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#retenir l’être aimée
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source : @cheminer-poesie-cressant
nous ne sommes faits que de passages et nous passons notre temps à traverser ; rien ici pour nous retenir, pour nous garder, pas même la main de l’être aimé, pas même la beauté la plus grande, pas même la parole la plus céleste ; nous finirons quand même par passer
© Pierre Cressant
(lundi 7 novembre 2022)
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COMMENT RETENIR L’AMOUR L’ÊTRE AIMÉE A VIE ? CONTACTER MOI SUR WHATSAPP: 00229 691 02375
Ce bocios statuette à deux tête représente une femme et un homme est spécialement conçu avec des éléments et des formules très anciennes pour ramener vers vous ou pour retenir toutes personne qui vous est chère comme l’être que vous aimez par exemple. Il suffira d’invoquer son nom ,son anniversaire et vos souhait afin de lui jeter un sort lors du rituels en prononçant des paroles vaudou tout en l’attachant avec une corde autour du bocios. Âpres vous le jetterez dans la mer Les deux tètes réunies et formant qu’un montrent bien l’emprise et l’obsession aveugle qui s’emparera de la personne envoutée. Wossou Dogboli Contactez-moi sur WhatsApp, signal 00229 691 02375 Que les bénédictions soient…
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marabouts-blog · 4 months
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COMMENT RETENIR L’AMOUR L’ÊTRE AIMÉE A VIE ? CONTACTER MOI SUR WHATSAPP: 00229 691 02375
Ce bocios statuette à deux tête représente une femme et un homme est spécialement conçu avec des éléments et des formules très anciennes pour ramener vers vous ou pour retenir toutes personne qui vous est chère comme l’être que vous aimez par exemple. Il suffira d’invoquer son nom ,son anniversaire et vos souhait afin de lui jeter un sort lors du rituels en prononçant des paroles vaudou tout en l’attachant avec une corde autour du bocios. Âpres vous le jetterez dans la mer Les deux tètes réunies et formant qu’un montrent bien l’emprise et l’obsession aveugle qui s’emparera de la personne envoutée. Wossou Dogboli Contactez-moi sur WhatsApp, signal 00229 691 02375 Que les bénédictions soient…
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COMMENT RETENIR L’AMOUR L’ÊTRE AIMÉE A VIE ? CONTACTER MOI SUR WHATSAPP: 00229 691 02375 Ce bocios statuette à deux tête représente une femme et un homme est spécialement conçu avec des éléments et des formules très anciennes pour ramener vers vous ou pour retenir toutes personne qui vous est chère comme l’être que vous aimez par exemple. Il suffira d’invoquer son nom ,son anniversaire et vos souhait afin de lui jeter un sort lors du rituels en prononçant des paroles vaudou tout en l’attachant avec une corde autour du bocios. Âpres vous le jetterez dans la mer Les deux tètes réunies et formant qu’un montrent bien l’emprise et l’obsession aveugle qui s’emparera de la personne envoutée. Wossou Dogboli Contactez-moi sur WhatsApp, signal 00229 691 02375 Que les bénédictions soient…
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denis-editions · 1 year
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Gazette n°553
lundi 9 octobre 2023
inspirée par
“Contes pédérastiques de samouraïs”
de Saïkakou Ebara
De l’honneur de mourir amoureux.
YOSHITSUNE ET MYŌJARI
Minamoto no Yoshitsune, samouraï, se prépare à se donner la mort dans le château de Fujiwara no Motonari à Koromogawa, en 1189.
Son frère, Yoritomo, excédé par celui-ci a donné l’ordre de l’attaque.
— Yoshitsune sensei, puis-je t’assister ? demande Masashi, son serviteur.
— Non Masashi, je dois finir ici, seul... c’est le songe que j’ai reçu du tengu[1] de mon enfance.
Le serviteur, obéissant et résigné, s’en va en se retirant respectueusement.
Yoshitsune, resté seul selon son souhait, se met à genoux, prenant en main sa lame surnommée Imatsurugi.
Il lève pour la dernière fois la tête vers le ciel empourpré de cette fatidique fin de journée.
— Ô mon frère, tu es mon vainqueur, je suis honoré de t’offrir ma mort...
D’un geste lent et décidé, il va pour plonger la lame de son tantō[2] dans son ventre. 
Lorsqu’une main à l’aspect de serres arrête son geste.
— Yoshitsune !
Fâché et tournant la tête vers l’être qui vient de l’interrompre, il essaye de voir. En contre-jour, il ne peut distinguer, se découpant sur le ciel, que la silhouette d’un être fantastique. Une tête et un corps à l’apparence humaine, pourvu de grandes ailes de rapace.
— Qui es-tu pour déranger mon sacrifice de cette manière ?
— Tu ne me reconnais pas ?
— Tu n’es qu’une ombre, tengu !
L’être se décale alors pour lui faire face se montrant à lui en se mettant à genoux.
— Je suis Myōjari, le daitengu[3] qui t’a appris l’art de la guerre lorsque tu étais encore un jeune guerrier.
Yoshitsune, retrouvant la joie de sa jeunesse, le prend dans ses bras.
— Ô Myōjari ! Mon aimé. Pourquoi es-tu venu m’empêcher d’accomplir mon destin ?
— Non, Yoshitsune... pour le partager.
Profondément troublé par cet amour si fort, que Myōjari veuille mourir à ses côtés, il ne peut retenir ses larmes.
— Mon beau tengu, je ne peux accepter ton sacrifice, même si mon cœur bat si puissamment de ton amour.
— Je t’en supplie, Yoshitsune, je ne peux continuer mon existence te sachant mort.
Ému par le ton doux et la ferme décision de son amant, il ne peut que céder.
Myōjari, toujours à genoux, en face de lui, prend son tantō qu’il avait à sa ceinture. Et dans un geste commun d’amour et d’intense tendresse, les deux êtres accomplissent enfin leur destin par un seppuku d’amour.
nota bene : Ce conte-là, s’il fait référence au célèbre samouraï Minamoto no Yoshitsune, reste une fiction basée sur sa mort, en 1189.
Épinac, le 9 octobre 2023
[1] Les tengu sont des créatures légendaires au Japon, considérés comme des dieux shinto. Bien que leur nom contienne le mot “chien”, à l’origine, ils prenaient la forme de rapaces.
[2] Sabre court qui a la forme d’un katana légèrement courbe, d’une taille inférieure à 30 cm. On suppose que c’est ce type de lame qu’utilisa Yoshitsune.
[3] “Grand tengu”, considéré comme ayant été un érudit.
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paul123love · 4 years
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Rituel de Chance et d’attirance d’ondes positives Les rituels pour attirer de la chance sont multiples et peuvent diverger d’un individu à un autre.
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oviri7 · 3 years
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« Et les étoiles brillaient, Et la terre embaumait […] L'heure s'est envolée, et je meurs désespéré! Et je n'ai jamais autant aimé la vie! »
[Extrait de la Tosca de Puccini]
« Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres ; Adieu, vive clarté de nos étés trop courts! »
[Extrait du Chant d’automne de Baudelaire]
« Je trouve dans ces deux passages une force et une tension tragiques analogues; dans ce qui est tout autant un cri qu’un soupir, ils évoquent avec la même beauté douloureuse l’ivresse qui frappe l’homme en qui l’amour sensuel de la vie et l’intuition suraiguë de la mort s’emmêlent soudainement au cœur d’une expérience esthétique intense. Concentrés en un même instant, comprimés en un seul point de conscience, ils s’attisent et se poussent de par leur proximité problématique l’un l’autre à l’extrémité de leurs forces, provoquant une situation paroxystique où c’est l’immense drame de la condition humaine qui se déploie tout entier dans l’étroitesse d’un moment; l’être humain qui se sent en même temps vivre et mourir avec une acuité supérieure, voudrait retenir la vie, sent l’inexorabilité de sa fin, et voit son être, noyé dans le sublime du monde, déborder d’un coup d’une extase angoissée qui résume la vie.»
Ariya S.
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etreinte-froissee · 4 years
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morceau de carnet.
Il y a longtemps ; 
Je me souviens de vous. Vous étiez beau un matin d’été sur le pas de la porte. Vous étiez beau dans les premiers rayons du soleil, beau dans votre élan pour me retrouver. Nous sommes partis voir la mer, votre voix à mon oreille, votre reflet dans le rétroviseur. Vous étiez beau à moitié nu dans le sable chaud. Vous étiez beau je m’en souviens. Je m’en souviens comme si c’était hier. De la première fois autant que la dernière. Le ciel était d’un bleu spectaculaire ce jour-là. J’avais enfilé la robe rouge et vous la jolie chemise - (entrouverte et l’eau douce coulait sur votre peau). Nous fallait-il la mer pour ne plus se quitter ? Déjà là-bas vous étiez partout. Il y eut tant de matins, tant de nuits, tant de jours, tant de minutes déversées dans votre direction, comme un courant très violent, où absolument tout mon être se jetait sur/dans le vôtre. Vous m’avez dérobé à moi-même et je me suis laissée faire. 
Je ne connais pas le lieu où l’histoire se délie. Où l’histoire se délivre d’elle-même. Se pourrait-il que ce lieu n’existe pas ? Tenter de retenir l’insoutenable dans l’invisible chambre pâlie de l’absence. Secrètement j’attends toujours l’absence. J’attends la solitude ardente où résonne l’écho. Je ris jaune, cigarette au bord des lèvres, bras ballants dans lueurs de bougies. Ouvrir les fenêtres, créer le courant d’air. Le courant d’air de la disparition. L’histoire se délivre lorsqu’il n’y a plus personne à qui la raconter. Elle se délivre dans le noir. La nuit. Elle se tait en plein jour. Elle s’égare dans la lumière éclatante. 
Evidemment il m’est arrivé de sourire. Evidemment la surprise est t-elle que je me sens comblée tout à coup. Evidemment je suis remplie de ravissement intérieur. Evidemment, évidemment, le désir n’en est que décuplé. Je pense, Une histoire d’amour sans bavures est comme un livre sans brouillons, que faudrait-il espérer de plus que se laisser écorcher après un long silence ? Je pense aussi, Il faudrait peut-être songer à cesser de tomber amoureuse à tout va ? Valentine disait, Mais je ne comprends pas ces gens, ces autres, qui ne tombent pas amoureux en un claquement de doigts, moi, quand je fais l’amour je tombe amoureuse de suite. Acquiescer en silence, se taire bruyamment. Un garçon m’a dit un jour, Je me noie dans tes mots. J’ai souri en serrant les mâchoires. Je me tais souvent à défaut de pouvoir délivrer. A défaut de pouvoir donner. Car parfois les mains sont inexistantes. La présence est absente. Le bord à bord est inaccessible. Il faut avoir beaucoup aimé pour se laisser aimer peut-être. Ne plus retenir. Peut-être. Il faut avoir peu aimé pour se laisser aimer peut-être. Être vierge. Être neuf. Ne pas avoir peur d’abandonner l’être. De tout abandonner. Capituler. Se laisser bouleverser. Il faut l’innocence pour se laisser bouleverser. Il faut désirer être un ange pour se laisser bouleverser. Bercé de grâce, bercé de douce naïveté. 
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frenchdrarry · 5 years
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Août
Elles regardaient le ciel depuis plusieurs heures, collées l’une contre l’autre, silencieuses. Parfois, Lilith rompait le calme en demandant à Elea si c’était un avion ou une étoile, juste là, au bout de son doigt. Elea regardait toujours l’ongle incrusté de peinture pendant un court laps de temps avant de porter son regard sur le lieu désigné. « Évidemment, Lilith. Regarde, il vole vers le nord-est. » « Lily. Appelle-moi Lily. »
Bien sûr, la seconde remarque pouvait être entendue à n’importe quel autre moment de la journée, si les deux femmes étaient ensembles. Et elles y étaient toujours quand elles le pouvaient ; c’était d’ailleurs pour cela qu’elles étaient maintenant allongées dans un large champs, enroulées dans une couverture, regardant pensivement la nuit éclairée. C’était la fin des grandes vacances, le mois d’août s’étirait longuement et avait finalement atteint son point de rupture. Dans quelques heures, elles seraient séparées. Pas à proprement parler, mais elles se verraient rarement, ne pourraient plus se toucher, se câliner, se lancer des crayons quand l’une devenait trop taquine, ne feraient plus l’amour. Non, dans quelques heures, le mois d’août se terminait, et il emportait avec lui les fous rires des deux femmes et les regards complices.
