Tumgik
#travail au japon
thedenmdy · 7 months
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Accessibilité, design, codage… : par où commencer pour le (re)design de mon forum ? (1/2)
Bonjour, c'est mon premier post, et comme prévu, il est trop long pour rentrer en un seul message ! 😁
Je sors de ma cave pour contribuer à ma manière aux dernières conversations de la sphère au sujet des capacités des admin et créateur.rices lorsqu’il s’agit d’avoir la main sur l’interface et l'accessibilité de leurs forums rpg.
Disclaimer :
Ce n’est pas poussé très loin, c’est plutôt un vrac de questions et d’amorces de réflexion des premières étapes du UX design et du design thinking, qui font partie de mon travail au quotidien.
Outre les quelques ressources en fin de post, tout mon blabla ne propose évidemment pas de tutoriels pratiques sur des thèmes précis, principalement parce que les questions évoquées n’auront peut-être pas les mêmes réponses d’un forum ou d’un admin à l’autre.
C'est un processus de pensée qui guide un long travail, et ce que j'écris ici ne règlera aucun vrai problème par magie. Surtout, je n’ai pas la science infuse ni l'ambition d'écrire une bible ! Il est fort possible que ça ne vous parle pas du tout, que vous ne soyiez pas d'accord, ou que ce ne soit pas très clair. Mais si ça peut en aider quelques un.e.s à s’organiser pour se lancer dans des améliorations qui auront même juste un tout petit peu plus de sens pour l’expérience utilisateur, alors tant mieux ❤️
Attention : c’est long. Je sais. C’est un de mes plus gros problèmes… (j'angoisse déjà avant de poster, send help). Je ne prétend pas non plus incarner un parfait exemple de ce que je prêche (mon forum a aussi son lot de jolis problèmes ! - j'y reviendrai en fin de post).
Mais également, si il y a la moindre chose que vous jugez mal formulée ou pouvant prêter à confusion sur l’intention ou le sens, n’hésitez pas à me le faire remonter et je tâcherai de revoir ma rédaction ou de clarifier si nécessaire !
Constat Initial
Dans le monde des forums rpg, nous ne sommes pas tous.tes égaux.les en termes de connaissances et de maîtrise de ce que ça nous demande comme compétences. C’est normal - c’est un hobby, nous ne sommes pas tous.tes du métier, et croyez moi - même l’être, ça ne veut pas toujours dire grand chose… (je bosse au Japon. vous avez vu la tronche du site web lambda au Japon ?! bref, voilà .)
Pour ces mêmes raisons, on tombe tout naturellement facilement dans le vortex de la course aux dernières modes et des design principalement motivés par une simple recherche d’esthétique - pour son propre fun sans se prendre la tête avant tout, ce qui est très bien en soi et le droit de chacun.e, mais peut-être pas toujours adapté à une utilisation en communauté !
À constater les choses sur lesquelles on semble accorder le plus d’attention dans les conversations actuelles, et en tant que professionnelle irl, il y a une chose qui m’a frappée : à mon sens, on ne prend peut-être pas les choses dans le “bon” ordre. Attention, les guillemets sont là non pas pour dire que l’accessibilité n’est pas la priorité, au contraire, c’est l’objectif ultime ! - c’est la manière dont on essaie de régler le problème du manque d’accessibilité qui me semble parfois pas toujours très efficace.
Hier, c’était le fameux plug-in Userway, aujourd’hui, une taille de texte - demain, peut-être encore autre chose ! Tant mieux : ça met en lumière des petites actions qui contribuent à une amélioration collective. Mais si toutes ces initiatives sont évidemment importantes, uniquement se concentrer sur une action isolée sans réfléchir pourquoi on la fait, essentiellement, c’est un peu comme mettre un pansement sur une fracture ouverte.
Toutefois, et parce que rien n'est tout blanc ou tout noir, si tu n’as pas beaucoup de temps ni de ressources (ou d'envie) à investir dans un gros redesign qui n’est pas donné à tout le monde, tout ce blabla ne te sera pas très utile - auquel cas, en effet, se concentrer sur les actions tangibles simples et les “quick fix” mentionnés à de nombreuses reprises par mes collègues seront la meilleure option pour améliorer l’accessibilité de ton forum ! Ce ne sera peut-être pas vraiment profond, et ça n’apportera peut-être que des solutions temporaires, mais c’est déjà mieux que de ne rien faire du tout.
Pour celleux qui sont prêt.es ou ont envie de faire un plus ou moins gros ménage de printemps et de prendre le problème à la racine, je vous partage simplement quelques lignes de pensée de la manière dont, personnellement, je réfléchis à mes modifications, ou à la construction de tout produit d’un point de vue UX.
Commencer le processus de UX Design
L’UX Design est une approche user-centric qui doit s’appliquer à tous les produits et services interactifs et numériques. Son objectif est de concevoir une expérience utilisateur optimale en se basant sur les besoins de celui-ci.
Source : La Grande Ourse
Pour t’aider à prendre toute décision quant à comment réaménager ton forum, il est crucial de se mettre dans la peau de celleux qui l’utilisent au quotidien pour comprendre leurs besoins et leurs problèmes.
Ça implique tes membres, qui ont un certain angle de vision du forum, mais aussi toi, en tant que staff, qui peut aussi bénéficier de ces modifications pour te simplifier la vie par la même occasion. Toi aussi, tu es un.e utilisateur.rice !
Ces besoins te permettront ensuite d’extraire tes objectifs et de définir ce qui est vraiment important pour les atteindre, tout en établissant un ordre de priorité selon l’importance du problème.
Compatir : Qui ?
Pour qui est-ce que tu veux proposer ton forum ? Quelle est la cible principale de ces modifications, pour qui les fais-tu ?
C’est le U de UX : on design pour les Utilisateurs avant l’esthétique. Les réponses au “qui” sont sans doute assez faciles dans le monde des forums rpg : les membres en priorité, bien que le fun des staff soit aussi important dans le cadre d’un hobby. Mais les membres constituent néanmoins la majorité lambda des utilisateurs, et te permettent d’avoir des avis divers et moins biaisés par rapport à l’interface et l’utilisation “classique” de ton forum.
Pose leur des questions ! Prépare toi peut-être à des critiques plus ou moins délicates (on se sait), mais qui sont des critiques tout de même - de toutes manières, si tu lis ce texte, à ce stade, tu devrais être prêt.e à les entendre (ou du moins, la plupart d’entre elles - et à condition qu'elles arrivent au bon moment).
Tu recevras aussi peut-être des avis personnels, des avis divergents de la vaste majorité, ou des choses qui relèvent plus des goûts et des couleurs, mais c’est normal ! Tout retour, même un retour avec lequel tu n’es pas d’accord personnellement, vient forcément de quelque part. Si tu ne peux évidemment pas satisfaire absolument tout le monde, c’est parfois très intéressant de discuter pour essayer de comprendre d’où ces avis viennent.
Note tout ça sans essayer de rien justifier ou négocier, ce n’est pas le moment - ensuite, ce sera à toi de trier les retours utilisables et constructifs pour l’expérience de la communauté des opinions peut-être plus subjectives.
Compatir : Pourquoi ?
Quels sont tes objectifs ? Pourquoi remets-tu en question l’interface de ton forum ? Pourquoi est-ce que tes membres te font tel ou tel retour ? D’où viennent ces critiques ? Est-ce que tu les comprends ? Mais aussi, pourquoi ton forum est-il ce qu’il est actuellement ? Pourquoi as-tu fait les choix qui l'ont mené où il en est aujourd'hui ?
C'est un peu vaste, mais l'idée est de remettre en question les habitudes qu’on a intégrées depuis des années dans la communauté. On veut ici comprendre avant tout pourquoi (et pour qui) on cherche des solutions, plutôt que d'appliquer des principes généralistes sans vraiment savoir pourquoi on en a besoin.
La réponse au “pourquoi” semble évidente en surface - l’inclusion, of course, pour la question d’accessibilité, mais pas que. Se demander pourquoi à chaque étape te permet de faire le tri dans tes priorités d'abord et prendre confiance en ta démarche et tes modifications - et, ensuite, plus factuellement, de te débarrasser de ce qui n’est pas réellement utile pour ton forum !
Définir : Quoi ?
(feur, sans doute)
Quels sont les principaux problèmes soulevés sur ton forum ? Que veux-tu réparer ou améliorer en priorité ? Quelles ressources peux-tu aussi allouer à cette initiative ?
C’est le moment d’évaluer tes capacités et ton temps libre, pour t’aider à établir des priorités et un plan d’attaque ! Les retours de tes membres dans la question précédente peuvent t’aider aussi à déterminer ce qui est important et sur quoi te concentrer en premier si jamais tu es indécis.e ou si tu as un temps libre limité.
En tant que joueur.se, quelles actions est-ce que je fais au quotidien sur mon forum, quelles informations ou fonctions me sont utiles en priorité chaque jour ?
En tant que joueur.se, quelles difficultés est-ce que je rencontre lorsque je navigue ou utilise mon forum actuellement ? Est-ce qu’il y a des petites choses qui me frustrent lorsque j’utilise le forum, qui m'empêchent de créer/écrire librement, ou qui me dissuadent de passer plus de temps dessus ?
En tant qu’admin ou modérateur.rice, quelles difficultés est-ce que je rencontre lorsque j’administre/je modère mon forum ? Qu’est-ce qui me prend le plus de temps au quotidien ?
Pèse aussi le pour et le contre de chaque fonction de ton forum : est-ce que ce script supplémentaire apporte réellement une vraie plus-value pour l’effort nécessaire, ou est-ce que je peux m’en débarrasser facilement pour ne pas entâcher l’efficacité des autres fonctions plus essentielles ? Si une fonction est peu utile et implique beaucoup d’efforts de mise en place/ralentit ton forum, alors peut-être qu’il vaut mieux la laisser de côté dans un premier temps.
On arrive ensuite au questionnement final avant de remonter ses manches et attaquer la construction, mais ce sera pour le prochain post...
48 notes · View notes
jpbjazz · 10 days
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LÉGENDES DU JAZZ
TOSHIKO AKIYOSHI, LA PLUS JAPONAISE DES PIANISTES DE JAZZ
“It has been 60 years since I discovered jazz and made it my lifetime work. I am so gratified to be recognized for my endeavors especially my infusing of Japanese culture into the jazz world, making it ever more universal.” 
