Tumgik
#ma boi mordred
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Mordred insisted that I run. I didn’t want to. It’s not what a knight is supposed to do.
But, if I’m honest, I haven’t been a knight for a long time. My duty to the Grail overrules my duty to the Round Table. And I *believed* in the Grail; I kept faith with it for a long time even after it went silent.
Faith without community is a hard thing to keep burning. I lost touch with Bors - my fellow Guardian - centuries ago. Without anyone to help tend the flames, I felt the fire inside dwindle and grow cold.
When Mordred was resurrected … I went to them because I was sad and lonely and curious (the same reason anyone reaches out to an old lover). I did not expect to feel the flicker of sparks in my chest again.
But I did. I believed. I believed in Mordred.
So when they told me to run, I did. I ran for help.
I ran to the one person who might be able to understand what was going on. The one person who could explain how it all went so wrong. Because, surely, he might know? Surely the man who ages backwards through time would have *been there* to see the world break?
Yes, I went looking for Merlin.
I’d found the cave years ago, almost by accident. It was an offshoot of a disused mine that had been turned into a tourist attraction. They have an animatronic dragon there now - it’s surprisingly lifelike.
I bought a ticket and slunk off into the darkness. Your eyes slide off the crevice, so you have to unfocus and let the concealing magic slide off you like oil, slick and prismatic on your skin. Realising you are too close, it will try more forcefully to wrench you away. The cloying essence tightens around you and jerks your limbs like they’re on strings, until your tendons pop and your muscles ache and you’re suddenly elsewhere.
I stoked the furnace of belief in my chest. Out of the corner of my eye, I saw the magic burning off my skin in flares of white light. Good to know that it doesn’t matter if you’re a Guardian of the Grail or a Guardian of the ‘Pissboy Princeling’ (Mordred’s words); magic cannot bar the path of the faithful.
The cave opened up before me. I had cleared away the rubble on my last visit, painstakingly shifting the ancient cave-in one rock at a time with bloodied hands. Now only the wards barred entry and they continued to slough off of me, a lightshow of penumbral pyrotechnics in my peripheral vision.
At the centre of the cavern there was something new; a strange crystal spire with twisting multifaceted limbs spiralling to cut rainbow ribbons through the dank air. My eyes widened. Evidently, the wizard had been busy.
A figure was sitting in the embrace of those crystalline boughs. I stepped forward to greet the old magician; Arthur’s greatest ally and the court of Camelot’s greatest conundrum.
The figure rose to meet me.
I stopped, stricken with shock.
“Hello, Percival.” said Morgan le Fay. “Were you expecting someone else?”
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alexar60 · 1 year
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Sieste
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Bien qu’il fasse chaud, la fenêtre restait fermée. Elle entra sans faire de bruit. Elle me regarda allongé sur le lit. Elle préféra m’admirer plutôt que de parler. Pourtant, elle avait tellement de choses à dire.
Sentant sa présence, je levais soudainement la tête. Elle me souriait. Elle retira son jean déchiré et s’étendit à sa place dans le lit. Comme elle me tournait le dos, je me lovais à elle comme elle adorait qu’on fasse. Mes doigts caressèrent lentement son avant-bras afin de l’endormir. Et une fois qu’elle trouvait le sommeil, je posais ma main sur la sienne.
Nous dormîmes pendant quelques minutes. C’était une sieste que je ne peux oublier. Elle sentait bon. J’aimais dormir en humant le parfum de ses cheveux et de son cou.  J’adorais sentir son cœur battre. J’aimais entendre ses soupirs lorsqu’elle étirait son corps. J’aurais aimé entrer dans ses rêves et faire voyager nos âmes dans les plus beaux endroits de l’univers. 
Petit-à-petit sa respiration devint sifflante, on entendait qu’elle avait du mal à inspirer. Son corps bouillait. Elle avait chaud, elle suait terriblement. Je me levai délicatement. Je ne voulais pas la réveiller. J’aurais voulu lui dire un dernier au-revoir, mais ce n’était pas possible. Alors, je quittais le lit pour m’assoir près d’elle. Elle remuait la bouche. Ses lèvres devinrent brusquement blanches. Avec la sueur, sa peau blanchissait terriblement. Elle semblait marmonner. Je crus entendre mon prénom. Puis elle ferma la bouche et resta endormie. Une larme perla du coin des sons œil et tomba sur le drap. Elle se recroquevilla, elle avait froid.
Dehors, le soleil brillait énormément. Il faisait chaud mais je n’ouvrais toujours par la fenêtre. Quelques oiseaux piaillaient dans les arbres. Une voiture traversa la rue à toute vitesse. Elle freina soudainement. J’entendis quelques cris, puis le moteur de la voiture retentit et s’éloigna.
Je l’observais avec le regard d’un ami, d’un père et d’un amant à la fois. J’avais essayé de trouver une solution. J’avais essayé tous les remèdes, mais rien n’y fait. Je devais la laisser. Partir et ne plus revenir ! Cette sieste était l’occasion de le faire. J’approchai lentement avec attention. Je murmurais juste que je l’aime et que je l’aimerai toujours. Elle n’ouvrit pas les yeux. Sa respiration devint plus sifflante telle une malade à l’agonie. Elle ouvrit ses lèvres blanches, prononça encore mon prénom mais resta endormie.
Elle portait son haut rose  à bretelles. Je l’aimais bien, j’aimais la voir dedans. Mais à ce moment, mon regard focalisait surtout le pansement sur son épaule. Il était rouge, il suintait et avait besoin d’être changé. Cependant, je n’y touchais pas, par peur de la réveiller. Un autre pansement dépassait de son maillot. Cependant, il restait discret.
Je restais encore cinq minutes à admirer mon amie. Et tout-à-coup, elle expira un souffle long. Son corps ne semblait plus bouger. La sueur ne coulait plus sur son visage blanc. La peau de ses mains et de ses bras séchèrent à  vue d’œil. Il était temps que je parte. Dès lors, je sortis sans faire de bruit. Je descendis et quittai la maison en abandonnant ma belle-au-bois-dormant.
Dehors, la chaleur du soleil frappait le bitume et les maisons. C’était presque la canicule. Toutefois, je remarquai quelques personnes dans la rue. Un homme demeurait debout immobile devant la clôture d’un jardin. Il me tournait le dos et ne remarqua pas ma présence. Plus loin, Trois personnages, accroupis encerclaient un corps. Ils mangeaient à même les dents, la chair crue du cadavre putréfié.
J’avais tué cet homme. Il y a trois jours, il avait attaqué ma compagne. Elle était sortie en oubliant la première des consignes en regardant un chat grimper dans un arbre: « Ne jamais se faire distraire ». Elle n’a pas entendu le zombi approcher. Toutefois, elle réussit à se dégager et pendant qu’elle s’échappait, j’ai buté le mort-vivant à coup de fusil. Il avait réussi à la mordre à l’épaule et la hanche. Des blessures suffisantes pour la transformer.
Nous avons tout tenté, nous savions que ce jour arriverait. Elle a pris une dose incroyable de médicaments, elle a aussi avalé des mixtures dont les recettes sont disponibles sur internet. Mais rien n’y fait ! Il est écrit quelque-part, qu’elle deviendra l’un des leurs.
J’ai jeté un dernier coup d’œil à la fenêtre de notre chambre. Elle ne dormait plus. Elle était debout derrière le carreau. Son visage était méconnaissable, blanc presque vert. Ses yeux livides et sa bouche entre-ouverte desséché, confirmaient qu’il n’y avait plus rien à faire. Malgré ses yeux ouverts, elle ne regardait rien. Je suis monté dans ma voiture sans claquer la portière et j’ai démarré rapidement. Les zombis se sont mis à courir après moi, en vain.
Je suis parti rejoindre les enfants chez mon frère. Sa région n’est pas encore touchée par la contamination. Durant le trajet, j’ai pleuré. Je n’ai pas eu le courage de la tuer, j’ai préféré lui laisser une dernière sieste. Un autre s’en chargera.
Alex@r60 – août 2023
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hannahhook7744 · 2 years
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Merlin in the modern day Moodboards part 4;
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Character: Drea.
Modern name: Andrea "Drea" Ryder.
Age: 25 years old.
Modern job: TV Ghost Hunter and Youth Center worker.
Short rundown of their modern life: Andrea "Drea" Ryder was born in a small town and spent the first 14 years of her life living with her parents and younger sister until the 3 of them were murdered by a spirit.
No one believed her about what happened and she was sent off to foster care.
She lasted 3 months of being booted from foster home to foster home-- being told that ghosts weren't real, that she was making it up, and that she was seeing things-- until she snapped and ran away.
She spent the next 6 months on the streets until she was found by a Canadian couple who were running the local youth center-- Tristan and Isolde Hannington (both 29 years old)-- who took her in. Treating her like a sister. She still lives with them.
Now she works at the youth center and as a TV Ghost Hunter with her boyfriend, Eoghan (who is also a map maker).
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Character: Eoghan.
Modern name: Eoghan Bourne.
Age: 23 years old.
Modern job: Former child spy and thief turned Cartographer, TV Ghost Hunter, and Youth Center worker.
Short rundown of their modern life: Eoghan Bourne was the son of a warrior who made him and his older sister (Sefa) into spies and thieves for him.
Eventually, when he was about 7, he got separated from both his sister and father-- causing him to end up in foster care.
He bounced around for a few years until he finally managed to track his older sister down, who along with her husband took him in. Raising him and her brother-in-law alongside her husband.
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Character: A mixture of Arthur the less from the legends and Artie Pendragon (Descendants character).
Modern name: Artie Smith.
Age: 11 years old.
Modern job: None. He's a student.
Short rundown of their modern life: Little Artie was left on the doorstep of 'Camelot Beauties' where he was found by the owner, Gwen Smith, who took him in.
She went on to raise him with the help of Morgana, Elyan, and Mordred. And later on, the others.
He ended up befriending Salem, Dragonet, Everard, and Marcel along the way.
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Character: Sir Le Bel Inconnu from the legends.
Modern name: Gingalain "Everard" Jones.
Age: 11 years old.
Modern job: None. He's a student.
Short rundown of their modern life: Gingalain "Everard" Jones was the product of a one night stand between Vagabond boxer, Gwaine Jones, and an unknown woman he met at a music festival.
9 months later, Gwaine got a call from a hospital where the music festival took place saying his name was on the birth certificate of an abandoned baby that would be placed into foster care if he didn't go pick them up. So he hightailed it all the way back to the state and tracked down the hospital and picked him up.
Gingalain eventually gained a little sister in Constance 6 years later and a kind of step brother in Percival's son, Lohengrin "Grin" Armstrong 11 years later.
