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#jupon de travail
philoursmars · 8 months
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Marseille. Au musée Borély, musée des Arts Décoratifs, de la Faïence et de la Mode, il y a actuellement une expo très intéressante : "L'Asie Fantasmée", montrant comment , au XVIIIe et au XIXe s. , la France (et l'Europe), voyaient et surtout imaginaient les empires d'Orient, Chine, Japon et Empire Ottoman entre autres, avec parfois une réciprocité étonnante.
châle double-pointe Louis-Philippe
châle Louis-Philippe; châle des Indes 1860; robe en soie 1880 avec châle "tapis", mi XIXe s.
Devant : tissus "Bonnes Herbes'": mantelet de visite avec jupon de travail début XIX; robe de fillette 1830; robes à manches "gigot" avec fichu et tablier début XIXe. Derrière : ...
...caraco, jupon, fichu, tablier - Marseille, vers 1850 ; dans la penderie : couvertures XVIII et XIXe s.
châle Amli-Shall - Cachemire, milieu XIXe s.
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chic-a-gigot · 1 year
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La Mode illustrée, no. 51, 16 décembre 1866, Paris. Porte-cure-dents et porte-allumettes. Ville de Paris / Bibliothèque Forney
Matériaux: Une coquille de homard; petits morceaux d'étoffe de diverses couleurs; fil d'arc liai de grosseur moyenne; laine zéphyr rouge; même laine brune; ruban de taffetas rouge; même ruban blanc; soutache de soie rouge; soie noire de cordonnet.
Ces personnages burlesques causeront peu de dépenses à celles de nos abonnées qui voudront les copier; on les fait avec une coquille de homard et quelques petits morceaux d'étoffe.
La plus belle partie du genre humain a toujours le pas sur l'autre partie moins belle Commençons donc par la marchande qui porte la hotte avec tant d'énergie.
Pour cette figure, on emploiera la patte gauche du homard, la tête et deux petites pattes; on aura soin de maintenir ces coquilles humides pendant toute la durée du travail; si, nonobstant cette précaution, les peaux hues qui servent pour ainsi dire de charnière aux différents membres venaient à se rompre, on pourrait les remplacer par quelques points faits avec de la soie rouge. On emploiera pour séparer les diverses parties de la coquille une petite scie, ou bien un couteau extrêmement tranchant.
Dans la patte gauche, devant servir plus tard de tête, on fait à 2 centimètres de distance du bord supérieur (sous la partie inférieure de ce qui devient la mâchoire) un trou qui traverse les deux parties de la mâchoire, puis à 1 centimètre de distance un deuxième trou. On prend un morceau de fil d'archal, ayant  34 centimètres de longueur, on le passe, jusqu'à moitié de sa hauteur, au travers des trous supérieurs; on le plie de façon à avoir deux branches perpendiculaires de fil d'archal, chacune de 17 centimètres; on les plie encore chacune à 10 centimètres de distance du milieu, pour former les genoux, puis à 2 centimètres de distance de leur extrémité, pour composer l'un des ergots des pieds; pour compléter ceux-ci, on ajoute depuis les genoux encore 3 morceaux de fil d'archal, pliés chacun, comme le premier ergot, à 2 centimètres de distance de l'extrémité; on enveloppe chaque morceau avec de la laine brune, imitant ainsi des pattes de canard. On enveloppe le fil d'archal jusqu'au genou avec de la ouate recouverte d'un morceau d'étoffe, on joint le tout à la patte qui forme la tête, en faisant quelques points (pour lesquels on passe l'aiguille dans le second trou), puis on entoure les jambes avec des pantalons en percale blanche, dentelés sur leur bord inférieur. Les pattes du homard forment les bras de la personne; on lui met un petit jupon de percale, une robe de laine ou de soie, un tablier jaune, orné, comme la robe, de soutache rouge. La fraise en nansouk ou mousseline cache la jonction de la tête avec le corps.
L'ouverture de la patte qui forme la tête est cachée sous un bonnet de velours noir, garni d'une ruche découpée en cachemire blanc, et d'une soutache rouge. Deux perles noires collées imitent les yeux. La tête du homard, dont on enlève les antennes, sert de hotte pour les cure-dents ou pour les allumettes ; on colle à l'intérieur de cette tête du papier vert, à l'extérieur (en dessous) du papier rouge ; on la borde avec une ruche de rubans étroits, blancs et rouges. La hotte est suspendue sur le dos de la porteuse par 2morceaux de fil d'archal, entourés de fil rouge, collés dans les ouvertures laissées par les antennes, fixés à la hotte par une bouclette de soutache, également collée, et finalement passée autour du cou de la marchande.
Le vieux personnage a pour tête la patte droite du homard; la queue de celui-ci forme son habit, et les pattes forment ses bras. On procède avec le fil d'archal exactement comme cela a été indiqué pour la précédente figure. Les tibias sont garnis de ouate et d'étoffe. On prépare le gilet avec ses poches en drap jaune , avec broderie au point russe, en soie noire; on y pose trois petits boutons en acier. On perce la queue du homard, pour la fixer d'abord au bas des reins du monsieur, puis tout près de la tête, qui est entourée d'une fraise, et d'un collet dentelé en velours noir, ou drap bleu, festonné en soie blanche. L'intérieur de la patte est recouvert de papier argenté, puis on garnit l'ouverture avec une petite bande d'astrakan. L'extrémité des deux pattes servant de bras est garnie de ouate ou d'étoffe, puis fixée entre le corps et la queue du homard, servant d'habit. La chaîne de montre est faite en perles d'acier. Ce personnage île peut se passer de sa canne et de ses lunettes; celles-ci sont découpées dans un morceau de carton noirci.
Materials: A lobster shell; small pieces of cloth of various colors; medium weight liai arch wire; red zephyr wool; even brown wool; red taffeta ribbon; same white ribbon; red silk soutache; black corded silk.
These burlesque characters will cause little expense to those of our subscribers who want to copy them; they are made with a lobster shell and a few small pieces of cloth.
The most beautiful part of the human race always takes precedence over the less beautiful part. So let's start with the merchant who carries the basket with so much energy.
For this figure, we will use the left leg of the lobster, the head and two small legs; care will be taken to keep these shells moist throughout the duration of the work; if, notwithstanding this precaution, the raw skins which serve, so to speak, as hinges to the different limbs were to break, they could be replaced by a few stitches made with red silk. A small saw or an extremely sharp knife will be used to separate the various parts of the shell.
In the left leg, which will later serve as the head, a hole is made 2 centimeters from the upper edge (under the lower part of what becomes the jaw) which crosses the two parts of the jaw, then 1 centimeter from distance a second hole. We take a piece of archal wire, having 34 centimeters in length, we pass it, up to half its height, through the upper holes; it is bent so as to have two perpendicular branches of archal wire, each 17 centimeters; they are folded again each 10 centimeters from the middle, to form the knees, then 2 centimeters from their end, to compose one of the lugs of the feet; to complete these, we add from the knees another 3 pieces of archal wire, each bent, like the first pin, 2 centimeters away from the end; each piece is wrapped with brown wool, thus imitating duck's feet. We wrap the archal thread up to the knee with wadding covered with a piece of fabric, we join the whole thing to the leg which forms the head, by making a few stitches (for which we pass the needle through the second hole), then surround the legs with white percale trousers, serrated on their lower edge. The legs of the lobster form the arms of the person; they put on a little percale petticoat, a woolen or silk dress, a yellow apron, adorned, like the dress, with red soutache. The ruff in nansouk or muslin hides the junction of the head with the body.
The opening of the leg which forms the head is hidden under a black velvet cap, trimmed with a ruffle cut out of white cashmere, and a red soutache. Two glued black pearls imitate the eyes. The lobster's head, from which the antennae are removed, serves as a basket for toothpicks or matches; glue inside this head green paper, outside (below) red paper; it is bordered with a ruffle of narrow ribbons, white and red. The hood is suspended on the carrier's back by 2 pieces of archal wire, wrapped in red thread, glued in the openings left by the antennae, fixed to the hood by a soutache loop, also glued, and finally passed around the merchant's neck.
The old character's head is the right leg of the lobster; its tail forms its coat, and its legs form its arms. We proceed with the archal wire exactly as indicated for the previous figure. The shins are lined with wadding and fabric. We prepare the waistcoat with its pockets in yellow cloth, with Russian point embroidery, in black silk; there are three small steel buttons. The tail of the lobster is pierced, to fix it first at the bottom of the gentleman's loins, then very close to the head, which is surrounded by a ruff, and a serrated collar in black velvet, or blue cloth, scalloped in white silk. The inside of the leg is covered with silver paper, then the opening is lined with a small strip of astrakhan. The extremity of the two legs serving as arms is lined with wadding or fabric, then fixed between the body and the tail of the lobster, serving as a coat. The watch chain is made of steel beads. This character can do without his cane and glasses; these are cut from a piece of blackened cardboard.
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professeur-stump · 9 months
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— Dites donc, madame Coupeau ! cria Virginie qui suivait le travail de la laveuse, les lèvres pincées, vous laissez de la crasse, là-bas, dans ce coin. Frottez-moi donc un peu mieux ça ! Gervaise obéit. Elle retourna dans le coin, recommença à laver. Agenouillée par terre, au milieu de l'eau sale, elle se pliait en deux, les épaules saillantes, les bras violets et raidis. Son vieux jupon trempé lui collait aux fesses. Elle faisait sur le parquet un tas de quelque chose de pas propre, dépeignée, montrant par les trous de sa camisole l'enflure de son corps, un débordement de chairs molles qui voyageaient, roulaient et sautaient, sous les rudes secousses de sa besogne ; et elle suait tellement, que, de son visage inondé, pissaient de grosses gouttes. — Plus on met de l'huile de coude, plus ça reluit, dit sentencieusement Lantier, la bouche pleine de pastilles.
(Émile Zola, L'Assommoir)
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ericmie · 1 year
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Le jupon noir (feat. Garance, Monique Brun)
Le Jupon Noir
Le 26 Janvier 2020 j’écris dans mon carnet un poème et dessine à côté de celui-ci une Pomme anarchiste. Je venais d’apprendre l’origine du drapeau noir, symbole de l’anarchisme, qui a fait sa première apparition "officielle" dans la manifestation des sans-travail aux Invalides à Paris, le 9 mars 1883, lors d’un meeting organisé par le syndicat des menuisiers. Louise Michel y arborait, pour la première fois, un drapeau improvisé, à partir d’un vieux jupon noir fixé sur un manche à balai. Le 17 mai 2020, je créais une musique dessus et je la jette dans la corbeille du net sous la forme d’une vidéo youtube. Mais en vrai je ne suis pas très fier de ma musique… Le temps passe. L’ami Nicolas Bacchus cherche de nouveaux textes pour son futur album. Je lui en envoie une dizaine mais il ne retient qu’une chanson-blague qu’il aime beaucoup et qui deviendra « Avec Alain » sur son dernier album. Le temps passe encore. Nicolas s’invite chez moi et je lui chante plein de trucs, lui montre mes différents carnets et classeurs et il tombe sur ce texte. Il l’aime. Il l’embraque. Le temps passe de nouveau. Puis, il m’envoie, en direct du studio d’enregistrement, une répétition de la chanson. Evidemment, car l’interprète est roi chez moi, il trafique un peu mon texte pour le plier à ses exigences artistiques mais le résultat me plait beaucoup. Avec lui, mon texte devient un véritable hymne anarchiste, qui détrônera, peut-être, qui sait, « Les Anarchistes » de Ferré, et je suis aux anges. Comble de bonheur, sur la même chanson on peut entendre les voix de Garance et Monique Brun. A vous de la découvrir maintenant : 
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startrektos2022 · 2 years
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Je viens de finir la saison 1 de TOS et voici mes principales observations:
-Le capitaine Kirk est un personnage cliché et ennuyant. Héros charismatique avec le sens du devoir et un air rebel. Mouais… il est présenté comme un charmeur, mais très peu de scène avec des femmes ont l’air « naturelle » dans le sens que, moi, en spectateur je ne vois pas pourquoi elle tombent en pâmoison. Il est répété que Kirk a un fort caractère et un leadership, mais je ne l’ai jamais vu dans la série. Il prend toujours des décisions assez moyennes, rien ne m’indique qu’il est « surhumain » comme plusieurs épisode laisse penser. Par exemple, dans l’épisode ou l’Entreprise va à la poursuite d’un vaisseau Romulien. C’est le seul épisode ou Kirk a vraiment l’air de savoir diriger un vaisseau, mais encore c’est explicitement dit par l’antagoniste qui mentionne à quel point le capitaine est intelligent. MAIS, c’est justement parce que le capitaine est un personnage ennuyant que cela permet de mette en lumière les autres personnages. Vers la fin de la saison 1, il y a une magnifique dynamique entre McCoy, Spock et Kirk. Et Kirk semble devenir un personnage un peu plus … complet. Son affection pour Spock, McCoy et le vaisseau est logique, implicite et j’y crois. Il semble vraiment être un helpless loverboy qui tombe en amour sur un claquement de doigt, c’est un trait de caractère qui peut être intéressant si développé correctement.
-Ensuite Spock est le meilleur personnage, la touche d’exotic cosmic nécessaire à une série Sci-Fi. Le design du personnage est vraiment bon, le teint de peau juste une touche non naturelle pour un humain, les sourcils, la posture et les pouvoirs magique qui arrive tout au long de la saison. Incroyable. Mon seul problème avec ce personnage c’est qu’il est overpower, il est fort, logique, fait de la télépathie, intelligent résistant à la plupart des maladies. Personnellement, j’adore sa performance dans l’épisode la « ménagerie 1&2 » quand il devient fuckinh rogue et qu’il vole l’entreprise pour une raison tout à fait émotionnelle. On voit avec terreur les dommages qu’il peut faire. Love it.
-McCoy, si Spock est le côté logique McCoy ce place en position émotionnelle. Coureur de jupon, mais genre drôle et pas malaisant comme Kirk. Mon seul problème c’est qu’il est un peu sous utilisé. Il parle souvent des émotions derrière une situation, mais j’au l’impression que le personnage manque d’empathie. Comparer à Spock qui a plus d’empathie que Kirk et McCoy combiné.
-lieutenant Uhura pas assez utilisé dans la série, mais je l’aime tellement. Forte de caractère, musicienne, intelligente 10/10. Aussi dans le premier épisode de la saison (il était des millions) on apprend qu’elle parle le Swahili. Et je trouve ça fascinant parce que cela signifie que sur terre les langues autre que l’anglais existent encore. L’origine varié des membres de l’équipage pose la question des humains en tant qu’un seul peuple unique ou différent peuple sous la bannière de la fédération ?
-Sulu mon cerveau a décidé que c’était le meilleur personnage de tout les temps. J’espère le revoir.
-Jacynthe elle était PARTOUT dans les premier épisode et elle n’apparait plus dans la fin de la saison. Autant j’aime sa coupe de cheveu autant je déteste comment son personnage est utilisé dans la série. Elle semble intelligente, douce et juste vraiment professionnelle, mais elle est utilisé comme damoiselle en détresse tout le fucking temps. Aussi, sa relation avec le capitaine est weird. Elle ne semble pas attiré par lui comme lui est attiré par elle. Ça ressemble vraiment à un milieu de travail toxic.
Mon top épisode :
1. Naked time (l’épisode du virus dans lequel Sulu se prend pour un chevalier et Spock deal mal avec ces traumas)
2. Les mines d’Horta (oui plus de fin pacifique avec des aliens non « humain »)
3. The city on edge of forever (yep)
4. La cage (l’épisode pilote, j’adore cet épisode un peu plus sombre et vraiment différent de la série)
5. Le dernier épisode de la saison (j’ai oublié le titre, mais tout le twist sur la lumière et voir McCoy inquiet pour Spock)
6. Hamlet on the space Deck (oui l’épisode ou une pièce de théâtre ambulant est sur le navire)
Les pires épisode :
1. Miri (beurk beurk beurk)
2. L’épisode ou ils trouve une planète de vacance (genre ok la fin? Juste un dude random qui fait « sike, haha votre ami est en vie et tout est chill)
3. L’épisode ou le capitaine se bat conte un lézard sur une planète (genre la fin moraliste alors que le capitaine EST PRÉSENTÉ COMME UN HOMME VIOLENT ALL THE FUCKING TIME)
4. L’épisode sur les dernier tyrant (avec Khan) ouais… la fin est poche. Vous avez essayé de nous tué? Voici une planète en cadeau
5. J’ai une relation amour-haine avec l’épisode de la plante qui rend heureux. Genre j’adore les scène entre spock et kirk, mais je vois juste pas pourquoi c’était « mal » tout le monde était en santé, libre, et heureux. Mais la le capitaine était genre « non pas de joie ici on a une mission vraiment banal qui n’est pas urgente à accomplir »
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lanuitlennuie · 7 months
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pour tenir nous nous écrivons.
«oh mes amies...
oui la nuit a été dure, le seule chose que j’ai pu faire en désespoir de cause a été de signer un texte émanant du milieu artistique et culturel qui assume un point de vue situé ici, chez nous au Canada, pour dénoncer son soutien à Israël. Je me suis aussi désabonnée du compte de herman dunne (un chanteur juif, coquet et peu regardant politiquement) qui postait une photo d’une pancarte prise dans une rue new-yorkaise : «New York stands with Israel». C'est ultra dérisoire mais cette image dans le flot du chaos des comptes palestiniens que je suis - et qui ce matin sont désormais voilés d’un avertissement de possible contenu violent ou explicite, sinistre ironie d’une protection mal dirigée-  ce *standing with israel* c’était juste impossible.
hier soir j’ai bu avec Phil et quelques amis pour sa fête, grelottant dans sa ruelle gentrifiée, et c’était aussi très dur de tourner en rond dans nos têtes, captif.ve.s dans un espace qui devient impossible (Etienne qui travaille sur des chantiers disait *on ne pourra bientôt plus vivre ni en ville ni hors de la ville*) et répétant comme des derviches débraillés : comment peut-on laisser faire ça, gaza qui fume au travers de nos téléphones. J’ai proposé, avec mon refus toujours un peu défensif et aveugle de la flagellation, d'highjacker une heure par semaine un écran du Bruno sport bar pour diffuser je ne sais pas des réflexions qui nous semblent importantes ou nous aident à penser : David Harvey (Suzanne m’a remise sur la piste de ce type, géographe spécialiste de Marx, ses cours sont en ligne sur son site et sont très bien); ou en effet Tareq Baconi. Il faudra trouver aussi des choses en français.