- Toshiko Akiyoshi
Née le 12 décembre 1929 à Liaoyang, en Manchourie, Toshiko Akiyoshi est la cadette des quatre filles de l’industriel Tatsuro Akiyoshi et de Shigeko Hiraike. Après avoir perdu sa maison à la fin de la Seconde Guerre mondiale, la famille Akiyoshi s’était installée à Beppu, au Japon. Comme ses trois soeurs, Akiyoshi avait été initiée à la musique dès son plus jeune âge. Tatsuro avait encouragé ses enfants à pratiquer les arts, et leur avait fait suivre des cours de ballet, de danse traditionnelle japonaise et de piano.
Même si Akiyoshi avait commencé à étudier le piano classique dès l’âge de six ans, elle n’avait commencé à se familiariser avec le jazz que plusieurs années plus tard. À l’époque, un collecteur de disques local lui avait fait entendre un enregistrement du standard "Sweet Lorraine’’ du pianiste Teddy Wilson. Fascinée par ce qu’elle venait d’entendre, Akiyoshi s’était immédiatement tournée vers le jazz. Comme elle l’avait expliqué plus tard, ‘’When I heard it, I knew I wanted to play like that.” Dans une autre entrevue, elle avait précisé: "A whole new world opened up for me. I said, 'Oh, jazz can be beautiful!' I had really dumb luck as a pioneer in the jazz field: if you were just a little bit better than the next guy, you got the job. I became the highest paid studio musician in Japan." Akiyoshi avait raconté plus tard que son père, désappointé de n’avoir pas eu de fils, avait d’abord souhaité qu’elle devienne médecin. Finalement, la guerre avait tout changé.
DÉBUTS DE CARRIÈRE
Son père ayant été ruiné par la guerre, Akiyoshi avait commencé à se chercher du travail afin de contribuer à la subsistance de sa famille. Un jour, Akiyoshi avait vu une offre d’emploi dans la vitrine d’une salle de danse fréquentée par les soldats américains durant l’occupation du Japon. Akiyoshi, qui avait une formation classique et ne connaissait rien à la musique de danse, avait finalement interprété une sonate de Beethoven dans le cadre de son audition. Impressionné, le gérant l’avait immédiatement engagée au tarif de quatre dollars de l’heure et l’avait invitée à se présenter à dix-huit heures le même soir. Le groupe, qui était dirigé par un ancien chef d’orchestre de la Marine, comprenait un violoniste, un saxophoniste, un accordéonniste et un batteur. Akiyoshi détestait les arrangements de danse du groupe, mais comme elle n’avait pas de piano à la maison, elle n’avait pu résister à cette opportunité d’avoir accès à son instrument  préféré.
À l’époque, Akiyoshi n’avait pas informé sa famille du genre de travail qu’elle occupait. Lorsque sa famille avait découvert la vérité, une violente dispute avait éclaté. Le père d’Akiyoshi l’avait finalement autorisée à garder son emploi, à la condition qu’elle poursuive des études de médecine. Même si elle avait accepté cet arrangement, Akiyoshi était tellement passionnée de musique qu’elle n’avait pu abandonner son rêve de devenir musicienne professionnelle.
Après avoir joué du piano avec trois orchestres symphoniques et avec une dizaine de groupes de jazz de Tokyo, Akiyoshi avait finalement décidé de former son propre groupe en 1952. Parallèlement, Akiyoshi avait continué d’étudier l’improvisation en écoutant les albums de son idole Bud Powell. Décrivant son admiration pour Powell, Akiyoshi avait précisé: "People used to call me the female Bud Powell {...}. That's how I learned in Japan, by copying his solos off records {...}. After  a while I realized I had to develop my own style, but Bud is always with me, especially his rhythmic approach."
Après avoir entendu Akiyoshi jouer dans un club lors d’une tournée au Japon avec Jazz at the Philharmonic en 1952, le pianiste Oscar Peterson avait été tellement impressionné qu’il avait convaincu le producteur Norman Granz de la faire enregistrer avec les disques Verbe. L’année suivante, sous la direction de Granz, Akiyoshi avait enregistré son premier album avec la section rythmique de Peterson composée d’Herb Ellis à la guitare, de Ray Brown à la contrebasse et de J. C. Heard à la batterie. L’album avait été publié aux États-Unis sous le titre de Toshiko's Piano et au Japon sous celui d’Amazing Toshiko Akiyoshi.
Décidant d’étudier sérieusement le jazz à la suite de la publication de l’album, Akiyoshi s’était inscrite à la Berklee School of Music de Boston. Akiyoshi explique comment elle avait pris la décision d’aller étudier à Berklee: “I knew that I had to come to the States to [improve] as a jazz player.”
En 1955, Akiyoshi  avait écrit à Lawrence Berk et lui avait demandé de lui donner la chance d’étudier à  la Berklee School of Music. Après avoir négocié durant un an avec les autorités du Département d’État et du gouvernement japonais, Berk avait finalement obtenu la permission d’admettre Akiyoshi comme étudiante à plein temps. En janvier 1956,  Akiyoshi était devenue la première étudiante japonaise à étudier à Berklee. Dans le cadre de ses études, Akiyoshi avait même eu la chance de jouer avec son idole Bud Powell au club Storyville de George Wein. Deux mois plus tard, elle se produisait au club quatre soirs par semaine. Durant le même été, Akiyoshi avait fait une apparition au festival de jazz de Newport. Sa carrière était lancée.
Akiyoshi avait finalement décroché son diplôme en 1959. Le 18 mars 1956, peu après son arrivée aux États-Unis, Akiyoshi avait participé comme concurrente à l’émission What's My Line? diffusée sur le réseau CBS dans laquelle elle était montée sur scène vêtue d’un kimono.  D’abord connue comme pianiste bebop, Akiyoshi s’était produite dans les clubs les plus importants de New York comme le Birdland, le Village Gate, le Five Spot et le Half Note.
Mais les débuts d’Akiyoshi dans le jazz n’avaient pas toujours été faciles, car elle avait souvent dû faire face à une double discrimination, en raison de son sexe et de ses origines asiatiques (le traumatisme résultant de l’attaque japonaise sur Pearl Harbor était encore très visible à l’époque). Comme elle l’avait expliqué au cours d’une entrevue accordée à Zan Stewart du Los Angeles Times, à son arrivée aux États-Unis, Akiyoshi avait attiré davantage l’attention en raison de son apparence et son origine ethnique que par ses talents de musicienne. Elle précisait: "I got a lot of press. You know why? Because I was an oddity In those days, a Japanese woman playing like [jazz pianist] Bud Powell was something very new. So all the press, the attention, wasn't because I was authentic. It was because I was strange.’’ Dans une autre entrevue, Akiyoshi avait précisé: "In the early years in America, I dealt with both racial and sexual prejudice. I played clubs and TV wearing a kimono, because people were amazed to see an Oriental woman playing jazz." Décrivant la personnalité d’Akiyoshi, son partenaire de longue date Lew Tabackin avait commenté: "Toshiko is not one of those foreign musicians who try to be ultra American. Through her attitude, she achieves a very special kind of oneness."
Faisant preuve d’une grande résilience, Akiyoshi avait réussi à démontrer qu’elle était là pour rester. Devenue une des pianistes et des compositrices les plus respectées du monde du jazz, Akiyoshi était particulièrement reconnue pour la richesse de ses orchestrations, l’originalité de ses arrangements et sa grande sophistication rythmique.
En 1959, Akiyoshi avait épousé le saxophoniste Charlie Mariano (un ancien membre de l’orchestre de Stan Kenton) avec qui elle avait formé un quartet. Le couple avait eu une fille, Michiru, en 1963, avant de divorcer deux ans plus tard. Devenue actrice, chanteuse et autrice-compositrice, Michiuu est mieux connue sous le nom de scène de Monday Michiru. Artiste de son propre droit, Michiru a participé à plusieurs séries télévisées. Elle a publié plus de douze albums sous son nom à ce jour. Elle a aussi écrit des chansons pour d’autres artistes. Elle vit aujourd’hui à New York avec son époux, le trompettiste  de jazz Alex Sipiagin et leur fils Nikita.
À l’époque de la naissance de sa fille, Akiyoshi se produisait en solo dans les clubs de New York, mais trouvait de plus en plus difficile de gagner sa vie comme mère célibataire. Comme elle l’avait expliqué plus tard: “It was hard to be a single mother supporting myself as a jazz musician.”
En 1972, Akiyoshi avait épousé le saxophoniste Lew Tabackin, qu’elle avait épousé deux ans plus tard. Akiyoshi, Tabackin et Michiru s’étaient installés à Los Angeles la même année. Akiyoshi était en train d’organiser un concert à Town Hall avec son groupe lorsqu’elle avait fait la connaissance de Tabackin. Elle précisait: "I had reservations about the relationship. Lew is the only son in a very tight Jewish family. But finally I decided that Buddha knew we were meant for each other."
De plus en plus reconnue pour son talent de compositrice et d’arrangeuse pour big band, Akiyoshi avait également travaillé avec le Jazz Workshop de Charles Mingus en 1962. Akiyoshi avait de nouveau collaboré avec Mingus dans le cadre du concert de Town Hall en 1964. Durant la majeure partie des années 1960, Akiyoshi avait divisé son temps entre Tokyo et New  York. Elle avait aussi participé à des tournées au Japon et en Europe avec de petits groupes. Mais même si elle avait été reconnue par de grands noms du jazz comme Mingus, John Coltrane et Art Blakey, elle n’avait pas encore réussi à percer aux États-Unis.
En mars 1973, Akiyoshi avait formé son premier orchestre, le Toshiko Akiyoshi Jazz Orchestra, un groupe de seize musiciens qui avait rapidement été considéré comme un des big bands les plus innovateurs du jazz. Grâce à Tabackin, qui faisait partie de avait l’orchestre de Doc Severinsen avec le Tonight Show,  Akiyoshi avait pu recruter les meilleurs musiciens de studio de Los Angeles. C’est Akiyoshi qui composait et arrangait la musique pour le groupe. Quant à Tabackin, il était le principal soliste de la formation comme saxophoniste ténor et flûtiste.
Un an plus tard, le groupe avait obtenu un contrat dans un petit club de Pasadena, même si les revenus continuaient d’être modestes. Même si le couple avait organisé un concert à Los Angeles qui avait attiré un large public, les producteurs et les propriétaires de clubs avaient une prédilection pour des groupes de taille plus modeste et surtout moins dispendieux. Akiyoshi avait donc dû se tourner de nouveau vers la communauté japonaise, ce qui lui avait permis d’enregistrer un premier album dans un petit studio de Los Angeles en 1974, Kogun.
