Tumgik
#pacte de sang rituel
megaverserpg · 3 months
Text
Particularités innées - troisième œil
Tumblr media
HÉRÉDITÉ ‧₊˚ Particularité se voulant génétique, être oracle signifie avoir un ancêtre possédant le don du troisième œil dans son arbre généalogique. L’héritage n’est toutefois pas systématique et il est fréquent que des générations sautent, la nature de la divination elle-même n’étant pas forcément celle de sa·on prédécesseur·se mais bien liée à sa personne propre. Ainsi le don d’oracle peut remonter à son père comme à son arrière arrière arrière grand-mère, tout comme ces derniers peuvent être affiliés au sang quand l'affinité du/de la descendant·e va à la lumière.
CARACTÉRISTIQUES ‧₊˚ Possédant un instinct peu commun, l’oracle est parcouru·e de visions passées et futures d’une clarté et longévité variable suivant le niveau de maîtrise. Le déclencheur est propre à chacun·e, allant des cartes à la boule de cristal en passant par le toucher, tout comme la nature de la vision, certain·e·s entrant en transe tandis que d’autres le voient en rêve. La voyance n’est toutefois pas la seule corde à leur arc, maîtrisant également divers rituels, malédictions et bénédictions.
Les oracles appartenant à quatre ordres distincts, c’est l’affinité magique qu’iels possèdent qui les répartit dans l’un d’eux. A savoir qu’on ne peut changer d’inclination, celle-ci intrinsèquement liée à nous, à moins que notre nature profonde soit drastiquement altérée comme par exemple, avec une transformation vampirique.⭢ Les oracles de sang pratiquent l'hématomancie, l'utilisant pour leurs rites et traditionnellement en pacte avec des vampires. Iels sont à l’origine de leurs artéfacts familiaux, le sang du/de la voyant·e encapsulé magiquement dans une boucle d’oreille leur permettant de sortir à la lumière du jour. Iels acquièrent en contrepartie longévité et pouvoirs renforcés. ⭢ Les oracles nocturnes s’en remettent aux astres et lisent l’avenir dans le ciel, traditionnellement lié·e·s aux loups. Iels sont les seuls capables de pouvoir soigner une morsure, amenant à une transformation et non à la mort. Iels se chargent également du tatouage rituel permettant d’apaiser la cicatrice, encre mêlée à la poussière d’étoile et baignée par la pleine lune. Iels adoucissent ainsi le quotidien des loups tous les quarts d’année, la meute tatouée ensemble pour favoriser le partage d’énergie. ⭢ Les oracles de lumière sont attiré·e·s par l’astre solaire, ses rayons leur permettant d’entendre les chuchotis du monde, hypothèses ou certitudes fredonnées dans leurs esprits et s’y implantant. Iels sont traditionnellement affilié·e·s aux daemonis qu’iels apaisent dans leur inéluctable sentiment d’insatisfaction en faisant brûler sur leur piqûre un encens dont les vapeurs les font divaguer des heures durant. ⭢ Les oracles de la terre, autrefois voué·e·s à n'avoir aucune spécificité, souffrant d’un mal-être physique indéfinissable, se sont trouvé·e·s à l’éclosion de la brèche. Une fois en contact avec les particules de l’explosion appartenant aux créatures maltraitées, la souffrance devint limpide, échos de leurs appels à l’aide désespérés. Leur affinité éveillée par ce biais, iels sont relié·e·s aux non mages contaminé·e·s qu’iels peuvent aider à se contrôler via la création de canaux d'énergie magique nécessaire à leur santé, les particules ne cessant de les calciner. La potion qu'iels préparent à l'aide de rituels, nommée Shadowbane, leur permet également de limiter la souffrance infligée aux Tracés. Iels perçoivent aussi les pertes de contrôle futures de celleux n’ayant encore aucune marque, et alertent les traceurs du danger.
RELATIONS AVEC LA COMMUNAUTÉ MAGIQUE ‧₊˚ Suscitant l’intérêt des sorcier·e·s et plus encore du ministère car capables de "dompter" les fléaux, nécessaires à leur survie, iels sont très demandé·e·s et apprécié·e·s par la société. On ne peut toutefois s’empêcher d’éprouver un peu de crainte à leur contact, ces derniers délivrant autant un avenir parfois défavorable que possédant l’habilité de maudire son prochain.
6 notes · View notes
Text
LA DEMOISELLE ET LE DRAGON (2024)
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Le premier roi d’Aurea mène une attaque futile contre un dragon résidant dans son royaume. Tous les hommes du roi sont tués, laissant le roi à la merci du dragon.
Des siècles plus tard, Élodie, fille de Lord Bayford, reçoit une proposition de la reine Isabelle d’Aurea pour épouser le prince Henry. Sur les conseils de Bayford, Élodie accepte pour aider son peuple appauvri. Elle navigue donc vers le royaume d'Aurea accompagnée de sa petite-sœur Floria, de leur père et de leur belle-mère.
Lors de leur rencontre, Élodie et Henry semblent d’abord désintéressés l’un par l’autre, mais commencent à se lier d’amitié car ils partagent le même désir de voyager. La belle-mère d’Élodie, Lady Bayford, cherche la reine, dans l’espoir de renforcer leur lien familial, mais Isabelle repousse les tentatives de faire connaissance, ce qui conduit Lady Bayford à implorer en vain Elodie de mettre fin aux fiançailles.
Après le mariage, Élodie et Henry participent à un ancien rituel dans les montagnes, au sommet d'une grotte, soi-disant pour célébrer leur union. La reine, habillée en prêtresse, décrit le pacte entre le premier roi et le dragon, où il a dû sacrifier ses trois filles pour la paix. À la suite d’une cérémonie où leurs mains sont coupées et maintenues ensemble, Henry insiste pour porter Elodie à travers l’étroit chemin au-dessus de l’antre du dragon, puis la jette dans le gouffre.
Après s’être remise de sa chute en sachant qu’elle est le véritable sacrifice, Élodie cherche un moyen de s’en sortir. Le dragon entre dans l’antre, lui demande son nom et la nargue avant de poursuivre Élodie et de lui brûler la jambe. Après avoir échappé à la bête, Élodie découvre une grotte illuminée avec des « limaces » bleues phosphorescente, qu’elle recueille comme source de lumière. Le dragon la retrouve. En s’enfuyant, Élodie arrive dans une chambre avec la note « En sécurité ici qu’elle ne peut pas atteindre », les noms des victimes passées et une carte gravée dans le mur. Pendant qu’Élodie dort, les limaces lumineuses guérissent la brûlure de sa jambe.
Élodie découvre une carte qui semble indiquer une sortie, et suit le chemin, mais celui-ci mène à une impasse, un haut dénivelé à flanc de montagne. Une équipe de sauvetage dirigée par Lord Bayford arrive. En tentant de les rejoindre, Élodie découvre les restes de trois dragons nouveau-nés, massacrés par le premier roi, ce qui explique la raison des trois sacrifices exigés par génération. Le dragon tue Bayford et ses hommes, mais une distraction laisse à Élodie le temps de grimper à la corde de Bayford pour s’échapper de la montagne. Elle prend ensuite l’un des chevaux de l’équipe de sauvetage et se cache sous un rocher. Le dragon, furieux, brûle la zone environnante dans une poursuite infructueuse.
L’incendie avertit Isabelle que le sacrifice d’Élodie a échoué, et elle kidnappe la sœur d’Élodie, Floria, pour la remplacer. Élodie, de son côté, se rapproche de la côte pour fuir, mais croise sa belle-mère qui venait vers la grotte. Elle lui explique que Floria a été livrée au dragon, et Élodie retourne à la montagne pour sauver Floria, que le dragon a laissé vivre, comme appât pour Élodie.
Élodie crée une diversion pour distraire le dragon afin qu’elle puisse atteindre Floria. Disant à sa sœur de se cacher, elle affronte le dragon et tente de la convaincre qu’ils ont tous les deux été trompés par les Auréens : en joignant leurs mains coupées lors du mariage, le sang des mariées et des membres de la famille royale auréenne a été mélangé, trompant ainsi le dragon que les princesses sacrifiées étaient des membres de la royauté auréenne. Le dragon refuse de croire Élodie, déclarant que l’assaut du premier roi n’était pas provoqué, puis l’attaque, mais Élodie la trompe pour qu’elle se brûle. Avec le dragon à sa merci, elle les soigne tous les deux avec les limaces lumineuses.
Élodie et le dragon interrompent alors un autre mariage au palais, exposant la trahison des Auréens. Élodie conseille à la nouvelle mariée et à sa famille de fuir, et le dragon brûle le palais avec tous les membres de la famille royale et les nobles auréens à l’intérieur. Quelques jours plus tard, Élodie, Floria et Lady Bayford rentrent chez elles, chargées de provisions et accompagnées par le dragon.
2 notes · View notes
mysteresurterre · 5 months
Text
Entre brumes et neige - épisode 25
Episode précédent
___
Au village, le groupe profite du calme tout relatif pour se reposer. Des nuages gris verdâtres avancent vers eux d'un côté, et de l'autre, il y a les Limbes qui s'enfoncent toujours plus loin, toujours plus près de Teothos.
Pendant cette pause, Cynthia demande à Ashlyn si elle connait un moyen de ramener Ascernos à la vie. La biche confirme, elle pourrait rendre une sorte de conscience à l'ombre du défunt Ascernos, un rituel long et fastidieux. Pendant le rituel, Anthemos, Orvasa et Andhiir montent la garde. Le trio remarque les quelques ombres qui sautent de toit en toit et observent Cynthia, trop concentrée sur son rituel pour remarquer quoi que ce soit. Ce ne sont que des ombres sans visage, des défunts si anciens qu'ils n'ont plus d'identité. Leur cible est claire : le cœur de Teothos. Les trois ombres ont à peine le temps d'agir et aucune ne parvient jusqu'à Cynthia. Elles sont dispersées bien avant.
Avec Ascernos montrant à nouveau des mouvements, le groupe décide de partir. Il n'a plus rien à faire dans ce village et les nuages à l'horizon continuent leur progression inquiétante.
Avec la charrette des soldats de Teothos, les quatre héros reprennent la route jusqu'à voir de la neige tomber autour d'eux. Une neige qui s'accumule sur seize trônes en cercle survolés par des nuées de corbeaux. Un des trônes est plus imposant, avec un haut dossier qui sert de perchoir à un gigantesque corbeau au bec de saphir. Juste sous le corbeau, une ombre au visage ridé et vieilli qui se tient avachie, presque sans mouvement. Elle tient dans sa main une hache impressionnante.
Cynthia et Orvasa s'avancent avec Anthemos et Andhiir en retrait. Ils engagent la conversation avec le corbeau et essaye d'en apprendre plus sur cet être ancien. Ce dernier explique qu'il était chargé de ramener les étégastes jusque dans les Limbes, mais qu'il se trouve aujourd'hui sans aucune tâche, car les étégastes ont disparu. Il n'en reste plus qu'un qui se terre dans les Limbes même pour échapper à la mort et le corbeau serait prêt à tout pour le voir entre ses serres, car une fois ce dernier étégaste mort, il pourra disparaître au lieu de subir l'ennui éternel qui lui est infligé.
Plutôt que d'offrir le dernier étégaste, cependant, Anthemos et Cynthia proposent de voir les corbeaux servir le peuple des Clans, au même titre que les cerfs et Celunomos. Le corbeau se laisse convaincre et demande de sceller un pacte. Anthemos donne un peu de son sang pour honorer cette promesse de faire appel aux corbeaux pour les morts des Clans. En échange, les corbeaux viendront en aide du groupe lors de leur assaut contre Teothos.
1 note · View note
eric2ews · 1 year
Text
Depeche Mode - It's a Question of time
IT’S A QUESTION OF TIME LES SARKOMACRONISTAS QUI ALLEZ FINIR DANS DES GEOLES EN CRYOGENIE SI DASSAULT A FAIT PAYBACK HAS COME LES ATTAL QUI FAIT LE DUR LE PLUS POURRI QUI ALLUME NOS FEMMES VIEILES GRANDMERE TOUT SEDUCTION LES ATTAL MACRON CHARLES EDOUARD PHILIPPE AND CO FRANCAISE ET MAFIAS THAI ET D’AILLEUR. VOUS LES ALLIANCES DE SANG VOUS CONNAISSEZ LES PACTES LES RITUELS LES SACRIFICES ET NOUS…
youtube
View On WordPress
0 notes
solaneceae · 2 years
Text
NEXUS
se déroule dans un univers alternatif ou bélial n'a pas réussi à emporter wrandrall avec lui dans le Néant.
pairings: aucun, toutes les relations sont 100% platoniques au cas ou y'aurait des doutes.
lire sur AO3
---------------------
La lumière de l'aube est pâle sur Maender-Alkoor, l'air saturé des relents d'une victoire amère. Les dommages sont apparents: de nombreux bâtiments endommagés par les vagues nécrotiques, une population hagarde déambulant sans but précis au sein des murs, et la grande muraille d'argent qui fut un temps la fierté, le joyau de la ville… liquéfiée.
