Tumgik
#pour pas voir ce qu’on valide
sportsallover · 1 year
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Le bob cochonou sous le casque bleu blanc rouge un 14 juillet, on ne peut que valider !
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swedesinstockholm · 1 year
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19 mai
j’ai été sélectionnée pour la soirée et caetera à la bellone, je vais chanter rebeka rebeka sur scène, c’est le plus beau jour de ma vie. j’ai encore peur que ce soit une erreur et je m’attends à tout moment à recevoir un mail d’excuses pour m’annoncer qu’ils se sont emmêlés dans leur mailing list, je sais pas j’arrive pas à y croire, j’arrive pas à croire que je vais lire mon journal et chanter et parler de rebeka warrior sur scène et qu’on m’invite à le faire, qu’ils m’aient choisie moi plutôt que d’autres, que ça marche aussi avec mon écriture de non poésie, avec mes petites histoires tordues, avec mon écriture de journal pas sortie d’un cours de master en textes et création littéraire, pas déstructurée et imaginative, mon journal tel quel, et mes chansons. c’est le plus beau cadeau du monde. j’ai vraiment besoin de validation c’est incroyable. j’en suis affamée. je suis l’éternelle affamée, comme violette leduc. l’affamée de tout. je suis un trou, et j’ai besoin qu’on le remplisse. et pas dans le sens sexuel. je ne suis pas gorge bataille. comme j’avais besoin de partager ma joie avec quelqu’un d’autre que maman qui m’a demandé si je serais payée et... si c’était un métier de faire ça? j’ai écrit à r. elle a dit qu’elle essaierait de venir me voir. quand j’ai raconté à maman que j’avais adoré chanter ma petite chanson en jouant du clavier à genève et que je voulais à apprendre à faire de la musique, naïve que je suis, elle m’a tout de suite ramenée à trouver un VRAI travail pour pouvoir être autonome, et oui elle a pas tort, mais elle pourrait au moins se réjouir que j’aie enfin retrouvé de la joie de vivre et que je fasse des trucs? que je sois VIVANTE et que les choses ARRIVENT et que je travaille enfin sérieusement à sortir mes choses dans le monde. même si je gagne très peu d’argent avec.
o. l’ami de r. pensait que j’avais un vrai job à force de dire i have to work parce qu’il m’a demandé si c’était un job que je pouvais faire à distance et heureusement on a été interrompus par un de ses amis qui venait d’arriver avant que j’aie eu le temps de répondre et on est plus revenus dessus après, dieu merci. et dieu merci aussi personne dans le covoiturage aujourd’hui m’a demandé comment je gagnais ma vie à côté de l’écriture. j’en ai marre de l’argent. ça vient toujours tout gâcher. party pooper numéro un. o. a quarante ans et il devait commencer un nouveau job de vendeur de fruits et légumes sur le marché de plain palais. on a passé ma dernière soirée à genève avec lui, après avoir accompagné s. au bus, s. qui apparemment a un copain maintenant et r. ne comprenait pas parce que son cerveau doit fonctionner comme le mien, but she said last summer that she was 90% gay, i don’t understand. j’ai dit you know things happen sometimes, en pensant à r. d. et donc on a rejoint la fin d’une perf dans une station de tram et je me suis aperçu que je connaissais la moitié des gens, après tout ce temps passé à l’école de r. on a mangé un gros morceau de gâteau au chocolat à étages avec du glaçage mauve et jaune qui faisait partie de la perf qu’on a loupée et j’ai beaucoup écouté les conversations autour de moi et observé les gens, leurs looks, leurs poses. et puis on a rejoint le vernissage d’un de leurs amis dans un endroit où y avait que de l’art avec des machines et des iphones et des imprimantes 3D et de la technologie compliquée qui sert à rien et on a mangé de la raclette fabriquée par un robot au dernier étage entourés d’iphones qui écrivaient des messages tout seuls, c’était ridicule et j’ai du sortir sur la passerelle en fer qui donnait sur les toits dehors pour mes désintoxiquer les yeux un peu.
21 mai
chaque seconde doit être consacrée au scénario si je veux finir à temps. c’est une torture de travailler autant. vendredi dans le covoiturage je leur ai raconté toute l’histoire du début à la fin et quand ils m’ont dit au revoir sur le parking d’action ils m’ont dit qu’ils penseraient à moi le 12 juin. à un moment ils parlaient de spiritualité et ils me demandaient si c’était pas commun chez les artistes d’être spirituel et comme je savais pas quoi dire j’ai dit non pas spécialement, alors que je venais littéralement de faire une performance sur le taoïsme, mais j'avais vraiment pas le courage de me lancer dans une conversation là-dessus. à la limite, j’aurais pu leur chanter ma petite chanson dans laquelle je me demande quel goût a la limite de l’univers (du bleu d’auvergne? de la meringue à la réglisse? du moisi métallique?) je me demande si r. d. viendra ma voir chanter à la bellone. je lui enverrai tous les mauvais signaux en tout cas avec mes histoires de filles.
quand le mec qui conduisait m’a demandé pourquoi j’écrivais j’ai dit que c’était la meilleure façon que j’avais trouvée pour m’exprimer, parce que je suis très lente à articuler ma pensée à l’oral et que l’écriture correspondait mieux à mon rythme, comme ça, comme j’avais clarifié la chose depuis le début, je me suis dit qu’ils m’en voudraient moins si je participais pas trop à la conversation et que je faisais des réponses monosyllabiques. à un moment ils parlaient des bouddhistes qui faisaient des jeûnes de joie. peut être que je pourrais facilement me convertir au bouddhisme finalement. ça me parle cette histoire. le conducteur était éducateur spécialisé pour les enfants autistes et je mourais d'envie de lui poser des questions sur le diagnostic tardif et l’autisme non détecté chez les adultes, mais j’osais pas.
28 mai
de retour dans le lit où j’ai lu eva baltasar et comme à chaque fois je me demande ce que je fais là, mais la dernière fois que je me suis demandé ce que je faisais là j’en ai tiré un texte que je vais performer à bruxelles, alors qui sait ce que je vais sortir de cette semaine. un scénario terminé j’espère. j’ai de plus en plus de doutes, j’ai peur que l’histoire se tienne pas, que ce soit trop cousu de fil blanc que je veuille éduquer les enfants à l’é-co-lo-gie, que ce soit trop didactique, parce qu’en plus je viens d’introduire un nouveau personnage species non conforming inspiré de mes conversations avec a. qui est ni mouette ni phoque mais un mélange des deux et il est sensé représenter les non binaires, mais je sais pas à quel point le jury sera ouvert d’esprit. enfin j’ai surtout peur que ce soit mal fait. et puis j’en ai un peu marre d’écrire des dialogues.
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lualluna0 · 2 years
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Adhelfí Psikhí - αδελφή ψυχή - 01.
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01.
Je suis là, planté derrière le comptoir, fixant le mur, à attendre avec ennui le moindre client qui se déciderai à emprunter un livre aujourd’hui. La grande aiguille de l’horloge a presque traversé la moitié du cadran, et heureusement pour moi, l’heure de la fermeture allait bientôt sonner.
Je m’appelle Luna et j’ai 21 ans. Depuis la semaine dernière, je travaille dans cette petite bibliothèque du centre, mais j’ai l’impression d’y être depuis des mois. Aujourd’hui, on est samedi, j’aurai pu aller me balader, boire un café, sortir ce soir et rencontrer des gens, ou mieux, faire la grasse mat’ mais ce n’est pas dans mes options, malheureusement. J’ai quand même de la chance, cet endroit est chaleureux et silencieux. La porte d’entrée est à ma droite et les escaliers qui permettent d’aller à l’étage sont en face de moi. Je peux apercevoir les étagères vues d'ici, car c’est un étage ouvert. On dirait un peu le hall d’un vieux motel. Mais je m’y sens bien, c’est l’essentiel.
J’ai trouvé ce petit boulot à côté de mes études dans le graphisme pour m’aider à payer mon loyer. La bibliothèque n’est pas très loin de mon école. J’ai toujours aimé lire même si ça se résume à des romans fantastiques ou policiers. Je suis venue à Paris juste pour aller dans cette école. Malheureusement mon appart se trouve assez loin de la bibliothèque. J’ai pas le choix, j’ai pas la thune : c’est aussi simple que ça. À l’école, mon emploi du temps n’est pas chargé : il ne me reste que quelque matière à valider pour réussir mon année. J’aurais aimé ne pas devoir repasser cette année, mais je n’ai pas vraiment été sérieuse…
Je vivais en collocation avec ma bande de potes dans le sud de la France, là où je suis née : à Toulouse, la ville rose. On n’a pas vraiment géré la coloc à vrai dire, à la place, on a bu des litres et fumé des hectares -oups. Maintenant ce n’est pas que je regrette, mais un peu quand même. Si j’avais eu mon diplôme, je serais encore chez moi, avec mes amis, je serais surement en formation chez un graphisme ou dans une agence à faire des affiches ou des logos pour des clients et non à revoir toutes les bases des logiciels et à faire des projets pour des demandeurs imaginaires.
Je suis soudainement sorti de mes pensées quand la cloche du magasin sonne. Un jeune homme entre et me sourit en guise de bonjour. Je lui rends son sourire avant de le voir monter les escaliers qui mènent vers les rayons de livres et de disparaître. Bizarre. Il a l’air un peu plus vieux que moi, mais pas de beaucoup plus. Il est habillé en ensemble de survête Lacoste et il porte une casquette. Je sais que l’habit ne fait pas le moine mais quand même, ce n’est pas tous les jours qu’on voit des mecs comme ça rentrer ici -même si en vrai on voit pas grand monde rentrer ici tout court. Je suis assez curieuse (et anxieuse) ce qui ne me rend pas vraiment discrète dans ce genre de situation. J’essaye de tendre l’oreille pour essayer de le situer dans le magasin, ne pouvant entendre que ses pas à travers le plafond. Au moment où je m’apprêtais à monter pour lui proposer mon aide, je le vois redescendre, un livre de poche à la main. Il a son regard plongé dans les premières pages du bouquin comme s’il vérifie son choix. Il lève les yeux et nos regards se croisent. Je détourne le regard et retourne vers l’ordinateur, faisant mine d’être occupé. Je ne comprends pas pourquoi je suis autant perturbé par ce garçon. Peut-être parce qu'il a l'air mystérieux et intriguant. Un bruit sourd me fait lever la tête. Il avait posé le livre à plat sur le comptoir.
 « J’aimerais bien l’emprunter st’eu plait, s'exprima-t-il en me regardant dans les yeux.
— Oui, pas de soucis, je lui répondis, un peu impressionné. J’ai un visage pour être aimé de Paul Eluard, un petit livre blanc avec une bande bleu et un visage dessiné au contour noir. De la poésie, encore plus intrigant. « Tu as déjà un compte ici ?
— Oui, c'est Ken Samaras, dit-il avec un sourire narquois sur les lèvres.
Je hoche la tête et tape son nom sur le clavier et son compte apparait aussitôt. Victor Hugo, Guy de Maupassant, Charles Baudelaire et j’en passe : que des livres de poètes et de grands auteurs.
— La date de rendu est dans deux semaines, mais tu peux toujours rallonger d’ici là en passant directement à la boutique.
— Ouais merci, bonne journée ». Il se retourne et sort comme il est rentré. Je reste planté là en me posant des tonnes de questions sur lui, et sur moi ! Il t’arrive quoi là ! Puis l’ennui a repris sa place habituelle et je continue à fixer le mur, assise derrière le comptoir.
-
I'm standing behind the counter, staring at the wall, bored waiting for a client who will decide to borrow a book today. The large pointer of the clock almost went through half of the dial, and fortunately for me, the closing time was about to ring. My name is Luna and I'm 21. Since last week I work in this small library of the center but I feel like I have been there for months. Today is Saturday, I could have gone for a walk, have a coffee, go out tonight and meet people, or better yet, sleep in', but that's not my option, unfortunately. Lucky for me, this place is warm and quiet. The front door is to my right and the stairs that allow you to go upstairs are in front of me. I can see the shelves from here because it's an open floor. It's like an old motel's lobby. But I feel good in there. I found this little job next to my graphic design studies to help pay my rent. The library is not very far from my school. I have always liked to read, even if it sumarizes to fantastic novels or detective ones. I came to Paris just to go to this school. Unfortunately my apartment is quite far from the library. I have no choice, I don't have the money: it's as simple as that. At school, my schedule is not busy: I have only a few subjects to validate to succeed in my year. I wish I didn't have to come back this year but I wasn't really serious...
I lived in a collocation with my gang of friends in the south of France, where I was born: in Toulouse, the pink city. We didn't really manage the roommate, actually, but instead we drank gallons and smoked acres -oops. Now, it's not that I regret it, but a bit. If I had graduated, I'd still be home, with my friends, I would probably be in training at a graphic design or an agency to make posters or logos for clients and not to review all the software's bases and to make projects for imaginary applicants. I suddenly went out of my mind when the store bell rang. A young man came in and smiled at me as a greeting. I give him back his smile before I see him climb the stairs to the bookshelves and disappear. Weird. He looks a little older than me, but not much older. He's dressed in a Lacoste suit, and he's wearing a cap. I know the clothes don't make the man, but still, it's not every day you see guys like that coming in here -even if you don't actually see a lot of people coming in here at all. I am quite curious (and anxious) which does not really make me discreet in this kind of situation. I try to reach out to try to locate him in the store, only hearing his steps through the ceiling. As I was getting ready to go up and offer him my help when I saw him come down again, with a pocket book in his hand. He looks into the first pages of the book as if he's checking his choice. He looks up and our eyes meet. I look away and go back to the computer, pretending to be busy. I don't understand why I'm so disturbed by this boy. Perhaps because he looks mysterious and intriguing. A thud makes my head rise. He had laid the book flat on the counter.
— " I would like to borrow it, please, he said looking into my eyes.
— Yes, no worries, I replied, a little impressed. J'ai un visage pour être aimé from Paul Eluard, a small white book with a blue stripe and a face drawn with a black outline. Poetry, even more intriguing.
— You already have an account here?
— Yes, it's Ken Samaras, he says with a smirk on his lips.
I nod and type his name on the keyboard and his account appears immediately. Victor Hugo, Guy de Maupassant, Charles Baudelaire and more: all books by poets and great authors.
— The delivery date is in two weeks, but you can always extend by going directly to the store.
— Yeah, thank you, good day." He turns around and comes out the way. I stand there asking myself tons of questions about him, and about me! What happens to you there! Then the boredom come back and I continue to fix the wall, sitting behind the counter.
*English is not my first language. I apologize if the sentences are not clear or if there are mistakes. xoxo
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christophe76460 · 9 days
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SÉRIE : LA VÉRITÉ VOUS RENDRA LIBRES
#Série_La_Vérité_vous_rendra_libres #Samuel_Matthews Qc_0736
Troisième partie de l'édude (3/4)
LEÇON 128. IL Y A MAINTENANT UN SEUL BAPTÊME VALIDE
Éphésiens 4.4-6 : « Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation ; un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, par tous, et en tous. »
Bien-aimé(e)s dans le Seigneur et cher(e)s ami(e)s, lecteurs et lectrices, qui recherchez la Vérité qui affranchit, lorsque nous abordons le sujet du baptême, de nombreuses questions valables méritent d’être étudiées.
