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#mais ??? c'est le seul à côté que je me permet
jezatalks · 1 year
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Évidemment que toutes les lignes de la caf sont saturées depuis ce matin.
C'est pas comme si c'était marqué que mon problème est réglé et qu'ils ne m'ont pas donnés mes 1400€ d'APL bloquées depuis septembre... aka, 8 mois sans aides. Svp je fais partie de la population précaire.
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claudehenrion · 2 months
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De l'âme
Une surprise : plusieurs lecteurs, sans doute ébranlés par le vide abyssal qui caractérise notre temps –et avec une inquiétante tendance à l'aggravation– m'ont demandé récemment de “parler de l'âme”. Mais si je me sens très capable de donner un avis –qui n'est que le mien, corrigé par nombre de lectures et d'emprunts– … je tiens à préciser que je suis évidemment tout-à-fait incapable de répondre à la question multiple “Existe-telle ? Quelle est-elle ? Que recouvre-t-elle –ou pas ?”, et surtout de me livrer à cet exercice… en une page “A4’‘ ! Mais quel meilleur moment qu'une Semaine Sainte pour esquisser un début de réponse 
Le mot ’'âme” lui-même, tiré du latin (“anima = l'air, le souffle, la vie”), recouvre tant de notions différentes que “ne pas y croire” ne peut avoir aucun sens : qui parle de “croire” à l'air, au ciel bleu, au chocolat… ? S'agit-il de l'Ame des peuples (André Siegfried) ? de l'Ame des choses (Auguste Blondel) ? des “objets inanimés” de Lamartine ? de l'Ame du monde (Frédéric Lenoir) ? (NB : je pourrais continuer longtemps). Ecoutons plutôt Camus : “Ne pas croire à l'âme est une absurdité”.
A ce moment où l'humanité semble “flirter” avec sa chute dans des abîmes qu'on peut craindre définitifs, l'âme –qui était un peu sortie de nos préoccupations consumérisées– semble faire un retour sur le devant de la scène, et nos lecteurs ne s'y sont pas trompés, en m'en parlant. Il faut reconnaître que sa définition a bien varié à travers les siècles : dans l'Antiquité, les grecs en avaient une vision bipartite (“corps et âme”)… alors que pour la tradition biblique, la vision était tripartite (“corps, esprit –pneuma en grec et spiritus en latin–, et âme –psychè, en grec et anima en latin, ce dernier mot animant la vie intérieure et la personnalité, mais aussi ce qui donne vie au corps. Ne ’‘rend-on pas son âme”, au moment du grand départ ? Mais n'allons pas trop vite : avant de la “rendre”, il faut la définir.
Pour les philosophes, l'âme est souvent une notion qui permet de parler de l'être humain dans sa totalité. Pour Platon, l'âme est en conflit avec le corps qui l'emprisonne, alors qu'Aristote insiste sur une conception non dualiste entre “âme” et “corps”, chacun étant plus ou moins indépendant de l'autre. Plus tard, pour le christianisme, qui tient un rôle de toute première importance dans cette “dissertatio” (que je voudrais tellement ne pas être une “disputatio”!), le mot “Ame” veut décrire comment est formé un être humain dans et par ses expériences fondamentales : la vie, l'amour, le désir, la maladie et la souffrance, le questionnement sur “après la vie –ou après la mort”, et l'âme se définit donc comme “autre” que l'esprit : d'un côté, un principe de vie, “ce qui anime le corps”, siège des émotions et des passions, et de l'autre, vie intérieure, et personnalité. On peut dire : raison, ici et liberté, là…
Mais en 1621, Descartes introduit une rupture dans la conception traditionnelle, en traduisant “âme” par “mens” : l'homme est d'abord un être pensant, et le mens latin, qui désigne d'abord le cerveau, l'intelligence, la raison, l'esprit… va peu à peu replacer l'ancienne “âme” au profit de ce nouvel arrivant, le “cogito’' . Une nouvelle logique bipartite est née, le corps et la pensée, séparés mais liés : ’'Cogito, ergo sum”.
Le mouvement phénoménologique, qui se targue d'appréhender la réalité telle qu'elle se donne ou se montre, considère que le corps, seul, joue un rôle (“Le monde n’est pas pour moi autre chose que ce qui existe et vaut pour ma conscience”, écrit Husserl en 1937), ce contre quoi réagit la grande Edith Stern, juive devenue carmélite et morte à Dachau : “On ne peut vivre sans âme, c'est-à dire avec une âme paralysée ou en sommeil’’… phrase où nous retrouvons ce qui est visible tout autour de nous… et ce dont l'humanité est en train de crever
Il fallut attendre 1953 pour que Crick, Watson et Rosalind Franklin, découvrent l'ADN, cette part d'éternité qui est en chacun de nous. Inséparable de nous, elle nous contient tout entiers et nous résume, tout en nous rattachant à nos origines… Question jamais posée mais qui me taraude depuis longtemps : ’'Se pourrait-il que cet acronyme, l'ADN, soit, en fin de compte, le support matériel de notre âme ? Son caractère ’'iso-éternel’'et son identité parfaite avec notre ’'être”, notre “avoir été” mais aussi notre “devoir être”, en font une parfaite réponse à ce que pourrait être ce “Corps glorieux” si difficile à imaginer mais sous lequel, disent les chrétiens, nous entrerons un jour dans notre éternité
En 1979, Joseph Rätzinger, grand théologien et futur grand Pape Benoît XVI, posa (“La Mort et l'au-delà” )que “il n'y a aucune raison sérieuse de rejeter le mot âme , cet outil verbal indispensable dans la foi des chrétiens… ce qui se vérifie à travers la prise de conscience actuelle… que une conscience, justement, ne peut exister sans objet pour la percevoir et sans sujet pour la traduire et l'expliquer”. Et voilà l’ “âme” qui fait à nouveau partie du vocabulaire de la philosophie, le besoin de cet éditorial en étant un début de preuve en soi.
Un dernier point, peut-être : en 2016, l'académicien François Cheng avait écrit un fort beau “De l'Ame” (Albin Michel) où il écrivait “A part le bouddhisme dans sa version la plus extrême, toutes les grandes traditions spirituelles ont pour point commun d'affirmer une perspective de l'âme située au-delà de la mort corporelle : l'âme de chaque être est reliée au souffle primordial qui est le secret de la vie-même. Animée par un authentique désir d'être, elle nous rappelle donc, quelle que soit notre croyance –ou notre non-croyance– combien notre vie participe d'une aventure unique, le Tao –la Voie– qui ne connaît pas de fin, contrairement à la vie”.
J'admets que tout cela n'est pas simple… Mais le moyen, s'il vous plaît, de parler de sujets eschatologiques avec nos seuls mots humains, et en un temps et un espace si réduits ? Par prudence, je vais donc demander à d'autres que moi de conclure. D'abord George Meredith : ’ L'âme est tout, ici-bas; le reste n'est qu'illusio'n’’… Puis Rivarol : “Sans le corps, l'âme n'aurait pas de sensations, mais sans l'âme, le corps n'aurait pas de sentiment”... Libre à ceux qui ont décidé de ne pas y croire, de vivre “sans”. Mais qu'ils ne comptent pas sur moi : je suis si bien, “avec”, surtout en cette Semaine, qui est Sainte pour un bon tiers de l'Humanité.
H-Cl.
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rollinginthedeep-swan · 2 months
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Petite demandes pour un personnage sourd.
Bonjour à tous-tes,
Je me permets de lancer une nouvelle bouteille à la mer, bien différente cette fois. J'espère que la demande ne sera pas mal perçue et maladroite, si c'est le cas, s'il-vous-plaît, dites-le moi et j'apprendrais. Je suis la première à accepter de me remettre en question et à vouloir apprendre. Sachez que mes intentions sont totalement dans une démarche bienveillante et respectueuse. Le but est d'avoir un retour humain, chose que je n'ai pas réussi à trouver pendant mes recherches. Les réponses que je trouve sont souvent assez génériques.
Y a-t-il des personnes malentendantes/sourdes qui accepteraient de me donner quelques conseils afin d'être aussi réaliste que possible ? Ici mon objectif est d'éviter la moindre tuile ou facilité scénaristique pour mon personnage. Mais aussi de contrer les clichés que j'ai pu créer dans mon esprit involontairement à cause de la pop-culture. (C'est humain, on le fait tous-tes. Le tout, c'est de le reconnaître et de ne pas tomber dans le piège trop facilement.) Je viens juste de la créer et elle est à peine lancée dans le RP, c'est donc le moment où jamais.
Ce que je peux en dire :
Il s'agit d'une jeune femme qui n'est pas née sourde.
Elle s'aide des vibrations car elle ne perçoit vraiment aucun son.
Elle ne porte pas d'appareil.
Elle préfère largement l'ASL pour communiquer car la lecture labiale n'est pas assez fiable.
Elle a un TDAH, je ne sais pas si le TDAH peut être vécu différemment, dans le doute, je le précise.
Elle parle de manière fluide car elle a eu le temps de développer sa parole durant les premières années de sa vie. (Je m'y connais au moins plutôt pas trop mal niveau psychomotricité/développement neurologique de l'enfant donc de ce côté là, ça va encore. Mais je ne suis pas spécialiste non plus. La moindre information supplémentaire est bonne à prendre. Ne vous inquiétez donc pas me donner une info que je saurais peut-être déjà.)
Elle sait lire sur les lèvres et ce que j'ai déjà pu apprendre, c'est que la lecture labiale n'est pas à 100% fiable et qu'il peut y avoir des confusions.
Je suis preneuse du moindre conseil, de la moindre information, des petites choses qui peuvent vous agacer de la part des personnes qui entendent correctement et que vous aimeriez ne pas voir personnellement. Si vous plus à l'aise pour en parler en privé, n'hésitez pas à me MP.
Si la démarche ne vous semble pas correcte, encore une fois, n’hésitez pas à me le dire, du moment qu'on communique dans la bienveillance, tout me va !
Pour les personnes tentées de me dire que c'est que du RP et 'qu'on s'en fout', ma seule réponse sera : Non, je m'en fous pas. next.
Voilà, des bises sur vos truffes !
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selidren · 28 days
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Printemps 1918 - Champs-les-Sims
5/10
Ils ont une relation assez particulière. J'ai parfois l'impression de voir un grand frère s'adresser à sa petite soeur, alors qu'ils ont strictement le même âge. C'est assez touchant quelque part. De son côté, elle tempère le caractère parfois un peu trop sévère de son frère et lui rappelle qu'il est toujours un enfant. C'est en les voyant que je regrette de n'avoir eu ni frère ni soeur. J'y pense d'ailleurs, en avez-vous vous-même ? Votre époux s'est parfois essayé à nous décrire les méandres de votre arbre généalogique, mais je ne crois pas qu'il ait déjà abordé le sujet.