Un Pacte enacté. Un démon banni. Un puit scellé. Une ville meurtrie.
Le bois est dur et froid sous ses doigts — légèrement poussiéreux. L'arrière de sa tête repose contre le mur, sa nuque inclinée en un angle inconfortable, mais il n'a pas l'énergie pour se réajuster. Ou la volonté.
Zéhirmann révoqué. Enoriel chez les fées. Zarakaï pétrifié. Et Trichelieu noyé.
C'est une sensation étrange; comme si son esprit n'était plus tout à fait rattaché à son corps. Il n'est plus qu'un spectateur, flottant quelques centimètres à côté de son enveloppe charnelle meurtrie par les combats. En en sens, il en est reconnaissant.
Parce que son bras lui fait un mal de chien. Il le sait, bien sûr, c'est ce qui arrive quand des os se brisent. Mais étrangement, l'information n'arrive pas tout à fait à s'imposer à lui. Tout lui paraît si lointain, comme dans un rêve, bien qu'il soit parfaitement conscient.
Zéhirmann révoqué. Enoriel chez les fées. Zarakaï pétrifié. Et Trichelieu noyé.
Il cligne des yeux. Le Nain est assis de l'autre côté de la petite salle (où sont-ils…? Ah, oui. La Taverne. Bien sûr.) où Roger les a installés il y a un moment. Combien de temps, il ne saurait dire — tout s'était passé si vite dernièrement, des jours entiers ressentis comme des heures. Et maintenant qu'ils ne couraient plus pour leurs vies, ou celle de tous les autres, tout paraissait si... lent.
Il observe, alors que le prêtre — Yanosh, son esprit lui murmure sans qu'il puisse déterminer si l'information vient de sa propre mémoire défaillante, ou de la réserve de savoir qui se déverse parfois dans sa tête sans préavis depuis le Pacte — marmonne dans une langue qu'il ne comprend pas, ses mains passant prudemment le long du bras droit de Zarakaï, délesté de sa lourde armure pour aisance d'accès.
Zarakaï. Pétrifié, il ne l'était plus, même si les détails du pourquoi et du comment lui échappent à cet instant. Il est certain qu'une explication a été donnée, mais sa capacité de rétention d'information est. Instable. Sa nuque le lance. Il soupire, ferme les yeux un moment. Quand il les rouvre, Yanosh a bougé, maintenant accroupi aux côtés du haut prêtre de Travia et discutant à voix basse.
Trichelieu. Lui aussi était sauf, miraculeusement. Ses yeux et ses pensées ne s'y attardent pas, au risque que la vision de l'humain griffant à sa propre gorge dans une tentative désespérée de recevoir de l'air ne se rappelle à son bon souvenir. A la place, son attention disjointe se porte sur la silhouette sombre plus à droite.
Alia-Ænor. Une addition… plus qu'inattendue à leur groupe déjà bien éclectique. La terreur que la dragonne noire lui avait inspirée laissait maintenant place à une prudente curiosité, teinté de ce sentiment de familiarité prenant ses sources dans le Pacte. Après tout, il était compliqué de subir un ancien rituel liant leurs âmes dans le sang et ne pas en ressortir un peu plus empathique envers ses co-contractants.
(Il ne ressent plus Zéhir. Une coupure, violente et soudaine. Le lien existait encore, ce qui lui donnait bon espoir que le Zorlim était encore en vie — mais rien n'y passait. Comme si la connexion ne pouvait se faire entre différents plans. Enoriel est encore là, quelque part, mais distant — son écho faible et indistinct.)
Même maintenant, s'il se concentrait, il pouvait presque discerner l'inquiétude nerveuse de la dragonne parmi l'entrelacs de pensées et d'émotions s'imposant à son esprit — la majorité d'entre elles tournant autour de son aile déchirée. Son bras était soigné, mais une telle blessure pouvait-elle être réparée par un humain? Allait-elle pouvoir voler de nouveau? Elle sentait encore l'impact, la douleur, une terreur sourde qu'elle n'avait pas ressenti depuis—
Il grimace, s'enfonce un peu plus dans le coin de la pièce — tente de fermer son esprit. Il ne sait pas comment. Il ne contrôle rien, n'a jamais rien contrôlé. Sa respiration s'accélère malgré lui, la sensation de vide et d'engourdissement s'évaporant comme neige contre lave. Son bras lui fait mal, une douleur sourde et pulsatile qui lui donne vaguement la nausée. Une odeur de cendre et de métal sature ses narines, épaisse, oppressante. Sa peau et ses cheveux sont poisseux de sang et de sueur, son corps une immense ecchymose dont il aimerait se détacher, là, tout de suite.
"Tritri ? Ca va ? Tu as l'air…"
"A-ah, c'est… je…"
L'air est trop épais, trop visqueux, trop dur à inspirer. Ses oreilles sifflent. C'était sa faute, c'est-ce pas ?
"O-Oh, calme-toi ! Tritri ? You-houu !" Un claquement de doigts. "Eh ben, qu'est-ce qui t'arrive ?"
"Cela ne vient pas de lui, monsieur le prêtre."
Le poids des événements des derniers jours lui tombent dessus comme une chape de plomb, dissolvant l'adrénaline qui le maintenait en mouvement. Fonctionnel. Un son à peine humain s'arrache à sa gorge, ses yeux verts rougis par l'épuisement fixant le plafond sans le voir.
Il ne pouvait pas s'effondrer jusqu'ici, parce que s'effondrer voulait dire se faire rattraper et tuer. Mais il pouvait, là, non ?
"Ah ben, le Nain aussi ?"
"Evidemment. Vous n'aviez pas précisé que cela serait à ce point invasif, Devin."
"Eh bien…"
"Peu importe. Laissez-moi m'en charger."
Il y a un étau autour de sa poitrine, un étau qui se resserre lentement — son souffle se fait plus court encore, alors qu'il tente désespérément d'inspirer assez d'air, de l'air, de l'air !
Les habitants. Ils allaient forcément vouloir trouver un responsable, et ils n'auraient pas à chercher très loin. Il veut fuir fuis comme tu l'as toujours fait, espèce de lâche mais ses jambes ne lui obéissent plus et il n'a plus de mana pour se téléporter. De lointains souvenirs remontent au devant de la conscience — des flammes, des cris d'agonie, une foule hurlante et jubilante.
Était-ce ce qui l'attendait ? Et pouvait-il vraiment prétendre qu'il ne l'aurait pas mérité ?
"Wrandrall."
C'était l'épée. L'épée m'a possédé. La carte était envoutée. Ce n'est pas ma faute. Ce n'est pas ma faute ! Menteur.
Des excuses confortables. Mais l'épée avait disparu, emportée dans le Néant avec son propriétaire. Et il en était sans doute de même pour la carte. Il ne restait plus que lui pour prendre responsabilité pour le cataclysme qui s'était abattu sur la région.
"Wrandrall. Regarde-moi."
Il n'avait pas eu le choix. Jamais. Il n'avait pas choisi d'être né, d'entrer dans ce monde en prenant la vie d'une femme qu'il ne pu jamais connaitre. Il n'avait pas choisi les années à se cacher, à fuir, autant les humains qui haïssait les démons, les démons qui haïssait les humains, et Mortis qui convoitait l'épée que l'hybride portait alors qu'il était encore moins haut que sa lame.
Il n'avait jamais voulu ça. Rien de tout ça. Toute sa vie, il n'avait été qu'une marionnette à la solde d'un fragment d'âme qui pouvait lui faire… le forcer à…
Wrandrall est secoué d'un haut-le-cœur quand une certaine révélation — des mots si prudemment enterrés au fond de sa mémoire — remonte dangereusement proche de la surface. Non, non, non, il ne veut pas y penser, c'est beaucoup trop, beaucoup trop trop trop et il n'arrive plus à respirer—
"Wrandrall !"
Il est brutalement arraché à son épisode de dissociation par une main faisant contact avec sa joue avec la délicatesse d'une barbare en pagne. Autrement dit, aucune. "Aïeuh," le cambion répond par réflexe, désorienté — si tout lui semblait lointain et cotonneux avant, le monde extérieur lui revient avec une intensité douloureuse, tout en angles coupants et lumières beaucoup, beaucoup trop brillantes. Tout est trop chaud et trop froid en même temps, il peut à peine assimiler le fait qu'Alia-Ænor la dragonne vient de lui mettre une claque qui ne l'a pas tué. Elle s'est agenouillée devant lui, le fixant de ses yeux si semblables aux siens.
Yeux verts dans le vert. Ether et Esprit.
Oh, bazaar. Est-ce qu'il va mourir comme ça ? Il a vraiment l'impression qu'il est en train de mourir, ce qui le fait paniquer encore plus, et c'est un de ces cercle vicieux d'où il ne sait pas comment s'extirper.
"Arrête de respirer comme ça," la nécromancienne lui ordonne fermement. "Tu vas hyper-ventiler. Non, non," elle claque des doigts quand le regard du cambion se voile à nouveau et menace de glisser ailleurs. "Reste avec moi. Fait exactement ce que je te demande. Est-ce clair ?"
Un ‘uh-huh' incertain. Cela lui suffit. "Bien. Prends une grande inspiration pendant quatre secondes, pas une de moins."
Wrandrall essaye. Le poids sur sa poitrine est si lourd, il arrive à peine à deux avant qu'il ait l'impression d'étouffer.
"Un essai décent. Non— arrête, n'expire pas. Maintient pendant sept secondes."
Sept ?! Il n'y arrivera pas. Si quatre était déjà si difficile, sept lui paraissait une éternité. Il essaie néanmoins, parce qu'Alia est peut-être une alliée, mais celà n'enlève rien à son pure pouvoir d'intimidation.
Il bloque sa respiration. Un, deux, trois. Ses poumons brûlent. Quatre, cinq—
Sa tête tourne, et il expire dans un râle. Cinq. Un autre échec. Mais la dragonne hoche la tête et pose une main à plat sur son diaphragme, l'autre contre celui du cambion. "Continue. Expire pendant huit secondes. Inspire, quatre. Plus bas. Pas avec ton torse, plus bas, regarde… oui, bien. Maintient, sept. Expire, huit. Encore."
Cela lui prend quelques cycles (et quelques instances où des papillons noirs dansent devant ses yeux) juste pour enfin parvenir à atteindre les temps demandés. Le poids sur sa poitrine se retire lentement, quelques grammes qui s'envolent dans chacun de ses souffles. Alia le guide, ferme mais étonnement patiente, pressant sa paume contre sa poitrine pour le forcer à vider ses poumons jusqu'au bout.
"Tu es notre Esprit," la nécromancienne affirme alors que sa main quitte son torse et se resserre autour de son bras valide. Wrandrall ne peut qu'écouter, enfin capable de poursuivre l'exercice par lui-même. Quatre, sept, huit. Quatre. Sept. Huit. "Le centre névralgique du lien mental qui nous unit. Que crois-tu qu'il se passe quand tu laisses tes émotions l'inonder ?"
…Oh.
Wrandrall risque un regard derrière Alia — Zarakaï est tendu comme un arc, les mains crispées sur le manche de son marteau comme s'il attendait une attaque à tout moment, sa mâchoire serrée si fort que le cambion craint qu'il ne s'abîme les dents. Quant à Trichelieu… eh bien. Le haut-prêtre de Travia est carrément recroquevillé sur le sol en position foetale, tremblant et gémissant de manière pitoyable et… s'il est honnête, un peu inconfortable.
Wrandrall reporte son attention sur la dragonne, surpris par son calme olympien, et se rend compte qu'il ne reçoit plus rien de sa part; aucune pensée, aucune émotion. Comme si elle avait érigé un mur autour de son esprit. "...Désolé," il parvient à éructer malgrès le nœud dans sa gorge, se faisait violence pour réprimer les derniers vestiges de sa crise d'angoisse.
Il ferme les yeux et tente d'imaginer le lien — son premier réflexe est de le visualiser comme un réseau de fils reliant chacun d'entre eux, aussi rouges que le sang qu'ils ont chacun versé dans le ciboire. Mais ce ne sont pas que de simples attaches, non, ce sont des conduits. Des conduits qui s'étirent et s'affinent avec la distance; portant leurs voix, leurs pensées, leurs rêves. Il s'imagine retenir les siens, se recroquevillant autour de ce qui fait de lui, lui. Il retient le flot, usant de toute la volonté qui lui reste. La respiration sifflante de Zarakaï s'amenuise, et les sanglots de Trichelieu se font plus épars.
"Très bien," la voix fluette de la dragonne perce l'obscurité. "Yanosh?"
"Eh— Ouais, ouais, c'est bon, j'arrive. Ça va bien de me faire courir à moi, non mais."