PAR EXEMPLE :
- Le baptême n’est-il qu’un signe extérieur de consécration à une grâce intérieure ? – NON.
- Le baptême n’est-il qu’un symbole, qui montre que l’on a été sauvé avant d’être baptisé ? – NON.
- Le baptême est-il simplement un acte qui intronise des personnes dans une dénomination ? – NON.
- Le baptême est-il un « rituel non vain » de celui qui cherche à devenir enfant de Dieu ? – NON.
- L’eau du baptême a-t-elle le pouvoir de pardonner les péchés ? – NON.
- Le baptême est-il valide si la personne baptisée ne connaît ni le but ni la finalité du baptême, ni ne comprend l’engagement attendu de lui ? – NON.
- Le sang de Jésus entre-t-il en jeu lorsqu’on est baptisé ? – OUI (Actes 2.38 ; Matthieu 26.28).
- Doit-on s’engager dans une Nouvelle Naissance lorsqu’on est baptisé ? – OUI (Jean 3.3-7 ; Romains 6.3-4).
- Doit-on accepter le baptême à la lumière de la signification que Dieu lui a associée ? – OUI (Marc 16.16 ; I Pierre 3.21).
Ces questions et d’autres DOIVENT trouver une réponse si nous voulons comprendre ce que Dieu exige et attend d’une personne qui s’engage dans un acte physique qui n’a pas de signification en dehors de la signification que Dieu lui a associée. Les coeurs honnêtes étudieront ces questions dans le processus d’apprentissage et de croissance ...
Les faux docteurs tentent d’utiliser ces questions et d’autres pour brouiller, mystifier et obscurcir l’enseignement clair du Nouveau Testament selon lequel les pécheurs repentants en dehors de la famille de Dieu DOIVENT être baptisés pour la rémission de leurs péchés par le sang du Christ.
La façon de trouver les réponses est d’examiner la Bible et de laisser Dieu parler pour Lui-même. Même ainsi, aucun raisonnement à partir des Écritures ne satisfera le faux docteur ...
Gardons toujours l’esprit des Béréens qui « reçurent la Parole avec beaucoup d’empressement, et examinèrent chaque jour les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact. » (Actes 17.11).
RÉVISION
Dans la partie 1 et la partie 2 de cet article, nous avons remarqué qu’au début, il y avait deux baptêmes préoccupants dont Jésus parlait, à savoir le baptême promis du Saint-Esprit (Actes 1.5 ; 1.8 ; Luc 24.45-52) et le baptême de la Grande Mission apostolique de la Nouvelle Alliance (Matthieu 28.19) :
Actes 1.1-5 : « Théophile, j’ai parlé, dans mon premier livre, de tout ce que Jésus a commencé de faire et d’enseigner, jusqu’au jour où il fut enlevé (au ciel), après avoir donné ses ordres, par le Saint-Esprit, aux apôtres qu’il avait choisis.
C’est à eux aussi qu’avec plusieurs preuves, il se présenta vivant, après avoir souffert, et leur apparut pendant quarante jours en parlant de ce qui concerne le Royaume de Dieu.
Comme il se trouvait avec eux, il leur recommanda de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’attendre la promesse du Père dont, leur dit-il, vous m’avez entendu parler ; car Jean a baptisé d’eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés d’Esprit Saint. »
Actes 1.8 : « Mais vous recevrez une puissance, celle du Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre. »
Luc 24.45-52 : « Alors il leur ouvrit l’intelligence pour comprendre les Écritures. Et il leur dit : Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour et que la repentance en vue du pardon des péchés serait prêchée en son nom à toutes les nations à commencer par Jérusalem. Vous en êtes témoins.
Et [voici] : J'enverrai sur vous ce que mon Père a promis, mais vous, restez dans la ville,jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la puissance d’en haut. Il les emmena jusque vers Béthanie, puis il leva les mains et les bénit.
Pendant qu’il les bénissait, il se sépara d’eux et fut enlevé au ciel. Pour eux, après l’avoir adoré, ils retournèrent à Jérusalem avec une grande joiePour eux, après l’avoir adoré, ils retournèrent à Jérusalem avec une grande joie ... »
Matthieu 28.19-20 : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à garder tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. »
Nous avons également remarqué qu’un événement unique s’est produit lorsque les 12 apôtres ont été baptisés du Saint-Esprit le jour de la Pentecôte (Actes 2.1-21). La partie de la prophétie de Joël concernant « l’effusion de l’Esprit » s’est alors accomplie (Joël 2.28-32).
Ainsi, il ne restait qu’un seul « baptême », à savoir le baptême par immersion d’eau octroyant maintenant le don du Saint-Esprit, la grande mission de la Nouvelle Alliance (Éphésiens 4.5).
Notez que le baptême de Jean le baptiste sous l'ancienne alliance est devenu désuet après le jour de la pentecôte, puisqu'il ne scellait pas du Saint-Esprit ...
1. Les apôtres ont reçu ce que Jésus leur avait promis.
Pierre par son premier discours et les 11 apôtres ont parlé de vraies langues compréhensibles pour que tous ceux qui étaient présents entendent ce sermon.
Actes 2.1-3 : « Lorsque le jour de la Pentecôte arriva, ils (les apôtres) étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup, il vint du ciel un bruit comme celui d’un souffle violent qui remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues qui semblaient de feu et qui se séparaient les unes des autres leur apparurent ; elles se posèrent sur chacun d’eux. »
2. Les deux cent dans la chambre haute, baptisés de Jean le baptiste, baptême encore valide pour eux jusqu'à ce jour pour le pardon des péchés, et qui sont restés croyants et fidèles, ils ont été scellés du Saint-Esprit alors déversé, et ajoutés à l'Église du Seigneur :
Actes 1.13-15 : « Quand ils (les apôtres) furent entrés, ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient d’ordinaire ; c’étaient Pierre, Jean, Jacques et André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques fils d’Alphée, Simon le zélote et Jude fils de Jacques.
Tous d’un commun accord persévéraient dans la prière, avec les femmes, avec Marie, mère de Jésus, et avec ses frères. En ces jours-là, Pierre se leva au milieu des frères — le nombre des personnes réunies était d’environ cent vingt ... »
Actes 2.1-3 : « Lorsque le jour de la Pentecôte arriva, ils (les apôtres) étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup, il vint du ciel un bruit comme celui d’un souffle violent qui remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues qui semblaient de feu et qui se séparaient les unes des autres leur apparurent ; elles se posèrent sur chacun d’eux. »
Les 3,000 qui qui ont entendu le discours de Pierre, qui ont cru, se sont repentis, et ont été baptisés ont aussi été scellé du Saint-Esprit et ajoutés à l'Église du Seigneur.
Le Saint-Esprit est désormais disponible pour tous ceux que Dieu appelle par l’Évangile de salut :
II Thessaloniciens 2.13-14 : « Quant à nous, frères bien-aimés par le Seigneur, nous devons continuellement rendre grâces à Dieu à votre sujet, car Dieu vous a choisis dès le commencement pour le salut, par la sanctification de l'Esprit et par la foi en la Vérité. C'est à cela aussi qu'Il vous a appelés par notre Évangile, pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ. »
Jésus a ordonné à ses disciples d’enseigner et de baptiser tous les croyants pour leur salut (Marc 16.15-16).
Jésus a dit en Luc 24:47 : « ... que la repentance et le pardon des péchés soient prêchés en son nom à toutes les nations. » Luc 24:47
Un homme ne peut pas baptiser une autre personne du Saint-Esprit. Par conséquent, la grande mission de la Nouvelle Alliance est que le baptême UNIQUE soit le baptême d'eau. ( cf. Actes 8.35-39 ; 10.47-48 ).
Pierre a ordonné aux croyants de se repentir et d'être baptisés pour le pardon de leurs péchés. Ceux qui ont obéi à ce commandement ont reçu (et recevront aujourd'hui) le don du Saint-Esprit qui demeure en eux. (Actes 2.38 ; 5.31-32).
LE BAPTÊME UNIQUE
Nous allons maintenant mettre l’accent sur le BAPTÊME UNIQUE, qui est le baptême de la Nouvelle Alliance de la Grande Mission (Matthieu 28.18-20).
La question se résume à ceci : Le baptême unique d’Éphésiens 4.5 est-il le baptême du Saint-Esprit ? ou le baptême d’eau de la Grande Mission ?
Ou pourrait-il y avoir un lien entre les deux, avec pour résultat final un baptême avec deux éléments : L’eau et l’Esprit ?
Nous ne pouvons certainement pas avoir deux ou plusieurs baptêmes, car la Bible dit qu’il n’y a qu’UN seul baptême maintenant ! Nous avons montré ci-dessus qu’il s’agit du baptême ordonné par Jésus pour les gens de toutes les nations (Matthieu 28.19) ... Pour chaque personne dans le monde (Marc 16.15-16).
LA RÉPONSE DE L'HOMME AU COMMEANDEMENT DE SE FAIRE BAPTISER
En réponse au véritable Évangile, le baptême est ordonné par les apôtres aux Juifs à la Pentecôte en Actes 2.38, et aux Gentils dans la maison de Corneille en Actes 10.48.
En effet, chaque exemple de conversion décrit en détail dans le livre des Actes implique ce baptême ! S’il n’y a qu’un seul baptême, il doit s’agir de celui-ci, car il est ordonné à tous ceux qui veulent venir à Christ ! Sinon, nous devons le rejeter (comme certains l’ont fait).
Lors du baptême, celui qui croit que Jésus est le Christ, Seigneur, Sauveur et Fils de Dieu (Jean 3.16 ; Actes 2.36), et qui a foi en Son sang pour lui pardonner ses péchés (Romains 3.25 ; Apocalypse 1.5), il doit s'engager dans une Nouvelle vie (Romains 6.4; 2 ; Corinthiens 5.17) afin d'être revêtu de Jésus (Galates 3.27) et d'être pardonné de ses péchés, tenant compte de Actes 2.38, par le sang du Christ, cité à la dernière cène avant la mort de Jésus en Matthieu 26.28
Ainsi, il est pardonné, il naît de nouveau et il entre (traduit , ajouté) dans le Royaume du Fils bien-aimé de Dieu (Jean 3.5 ; Actes 2.47 ; Colossiens 1.13), le corps de Christ (I Corinthiens 12.13, 27), qui est l’Église de Christ (Éphésiens 1.22-23 ; Matthieu 16.18 ; Romains 16.16).
LE BATÊME UNIQUE IMPLIQUE À LA FOI L'EAU ET L'ESPRIT
Le fait qu’il implique l’eau est démontré par la conversion de l’Éthiopien ( Actes 8.35-38 ). Cela est rendu plus clair par le commandement de Pierre à la famille de Corneille ( Actes 10.47-48 ). Paul et Pierre y font allusion dans leurs épîtres (Éphésiens 5.26 ; I Pierre 3.20-21).
Le fait que cela implique l'esprit est indiqué lorsque Jésus a déclaré qu'il faut « naître de nouveau » ... naître « d'eau et d'Esprit » (Jean 3.3-5). PAS deux naissances, mais une naissance avec deux éléments : (eau et Esprit).
Cela est rendu plus clair lorsque Paul écrit à Tite en disant que Dieu nous a sauvés « par le bain de la régénération et le renouveau du Saint-Esprit »
Ce bain (une allusion claire au baptême) impliquait une régénération et un renouvellement de l'Esprit ! (Tite 3.5-6).
On le voit dans les remarques de Paul aux Corinthiens : « Car dans un seul Esprit nous avons tous été baptisés pour former un seul corps. » (I Corinthiens 12.13). Dans le baptême, l'Esprit non seulement régénère, mais nous incorpore dans le corps ou l'Église du Christ !
Le baptême de la Nouvelle Alliance de la grande mission est plus qu'une simple immersion dans l'eau. Au moment où le croyant pénitent est plongé dans l'eau, l'Esprit est à l'oeuvre pour renouveler, régénérer et l'incorporant au corps ou à l'Église de Christ.
En d'autres termes, le baptême UNIQUE a une signification spirituelle ... Il implique un ensevelissement dans la mort de Christ ...
Comme Paul l'explique dans Romains 6.3-7, le baptême en Christ est un ensevelissement dans sa mort. Dans sa mort, nous recevons les mérites de son sang versé ... (Jean 10.33-34).
Dans le baptême, nous sommes crucifiés avec Christ (Galates 2.20). Dans le baptême, nous mourons ainsi au péché et nous nous levons de l'eau pour marcher dans une vie nouvelle. (II Corinthiens 5.17).
Certains prétendent à tort que Paul enseigne ce que le baptême d'eau symbolise – ou représente ce qui s'est passé lorsque nous avons été sauvés AVANT le baptême ... Qu'il représente le « baptême de l'Esprit » qui a eu lieu au moment de la foi. Mais si c'est le cas, alors nous avons deux baptêmes, et Paul a enseigné qu'il n'y en a plus qu'un !
D’autres disent, à propos de Romains 6.3-4, que le baptême de la grande mission de la Nouvelle Alliance n’est même pas à l’ordre du jour. Ils disent encore que ce passage décrit le « baptême de l’Esprit », ce qui se passe AVANT le baptême d’eau. Encore une fois, nous aurions deux baptêmes, et non un seul !
En vérité, Romains 6 décrit ce qui se passe lorsqu'une personne est baptisée en Christ (Galates 3.27). Puisqu'il n'y a qu'un seul baptême, il doit s'agir de ce baptême ...
Puisque ce baptême est le baptême de la Nouvelle Alliance de la grande mission (Matthieu 28.19), Paul décrit la signification spirituelle de ce qui se passe lorsqu'une personne est baptisée dans l'eau !
Il y a d'autres choses qui ont une signification spirituelle ... Le baptême unique implique « une ablation du péché » (Colossiens 2.11-13) et « le fait de revêtir Christ » (Galates 3.27).
Encore une fois, certains prétendent que ces passages décrivent le « baptême de l'Esprit » au moment de la foi en Jésus, ou son nom, ou son sang, ou sa croix, ou sa grâce - et non le baptême de la grande mission de la Nouvelle Alliance. Mais cela fait encore deux baptêmes, alors qu'il n'y en a qu'un !
Étant donné que le baptême de la grande mission implique à la fois l’eau et l’Esprit, il n’y a aucune raison pour que Dieu (c’est-à-dire l’Esprit) ne puisse pas être à l’oeuvre lorsqu’une personne est immergée dans l’eau ... selon la Volonté de Dieu et son plan de salut ...
Le baptême d'eau qui nous sauve à présent (I Pierre 3.21) est une figure de l'eau et de l'arche de Noé. L'Église du Christ est le navire par lequel les appelés et les élus seront sauvés, s'il demeurent fidèles aux règles de doctrines et à la loi de la foi des Écritures saintes ...
Le Dieu du Ciel et de la Terre est si bon. Il est donc de notre devoir de veiller à vous communiquer fidèlement cet amour.
À suivre dans la quatrième partie ...