He also became friends with Salem, Dragonet, Everard, and Marcel over the years.
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Character: None. This is an original character of mine.
Modern name: Constance Jones.
Age: 5 years old.
Modern job: None. She's a student.
Short rundown of their modern life: Constance Jones was a result of yet another one night stand between Vagabond boxer, Gwaine Jones, and an unknown woman that he met in a bar.
Which led to another awkward phone call that led to him having to break several traffic laws to get to another state to pick yet another one of his kids up.
She eventually gained a kind of step brother in Percival's son, Lohengrin "Grin" Armstrong 5 years later.
She also became good friends with Elyan's youngest adoptive son, Clover Smith.
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Character: Sir Lohengrin from the legends.
Modern name: Lohengrin "Grin" Armstrong.
Age: 9 months old.
Modern job: None. He's a baby.
Short rundown of their modern life: Lohengrin "Grin" Armstrong was adopted by Percival and is the youngest of the group's kids.
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Character: Druid Boy.
Modern name: Marcel Knightley.
Age: 11 years old.
Modern job: None. He's a student.
Short rundown of their modern life: Marcel Knightley grew up on the streets until he was 10 when he broke into Will and Elena's house-- thinking no one was home-- looking for food and was found by them.
They took him in and have been taking care of him ever since. Fighting against anyone who called him a 'problem child' because of his night terrors odd stories, and odd hobbies.
They also eventually got him to slowly feel comfortable around the knights and Morgana and later Arthur , who he was even more frightened of than the others for some reason none of them could explain (except for Merlin and Leon who both cringe at the memory from their past that they'd prefer stay forgotten).
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Character: Ghost Boy.
Modern name: Clover Smith.
Age: 5 years old.
Modern job: None. He's a student.
Short rundown of their modern life: Clover Smith is an amnesia afflicted boy who Elyan found during a flood when he was 3 and took in.
Clover only has flickers of memories from his past but none that really make sense in this time period.
He quickly became Constance's bestfriend not long after he was adopted.
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Character: Dragonet the Jester.
Modern name: Dragonet Everstone.
Age: 11 years old.
Modern job: None. He's a student.
Short rundown of their modern life: Dragonet was born to Merlin and Freya 11 years ago, and grew up having to keep his magic a secret from most-- outside of Leon and his parents, of course.
He eventually ended up befriending Artie, Everard, Marcel, and Salem, and now does his best to keep them out of harm while trying to keep his magic a secret. Just till his parents and Leon say it's okay for him to tell them.
Which is likely to be sometime after they awaken everyone.
It's a good thing he's somewhat patient.
Tag list; @ican-nevergo-home .
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brinavalberna · 2 years
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Reboot
Como expliquei anteriormente, meu save sofreu um Reboot involuntário, mas graças as minhas grandes amizades, consegui recuperar todos os meus personagens principais (e favoritos).
Alguns personagens se perderam para sempre e precisaram ser recriados e com eles, novos personagens também.
Vamos a um resuminho:
Brina Valberna,
Filha mais velha - e bastarda - de Darrel Charm, que tinha um antigo acordo com sua mãe de levá-la consigo para o mundo bruxo ao completar 16 anos.
Enquanto tenta se enquadrar em sua nova vida, Brina tem o desafio de ter uma boa convivência com os Charm e conciliar a escola mortal com a escola de magia.
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Ryo e Ken Heiga,
O clichê dos irmãos de personalidade distintas e nunca se deram bem.
Ken está cansado de viver à sombra da ascensão constante de seu irmão mais velho, que sempre parece ser melhor em tudo. Em contra partida, Ryo apenas está preocupado em manter suas amizades populares no colégio mortal e suas boas notas em duelo na escola de magia.
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Magnolia Twins,
Os famoso gêmeos de @ninaelhino Morgaine e Mordred, marcam presença como capitã das líderes de torcida e o charmoso Bad Boy, respectivamente.
Donos do espírito escolar, com suas reputações intactas e sempre a frente de todas as decisões, os gêmeos são os mais populares do colégio, e ninguém seria louco de questionar isso, espero.
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Lola Tower Bonnie,
Lola parece uma típica adolescente mimada, sempre tentando a todo custo subir sua popularidade e "ter seu reconhecimento", sempre torcendo para que ninguém descubra seus segredinhos que poderiam arruinar a imagem perfeita que tanto se esforça para construir.
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E claro, não podia faltar o icônico:
Puck Veranossonho,
Também com a atenção dividida entre o colégio mortal e o mundo mágico, Puck ainda tem a cobrança de manter o legado Veranossonho intácto, contando com a futura herança da famosa botica da família, que vende as poções perfeitas e cultiva os próprios ingredientes. Ele se questiona se sobrará tempo para ser adolescente.
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Special Thanks: @ninaelhino por ter meus personagens salvos, e por me deixar usar mais uma vez seus personagens incríveis 💫 @james por ter guardado meu POC com tanto carinho ❤️ poses: @sciophobis Morgaine e Brina hair: @arethabee​
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lefeusacre-editions · 10 months
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SCÈNE ADDITIONNELLE #1, par Aurélien Catin
Aurélien Catin est une personne double. Il vit dans l'ombre d'Aléric de Gans, à moins que ce ne soit Aléric de Gans qui vive au crochet d'Aurélien Catin. Les deux écrivent. Les deux sont fans de Booba. C'est tout ce que nous savons. On ne sait laquelle de leurs deux littératures a enfanté l'autre. Il en sera peut-être question un jour, dans un livre, de ce combat sous cape entre noms de plume. Qui sait ? Aléric nous emmenait couper du bois avec Mohamed Ali, Aurélien sculpte la souche. C'est une scène additionnelle - tiens, au fait, mais de quoi ? C'est un making-of d'un film à venir.
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Le Mont-Blanc vu de Sallanches, Paul Signac.
" Personne me tient la main J'ai plus de cash, plus rien J'ai si peur, j'ai si peur "
Ceci est l'histoire d'un échec, écrit Guevara dans son Journal du Congo. C'est à se demander s'il parlait de son entreprise révolutionnaire ou de sa vie personnelle. Toute une existence à courir sur le flanc des montagnes pour finir épuisé dans un ruisseau, traqué par des rangers impitoyables, le pantalon souillé d'avoir bu l'eau croupie. Tout plaquer pour quelque chose qui nous dépasse, mais qui fait ça ? Quel genre de gogo ? Je suis d'une époque étonnante, me dis-je en regardant la pluie. Je voulais tout, je n'ai rien et j'ai les oreilles qui sifflent. En 1966, le Che est à Prague : il écrit dit-on qu'il se sent seul. Les jeux sont faits, son époque est révolue. Quelques semaines plus tard, il rejoindra la Bolivie où il sera abattu à l'orée de ses quarante ans.
J'aurai trente-sept ans dans deux mois. Je ne me prends pas pour le Christ, pas même pour le contraire d'un Christ. Je suis un type né dans les Alpes à une époque où l'histoire était pliée. Je n'avais qu'à développer suffisamment d'agressivité pour trouver un emploi et prier pour que perdure un système de retraites paraît-il en danger car le travail disparaît pendant que les vieux se multiplient, c'est à croire qu'ils font des petits. Je marchais le long des voies ferrées où poussent de mauvaises herbes malgré le glyphosate, je regardais le mont Blanc qui fondait, qui fondait, et je me disais je ne peux pas partir, pas maintenant, je suis trop bien ici, il n'y a rien que je connaisse par-delà ces montagnes qui m'enserrent. La vallée est un ventre, pensais-je. J'aimerais mettre mes pieds dans la terre et me laisser pousser des racines. Tu finiras tout seul, me disait ma mère. J'essayais d'oublier, j'étais en colère et je ne sais toujours pas pourquoi.
La vidéo de Réseau Salariat est sortie. Je la regarde et je me dis ce n'est que ça. Tu as fait tout ça pour ça et maintenant tu cherches une Bolivie pour y finir ta course. On est toujours seul·e, me disait une amie. Je crois que quoi qu'on fasse on est seul·e. Elle n'en démordait pas. Je lui disais on est quand même ensemble, ça compte. Oui, mais au fond je suis seule. Quand tu souffres, il n'y a que toi dans ton corps. Quand tu meures, tu passes un col en solo. Pas le choix. Puis nous nous sommes séparé·es et j'ai cherché le salut dans les autres. J'avais des galaxies dans la tête et je traquais la beauté dans les rues. Je l'ai trouvée mais ça n'a pas duré, alors ce soir je dramatise : c'est vrai qu'on est toujours seul·e.
J'ai des regrets. Ça ne m'était jamais arrivé, je crois. J'ai eu très envie de faire des choses et maintenant qu'elles sont faites je m'en fiche. Ça me paraît tout petit. C'est tout petit et ma peine est immense. Tu es quelqu'un d'admirable, me dit-elle en regardant les gens sur le boulevard. Il y a quelques semaines j'étais là, au même endroit, je courais vers sa voiture le cœur battant. Je lui dis que je ne suis pas admirable, que j'ai peur. Je pense que tu ne devrais pas avoir peur, me répond-elle. Je crois que ce serait une erreur. Mais des erreurs j'en ai fait plein, je les ai multipliées comme des petits pains, et si j'ai les gencives à vif, c'est sûrement parce que je rêve de me mordre au sang. Elle aussi aimait me mordre l'épaule, je n'ai jamais su pourquoi. Je suis triste.
Le bar s'appelle « Tout va Mieux ». C'est le bar des ruptures. Je lui dis c'est dommage je me rends compte à présent que je n'avais pas les yeux en face des trous. Elle me dit je n'y crois plus. Alors c'est ça la vie : on court après des ombres, on n'est plus qu'un irréductible noyau d'égo supportant la brûlure des aspirations collectives et tout à coup, tout s'éteint. Le moteur s'arrête et il n'y a plus que la pluie qui continue de marteler novembre. Enfin la pluie ! peut-on crier. Cet été on tirait des langues de quatre kilomètres. Les pins brûlaient tandis qu'on descendait sur Cannes. Elle me dit on pourrait travailler ensemble pourquoi pas voyager. Je dis oui bien sûr, je m'accroche aux branches, je suis accablé par un genre de soupir qui me remplit la tête d'humidité. Sur le boulevard, des gens passent et je les envie. J'aimerais que ça passe. Je me regarde en vidéo, j'ai du mal à comprendre ce que je fais. Je me dis putain c'est tout, ce n'est que ça ? Comme le Che au Congo qui pensait allumer des brasiers et qui n'a rencontré que la dengue et la diarrhée.
Je ne sais pas si c'était la dengue, c'était peut-être le palud. En tout cas, il était malade.