---
Le prêtre d'Ilo fronce les sourcils. "...Mmh."
Wrandrall déglutit nerveusement, attendant le diagnostic du prêtre. Sa panique dissipée, l'expérience l'avait laissé éreinté; le prospect d'un soin magique la seule chose le retenant de tout laisser tomber et s'allonger à même le sol, merci et au revoir, ne me réveillez pas avant trois jours.
Alors que la paume de Yanosh atteint le coude du semi-démon, ses yeux clairs se plissent; analysant quelque chose que sa magie lui révèle à lui seul. "...Qu'y a-t-il ?" le cambion ose demander, un mauvais pressentiment s'installant au creux de son ventre. Yanosh secoue la tête. "C'est plus aligné, hein."
"Pardon?"
"Pour ces deux-là," le prêtre fait un mouvement de tête en direction de Zarakaï et Trichelieu, qui testent visiblement leur os récemment ressoudés, "C'était simple. Les os fracturés étaient encore alignés. Une incantation et pouf, réglé." Il pointe au-dessus du coude du semi-démon. "C'est pas le cas ici. Vous avez trop bougé on dirait."
"Je… quoi ?" le cambion balbutie, n'aimant pas du tout l'implication sous-jacente. "Vous voulez dire que—"
"Mh-hm. Cela est regrettable," Yanosh soupire, plus par irritation que par empathie. "Mais il va falloir remettre ça en place. Manuellement."
Oh non. "E-Et vous n'avez pas, une potion à la place ?" Wrandrall blêmit, essayant pas-si subtilement de s'éloigner du prêtre d'Ilo, lequel le fixe d'un œil torve. "...Non."
"Ou un manuscrit ? C'est bien, ça, les manuscrits."
Yanosh remonte ses manches, impassible. "M'écoutent jamais. Mrf. Non. Vous voulez vous retrouver avec un bras tordu ?"
"Euh…"
"C'est bien ce que je pensais. Kyo, venez ici et empêchez-le de gigoter."
Wrandrall se fige. Quoi ?!
"Ah non hein, moi je touche pas à ça !" le samouraï refuse tout de go, appuyé contre une lourde commode et affûtant son sabre. Avait-il toujours été dans la pièce ? "Je l'ai vu exploser un mur à la main ! Je tiens encore à mes organes, merci."
Le prêtre soupire, encore, et approche sa main de son bras blessé. "Booon. Alia-Ænor, si vous voulez bien—"
Quelque-chose en lui explose; mi-terreur mi-rage, ça n'est pas clair. Tout est-il que ses dents se retrouvent en un éclair enfoncées dans la main du prêtre, un grognement sourd vrombissant dans sa poitrine. Yanosh crie et s'arrache à l'emprise dentaire du cambion, faisant quelques pas en arrière avec une exclamation qui sonne comme une invective. La chair de sa main droite est adornée de profondes marques, qui déjà se remplissent de sang.
Wrandrall reste figé, yeux cernés de noir et équarquillés. Il… n'arrive pas à croire qu'il a juste fait ça. Il n'avait pas mordu quelqu'un depuis les jours pas-si lointains où, enfant, il se battait pour sa survie dans les Terre Chaotiques. Et oui, certes, mais quand on grandissait seul dans un tel endroit, ça n'était pas étonnant qu'on ratait quelques étapes dans le processus de socialisation.
Le rire moqueur du Narrateur se manifeste dans un coin de la pièce, mais personne n'y prête attention. "Dedieu, Mandale !" Zarakaï s'exclame de quelque part dans la pièce. "Pas encore !"
Merde. Une seconde d'inattention, et son fragile contrôle sur ses émotions s'est envolé, les laissant une fois de plus envahir leur espace mental partagé. Appréhension. Découragement. Culpabilité. "Désolé, je suis désolé," il répète tel un mantra, conscient que s'excuser n'arrangera pas la situation.
Alia soupire. Ignorant le prêtre d'Ilo qui tempête et fouille dans ses affaires non loin de là (ainsi que le devin qui ne sait visiblement plus où se mettre), elle s'approche et s'accroupit devant la cambion. "Tu ne peux visiblement pas t'empêcher de projeter ton anxiété," la dragonne explique calmement, son index se posant délicatement contre la tempe du cambion. "Y compris physiquement. Je vais donc, comment dire… éteindre la source pour le moment."
"Que—"
"Tu me remercieras."
La dragonne murmure quelque chose, quelque chose que Wrandrall ne comprend pas; mais le mot — l'ordre — résonne dans sa tête tel un gong, impétueux et irrésistible. Le monde bascule, et une partie de lui l'accueille l'oubli avec soulagement alors qu'il tombe, tombe, t o m b e...
Alia-Ænor réagit au quart de tour quand Wrandrall s'écroule tel un pantin dont on aurait sectionné les fils, réceptionnant sa tête sur son épaule. Elle sent son souffle contre son armure, lent et profond, en fort contraste avec les halètements rauques de plus tôt. Précautionneusement, elle allonge le cambion sur le sol et abaisse ses barrières mentales.
...Silence, enfin. Et les prémisses d'un rêve encore abstrait, blotti au plus près de la psyché de son hôte. "Monsieur le prêtre ?" la dragonne appelle, sa voix fluette perçant le silence. "Vous pouvez revenir."
"Oui ben, deux secondes," Yanosh siffle entre ses dents, appliquant une de ses potions de secours sur la morsure. "Il m'a bien niaqué, le démon."
Trichelieu ouvre la bouche, puis la referme presque aussitôt quand Alia-Ænor lui offre son regard le plus noir, ainsi qu'une pichenette mentale des plus déplaisantes. Zarakaï, quant à lui, s'approche curieusement de la scène. "Boooh. Il moufte plus ?"
La dragonne hausse les épaules. Le barbu expire bruyamment, secouant la tête comme s'il se débarrassait de derniers filaments d'émotions externes. Avec un peu de chance, le petiot resterait dans les vapes assez longtemps pour que le reste du groupe puisse concocter un plan pour récupérer leurs deux membres perdus. …Non pas que l'Elfe lui manquait, bien sûr. "Vais vous dire. S'il se débrouille pas rapidement pour arrêter de projeter comme ça partout, ça va devenir un sacré oaï."
Trichelieu offre un simple hochement de tête, s'efforçant à calmer ses propres battements de cœur et heureusement ne relevant pas le phrasé du Nain. "U-Um, j-je crois me souvenir que, euh…" Il cligne des yeux, incapable de mettre un visage ou un nom sur celui qu'ils avaient vaincu. Mh. Ça ne devait pas être si important, s'il avait oublié. Si ? "L'ennemi avait mentionné que la… la maîtrise de ces habiletés pouvait prendre des années, non ?"
Silence. Zarakaï laisse échapper un grognement frustré alors que Yanosh s'efforce à rectifier le bras d'un cambion maintenant inerte. "Boup ! Et ben on est pas sorti de la silice, tiens."
1 note · View note
aspellnameddesire · 2 years
Text
Première annexe : Être un·e sorcier·e.
Par définition, les sorcier·e·s sont des personnes qui pratiquent la sorcellerie et la magie.
Tumblr media
01 - DEVENIR UN·E SORCIER·E.
La plupart des anciens récits occidentaux n’évoquent que le genre féminin associé à cette pratique. En effets, écrits par des hommes, les accuser d’une telle pratique était un prétexte pour les abattre et les dominer : une femme plus intelligente qu’un homme était dangereuse pour lui. Or, dans les faits, la sorcellerie peut être pratiquée par TOUSTES. Si les sorcier·e·s existent bel et bien dans l’imaginaire commun des personnes dépourvues de magie par bon nombre de clichés, certains s’avèrent vrais et d’autres faux. On ne peut malheureusement pas changer l’Histoire : bon nombre de femmes sont mortes, victimes des chasses au sorcières et de condamnations à mort. Celles qui étaient véritablement sorcières s’en sont sorties, les autres ont malheureusement péri.  
Il y a plusieurs voies pour devenir sorcier·e : la voie volontaire et la voie involontaire.
LA VOIE VOLONTAIRE. Si une personne désire devenir sorcier·e, elle peut faire - ce qui est communément appelé - “UN PACTE AVEC LE DIABLE” : le rituel est mené par un autre sorcier qui maîtrise la sorcellerie et qui ensorcelle un vieux grimoire, notamment en inscrivant en latin : “Animam Meam Do Diabolo” (traduit par “JE DONNE MON ÂME AU DIABLE”). La personne désireuse d’obtenir de la magie se coupe la paume de la main et donne quelques gouttes de sang.
Néanmoins, il s’agit d’un rituel risqué : si lae sorcier·e est inexpérimenté·e ou si encore le corps de la personne rejette la magie, la personne peut mourir d’une hémorragie. De plus, la personne peut se retrouver asservie au / à la sorcier·e avec qui iel a commis le rituel.
LA VOIE INVOLONTAIRE. Si la personne est présente dans un endroit baigné de magie et qu’elle subit un choc, un traumatisme ou ressent une détresse émotionnelle comme un deuil, elle peut voir son âme contaminée par la magie. Néanmoins, sa magie peut être instable : trop forte ou pas assez, et doit suivre un enseignement afin de la contrôler et de la canaliser. Elle est aussi plus en proie à l’ubris.
DANS LE CAS D'UNE FILIATION. Lorsque l’un des parents est sorcier·e, la transmission de la magie s’opère. Néanmoins, le nouveau-né peut faire de la magie de manière aléatoire et ce qu’iel produit est généralement très faible. Plus iel grandit, plus elle disparait et ce n’est qu’un pacte avec le diable qui peut permettre d’être accompli·e en tant que sorcier·e. C’est généralement lors des seize ans de l’individu que le pacte se produit au cours du rituel.
02 - LES CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES.
LA PEAU. Au niveau de l’âge et du vieillissement, un·e sorcier·e voit SA PEAU moins flétrir et vieillir que d’habitude à partir de ses seize ans. Ainsi, un·e sorcier·e d’une trentaine d'années peut se confondre avec une personne d’une vingtaine d'années. Tout comme un·e sorcier·e  qui a l’apparence d’une personne de cinquante ans, iel peut être véritablement âgé de cent ans.
S’iel est AFFILIÉ·E À UNE FAMILLE OU À UN COVEN, un·e sorcier·e peut porter une marque d’appartenance comme un tatouage ou un piercing.
S’iel pratique LA MAGIE RUNIQUE, un·e sorcier·e se voit avoir des tatouages temporaires ou permanents sur sa peau, parfois même des cicatrices.
LES YEUX. Ce qui peut trahir un·e sorcier·e est au niveau du visage. En effet, L’IRIS de l'œil peut s’altérer en fonction de la condition du sorcier de plusieurs façons différentes :
☞ L’iris S’ÉCLAIRCIT ou S’ASSOMBRIT en fonction des actions bienveillantes ou malveillantes du sorcier.
☞ Il peut aussi s’altérer en fonction d’un sentiment ou d’une émotion dominante et demeurante du sorcier :
» Si l’iris tourne au jaune orangé, cela peut traduire soit de la confiance, soit un acte de trahison ou de lâcheté.
» Si l’iris tourne au violet bleuté, cela peut traduire soit de la réflexion ou de la créativité, soit de la crainte ou de la dépression.
» Si l’iris tourne au vert, cela peut traduire soit de l'espoir, soit un sentiment de jalousie excessive.
» Si l’iris tourne au rouge, cela peut traduire soit du désir ou de l'amour, soit un sentiment de rage ou d'agressivité.
3 notes · View notes
lily-yvonne · 4 years
Text
LUNDI SOIR
            Suite du lundi – plans extérieurs de nuit
Fondu enchaîné sur Jésus qui est de nouveau dans l’oliveraie, mais le soir, et il est avec ses apôtres. 
Jésus : — Et encore un autre jour est passé. Maintenant la nuit et puis demain, et puis un autre demain, et puis le repas de Pèssah.
Philippe demande : — Où la célébrerons-nous, mon Adôn ? Cette année il y a aussi les femmes. 
 Barthélemy : — Et nous n’avons encore pourvu à rien, et la ville est pleine, bondée. Il semble que cette année Israël tout entier, jusqu’aux plus lointains prosélytes, soit accouru pour le rituel.
 Jésus le regarde et comme s’il récitait un psaume : — Rassemblez-vous, hâtez-vous, accourez de tous côtés vers ma victime que j’immole pour vous, vers la grande victime immolée sur le mont d’Israël, pour manger sa chair et boire son sang.
 Barthélemy dit avec véhémence : — Mais quelle victime ? Quelle victime ? Tu sembles quelqu’un qui est possédé par une folie fixe. Tu ne parles que de mort … et tu nous affliges. Simon, Jacques d’Alphée et Pierre approuvent en hochant la tête. 