Et puis cette nuit, la fièvre du mauvais alcool et du désespoir a tout fait virer dérisoire alors vous lire ce matin c’est important. 
Hier je ne suis pas allée chercher le livre à la librairie DandQ, j’ai été voir le travail vraiment excellent présenté à la galerie de l'UQAM. Ça aussi c’est important. 
Deux installations vidéo s'y répondent parfaitement et cette correspondance est un premier soulagement, on peut encore se comprendre et se rejoindre. Dans la petite salle, celle de Marion Lessard sur le poison judéo-chrétien fouetté à la sauce médiévale et fabulatoire, inspirée du roman de renard, et interprétée dans une perspective psychanalytique et fofolle : petit théâtre de papier mâché, le jupon qui dépasse, des costumes pelucheux, des masques qui ni ne cachent ni ne montrent, les yeux pas en face des trous, filmé au milieu d'une forêt cordée comme une armée au pas. Le réel c’est ce qui résiste à la symbolisation dit la médiatrice dans le cadre. Elle finira inerte dans une rivière, la jupe relevée sur des cuisses filtrées glabres par de bien vains bas nylon. On rentre pour regarder la vidéo dans une matrice sombre, intérieur d'une bouche grande ouverte. Ça n'est pas la gueule du loup, mais celle de l’humain qui s'auto-cannibalise.
Et puis, dans une des deux grandes salles, le travail fabuleux de Naomi Rincón Gallardo : trois vidéos musicales aux textes féministes vengeurs ouvrant une brèche pour habiter ce monde d’ordure et de sang. Des costumes colorés, inventifs mêlant ascendance aztèque et futurisme de pacotille, des trucages vidéos, des paroles très harrawayiennes, des corps de toutes formes jusqu’à la présence d'enfants bariolés sirotant l’eau polluée d’une rivière. La musique est punk, j’en suis sortie détournée un peu de mon chouinage. Il faut être sensible, oh oui, et penser doucement mais d’arrache-pied comme nous tentons de le faire, on peut aussi sentir notre force surtout quand elle s’arrime directement au refus désespéré d’opérations de destruction. Et se voir : ça pourrait être ce soir la soupe chaude si vous voulez. Ou mardi après le panier que nous transformerons ensemble. 
Je vous embrasse chacune fort
Anne»
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xbeyourselfsd · 9 months
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King est un jeune homme particulier. Il a obtenu son diplôme en marketing, il est même l'un des meilleurs de sa boite actuelle. Mais c'est aussi le jeune homme qu'on voit surtout comme un coureur de jupon. Pour lui, l'amour et le sexe sont deux choses complètement différents. Tu peux donner du sexe a qui tu as envie, mais ton cœur seul une personne spéciale peut en avoir. Il a donné son cœur une fois et ne risque plus de le refaire. Il a été briser en millier de morceau. Depuis ce jour, il n'a eu que des amis avec bénéfice. Il fait cependant très attentions à lui et a sa santé. Il se fait tester régulièrement et se protège constamment. King est un jeune homme qui a besoin de recoller les morceaux que ce soit avec son passé qu'avec lui-même. Il supporte en lui une très grande douleur. Cependant, il n'a personne de confiance. Donc il doit tout garder pour lui-même.
 King n'est pas du genre à tomber amoureux à la légère. Il ne faut pas confondre amour et sexe avec lui. Car ce sont deux choses différents. C'est aussi le genre de personne a se concentré beaucoup plus sur son travail que sur ses relations. Étant l'un des chef d'équipe les plus réputé de la boite, il gravit beaucoup les échelons. Il est en voie de devenir le vice-président d'une grande compagnie de la Thaïlande. On le forme actuellement à cet effet malgré son jeune âge.
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Cheeky Love - 04
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- Kim Ae-Ri, Yoon Cheol-Moo, je dois vous parler dans la salle des professeurs. Ceux qui sont notés sur le tableau, rangez le matériel !
- Oui monsieur !
          Ma meilleure amie m’indiqua de commencer à manger avant elle si son entrevue avec monsieur Kim tardait. J'acquiesçai d'un hochement de tête puis elle me laissa avec les autres.
          Je me retournai face au centre du gymnase. Je n'étais pas ravie d'être avec Jeon Jung-Kook et tout son groupe d'amis pour ranger le matériel. Comme d'habitude, ils allaient plus s'amuser que ranger, laissant les autres le faire à leur place. Heureusement, qu'il y avait Oh Se-Ra, - anciennement la fille la plus oubliée de la classe jusqu'à ce que nous découvrions sa relation secrète avec un des Princes du lycée.
         Les garçons de la classe ne se gênèrent pas pour lui donner en désordre leurs maillots d'équipe. La voyant en difficulté à tout porter, je décidai de venir l’aider mais Jeon Jung-Kook fût plus rapide que moi. S'il n'était pas venu me parler, il y avait deux semaines de cela, j'aurais pu penser qu'il n'avait pas un mauvais fond malgré son tempérament de playboy.
          Je me dirigeai vers les plots colorés pour les ramasser. Après en avoir pris assez dans mes mains, je m'apprêtai à me redresser pour aller les ranger dans le cagibi quand quelqu'un se cogna contre moi et tout un tas de maillots d'équipe me tombèrent dessus. J'entendis des éclats de rire puis, la voix de la personne qui venait de faire ça.
- Oh mince ! Désolé, j't'avais pas vu ! s'exclama Jeon Jung-Kook dans une pointe de moquerie.
“Lui…”
          Il était très clair qu'il l'avait fait exprès !
"Ne lui prête pas d'attention, ne lui prête pas d'attention"
          En essayant de garder au mieux mon calme, je ramassai les maillots et me tournai vers mon camarade de classe pour les lui rendre. Je me décalai ensuite sur le côté pour continuer mon chemin quand il se posa devant moi. Je me décalai alors sur l'autre côté mais il refit la même action !
          Je perdis patience.
- Laisse-moi passer, fronçai-je les sourcils.
- Non.
“Qu’est-ce qu’il-”
- Pendant combien de temps tu vas continuer de m'ignorer ?
- Hein ?
- Tu-
- Oh Jaykay, viens vite ! Y'a Sun-Mi qui arrive !
          Cette information attira vivement l'attention de mon camarade de classe qui ne tarda pas à aller à la grande entrée du gymnase pour parler à des filles. C'était définitivement un vrai coureur de jupon... 
          Plus tard, sans grande surprise, ce fut Oh Se-Ra et moi qui avions rangé la plupart du matériel de sport. Jeon Jung-Kook et ses amis n'avaient fait que parler et s'amuser avec d'autres personnes du lycée.
* * *
          Je posai mon crayon de papier sur mon cahier d'exercices d'arithmétiques. J'étais fatiguée d'essayer de résoudre le problème posé. Combien de temps est-ce que j'étais dessus ? En regardant l'heure sur mon téléphone, je vis qu'il était bientôt 23h. Cela faisait plus d'une demi-heure que j'étais dessus sans trouver la solution. Je décidai alors de faire une pause pour m'aérer l'esprit et parce que la faim commençait à me gagner.
          Je sortis de ma chambre. J'allumai les lumières du salon. Mon père n'était encore pas rentré du travail. J'imaginai qu'il devait avoir beaucoup de choses à faire en ce moment puisqu'il ne rentrait pas avant minuit, voire une heure du matin ces derniers temps.
         Je me dirigeai vers le frigo et l'ouvris mais constatai que nous n'avions plus rien à part un petit reste de jajangmyeon d'hier et un fond de riz dans le cuiseur. Cela ne me tenta pas. Je refermai le réfrigérateur. Il ne me restait plus qu'à commander. Qu'allais-je bien pouvoir manger... Du poulet frit avec du gamja jorim ? Du bœuf mijoté ? Hum... Non. J'avais plus envie de sucré que de salé. J'irai donc au CU en bas de chez moi.
- « Fermé pour cause de travaux » ? lis-je sur le papier informatif qui était scotché devant une des portes coulissantes de la supérette.
          C'était étrange, ce matin, le magasin fonctionnait parfaitement bien. Bon, tant pis. J'irai au GS25 qui était un peu plus loin. 
          Je levai le nez vers le ciel. Le temps avait changé par rapport à tout à l'heure. Il y avait de gros nuages marrons dus à la pollution de la ville. Le vent s'était levé. La fraîcheur était tombée.
          J'eus un frisson. Pourvu qu'il ne pleuve pas jusqu'à ce que j'arrive chez moi. J'avais oublié de prendre un parapluie et j'avais encore le retour à faire...
          En arrivant devant le GS25, je vis qu'il était également fermé. Je me demandai bien ce qu'il leur arrivait. C'était bien la première fois que je voyais ça. Je regardai autour de moi s'il n'y avait pas un deuxième konbini. Je n'avais pas envie d'aller faire plus de marche pour me prendre de quoi manger. Il était tard et je commençais à fatiguer. Si j'avais su, je n'aurais pas fait la fine bouche et me serais fait livrer un repas salé. 
          Ah, sur Naver Map, je vis un Ministop à un peu moins de 300m de moi !
          Mais la pluie s'abattit brusquement avant même que je puisse reprendre le pas. Je n'avais pas de chance...
          Vite, je cherchai du regard un endroit où je pourrais m'abriter sans avoir à dépenser mon argent.
          Ah ! Dans une ruelle, à quelques mètres de là où je me situais, il y avait un échafaudage de chantier d'une boutique qui avait cessé toute activité.
          Sans tarder, je courus jusque dessous. Un frisson me parcouru encore et au même moment, je vis un éclair. Un grondement s'ensuivit et la pluie s'épaissit brutalement, tombant plus fortement qu'il n'y avait quelques instants. Je me sentis vraiment idiote de n'avoir pas pensé à prendre un parapluie. A présent, j'espérai que cette pluie ne dure pas une éternité...
          Mon téléphone vibra. Plusieurs notifications sur le 2ème groupchat de la classe arrivèrent. Je ne les ouvris pas car j'étais généralement peu intéressée par ce qu'il se disait à chaque fois. J'imaginai que certains d'entre eux - sûrement le groupe leader de la classe - devaient parler de cette soudaine pluie en faisant des commentaires idiots, comme à leur habitude.
         C'est alors que je sentis quelque chose se frotter contre ma jambe droite.
“Un chat noir ?”
          Il miaula et continua de se frotter affectueusement contre moi.
- Hayan !
          Je tournai ma tête en direction de la voix masculine. Un garçon de taille moyenne, mince et aux cheveux décolorés était en train de venir vers moi. Je ne réussis pas à discerner correctement les traits de son visage à cause de sa casquette yankee New York et son masque noirs mais son uniforme scolaire m’indiqua qu'il allait au même lycée que moi. 
- Hayan, dit-il une nouvelle fois en s'abaissant à la hauteur du petit animal.
          Le chat vint joyeusement à lui et se laissa doucement porter dans ses bras. Quand le garçon baissa son masque, l’animal eut cette irrésistible envie d’y frotter sa tête contre sa joue. Il avait l'air de beaucoup apprécier la compagnie du lycéen au vu de ses forts ronronnements et de ses coups de museaux affectifs. Le garçon souriait avec tendresse. Il remit ensuite le petit animal par terre qui s’en alla manger des croquettes dans un petit bol en acier posé à quelques pas de nous et à l’abri de cette pluie. En même temps, je me fis la réflexion que le chat avait un drôle de nom par rapport à son pelage. 
- Tiens.
          J’eus un soudain temps d’arrêt. 
          La sombre ruelle où nous étions n’était que faiblement éclairée par un vieux lampadaire de rue mais elle suffisait pour que je puisse enfin voir un peu mieux qui se tenait devant moi. Pour une raison inconnue, ce garçon qui était en train de me tendre un parapluie jaune me semblait étrangement familier. Ces yeux perçants qu’il avait, pourquoi est-ce qu’ils me donnaient une vive émotion lourde à l’intérieur de moi ?... 
- Je crois que cette pluie n'est pas prête de s'arrêter alors prends-le pour rentrer chez toi, me dit-il en souriant gentiment.
- Oh… 
          Le fait qu’il me donna directement entre les mains son parapluie me rendit quelque peu timide.
- Il vaut mieux que tu y ailles maintenant avant d'attraper froid.
          J’hochai poliment la tête pour le remercier.
          Je m'apprêtai à sortir de l'échafaudage mais deux garçons bien plus grands que moi et aux fortes carrures me barrèrent le passage. Derrière moi, j'entendis un poids tomber sur le sol. Je me retournai et vis le garçon aux cheveux décolorés en train de se prendre des coups de pieds dans l'abdomen de la part d'un garçon maigrelet qui prenait du plaisir à le frapper. Quatre autres garçons arrivèrent à leur tour et celui qui avait une casquette verte Adidas s'avança jusqu'à moi en affichant un sourire malveillant aux lèvres.
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dufimibusac · 2 years
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Casemaker ohio jury mode d'emploi
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ochoislas · 2 years
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EL RÍO
[...]  Aman los chopos picudos las llanas riberas. Hete aquí ya sus dóciles filas a trechos escoltando el río calmo y recio.
Potentados poseen los campos. Aquéllos que no esperan cosechas bajan a la riba a cernir lo fortuito que lleva la corriente: diamantes o rubís, pepitas o zafiros, que las rocas tras tanta intemperie sufrida desprenden de la entraña de su masa lezne, rozada por caricias del agua terca y fría. ¡Cuánta arena lavada, cuánto feliz sueño, para un poco de oro al fondo del tamiz! ¡Buscador, ten la vara, está lejos el pueblo! Mirando de reojo pesan tu saquete.
Ternes otros, los plomos siembran en redondo de esparaveles; plata bullente de peces hinche la malla gris, dejando el olor fresco, soso, que el aparejo impregna de la pesca. Más la ganancia es poca, y más de un gatunero baja, hinchado cadáver que acunan las ondas.
El río lo lleva todo, en fin. El maderero con su hacha, segador del monte, tumba abetos de las laderas, luego al raudal los entrega; la serrería industriosa pesca aguas abajo los troncos, y por más que se revuelva, el río presta su fuerza, cómplice, y aún los despieza.
Sigue el llano y sus mieses, y vienen los pagos de donde bajan bestias a beber al río: caballerías, bueyes; mientras lavanderas aguas arriba tunden con palas la ropa, o en el curso zampuzan nacarados brazos, y enseñando los pies, remangada la falda, cantan una canción donde el rey las desposa. Copla, pies, blancos brazos, distraen al mozo con blusa, quien la rienda afloja del caballo que, con pretal hundido en el vado, vahea.
En el centro del cauce tapa la enramada la mejana que paz promete al soñador.
*
LE FLEUVE
[...]  Les peupliers pointus aiment les rives Plates. Voici déjà que leurs files passives Escortent çà et là le Fleuve calme et fort.
Les champs sont possédés par les puissants. Au bord
Ceux qui n’ont pas l’espoir des moissons vont en foule Attendre l’imprévu qu’apporte l’eau qui coule : Paillettes d’or, saphirs, diamants et rubis, Que les roches, après tant d’orages subis, Abandonnent du fond de leur masse minée, Sous l’influx caressant de l’eau froide, obstinée. Que de sable lavé, que de rêves promis, Pour qu’un peu d’or, enfin, reste au fond du tamis ! Prends ton bâton, chercheur ! La ville n’est pas proche, Et d’obliques regards ont pesé ta sacoche.
D’autres, durs au travail sèment en rond les plombs Des grands filets ; l’argent frétillant des poissons Gonfle la trame grise, apportant l’odeur fraîche Et fade qui s’attache aux engins de la pêche. Mais le gain est précaire, et plus d’un écumeur Descend, cadavre enflé, dans le flot endormeur.
Le fleuve emporte tout, d’ailleurs. Car de sa hache Le bûcheron, tondeur des montagnes, arrache Les sapins des hauteurs, qu’il confie au courant ; Et, plus bas, la scierie industrieuse prend Ces arbres, et, le Fleuve étant complice encore, Les dépèce, malgré leur révolte sonore.
Puis la plaine avec ses moissons, puis les hameaux
D’où viennent s’abreuver, au bord, les animaux : Bœufs, chevaux ; tandis qu’en amont, les lavandières Font claquer leurs battoirs sur le linge et les pierres. Ou bien plongent leurs bras nacrés dans l’eau qui court, Et, montrant leurs pieds nus, le jupon troussé court, Chantent une chanson où le roi les épouse. Chanson, pieds nus, bras blancs, font que ce gars en blouse Distrait, laisse aller seul son cheval fatigué, Fumant, poitrail dans l’eau, par les courbes du gué.
Ces feuillages, en plein courant, couvrent quelqu’île Qu’on voudrait posséder, pour y rêver tranquille.
Charles Cros
di-versión©ochoislas
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lilias42 · 2 years
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Il me trotte dans la tête donc, on va le faire maintenant : le paralogue de Bye!Félix !
J'en ai déjà parlé assez souvent, et il ne m'arrête pas de me trotter dans la tête, j'ai même quelques phrases de dialogue en tête donc, je vais l'écrire à part du billet de son protagoniste. Alors, voici le paralogue de Félix dans l'UA "bye !" !