Transcription :
Arsinoé « Mais bon, ne le lui dit pas, ça ne servirai à rien. Ah ! Je crois qu’on y est presque. Tu as pensé à prendre l’écharpe et le vieux chapeau de Grand-Père ? »
Marc-Antoine « Une minute… Le chapeau de Grand-Père ? Pour faire un bonhomme de neige ? Tu es sure que ce n’est pas trop… irrespectueux ? »
Arsinoé « J’ai demandé à Papa, et il pense que ce n’est pas grave. Il dit que de toute façon, plus personne n’oserait porter cette vieillerie. »
Marc-Antoine « Oui, mais de là à le laisser à la merci des éléments… »
Arsinoé « Bon, si ça te dérange tant que ça, je suis sure qu’on peut trouver autre chose. Oncle Adelphe est souvent d’accord pour nous prêter des choses. »
Marc-Antoine « Non ça ira, je ne vais pas jouer les rabat-joies. Mais tu ne te pose pas des questions sur notre grand-père de temps en temps ? »
Arsinoé « Non, pas tant que ça. Il faut dire que Grand-Mère ne cesse de nous rabattre les oreilles avec ses transactions, l’aménagement du jardin d’hiver, à quel point c’était un fils et un père exceptionnel… Parfois j’ai l’impression de l’avoir un peu connu. »
Marc-Antoine « Moi, pas du tout. Mais il avait l’air d’être quelqu’un d’exceptionnel. Grand-Mère dis que je devrai lui ressembler. »
Arsinoé « Mais tu lui ressembles déjà, c’est ce que dis Papa en tous cas. »
Marc-Antoine « Je ne suis pas sur que dans sa bouche, ce soit un compliment. »
Arsinoé « Ah heu… bah… on s’en fiche de son avis non ? »
Marc-Antoine « Wahou ! Arsinoé Le Bris se permet d’être irrespectueuse ? On devrait le faire dire à la gazette régionale ! »
Arsinoé « Oh arrête un peu. J’en ai peut-être marre que les seuls compliments que me font les adultes sont que je suis gentille et bien élevée ! Oh, mais ne répète pas à Maman que j’ai dit ça, je pense qu’elle ne serait vraiment pas contente. »
Marc-Antoine « Je serai muet comme une tombe. Grand-Mère dit que notre grand-père était très doué pour garder les secrets de la famille et que c’est utile. Donc je pense que je peux bien garder les secrets de mon héritière. »
Arsinoé « Ton héritière ? »
Marc-Antoine « Oui enfin, c’est une façon de parler. Mais dès que tu diras du mal des adultes, je serai là pour me taire et te couvrir. Tu peux compter sur moi ! »
Marc-Antoine « D’ailleurs, ça te dirait de faire quelque chose d’interdit ? »
Arsinoé « C’est à dire que… le soleil va bientôt se coucher. »
Marc-Antoine « Justement. Grand-Mère avait promis de m’emmener me promener et elle ne l’a toujours pas fait, alors que dirai-tu d’aller à l’étang pour patiner un peu ? Kléber m’a dit qu’il laissait toujours ses paires de patins là-bas pour éviter que sa mère ne les lui confisque. »
Arsinoé « C’est vrai que Kléber est malin, mais… tu es sur de toi ? On ne risque pas de se faire disputer vraiment très fort ? Et puis tu sais, Grand-Mère oublie pas mal de choses en ce moment, elle a peut-être juste besoin que tu lui rappelle de t’emmener en promenade. »
Marc-Antoine « Mais je n’étais pas en train de me plaindre ! Pas du tout ! Bon, après oui, on risque de récolter une volée de bois vert mais ça vaut le coup non ? »
Arsinoé « Bon allez, d’accord ! »
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ernestinee · 1 year
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Bon je fais ça et juste après, un bilan de l'année, comme d'hab, ça ne sert à rien de lire, je note ça surtout pour moi.
Et de nouveau, les petites explications d'usage : le level 10 est un outil de développement personnel qui propose de définir 10 domaines de la vie, leur mettre des points le moins subjectivement possible et trouver des moyens d'augmenter ces points pour un ou plusieurs domaines.
Je fais ça depuis des années, régulièrement et ça m'a permis beaucoup de changements parce qu'il y a parfois tellement de trucs qui ne vont pas et qui s'imbriquent les uns dans les autres que c'est parfois compliqué de savoir par où commencer. Le level 10 permet de faire des liens et de noter des solutions et des moyens d'y arriver.
A chaque fois que je le fais, je garde un œil sur la fois précédente pour savoir si j'ai mis en pratique les solutions auxquelles j'avais pensé.
Alors c'est parti:
1. Couple 7/10, on était à 3/10.
Ça va mieux. Des choses ont été mises à plat, la quiétude est de retour chez nous. On passe même un peu plus de temps ensemble. Il a des collègues, un en particulier, dont la femme est hyper chiante et castratrice et il se rend compte que je suis assez cool malgré que je n'entre pas dans la normalité qu'il attend. Il se dit que la normalité est peut-être chiante, finalement.
Autre chose : cette semaine ça va vraiment bien et je pense que mon doigt amoché n'y est pas pour rien. Je suis habituellement très indépendante et organisée, je gère énormément y compris les trucs plus lourds, et cette semaine ma main gauche est +- HS, et je dois demander de l'aide, voire même le laisser faire certains trucs et mon côté perfectionniste doit se mettre en veilleuse un peu. Peut-être que ça lui fait du bien de se sentir plus utile à l'organisation du quotidien. Bon c'est sévère ce que je vais dire mais c'est pas dit qu'il tiendrait comme ça si j'étais dépendante pendant un ou deux mois, là ça ne fait qu'une semaine.
Cette année je vais prendre ma semaine de congés en même temps que lui, c'est dire si ça va mieux...
2. Amitié/famille, ça va ça va. 9/10, comme la dernière fois.
Concernant "les gens", les connaissances, je crois que je commence à me résigner en fait. Les gens viennent et puis s'en vont. Certains restent. Tant mieux, et tant pis pour les autres, et tant pis pour moi, mais ce n'est pas grave, j'en sais rien en fait, c'est mon cœur qui s'endurcit peut-être.
2022 a été la pire année de ma vie au niveau relationnel. J'ai souffert, je souffre encore de l'absence de certaines personnes. J'essaie d'en tirer enseignement mais plus on avance et moins j'ai envie de compter sur les autres. Impossible de savoir si c'est un bon bilan ou pas.
En tout cas, rien n'a changé depuis le dernier level 10: j'ai quelques ami.es précieux.ses, j'ai de bonnes relations professionnelles avec les gens avec qui je bosse, je suis ravie de ma relation avec l'ado, pour l'instant (restons prudents), je n'aime pas particulièrement les fêtes de famille mais la dernière fois qu'on a vu mon frère, je me suis bien entendue avec ma belle sœur, et leur fils est adorable donc on a passé un bon moment. Les points ne changent pas, du coup.
Pas d'objectif ici, j'espère m'adoucir un peu mais c'est un peu reposant aussi d'avoir un coeur de pierre.
3. Santé 7/10, je perds un point, j'ai l'impression d'être en fin de garantie.
C'est pas juste mon doigt ou ma cheville, c'est plutôt un bilan de comment je me sens physiquement. Je manque de sommeil, je manque de temps pour du sport, je manque de courage pour aller marcher seule, j'oublie de boire de l'eau, je n'ai toujours pas vu de cardiologue ni de gynéco. J'ai annulé le dentiste parce que je dois aller chez le médecin pour mon doigt justement ce lundi. Bon 7/10 c'est rien de dramatique et effectivement, des choses relatives à mon corps ont changé positivement en particulier en faisant du trapèze et de l'équilibre mais je ne parviens pas encore à me sentir vraiment bien. S'il fallait mettre des objectifs ici, ce serait de marcher deux fois par semaine quelle que soit la météo (mais je ne vois pas quand), et insister sur le renforcement musculaire et les étirements pour gagner en efficacité au cirque.
4. Environnement 7/10, je perds un point.
La maison est limite vivable en ce moment parce qu'on vide encore et encore l'appartement de mes beaux parents, ça prend une plombe parce qu'on ne sait s'y mettre que le we, mais les objets transitent par chez nous pour être lavés et aller ensuite soit dans une donnerie, soit à l'étage en attendant d'être vendus. Et j'ai du mal avec tous ces vieux brols dans la maison. Je ne suis pas particulièrement feng-shui mais ça me bouffe mon énergie d'avoir autant d'objets autour de moi, j'ai envie de calme pour mes yeux, j'ai envie de prendre la maison et la secouer au dessus d'une grosse poubelle et recommencer à zéro.
On avait comme projet de faire pousser nos légumes à partir du printemps prochain et ça se fera, mais petit à petit. Donc pas d'autosuffisance prévue en 2023 parce que la barre est trop haute et que je préfère y aller doucement.
5. Don de soi. Pfff. Flemme.
C'est toujours le même questionnement sur ce qu'est le don de soi et puis finalement à quoi ça sert? Être sympa ? J'ai plutôt l'impression que plus on donne de soi et plus on se fait marcher dessus. Le must de l'année aura été d'écouter, écouter, écouter, et puis quand même s'en prendre plein la tronche. Écouter écouter, et puis ne pas pouvoir s'exprimer quand c'est à mon tour d'avoir besoin. Être contente pour certains quand ils me parlent de leurs joies, et le jour où c'est moi qui suis contente pour quelque chose qui me concerne, entendre que "non mais le prends pas mal mais ça ne m'intéresse pas ton truc".
Mais c'est mon impression du moment, dans le pessimisme du moment. Je dois apprendre à trouver un juste milieu. Ça va bien avec ce que je disais plus haut dans le point sur les relations avec les gens. S'en foutre, c'est la clé.
6. Loisirs, 7/10 comme l'autre fois.
Le cirque me fait du bien et du mal en même temps, parce que c'est compliqué et ça m'impose pas mal d'abnégation. Je prends sur moi pour continuer, parce que je suis cassée de partout et je suis un peu déçue de ma condition physique, mais c'est surtout relatif à mon impatience. En vrai, j'ai beaucoup progressé mais je veux encore plus.
Je devrais prendre énormément sur moi aussi si je devais arrêter le cirque. Du coup je continue.
Je n'ai pas d'autres loisirs, il faut absolument que je me mette un créneau qqpart pour marcher, faire un peu de muscu et ça rejoint le point "santé".
Suite à l'objectif précédent, j'ai lu un peu plus, donc je vais continuer comme ça.
J'ai aussi commencé la sculpture sur bois mais pour l'instant ça m'a coûté un doigt donc c'est en stand by. Par contre j'aime beaucoup la façon de voir et de réfléchir les choses, qu'on acquiert en entraînant le fait d'imaginer les étapes d'une sculpture. Retirer de la matière pour créer quelque chose, c'est une réflexion inverse à mon habitude.
7. Job: 9/10 encore, voire 12/10.
J'ai beaucoup de boulot, beaucoup de projets, c'est grisant. Le 12 veut surtout dire que j'en ai un peu trop mais c'est pas plus mal, ça occupe l'esprit.
J'ai des patients dans deux bureaux différents, je m'étonne encore régulièrement que mes prises en charge fonctionnent et que les enfants progressent. Bientôt des adultes autistes dans une institution pendant une matinée par semaine. Bientôt aussi des ateliers de jeux sous différentes thématiques pour les enfants, avec ou sans les parents, mais aussi créer et donner des formations pour les professionnels de l'enfance qui souhaitent utiliser des jeux de société de façon pédagogique.
Si tout ça payait bien ce serait génial mais j'ai pas envie de casser l'ambiance dans le point "job", il y aura le point "finances" pour ça ^^
Ah beh justement,
8. Finances : 5/10.
Je perds deux points ici parce que j'ai eu une tuile qui n'est toujours pas résorbée et on est fin décembre. Ça finira bien par s'arranger mais en ce moment c'est plutôt très stressant parce que ça va dépendre de la patience des organismes qui perçoivent toutes les taxes, assurances et frais divers. Et on est fin décembre du coup les délais sont courts et les mutuelles des patients me paient mes honoraires au lance-pierres et de façon très irrégulière. Parfois en deux semaines, parfois en deux mois après avoir envoyé les factures. Pas l'idéal pour planifier des paiements importants comme ceux que j'ai à faire.
9. Philosophie.
J'ai renommé le point "spiritualité", mais j'ai paaaas le teeeemps de penseeeeeer ! Allez hop zéro pointé/10. C'est mal !
10. Lecture : pareil qu'avant et qu'avant et qu'avant, 7/10.
Objectif : lire encore. Lire de la philo, tiens, ça nous fera d'une pierre deux coups.
Et sinon concernant le bilan 2022, je crois que c'est l'année de la sortie de zone de confort:
Les peines qui endurcissent le coeur
Le voyage de deux semaines nomades en Italie
Le trapèze et le fait de malmener mon corps pour mieux le contrôler, mais aussi d'être la dernière arrivée dans un cours et donc d'être la moins douée, et aussi le fait d'être la plus âgée du cours (je déteste ça), ça fait vraiment beaucoup de choses auxquelles je ne suis pas habituée.
Les projets pros relatifs aux deux endroits où j'ai fait des burn-out. C'est pour 2023 mais ça concrétise ma guérison, et ça m'impose aussi de ne pas refoncer dans le mur et donc de ne pas trop donner, rester vigilante, m'analyser beaucoup.
Le projet de créer des formations pour des personnes qui travaillent dans le même domaine que moi, c'est pour 2023 aussi mais rien que le fait d'avoir ce projet règle mes comptes au moins en partie avec mon syndrome de l'imposteur.
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justeunlama · 7 months
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Tu sais cette sensation où tu as beaucoup de gens autour de toi, ou tu est entouré, que c'est un bon moment a passé, que les gens te parle , mais un rien ,un bruit plus fort que l'autre, des parasites auditifs, font que la conversation de base n'a plus rien a voir et je perd très facilement le fil de la conversation.
Pb auditif, pb de concentration, un rien et distrayant, un rien me fait penser à toi, moi qui m'imagine avec toi en plus dans ce lieux, cette situation, avec ses personnes, moi qui ai envie d'être avec toi et de partager ce moment. Un moment qui doit être sympa, qui doit te changer les idées. Ça n'a pas le même goût sans toi. D'autant plus dans cette situation.