L’ambiance était un mélange de nostalgie, de fatalité et de tristesse. Aucune des deux ne voulaient partir, aucune ne pouvait se résigner à démêler leurs jambes, Elea ne pouvait se résoudre à enlever son bras autour de Lilith et la petite blonde n’avait pas le courage d’enlever sa tête de la poitrine pâle. Alors elles fixaient le ciel en silence, attendant quelque chose qui ne venait pas. Savourant la sensation du corps de l’autre contre le leur, la chaleur du confort et l’odeur de l’être aimé autant qu’elles le pouvaient. Elea pourrait sûrement dire à quel point le cerveau humain pouvait retenir ces informations avant de les altérer, Lilith pourrait parfaitement l’exprimer sous forme de dessins aussi simples que complexes ou en de longues phrases poétiques. Mais elles ne dirent rien.
Ce fut finalement le froid qui vint briser la paix tranquille. Vient ensuite la Lune, qui se cacha derrière les arbres, rendant l’atmosphère féerique bien plus cruelle et froide. Lilith frisonna, plus rassurée d’être seule avec son amante dans la nuit noire, et Elea sentait son corps s’engourdir. Elles se séparent donc à contrecœur pour se lever. Elea replia la couverture et la rangea sous les yeux tristes de la blonde, puis elles se regardèrent. Elles ne pouvaient apercevoir que le contour de l’autre, mais elles n’avaient pas besoin de plus, elles se connaissaient par cœur. Même ainsi, Lilith aurait pu dire avec exactitude la couleur des yeux d’Elea, et la grande femme aurait pu décrire les grains de beauté de Lilith avec une précision sans faille.
Elles s’approchèrent l’une de l’autre dans un mouvement commun, leurs corps, leurs esprits et leurs envies connectées. Les deux femmes laissèrent leurs souffles se mélanger, leurs corps absorber la chaleur de l’autre sans se toucher. Quand elles s’embrassèrent, c’était exceptionnellement doux, chaste et triste. On aurait dit un adieu dans une gare ou un aéroport. Leurs lèvres avaient un goût de désespoir.
Elles se séparèrent à contrecœur, de nouveau éclairée par les rayons lunaires. Il n’y avait plus la place pour les mots. Elles n’en avaient jamais eu besoin. Les « je t’aime » étaient dans leurs souffles courts et leurs regards suppliciés.
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vinon0 · 3 years
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RETENIR L'ÊTRE AIMÉ POUR TOUTE SA VIE
RETENIR L’ÊTRE AIMÉ POUR TOUTE SA VIE
Ces Trois statuettes magiques , représentant une femme et un homme sont spécialement conçurent avec le tronc de l’arbre raja,qui est d’ailleurs un arbre fétiche très puissant et reconnue par les maîtres de l’univers et des formules très anciennes pour ramener vers vous ou pour retenir toutes personne qui vous est chère.Exemple: votre femme,mari,copain(e),partenaire,conjoint(e), et toute personne…
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leREincarnomicon+142                      
14100              qui étais-je
de tel rêve, je ne retiens que ce qui possiblement figurait la fin : je ne me souvenais plus où j’habitais, à quel métro je devais me rendre donc pour approcher mon lieu d’habitation, & je m’en amusais !, je me disais : « cela non possible de ne pas se souvenir comme cela, sans doute, je suis en train de jouer à faire comme si j’oubliais cela, mais… non, alors que je me concentrais : non : impossible de m’en souvenir, je voyais d’ailleurs : non, un mais 2 lieux possibles, mais c’était lointain
01(il y a cette possibilité, j’étais en train d’osmoser avec un autre, contemporain à moi, & rencontré directement au Niveau2, suite  
à une rencontre indirecte au N1,  & donc qui ne sait pas où j’habite au N1, ou bien le contraire : j’osmose avec un contemporain, & je ne sais où il habite / l’osmose aurait été si réussie, j’en oublierais où j’habite, s’agissant de ma position actuelle au N1 / bien sûr, j’évoque là le N2 correspondant à ma vie présente, mais je pourrais évoquer le N3-------------quand on osmose : on peut osmoser aussi en être2 3 : cette fois : pouvant osmoser avec un esprit, un autre, existant dans une vie précédente)
02+ possiblement : je venais, en tant qu’esprit2 3 (mon esprit d’être2 qui se haussait à mon être3 fondateur), & être2 3 : j’étais descendu sur le territoire spir d’une de mes vies antérieures : je serais redevenu celui ou celle que j’étais dans cette vie antérieure, j’aurais2 3 osmosé avec divers esprits, &c., mais alors que j’avais à reprendre conscience2 (en sortant d’une action2 3 déjà lointaine pour mon être2, & encore + pour ma conscience1) & au moment de quitter cette vie antérieure : en mon être2 3, en cette vie revisitée : j’aurais voulu continuer à exister ainsi : & il était temps de rentrer chez moi, or, en mon être2 3 : je ne savais plus où j’habitais dans cette vie, & précisément cela non important puisque j’avais à revenir dans mon être2, puis être1
03variante : je serais redescendu sur le territoire spir persistant d’une de mes vies précédentes (ce que je fais tant de fois !, & ma conscience1 ne réussit le + souvent qu’à voir, retenir : une de ces multiples descentes dans la même nuit) : or c’était le moment de quitter cette vie antérieure : & complétement embuissonné par cette vie : mon être2 3 devant revenir être2 : puis être1 (quand j’allais me réveiller bientôt) : se trouvait à ce stade de progressive remontée : où je ne savais plus vraiment qui j’étais en tant qu’être1 2, je ne savais plus comment commencer : où est ce que déjà ? : mon esprit2 puis 1 avait-il à se positionner ?, pour reprendre donc le cours de ma vie présente
04 & bien sûr progressivement, le processus de retour se ferait automatiquement, mais je me voyais donc : à un moment de transition où ce que je venais de vivre3 avait été si intense : j’en oubliais ma vie présente (une telle descente étant d’ailleurs faite pour cela, pour sortir du piège qu’est aussi ma vie présente)      
14105       rapprochement
tu fusionnes2 avec tel être aimé perdu de vue : car tu penses longuement à cet être------------tu penses = tu es au Niveau1, l’être que tu convoques ainsi = un être virtuel = tu es dans l’univers où les êtres s’avèrent séparés : s’ils ne sont pas dans une situation de (proximité) d’une forme ou bien d’une autre sur le socle1 : ils sont en tant qu’êtres1 : non atteignables, cette situation ne peut être modifiée
06il en est tout autrement au Niveau2 pour les êtres2 (& même si cet être ne se trouve plus en vie actuellement)-------------si tu as pensé à cet être au N1 : le N2 répercute cette pensée : alors te voici en être2 voulant à nouveau inter/activer avec l’être aimé en son existence d’être2
07être2 je suis un être esprit, & j’existe sur le socle esprit collectif où donc (l’être aimé que je veux atteindre) existe aussi : & par l’esprit2 je peux essayer de modifier ce socle esprit pour qu’il soit le réceptacle, le territoire commun de l’être aimé & et de moi
08pour cela bien sûr : c’est comme dans le monde de la réalité : l’être aimé doit lui aussi vouloir ce rapprochement
09ce rapprochement : bien sûr il ne se fait pas comme un rapprochement dans la réalité : on va se rapprocher car l’un est donc le médium : & va faire revivre tout ce qui a été vécu avec l’être aimé en être1 (mais aussi en être2 = les fusions2 précédentes avec ce même être) : alors je vais être de + en + avec cet être : l’évocation spir va devenir : le réveil de l’autre pour moi
10c’est sa réexistence par moi, pour moi : esprit2 lointain : cet esprit de l’autre devient de moins en moins lointain : & se fait : sa présence2 en ma présence2, & de même que si je m’étais rapproché de l’être1 : me voici avec l’être2 : il s’avère pleinement là avec moi, & je peux inter/activer avec lui, comme j’inter/activerais au N1    
11(tu dois lire le REincarnomicon pour comprendre mieux comment le rapprochement se fait : c’est difficile à comprendre car le Niveau2 se trouve aussi complétement dissocié du N1, pour le moment, aussi par recoupements avec  d’autres explications de rêves dans le RE : tu peux commencer à comprendre / la compréhension commence à partir du moment où : tu as réussi à visualiser le socle2, il est vertical, mais tu peux commencer par l’imaginer : horizontal, & les êtres à différents endroits de ce socle, mais le socle, cette fois : hyper collectif, & puisque nous sommes là des esprits : comment les esprits ? vivent-ils & comment peuvent-ils vivre aussi : collectivement ?)
14112  inter/activités
des inter/actions1 spécifiques me permettent de vivre au Niveau1 avec les autres1, dans le cadre de ma continuation, & celle des autres au présent & au futur, car je & les autres peuvent avoir une descendance, & nous travaillons donc à même la continuation1, laquelle ne nous inclut qu’indirectement
13des inter/actions spécifiques réunissent les êtres esprits 2, lesquelles permettent notre existence2 sur un socle esprit cette fois = je & les autres ont une possibilité d’existence2 ! avec tout ce qu’une existence implique !--------------mais cette existence2 permet aussi la continuation de cet état2 = en cet esprit2 : ce que je vis va pouvoir persister & cet être2, ma face2 a été fondée par ma continuation3 & continue l’être3 qui va pouvoir ainsi générer une prochaine REincarnation à partir de ce que j’aurai vécu2 (& qui persiste)    
14je suis un être1 2 = dès le Niveau1 : mon être1 connait des inter/actions complexes, & lesquelles s’inscriront dans ma continuité infinie, alors que d’autres bien sûr ne dépasseront pas ma continuité courte d’être spirituo corporel, aussi déjà je peux vivre en mode2 en étant être1
15je vis aussi en être2, débarrassé de l’être1 : alors mes inter/actions s’avèrent là : moins frustrantes, mais là encore un tri se fait possiblement : l’harmonisation ne se fait pas automatiquement avec les autres, mon (je2) a : à s’harmoniser, quelquefois difficilement, & souvent cette harmonisation ne pourra se faire que lorsque mon être2 persistera, & que l’être1 aura été effacé depuis longtemps
14116   j’ai à exister
j’ai à exister car j’ai été généré par l’alliance d’une lignée1 (père+mère) avec une lignée3 (l’esprit3 qui existe par REincarnations) = je suis tout autant le fils de mon père & de ma père que d’un esprit3 = je me retrouve en train d’exister1 2
17en cela : je suis : un être unique, un être original
18cet être original, personnalisé, n’ayant presque plus à répondre de sa lignée1, laquelle, elle, va être dissociée de lui
19cet être personnalisé + dépendant de sa lignée3 : en ce sens : il est un moment de cette lignée3 en continuation, & à ce titre : mon être1 2 que je construis : cette fois en son état2 : doit des comptes à sa lignée3 : donc sur le moment 2  [tout le long de l’existence de l’être2 quand associé à l’être1] & aussi sur le long terme 3 : tout ce qui est 3 persiste, se continue, aussi mon être2 esprit va persister infiniment
20je suis donc à demi indépendant de mon être 3 car si mon être1 va disparaitre : mon être2 va donc persister sur ma continuation3
21cependant j’ai (une fois déterminé par mes 2 lignées) à exister en tant qu’un être1 2 largement indépendant : cet être1 2 c’est moi à cette seconde (où je suis spécifiquement en la forme1 de cet être1 2)
22j’ai à exister : mais je vais pouvoir exercer toujours ma volonté d’être personnalisé dans toutes les situations même les + défavorables, toujours c’est cet être personnalisé qui va exister déjà pour lui-même, qu’importe si il a eu : (à exister)
23ainsi : existent : les 2 continuations collectives, la continuation1 & la continuation2 : moi1 2 : je suis un élément personnalisé de ces 2 continuations parallèles
24en mon être1 2 : ce qui se joue là : c’est certes ces continuations que je nourris (de 2 façons différentes, formellement) mais je nourris déjà : mon être1 2 personnalisé
25toujours, pour l’éternité, car il s’agit de matière esprit, & je vais donc n’être plus porté par mon être1 spirituo corporel, mais par ma lignée3 fondatrice & (propriétaire) : je vais rester cet être personnalisé : qui va continuer à exister (en tant qu’esprit haut, capable encore d’exister même si non porté par l’être1 spirituo corporel)
26oui, tu as bien lu, tu as à bien comprendre cela : (ce que tu es), cet être personnalisé va continuer à vivre, & ton être fondateur3 va te le permettre, tu vas devenir sa REincarnation passée, & ton être 3 va connaitre une REincarnation
27 ce qui va se REincarner c’est ton être3 : cependant tu peux dire : la prochaine REincarnation de mon être3 c’est : ma prochaine REincarnation car c’est le même fondateur : mon être3, actuellement en être1 2 je suis quand même aussi l’être3    
 14128      traitement
telle fin de nuit : me voici habité par un apport étranger, & il ne s’agit pas d’un rêve, mais à l’évidence, je suis en train de prendre en compte : un autre  
29est-ce que je suis en train d’essayer de refuser cet autre ?, ou bien au contraire : il s’agit de m’harmoniser avec cet autre ? / la veille j’avais rencontré 2 personnes nouvelles
30cet autre que je dois prendre en compte, l’ai-je rencontré voilà peu de temps ?, & moins anecdotiquement que je le croyais ? / cet autre : cette fois réussirait à être pris en compte par moi pour des raisons d’ordre2 ou bien même d’ordre3 (dans ce cas3 : cet autre aurait à être parallélisé à moi2 car il pouvait s’harmoniser à moi dans le cadre de mon passé lointain, une de mes autres vies ?)