Jésus regarde Barthélemy en disant : Comment, tu me le demandes ? Tu n’es pas un de ces petits qui pour être instruits doivent recevoir la lumière septiforme. Tu étais déjà instruit en l’Écriture avant que je t’appelle, par l’intermédiaire de Philippoïs1 , dans cette douce matinée de printemps. Et tu me demandes encore qu’elle est la victime immolée sur les monts, celle vers laquelle viendront tous les gens pour s’en nourrir ? Et tu m’appelles fou d’une folie fixe parce que je parle de mort ? Oh ! Bartholmaï ! Comme le cri des sentinelles, dans votre esprit ténébreux, qui jamais s’est ouverte à la lumière, j’ai lancé une fois, deux fois, trois fois le cri annonciateur. Mais vous n’avez jamais voulu le comprendre. Vous en avez souffert sur le moment, et puis comme des enfants, vous avez vite oublié les paroles de mort et vous êtes retournés joyeux à votre travail, sûrs de vous et pleins de l’espérance que mes paroles et les vôtres persuaderaient de plus en plus le monde de suivre et d’aimer son Rédempteur. Non. C’est seulement après que cette terre aura péché contre Moi, et rappelez-vous que ce sont des paroles d’Adonaï à son Prophète, après seulement que le peuple et non seulement celui-ci en particulier, mais le grand peuple d’Adama2 commencera à gémir : Allons vers Adonaï. Lui qui nous a blessés nous guérira et le monde des rachetés dira : Après deux jours, c’est à dire deux temps de l’éternité, durant lesquels il nous aura laissé à la merci de l’ennemi, qui avec toutes ses armes nous aura frappés et tués comme nous avons frappé et tué le Sacré — et nous le frappons et le tuons parce que toujours il y aura la race des Caîns3 qui tuera par leurs blasphèmes et leurs œuvres mauvaises : le Bèn4 Elohîm, le Rédempteur, en décochant des flèches mortelles non sur son éternelle Personne glorifiée, mais sur leurs âmes rachetées par Lui, pour le tuer, et pour le tuer par conséquent dans leurs âmes — c’est seulement après ces deux temps que viendra le troisième jour et que nous ressusciterons en sa présence dans le Royaume du Christos sur la Terre et que nous vivrons en sa présence dans le triomphe de l’esprit. Nous le connaîtrons, nous apprendrons à connaître Adonaï pour être prêts à soutenir, grâce à cette vraie connaissance d’Elohîm, la dernière bataille que Lucifer4 livrera à l’homme avant la sonnerie de l’Ange de la septième trompette qui ouvrira le chœur bienheureux des sacrés d’Elohîm, au nombre parfait pour l’éternité — et ni le plus petit enfant, ni le vieillard le plus âgé ne pourra jamais être ajouté au nombre — le chœur qui chantera : "Il est fini le pauvre royaume de la Terre. Le monde est passé en revue avec tous ses habitants devant le Juge victorieux. Et les élus sont maintenant entre les mains de notre Adonaï et de son Christos, et Lui est notre Roi pour toujours. Louange à Adonaï Eloah Yahweh-Él-Shaddaï, qui est, qui était et qui sera, parce qu’Il a pris son grand pouvoir et qu’Il est entré en possession de son Royaume." Oh ! Qui parmi vous saura rappeler les paroles de cette prophétie qui résonne déjà dans les paroles de Daniél, avec un son voilé, et qui maintenant retentit par la voix du Sage devant le monde étonné et devant vous, plus étonnés que le monde ?! La venue du Roi ― continuera le monde gémissant dans ses blessures et enfermé dans son tombeau, après avoir mal vécu et être mal mort, enfermé par son septuple vice et par ses hérésies sans fin, l’esprit agonisant du monde enfermé, avec ses derniers essais, à l’intérieur de son organisme, mort lépreux à cause de toutes ses erreurs ― la venue du Roi est préparée comme celle de l’aurore et elle viendra à nous comme la pluie du printemps et de l’automne. L’aurore est précédée et préparée par la nuit. C’est la nuit. Celle de maintenant. Et que dois-je te faire, Ephraïm ? Et que dois-je te faire, ô Iehouda ?… Shim’ôn, Bartholmaï, Iehouda, et mes cousins, vous plus instruits dans le Livre, reconnaissez-vous ces paroles ? Ce n’est pas d’un esprit fou, mais de quelqu’un qui possède la Sagesse et la Science qu’elles viennent. C’est comme un roi qui ouvre avec assurance ses coffres forts, parce qu’il sait où est la gemme donnée qu’il cherche, après l’avoir mise de sa main à l’intérieur, que je cite les Prophètes. Je suis la Parole. Pendant des siècles, j’ai parlé par des lèvres humaines, et pendant des siècles je parlerai par des lèvres humaines. Mais tout ce qui est dit de surnaturel est ma Parole. L’homme ne pourrait pas, même le plus docte et le plus sacré, monter avec une âme d’aigle au-delà des limites du monde aveugle, pour saisir et dire les mystères éternels. L’avenir n’est «présent » que dans la Pensée divine. C’est une sottise chez ceux qui ne sont pas élevés par Notre Volonté, de prétendre faire des prophéties et des révélations. Et Elohîm les démentit et les frappe parce qu’Un seul peut dire : « Je suis » et dire : « Je vois » et dire « Je sais ». Mais quand une Volonté qu’on ne mesure pas, qu’on ne juge pas, qu’il faut accepter en inclinant la tête, en disant : « Me voici », sans discuter, dit : « Viens, monte, écoute, vois, répète » alors, plongée dans l’éternel présent de son Elohaï, l’âme, appelée par Adonaï pour être « Parole », voit et tremble, voit et pleure, voit et jubile ; alors l’âme, appelée par Adonaï pour être « Parole », écoute, et arrivant à des extases ou à une sueur d’agonie, dit les paroles redoutables d’Eloah-Él-Shaddaï ; parce que toute parole d’Elohîm est redoutable, venant de Celui dont le verdict est immuable et la justice inexorable, et tournée vers les hommes dont trop peu méritent Amour et bénédiction et non pas foudre et condamnation. Maintenant cette Parole, qui est donnée et méprisée, n’est-elle pas la cause d’une faute redoutable et d’une punition pour ceux qui, l’ayant entendue, la repoussent ? Elle l’est. Et que dois-je encore vous faire, ô Ephraîm, ô Iehouda, ô monde, que je n’ai pas fait ? Je suis venu pour t’aimer, ma Terre, et ma Parole a été pour toi une épée qui tue parce que tu l’as exécrée. Oh ! Monde qui tue ton Sauveur, en croyant faire une chose juste, tellement tu es insatanisé au point de ne même plus comprendre quel est le sacrifice qu’Eloah exige, sacrifice du péché personnel et non pas d’une bête immolée et consommée avec l’âme souillée ! Mais que t’ai-je donc dit pendant ces trois années ? Qu’ai-je prêché ? J’ai dit : « Connaissez Elohîm dans ses Lois et dans sa nature ». Et je me suis desséché comme un vase d’argile poreuse, exposé au soleil en vous répandant la connaissance vitale de la Loi et d’Elohîm. Et tu as continué de faire des holocaustes sans jamais accomplir l’unique chose nécessaire : l’immolation au vrai Eloah de ta volonté mauvaise ! Maintenant Eloah-Él-Shaddaï te dit : cité pécheresse, peuple parjure on ne se servira pas pour Roma et Athéna, qui sont hébétées et ne connaissent pas la parole et le savoir, mais qui, d’éternels enfants mal soignés par leur nourrice et restés comme des animaux dans leurs capacités, passeront dans les bras sacrés de mon Église, mon unique sublime Épouse qui m’enfantera d’innombrables enfants dignes du Christos, deviendront adultes et capables, et me donneront des palais et des troupes, des temples et des êtres sacrés, de quoi peupler le Ciel comme avec des étoiles. Maintenant Mon Père Yahweh-Él-Shaddaï te dit : « Vous ne me plaisez plus et je n’accepterai plus de don de votre main. Il est pour Moi pareil à des excréments et je vous le rejetterai à la face et il y restera attaché. Vos solennités, toutes extérieures, me dégoûtent. Je supprime le pacte avec la race d’Aarôn et je le passe aux fils de Lévi parce que, voilà, celui-ci est mon Lévi, et avec Lui pour toujours, j’ai fait un pacte de vie et de paix et Lui m’a été fidèle dans les siècles des siècles, jusqu’au sacrifice. Il a eu la crainte sacrée du Père et il a tremblé à cause de son courroux d’offensé, au seul son de mon Nom offensé. La Loi de la Vérité a été sur sa bouche, et sur ses lèvres il n’y a pas eu d’iniquité il a marché avec Moi dans la Paix et l’équité, et il en a retiré beaucoup du péché. Le temps est venu où en tout lieu, et non plus sur l’unique autel de Sion, car vous ne méritez pas de l’y offrir, sera sacrifiée et offerte à mon Nom le Pain pur, immaculé, agréable à Adonaï ». Les reconnaissez-vous les éternelles paroles ?
---------------------------------------------------------------
Philippe. Prononciation : Philipoiiss. 2 Adam. 3 Prononciation : Kéhiin. 4 Le Fils de Dieu. 4 Lucifer : "lumière des ténèbres inférieurs", fils de Satân, seconde personne de la trinité satanique, non pas engendré mais créé de feu. "Le serpent antique" : celui-là même qui a trompé Eve au Jardin d’Éden. La troisième personne est : Baal-Zéboul (Belzébuth).
----------------------------------------------------------------
Barthélemy : — Nous les reconnaissons, notre Adôn. Et crois-le, nous sommes abattus comme si on nous avait frappés. N’est-il pas possible de dévier le destin ?
Jésus : — Tu l’appelles destin, Bartholmaï ?
Barthélemy : — Je ne saurais dire quel autre nom…
Jésus : — Réparation. Voilà le nom On n’offense pas l’Adonaï sans que l’offense doive être réparée. Et le Créateur a été offensé par le Premier qui a été créé. Depuis lors, l’offense n’a pas cessé de croître. Et elle n’a pas servi l’inondation du Déluge, ni la pluie de feu sur Sodome et Gomorrhe à rendre l’homme sacré. Pas l’eau et pas le feu. La Terre est une Sodome sans limite où passe, libre et roi, Lucifer. Alors que vienne une trinité pour la laver : le feu de l’Amour, l’eau de la douleur, le Sang de la Victime. Voici, ô Terre, mon Don. Je suis venu pour te le donner. Et maintenant je me déroberais à son accomplissement ? C’est Pèssah, on ne peut fuir.
Simon : — Pourquoi ne vas-tu pas chez Èl’azar ? Ce ne serait pas fuir, mais chez lui, on ne te toucherait pas.
Judas Iscariote crie en se jetant aux pieds de Jésus : — Shim’ôn parle bien. Je t’en supplie, Adôn, fais-le !
A son geste répond un déluge de larmes de Jean, et bien que plus maîtres de leur douleur, les cousins pleurent ainsi que Jacques et André.
Jésus répond : — Tu me crois l’Adôn ? Regarde-moi !
Et Jésus transperce de son regard le visage angoissé de l’Iscariote, car il est réellement angoissé, ce n’est pas une feinte. C’est peut-être la dernière lutte de son âme avec Satân, et il ne sait pas triompher. Jésus l’étudie et suit la lutte comme un homme de science pourrait étudier une crise d’un malade. Puis il se lève brusquement et si violemment que Judas, appuyé sur ses genoux, se trouve repoussé et retombe assis par terre. Jésus recule aussi, le visage bouleversé, et il dit : — Pour faire arrêter aussi Èl’azar ? Double proie et double joie par conséquent. Non, Èl’azar se garde pour le Christos à venir, pour le Christos triomphant. Un seul sera jeté au-delà de la vie, et il ne reviendra pas. Moi, je reviendrai. Mais lui ne reviendra pas. Mais Èl’azar reste. Toi, toi qui sais tant de choses, tu sais aussi celle-là. Mais ceux qui espèrent avoir double profit en capturant l’aigle avec l’aiglon, dans leur nid et sans difficulté, peuvent être sûrs que l’aigle a les yeux sur tous, et que par amour pour son petit il ira loin du nid pour être pris Lui seul, en le sauvant. Je suis tué par la haine et pourtant je continue à aimer. Allez. Moi, je reste à prier. Jamais comme à l’heure où je vis, je n’ai eu besoin d’élever mon âme au Ciel.
Jean supplie : — Laisse-moi rester avec Toi.
Jésus : — Non. Vous avez tous besoin de repos. Va-t’en.
Pierre : — Tu restes seul ? Et s’ils te font du mal ? Tu sembles souffrant aussi …Moi, je reste.
Jésus : — Toi aussi, vas avec les autres. Laissez-moi oublier les hommes pour une heure ! Laissez-moi en contact avec les Anges de mon Père ! Ils remplaceront ma Mère, qui s’épuise en larmes et en prière, que je ne puis charger de ma douleur désolée. Allez.