La publication de l’album Kogun faisait suite à la mort de Duke Ellington en 1974. Le mot kogun était un terme japonais signifiant "one-man army". L’album, qui avait été publié exclusivement au Japon, était inspiré de l’histoire d’un officier japonais qui s’était caché durant trente ans dans la jungle et qui ignorait que la Seconde Guerre mondiale était terminée.
À l’époque de la publication de l’album, Akiyoshi avait commencé à introduire des thèmes musicaux et des instruments d’origine japonaise dans ses compositions et arrangements. Elle expliquait: "When Duke died, I read that he was very conscious of his race, and I thought that maybe that was my role, to portray my heritage within jazz, to utilize both. That was probably my most important discovery." Extrêmement populaire au Japon, le groupe avait été très acclamé par la critique à la suite de la publication de l’album. Décrivant le travail du big band d’Akiyoshi, le critique  Frank-John Hadley écrivait dans le magazine Down Beat: ‘’The fresh-sounding musical excitement generated by this 16-piece ensemble comes not so much from its exceptional players, but from the brilliant composing and arranging of Ms. Akiyoshi, whose value to the international jazz community is incalculable." Deux ans plus tard, le groupe avait enchaîné avec Long Yellow Road, un disque qui s’était mérité le prix du meilleur album de jazz de l’année décerné par le magazine Stereo Review la même année. Commentant la publication de l’album, le critique Leonard Feather écrivait: "Greatness is greatness, whether on the East Coast, the West Coast in Tokyo or anywhere else in the world. I think you will find it in this magnificently variegated, consistently exciting example of one of the outstanding orchestras of our time." En 1977, l’album Insight avait été couronné disque de l’année par le magazine Down Beat.
L’album avait été suivi en 1978 de deux autres parutions: Notorious Tourist from the East et Finesse, un album en trio. Devenue très populaire, Akiyoshi s’était produite dans de nombreux festivals de jazz comme ceux de Monterey et de Newport. En 1978, l’orchestre avait aussi fait une apparition dans la première édition du Women's Jazz Festival de Kansas City. Elle s’était également produite au célèbre Village Gate de New York.
Afin de financer les activités de son big band, Akiyoshi avait fait des tournées avec de plus petites formations. Elle avait même fait du porte-à-porte pour obtenir l’appui de la communauté japonaise. Elle précisait: “They will only buy if I come to them in person. I spent many days going to businessmen (to sell tickets) and nights working on my music. It is very tiring, but it must be done this way. Otherwise it is not proper.”
ÉVOLUTION RÉCENTE
Au début des années 1980, Akiyoshi avait continué d’être acclamée par la critique pour des albums comme Farewell to Mingus (1980) et European Memoirs (1984).
Après avoir quitté Los Angeles pour New York en 1982, Akiyoshi avait formé une nouvelle version du Toshiko Akiyoshi Jazz Orchestra avec des musiciens originaires du Big Apple. En 1983, l’orchestre avait même fait ses débuts à Carnegie Hall dans le cadre du Kool Jazz Festival. Le retour d’Akiyoshi à New York est relaté dans le documentaire de Renee Cho intitulé Jazz Is My Native Language (1984).
En 1987, Akiyoshi avait avait enregistré un album en trio avec le contrebassiste Dennis Irwin et le batteur Eddie Marshall. Intitulé Interlude, l’album comprenait à la fois des compositions originales de la pianiste, que des standards de Count Basie et de Duke Ellington, ainsi qu’une oeuvre de musique classique. Lors d’un séjour au Japon en 1990, Akiyoshi avait participé à deux sessions en trio qui avaient donné lieu à la publication deux ans plus tard d’un album-hommage à Bud Powell intitulé Remembering Bud: Cleopatra's Dream. En 1991, Akiyoshi avait également enregistré un concert à Carnegie Hall. L’album avait été publié un an plus tard pour commémorer le 35e anniversaire de son arrivée Akiyoshi en Amérique. À la fin de 1994, Akiyoshi avait publié un nouvel album avec son big band intitulé Desert Lady--Fantasy, d’après le titre d’une composition de son fidèle collaborateur Lew Tabackin. L’année suivante, Akiyoshi avait publié un nouvel album solo intitulé Maybeck Recital Hall Series, Volume 36. Le concert avait été enregistré dans le cadre de la célèbre série de piano solo organisée par les disques Concord Jazz. Akiyoshi a également été invitée à jouer en Chine en 1995.
Même s’ils avaient continué de rééditer les enregistrements du big band d’Akiyoshi au Japon, les disques BMG s’étaient montrés réticents à publier la musique du groupe aux États-Unis. Même si les disques d’Akiyoshi étaient très appréciés par la critique et même si elle avait réussi à publier plusieurs albums aux États-Unis tant en solo qu’avec des petites formations, plusieurs de ses derniers albums en big band étaient parus exclusivement au pays du Soleil Levant.
Le lundi 29 décembre 2003, le groupe avait présenté son dernier concert au légendaire club Birdland de New York, où il s’était produit à tous les lundis soirs durant plus de sept ans. Expliquant le démantèlement de son big band, Akiyoshi avait précisé qu’elle était frustrée de n’avoir pu obtenir des contrats d’enregistrement aux États-Unis avec son big band. Elle était aussi déçue que ses albums ne soient disponibles qu’en importation aux États-Unis. Akiyoshi avait ajouté qu’elle désirait se concentrer sur sa carrière solo, ce qu’elle n’avait pu faire durant des années en raison de son travail de compositrice et d’arrangeuse. Refusant de se reposer sur ses lauriers, Akiyoshi croyait qu’elle était toujours en mesure de s’améliorer. Elle avait déclaré: “I’m 74 years old. I think I can get better. {...} That’s the wonderful thing about jazz. There is no end. There is always something to perfect.”
Akiyoshi avait ajouté que même si elle avait rarement enregistré en solo, elle avait toujours préféré ce format. Le 24 mars 2004, la filiale des disques Warner au Japon avait publié le dernier enregistrement du big band d’Akiyoshi. Intitulé Last Live in Blue Note Tokyo, l’album avait été enregistré les 28 et 29 novembre 2003. Faisant le bilan de sa carrière avec son big band, Akiyoshi avait précisé: “It has been 60 years since I discovered jazz and made it my lifetime work. I am so gratified to be recognized for my endeavors especially my infusing of Japanese culture into the jazz world, making it ever more universal.” 
Dotée d’une remarquable conscience sociale, Akiyoshi abordait souvent des thèmes sociaux dans sa musique. Dans l’album Tales of a Courtesan (1976), elle avait dressé le portrait de femmes qui avaient dû dispenser des faveurs sexuelles afin de survivre et de prospérer. Elle expliquait: "The European concept of the courtesan is too happy. For three centuries under the shoguns, poorer families had to sell their daughters into slavery. Though some courtesans were highly educated, they had no freedom; attempted escape meant punishment by death. My music expresses the contrast between the superficially luxurious life of some of these women and the tragic denial of human rights they suffered." Un autre exemple de l’implication sociale d’Akiyoshi se trouve dans sa composition ‘’Minamata’’, qui décrit le sort d’un petit village de pêcheurs japonais menacé par l’industrialisation, la pollution et la contamination par le mercure.
En 1999, Akiyoshi avait été approchée par le prêtre bouddhiste Kyudo Nakagawa, qui lui avait demandé d’écrire une pièce en hommage à la ville d’Hiroshima. Nakagawa avait joint à son envoi des photos illustrant les ravages causées par la bombe atomique lancée par les Américains sur la ville en août 1945. Horrifiée, Akiyoshi avait d’abord refusé, car elle ne voyait pas comment elle pourrait écrire quelque chose pour témoigner de l’événement. Décrivant sa réaction lorsqu’elle avait regardé les photos pour la première fois, Akiyoshi avait expliqué: “The photos were so awful, people losing skin and so on {...}. I had never seen anything like this {...}.  I really didn’t see the meaning of writing about something so tragic and so horrible.”
Finalement, Akiyoshi avait déniché un cliché montrant une jeune femme sortant d’un abri sous-terrain avec un sourire sur le visage comme si elle avait décidé de ne pas se laisser influencer par la tragédie. Décidant de transmettre un message d’espoir, Akiyoshi avait composé une suite en trois parties intitulée Hiroshima: Rising from the Abyss. La pièce avait été présentée en grande première à Hiroshima le 6 août 2001, à l’occasion du 56e anniversaire du lancement de la bombe atomique. Décrivant ses sentiments à l’issue du concert, Akiyoshi avait commenté: “It was an emotional concert. Some musicians told me how proud they were to be associated with the organization. It was a great performance. I actually cried on the stage because Lew (her husband) plays so beautifully on the last [piece].” La Hiroshima suite a été publiée en 2002 sur l’album Hiroshima – Rising from the Abyss.
La musique d’Akiyoshi est caractérisée par un grand sens mélodique, la richesse de ses structures ainsi que par ses influences japonaises. Lors de la mort d’Ellington en 1974, le critique Nat Hentoff avait écrit dans le magazine The Village Voice que sa musique réflétait son héritage africain. De la même manière, Akiyoshi composait en utilisant des thèmes, des harmonies et des instruments d’origine japonaise comme le kotsuzumi, le kakko, l’utai et le tsugaru shamisen. Malgré tout, la musique d’Akiyoshi demeurait profondément enracinée dans le jazz, et réflétait les influences de compositeurs comme Duke Ellington, Charles Mingus et Bud Powell. Commentant l’album Road Time, un critique avait déclaré que les enregistrements en big band d’Akiyoshi démontraient "a level of compositional and orchestral ingenuity that made her one of perhaps two or three composer-arrangers in jazz whose name could seriously be mentioned in the company of Duke Ellington, Eddie Sauter, and Gil Evans." 
Lauréate de plusieurs prix, Akiyoshi a été élue ‘’Jazz Master’’ par la National Endowment for the Arts en 2007. Toujours aussi modeste, Akiyoshi avait accepté son prix en lisant la déclaration suivante: "When I received the news of the award over the phone, I was stunned for a second, disbelieving my ears. I am sure that anyone who has received this prestigious award felt quite honored; but for me, it was much, much more special, because of who I am and where I came from. It has been 60 years since I discovered jazz, and made it my life time work. I am so gratified to be recognized for my endeavors especially my infusing of Japanese culture into the jazz world, making it ever more universal."