Ta situation ,une situation qui te fait couler, une situation où tu te noie et tu meurs petit a petit, une situation où tu es seule de plus en plus. Te savoir loin et dans cette situation ne rend pas les choses aussi facile.
Alors ouais je pars dans ma tête, je voyage au grès des bruits qui m'entourent. Je m'imagine qu'on passe la soirée ensemble et que ça y est on rentre ensemble après une bonne soirée. Tu sais le genre de soirée où on a bu un peu pas trop mais assez pour faire des declas jusqu'au bout de la nuit et pour la vie. Ce genre de soirée où on rentre et il fait frais, et pour ne pas rentrer directement une ballade nocturne s'improvise.
Ce genre de soirée où même si tu t'amuses, tout n'est pas pareil, eux sont là mais pas toi. Toi avec qui j'ai envie d'être de partager tout ces moments. Ce genre de soirée où malgré le temps qui passe et les gens autour on se bouffe des yeux, nos regards se croisent et on se noie dans ces regards si tumultueux, ce genre de regarde qui t'accrochent, qui te réchauffe le coeur. Ce genre de soirée où en plus de l'alcool et de tt les gens qu'il y a autour tu as chaud, chaud parceque tu es là. Que nos regards se dévorent, parceque sous la table on se fait du pied, pck quand on est à côté sous la table on se caresse le coin de la cuisse, une main dans le dos dans l'ambiance de la salle, ça passe auprès de tout le monde mais le fait d'être en contact physique avec toi ça change.
Ce genre de soirée où une fois fini tu rentres chez toi vous retrouverez cet appartement, et vous allez vous coucher, puis ça se termine en nuit chaude, un peu alcoolisé, ou ce mélange de douceur et d'une légère brutalité mais qui reste douce assez pour exciter mais sans être violent. Ces corps qui se tendent a la lueur de cette lampe a la couleur chaude. Un petite veilleuse qui permet de voir et de deviner ton corps. Ce corps que je trouve si magnifique et dont jamais je me laisserai, avec ses formes si harmonieuses que je passerai des jours a carresser ton corps. Des nuits a t'embrasser dans le cou, a te mordiller les oreilles et a entendre ton souffle se mettre à aller de plus en plus vite. Ou nos bouches s'embrassent et nos langues dansent, que nos lèvres se mordent. Que t'es seins continuent à pointer jusqu'au bout de la nuit, ces seins et ces tétons qui durcissent au fur et à mesure de ton excitation. Ton corps qui se cambre moi entre tes cuisses tes cuisses chaude tes plis de l'aine qui me semble si familier, si doux lorsque je les embrassent, si paisible lorsque j'y passe ma langue jusqu'entre tes cuisses.
Mes mains sur tes poignées d'amour ma tête entre tes cuisses, ma langue qui te fait plaisir,moi qui prends mon pied en te voyant prendre le tien. Toi qui de plus en plus chaude , ta crinière lâchée, ton déhanché qui me fait toujours ce petit effet au grès des saisons. Tes seins entre les mains, tes fesses cambrées, toi dans toutes ses positions, peut importe nos positions je te trouve tellement magnifique, d'une beauté, d'une légèreté quand je suis a tes côtés, comme une envie de mettre ce monde sur pause, que ces moments ne se finissent jamais. Que nos moments de vulnérabilité continue ou lorsque je te regarde après que t'ai jouit je peux sentir toutes ces hormones, sentir ton corps et ton âme encore plus nue qu'il ne l'ai déjà. Toi, ton vrai toi. Bien et apaisé et ça fait du bien de te voir comme ça. J'ai besoin de te voir comme ça sans soucis, ou du moins, moins de soucis. Je paierai cher pour te voir plus souvent comme ça.
Je t'aime
Il est 4h et je pense a toi. A notre futur sans savoir où ça va mener mais j'ai envie d'y croire même si c'est pas toujours constant. J'ai envie d'y croire j'ai peur mais j'ai besoin d'y croire pour toi et pour nous.
Rêver d'une vie imaginaire, une vie que probablement on aura jamais ,resté bloqué dans un monde imaginaire. Mais j'ai envie d'y croire et je veux y croire. Imagine on tente et imagine que ca marche.. la vie qu'on pourrait avoir. Je rêve et je continue ça fluctue en fonction des jours, du temps, des humeurs mais je garde espoir.
Je t'aime fort 🤟
💚💙
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Jour 47 - entre Tulum et Puerto Morelos
Le petit dej est inclus avec notre nuit à l'auberge, et c'est plutôt une bonne surprise !
Après avoir récupéré toutes nos affaires dans le dortoir, nous prenons la route pour un cénote recommandé par un collègue mexicain d'Antoine.
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C'est le cénote de Taak Bi Ha, qui est assez similaire à celui d'hier mais en trois fois plus grand.
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Nous sommes seuls en arrivant, mais il se remplit très vite. On comprend que c'est un gros spot de plongée et de snorkeling 🤿 Finalement nous restons relativement seuls puisque les plongeurs ne sont par nature pas là où nous nous baignons 😄
J'ai voulu faire la petite sirène mais le rocher sortait pas assez de l'eau, coup dur.🧜🏼‍♀️
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Nous rendons la voiture aux alentours de 11h30. Coup de chance, il y a une pharmacie juste à côté qui me permet de racheter du spray à moustique (je pensais qu'un seul suffirait 😅) et à Antoine de consulter un médecin rapidement pour obtenir une prescription car il a un genre d'otite, probablement due à ses heures passées sous l'eau à Bacalar 🪸
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Après 25 minutes de marche sous un franc soleil, nous arrivons à la station de bus et, encore un coup de chance, un bus qui dessert notre destination s'apprête à partir 🚍
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istadris · 1 year
Note
Par curiosité, comme tu as l'air d'être (re?)tombée dans le Mario&Luigi fandom, quels sont tes jeux préférés ? 😉 Et celui dans le(s)quel(s) tu as particulièrement aimé la caractérisation de Luigi et/ou Bowser ? 🤭
C'est assez drôle en fait parce que de base, Mario je connais surtout pour Super Smash Bros Melee et Mario Kart (Double Dash et 8 Deluxe). J'avais joué à Mario 64 DS et à New Super Mario Bros, donc pour moi les jeux Mario c'était juste des plateformers, sympas mais sans "vraie" histoire ou profondeur contrairement à Zelda ou Pokémon (qui restent mes franchises Nintendo préférées).
Et là depuis l'annonce de ce film je suis complètement accro, j'ai enchaîné plusieurs jeux et let's play, j'ai dévoré les pages du wiki, je suis insatiable, et j'ai même commencé à publier une fanfic XD
En jeux que j'ai découvert depuis cette "redécouverte" :
Les RPG Mario et Luigi : de manière générale J'ADORE cette franchise, c'est très différent des Mario de plateforme, la relation entre les Bros est vraiment mise à l'honneur, c'est
Mario & Luigi : Dream Team. J'ai beaucoup aimé, ça met bien Luigi à l'honneur (et le lien des bros en général), mais le fait que c'était mon premier RPG Mario&Luigi a dû aider parce qu'il y a des défauts qui gênaient un peu par moments (les tutos bon sang. Même pour une newbie comme moi j'en avais marre!). Bowser est un méchant bien typique dans cet opus, et c'est un chouïa dommage, je pensais que l'autre méchant serait plus mis en valeur...
Mario & Luigi : Superstar Saga + Bowser's Minions. J'ai ADORE ce jeu, et étonnamment je trouve qu'il valorise encore plus Luigi que Dream Team (alors que c'est un jeu sorti l'année de Luigi et tout), on a plusieurs moments où Luigi ou Mario sont séparés et ont leur petit chemin à parcourir, ce qui rend les retrouvailles encore plus marquantes. J'aime bien aussi Bowser dans ce jeu, il n'est pas vraiment le grand méchant pour une fois et il est même plutôt cordial avec les Bros XD Et évidemment, il y a un de mes gimmicks de gameplay préférés, à savoir la Main flamboyante et la Paume foudroyante, je KIFFE les headcanons que ça permet de créer.
Mario & Luigi : Partners in Time. J'ai découvert en let's play, et honnêtement je regrette pas, même si j'adore l'histoire et les interactions entre les Bros et leurs versions bébé, le jeu et son gameplay sont un peu trop linéaires à mon goût ^^; Là aussi Bowser a des moments marrants même s'il n'apparaît pas des masses.
La trilogie Luigi's Mansion : j'adore cette saga. J'adore combien ça change des jeux principaux, j'adore voir Luigi paniquer tout le long de l'histoire et pourtant progresser petit à petit dans sa quête pour sauver son frère, j'adore l'ambiance plus oppressante et sérieuse, le côté macabre et surnaturel...Best way to love the Green Boy
Luigi's Mansion 2: Dark Moon : J'ai beaucoup aimé les puzzles et différents manoirs, l'ambiance, la rencontre avec Polterpup ...par contre le système par mission était très frustrant selon moi, j'ai horreur d'être "noté" sur ma performance, surtout avec un chrono. Dommage parce que j'aime bien comment les manoirs évoluent au fil du temps selon la mission que tu lances.
Luigi's Mansion 3 : Ooooh boy, j'ai kiffé ce jeu ! Les différents niveaux de l'hôtel avec ses boss mémorables, Gluigi, Polterpup qui t'accompagne ici et là...et évidemment Luigi est un adorable little nerd et je l'aime. Mon seul regret est que les combats deviennent un peu trop faciles et répétitifs au bout d'un moment. (et c'est avec ce jeu que j'ai développé le headcanon crack que Luigi a sans le savoir un sex appeal incroyable avec les fantômes, tout le monde veut se faire ce petit cul vert >:D)
Luigi's Mansion : je ne l'ai pas encore fini, mais pour un jeu qui a établi les bases de la franchise, il tient encore fermement la route, et il pardonne moins XD
Les jeux Paper Mario : je les connais assez peu pour l'instant, mais de ce que j'ai vu, les vieux jeux ont un concept beaucoup plus créatif et maîtrisé que les récents :p
Paper Mario : La Porte Millénaire. J'ai découvert en let's play, et soyons honnête, j'aurais pas forcément joué de la même façon que le vidéaste. J'aime beaucoup l'histoire, et les différents compagnons de Mario. Pauvre Luigi dans sa quête personnelle, il fait de son mieux et pourtant on se moque de lui XD Par contre Bowser bon, faut le reconnaître, il sert à RIEN dans cet opus, à part avec quelques niveaux rigolos et un Bowser Ex Machina à la fin. C'est pas le Bowser le plus futé non plus ^^;
Super Paper Mario : alors je n'y ai encore pas joué, je sais juste vaguement l'intrigue, mais j'adore le fait que Luigi est un méchant brainwashé dedans, je bois ce genre de tropes comme du petit lait :D
les jeux Super Mario :
Super Mario Sunshine : je l'avais déjà quand j'étais jeune, mais je n'y avais jamais vraiment joué...je redécouvre du coup, et même si c'est parfois vraiment vraiment galère, j'aime beaucoup l'ambiance estivale :D
Je n'y ai pas encore joué (et il est cher) mais de ce que j'ai bu, Super Mario Odyssey a beaucoup de potentiel pour me plaire, ne serait-ce que pour les costumes avec lesquels habiller Mario :D
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wengenn · 1 year
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Je viens de revoir Kaamelott 1er volet ! Et je me suis fait plusieurs réflexions, que je vous offre en vrac :) (/!\ évidemment spoilers /!\)
Déjà. Première remarque, et selon moi la plus "importante" : YVAIN WHERE ????? Nan mais pour de vrai, il est pas en Carmélide avec ses darons, il est pas non plus avec Bohort et Gauvain ?? Y-VAIN-WHERE ! Oubli dans le scénario ? Refus de Simon Astier d'être dans le film ? Mort du personnage ??? il est même pas mentionné !!!??!"!'?-€)2-_)#+28_;#8 Y'a de quoi se poser des questions quand même >:/
Selon moi, c'est pas la seule chose qui manque à ce film. J'aurais aussi beaucoup aimé voir des scènes de retrouvailles, déjà entre Guenièvre et ses parents -bon d'accord y'en a une, mais c'est plus des retrouvailles "générales" donc ça compte pas. :) Ensuite une scène avec Merlin et Elias !! Oui. même si bon, là c'est purement personnel parce que j'adore ces deux là. Mais quand même !! Et entre bohort et léo aussi ! En fait, une scène avec tous les personnages dans la même pièce. Sans forcément de dialogues entre chacun d'entre eux, mais juste une scène pour les voir tous ensemble, au moins une fois, puis laisser l'imagination faire le reste. Mais y'a BEAUCOUP de personnages dans KV1. En plus de ceux qu'on connaissait déjà, y'en a une bonne dizaine de nouveaux, donc c'est pas évident de tous leur donner leur moment- sachant que le film dure déjà deux heures.