Samuel Matthews
Évangéliste et prédicateur
Texte traduit, édité et adapté par Gilles Boucher
ORIGINAL ENGLISH LESSON : THE TRUTH SHALL MAKE YOU FREE SERIES – 128 (One Baptism - Part 3) and 129 (Baptism Objections - Part 4)
https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=pfbid0yyU17jFNWyY8LKNJdiWrT3eBZJh3TFV7XF3Ez37TYY4qHVM4J3GJGabKqeQNdCjFl&id=100008730528046&rdid=uHDWPk0Cr0i0MyIQ
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nimphontheshore · 1 month
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Coming back home, to me, at last.
Baby baby.
You know you have an anxious boyfriend, right…? Toujours peur, somehow, de ne pas pouvoir te dire tout ce que je voudrai en temps voulu. So here we go. Je programme d’autant plus ce post, pour être certain qu’il arrive à destination.
Je ne sais même pas par où commencer bébé, tu sais ? Du début, would be smart. Tu as tellement galéré pour décrocher l’opportunité de venir ici, tous les jours étaient une bataille, littéralement et métaphoriquement, aussi. I could see how tough it was for you, c’est pas pour autant que je savais comment apaiser tes maux… Des fois je pense aussi que je devais t’en rajouter sur la conscience, malgré moi. Tout ça pour dire que yeah, those months were terrible for you, really so dreadful, completely depressing, I know you must have felt so helpless.
Pour autant, t’as su préserver, t’as su continuer, sans jamais ne baisser les bras. Toi, tu vois peut être ça comme « je n’avais pas le choix » type-of-situation but still, you had it, you did everything on your own, du début a la fin, et j’espère que tu en prends les mérites. You were so brave, since the moment you decided you wanted to come back here; après l’année plus ou moins désastreuse que tu avais passé lors de ton échange. So brave, to wanna go back, to wanna give it another chance. And you did it baby, you really did it.
Je suis absolument et catégoriquement fier de toi. Et je pense que mille mots ne pourront exprimer à quel point je le suis et à quel point j’y pense tous les jours. Évidement, tu me rends fier every day that god gives, mais puisque nous sommes dans le sujet de ces trois mois: parlons en. Je n’ai jamais douté de toi une seule seconde, pas une seule. La seule chose qui me faisait peur, c’est bien ton anxiété; ça c’est dur à combattre. Tu te souviens avant de partir ? Tu disais que t’avais peur de te sentir seule, t’avais peur de ne rien pouvoir faire à l’extérieur (dans le sens, la moindre corvée serait impossible). Et you did so much — so damn much ? J’aime pas dire que tu m’as surpris, car je savais que t’allais en être capable, mais plutôt ce qui m’a surpris c’est la rapidité que tu as eu, à directement te mettre en selle. It was crazy brave, juste overall so so cool. Tu as fait tellement de choses on your own dès ton arrivée. Je ne voulais pas te le répéter tous les jours mais je te regardais avec des yeux réellement émerveillés. Car je sais que c’est dur puis ouais… J’étais là tous les mois précédents, j’ai absorbé toutes tes peurs, tous tes worries, et te voir finalement gérer complètement; or at least, avoir l’air assez heureuse, reassured me so much. I was looking at you with so much love baby, so much so much. Tu es capable de tout, tu sais ? Je sais que c’est facile à dire mais pas à faire mais pourtant… Toutes nos peurs sont dans notre tête, absolument toutes. Parfois, il faut prendre les choses comme elles viennent, se laisser entraîner, essayer de ne pas trop penser. Peut être que mon regard n’est que extérieur et que je manque de certains points de vues qui t’appartiennent but still… De ce que j’ai vu, mon ange, you were so strong. And extraordinary. Et pour moi, ces mois sont passés vite, un peu trop vite parfois.
You know, my heart still ache about returning here. It was one of the toughest thing I had to do, leaving you. Je sais que je relativise beaucoup devant toi, c’est sûrement pour ne pas m’autoriser à craquer non plus, but i really was affected by it. Even tho je m’en suis longtemps voulu, (encore maintenant quand j’y repense), alors je ne me sentais pas tant valide d’en parler; de m’exprimer, de dire que j’étais triste, mal, stressed; que j’étais angoissé à l’idée de te laisser, que j’avais tellement tellement peur de comment tu allais le vivre, au delà, j’avais aussi tellement peur de te décevoir. J’ai toujours peur de ça. I didnt wanna abandon you, i didn’t want you to feel abandoned. J’ai tellement pleuré dans l’avion, j’avais l’impression qu’on m’arrachait une partie de mon cœur, j’avais l’impression que l’on m’envoyait sur une autre dimension. J’ai envie de dire que je regrette presque mon retour. Car je ne suis pas heureux quand je suis loin de toi dans ces conditions. Évidement je suis loin de toi toute l’année, quand c’est moi au Canada… Mais là c’était différent, par les circonstances. J’essaie de pas regretter, j’essaie de me dire que c’est important que je sois revenu, pour la famille, pour mes grannies que je vois affaiblies de jour en jour, quite literally. Ya beaucoup de colère en moi ici, pour un tas de raisons. Beaucoup ça doit être de la peur aussi, de voir ma vie évoluer, de sentir que les gens autour de moi s’éloignent, disparaissent, dans le cas de mes grands parents notamment; i know time is running. Anyway. Tout ça pour dire que I want you to know that, que ça a été très dur de partir de façon aussi hâtive, que je regrette la façon dont ça s’est déroulé, que c’était tellement éprouvant, que j’avais tellement peur. Bref… Mais au final, regarde ? I’m so fucking proud of you. I have to admit, je sais que ta sanity ne dépend pas seulement de moi, mais j’étais vraiment inquiet après mon départ. Ngl baby, j’suis un peu traumatisé (not in the bad toxic way lmao) de te voir mal, de ton échange au Canada et de ces derniers mois pre-Canada. Je déteste te voir mal, ça me déchire, alors oui, I was scared. Mais même dans les moments les plus éprouvants, tu étais tellement courageuse, tu relativisais beaucoup, tu tenais sur tes deux jambes. Je t’ai pas vu être complètement terrible. Si on retire quelques journées par ma faute, mais ça, ce sont des choses qui arrivent, right ? Mais ton état d’esprit, était totalement exceptionnel. Du moins, c’est ce que je voyais, right ? J’espère quand même que tu me disais tout, Baby, I like to believe that I can see right through you. Even tho I’m not always the best to show it to you.
Je ne vais d’ailleurs pas m’attarder sur ce sujet mais j’espère vraiment que tu peux toujours trouver ton réconfort en moi. Je sais que je suis vraiment maladroit, vraiment contradictoire et overall un peu une merde pour réussir à te réconforter, à te montrer que je suis là, je sais que c’est un de mes défauts, et à chaque fois que ça m’arrive, j’ai peur que ça t’éloigne de moi. But I promise, je prends ça comme des leçons; je ne veux pas que tu doives attendre que je change dans 10 ans, I promise; im trying really hard not to do those mistakes again. I take every one of your words deep inside my heart. And bones.
On sacrifie tous les deux des choses, pour notre couple. « Sacrifice » peut sembler comme un grand méchant mot, alors qu’il ne l’est pas du tout out of my mouth. Car toutes les choses que l’ont fait, toutes les concessions, ce sont par amour, par dévotion, de la bonne volonté, de l’espoir. Et je sais que l’on continuera. J’espère tellement que tu vois à quel point j’essaie de te prioriser au mieux, j’espère que tu sais à quel point mon monde c’est toi, que je respire pour toi, que mes ambitions sont tiennes, que je pense à toi à chaque seconde de la journée. Que je fais de mon mieux, toujours, pour te faire exister dans mon monde, comme le pilier, celui sans lequel je ne pourrai rester entier and standing. You’re everything to me and I know I’m just a boy, I’m just a little human at the end of the day. Alors que you mean so much? You’re so big, everything, the world and the stars, the universe, my infinite. As cheesy as it sounds, we were put on this earth at the same time, to be together. Whatever happens now or later, it will always be you in my mind, body and heart. Know that everything I say or do, is for you.
You’re extraordinary and surprising. Tu ne te rends pas assez compte de tout ce que tu es. Oui, tu as tes défauts, car t’es faite comme tout autre humain bien que j’ai tendance à penser que you’re this entity… Above everyone else (you are, for me). Mais ces défauts ne te définissent pas, loin de là, ces défauts je ne les regarde même pas; je les dédaigne. Mais tout le reste ? Je le prends sur un plateau d’argent. Tu es tellement spectaculaire. Et je te promets, je ne suis absolument pas biased. Je pense souvent à toi (no shit) quand je suis avec d’autres personnes ou des propres membres de ma famille, et je me dis tout le temps que you’re so… Sweet, interesting, smart and overall better. Je suis tellement amoureux de ton intelligence logique ou émotionnelle, de ta tolérance et de tout ce qui fait de toi, toi. Tu ne mérites tellement pas les gens que tu as autour de toi, je n’ai pas honte de le dire — même moi, parfois, je te fais défaut. Tu es tellement un bonheur to be around. And once again… coming from me, le mec qui est difficile, qui ne supporte souvent que très peu sa propre mère ou soeur respirer trop près de lui. Tu es un bonheur tout court. Tu as toujours les bonnes opinions et les bons arguments, if not, you just listen and learn. It’s actually so impressive, je m’inspire beaucoup de toi, je prends exemple. Un nombre incalculable de mes remises en question sont parties de toi. Et ça, dès le début. Alors je ne veux que personne puisse te faire ressentir like you’re not worth it. You are, so much. T’es tellement un diamant, I swear. Taillée dans la roche de façon imparfaite et pourtant… parfaite en éclat. De sa valeur rare.
Alors je me répète, je radote, encore et encore, mais je suis tellement tellement fier de toi. You did it, doll. Now you can rest, it’s over. But it’s also just a chapter. J’espère que tu en retiens une bonne aventure, même si je sais que ça devait être difficile pour toi, ce dernier mois; ne parlons pas de sissy qui était insufferable. It hurt me seeing you like this and not being able to do anything about it. Les nuits sans toi étaient difficiles, même si je restais assez tard, j’ai toujours le pincement et la déception quand je n’arrivais pas à te faire fermer les yeux same time as mine. But now its over, for a bit, we will have peace together.
Tu sais, en juillet 2022 et à la suite de ma perte, j’ai vécu un réel switch dans la façon dont je percevais les choses. Évidement, ce switch parfois s’éteint, et j’ai aussi des passes où je me sens helpless. Mais overall, je trouve que je prends + la vie comme elle me vient. Je me dis que toutes ces choses qui nous embêtent, l’école, les parents, notre situation, elles vont disparaître soon, rien n’est constant, tout est interchangeable, tout est imprévisible. Et tous ces sentiments, ils se passent au fond de nous, le plus souvent. À nous de les dépasser, de les ignorer, des les dompter. Et je suis heureux d’avoir eu ce déclic, car il m’a permit d’être all in avec toi, de me battre et de te vouloir si fort. De te faire passer avant, à chaque fois que je le pouvais. De prioriser l’important. De choisir ce que j’aime et ce que je veux. Je sais encore une fois que j’ai très souvent des discours de privilégié; mais même sans penser à ces propulseurs: we got each other baby, we have so much time ahead, I promise you it will be okay. La suite, ça va aller pour toi. Fais moi confiance. Et puis, whatever happens, we got each other to rest. L’un contre l’autre. Et moi, je ferai de mon possible pour veiller sur toi. Et dans les moments les plus durs, de venir jusqu’à toi; comme tu l’as fait aussi, un peu pour moi.
Baby you did it, YOU DID IT! I promise everything is possible from now on et j’espère que cela t’a redonné un peu de force. Baby, we will be able to do so much in the future. Oui, y’aura toujours des épreuves. Mais tu me fais confiance right ? Le temps passe vite, tu l’as bien vu, vraiment vite. Tout a une fin (sauf nous) une mauvaise journée en cache une bonne. Notre tête c’est le diable, notre prison. Avec ces trois mois, pour moi, tu as su me prouver que l’on peut en sortir, suffit juste d’avoir une volonté, une envie, un espoir. I’m so proud of you for that. So thankful too, everyday is a lesson with you. Maybe you don’t even see it or realize it, but I’m learning everyday by your side.
You did so good my love, so fucking good. You can rest your head now, your peace is ahead. Moi je pense à toi, je vais tracker ton avion sans relâche, I wont be rested until you lay foot in the country, next to me in bed. Je ne sais pas de quoi seront fait les prochaines semaines mais une chose est sure : Baby Will be home, et on se mettra de nouveau dans notre bulle, s’il est nécessaire ou vital de fuir la réalité. Je t’aime, je t’aime plus que les mots ne savent le dire, je t’aime à tel point que ma passion traverse les frontières, les pensées et même le sommeil. Ça dépasse tout. Tu m’as tellement manqué, c’était tellement pas évident parfois. Et pourtant… We always make / made it, sans aucune blessure. Du moins, nothing too deep to break us apart. On en sort plus fort, plus proche, plus aimant. You’re my moon but also my sun. I’m so so so proud to see the woman you’re (still) growing into. Je suis tombé amoureux de la Nereid en 2022, en 2023 et maintenant en 2024, et ce sera ça toutes les années, mois, semaines et jours. Ce sera ça tout le temps. Et je me demande bien trop souvent pourquoi moi, among others, pourquoi moi tu me choisis tous les jours, pourquoi pourquoi pourquoi. But I’m so grateful to be able to receive so much love, so much knowledge.
You did it baby, now it’s time to rest. Now you eat well, you close your eyes, you listen to our playlist and try to sleep for a bit. So you can be feeling energized to date ME ! Relâche tout, pense à moi, pense à retrouver ta famille et le babie. Its gonna be good baby. I feel a bit nostalgic, j’ai l’impression de te revoir rentrer en 2023. C’est fou comme tout passe vite. I think we’re crazy too, together, look at us, on s’est connu au Canada, on rentre, on repart; quoi qu’il arrive on trouvera toujours des opportunités, des expériences, à vivre ensemble. Que ce soit directement ou par procuration. Bon, pitié, je ne vais jamais m’arrêter de parler. Désolé pour ton mec qui part dans tous les sens. C’est ça d’être amoureux…
Safe flight my love. Je suis inquiet. I need you back home, safe. Please text me when you land, even if you don’t have much time (avec les retrouvailles etc) i just need my girl okay. I love you. I love you so much
And one last thing (comme si je ne l’avais pas répété mille fois déjà) : I’m so proud of you for doing this. J’espère que tu es fière de toi, que tu vois tout ça. Je te prêterai bien mes yeux s’il était possible de le faire. I feel so much love.
I will see you in the morning baby, rest.
PS : s’il te plaît garde ta ceinture attachée tout le long du vol, même quand tu peux techniquement la retirer. Je ne veux pas te stresser bébé, pitié, everything will be fine. C’est plutôt pour quand tu dors si y’a des turbulences, toujours peur qu’on se tape quelque part.