Parmi les autres honneurs remportés par Akiyoshi, on remarque le Ellis Island Medal of Honor (décerné par la National Ethnic Coalition of Organizations en 1986), le prix Shijahosho (qui lui a été décerné en 1999 par l’empereur du Japon), le Japan Foundation Award, l’Order of the Rising Sun et le Asahi Award (qui lui a été accordé en 2005 par le journal Asahi Shimbun). En 1986, Akiyoshi était également devenue la première new-yorkaise d’origine japonaise à remporter le New York City's Liberty Award. En 1998, le Berklee College of Music a décerné à Akiyoshi un doctorat honorifique en musique.
L’album Long Yellow Road a également été élu album de l’année par le magazine Stereo Review en 1976. Akiyoshi a aussi remporté plusieurs sondages des lecteurs du magazine Down Beat, tant pour ses enregistrements en big band que comme arrangeuse et compositrice. Akiyoshi est d’ailleurs la première femme à avoir terminé au premier rang des sondages des lecteurs du magazine comme meilleure compositrice et arrangeuse. Akiyoshi s’est aussi mérité un Silver Award décerné par le prestigieux magazine japonais Swing Journal pour son album Four Seasons of Morita Village en 1996. Akiyoshi a également été mise en nomination à quatorze reprises au gala des prix Grammy.
Toshiko Akiyoshi a enregistré vingt-deux albums avec son orchestre. L’autobiographie d’Akiyoshi intitulée Life with Jazz est parue en 1976 et en est actuellement à sa cinquième impression au Japon.
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otakuneikho · 1 month
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Vous connaissez la légende des démons envoyer sur terre pour pervertir les âmes des mortels pour les offrir en pâture à Lucifer? Eh bien, ce n'est point une légende. Et Katsuki en est la preuve vivante.
Depuis des dizaines d'années, il est le rapatrieur d'âmes le plus prolifique que les enfers ont connus.
Mais lorsqu'il est envoyé au Japon pour sa récolte il y découvre un être angélique comme il n'en avait jamais connus.
Sa tache était-elle en péril?
Ou devient-elle soudainement encore plus... intéressante?
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❧ Présence de moments citronnés.
❧ Chapitre entre 1 200 et 1 500 mots.
❧ Dans le cadre du défi donné par @/𝗱𝗲𝗳𝗶𝘀𝗲𝗻𝗽𝗮𝗴𝗮𝗶𝗹𝗹𝗲 pour l'anniversaire de Katsuki.
❧ Les personnages appartiennent à 𝗞𝗼𝗵𝗲𝗶 𝗛𝗼𝗿𝗶𝗸𝗼𝘀𝗵𝗶.
❧ L’illustration de la couverture commissionnée par xMELIChat, écrit disponible sur WattPad.
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Petit bonus ! Car ce dessin est le premier à m'avoir fait dépasser les 45h de travail ! Du coup, pour fêter ça, médaille !
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arypurple · 1 year
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Résumé des jeux Diabolik Lovers
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Alors, non, ce ne sera pas un résumé foireux. Cet article sera là pour résumer le synopsis de chacun des jeux. Attention, je ne fais que dire le synopsis du début car le reste de l'histoire, c'est aux joueurs de décider en choisissant de faire la route d'un quelconque personnage et en faisant des choix avec l'héroïne. Il y a sept jeux en tout si on inclut pas les CD's drama.
Haunted Dark Bridal: Yui Komori, 17 ans et fille d'un prêtre, se rend dans la ville de Kaminashi car son père est en déplacement à cause de son travail. Elle sera envoyée dans un étrange manoir car son père lui a dit qu'un parent éloigné allait l'accueillir. Mais Yui va tomber sur une fratrie de six jeunes hommes, les Sakamaki, et découvrira bien vite qu'ils sont des vampires. Commencera alors sa nouvelle vie dans le monde des ténèbres. Yui décidera alors de choisir qui aura le droit de boire son sang.
More Blood: La vie continue pour Yui alors qu'elle vit encore avec les Sakamaki, tentant tant bien que mal de se faire à cette vie. Alors qu'ils se mettent en route pour l'école, quelque chose provoque l'accident de leur limousine et Yui fait ensuite un étrange rêve. Quatre individus vont ensuite entrer en scène: les Mukami. Leur but étant d'obtenir Yui afin de devenir Adam.
Vandead Carnival: Les Sakamaki, les Mukami et Yui sont invités par Karlheinz à un carnaval qui aura lieu dans le monde démon. De plus, dans cette invitation, il est dit que Yui sera la reine du carnaval. Les deux familles vont alors se rendre sur place afin de profiter des festivités avec Yui et comme d'habitude, cette dernière doit choisir qui elle va accompagner afin d'être protégée, étant tout de même une humaine qui s'aventure dans le monde démon.
Dark Fate: Une éclipse lunaire survint. Alors que Yui est mêlée aux conflits des Sakamaki et des Mukami qui veulent sucer son sang, deux individus débarquent dans l'académie: les frères Tsukinami. Ces derniers auraient été auparavant transférés dans une école du Royaume-Uni et sont de retour au Japon. Mais les motivations des deux jeunes hommes sont bien obscures et les origines concernant le cœur de Yui referont bien évidemment surface.
Lunatic Parade: Yui fait un étrange rêve où un homme lui dit que sa possession la plus précieuse lui a été confisquée. À son réveil, on constate très vite qu'elle n'a plus d'odeur... ni de cœur. Son cœur a été volé par le comte Walter et a été remplacé par une pierre appelée "Kleinod". Mais l'effet de cette pierre s'estompe petit à petit, ce qui risque de tuer Yui. Par la même occasion, ils ont reçu une invitation et les frères vont donc devoir se rendre dans le monde démon afin de récupérer son cœur. Mais il y a un défilé en même temps et Yui devra choisir qui va l'aider pour ses recherches.
Lost Eden: Karlheinz n'est plus, ayant confié son pouvoir à l'un de ses fils. Dans le monde des humains, des vampires sont tués les uns après les autres. Quelque chose est en train de se préparer et l'équilibre dans le monde démoniaque s'effondre petit à petit. Un individu au nom de Kino entrera en scène, prêt à tout afin de s'approprier Yui, et ne reculera absolument devant rien pour y parvenir.
Chaos Lineage: Les trois maisons, Scarlet, Violet et Orange, se livrent bataille. Yui se réveille dans une église et complètement amnésique. Des vampires arrivent alors et se disputent pour avoir cette fille qu'ils appellent "Eve", dans l'espoir de devenir le souverain suprême. Il s'agit en fait des Sakamaki, des Mukami, des Tsukinami ainsi que de Kino qui semblent tous avoir perdu la mémoire. Yui essayera alors de retrouver ses souvenirs.
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justforbooks · 1 year
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L'historienne Hélène Carrère d'Encausse est morte à l'âge de de 94 ans, a annoncé sa famille à l'AFP, samedi 5 août. "Elle s'est éteinte paisiblement entourée de sa famille", précise le communiqué rédigé par ses enfants. Elle était, depuis 1999, secrétaire perpétuel de l'Académie française, un poste qu'elle était la première femme à occuper. Russophone et russophile reconnue, celle qui était devenue “Immortel” (elle tenait au masculin) a longtemps été la référence en la matière, incontournable conseillère des politiques et oratrice hors pair des universités les plus prestigieuses.
Spécialiste reconnue de la Russie, elle a notamment écrit L'Empire éclaté (1978), un ouvrage dans lequel elle prédit avec plus d'une décennie d'avance la dissolution de l'URSS, souligne le jury. Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres (1996), Grand-officier de la Légion d'Honneur (2008), Grand Croix de la Légion d’honneur (2011)... Hélène Carrère d'Encausse a aussi revêtu le costume de députée européenne entre 1994 et 1999. Mais certaines de ses prises de position, parfois trop indulgentes à l’égard de Vladimir Poutine, lui ont valu des critiques ces dernières années.
Naturalisée française à 21 ans
Le 6 juillet 1929, Hélène Zourabichvili naît dans une famille cosmopolite, exilée à Paris depuis la révolution bolchevique de 1917. Sa mère Nathalie von Pelken est une aristocrate russo-allemande. Son père, l’économiste et philosophe Georges Zourabichvili, est géorgien. Parmi ses ancêtres, l'historienne compte aussi de grands serviteurs des tsars comme de virulents protestataires de l'Empire, le président de l'Académie des sciences sous l'impératrice Catherine II et pas moins de trois régicides.
Élevée dans la langue russe, la future historienne apprend le français à quatre ans. Poursuit sa scolarité au lycée Molière, dans le cossu XVIe arrondissement. Et obtient la nationalité française à 21 ans. Un “cas d'intégration parfaite”, assure-t-elle à Libération en 2019. “Dans l'identité, je me sens française. Mais j'ai deux cultures.”
Pendant la Seconde Guerre mondiale, son père travaille avec les Allemands grâce à sa maîtrise des langues. Il est assassiné à la Libération, en 1944, “enlevé et probablement tué” par les résistants comme “collaborateur”. Secrets de famille dont le fils de l’historienne, Emmanuel Carrère, tirera son Roman russe, paru en 2007. Une version romancée de la réalité selon elle. Mariée en 1952 à l’assureur Louis Carrère d'Encausse, elle a deux autres filles, Nathalie (avocate) et Marina (médecin et animatrice de télévision).
Spécialiste de la Russie des tsars et de l'URSS
Après de brillantes études à l’Institut d’études politiques de Paris, Hélène Carrère d’Encausse devient professeur d’histoire à l’université Paris-1, et directrice de la Fondation nationale des sciences politiques. Grande spécialiste de la Russie tsariste puis du monde soviétique, elle est invitée aux quatre coins du globe pour donner des conférences et poursuivre ses recherches. Notamment au Japon et en Amérique du Nord, où les universités Laval et de Montréal au Canada lui décernent le titre de docteur honoris causa.
Auteure d’une vingtaine d’ouvrages, récompensés par plusieurs prix, elle bouscule le monde intellectuel avec la sortie d’un essai très remarqué : L'Empire éclaté (1978), en pleine guerre froide. Elle y prédit la chute de l’URSS, conséquence de la montée en puissance des républiques asiatiques de l’Union, incompatible avec le fonctionnement du régime. L’Histoire lui donnera en partie tort. Qu’importe : le best-seller s’écoule à une centaine de milliers d’exemplaires en quelques semaines et l’écrivaine est récompensée des prix Aujourd'hui (1978) et Louise-Weiss (1987). Reconnue pour son œuvre, elle entre à l'Académie française en 1990, devenant ainsi la troisième femme à prendre place sous la coupole, après Marguerite Yourcenar (1980) et Jacqueline de Romilly (1988).