31mon être2 est-il dans l’obligation de prendre en compte toutes les personnes rencontrée au Niveau1 ?, & un traitement (que j’aurais vu donc) : se fait : & j’aurais à m’harmoniser avec un tel contemporain qui s’est approché de moi, car : d’une façon générale j’aurais à m’harmoniser avec tous mes contemporains
32ou bien : est-ce que vis2 là ? : non le traitement de la prise en compte d’un autre par mon être2, mais d’une situation1 (ou bien d’une situation2)
33pourquoi : il ne m’est pas donné, avec ma conscience1, de comprendre : un tel moment2 ?, ou bien si ma conscience1 l’a vu se dérouler, pourquoi n’ai-je pu m’en souvenir ? / car cela concernait non mon parcours1 2 mais :  mon parcours3 ? car je me trouvais non en mesure avec mon intellect1 à comprendre ce qui se passait là de type2 ou bien 3 ?
14134               persistance
un jour je comprends : ma vie1 sous forme spirituo-corporelle doit s’effacer / j’ai (en cette vie personnalisée) à persister en tant que seul esprit / seule peut persister infiniment : la matière esprit
35je1 2, j’ai surtout vocation à rejoindre complétement & seulement le Niveau2, & cette REincarnation de mon être3 va persister en sa vie personnalisée, laquelle va donc continuer
36ma vie2 va persister, continuer : sur le socle2 3 : lequel devenu le passé actif du socle3 (la continuation spir haute 3)
37être2 je vais persister en être2 3 sur mon socle perso : ma lignée3, mon être3 & mon être3 = un élément du socle3 = je2 3 continue donc à vivre dans le collectif3
38je2 3 continue à vivre : dans le cadre de la fraction d’espace-Temps a moi donnée : mon je1 2 devenu je2 3 persiste : les autres en êtres2 3 persistent aussi, nous avons à continuer à vivre en esprit hauts, les esprits hauts ne peuvent être effacés
39aussi, je peux continuer à m’harmoniser avec les autres, & les autres avec moi, c’est l’existence2 3 cette fois, elle ne cesse jamais, elle ressemble bien sûr à mon existence actuelle d’être2 (laquelle je vois par les rêves)  
  14140              j’existe
j’existe, j’ai à exister pour l’avancée globale3 : je1 2 3 existe en tant qu’un des éléments créés pour cette avancée globale, cette avancé globale ne se soucie par trop de moi, elle ne s’en soucie : que dans le cadre de mon existence spir haute possible, qu’elle me donne : puisque j’ai à participer d’elle
41mais j’existe dans ce cadre3 : en étant généré + précisément par ma lignée3 : j’existe2 : car cela n’est pas carrément l’avancée3 qui me génère : mais c’est une lignée3 de l’avancée3 qui me génère : j’appartiens (en mon existence2) à une avancée particulière personnalisée 3 : mon générateur précis : c’est cette lignée3, cet être3 que je suis donc aussi : cette fois : cette lignée3 fait très attention à ce que je suis, ce que je deviens sur sa lignée3, car cet être2 (généré par la lignée3) va rester, va persister (en vie) sur la lignée perso3
42moi j’existe : carrément en ce : (moment de la lignée3 & de l’avancée3) : je suis en mon être1 2 : c’est moi qui existe : je suis déjà cet être1 2, à la fois dépendant de la continuité1 collective & de la continuité3 collective : j’ai à exister pour ces 3 continuités : cependant cette fois : j’ai à exister pour moi : j’ai à exister en tant qu’être1 pouvant exister dans le cadre de cette dépendance, pour ces 2 continuités
43la continuité1 : elle aussi fait au mieux pour moi1, mais : je ne suis pas pour autant exceptionnel pour elle, cette continuité globale1 fonctionnera aussi bien sans moi (à moins que je sois un génie)
44c’est moi1 2 puis c’est moi2 qui vais persister : sur cette fois la continuité3 / je vais persister donc sur la continuité de ma lignée3 perso, & se faisant donc je vais persister sur l’avancée spir collective globale 3 : j’ai à faire attention à moi : c’est en tant que (moi) que j’existe : je vais continuer à exister tel que je me fais exister en ce moment en tant qu’être1 & en tant qu’être2
45en tant qu’être1 : je peux donc vivre une existence1, déjà, dans le cadre d’une assez courte durée, & qu’importe la durée, puisque : je vais persister indéfiniment en être2
46en tant qu’être2 je vis donc aussi mon existence à personnaliser : actuellement en association avec mon être1 : être2 je me trouve en mesure (en cette association1 2) de vivre + hautement : avec les autres, car cette fois je suis seulement un esprit & les autres sont des esprits
47oui : c’est ma grande découverte : ce je1 2 devenu je2 3 va persister, je ne meurs pas 2 = pour rester en vie2 & ma lignée3, mon être3 [qui a généré mon être2 (en, à la naissance, s’étant associé à un être1 en devenir)] va générer : sa prochaine REincarnation : cela ne sera pas moi2 qui continue, c’est un autre être1 2 qui va donc être généré, cependant ce sera un peu moi aussi, car nous provenons du même être3
14148      j’existe en tant que je2
je suis1, je peux exister selon les lois spécifiques du Niveau1, j’ai à m’harmoniser avec le socle1 donné à moi, & j’ai à m’harmoniser avec les autres1, & les autres1 ont à s’harmoniser avec moi
49aimer exister1 est mon objectif, je peux le réaliser par ces harmonisations dont je réussis à bénéficier, qu’elles viennent de moi ou bien des autres
50qui que je sois1, quel que soit le contexte1 que je vais trouver durant ma vie1 : je peux participer à l’harmonisation, à atteindre pour moi & le collectif, je peux l’atteindre déjà : par nature, il me reste à trouver le bon chemin de cette harmonisation
51je1 ai à consommer la fraction d’espace-temps collectif à moi donné : je consomme cet espace/temps qui a commencé pour moi à ma naissance & qui va finir à ma mort1
52j’existe aussi en tant que je2 (né cette fois de ma lignée3, la lignée qui porte toutes ses REincarnations & je1 2, & précisément je2 suis sa REincarnation actuelle) = j’existe2 seulement par présence spir haute : je2 fonctionne sans présence corporelle, & donc cette présence2 possible par présence spir + forte que celle1
53je2 dois exister pour continuer ma lignée3 : & j’ai donc les possibilités pour exister2 : à moi de saisir ces possibilités dans un contexte à moi2 imposé, par ma volonté2 (tout comme je me vois en être1 avoir une volonté1 dans un contexte imposé1)
54ce que je vis1 spir, ne serait pas assez consistant pour nourrir ma présence2, aussi possiblement : mon être2 prend mon parcours1 & le transfigure, & le complète, complète ce parcours, mais pouvant aussi : consommer cette fraction d’espace-Temps collectif donnée (la même pour l’être1 & l’être2) en être2 avec des caractéristiques spécifiques à cet être2 = de même qu’être1 : je peux être à même de continuer des choses venant de ma lignée1 : être2 je pourrais continuer des choses émanant de (ma) précédente REincarnation  
55 mais, encore une fois, l’être1 2 fonctionne en synergie : dès ma vie1 : je peux développer du spir haut
56être2 personnalisé : j’ai la possibilité de vivre dans le cadre d’une continuité assurée, & j’ai donc une vie2 + satisfaisante que celle1, car celle1 s’avère de type expérimentale, par rapport à celle2 / j’ai encore à exister2, au mieux, & lorsque je réussis cela : j’ai la satisfaction que la présence2 dans une fraction d’espace/Temps à moi donnée : je la méritais    
14157         2 existences
mon existence au Niveau1 : mon parcours, d’être1, tenant compte de ma singularité & de celles des autres s’organise suivant les lois du N1, lois spécifiques
58une partie de cette existence d’être incarné va être prise en compte à un 2ème Niveau, je1 deviens je2, & ce qui a déjà été un parcours spir, une création de spir : définit mon être2
59à nouveau, être2 : je suis un être personnalisé, & j’ai à exister à nouveau dans un collectif, le même qu’au Niveau1, mais cette fois les êtres1 sont devenus des êtres : seulement esprit
60cet être2 peut alors : avec cette force spir : prendre en compte cette fois : le Niveau2 = les autres2, & le N2 & les autres2 en retour peuvent me prendre en compte
61au Niveau2 : les êtres2 cette fois : ont à vivre2, ont à aimer à vivre2 ensemble selon des lois2 : des lois qui ont à organiser un collectif d’esprits !
62j’existe2 dans le cadre cette fois d’une continuation infinie : cette fois mon être2 devient persistant, ne connait pas la mort, & doit s’harmoniser obligatoirement aux autres êtres persistants
63à nouveau : en être2 je crée du spir, je vis un parcours, de mêlements avec les autres
64être2 j’existe ! encore ! en mon être personnalisé, issu d’une lignée3 spir, laquelle, une fois mon alliance être1 2 finie (car l’être1 2 disparait, & reste donc l’être2 3) : génère un nouvel être1 2, lequel est un autre moi
65mon existence1 2 = une synergie, ce que je suis1 détermine mon être2 & ce que je deviens2 profite à mon parcours2
66je mène 2 existences différentes dans le (même) monde, & avec les (mêmes) êtres
14167       sortie de vie                               éternel retour        (1/06/2021)
un long rêve me montre la sortie de ma vie présente par mon être3  & la nouvelle naissance de mon être3
68je réussis à le visualiser ainsi ce rêve, car comportant des éléments qui déjà émaillaient, je pense, des rêves de ce type
69or bien sûr, je gravite encore dans ma vie présente, je suis même être1 2, être spirituo-corporel, à la fois existant en être spirituo/corporel, & attachant à cet être1 : ce que je suis2, l’alliance fonctionnant encore complétement
70cependant : comme écrit souvent dans leREincarnomicon, mais l’énigme non résolue : je suppose : il s’agit de demi-virtuel, puisque donc : à la fois je reviens dans ma vie présente, mais quand même, à l’évidence : je suis sorti de la fraction d’espace/Temps donnée à moi1 2, j’ai passé la frontière, en tant qu’être2 3 : je suis allé dans le futur, celui où je ne serais pas ce que je suis en ma vie présente 1 2
71les éléments : à tel moment perte d’un vêtement emblématique de ma vie présente, passage dans une sorte de restaurant fast food, où je rencontre des gens nouveaux, & il sera possible de retrouver un des éléments féminins de ce groupe qui me donne son numéro de téléphone, me voici là dans un lieu comme l’on est en plein voyage, à tel moment :  une sorte de RER, mais nous sommes en fait en altitude, & il faut se coller au plancher de ce « train », il  y a un grand vent, on pourrait être emportés car rien ne nous retiendrait vraiment, tous éléments qui montrent la sortie de ma vie présente
72& puis, dans une voiture en route possiblement pour la capitale, mais ceux qui m’accompagnaient sont descendus, ce qui arrive donc n’a plus qu’à me concerner : moi / une jeune femme, la conductrice, elle m’explique, il nous faudra faire une étape, avant d’arriver à la capitale, et là, je me retrouve seul dans une petite ville, avec sa boutique de vente de beaux objets, genre à collectionner, & celui qui la tient, qui attendait à l’extérieur, vient me voir, moi qui suis dans la boutique, mais pour le moment je ne veux rien acheter, car je loge dans une chambre d’hôpital, mais un hôpital vidé de toute angoisse
73bien sûr, l’hôpital, c’est une maternité, le magasin c’est pour ma vie future, quand je pourrai accaparer des objets, mais il n’est pas encore temps / la conductrice, celle qui me fait passer la dernière frontière entre mes deux REincarnations : à tel
moment je lui dis, car elle semble m’emmener dans un lieu : j’y suis attendu en tant qu’appartenant à telle religion (celle qui au départ était la mienne), quelque chose comme cela, et je lui dis : « je prefere vous prévenir, en fait je suis un imposteur, je n’ai plus rien à voir avec cette religion », mais je ne comprends donc pas : je vais dans une autre vie, tout (l’avant) n’a pas d’importance, je ferai ce que je voudrai dans cette prochaine vie, qu’importe sans doute, ce qui fait que je suis dirigé vers telle destination
74dans le restaurant fast food, et sorte de lieu d’étape, je rencontre donc une fille, mais à l’évidence, d’un groupe en train de se préparer à s’en aller, mais quand même, la fille me dit, elle peut me donner son numéro de téléphone : là nous existons dans un temps intermédiaire, nous ne sommes plus dans le temps de ma vie présente, ni dans le temps de ma vie future : aussi cet être féminin, un être qui vient elle aussi de quitter sa vie présente, or elle va rejoindre la fraction d’espace-Temps où elle existera & où j’existerai alors, à l’évidence nous pourront osmoser, en être1 ou bien seulement en êtres2, en tout cas : la séquence montre : nos prochaines REincarnations seront des existences normales, où nous vivrons à nouveau avec les autres
75je perdais un vêtement, un manteau, si stupidement !, je m’en voulais !, et comme souvent dans ces rêves-là, j’essayais de le récupérer, d’aller trouver la personne officielle qui pourrait l’avoir récupéré, mais cela, vain, puisque ce vêtement c’était celui d’une vie qui n’était plus d’actualité, je me voyais en train de quitter cette vie, il ne fallait pas regarder en arrière, j’étais en train de redevenir complétement un être3, pouvant donc se REincarner, en train d’aller vers sa nouvelle REincarnation
76le passage dans les airs, dans un supermétro : où nous avons à nous cramponner, nous nous déplaçons soudain à grande vitesse, cette vitesse suscite un grand vent : montre clairement : nous nous dirigeons vers le futur, il n’y a pas en en douter, ce rêve ne concerne pas le passé, d’où évidemment l’énigme : nous allons dans un monde qui n’existe pas encore ?