Je regarde les murs de mon studio et je m'aperçois que je tremble comme une feuille. Est-ce qu'ils vont vraiment nous laisser crever de froid ? Je me rappelle Rodrigues le Gilet jaune. Il disait on a fait tout ça pour ça ? Les prix augmentent de 20 %, le litre d'essence est à deux euros, les gens se mettent des coups de couteau pour avoir un peu de coco… La première fois que j'ai vu un gilet jaune c'était à Juvisy, dans une rue pavillonnaire. Il était posé sur le tableau de bord, bien en évidence. C'était en novembre 2018, juste avant le monde d'après. Je n'avais jamais pris la parole en public, je brûlais d'un feu douloureux, j'étais sûr de savoir quoi dire et comment m'y prendre, prétentieux petit homme à l'égo branlant. Je vous montrerai, moi, ce qu'il faut faire pour percuter les consciences ! J'avais quand même trente-deux ans… Il y a des gens qui mettent du temps à s'allumer, c'est sûr. Je ne peux pas dire que je sois rapide. Alors qu'elle, évidemment, c'est une fusée dans son genre. Elle me dit ce que je traverse n'est pas compatible avec tes attentes. Ce qu'elle traverse, c'est l'univers connu. De long en large elle l'arpente et se cogne contre ses bornes. Elle est née sans limites, elle ne connaît pas de murs, elle ne voit pas les portes. Quand elle en trouve une elle dit mais qu'est-ce que c'est que ce truc virez-moi ça et elle passe quand même. Alors que moi, vous comprenez, je vois la porte et j'essaie de trouver le manuel, je me demande qui l'a fabriquée, d'où elle vient et ce qu'elle cache. J'en fais une lecture critique et je tiens une conférence pour dire vous voyez cette porte c'est très simple, pour l'ouvrir on pourrait s'y prendre comme ceci, ou comme cela, il suffit de se mobiliser, un peu d'organisation collective et c'est plié. Je crois que c'est bien qu'on soit différent·es, le problème c'est que je la tire par la manche sans arrêt. Vous vous imaginez être tiré·e par la manche en permanence ? C'est pas confortable.
Je disais aux gamines ne tirez pas sur mes vêtements. Elles me sautaient dessus et tiraient de plus belle. Je ne savais faire que ça, être très sérieux ou bien très enfantin. Qui pourrait croire en me voyant comme ça dans mon pull orange que je ne savais pas ce que je faisais ? J'étais fatigué, la tête encombrée de nuages, allongé dans une tombe pleine de vieux tracas. J'étais devant ces gens qui m'écoutaient et je disais voilà, je vais tout vous dire, et je savais qu'après ça je serais vide et désarticulé comme un pantin sans fil. Je savais que j'avais brûlé mes vaisseaux et que je ne prendrais plus la mer. J'avais envie de leur dire à ces gens, mais enfin vous ne voyez pas que le cœur n'y est plus ?? J'ai tout donné, je suis ruiné. Ma vie est en charpie, le seul combat que je livrerai sera celui du sommeil. Dormir, s'il vous plaît, pour ne plus être ici comme un fantôme, parlant tout haut à des gens qui ne sont plus là.
La vie d'un homme, la mort d'un enfant, écrivais-je en 2015. Nous sommes en 2022, ça fait maintenant 7 ans. Je n'en reviens pas. Je regarde mes mains qui pianotent sur le clavier, qui ont aligné des kilomètres de mots dans l'espoir d'avoir un peu de prise sur ce monde en roue libre. Je me rappelle nos nuits et comme elle m'épuisait. Je voudrais tout refaire à l'envers pour caresser nos corps et calmer nos douleurs. Je ne sais pas ce que je vais faire à présent. Pendant des années, je n'ai pensé qu'à moi d'une bien drôle de façon. C'est ce qu'on appelle être militant·e. Elle me dit tu n'as de désir que pour ce que tu perds. Je réponds non ce n'est pas vrai mais ce n'est pas faux non plus. Je suis resté tendu comme un arc pendant si longtemps, j'ai l'impression de redécouvrir la souplesse de mon ventre endurci par les luttes. Les luttes… Ce mot me blesse. Est-ce qu'on peut exister longtemps le corps tendu dans un suprême effort ? Est-ce qu'on peut négliger à ce point ce qui n'est pas cet effort au risque de carboniser les gens autour ? J'ai lu des BD sur l'amour elles disaient attention l'amour c'est politique et c'est beaucoup de manipulations. Je me suis dit d'accord c'est politique ça je connais, je vais faire de la politique pour conjurer les manipulations.
J'ai fait de la politique dans tous les sens. J'ai respiré du gaz CS dans les nasses, j'ai hanté les sous-sols de la bourse du travail, j'ai tenu des AG, j'ai rédigé des tracts, j'ai tenu la baraque dans des collectifs, j'ai donné des conférences, j'ai suivi des résultats, j'ai fréquenté des QG, j'ai passé des alliances, j'ai envoyé des mails, j'ai saigné des Discord, j'ai coupé Telegram, j'ai reçu un courrier d'huissier, j'ai été traîné en justice, je me suis syndiqué, je lui ai dit mais si c'est ça qu'il faut faire, elle m'a dit d'accord moi j'ai besoin de faire des choses avec toi, j'ai dit c'est de la politique c'est super important, j'ai été plus austère que le budget de l’État, elle m'a dit ça suffit c'est terrible. Et maintenant j'ai honte. J'aimerais confesser mes péchés et demander au Seigneur de karchériser mon âme, si seulement j'y croyais. J'aimerais avaler une pilule pour endormir ma douleur, si seulement j'y croyais. D'y penser m'épuise. J'aimerais lui parler des heures, lui dire que j'y crois, c'est stupide mais j'y crois. En plein pathos je pique du nez, je pense au Che dans son ravin, je me dis t'es con t'as laissé les enfants à Cuba c'est bien un truc de bonhomme ça. Je lui parle tout bas je lui dis on a tort de se croire affranchi, tu es si machiste Ernesto, tu nous emmerdes avec ta révolution, je n'embrasserai pas la croix, je n'irai pas dans tous les pays prêcher comme un curé vert olive, je n'ai pas envie de crever comme un chien dans un fossé bolivien, j'ai déjà du mal à supporter le silence de mon appart parisien, tu crois vraiment que je suis d'humeur Ernesto ?
Je regarde la couverture du livre qui compile ses écrits : il est BG avec son béret étoilé, cigare entre les doigts. Ça me fait du bien quand même de me dire qu'il a vécu, que le temps passe et que les époques se succèdent. C'est ce que j'aime dans l'histoire, me sentir un simple point dans une constellation inépuisable, et dire à ma douleur, finalement, n'en fais pas trop.
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lanuitlennuie · 1 year
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Je voudrais écrire par capillarité, trouver une technique pour faire tremper le bord des mots dans des liquides, du café, l'eau du bain, du vin, voir comment ils s'en imprègnent, s'ils gondolent, comment ça les déforme. Ou vraiment les brancher d'une manière qu'on sente passer leurs sutures râpeuses. Ça m'énerve cette aspiration, je pense *mais on s'en fout* et roule un torchon en boule en représailles. Comme une jument qui sent l'orage je rue sans raison apparente. Je ne suis pas une jument même si je marche en sabot alors je sacre pour calmer l'envie de mordre. Courir le matin ou boire le soir peut détourner la rage. Je n'ai jamais inversé les termes. Ça se peut que lire ou chanter ou bouger les bras très vite y fasse de quoi les bons jours. Quand ça passe, souvent je dis *oh mon amour*, ça sort c'est plus fort que moi. Si ça arrive et que mettons je coupe un melon, je fouis la déclaration secrète au compost avec les pépins. Quelque part pendant le voyage j'ai lu ce bout de phrase « je suis gong et ... » j'ai oublié la suite. J'ai pensé sur le moment il faut que je le note mais je ne l'ai pas fait. Je ne sais pas si c'est chez Robertson ou Barthes que je ne lis pas alors ça ne se peut pas. Mais il plane autour de moi ces temps-ci. Je désherbe le jardin quand le journaliste demande à la biographe qui a fait du barde sa spécialité *mais quand même sa vie amoureuse n'a pas été très satisfaisante non?*. La brutalité du commentaire me redresse le sécateur en l'air, le RoundUp de la plénitude fait des ravages jusqu'à râcler les os de tous les desperados. La délicatesse n'est pas une morale c'est un sentiment, je scie le tronc du gourmand qui a poussé au travers des rayons du vélo de B, j'essaie d'imaginer un amour satisfaisant. Je ne sais pas par où commencer pour voir quelque chose ni quelle image convoquer alors la phrase de sonneuse insiste, je la cherche en tâtant distraitement des yeux l'espace passant du perron à la maison et d'une pièce à l'autre dans un circuit de somnambule. Tiens de l'eau j'en bois un peu. Je plie du linge propre les mains noircies de terre, je le repose pour remplir l'arrosoir, je cherche à m'inscrire dans un courant de gestes dont la logique domestique pourrait border tout ce qui fuit et me hante. Je parle à W au téléphone, il n'en revient pas d'entendre ma voix. Il exagère la durée de mon silence. Je me concentre pour imaginer ce qu'il ressent, finalement je ne trouve qu'un rire, je ris, nous rions.
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xviruserrorx · 1 year
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Edits
Merlin & Arthur + Clannad "Strange Land"
Sefa & Kara & Daegal & Mordred & Gilli & Eoghan & lamia + FFVII Crisis Core "Loveless"
Merlin & Arthur + Coincidence & Fate
Merlin & Arthur & Valiant + "Henry V" by Shakespeare
Uther & Arthur & Nimueh & Ygraine + Book of Job
Merlin & Arthur & Nimueh + Ovid's Metamorphoses
Arthur & Lancelot + "Knights Tale" from Canterbury Tales
Edwin Muirden + Paradise Lost
Sophia & Arthur + "Sidhe"
Mordred & Kara & Daegal & Gilli & Sefa + Laura Marling "Devil's spoke
Mordred & Morgana & Arthur & Merlin + The Mabinogi
Tristan De Bois + The Book Of The Dead
Mordred & Daegal & Kara & Sefa + Star Wars: Episode VII "The Force Awakens"
Morgana & Lancelot & Gwaine + "Destressor" by Gothic Tropic
Sefa & Kara + Sappho
Elyan & Merlin + "Snow Cats" by AFI
Merlin & Will & Lancelot & Freya + Ma belle, my beauty
George & Bronwen
Mordred & Daegal + "Dear fellow traveler" by Sea Wolf
Mordred & Kara & Sefa & Gilli + "Devil's spoke" by Laura Marling
Mordred & Gilli
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megacristalixblue · 3 years
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Mordred´s backstory/ El pasado de Mordred.