I love you, sorry I’m so father material though
I love you I love you
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llolytal · 8 months
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a: mais j’ai aucune envie de partir je suis bien moi avec toi, et tant qu’on ressent la même chose ni plus, ni moins pourquoi je partirais ?
me: tu fuis toute forme d’amour, loin de moi l’idée de t’aimer mais tu fais un peu tout pour que je m’attache à toi quand même
a: parce que je suis naturellement comme ça, avec tout le monde, fin je rends service
me: mais c’est pas possible vas-y connecte les neurones deux minutes, […] on se comporte comme un couple.
a: bah je vois pas le problème
me: bah le problème c’est que t’es pas comme ça avec tout le monde parce que j’te casse ta tête si juste tu prends une autre femme dans tes bras comme tu le fais avec moi
a: ahah tu sais, si un jour ça arrive, je la marie
me: t’as aucune cohérence
a: tombe pas amoureuse
me: tu peux rêver
a: sinon tu vas devoir me faire tomber amoureux
me: je ne veux pas de toi
a: parfait bah on est d’accord
me: oui bah arrête de faire en sorte que je veuille de toi
a: c’est pas de me faute aussi, j’ai envie de te manger chaque fois que je te vois, je peux pas rester à côté de toi sans que tu sois dans mes bras la seconde d’après, je sais pas, j’ai besoin de t’avoir près de moi, c’est a cause de toi ça, c’est pas de ma faute
me: t’embrasses et tu fais des câlins a tes plan cul toi d’habitude ? tu dors avec ? tu les appelles « mon coeur », « ma vie », « bébé » ?
a: t’es malade ou quoi, t’es pas mon plan cul sinon on aurait pas des moments où on va manger, on parle, on rigole ensemble comme on le fait
me: genre quand on se date ?
a: exactement, tu fais pas ça avec qqn avec qui t’es juste en bail
me: ok on commence a trouver le problème…
a: c’est pour ça qu’on est pote
me: bah visiblement non, t’es comme ça avec toutes tes potes ?
a: bah non que avec toi mais on est potes avec bénéfices
me: encore une fois, je devrais m’inquiéter…
a: bon écoute, on sait très bien qu’on ne finira pas ensemble, t’en a pas envie, j’en ai pas envie. je suis bien avec toi, t’es bien avec moi, je ne veux pas te perdre et je ne compte pas être comme ça avec qui que ce soit d’autre. d’accord ma belle ?
me: encore une conversation utile qui m’aide a y voir plus clair, merci mv
a: de rien madame, c’est quand qu’on repart en week-end je veux du soleil
me: tu le fais exprès c’est pas possible ?
a: exprès de ?
me: non t’inquiète pas mon amour je ne tomberais pas amoureuse de toi
a: bah parfait, parce que dis toi que je ne veux pas me mettre en couple, tout est parfait avec toi mais y’a 1% de chance qu’on finisse ensemble. Je vois ce que tu veux dire mais je ne t’abandonnerais jamais, parce que je ne sais pas ne me sens tellement bien avec toi que jamais je ne veux te perdre
me: j’abandonne t’as zéro logique
a: bah si c’est logique
me: bah non frero, réfléchis, même si un jour tu trouves une femme tu vas me garder dans ta vie ?
a: si je trouve une femme faudra que tu la valides
me: t’es complètement con ma parole
a: j’irais pas voir ailleurs, je suis comme ça avec toi, je ne serais comme ça avec personne d’autre, la prochaine avec qui je serais comme ça je l’épouse et c’est tout
me: ahhh c’est bon, C’EST BON C’EST LOGIQUE J’AI COMPRIS
a: bah enfin c’est pas trop tôt
me: t’es juste super con
a: exactement !
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cedebordement · 10 months
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Pourquoi la diminution de la pollution numérique nous concerne-t-elle autant qu'elle concerne Taylor Swift, Kylie Jenner ou Elon Musk
Vous êtes-vous déjà insurgé qu’on vous demande d’arrêter de voyager pour sauver la planète alors que le 1% le fait allègrement, sans se poser de question? Et si je vous disais que la pollution numérique, c’était vraiment l’affaire de tous, que la diffusion en continu est en fait aussi polluante que tous les avions du monde… seriez-vous tentés de me croire? Parce que c’est bien le cas.
Évidemment, il y a des nuances à faire. 
Cependant, c’est vrai que pour beaucoup, se faire demander d’arrêter de voyager au nom de l’écologie alors qu’on le fait déjà très peu, c’est une insulte. Après tout, l’empreinte carbone de la consommation des ultrariches équivaut plus ou moins aux émissions annuelles de 1000 à 2000 Canadiennes et Canadiens de la classe moyenne*.
Bien qu’on puisse se demander pourquoi on arrêterait de voyager quand Taylor Swift l’a fait 170 fois en sept mois et demi*, ou que Kylie Jenner ait pris un jet pour à peine une douzaine de minutes*, quand il s’agit de la pollution numérique, c’est un peu différent.
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Qu’est-ce que la pollution numérique?
Si vous pensiez encore que naviguer sur Internet, ça relevait presque de la magie, désolée de vous décevoir, mais on est loin de tout ça.
Prendre ses courriels, aller sur Facebook, magasiner en ligne (même si on n’achète rien au final), tout ça, ça pollue.
En fait, la pollution numérique, ça « désigne toutes les formes de pollution engendrées par le secteur informatique : émissions de gaz à effet de serre, contamination chimique, érosion de la biodiversité, production de déchets électroniques. » *
De la fabrication de nos terminaux en passant par le fonctionnement du réseau jusqu’au déploiement de la 5G, on pollue sur toute la ligne. Impossible de s’en sauver. 
D’ailleurs, « la circulation d’information sur Internet a un impact environnemental important. Son empreinte carbone est, entre autres, gonflée par les grandes quantités d’énergies fossiles utilisées pour alimenter les centres de données qui assurent cette circulation. » * Ça, c’est valide pour le travail, les divertissements et les autres activités. Encore une fois, on ne s’en sauve pas.
Un mystère incalculable? Pas vraiment…
Quand on lit dans Le Soleil que « les émissions de CO2 dues au stockage de données, mais surtout à cause du streaming, sont en passe de dépasser les émissions de CO2 de l’aviation civile au niveau planétaire », difficile de faire la sourde oreille par la suite.
Évidemment, tout n’est pas noir ou blanc. L’article ci-haut mentionné termine en rectifiant que « Les émissions de GES du Web sont un peu inférieures à celles de l’aviation civile, mais cela reste assez comparable. Cependant, ces émissions sont stables depuis quelques années, voire en recul dans plusieurs pays, et ce malgré les quantités de données de plus en plus grandes qui circulent. »
Que celui qui n’a jamais streamé, voire binge-streamé devrais-je dire, lance la première pierre. De par notre mode de vie, nous sommes tous responsables de cette pollution numérique, et il serait bien temps que l’on arrête de se mettre la tête dans le sable si on veut s’améliorer.
On ne peut plus attendre après les autres 
Vincent Brousseau-Pouliot écrivait dans La Presse du 30 novembre 2023 qu’ « un argument populaire chez les climato-résignés au Québec : ça ne donne rien de faire des efforts pour la planète tant que la Chine, le plus grand pollueur au monde, n’en fait pas. »
C’est drôle, ça ressemble à l’argument abordé au début de ce billet, soit que ça serait difficile d’arrêter de voyager en avion alors que les ultrariches le font continuellement.
L’excuse pour réduire sa pollution numérique, ça sera laquelle? Que c’est la faute de la société? Que le droit à la connexion en est un fondamental? On n’a plus le temps de jeter notre dévolu ailleurs, ni dans la cour de Taylor Swift ni dans celle de la société. 
Tout le monde doit mettre du sien et c’est urgent, surtout quand les solutions sont étudiées et connues de tous. Votre curiosité intellectuelle et la mienne peuvent s’y étendre, c'est garanti. 
Les pistes de solution sont multiples. Greenpeace nous suggère d’une part d’allonger la durée de vie des équipements informatiques, mais aussi de limiter la très haute définition qui incite à faire l’acquisition d’écrans plus grands, plus complexes, qui demandent plus d’énergie.
Hydro-Québec, elle, nous informe que un centre de données de 100 GWh déployé au Québec évite l’émission de plus de 40 000 tonnes de GES comparativement à une installation semblable ailleurs comme à Toronto ou en Virginie. 
Évidemment, ça, ce n’est que de l’information pour nos gouvernements. Toujours selon Hydro, concrètement, on peut correspondre par texto plutôt que par courriel, choisir de faire des audioconférences plutôt que des appels vidéos, écouter nos séries et nos films sur un ordinateur portable plutôt que sur un téléviseur intelligent ou un téléviseur combiné à une console de jeu, etc.
Quand je disais qu’il suffisait que d’un peu de curiosité intellectuelle…
Pour aller plus loin
Brousseau-Pouliot, V. (2023, 30 novembre). Qui pollue le plus, un Chinois ou un Québécois? La Presse. https://www.lapresse.ca/dialogue/chroniques/2023-11-30/un-graphique-qui-dit-tout/qui-pollue-le-plus-un-chinois-ou-un-quebecois.php 
Clermont-Goulet, J.-M. (2022, 20 juillet). Kylie Jenner critiquée pour avoir utilisé son jet privé pour un vol de 12 minutes. TVA Nouvelles. https://www.tvanouvelles.ca/2022/07/20/kylie-jenner-critiquee-pour-avoir-utilise-son-jet-prive-pour-un-vol-de-12-minutes
Cliche, J.-F. (2020, 7 janvier). Vérification faite: le streaming, aussi polluant que tous les avions du monde? Le Soleil. https://www.lesoleil.com/2020/01/08/verification-faite-le-streaming-aussi-polluant-que-tous-les-avions-du-monde-7acb2bf064ed0ba0d6b6bdb6b9e3f13d/
Cover Media. (2022, 1 août). Taylor Swift qualifiée de « plus grand pollueur de CO2 parmi les célébrités ». Journal de Montréal. https://www.journaldemontreal.com/2022/08/01/taylor-swift-qualifiee-de-plus-grand-pollueur-de-co2-parmi-les-celebrites-1
Greenpeace. (2023, 4 décembre). La pollution numérique, qu’est-ce que c’est? La pollution numérique - Greenpeace. https://www.greenpeace.fr/la-pollution-numerique/
Hydro-Québec. (2023, 4 décembre). Diminuer la pollution numérique, c’est possible. Notre Énergie en Commun. https://www.hydroquebec.com/a/decarboner.html
Pratte, C. (2032, 23 février). Le billet vert : cinq statistiques sur la pollution des ultra-riches. Iris. https://iris-recherche.qc.ca/blogue/inegalites/pollution-ultra-riches/
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hebecci · 1 year
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SEDNA
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Sedna préfère la discrétion. Quand elle se déplace, Nature se déplace. Un prénom prononcé et le son de quelques pas peut lui suffire pour faire se déplacer des tribus ou des espèces entières. Sa sagesse dépasse l’entendement humain et pourtant son approche prend souvent la forme de jeux d’enfant créatifs, stratégiques, profonds, denses en savoir et magnifiques . J’ai souvenir avoir lu qu’elle perdu sa mortalité à un (très) jeune âge. Peut être que malgré ses (potentiels) millénaires d’existence, son essence reste celle d’une « enfant ». Ses leçons sont empreintes de vérités universelles incontestables et souvent d’une immensité telle qu’en percevoir l’entièreté semble impossible. Ses enseignements sont souvent accompagnées d’une proximité à la terreur et au désespoir. Je crois qu’on l’amuse aussi mais ses intentions me reste inconnues. Elle est gigantesque et d’une envergure terrifiante. Son énergie est emplie de douleurs et je n’ai jamais ressenti sa pitié. Ni la moindre méchanceté. Elle prend multiples formes et ne se révèle pas tel qu’elle est décrite par écrits. Nos interactions sont un jeu et pourtant son message est évident: ton existence me distrait et m’occupe mais m’attaque, m’attriste et me me pousse vers la colère encore plus. Elle prévient des conséquences de nos agissements quand ils portent atteinte à la vie. Elle parle à notre existence et interagi avec des parties de nos êtres pour lesquelles nous n’avons pas encore appris les mots. Elle peut nous faire voir des images qui ressemble à des visions, des appelles ou des souvenirs. Elle ne viendra pas te sauver. Si tu te fais avoir au jeu, elle te laissera dans le piège (au moins suffisamment longtemps pour que tu réalise que tu es pris au piège). Je me répète mais son envergure est incompréhensible. Son énergie ressemble à celle d’une terre de la taille du soleil. Elle habite un enfer dans les profondeurs d’un océan sous les glaces. Ce qu’elle a perdu est devenu essentiel à notre subsistance. Son sacrifice est une injustice subite causée par l’ignorance des lois naturelles de son père. Victime du crime contre la nature qu’il causa et dont il sera tourmenté au moins jusqu’à la fin de sa vie. Cette situation l’amena à transcender son humanité. Théoriquement, ce n’est pas une déesse, elle fait partie intégrante de la nature est en est indissociable. Si vous voulez des informations valide sur elle, c’est probablement à un.e shaman qu’il faudrait s’adresser. On dit que les shamans doivent lui peigner les cheveux et calmer sa colère ou l’accès à son corps dont nous nous nourrissons pourrait nous être retiré. Quand tu marches (ou roule), c’est sur elle aussi que tu le fais. Elle rendra ton accès à un territoire possible ou dangereux. Elle t’enseigne que les lois naturelles nous enveloppe entièrement. Elle sait retourner la nature contre toi quand tu ne l’as pas respecté. Elle connaît notre ignorance et nous averti de ce qu’elle engendrera. Ses déplacements nous font passer d’âge en âge et d’une ère a une autre. Elle prend le temps de jouer en nous enseignant ce qui peut nous sauver la vie. peut Quand elle te parle ou joue avec toi, elle te fait rencontrer ta naïveté. Elle n’aime pas le sel. Elle ne joue pas en fait. Elle te donne accès ou non à sa nourriture. C’est l’entité dont l(a non-)’existence m’a le plus retirer les mots. Si tu divises la terre, c’est son corps que tu divises. De nombreuses façons, elle nous permet de subsister et j’espère et vous souhaite de lui en être au moins reconnaissant et/ou de la divertir. Elle me fait peur et je l’aime.
She-It likes to be called upon and conversed with discreetly. When she moves, whole ecosystems move with her. She seems all-knowing to me.
Sed a
Certain.e.s astrologue.s l’associe.nt également au trafic humain
De plus en plus, je l’associe à l’entêtement. Chaque choix que nous prenons pour éviter l’inévitable semble signer par Sedna. Potentiellement, elle pourrait également nous informer sur la part d’immortalité que nous amenons dans notre au-delà.
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tntky · 4 years
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A toi, l’enfant d’aujourd’hui et l’adulte de demain.
J’ai le sentiment d'être une bonne à rien accompagné par des parents toxiques qui ne prennent pas en considération la personne que je souhaite devenir. Je vis une contradiction constante car eux veulent paradoxalement que je sois en premier lieu une adulte 100 % autonome, responsable. Une adulte qui fait ces choses :
Payer ses propres factures, 2. Se déplacer par ses propres moyens 3. Qui mange selon ses propres dispositions et 4. Qui ne fait plus parti de l'espace vital de la maison familial car il n'y a plus sa place. Ce n’est plus un enfant au sein de ce foyer désormais. Mais là où ça coince, très chers parents, c’est que vous souhaitez aussi l’option intégrale de la permission de pouvoir juger et commander chacune des décisions de ce dit adulte comme si ce dernier n’était pas capable   faire un bon choix, de prendre   ne serait-ce qu’une bonne décision à l’aide de son seul et unique cerveau d’adulte.  Et d’ailleurs, cet adulte n’a également pas le droit de prendre un chemin sans obtenir la validation/ accord parental.