À la fin des années 1980, l’historienne se fait politique. Elle rejoint la Commission des sages pour la réforme du Code de la nationalité en 1986. Huit ans plus tard, elle est élue au Parlement européen sur la liste UDF-RPR. Parallèlement à ses activités de députée européenne, elle occupe la vice-présidence de la Commission des archives diplomatiques françaises, et préside la Commission des sciences de l'homme au Centre national du livre entre 1993 et 1996.
Madame le secrétaire perpétuel
Nouvel hommage de l’Académie : en 1999, l’historienne devient la première femme secrétaire perpétuel de l’institution. Un titre qu’elle refuse de féminiser car “le secrétaire du roi, c'est noble, alors que la secrétaire, c'est une bonne à tout faire”, explique-t-elle à Libération en 2019. Mais l’historienne est fréquemment accusée de ne pas promouvoir la candidature des femmes quai de Conti. En 2023, elles étaient seulement neuf à prendre place sous la coupole, contre 32 hommes… “Je fais ce que je peux, mais je ne peux pas inventer des candidatures. Il y a des femmes de très grande qualité mais qui sont réticentes car elles savent qu'en ce moment on cherche des femmes, et ne veulent pas venir pour cela.”
Mais c’est surtout pour son discours hésitant sur Vladimir Poutine que “Madame Russie” s’est fait épingler. En 2014, l’historienne déclare au JDD à propos de l’annexion de la Crimée : “Certes, le basculement de la Crimée dans le giron russe n’a pas été légal au regard du droit international, mais je ne parlerais pas pour autant d’annexion”. Davantage d’une modification des frontières qui n’a pas été réglée par le biais d’un accord international.” L’invasion russe en Ukraine, moins de dix ans plus tard ? Impensable pour elle, “jusqu’au 24 février au matin”. Longtemps perçue par les politiques et les intellectuels comme “l’académicienne qui parlait avec Vladimir Poutine et qui rapportait le récit du Kremlin en France”, selon la politiste Marie Mendras, Hélène Carrère d’Encausse nageait depuis “en plein brouillard” avouait-elle.
Daily inspiration. Discover more photos at Just for Books…?
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cicjapon2024 · 3 months
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Mercredi 19 juin suite
Quelques photos du jardin en plus et poursuite de la balade à pied où nous avons parcouru environ 23km dans la journée.
Encore une glycine
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Ça c’est pour nourrir les énormes poissons, canards et tortues. C’est à disposition sur le pont ci-dessus
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Au Japon, il est interdit de fumer dans les lieux publics, on leur réserve des petits endroits discrets. D’ailleurs très peu de fumeurs et les cigarettes valent environ 4,50 € le paquet !!
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Pendant ce temps-là, certains travaillent
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xenopoem · 7 months
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HYPER-ANNOTATION: PORNOGRAPHIE POSTHUMAINE
KENJI SIRATORI
"Cela nous amène à Kenji Siratori, dont le projet ne peut être défini, ne peut être réduit à aucun mode occidental de compréhension et est en fait une annihilation complète de tous les modes d'identité et de représentation occidentaux. Dans son travail, nous arrivons à la fin du projet humain et humaniste. On ne peut pas le décrire, on doit y entrer, le vivre de manière viscérale et l'induire à entrer en nous dans son appauvrissement, une annihilation choquante de tout ce que nous avons jamais pensé être ou devenir. Pour devenir inhumain, il faut effacer les textures superficielles de notre histoire, de notre chair, de notre pensée. Sous les contours sombres de cette chair réside la vérité inhumaine de notre avenir si nous lui permettions de s'épanouir depuis l'Abîme." - Steven Craig Hickman
Kenji Siratori est un écrivain japonais de glitch et une figure éminente de la littérature cyberculte. Son style combine des éléments de cyberpunk et de littérature expérimentale, fortement influencé par la société en réseau et la technologie numérique. Siratori a commencé sa carrière d'écrivain sur Internet, et ses œuvres ont été publiées sur diverses plates-formes en ligne et sites web. Son style utilise des techniques d'art glitch pour entrelacer le texte littéraire, en découpant des mots et des structures, créant un esprit unique et un délire qui séduit les perceptions sensorielles des natifs du numérique. Les œuvres de Siratori se caractérisent par des lettres et des images déformées, restant instables tout en créant un monde enchanteur et énigmatique. Ses romans et essais abordent des thèmes liés aux relations complexes entre les ordinateurs et les humains, à la fusion de la technologie et du corps, ainsi qu'à d'autres thèmes de la société moderne. La littérature glitch de Siratori a eu une influence considérable non seulement au Japon, mais aussi sur les artistes et les amateurs de littérature du monde entier. Ses œuvres ont non seulement ouvert une nouvelle voie dans la littérature de la cyberculture, mais ont également largement utilisé le glitch comme moyen d'expression, faisant de lui un pionnier dans le domaine du glitch littéraire. Kenji Siratori est reconnu comme un écrivain de glitch distingué qui apporte une nouvelle perspective à la scène littéraire contemporaine et influence fortement l'expression de l'ère numérique. Ses œuvres combinent la philosophie de l'art glitch et l'esprit du cyberpunk, offrant des perspectives sur l'avenir.
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philoursmars · 1 year
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Marseille. Au musée Borély, musée des Arts Décoratifs, de la Faïence et de la Mode, il y a actuellement une expo très intéressante : "L'Asie Fantasmée", montrant comment , au XVIIIe et au XIXe s. , la France (et l'Europe), voyaient et surtout imaginaient les empires d'Orient, Chine, Japon et Empire Ottoman entre autres, avec parfois une réciprocité étonnante.
châle double-pointe Louis-Philippe
châle Louis-Philippe; châle des Indes 1860; robe en soie 1880 avec châle "tapis", mi XIXe s.
Devant : tissus "Bonnes Herbes'": mantelet de visite avec jupon de travail début XIX; robe de fillette 1830; robes à manches "gigot" avec fichu et tablier début XIXe. Derrière : ...
...caraco, jupon, fichu, tablier - Marseille, vers 1850 ; dans la penderie : couvertures XVIII et XIXe s.
châle Amli-Shall - Cachemire, milieu XIXe s.
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gintama-news-fr · 5 months
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Contexte historique de Gintama
Sur cet article, nous allons faire un peu d'histoire, donc ça risque de vous ennuyer un peu. Je vais quand même ne pas parler de tout, ce sera juste un résumé. 
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A gauche, c'est Hijikata, au centre, Kondo, et à droite, Serizawa Kamo(Ito)
Je vais donc parler de la véridique histoire du Japon durant l’ère Edo, c’est-à-dire de 1600 à 1868. Je parlerai surtout de l’ère Meiji, de 1868 à 1912, car Gintama se passe à la fin de l’ère Edo et au début de l’ère de Meiji.  Je parlerai donc de la vraie histoire en ce qui concerne les personnages historiques dont sont inspirés nos héros. Ici, c'est la première partie.   Explication de l’époque:
L’ère d’Edo est aussi appelée l‘ère des Tokugawa, elle commence lors de la bataille de Sekigahara avec la prise au pouvoir de Tokugawa Ieyasu et se termine lors de la Restauration de Meiji avec le changement de gouvernement.    En effet, les changements de nom d’ères sont faits sur le changement de l’empereur ou du gouverneur, ou parfois sur le changement d’une lignée de familles impériales. Les noms sont choisis en général par rapport à un événement ou la mise en avant d’une pensée pour l’ère. Par exemple, actuellement, le Japon est dans l’ère Reiwa c’est-à-dire « l’ère de la belle harmonie » qui a commencé en 2019.   Le pouvoir au Japon était très longtemps « balancé » entre l’empereur et le shogun. Le shogun est un chef militaire et l’empereur est indétrônable et sacré. C’est-à-dire que l’empereur est considéré comme le descendant direct de Amaterasu, la déesse du Soleil et est donc considéré comme indétrônable par la population. Même si le shogun devient le chef du pays à partir de la période Heian (794-1185), l’empereur reste empereur. Cela ne viendrait jamais à l’idée du shogun de devenir empereur. Il a seulement tous les pouvoir politiques.   Quand le shogun est gouverneur, cela s’appelle le shogunat ou bakufu.   Le bakufu était d’ailleurs dirigé non seulement par le shogun, mais aussi par d’autres personnes qui l’assistaient: le tairô (en quelque sorte, le vice-shogun), le conseil de roju (le plus haut conseil qui gère surtout les groupes directement inférieurs et les affaires intérieures), le conseil de Wakadoshiyori (supervisant les gardes du corps du shogun et certaines affaires dans les grandes villes), les metsuke et les bugyô (des sortes de commisaires/magistrat/censeurs). Ils ont aussi fondé une unité militaire d’élite, le Denshûtai, qui a combattu durant la guerre de Boshin (importante pour les fans de Gintama, car c’est dans cette guerre qu’on trouve la plupart des personnages historiques dont sont inspirés nos personnages).    L’ère Edo est donc gouvernée par le shogun, l’empereur n’a qu’une place symbolique et divine. Tokugawa Ieyasu est donc le premier shogun de cette période suivi de plusieurs autres Tokugawa. D’ailleurs, il fut un des trois unificateurs du Japon avec Oda Nobunaga et Toyotomi Hideyoshi.    Comme dans tous les pays, on peut trouver un classement social.
En premier le Shogun  (l’empereur était hors classement car il n’est pas considéré comme humain). Ensuite, on y trouve les Daimyô, ce sont les nobles, les grands seigneurs du Japon. Pendant Edo, il y a trois catégories de daimyô: –shinpan daimyô qui appartenaient à la famille du Tokugawa –fudai daimyô rattachés personnellement au shogun Tokugawa –tozama daimyô qui sont ralliés au bakufu(de force pour certains). 