Aquí voy a relatar la historia de Mordred Pendragón (mi oc) y de como llegó a ser un villano / here im going to tell the story of Mordred Pendragon (my oc) and how he became a villain.
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Cuando Mordred era jóven, era un niño muy feliz junto a su familia, desde pequeño soñaba con convertirse en caballero por lo que solía entrenar con su padre (Rey Arturo), pero eso no era lo único que le interesaba. Mordred también amaba la magia al igual que su madre (Guinevere), Mordred amaba cuando su tía (Morgana) hacía magia, a pesar de las advertencias de su padre, Mordred seguía interesado en la magía 
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When Mordred was young, he was a very happy child with his family, since he was little he dreamed of becoming a knight so he used to train with his father (King Arthur), but that was not the only thing that interested him. Mordred also loved magic just like his mother (Guinevere), Mordred loved when his aunt (Morgana) did magic, despite his father's warnings, Mordred was still interested in magic.
Mordred tenía la vida perfecta, pero todo eso cambio con la muerte de Gwen / Mordred had the perfect life, but all that changed with Gwen's death.
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Después de eso, su vida empezó a complicarse, como ya se sabe, Arturo prohibió la magia, gracias a eso, el y Morgana discutían bastante, esto afectaba bastante Mordred y lo hacía sentir muy mal tanto que lloraba en su cuarto por las noches. La situación empeoró cuando la magia de Mordred empezó a manifestarse, cuando Arturo se enteró quedó decepcionado de su hijo, esto lo llevo a rechazarlo. El amor que Mordred le tenía a su padre desapareció cuando Arturo le dijo “Tu no eres mi hijo” y desde entonces Mordred pasaba mucho mas tiempo con Morgana porque sentía que ella era la única que lo quería 
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 After that, his life began to get complicated, as is known, Arthur prohibited magic, thanks to that, he and Morgana argued a lot, this affected Mordred a lot and made him feel very bad so much that he cried in his room at night. The situation worsened when Mordred's magic began to manifest, when Arthur found out he was disappointed in his son, this led him to reject him. The love that Mordred had for his father disappeared when Arthur told him "You are not my son" and since then Mordred spent much more time with Morgana because he felt that she was the only one who loved him.
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Los años pasaron y Mordred se volvió un chico muy negativo y rebelde con problemas de ira. En sus entrenamientos solía ser muy agresivo con los otros caballeros, tanto que Arturo tenía que intervenir. Las peleas entre el y su padre eran muy frecuentes, Mordred se volvió mucho mas apegado a Morgana y ella era la única persona con la que podía desahogarse. Ella le enseño a como usar su magia y hacer hechizos para que su espada sea más dañina al atacar.
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Years passed and Mordred became a very negative and rebellious boy with anger issues. In his training he used to be very aggressive with the other knights, so much so that Arthur had to intervene. The fights between him and his father were very frequent, Mordred became much more attached to Morgana and she was the only person with whom he could vent. She taught him how to use his magic and cast spells to make his sword more damaging when attacking.
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Al verlo tan solo y triste, Morgana pensó que era buena idea que el hiciera amigos, así que ella le dijo que se juntara con Douxie y hablaran, Mordred solo acepto para no molestar a su tía. Douxie, al tener a Mordred adelante de el, se sentía realmente aterrado por que sabía que el era mas que capaz de matarlo si metía la pata. sorpresivamente para los dos, comenzaron una gran amistad y Mordred y Douxie se volvieron muy cercanos.
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Seeing him so lonely and sad, Morgana thought it was a good idea for him to make friends, so she told him to meet Douxie and talk, Mordred only accepted so as not to disturb her aunt. Douxie, having Mordred in front of him, felt really terrified because he knew that he was more than capable of killing him if he messed up. surprisingly for the two, they began a great friendship and Mordred and Douxie became very close.
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pero todo cambió cuando Mordred y Morgana decidieron pelear contra Arturo y tomar Camelot. Mordred le propuso a Douxie unírsele, Douxie acepto pero lo hizo porque eso era parte de un plan de Merlín para detener a Mordred y sellarlo en su espada. Cuando Mordred descubre esto se siente muy furioso y traicionado, Mordred quería matarlo, Douxie trató hacerlo entrar en razón pero ya era tarde, Merlín logró sellarlo cuando estuvo a punto de matar a Douxie. Su espada fue escondida en un lugar secreto. Douxie obviamente se sintió muy triste, a pesar de saber que lo que hizo era por un bien mayor, se sintía culpable porque haber traicionado a su mejor amigo.
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but everything changed when Mordred and Morgana decided to fight Arthur and take Camelot. Mordred asked Douxie to join him, Douxie agreed but did so because it was part of Merlin's plan to stop Mordred and seal him in his sword. When Mordred discovers this he feels very angry and betrayed, Mordred wanted to kill him, Douxie tried to make him see reason but it was too late, Merlin managed to seal him when he was about to kill Douxie. His sword was hidden in a secret place. Douxie obviously felt very sad, despite knowing that what he did was for the greater good, he felt guilty because he had betrayed his best friend.
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900 años después, Mordred regresa para cobrar venganza contra Douxie para hacer esto, Mordred posee a Douxie para estar mas cerca de sus amigos y así matarlos para hacer que el sufra......parece que Krel será el primero en su lista.
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900 years later, Mordred returns to take revenge against Douxie for doing this, Mordred possesses Douxie to be closer to his friends and thus kill them to make him suffer......it seems that Krel will be the first on his list.
Fin./ The end.
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llamagirl28 · 4 years
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All these people are getting excited for future angst, and I just want ma boi mordred to be happy 😢
Mordred deserves some happiness
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blackdragonturds · 4 years
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Story request!
Dedicated to @theprinceofchocobos thanks for the cuteness! Erron looked down at the squirming bundle in his arms as the infant met his eyes, the little baby suckling his finger. The baby’s gentle coos and sweet gurgles made him smile. His newborn son was born roughly three hours ago as his wife lay in bed sleeping from the exhaustion of childbirth. The soft baby blue fleece blanket his son was wrapped up in was warm and cozy just as it held his pride and joy in an envelope of comfort. The baby’s soft skin was unbelievably soft and smooth compared to his calloused finger in his baby’s mouth. He couldn’t almost believe his own son was this tiny baby boy that he waited nine months, two days and five hours for. 
“Howdy there, little one. I’m Erron, I’m your dad.”
The newborn’s innocent eyes studied him as Erron could feel a newfound sense of pride swell in his heart. Placing a kiss on his son’s head, he could feel a bond forming for his baby boy getting stronger by the second. He knew this holy innocent, this pure angel was his. He wondered what he wanted to name this child, but decided it was his wife’’s job. He liked the name Mordred Damien Black but he kept it to himself. He wanted to see what his wife would name their son. 
Pushing the thought aside, he spoke to his newborn,
“My boy, I promise to give you the childhood I never had. I hope from the bottom of my heart that you won’t turn out like me. Your Ma and I will always love you regardless of your choices in life. And one day, I hope you’ll meet a nice lass and make me a grandpa. But enough of that. You’re such a handsome devil, you know that?”
The baby in his embrace cooed with a smile, seemingly blissfully unaware of all the things said to him. However, Erron simply stroked his son’s cheek savoring the moment of this happiness he never knew he’d experience. He was near tears from how happy and fulfilled he felt. His living, breathing flesh and blood, a tiny heart beating inside his baby boy, and the knowledge of having a firstborn son warmed him. 
“you have your Mamma’s eyes son. I bet you’ll break a lotta hearts one day.”
The baby began to gurgle again as Erron feel his cheeks begin to hurt from smiling. He nuzzled his infant’s little nose, still covered in mucus and cervical discharge. He didn’t care about the fact his son was still fresh from the womb but he’d experienced much more disgusting things. Some mucus was the least of his cares right now. 
The baby boy’s tiny hand grasped his thumb as Erron whispered,
“I hope you’ll be a good boy. Once your Mamma decides what to name you, I’ll be the happiest man in the world.”
The baby’s toothless smile made his heart swell even more as he fondly stroked the baby’s thin hair, blood sticking it to the small head that was impossibly fragile.
Placing another kiss on his son’s little forehead, he saw his wife shift in her sleep. Upon opening her eyes, Erron saw his child reaching for his mother.
“I think he’s hungry babydoll.” 
Handing his newborn to his wife, she began to let the baby suckle her breast to eat. 
“Well, did you decide on a name?” Erron asked.
His wife thought for a moment,
“I dunno yet. I’ll tell you once I do.”
The mercenary now father nodded, stroking his son’s hair as he watched the baby drink. 
“He’s so cute…” His wife purred. 
“He’ll be a heartbreaker one day darlin.’” 
“Oh I know.”
Kissing his wife, he saw more affection in her eyes than ever. For those precious moments, he never wanted anything more.
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strangelittlestories · 7 months
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Ever since I rose from the pseudo-dead to find Britain in its time of direst need, I have found myself prone to occasional fits of melancholy.
(Not that I’m bitter. Oh no. I’m thrilled to find myself alone, barring the company of a sentient oversized steak knife, subbing for dear-old-daddy Arthur’s destiny.)
These occasional funks are perhaps to be expected. After all, the experience of being a spirit subsumed by the earth was a dreamlike and peaceful quasi-non-existence. Don’t get me wrong, I kept myself informed of all your drama … but when you’re getting your news by slowly subsuming the brains and bones of the deceased, it kinda comes one step removed.
It was *nice* to have that emotional disconnect. To have a bit of a buffer from the trials and tribulations of inhabiting an organic body with screaming nerves and chemicals rushing about to yell about *feelings*.
Even in the information age - when phone lines and broadband cables began dumping data into the earth - it was a pleasant phantasmagoria of media and gossip.
So waking up in a fresh flesh form, with all that messy live-streamed molecular input … it was a bit of a rollercoaster to readjust. And, if I’m being honest, I don’t think I ever really got a handle on it the first time.
So … yeah, it came with these intense bouts of listless sadness. They felt like, I dunno, like you wandered into a thick fog, but it’s not really fog. It’s a bruise on the face of reality, all purple and yellow and blotchy and sore … and you’re in the middle of it.
And, sure, that feeling is probably par for the course. The surprising bit - and I blame all the memelords I absorbed through the wires for this - is that when I’m feeling this way, I get weirdly *punny*.
Like, the other day, I was thinking about how annoying it is to be stuck with Excalibur, right? This asshole - aside from being remarkably talkative for a shined-up chunk of ore - is a constant reminder of all the family baggage.