(suite sous la coupure car, j'ai encore fait un pavé en pensant avoir de la matière que pour faire 3~4 paragraphes à la base)
Dans le jeu original et canon, Félix vient nous voir pour nous demander d'aider sa famille à arrêter des bandits, ce qui est l'occasion de voir sa relation tendue avec son père, d'apprendre un peu à connaitre Rodrigue et de parler de ce qui a rendu Félix tel qu'il est aujourd'hui, soit la mort de Glenn. On a donc une histoire qui dépend complètement de deux éléments entremêlés : l'instabilité du Royaume suite à la mort de Lambert et à cause de la régence calamiteuse de Rufus + les conséquences de la Tragédie de Duscur sur la famille des défunts. Pour la famille Fraldarius, c'est la mort de Glenn qui a séparé Félix et Rodrigue à cause de leur différence de point de vue, avec des bons et des mauvais points de chaque côté + aggravé par le fait que Rodrigue s'est surement beaucoup concentré sur Dimitri - à raison vu l'état où il était - ce qui a surement créé un sentiment d'abandon chez son fils, ce que le traumatisme et l'instabilité de Dimitri n'a surement pas arrangé quand Félix les a découverts.
Cependant, dans l'UA "Bye !", tout ceci ne tient plus du tout. Les Fraldarius appartiennent à l'Alliance alors, l'instabilité du Royaume ne les touche pas, à part des brigands qui peuvent tenter leur chance chez eux sur la frontière, ou des personnes qui déménagent dans leur fief pour trouver du travail quand c'est possible. De plus, Glenn n'est jamais mort ici puisque... bein il n'a jamais été chevalier du roi. Pour le moment, il participe à la gestion du duché avec le reste de sa famille, a de grandes compétences militaires aussi mais, il est plus juge qu'autre chose pour le moment. C'est Félix qui se destine plus à rester dans l'armée. Sa mort n'a donc pas pu fracturer la famille ducale et ils sont toujours très unis... et ils ont intérêt à l'être pour résister aux différentes attaques plus ou moins discrètes et en sous-main de leurs noooombreux ennemis dans tout le Royaume qui leur reproche de s'être tiré.
Je pense même que le soutien de Dimitri avec Félix dans cet UA tournerait autour de la question "est-ce que si les Fraldarius étaient restés à nos côtés, la Tragédie aurait eu lieu OU est-ce que le Royaume serait dans un aussi mauvais état aujourd'hui ?". Je l'ai déjà dit mais, je pense que c'est surtout Rodrigue qui a empêché le Royaume de sombrer car, c'est clairement pas Rufus qui a pu tenir la barre avec Kleiman (tout ce qu'on sait de lui, c'est qu'il a dirigé le massacre / génocide des duscuriens + qu'il passe plus de temps à courir les jupons qu'à régner alors que c'est le régent) donc, la question est surement légitime de se demander ce qui se serait passé si quelqu'un de compétent aurait pu limiter les dégâts (ce que Félix prendrait très mal vu qu'un membre de sa famille serait surement dans le groupe qui s'est rendu à Duscur donc, qu'il se serait surement fait massacrer avec les autres, mais je m'égare). Pour le moment, on va se contenter de dire que dans cet UA, Rodrigue n'a pas été brisé par la mort de son fils et celle de son meilleur ami (ils sont toujours amis mais, moins que dans le canon, ils ne se connaissent que depuis Garreg Mach et s'écrivent de temps en temps). On a donc un territoire bien tenue, bien géré et qui est relativement épargné par les troubles de Faerghus, tenu par le clan familiale des Fraldarius au niveau globale et les comités de citoyens des villes au niveau local.
Donc, pour l'idée du paralogue où on est débordé par des bandits, c'est coton... cependant, je pense le transformer en un paralogue où on pourrait observer que la haine reste souvent sur le long terme (ça fait pratiquement cinquante ans que la Guerre des Loups a eu lieu, ce n'est pas aussi récent que Duscur donc, on a deux types de rancunes différentes avec une source clairement identifiée), et des numéros d'équilibriste qu'il faut savoir faire pour n'énerver personne.
Alors ! Dans cet UA, Rufus a une très grande dent contre les Fraldarius, envers Guillaume et Aliénor en particulier. Ils considèrent qu'ils auraient dû rester fidèle à la couronne en toute circonstance, même si leur fief et eux ont été très mal traités par Clovis. Il reprend d'ailleurs toujours les mots de son grand-père pour les qualifier, "les chiens", en particulier pour parler de la période où ils étaient encore dans le Royaume, surtout que Guillaume et Aliénor ont très vite récupéré le surnom insultant de "loups" pour le tourner à leur avantage. C'est des loups avec des crocs et des griffes très longues mais, ils les utilisent pour protéger leur famille et leur fief, et tant pis s'ils doivent être vicieux pour le faire. En tout cas, Rufus est le digne héritier de son grand-père niveau mauvais roi ! Il est paresseux, ne voie son royaume que comme une charge et ne différencie pas les coffres royaux de ses propres poches. Au moins, il a l'énorme avantage d'être là que par intérim donc, les gens sont légèrement plus patient avec lui. Faut serrer les dents, Dimitri arrive à la fin de l'année, ça va aller. Enfin bon, ça reste un régent pourri avec une vision assez court-termiste, et il ne pense pas vraiment au long terme, ce qui est un énorme défaut pour un souverain. Donc, pour un gars pareil, vouloir rouvrir une guerre avec d'anciens vassaux alors que ses sujets essayent péniblement de survivre au froid, à la faim et aux bandits, alors que son Royaume est instable à cause de la Tragédie et l'assassinat de son frère le roi, ça peut sembler une bonne idée, surtout qu'il y a juste Kleiman (qui est un allié / proche des agarthans ici vu que son fils est le traitre de cet UA) juste à côté. En plus, il pourrait se dire : "les Fraldarius auraient été encore là, ils auraient pu servir de bouclier en viande et mon frère serait encore en vie !".
Cependant, il y a quand même plusieurs nobles qui arrivent à le stopper car juste, ce serait du suicide. Provoquer une guerre avec Fraldarius, c'est signer son arrêt de mort, surtout qu'ils ont la côte pour faire venir des renforts du reste de l'Alliance, et tous les autres seigneurs sont un peu à bout de souffle. Bref ! Personne n'en a besoin. Par contre, ne pas pouvoir leur déclarer une guerre ouverte ne signifie pas qu'on ne peut pas les attaquer de manière plus... discrète. C'est complètement contre les valeurs chevaleresque de Faerghus mais bon, les gens au courant sont ceux d'accord avec lui donc bon, c'est limite mais ça passe tant qu'on ne se fait pas prendre. En plus, même s'ils étaient au courant, il s'agit de ne pas provoquer d'accident diplomatique encore plus grave ou qu'Adrestia ne soit pas au courant. Les Charon pourraient avoir suffisamment de poids pour le faire s'arrêter, c'est la famille de la première reine après tout mais, cela reste une famille relativement secondaire et ils n'ont clairement pas assez "d'argument" (entendez des ressources humaines, financière et de réseaux) pour faire plier Rufus. En plus, si l'Empire apprend que le Royaume gaspille ses maigres ressources pour s'en prendre à d'anciens vassaux, il risque d'en profiter (genre, récupérer des territoires plus au sud ou les mettre sous contrôle impérial à la manière d'Ordélia par exemple... genre, au hasard, la Madone d'Argent...). Donc, il faut la jouer en sous-main pour leur pourrir la vie et tenter de leur extorquer tout ce qu'il peut.
Il a le soutien dans cette tache du margrave Gautier, Isidore Mikael (rappel au nom de Miklan vu que c'est l'ainé) Gautier. La famille margravine a toujours le piège et la victoire d'Aliénor en travers de la gorge, ainsi que le fait qu'ils aient poussé les srengi à les attaquer alors que leur armée combattait les Loups plus au sud. De plus, il y a aussi une rivalité commerciale, les Gautier ayant essayé sans succès de devenir le nouveau port occidental du Royaume pour éviter de dépendre de Fraldarius, même si leur bande de côte est minuscule. Cependant, ils sont situés bien trop au nord, les routes terrestres et fluviales sont gelées une bonne partie de l'année, et les srengi sont trop proche avec leurs bateaux de pirate donc, échec cuisant. Il aimerait donc pouvoir grapiller des terres plus au sud (ce serait la revanche ultime s'il arrivait à prendre le château de Crèvecoeur) mais, le margrave est suffisamment intelligent pour savoir que c'est plus compliqué que cela. Les défenses des forteresses fraldariennes sont trop solides pour ses troupes, et si les srengs décident de s'inviter dans la bataille, il sait que le Royaume n'a pas les moyens de les repousser. Il doit donc la jouer finement pour tenter de leur nuire et de les pousser à la faute.
C'est d'ailleurs cela l'objectif : les pousser à commettre une faute et s'engouffrer dans la brèche. Ils savent que si l'Alliance permet d'être indépendant, les seigneurs n'interviennent pas dans les affaires des autres donc, les fiefs sont relativement isolés, sauf conflit à plus grande échelle où là, on peut avoir un branle-bas le combat si toute la table ronde est d'accord. Par contre, cela n'arrivera jamais pour "quelques bandits pouilleux qui ont des bâtons recouvert d'une plaque de tôle rouillé". Gérer les bandits est un devoir seigneurial et ne pas y arriver serait la preuve qu'ils faillissent dans leur rôle, ce qui leur ferait perdre en crédibilité, surtout pour les Fraldarius. Aliénor et Guillaume ont bâti une grande partie de leur autorité sur leur capacité à défendre leur fief. Ne plus être capable de le faire serait donc un sacré coup à leur autorité.
Rufus et Isidore vont alors opérer ainsi : ils vont récupérer des bandits qui sont treize à la douzaine dans le Royaume à cause de l'instabilité et des mauvaises récoltes, et les laisser sur la frontière avec Fraldarius ou Daphnel pour qu'ils pillent de l'autre côté. Ils peuvent piller tous leurs saouls, sans être discrets même s'ils le veulent, mais, une fois que la famille ducale ou les troupes citadines arrivent, ils doivent prétendre être des marchands honnêtes et que le produits de leur pillage leur appartient. Ils doivent alors se référer à des seigneurs plus mineurs de mèche avec le régent et le margrave, qui prétendront qu'ils sont bien des hommes de leurs fief alors, la famille ducale ou comtale n'aura pas d'autres choix que de les ramener en entier s'ils ne veulent pas aggraver les tensions. Puis, rebelotte plus tard avec un autre groupe de "marchand".
Le but, c'est qu'à force de les titiller et avec le nombre de provocation, ils finissent par tuer quelqu'un, ce qui les obligeraient à payer des dommages et intérêts ("le prix du sang qui remplace la vengeance"), et leur donnerait des arguments pour les attaquer une fois que le Royaume sera plus stable. Dimitri ne le ferait jamais mais, ils peuvent s'imaginer qu'ils pourront le manipuler ou qu'il aura du mal à tenir ses vassaux à cause de son jeune âge. Ils se trompent lourdement mais, ils peuvent toujours rêver. Les provocations commencent peu de temps après la rébellion qu'à réprimer Dimitri (avec Félix dans le canon mais là, il est absent pour raison évidente), soit deux ans avant le début du jeu et elles sont très fréquentes. S'ils commencent aussi tard car, il faut tout de même que le Royaume récupère un peu de la Tragédie de Duscur et avant ça, ils étaient un peu occupés à massacrer des innocents donc, autre chose à faire. Quand Dimitri est encore à Fhirdiad, ils essayent d'être discrets pour éviter qu'il tente d'agir et de toute façon, comme le jeu le souligne dans le paralogue de Dedue, il n'a pas encore beaucoup de pouvoir donc, il n'en a surement pas assez pour les empêcher d'agir tant qu'il n'est pas roi.
Côté Alliance, ils comprennent assez vite que c'est une manœuvre pour les pousser à bout, autant en Fraldarius qu'en Daphnel. C'est plus supportable chez ces dernières car, les Charon ne sont pas dans la combine, et la frontière nord est avec les Fraldarius alors, il n'y a que celle de l'Ouest qui est attaqué. Par contre, côté Fraldarius... une carte pour montrer la manière dont je charcute Faerghus sera plus parlante je pense donc, voici comment je voie le découpage des fiefs :
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En gros, c'est comme ça que je voie le découpage des fiefs dans la région. Petite précision, le domaine royale est plus grands que le fief des Fraldarius + c'est le domaine royale donc, les terres personnelles du roi, y a pas de vassaux donc, c'est sous contrôle direct du roi, notamment dans les pleines de Tailtean, à part dans les zone entre le fleuve et les deux fiefs de l'Alliance où c'est plus pratique d'avoir des petits fiefs qui servent de tampons et de première ligne pour réagir vite en cas d'attaque. De plus, j'ai suivi le tracée des cours d'eux car, ce sont des frontières naturelles + c'est plus facile à défendre + c'était souvent comme ça qu'on balisait les fiefs au Moyen-Age. Si vous regarder les textes et les chartres seigneuriales, ils vont souvent décrire les collines et les lieux qui suivent la frontière pour dire "ici, c'est la zone un peu grise où il y a la frontière" (ce qui est un véritable casse-tête pour savoir où s'étendait les airs d'influence des uns et des autres, mais je m'égare encore). Je crois que je l'ai déjà dis avant mais, la notion de frontière comme une ligne nette et claire qui sépare bien deux entités, qui soit même physique et tangible, c'est une notion récente qui date plus du XIXe siècle. Avant, on savait qu'il y avait des différences et on savait de qui on dépendait, bien évidemment, mais, l'idée de la frontière qui est rigide et ne bouge pas, c'est une idée récente si je me souviens bien.
Enfin bref, comme vous pouvez le voir, les Fraldarius ont une très large frontière à défendre face aux provocations de Rufus et Isidore. Les deux familles ont vite compris qu'ils s'agissaient d'une manœuvre pour les pousser à la faute, et donner des raisons de démarrer une autre guerre dès qu'ils en auront les moyens. Etant donné que les seigneurs qui défendent les "marchands" sont toujours les mêmes et dans le cercle de Rufus et Isidore, ils devinent aussi assez vite qu'ils sont dans le coup, même s'ils n'ont rien pour le prouver vu que tout passe par des intermédiaire. De leur côté, ils n'ont pas envie de leur donner ce qu'ils veulent ni de risquer une autre guerre : ça coute cher en vie humaine et en argent, même s'ils ont tous les deux les reins assez solides pour la supporter, surtout si les autres alliés les aident. Mais ça ne leur apporterait rien, et ils savent que ce n'est qu'une question de temps avant que Rufus dégage. Si une nouvelle guerre il doit y avoir, autant que ce soit avec le roi qu'ils vont devoir se coltiner jusqu'à sa mort. Ils décident donc de patienter et de repousser les attaques aussi vite que possible.
Pour ce faire, ils fortifient les principaux villages relativement gros pour que les habitants des hameaux environnants puissent s'y réfugier + ils renforcent le rôle des gardes urbaines avec l'aide des conseils des villes pour les grosses forteresses (même si les duc gardent une bonne main sur tout ce qui relèvent des affaires militaires et ils contrôlent ces gardes grâce à des hommes à eux qui les encadrent) + ils donnent des consignes à ses gardes pour ne pas tuer les bandits qu'ils croisent sur les frontières mais, de les capturer + ils vont beaucoup se déplacer dans le fief pour capturer les bandits avant qu'ils ne fassent trop de mal. Guillaume et Aliénor sont un peu trop vieux pour le faire alors, c'est surtout Rodrigue et Alix qui font des rondes régulières à la frontière pour s'assurer que tout va bien, vite accompagné de Glenn (a six ans de plus que Félix donc, quand ça commence, il a 21 à peu près). C'est une solution qui leur fait grincer des dents mais, c'est mieux que la guerre. Il y a également la possibilité de jouer avec le commerce. Pas sur le blé, car ça créerait plus de bandits et donc, plus de personnes potentielles à envoyer chez eux mais, sur les denrées telles que le sucre qui est surtout consommé par les nobles ou d'autres denrées rares qui arrivent d'Almyra. ça reste une solution qui tient avec beaucoup de rustine mais, tant que Dimitri est à Fhirdiad, ça passe. Ils proposent également du travail honnête aux bandits, dans les ports notamment (que ce soit comme moussaillons, transporteurs de marchandises entre les différents navires, ou hommes de mains) ou pour garder la frontière en échange de terre à cultiver quand c'est possible (un système proche de celui des romains au IVe siècle pour le coup) mais, ils n'ont pas forcément du travail pour tout le monde alors, ils ne peuvent pas le faire trop souvent. Par contre, quand ils le proposent, en règle générale, la plupart des bandits acceptent. Ils n'étaient pas bandits par choix mais, par nécessité et même si le travail dans les ports ou sur la mer est rude (c'est un des endroits où vous avez le plus de chance d'y rester) mais, c'est toujours moins pire que de mourir de faim ou le brigandage. Ceux qui les suivent leur confirme souvent que leur intuition (ils ont été envoyé depuis le Royaume pour les pousser à bout), est la bonne. ça leur fait encore plus grincer des dents mais, ils font ce qu'ils peuvent pour tenir.
Tout ceci dure pendant deux ans et ils arrivent à limiter la casse autant que cela est possible. Cependant, quand Dimitri part pour Garreg Mach, Rufus considère qu'il n'a plus besoin d'être discret alors, il envoie de plus en plus souvent des bandits sur les frontières. Isidore est en perte de vitesse sur ce point car Miklan mais, il peut aussi envoyer les restes de sa troupe de bandits pas encore morte sur Fraldarius si vous faites la paralogue après celui de Sylvain, ou au moins les bandits qui deviennent plus violents pour devenir le nouveau chef du crime après sa mort. Si on continue l'idée des paralogues interconnectés, on pourrait également dire que s'il arrive après le paralogue de Dedue, Rufus essaye de pousser les Fraldarius et les Daphnel (et donc toute l'Alliance avec) à bout pour en récupérer le plus possible (autant des intérêts que déclencher une autre guerre pour essayer de grapiller ce qu'ils peuvent chez eux) avant que Dimitri ne devienne roi car, il a fini par comprendre que le prince n'approuverait jamais une conduite pareille.