Son cousin Jude demande : — Tu ne nous donnes pas la paix ?
Jésus : — Tu as raison. Que la paix d’Adonaï se pose sur ceux qui ne sont pas opprobre à ses yeux. Adieu.
Jésus pénètre en montant un talus au milieu des oliviers.
Barthélemy murmure : — Et pourtant… ce qu’il dit c’est vraiment dans l’Écriture ! Et quand on l’entend de Lui on comprend pourquoi et pour qui c’est dit.
Simon : — Moi, je l’ai dit à Petros1 dans l’automne de la première année…
Pierre : — C’est vrai … Mais… Non ! Moi vivant, je ne le laisserai pas prendre. Demain…
L’Iscariote demande : — Que feras-tu demain ?
Pierre : — Ce que je ferai ? Je parle avec moi-même. C’est un temps de conjuration. A l’air même je ne confierai pas ma pensée. Et toi, qui es puissant, tu l’as dit tant de fois, pourquoi ne cherches-tu pas protection pour Yeshouah ?
Judas : — Je le ferai, Petros. Je le ferai. Ne vous étonnez pas si je suis parfois absent. Je travaille pour Lui. Ne le Lui dites pas, pourtant.
Pierre, humble et sincère : — Sois tranquille, et que tu sois béni. Parfois je me suis défié de toi, mais je m’en excuse. Je vois que tu es meilleur que nous au bon moment. Tu agis… moi, je ne sais que parler à vide. 
Quant à Judas, il rit comme si la louange lui plaisait. Ils s’éloignent du Gethsémani vers la route qui va à Jérusalem.
------------------------------------------------------
1 Pierre.
EXTRAIT DE L’OUVRAGE  “SCÉNARIO - L’ULTIME ALLIANCE” : http://www.prophete-du-sacre-coeur.com/scenario-l_ultime-alliance.pdf
http://www.prophete-du-sacre-coeur.com/ https://www.youtube.com/watch?v=1qI8FeNbFsM&t=621s https://www.change.org/p/emmanuel-macron-dieu-ne-veut-pas-de-fl%C3%A8che-sur-notre-dame-098097a0-f72c-4021-9b66-cc9c78ecb8a8?lang=fr-FR
Tumblr media
1 note · View note
christophe76460 · 2 years
Text
Tumblr media
Shalom et soyons bénis mes bien-aimés en Christ. À déguster avec joie : ÉVITONS D'ÊTRE SOUILLÉS SINON LE ROYAUME DES TÉNÈBRES AURA LE DESSUS SUR NOUS (Ez 20:7-9; 2 Co 6:14-18; 2 Co 7:1) Partie 1.
Le principal péché des Israélites contre le Seigneur était l'idolâtrie et à maintes reprises, ils repoussèrent et méprisèrent la bonté de Dieu, préférant adorer d'autres dieux et leur jurer fidélité. Aujourd'hui c'est le pire, les croyants se rendent coupables de différentes sortes d'idolâtrie à chaque fois qu'ils cherchent la satisfaction, le plaisir, un sens ou une aide dans les choses mauvaises et profanes de ce monde (Mat 6:1-24; Gal 5:19-21; Col 3:5-9; 1Jn 2:15) et s'adonnent à l'amour de ce siècle présent ou s'accrochent aux cérémonies et rituels ou contractent une alliance en dehors de l'Éternel ou signent des pactes avec le diable, au lieu de placer sincèrement leur confiance en Jésus-Christ, de mettre toute leur espérance en Lui et de haïr le péché.
Le refus des croyants de se séparer des souillures conduira inévitablement à la perte et la coupure de leur relation intime avec l'Éternel.
Il est temps de nous séparer de toutes souillures afin que le royaume de ténèbres ne puisse plus nous contrôler.
Toute personne qui suit les faux (apôtres, prophètes, évangélistes, pasteurs et docteurs), qui est attachée aux doctrines des démons, aux philosophies, aux traditions des hommes...est plus souillée. Elle est entrée en communion directe avec le royaume des ténèbres. Elle doit vite chercher la délivrance et revenir de tout son cœur à l'Éternel avant qui ne soit trop tard...
Requêtes : Rendons grâces à l'Éternel de nous avoir conduits dans ce nouveau mois au nom du Seigneur Jésus-Christ. Que Dieu nous accorde Sa grâce afin de nous séparer de toutes les différentes souillures. Nous refusons d'être l'ami(e) de l'idolâtrie. Que nous puissions nous purifier de toute souillure surtout de la chair et de l'esprit en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu au nom du Seigneur Jésus-Christ.
Que l'Éternel nous accorde une agréable journée dominicale dans le sang du Seigneur Jésus-Christ et un merveilleux nouveau mois dans la séparation de toute souillure au nom du Seigneur Jésus-Christ. Que le Saint-Esprit nous dirige afin de vivre pour Christ, Le Ressuscité au nom du Seigneur Jésus-Christ.
NB: SPÉCIALE INVITATION SPIRITUELLE.
N'oublions pas de participer à ce spécial programme de trois (3) jours de jeûnes et prières.
Thème: EXPÉRIMENTONS LA PUISSANCE DE LA RÉSURRECTION DU SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST (Mat 28:1-8).
Date: Mardi 03 au jeudi 05 Mai 2022.
0 notes
studiopaulopatriota · 4 years
Text
Tumblr media
MÉMORIES D'HADRIEN - MARGUERITE YOURCENAR
« Les Mémoires d’Hadrien », de Marguerite Yourcenar : l’autobiographie sublimée d’un empereur romain
Dans ce roman à la première personne, la romancière joue si bien le jeu de l’autobiographie qu’on croirait parfois lire une traduction du latin. Cet article est paru dans « Le Monde » du 9 janvier 1952.
Par EMILE HENRIOT, de l'Académie française
Plon (1951). Rééd. Gallimard (1977, 360 p.) ; « Folio » (1977, 384 p.)
Le beau livre de Mme Marguerite Yourcenar, Mémoires d’Hadrien, appartient à la catégorie des autobiographies supposées. C’est une vie imaginaire, racontée à la première personne. L’empereur Hadrien, le successeur à Rome de Trajan et le prédécesseur de Marc-Aurèle, qu’il désigna (une bonne note pour lui), avait commencé d’écrire ses Mémoires, au dire de son biographe Spartien ; et le livre aurait été intéressant, Hadrien étant demeuré, malgré les contestations, une des grandes figures de l’empire et du siècle d’or des Antonins en particulier. Très digne de la pourpre romaine, à voir comme elle fait écrire et penser le monarque, Mme Yourcenar était donc fondée à suppléer aux réels Mémoires manquants par une reconstitution psychologique minutieuse, d’ailleurs servie par un savoir considérable et scrupuleux.
J’admire beaucoup Mme Marguerite Yourcenar d’avoir si bien réussi dans son entreprise, à égale distance de Quo Vadis ?et de Salammbô. Elle a résisté à la tentation d’écrire un roman dont Hadrien eût été le protagoniste ; elle a joué la difficulté en le faisant lui-même raconter sa vie, au point que l’on a parfois l’impression qu’elle traduit un texte latin. Elle sait tout ce qu’on peut connaître de son héros et du temps ou il a vécu : lieux, monuments, écrits, inscriptions, médailles, monnaies, mœurs, histoire, conditions de vie ; elle est documentée sur tout à bonne source, et si l’on sait un peu de quoi il s’agit c’est un plaisir que de voir travail si bien fait. Ajoutez à ce savant mérite une remarquable intuition féminine à l’égard d’une psychologie d’homme à pénétrer et à expliquer jusque dans les mystères de sa vie amoureuse et de sa folle passion pour le jeune Grec Antinoüs.
Comme on est ici dans la conjecture, faute d’éclairage personnel, les suppositions proposées par Mme Yourcenar semblent aussi valables que d’autres. Les anciens ne faisaient pas tant d’affaires que nos pédérastes sur leurs amitiés particulières, et Virgile lui-même n’a rien dit de plus que formosum de son Alexis pour lequel brûlait Corydon ; Alexis, délices de son maître. C’est ailleurs qu’Hadrien reste embarrassant. Il l’est dans la mesure même où tout personnage de l’Antiquité demeure pour nous une énigme ; ces grands hommes sont toujours à démailloter de leur légende, et c’est cela, je pense, qui a intéressé Mme Yourcenar, mais nous ne saurons jamais si elle a eu raison dans le choix qu’elle a décidé.
Le type du bon tyran
Elle a opté pour la solution bienveillante, et elle s’est appliquée à montrer dans son Hadrien un humaniste couronné, le type en somme du bon tyran et de l’honnête homme. Tous ces empereurs romains, au comble de la toute-puissance, devaient avoir du bon et du mauvais, et il est à croire que la passion partisane et religieuse a beaucoup exagéré dans le cas de plusieurs d’entre eux. Tacite, Suétone et les chrétiens se trouvent d’accord pour accabler leurs bêtes noires. Mais, malgré d’assez mauvaises mœurs, Tibère a été un grand empereur ; il n’est pas prouvé que Néron, détestable pour d’autres raisons, ait réellement fait brûler Rome ; et Julien l’Apostat, si vilipendé par saint Grégoire, ne faisait que son devoir en défendant l’ordre de l’Etat à la tête duquel il était placé.
On n’est pas bien sûr, au contraire, de la mansuétude parfaite de Constantin et de Constance, à qui la conversion a si bien bénéficié dans l’esprit des apologistes. Hadrien aussi a ses détracteurs. Les uns lui reprochent Antinous, les autres d’avoir un peu persécuté les chrétiens et beaucoup châtié les juifs après la révolte de Bar-Kochba. Il a également, tout philosophe qu’il était, du sang peut-être innocent sur les mains. Mme Yourcenar lui fait expliquer comment, lors de son accession à l’empire, le préfet de Rome crut devoir plaire à son nouveau maître par une obéissance excessive en exécutant sans délai quelques adversaires qui pouvaient être dangereux, en tout cas qu’on savait peu aimés de lui. Mais Hadrien a protesté (du moins dans cette autobiographie imaginaire) qu’on avait ou repassé ses ordres ; c’est toujours la formule valable quand on n’a « pas voulu cela ».
En revanche, il prendra sur lui, à la fin de ses jours, la suppression de son beau-frère Servianus et de trois autres personnages consulaires suspects de conspiration. « Dix-neuf ans de justice décidaient[l’opinion] en ma faveur ; on exécutait en bloc mes ennemis ; la foule m’approuva de m’être débarrassé d’un traître. » Il observera en outre, à propos de la mort de l’architecte Apollodore, impliqué dans le même complot, que les dieux ne se levèrent pas en sa faveur. « Les dieux ne se lèvent pas ; ils ne se lèvent ni pour nous avertir, ni pour nous protéger, ni pour nous récompenser, ni pour nous punir. »
Dans ses derniers temps, il se sentit devenir dieu lui-même, avec l’assentiment public et les pouvoirs miraculeux que la déification comporte
Voilà le lucrécien qui doute du pouvoir des dieux ou de l’intérêt qu’ils pourraient prendre à nos destinées du haut de leurs temples lointains. Cet agnosticisme n’empêche pas Hadrien de fonder des temples partout, de relever les ruines de ceux qui ont périclité, de sacrifier comme grand pontife sur tous les autels et de se faire initier à Eleusis dans les mystères. Il croit aux sorcières et aux astres. Jeune soldat, faisant campagne sur le Danube, il a participé à un taurobole, s’étant placé sous le plancher à claire-voie d’une chambre où l’on égorgeait rituellement un taureau, dont le sang ruissela sur lui pour lui communiquer la force de la bête. Plus tard, ayant vu le bel Antinoüs se livrer en Egypte à la même cérémonie, il trouva cette pratique dégoûtante et la supprima. Enfin, dans ses derniers temps, il se sentit devenir dieu lui-même, avec l’assentiment public et les pouvoirs miraculeux que la déification comporte. Une vieille aveugle recouvra la vue en ayant seulement touché le manteau d’Hadrien. MmeYourcenar lui fait rapporter l’anecdote avec modestie : il accepte en somme le miracle, sans plus d’étonnement qu’il ne faut. Mais on fera bien de lire Bayle dans son Dictionnaire au mot Hadrien pour voir remettre les choses au point avec toute la drôlerie dont peuvent s’accompagner parfois la bonne critique et la raison.
Porté à l’empire par l’adoption de Trajan, qui semble l’avoir longtemps tenu en méfiance pour sa jeunesse dépensière et voluptueuse, Hadrien avait passé la quarantaine quand il accéda au pouvoir. Il y avait beaucoup songé dans une attente patiente, et il est possible que son prédécesseur mourut avant de l’avoir même désigné pour la succession. Il fut quand même reconnu. C’était un soldat, aimé de l’armée, ayant participé à ses travaux, à ses épreuves. Il s’était battu avec elle en Angleterre, contre les Daces, et en Asie. Mais son premier soin fut d’abandonner sagement les conquêtes lointaines de Trajan et de mettre à l’abri l’empire derrière une solide ligne de postes et de fortifications. Il prit à cœur son métier de chef et d’empereur, organisa la paix, assura l’ordre, développa l’agronomie et, bon Romain, bâtit des villes et mit des monuments, des statues et des inscriptions partout.