77et pourtant si, ce monde existe : car le socle1 existe !, je meurs en mon être1 2 (& mon être2 reste, ma vie présente persiste en l’état2), & mon être3 en sa prochaine REincarnation : revient sur… le socle1, il va s’allier l’esprit1 d’un nouveau-né / le futur : c’est le socle1 encore en persistance, & ceux en vie sur ce socle : ils deviennent du coup : mon futur : puisque c’est là que mon être3 va revivre, c’est l’éternel retour sur le socle1 & avec les autres1
78déjà je peux voir le futur : en tous ceux qui vont continuer à vivre, aussi, si je reviens, c’est avec eux que je vais revenir, par eux, car il y aura une femme qui portera l’être1 auquel je3 vais m’associer, & ce socle1 qui me porte encore, tout à coup il ne va plus me porter en tant qu’être1 2 3 : l’être2 va persister en tant qu’esprit, mais ce socle1 persistant : c’est déjà mon futur, je peux considérer que je3 le retrouvera comme à peu près le même que connu lors de ma précédente REincarnation, je vais vite me REincarner (à moins d’avoir tué &c.), ce qui sera le futur1 que je retrouverai : il est en quelque sorte : déjà là : partiellement devant moi, de + en + devant moi
79et je suis aussi donc : un être3 porté par le socle3, par l’avancée3 : être3 : je vais passer, comme le rêve le montre, par l’existence de l’avancée3,  mais le futur c’est aussi celui du socle2 3 / je suis un être2, je suis un être esprit & je suis en existence aussi sur la continuation esprit globale, la mienne, ma lignée3, la continuation collective 3, cette avancée3 : or en tant qu’être2 je suis bien sûr l’actualité de cet être3, mais cet être3 lui n’est pas que cette actualité, il est ses vies antérieures, & il est préparation de ses vies prochaines
80aussi : en être2 je peux me hausser réguliérement : en un être hybride 2 3 : lequel peut donc avoir accès au futur esprit en train de se mettre en place : car là aussi : des êtres2 d’êtres1 qui vont me survivent font déjà ce futur, ils le font 1 & ils le font 2 / aussi : dans le rêve que j’explique ici : j’étais cet être hybride : je me voyais allant dans le futur3 : & me voyant en être3 se positionnant dans le futur
81mais ce positionnement, donc à dire : demi virtuel / mon être3 encore associé à ma vie1 2, & ne peut complétement se positionner dans le futur en une nouvelle REincarnation, alors : mon être3 fait un positionnement virtuel, mais c’est aussi demi/virtuel, car ce positionnement : comme si cette nouvelle REincarnation se réalisait : cela se fait à partir d’éléments non virtuels = là où je me retrouve (hôpital, petit ville), cela correspond à un cercle esprit existant, je suis là car j’ai osmosé avec un être existant du (futur1 et 3) que je viens de décrire : tout mon voyage se fait par des osmoses avec de vrais esprits : cela n’est pas moi qui imagine, & à ce titre : voilà une vraie préparation pour mon être3 à son prochain passage vers sa prochaine REincarnation
82en résumé : je suis déjà dans le futur1 (ma vie1 est sur sa lancée) et dans le futur2 (être2 j’ai la possibilité, cette fois en être esprit : de me positionner dans le futur, avant la mort de mon être1 2 et dans ce qui sera ma vie d’être2 persistant), et je suis dans le futur parallèle 3 : aussi : forcément : je2 3 réguliérement peut aller dans ce futur, & je reviens à ma vie présente  
14183    temps horizontal    temps vertical
oui, je vis dans 3 temps, mon temps personnel & un temps collectif
84je vis1 dans un temps collectif horizontal : tous ceux qui vivent en cette seconde, vivent en cette seconde : le même temps, personne ne peut échapper à ce temps1
85par contre : je suis aussi un être2 : or cet être2 vit un temps (déjà) vertical perso & collectif : car être2 je peux vivre dans le passé & le futur (attention : dans le cadre, là, de ma vie présente, entre naissance et mort), c’est-à-écrire : je constamment revisite, complète des moments de ma vie, je continue à les vivre, & je commence à vivre dans le futur, car en tant qu’esprit : je peux le faire / mais ! cette continuation de vie hors de la seconde présente 1 : se fait avec les autres2 avec lesquels je partage donc ce temps vertical2)
86mais je suis aussi un être3 : et là : existe le temps collectif : c’est le temps du Niveau3 : l’avancée3, la continuation3 vit actuellement notamment par ses lignées3 en REincarnations, et comprend aussi le futur en train de s’esquisser, c’est un temps vertical : et ainsi de ma lignée3 qui existe dans ce temps vertical, qui est parallèle à ce temps vertical
87(je pourrais dire que ma lignée3 a un temps vertical spécifique si on considère : le temps existant pour elle c’est : seulement quand elle se trouve en REincarnation / mais je pense : qu’importe, car mon esprit3 peut même se balader là où il n’a  pas existé en tant qu’être incarné)  
 14188         le sexe de LC
depuis des années je fais une expérience avec LC, une tentative de bilocalisation, j’essaie de me trouver avec elle par l’esprit, cependant une expérience light, en aucun cas ne faisant intervenir l’obsessionnel ou autres procédés, & en effet il semble : je l’approche ainsi avec une réussite qui me ravit, à présent à confirmer comme : surnaturelle, avec le rêve ayant à être relaté ici
89ce symbole sexuel n’a jamais montré son sexe publiquement, & des millions d’hommes restent sur l’imagination de ce sexe, et resteront toujours ainsi (au moins durant sa vie), son sexe figure le + désiré au monde
90or je pus voir son sexe : dans le cadre d’un rêve de type fusion2, déjà le rêve : m’offrait une incroyable fusion2 avec LC & ce fut tant : elle ! qui acceptait de (m’enlever) alors que : j’avais réussi à m’approcher d’elle !, & au réveil, cela effaça la 1ère partie du rêve, & la troisième (la 3ème étant l’éloignement), ce qui fit : je pouvais rester seulement sur ce que j’avais éprouvé dans le cœur de la fusion
91LC était une telle concentration de séduction, de toute sa séduction que l’on se dit bien sûr : si le rêve s’avérait virtuel : déjà quelle fabuleuse performance !, d’avoir ainsi réussi à camper LC, cela aurait demandé des calculs considérables, aussi il apparait + vraisemblable de penser : je me trouvais en osmose avec son esprit, son être2, son territoire spir haut, ainsi cet être existe, il n’a pas à être difficilement créé par moi, il (suffit) de l’approcher, bien sûr d’être agréé par elle dans cette approche
92aussi, donc, la 1ère partie du rêve, avait été un peu effacée, mais a pu être reconstituée, car en la rêvant : j’avais vu : ce que je rêvais, s’avérait exceptionnel, cette situation se déroulait avec tel ami (or pour qui LC ne représente pas grand-chose !, mais, lui, là, à l’évidence un (médium aide), donc, mon aide, ici cet ami a approché aussi comme moi : LC, cependant dans le monde de la réalité), & cet ami me montrait un beau livre, lequel avait la caractéristique de montrer sur les pages de gauche, des choses qui ne m’intéressaient pas du tout, cependant sur les pages de droite étaient : des photos érotiques, dont certaines semblaient de bonne qualité, & bientôt je découvrais, il s’agissait aussi de photos érotiques montrant LC (donc : inattendu, & demandant tout mon attention), & à tel moment : je pouvais voir : son sexe : spectaculairement photographié, & évidemment m’étant une sorte de trésor
93alors, là encore : était-ce en effet le sexe de LC ?, le vrai sexe de LC ?, & sa vision faisait que dans la 2ème partie du rêve : possiblement j’avais eu donc cet élément pour m’approcher encore + que d’habitude de LC, avec laquelle déjà les fusions s’avéraient si réussies, ainsi en osmosant avec LC : j’avais pu avoir d’elle encore +, & en effet donc : à l’évidence : cette fois (d’autant que le rêve montrait une attitude de LC moins passive que d’habitude)
94 fusion décidément exceptionnelle : LC m’avait parlé !!!!!, juste une phrase, mais dans un rêve, cela, exceptionnel, & possiblement cela figurerait une autre clé pour me rapprocher d’elle, je me souviendrais toujours de ce qu’elle m’avait dit, & qui
l’avait constitué aussi dans le rêve en esprit osmosable avec moi
95je notais aussi : quelques heures + tard, encore, je me trouvais : dans une excitation spéciale, comme si décidément, c’était non LC que j’avais créée virtuellement, mais bel et bien, une rencontre sexuello-omoureuse avec la vraie LC avait eu lieu
96(bien sûr : cet aboutissement [la vision du sexe] passe par des chemins complexes, & parcourus depuis longtemps, il a fallu accéder enfin à ce livre, amené par s. / cela n’est pas un simple rêve : où par compensation, un sexe virtuel aurait été donc créé par mon imagination)
14197          malentendus        
l’écrivain lovecraft, du moins à tel moment de sa vie semble ne pas croire à la continuation spir
98pourtant ce rêve daté 21 mai 1920, fait par Lovecraft-----------il se voit venant de modeler un bas-relief & il se rend au musée de sa ville, Providence (où d’ailleurs n’existe pas de musée), il va tenter d’y vendre son œuvre & le conservateur bien sûr de s’en offusquer : « êtes-vous fou ? pour croire !, je pourrais m’intéresser à cela  »
99tu es une REincarnation d’une longue continuation de REincarnations, aussi certaines fois, une de tes lointaines vies passées se substitue (un court moment) à ta vie présente, & s’en suivent quelques malentendus !