On arrive enfin au paralogue en lui-même ! Juste 5 pages sur Word de mot de contexte ! Je vais arriver à être courte un jour !
Donc ! On commencerait par une scène ou Claude et Dimitri sont ensemble. Le premier a reçu une lettre de Judith l'informant que des bandits pullulent sur la frontière ouest alors, il fait le lien avec les attaques organisés et se dit qu'il faudrait qu'il demande à Félix s'il a des nouvelles de sa famille. ça tombe bien, l'épéiste arrive et l'informe qu'il doit lui parler de la frontière. Ils expliquent tous les deux la situation à Dimitri qui n'était au courant de rien car, son oncle le lui cachait. Sylvain n'est pas présent mais lui, il se doute de quelque chose mais, son père ne le laisse pas s'en mêler. Etant donné que même s'il se fait passer pour un idiot, il est assez intelligent pour comprendre ce qui se passe, il se doute que son père se permettrait d'agir ainsi que si le régent est dans le coup aussi - c'est juste du suicide de s'attaquer à un duché en parfait état quand on est déjà ventre à terre et avec les srengi juste à côté. Il a juste pas de preuve. En plus, vu que mine de rien, on est pas loin du milieu de l'année, il tente le tout pour le tout en équipant vraiment bien les bandits et en envoyant un gros contingent. C'est pratiquement des mercenaires à ce stade et ils sont aussi bien équipé que des soldats du Royaume, ce qui rend la tâche de les capturer sans leur faire de mal encore plus ardue. Pour une personne en armure de plaque dans notre monde sans magie, le seul moyen de le vaincre est pratiquement de le renverser et de le soumettre à la dague, histoire de le capturer et de demander une rançon (car une armure complète coute un bras). Ou alors, vous y aller à la masse et vous lui donner de bons coups sur le crâne, il va pas faire le malin longtemps. Mais dans un monde où la magie existe, avec des gars persuadés d'être invincible dans leur armure lourde et qui foncent dans le tas en pensant que leurs ennemis n'oseront pas les tuer, de peur des retombée, un accident mortel est très vite arrivé. Enfin bref, là, pour le coup, quand ils les ont vu débarquer, ils ont sincèrement cru à une invasion par l'armée royale sans aucune sommation. Rodrigue et Alix s'occupent de tenir la frontière ouest, alors que Glenn est déployé au nord pour combattre les "bandits-mercenaires" mais, ils ont très peur que cela dégénère et que d'autres bandits aussi lourdement armés reviennent encore et encore alors, il faut mettre un coup d'arrêt à tous ça avant qu'ils ne soient obligés de les tuer.
Quand Dimitri entend et apprend toute cette histoire, il ne sait pas vraiment ce qui est passé par la tête de son oncle, est complètement outré par ça ("Mon oncle ! Arrêter de provoquer plus de mort d'innocent !"). Il demande alors ce qu'il pourrait faire pour aider Félix et ce dernier lui répond qu'ils ont besoin de témoins fiables. Si quelqu'un d'autres qu'eux ou leurs alliés confirmaient qu'il s'agit bien de brigands envoyés par le Royaume pour piller Fraldarius et Daphnel, ils pourront plus facilement justifier les répressions et le maintien de l'ordre, et cela convaincrait surement Rufus d'arrêter si son neveu (et futur roi) le condamne lourdement, et encore plus pour Isidore. Ils vont donc prévenir Byleth et les deux classes (+ les recrues aigles de jais) partent aider Glenn défendre leur territoire dans les alentours du château de Crèvecoeur.
Pour le schéma de la bataille, on reprend la même carte que pour le paralogue canon : un gros village fortifié que les bandits attaquent et ils faut les empêcher de s'en prendre aux civils au départ. Au bout de deux tours ou trois tours, ils se rendent compte que le prince de Faerghus est présent et qu'ils ne pourront plus se cacher derrière leur couverture alors, ils s'enfuient. Il faudra alors en abattre un maximum avant qu'ils ne filent, en se positionnant sur les points de sortie par exemple. Par contre, ils continueront à attaquer les PNJ qui rentre dans leur zone d'action. S'ils ne tuent personne côté civils, vous remporter toutes les récompenses (dont Aegis + escouade), comme pour le paralogue. Le paralogue se débloquerait surement assez tard donc, il y aurait des soldats blindés et des cavaliers, ainsi que des unités "mercenaires" (la classe, pas l'excuse), ainsi que quelques voleurs et brigands. Leur chef est un chevalier forteresse (il s'est réservé la meilleure armure).
Quant à Glenn, j'ai tendance à l'écrire comme Félix mais, en inversé en terme de compétence. Les deux frères auraient eu des centres d'intérêts assez différents pour les armes (sauf pour l'épée où ils se rejoignent) et c'est sa mort qui aurait poussé Félix à devenir plus comme lui en plus d'imiter sa personnalité (passage du Félix émotif à Félix très froid après sa mort est un combo de ça et du traumatisme). Dans cet optique, j'en fais souvent quelqu'un sans emblème (histoire qu'il ne soit pas aussi pété que son frère avec son emblème majeur qui s'active tout le temps) avec un talent dans les armes lourdes (épée + hache + lance), en cavalerie et en équitation (ce qui le rend assez proche de Ferdinand maintenant que j'y pense), ce qui le destine à la classe de chevalier blindé (qui est littéralement un chevalier en armure comme décrit dans les légendes chevaleresque) avec de grosses faiblesses en magie et en foi. Pour la foi, c'est juste qu'il n'est pas croyant à la manière de son grand-père et pour la magie, il n'aime tout simplement pas cela (faut bien qu'il est des faiblesses quelque part). Dans cet optique et ma fanon du canon, Félix aurait eu à la base des facilités en épée, en arc et en magie mais, il a rejeté cette dernière car son frère ne l'aimait pas et pour se distinguer de son père. Ils se serait alors concentré sur les armes qui ne sont pas attribué aux chevaliers (corps-à-corps et arc), en plus de l'épée puisqu'il la travaillait avec Glenn, et à force de ne plus travailler la magie, c'est devenu son point faible (même si son potentiel peut ressortir s'il s'y remet, d'où son talent caché en Raison). ça, c'est pour ma fanon du canon. Dans l'UA "bye !", il a continué à travailler les deux types de magie, comme son père et sa grand-mère, ce qui fait qu'il a un point fort en raison (avec une liste de sort plus fourni que deux qui se court après s'il vous plait => peut-être Météore, il est spécialisé dans la foudre mais, ça pourrait faire un clin d'oeil au caractère de Guillaume + Aliénor est spécialisée en feu et en vent) et, on en met un autre en foi (il a d'ailleurs une liste de sort bien plus fournie et orientée soin dans le jeu officiel après l'avoir de nouveau regardé => vieille imitation de son père ou rappel qu'il tient encore à lui et à ses alliés malgré son attitude ? Les paris sont ouverts). Par contre, vu que ça lui fait quand même 5 talents, on équilibre un peu tout ça en lui mettant une faiblesse en armure lourde (que ce ne soit pas que des femmes + un vieux monsieur comme Hanneman qu'il l'ait cette faiblesse), ou en hache (vu qu'il ne rejoint jamais Edelgard - comme tout le monde - et que c'est sa mort/blessure qui provoque la chute définitive ou la remontée de Dimitri pendant la guerre). Ou alors, on fait comme Ferdinand : 4 talents + 1 talent caché (qui pourrait être le corps-à-corps dans le contexte de l'UA "bye !") + 0 faiblesse.
Quand vous arrivez sur la carte, Félix remarque que les hostilités sont déjà en train de commencer et interpelle son frère. Glenn s'exclame alors qu'il a ramené de sacrés témoins et que ça tombe bien car, les brigands sont tellement persuadés d'avoir l'immunité qu'ils les ont attaqués à vue. Claude commente qu'ils n'ont plus peur de rien et Dimitri insiste pour les repousser rapidement avant qu'ils ne tuent des civils.
Lors des dialogues de combat avec Glenn, Félix lui demande comment s'en sortent leur père et leur oncle et ils parlent un peu de leurs grands-parents qui doivent être furieux mais, ils se concentrent assez vite sur leur objectif de ce débarrasser des maraudeurs avant qu'ils ne blessent les gens de leur fief.
Pour Claude, Glenn siffle que même l'héritier d'Oswald (soit un ami de Guillaume et Aliénor) est venu pour confirmer que ce n'était pas de simples marchands / mercenaires, ce à quoi Claude réponds que ce serait avec plaisir mais, que sa parole a autant de valeur que la sienne (rapport à son arrivée tardive comme héritier légitime, qu'il est de l'Alliance, tout ça...), et Glenn dit qu'au moins, il saura de lui-même ce qu'il vaut sur un champ de bataille.
Quant à Dimitri, Glenn ironise sur le fait qu'il pourrait mieux tenir ses bandits (ça fait plus de deux ans qu'ils sont aux prises avec eux, dont six mois vraiment infernaux, faut que ça sorte), mais passe un peu en mode "grand frère" quand il voie que Dimitri est atterré et furieux à cause du comportement de son oncle, et il conclut sur le fait qu'il faut aider les civils. Dimitri a aussi une conversation avec le chef des bandits qui panique en le voyant et lâche que Rufus ou un de ses hommes sont bien derrière tout ça, ce qui fait un peu ressortir la colère de Dimitri (il pourrait avoir des mots semblable à ceux qu'il lors qu'on est à Remire mais, destiné à son oncle, pas pour les voleurs).
Si vous avez emmené Sylvain, il pourrait également avoir une conversation de combat avec le chef des voleurs, et commenter que cela ressemble bien à son père. Le bandit s'étonne qu'il soit au courant, et il lui répond qu'il avait des doutes mais, qu'il a eu la gentillesse de lui confirmer (faux pas décisif pour le chef des voleurs). Il pourrait également parler avec Glenn et dire que cela faisait longtemps qu'ils ne s'étaient pas vu (rappel du billet des jumeaux : le margrave et les ducs se rencontrent souvent au sujet des srengi et donc, Sylvain connait Félix et Glenn depuis longtemps dans cet UA aussi). Glenn confirme que cela date de quatre ans ou pas loin, et qu'ils pourront discuter une fois les bandits hors d'état de nuire.
Si Ingrid est aussi présente, elle pourrait également avoir des conversations. Dans cet UA, sa xénophobie et haine des duscuriens restent (car avec les informations qu'elle a, ils ont failli tuer un de ses amis d'enfance lors de la Tragédie plutôt que son fiancé et que le roi a quand même fini dans un cercueil), et elle ne porte pas vraiment les Fraldarius dans son coeur non plus, comme les Daphnel. Sa famille les accuse - à raison - de les avoir chassés de leur fief et de leur avoir voler Liun. De leur côté, les Daphnel et Justine disent qu'ils ont fait que récupérer ce qui leur appartenaient de leur côté et que la branche cadette avait volé depuis 2 générations, évidemment, pendant que Guillaume et Aliénor assument complètement les avoir dégagés pour sécuriser leurs frontières et donner une motivation à Justine pour venir les aider. Sa relation et son soutien avec Félix sont donc très tendus à cause de cela (tu m'étonnes...). Quand Glenn la voie et la reconnait comme faisant partie de la famille Galatea, il fait remarquer qu'il n'aurait jamais pensé qu'un des leurs leur servirait de témoin un jour. Elle lui rétorque qu'elle n'a pas envie de les aider. Leurs familles sont ennemi depuis deux générations je te rappelle ! Réponse de Glenn : "Tient ! C'est la même durée qu'avant que les Daphnel ne récupèrent leurs terres et Liun !". Elle le fait taire en disant qu'elle n'écoutera pas ses sarcasmes et que si elle les aide, c'est parce qu'un vrai chevalier n'agirait jamais ainsi, et qu'ils font honte à Faerghus d'agir aussi bassement.
A la fin de la bataille, les bandits sont soient capturés, soit morts et ils ont suffisamment de témoins pour confirmer que c'était des bandits envoyés sciemment par le Royaume pour fragiliser Fraldarius, et surement Daphnel au passage. A part les dires des voleurs, ils n'ont rien pour incriminer Rufus ou Isidore mais, ils s'en contentent car, cela suffit à les rendre beaucoup plus prudent (ils ne vont pas pouvoir réutiliser cette stratégie). Dimitri va immédiatement voir le margrave Gautier (c'est sur sa frontière) qui va faire remonter son avis à Rufus, puis il rejoint tout le monde à la capitale de Fraldarius, Lac Egua.
Là, la toute la famille ducale est réunie : les jumeaux ont fini de repousser les brigands, qui se sont retirés tous seuls bizarrement quand ils ont su que leur prince lui-même avait été témoin des magouilles de son oncle. Rodrigue est particulièrement soulagé de voir ses fils en entier, alors qu'Alix rit en disant qu'il lui avait bien dit de ne pas s'inquiéter à ce point. Guillaume et Aliénor râlent un peu sur le fait qu'ils sont trop vieux pour prendre les armes et défendre la frontière eux-mêmes mais, que leurs enfants et petits-enfants se débrouillent très bien eux-mêmes. Aliénor note particulièrement l'ironie du fait que ces bandits aient été repoussés définitivement (ou au moins pour un moment) pratiquement sous les murailles de Crèvecoeur en disant que les margraves n'ont toujours pas digéré leur défaite là-bas.
Dimitri leur demande plus de détail sur la Guerre des Loups car, si son père lui disait toujours que les doyens de la famille ducale avaient de très bonne raison de faire sécession, le discours ambiant à Faerghus, c'était plus parce qu'ils étaient assoiffés de pouvoir et des traitres en puissance, en particulier dans la bouche de son oncle (ironie, ironie vu qu'il y a bien des traitres, mais c'est Kleiman et son fils, qui a un nom pour le moment, mais qui pourra surement changé : Murglaie [comme l'épée de Ganelon, un traitre de la chanson de Roland] Ephialtès [a trahi les grecs lors de la Bataille des Thermopyles + ça permettrait de faire un lien relativement discret avec les agarthans qui ont quasi tous des noms de sages de la Grèce classique] Kleiman). Cela permettrait qu'ils lui expliquent plus en détail ce qui s'est passé avec Boson et Clovis à l'intérieur même du fief. Ingrid étant présente, elle pourrait leur faire remarquer qu'il n'avait pas besoin d'expulser sa famille de ses terres, étant donné qu'ils avaient une petite frontière commune avec l'Alliance sur Ailell. Ce à quoi ils répondent que oui mais, cela restait très étroit, qu'ils les menaceraient toujours au sud, qu'il fallait bien une bonne motivation à Justine pour qu'elle les aide et que vu comment elle est arrivée à redresser l'agriculture dans leur fief (elle fait la réforme agricole qu'Ingrid opère dans ses fins non-AM plus vite), ils ne regrettent pas leur choix, même s'il est discutable. Guillaume et Aliénor ne regrettent rien de leurs actions, à part que cela retombe sur leur famille mais, ils préfèrent ça à ce qu'ils risquent eux aussi de subir un régent comme Rufus, un roi comme Clovis ou un tuteur imposé comme Boson. Leur famille est indépendante et bien plus en sécurité dans leur situation actuel, et c'est tout ce qui compte pour eux.
En plus, je pense qu'il aurait déjà pu les rencontré lors de la mission contre Miklan. Ce dernier aurait établi son camp bien plus au nord (la tour Conand est bien plus au sud, entre Galatéa et Fraldarius => ancien avant-poste pour surveiller les terres des Daphnel ?) alors, ils leur faut plus de temps pour s'y rendre et ils doivent passer une nuit chez les ducs. Etant donné que WC sert surtout à agiter des drapeaux rouges devant le joueur pour le perdre dans de fausses pistes (Rhéa, l'attitude de Claude, Rhéa, les mentions d'Abysses par quelques PNJ, Rhéa, certaines paroles de Dimitri et sa description en début de partie, Rhéa...), cela pourrait permettre d'en créer une nouvelle. On pourrait se balader dans la forteresse de Lac Egua et parler à différentes personnes, avec les élèves qui vous donnent leur ressenti sur la famille ducale / la mission à venir / la ville en elle-même qui est très moderne / leur état d'esprit. Cela se présenterait sous deux points de vue différents. Je développerais plus dans le billet réservé à ce chapitre mais en gros, on aurait Edelgard qui nous abreuverait de sa vision faussé de la réalité en se comparant à Guillaume et Aliénor (à très gros tord), alors que du côté de Dimitri, on partirait plus sur les soupçons lié à Duscur.
Ce paralogue (uniquement disponible sur la route de Dimitri, comme la plupart d'entre eux, vu qu'Eldelgard ne s'intéresse qu'à elle-même et pas aux autres [les paralogues étant une des meilleurs occasions pour apprendre à les connaitre en plus des supports]) serait l'occasion d'éclaircir les choses en ayant enfin le point de vue des principaux concernés. Cela permettrait aussi de montrer les Fraldarius comme une famille unie et s'attacher un peu plus au personnage de Félix. Etant donné qu'il est destiné à se prendre un coup de poignard pour Dimitri à Gronder et que c'est ça qui sert de pivot entre la route du mauvais roi / de la vengeance et celle du bon roi, il vaudrait mieux qu'on soit attaché au personnage pour voir si on tombe dans le désir de vengeance, poussé par Murglaie ce qui provoque sa mort à chaque fois, ou si on décide de remonter la pente avec l'aide de vos proches qui ont un impact positive sur vous pour que cela n'arrive plus (et là, il a une chance de s'en sortir, surtout si vous avez fait son paralogue et plusieurs supports [le 1er n'est pas obligatoire mais, ça vous obligerait à avoir plus de support pour le sauver, dont avec Dimitri obligatoirement dans les deux cas]). Il faut donc que cela fasse un choc au joueur, et le choc sera d'autant plus fort si c'est un personnage à qui on est très attaché... (je sais, je suis cruelle mais, faut bien dans ce genre de situation [et on peut le sauver contrairement à Rodrigue]).