Le culte de la justice
Il n’aimait pas le sang, après avoir trop tué de bêtes féroces dans ses chasses (dont un lion à coups de javelot) pour prendre plaisir à le voir verser par des hommes et pour le plaisir d’autres hommes. Il adoucit le traitement des esclaves. Il avait le culte de la justice, qu’il aimait à rendre lui-même. Avec cela grand voyageur, toujours en route, curieux de pays nouveaux, particulièrement de la Grèce, de l’Egypte et de l’Asie mineure.
Mme Marguerite Yourcenar le montre très bien dans l’exercice de cette vie publique, et il n’y a rien à redire : Hadrien dut être comme cela. Le plus intéressant, étant aussi le plus secret, reste ce qu’il avait dans la tête, et l’idéal qu’il semble s’être en effet efforcé de réaliser : d’être l’homme complet de son temps par l’action et par la pensée, par des créations et des œuvres, à la fois soldat, constructeur, poète, philosophe ; idéaliste et réaliste, croyant les choses plus que les mots ; aimant commander pour servir ; enfin voluptueux à toutes mains et s’intéressant aux idées jusqu’à imaginer celles de demain. Avait-il le don de prévoir ?
Mme Yourcenar n’a pas craint de le faire se rencontrer avec Valéry sur cette vue que les civilisations sont mortelles et que Rome et Athènes périraient ; avec Descartes et sa méthode du dénombrement et de la division à l’infini pour rompre les difficultés ; avec M. de Montherlant, dont il pratiquait déjà l’alternance ; avec les inventeurs du pacte atlantique eux-mêmes, car dans ses Mémoires supposés, Hadrien va jusqu’à envisager l’intérêt d’une défense commune de l’Occident de ce côté-là. On ne dit pas qu’il ait eu le pressentiment de Christophe Colomb, mais c’est tout comme.
Dans l’ordre du sentiment et des passions, il paraît les avoir éprouvés avec force, et sous la plume de Mme Yourcenar, on le verra noter cette puissance terrible qui bouleverse l’âme autant que le physique et s’étonner que l’amour du corps mène à l’amour de la personne.
« Tourmenté d’un être comme d’un problème »
Le nouveau biographe d’Hadrien le fait se dire « tourmenté d’un être comme d’un problème », et c’est bien cela en effet qui oblige à se demander souvent qui l’on aime. Hadrien en arrive à voir dans l’amour un envahissement de la chair par l’esprit, mais là c’est Mme Yourcenar qui s’exprime, de son point de vue féminin ; un homme dirait le contraire, il me semble, car l’érotisme masculin n’est pas autre chose que l’envahissement de l’esprit par les exigences et la pensée constante de la chair. Grammatica certant… Hadrien, le maître du monde, était en tout cas hanté par l’anxiété lucrécienne de la possession amoureuse ; jusqu’à haïr le sommeil qui séparait de lui, en dormant, l’être qu’il aimait. La mort d’Antinous l’anéantit. Il y a de belles pages sur cet accident et cette séparation dans les Mémoires que lui prête Mme Yourcenar. Ils tournent tout entier à la connaissance de l’homme par ces trois moyens qui n’ont pas changé : l’étude analytique de soi, l’observation d’autrui, la lecture. Cet empereur stoïcien et ami du beau ne supportait pas d’être diminué. Les inconvénients de la vieillesse lui donnèrent l’idée de se tuer, mais il n’en eut pas le courage, et il ne se trouva personne autour de lui pour l’aider à s’ouvrir les veines ou à se jeter sur un poignard. Il acheva de vivre douloureusement, et il dit enfin adieu à son âme en petits vers plaintifs et charmants : Animula vagula, blandula, Hospes comesque corporis…
Devant ce qui reste, en sa villa, des merveilles célèbres dont il avait ramené les plans de Grèce et d’Egypte, on pense à la fantaisie de ces milliardaires américains qui refont chez eux Trianon, la Maison Carrée, Bagatelle ou la tour Eiffel
J’aurais voulu que Mme Marguerite Yourcenar, à titre de justificatifs, eût cité les quelques écrits qui peuvent demeurer de l’empereur. Mais une partie au moins subsiste de son œuvre de constructeur et d’antiquaire : les ruines de la villa fameuse qui porte son nom près de Tibur. Ces frontons épars, ces coupoles, ces colonnades disloquées, ces massifs colossaux de brique dont les revêtements ont disparu, ces éclats de mosaïque et cette poussière de marbre au milieu des cyprès et des oliviers ont encore une grande allure et disent assez bien l’amour du vieux Romain pour la bâtisse et les architectures gigantesques. Hadrien avait imaginé de recomposer dans ce domaine les sites et les monuments qu’il avait admirés au cours de ses voyages : la vallée de Tempé, la Pœcile, Canope. Gaston Boissier pensait que ces noms étaient là pour l’allusion et le souvenir. Je crois plutôt que l’empereur Hadrien a aimé surtout les reconstitutions, les copies. Devant ce qui reste, en sa villa, des merveilles célèbres dont il avait ramené les plans de Grèce et d’Egypte, on pense assez volontiers à la fantaisie de ces milliardaires américains qui refont chez eux Trianon, la Maison Carrée, Bagatelle ou la tour Eiffel. Hadrien, à qui rien n’était impossible, devait avoir le goût un peu yankee à cet égard.
Ce n’est pas pour la symétrie, mais j’achevais à peine la lecture de ces excitants faux Mémoires d’Hadrien, si bien réussis, sans tricherie, que je reçois un Journal de César, de M. Alexandre Metaxas. C’est un livre honteux. Autant MmeMarguerite Yourcenar propose à rêver sur de grandes choses, autant M. Metaxas rabaisse à plaisir. On peut admirer le génie de César, ou le détester comme un aventurier couvert de rapines et de sang, on n’a pas le droit de l’avilir et, sous prétexte de bafouer l’esprit de conquête, de faire de César un petit faisan et un imbécile, sur le thème du manque d’esprit des conquérants. « Que pensait Jules César avant d’être César ? Toute la question est là. » C’est possible, mais ce n’est pas avec des galipettes qu’on la résoudra, comme M. Metaxas, indigne de s’appeler Alexandre, s’y emploie avec une légèreté d’éléphant. César a d’ailleurs répondu d’avance à cet impudent turlupin en écrivant sa Guerre civile, où il se montre déjà très exactement pensant à ce qu’il était en train de devenir. Metaxas est donc inutile.
0 notes
calimera62 · 7 years
Text
Echange d’Halloween 2017
J’ai déjà posté ma fiche sur LJ, mais ce n’est pas comme si mon LJ était beaucoup fréquenté xD donc du coup, je poste ma fiche ici aussi.
Petit rappel : le fan échange d’Halloween est organisé par @andersandrew. Grosso modo, il s’agit d’un échange de fanworks (donc ça ne se limite pas aux fanfictions) autour d’Halloween et d’un fandom en particulier. Le principe est que chacun poste une liste des fandoms de son choix avec les pairings et personnages qu’il aime le plus, et de cinq thèmes d’Halloween qu’il aime bien (genre les créatures de la nuit, les déguisements et bonbons, les rituels magiques et messes noires, les cauchemars, possession, etc), et les restrictions (genre, s’il y a des choses à éviter comme le non-con, mpreg, etc). Chacun va voir les fiches des autres participants, et s’il est inspiré par un thème et un fandom, il peut donc écrire, dessiner, faire un fanwork là-dessus. Wala, wala.
Voici ma fiche :
💀 Thèmes :
🎃 Cauchemars, les horreurs imaginées par le subconscient, les insécurités révélées, le sentiment de vulnérabilité face à ses peurs, ou alors rêve prémonitoire, mauvais présage, etc 🎃 Créatures de la nuit, genre les vampires (mes préférés, avec mon "kink" de blood-drinking ;p), les démons qui proposent un pacte pour votre âme, les méchantes sorcières avec leur magie et leurs potions, les fantômes qui hantent maisons et cimetières, les loups-garous qui hurlent à la lune, et autres créatures fantastiques effrayantes (pouvant faire partie de légendes ou mythologies !), ça peut s'étendre à la transformation (en vampire, loup-garou, etc) 🎃 Rituels, messes noires, cérémonies dans lesquels se mêlent magie, sortilèges, blood magic (quand on mêle son sang à un autre ou pour préparer un sortilège ou autre) 🎃 Déguisements d'Halloween et costumes (soit des enfants qui choisissent leurs déguisements ou des adultes, pour le fun ou le côté nostalgique) 🎃 Corruption ou tentative de corruption par l'être maléfique de l'innocent (soit l'antagoniste qui tente de corrompre le héros, par cruauté ou/mais aussi pour l'avoir à ses côtés, soit le héros qui se retrouve malgré lui attiré par ce qui est sombre, par l'interdit)
🔮 Fandoms :
J'ai de nombreux fandoms, mais dans le cadre de l'échange j'ai préféré réduire ma liste aux fandoms sur lesquels je me suis fixée en ce moment (notamment ceux en gras) :) Si vous voulez plus de détails n'hésitez pas ;) (Le "/" est pour les pairings, le "&" est pour les relations platoniques)
- Ça : Le club des ratés mais surtout Bill, Georgie, Pennywise-Grippe Sou, Bill&Pennywise, Bill&Georgie (j'ai surtout vu le film sorti il y a peu, mais s'il y a des éléments du livre ou du téléfilm de 1990, ça ne me dérange pas) - Le Bal des Vampires / Tanz der Vampire (pas très connu des francophones, mais tentons quand même ^^ sinon, au pire, il reste toujours le film) : Alfred, Sarah, Krolock, Magda, Abronsius, Alfred/Krolock, Alfred/Sarah, Alfred&Abronsius - Doctor Who (Master/Doctor, avec une préférence pour Three/Delgado!Master et Twelve/Missy) - La Famille Addams : Cousin Machin/Margaret, Gomez&Fétide - Harry Potter : Le trio, Remus, Grindelwald/Dumbledore, Harry&Remus - Kaamelott : Arthur et Perceval principalement, Arthur&Perceval - Makai Ouji : William, Uriel/Kevin, Michael, Isaac, Sitri, Isaac&William, Uriel&William (possibilité de crossover avec Black Butler/Kuroshitsuji) - Mythologie chrétienne/Angel!verse de modocanis si c'est permis : Les archanges, Lucifer, Lucifer/Michael, Asmodée/Raphaël - Sleepy Hollow (version film) : Ichabod, Katrina, Ichabod/Katrina, Ichabod/Cavalier - Star Wars : Dark Vador, Luke&Han&Leia, Vador&Luke - Van Helsing : Dracula, Van Helsing, les Mariées, Dracula/Van Helsing
☠ Restrictions/Triggers/Phobies : Pas de (auto)mutilation (surtout autour du visage, surtout les yeux D:), pas de vore, pas de mpreg non plus, si non-con pas de pénétration avec un objet tranchant ou de fist !
3 notes · View notes
claudehenrion · 8 years
Text
De quoi Macron est-il le nom ? ( V ) - Bientôt l'heure de vérité ?
  La pathétique''Macron-mania'' qui a contaminé la France ''bobo'' n'est pas une surprise. Périodiquement, presque rituellement, la Gauche française se prend les pieds dans ses propres contradictions : devant l'échec (prévu) des non-solutions qu'elle propose (qui n'ont jamais marché nulle part sur terre), elle se retranche derrière le besoin pathologique d'un ''homme providentiel'', tout en affirmant qu'elle est contre. Pas une seule de ces idioties idolâtres qui n'ait tourné au fiasco.
  Car c'est tout de même bien la Gauche et elle seule qui a inventé l'idée-même de ''culte de la personnalité'' pour Trotsky, Hitler (un monstre reconnu), Staline (autre monstre, pire si possible, mais promu ''petit Père des peuples'', un gag !), Mao-Tsé-Toung et ses 80 millions de morts (et sa version ''rive gauche'', le criminel maoïsme-de-salon des années 1960). Il y a eu aussi les excès immérités de la Tonton-mania mitterrandienne, et même une ''Che-mania'' (un apex de la bêtise aveugle). Ce culte de la personnalité est en fait un ''marqueur'' de la pensée à gauche : Fidel Castro, Ceaucescu, Enver Hodja, l'Oncle Ho (Chi-Minh), Pol Pot, Tito ou la dynastie des psychopathes de Corée du Nord sont également membres de ce club des fausses valeurs/vraies horreurs. La brochette de criminels pathologiques, de monstres génocidaires ou de nullités encyclopédiques que les Gauches ont offert au monde en en faisant des ''prophètes'' et des ''génies'' donne le vertige !               La Gauche, en offrant cette année à nos suffrages trois  ''--ons'' qui se croient ''progressistes'' mais qui sont des ''post-modernes'' impudiques et racoleurs, limite pour le moment leur nuisance à leurs promesses sans lendemains.  Mais on tremble à la pensée qu'elles pourraient être tenues, un jour, en tout ou partie !            Macron, le chou-chou des médias et du socialisme réunis (c'est tout un !), est loin d'être le ''moins disant'' dans cette course à ''plus démago que moi, tu meurs''! 