Et en fait, le film est avant tout centré sur Arthur, ça se voit très clairement. Donc je pense que c'est normal, si on a pas ces fameuses scènes de retrouvailles.
Pour passer sur des points plus positifs : J'ai vraiment adoré le film. Rien que le début ! Le son de la corne au début du film ! Ça aurait pu ne pas y être, ça aurait rien changé en soit. Mais c'est un petit détail qui donne le sourire d'entrée de jeu ! Un autre détail super touchant, qui est peut être pas fait exprès mais je pense que si quand même : Lors de l'évasion des résistants grâce au réseau souterrain, alors qu'Arthur est endormi depuis sa capture par les saxons à Gaunes. La première personne qu'il voit, lorsqu'il se réveille : c'est Merlin !! C'est celui qui est à l'origine de toute son histoire en tant que roi de Bretagne ! Et lui aussi qui lui permet du coup de pas crever avec les autres par Lancelot ! :D merci de donner à merlin de la reconnaissance putain. he deserves it <3
En revenant au tout début du film, le premier personnage connu qu'on voit c'est Venec ! LE Venec qui a permis à Arthur de s'enfuir à la fin du livre 6 ! Et pour ajouter à ça, c'est lui aussi qui lui permettra de s'enfuir de sa condition d'esclave ; là aussi je trouve ça dommage qu'il ne revienne pas après dans le film. Même si là encore, ç'aurait été compliqué à placer. Mais Venec il carry de fou ! Merci de lui donner de la reconnaissance à lui aussi. C'est pas le personnage le plus moral, mais c'est de loin l'un des plus fidèles à Arthur, bien au dessus d'autres. *tousse* genre karadoc *tousse tousse*
Et évidemment, le premier personnage qu'Arthur retrouve après le Duc d'Aquitaine, et mis à part Gauvain et Lionel qui sont des cas un peu particuliers, c'est notre cher Bohort. Celui qui lui est resté fidèle du début à la fin, celui qui a fait face à son cousin pour essayer de protéger Arthur, même en sachant qu'il n'avait aucune chance. Notre cher Bohort dont l'évolution est putain de visible, évidente ! Le mec organise la résistance ! Encore contre son cousin le dictateur !!!€!-"(#;4;_ Bohort est l'un des personnages qui selon moi, n'a pas assez de reconnaissance pour le chemin qu'il a parcouru. Comme Merlin en fait.. "On peut douter de tout, sauf de la nécessité d'être du côté de l'opprimé". Can relate.
La visite de la soeur de Léodagan m'a aussi évidemment fait penser au seul moment de la série où elle est mentionnée : Guenièvre parle de comment quand Léo va pas bien, il passe quelques jours chez elle en Carmélide puis en revenant tout va mieux. C'est une assez drôle coïncidence que l'une des seules et apparemment très rares fois où elle vient le voir, il retrouve aussi ses adorés engins de siège (d'ailleurs cette scène >>>). Entre ça et le fait qu'elle pratique l'hydromancie, je me demande si la madame aurait pas un peu plus que des notions de base en terme de magie..
Et pour continuer dans les théories, on passe maintenant à la toute fin du film : le sauvetage d'Arthur après son combat contre Lancelot. (lequel le traité d'incapable alors que c'est lui qui prend la fuite bref........) Meghan. Prend. L'épée. Par. La. Lame. Soit c'est pour montrer qu'elle est pacifiste ou pas à l'aise avec la violence ou simplement pas entraînée au combat, SOIT. Parce que faire tenir Excalibur par quelqu'un d'autre poserait problème. Pourtant, on sait qu'elle ne flamboie que si elle reconnaît la destinée de son porteur. Meghan ?? Aurait-t-elle un destin incroyable ??? Développé dans les prochains films ???? Et le fait que la caméra se concentre particulièrement sur elle lorsqu'elle sort de la salle ??????? Sachant qu'en plus, c'est la première femme à la tenir, cette épée, de toute la série c'est pas arrivée une seule fois. Même la dame du lac elle l'a pas fait oh !!!! Voilà. Peut être que c'était juste un détail osef, mais un brin de réflexion fait pas de mal.
Lamorak à la table ronde. That's it that's the tweet.
Elias qui balance des mini sorts à la fin quand ils crament leur potager. well that's cute.
En sortant un peu de la review de film, je trouve ça assez intéressant de pas avoir fait essayer à Perceval de retirer l'épée, ni de la lui faire tenir quand elle a perdu ses flammes. Parce qu'honnêtement, je pense que ça aurait réussi. But who knows ?
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dooareyastudy · 2 years
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Bonjour,
j’ai une question peut-être un petit peu bête, mais je suis en licence et je n’ai pas toutes les infos : est-ce que pour devenir chercheuse il faut forcément passer par le doctorat ? et est-ce qu’on peut être chargée de td sans avoir passé d’agrégation ?
Salut ! Ce n'est pas une question bête, en réalité on donne assez peu d'infos aux étudiants sur ces questions. En tout cas, dans ma fac c'était le cas, donc je comprends tes interrogations !
Est-ce qu'on peut devenir chercheur sans avoir de doctorat ?
J'aurais tendance à dire que non. En droit (car c'est le domaine que je connais), le parcours classique consiste à faire son doctorat puis à devenir enseignant-chercheur (côté université) ou chercheur (côté CNRS). Les procédures de recrutement sont différentes mais impliquent d'avoir un doctorat.
Il y a d'autres postes qui permettent de faire de la recherche comme les postes d'assistant de recherche ou d'ingénieur de recherche. J'avoue ne pas être super calée mais en ce qui concerne les ingénieurs de recherche, il faut un doctorat + passer un concours !
Après, toujours dans le domaine juridique, les chercheurs au sens strict ne sont pas les seuls à prendre part à la recherche : d'autres juristes (des avocats en particulier) publient souvent dans les revues juridiques, participent à des colloques... ! Bien sûr, la recherche n'est pas le coeur de leur métier.
Peut-on être chargé de TD sans avoir passé l'agrég ?
Heureusement pour tout le monde, oui (vu le peu d'agrégés chaque année, on aurait un sérieux souci de recrutement !!)
J'imagine que ça peut dépendre des politiques de recrutement de chaque faculté mais en gros, pour être chargé de TD, il faut au moins avoir eu son master 2 (quand j'ai assuré mes premiers TD, j'étais fraichement diplomée de M2 et c'est tout).
Généralement, les chargés de TD sont des doctorants ou des docteurs, parfois des avocats aussi. Dans certaines facultés, ce sont les jeunes maîtres de conférence qui assurent les TD apparement. Il y a aussi des cas où la taille des promotions permet à l'enseignant d'assurer CM et TD à la fois.
J'espère avoir répondu à tes questions :)
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jezatalks · 1 year
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Je réfléchissais (encore) à mon autisme et au fait que ce trouble est potentiellement héréditaire.
Je pense pas que ça vienne directement de mes parents parce qu'ils sont avenants/assez extrovertis mais avec le combo hypersensible pour ma mère (mais pas autant que moi) et ils adorent aller en concert. Donc j'ai été fouiller dans ma mémoire. Côté maternel, je vois pas grand chose malgré la 50aine de personne qui compose ma famille. Mes grands parents maternels sont décédés il y a 10 ans maintenant et j'en ai pas trop trop se souvenirs. Mais ils aimaient quand il y avait toujours du monde chez eux. Je pense pas que ce soit ça.
Par contre côté paternel, il y a mon grand père, et avec le recul je me dis : peut être queeeee.
Il a un caractère particulier, mon copain le compare à Obi-Wan Kenobi car il veut souvent apporter un dernier mot sage/conclusion à quais toutes les discussions alors que souvent il n'y participe pas.
Il possède une étagère dans son bureau intégralement remplie de sa collection d'insectes. Toutes les étagères à livres de la maison, excepté 3 ont ses livres de sciences/nature/animaux (il était prof de science en collège et lycée)
Il a une pièce qui s'appelle "la pièce aux animaux" aka un cabinet de curiosité avec au milieu de sa collection d'hameçons préhistorique, pierre précieuses et d'animaux empaillés, on a un crâne humain unique par un micro détail, une dent de mammouth, une moulure de poumon de lièvre ou encore un poisson séché/empaillé.
Outre ces passions/collections il a sa propre pièce pour développer ses photos.
Il est extrêmement énervé qu'on touche à ses affaires sans demander.
Il ne supporte pas qu'on mette de la musique, alors que ma grand-mère adore ses CDs et que son bureau est à l'exacte opposé du post radio. Les seules fois où il a toléré la musique, c'est quand on faisait des trajets de minimum 5h de voiture pour les vacances (et pas plus de 1 CD par 1h30/2h)
Il voit facilement les détails. Ce qui lui permet toujours de repérer grenouilles, champignons, particularité sur une feuille ou arbre en forêt et champs.
Comme moi il n'aime pas les carottes.
Il a "son couteau" pour manger. Qu'il aiguise et nettoie lui même.
Il pourrait porter les mêmes vêtements des semaines d'affiler et sa garde robe comporte énormément d'articles similaires.
Quand on était petites, il enregistrait films sur films sur vhs. Il numerottait les vhs, et reportait les noms des films dans un répertoire (ordre alphabétique donc) avec le numéro de la cassette pour qu'on puisse trouver la vhs plus facilement. Avant qu'ils ne jettent tout, il y en avaient au moins 60 consacrées aux films jeunesse, et au moins 50 de plus pour des films +14 ans et plus.
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claudehenrion · 5 months
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En une phrase, maximum...
L'un d'entre vous, chers amis lecteurs, ayant percé à jour mon amour pour les belles phrases bien construites (NB : et le fait que je n'arrive pas à atteindre le niveau dont je rêve, doit être un motif de pitié et de sympathie plus que de sévérité et de rugosité, me semble-t-il !) me demande, en conclusion d'un ''e-mail'' très riche et bourré de suggestions intéressantes, de (je cite) : ''Résumer en une phrase maximum (?) ce que je pense de la catastrophe picrocholine qui vient de secouer le Landerneau élysée-matignonien''. Bigre …
J'ai particulièrement été sensible au ''une phrase maximum'' qui ne me laisse comme alternative que ''pas de phrase du tout'' : vous voyez tout de suite le gain de temps qu'offre pour moi le choix de la seconde hypothèse ! Mais soyons beau joueur : je vais essayer... même si, n'ayant que peu de points communs avec Donald Trump, je me sens très mal à l'aise dans l'univers de ''Tweeter-ou twitter-devenu-X'' où tout doit être dit en 140 signes ou celui des SMS où il ne peut dépasser 160...
Après avoir regardé d'un œil incrédule les pirouettes-cacahuettes puériles de Darmanin et ses pleurnicheries (''c'est pas moi, c'est lui''), après avoir écouté le silence oppressant de Macron et déploré les contre-vérités de Mme Borne (toutes choses auxquelles, pourtant, on devrait être habitués, après tant de tsunamis de ''49-3''), ma ''phrase maximum'' est : ''Ils n'ont absolument rien compris, et c'est désespérant''. Ça vous va, cher ami-lecteur ?
Car il faut vous dire que, tout en cogitant sur diverses réponses possibles, j'avais, comme chaque matin, commencé à éplucher la pile de quotidiens dont je m'impose la lecture pour essayer de vous fournir des informations à la fois récentes, vraies, et variées. Me voilà donc ouvrant donc ''La Croix'', une de ces sources... et m'arrêtant soudain, comme paralysé devant un titre  à la fois inattendu et inespéré (Dame ! Nous sommes en Macronie !) : ''Vaste remaniement ministériel'' … Eh ! Bien... me dis-je en lisant goulûment, ça n'a pas traîné : le ministre de l'économie est viré, le porte parole du gouvernement itou, ainsi que pléthore de sous-ministres et de secrétaires d'Etat, sans oublier, pour faire bonne mesure, le secrétaire général du gouvernement.... Quinze Nuls virés d'un seul coup... Ça fait un bon bout de temps que les français attendaient un truc comme ça...
Désireux de plus en savoir, je me pose la question : ''Et Darmanin, alors ?''. Pas de trace de ce nom-là, nulle part (en fait, aucun nom n'est mentionné. Bouleversé (enfin... un peu...) d'anxiété, je relis calmement, et là, je découvre le pot-aux-roses : ce n'est pas en France que de si beaux miracles arrivent, c'est au Japon, où le premier ministre a procédé à un immense ''coup de balai'' (c'est un des rares mots de japonais que je sache : ''issou''. C'est fastoche !). Je me disais, aussi... En France, il est de plus en plus urgent d'attendre, de ne rien faire, mais … ''en même temps'', et de laisser les nuls achever leur tâche délétère : se concentrer sur ce qui permet de conserver postes, avantages et prébendes... Pour parler comme le bon peuple (en voie de remplacement), ''Faut pas rêver'' !