En les voyant, Dimitri pourrait se rappeler de bons souvenirs avec son père, sa belle-mère, Edelgard... et globalement des jours d'avant-Duscur. Même si je ne le voie pas du tout comme quelqu'un d'envieux, il pourrait un peu envier la paix familiale des Fraldarius. Il y a des mots parfois un peu dur (car balancer du vitriol sur les autres est devenu un moyen de communication comme un autre dans la famille, excepté sur les membres de la famille vu que Guillaume est toujours incapable d'être mordant avec ses fils et ses petits-fils [il peut piquer un peu mais, c'est jamais bien méchant]) mais, ils restent unis malgré tout, envers et contre tout. Même s'il les envie un peu, il est tout de même content pour Félix (avec une phrase qui varie selon le support qu'ils ont) et il note que même si Guillaume et Aliénor sont durs et des ennemis de la famille, avec ce qu'il a pu apprendre aujourd'hui et auparavant (en cours ou en parlant avec les autres - l'importance de ne pas se fier à une seule personne pouvant être un thème du chemin d'Edelgard ou celui du mauvais roi où on n'écoute vraiment que Murglaie), ils sont tout de même de bons ducs et peut-être le genre de chefs dont il voudrait se rapprocher avec le modèle de son père (même si c'est plus secondaire, Lambert reste son modèle numéro 1 pour être un bon roi).
Pour justifier les récompenses, Guillaume et Aliénor offrent un de leurs bataillons aux CdO et autorisent les LdS à les diriger, en remerciement pour avoir été leur témoin + les lingots, c'est parce qu'ils ont les moyens + pour Aegis, Rodrigue le donne à Félix pour qu'il le protège avec tout ce qui se passe à GM (il râle en disant qu'ils en ont aussi besoin mais, Alix lui rétorque qu'on peut pas encore le couper en deux et Glenn n'a pas d'emblème donc, c'est plus simple comme ça [et fait gaffe le louveteau, on s'inquiète tous pour toi, même si c'est Rod qui le montre le plus...]).
Et voilà pour le paralogue de Félix dans l'UA "bye !" ! J'espère que cela vous a plu ! Je ne sais pas si ça ressemble à grand-chose, j'espère que c'est compréhensible ! Son paralogue change vraiment beaucoup et il me trottait dans la tête depuis longtemps alors, j'espère que ça tient aussi bien dans ma tête que dans la réalité. Je voulais montrer une manière de faire la guerre en sous-main avec un ennemi, même si vous n'avez pas les moyens de lui déclarer ouvertement ou au moins pour préparer le terrain pour un futur conflit. Une guerre n'éclate pas comme ça d'un claquement de doigt, y a toujours des éléments qui la "préparent" en amont. Même Edelgard où j'ai parfois l'impression que sa guerre a été décidé sur un coup de tête car, elle était trop flemmarde pour faire des réformes et balayer devant sa propre porte, son entourage et elle l'ont en fait préparer depuis longtemps (l'expérimentation qui a surement été décidé par Ionius, l'implantation d'un deuxième emblème pour faire un empereur tout puissant, la préparation psychologique d'Ionius, celle d'Edelgard, Duscur, l'assassinat de Godfrey Von Riegan pour déstabiliser l'Alliance encore plus qu'elle ne l'ait d'habitude...). ça peut être des provocations à répétition, des tensions autour de ressources, un système d'alliance qui entraine des réactions en chaine après un élément déclencheur...
En tout cas, c'est déjà trop long alors, j'espère simplement que ce n'est pas trop mauvais ou casse-pied à lire ! Merci pour votre attention et qu'il n'y a pas trop de faute !
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Le Bon Samaritain
Livre 1 Episode 53 - Le Secret de Lancelot
Lancelot : A la limite c'qu'on peut faire, vous portez la ceinture toute la journée pour que tout le monde voit que vous l'avez, et puis le soir j'monte vous voir discrètement puis j'la déboucle...
D'avance sorry not sorry 😂
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Quand il était venu la voir après sa longue journée de travail, il l'avait trouvé proscrit dans sa chambre, des larmes de rage et de frustration inondant son doux visage.
"Seigneur Lancelot, enlèvez-moi cette horreur. Je vous en supplie."
C'était peut être le stresse ou peut être la fatigue d'avoir porté ce poid en ferraille autour de la taille de l'aube au crépuscule mais elle releva ses jupons sans broncher, révélant au chevalier ses jambes pâles. Lancelot essaya de ne pas trop fixer la peau nue de ses cuisses mais il ne pouvait rien faire contre les vagues de chaleur qui traversaient son corps à chaque fois qu'il l'effleurait pour retirer la ceinture de chasteté qui la rendait si triste. Accroupi sur le sol devant sa reine, comme un pèlerin, c'était sûrement un des plus beaux jours de sa vie.
"Je n'ai jamais été autant humilié de toute ma vie."
Elle continua de maugréer amèrement jusqu'à ce que le cadena cède et qu'elle soit enfin libéré, sa robe retombant comme un lourd rideau. Un soupir de soulagement tremblant franchit ses lèvres alors qu'elle caressait distraitement une zone rouge au niveau de sa hanche, enflammé par le frottement continue de fer froid. Ses larmes ne s'arrêtaient pas et Lancelot se rapprocha pour l'aider à s'asseoir, la voyant grimacer. 
"Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter une chose pareille ? Quelle humiliation."
N'y tenant plus, le chevalier la prit dans ses bras et Guenièvre s'effondra sur son épaule, pleurant à chaudes larmes. Après quelques minutes à lui caresser le dos et à lui murmurer que tout irait bien et qu'il serait toujours là pour elle, tout en profitant de leur proximité pour respirer l'odeur de fleur d'orangers qui émanait de ses cheveux, elle finit par se calmer et se relever, sans pour autant quitter ses bras. Elle lui sourit, essayant les dernières gouttes qui perlaient au coin de ses yeux.
"Heureusement que je vous ai."
Il crut que son cœur allait exploser quand elle se pencha pour déposer le bout de ses lèvres sur sa joue.
"Merci d'être là pour moi, vous êtes une homme absolument adorable. J'ai beaucoup de chance de vous avoir comme ami. Mon meilleur ami."
Elle ne vit pas son sourire béat, ni la manière dont il touchait l'endroit sur la joue qu'elle venait d'embrasser, trop occupée à ouvrir la porte de sa chambre pour le laisser sortir.
"Bonne nuit Seigneur Lancelot, la mienne sera indubitablement bien meilleure grâce à vous. Merci encore et faites de beaux rêves !"
Elle lui fait un grand sourire en secouant vigoureusement la main en signe de salut, soulagée que cette atroce journée soit enfin derrière elle jusqu'à le voir disparaître dans le couloir, heureuse d'avoir un si bon ami sur lequel compter.
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Note :
FRIENDZONED 😂 Je suis tellement désolé pour lui et en même temps this was a lot of fun !
J'aime beaucoup cet épisode, Guenièvre est adorable et fierce ❤️
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galit27 · 3 years
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La pute || Lecteur x John Shelby
Anon a demandé: «11 & 19 avec John boy? car il me manque " (il me manque aussi, mon pauvre cœur me fait mal [Note de l’auteur])
Résumé:  n.11 & 19 de la liste d'invite: "S'il vous plaît, s'il vous plaît, s'il vous plaît" + "Je brûlerai ce putain d'endroit" Avertissements: jurons, beaucoup d'angoisse, prostitution, nudité , violence, mentions d'abus, mentions de viol, discours misogyne, description graphique des signes de violence physique
Notes de l'auteur @thepeakyfckingblinders​:
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Derrière chacune de ces œuvres, il y a des nuits blanches et quelque chose de très proche de multiples pannes mentales, alors, s'il vous plaît, prenez une minute pour m'envoyer un message à ce sujet, j'ai besoin de commentaires réels pour comprendre comment améliorer mes compétences et évoluer ♡
Donc, cette demande est dans mon esprit depuis des lustres, et même si je ne suis pas satisfait de sa dernière partie parce que ça craint, je suis littéralement obsédé par cette idée, je l'aime tellement que j'écrirai probablement une longue fic à ce sujet, juste après Contagio, mais cela dépendra de vous les bébés, parce que, d'abord et avant tout, j'ai besoin de savoir ce que vous pensez de cette pièce. ⤟ IMPORTANT
S'il vous plaît , si vous êtes victime de tout type d'abus, parlez à quelqu'un qui peut vous aider, personne ne devrait vivre seul quelque chose comme ça. ⤟ IMPORTANT
J'ai édité le gif et ajouté le texte, ce n'est pas une scène réelle du spectacle, mais j'ai pensé que cela pourrait être une bonne idée, un petit détail qui pourrait être ajouté à mes œuvres. Qu'est-ce que tu en penses? Pls, laissez-moi entendre vos opinions babeees  ⤟
Je suis désolé d'être si tard , mais j'ai été très occupé ces derniers jours et écrire n'est jamais seulement facile, cela demande de la concentration et des efforts, et je ne veux pas que vous soyez déçu, donc je suis toujours extra précis tout en travaillant. J'espère que cela vaut la peine d'attendre!
Si vous souhaitez être ajouté à ma liste de balises, veuillez m'envoyer un message directement
Je suis italienne , l'anglais n'est pas ma langue maternelle, donc je m'excuse pour chaque erreur possible que j'ai commise. Aussi, aidez-moi à améliorer mon écriture en me disant s'il y a quelque chose qui ne va pas.
Tout d’abord je suis désolée si la traduction n’est pas super je suis nulle en anglais de plus le jour où j’ai fini de la traduire je venais d’avoir un 15/20 puis 8/20  ?
J’utilise un traducteur pour m’aider, car je suis feignante .
Si vous voyez des fautes d’orthographe n’hésitez pas !
Les imagines sur John Shelby ne sont pas vraiment ce que je lis mais je suis tombée amoureuse de celle-là.
Bonne lecture !
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Birmingham était en quelque sorte silencieux cette nuit-là, John remarqua les rues inhabituellement vides autour de lui, alors que son rythme fougueux le conduisait facilement vers une destination bien connue, ses pas confiants retentissant entre les murs humides de ces rues sordides faits d'innombrables appartements surpeuplés. La puanteur indubitable d'urine stagnante imprégnait méchamment ses narines, provoquant bientôt une expression dégoûtée pour souiller son visage angélique, tandis qu'il prenait avidement la énième traînée de fumée de son cigare cubain et arrêtait finalement sa marche incessante devant le bordel le plus célèbre du toute la ville. Depuis environ trois ans, jour après jour, sa vie tournait périlleusement autour du gouffre: les choses étaient devenues totalement incontrôlables, le destin l'avait impitoyablement plongé dans un profond désespoir, donnant vie à une spirale apparemment sans fin d'obscurité et de désolation, qui était en train de ronger graduellement sa fragilité, de l'étrangler brutalement, de piller tel un rapace chacune de ses respirations vitales déjà tendues. Et, néanmoins, il était plus que difficile de le blâmer pour des résultats aussi catastrophiques, après tout, il avait à peine survécu au champ de bataille, seulement pour se retrouver avec une poignée de rien, laissé seul pour faire face à une femme décédée et quatre enfants à élever seul, tandis que ses tripes rampaient de douleur atroce et d'acrimonie vorace pour le monde entier, lui faisant développer une tendance à l'autodestruction qui était tout aussi préoccupante que bien cachée. En fait, malgré son enfer privé, il restait toujours un Shelby, et un Shelby n'était pas censé être doux, ni faible, aucun d'entre eux ne pouvait se permettre de succomber à leur affliction, jamais, pas un instant . Ils devaient être invulnérables.
Ou, au moins, ils devaient paraître invulnérables, car la vérité était que John avait peur, complètement effrayé par tous ces changements impitoyables. Au fond de lui, il se sentait comme un enfant désespéré et sans défense, abandonné par Dieu et rejeté pour errer dans ce monde sinistre sans autre destination que la mort et la misère, ainsi son sang bouillait de virulence et de venin, son cœur se serrant de colère aveugle et son jeune âme dévastée désespérément longue pour toute sorte de distorsion d'affection non attachée. C'était essentiellement la raison principale pour laquelle son lit était incessamment chaud, ou plus précisément, plus chaud qu'il ne l'avait toujours été auparavant, car, inutile de le dire, John Shelby était un coureur de jupon. Sa beauté étonnante était constamment sur les lèvres de tout le monde à Birmingham, il n'y avait pas une seule femme dans toute la ville qui n'avait pas rêvé de coucher avec lui au moins une fois dans sa vie. Par conséquent, John était plus qu'heureux de leur plaire à tous, littéralement, de les accueillir à bras ouverts, même pendant son mariage passé; et, en ces rares occasions où aucune fille n'allait frapper à sa porte, il s'était maintenant habitué à chercher du secours dans les maisons closes, plutôt que de dormir seul et de devenir une proie facile pour ses démons féroces.
Il a donc fini par laisser tomber son cigare fumant sur l'asphalte inégal de l'endroit le plus délabré de Small Heath, "Le Belle Donne", une maison de tolérance italienne, assez délabré et sur le point de tomber en morceaux, mais qui s'est souvent avéré avoir ses prostituées préférées. En effet, depuis que les Peaky Blinders avaient vaincu et soumis le clan de Sabini, ils avaient occupé une position de premier plan dans le pays, au point que plusieurs autres gangs italiens sur leur territoire, y compris les Changretta qui possédaient ce bordel en particulier, avaient finalement donné aux Shelby. En conséquence directe, pour le dire simplement, John et tous ses frères avaient, dans un sens très réel, gagné le plein droit d'abuser de toutes les affaires que les wops détenaient.
"Hé, gars !" Johnny aboya avec résonance en entrant dans le hall, maintenant une attitude assez intimidante et un regard menaçant exprès, pour faire encore plus peur à son nouveau larbin. "Allez, montre-moi ce que tu as" Cet ordre rude glissa sournoisement sur sa lèvre inférieure, immédiatement suivi par sa langue brûlante, tandis que son regard affamé parcourait la pièce, examinant le visage de chaque prostituée qui se tenait là avec une attention méticuleuse, sans cependant, trouver quelque chose qui pourrait le satisfaire. Robert Turrini, le proxénète, était un gars bizarre, car son apparence physique pouvait probablement être décrite comme à la fois dérangeante et amusante: son estomac corpulent et révoltant vacillait et ses jambes courtes trébuchaient dangereusement, quand il se hâtait de se lever et d'accueillir son client le plus dur. "Monsieur. Shelby, quel honneur et quel plaisir de vous revoir! » Ces mots de lèche botte ont fui de sa bouche pâteuse et malodorante, et néanmoins, ses doigts tronqués trahissaient inexorablement ses vraies pensées, car ils se torturaient nerveusement les uns les autres ou, comme seule alternative, couraient convulsivement à travers sa frange grasse et miteuse. "S'il vous plaît, monsieur, suivez-moi, ce sont pour les péquenaud et les alcoolos, rien à voir avec des messieurs comme vous" Une fois de plus, le ton aigu et torride de Turrini râpait sans relâche dans ses oreilles, faisant clairement référence au groupe de putains de second ordre qui pouvaient être trouvées à l'entrée; ainsi le proxénète boiteux se déplaça rapidement, sa main faisant signe avec impatience à John de marcher sur ses talons, puis se dirigea vers un couloir étrangement étroit, si maigre qu'il était presque impossible de traverser, sinon de marcher en biais. Le salon secret n'était éclairé qu'en partie par une lumière rouge sordide créant une atmosphère horrible, un silence terne régnait tyranniquement dans ce petit espace, bien que tu n'étais pas seul, mais pratiquement collé à une autre fille; tous deux assises sur un canapé minuscule, vos coudes se touchant, toujours, aucunes d'entre vous n'a osé émettre un seul son. Tout ressemblait à du plomb sur ta cage thoracique en papier mâché, cette horrible sensation forçant ton cerveau traumatisé à continuer involontairement de compter les secondes jusqu'à ce que ce fardeau haineux se soit potentiellement enfoncé dans ton sternum, annihilant définitivement ton cœur éclaté. En conséquence, lorsque la porte délabrée s'est ouverte et qu'un grincement aigu a gratté votre peau, tu pensais vraiment être sur le point de mourir. Ton tortionnaire a fait son entrée, et juste après lui, un autre homme est entré, mais tu ne pouvais pas voir son visage, car le sommet de sa casquette projetait intentionnellement une ombre mystérieuse dessus. "Ces deux là, sont vraiment jeunes, très douce" Robert exhiba ses biens avec un sourire néfaste, frottant ses pattes souillées avec une avidité évidente. «Voici la plus belle offre de chair et d'os sur le marché» Un ricanement sadique accompagna avec répugnance son discours, provoquant instantanément un froncement de sourcils chez John, visiblement mécontent de la façon dont l'homme parlait délibérément des êtres humains. Heureusement, c'était un fait connu que le milieu Shelby avait l'habitude de traiter ses femmes avec tout le respect dû: qu'il les paye ou non, il s'assurait toujours qu'elles étaient à l'aise avec lui et ne rechignait jamais à leur donner du bon temps également; par conséquent, un regard vexé a été tiré dans la direction de son interlocuteur grossier, avant que ses yeux cristallins ne flottent brièvement autour de la place, puis se heurtent presque instantanément à votre élégante silhouette.
Ta circulation sanguine semblait sur le point de ralentir tandis que le regard confiant de l'étranger empêchait le tiens, ses traits bruts étant maintenant pleinement affichés, car il avait légèrement levé le menton pour te regarder correctement, et toi seulement, malgré les tentatives désespérées et pétulantes de Clarissa pour attirer son attention avec des sourires malveillants et des noms d'animaux ridicules. Même si ton esprit hébété venait d'être brutalement brutalisé par l'assaut soudain et embrasé de ses iris glaciaires, quelques instants ont suffi pour que tu réalises à quel point il était profondément différent de tous les rats bas qui traversaient habituellement cet horrible endroit.