  A un moment de l'Histoire où les responsables politiques (sauf Fillon qui est l'homme à abattre à tout prix, pour le ''Système'') sont occupés à tuer leurs adversaires plus qu'à se préoccuper du futur de leur pays, Macron n’a absolument pas le genre de profil ''à l'ancienne'' dont notre pays aurait besoin : il serait même incapable de répondre aux problèmes d’avant-hier           Les vrais défis se trouvent dans la conjonction de trois menaces dont les dégâts vont être énormes : (a)- la remontée des taux, inévitable mais non-préparée par les cigales socialistes (dont le Conseiller de Moi-président et le co-ministre de Bercy qui ose, après avoir causé tant de mal, se présenter à nos suffrages ! Comme dit le bon peuple : ''Il ne manque pas d'air, le petit '' !)… Les socialistes mourront sans avoir compris qu'il FAUT être fourmi ! (b)- la menace permanente d'un islamisme qui est devenu fou, ce qui va avoir des conséquences bien plus dramatiques que ce que les gourous sans vision racontent, dans leur déni du réel, (c)- la mort, prévisible à court terme, de Bouteflika, qui va déclencher en Algérie des violences comparables à celles des années noires de 1991/2000 : ceux qui le pourront se réfugieront en France. Un million ? Davantage, on peut le craindre.           Dans son ''pacte'' (avec le diable plus qu'avec le la France), Macron ne daigne même pas mentionner cette quasi-certitude, car ''elle pourrait faire de la peine à des minorités'', selon la formule con sacrée (les deux !) qui permet aux cuistres de détruire notre civilisation qui a donné au monde tant de bonnes et belles choses...
  En fait, la seule chose qu'il promet (sans dire quand ni comment), c'est de porter ''un regard différent'' . La méthode ? Sur tous les sujets, sur l'ISF, l'Ubérisation de la société, les Big data, ND des Landes, le travail, le repos, la guerre, la paix... on changera les mots, on créera des Comités Théodule, et on attendra 2021 ou après.   Plus qu'un programme, ce qu’il propose est un ''piège à cons'' attrape tout.    Sur la réforme des retraites, par exemple, il trace en l'air de grandes lignes... mais laissera à ses successeurs la tâche de les mettre en œuvre, rien ne devant  bouger dans les 10 ans à venir ! Il faut dire que chiffrer, raisonner, argumenter, démontrer et répondre à comment, quand, ou qui, étaient des mots de et pour l'ancien monde.    Lui ne va gouverner que pour  ''celles et ceux'' (un tic qui devient TOC !) qui sont progressistes et avec eux seuls (hier encore, sur France 2, plus de 20 fois).    Et tant pis pour ceux qui ne voudront pas se reconnaître dans ce ‘’progressisme’’ ringard : avec sa post-modernité, il est dans l'excès d'affect à l’état pur : émotion, amour, extase, tics verbaux, gestuelle, bobards, regards appuyés, entendus, et suggérant un ''entre toi et moi'' subliminal... La main sur le cœur, les yeux levés au ciel, son exhibitionnisme impudique submerge tout, comme le ferait le gourou d'une secte ou un télé-évangéliste américain des années '80.  Médiatisé à l'excès, Macron est un concept marketing programmé pour capter les voix des électeurs qui ont envie de nouveauté... alors qu'il est tout le contraire d'un homme neuf !
  Sans références mentale, religieuse, historique ou civilisationnelle, et sans vrai programme (si ce n'est un keynésianisme mal compris), Macron est surtout illégitime ! On cherche (en vain !) ce qu'il aurait accompli de grand, de beau, de pérenne, voire, simplement : d'intéressant... Sans culture autre que très superficielle, sans racines, sans attaches, sans structure intellectuelle, politique et philosophique, Macron n’est que le play-mobil d’une mafia de chamans de la vieille politique shootés à la dépendance à la ''big money'', et de financiers avides du sang d’un peuple dont il accélérera la décomposition et la soumission. On peut parier que, en cas de victoire, les Minc, Attali, Bergé, Mourad ou Drahi (L’Express, Libération, BFM TV, RMC) et autres macron-philes frénétiques... se souviendront du rappel d'Adalbert de Périgord à Hugues Capet : ''Souviens-toi qui t’a fait roi !''.
  ''De quoi Macron est-il le nom ?'' nous sommes-nous demandé depuis quelques jours, Les ralliements des caciques du PS, dont la liste s'allonge sans fin, donne la réponse qui était prévue : ''Macron est le nom du ''Plan B'' des socialistes qui ne veulent pas abandonner le pouvoir et leurs prébendes. Rien d'autre''.            Les pauvres centristes et les aveugles de droite qui croient que les chimères existent, vont se retrouver cocus. Si on était méchants (ou ''de gauche'', c'est pareil !), on dirait ''Bien fait''. Mais même pas, s’ils se réveillent à temps ! Il reste 40 jours pour rendre la France à sa majorité sociologique. C'est plus qu'il n'en faut !
H-Cl.
Post-Scriptum : ce ''Blog'' vient de dépasser le n° 600 !  J'avoue éprouver une grande joie d'avoir tenu si longtemps... même si les événements m'ont bien aidé ! Si vous le voulez bien, en avant, donc, pour quelques autres, encore  !
2 notes · View notes
Text
PUISSANT RITUEL D'INITIATION MAMIWATA: PACTE DE RICHESSE AVEC LA REINE DES EAUX
PUISSANT RITUEL D'INITIATION MAMIWATA: PACTE DE RICHESSE AVEC LA REINE DES EAUX
l'Initiation MAMI-WATA  en 2020 ne durera plus que sept (07) jours grâce aux améliorations quotidiennes au temple du Maître PAPA LATERRE pour vous satisfaire. Vous aurez les clés d'appel pour qu'elle vous réponde immédiatement. Le monde mystique de l'eau sera à votre portée. Mamiwata a la réputation d'enrichir considérablement l'homme/femme qui fait appel à elle.
Son double, Tati-wata apporte aussi la richesse à celui/celle qui fait appel à lui. Faire un pacte de richesse sans sacrifice humain est possible avec eux. Mais bien des praticiens se gardent de le dire, car ils tirent un certain avantage occulte dans le sang, notamment pour l'apparition de certains esprits du bas-astral. Le sacrifice sanguin n'est pas (et n'a jamais été) une exigence de Mamiwata et Tatiwata. Outre la richesse, ces entités planétaires peuvent vous faire entrer dans leur "vague" d'évolution, c'est à dire, vous faire sortir de la race humaine et vous faire entrer dans leur race. Elles offrent aussi la connaissance exacte des astres, car vous n'êtes pas sans savoir que les astres influencent grandement l'eau de la planète (les humains, comme la planète, sont essentiellement composés d'eau); l'anatomie occulte de l'homme; diverses sciences comme les mathématiques, l'astrophysique, la physique quantique, etc...Vous aurez bien d'autres choses à découvrir, comme par exemple vous faire accompagner par Mamiwata ou Tatiwata, physiquement à une sortie...
https://grandmaitremediumlaterre.site123.me/
http://www.maraboutmediumlaterre.com/
https://grandmaitrelaterre.wikeo.net/
Tel: 0022998574889
Whatsapp : 0022998574889
0 notes
mrnostrom-blog · 6 years
Text
Siméon
Siméon avait 24ans le jours où son cousin, Evan, lui proposa de revendre l'héroïne que lui fournissait le cartel. En 1 mois, Siméon avait étendu son réseau de revente à toute la ville. Ça force de persuasion était sans égal : 1 jour et une nuit de torture (en transperçant le corps de barre d'acier) était le prix pour un deal non respecté.
Ses résultats s'améliorants de jours en jours, Evan le présenta au parrain de la région. Ce dernier avait la réputation d'être aussi paranoïaque que dépendant à la came qu'il fourgait. En entendant les faits d'armes de Siméon, il lui fit une offre des plus généreuses : devenir son revendeur attitré, au même niveau qu'Evan. Siméon devint une des figures les plus fortunées et les plus craintes du cartel en une année. Et il suffit d'une descente de la DEA (soit environ 4minutes) pour réduire en cendre son petit royaume. Parmis les agents qui le mirent aux arrêts, le parrain avait placé un de ces hommes de mains, afin de s'assurer que Siméon ne le trahirait pas. Ce qu'il fit... En bon exécuteur, l'homme de main fit subir à Siméon les mêmes 24h de souffrance qu'il avait lui même infligé aux malheureux ayant voulus le duper. Dans sa paranoïa démesurée, le Parrain fit appel à un vieux sorcier, pour s'assurer que le fantôme de Siméon ne reviendrais pas le hanter. Le vieil homme pendit Siméon, puis le scella dans un cercueil de bois imbibé de sang d'alligator, avant de le laisser couler au fond du Lac des trois Branches. Tout ce rituel avait pour but de retenir prisonnier son éventuel âme vengeresse.
Mais, comme dans toute bonne histoire d'horreur, cela ne suffit pas. Pour une raison que l'on ignore, Siméon refit surface du fond lac. Certains disent que c'était à cause des produits toxiques qui y avaient été déversés dans les années 70. D'autres pensent que Siméon avait cellé un pacte avec le diable au moment de mourir. D'autre encore pensent que Siméon était tout simplement né sans âme, sans rien à emprisonner. Ce qui est sûr, c'est qu'il refit surface sous les traits d'un mort traversé de part et d'autre d'une demi-douzaine de tiges d'acier, enveloppé d'un voile maculé de sang, avec autour de son coup la corde qui l'avait pendu. Il lui suffit d'une nuit pour réduire au néan le plus total le cartel qui l'avait avalé et recraché dans la boue. Le parrain eût droit à 24h de souffrance avant de rendre son dernier souffle...
La légende ne s'arrête pas là... On dit que le monstre, ou le spectre qui avait détruit le cartel de San Meridiano est parfois aperçu sur le ponton du lac où reposerait sa dépouille. On dit aussi qu'en échange d'une prière et d'une main coupée au bras d'un innocent, le Juge Rouge s'attaque au agresseurs, aux dealer, aux malfaiteurs en tout genre qui auraient rompus une promesse, même la plus banale de toutes. Quelle force commande aux restes de Siméon ? Quelle entité se cache derrière ce bourreau sanglant ? Pourquoi reviens-t'il toujours chercher ceux trahissent leur promesses ? Personne ne le sait... Mais tous les criminels, même les délinquants les plus insignifiants savent ce qu'ils risquent si ils rompent leur promesses... 24h de douleurs dont seul l'enfer est capable, suivies d'une mort violente à l'image de la promesse rompue. Le Juge Rouge est devenu le croque-mitaine des truands, pour le meilleur, et pour leur pire cauchemar !
Au final : c'est une créature qui se 'nourrit de pacte rompus, chez les délinquants et les Innocents, sans discernement :)
0 notes
Photo
Tumblr media
Pacte avec les djinns pour devenir riche puissant
Le pacte avec les djinns nécessite de la détermination et aussi vous avez besoin d’avoir des maitre compétent pour vous guider dans les rituels ce qui est mon cas  je suis disposé à vous aider a accomplir votre rêve qui que vous soyez je peux vous aider à établie ce pacte quand on parle du pacte avec les djinns certains croire que c’est automatiquement vendre son âme au diable non tout pacte signé avec les djinns on leur limite dans la vie ce qui veux dire que c’est au cours du pacte que tu pose ces limite une fois ces limite posé les djinns ne pourrons jamais les franchir mais en retour tu leur effectue des sacrifices et c’est pas des sacrifices humaine comme certain le pense non c’est juste des sacrifice certains djinns réclame du sang de moutons d’autre de lait de vache mais ce qui est un peut dangereuse est que si tu accepte de leur fournir ce qu’il demande en aucuns cas tu vas pas oublié de le faire ce n’ai que une fois que tu oublie que les djinns demande réparation si non tout le contrat est signé d’avance c’est pas comme les gens l’imagine alors je vous demande tout ce qui veulent effectué ce pacte de me contacter pour avoir plus d’information car ke fait que les gens déforme les chose font que des gens croire que quand on parle de pacte cela veux dit automatiquement vendre son âme en plus pour tout vous dire les djinns ne possède pas la puissance de vous prendre votre âme car se sont des esprit de degré faible mais la richesse le bonheur les appartiennent .je vais vous expliqué quelque chose vous savez les djinns peut donner de la richesse à quelqu’un sans qu’il le chasse je vais vous donner un exemple  il y a un homme que j’ai aider récemment l’homme ma raconté sont histoire c’est homme pauvre car ces parents son pauvre donc il est née pauvre il me dit que pour nourrir ca famille qu’il vas dans la foret cherché du bois et vas le vendre dans le marché du village qui ce situe à presque 18 km de la maison ou il habite mais chaque fois qu’il rentre dans la foret qu’il ne fait que de ce lamenté sur ca vie de demander l’aide de dieu jusqu'à un jour ou il voulais aller vendre les bois qu’il à cherché dans la foret au marché sur la voix une voiture est venu s’arrêter devant lui et un Mr est sortir de la voiture le Mr lui demanda la voix qui mène à un autre village alors gentiment il a déposer les bois et il a indique la voix au Mr mais le Mr avant de partir lui à donner ca carte de visite lui demanda si un jour il viens dans la ville de l’appelé .