Fin du    volume 142      
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gabriels-f · 6 years
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État des stocks amoureux
Depuis des semaines je suis pris dans une inertie. Je m’intéresse beaucoup plus à ce qui ne se dit pas. Je me laisse aller à une nostalgie excessivement salée, presque mourante d’elle-même, tirant sur le mauve évidemment. Je me lamente de salle de bain, en étirant la peau de mon visage jusqu’à ressembler, je ne sais pas, au moyen-âge, à un christ d’anonymes. Aujourd’hui (accélérons) une photo animée (c’est un visage de beauté pas négociable, de ceux qu’on aimerait oublier) a attiré mon attention, a … N’importe quoi : elle a broyé les sentiments de mon coeur. Ceux que j’avais chassés à la carabine. Je sais qu’il n’est pas de bon ton de, de dire certaines choses, de même qu’il ne faut pas arpenter certains arrondissements, trop mal vus. Mais (beaucoup de mais) je me satisfais de vos rejets. À force ils deviennent un baume, comme une promenade dans une ville en ruines. Une ville d’Allemagne et d’argent me devient une légende. Légende dont je ne fais rien que scruter le souvenir gâché. Maudissures de ces deux nuits qui ne vont cesser de tomber de mes poches. J’aime l’anecdote car elle est matière à merveille, chatoiement, charbon et diamant. Pour l’instant, je tiens certains éléments du passé au-dessus de ma tête et les regarde dans la lumière. Je suis encore en train de foirer et de me laisser aller à écrire. Alors que sans doute il suffirait de dire. Mais je ne peux dire qu’à moi, moi comme simple interlocuteur, interloqué. Cyclope découragé détruit. L’oreille est ennemie ; j’ai tant craint d’être écouté. J’ai la réflexion en horreur, je la tiens à distance comme sur une route mal éclairée. Cette nuit, j’ai pris un ascenseur, mais il n’y avait qu’un seul bouton. La cabine ressemblait à un vieil appartement vermoulu et trop étroit. Accroché à la paroi, l’emballage d’un cadeau déjà ouvert. Je pressentais qu’il ne fallait pas aller là où précisément je me rendais, dans cet appartement que je connaissais déjà. Je n’étais pas attendu. J’allais déranger sans doute un couple. Elle avait déjà reçu le cadeau, la preuve en était sous mes yeux. J’entrais en état de panique. C’était quelqu’un de cher, l’être aimé (au visage non négociable, insubmersible etc.), et elle avait accepté l’autre, et son cadeau. En bref je n’existais plus, je n’étais là plus que pour moi. Je comprenais tout ça en un instant, et l’ascenseur montait, ma fièvre. Il n’y avait pas de bouton pour redescendre. Quel ennui que les récits de rêve. Ça ne vaut qu’interrompu, et encore. On en fait trop une folie. Rêves mal battus des heures précédentes. Je préfère me tourner vers le mur, me réveiller, sentir le poids du jour, qui n’a pas de prix. Une sorte de bave de réalité coule de mes lèvres. Je veux bien accepter de dire mais alors quelque chose qui fasse mal, qui touche, qui assaille, qui tourmente. Où trouver cela ? Le cadeau, l’ascenseur n’existent plus, même en vrai. Il a suffi de se taire pour que cesse. J’avais oublié le bruit que fait la peine. Un bruit de chasse d’eau. Un bruit proprement assourdissant : vous êtes si seul à l’entendre. Un carré de tissu se gorge d’eau, ce sont des circuits de mots, de faïence. Et l’autre se mouche dedans. Oh je ne dis pas qu’il n’y a pas un peu de douceur, malgré tout, d’y penser, de revoir ces quelques images-visages. Les retenir malgré tout, dans leur douloureux double sens, leur donné-rendu. Cela vous broie juste au passage. Cela a un goût unique, terre nourrissante en bouche, peut-être comme celui que vous imaginez d’une ville dont vous savez que vous ne la verrez jamais. Ce que je prenais pour la lune n’est que le bouton de nacre fendu de ma chemise. De nos jours il suffit d’ouvrir des placards, pour voir la vie des gens, et j’abuse du spectacle. C’est fou, cette défaillance à dire, à énoncer ne serait-ce que.. que quoi ? Même ça je n’y arrive pas. Ce n’est pas un texte, c’est une fuite. Tout est comme ça. Je ferais mieux de retourner me reposer au musée Grévin. Ne parler plus que par formules, titres de livres, bons de commande. Je jette la nuit après usage.
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valeriehervo · 7 years
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Envie de réveiller votre sensualité et de booster votre sexualité ? Et si vous y consacriez un week-end ? Au programme : deux jours entièrement dédiés à votre désir et à votre plaisir.
Routine, libido en berne, fatigue, stress… Le tourbillon permanent dans lequel nous évoluons met souvent à mal notre vie sexuelle, fréquemment reléguée derrière nos vies familiales et professionnelles et nos soucis quotidiens. Qui n’a jamais soupiré en pensant à la fougue des débuts ou rêvé à de nouveaux horizons érotiques ? Alors quoi de mieux qu’un week-end placé sous le signe du désir et du plaisir, pour insuffler une nouvelle énergie à notre vie sexuelle ? « L’idée, c’est de prendre du temps pour s’arrêter sur sa sexualité, explique la sexologue Marianne Pauti. Ce peut-être le temps d'un week-end, ou deux jours, n’importe quand. Ou même un seul, si on n’a pas un week-end, ou bien trois jours, si on a un peu plus de temps. » Objectif de cette parenthèse érotique et sensuelle ? Se retrouver, se détendre et s’épanouir sexuellement ensemble.
Première étape avant le week-end : un peu d’introspection
A DÉCOUVRIR
Quelques questions à se poser
« Où en est votre couple côté sexe ? », « Etes-vous sur la même longueur d’onde ? ». Retrouvez les questionnaires imaginés par Marianne Pauti dans Je booste ma sexualité en un week-end (Editions First, 2013).
Parler de sexe… Facile à dire, mais pas toujours à faire. Chez de nombreux couples, la sexualité reste même encore souvent un sujet tabou. « Certains ont beaucoup de difficultés à trouver les mots et les moments appropriés pour en parler, analyse Marianne Pauti. Du coup, ils n’évoquent jamais le sujet. Ou alors pour dire qu’il y a des problèmes. Il n’est jamais question de la sexualité qui va bien ». Avant le week-end, la sexologue recommande donc de se livrer, ensemble, à une petite introspection. « Il ne s’agit pas uniquement de remettre en question l’autre. C’est aussi se remettre en question soi, s’interroger véritablement. Et son couple aussi. »
=> Les pièges à éviter
- Accuser ou culpabiliser l’autre ou soi-même. « Les "c’est de ta faute" ou "c’est ma faute" sont à bannir. De même que les comportements castrateurs chez les femmes, ou dévalorisants chez les hommes. Le but, c’est de parler de ce que l’on ressent soi ».
- Penser à la place de l’autre « Lorsque que l’on est amoureux, on imagine souvent que l’être aimé sait ce que l’on pense. C’est source de quiproquos extraordinaires ! Se livrer à une introspection de sa vie sexuelle, c’est au contraire expliquer précisément à l’autre ce que l’on aime… ou pas. Et écouter ce dont lui-même a envie, ou non. Parfois, ce partage fait réaliser que l’on n’aime pas forcément les mêmes choses. Mais c’est bien de le savoir. D’autant que l’on finit toujours par trouver des terrains d’entente (parfois de nouveaux, d’ailleurs) ».
- Etre négatif « Il faut être très positif si l’on décide de consacrer un week-end à booster sa sexualité. Comment avancer en se focalisant sur ce qui ne va pas ? On laisse donc tous les vieux dossiers concernant d’éventuelles mésententes ou déceptions sexuelles de côté ».
=> Quand parler de sa sexualité ? « Si certaines personnes ont besoin de se sentir un peu désinhibées pour réussir à parler de sexualité, il est en réalité souvent difficile d’avoir une vraie discussion dans un contexte érotique, parce qu’elle risque précisément de briser l’érotisme. »
Préparer son week-end
A DÉCOUVRIR
Sexe : les mots pour le dire  Le secret d’une vie amoureuse épanouie ? Oser se parler. Les thérapeutes Serge et Ajanta Vidal-Graf proposent donc aux couples de se fixer un rendez-vous régulier consacré exclusivement à leur intimité (...).
S’évader le temps d’un week-end pour se consacrer à sa sexualité demande un minimum de préparation. Escapade à la mer, à la montagne, ou à la campagne, réservation d’un hôtel romantique, séjour à l’étranger… A chacun ses goûts et son budget ! L’enjeu ? Changer d’air. « Partir confère un caractère festif, particulier, au week-end. C’est pour cela que les gens ont une bien meilleure sexualité pendant les vacances, lorsque le quotidien et la routine sont mis à distance ». Pas question, donc, ce week-end-là, de faire des lessives, de tondre la pelouse ou d’aller déjeuner chez ses parents… Vous ne pouvez pas partir de chez vous ? Pas de problème, confiez vos enfants et vos animaux, cuisinez ou faites-vous livrer de bons repas, mettez-vous sur votre 31… Faites en sorte d’être tranquilles pour ne vous préoccuper que de vous !
Les derniers jours avant le week-end
Préparer sa valise
- Les incontournables : Contraception, préservatifs, lubrifiant si nécessaire… Pour ne pas courir les pharmacies pendant le week-end !
- En fonction de votre appétit : huiles de massage, bougies, lingerie, jeux érotiques, sex toys, accessoires coquins, littérature érotique, déguisements… Pour Marianne Pauti, « il est important de faire les choses que l’on sent. Lorsque l’on essaye quelque chose uniquement pour faire plaisir à l’autre, on finit par s’en vouloir, par lui en vouloir. Il ne faut pas se forcer, ni chercher à forcer l’autre. Et si on veut transgresser un peu, mieux vaut le faire vraiment par rapport à ses envies ».
- Déconseillé : son ordinateur, sa tablette, son smartphone constamment connecté à Facebook, la dernière série ou le dernier roman dont tout le monde est accro, des dossiers de travail… Au risque, sinon, d’emporter les soucis quotidiens avec soi.
Faire une cure de bonne forme « Notre vie sexuelle est bien meilleure quand on est en bonne forme physique », estime Marianne Pauti. Au programme, donc, de la dernière semaine avant le week-end : de bonnes nuits, une bonne alimentation, peu ou pas d’excès (alcool en tête), du sport, et des moments passés à se chouchouter (soin en institut, nouvelle coupe de cheveux…).
A DÉCOUVRIR
Testez-vous !
Quel plaisir sexuel dans votre couple ? Faites le test pour le savoir !
Dernière nuit avant le départ : chacun de son côté La veille, chacun dort chez soi, ou chez des amis ; ou l’un dans le lit, l’autre sur le canapé… Rendez-vous à la gare, l’aéroport ou même directement sur le lieu du week-end. « L’idée, c’est de se mettre dans l’état d’esprit de redécouvrir l’autre ». Et aussi de retrouver l’émoi des premiers rendez-vous…
Pendant le week-end, place à la sensualité, à l’érotisme et au sexe !
A DÉCOUVRIR
Renouez avec votre sensualité...
... avec nos nouvelles érotiques imaginées par des écrivains ou des psys tels queCamille Laurens, David Foenkinos, Belinda Cannone ou encore Sophie Cadalen... Un bain de volupté littéraire !
« L’attente, c’est la moitié du plaisir, rappelle Marianne Pauti. La préparation est tout aussi importante que l’acte sexuel en lui-même. On est déjà dans le plaisir : celui que l’on fait à l’autre, et celui que l’on ressent à se sentir désirable. Et le niveau d’excitation est beaucoup plus fort que si de but en blanc, on passe à la sexualité ».
Quelques idées de jeux sensuels : massages, caresses, promenade romantique, séance de lecture érotique, dîner aux chandelles, séquence souvenirs ou confidences, jeux de dés coquins…
L’important ? Etre dans la séduction. « Beaucoup de couples, surtout ceux qui sont ensemble depuis longtemps, ne savent parfois plus vraiment faire, ou ne se posent même plus la question de l'être. L’enjeu, c’est de retrouver la capacité de plaire à l’autre et de se plaire à soi-même. »
A DÉCOUVRIR
A découvrir
Notre Kama Sutra. Pour varier les plaisirs.
Après, à chaque couple de laisser libre cours à son imagination et faire l’amour comme bon lui semble !
Quelques idées de jeux torrides : expérimenter de nouvelles positions, faire l’amour dans l’eau ou dans un lieu insolite ; devenir le « professeur » de l’autre et lui montrer comment « s’y prendre encore mieux » ; l’amour les yeux bandés, sans aucune consigne cette fois ; raconter à l’autre les meilleurs moments de sexe avec lui ; se lancer dans un strip-tease, s’essayer au jeu de rôles (le docteur et l’infirmière, par exemple…) ; l’amour attaché ; avoir recours à un sex toy, par exemple à un œuf vibrant, qu’une télécommande actionne à distance…
3 principes importants
- Dédramatiser Complexes, difficultés d’érection, panne sexuelle, absence d’orgasme… Il peut arriver que les choses ne se passent pas comme on l’avait souhaité. « Ce n’est pas un drame : on a tout un week-end, surtout, il ne faut pas se mettre la pression ».