Puis, en troisième position, c’était les samuraïs, les guerriers. Les samuraïs étaient riches, même si moins riches que les Daimyô, et même au sein de la classe des samuraïs, il y avait une hiérarchie. Dans Gintama, les samuraïs de haute hyérarchie sont dans le Mimawarigumi. Ils avaient chacun des terres avec des paysans travaillant pour eux, enfin selon leur rang. Ils pouvaient tous avoir des noms de famille et avaient le droit de porter deux sabres ainsi que mettre à mort. Ils avaient tous une bonne éducation, ils apprennaient l’art de sabre, mais aussi les lettres (lecture, écriture, histoire) et les arts (musique, dessin, poésie).  On peut d’ailleurs voir un peu comment c’était dans Gintama, quand on voit le passé de Gintoki à l’école. Et on a pu constater à plusieurs reprises que certains samourais, par exemple Takasugi, savaient jouer d’un instrument.  Le groupe après les samuraïs était les paysans, suivi du groupe des artisans, et pour finir les marchands.    L’éducation durant Edo était individuelle. Il y avait des classes (des terakoya) mais le professeur n’enseignait pas avec un tableau, il donnait à chacun quelque chose à faire. Le niveau des cours était assez élevé, puisqu’on ne donnait pas forcément des manuels adaptés aux enfants. On leur donnait des manuels d’adultes qu’on utilise dans la vie quotidienne ou des ôraimono (des compilations de lettres). Cependant, les enfants n’allaient pas souvent à l’école car les parents avaient besoin d’eux à la maison ou dans les champs. C’est pourquoi dans Gintama vous voyez toujours des enfants dehors, c’est parce que l’école n’était pas obligatoire. De plus, l’école était à partir de 6 ans jusqu’à 14 ans environ. C‘est pourquoi Kagura ne va pas à l’école (c’est aussi parce qu’elle est amanto), ni Shinpachi.  C’était les parents qui payaient le professeur (qui était souvent samuraï) et ils payaient en nature (c’est-à-dire avec des aliments ou autres), donc souvent les professeurs n’étaient pas très riches.   La période d’Edo se caractérise par une fermeture du pays. C’est seulement en 1854 lorsque le commodore américain Perry les force, que le bakufu accepte (par peur) de nouveau les étrangers sur son territoire. Une division se créé entre les xénophobes et les partisans de l’ouverture. En 1858, la noblesse plutôt xénophobe reproche au shogun d’avoir cédé à la peur des étrangers et de ne pas avoir demandé l’autorisation à l’empereur. C’est ce qui provoque le début de la chute du bakufu. De longues batailles ont lieu durant cette période, avec principalement, les clans de Chôshu, Tosa et Satsuma qui sont à l’origine du coup d’Etat de 1868 et de la chute du bakufu.  Cependant, ce n’est pas que par xénophobie que ces clans s’y sont opposés, cela faisait un moment que le peuple voulait se révolter contre ce gouvernement trop rigide. De plus, le gouvernement a enlevé les privilèges aux samuraïs, c’est comme cela que se sont créé des ronins (des samuraïs sans maître). Le gouvernement a fait fermer toutes les écoles de samuraïs et interdit le droit de porter un sabre. Même si le gouvernement a essayé au début de subvenir à leurs besoins, ils ont dû supprimer leurs aides financières car l’Etat n’avait pas assez d’argent. 
Sources: Wikipedia, Cours d’Histoire et de Société japonaises
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fashionbooksmilano · 1 year
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Reiko Kruk Métamorphose
Bijutsu Shuppan-Sha Ltd. Tokyo 1997, 200 pages, 25x20cm., softcover, Text in French and Japanese, ISBN 4568170451
euro 80,00
email if you want to buy [email protected]
Née à Nagasaki. Elle travaille pour TV Nagasaki NBC comme responsable de films publicitaires, puis s’installe à Osaka ou elle développe de nouveaux produits pour une société de cosmétique. En 1971, elle arrive à Paris. D’abord conseillère artistique en cosmétique pour L’Oréal et Guerlain, elle souhaite élargir son champs d’action dans le milieu du spectacle.
Elle crée l’atelier Métamorphose, se concentrant sur le développement de maquillage d’effets spéciaux. Métamorphose est renommé pour son travail de haute qualité et créativité, dans les domaines du cinéma, du théâtre, de l’opéra et de la publicité. Reiko Kruk a collaboré avec de nombreux metteurs en scène tels que Werner Herzog, Claude Lelouch, Arnaud Desplechin, Patrice Chereau, Rudolf Noureev, Antoine Vitez, Bob Wilson, Julie Taymor, Hiroshi Teshigawara, Jean-Paul Goude, Just Jaeckin, Etienne Chatillez… Elle est directrice artistique du film Madame Butterfly de Frédéric Mitterand, et conseillère sur de nombreux autres projets. Elle écrit et réalise plusieurs court-métrages pour la télévision française et japonaise, ainsi que des clips.
Son parcours et ses désirs l’amènent à la sculpture, et ses travaux ont été exposés à la Fondation Cartier, “Skin-Art” au Japon, dans les galleries d’Artium, Parco, Kirin Plaza, chez Enrico Navarra, à Paris et au Musée de la Civilisation de Quebec au Canada. Elle publie Métamorphose chez Bijutsu Shuppansha en 1997, Bakeshoshi chez Little More en 2010, et Akatombo – La libellule rouge, Journal de Keiko, 1945 chez Nagasaki Bunken-sha en 2013. 
13/10/23
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chifourmi · 1 year
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Je suis allée à une soirée organisée pour dire au revoir à ma meilleure pote avant qu'elle fasse son Master au Japon. Comme pour tout événement social, j'étais hyper anxieuse. Y avait des gens que je ne connaissais pas et nos potes du lycée avec qui y a eu des petites embrouilles, des distances, des retrouvailles, bref beaucoup d'histoires. Mais ça s'est super bien passé. Et en fait je me rends compte que dans mes amitiés, l'énorme problème c'est que depuis le covid j'arrive pas à croire qu'on puisse me considérer comme une amie. Genre à chaque fois je me demande "mais pourquoi on m'aime en fait?". Et du coup je prends mes distances. Mais c'est impossible pour les gens de comprendre ça, eux ils voient juste le fait que je m'éloigne. Le problème c'est pas du tout eux en fait, c'est moi. Et là on peut me dire "oui mais c'est facile de dire ça et de se victimiser" et oui c'est vrai mais c'est tellement difficile de reprogrammer tout son cerveau. J'ai eu tellement de manque dans ma vie qui font que j'en suis arrivée là. Il faut que je reconstruise touuuut, c'est tellement énorme comme travail. Ça me fait trop mal d'être aussi méchante avec moi-même. Je ne mérite pas ça. C'est juste moi qui détruis tout ce que j'ai construis à chaque fois en fait, je suis clairement ma pire ennemie.
Et j'ai tellement de chance qu'il me reste encore des personnes qui ne m'abandonnent pas malgré tous mes comportements destructeurs. Je n'ai jamais vraiment été seule, c'est moi qui m'enfermait dans mes pensées destructrices sans voir ce qu'il y avait autour.
(06/08/2023)
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borisdunand · 9 months
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Ce matin, j'étais très embêté de ressentir une fascination poétique pour tout un tas de détails, j'ai même eu l'impression par moment d'être au Japon. La courbe des murets de chaque jardinet, les affiches en lambeaux, un signe sur le trottoir. Oui j'étais presque contrarié de me sentir séduit, de ne plus voir toute la merde environnante. Parce que c'est quand même très moche, très très moche, et sous ce stratus qui ne nous lâche presque pas, ça peut devenir vraiment déprimant.
Et je repense au docu sur Arte, avec cette maman solo de la banlieue parisienne qui disait que ses journées étaient cadrées au quart d'heure près, voire en tranches de 5 minutes. Je souffre de manquer de temps, d'avoir l'impression de manquer de temps, de toujours courir après je ne sais pas trop quoi, mais je peux me réveiller quand je me réveille, faire des étirements, me faire une promenade sans but, j'ai régulièrement toute la matinée pour faire ce que je veux, lire, écrire, me promener encore, faire des courses. Donc non, je ne manque pas de temps, moi. J'en fais un usage maladroit souvent, et certaines périodes sont effectivement péniblement surchargées, et les nécessités de l'intendance n'ont de cesse de revenir à la charge et d'imposer leurs contraintes quotidiennes, mais les 5 minutes, les 15 minutes, voir les heures, si je veux bien me les offrir, je les ai. C'est ma propre maladie qui me dit que j'ai 5 livres à rééditer, 3 autres à finir, des centaines de photos à travailler, choisir, rassembler, organiser, et je ne sais pas combien de courts métrages à terminer.
Alors quand je vois que je passe en moyenne 3h de temps sur mon téléphone, et que j'y ajoute mentalement les heures passées devant l'écran de mon ordinateur, de nouveau : je blêmis. J'ai un haut le cœur. Je revis le temps d'avant l'Internet et j'ai une impression de vie retrouvée. Bouffée, frissons, projet, en faire projet de vie, vraiment trouver une solution, arrêter de me dire : ben non, c'est pas possible, il me faut des données sur mon téléphone pour les vacances, il me faut un téléphone pour les vacances, pour les rdv, pour les paiements, pour tout, pour les assurances, je peux plus faire sans. T'es sûr ? Et si t'avais un dumb phone, du wifi et un iPad (pour les nécessités d'errance) ? Il n'y a vraiment pas moyen de se couper de cette merde qui envahit tout-tout le temps-non stop-partout ? J'ai une vraie montée d'angoisse de pré-soulagement, de ne plus regarder ce téléphone au réveil, de ne plus le regarder le soir avant de dormir, etc. C'est pas la vie, c'est pas ma vie ça. Je m'en fous, ça ne me donne rien. Identifier les nécessités absolues.
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raimeiha · 3 months
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Muramatsu Yua
22 ans || 13 février Mesure 1 mètre 60
Samouraï
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En dépit de son sexe et des discriminations possibles, Yua est une samouraï qui vit à la même période que le Shinsengumi. Nomade, elle passe son temps à voyager et ne reste que très peu de temps au même endroit, à moins que les conditions météorologiques ou qu'un travail soudain ne l'y oblige.
Dès sa plus tendre enfance, la demoiselle a démontré un intérêt pour les armes blanches, plutôt que pour les tâches ménagères et les métiers supposés seoir à la gente féminine de l'époque. Rejetée par ses parents qui ne voulaient pas d'une enfant “ratée” car elle avait déjà établi qu'elle ne deviendrait jamais mère, elle quitta son foyer familial très tôt et dut se débrouiller. Heureusement pour elle, elle fut recueillie par un maître de dojo qui accepta de tout lui apprendre.
Yua est très réservée et taciturne. Elle n'est pas très sociable et préfère faire route seule. Elle est aussi très polie et respectueuse, même avec ses adversaires. Elle a un sens de la justice propre à elle et est ouverte à toute proposition pour rejoindre une organisation, surtout si cela peut lui permettre d'atteindre son but.
La jeune femme a de longs cheveux ébènes qu'elle a l'habitude d'attacher en queue-de-cheval haute, avec une frange qui s'arrête au-dessus de ses yeux onyx.
Elle a pour habitude de revêtir un kimono bleu nuit adapté avec des tabis et un grand chapeau de paille qui couvre le haut de son visage. Elle porte aussi deux boucles d'oreilles, cadeaux de son père adoptif.