Alors l’homme à pris la carte et a mis ca dans ca porche il est allé vendre ces bois et retourné à la maison arrivé à la maison l’homme à déposer la carte de visite dans un coin.
2 mois plus tard par hasard le Mr est en ville pour effectué des démarche pour avoir ca carte national d’identité une fois dans la ville prise de soif voulant payé un sachet d’eau il a mis la main dans sa poche et vous savez ce qui est sortir la carte de visite étonné l’homme fouille encore ca porche pensant retrouvé l’argent qu’il a mis dedans mais non il n’a rien vue alors il décide d’appelé l’homme qui lui à remis la carte c’est de la ou il croisa une belle fille la fille lui demanda eh Mr vous voulez appelé je vous passe mon tel le Mr étonné car il n’a rien demandé à la fille  prend le tel rapidement il rencontra l’homme qui lui a remis la carte de discussion en discussion l’homme lui proposa de venir s’installé dans la ville quelques mois plus tard l’homme lui confia ces société .
C’est de la que en espace de quelque mois l’homme qui auparavant était pauvre et vendais du bois au village devenait riche oui très riche mais vous savez ce qui l’a amené âme voir
Des année après ces affaire on commencé pas basculé c’est de la il est venu me voir pour savoir quoi c’est alors que moi je luis est fait des consultation chez mon fétiche et c’est de la que les fétiches lui on dit que c’est un djinns de la foret qui a entendu ces pleurs et qui a décidé de l’aider mais que en retour le Mr commence pas faire du désordre c’est pourquoi il est entrain de gâter ces affaire pour lui faire comprendre de ce reprendre et d’être sérieux que c’est un avertissement que si le Mr ne ce contrôle pas et continue de faire ces désordre le djinn vas reprendre tout ce qu’il lui a donner et le Mr redeviendras pauvre .c’est de la que j’ai aider le Mr à faire des sacrifice et je lui ai donner des conseille  pour qu’il ne met pas le djinn en colère .
Cette histoire pour vous dire que n’y a aucun mal à a faire appel a des djinns pour vous aidez
CONTACTE: EMAIL:  [email protected]
Tel: 00229 94 55 49 23
0 notes
lacorsedantan · 7 years
Text
    Dans la nuit du 24 au 25 décembre, le Père Noël, avec sa hotte et ses jouets par milliers, fera la tournée des cheminées. Le généreux vieillard obéit à l’injonction des enfants sages et poursuit une fabuleuse trajectoire. Il ne sera pas le seul sur la brèche ce soir-là.
À travers l’île, à minuit tapante, les Signadore – celles qui signent – seront aussi contraintes à l’action nocturne. En qualité de passeuses de relais, parce qu’elles sont liées par un pacte indissoluble avec un monde mystérieux. Leur mission est alors d’apprendre quelques gestes aux générations futures, de transmettre dans un murmure une prière en langue corse et au-delà une culture.
Elles seront gagnées par la hâte. Et pour cause. La nuit de Noël sera la seule occasion dans l’année de créer de la continuité et de faire en sorte qu’une mémoire étrange perdure. Durant quelques précieuses minutes, dans le huis clos de la maison, l’apprentie Signadora sera à l’écoute du souffle court et inquiet de celle qui enseigne. Peu à peu, à mesure que l’assiette, la bougie et la lumera – la veilleuse avec son huile – trouvent leur place sur la table, elle verra se dessiner quelques enjeux. Une fois que l’échange sera terminé, qu’elle sera en pleine possession de ses moyens, elle pourra se prévaloir de savoir prélever l’huile de l’index, de pouvoir interpréter la fusion des gouttelettes avec l’eau.
Les enfants, principales victimes
Au final, des désastres seront évités et le monde autour d’elle ira un peu mieux. Car le mauvais œil – l’ochju – est circonscrit et chassé selon une méthode d’outre-temps. Les Signadore n’ont jamais cédé au changement ni redouté la modernité. Leur rituel est figé depuis des générations.
En 1863, dans son Histoire de la Corse, Jean-Ange Galletti décrit le cérémonial avec précision. La Signadora « commence par se signer trois fois de la croix et récite en secret des prières. Lorsqu’elle a fini, elle recommence le signe de la croix, et faisant apporter l’assiette qui contient l’eau au-dessus de la tête de l’enfant, elle plonge deux de ses doigts dans l’huile de la lampe et laisse tomber quelques gouttes dans l’assiette : c’est d’après la forme que ces gouttes d’huile prennent en tombant dans l’eau qu’elle prononce ses oracles ».
Des gouttes bien rondes indiqueront que tout va bien. En revanche, lorsque les gouttes s’étalent, le mauvais œil est bel et bien là. Le plus souvent, il est la conséquence d’une rencontre avec une personne hors norme, en d’autres termes « possédant la faculté de jeter le mauvais œil d’un simple coup d’œil ». Les enfants sont des victimes faciles. « Ils sont désignés pour être tourmentés », estime Galletti. Comme chez les adultes, les migraines, les coups de cafard, les poussées de fièvre inexpliquées constitueront de sérieux motifs d’inquiétude. Le mal est fait. Les mesures de prévention n’ont sans doute pas été appliquées. Car en toutes circonstances il y a de bons comportements à tenir. « Si quelqu’un s’approche d’un enfant et lui dit qu’il est beau, sage, il faut qu’il y joigne Que Dieu le bénisse, autrement la mère où la personne qui tient l’enfant lui en fera le reproche », poursuit l’historien.
Faire les cornes à l’énoncé d’un compliment est aussi une bonne parade contre le regard malfaisant. Quoi qu’il en soit, la Signadora aura le dernier mot. Quitte à tâtonner parfois et « à renouveler le charme pour le mal des vers ». Cette fois, la procédure est différente. À chaque fléau correspond un remède symbolique. « Elle prend une balle de plomb qu’elle met dans une lampe en fer sans huile, elle place cette lampe sur les charbons ardents. Lorsque le plomb est fondu, elle prend une assiette où on a versé de l’eau et après s’être encore signée trois fois du signe de la croix, et avoir dit des mots en secret, elle verse le plomb fondu dans l’assiette ».
De quoi passer entre les balles
À nouveau, elle identifiera les signes qui ne trompent pas. « Si le métal en touchant l’eau se sépare en lignes se dirigeant d’un côté et d’autre, alors, le malade est vraiment atteint par les vers. Mais si le plomb forme une masse, elle prononce les oracles et affirme que le mal des vers n’y est pour rien ».
Quoi qu’il en soit, elle viendra à bout du pire d’une sentence, en « prononçant la guérison complète et instantanée », observe Galletti. Auparavant, la femme a bien souvent pris « l’ochju » sur elle. Le transfert se manifeste à travers une succession de bâillements et souvent quelques larmes. Signé et Signadore peuvent poursuivre leur trajectoire. Dans les années 1800, les bandits se jouèrent de la pratique, tout en jugeant utile d’accorder les méthodes protectrices à leur existence de sac et de corde. La standardisation a ses limites. On s’adapte à la situation. Le raisonnement validera « l’ingermatura ou charme contre tout attentat de la vie de l’homme et surtout contre les coups d’armes à feu et les coups d’armes blanches », explique Galletti.
« L’apôtre de la Corse »
Selon l’historien l’approche comporte une part de rédemption. Le remords étreint la pire des crapules. Comme la peur du Tout-Puissant. Ainsi, « Les bandits qui avaient porté la désolation et la mort dans tant de familles et qui avaient jeté la terreur dans certaines contrées de l’île, ces scélérats qui avaient souillé leur âme dans les crimes les plus atroces, avaient conservé encore quelque crainte de Dieu et ils espéraient vivre assez vieux pour avoir le temps de se repentir et d’obtenir le pardon de tous leurs méfaits », explique l’historien. Pour atteindre cet objectif louable, les hors-la-loi comptent sur « des médailles bénites, des scapulaires et autres objets sacrés ».
Ils ont pour habitude de suspendre leur gri-gri à leur cou. Ils peuvent désormais poursuivre leurs terribles desseins tranquilles et réconfortés. Assassins, voleurs mais sous haute protection. « Ils se croyaient ingermati, c’est-à-dire invulnérables ». Chez certains, comme chez ce bandit réfugié dans la région de Vescovato, les breloques ont prouvé leur effet protecteur. D’autant que la route du malfaisant croisera celle du Père Leonardo, « appelé l’apôtre de la Corse » aux dires de l’historien.
Le missionnaire au nom de sa foi et de sa croyance en la beauté du monde avait acquis sa notoriété à force de pacifier les familles et de mettre un terme à de sanglantes inimitiés.
Une fois son œuvre de réconciliation achevée, il avait coutume de clouer sur la porte des nouveaux amis de petites croix de bois. Un beau jour Leonardo décida de quitter le couvent de Mariana pour rejoindre celui de Vescovato. La maladie empêcha le malheureux de concrétiser son projet. Alors le padre fit appel à ses ouailles. Les habitants de Mariana vinrent aussitôt à la rescousse. « Ils firent un brancard, y mirent un matelas et y ayant placé le moine infirme, chargèrent sur leurs épaules le précieux fardeau. »
Une fois arrivé à Lago Benedetto, sur les rives du Golo, le religieux décida de faire une halte. Il en profita pour envoyer sa petite escorte débusquer un bandit dans le maquis. On ne tarda pas à mettre la main sur le hors-la-loi et à lui faire passer le message : un saint homme souhaitait lui parler. Il n’avait rien à redouter ni d’eux, ni de la force armée. Le renégat obtempéra et se retrouva face au représentant de Dieu en ce bas monde. La colère sera le moteur de chaque mouvement du malheureux Leonardo : « Ah ! Scélérat. Après avoir trempé tes mains dans le sang de tes semblables, tu as osé porter ces mêmes mains impies et encore tachées de sang sur le corps vénéré de Jésus-Christ ! Imbécile ! Est-ce que tu crois être rendu invulnérable par le sacrilège que tu as commis ? Ayant prononcé ces mots, il lui déboutonna son gilet et sa chemise, et montra à tous ceux qui étaient là présents l’hostie consacrée que le bandit s’était accolée à la poitrine, afin d’être invulnérable, ingermato », raconte Galletti. Aussitôt, le bandit tomba à genoux, éclata en sanglots puis se mit à implorer « Ô Saint Homme, sauvez-moi ».
Le religieux accepta car il était aussi homme de pardon. Il retira l’hostie, livra quelques sages conseils et promit le salut à la condition « d’un repentir sincère ». Le bougre, convaincu, suivi son sauveur jusqu’à Vescovato. Il y reçut un sauf-conduit qu’il utilisa pour rejoindre l’Italie. Là, il trouva l’apaisement dans un couvent. Il y restera enfermé jusqu’à sa mort « en vénération ». L’ingermaturadisparaîtra avec les bandits corses. Quant au moine, il sera béatifié par Pie VII mais jamais canonisé.
Source article : https://www.corsematin.com/article/corse/une-nuit-pour-apprendre
Occhju et signadora Dans la nuit du 24 au 25 décembre, le Père Noël, avec sa hotte et ses jouets par milliers, fera la tournée des cheminées.
0 notes
tunisie-annonces · 8 years
Link
Nouvelle annonce en Tunisie
Ceci contient une pacte de richesse RICHESSES PUISSANCE ET GLOIRE Tu va paye un valise noir un bic noir un couteau neuf et un papier Viège blanc Et tu envoie ton non et prénom jour date et Anne de ta nessance. Jaurès fait une rituel et envoyé une texte spirituel que tu va copie sur le papier Viège avec le bic noir et prend le couteau et te Blaise a la main gauche et laisse 3 goute de ton sang sui le texte que tu a copiè et tu va la brûle. Après avoir brûle tu ramase le sendre dant la valise et la ferme,le lendemain le valise sera rempli de l'argent les rituel et sacrifices de cette valise est a 250€. conctat
0 notes