Parce que, franchement, quand on est –comme depuis 48 heures-- vraiment au pied du mur, et qu'on se rend compte de la vacuité dramatique du texte pour ou contre lequel les uns et les autres jouent le futur de la France, on ne peut être qu'effondré ! D'un côté, nos gouvernants et leurs thuriféraires nous font croire (et avec quelle audace ! On les croirait presque !) que leur texte permettrait de renvoyer plus facilement chez eux ceux dont on ne voudrait pas –tout es sachant que le droit européen les rend pratiquement inexpulsables--... mais prévoit d'ouvrir encore plus grand les portes pour qu'il y en ait encore bien davantage qui arrivent... et qui restent...
Et de l'autre côté, une alliance de circonstance entre des chèvres et des choux qui célèbre une victoire sans vainqueur ! C'est le triomphe des divergences pour une fois unies par des nullités désunies. Ou, si on préfère, le retour à l'envoyeur du mensonger ''et en même temps'', LR + RN + LFI... Il n'empêche : ça nous laisse pour seul choix la peste ou le choléra... Car tout de même : la France est le pays où il y a le plus de musulmans, de juifs, d'arméniens, de roumains, de viêt-namiens etc, en Europe. Or nous n'avons de problèmes qu'avec une partie (importante, en croissance rapide.. mais une partie) d'une seule de ces populations si largement représentées. Moralité : ce n'est pas le principe ni le processus d'assimilation qui sont à critiquer, c'est le refus de gens qui rejettent toute possibilité d'intégration... et rêvent d'imposer leur ''chez eux''... chez nous.
On rappelle tout de même que ce qui est en cause, c'est la survie de cette France que tant de nous continuent à aimer, malgré ce que trois quarts de siècle de magistère intellectuel (mais totalement amoral, par définition...) d'idées absurdes inspirées par la Gauche en ont fait : un pays à la dérive, qui a failli succomber à des ''syndromes de Stockholm'' (mais semblerait vouloir se ressaisir ? Espérons !), que des forces maléfiques et perverses, mues par je ne sais quel besoin masochiste d'auto-destruction, rêvent de voir devenir un ''farança-istan'' enfin (?) libéré (?) de toute trace du christianisme honni sans savoir pourquoi (n'est-ce pas, Michel Onfray ? Votre dernier bouquin contre Jésus est pitoyable par la pauvreté, la nullité et la mauvaise foi de vos arguments !)... sans lequel rien de tout ça n'existerait, y compris leur révolte d'impuissants...
Quand je vous dis, trop souvent, peut-être, que ''la folie est sortie des asiles'' ! Lors de la pandémie abusivement dite ''du covid'', le mensonge institué en ''pensée officielle'' a failli nous faire basculer pour de bon (je veux dire : de mauvais), les gens sains d'esprit étant hués, conspués, ostracisés, insultés à tort, et les malfaisants caracolant devant les caméras des chaînes officielles. Là, on est vraiment passé tout près ! La vraie pandémie, c'était celle de leurs idées absurdes, dont pas une seule (j'insiste : pas une seule !) n'a tenu la route 30 secondes...
En ce qui concerne l'immigration, c'est presque pire : la gent macronienne ne veut pas entendre parler de quelque mesure d'auto-protection que ce soit, surtout si elle a l'air un tant soit peu coercitif... fut-ce contre le sentiment de 66 à 81 % de la population (selon la question posée), contre l'intérêt réel du pays, et même contre sa propre survie électorale (enfin... un peu !) : ils sont prisonniers de leurs idées fausses à un point tel qu'ils seraient prêts à (presque) tout, pour les faire triompher, même à leur propre défaite dans les urnes .. ce qui est la seule vraie bonne nouvelle du moment : la myopie de nos pseudo-élites actuelles fait que la France est en retrait sur tous ses partenaires européens sur ce sujet (Allemagne, Italie, Royaume uni, sans parler des pays dits ''du Pacte de Visegrad) et que le nombre d'attentats islamiques et antisémites (qui ont la même origine) est plus du double chez nous que dans tout le reste de l'Europe... L'explication de cette anomalie semble couler de source ! Si cette (ou : leur !) stupidité ne cesse pas, nous en mourrons.
Il nous reste une toute petite possibilité : que le texte dit ''du Sénat'' devienne la base d'un ''new deal'' qui nous sauverait un peu... même s'il est très loin de résoudre le problème posé (NDLR - il ne met pas fin au scandale du regroupement familial devenu caricatural, il ne rejette pas la lamentable ''directive Retour'' européenne... ni toutes les autres aberrations mortifères inventées par les progressistes de Bruxelles, mais il est un moyen-terme ''faute de mieux et en attendant mieux'' --ce que n'est pas le rapiéçage de Darmanin qui n'ouvre aucune nouvelle porte... sauf celle de l'officialisation des intenables pratiques actuelles-- et il ne rend pas obligatoire un référendum clair et sans afféteries posé aux français). Mais au moins, il permettrait un contrôle efficace qui permettrait de rebondir –''façon trampolino'', si j'ose-- sur la mesure qui seule, pourra nous libérer de cette menace en voie de concrétisation : tourner résolument le dos à tout le fatras assassin des idéologies gauchistes... Mais que c'est donc difficile, d'ouvrir à l'évidence, à la vie, au réel... et à l'urgence, les yeux de gaucho-idéocrates endoctrinés ! Et encore plus ''en une phrase, maximum'' !
Le danger est que, croyant camoufler un indéniable effet ''pan-pan, tutu'' très mal vécu, le Pouvoir fasse passer n 'importe quel méchant texte dans les quelques jours qui viennent : c'est ce que fait la ''COP'' depuis... 28 numéros : pour ce qui est de noyer le poisson, ils savent  !
H-Cl.
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e642 · 1 year
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J'ai toujours eu un rapport particulier avec les réseaux sociaux. A la toute base, les idées n'étaient pas si mauvaises; créer des plateformes interactives qui permettent le partage de passions, conseils, puis cette extension des réseaux déjà existants. Le fait est que, comme pour énormément de choses, il y a une apogée positive dans toute innovation et, une fois passé le pic, cela devient contre-productif. Nous avons bien sûr dépassé ce summum depuis quelque temps. Il y a ce côté compétitif qui me met très mal à l'aise, la course à celui ou celle qui aura la meilleure vie, la plus remplie, le plus parfait amoureux.se, le plus d'abonné, le physique le plus inatteignable, le quotidien le plus équilibré. Personne ne montre réellement sa vie et c'est ça qui m'a fait aimer investir les réseaux sociaux. J'y ai vu une façon de créer une nouvelle personnalité mais pas parce que la mienne ne me convient pas ou qu'elle n'attire pas, uniquement pour voir comme c'est facile d'instrumentaliser les autres même quand tu es personne. On associe souvent l'anonymat au fait de dissimuler son visage, mais j'y vois une deuxième lecture. Pour moi, il y a l'anonymat du corps, celui que j'exerce sur tumblr et l'anonymat du cœur, celui que j'exerce ailleurs. Je prends plaisir à ne donner aucune indication sur ma vraie vie, juste je partage des moments de mon existence qui, sans contexte émotionnel de ma part, ne peuvent que pousser au "laisser penser", à l'interprétation. C'est très intéressant comme il est facile de faire croire à quelqu'un qu'on est telle ou telle personne, ça m'effraie autant que ça me fascine. Cette perte de temps continuelle à bader sur la vie des autres, à s'y investir et penser la connaître comme personne d'autre. C'est vraiment une histoire d'éducation parce que personne n'aurait penser passer plus de temps dans la vie des autres via écrans interposés que dans la sienne à l'instant t je pense. Mais ça me permet souvent de réaliser l'impact que les réseaux sociaux peuvent exercer sur nous, ça me permet aussi d'introspecter pour ne pas me laisser prendre au piège que moi même je tends. C'est maintenant devenu très rare de ne pas pouvoir connaître la vie d'une personne via ses réseaux, ou du moins des indications majeures. Je reste persuadée que mes convictions, mon âge, mes études, mes envies ne regardent que moi seule. En fait, quand tu racontes ta vie à tout le monde, c'est que tu la racontes réellement à personne. Ce n'est pas fait, à mon sens, pour être sérieux, c'est pour quoi je continuerai toujours à autant aimer renvoyer une image faussée de moi de sorte à peut-être faire comprendre qu'il est plus essentiel de garder secret son cœur que son corps.
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selidren · 8 months
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Champs-les-Sims - Automne 1910
6/6
Cher cousin,
Il est très plaisant de me retrouver à nouveau en Egypte avec mon époux. Il vous a déjà narré le contenu de nos découvertes donc je ne vais pas y revenir. Il a également mentionné que je devrai bientôt partir, et c'est le cas. Je suis restée assez longtemps loin de mes enfants, et ils me manquent beaucoup. Il m'est impossible de les mettre de côté dans ma tête, mes pensées me ramènent toujours vers eux, et je sens qu'ils ont besoin de leur mère. Mon paquebot part d'Alexandrie dans deux mois, et il me faut encore remonter du sud. J'espère que Constantin pourra se débrouiller seul.
Parmi les nouvelles qui nous sont parvenues de France, il y a bien entendu celle du mariage de Juliette et Clément. Madame Eugénie m'assure qu'on n'a jamais vu mariée plus heureuse que celle-là. J'espère du coup qu'elle aura bientôt un enfant, comme elle le désire. En ce qui concerne mon autre belle-soeur, Rose poursuis ses études de médecine avec un grand plaisir. Elle est la seule femme de sa promotion, mais elle est bien déterminée à aller jusqu'au bout. De son propre aveu, son mariage est un atout qui lui permet d'éloigner tous les camarades qui pourraient lui tourner autour.
Je regrette de ne pas avoir pu faire votre connaissance, mais qui sait ? Peut-être que nos prochains voyages respectifs seront une occasion.
Avec l'expression de mes salutations les plus distinguées,
Albertine Le Bris
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HELLRAISER - acte 1
Au commencement.
La Terre brûle. Le Monde s'écroule. Mon cœur bat vite, trop vite. La rage m'embrume.
Je suis morte.
Je m’appelle Alessya Bartolli. Ceci est mon journal de bord. Mes réflexions. Mon évasion dans le monde imaginaire. Le reflet de mon univers intérieur. On m'a diagnostiquée Asperger, à quinze ans. Pourtant, je suis une fille ordinaire. Comme tout le monde, je rêve d’une vie simple : un métier que j’aime, un homme qui m’aime, trouver ma place dans ce monde, trouver le bonheur, en somme... Mais j'ai choisi le chemin le plus long. Le chemin semé d’embûches, celui que j'ai dû parcourir seule, sans l'aide de personne. Ni psychologues ni psychiatres, personne. Rien n’est évident dans la société. Les codes sont alambiqués. Alors j'apprends, à mon rythme. Je voyage par la pensée, je découvre d’autres pays, d’autres cultures, d'autres esprits. Je voyage entre les univers de chacun. Je voyage entre les lignes de ce que je lis, de mes écrits, de mes esquisses. Entre réalité et imaginaire, je voyage.
Je suis en dernière année de lycée, j'ai hâte de quitter la maison. J'ai hâte de partir loin de cette existence médiocre, sans espoir. Je m'échappe dans l'instant présent, je n'attends rien de la vie.
Mon péché est la colère.
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Ce voyage de fin d'année, je l'attendais depuis si longtemps. Fuir la maison. Fuir cette folle qui me sert de mère. Cette obsédée du contrôle de ma vie. Mais c'est MA vie !
Deux classes de notre lycée et deux classes d'un autre. C'est bien, ça permet de faire de nouvelles connaissances, j'en ai assez de voir les mêmes têtes ! Dans l'avion, je me suis ruée sur le siège côté hublot. Sara est venue s'assoir à côté de moi.
— Hey, l'Alien, t'as vu le sexy boy trop badass de l'autre école ? me demande-t-elle le regard en feu.
— Non, je lui réponds en continuant d'admirer le paysage qui défile devant moi.
Et à vrai dire, je m'en contre-fiche !