En raison de son statut de samouraï, elle a toujours deux katanas accrochés à sa hanche. Son maître et père adoptif lui a déjà raconté les prouesses de Tomoe Gozen, faisant de cette femme mythique son modèle. Elle est d'ailleurs à la recherche d'une lance pour parfaire son style de combat avec cette arme.
De temps en temps, elle opte pour le combat à double katanas.
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• Comme explicité dans sa présentation, Yua ne peut être jouée qu'à l'époque du Shinsengumi, soit dans le Japon des années 1860. • Les RP avec elle présenteront toujours de la violence et aborderont aussi le thème de la guerre. • Je ne suis pas historienne, mais je tente de rester fidèle à l'histoire de cette période en faisant quelques recherches pour faire intervenir des événements importants. • De petites adaptations peuvent être apportées après discussion.
• Recherches :
- Un membre d’une organisation reconnue par le shogun (Shinsengumi ou autre) → Une première rencontre lors d'une course poursuite. Yua est une rônin qu'il faut capturer à tout prix. Une impasse qui la stoppe dans sa fuite, un soupir, des bras levés, une capitulation. Une capture de la demoiselle recherchée, un premier dialogue tenté sur la route, un second lors de l'interrogatoire qui scellerait son sort. → Une arrivée dans les quartiers généraux de l'organisation très remarquée. Une femme qui se prosterne devant les supérieurs et demande à être acceptée, à être reconnue. Un souhait de se présenter, plus tard, comme une membre de ladite organisation face à ses détracteurs. Un échange de regards, un soupir. Une décision qui retombe sur vos épaules et celles de vos collègues présents.
- Un partenaire de route qui pourra la suivre dans ses décisions → Une première rencontre surprenante et marquant les esprits. Une mort échappée de peu par le sauvetage de Yua ou une aide apportée lors d'un combat contre des rônins. Un voyage entamé à deux qui fait naître une complicité. → Une première rencontre très gênante dans une auberge. Une erreur du gérant qui mène à se retrouver dans la chambre de Yua alors qu'elle est en train de se changer pour dormir. Une colère et une honte incontrôlées, une menace, un fou rire. C'est une belle relation qui promet de naître.
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jezatalks · 10 months
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Il y a eu une annonce dans les hauts parleurs de la ville :(((
Je flippe pour rien. C'est peut être parce que demain c'est la fête du travail au Japon. En tout cas mon téléphone n'a rien lancé comme message d'alerte.
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kilfeur · 1 year
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Servir la justice dans The Great Ace Attorney
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Je trouve que le jeu soulève un point intéressant avec Stronghart, Kazuma, Genshin Barok, Klint et Ryunosuke. Jusqu'où on est prêt pour agir pour le nom de justice ? Jusqu'où une personne serait prête à se battre contre un système juridique corrompu pour rétablir la "justice" ? Pour répondre à la justice, seriez vous prêt à vous salir les mains afin de faire payer les vrais criminelles ? Pour moi, ces cinq personnages représentent une manière de se battre pour la justice.
Parlons de Genshin, ce que je trouve intéressant malgré le peu d'infos qu'on a sur lui. D'après Barok, Kazuma et Mikotoba, c'était quelqu'un de très droit, de mémoire il avait l'ambition d'apprendre le système juridique anglais pour pouvoir ramener ce qu'il a apprit au Japon afin d'améliorer le système juridique de son pays. D'après les dires de Barok, Klint et Genshin travaillaient ensemble dans certaines affaires et il y avait un certain respect mutuelle. Toutefois quand il découvrit la vérité au sujet du professeur, il essaya d'abord d'en parler à Lord Stronghart, sauf que bien sûr vu que c'est lui le maître manipulateur. Il feint l'ignorance en lui rappelant sa position. C'était un étudiant étranger à Londres qui n'a aucun pouvoir ici, de plus si il cause le moindre souci, ça pourrait causer un incident diplomatique. Je crois me souvenir que Genshin non plus n'avait pas de preuves pour dire que Klint était le professeur. Au final, il décida de confronter Klint soulevant une certaine impulsivité de vouloir régler ce problème lui même. Lui qui voulait apporter la justice, l'a fait en salissant ses mains et le jeu ne le glorifie pas. Pour moi la lettre Klint ne glorifie à aucun moment Genshin, il savait très bien que ce duel signait la mort de l'un deux. Oui il a pu arrêter le professeur mais il n'est pas pour autant innocent dans cette affaire car pour rétablir la justice, il a dû faire couler le sang. Bon après il y a aussi la tentative d'évasion mais là j'ai du mal à le blâmer émotionnellement parlant. Vu qu'il voulait revenir au pays pour son fils ! Mais droit comme il est, ça m'étonnerait qu'il aurait poursuivi ses études de droit si il avait réussi à s'évader.
Ryunosuke qui arrive tout juste dans ce milieu voulant honorer le rêve de Kazuma et apprend si il doit placer sa foi ou non envers ses clients après l'affaire MgGilged. Même quand il a fallu défendre Gina, il a eu des doutes mais a prit l'affaire quand même. Toutefois dans ce procès, il n'hésitera pas à se battre contre n'importe qui pour protéger son client si il a foi en lui. Ryunosuke dit quelque chose au sujet d'apporter la vérité, bien qu'au début il dit qu'il faut que la vérité soit dévoilé. Il comprend aussi que cette vérité peut avoir de lourdes conséquences. Je trouvais que son évolution par rapport à la vérité est sympa. Quand à Barok, il était prêt à porter le titre du faucheur si ça permettait de baisser le taux de criminalité à Londres et de faire payer les criminelles qui pensent pouvoir s'échapper à la loi. Sauf qu'inconsciemment, Stronghart l'avait au creux de sa main et pouvait faire de lui sa marionnette pour atteindre ses objectifs. Et le peuple de Londres craignait sa présence dans le tribunal du Vieux Bailey montrant que ce n'était pas un procès qu'ils assistent mais à une exécution.
Bien qu'il enquêtait secrètement sur l'organisation du faucheur, ses efforts pour cette enquête n'ont pas été suffisants car son ami est mort. Dans la photo où on le voit jeune, on pouvait voir aussi Gregson supposant que ces deux là étaient proches à l'époque (dans les contenus spéciaux, il y a un épisode extra où on les voit discuter ensemble). Barok était le bouc émissaire idéal pour blâmer la mort de tous les criminelles de Londres. Malgré son travail aux tribunal pour faire tomber les criminelles et malgré ses principes à rétablir la vérité et à amener la justice, l'un d'entre eux a été brisé pendant le dernier procès, c'est justement l'un des symbole les plus fort du jeu. Surtout que Klint celui qu'il admirait pour son travail, qu'il voulait suivre ses pas, à un moment il a douté de lui sur le fait qu'il était le professeur. Mais il y refusait comme pour refuser de briser la belle image qu'il avait de ce dernier, mine de rien il l'a aussi idéalisé tout comme Ryunosuke a idéalisé Kazuma après sa fausse mort.
Kazuma qui bien qu'au début a des ambitions nobles se cache une ambition bien plus sombre, celle de venger ceux qui ont causé du tort à son père. Je pense toujours que malgré sa vengeance, il voulait sincèrement changer le système juridique japonais. Sa vengeance obscurcisse son jugement l'empêchant d'écouter les faits de Ryunosuke. Même si il apparaît calme et calculateur dans le procès, je sentais qu'au fond, il y avait cette colère, cette rancune et cette haine dans ses yeux enfoui pendant des années. Il m'a fait faire les montagnes russes, ce sale petit con. Plus j'avançais dans le jeu, plus j'avais du mal à croire jusqu'où Kazuma était prêt à aller pour atteindre ses objectifs. Ce qui signifie, accepter un contrat d'assassinat surtout qu'il était à deux doigts de le tuer. A ce moment là, je m'étais même demandé si je voulais rester mon ami après ce qu'il avait fait ? Surtout qu'il y a des moments où il m'a aussi tapé sur le système, j'étais tellement contente quand Ryu lui dit d'ouvrir les yeux. Au début, je trouvais Kazuma trop parfait, limite, ça aurait pu être lui le perso principal à la place de Ryu. Mais dans ce procès, on découvre un Kazuma imparfait dans le déni qui prétend rendre la justice et ainsi laver le nom de son père. Sauf qu'au final c'est surtout sa justice à lui qu'il voulait rendre, un ressenti émotionnel qu'il a enfoui pendant ces dix derniers années jusqu'à découvrir ce qui s'est réellement passé il y a dix ans.
Mael Stronghart, je le trouve assez complexe, oui ce qu'il a fait est horrible mais tout ça, c'était pour rendre la justice de Londres efficace envers les criminelles qui croyaient pouvoir s'y échapper. Et qu'on le veuille ou non, ses actes ont eu des résultats, le taux de criminalité a baissé montrant que son organisateur du faucheur bien qu'extrêmement douteux fonctionne. Il était pleinement conscience qu'il faisait face à un système juridique corrompu, d'après Stronghart pour éliminer le mal il faut s'attaquer par la racine et c'est ce qu'il a fait. Certes ce n'est pas lui qu'il l'a fait, il a manipulé des personnes pour atteindre ses objectifs. Il fait partie de ces personnages la fin justifie les moyens, toutes les magouilles étaient permit pour lui si ça permettait d'établir la justice dans sa ville. Je veux dire quand il a révélé la vérité au sujet de Klint, lors de son discours, j'admets que je trouvais certains de arguments valables.