And I was thinking:,isn’t it funny that my dad’s ex-girlfriend, a powerful fae and spirit of literal destiny, gifted him a sword called Excalibur.
As if to say to his future partners: I got him a whole-ass magic sword that proclaimed his fate as the one king to rule them all. That’s the ‘calibre’ of ‘ex’ that you’re dealing with, so suck it Guinevere.
(Get it? Ex-calibre?)
Then I wondered: what if dad only dated the Lady for the magic sword?
I guess that’s human men for you. They only want one thing. They’re always just trying to get blade.
…and, inexplicably, wordplay like this makes me feel *better*. And not, y’know, like a monster of the highest order (which, let us not forget, a lot of people think I am).
Wild.
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fallenrazziel · 3 years
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Les Chroniques de Livaï #512 ~ TREPAS, ME VOICI (juin 846) Livaï
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
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Ma jument trébuche sur une pierre mais ne chute pas. Je rattrape le corps de Claus qui s'est mis à glisser petit à petit de la selle, en espérant qu'on arrive vite. Heureusement, la zone a déjà été nettoyée plusieurs heures auparavant, les titans se font rares. On aurait plus été en mesure de livrer bataille dans notre état.
Je sais pas combien il reste d'entre nous. Les civils, tous à cheval, sont massés à l'intérieur du cercle que nous formons, mes camarades et moi, et il me semble plus que restreint... Erwin ouvre la marche vers l'avant-poste et je ne le vois pas de là où je suis. Je reporte alors mon attention sur mon escouade - en tout cas sur ses membres encore valides...
Erd chevauche pas loin de moi, transportant Nadja devant lui, assise en selle. Je distingue ses yeux ouverts, mais comme morts, et son corps ballotte mollement au gré des cahots. C'est ainsi qu'on l'a trouvée. Quand Erd et Gunther sont revenus de la forêt alors que je m'occupais de Claus, ils l'ont découverte étendue sur le sol, comme si elle était simplement tombée en arrière, le regard fixe ; elle ne répondait pas à leurs appels. Elle ne semblait pas même blessée... Je ne sais absolument pas ce qu'elle a. C'est comme si... elle nous avait quittés pour aller quelque part, laissant son enveloppe corporelle à notre charge...
L'état de Claus est plus critique, bien sûr. Si j'étais arrivé une minute plus tard, il passait dans l'estomac de ce titan. Sa jambe a été sectionnée à mi-cuisse... Il a perdu beaucoup de sang même si j'ai fait de mon mieux pour éviter plus de dégâts. Mais à bien y réfléchir... qu'est-ce qui pourrait être pire ? La gangrène ? Oui, ça se pourrait. Il faut vite qu'on s'occupe de lui avant qu'une saloperie vienne l'achever.
Mon esprit est en pagaille, je passe d'une pensée à l'autre sans réussir à me calmer. Erwin avait raison, j'aurais dû rester avec eux... Si je n'étais pas parti si loin, les laissant livrés à eux-mêmes, cela ne serait pas arrivé. Ou peut-être que si, je ne pourrais jamais savoir, et c'est toujours ce qui me tracasse. Mon corps me fait souffrir, mes os me paraissent broyés en petits morceaux... Je devais secourir les premières lignes, autrement Erwin aurait pu y passer ! J'ai été partout sauf auprès d'eux... A croire que j'apprends jamais rien de mes conneries !...
Ca y'est, j'aperçois des tours, on va pouvoir souffler. Le soleil a déjà commencé à décliner, les titans vont nous foutre la paix. Ce fut la journée la plus longue de mon existence... Pour tous ces survivants aussi, je suppose. J'ose même pas imaginer comment ils se sentent, en tant que rescapés. Se croient-ils dignes d'être encore en vie, alors que tant sont morts, certains pour les protéger ? Je pense que tout ce qu'ils veulent maintenant, c'est rentrer se planquer derrière Rose. Je peux pas leur en vouloir pour ça.
La troupe réduite arrive en pagaille près du premier grand bâtiment et je crois entendre la voix forte d'Erwin résonner sur les pierres et ordonner à tout le monde de pénétrer à l'intérieur. On y tiendra tous, cette fois, pour sûr. Je stationne ma jument près d'une porte dérobée qui donne sur l'arrière du bâtiment et descends rapidement ; je fais glisser Claus jusqu'à terre et il me paraît sans force. Allez, te laisse pas abattre, t'es pas encore mort ! Essaie de tenir sur ta jambe, et appuie-toi sur moi ! Il doit m'entendre car son bras passé autour de mon cou serre fort mon épaule, et il se met à boiter, à moitié inconscient, seulement motivé par ma voix. Attention, y a une marche ! Il n'est pas encore temps de le ménager. Plus tard, quand nous serons en sécurité, j'aurais tout le temps de... Je ne sais pas exactement, mais je vais y réfléchir. Ce qui m'importe, c'est de garder tout le monde en vie.
Erd fait aussi descendre Nadja de cheval. Elle réagit à peine, mais elle marche bel et bien quand son ami lui prend la main, l'autre derrière son dos, pour la guider vers l'intérieur. Elle ne cille pas une seule fois... Gunther, qui semble blessé légèrement, ferme la marche en boitillant, plus préoccupé de l'état de Claus que de celui de Nadja à ce qu'il semble.
Nous arpentons rapidement le couloir qui se présente et rejoignons une grande salle où sont rassemblés des civils. Sur la droite, une plus petite pièce sert déjà d'hôpital. Je suis étonné de ne pas entendre la voix familière de Gratia maugréant et donnant des ordres ennuyés. Je crois que... ouais, je crois que c'était son jour, à elle aussi...
J'étends Claus sur la première couche qui se présente, et Erd réussit à trouver un lit pour Nadja, juste à côté de nous. L'état de Nadja ne semble pas urgent, mais Claus doit être pris en charge tout de suite ! Les visages fermés des explorateurs autour de nous semblent me juger, m'accuser de n'avoir rien pu faire pour eux... Il n'y a quasiment pas de novices, que des vétérans. J'aperçois Moblit qui s'occupe de panser le bras de la bigleuse, qui a toujours ses lunettes sur le nez. Nanaba et Gelgar sont aussi en train de se faire soigner en vitesse dans un coin.
Au centre de la pièce, un foyer a été allumé, et je sais très bien quel en est l'usage... Ce n'est pas pour nous chauffer mais pour procéder à des cautérisations rapides. C'est exactement ce dont Claus a besoin. Je peux m'en charger, mais je dois d'abord m'assurer que la plaie est désinfectée. Il ne reste plus qu'un seul membre de l'escouade d'infirmiers et je constate bien vite qu'il est débordé. Le pauvre vieux ne sait plus où donner de la tête... Ok, Erd, va me préparer un tison, et moi je vais examiner sa blessure.
Je ne desserre pas le garrot que je lui ai fait mais je soulève le pantalon déchiré, puis en arrache les pans qui me gênent. La chair à vif et sanglante est déplaisante à voir, mais je surmonte ma répugnance. Je traverse la pièce et va chercher une bouteille d'alcool ainsi qu'un linge propre. Je dois faire attention de ne pas marcher sur les nombreux blessés laissés à même le sol. L'un d'eux attrape les lambeaux de ma cape en gémissant, mais je ne peux pas m'attarder près de lui ; le temps est compté.
Je retourne près de Claus, imbibe le linge, et l'enroule autour du moignon avant de serrer bien fort. Claus a un sursaut, il ouvre des yeux fous qui ne voient rien, agrippe mon bras. Calme-toi, c'est pas encore le pire, ça fait que picoter. J'attends quelques minutes que le liquide fasse effet et que la plaie soit bien propre. Je retire le linge et indique du menton le tison que Erd a ramené. La lueur rougeoyante danse un moment sur le visage livide de Gunther qui me regarde faire sans dire un mot. Les gars, je vais avoir besoin de vous. Je vais tenir Claus par le torse ; Gunther, tu immobilises sa jambe pour pas qu'il bouge trop. Erd, ce sera à toi d'appliquer le tison. Tu sais ce qu'il faut faire. C'est le seul moyen d'arrêter le sang de façon permanente et de s'assurer qu'il tienne le coup jusqu'à Rose. Ensuite... Merde, ses lèvres sont déjà bleues... Arrêtez de le regarder comme ça, il a plus qu'une jambe, mais il est pas encore mort ! Alors comportez-vous en frères d'armes dignes de ce nom et sauvez-lui la vie !
Gunther hoche la tête et appuie sur la jambe de Claus. Je passe un bout de bois entre les dents du garçon et lui dis de mordre bien fort dedans ; puis je passe mon bras autour de son torse pour pas qu'il bouge. Erd, on attend plus que toi. La frayeur sur son visage est perceptible, mais il finit par appliquer le tison sur la cuisse sectionnée. Le corps de Claus se soulève de nouveau, avec toute l'énergie qui lui reste, mais son cri reste contenu. Il rue, se tortille comme il peut pour échapper à la souffrance, mais je le maintiens autant que possible, jusqu'à lui faire mal pour qu'il puisse vivre. L'odeur de chair brûlée envahit la salle et tous les regards se tournent dans notre direction. Hanji se lève pour venir vers nous, comme fascinée par le spectacle que nous offrons. Personne ne dit un mot, tout le monde se tait, comme recueilli face à la douleur de ce jeune homme démembré...
Ca va, Erd, arrête, j'crois que c'est bon. Il retire le tison brûlant, se penche avec une attitude presque professionnelle, et m'indique que ça s'est bien passé. Les spasmes qui agitaient la poitrine du blessé se calment, et il replonge alors dans le sommeil. Je me détache de lui, mon flanc maculé par la transpiration qu'il a laissée sur moi. Son front est trempé, occupez-vous de le rafraîchir. Et prenez soin de Nadja aussi. Je dois aller... voir des gens. Restez auprès d'eux, ne vous éloignez pas, si ce n'est pour vous restaurer.
Avant que je ne quitte l'hôpital, Hanji se dresse devant moi, l'air navré, et me murmure qu'elle n'a pas été capable de veiller sur eux, et qu'elle est désolée. C'est pas ta faute, quat'z'yeux. C'était à moi de le faire et j'ai foiré, ok ? Te bile pas et occupe-toi de tes subordonnés, ils ont pas l'air en forme. Putain... il faut que j'aille voir Erwin. On doit parler de ce qui va se passer quand on sera rentrés...