- Oublier tout souci de performance « Le but n’est pas forcément de grimper tout le week-end aux rideaux, mais de s’épanouir et de se faire plaisir. Et cela peut passer par des choses assez ténues. Certaines personnes ont par exemple une sexualité très douce, calme. Peu importe si leurs voisins, eux, hurlent pendant toute la nuit… Ce que font ou pensent les autres n’est pas important : l’objectif, c’est de se faire confiance à soi pour savoir ce dont on a envie ».
- Lâcher-prise « Il faut éviter de trop gamberger : les plus "intellectuels" sont souvent ceux qui ont le plus de difficultés. Lâcher-prise, c’est se recentrer sur ce qu’on est en train de faire, sur ce qu’on ressent, sur sa sensualité, ses perceptions… C’est aussi laisser tout le champ des possibles ouvert ».
Tirer parti du week-end
Quelques jours après le week-end, il est bon de prendre le temps de faire, ensemble, un petit « debriefing », recommande Marianne Pauti. « Il s’est passé quelque chose, alors il serait dommage de ranger cela au fond d’un tiroir et de reprendre ses vieilles habitudes. Surtout qu’il y a sûrement des choses positives à retenir de ce week-end ». Des choses à approfondir, des leçons à tirer, des expériences à réitérer… pour booster sa vie sexuelle en général.
Et faut-il, une fois le week-end terminé, prévoir le suivant ? « Si on a aimé, oui ! », répond la sexologue. Mais là encore, attention : « pour beaucoup de gens, la sexualité est une sorte de bulle, elle ne fait pas du tout partie de leur quotidien. Le risque, c’est de ne consacrer que certaines périodes de sa vie à sa sexualité. Alors que la doper, c’est au contraire faire en sorte qu’elle fasse davantage partie de sa vie ».
Une évidence est de prendre du temps pour son couple. Que ce soit, se prendre un week-end, une soirée, s'organiser un dîner aux Chandelles, toutes les idées qui donnent à votre couple un moment privilégié est une bonne idée. Erotiser sa relation de couple est un jeu créatif pour les deux partenaires. Créer, inventer, réinventer tout ce qui met votre couple érotique en mouvement.Je vous invite aussi à échanger, mettre des mots sur vos ressentis. Votre partenaire ne peut pas deviner vos envies si vous ne les lui partager pas!
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paul123love · 4 years
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Retour affectif Marseille ,retour affectif immédiat,retour affectif rapide efficace
Retour affectif Marseille ,retour affectif immédiat,retour affectif rapide efficace
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Je réalise des retours affectifs sérieux et efficaces Force est de constater, que les couples se séparent plus facilement à l’heure actuelle. Manque de communication, malentendus, situation personnelle compliquée, conjoncture économique défavorable, tentations nombreuses, constituent des éléments pouvant y conduire, sans pour autant vouloir dire que l’amour n’existe plus. Il est alors souvent…
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pierrejouan · 4 years
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L’homme sans gravité - Charles Melman
« Nous passons d’une culture fondée sur le refoulement des désirs, et donc la névrose, à une autre qui recommande leur libre expression et promeut la perversion. »
« Nous avons affaire à une mutation qui nous fait passer d’une économie organisée par le refoulement à une économie organisée par l’exhibition de la jouissance. Il n’est plus possible aujourd’hui d’ouvrir un magazine, d’admirer des personnages ou des héros de notre société sans qu’ils soient marqués par l’état spécifique d’une exhibition de la jouissance. Cela implique des devoirs radicalement nouveaux, des impossibilités, des difficultés et des souffrances différentes. » 
Sur l’exposition de Mannheim : 
« Le procédé technique mis au point par notre « artiste » autorise donc en toute impunité et pour les meilleurs motif, dans la convivialité, une jouissance « scopique » de la mort. Et donc le franchissement de ce qui était hier aussi bien interdit qu’impossible. La disparition du caractère sacré que peut avoir la mort va dans le sens de cette abolition de tout transfert dont je parlais. Une société qui en vient à prendre plaisir au spectacle de la mort est à tout le moins inquiétante. Vous voyez comment l’abolition de ce qui était la portée habituellement festive, l’instance source des réjouissances, des agapes, de l’enivrement, de la danse, des rencontres, des coups de folie et pour laquelle la figure de Dyonisos servait de référence, au profit d’un spectacle rassemblant des foules autour des images de la mort, a un côté prémonitoire qui mérite de retenir l’attention des psychanalystes et des ethnologues. » 
« S’il y a donc une découverte de Freud, c’est bien ceci : notre rapport au monde et à nous-même est mis en place non par un objet, mais par le manque d’un objet, et d’un objet d’élection, essentiel, d’un objet chéri, puisque, dans la figuration oedipienne par exemple, c’est de la mère qu’il est question. Nous sommes les seuls dans le règne animal dont la possibilité de réalisation sexuelle est organisée par une dysfonctionnel, puisque le choix de l’objet est réglé non par une identification des traits caractéristiques du partenaires, partenaire de sexe opposé, ou des odeurs spécifiques, mais par la perte, le renoncement à l’objet aimé. Il faut cette dysfonctionnements pour que chez l’être parlant le sexuel puisse s’accomplir, il faut qu’il ait accès à un semblant, à un fac-similé. » 
« Ce n’est pas moi qui viendrai vous rappeler le destin que connaît aujourd’hui la figure paternelle, la façon dont, de manière tout à fait surprenante tant elle est inscrite dans la mode, nous nous employons à venir la châtre, comment elle est de plus en plus, ladite figure, interdite, malmenée, dévalorisée. Je suis heureux qu’un projet de loi ait vu le jour pour permettre enfin en France aux pères de prendre un congé après la naissance de leur enfant. Mais cette nouvelle possibilité, paradoxalement, les astreint à ce qui sera encore une fonction de type maternel. » 
« La limite ne serait-elle pas plutôt effacée, pulvérisée ? 
Oui, absolument. Elle est si aisément franchie qu’elle en est effacée. 
Elle s’auto-avale se fait disparaître comme limite. Et cela n’est pas sans évoquer ce dont vous venez de parler et qui semble tout à fait d’actualité, l’exigence de présentation plutôt que de présentation, et donc du même coup de transparence. 
C’est qu’est devenu le cinéma. Il ne signifie plus rien, il montre, il dévoile, il exhibe. 
Ce qu’on constate aussi bien avec la fascination pour l’expérience de « Loft Story » »
« Voilà qui participe de cette économie nouvelle. Le regard qui est aujourd’hui cette sorte de tortionnaire devant lequel rien ne peut être dissimulé. Notre journalisme soit-disant d’investigation se complaît fréquemment dans le fouille-merde et l’exhibition. A la grande joie, semble-t-il du lecteur heureux d’apprendre que tel homme puissant a une maîtresse : la belle affaire ! Qu’il ait une vie privée ou qu’il n’en ait pas, en quoi est)ce que ça intéresse ou détermine son action politique et les positions qu’il a pu prendre ? Il y a de l’infantilisme en même dans cette panscopie. On connaît cette fameuse histoire du panoptique de Bentham. Ce type génial avait parfaitement prévu le fonctionnement du monde dans lequel nous vivons : il suffit d’un regard, d’un surveillant, pour voir l’ensemble ; il suffit pour le surveillant d’être à cette place et de jouir d’une vue panoramique sur le destin de ses contemporains comme si celui-ci présentait quelque intérêt. » 
« Au fond, c’est comme si on croyait, avec ce type de fonctionnement nouveau, et les possibilités nouvelles qu’il ouvre, pouvoir quitter la métaphore, ne plus habiter le lasagne, ne plus être embarqués d’office dans la parole. 
Le français tend à devenir plus iconique que verbal, l’image - revenons-y - ne fonctionne plus comme représentation, mais comme présentation. Il conviendrait que les linguistes s’intéressent à cette langue en train de constituer sur internet, la langue qui sert aux échanges entre internautes qui ne se connaissent pas. Un langage à base d’anglais évidemment est en train de se néoformé.
(…)
Une novlangue donc, tout à fait actuelle. Mais qui aurait quelles caractéristiques ? 
Celle d’être un lange exacte, c’est-à-dire de se référer chaque fois à l’objet précis - un mot/une chose- qui réunit les internaute. Que l’on parle de moto ou de timbre-poste, ou que l’on échange des propos érotiques, l’objet présentifié est là, c’est lui qu’on célèbre et c’est autour de lui qu’on se regroupe. Le langage est sans équivoque, il est direct et cru. » 
Un sujet compact 
« Voilà encore un trait de la nouvelle économie psychique : il n’y a plus de division subjective, le sujet n’est plus divisé. C’est un sujet brut. Parler de sujet divisé, c’est dire déjà qu’il s’interroge sur sa propre existence, qu’il introduit dans sa vie, dans sa façon de penser, une dialectique, une opposition, une réflexion, une façon de dire « Non! ». Aujourd’hui nous ne voyons plus guère l’expression de ce qui serait la division subjective. 
Il y a place pour un sujet, mais un sujet qui a perdu sa dimension spécifique. Ca n’est sûrement plus le sujet interne, qui lui donnait un certain recul, un coup d’oeil sur sa vie, sur le monde, ses relations, et des choix possibles. C’est devenu un sujet entier, compact, non divisé. » 
« Pour accéder à la satisfaction, il n’est plus nécessaire de passer par le dysfonctionnement que j’évoquais et qui est bien entendu source de névrose. » 
« Pourquoi, d’ailleurs, n’aurions-nous pas le droit de trouver dans notre environnement ce qui peut nous satisfaire, et cela quelles que soient nos meurs ? Si un couple homosexuel désire se marier, à quel titre viendrait-on s’y opposer ? Si un transsexuel demande un changement d’identité, à quelle autorité feriez-vous référence pour le refuser ? Ou si une sexagénaire veut avoir un enfant, au nom de quoi l’éconduire ? Dans la situation actuelle, dès lors qu’il y a en vous un tel type de souhait, il devient légitime, et il devient légitime qu’il trouve sa satisfaction. » 
« Justement, allons-nous refuser de supporter les conséquences d’être - comme vous venez de le rappeler - des « animaux dénaturés » ? Si, comme nous l’enseigne la psychanalyse, ce n’est pas l’objet, mais le manque d’objet qui est organisateur de la spécifié humaine, si cet objet - cette chose que la mère sert le plus souvent à métaphoriser - doit être perdu pour que l’humain puisse émerger et si, comme vous le soutenez, le lieu de la limite est mis en place par cette perte, y contrevenir équivaudrait du coup à réaliser un inceste. Est-ce que vous entérinez, de ce fait, la formule selon laquelle nous sommes dans une société incestueuse ? 
Le dire ainsi ferait problème. Il est clair, en tous cas, que nous sommes dans une société où la fabrication d’objets aptes à satisfaire les orifices corporels est devenue une sorte d’exigence et rencontre évidemment la faveur collective. Ce sont des objets merveilleux, capables en effet de saturer jusqu’à l’épuisement les orifices visuels et auditifs. » 
« C’est vrai, c’est plus complexe, puisque effectivement, il n’y a plus à passer par la réalisation. Voilà qui éclaire bien ce que vous dîtes par ailleurs du père, de la remise en question de sa légitimité. Vous rappelez, à juste titre, que la figure qu’il prend est du côté de l’interdit, de l’empêcheur, du perturbateur. Il n’est plus du tout entendu comme celui qui a la charge de nouer le désir à la Loi, comme le disait Lacan. » 
(// Rebel without a cause) 
« La fonction du père est de priver l’enfant de sa mère, et ainsi de l’introduire aux lois de l’échange ; au lieu de l’objet chéri, il devrait composer plus tard avec un semblant. » 
« (Le père) est seul et tout l’invite en quelque sorte à renoncer à sa fonction pour simplement participer à la fête. La figure paternelle est devenue anachronique. » 
« Le désir, normalement, est organisé par un manque symbolique. Mais le manque qui se met en place dans la relation au semblable est seulement imaginaire. Pour être symbolique, il lui faudrait être en rapport avec quelque instance Autre où il trouverait sa justification. Si le désir ne se supporte plus d’un référent Autre, il ne peut plus se nourrir que de l’envie que provoque la possession par l’autre du signe qui marque sa jouissance. Il devient alors un simplet accident social, que le paritarisme doit d’ailleurs réparer : car il est scandaleux qu’il y en ait qui aient plus que d’autres. Un grand journal du soir français a publié les sommes que les dirigeants de grandes entreprises perçoivent grâce à leur stock-option. Il les a publié avec la volonté de jeter ces gens en pâture à ses lecteurs : « Vous voyez ! Quelle injustice ! Ils gagnent tant d’argent alors que vous-même avez un simple salaire… » C’est l’envie même provoqué par ces revenus qui est en jeu, la question n’est pas de les juger. Ce qui est scandaleux, c’est qu’il puisse y avoir de l’envie, et donc du même coup du désir. Il faudrait même arriver à expurger l’envie !”