Je rêve d'être seule, de vivre seule, de disparaître au fin fond d'une grotte, de partir si loin qu'elle ne me retrouvera jamais (pas Sara, vous l'aurez compris). Jamais. Il a fallu que la directrice propose aux parents de jouer les accompagnateurs. Deux places disponibles, seulement. Elle y a planté ses crocs ! Et voilà ! Comment gâcher les vacances de sa fille ? Simple : poursuivez-la où qu'elle aille. Etouffez-la et prétendez surtout que c'est pour son bien-être, parce qu'elle est malade...
— Il est chaud bouillant, il faut absolument que j'arrive à lui parler et plus, si affinité !
— T'as qu'à le plaquer contre le mur et lui fourrer ta langue dans sa gorge !
Elle m'énerve ! La fille la plus populaire du lycée et elle croit que tous les mecs vont lui manger dans la main ! Mais le pire, c'est que c'est vrai !
Je ne rêve que d'une chose : m'installer en Nouvelle Zélande. La Nouvelle Zélande, ça c'est MON histoire d'amour. Heureusement, ma meilleure amie ne m'a pas rebattu les oreilles durant tout le voyage avec son beau gosse. Sara a de la conversation, mais parfois (non, souvent) c'est le réchauffement climatique dans sa tête (et le reste du corps) ! Quand nous sommes enfin arrivés à l'hôtel, nous avons pu faire une pause pendant une heure afin de nous installer dans nos chambres. Par deux, comme les étudiants américains. J'ai pris une douche et me suis changée.
— Ce look de rockeur des années cinquante ! Mais ça t'arrive de t'habiller comme une fille ?
Elle adorerait faire de moi une poupée sexy. Cette métisse irano-sud-africaine atomique estime que je gâche mon potentiel de sexitude. Elle me trouve tout simplement belle avec ce petit quelque chose en plus qui, si je me mettais en avant, lui ferait « une concurrence des plus stimulantes », comme elle aime à me le répéter. J'ai toujours voulu être un mec. Les activités de filles ne m'intéressent pas. J'aime le rugby, les sports de combat, le parkour, les jeux de guerre ultra violents, les films d'horreur et d'action où ça tabasse si fort qu'on croirait qu'ils vont casser l'écran. J'aimerais bien qu'on m'aime. Mais qui voudrait de moi ? À moins de me faire pousser ce qu'il faut entre les jambes et devenir gay. Les hommes n'aiment pas les garçons manqués. Aujourd'hui on visite le Grand Théâtre de Genève, puis la ville avec un guide touristique. Je me suis arrangée pour ne pas être dans le groupe de ma mère. J'esquive mes camarades au bout de cinq minutes. J'aime me perdre dans les couloirs de ce type d'édifice, ressentir la solitude. Le vide absolu. Soudain, je sens une main se glisser dans la mienne. Il m'entraîne vers un escalier dont l'accès est interdit par un de ces cordons de velours rouge. Nous aboutissons dans un corridor étroit serti d'une multitude de portes en bois.
— A quoi bon s'égarer dans un pareil endroit si l'on ne peut pas profiter de la magie de ce qui est défendu ? me lance-t-il à mi-voix, se tenant dans mon dos.
Je reste là, figée, curieuse de découvrir le visage de cet inconnu, mais souhaitant aussi garder le mystère de cette rencontre insolite. Soudain, j'éprouve un frisson dans tout le corps. Passant ses doigts sur ma nuque, il dégage délicatement mes cheveux. Son souffle chaud m'effleure la peau.
— Le fantôme de l'opéra... je chuchote en me retournant lentement.
Il me fixe du regard, un léger sourire aux lèvres. Ce doit être le « sexy boy » dont Sara m'a parlé dans le train. Cette longue toison épaisse couleur de jais, ses yeux argentés lui donnent un look d'un autre monde. Il s'habille dans le même style que moi, à un détail près : lui c'est noir intégral, moi j'aime les chemises à carreaux rouges. Elle a raison, il donne chaud !
— On va nous...
Je n'ai pas le temps de finir ma phrase, il m'embrasse. Avec délicatesse, comme s'il avait peur de me froisser un pétale. J'aurais aimé que ça dure une éternité, mais si nos profs nous cherchent, ma mère risque de faire scandale. Je n'ai pas envie d'une humiliation publique, suivie d'une restriction sévère de ma liberté de mouvement. Je le repousse doucement, puis m'enfuis dans l'escalier pour rejoindre le groupe.
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J'adore Genève, c'est vraiment une belle ville ! Après la visite guidée, nous avons droit à une heure de temps libre. À peine les instructions nous ont-elle été données, que je m'éclipse, sans que personne ne s'en rende compte. Je suis allée loin. Jusqu'à Carouge. Heureusement que j'ai un bon sens de l'orientation, sans ça je serais arrivée en retard au point de rendez-vous. Après, nous sommes allés au musée d'histoire naturelle. Demain, nous passerons la journée à Montreux. Le programme de la semaine est intéressant : visite du château fort, puis promenade le long du lac Léman. Mercredi, journée pique-nique et randonnée au lac Gruyère. Jeudi, nous prendrons le car pour visiter Bern. Vendredi, nous aurons temps-libre, dans la capitale, toute la matinée avant de rentrer en avion, à Londres.
Le soir, nous avons mangé au restaurant de l'hôtel. C'était bon. L'établissement a une configuration particulière : des chambres séparées, mais les douches et les toilettes sont communes à tous. Mixtes. Le soir, les élèves font la queue attendant avec leur serviettes de bain. Tout à l'heure, j'ai dû courir pour ne pas être en retard au repas de midi. Je me sens toujours sale après un voyage. C'est comme un TOC. C'est amusant, j'ai l'impression d'être dans une cité U des Etats Unis. Quelle cohue dans les toilettes, entre les filles qui papotent près des lavabos, celles qui vont faire pipi à deux, quelques garçons qui attendent leur tour en admirant les nymphettes qui se partagent des conseils de beauté et les adultes surveillant nos faits et gestes, on se croirait dans un poulailler. Ma mère ne peut pas s'empêcher de donner des ordres. Sara donne son cours de fashion aux copines, je me prends la tête avec Simon qui veut s'incruster, il y a trop de monde, je n'en peux plus. Puis je sens qu'on me tire par le bras. En un rien de temps, je me retrouve enfermée dans une cabine.
— C'est un peu plus calme ici, chuchote le « sexy boy » de Sara, se tenant tout contre moi, comme pour me protéger, son regard rivé sur le mien.
Simon monte le volume de sa voix, continuant de me parler comme si sa conversation m'intéressait. Quelqu'un essaie d'ouvrir la porte avec insistance. Soudain, le brun ténébreux à la toison de rêve donne un coup à la paroi des toilettes, puis tourne la tête vers l'ouverture :
— On peut pisser tranquille, ici ? Bande de bœufs !
Charismatique. Énigmatique. Il passe ses doigts dans mes cheveux pour me dégager le visage :
— C'est mieux comme ça...
Me caressant tendrement la joue de son pouce, il continue de m'observer, puis sourit. Nous restons ainsi, jusqu'à ce que tout le monde sorte. Puis il me prend par la main, entrouvre la porte de la cabine, jette un coup d'œil à l'extérieur et m'entraîne derrière lui. Enfin libre, dans le calme. Chacun rejoint sa chambre, discrètement. Personne ne s'est aperçu que nous étions enfermés ensemble. Je réalise soudain qu'il est réel. Que ce n'est pas un inconnu venu d'ailleurs que j'aurais rencontré au Grand Théatre. Il est du voyage. Je me surprends à sourir. J'aime ce que je suis en train de vivre. Je ne sais même pas comment il s'appelle, mais ça m'est égal.
— Qu'est-ce que t'as ma poule, tu rêves encore de ta Nouvelle Zélande adorée ?
— Non...
— Non ?? Balance le scoop l'Alien !
— J'ai pas envie d'en parler.
— Comme tu voudras...
Sara sais comment je fonctionne. Nous sommes diamétralement opposées, j'aime la solitude, elle aime la solicitude. C'est une enquiquineuse, mais je suis la seule qu'elle laisse tranquille.
La journée promet d'être insupportable. Au petit déjeuner, ma mère me prend la tête sans raison. C'est son sport favori de me pourrir l'existence ! Et dans le car, Simon est venu s'asseoir à côté de moi, puisque Sara m'a lâchée pour aller draguer son « sexy boy ». Si elle arrive à sortir avec, je serais contente pour elle, mais j'aurais de la peine pour lui. Encore un garçon qui finira à la poubelle, comme tous les autres. Il me soule, Simsim ! Depuis que je lui ai accordé un peu d'attention, il croit qu'on va un jour se marier et passer des commandes aux cigognes...
Il profite du séjour pour essayer de mettre le grappin sur moi, ou quoi ??
Quand on arrive au château de Chillon, il pleut. Décidément, journée de merde ! Par contre, quelle merveille ! Quand je lève les yeux sur la façade, j'ai l'impression de faire un bond dans le temps et de me retrouver au moyen âge. Je n'aime pas le moyen âge. Période de sauvages ! Mais l'architecture de cette époque me plait beaucoup. J'aime la sobriété. Là encore, j'en profite pour m'éclipser afin d'aller me perdre dans les couloirs de cet endroit fabuleux. La magie continue quand je tombe sur mon bel inconnu, qui se tient juste en face de moi, sorti de l'ombre d'une galerie. Il s'approche, me prend délicatement la main, puis l’effleure de ses lèvres. Levant ses yeux argent, il plonge son regard dans le mien (comme il sait si bien le faire). Ce garçon me tétanise. Je n'en ai pas peur, mais j'ai du mal à croire qu'un tel canon puisse s'intéresser à moi. Qu'est-ce qu'il me veut ? Je suis sans doute parano, mais au collège, le beau gosse de la classe a fait semblant de vouloir sortir avec moi pour se moquer. Il s'est pris une salade de phalanges de mon cru (et elle dévisse la tête !), toutes les filles m'ont félicitée, pour une fois que quelqu'un osait le remettre à sa place, sa popularité lui était montée à la tête. Bien sûr, j'ai envie d'y croire, mais c'est plus fort que moi, je ne comprends pas comment ce superbe spécimen a pu, ne serait-ce que, me remarquer. Il sourit, glisse une main autour de ma taille pour m'attirer vers lui.
— Votre majesté... ordonnez et j'obéirai...
Oh mon Dieu ! Il aime les jeux de rôles ?? Il y joue ?? Il...
Je ne sais pas quoi répondre. C'est troublant. J'ai par moment l'impression qu'il lit dans mes pensées. Nous nous sommes croisés plusieurs fois, depuis notre rencontre au Théâtre. Il me sourit toujours, je l'évite pourtant. Il revient, dès que se présente l'opportunité d'être seuls tous les deux. Ou il ne veut pas qu'on sache qu'il s'intéresse à moi, ou il comprend que je n'ai pas envie qu'on me voie avec quelqu'un. Les gens posent trop de questions, ils se mêlent toujours de ce qui ne les regarde pas, détruisant tout autour d'eux. Cette fois-ci, c'est moi qui le prend par la main et l'emmène dans une autre salle. Soudain il m'arrête. Posant son index sur ses lèvres, il écoute les voix qui résonnent non loin de nous. Il m'attire vers une galerie aboutissant à une toute petite pièce avec un trou donnant sur les rives du lac Léman.
— Encore des toilettes ! Décidément... je lui lance avec humour.
— Celle-ci sont plus propres, elles n'ont pas été utilisées depuis des siècles...
Il se rapproche de moi, lentement. Je recule jusqu'à ce que mon dos bute contre la parois de roche. Il passe ses mains sur ma gorge, comme s’il cherchait à s'emparer d'un pouvoir mystique dont je serais la seule à connaître le secret. Nerveux, cette fois il m'embrasse avec ardeur.
Les latrines, d'accord... mais les latrines d'un château tout de même !
Il enroule son bras autour de mes hanches, me presse fort contre lui. J'ai l'impression d'être un jouet en tissu, qu'il peut manipuler selon ses désirs. J'aime ça. Ses doigts sur mon cou, je devine qu'il les serre par moment, quand sa respiration s'intensifie tandis qu'il me dévore sans retenue. Il s'arrête soudain :
— Tu me sens ? murmure-t-il, posant son front contre le mien.
— Pas ici... pas sans capote...
Il commence à me faire peur. Je ne veux pas. En fait si, il me fait perdre mes moyens. S'il me le demandait, j'accepterais. C'est plutôt ça qui m'effraie.
— C'est pas la question... est-ce que tu me sens ?
— Oui... je réponds d'une manière quasiment inintelligible.
— Je n'ai rien entendu.
— Oui !
À ce moment, il devient plus tendre. Il m'enlace, plonge son visage dans mes cheveux, puis pose ses lèvres sur ma nuque. Je sens son souffle chaud, comme le jour de notre rencontre.