Je reviens dans le couloir et entre presque en collision avec un corps lancé à grands pas dans ma direction. Le bolo me cogne le crâne et je sais tout de suite de qui il s'agit. Tu devrais pas être là ! J'te conseille pas de rentrer, t'as pas besoin de voir ça ! Il proteste que son devoir de major est de s'enquérir de l'état de ses hommes. Non, ton boulot c'est de sortir les survivants de ce merdier ! Occupe-toi plutôt de la feuille de route pour le retour ! Je ne m'avoue pas à moi-même que je répugne à l'idée de le laisser pénétrer là-dedans et voir tous ces blessés et agonisants qui pourraient lui péter le moral. Il en a vu d'autres, je sais, mais pas sous ses ordres !... Il va pas s'effondrer, mais une partie de moi veut le préserver de ça...
Il essaie de forcer le passage, mais je l'en empêche. Mike apparaît au bout du couloir, et j'ai jamais été si heureux de le voir ! Eh, viens m'aider à le faire rebrousser chemin ! J'suis sûr qu'il a pas bu au moins une gorgée d'eau depuis qu'on est arrivés ! Mike brandit une gourde qu'il avait justement en main, et attrape Erwin par le cou pour le faire reculer. Puis, il essaie de lui fourrer le goulot dans la bouche de force. Erwin, on a besoin que tu restes en forme pour continuer à nous guider vers Rose. On va venir avec toi pour mettre un plan au point. J'crois qu'il y aura de nouveaux titans sur le dernier tronçon, et on compte tous sur toi pour que ça se passe le mieux possible.
Il parvient à se dégager du gros Mike et reprend son souffle, avant de me demander comment se porte mon escouade. On en parlera après, ok ? Contente-toi de savoir qu'ils sont tous là, c'est le principal. Mais ce que je vois dans ses yeux ressemble bel et bien à une ombre de culpabilité inavouable.
Il commence déjà à tout prendre sur lui... Raison de plus pour que personne le voit comme ça.
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alexar60 · 4 years
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Soirée plus qu’intime
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La salade composée de lardons et de croutons était délicieuse. D’habitude, je ne prends jamais de salades, seulement mon amie me l’avait conseillée. Sonia venait régulièrement manger dans ce restaurant. D’ailleurs, le patron était venu nous saluer. Par la suite, je constatais qu’il faisait de même avec les autres clients. Nous étions en compagnie de deux de ses amis. Je connaissais déjà Maryse parce que nous avions déjà participé à quelques soirées ensemble. Par contre, je découvrais Laurent son petit-copain. Il ne semblait pas très bavard et dès qu’il parlait, il disait souvent des choses justes.
Pendant le repas, Sonia s’amusait à caresser ma cuisse discrètement, posant parfois la main sur mon paquet. Cela m’excitait légèrement. Mais au cours du diner, je fus interloqué en découvrant deux tables plus loin une femme carrément à genoux en train de faire une fellation à un homme qui continuait son repas. Je fis mine aux autres de tourner la tête. Ils eurent un énorme sourire. Dès lors, Maryse demanda à Sonia si je connaissais l’établissement. Elle fit en même temps un clin d’œil.
« Ici, c’est toléré » murmura ma copine dans le creux de l’oreille. A ce moment, je sentis le pied de Maryse frotter ma jambe, montant lentement pendant que Sonia chercha à masser le bas de mon ventre. Je me sentis con, encore plus quand je susurrai ce que faisait la copine de mon amie. Elle éclata de rire avant d’ajouter : « Ce n’est que le début ». Je cherchai du soutien dans le regard de Laurent, mais ce dernier semblait contrarié par autre chose. Je ne savais pas mais il profitait des mêmes bienfaits de la part des filles.
On sortait ensemble depuis un peu plus de deux mois et je commençais à me poser des questions sur la personnalité de Sonia. C’était une petite brune au tempérament de feu. Emprunte de liberté, elle se voulait moderne et surtout indépendante. Dès lors, je m’amusai à répondre en effleurant le haut de sa cuisse. Elle sourit montrant un soulagement. Elle avait peur que je n’acceptasse pas sa part secrète et coquine.
Au début, je n’avais pas tiqué, seulement lorsque nous nous levâmes, je compris qu’on ne se dirigeait pas vers la sortie mais bien vers le fond du restaurant. Par-là, nous avions accès à une boite de nuit select puisque seuls ceux qui avaient mangé pouvaient entrer. Je reconnus la femme à bouche gourmande qui dansait, un homme la serrait de près tandis qu’un second découvrait ses seins pour mieux les caresser. Le trio riait aux éclats. Sur les banquettes, quelques couples discutaient ou commençaient carrément à baiser. Maryse s’arrêtait régulièrement pour saluer des connaissances masculines ou féminines.
Assis au bar, j’observai avec un œil intrigué les publics présents. Il y avait de tout, de n’importe quel âge. Je n’entendais pas Laurent commander les boissons. Pendant ce temps, nos compagnes avaient rejoint la piste et commençaient à danser. C’était très suggestif, très lascif. Elles s’entremêlaient frottant leur corps l’une contre l’autre. Laurent me proposa un verre que je pris. Je faillis m’étrangler en buvant une gorgée de Whisky coca lorsque je vis nos amies s’embrasser. Le baiser était long et sulfureux. Je ne remarquai pas leurs mains frotter leurs parties intimes. Et autours, cela ne choquait personne.
La lumière qui clignotait au rythme de la musique techno apporta une atmosphère encore plus intense. Je pouvais ainsi détailler chaque geste de leur part. Les mains de Sonia qui enlacèrent la jolie blonde. Maryse qui enfonça ses doigts sous la jupe de Sonia… Je ne loupais rien et me sentis terriblement gêné de voir ma copine en train de flirter avec sa meilleure amie. Laurent regardait sans prononcer un mot. Il sirotait son whisky, il semblait même totalement désintéressé. Je me demandais s’ils étaient ensemble. Les filles se roulaient ouvertement des pelles lorsqu’un homme m’accosta.
Le patron des lieux m’interrogea sur mon malaise visible. Je répondis qu’il n’en était rien. Dès lors, il m’invita à m’amuser et oublier Sonia prétextant que je la reverrai plus tard. Son bras autour de mon épaule genre ‘potes depuis toujours’ me força légèrement à l’accompagner. Partout, des couples s’enlaçaient, baisaient ou juste mataient ceux qui prenaient plaisir.
Nous nous arrêtâmes devant une magnifique femme d’une quarantaine d’années. La belle brune, assise sur un sofa acceptait avec un certain désir les caresses de deux hommes au physique proche. L’un était en tenue plutôt cool tandis que son acolyte retira sa cravate afin d’être plus à l’aise. Doucement, ils la déshabillaient ne lui laissant que les bas son porte-jarretelle et son soutif qui ne faisait qu’élever sa poitrine affichant des tétons raides de désir.
Les deux amants continuaient de la couvrir de baisers et de coups de langues sur certaines zones charnelles. Malgré le bruit fort de la musique, j’entendis le propriétaire des lieux me présenter comme le nouveau boy-friend de Sonia. Elle eut un sourire et m’invita à m’assoir à côté d’elle. Nous discutâmes tandis que les deux hommes continuaient de la caresser. Elle me rassura, confirma que mon amie adorait prendre plaisir en cet endroit. D’ailleurs, elle n’était plus sur la piste mais sur une banquette opposée. Ses lèvres parcouraient le corps à moitié nu de Maryse. Juste à côté, Laurent palpait un sein de sa copine tout en astiquant son membre afin de le faire grossir.
J’écoutais sans pouvoir détacher mes yeux sur Sonia. Elle s’agenouilla, sa chevelure brune s’enfonça entre les cuisses de Maryse qui commençait à râler avant de prendre en bouche le sexe dur de Laurent. Pendant ce temps, comprenant que j’étais ailleurs, la belle brune commença à déboutonner mon pantalon. Je me surpris à bander devant autant de luxure autour de moi.
Les corps se mêlaient tellement, je ne pensai plus que les couples en pleine fornication fussent venus ensemble. Il régnait un tel parfum de stupre qu’on ne pouvait qu’y participer. Sodome et Gomorrhe devenus réalité dans cette boite de nuit, alors autant en profiter avant la fin du monde. Tenu par la bite, je fus obligé de me lever. A ce moment, la bourgeoise se pencha pour mieux humecter mon sexe tendu. Elle dit deux mots à ses compères, l’un s’approcha de moi tout en déboutonnant son pantalon, son membre surgit droit comme un porte-drapeau. L’autre enfilait un préservatif et après avoir sucé la fente de madame, il la pénétra la faisant gémir doucement. Pendant ce temps, elle suçait mon vit en alternance avec celui de son autre compagnon. Parfois, je caressais sa poitrine ballante, pressant un sein, pinçant le téton. Son ami s’empressait de lui tenir la tête afin de l’obliger à jouer la gloutonne. Cependant, je n’étais pas dupe, elle menait le navire.
Soudain, je me sentis pris d’une jouissance intérieure. Il y avait une excitation associée à de la rage. Toujours à bouffer la chatte de sa copine, Sonia venait d’accepter Laurent pour une levrette qui l’envoyait au septième ciel. Je détaillai le gars dont les jambes étaient piteusement écartées. Ils ressemblaient à des pilonnes tordus et au milieu, ses couilles se baladaient cognant à chaque coup contre le sexe de ma copine. La brune remarqua mon regard changeant, elle devina que j’aimais ça, alors elle enveloppa mon sexe avec une capote et me proposa de s’assoir.
A peine le cul posé, elle s’empala brutalement sur mon sexe. Elle fit quelques va-et-vient puis s’arrêta brusquement. Le plus bourgeois des deux hommes se positionna derrière elle et sans ménagement, il transperça l’anus de la belle qui se mordit les lèvres. Il rythmait la cadence. Parfois, j’eus l’impression de sentir son gland cogner contre le mien. Illusion ou réalité, je ne voyais plus Sonia caché par le couple qui me chevauchait. La jalousie partie, j’observai avec une certaine arrière-pensée le troisième homme qui affichait son sexe sous notre nez. Elle le suçait, l’avalait, un filet de bave s’échappa de sa bouche pour atterrir sur mon épaule. Alors, je ne sais pas pourquoi, la tentation, l’excitation, je me penchai et sans retenu demandait quel effet cela faisait de sucer. Le duo sourit avant qu’elle ne m’offre le braquemart de son amant.
Timidement, j’effleurai du bout des lèvres, ce gland écarlate avant d’arrondir la bouche et de le faire disparaitre lentement. Ma langue par instinct caressa le frein puis s’enroula autour de la tige veineuse. Je m’arrêtai de suite lorsque j’eus une soudaine envie de mordre. La belle demanda comment c’était, je fis une moue. Elle reprit la fellation. Juste derrière son bourgeois, le visage de Sonia me dévisageait avec ses gros yeux. Elle avait tout vu et se délectait de mon apprentissage. Dès lors, elle regarda notre quatuor tout en se masturbant. Elle voulait jouir en même temps que nous.