« Au lieu de respecter le fait qu’il y ait de l’envie, qu’il y ait du désir, ce qui après tout est le grand moteur social et le grand moteur de la pensée, on assiste aujourd’hui à une dénonciation de toutes les asymétries au profit d’une sorte d’égalitarisme qui est évidemment l’image même de la mort, c’est à dire de l’entropie enfin réalisée, de l’immobilité. Vous voyez, on en revient à l’exposition dont nous parlions tout à l’heure, au voeu de mort fondamental qu’il y a derrière toute cette affaire, à ce souhait que tout s’arrête. »
« Par un singulier renversement, ce qui est devenu virtuel c’est la réalité, dès lors qu’elle est insatisfaisante. Ce qui fondait la réalité, sa marque, c’est qu’elle était insatisfaisante, et donc toujours représentative du défaut qui la fondait comme réalité. Ce défaut est désormais relégué à un pur accident, à une insuffisance momentané, circonstancielle, et c’est l’image parfaite, autrefois idéale, qui est devenue réalité. » 
« Vous évoquez des sujets flexibles, c’est-à-dire des sujets qui n’ont plus d’assise…
Dans la mesure où ils ne disposent plus de ce lieu, justement, ils sont capables de se prêter à toute une série de domiciliations. Ce sont devenus d’étranges locataires, capables d’habiter des positions a priori parfaitement contradictoires et hétérogènes entre elles, aussi bien dans les modes de pensée que dans les choix de partenaires - y compris s’agissant de sexe du partenaire ou de sa propre identité. Car au fond, pourquoi serions-nous condamnés, par notre naissance, à un parcours déterminé, à l’image de celui des astres, une fois pour toutes ? Pourquoi n’aurions-nous pas un parcours non seulement en zigzag mais éventuellement autorisant des ruptures, des hiatus, des changements de direction, plusieurs vies en une. » 
« La carence des identifications symboliques ne laisse pour recours au sujet qu’une lutte incessante pour conserver et renouveler des insignes dont la dévaluation et le renouvellement sont aussi rapides que les évolutions de la mode, et ce, alors que lui-même est inexorablement livré au vieillissement, comme sa voiture. » 
« Pour maintenir néanmoins le jeu du désir et éviter qu’il ne vienne s’écraser ou s’étouffer sur l’objet propre à la satisfaire, il n’est pas rare que cet objet se trouve dédoublé, qu’il y en ait deux. Les ménages à trois, c’est vrai, ne datent pas d’hier, mais c’est n’est pas tout à fait d’eux dont il s’agit. » 
« Des langages où la valeur iconique revêt une importance majeure comme dans l’alphabet chinois ou japonais, par exemple, où un signe peut être lu à travers soit son expression phonétique, soit son expression imagée, c’est-à-dire à travers ce qu’il désigne, ce dont il est l’objet. » 
« Le signe renvoie à la chose. Le signifiant ne peut renvoyer qu’à un autre signifiant ; c’est cette cavale du signifiant qui entretient le désir de « la chose » qui, dès lors, manque. » 
« Pour le névrosé, tout objet se présente sur fond d’absence, c’est ce que les psychanalystes appellent la castration. Le pervers, quant à lui, va mettre l’accent exclusivement sur la saisie de cet objet. » 
« Mais les pervers, quant à eux, se trouvent pris dans un mécanisme où ce qui organise la jouissance est la saisie de ce qui normalement échappe. Ils s’engagent de ce fait dans une économie singulière, ils entrent dans une dialectique, très monotone, de présence de l’objet en tant que total - objet absolu, l’objet vrai, véritable - et puis de son manque, de son absence. » 
« Le refoulement est alimenté, entretenu par ce qui est au départ un refoulement originaire, lui-même organisé par la chute, par la disparition, par l’éclipse de cet objet. » 
« La perversion devient une norme sociale. Je ne parle pas ici de la perversion avec sa connotation morale, mais de la perversion avec une connotation clinique fondée sur l’économie libidinale que nous venons de décrire. Elle est aujourd’hui au principe des relations sociales, à travers la façon de se servir du partenaire comme d’un objet que l’on jette dès qu’on l’estime insuffisante. »
 « Il s’agit en quelque sorte d’une nouvelle relation à l’objet, qui fait que celui-ci vaut non pas par ce qu’il représente, par ce dont il est le représentant, mais par ce qu’il est. La représentation, jusqu’ici, est normalement acquise une fois pour toute : vous êtes un homme, ou une femme, vous avez cette dignité d’homme ou de femme quel que soit votre âge. Dans certaines cultures, cette représentation se renforce même avec l’âge puisqu’on est supposé gagner en sagesse, en savoir et expérience quand on devient vieux. Et puis vous avez une autre relation, qui est fondée non plus sur la représentation mais sur l’être de l’objet. Cet objet ne vaut que tant que son être est source de bénéfices. Dès qu’il se révélera défectueux, il s’imposera comme un objet totalement dévalorisée devant être envoyée à la casse. » 
« Vous ne pouvez plus fantasmer sur le train une fois que le fantasme - au sens le plus courant du terme - est là, mis sur l’affiche. Il y a sûrement un tas de gens qui ont pris le train en y voyant une possibilité de rencontre, de déplacement justement, en se disant qu’ils seront autres à l’occasion de ce voyage et qu’ils croiseront des gens eux-mêmes autres, éloignés de leur petit sol familier… Mais avec cela sur l’affiche, le fantasme est mort. » 
« Il s’agirait donc d’une économie du signe, et non plus du langage, du signifiant. Le signe renvoie à la chose, alors que le signifiant renvoie à un autre signifiant. Le mot qui fait signe renvoie directement à ce qui est désigné alors que le mot comme signifiant renvoie sans cesse à un autre mot. La représentation est devenue le signe de l’objet plus que sa métaphore. » 
TOXICOMANIE 
« Vous disiez que la toxicomanie quittait, sans le savoir, une économie psychique pour une autre. Que cette économie psychique qu’il quittait, c’était l’économie propre au langage, celle qui était mise en place par le langage, et qu’il la quittait pour une économie régie par le signe. Et que c’était cette mutation qui allait le rendre étranger au lien social, dans la mesure où c’est le discours, c’est-à-dire ce qui est soutenu par le langage, qui établit le lien social. 
Ce qu’on appelle, d’un point de vue psychique, la pauvreté du toxicomane tient en effet à ce que les métaphores et les métonymies chez eux ne fonctionnent plus. On est dans un langage de signe. Tout y fait signe. 
LE PHARMAKON
« Il y a ce très beau concept ancien, que notre pharmacopée a évidemment oublié, le pharaon sur lequel Jacques Derrida a d’ailleurs écrit un très bel article. Avec le pharaon, ce qui était pensée, c’est qu’il y a toujours un objet - ou plusieurs - susceptibles de guérir une maladie et qui, en même temps, est un poison. Autrement dit, l’objet susceptible de guérir notre insatisfaction - insatisfaction vis-à-vis du monde, est un poison. Il suffit de se rappeler ce concept pour s’interroger sur la place de la drogue : médicament absolu qui guérit tous les maux - l’opium et la morphine sont des remèdes que des grandes cultures ont utilisés - et qui tout autant nous dispense de l’existence. Se droguer, c’est expérimenter une espèce de mort. Ou plutôt les drogués sont des morts vivants, ou des vivants morts. 
Ce qui revient à dire que le fonctionnement du désir humain n’est pas congruent avec le confort, ou la recherche du confort… 
Vous êtes aimable de me le rappeler, mais je crois que c’est une évidence, voire une banalité qu’il est facile de vérifier. En se déplaçant dans n’importe quelle région, on voit très bien comment les existences ont cherché à s’organiser dans une sorte de clôture confortable, avec la petite maison bien protégée, bien chauffée, à l’abri, à l’écart, avec un rapport à l’autre, je ne dirai pas qui est établi une fois pour toutes, mais où finalement la relation sexuelle devient parfaitement secondaire. En revanche, le désir, c’est l’inconfort maximum. S’il n’y a pas d’inconfort, il n’y a pas de désir. L’inconfort, cela veut dire qu’il n’y pas ce qu’il faut, que ce n’est pas comme il faut. » 
COMMENT SORTIR DE L’ADOLESCENCE ? 
Vous semblez avancer que dans cette nouvelle économie psychique, l’impératif d’entropie est plus intense, plus exigeant, et qu’il n’est pas à la même place que dans un cadre social organisé par le refoulement. Si je rappelais l’inconfort du désir, c’est que pour vous puissiez peut-être vous interroger à propos de l’adolescence, qui n’a pas toujours représenté un grand chapitre de notre histoire individuelle, comme aujourd’hui. L’adolescence, ce n’est au fond que long temps pendant lequel le sujet passe de l’enfance à l’âge adulte. Dans le dernier livre de Houellebecq, Plateforme, les première pages comment par : « Mon père est mort, il y a un an… On ne devient jamais réellement adulte. » L’adolescence, c’est justement ce temps où celui qui n’est pas encore vraiment sujet va consentir à occuper - ou au contraire à refuser de d’occuper - la place de sujet et assumer son désir. La nouvelle économie psychique risque, d’après ce que vous dîtes, d’avoir pour conséquence qu’il sera plus difficile de trouver sa place de sujet.”
LA DETTE 
« Cette fille ne doit rien à personne. Or, le problème de la dette symbolique aujourd’hui, par une opération intéressante, c’est qu’elle se renverse, le débiteur devenant créditeur. On connaît l’exemple de ces pays du tiers monde dont les gouvernements, ne pouvant payer la dette, sont obligés de chercher des crédits supplémentaires pour réussir un tant soit peu rembourser quelque chose ! Cette gamine, c’était exactement ça… D’abord, elle ne devait rien à personne, si ce n’est qu’elle avait eu le mois précédent une facture pour son téléphone portable de 8 000 euros. Ce qui veut dire que si sa mère n’avait pas payé la note, elle se serait retrouvée en prison ! Elle se mettait dans la position où faute d’un don, elle risquait de mourir dans sa chambre. Elle n’irait même pas à se prostituer, parce que se prostituer serait entrer dans un mécanisme d’échange véritable. La dette de départ, la dette symbolique, était annulée. Elle savait ce qu’était le partage, mais pas l’échange. Et quand je lui ai dit « mais vous allez en boite, ça coute de l’argent » elle m’a répondu « on rentre avec des amis, on ne paye pas » «  Et ensuite vous rentre à la maison, vous mangez quand même ? Oh dans la journée je dors, je mange un oeuf, un peu de pain quand j’en ai. C’est pourquoi je dis que c’est quelque chose de grave. » 
« TOUT EST DU. » 
LA RESPONSABILITE DU SUJET 
« Doit-on penser qu’on pourrait avoir affaire aujourd’hui à un sujet non responsable ? Ce qui rejoindrait le voeu actuel de se faire reconnaître à la moindre occasion comme victime…
Vous avez raison. Le sujet n’est pas responsable dans la mesure où sa détermination subjective ne relève plus de ce qui serait une aventure singulière, d’un choix singulier, mais d’une participation à l’hystérie collective. Du même coup il lui apparaît tout à fait légitime de penser qu’il doit son parcours, son destin, à des circonstances collective et extérieures. La même collectivité lui doit donc réparation de tout ce qui lui manque, puisque c’est niais, par elle, qu’il a été conçu. 
Ce que vous dîtes s’est trouvé justifié par le fameux arrêt Perruche : si je ne suis pas bien né, si je suis handicapé, la société me doit réparation. C’est un peu affolant. » 
J’ai reçu une femme récemment, d’un certain âge, dont le parcours n’avait pas été très heureux. Elle s’adressait à moi dans l’attente d’une réparation. Et elle se montrait agressive en constatant que je ne m’employais pas à « réparer » ses malheurs : le fait que son mari lui ait laissé des dettes, qu’elle ne trouve pas de travail, que sa fille se montre ingrate… Elle était dans le champ de la revendication.