C’est d’autant plus toxique de se voir sortir tout ça en 2020 et de se dire que malgré les années qui passe, et l’âge qui se cumule, je suis toujours la même enfant/adulte/personne. Je constate tristement que rien n’a changé, que je n’ai pas avancé et que tout cela c’est surtout à cause de ce cocon familial qui se resserre autour de toi et qui depuis mes 18 ans, commence de plus en plus à m'étouffer. Cette prison dorée dans laquelle je grandis aura raison de moi.
Et c’est avec assez de reculs que je remercie le ciel de ne pas avoir hérité de mentalités aussi fermer. Je commence à comprendre les schémas familiaux, pourquoi tel ou tel oncle/tante ne sont plus présents aux réunions de familles par exemple. Je remets en question tous les préjugés et aprioris que j’avais sur eux, même les plus anciens que j’idolâtrais comme les grands sages de la patrie. Ils sont peut-être plus vieux que nous, c’est peut-être par eux qu’on a grandis mais une chose est sure, c’est qu’ils n’en savent pas plus pour autant.
L’expérience ne fait pas tout. Et ce n’est pas bien grave s’il n’y a pas que des experts à ma table, du moment qu’il y a du respect et de la communication, tout pour éviter ce schéma toxique d’étouffement pour le bien être personnel du parent. Comment peut-on inconsciemment ne pas vouloir le bonheur de son enfant ? Ne pas vouloir le laisser respirer par « amour » ?
Parce que ce même enfant un jour, lâcher dans la jungle du monde adulte, va se faire bouffer par les lions. Quand sa bulle de protection explosera à la moindre broutille et qu’il sera là à galérer   au lieu d'avoir eu le soutien nécessaire pour sortir affronter le monde étant plus jeune. C’est de la que lui viendra toute son anxiété qui ramènera avec elle la dépression.  
Et ce monde n’aura pas pitié de toi, il ne te consolera pas comme un enfant qui pleure, ce monde te verra comme l’adulte abimé que tu es, comme un bon à rien qui ne va nulle part parce que toi même tu doutes d’où tu mets les pieds à force.
C'est pour ça que je te conseille de partir, de partir loin de cet endroit où tu as grandi. Et tout en marchant vers cette nouvelle aventure qui te fait douter, de surtout de t’en battre les steaks de tout ce qui se dira, de garder bien en tête que c’est ton existence et pas la leurs et que quoi qu’il se passe tout ça va finir par passer.
A toi, l’enfant d’aujourd’hui et l’adulte de demain.
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t-news-pastille · 2 years
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Juillet 2022 : Monkey Pox (France), Trans Prides (UK), Lois trans (USA)
Allez, on va attaquer cette pastille par la France.
La vaccination préventive contre la variole du singe a commencée à être proposée aux groupes considérés comme étant les plus exposés au virus.
A savoir les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, les personnes trans multi-partenaires (pourquoi les personnes trans multi-partenaires et pas les cis multi-partenaires, ça je ne sais pas...), les travailleur·euses du sexe et les professionnel·es des lieux de consommation sexuelle (type bars avec backroom, saunas, etc.).
Il y a, pour l’instant, trèèès peu de vaccin de disponible. Le chiffre qui est ressorti c’est 30 000 doses. Ce qui est juste trop peu, encore plus en sachant qu’il faut 2 doses pour que ce soit efficace. (Et 3 doses pour les personnes immunodéprimées.) Et que les annulations pour les 2ème doses commencent à arriver.. Donc… Les gens galèrent pour trouver des créneaux et c’est la merde.
Comme d’hab’, le gouvernement est incompétent et fait n’importe quoi. En plus les médias caractérisent le monkeypox comme une maladie de gays ou de trans. Ce qui n’est bien évidemment pas le cas. Tu ne vas pas être immunisé·es miraculeusement parce que t’es cis-het hein. Sachant qu’il y a de fortes chances que les cas explosent à la rentrée parmi les gamin·es.
Mais bref, clairement ça n’aide les autorités à vouloir se magner le fion pour ouvrir d’avantage la vaccination vu qu’apparemment on ne fait pas parti, pour citer France TV Info, de « la population générale ». Donc globalement tout le monde s’en fout. Il va falloir attendre que ça touche largement les cis-het pour espérer que quelque chose soit mis en place.
Deuxième info, pour faire suite à ce qui a été dit dans l’épisode précédent sur l’accès à la PMA pour les personnes trans.
Sans grande surprise, le conseil constitutionnel valide l'exclusion des personnes trans de la PMA en la jugeant comme constitutionnelle.
Donc à voir si le GIAPS souhaite effectuer un recours auprès de la Cour Européenne des Droits de l’Homme ou pas pour cette affaire. Il faudra attendre pour le savoir.
On va terminer la partie française avec une étude YouGov qui est sortie il y a peu de temps. Alors l’étude est valable pour plusieurs pays, mais je vais me contenter des statistiques pour la France aujourd’hui. Et je préviens, je ne vais pas citer toutes stats’ parce qu’il y en a beaucoup. Mais comme d’hab’, les liens seront en barre de description si vous voulez fouiner et en apprendre plus.
L’étude se base sur un échantillon de 1018 personnes. Et, il y a des trucs intéressants, à mon sens, qui en ressortent.
On y apprend que 36 % des personnes régiraient bien, en offrant du support si leur enfant, leur frère ou leur sœur, ou un membre de leur famille proche se révélait être trans ou non-binaire.
A la question « Dans quelle mesure soutiendriez-vous ou vous opposeriez-vous à un couple comprenant une personne trans et/ou non-binaire qui accueille des enfants ? (« accueille », dans le sens, famille d’accueil. )
35 %, disent qu’ils soutiendraient fortement cela et 24 % qui soutiendraient la chose. Même question mais pour l’adoption, on a 34 % de soutien fort et 24 % de soutien « simple ». (La nuance se traduit pas forcément ultra bien en français. Pour les réponses pour info c’était « Strongly support », «Somewhat support», « Somewhat oppose », « Strongly oppose », « Not sure »).
En terme de droits, et là on se rend compte que les gens sont – et c’est pas du tout dit méchamment mais - un peu déconnecté·es de la réalité :
48% des personnes interrogées pensent que le chômage atteint de manière similaire les personnes queers et les personnes cis-het. 29 % ne savent pas, et quand même 5 % pensent qu’on n’est moins impacté·es.
43 % des personnes pensent que le fait d’être sans-abris (donc de ne pas avoir de domicile permanent, ce qui peut inclure le "couch-surfing", le fait de séjourner dans des auberges de jeunesse, le fait de dormir dans la rue, de dormir chez des ami·es, de squatter un appartement ou une maison, etc.) atteint de manière similaire les personnes queers et les personnes cis-het. 32 % ne savent pas, et là encore 5 % pensent qu’on n’est moins impacté·es.
34% des personnes sont plutôt d’accord et 7% sont tout à fait d’accord sur le fait que les personnes queer sont victimes de discrimination sur leur lieu de travail en raison de leur identité de genre. 42 % ne sont ni d’accord ni en désaccord sur ce point. 11% sont plutôt en désaccord avec ça et 5 % ne sont pas du tout d’accord.
Concernant la représentation des personnes trans et non-binaires, seulement 6% des personnes interrogées pensent que celle-ci est faite de manière positive. 38 % pensent qu’elle est faite de manière neutre, 14% ne savent pas. 22% estiment qu’elle est faite de manière assez négative. Et on arrive à 5% pour les gens qui pensent que c’est fait très négativement.Et pour terminer sur cette étude. A la question « En pensant à votre vie quotidienne, dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou pas d'accord avec l’affirmation suivante ? J'évite certaines rues car je ne m'y sens pas en sécurité. » 16 % sont tout à fait d'accord, 30 % sont plutôt d'accord. 19 % ne sont ni d'accord ni en désaccord. 14% sont plutôt en désaccord (et donc se sentent en sécurité). 15% ne sont pas du tout d'accord. 2% des personnes ne préfèrent pas le dire et c’est non applicable pour 4% des répondant·es.
Voilà, bon, ça reste une petite étude. Comme je disais il y a seulement eu 1018 personnes qui ont répondu pour la France. Mais je trouvais intéressant de venir piocher quelques datas là-dedans.
En Grèce, le Parlement a approuvé le 19 juillet dernier, une loi interdisant aux médecins d’effecteur des opérations dites de “normalisation sexuelle” (qui je le rappelle, sont des mutilations génitales) sur les bébés et enfants intersexes de moins de 15 ans. Donc c’est top !
A Monaco, au début du mois de juillet et pour la toute première fois, la justice a autorisé une personne trans à faire modifier sa mention du sexe à l'état civil. Là encore c’est une bonne nouvelle.
On passe du côté de l’Allemagne. Le pays a présenté un projet de loi visant à faciliter la modification de l’état-civil pour les personnes trans. Si tout se passe bien, dans le futur, une simple démarche administrative permettra de changer sa mention du sexe, et son ou ses prénoms.
La démarche sera ouverte aux mineur·es de plus de 14 ans avec l’accord de leurs deux parents. Pour les plus jeunes, seuls les responsables légaux pourront déposer une demande.
Au Royaume-Uni se sont déroulées la Trans Pride de Londres et la Trans Pride de Brighton. Pour les 2 événements, cette année il y a eu entre 20 000 et 30 000 personnes de présentes. Ce qui est assez conséquent tout de même. Et…. Bah il y a eu quasiment pas de couverture médiatique de ces événements là-bas.
Sachant que la Trans Pride de Brighton est la 1ère et, encore à ce jour, la trans Pride la plus large et le plus grand événement de ce type en dehors des États-Unis. Donc ce n’est pas rien quand même.
Comme d’hab’, il y a du monde pour faire des articles moisis pour jeter en pâture les personnes trans et faire du buzz, mais par contre il y a plus personne pour montrer une communauté soudée qui marche et revendique pour ses droits.
Donc ça me gave !
Toujours là-bas, l'Association internationale de Quidditch a annoncé qu'elle adopterait le nom de Quadball.
Il y a différentes raisons à ça, déjà pour se distancer de JK Rowling et de sa transphobie. Ensuite, pour s’aligner sur le nom choisi par d’autres asso’ du même sport. Et aussi, on va pas se le cacher, parce que ça permet d’ouvrir des opportunités de revenus plus important que si le nom Quidditch avait été gardé. Mais c’est quand même appréciable de voir que la transphobie de Rowling est quand même citée comme une des raisons pour ce changement de nom.
Dernière info concernant le Royaume-Uni, la NHS (qui est une organisation du système de santé publique du Royaume-Uni) prévoit à partir de 2023, de corriger certains points de leur service dédié aux personnes trans.
Pour améliorer la qualité des soins reçus par les bénéficiaires et, aussi et c’est super important parce c’est juste catastrophique de ce point de vue là, en améliorant les délais d’attente. Il faut savoir qu’actuellement on est sur un temps d'attente de plus de 2,5 ans pour un simple premier rendez-vous. Rien de plus ! Ce qui est juste énorme !
Donc on espère que ce ne sont pas des paroles en l’air et que tout ça sera amélioré.
Et pour terminer, les États-Unis.
Des données ont révélé que les républicains (qui sont des conservateurs donc) sont les plus gros chercheurs et consommateurs de porno trans. (Alors porno transfem, il y a pas eu de recherche de faite dans les datas pour le porno transmasc’). Mais en gros, plus les gens sont républicains, plus ils habitent dans des états conservateurs, plus cette consommation explose.
Sans rentrer dans le cliché de « tous les transphobes sont en faite des chasers, des fétichistes et des trans lovers », parce que ce n’est pas le cas. Ce serait comme dire que tous les homophobes sont des homos refoulés. Non. C’est factuellement injuste. Mais à titre personnel, et pour être honnête, ce type de data ne m’étonnent pas des masses.
Toujours du côté de la data sur les républicains :
72% des républicains pensent qu'il devrait être illégal pour les professionnel·les de santé d'aider et d’accompagner dans les transition de genre des personnes de moins de 18 ans. 85 % des Américains qui s'identifient comme républicains ou qui tendent vers des idées républicaines pensent que le pays devrait obliger les athlètes trans à concourir dans des équipes qui correspondent au sexe qui leur a été assigné à la naissance. 67 % des républicains estiment qu'il faut forcer les personnes trans à utiliser les toilettes et les vestiaires qui correspondent à leur sexe assigné à la naissance. Et 69% des républicains sont pour le fait de rendre illégal l'enseignement et la discussion liés à l'identité de genre dans les écoles élémentaires publiques.
Donc ça c’est pour faire référence aux diverses lois « Don’t Say Gay » qui poppent dans le pays depuis plusieurs mois.
Une nouvelle étude de l'Oregon Health and Science University montre que près de 50% des personnes trans qui ont participé à l’étude, voyagent en dehors de leur état de résidence pour bénéficier des chirurgies génitales d’affirmation de genre à cause du manque de personnel formé.
Ce pourcentage pourrait augmenter à mesure que le nombre d'États qui mettent en place des interdictions contre les soins de santé d’affirmation de genre pour les personnes trans, augmente. Cette étude a révélé que les personnes trans qui ont quitté leur État pour se faire opérer ont fini par payer jusqu'à 50 % de plus en frais médicaux que celles qui ont pu se faire opérer dans leur État d'origine. Un seul des 771 personnes incluses dans l'étude a eu son intervention chirurgicale payée par son assurance-maladie. Ce qui suggère que les chirurgies qui sont parfois vitales peuvent ne pas être abordables pour de nombreuses personnes trans.
C’est une étude est liée spécifiquement aux États-Unis, mais c’est quelque chose qui est aussi valable pour la France. Il y a une très forte disparité de médecin formé·es et compétent·es sur notre territoire. C’est indéniable. Et les délais d’attente sont juste trop longs, et seront de plus en plus longs au fil des années, que ce soit pour les chirurgies ou pour les THS. Malheureusement.
Petit tour du côté des lois et politiques qui sont passées et qui ont été proposées :
Le ministère de l'Éducation de Floride a publié une note disant à toutes les écoles de l’état qu'elle peuvent (et qu’elles doivent) discriminer les étudiant·es trans en leur interdisant l’accès aux toilettes et aux vestiaires de leur genre, ainsi qu’aux sports et aux sorties éducatives dans leur genre.
La note les menace également en indiquant que si elles ne vont pas dans ce sens, elles pourraient enfreindre la loi.
Sauf que cette note viole la loi fédérale et également la loi de l'État de Floride. Ce qui fait que les écoles sont un peu le cul entre 2 chaises et peuvent se manger des poursuites en vertu du titre IX. Donc c’est la mouise.