C’était une habitude que d’essuyer sa main pleine de mouille sur ma bouche. Elle aimait me voir lécher ses doigts trempés. Nous restâmes un moment seuls oubliant les autres qui continuaient de baiser. La brune et ses amants étaient partis se restaurer au bar. Sonia me demanda ce que je pensais de ce genre soirées. Je n’avais pas le choix et dès le début je la considérais comme une amante ; elle était libre de ses choix et non ma propriété. Je répondis que la fête était sympa, un peu angoissante par moments. Alors, elle m’embrassa et nous fîmes l’amour.
Un couple avança dans notre direction, il voulait nous rejoindre, elle le retint en disant : « Non, laissons-les ! Regarde leurs caresses, ils se comportent comme des amoureux !».
Alex@r60 – novembre 2020
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scentedflowersong · 4 years
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12 Days of Swan-Mills Saga X-Mas - Day 1
On the first day of Christmas, my true love Swan-Mills Saga gave to me...
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Welcome, dear friends, to the first of our twelve holiday meetings, during which we’ll recall some of the best bits of the five Swan-Mills saga stories by the marvellous @swanqueeneverafter​ (thank you for the artworks used here).
The first day belongs to the swell bunch of memorable mates - the villains of Sins of the Past and The Once & Future Queen.
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!WARNING! Spoilers ahead !WARNING!
THE TROLL LADY/CATRINA
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Status: dead (killed by Gareth, SOTP) Notable dark deeds: enchanting Gareth to fall in love with her, taking over Richard and Roberta’s kingdom Evil Rank: 2/10 - overall very lame villainery, the only truly awful thing we (thank goodness) didn’t even see her do was sleeping with enchanted Gareth
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AREDIAN
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Status: dead (fell to death, SOTP) Notable dark deeds: the abduction of Lily and Maleficent (by using his “partner”, the Dragon Lord), killing of Balinor (the Dragon Lord), magic folk trafficking Evil Rank: 10/10 - extra “bad points” for the xenophobia and the treating of Mal and Lily
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MORGAUSE
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Status: dead (sacrificed herself to create a tear in the veil between the world of the living and the world of the dead) Notable dark deeds: “hiring” Jabberwocky to kill Uther Pendragon, brainwashing Morgana, killing countless people after by tearing the veil between worlds, making deals with Aredian - playing her role in the abduction of Maleficent and Lily, using Maria Swan-Mills for opening a time portal (+ opening the time portal) Evil Rank: 9/10 - perhaps it was caused by her having been raised by the High Priestesses that had made Morgause the heartless bitch she was
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MORDRED
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Status: dead (killed by Xena, TO&FQ) Notable dark deeds: kidnapping Maria Swan-Mills (twice), stealing from Rumple’s pawn shop, trying to steal Maria’s magic, attacking Zelena and Robin Hood, assisting Morgana and Morgause Evil Rank: 8/10 - wanting to suck magic from babies simply isn’t what good people do, Druid Boy
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MORGANA
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Status: alive, redeemed Notable dark deeds: killing Merlin, abducting Drizella, Anastasia, Will Scarlett, brainwashing Anastasia and Will with the Femorroh, bringing Arthur back from the dead to use as a pawn, assisting in her father’s killing, turning Guinevere into a doe, almost killing Regina, torturing captives and prisoners Evil Rank: 8/10 - Morgana’s career as a villain severely damaged by the fact that her motives weren’t truly hers, still, pretty impressive job
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(Dis)honorable mention: AGRAVAINE
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Status: dead (burnt by Maleficent in TO&FQ) Agravaine served his niece Morgana as a “double agent” when he was spying on Guinevere for her, and eventhough his actions weren’t heroic, he can’t be truly ranked as a real villain, because every “dark deed” we saw him do was in favour of his niece (yes, even killing Queen Annis too). Evil Rank: 4/10
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Please, feel free to let me know what you think of the ranking, the picks or the listed crimes (the lists are not definitive) anything else, stay tuned for more...
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littleminxthings · 4 years
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The Final Saber and his Master
@grievouslyxorvia yeh asked for more angst and yeh shall receive!
@panyum
Warning: This story contains blood and death!
☆~☆~☆~☆~☆~☆~☆~☆~☆~☆~☆
Heavy breathing could be heard on the clearing. A young woman leaned against a rock, an arrow stuck in her chest, just beside her heart. The Final Archer managed to hit her, but it was alright. She knew she wouldn't come out of this alive. It took her the rest of her strength and a bit luck, but she was able to retreat deeper into the forest. She didn't want Sammy to see her. It'll only break her more. The wind blew through the crowns of the trees, making the leafs sing a relaxing but also sad song.
Blood was leaking out of the wound and colored her grey sweater a dark red.
But this blood wasn't real.
The wind wasn't real either.
Nothing was real inside this place, beside the fact, that she's going to die in a few minutes. At least she helped defeating the Final Archer.
Quiet steps could be heared coming nearer and a childish voice echoed through the forest.
"Master! Master! We did it! The Archer disappeared. In a blue dustcloud. Just pu-... Ma... ster?"
A young boy appeared at the edge of the clearing. His blue eyes showing clear confusion. He didn't seem to understand what's going on. For him, his master was leaning against a rock, with a arrow stuck in her chest and something red soaking her clothes. He didn't understand why she looked so tired. What was wrong? Does it have to do with that red liquid?
At the sight of the young boy, a small smile found its way onto Mordred's face. She reached out her hand to him, as a sign for him to come closer. He did exactly that, without any hesitation. With quick steps he come closer to her and let himself drop to the floor, so he was siting in front of her now. The hand she reached out rested on his cheek now, wiping away a single tear that was rolling down his cheek.
This single tear turned into two, then three, then four. And without himself really realising it, he started crying.
Why was he crying?
Master is going to be ok!
She will stay by his side, like a big sister!
... right?
He tried to say something, anything, but nothing could come out. He could only open his mouth, but his voice didn't work.
The smile turned from a happy and melancholy one to a sad one. With a few struggles and a painful hiss, she was able to pull the little Saber into a hug.
"We two are going to disappear soon, just like Archer and their Master."
A few seconds of silence followed, before the Little Prince's throw his armes around her and cried. He didn't even tried to be quiet, and Mordred couldn't blame him. He even screamed at one point, followed by loud sobs. His Master just pulled him closer to her.
A silent tear rolled down her face.
But before it could hit the grass, both of them, Master and Servant were gone.
☆~☆~☆~☆~☆~☆~☆~☆~☆~☆~☆
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lu-undy · 4 years
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Chapter 27 - SBT
Here it is!
"Your performance tonight was absolutely baffling, Lulu!" 
The Frenchman raised his eyes from his glass of wine to the criminal facing him, the reason why that whole song had made sense; namely, Arthur Duchemin. 
"Many thanks."
"You have talent for this and much more than the younger generation and their nonsensical noise they dare call music." 
Lucien was still in the emotion of the song he had just sung, a bit like when you watch a movie and the taste of it lingers on even after it ends. He had sung his heart and soul out to an audience that couldn't possibly imagine what it had meant for him. 
He had sung about the solitude that Duchemin had forced him into for years, and this feeling of his body being an empty shell. He was missing his half, or maybe his three-quarters. He had been missing the presence of someone who could make him feel. Feel what? Anything, absolutely anything besides rage, frustration and distress. He didn't know what it felt anymore to have someone's eyes on him with that special flame, that unique spark that made him look handsome when he only saw himself old and grey.
Duchemin had applauded him and asked for him to enjoy his dinner in his company.
"So, what will you have? I tried the beef stew last time and it was quite the surprise, a good one." The calm devil said.
Lucien couldn't eat. Not only was Duchemin going to pay for his food, which was an idea he could not stand, but the song had emptied him. He needed warmth. He needed something to replenish his emotional and social energy. He raised his eyes off the menu and thought to himself. Non. He would not eat a thing. Duchemin can keep his blood covered money; money he got from killing people, from stealing people away from Lucien. Non, it disgusted him. 
"If you'll excuse me, tonight's show has emptied me of my energy. I shall take my leave." The spy politely said as he folded the menu shut and put it back on the table. 
"Oh, but of course, I understand. Pray do take some well earned rest. And I hope to see more of these performances in the future."
"I will make sure you do, many thanks and have a good evening." 
Lucien took his leave and headed straight back home on his black, slim motorcycle. When he reached his door on the fifth floor of the hotel, he saw another tupperware box waiting for him. He picked it up from the floor and unlocked his door. As soon as he pushed it open-
"Meow!" 
The little ball of white fluff jumped on his ankle and climbed all along his body to reach his shoulder. 
"Oh… Mon bébé…" 
[Oh… My baby…]
Lucien took Perle in his gloved hands and hugged her dearly. 
"Laisse-moi juste prendre une douche et je suis à toi, d'accord?"
[Let me just take a shower and I will be all yours, agreed?]
She purred and mewled, delighted that her master had come back home. Lucien did what he said and a few moments later, he was in his bed, laying on his back with little Perle on his chest. 
"Meow?" 
He was petting her, letting his fingers run through her fur.
"Oui, maintenant ça va."
[Yes, now I am alright.]
"Meow?" 
She rolled herself in a little ball before laying down on Lucien's chest, raising and falling to the rhythm of his breath. 
"C'est la chanson que j'ai chantée aujourd'hui."
[It's the song I sang today.]
He admitted as he sighed. Perle listened to him vent while purring under his naked fingers.
"Perle?" 
"Meow?"
"Promets-moi de rester avec moi, s'il te plaît. Ne m'abandonne pas." 
[Promise me to stay with me, please. Don't ever abandon me.]
He raised her to his lips and kissed her. 
"Meow." She promised. 
"Je ne suis pas un homme bon, je ne sais pas élever un enfant seul. Mais je n'en peux plus de rester seul. Depuis que tu es rentré dans ma vie, je… Je me sens tellement mieux. J'ai quelqu'un qui m'attend quand je rentre à la maison, quelqu'un qui certes, peut me mordre de temps à autres mais quelqu'un qui m'aime bien, je crois." 
[I am not a good man, and I don't know how to raise a child on my own. But I cannot stand to stay alone anymore. Since you have come into my life, I… I feel much better. I have someone to come back to when I come back home. Yes, it is someone who bites me from time to time, but it is someone who likes me, I believe."
Perle brushed her head on his mouth repeatedly as she mewled her comfort and support to Lucien. As much as he promised that he wouldn't abandon her, she wouldn't abandon him. Non, he was her everything, her father, her mother and her protector. She loved him. 