Chaque trait pointu et toujours délicat de son visage débordait d'une délicieuse jeunesse, un œil moins vif aurait peut-être même confondu sa fraîcheur avec une réelle naïveté, mais pas le tien; tu étais bien trop maline pour commettre une erreur aussi grossière. En outre, le tissu chic bleu nuit du costume chic, pliant remarquablement son corps majestueux, laissait planer un doute sur le fait qu'il était, selon toute vraisemblance, un homme considérablement riche, ce qui était au-delà de te désorienter, car le prix à payer pour un délice sordide dans ce bordel était outrageusement dérisoire, c'est le moins qu'on puisse dire.
Et finalement, autant qu'il t’ait  tué pour le concevoir, il était sans aucun doute l'un des hommes les plus enchanteurs que tu ait jamais vus, au point que tu t’es retrouvé inconsciemment à te dem!ander la raison possible pour laquelle une créature céleste de son genre aurait besoin d'acheter une misérable heure d'amour dissimulé.
"Elle, là-bas" Ce murmure malléable, rempli de nostalgie et de gratification, se glissa furtivement dans la bouche de John, alors que son sourire se leva vers le haut de manière séduisante et son regard persévérait dans son engagement louable à prolonger scrupuleusement votre plus belle forme dans une pure adoration. Dentelle et organdi fusionnés sublimement sur le déshabillé cramoisi léger que tu portais, ta forme immaculée est apparue comme un paradoxe séduisant dans ses pupilles dilatées, avec tes longues jambes laissées luxueusement exposées, tandis que chaque pouce de votre peau de porcelaine, de votre cou maigre à votre aine , ont été minutieusement déguisé par ce matériau impie, sombre et impénétrable, bien que suffisamment mince pour lui permettre d'apercevoir votre poitrine. Son souffle frissonna de crainte quand il se retourna pour contempler les traits aphrodisiaques de ton visage, ses joues rouges et ses lèvres charnues lui faisant mal de désir, puis tes yeux de biche inondés de mélancolie, étranglant son âme sans pitié, enracinant dans son cerveau la conviction perfide qu'à la fin de la journée, il aurait volontiers dilapidé sa fortune, ne serait-ce que pour te vénérer de loin. "Hé, chéri!" Sa voix basse a finalement grondé dans les murs de ce petit espace, vibrant massivement dans ton abdomen, tandis que tu te forçait à avaler la masse douloureuse obstruant ta gorge et à te lever, répondant rapidement à son ordre, consciente que commencer à se rebeller contre ta pitoyable destinée n'aurait servi à rien. En tenant la main de ton client derrière ton dos, mais en gardant la tête baissée pendant tout le trajet, tu l’as guidé silencieusement dans l'escalier en colimaçon jusqu'à la meilleure pièce de la maison, comme te l’avez précédemment informé le proxénète. Sa veste et son chapeau ont été rapidement accrochés au porte-manteau, laissant son haut musclé recouvert uniquement de sa chemise blanche et de son gilet bleu, un sourire séduisant a été projeté dans ta direction et tu as détecté une étincelle libidineuse dans ses iris, alors qu'il réduisait l’espace entre vous à un rythme lent. "Comment dois-je t'appeler, ma chérie?" Il a sciemment utilisé le même surnom flatteur une fois de plus, en murmurant cette question à peine audible dans ton oreille, car il était maintenant derrière toi: ses grandes mains posées autour de ta taille, faisant doucement s’emboiter ton dos et sa poitrine, tandis que sa bouche qualifiée brossé immédiatement contre ta nuque, dessinant une traînée ardente de picots éphémères jusqu'à ta mâchoire. "Seulement y / n" Tu halètes en réponse, le contraste marqué entre sa chaleur et ton corps froid amer, ainsi que la peur paralysante qui te manges vivante, a fait que ton estomac brouillé se tortille et que tes paupières se ferment douloureusement en un froncement de sourcils. "Eh bien, c'est un assez beau nom, je suis John, au fait" Un joli rire, pourtant sous-entendu, emplit furtivement tes oreilles avec ce petit compliment; il n'y avait aucune trace de moquerie dans son ton, cependant, cela sonnait simplement comme s'il voulait être gentil avec toi, sans aucune aspiration à un gain personnel, et tu rougirais presque, pris au dépourvu et plus habitué à aucune forme de gentillesse. Néanmoins, c'était une question d'instants avant qu'un autre long baiser mouillé ne soit pressé sur ta mâchoire, te faisant sursauter avec une appréhension évidente et, plus tard, définitivement s'éloignant de lui, dès que tu sentais son toucher abandonner tes hanches seulement pour grimper sur tes côtés, jusqu'à ce qu'il atteigne le col de ta chemise de nuit et que ses doigts commencent à jouer avec ses boutons ronds.
"Non, je vais le faire!" Tu as brièvement averti, alors que tu perdais temporairement le contrôle de ton discours et de tes actions, en plaçant tes mains au-dessus des siennes pour les hausser, puis en te tournant pour lui faire face avec un souffle court, tes paumes ouvertes te protégeant. «Je m’en occupe» Une voix sensiblement plus douce a supplanté ta grossièreté précédente une fois que tu as progressivement métabolisé les dégâts que ta réaction imprudente aurait pu causer.
"Ok,ok, chérie, comme tu veux" Mais John se contenta de glousser, se moquant de toi tendrement, tandis que ses avant-bras se levaient en plaisantant en se soumettant à tes ordres, bien que, à vrai dire, ton comportement étrange l'avait laissé un peu perplexe, bien-presque confus. Reculant prudemment vers l'arrière, il se mit confortablement à l'aise sur le bord du lit double, assis juste devant toi avec les jambes écartées, son regard ardent ne se déviant jamais de toi, et commença à déboutonner son gilet avec sa chemise et son maillot de corps, jusqu'à ce que son torse sculptural soit complètement nu, dans toute sa splendeur, alors que la lune filtrait à travers les rideaux et diffusait ses faibles rayons sur tous ses contours, améliorant superbement tous ses muscles.
Sans sursis, il te lorgna dans une pure adoration, étonné de nouveau de manière dévastatrice par ta beauté éblouissante, désireux de sentir ta chair en feu autour de la sienne, accroché littéralement à chaque mot ou à ton mouvement, tandis qu'un sourire provocateur ondulait régulièrement sur ses lèvres. Pourtant, il ne cessait de se demander pourquoi une vision angélique comme toi disparaissait lentement dans cet enfer authentique sur le cœur, dilapidant catégoriquement ton rougissement de la jeunesse au milieu de cette cohue de putridité effrénée. Cela n'avait absolument aucun sens, et il ne pouvait pas se débarrasser de cette pensée pernicieuse qui hantait son esprit depuis qu'il t’avait vu pour la première fois: tu avais l'air nerveuse, extrêmement défensif, presque paralysé par la peur; tu semblais si différente de toutes les putes qu'il avait eues auparavant, d'où son instinct, si obscurci par la cupidité, criait que quelque chose n'allait pas. Et quand il te regardait lui tourner le dos à nouveau, afin d'éviter son regard pénétrant alors que tu te déshabillais à contrecœur, il lui suffisait de comprendre que son exécrable intuition avait raison. Néanmoins, au moment où sa tête a réussi à se reconnecter à sa bouche, il était déjà trop tard, le textile doux de ta chemise de nuit est tombé inéluctablement sur tes pieds, te laissant nu sous ses yeux affamés.
John s'étouffa de son propre souffle; pour la première fois, il se sentait comme un gamin lors de sa première expérience, peu importe si rien ne peut être plus éloigné de la vérité, d'une manière trouble et énigmatique, tu pouvais le rendre vulnérable. Sa gorge est devenue incroyablement sèche pendant qu'il continuait de te fixer avec crainte, les courbes sinueuses de tes fesses sans faille, la ligne sinueuse de ton dos superbement arqué couvert en partie par tes cheveux doux, tes épaules tendues et tes jambes raffinées, tout ce qui te concerne, son esprit devint entièrement noir, les mots s’étouffant dans sa gorge. Pourtant, dès que tu t’es déplacé pour lui faire face et que sa vue a été bénie par la vue complète de ta silhouette voluptueuse, quelque chose a altéré la lumière dans ses yeux bleus, les rendant soudainement sombre et sinistre. Sa mâchoire tomba légèrement sous le poids de cette consternation violente: en conjonction, un sentiment odieux de nausée cruellement tiré dans le ventre et la colère aveugle l'assaillit virulemment, car ton buste était complètement martyrisé.
"Que se passe-t-il…" Ce babillage non voulu mourut dans l'air glacé, ses orbes choqués délimitant les traits de ta silhouette endommagée: ton cou et ta clavicule étaient horriblement enduits de plusieurs empreintes violettes, comme si quelqu'un t’avais étranglée sans pitié encore et encore, des ecchymoses bleus verdâtres avec la forme de paumes pleines encerclé vos deux bras, il y avait des signes visibles de ligature autour de tes minuscules poignets. Pire encore, ses paupières ont dû se concentre un peu pour mettre en évidence les multiples points de sang de bœuf stigmatisant vos seins mous, jusqu'à ce qu'il remarque avec horreur comment ces taches rondes étaient effectivement des brûlures de cigarettes; tout l'oxygène s'est brutalement retiré de ses poumons, quand il s'est attardé sur les multiples marques bleues et noires profanant barbare les protubérances de vos côtes. Mais ce qui l’a irrémédiablement mis hors de lui, étaient les deux horribles cicatrices creuser des sillons étirés dans le bas de l’estomac, parallèlement à vos os pelviens gonflés et presque jusqu’à votre aine livide.
En proie à cette humiliation nocive, tu as observé un dégoût brut contaminer ses traits et, sans raison apparente, la haine dormante que tu avais pour toi-même a commencé à fermenter à l'intérieur de ton ventre. "Je-je suis désolée" Tu t’es forcé à avaler tes larmes imminentes, de manière inattendue, la conscience de ne pas pouvoir lui plaire a en quelque sorte infligé plus de souffrance à ton âme mutilée "Si je ne suis pas à ton goût, tu peux … » Le jeune homme se leva rapidement et, avant que tu ait eu la chance de terminer ta phrase absurde, il attrapa facilement sa chemise, s'approchant de toi avec diligence, ses iris froides brûlantes avec un mélange invraisemblable de fureur et d'inquiétude. "J'en ai rien à foutre !" Sa voix était instable, roulant le long de sa langue dans un halètement fatigué, alors que ses mains s'empressaient d'enrouler sa chemise autour de tes épaules, ses doigts tremblants luttant pour passer les boutons dans les œillets "Qui t’as fait ça?" En vérité, il parlait à lui-même plutôt qu'à toi, une impatience perceptible aggravant son ton fou, mais tu étais toujours éloigné de son regard curieux, plus que déterminé à garder la bouche fermée, dans la mesure où ta tête étourdie tournait déjà impuissante, et ton cœur martelait furieusement contre ta cage thoracique douloureuse. Tu avais du mal à comprendre ce qui se passait, tout autour de toi était si confus, tu ne savais même pas si tu pouvais lui faire confiance ou pas, tu voulais seulement fermer les yeux et oublier ce cauchemar éveillé. « Je ne te le demande pas, bon sang! Dites-moi qui c’était! »
Cet ordre brûlant vous a ramené à la réalité et a éclairci combien facilement son caractère impétueux pourrait refaire surface; en effet, tout d'un coup, aucune trace n'a été laissée de ce garçon aimable et gai qui, plus tôt dans la soirée, avait réussi à te faire véritablement rougir, au contraire, quand il vous a pris les joues et vous a secoué avec véhémence, dans un effort désespéré pour obtenir ton attention, son commandement rude et autoritaire t’as frappé sans relâche, et le doux enfant en lui a fini par être complètement étouffé par le gangster effrayant et impitoyable qu'il était vraiment.
Ce contact imprévu a fait que tes pieds ont automatiquement basculé en arrière, tes yeux sont tombés sur la pointe de tes pieds et tes dents ont commencé à mordiller ta lèvre inférieure, tandis que ton cerveau épuisé a recouru à sa dernière once de force, t’obligeant ainsi à cracher un peu de ton chagrin. «Il y a trois mois, l'homme que j'ai appelé père m'a vendu pour régler une de ses dettes avec les Italiens» Ton thorax a semblé rétrécir, une fois que tu as pris conscience que c'était essentiellement la première fois que tu te permettais de le dire en entier à haute voix. Cependant, la présence de cet étranger compatissant représentait toujours pour toi une barrière importante à surmonter, conduisant ton regard inquiet à passer frénétiquement de la crasse sur le sol, à la fenêtre cassée sur ta gauche, n'importe où, mais n'osant jamais rencontrer son regard. "J'ai essayé de m'enfuir, je le jure, mais ils m'ont toujours rattrapé et-"
Un gros nœud a calleusement bouché le bas de ton palais, te faisant hésiter pendant une minute, en te frottant doucement les bras, pour essayer de te réconforter. "Robert est sang chaud, il devient assez brutal quand tu ne coopères pas" Ces considérations désenchantées portaient un sourire involontaire, ce n'était rien de plus qu'un spasme, mais cachait le signe indubitable de larme imminent, aux iris attentifs de John. Il ne l'a certainement pas laissé passer inaperçu, mais il a choisi de garder le silence, car la dernière chose qu'il aurait voulu à ce moment crucial était de te faire encore plus peur.
«Il m'a battu à mort, à chaque fois plus fort que la fois précédente, puis il a laissé ses hommes… Il m'a gardé attaché à ce lit pendant des jours pour me donner une leçon» Des larmes abondantes coulaient maintenant sans relâche sur ton visage rougi, ton cœur endolori par une affliction crue, t’empêchant de respirer correctement, une de tes paumes alla instinctivement couvrir l'espace entre tes seins, dans un vain tourbillon pour apaiser ce chagrin atroce. "Oh mon Dieu" John soupira simplement, il était également instable au bord des larmes, des veines épaisses pompées de manière indomptée à proximité de ses tempes, jusqu'à ce que sa forme solide se ruine sur le côté le plus long du lit, ses coudes perçant ses propres cuisses, alors qu'il se cacha derrière ses poings serrés et se permit finalement de se livrer à quelques sanglots étouffés. D'innombrables atrocités avaient obscurci ses yeux et son âme au cours de sa brève vie, lui-même était capable d'actes de cruauté indicibles, tout de même, c'était absolument intolérable, entendre ton histoire lui pesait terriblement. Quoi qu'il en soit, il ne pouvait pas imaginer comment quelqu'un aurait pu être si désespérément diabolique, pour abuser d'une manière aussi haineuse une créature sans défense aussi pure que toi. Cette pensée le dérangeait irrémédiablement, érodant ses entrailles avec rancune, le privant presque de sa raison.
"Jusqu’à...jusqu'à ce que j'arrête de les combattre" Ton dernier chuchotement angoissé frappa le coup fatal, il plongea sans relâche dans sa poitrine, envoyant une insupportable secousse de douleur à travers ses veines empoisonnées. Pendant un bref instant, son expression, ainsi que la tienne, se transforma durement en un masque fait de désespoir net, comme si vous souffriez tous les deux exactement la même douleur, au même moment.
"Je vais le tuer putain!" Puis, tout à coup, quelque chose  en lui explosa violemment, il se leva avec fureur, trébuchant brutalement sur la table à côté et tout ce qui y était placé. "Putain, je vais tuer ce sale salaud de mes deux mains, enfer sanglant!" Ses hurlements rauques et ses pas furieux couvraient toute la longueur de la pièce en l'espace d'une minute à peine; il bouillonnait littéralement de crises de rage meurtrières.
"Non!" Ta voix désespérée a éclaté à nouveau et tu t’es dépêché de l'atteindre, vos mains enveloppant inconsciemment ses pommettes " S'il te plaît, s'il te plaît, John, s'il te plaît , arrêtes!" Pour la première fois, son nom a glissé de votre gorge douloureuse entre ces plaidoyers pathétiques, tes mains l'ont forcé à vous regarder, pour tenter de le dissuader de ses intentions homicides; la simple pensée des conséquences potentiellement désastreuses de sa colère calamiteuse t’as totalement asphyxié, une panique rampante a assailli ton esprit fragile et, peu de temps après, tu t’es retrouvé à hyperventiler et en même temps déchaîné un tas de mots incohérents, tes doigts resserrant progressivement leur emprise sur lui. "Il va se mettre tellement en colère contre moi, il va-il-il est ..." "Je suis un putain de Shelby, il ne prend pas un putain de souffle à moins que je le dise" Il attrapa fermement ton menton avec seulement deux de ses doigts, guidant tes pupilles épuisées pour se concentrer entièrement sur son regard confiant, et il grogna ce fait incontestable à une distance de ton nez. Pétrifié par cette nouvelle prise de conscience, tu es devenue complètement silencieuse, ne faisant que regarder dans sa direction, pendant qu'il remettait son maillot de corps avec facilité et saisit rapidement sa casquette. «Reste ici, tu m'entends? Ne bouge pas jusqu'à ce que je revienne. » Un baiser incandescent a été impulsivement appuyé sur ton front, aucun autre mot n'a été dépensé, avant qu'il ne disparaisse derrière la porte de ton enfer privé. Lorsque ton persécuteur a vu son invité spécial se précipiter sans relâche vers son bureau avec une expression truculente exsudant une fervente déception, il a sauté sur ses pieds, prêt à trouver une solution à tout problème qui aurait pu survenir; une chose était sûre, il n'aurait jamais deviné ce qui allait se passer. "Monsieur Shelby, que ce passe t’il ? » Le poing de John entra sauvagement dans sa mâchoire, étouffant son discours écœurant dans l'œuf, sans donner à Turrini une seconde pour traiter ce qui se passait, un autre coup de poing le frappa sans pitié, puis un autre, puis un autre, jusqu'à ce que du sang chaud et abondant jaillit de ses multiples blessures. "Toi fils de pute"   Des gémissements animaliers quittèrent ses gueules enragées, une haine pure se précipitant dans son cerveau, alors qu'il le jetait violemment au sol, commençant immédiatement à lui donner des coups de pied avec toute sa force brute. "Pitié! Je vous en prie, monsieur, ayez pitié! » Les prières et les cris déchirants de sa victime titillaient à peine ses oreilles, tout ce à quoi il pouvait penser était votre corps tragiquement gâché, d'où un désir effréné de lui donner un avant-goût de ses propres soins. "Où était ta miséricorde quand tu la torturais?" Tenant savamment son chapeau de la manière la plus efficace, dans une fureur, John descendit sur son agneau sacrificiel, défigurant rapidement un seul côté de son visage, afin de prendre une scène assez théâtrale. pause de son travail méchant.