L’état de New York a proposé un projet de loi aux Sénat qui, s'il est adopté, lancerait le processus d'amendement de la constitution de l'État de New York. Ce qui permettrait d’interdire explicitement la discrimination fondée sur l'identité de genre.
La loi California SB107 est en bonne voie pour être adoptée ! Ce projet de loi protégerait les familles de réfugiés trans fuyant des États discriminant comme le Texas, contre d’éventuelle extradition vers l’état qui est transphobe au titre de lutte contre la maltraitance des enfants trans. Ça empêcherait également le retrait de la garde d'enfants dans ces cas-là ! Il reste qu’un dernier vote pour le valider, donc on croise les doigts !
Une victoire pour les étudiants trans. Un district scolaire du Wisconsin est poursuivi parce qu’il out de force les élèves trans à leurs parents. La Cour suprême du Wisconsin a empêché cette politique d'entrer en vigueur, donc c’est top.
Toujours côté étudiants, Philadelphie adopte de larges protections pour les étudiants trans. Entre autres trucs on y retrouve : que les noms et pronoms doivent être respectés, pas d’outing forcé, un accès aux toilettes et vestiaires en concordance avec le genre de l’élève.
Autre victoire, mais au Texas cette fois-ci ! Un juge a statué que les enquêtes d’abus d'enfants contre les familles qui soutiennent leur ado trans doivent prendre fin. Le juge a par ailleurs explicité longuement sur les préjudices causés par le refus de soins médicaux aux adolescents trans.
L'État du Massachusetts a adopté une loi stipulant que les soins affirmant le genre sont un droit protégé par sa constitution. Cette loi protège également les médecins contre de possibles poursuites judiciaires et demandes d'assignation à comparaître. Et elle protège de la même manière les soins d’IVG donc c’est top aussi !
Point rapide sur le sport, l'Université de Pennsylvanie a nommé la nageuse trans Lia Thomas pour le prix 2022 de NCAA Woman of the Year. Vu tout ce qu’elle s’est prise dans la gueule, c’est cool qu’il y est cette volonté de reconnaissance de la part de l’université. La gagnante sera nommée lors de la convention de la NCAA en janvier à San Antonio.
Et enfin, on va parler de 2 infos lié aux médias de l’animation et du jeux-vidéo. Peut-être que vous avez vu passé ces 2 trucs là.
La fragilité des conservateurs a encore fait parler d’elle ! Il y a eu un petit vent de panique parmi eux parce que la série animée « Baymax! » de Disney a eu le malheur de montrer un clip de 30 secondes montrant le robot Baymax qui demande à une femme de l'aider à choisir des tampons dans une épicerie.
Bon déjà rien que ça ils étaient en PLS. Mais alors oulala, ils ont encore plus craquer leur slip, parce qu’on voit d’autres personnages donner des conseils au robot sur le sujet, dont un mec qui porte un t-shirt avec le drapeau trans.
Bon, comme d’hab’, beaucoup de bruit pour pas grand chose. Ça a plus fait la promo du truc qu’autre chose.
Et on va clôturer ce T-News du mois de juillet avec le jeu Les Sims 4. Le jeu était déjà pas mal inclusif, mais là les dev ont rajouter une couche dans leurs dernières mise à jour avec l’ajout des pronoms et de l’orientation sexuelle.
Alors, pour celleux qui ne savent pas parce que vous n’avez jamais joué au jeu, de base les sims sont bi (depuis le 1er épisode du jeu qui date de 2000 quand même). Mais là on a la possibilité d’attribuer une série de paramètres d’attirance à notre Sim. Ce qui fait qu’on peut créer des sims asexuel·es par exemple.
Pour les sims trans et non-binaires, en théorie ça existe en quelque sorte. On a la possibilité de choisir par exemple que notre sim puisse pisser assis ou debout, indépendamment de son genre. Ça fait très longtemps que je me suis fait une partie mais c’est aussi le cas pour les grossesses si je ne dis pas de connerie. Corrigez-moi si je dis des bêtises.
Même si, pour l’instant tu es obligé de cocher « homme » ou « femme » à la création du perso, il y a une volonté d’inclusivité dans le jeu qui est très claire.
La conceptrice en chef du dernier pack l’explicite d’ailleurs dans un communiqué en disant qu’ils « essaient de donner aux joueurs l'option de désactiver certaines caractéristiques de gameplay, mais que les identités LGBTQIA+ sont une réalité et non une option à activer ou à désactiver. »
Et que « De nombreux membres de l’équipe font partie de la communauté LGBTQIA+. Cela dit, [iels] ne représentons qu’une petite partie du vécu de la communauté. C'est pour cela qu’[iels] ont beaucoup travaillé avec GLAAD et le projet It Gets Better afin de s’assurer de prendre en compte la plus large gamme possible de points de vue sur la façon d’aborder l’inclusivité d’une manière qui respecte et satisfait la communauté. »
Donc c’est cool de voir un gros jeu continuer de prendre parti publiquement et surtout de continuer d’améliorer leur jeu dans le sens de l’inclusivité en prenant compte l’avis de la communauté.
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Un texte de Jean-Pierre Luminet
Je souhaite faire une longue mise au point à propos de mon billet du 11 août concernant mon opposition radicale au pass sanitaire, et qui a récolté le plus grand nombre de commentaires que j’aie jamais eus. Je remercie en premier lieu les personnes qui ont approuvé ma prise de position - la grande majorité, mais je sais bien qu’il y a un fort biais de sélection, venant du choix que je fais dans l’acceptation ou pas des nombreuses « demandes d’amitié » que je reçois sur FB.
Comme je n’écris pas ici pour recueillir des suffrages dont je n’ai nul besoin, j’ai été davantage attentif aux arguments des personnes qui me désapprouvent tout en restant polies (j’ignore celles qui se répandent en insultes), et c’est pour elles que je tiens à préciser mes positions, si elles acceptent honnêtement de me suivre dans un texte assez développé (sans doute trop pour FB, peu de lectures iront au bout).
Ma formulation initiale, de par sa concision, était forcément abrupte et a été très largement mal interprétée. Primo, un certain nombre de mes contradicteurs ne savent pas (ou ne veulent pas) lire correctement : mon billet d’humeur et d’indignation portait clairement contre le pass sanitaire, pas contre la vaccination.
• Certains pro-pass « raisonnent » de la façon suivante : « le vaccin implique le pass, être contre le pass implique donc être contre le vaccin ». Un sacré syllogisme, qui viole le B-A-BA de la logique. Ce sont deux sujets différents, certes en partie liés mais que les autorités politico-sanitaires se plaisent perfidement à identifier pour mieux brouiller les pistes. Certains de mes lecteurs attentifs ont bien tenté de le rappeler, mais autant chanter pour des sourds. D’autres ont à juste titre rappelé que de nombreuses personnes vaccinées manifestaient contre le pass et, bien qu’en étant munies, refusaient de s’en servir pour leurs activités non vitales (bars, restaurants, salles de spectacles), en attendant que l’apartheid actuellement instauré meure dans son propre étouffement morbide.
• En aucune façon je ne me glorifie de mon opposition au pass ni ne me pose en « héros résistant ». Ce serait complètement bouffon et stupide : j’ai parfaitement conscience que, de par mes activités et mon parcours, je suis archi-privilégié car je peux me permettre de boycotter les activités non vitales (qui représentent cependant beaucoup dans ma culture : concerts, cinémas, expositions, musées, gastronomie). Donc, annuler une conférence exigeant le pass, ou bien en assurer d’autres en faisant des heures de voiture plutôt que de prendre, masqué et QR-codé, le TGV ou l’avion, ne fait pas de moi quelqu’un de courageux: juste une personne cohérente.
Je constate d’ailleurs un certain manque de cohérence chez certaines personnes farouchement anti-pass, mais qui, au lieu de boycotter les lieux non vitaux qui l’exigent, acceptent de subir un test PCR pour pouvoir assister à un concert ou un spectacle. C’est, d’une certaine manière, aussi céder au chantage gouvernemental. D’autres se contentent de « liker » les « posts » des « anti-pass » les plus actifs des réseaux sociaux (dont certains sont utiles en indiquant des liens instructifs) sans s’engager davantage, alors que par exemple elles pourraient adhérer à des associations comme Reaction19 (moyennant petite cotisation), qui fournissent d’utiles documents à caractère juridique permettant de contrer l’illégalité croissante des injonctions gouvernementales, envoyer une requête à la Commission Européenne des Droits de l’Homme à Strasbourg permettant, sinon de bloquer, du moins de retarder le processus administratif de validation des mesures liberticides (le formulaire juridique se trouve facilement sur internet, ça coûte deux timbres pour l’envoi), etc.
• Je n’aurais jamais l’outrecuidance de critiquer les personnes pour qui le pass sanitaire est vital pour simplement pouvoir travailler. Il faut être fondamentaliste anti-vax pour leur dénier ce droit évident de choisir la survie professionnelle et financière, certains le faisant malgré eux et parfaitement conscients que cette politique d’apartheid et d’exclusion est particulièrement perverse, ne reposant en outre sur aucune vérification scientifique.
Je ne jetterai même pas la pierre aux personnes qui utilisent le pass pour pouvoir continuer à vivre à peu près « normalement » et confortablement (en admettant que ce soit normal de montrer un QR code pour boire un coup et confortable de se faire contrôler toutes les dix minutes pendant que vous sirotez un café), prendre des vacances en Grèce ou ailleurs, etc.. Je regrette simplement que, pour nombre d’entre elles, la conscience politique et l’idéal de liberté passent après leur petit intérêt personnel. Mais je pense aux jeunes, pour qui, après des mois extrêmement difficiles d’isolement dus au confinement, aux cours à distance, etc., ont impérativement besoin, pour leur équilibre mental, d’avoir une vie sociale et de fréquenter les établissements de socialisation exigeant le pass. Un de mes grands enfants, étudiante, est dans ce cas, et quoique dubitative sur l’efficacité du vaccin, elle y est passée pour obtenir son autorisation, et je l’ai approuvée.
Je comprends fort bien que 95% desdits établissements obéissent à la loi, fût-elle parfaitement inique, pour simplement continuer à fonctionner. Mais j’admire particulièrement les 5% restants qui s’opposent clairement au rôle de flicage et de contrôle qu’on veut leur imposer et qui n’est pas le leur, quitte à payer une amende (de toute façon illégale ; il y a d’excellents sites d’avocats fournissant les formulaires de contestation fondés sur des articles précis de la constitution). J’aurais simplement aimé que les gérants de lieux publics (bars, restaurants, cinémas, salles de spectacles, musées, etc.) qui se plient à l’injonction gouvernementale – laquelle les conduit inexorablement à la faillite- comprennent que l’union fait la force, et que si une proportion plus importante (disons 30%) d’établissements refusait d’obtempérer, le système s’effondrerait de lui-même.
• En revanche j’avoue m’agacer contre toute une catégorie de personnes pro-pass qui justifient cette intenable position en reprenant à leur compte les slogans du prêt-à-penser préparés d’avance par les merdias et autres réseaux sociaux, tous complices de l’hystérie. Exemple : « avant la résistance c’était mettre sa vie en jeu pour la liberté des autres, aujourd’hui c’est mettre en jeu la vie des autres pour sa propre liberté », ce qui est complètement bidon, ne serait-ce que, primo, parce que refuser le pass c’est s’ôter à soi-même la plupart des libertés, secundo, parce que quand la pandémie laisse 99,97% de la population mondiale parfaitement sauve (chiffre officiel), on met statistiquement moins en danger la vie d’autrui que lorsqu’on prend le volant de sa voiture après avoir bu un verre de trop. Et qui d'entre vous ne l’a pas fait ?
Avant, en pleine période de confinement, on avait eu pire comme slogan débile : « Je reste chez moi, je sauve des vies ».
Encore plus ridicule est l’image véhiculée par ceux qui s’offusquent que l’on puisse utiliser le terme de dictature sanitaire (dictature disons « douce » pour commencer, puisque je puis encore m’exprimer ici, mais des centaines d’autres récalcitrants ont déjà eu leur parole bloquée, et vous verrez, bonne gens, cela ne fait que commencer). Image donc où l’on voit le dirigeant dingue de la Corée du Nord ou encore un taliban barbu d’Afghanistan s’esclaffer en offrant l’asile politique aux français qui veulent fuir la dictature. S’il y a en effet toujours pire ailleurs, est-ce une raison pour accepter toutes les dégradations de sa propre condition ? A tout relativiser on stagne dans l’acceptation de tout et la passivité la plus totale. C’est aussi le cas pour les comparaisons stupides du genre « je m’arrête bien aux feux rouges et je mets ma ceinture ». J’ai du mal à comprendre pareil dysfonctionnement des neurones.
Passons à une autre catégorie qui m’amuse assez : celle des scientistes purs et durs formatés par la « méthode », qui ne comprennent pas qu’un esprit « jadis brillant » (ce n’est pas moi qui le dis, c’est eux) puisse se fourvoyer à ce point, être « dans un brouillard mental », carrément « tombé en déchéance ». L’un d’eux m’a particulièrement fait rire en parlant du « spectacle attristant d’un savant qui ne colle pas à la science ! » Le verbe « coller » parle de lui-même. Est-ce que les Copernic, Kepler, Galilée, Darwin et autres Einstein collaient à la science de leur temps ? (je ne me compare aucunement à ces grands esprits, c’est juste un petit rappel sur la façon dont la science progresse : jamais en « collant » !).
Trois explications seulement leur viennent à l’esprit, sous forme de mantras qu’ils doivent se répètent intérieurement à chaque fois qu’ils lisent quelque chose qui les dérange : la sénilité, le complotisme ou le charlatanisme. Pour la sénilité, un de mes « défenseurs » a fait remarquer que pour quelqu’un qui venait d’obtenir la seule année 2021 trois prix scientifiques internationaux il y avait pire comme déchéance… Je le remercie de s’être correctement renseigné à mon sujet. Pour le complotisme, on sait bien que c’est devenu le mot magique servant à exclure d’office toute parole contradictoire. Quant au charlatanisme, il est amusant de voir que ce sont toujours les mêmes qui s’en prennent pêle-mêle à la médecine naturelle, à l’homéopathie, à ceux qui se méfient des pesticides et des OGM, maintenant le yoga considéré comme une dérive sectaire, bref le grand sac de tout ce qui n’est pas conforme à la vision occidentalo-capitalistique.
• Il est clair que les journalistes des chaînes télé et radio d’état (c’est-à-dire détenues par des proches du pouvoir), qui ne savent plus faire de l'investigation et sont devenus des serpillières de l'état, mentant et manipulant des masses trop peu pensantes, sont en grande partie responsable de cet abrutissement (la palme revient peut-être à France Info : la veulerie mégalomane de leurs chroniqueurs dépasse l’entendement). Parmi eux, les plus actifs donneurs de leçons sont ceux étiquetés « scientifiques » (la majorité; mais la minorité qui tente encore de faire son travail d’investigation n’a quasiment plus droit à l’antenne). A propos d’un de mes billets antérieurs, l’un d’eux m’avait par exemple « morigéné » (j’adore ce verbe rappelant l’époque révolue où l’écolier garnement pouvait encore être grondé par le maître), en m’écrivant : « vous devriez avoir honte » !