Mais qu'est-ce qu'il m'arrive ? Il est toujours là, chaque fois que j'ai besoin de lui. Il m'a fait ma journée !... Et je ne sais toujours pas comment il s'appelle !
La visite du château terminée, les profs nous laissent une demi-heure pour ceux qui veulent s'acheter des souvenirs. Je sors, j'ai envie de voir les douves. Je me perds dans mes rêveries de conquête. Je suis une fan des jeux de guerre. C'est toujours la guerre dans ma tête. La pluie s'est arrêtée, mais il fait toujours moche. Pas de soleil pour aujourd'hui. J'ai froid.
— Alien !
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Je me retourne, c'est Sara qui m'invite à rejoindre son groupe, pour la promenade le long du lac Léman.
— Je suis déçue !
— Qu'est-ce qui t'arrive Sissi l'impératrice ? je lui lance, ironique.
Les problèmes existentiels de ma meilleure amie, c'est tout un roman de futilités. Mais elle me fait rire avec ses histoires idiotes, j'apprécie la légèreté. J'en ai besoin.
— Sexy Boy n'est pas disponible ! Quel gâchis !
Le concept de gâchis chez Sara est assez particulier : si elle ne peut pas profiter de l'objet de ses désirs, c'est une grande perte pour l'humanité. Comme si briser le cœur de ces pauvres mâles qu'elle jette sans vergogne était un bienfait pour leur santé mentale ! Au moins, avec elle j'ai appris que même les beaux gosses avaient un cœur.
— Comment il s'appelle ?
— Sam. Pour ce que ça me sert de le savoir, pff !
— Allez, t'en auras d'autres ! Te mine pas pour si peu...
— Tu ne te rends pas compte, c'est mon orgueil qui en prend un coup ! Et puis, c'est exotique un mec qui ne vient pas de notre lycée !
— Exotique ? Tu me tues de rire ! Alors toi, il te suffit qu'il vienne d'un autre quartier et ça y est c'est un extra-terrestre...
— Bah, oui, l'Alien ! Toi je t'ai bien mise dans ma collection des merveilles de l'univers !
— De l'univers, carrément ! je m'esclaffe.
Tout nous oppose, elle peut avoir tous les garçons qu'elle veut, j'attire les cas sociaux. Elle est obsédée par sa garde robe et son look girly, moi, je me contente de m'habiller comme un mec (il faut que je puisse envoyer un kick, si on vient me chercher des poux !). Elle se maquille, moi pas. Elle aime faire les boutiques, moi pas. Elle aime Disney, je déteste. Elle est bonne élève, moi pas. Elle aime les chansons d'amour, moi le rock (métal, indie, psychédélique... le rock). Mais nous avons une chose en commun : les romans de science fiction et les Marvel/DC comics.
— C'est un spécimen millésimé ! Tant pis !
Ce soir, c'est décidé, je fais le mur ! Besoin de souffler...
Après une bonne douche bien chaude, je rejoins ma chambre pour récupérer ma flashette de whisky pour aller la siroter dehors. J'ai repéré une sortie de secours au bout du couloir, qui n'est pas connecté à l'alarme de l'hôtel (j'ai vérifié, hier). Sara me couvre, comme d'habitude. Je mets ma doudoune Sergio Tacchini que j'ai hérité de mon père, puis je m'éclipse discrètement. Arrivée à la porte, je constate qu'une chaussure est calée pour qu'elle ne se referme pas.
Quelqu'un a eu la même idée que moi ?
Je passe la tête par l'ouverture. En effet, une ombre se tient adossée au mur, consultant son smartphone.
— Salut, Alessya...
— Sam ?
— Je vois que tu as fait ton enquête !
— Comme toi, je réponds en souriant.
— Hé...
Je dévisse le bouchon de ma petite bouteille, boit une gorgée et lui propose mon breuvage.
— Ma reine !
Il lève le flacon à ma santé, prend une bonne goulée, puis me le rend aussitôt. Il range son téléphone dans la poche de sa veste, s'assoie en tapotant le bitume à côté de lui pour m'inviter à faire de même.
Soyons fous !
Il profite que je m'installe pour passer son bras autour de mes épaules.
— Demain, il va faire beau...
— Heureusement, la randonnée serait un calvaire, sinon, je lui lance, enfouissant machinalement mon visage dans ses cheveux.
Il ne me laisse pas le temps de me rétracter, se tourne vers moi, puis pose son front contre le mien.
— Tu sens bon, me dit-il, la voix emprunte de volupté.
— Pourquoi moi ?
— J'ai l'impression de te connaître depuis toujours...
J'ai envie de le croire, mais ma paranoïa continue de me ronger l'esprit. Soudain il me prend la main est l'attire vers son entrejambe.
C'est osé, ça ! Le cochon !
— Tu me fais de l'effet, tu l'as senti tout à l'heure, au château... tu peux la retirer maintenant... si tu veux...
— C'est facile ça, tu tentes le diable et après tu le mets à la diète !
— Je ne veux pas te forcer, c'est tout. Mais tu me perturbes...
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Ce matin, je comate dans mon lit, attendant que le réveil sonne. J'ai peu dormi. J'ai rêvé de lui. J'aime ce sentiment qui évolue en moi, mais ça m'effraie. La sonnerie de mon smartphone retentit enfin. La journée peut commencer. Après le rituel désordonné des douches et toilettes, nous descendons tous au restaurant de l'hôtel pour prendre notre petit déjeuner. Sara et moi nous sommes installées à une table près de la fenêtre donnant sur la rue. Simon s'est incrusté. Après tout, pourquoi pas ? Sam arrive plus tard. Il traverse la salle pour rejoindre ses amis, installés au fond. Il échange sa place avec l'un des garçons afin d'avoir une vue panoramique sur... moi. Il ne m'a pas quittée des yeux depuis qu'il est entré. Je l'observe du coin de l'œil, faisant mine d'écouter la conversation de mes deux camarades de tablée.
— Moi je pense que Bucky va se souvenir de Steve et qu'il va même rejoindre les Avengers plus tard ! s'exclame Sara.
— Bah moi je pense qu'il vont le tuer ! lance Sam campé dans ses certitudes.
— Impossible, illogique ! C'est débile de ressusciter un personnage resté mort dans les comics et le tuer tout de suite après l'avoir retrouvé, n'est-ce pas l'Alien ?
A ce moment là, je suis en train de sourire à Sam. Ma façon de le saluer. Je coupe le contact visuel pour répondre à Sara, je n'aimerais pas que l'on découvre ma relation. Si on peut appeler ce que je vis, une relation.
— On saura la semaine prochaine, ça vient de sortir... Rogers ne laissera jamais tomber son meilleur ami, ça ferait de lui un salop, sinon.
Je n'ai pas envie de parler. J'ai envie d'être dans les bras de mon bel inconnu. A part son prénom, je ne sais rien de lui. Qu'est-ce qu'il aime, les films qu'il regarde, les livres qu'il lit, la musique qu'il écoute ? De quoi parle-t-il avec ses amis, à cet instant ? Il me lance des regards discrets tout en participant à leur conversation. Il rit, il chahute, il est différent quand il est avec moi.
A neuf heures, le car nous attend pour nous emmener au lac Gruyère. Il fait beau. Sam avait raison. Le long du trajet Sara et Simon continuent leur débat sur les films Avengers. Placé juste derrière moi, il a glissé sa tête entre les deux sièges. Tournée vers lui, ma métisse atomique énonce ses théories. Sam est assis devant moi, côté fenêtre. Je regarde le paysage défiler sous mes yeux, quand j'aperçois sa main se faufiler entre la vitre et le dossier, bougeant ses doigts pour m'inviter à lui offrir les miens. Discrètement j'avance mon bras. Au contact de sa peau, mon esprit s'embrase. Deux heures de caresses, sans que personne ne s'en rende compte. C'est excitant. J'ai l'impression de vivre en plein rêve. Je n'ai pas envie de me réveiller.
Arrivé sur place, tout le monde s'installe près des rives du lac pour déjeuner. Simon s'incruste encore avec nous. Je n'ai pas faim. Je vois ma mère rire en compagnie des profs et du père de Gaëlle, l'une des amies de la fashion team de Sara.
Quelle comédienne ! Très forte pour me faire passer pour un monstre aux yeux des autres ! Toujours à me prendre la tête, à diriger ma vie !
J'ai envie de pleurer, puis je croise le regard de monsieur mystère, qui me sourit. Je me sens moins seule, tout à coup. Il ne me reste plus que quelques mois à supporter ce calvaire, bientôt la Nouvelle Zélande. J'ai mis assez d'argent de côté, en travaillant aux vendanges, avec le ménage et le bricolage chez les particuliers (les parents de ma meilleure amie sont riches et ils ont des relations qui cherchent souvent quelqu'un pour entretenir leur maison). Je m'allonge sur le gazon grignotant mon sandwich sans grande conviction. Le ciel est bleu, il n'y a presque aucun nuage. C'est agréable. Après le pique nique, tout le monde se lève pour ranger. chacun s'organise pour laisser place nette, ma mère donne des ordres, comme d'habitude, faisant des commentaires désobligeants sur la façon de faire des adolescents.
Bien sûr, nous sommes tous des nuls qui ne savent rien faire ! Mais comment les adultes peuvent être aussi aveugles ?? Elle ne cherche qu'à dominer, humilier !! Elle me gonfle !!
Soudain, Sam m'attire derrière un arbre, tandis que les groupes de randonnée se forment, le tronc est assez large pour nous cacher. Il me relève les bras au-dessus de la tête, les tenant par les poignets.
— Bouge pas... me chuchote-t-il en me regardant intensément.
Mais qu'est-ce qu'il me veut ? Ça m'agace de ne pas savoir ! Il me fascine...
Approchant doucement son visage du mien, il passe lentement sa langue sur mes lèvres. Les yeux grand ouverts, guettant la moindre de mes réactions. Très lentement. Je frissonne. Mon nom résonne, il me laisse partir. La journée semblait si bien commencer, je me retrouve sous l'autorité de ma mère.
Génial !
Au dîner je mange rapidement une salade. Sans demander mon reste, je monte prendre une douche, puis m'enferme dans la chambre. Je mets mon casque, pousse la musique à fond, puis m'écroule dans mon lit. L'après-midi au lac de la Gruyère n'a pas été une sinécure. Je préfère oublier, me vider la tête en écoutant du bon rock. Au bout d'une chanson, j'en ai assez, alors j'éteins mon mp3 et prend mon smartphone pour jouer à mon game favori. Chimeron, un jeu de conquêtes, stratégie, dans un univers cyberpunk/fantasy. Je lance les entraînements pour que mon personnage gagne en force d'attaque, je level up mes bâtiments pour améliorer ma cité... Soudain j'entends frapper à la porte.
— Depuis quand tu toques pour entrer, bombasse ? je lance sans quitter l'écran des yeux.
La cloison de bois s'ouvre, laissant apparaître Sam. Je lève la tête.
Arrêt sur image. Je fais quoi ? Je dis quoi ? Il est fou de venir ici, si Sara se pointe... elle serait ravie pour moi, en fait... mais elle ne finirait pas de me rebattre les oreilles avec cette histoire et de me harceler de questions indiscrètes !
Il s'approche, je me redresse pour m'asseoir au bord du lit. Il se passe nerveusement la main dans les cheveux :
— Vendredi... c'est temps libre dans la ville... tu veux venir avec moi ?
— Je... euh...
Il me prend mon téléphone, le pose délicatement sur la table de chevet, puis s'agenouille devant moi, glissant ses mains sur mes cuisses, plongeant son regard dans le mien.
L'argument incontestable !!! Je fonds !!!
— D'accord... mais... tu ne devrais pas rester ici, si on nous voit...
— Ça va jaser, je sais. Arthur's, un lounge café en face du fleuve, pas loin de Jonction, le carrefour de lignes de bus et de tramway. Je t'attendrai là-bas.
Il connaît Genève ??
Il se relève en me faisant un clin d'œil, puis disparaît aussitôt. Je n'arrive pas à réaliser ce qu'il vient de se produire. Je suis en plein rêve. A ce moment, Sara entre :
— Ah, bah, t'es là, Alien ! Oh, j'ai croisé le sexy boy dans le couloir ! Il est chaud ! s'écrie-t-elle en se laissant tomber sur son lit.
— Tu l'as violé, je lance en pouffant de rire.
— Naaan... c'est mort, c'est mort !
— Tu lâches l'affaire ??
— Tente ta chance, poussinette !
A cet instant je pense avoir piqué un fard si impressionnant que la température de la chambre à dû monter de dix degrés.