On his side, Lucien started to think that he perhaps should have got a pet earlier. Maybe that would have helped although in truth, he still felt empty inside. Perle's purrs and fluff didn't do everything. Sometimes and paradoxically enough, it even made him feel worse. The moments where he was raising her, where he was explaining the world around her to her big blue eyes, those were hard moments. It reminded him of his short time as a father, too short. 
"Meow?" 
"Oui, j'ai eu un bébé avant toi." 
[Yes, I have had a baby before you.]
Lucien stared at the ceiling.
"Meow?"
"Non, pas un chaton. Un bébé - mon bébé, ma chair et mon sang. C'était un petit garçon."
[No, not a kitten. A baby - my baby, my own flesh and blood. It was a little boy.]
Perle purred louder and louder, her whole little body was trembling.
"Cela fait dix ans que je ne l'ai pas vu, que je ne peux pas le voir. Il avait une dizaine d'année quand je l'ai vu pour la dernière fois, lui et sa mère." 
[It has been ten years that I haven't seen him, that I couldn't see him. He was ten years old when I saw him last, him and his mother.]
Perle listened as she nibbled on Lucien's index finger. 
"Meow."
He smiled. 
"Oui, maintenant je t'ai toi. Tu es tout ce qui me reste."
[Yes, now I have you. You are all I have left.]
Lucien sat up against the wall on his bed and hugged his furry companion.
"Meow…" 
She seemed to say that he was exactly that for her too. If not for him, she would have died of fear, cold and malnutrition in the dirty streets of this Australian town. Lucien held the little cat to his lips. He whispered through her fur.
"Je te quitterai pas. Je ne t'abandonnerai pas. J'ai déjà perdu un enfant et c'est plus ce que je ne peux supporter. Non, mon bébé, quand j'en aurai fini avec Duchemin, on s'en ira, toi et moi, quelque part de calme, de tranquille, loin de tout. Ça te va?"
[I won't leave you. I won't abandon you. I have already lost a child and it is more than what I can bear. No, my baby, when I am done with Duchemin, we will leave, you and me, somewhere calm, far from everything. Would you agree to that?]
And of course Perle agreed in mewls and in purs. The poor baby couldn't dream of a better life, just her, and her human father. 
On these thoughts, Lucien sank back to lie on his bed, Perle curled on his pillow, right next to his face. He whispered soft stories to put her to sleep and ended up falling in Morpheus's arms first, his senses dulled by her purrs. 
"Dad? You're home? Oh!"
Lucien smiled. He had come home a bit early that day and wanted to surprise his son. As the boy opened the door, he saw his father on his armchair, reading a magazine. 
"Oui, mon fils." 
[Yes, son.]
The little blond boy with buck teeth ran to his father, letting his backpack drop to the floor and crashed on his father's legs. Lucien crouched down to be at eye-level with his little boy and hugged him dearly. 
"Oh, what is this plaster, Jérémy? Don't tell me you got in a fight again…" Lucien put his index on his son's cheek. Jérémy lowered his head. 
"But they were saying bad things about you and Ma'..." The young boy said, his head lowered still. 
"I told you." Lucien put his hand on his son's shoulder. "Your classmates will not stop until you show them that you don't care about what they say. As long as they get a reaction off of you, they will continue."
"Your dad is right, Jay." Jérémy's mother entered the house and shut the door after her son and herself. "You should try his advice, sweetie." 
"But it's hard!" The young boy protested. 
"Nothing comes easy, mon petit." Lucien gave a kiss on his son's brow. "Now, come, would you like something to eat perhaps?" 
[My little one]
Both men went to the kitchen hand in hand, under the lady's kind eyes. 
"Dad, can you make me one of your omelettes for dinner tonight?" 
Lucien carried his son and put him on the kitchen top. 
"I think your mother has already prepared something for tonight, and I'm told it might be your favourite too." 
"Really?" Little Jérémy's eyes shone brighter. They were blue, like both his parents, but not as light as his father.
"Hm-mh. But I will try to negotiate with her if you are really hungry, I can make a small one that we share, what do you say, hm?" Lucien extended his hand flat, palm up, and Jérémy slapped it. 
"Yeah!" 
"Right, you don't move from here, d'accord?"
[Alright?]
"Lucien?" 
The Frenchman turned and his beautiful lady was there, by his side as he was sitting on the armchair. 
"Oui?" 
"D'you need anythin' darling? I'm out shopping."
"Non, nothing, mon amour."
[My love.]
"You sure?"
"Oh, maybe one thing."
The lady in the blue dress and matching headband looked at him. 
"Come back fast for me." He added and she smiled. 
"I'll do my best."
She grabbed her purse and went at the foot of the stairs. 
"Jay, are you comin' with me, sweetie?" 
"Comin', Ma'!"
The little boy came rushing down the stairs. Lucien watched as the young boy put on his jacket before grabbing his mother's hand.
"Aren't you both forgetting something?" Lucien asked from his armchair. 
"Oh!" Jérémy let go of his mother's hand and went to kiss his father. His mother came right after and did the same but Lucien took her hand and pulled her in for a longer kiss. 
"Ew! Dad!" Jérémy turned his back and winced while his parents' smiles grew wider. They broke the kiss and Lucien patted his son's head as he chuckled. 
Mother and son exited the house and the Frenchman went to the window. He pushed the thin curtain aside with the tip of his fingers to see his lovely family on their way to the local supermarket. 
But a black 4x4 came at the angle of the street at full speed, taking a turn that was so sudden that it sent it drifting on the asphalt, the rubber of the tyres squeaked. 
"NON!"
Lucien saw it all before his eyes. The car drifting slowly as Jérémy and his mother were crossing the street. She scooped their son off the road but the vehicle collided with her and sent both of them flying, only to land metres away from the impact on the opposite side of the road. 
The Frenchman ran to the street without his shoes, he sprinted to the end of the road and his fiancée on the pavement, a group of passer-bys had stopped and tried to help her while a police car rushed past, chasing the black 4x4. 
"Marie! Mon amour! Jérémy! Call an ambulance!"
[Mary! My love! Jeremy!]
When he reached them, his knees were wobbling and the sight of them both unconscious made him collapse to the ground. He held her against his chest and pulled Jérémy to him. He sobbed and sobbed and when the ambulance finally came, he knew that there was no one to save. He didn't let go of either of them. He barked at the first aiders to leave them alone, he yelled and screamed in the street, like a rabid, helpless dog. 
"Mon Dieu!"
"Meow!"
Lucien woke up and sat in a flash. He was sweating and panted to catch his breath. Perle had jumped in fright when he shouted himself out of his sleep.
"Meow?" She mewled and mewled, while he rubbed his eyes and tried to understand where he was, when, and why. 
"Mon Dieu…"
[My God…]
He sat up, his back against the wall behind him and Perle climbed on his lap. As he rubbed his eyes, he realised his cheeks were wet. He had cried in his sleep. Again. 
"Je pensais que ça s'était arrêté." 
[I thought they had stopped.]
"Meow?" Perle asked. 
"Les cauchemars."
[The nightmares.]
He answered and looked at the shut curtains in his bedroom. He could see the early morning light filter through the fibres of the fabric. 
"Dors, mon bébé. Moi, je vais me lever." 
[Sleep, my baby. I will get up.]
Lucien pulled himself out of his bed and went to the bathroom. It was only when he left the carpeted floor of his bedroom and walked on the tiles that he heard the tics of Perle's little claws on the floor. She did follow him. 
She looked high up at him. He was a giant next to her, she barely reached his ankle. Lucien crouched down and scooped her off the floor. 
"Merci, mon bébé." 
[Thank you, my baby.]
He kissed her forehead and dropped her on his shoulder.
-- A few days later -- 
"Perle, le lait…"
[Perle, the milk…]
He said as he looked at her on the table next to his cup of coffee.
"Meow?" 
"Tu t'en es encore mis partout, mon bébé."
[Your lips and cheeks are full of milk, my baby.]
He grabbed a paper tissue and she hissed as usual. 
"Tsk, tsk, tsk." He raised his eyebrows and his index finger. "Plus tu te plains, plus ça va durer longtemps."
[The more you complain, the longer it will last.]
"Meow…"
He wiped her face and let her fight with the paper tissue as he watched it all with a smile. 
The doorbell rang. 
Lucien went to get it. 
"Oh, bonjour Bastien."
"Hey, L…" Bastien's eyes went down the mass of white fur climbing Lucien's side from his legs all the way up to his shoulder. "And hello Pearl." 
As expected, the kitten hissed. 
"I have some news for you, and a good number of letters…"
Lucien's eyes went down to the cardboard box that the young man was carrying. 
"They come from the Queen Victoria. The manager had them sent here. Apparently, he didn't know where to put them!"
"Ah, merci." Lucien took the box from him. "Anything else?" 
"Uh, just a word from Maurice, he asked me to tell you that you were on the right track."
Lucien half smiled. 
"Of course, I am. Thank you Bastien." 
"You're welcome. Take care, bye!"
Lucien shut the door and went to the sofa. He opened the cardboard box with his knife and took a peek in. 
"Letters…?" 
He emptied the box on his lap and put it next to him on the sofa, for Perle's greatest delight…
"What are all these?" He wondered as he flipped the envelopes to try and guess. He finally opened them, one after the other, while Perle found that cardboard box to be her second favourite place to be in, after Lucien's palms. 
"Mon Dieu…" 
As Lucien's eyes scanned the letters, he realised they were all from people who had come to the shows and enjoyed them. It was all from admirers. The more he read, the bigger his smile got on his face. Those letters were like Christmas for his ego! 
Unsurprisingly all of them were written by women, and Lucien could smell their perfumes directly on the paper. He read them diagonally, their handwriting was smooth and round until one letter that did stand out. 
The paper was cheap and it had been written with a biro, not a fountain pen. The handwriting wasn't smooth, words were crossed out on each line, showing the indecision, maybe the nervousness of the author. Lucien took the paper to his nose and smelt it. Coffee, cheap cigarettes. Oui, a man wrote that. 
"Hello,
I am not used to writing to singers but I want to let you know that your last song did something to me. For a moment, I believed that I am not the only one suffering from my loneliness. I had the illusion that the misery I've lived through for the past ten years or so wasn't only my burden to carry. You made me believe that at least you too have lived something similar. Thank you for singing about solitude in a very raw and honest way, for putting words on things that I knew I felt, but did not know how to describe. And if it was only a show, if you haven't lived what you described, then you did an awfully good job at making me believe that you did. If it was all for show, then please understand that you're one hell of a lucky bastard."
Lucien's eyebrows jumped. Well, that is a way to end a letter…! His eyes when to the signature:
"M."
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