(…)
Il n’y a pas de réponse. Quand cette femme vient chez moi, c’est avec à la fois cette espèce de plainte douloureuse et une sorte d’étonnement, de surprise, de courroux parce que je ne lui prescris pas le pharmakon. » 
LA VIOLENCE 
« La violence apparaît à partir du moment où les mots n’ont plus d’efficace. A partir du moment où celui qu parle n’est plus reconnu. Dans un couple, la violence commence quand l’autre refuse de reconnaître, en celui qu’il a en face de lui, un émetteur de paroles, vivant et de bonne foi. Vivant, donc, ayant sa propre économie, ses propres contraintes. Et considéré, quel que soit le désaccord, comme de bonne foi. Dès lors que cette reconnaissance n’a pas lieu, l’autre n’est plus reconnu comme sujet, la violence survient. Vous évoquiez devant moi une rencontre entre deux écrivains israéliens et un palestinien, et vous disiez que malgré leurs lectures totalement différentes, incompatibles des événements du Moye-Orient, ils s’étaient reconnus chacun de bonne foi. Voilà une formidable contre-exemple. O chacun reconnait que l’autre est pris dans une sitatuation où il ne peut pas faire autrement que ce qu’il fait, ou dire autre chose que c’est qu’il dit, qu’il n’a pas le choix en tant que sujet. Mais dans cette époque où nous vivons, de plus en plus souvent, il n le sujet n’est pas reconnu parce que, initialement il n’est pas mis en place. Alors, la violence survient à tout bout de champ, pour tout et pour rien. Une espèce de violence qui est devenue un mode banal de relation social. » 
« On ne se parle plus, on fait la guerre. » 
« Mais pourtant aujourd’hui on a plutôt libéré le désir sexuel ! 
On l’a tellement libéré… qu’il est en train de sombrer. Ce qui se passe, quand on parle de libération sexuelle, n’est plus de l’ordre du désir. Celui-ci est en train de passer au second rang après un tas de jouissances beaucoup plus faciles à satisfaire, beaucoup plus économiques. On pourrait voir une ruse magnifique de « l’histoire » dans ce phénomène : cette dénonciation du père pendant des années quand il s’agissait en fait de dénoncer tout simplement le désir sexuel. » 
« Ce monde propice à une satisfaction qui n’implique aucune « médiation et ne passant pas par le travail n’a pas manqué de représenter pour notre humanité une sorte d’idéal, un paradis perdu, diront les chrétiens, puisque ce serait par une chute impliquant une déchéance, liée à la punition divine, que nous serions sortis de ce jardin d’Eden où tout était ainsi à notre disposition. » 
« Nous avons affaire avec le langage à un système d’éléments - les signifiants - qui, se renvoyant les uns aux autres, ne signifient rien en eux-mêmes. Le désir de l’animal humain, qui passe obligatoirement par le langage, s’organise donc autour de ce qui est dès lors une perte, puisque ce système n’est pas fermée, n’est jamais complet, jamais terminé. Aucun objet ne sera donc susceptible de venir parfaitement combler et satisfaire le désir humain, tout comme aucun mot ne saurait être l’équivalent d’une chose. » 
« Le symbole, c’est comme nous le rappelait Lacan, cette moitié de pièce de monnaie qu’un interlocuteur vient proposer à l’autre dans l’attente que celui-ci y mettre l’autre moitié, de telle sorte que les deux réunies forment une seule pièce, une pièce complète. » 
« Quand vous voyez des jeunes gens se promener dans la rue avec leurs casques pour soi-disant écouter de la musique, vous avez vraiment le sentiment d’assister à une sorte de tentative mécanique de produire un bruit hallucinatoire permanent. Comme si, ne supportant plus le silence de l’Autre, nous devions entrer dans un monde où, sans cesse, il y aurait des voix, et des voix qui ne sont pas sans conséquences puisqu’elles vous submergent. On voit bien, en observant leurs mimiques, ou même le rythme qu’elles marquent que ces personnes sont effectivement sous influence. On les voit prises dans une espèce de jouissance masturbatoire parfaitement autistique que suscite ce système hallucinatoire artificiellement créé. La relation à autrui est forcément minorée et désinvestie par rapport à la relation à ce système vocal. » 
« Le sujet est habité par un inconnu qui vient déranger l’ordre de son monde et dire : « C’est pas ça, la satisfaction n’est pas celle que je veux. » Il y a un désir qui m’anime et que j’ignore, et qui est cependant structuré, qui n’est pas n’importe quel désir, ni une fantaisie. Tel est l’inconscient freudien. 
Quoiqu’il en soit, il y a aujourd’hui, dans notre clinique, un « homme libéral », un sujet nouveau »sans gravité », dont la souffrance va, bien entendu, être elle-même différente. On observe de nouvelles expressions cliniques de la souffrance, car celle-ci, malgré le bonheur que la nouvelle économie psychique est supposé nous assurer, vient nous rappeler qu’il y a toujours quelque part un impossible, qu’il y a toujours quelque chose qui cloche. Et je vous donnerai comme exemple celui de ce deux jeunes hommes que je reçois, la quarantaine l’un et l’autre, qui appartiennent tous les deux à un milieu cultivé et qui ont un problème : ils ne peuvent pas tenir en place. Alors il y en a un, charmant comme tout, mais qui ne peut pas tenir en place à côté de sa femme et de ses gosses, il est constamment obligé de partir, de s’en aller. On ne peut pas dire qu’il n’aime pas sa femme, même s’il n’éprouve plus beaucoup de désir pour elle, et il garde beaucoup de tendresse pour ses enfants. Alors il est tout le temps ailleurs, et puis il revient comme au bout d’un élastique, mais c’est surtout pour les gosses, puis il est désolé de ce qui se passe. Il en est confus, il n’en est pas heureux, et il ne comprend pas ce qui lui arrive. Et il évident qu’avec les autres femmes qu’il rencontre, il ne réalise absolument pas quoi que ce soit qui lui permettrait de tenir une place. 
(…)
Nous voyons qu’il s’agit là d’un effet de cette nouvelle économie psychique, qui ne ménage effectivement plus ce lieu où un sujet peut tenir, ce lieu où un sujet peut trouver son hein, son chez soi. »
« Ce à quoi l’homme aspire, c’est l’enfer » disait Lacan. L’homme veut réaliser son fantasme, et la réalisation de ce fantasme, c’est l’enfer. Il n’y a de choix qu’entre le semblant de la réalité et le réel de l’enfer. »
LE PATRONYME 
« Ainsi, en France, on vient d’autoriser le sujet à choisir son patronyme ! Un sujet de réflexion pour les psychanalystes ! Qu’en pensez-vous ? 
On a légiféré sur le patronyme comme s’il s’agissait d’une question secondaire, comme n’importe quelle autre. Comme si on se disait : pourquoi faire endosser par le nouveau venu dans la famille une histoire, des dettes, des devoirs, des obligations, tout cet univers signifiant déjà là que le patronyme lui colle avant même qu’il ait eu le temps de crier. Peut-être que s’il crie, d’ailleurs, l’enfant, c’est pour cela ! Parce qu’il a compris qu’il porte déjà un sacré poids. Il est intelligent, il réagit tout de suite ! Nous nous sommes affranchis du patriarcat, paraît-il, alors pourquoi pas le matronyme plutôt que le patronyme ? Personne, pourtant, ne remarque que le matronyme, dans le cas présent, n’en est pas un, c’est toujours un patronyme puisque c’est le nom du père de cette femme.
(…)
Nul ne se demande ce que cela implique comme déterminations humanisantes pour l’enfant de venir s’inscrire dans une lignée, dans une mémoire, et d’avoir à l’endosser notamment par la nomination. » 
« Je vous rappelle ce propos de Lacan : « Le prolétaire est serf non du maître, mais de sa jouissance » Cette phrase est d’une richesse considérable. Eh bien, ce que nous voyons aujourd’hui, c’est précisément cela : il n’y a plus de maîtres, dans nos cultures, le patron, c’est la jouissance. De telle sorte qu’on assiste, si vous me permettez ce commentaire ironique, à une étonnante victoire prolétarienne que Marx n’avait pas prévue : la prolétarisation de l’ensemble de la société. Tous prolétaires ! Tous serviteurs ! Tous des captifs, des obéissants vis-à-vis de la jouissance ! » 
« C’est à l’évidence l’excès qui est devenu la norme. 
Et un excès qui n’est pas vécu sur le mode ponctuel d’une transgression. 
Qui, non seulement, n’est pas vécu sur le mode d’une transgression, mais qui l’est sur le mode d’une prescription : la prescription de l’excès comme tel. » 
« Un libertinage de masse. » 
« Le don comme origine de l’échange. » 
« La reconnaissance selon le modèle ancien était acquise une fois pour toutes : lorsque vous vous étiez fait reconnaître par un certain nombre de qualités, votre « passage » vers un certain statut était admis et définitif. Le sujet capitaliste, aujourd’hui, court sans cesse après cette reconnaissance, exposé à tous les aléas du devenir propre à l’économie, c’est-à-dire risquant de se ruiner, de se retrouver en prison, bref de disparaître. »
« La participation à la vie de la société, le lien social, ne passe plus par le partage d’un refoulement collectif, ce qu’on appelle les us et coutumes, mais, au contraire, par un ralliement à une sorte de fête permanente, où chacun est convié. Ce qui est aujourd’hui est à la charge du sujet, c’est de se maintenir dans la course à la jouissance. Condamné à la jeunesse perpétuelle, il ne s’en porte pas bien, car cette jouissance, qui lui est imposée n’est plus régulée à partir d’un lieu Autre. Plus rien ne vient témoigner de son acmé et de sa détumescence. Et le sujet en ressent un certain désarroi et souffre dès lors d’un manque de repère. Comme s’il se demandait : qu’est-ce qu’on me veut ? » 
« Le seul service que peut plus que jamais rendre le psychanalyste, c’est de faire exister ce lieu de recel, ce lieu vide qui permet à un sujet d’organiser sa parole, qui est autrement incohérente, ce dont il souffre. La surprise du sujet c’est de venir parler sur un divan à quelqu’un qui ne lui répond pas et de constater que cette parole dont il est le support se met à s’organiser.
Ce qui permet de redessiner un contour du sujet.
Et du même coup lui redonner une place. De telle sorte que, désormais, lorsqu’il arrivera chez l’analyste, il lui arrivera - le cas est fréquent - de sortir ses clés de sa poche en pensant que là il rentre chez lui. » 
« A la question énigmatique qui se pose à tout sujet , « Que suis-je ? », nous voyons donc ce qu’il convient de répondre : en fin de compte, ce qui constitue mon être, c’est cet objet foncièrement perdu, hors réalité, fruit de la prise dans le langage, qui sera le roc réfractaire sur lequel butera le flux des signifiants - des mots pour le dire trop simplement - en même temps qu’il viendra fonder pour le sujet sa part définitivement et secrète, puisque de lui-même ignorée. 
Voilà le dispositif que subvertit la mutation culturelle introduite par le libéralisme économique en encourageant un hédonisme débridé. Ce n’et de ce fait, plus une économie psychique organisée par la présentation d’un objet désormais accessible et par l’accomplissement jusqu’à son terme de la jouissance. » 
« Cette dite économie ne fait qu’interpeller un consommateur abstrait qui doit s’adapter aux offres - mirobolantes comme nous le savons - qui lui sont faites : ce sont elles qui désormais le subjectivement. Et, d’ainsi tourner autour de l’objet disponible, les créatures elles-mêmes se transforment en objet, ne sont plus que des ectoplasmes auxquels, plus que jamais, s’impose le sentiment d’un vécu virtuel. » 
« Comme vous le voyez il s’agit bien avec cette nouvelle économie psychique d’un homme nouveau ! Mais la question est de savoir si cet homme nouveau entrainera la péremption de l’ancien modèle, si cet « homme libéral » assuré du bien-fondé de sa jouissance va définitivement prendre le dessus sur le sujet « parlant - celui que Lacan appelait le parlêtre - toujours contraire de payer le prix de son désir. Autrement dit, le libre cours de la jouissance va-t-il l’emporter sur l’irréductible tourment du désir ? 
Ce qui demande à exister, à devenir sujet va-t-il persévérer et finir par trouver sa voie et par là-même retrouver sa voix ? Ou au contraire, cet humain soumis aux lois du langage va-t-il se laisser définitivement noyer dans la recherche de sa jouissance immédiate ? Une telle méprise va-t-elle pouvoir se poursuivre, et peut-être même durer ? Le mutant de la NEP va-t-il devoir trouver de quoi se sustenter autrement ou au contraire ne pouvoir s’accomplir que dans l’auto-destruction ? 
Notre joyeuse perversité polymorphe peut-elle durer ? Ou allons-nous en revenir à l’ordre moral et au bâton ? Ou peut-on penser qu’avertis, nous pourrions éviter autant le retour à la névrose freudienne de papa que la fuite en avant dans la perversion généralisée ? On verra bien »
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