— Je l'ai vu te regarder, quand on était au musée d'histoire naturelle... c'était bouillant !
— Mais, mais... n'importe quoi !
— Si, si ! Et au dîner, hier soir ! Quand je te dis qu'il faut que tu te mettes en valeur...
— Arrête avec ça !
Je saisis mon smartphone, puis reprends le jeu où je l'ai laissé. Je repense à Sam et à son invitation. Il va falloir que je trouve Arthur's, mais ses indications sont claires, je ne devrais pas me perdre, je suis assez douée pour m'orienter, je n'aurais qu'à lire une carte. Je n'ai pas envie d'exploser mon forfait en consultant internet.
Mais je joue en ligne... avec la wifi de l'hôtel ! Mon Dieu, quelle quiche !!... Flemme. Je consulterai une carte vendredi.
Sara raconte son après-midi, nous n'étions pas dans le même groupe de randonnée. Je préfère faire l'impasse sur le calvaire que j'ai vécu. L'écouter, me change les idées. Au bout d'un moment, je décroche pour me perdre dans mes rêveries. Je me souviens de ses gestes délicats, de cette attention particulière qu'il me porte. Son visage, comme sculpté par Michel-Ange. Son odeur. Sa peau. Si chaud, si ferme.
Sara, sors de ce corps !!!
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Aujourd'hui je me suis levée une heure plus tôt, pour me laver tranquillement et éviter la cohue. Je rêvasse sous le jet d'eau, imaginant Sam venant me rejoindre sous la douche. Mais je me reprends avant que mes fantasmes ne m'emmènent trop loin.
Bientôt la fin du séjour, te fais pas de fausses idées, patate !
Je me sèche, puis sors de la cabine après avoir enfilé un T-shirt et enroulé ma serviette autour de la taille. Je croise Sara dans le couloir. C'est une lève-tôt, comme moi. Nous nous claquons la main comme pour passer le relais. Je rentre dans la chambre, puis me prépare tranquillement.
A huit heures et demi, le car nous attend. Les élèves s'y engouffrent les uns après les autres. Neuf heures nous sommes sur la route pour Bern. Comme d'habitude je suis assise côté fenêtre à observer le paysage défilant sous mes yeux. Sam est installé devant moi. Sara lui fait la conversation. Le sujet : littérature de science fiction. Elle lui parle Clarke, Azimov, Bradbery, il lui raconte les origines du genre littéraire. Un certain Cyrano de Bergerac qui a écrit Histoire comique des états et empires de la Lune.
— Oui, certains disent que la SF est née de la satire et pour critiquer plus ou moins ouvertement la société il suffisait de placer le récit dans un autre monde... Donc Bergerac serait le père de la SF, mais, certains affirment que les récits de Gilgamesh... plusieurs siècles avant JC, mésopotamien je crois ? je m'interroge à haute voix.
— Oui ! L'épopée de Gilgamesh, écrite vers le XVIII siècle avant J.C. ! Il s'y réfère dans Star Trek Nouvelle Génération ! me lance Sam, enthousiaste.
— Personnellement, je pense que c'est Bergerac le père de la SF, j'annonce solennellement.
— Top là, ma poule, s'exclame Sara en levant la main, que je frappe en guise d'acquiescement. Et toi Sam ? le relance-t-elle.
— Idem, les filles.
Les deux heures de trajet passent très vite et en un rien de temps nous nous retrouvons dans les rues de Bern, sous un soleil radieux. Cette ville est incroyablement jolie, on se serait cru dans un conte d'Anderson ! Après avoir piqueniqué au Rosengarten, un parc offrant une vue imprenable sur la capitale de la Suisse, nous avons visité la maison d'Einstein.
Ah, la théorie de la relativité ! Le temps, l'espace -temps... et ma bulle dimensionnelle avec Sam...
A ce moment-là je me demande ce qu'il pense ? S'il aime la science-fiction, il est forcément passionné de physique quantique, il a sans doute lu la Théorie du Chaos. En ce moment, je lis La zone du dehors, d'Alain Damasio. J'aime beaucoup ! J'ai envie de regarder Star Trek, ce soir. Les films de J.J. Abrams. J'ai pris mon ordinateur portable, je crois que Sara sera ravie de le revoir. Elle fantasme sur Zachary Quinto, moi sur Karl Urban. En plus, il est néo-zélandais !
— « You have to learn to pace yourself. Pressure. You're just like everybody else. Pressure. You've only had to run so far. So good. But you will come to a place where the only thing you feel are loaded guns in your face and you'll have to deal with. Pressure... », me fredonne Sara, en me donnant un coup d'épaule pour que je chante avec elle.
J'éclate de rire. Nous continuons en canon. Elle sait mettre l'ambiance. Et surtout me sortir de mon beurk-mood. C'est une grande fan de Pitch Perfect et regrette de ne pas être née aux Etats Unis à cause des bals de fin d'années, que l'on ne pratique pas au Royaume Uni alors qu'Halloween est entrée dans les mœurs, même en France ! Sara rêverait d'être élue reine du bal et de pousser la chansonnette devant son public d'admirateurs.
— « Won't you come see about me ? I'll be alone, dancing, you know it, baby. Tell me your troubles and doubts, give them everything, inside and out and love's strange, so real in the dark think of the tender things that we were working on, slow change may pull us apart, when the light gets into your heart, baby. Don't you forget about me... », je chante juste après notre interprétation de Pessure de Billy Joel, Sara me suit aussitôt.
Mon Dieu ! Demain, je passe la matinée avec Sam...
Extrait INFINITE tome 2 - Dune LASSITER
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Lundi 13 Mai 2024
Toujours Paris
Ca fait plus d'un mois que je n'ai rien posté, alors ce soir je me suis mis un coup de pied au cul. Oh, et après tout, je peux bien poster quand je veux, c'est pas comme si j'étais payé pour ça ou si on m'attendait. Mais ce journal c'est la seule chose juste que je fais de ma pauvre vie, alors si je l'abandonnais, que me resterait il ? Je me dois de continuer tant que l'univers me prête vie !
Il y a quelques semaines je suis allé, encore une fois, à Paris. J'y ai passé deux jours et deux nuits. C'était une belle parenthèse dans ma petite vie où rien ne se passe.
Le premier jour je suis allé chez Amina et son copain qui m'ont généreusement accueillis dans leur bel appartement parisien. D'entrée, j'ai repéré de belles peintures sur les murs et de beaux ouvrages sur les étagères, « voilà un lieu qui me plaît ! », j'ai pensé. Nous avons discutés, j'ai pu savouré ma nouvelle bière favorite (« le rince cochon », pour les curieux) et nous avons joué à mon jeu préféré, le Trivial Pursuit. Ca n'a pas été évident pour moi, Amina et David étant tous les deux enseignants, ils étaient de redoutables concurrents. Mais j'ai gagné en profitant du privilège que j'avais de pouvoir choisir souvent des questions sur le thème de la musique. Puis nous nous sommes couchés et j'ai très bien dormi, avec la compagnie du chat qui, au début de la nuit, s'est posé à côté de moi (en général les chats m'apprécient, je présume qu'ils peuvent sentir l'amour que je leur porte).
Je me dois de préciser qu'à la base, je devais passer une partie de la soirée devant Cat Power, mais cette dernière a annulé le concert, je ne lui en veux pas, après tout, j'ai quand même passé une belle soirée.
Le lendemain j'avais le champ libre jusqu'à une partie de l'après-midi, alors j'ai décidé d'aller au musée d'Orsay. Ce fut ma troisième visite. C'est toujours un plaisir d'aller reluquer de près des merveilles signées Cézanne ou Manet. Mais encore une fois, j'ai loupé « L'Origine Du Monde » qui était prêtée à un autre musée.
J'ai circulé durant la journée en prenant, comme souvent, des ubers. Ce qui permet toujours de rencontrer divers personnalités au volant de ces taxis. Il y avait celui qui ne cessait de déblatérer des âneries, ponctuée de ses « j'ai pas raison ? » auxquels je répondais systématiquement « oui oui » (j'aurais détesté me lancer dans un débat) et puis celui qui parlais beaucoup de politique et que je trouvais plutôt sensé, et enfin, mon préféré, celui qui était fasciné par l'art et par l'Histoire. Ce dernier n'a cessé de me vanter les beautés qu'on trouvait chez les antiquaires du quartier, puis est venu à me parler du Louvre et de section consacrée à l'art de la Mésopotamie, il a notamment voulu me décrire une tête de taureau dont il est tombé amoureux lors d'une visite au plus fameux des musées parisiens. Il a même essayé de me la montrer en la cherchant sur son google image via son téléphone mais ne l'a pas trouvée hélas. Pour finir, il m'a indiqué un endroit dans lequel Marie Antoinette fut détenue un temps durant la Révolution. Cet homme était vraiment passionné, et ça, ça me plait, les gens passionnés. Je crois que j'aurai pu rester encore deux heures de plus à l'entendre me parler de toutes ces choses là. Il semblait être, comme moi, complètement autodidacte. J'ai beaucoup aimé ce trajet en sa compagnie.
Et puis en début d'après-midi j'ai rejoint mon hôtel du moment (Amina ne pouvait pas me loger cette nuit là parce qu'elle recevait sa sœur). Un hôtel plutôt chic, plus chic que celui où j'avais l'habitude de loger, vous savez, celui où je me suis juré de ne plus aller lorsque j'y ai découvert une punaise de lit. Bon, à 200€ la nuit, il pouvait bien l'être, chic !
Ensuite je suis allé rejoindre Amina et nous sommes allé dans une boutique qui vendait des livres et des disques d'occasion. J'y ai trouvé 4 albums cds pour moins de 10€, le top !
Pius nous sommes allé au « Café Chérie ». Nous y avons dégusté un modeste et délicieux petit repas et nous avons bus. Ce soir là nous devions rejoindre Mathieu pour faire un blind test. Nous étions dans une équipe de 8 personnes. Il y avait aussi Nina que j'avais déjà rencontrée et j'ai aussi revu une personne que j'avais croisé lors de ma dernière soirée là-bas. La soirée s'est très bien passée, notre équipe était bonne (nous avons finit 2èmes) et j'ai même réussi à marquer mon premier point en reconnaissant « Get Wild », le générique de City Hunter. Bon, je me suis promis de faire mieux la fois prochaine.
Le lendemain je suis reparti chez après avoir dormi comme un loir.
Ces derniers jours j'ai encore tenté de voir mon frère. J'avais très envie de sortir pour éviter de broyer du noir et comme le frangin ne cessais de m'expliquer, depuis des mois, qu'il n'avait pas les moyens de sortir, j'ai fini par lui dire « viens, et je te paierai le repas » pour qu'il accepte enfin de manger avec moi. Devinez quoi : il a accepté. En y repensant, c'est un peu humilient de devoir payer pour acheter sa compagnie mais que voulez vous, ainsi est ma vie de grand frère négligé.
Le lendemain j'ai revu mon frère qui est venu avec Paul, mon adorable neveu, manger un gâteau au chocolat pour célébrer mon 39ème anniversaire.
39, ça commence à faire beaucoup, je trouve. J'arrive au milieu de ma vie, dans le meilleur des cas. Mais je n'ai toujours pas la moindre trace de ride et mon esprit est resté puéril au point que j'ai envoyé à mon neveu une carte d'invitation à mon anniversaire à l'effigie de la pat' patrouille. Aucun regret.
L'autre jour j'ai reçu un message de Flora, ma cousine préférée, exilée en Hollande. Elle allait venir passer quelques jours en Auvergne et m'a proposé qu'on se voit. Bien sûr que j'étais d'accord. On s'est vu de bon matin et le temps était estival. On avait pas mal de choses à se dire et elle m'a même offert un petit cadeau du Japon (qu'elle a eu la chance de visiter quelques semaines avant).
Concernant mon état d'esprit actuel, je ne vais pas mentir, j'ai connu des jours meilleurs. Il y a des moments, comme la nuit dernière, où je me demande pourquoi continuer à me lever et si tout ça a un sens... je vous épargnerai les raisons exactes de tous mes tourments mais tout ça est très usant. Je crois que je me sens beaucoup trop seul, en gros.
Samedi prochain je retourne à Paris le temps d'un après-midi, j'ai prévu de visiter le musée de l'Orangerie en bonne compagnie, voilà quelque chose qui me fera changer les idées.
Ainsi s'achève le présent récit.
Merci à la poignée de gens qui me lisent encore et à Gladys en particulier, elle qui le jour de mon anniversaire a écrit sur Instagram mon éloge en quelques lignes et c'était le plus beau des cadeaux.
Bande son : Fragments, Bob Dylan
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