Du coup, je me sentais tiraillée alors que le peuple était pour lui, il faut dire qu'aussi qu'il était un très bon orateur et sait imposer sa présence quand c'est nécessaire. Donc ça aide en soi, certains trouvaient ça illogique que Stronghart réintègre Ryu en tant qu'avocat vu son passif. Mais en soi, c'est consistant avec le personnage, il voulait montrer à Ryu que le système est corrompu et qu'il aurait beau se débattre pour rétablir la justice et la vérité, il n'y arrivera pas. Et je trouve que c'est encore bien plus présent lorsqu'il est juge dans ce procès, lui montrer que le système juridique de Londres est corrompu et que le seul moyen de le combattre est de s'attaquer à la racine. Sauf que Ryu est resté fidèle à ses principes et a su montrer à Stronghart, sa manière de rétablir la justice et qu'ainsi que les victimes aient le droit de découvrir la vérité sur ce qui s'est passé. Stronghart manigançait dans l'ombre en cachant la vérité sous son rôle de Maître Juridique (Je connais pas le terme équivaut en français) pour faire avancer le système juridique de son pays. Tandis que Ryu poursuit la vérité afin de la révéler car selon lui, le peuple et les victimes ont le droit de savoir quitte à subir les conséquences. (Bon par contre la partie où Stronghart fait revenir Ryunosuke en tant qu'avocat ne vient pas de moi mais d'un post sur tumblr que j'ai trouvé intéressant en terme d'analyse. Par contre le contraste entre Ryu et Stronghart ça vient de moi)
Quand à Klint, il voulait sincèrement rétablir la justice par des moyens légaux sauf qu'il s'est rendu compte que ce n'était pas suffisant. Et que pour faire payer les criminelles, il n'avait pas d'autres choix que de se salir les mains pour y parvenir. C'est le procureur qui a sombré dans les ténèbres, celui qui est tombé dans la disgrâce. Et même si par la suite il était tout aussi victime de chantage de la part de Stronghart. Il a sa part de responsabilité, utilisant son propre chien pour tuer ceux qui sont corrompus. Dans son idée de justice, il est devenu le monstre et pour Stronghart, il est devenu son exécuteur. Ce n'est qu'une fois qu'il a tué son mentor que ça a été son wake up se rendant compte qu'il est allé trop loin. Surtout qu'à ce moment là, il allait bientôt devenir père, était ce vraiment ça l'avenir qu'il comptait offrir à sa famille ?! Celui d'un meurtrier qui exécute sauvagement ses victimes au nom de la justice ?! C'est pour ça qu'il a décidé d'éloigner sa femme enceinte de lui en n'espérant que ces derniers ne soient pas touchés par les vices du Professeur. Quand à Klint, il comprit qu'il était condamné, qu'il ne méritait pas de servir de la justice alors qu'il a brisé ses principes pour y parvenir. Toutefois avant son duel, il écrivit une lettre afin de l'utiliser comme arme contre Stronghart afin que tout comme lui ce dernier tombe en disgrâce. Montrant que malgré tout ce qu'il avait commit, il y avait peut être encore une once de justice venant de ses anciens principes.
J'ai adoré jouer à ce jeu même si j'étais un peu malmenée émotionnellement ça prouve à quel point TGAAC est un bon jeu.
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lilias42 · 1 year
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Série de portrait : la génération des grands-parents !
Bon ! ça fait un moment que je travaille sur eux alors, les voici : les principaux personnages de la génération des grands-parents !
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Ces deux-là auront une petite scène qui leur sera consacré mais, pour le moment, voici déjà leur visage en gros ! Il s'agit des grands-parents de Sylvain du côté de son père Isidore : Erika Gautier, héritière puis margravine de leur marche, et Halfdan qui est un commerçant et ancien soldat sreng. Personne ne connait le père d'Isidore à part les plus proches amis d'Erika, surtout sous Clovis où elle sait que le tyran aurait tué son fils mais, le secret est resté dans la famille malgré toutes les pressions qu'elle a subi. Sylvain n'a su qui était son grand-père que quand il est devenu adulte de sa mère (car évidemment que Fregn est arrivé à retrouver la vérité et à recoller les morceaux), car Isidore refuse de parler à qui que ce soit de son père et préfère traiter sa mère de p*te et de traitresse à Faerghus, plutôt que d'admettre qu'elle n'a aimé qu'un homme dans sa vie, soit Halfdan, et donc qu'il est à moitié Sreng, même s'il adorait son père quand il était petit. Ici, j'ai tenté de donner la même position qu'académie!Sylvain à Halfdan pour marquer le lien de parenté, ainsi que leurs couleurs mais, en inversé, histoire de marqués qu'ils sont en couple.
Fun fact : sur mon carnet, les cheveux d'Halfdan (en crayon de couleur "sanguine" pur) ont plus la couleur de ceux de Sylvain qu'Erika qui les a orange plus vif malgré les deux couches de rouge mais là, ils font plus bruns et ceux d'Erika font plus roux-rouge comme Sylvain donc, on s'y retrouve !
+le motif au feutre sur le torse d'Erika était censé être l'emblème de Gautier mais, je me suis emmêlé les pinceaux en la passant au noir alors, ça ressemblait plus à celui de Gloucester alors, je l'ai retravaillé pour que le motif ressemble à un soleil stylisé avec une lune à cause d'Halfdan qui lui disait qu'au soleil, sa chevelure semble prendre feu et briller. Pour ses deux grains de beauté sous l'oeil, même si ce n'est pas du tout une légende scandinave, j'avais entendu dire qu'au Japon, un grain de beauté sous l'oeil symboliserait une larme et un destin tragique, ce qui irait bien à Erika qui n'a jamais pu vivre son amour avec Halfdan au grand jour, puis qui s'est vu rejeté par son fils à cause de cet amour. Par contre, elle aurait beaucoup aimé voir son petit-fils se rapprocher des srengs et embrasser complètement ses origines grâce à Fregn (avec qui elle s'entendait très bien).
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Deuxième couple : Guillaume et Aliénor ! Si je suis un peu déçue de l'expression de Guillaume qui manque de mordant comparé à celui qu'il pouvait être, je suis plutôt contente d'Aliénor sur laquelle j'ai expérimenté plein de trucs ! (notamment les lunettes, c'est une des première fois que j'en fais !) Normalement, elle a un reflet roux dans les cheveux mais après une couche de jaune, puis une d'orange clair, puis une autre de jaune pour la rendre plus blonde que rousse, puis encore une autre d'orange pour tenter de lui redonner un peu de reflet, j'ai jeté l'éponge et passer une dernière couche de jaune pour qu'elle soit blonde, tant pis. Son foulard aussi est une expérimentation. Les photos qui m'ont servi de modèle reprennent des modes plus anciennes que pour Guillaume mais, je trouvais que ça lui allait bien vu qu'elle est la magicienne du groupe et que son style est un peu vieillot, il vise surtout le pratique.
Pour les couleur aussi, j'ai utilisé les deux même crayons pour leurs vêtements mais, en inversé. Aliénor ne porte même pas de couleur la liant à la famille Dominic car, elle a complètement épousé les intérêts des Fraldarius donc, elle porte leurs couleurs, notamment sur son voile où c'est le plus voyant et son chapelet porte l'emblème de Fraldarius. Pour Guillaume, il a les cheveux noirs de sa famille qui partent dans tous les sens domestiqués avec sa tresse, et il porte son alliance autour du cou pour éviter de la perdre ou qu'elle ne le gêne au combat quand il tire à l'arc ou manie Moralta, même si son rôle de protecteur est plus mis en avant avec Aegis à son bras ici (bras droit vu que comme quasi tous les Fraldarius, il est gaucher)
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Ensuite, on a Nicola à gauche, et la matriarche Catherine Charon de l'autre !
Nicola n'est pas colorié car, je n'ai pas pile le bon brun pour ses cheveux alors, il attendra que je mette la main sur un bon crayon de bonne qualité pour avoir des couleurs. Ils sont censé être brun très foncé à la limite du noir, ce qui lui permettait de se faire passer pour Guillaume quand ils étaient petits et que des assassins de Clovis ou d'autres tentaient de le tuer, même si Guillaume lui a toujours formellement interdit de se faire passer pour lu afin d'éviter qu'il ne se fasse tuer par erreur (et ceux qui auraient touché à un cheveu de son meilleur ami et quasi frère adoptif auraient tous signé leur arrêt de mort) Quand ils seront plus vieux, Nicola aura le visage bien plus carré et sera plus grand que lui alors, cela évitera à Guillaume de s'inquiéter pour ça. Dans l'idée que j'en ai, physiquement, il ressemble un peu à Gilbert mais, en vraiment bon compagnon et chevalier malgré ses origines roturières et le fait qu'il ne sera jamais adoubé pour rester au service des Fraldarius.
Pour la matriarche Catherine, elle a les cheveux verts des nabatéens, mais ses yeux sont aussi bleu que ceux de sa petite-fille Cassandra / Catherine. Cette dernière reprendra d'ailleurs son nom pour lui rendre hommage : c'est un prénom relativement courant donc, elle ne se fera pas pincer dessus, ça permet de rappeler son affiliation aux Charon, et de montrer son respect pour sa grand-mère. Plus femme de loi que de guerre, c'est elle qui a mise en place une très grande partie de l'appareil idéologique justifiant le coup d'Etat de Ludovic, notamment en s'appuyant sur les travaux de ses ancêtres de la guerre du Lion et de l'Aigle, Sybille et Irina Charon-Ordélia. Malgré tout, c'est une combattante à mains nues confirmés, ce que j'ai tenté de rappeler avec les cicatrices qu'elle a sur les mains : ne vous fiez pas à son air de bureaucrate très souvent enceinte (elle a eu douze enfants après tout et blague elle-même sur le fait qu'elle a défié les statistiques en ayant onze filles d'affilés [ce qui est l'idéal pour une famille très matriarcale comme celle des Charon] et pour sa dernière grossesse, elle a eu son seul garçon avec Kimon, qui est devenu le petit frère le plus gâté et embêté par ses soeurs de l'histoire !), elle casse aussi des bouches comme sa fille Héléna qui lui ressemble beaucoup de caractère en moins cassant, et sa petite-fille Cassandra qui casse autant des bouches qu'elle !
(pas de dessin de son mari par contre, les hommes Charon sont inexistant dans ma tête sauf par obligation scénaristique ou quand c'est Théo qui a un passe-droit)
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Et enfin, faites entrer le roi pour le dernier avec Ludovic ! Ici, il est un peu plus âgé que pour les autres qui sont plus de l'époque du coup d'Etat contre Clovis. Ici, je dirais que Ludovic est à la fin de sa vie quand il est rongé par la tuberculose mais, il restera jusqu'à la fin un roi fort et fier qui regarde droit devant lui et continue à avancer pour le bien de son Royaume malgré son propre corps qui le trahit !
Comme Simplex, il a les yeux vairons : un bleu roi comme tous les Blaiddyd, l'autre bleu d'eau comme l'oeil qu'à donné Pertinax à Simplex après la révolution contre les maitres et la fin de l'esclavage. Pour lui, ça peut aussi montrer son lien privilégié avec les Fraldarius. D'ailleurs, lui aussi est habillé au couleur de Guillaume et Aliénor : il ne porte que du sarcelle ou du bleu-vert, aucun bleu tout court un peu sombre comme Dimitri ou Lambert, pour bien montrer son lien avec la famille du Loup et le fait qu'il est contre la manière de penser de sa famille et surtout de Clovis.
Et voilà ! J'espère qu'ils vous ont plu !
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