Je puis comprendre dans une certaine mesure cette idiosyncrasie journalistique : ne pratiquant pas la science de l’intérieur puisqu’ils ne sont pas chercheurs (ou n’ont pas réussi à le devenir), les journalistes s’en font une idée totalement candide.
Primo, ils ne jurent que par la soi-disant « méthode scientifique », laquelle, au-delà de sa vertu effective de limiter certaines dérives, rencontre vite ses propres limites en bridant la créativité et l’invention, comme le montrent des siècles d’histoire des sciences.
Secundo, ils ne « raisonnent » qu’en termes de statistiques, auxquelles ils ne comprennent rien – tout comme au demeurant bon nombre de scientifiques non mathématiciens–, ou alors qu’ils manipulent comme bon leur semble. Les champions toutes catégories dans le genre sont les « fast checkers » (Le Monde, Libé, CNews, etc., tous les médias ayant désormais leur officine), dont les « productions » sont à mourir de rire.
Tertio, ils utilisent à tout va l’argument d’autorité et ce qu’ils définissent comme étant le « consensus » : selon eux, si 90% (du moins selon leur propre statistique) des scientifiques disent que c’est vrai, hé bien c’est que cela est forcément vrai ! Ils ignorent - ou feignent d’ignorer pour ne pas avoir à perdre leur credo – le niveau de bidonnage, de coups tordus et autres fraudes qui sont la plaie d'une partie de la recherche scientifique. En revanche ils sont les premiers à accuser de fraude et de bidonnage les 10% de chercheurs qui contredisent la doxa. L’un des plus hystériques d’entre eux m’a récemment rétorqué que moi-même je croyais bien aux trous noirs, puisque 90% de mes collègues y croyaient, qu’on avait observé au télescope l’image de l’un d’entre eux et qu’en plus le résultat était conforme à mes propres calculs ! Hé bien ce brave journaliste et astronome amateur n’a visiblement rien compris à ce qu’est la recherche fondamentale : on n’élabore pas des modèles pour prouver qu’ils sont vrais, mais pour montrer qu’ils sont plausibles, éventuellement meilleurs que les explications alternatives. J’ai beau avoir travaillé 45 ans sur mes chers trous noirs, je ne sais fichtrement pas s’ils existent réellement ! Je sais juste qu’il y a des astres qui leur ressemblent comme deux gouttes d’eau et que l’on n’a à ce jour pas de meilleure explication que celle fournie par la relativité générale.
Je suis d’ailleurs assez étonné que ce soit dans le domaine des sciences de l’univers, celui qui à mon avis demande le plus d‘imagination et d’indépendance d’esprit tant le mystère du cosmos est grand et les préjugés de divers ordres sont tenaces, que les certitudes scientistes sont les plus grandes. Des journalistes plus ou moins spécialisés en astronomie s’en prennent à moi de façon assez virulente (ce que j’écris là ne va pas arranger les choses). D’autres, qui ont jadis loué mes travaux, ont fait de votre serviteur de beaux portraits et interviews, voire continuent à le faire de façon pertinente dès lors que je ne sors pas de ce qu’ils considèrent être mon seul champ de compétence, s’inquiètent de ma « déviance ». Je suis personnellement touché de leur sollicitude, et je ne puis que les rassurer sur le fait que je me sens en pleine possession de mes moyens intellectuels, comme pourraient en témoigner ceux qui ont pris la peine de lire mon récent ouvrage sur la gravitation quantique.
Pour en revenir aux peu glorieuses pratiques de la recherche scientifique, si un jour je trouve le temps de rédiger mes mémoires de chercheur, j’en donnerai quelques édifiants exemples. Pourtant, le niveau de truandage dans mon domaine des sciences dites « dures » (celles de la matière et de l’univers) est beaucoup moins élevé que dans les sciences du vivant, ne serait-ce que parce que c’est plus difficile de truander des équations que des données statistiques sur échantillons non significatifs.
Je reçois régulièrement le bulletin d’information sur l’intégrité scientifique issu de l’Institut de Recherche et d’Action sur la Fraude et le Plagiat Académiques (IRAFPA) dirigé par l’excellente chercheuse en sciences sociales Michelle Bergadaa. Les résultats sont effarants. Comme on peut s’en douter, c’est dans les domaines de la recherche où les enjeux financiers et économiques (par le biais de brevets) sont importants que le trucage est massif : la médecine, la pharmacologie et les sciences du vivant sont au premier rang. Il n’y a qu’à voir le scandale de l’an passé sur l’article bidonné publié dans le Lancet, que la gent journalistique a rapidement et pieusement étouffé tant le bidonnage arrangeait leur credo. Car ils Croient, eux : le doute, ils ne connaissent pas ! L’Apologie de Raymond Sebond dans les Essais de Montaigne sur le scepticisme, jamais lu, ni même entendu parler ! Or, un scepticisme de principe, assorti de discussions et échanges dialectiques, est le fondement même de la juste démarche scientifique. Cela ne fait pas forcément de vous un climatosceptique. Mais ce sont désormais les journalistes qui désignent au bon peuple les bons scientifiques (ceux qui « collent ») et les mauvais (ceux qui ne « collent » pas) !
Ceci dit, je ne méprise aucunement ces points de vue différents : je les désapprouve fortement, ce qui est très différent. Je pense en effet qu’ils sont erronés et délétères, soit parce qu’ils sont générés par la mauvaise foi, le parti-pris, ou bien manipulés par la peur, ou encore par manque d’informations objectives, de réflexion personnelle, de lucidité, de conscience sociale et politique, etc.
• En revanche je ne trouve aucune excuse à la fraction de personnes que j’estime être de véritables collabos de la répression et du contrôle, et qui utilisent les moyens les plus malhonnêtes - tricheries, falsification des faits (un certain nombre hélas dans le milieu des chercheurs en sciences du vivant compromis dans des conflits d’intérêt et plaçant leur intérêt financier plus haut que la plus élémentaire déontologie médicale), délations et autres perfidies les moins reluisantes de la nature humaine – pour propager leur idéologie mortifère. Il y a toujours eu des salopards dans la tragique histoire de l’humanité et il y en aura toujours. Cela ne les dédouane pas pour autant. Beaucoup sont actuellement au pouvoir ou en sont l’oreille. J’ai une véritable aversion pour l’ensemble de la classe politique dirigeante, clique de paranoïaques pervers. Le plus terrible c’est que je ne vois à l’horizon mai 2022 aucune figure alternative. En tout cas leur temps passera tôt ou tard, et l’Histoire les jugera peut-être à l’aune du mal qu’ils auront fait.
Je m’arrête là. Il est temps diront certains.
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christophe76460 · 5 months
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4 FAUSSES MANIÈRES D'OBTENIR LE SALUT
La question la plus importante qu’on puisse se poser est la suivante : « Que dois-je faire pour être sauvé ? » Une mauvaise réponse à cette question, en dépit de la justesse de nos croyances dans d’autres domaines, mène à une tragédie éternelle. Sachant à quel point il est essentiel d’avoir la bonne réponse à cette question, Satan fait tout pour semer la confusion à ce sujet. En conséquence, il existe une pléthore de mauvaises réponses. Alors qu’elles reposent en apparence sur la Bible, chacune est en fait un travestissement de la vérité biblique.
La vision du légaliste
Par exemple, le légaliste soutient que le salut s’obtient par un système d’œuvres de justice. Il citera peut-être Jacques pour appuyer ses dires : « Abraham, notre père, ne fut-il pas justifié par les œuvres, lorsqu’il offrit son fils Isaac sur l’autel ? » (Ja 2.21.) Le mauvais usage qu’il fait ainsi de ce verset ne tient pas compte du contexte dans lequel il apparaît (Ja 2.14-26) et contredit aussi carrément les propos de l’apôtre Paul : « Si Abraham a été justifié par les œuvres, il a sujet de se glorifier, mais non devant Dieu. Car que dit l’Écriture ? Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice » (Ro 4.2,3 ; voir aussi Ga 3.6-9). De plus, Paul rejette catégoriquement toute idée selon laquelle le salut s’obtiendrait en observant la loi : « personne ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi » (Ro 3.20a).
La vision du moraliste
Le moraliste adopte une ligne de pensée légèrement différente. Il croit que, tant que ses bonnes œuvres pèsent plus que ses mauvaises œuvres dans la balance de Dieu, son éternité est assurée. Pour appuyer ses dires, il citera peut-être le passage suivant : « l’heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et en sortiront. Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement » (Jn 5.28,29).
Toutefois, ce verset affirme simplement que la présence de bonnes œuvres caractérise une vie rachetée, et que l’absence de celles-ci caractérise une vie non rachetée. En outre, le moraliste évite soigneusement toute discussion de passages comme Éphésiens 2.8,9 (« Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. »), Romains 3.12 (« Il n’en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul ») et Romains 3.23 (« Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu »).
Certains des auditeurs juifs de Pierre auraient plaidé en faveur d’un salut basé sur l’héritage racial. C’est à eux que Jean-Baptiste a adressé l’avertissement suivant : « ne prétendez pas dire en vous-mêmes : Nous avons Abraham pour père ! Car je vous déclare que de ces pierres-ci Dieu peut susciter des enfants à Abraham. Déjà la cognée est mise à la racine des arbres : tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu » (Mt 3.9,10). La vérité, c’est « que tous ceux qui descendent d’Israël ne sont pas Israël » (Ro 9.6b).
La vision de l’universaliste
L’universaliste fait reposer ses faux espoirs sur une mauvaise interprétation de passages comme : « ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes » (Ro 5.18). Il ne tient pas compte de l’avertissement solennel de notre Seigneur : « Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là » (Mt 7.13).
La vision du ritualiste
Le ritualiste fait également appel à l’Écriture pour valider sa notion selon laquelle le salut s’obtient par l’observance de rituels. Il citera souvent un verset du présent passage pour soutenir son point de vue : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés » (Ac 2.38). Les ritualistes ne tiennent pas compte de la vérité biblique selon laquelle le salut s’obtient non par des rituels mais par la foi en Jésus-Christ. Ils ne comprennent pas que « c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut » (Ro 10.10).
Malheureusement, de nos jours, un très grand nombre de gens partagent ces points de vue aberrants. Cela prouve qu’on peut défendre n’importe quel point de vue en se basant sur la Bible, en interprétant mal des passages ou en ne tenant pas compte de leur contexte, et en ne comparant pas l’Écriture à l’Écriture.
La réponse de Pierre
Contrairement à ceux qui propagent de faux enseignements, Pierre donne la bonne réponse à la question « Que dois-je faire pour être sauvé ? » Il termine son sermon en lançant un appel à ses auditeurs. Le passage prend ensuite fin en mentionnant les résultats du sermon de Pierre.
Alors quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. (Actes 2.21)
Après avoir entendu ce discours, ils eurent le cœur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera. Et, par plusieurs autres paroles, il les conjurait et les exhortait, disant : Sauvez-vous de cette génération perverse. Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés ; et, en ce jour-là, le nombre des disciples augmenta d’environ trois mille âmes. (Actes 2.37-41)
Cet article est tiré du livre : Actes, 1-12 – John MacArthur de John MacArthur
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harriet-de-g · 2 years
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Pour un validisme « fun et innovant »
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[Vous pouvez retrouver ce texte dans sa version imprimable ici ! post initialement publié le 12·09·2021]
Un peu de contexte
« Participez au premier escape game qui sensibilise de manière fun et innovante aux handicaps.»
On a un peu cru à une blague au début. C’est pourtant un événement bien réel, ici porté par les universités de Paris et qui a vocation à être exporté un peu partout. Le principe : des petits groupes de 6 personnes participent à un jeu de société grandeur nature, et en profitent pour découvrir des infos sur divers handicaps.
Il y a une partie de moi qui a vraiment envie d’applaudir toutes initiatives dont l’intention est de créer de l’acceptation, mais vraiment ça coince. On pourrait se contenter de hausser les épaules et se dire que c’est déjà bien que ça existe, un peu comme pour les numéros verts¹. Mais si j’ai décidé de vous en parler, c’est évidemment que je ne suis pas d’accord avec ce constat-là.
Nos handicaps ne sont pas un jeu
Ce type de « sensibilisation » n’est pas nouveau, et vous avez peut-être fait partie des enfants qui ont participé à des activités consistant à utiliser un fauteuil roulant pour se déplacer ou être privé d’un de ses sens pour vous mettre « à la place de ». C’est même devenu un thème récurrent sur Youtube, où des personnes vont jouer aux handicapées pendant 24h. La conclusion tourne toujours autour de la leçon d’humilité, avec une dose d’inspiration porn.
Ces vidéos mériteraient un article à elles seules, mais je m’arrêterai sur deux points. Premièrement, le fait de faire participer une personne handicapée ne rend pas nécessairement l’exercice moins validiste. Ensuite, la plupart des difficultés qu’expérimentent les vidéastes n’en sont pas pour les concernéEs². Elles permettent d’ignorer les vraies problématiques, plus difficiles à transformer en matériel comique.
Il semblerait que le seul moyen d’avoir l’attention de valides sur nos causes soit de les traiter comme des enfants, dont il faut maintenir l’attention à tout prix. De la même façon que les hommes n’ont pas envie qu’on leur parle harcèlement au travail, les valides ont rarement envie de se confronter à leur rapport au handicap. Alors on garde un ton léger, ludique, même si ça oblige à rester à la surface des choses. On parle de la difficulté du handicap en soi, mais pas de la difficulté d’être handicapée dans un monde validiste. Personne n’est remis devant ses responsabilités de façon frontale : on est là pour s’amuser, et se donner la sensation de devenir une meilleure personne.
Une étude4 datant de 2017 a même démontrée ce que des activistes dénoncent depuis longtemps. Ces simulations ne participent pas du tout à créer de la compréhension ou de l'acceptation, mais l'opposé. Les participant·e·s ressortent en général avec un sentiment de pitié exacerbé envers les personnes handicapées, et un plus grand malaise dans leurs interactions avec celles-ci. Le sentiment qui domine étant plutôt la crainte de devenir handicapé·e soit même.
Et en attendant…
… Des milliers d’étudiantEs se battent avec leur administration pour avoir les aménagements dont elles ont besoin, tandis que le chômage et la précarité touchent plus durement encore les handies. Ce n’est pas fun, et ce n’est pas un Cluedo de 45 minutes qui va permettre d’inverser cette tendance.
Ce que cet exercice dit en substance, c’est que nous sommes tellement mis à l’écart que les gens ont besoin de faire des séminaires pour avoir une vague idées des difficultés que nous traversons ou de comment interagir avec nous. Et probablement que chez certainEs l’intention est sincère, et l’envie d’aider réelle. Mais je ne peux m’empêcher de voir là une tentative de se donner (et d’afficher) bonne conscience à moindre frais et à nouveau de façon totalement dépolitisée.
À qui le bénéfice réel ?
Si l’idée est de contribuer à notre bien-être, L’État, les entreprises et universités pourraient déjà commencer par respecter les lois en vigueur. La loi handicap de 2005, ou la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées par exemple.