"Quand elle t'implorait d'arrêter?" Robert pleurait maintenant à haute voix, submergé par cette agonie impitoyable, réduit à juste invoquer la mort, puisque rien dans toute sa misérable existence ne lui avait jamais causé une douleur plus intense que le perception grossière d'une lame de rasoir finement aiguisée lacérant brutalement sa chair, pouce par pouce.
"Maintenant, plies l'oreille à cela" malgré ses lamentations déchirantes, John le soulève brutalement en saisissant le col taché de sang de sa veste "si quelqu'un d'autre que moi s'approche de sa putain de chambre, je brûlerai ce putain d'endroit!" » Et avec cette première menace mortelle, la tête du proxénète a été brutalement cognée contre le mur, un énième gémissement de contrition s'échappant de sa bouche remplie de sang, néanmoins, il ne restait plus de temps pour la rédemption.
"Tu lui poses la main dessus" son crâne a été percuté avec obstination dans les briques une fois de plus, une éclaboussure cramoisie a enduit le plâtre pâle qui les couvre "Je te brise le cou" Les jointures de John se sont jointes, sa main droite rouge renforçant efficacement sa prise sur son cou, le tuant presque sur place. Cependant, heureusement pour le proxénète, Johnny n'aurait pas mis fin à ses souffrances, ni ne pourrait simplement t’emmener, au fond de lui, il savait qu'il devait en discuter avec sa famille, avant tout, avec Thomas, car l'équilibre instable atteint par le Peaky Blinder était bien trop fragile pour déclencher une nouvelle guerre contre les Italiens. Ainsi, avec beaucoup de difficulté, il se força à garder son esprit clair et à mettre un couvercle sur son instinct bestial. "A partir de maintenant, aucun de vous, sales porcs, n'avait le droit de la regarder". Le jetant au sol, le milieu Shelby a donné un dernier coup de pied directement à son gros ventre, et a craché sans respect sur lui, marquant avec son esclavagiste le fin du calvaire de sa proie brutalisée. «Sur l'ordre des Peaky Blinders»   Dès que la porte crépitante s'est ouverte, ton cœur a semblé exploser, tes paupières se sont fermées de peur pure, tandis que tu as rapproché tes genoux de tes clavicules, une prière ancienne qui traînait sur tes lèvres avec de fortes respirations , alors que tu te préparer au pire. Mais le pire n'est jamais venu. «O / n, hé, calme-toi. C'est bon" La voix rauque de John résonna dans tes oreilles et, tu aurais pu le jurer, c'était, sans aucun doute, le plus beau son que tu as jamais entendu. Ta tête se pencha brusquement dans sa direction, un mélange intense de peur et d'espoir scintillant dans tes iris larmoyantes, un sentiment profond secouant toujours ton petit moi. "C'est moi, c'est juste moi" Gardant les bras levés pour indiquer son intention inoffensive, il s'approcha prudemment de toi. Presque immédiatement, tu as remarqué les nombreuses empreintes de main écarlates tachant son haut pâle, signe éloquent qu'il avait essayé d'essuyer ses paumes sur ce matériau ivoire du mieux qu'il pouvait. Pourtant, tu étais si profondément soulagé de voir son visage amical que, pour être honnête, la vue du sang frais ne t’as pas du tout dérangé. C'était comme si tu étais tombée dans un état de fugue, chaque chose autour de toi étais si distante, tes sens engourdis ne pouvaient que se concentrer sur la silhouette maigre de John agenouillée devant toi. «Personne ne te fera plus de mal, chérie» ses mains allèrent doucement caresser tes cuisses, tandis que son regard inquiet cherchait sans relâche le tien et il prononça ces mots doux et rassurants «Tu dois me faire confiance». Et tu voulais mettre toute ta foi en ce jeune homme. Son flair délicat t’as facilement réveillé de ce sommeil ostensible, créant un feu vif à l'intérieur de ton ventre; sans penser à tes actions imprévues, tu as jeté tes bras autour de son cou, tes genoux produisant un son sec alors qu'ils entraient en collision avec le parquet, tu t’en foutais toujours et tu le tenais serré, poussant des sanglots et te noyant dans sa poitrine musclée, se délectant enfin de la sensation de cette chaleureuse étreinte. Bientôt, il emmêla ses doigts calleux avec tes mèches, rétrécissant inconsciemment ses épaules solides, comme pour protéger ta silhouette frangible du monde extérieur. "Je te ferai sortir d'ici bientôt, je te le promets"
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enfantsarakole · 2 years
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Le mariage en Afrique ( plus précisément au Mali ,comme je le vois personnellement et retenu de la société)
Le mariage est l’union de deux familles.
Cette affirmation est d’autant plus vrai dans le passé, quand la famille du marié constatait que le jeune homme était en âge de se marier ou qu’il en faisait la requête à sa famille ,sa famille s’enquiert sur la situation dans les familles alentours.
On se renseigne sur les antécédents de la jeune fille qui a attiré l’attention, si quelques d’autres à envoyé la cola, comment est sa mère, la situation de ces sœurs et cousines déjà mariées, sa relation avec le voisinage et consort.
La jeune fille viens avec les valeurs de sa famille, on s’enquiert alors si ses valeurs son compatible avec ceux de sa famille.
De même la famille de la femme enquête sur la situation du prétendant pour la main de leur fille : si le jeune homme travaille ou est travailleur, sa relation avec la gente féminine (s’il est un coureur de jupons ou s’il s’abstient),s’il à de la famille ou s’il est seul (parents décédés, sans oncles ou tantes : en temps de crise ou de mort ,il sera très difficile pour leurs fille, la raison pour la quelle les jeunes hommes sans famille ne trouvaient que rarement des épouses)
Apres l’enquête les parents décident alors de donner leur fille en mariage avec le prétendant qui répond à leur exigence.
En donnant leur fille en mariage, ils décident de considérer la famille du marié homme la leur, digne de confiance envers leur fille , comme le fait l’adage « la poule ne donne rien de mauvais à son poussin ».la famille du marié traitera du mieux qu’elle le puisse la jeune fille pour honorer la confiance accordée.
Le mariage n’est pas une simple affaire d’amour ,de compatibilité entre deux parties, en Afrique plus précisément au Mali, cela concerne toute la famille.
Dans les grandes familles ,ont y retrouvait le père sa/ses femme(s),leur enfants, les oncles,neveux,nièces, arrière grand parents….
L’arrivée d’une d’une nouvelle personne peut perturber l’équilibre et la paix qui règne au sein de la famille ,de nouvelles fractions peuvent se créer, les frères peuvent quereller, la vanité est présente, l’entre aide est inexistante….
Enfin toute sorte de chose qu’une mère ayant un fils en âge de se marier peut concocter dans sa tête.
La nouvelle mariée de son côté est une étrangère au sein d’une petite communauté où chacun a ses habitudes et affinités, elle doit créer sa place au sein de la famille, être une bonne épouse, une grande sœur pour les petits sœurs et frères de son conjoint, l’aider à honorer et prendre soin de ses parents et frère et sœurs plus âgés que son mari ( au mali les frères et sœurs plus âgés de ton mari son considérer comme ses parents, même si c’est moins formel qu’avec ses parents et contient plus de taquinerie).
Ceux-ci deviennent alors des amies, des alliers, mieux encore des confidents dans la famille.
En cas de dispute avec le mari, ceux-ci peuvent intercéder à la faveur de la jeune femme, ils lui rendront eux-mêmes justice au-dehors ou au sein de la concession.
Le mari part au travail pour gagner sa vie, ils ne peut être tout le temps au côté s de sa bien-aimé, la famille du mari l’aidera alors avec ses taches( ses sœurs peuvent l’aider à faire le ménage, garder les enfants, faire des commissions…),lui changé les idées ou encore la conseiller.
C’est pourquoi il est important de s’enquérir de toutes ses informations avant le mariage.
En tenant en compte tout cela, on peut comprendre pourquoi les familles essaient autant de dialoguer, d’insister autant sur la réconciliation entre les époux en cas de querelle ou de répudiation.
Mais il faut tenir en considération que toute les situations ne sont pas les mêmes, il n’y a pas de solution standard, chaque cas est unique, les parents doivent s’enquérir de la cause du problème, montrer a chacun ses torts avant d’envisager la réconciliation, car toute les relations ne peuvent être sauvées.
La tolérance et la patience sont des conseils qui reviennent couramment dans le mariage. Ne dit on pas «la patience est un arbre dont la racines est amère ,et dont les fruits sont très doux »’pour restaurer la paix et le dialogue dans les familles ,cette stratégie ne marche que parce que on est uni, on montre ces tords à chacun, on ne soutient pas aveuglément son frère ou sa sœur, on soutien la vérité et la cohésion .
Cette force, cet atout est absent de la plus part des mariages convenue entre les mariés sans consulter la famille.
C’est vrai que l’amour est important ,mais le soutien de la famille l’est également, si possible convaincre sa famille d’accepter l’élue de son cœur et avoir l’amour et le soutien de sa famille en même temps, car l’on ne sait de quoi est fait demain. La plus part du temps cette antitination découle d’un échec l ‘on se retrouve alors seul renié par sa famille et son amour, pour qui on s’est détourné de sa famille et fait tant de sacrifices ,pour se retrouver seule, sans personne a qui se tourner, et même si la famille vient à votre aide pu veut une réconciliation ,ce ne sera plus la même chose ,un vas casser et recoller aura toujours des fissures. La société dira qui sème le vent récolte la tempête ;ceci est notre réalité la réalité de notre société
Je ne dit pas de suivre aveuglément sa famille, il faut faire sa propre analyse sans rejeter celle de sa famille qui a plus de vécu que nous. La famille avant tout.
L’idéal ce serait d’avoir le soutien de sa famille et un mariage d’amour.
JE ne dit pas de renoncer directement à l’amour,il faut insister pour avoir les deux, mais si sa bloque et qu’on n’arrive pas a faire accepter l’élue de notre cœur à notre famille, il faut se résigner tout en s’en remettant à dieu tout le long de la procédure et garder en tête que toutes les familles ne sont pas les mêmes et que la femme a un conte à rebours sur le temps ou elle peut avoir des enfants légitimes dans le mariages( ménopause ayant hi).
Bref, il faut faire attention à ne pas se laisser aveugler par l’amour au dépends de sa relations avec sa famille .
Ce n’est que mon point de vue, chacun mène sa vie comme il le souhait, pour moi c’est la meilleure façon d’d’aborder le sujet compte tenu de la société sans la quelle nous vivons, mes femmes sont plus jugées que les hommes ,autant mettre toute les chances de son côté dès le début ( un homme qui se marie pour la deuxième, troisième fois après des divorces n’est pas regardé de la même façon qu’une femme qui se remarie pour la deuxième, troisième fois) ,en bon entendeur, salut.
#conseil #mali
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Projet Scolaire || 02
Par instants, ton corps luttait afin de te faire revenir à toi. Dans ses moments là, tu sentais l’engourdissement de tes muscles, la douleur des os brisés. L’inquiétude te gagnait, ton cœur se mettait et s’accélérait dans ta poitrine, jusqu’à raisonner à tes oreilles, tambourinant sur tes tempes alors que tu avais l’impression que ta tête allait imploser. Et puis à nouveau plus rien. Comme si tu te rendormais profondément. Tu retrouvais un sentiment quelque peu paisible jusqu’à la nouvelle sensation de la douleur qui te prenait tout le corps. Autour, tu n’entendais qu’un brouhaha constant, des voix que tu ne connaissais pas ici et là. Le froid, la chaleur, les frissons, l'angoisse, la tristesse, la peur. Tu avais l’impression de tout éprouver en même temps. Tu étais perdu, déboussolé… Tu ne voulais qu’une chose, te réveiller. Car si c’était un cauchemar, il fallait que tu te réveilles, que tu sortes de tes songes, que tu reprennes le cours de ta vie car enfin tu avais trouvé un intérêt à la vivre. Eux. Ceux avec qui tu avais passé ses trois derniers mois, ceux que tu considérais maintenant comme tes amis. Et surtout lui. Ses cheveux noirs en batailles comme s’il sortait de son lit, ce sourire aux coins des lèvres, ces blagues à doubles sens, ses allusions lourdes et douteuses… En une fraction de seconde il avait changé ta vie, s’il ne s’était pas tourné vers toi ce jour-là, il n’aurait pas brisé ta routine et ta monotonie. Il avait ouvert en grand les portes de ton cœur, t'invitant à regarder le monde qui t'entourait. Alors pour lui au moins, il fallait que tu te réveilles… 
Quand tes yeux se sont ouverts, tu fis face à la lumière aveuglante du plafond de ta chambre d’hôpital. Il t’a fallu un moment avant de pouvoir bien discerner ce qui t'entourait dans la pièce, levant avec difficulté la main afin de la passée sur tes yeux. Tes muscles endoloris étaient un vrai calvaire. Tu voulais te redresser mais la fatigue était bien trop forte pour que tu puisses y arriver. Tu as entendu la porte s’ouvrir, aperçu le visage d’une infirmière qui t’a souri avant de repartir presque aussitôt afin d’aller chercher le médecin de garde. Ce dernier t’a immédiatement rassuré, te confiant que même si ta chute avait été spectaculaire, tu n’avais pour ainsi dire rien de très grave, juste une jambe cassée et une petite contusion à la tête qui t’avais plongé dans un coma de quelques semaines. Ce n’était rien, cela dit, juste un mécanisme de ton corps afin que tu puisses guérir et récupérer suffisamment de forces, alors ils ne s’étaient pas trop inquiété. Il te confia que tu avais fait une sacrée frayeur à ta famille et qu’un groupe de lycéen avait débarquée en trombe dans l’hôpital tout affoler. Tu ne pus t’empêcher de sourire et rire légèrement à sa remarque, c’était bien le genre de tes amis de Nekoma. Le médecin allait encore te garder en observation pendant quelques semaines pour s’assurer que tout allait bien. Il te conseillait du repos surtout mais avant de partir, il te demanda comment tu étais tombé.
Est-ce que tu avais eu une perte d’équilibre, tu avais glissé ou quelqu’un t’avais poussé volontairement ? Tu hésitais à répondre car toi-même tu ne savais pas. Tu avais eu clairement la sensation que quelqu’un t'avait agrippée et t’avait tiré violemment en arrière, tu en étais persuadé mais est-ce que ton esprit ne t’avais pas joué un tour ? Le doute s'insinuait en toi, tout était encore flou dans ton esprit et tu ne préférais pas pensé que l’un des élèves était allé aussi loin pour pas grand-chose finalement… Pour une relation amicale un peu bizarre et très familière. Alors tu as répondu par la négative, que tu ne savais pas comment tu t’étais retrouvé en bas de l’escalier, que tout était allé très vite et que tu n’avais pas eu le temps de comprendre ce qu’il t’arrivait. Le médecin a simplement répondu un “Je vois…” avant de sortir de la chambre l’air quelque peu suspicieux. Comme la fatigue commençait à te gagner, tu as doucement fermé les yeux et laissé le royaume des songes venir à toi. Ton corps était toujours autant engourdi mais tu sentais que progressivement, la sensation passait et que la douleur devenait de plus en plus supportable. 
A ton réveil, tu aperçu brièvement la silhouette de ta mère qui regardait par une des fenêtres de ta chambre, les yeux un peu dans le vague, elle semblait ailleurs. Tu l’as appelé, elle s’est immédiatement tourné vers toi, souriant l’air soulagé. Elle était encore dans sa tenue de travail, ses yeux étaient rouges du fait d’avoir trop pleuré et tu sentis sa main, légèrement tremblantes se poser sur ta joue afin de t’accorder une caresse. Vous vous êtes décrocher un sourire, elle s’est assise sur le bord du lit et vous avez un peu discuté. En observant la pièce, tu aperçut sur la table un tas de bouquet de fleurs et de cartes te souhaitant un bon rétablissement. Comme tu les fixais quelque peu intensément, te demandant qui avait pu t’envoyer tout ça, ta mère répondit sans le vouloir à ta question. 
- Tes camarades de classe ont apporté tout ça… 
- Mes camarades de classe ?
- Oui ! Des jeunes filles charmantes ! Elles s’inquiétaient beaucoup pour toi !
- Je n’ai aucune amie… 
- Ne dis pas de bêtise ! Pourquoi elles auraient apporté tout cela sinon ?
- Ce ne sont que des faux culs. Répondis-tu froidement. Comment est-ce que tu crois que je me suis retrouvé ici ? 