Cette année encore, la France a été épinglée par l’ONU, pour les très faibles avancées effectuées sur le sujet : que ce soit en termes d’accessibilité, de discriminations systémiques ou encore d’institutionnalisation. Pour reprendre les termes du comité, il semblerait que la France connaisse des “ conflits d’intérêts entre les organisations représentatives de personnes handicapées et les associations gestionnaires d’établissements », permettant à celles-ci « d’avoir une influence prépondérante sur la politique handicap ».
Là on parle d’associations comme l’APF et l’UNAPEI, qui depuis des années ont servi de caution aux gouvernements successifs tout en étant gestionnaires d’établissements. Dur d’encourager l’autonomie et le respect d’une communauté, si sa mise à l’écart est votre fond de commerce. On est alors pas vraiment surprises de les retrouver à la tête d’initiatives pansements comme cet escape game, qui bien sûr est déductible de la contribution Agefiph³, qui sanctionne les entreprises aux pratiques discriminatoires envers les personnes handicapées.
Conclusion
Il est grand temps de mettre un gros coup de balai dans toutes ces structures qui font leur business en prétendant défendre nos droits. En tête, L’APF, l’Unapei, ou l’AFM Téléthon ainsi que toutes les entreprises privées qui gravitent autour. Il est temps qu’on mette la barre un peu plus haut que simplement le fait de nous reconnaître en tant qu’être humains. Que chacune prenne ses responsabilités quant à son validisme propre. Si vous voulez contribuer : rendez vos espaces (sociaux ou physiques) accessibles, considérez cela comme une norme, pas un service ou une bonne action.
J’avais aussi envie de conclure en envoyant des pensées et du courage à toutes celles qui débutent cette rentrée avec un handicap.
Des pensées à celleuxs qui devront trouver seul·e les solutions pour jongler entre RDV médicaux, hospitalisations et études, ainsi qu’à celleux qui devront jongler avec leur psychose ou leur anxiété. Des pensées pour celleux qui s’épuiseront à lire sur les lèvres de leurs profs, ou qui se verront refuser des aménagements perçus comme des “traitements de faveur ». Des pensées pour celleux qui finiront leur journées rincé·es, à force de lutter contre les douleurs chroniques ou la surcharge sensorielle.
Et enfin des pensées pour celleux qui ont dû arrêter leurs études, ou qui n’ont jamais pu les commencer pour préserver leur santé ou faute d’accessibilité. Vous êtes loin d’être seul·es, des pensées à vous toustes.
¹ Référence aux nombreux numéros verts mis en place par le gouvernement Macron pour répondre à chaque nouvelle crise, soit une solution dont l’efficacité est discutable mais qui permet de donner le sentiment d’avoir agis.
² A ce titre l’excellent article d’Elena Chamarro : Dépolitisation et regard valido-centré : les mises en situation.
³ La contribution Agefiph est due par les entreprises privées de 20 salariés et plus dont le taux d’emploi de personnes handicapées est inférieur à 6%.
4 Une étude (en anglais) sur l'impact réelle des sensibilisation au handicap.
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slutforkatya · 2 years
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mon flashback snap avec une photo de moi et la légende “je crois que je suis lesbienne mais que je veux me faire soulever par certains hommes super violemment” passons outre la vulgarité du message, oui girl, you were/are
alors je vais écrire ce que j’en pense à l’heure actuelle où je me sens confortable sous l’étiquette de femme lesbienne depuis plus ou moins 10 mois, honnêtement c’est de la psychanalyse/militantisme de comptoir mais j’aime bien avoir un historique de mes réflexions aussi foireuses soient-elles. déjà, je considère que ce besoin de sexualité avec un homme n’est rien d’autre qu’une réponse à la soif irrépressible de validation masculine mais ça c’est une nouvelle pour personne. j’ai jamais envisagé une relation avec un homme autrement que par le sexe ou au contraire par des projections très vagues de mariages et d’enfants à l’image de ce qu’on m’avait vendu comme l’objectif ultime de mon existence, en somme jamais une relation romantique dans laquelle je pouvais vraiment m’identifier dans le court terme alors que je suis loin d’être aro lol. le truc c’est qu’avec le recul, j’ai toujours envisagé la sexualité avec un homme comme un acte d’une violence inouïe, j’utilise pas les mots “soulever [...] super violemment” pour rien, c’est vraiment comme je m’y préparais, un rapport unilatéral qui impliquait la domination perpétuelle et explicite comme base. mes fantasmes avaient à voir avec le fait de ne pas le voir où d’être fondamentalement passive, juste je considérais cette relation, sans même le réaliser, sous le prisme du traumatisme, et c’était vraiment dangereux. j’en veux à l’hétéronormativité de m’avoir laissé entendre que ce genre de rapport était ok alors qu’il n’était que la résultante d’un imaginaire alimenté par la culture du viol et que ce même rapport était plus valide qu’un rapport avec une femme. merci de parler d’homosexualité aux enfants pour éviter que des femmes couchent avec des hommes en envisageant le rapport sous ce prisme destructeur et violent 
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autistik-gazette · 2 years
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Cette notion n’est pas propre aux TSA, mais concerne toutes les personnes qui ont un fonctionnement différent sans altération des capacités intellectuelles, que ce soit d’origine neurologique (autisme, HPI/HPE, TDAH...) ou psychologique (troubles dissociatifs etc).
On va l’appeler “masking” ou encore “faux self”, c’est un peu le principe de la persona, ou masque social, que tout humain, expérimente et met en oeuvre de façon plus ou moins inconsciente dans sa vie. A la différence que le masque social va être lui construit pour donner à la personne plus de valeur (ou du moins l’illusion d’avoir plus de valeur) dans le monde social, par rapport à des normes qu’elle comprend tout à fait, là où le masking n’est pas question de se donner plus de valeur sociale, mais finalement un peu de “survie” dans le monde social, et par rapport à des normes qu’on ne comprend pas.
Là où le masque social neurotypique se construit dans le but d’être davantage aimé et légitime, valide, socialement parlant, le masking n’a pas tout à fait le même but. On y cherche certes une certaine forme d’acceptation, mais il intervient surtout parce que dès la petite enfance on a bien compris une chose: on dérange, créé de la gêne, de l’embarras, du malaise, on blesse, vexe etc. Et comme au fond on est pas des gros violents ni des gros chieurs, on va mettre en place ce masking, non pas pour se donner plus de valeur sociale et être foutus sur un piédestal, mais tout bêtement et simplement pour co-exister sans trop déranger, mettre mal à l’aise, ou faire peur.
Ça va se différencier du masque social dans sa construction par le fait que la personne neurotypique sait intuitivement ce qui va être plus ou moins bien perçu socialement, et donc quels aspects de sa personnalité ou son tempérament “masquer” ou au contraire exagérer. Nous, nous ne le savons pas. Nous allons donc construire ce masking par expérimentations, par essais-erreurs, et par beaucoup d’imitation, ce qui fait que la personne neuroatypique va souvent vous paraître “instable”. On pense souvent qu’une personne TSA avec ses déficiences dans les interactions, la communication etc n’est pas super compatible avec le théâtre, détrompez-vous, pour nous la vie est théâtre, c’est un grand show où on observe beaucoup, analyse, apprend, imite, on va essayer de capter et récupérer chez vous ce qui vous rend “socialement acceptable” et tenter de l’appliquer, avec plus ou moins de justesse.
Du coup, il faut bien comprendre que lorsque vous allez vous dire que l’on paraît quand même assez “normaux”, que vous pensez qu’on se trouve des excuses ou qu’on exagère, qu’on est pas si handicapés socialement que ça etc etc, vous produisez ce jugement parce que c’est le masking que vous voyez, pas nous. Faites-vous petite souris et glissez-vous dans l’intimité et la bulle d’une personne TSA et vous n’allez pas du tout voir la même chose. Ça va vous faire un choc les amis, vous êtes pas prêts!😆
Cependant, ce masking demande des efforts très importants, du coup on le tient pas dans le temps. Ce qui explique aussi les difficultés d’insertion professionnelle qu’on peut rencontrer, c’est pas tellement les tâches professionnelles qui nous foutent à plat, c’est de devoir essayer de se concentrer sur ces tâches tout en essayant de “tenir” ce masque.
Alors oui forcément si vous passez beaucoup de temps avec une personne TSA et qu’elle est crevée, vous allez avoir l’impression qu’elle est instable et a un problème parce qu’au bout d’un moment elle ne pourra plus continuer à masquer. Et c’est en partie pour ça que je refuse catégoriquement la vie de couple et la vie à deux, je suis consciente de mes limites, je peux déjà difficilement gérer une vie pro si je dois en prime essayer de faire du masking 24h/24 ça va pas être possible. J’ai essayé la vie à deux, ça m’a pas rendue plus “normale”, ça m’a juste fait chier et bien épuisée! 
Il faut bien entendre que ce masking n’est pas de la malhonnêteté ou du manque de sincérité, on reste fidèles à nos valeurs, nos convictions etc. On a juste pas le choix, d’autant plus que l’éducation et l’ouverture à la neurodiversité en France c’est pas trop ça. Si on se laissait aller à être 100% nous-mêmes dans l’espace social, vous seriez paumés, outrés, fâchés, blessés, surpris...
Après, il y a tout de même des nuances. On ne va pas masquer autant, ni de la même façon, selon les personnes avec lesquelles on interagit. Ma maman par exemple, en plus d’être ma mère, de m’aimer et m’accepter telle que suis, est aussi une grande intuitive avec beaucoup d’intelligence émotionnelle (elle vous dira que non, mais l’écoutez pas, elle dit de la merde!). Même quand j’essaie de lui masquer quelques “bizarreries” pour pas l’inquiéter, elle va très bien les anticiper, les deviner et me faire comprendre qu’elle sait que je fonctionne comme ça, et que c’est pas la peine de faire du masking. Mon frère, lui, ne va pas s’offusquer quand je lui sors un truc bien “brut de pomme” ou grossier et comprendre instinctivement que c’est une preuve d’intérêt et d’affection pour lui, là où les autres sont déjà offusqués ou scandalisés. Lui le prend au contraire avec le sourire et en est ravi, il sait que c’est ma façon de manifester mon affection.
Petite digression (vous commencez à avoir l’habitude), mais j’en profite pour souligner le mérite des personnes au départ extérieures à la famille, qui n’ont pas grandi et évolué avec nous et ne sont donc pas habituées aux manifestations de nos différents troubles, et qui parviennent cependant à nous accepter tels quels, et nous laisser être davantage nous-mêmes. Je pense notamment à ma belle-soeur, qui n’avait peut-être pas envisagé dans ses plans de vie de se récolter une belle-soeur un peu “cheloue” et atypique et a sans doute essuyé son lot de propos et attitudes complètement inappropriés et “bizarroïdes”, je suppose en prenant beaucoup sur elle. C’est le genre de personnes avec qui il y a beaucoup moins de masking, déjà parce qu’on les côtoie régulièrement et qu’on ne peut pas tenir ce masque en permanence, mais aussi parce qu’elles font l’effort de passer outre vos différences et de prendre les choses comme elles sont et pour ce qu’elles sont.
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plexussolaire · 2 years
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La peur
Je viens d’entrer dans ma chambre d’enfant. Il fait noir. La veilleuse orange éclaire la porte entrouverte. Derrière se cachent des hommes qui viennent pour me tuer. Il me suffit de tourner mon corps face au mur de ma chambre pour qu’ils viennent planter leurs couteau dans mon dos. Personne ne viendra me sauver. Alors je maintiens la tension, je regarde droit devant moi, je fixe la porte et son éclairage glaçant. J’attends. Je suis prête à bondir. La peur crispe tous les muscles de mon corps. J’imagine mes cinq peluches chiens prendre vie pour me défendre une fois endormie. Je me sécurise comme je peux car la maison est grande, et personne ne viendra. Personne ne s’apercevra que je suis en train de mourir dans mon lit.
Parfois je pleure et je hurle. Mais je dérange. Je dérange ma soeur qui vient, parce que mes parents n’ont pas voulu se lever pour moi. Elle vient parce qu’elle m’entends pleurer fort. Je dois avoir 7 ou 8 ans. J’ai peur de Shining. Ils sont en train de le regarder, je ne sais même pas si j’ai vu le début. Mais je vois ma soeur entrer dans la chambre, et je l’entends me reprocher de l’empêcher de voir la fin du film. Elle vient quand même me voir, parce que je pleurais depuis longtemps. Mes parents ne sont pas montés. Ils voulaient voir la fin du film. A cet instant je sens la culpabilité, l’horrible culpabilité d’avoir dérangé pour quelque chose d’insignifiant : ma peur de mourir. Mes émotions dérangent, elles gênent, elles ne sont pas légitimes. Mon père gueule quand je pleure la nuit après un cauchemar. Ma mère ne m’adresse pas un mot quand elle vient rejoindre mon lit quand je suis malade. Elle ne m’embrasse pas, ne me fait pas de câlin. Je gêne quand je suis vulnérable. Je me sens gelée, tant j’ai peur et tant cette peur m’éloigne irrépressiblement du réconfort dont j’ai tant besoin. Ressentir le besoin d’amour, de réconfort, de reconnaissance et de validation m’éloignent de ceux-ci inexorablement. Je me sens comme un poids pour ma famille. Si je n’existais pas ce serait mieux pour tout le monde, je dérange. On me dit que je suis chiante, que je ne sais rien foutre, que je suis un parasite. Je pense que ça serait mieux pour tout le monde si je disparaissais, si je me faisais assassiner par cet homme de la nuit. Je pense parfois que ce sont mes parents qui veulent me tuer.
Mon père crie beaucoup. Il pousse les meubles, il souffle, ça vient par vagues, il entre dans la pièce, sans un mot il installe ce climat de peur, il claque les portes, il ne dit jamais directement ce qui l’emmerde, ou il le dit en criant, avec beaucoup de gros mots. On reste sur ses gardes, on adapte son comportement pour ne pas amplifier ses réactions, ses colères, pour ne pas devenir la cible. Mais la cible est dessinée sur notre dos. On attend l’impact. Si on bouge. Si on fait un pas de travers. Si on laisse traîner un truc. Si on est un peu en retard. On angoisse à propos des cris, de la menace de l’explosion toujours imminente et imprévisible. Il ne dit jamais je t’aime. Il ne prend jamais dans ses bras. Souvent il fait des blagues, mais elles sont souvent là pour dénigrer ou les autres, qu’il juge très vite et mal, ou nous-mêmes. Nous sommes les dindons de la farce. Tout ce que nous faisons prête au rire. Et quand nous nous défendons il se met en colère, sur la défensive. Il n’admet jamais ses torts. Il ne s’excuse jamais. Il boude, il râle. Il quitte la pièce, en poussant une chaise violemment. Il sème le silence et l’angoisse derrière lui.
Alors pleurer la nuit… pendant son précieux sommeil. C’est bien que j’avais peur. Trop peur pour être seule. J’avais besoin d’aide, j’avais besoin qu’on me sauve de la nuit. Mais cela n’était que caprice à leurs yeux, et dérangement. Si bien que je n’ai jamais été rassurée face à la peur. C’était dans ses bras, que je m’endormais la nuit tombée.
Bon anniversaire, papa.
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