Ta mère allait prendre leurs défenses une seconde fois mais lorsqu’elle vit ton expression, oscillant entre colère et dégoût, elle comprit bien vite que quelque chose n’allait pas. Tu n’étais pas tombé de toi-même dans ses escaliers, non, quelqu’un t’y avait volontairement tiré. Alors qu’elle allait sans doute aborder le sujet afin de connaître le fin mot de cette histoire, tu as simplement dit que tu étais fatigué et que tu voulais te reposer. Elle c’est lever après avoir déposé un baiser sur ton front et une caresse sur ta joue, regagnant la sortie afin de te laisser récupérer tes forces. Le médecin ne t’avait pas encore autorisé à avoir de visite, il jugeait que tu n’étais pas encore en état d’en recevoir mais lorsqu’il donna son feu vert, les joueurs de l’équipe de volley masculine de Nekoma furent les premiers à défiler dans ta chambre. Tu reçus la visite de Lev qui t'avait apporté quelques bandes dessinées et même si elles n’étaient pas trop à ton goût, tu l’avais quand même remercié pour l’attention. Yaku avait emmené avec lui un jeu de cartes et vous avez fait quelques parties avec Yamamoto et Kai. Mais celui avec qui tu passais le plus de temps c’était Kenma. Comme le petit flamby n’habitait pas loin de l’hôpital, il passait te voir chaque jour après le club. Vous discutiez longtemps et il t’avait même laissé sa console portable afin que tu ne t’ennuie pas trop. Le seul qui n’était pas encore venue te voir, c’était Kuroo et tu te demandais bien pourquoi d’ailleurs.
Tu aurais tant aimé qu’il soit là, qu’il te fasse rire avec son humour un peu lourd, ses sous-entendus douteux, qu’il t'appelle encore par ce surnom que tu avais finis par apprécier. Tu y songeais tellement que c’était comme si Kenma avait lu dans tes pensées. Alors que le décolorer était assit sur le rebord du lit, qu’il observait les expressions changeantes de ton visage du coin de l’œil, passant de pensives à interrogateur puis quelque peu déçu, il soupira longuement. Tu sortis instantanément de tes songes tandis qu’il te décrochait un sourire, posant sa PSP sur le bord de la table de chevet. Quand Kenma voulait se lancer dans une discussion sérieuse, il faisait toujours ça, il se débarrassait des appareils électroniques qui pouvaient traîner autour de lui et qui pouvaient le distraire, se concentrant ainsi entièrement sur son interlocuteur. Tu savais donc que la conversation qui allait suivre était importante pour lui et peut-être difficile aussi pour les deux introvertis que vous étiez. Malgré cela, Kenma et toi étiez devenu assez proches, suffisamment pour pouvoir parler de tout et aborder n’importe quel sujet. Il était devenu un peu ton confident durant ses derniers mois.
- Tu te demandes pourquoi est-ce qu’il n’est toujours pas venue te voir ?
- Je… Oui, un peu… 
- Il s’en veut… 
- Pourquoi ? Demandas-tu légèrement étonner.
- Il pense qu’il est responsable de ce qu’il t’est arrivé…
- C’est ridicule… Ce n’est pas lui qui m’a poussé dans ses escaliers !
- Indirectement si… Soupira le petit flamby. C’est probablement une de ces groupies sanguinaires et hystériques qui t’a fait ça sans vraiment mesurer les conséquences de son action, alors il se sent coupable…
- Je vois… Tu pourrais lui demander de venir Kenma ? Dis-lui que c’est moi qui le demande… 
- Oui, je le ferais mais Kuroo est plus têtu qu’une mule tu sais ! Enfin… Je ne t’apprends rien ! Affirma-t-il en riant.
- Oui ça j’avais remarqué !
- Je ne devrai peut-être pas te le dire mais… Bon tant pis… C’est la première fois qu’il tombe amoureux, du coup il ne sait pas trop comment faire avec toi !
- Qu’il quoi ? Demandas-tu alors que tes joues devenaient rouges. Il est amoureux de moi ?
- Mince, je pensais que tu avais remarqué ! Oubli ce que je viens de dire !
- Mais comment tu veux que j’oublie ça Kenma ? Oh la la… Je… Mince alors ! Si je m’attendais à ça… 
- Bah c’est plutôt voyant en même temps… 
- Je pensais qu’il se comportait comme ça avec toutes les filles moi ! Il n’a pas vraiment la réputation d’un sentimental au lycée !
Une petite grimace s’étira sur les lèvres de Kenma qui opina doucement du chef avant de se remettre à rire en ta compagnie. Kuroo avait une sale réputation de coureur de jupons, ce n’était pas nouveau mais le décoloré te confia que depuis le début de votre projet scolaire, il n’était sorti avec aucune fille et n’avait vu aucun de ses plans culs réguliers. Le noiraud s’était même confié à Kenma sur le sujet, qu’il commençait à vraiment t'apprécier beaucoup et qu’il n’avait jamais ressenti ça pour personne auparavant. Que ça l’inquiétait, qu’il se demandait si tu ressentais la même chose à son égard et si sa réputation de dépraver n’allait pas tout foutre en l’air. Il avait même songé à changer de technique d’approche avec toi, à être moins direct, plus délicat, à faire un peu plus attention à toi et à moins se comporter comme un rustre, forceur et farceur. Les paroles de l’adolescent à tes côtés te rassuraient énormément, toi qui pensais être la seule à beaucoup l’apprécier, tu étais bien heureuse d’entendre toutes ses choses. Ton coeur se remplissait d’une joie immense et à la fin de la conversation, quand le petit flamby a quitté ta chambre d’hôpital, tu avais l’impression d’être sur un petit nuage. Cela dit, il fallait que tu mettes un peu d’ordre dans ce que tu ressentais, tu ne savais pas trop si tu l’aimais ou si tu l’appréciais juste beaucoup. Mais une sorte d'angoisse te pris soudainement, pensant que si tu continuais à te rapprocher de lui, tu subirais davantage les brimades de ses garces.
Cela t’effrayait quelque part. Tu laissais un petit soupir traverser tes lèvres tandis que Kenma avait quitté la pièce afin de te laisser te reposer. Avant de partir, le décolorer t’avait apporté ton téléphone comme tu le lui avais demandé. Tu voulais écrire un message à Kuroo, tu voulais prendre de ses nouvelles, il te manquait mais tu ne savais pas trop quoi lui dire. Quelque chose d’humoristique peut-être ? Afin de ne pas rendre votre conversation trop formelle et le rassurer quelque peu après ce que t’avait confié le petit flamby… En cherchant dans tes contacts, tu as trouvé le fil de votre conversation, les derniers messages que le noiraud t’avait envoyé te firent esquisser un sourire. “Il a toujours le mot pour rire celui-là !” songeas-tu en relisant votre discussion. Tu laissais un nouveau soupir passé entre tes lèvres, cherchant un moyen d’entamer la conversation mais rien ne te venait à l’esprit. Tu étais sur le point d’abandonner quand finalement, tu décidais d’écrire quelque chose d’assez banal, un simple “Coucou !”. Tu restais les yeux rivés sur l’écran du téléphone attendant qu’il ne daigne te répondre. L’impatience se faisait sentir et en même temps tu réfléchissais. Peut-être qu’il était occuper ? Qu’il faisait ses devoirs ? Qu’il se préparait à manger ? Peut-être qu’il dormait déjà ? Non, vu l’heure ce n’était pas dans son genre… Et s’il ne répondait pas volontairement ? S’il avait décidé de faire silence radio ?
A peine cinq minutes plus tard, tu décidais de lui envoyer un autre message lui demandant “Comment tu vas ?”. Là encore, tes yeux restaient rivés sur ton portable, attendant désespérément une réponse qui n’arrivait pas. S’il ne voulait pas te parler, qu’il le dise clairement, au moins tu serais fixé et tu n’aurais pas à attendre comme une idiote. Tu sentais une petite colère sourde s'insinuer en toi tout en lui posant la question “Tu m’évites ?” cinq minutes après la première. Tu reposais ton téléphone sur le coin de la table de nuit, pensant qu’il ne te répondrait pas de toute façon. Tu étais sur le point de t’endormir quand tu entendis la petite vibration de ton portable à côté de toi. Tu t’es empressé de le saisir et de le déverrouiller, observant le cœur battant la réponse du numéro un de Nekoma. 
“Hey ! Coucou petit chat ~ Désoler, j’étais sous la douche, je n’ai pas entendu mon téléphone vibrer ! ô.ô’ Je vais bien ~ Mais ce serait plutôt à moi de te demander comment tu vas ?”
“Sous la douche… ê.e Et je vais bien, le médecin m’a autorisé à recevoir de la visite, je m’attendais à te voir mais j’ai été déçu…”
“Bah oui, tu veux une preuve peut-être ? ~ Kenma me l’a dit mais j’ai été un peu déborder avec les cours et le volley, je viendrais bientôt te voir mon chaton ~”
“Non, non j’ai pas besoin de preuves !!! Gros pervers va !! Mais j’espère te voir bientôt dans ce cas !”
“Je viendrais dans les prochains jours promis ! Pour me faire pardonner de mon absence ~”
Avec ce dernier message, il t’a envoyé une photo, un peu oser dont le cadre s’arrêtait juste à la limite de son bassin. Elle dévoilait entre autres sa musculature, ses abdos où sur sa peau nue se trouvaient encore les fines gouttelettes d’eau de la douche. Tes joues prirent instantanément des couleurs, virant au rouges cramoisies alors que tu laissais ton téléphone retomber sur le matelas pour te cacher le visage à l’aide de tes mains. Ton corps avait brusquement grimpé en température lui aussi, tu étais un peu morte de honte à l’idée qu’il ne t'envoie une telle image de lui. “Qu’il est con ce chat…” Soupirais-tu alors que tu te mettais à rire légèrement. Kuroo avait le don pour te mettre dans des états indescriptibles. Il était du genre provocateur et imprévisible. Une fois tes rougeurs disparues, tu t’es saisis de ton téléphone afin de lui envoyer à ton tour une photo moins provocante que la sienne mais tu savais que cela allait lui faire plaisir. En retour tu reçus un petit “Hum ~ Trop mignonne mon chaton ♥” ce qui te fit sourire et vous avez continué à discuter un peu avant que tu ne t’endormes, soulager d’avoir repris contact avec lui. Après quelques jours, comme promis par le volleyeur, tu reçus sa visite. A vrai dire, c'était dans la surprise que vous vous êtes quelque peu retrouvé.
Après quelques examens un peu éprouvants que le médecin t’avait fait passer afin de s’assurer que tout allait bien, tu étais retourné dans ta chambre et t’étais endormi comme une masse, en plein milieu de l’après-midi. A ton réveil, tu pouvais sentir un poids sur le bord droit du lit, tandis que ta main était chaudement logée dans un espace de douceur. Lorsque tu as ouvert les yeux, tu as trouvé Kuroo, assis sur une chaise à proximité du lit, son corps totalement penché vers l’avant, ses bras lui servant de coussin de fortune alors que son visage était plongé la tête la première dans le creux qu’ils formaient. Sa main était refermée sur la tienne, tandis qu’il semblait somnoler. Il était encore habillé du jogging et de la veste rouge qui caractérisait tant l’équipe de volley de votre lycée. Tu t’es redressé doucement, tendant avec un peu d’hésitation ta main jusqu’à sa chevelure charbon. Tu ne le voyais pas, mais il avait esquissé un sourire en sentant cette dernière parcourire sa tignasse en bataille, profitant quelques instants de l’attention que tu lui portais. Au bout d’un instant, il tourna la tête afin de te regarder et en le sentant bouger, tu retiras immédiatement ta main de ses cheveux, les joues légèrements rouges. Il te décrochait un sourire moqueur, comme il savait si bien les faire, le regard empli de malice, les yeux rieurs. 
Il s’est doucement redressé, passant une main sur son visage alors qu’il tenait toujours la tienne de l’autre. Vous vous êtes décrocher un sourire avant que tu ne la sentes se refermer un peu plus. Puis en affirmant qu’il avait un “petit quelque chose pour toi”, il s’est penché en direction de son sac qui était posé non loin de sa chaise et en a sorti un cahier de dessin et une trousse contenant quelques crayons de papiers, des gommes, des fusains ainsi que des crayons de couleur. Il t’a tendu le tout, relâchant ta main afin de te laisser prendre tout ce qu’il te donnait. Tu lui as souri, l’attention te touchait beaucoup, tu ne savais pas trop comment le remercier, mis à part en lui disant merci évitement et puis tu te disais qu’un câlin peut-être lui ferait plaisir. Lui qui se montrait très tactil depuis le début de votre relation étrangement très amicale. Alors doucement tu as posé le cahier et la trousse sur la table de chevet non loin de ton lit, avant de tendre doucement les bras en sa direction tout en esquissant un sourire. Bien que son visage affichait une expression de surprise l’espace de quelques secondes, il ne s’est pas fait prier et n’a pas perdu de temps, venant s’asseoir sur le bord du lit afin de partager l’étreinte que tu lui offrais. Ses bras assez musclés vinrent se glisser autour de toi, te serrant avec délicatesse contre lui, tandis que sa tête se logeait contre le haut de ton épaule. 
Tu entendis un petit soupir d’aise sortir d’entre ses lèvres alors que son étreinte se refermait un peu plus. Il ne souhaitait pas te relâcher, il voulait que vous restiez là, dans les bras l’un de l’autre. Toi, bien que tes joues prenaient quelques couleurs tu te sentais bien là où tu étais, ne voulant pour rien au monde échanger ta place avec qui que ce soit. Tu avais fermé un peu les yeux, laissant son odeur t’apaiser lentement. Et malheureusement, comme toutes les bonnes choses ont une fin, vous vous êtes relâché, vous décrochant un sourire à la suite, tandis qu’il remettait une de tes mèches [C/C] en place. 
- Je suis désolé pour tout ça… Soupira-t-il doucement.
- Ce n’est pas ta faute Kuroo… 
- Pourtant j’ai l’impression d’être responsable… Si je ne m’étais pas rapproché de toi comme ça, tu n’aurais sans doute pas eu cet accident et tu ne serais pas là aujourd’hui… 
- Je vais bien, c’est le plus important… Dis-tu en souriant.
- Oui mais… Quand tu vas revenir au lycée… Je devrais peut-être moins être avec toi, ça t’attirera moins d’ennuis… 
- Écoute-moi. Affirmas-tu en prenant un petit air autoritaire. Si tu ne m’avais pas choisi comme partenaire de projet ce jour-là, je serais encore dans mon coin à broyer du noir ! Grâce à toi j’ai fais la connaissance de personnes formidables et je ne me sens plus seule… 
- Mais - 
- Non ! Tu ne peux pas débarquer comme ça dans ma vie, tout changer et te casser parce que ça te fout la trouille ! Alors s’il te plaît, comporte-toi comme d’habitude ! J’ai besoin de retrouver mon Kuroo un peu lourdingue et insupportable que je connais pour me sentir mieux !
Ses yeux s’étaient légèrement écarquillés sous la surprise, découvrant une nouvelle facette de ta personnalité qui le faisait t’aimer un peu plus encore. Face à tes remarques affirmées, il a esquissé un petit sourire et a laissé sa tête retomber lourdement contre ton épaule en ajoutant un “Je t’avais dit que tu t’y ferais ~” avant de se mettre à rire doucement. Tu t’es mis à rire toi aussi en songeant que oui, tu t’étais habitué à sa familiarité un peu dérangeante assez facilement au final. Vous êtes resté un long moment tous les deux sans voir les heures tournées, en faites, jusqu’à ce qu’une des infirmières ne vienne signaler que les temps de visites étaient terminée depuis trente minutes déjà. Kuroo s’est excusé auprès de l’agent hospitalier, s’inclinant respectueusement avant de prendre son sac de cours afin de le poser sur son épaule. A la suite, il s’est penché vers toi déposant ses lèvres contre ta joue, murmurant un “Je t'appelle ce soir chaton ~”. Un peu gêné qu’il t’appelle comme cela devant l’infirmière et qu’il se comporte de manière aussi familière, tu te sentis prendre quelques couleurs. Et le soir même, tu es bien rester un long moment à discuter avec lui. Il te faisait rire surtout par son humour un peu lourd, comme il en avait l’habitude. Il était redevenue lui-même et c’était le principal, tu l’aimais comme ça… Tu l’aimais... 
Les jours se sont succédé, ponctuée des visites de tes amis de ta famille. Kuroo t'apportait les devoirs que les professeurs vous avaient donnés, te donnant même quelques cours particuliers. Même si ta mère avait désapprouvé l’idée, qu’elle avait tenté de lui faire comprendre qu’il n’était pas le bienvenu, qu’elle ne l’appréciait pas, le capitaine de Nekoma était resté très courtois et avait capitulé sans broncher pour une fois, se montrant doux comme un agneau. Il avait respecté les conditions absurdes qu’elle lui avait imposés, comme des heures de visites, une distance de sécurité, le fait qu’elle reste dans la pièce avec vous durant vos heures de travail… Kuroo avait donc abordé un comportement bien différent de ses habitudes, arrêtant ses sous-entendus, ses vannes douteuses, se montrant plus sérieux et assidu afin d’amadouer sans doute la tigresse qu’était ta mère. Bien que la situation était dérangeante voir malaisante parfois, tu t’en amusais en lui lançant volontairement quelques perches qu’il ne pouvait évidemment pas saisir aux vues de la situation. Mais tu voyais dans ses yeux qu’il te le ferait regretter plus part. Et enfin, après quelques semaines d’hospitalisations, il était enfin temps pour toi de regagner le cocon familial afin de reprendre le cours de ta vie d’étudiante. 
Tu n’avais pas eu trop de mal à retrouver tes petites habitudes. Le matin tu retrouvais Kuroo qui attendait devant la grille du portail afin que vous puissiez faire le trajet ensemble. Une fois dans les couloirs de l’établissement, il ne te quittait plus d’une semelle et t’accompagnait même jusqu’à la salle de ton club avant de rejoindre le gymnase. Les élèves de ta classe t’avaient accueilli comme si tu étais une héroïne, ils avaient même accroché une banderole au tableau indiquant qu’ils étaient heureux de te revoir. Tu avais ressenti un profond dégoût à les voir se soucier de toi maintenant qu’il t’était arrivé quelque chose de choquant. Cela dit, tu as simplement souris pour faire bonne figure. Tu les as remercié même si tu n’en pensais pas un traître mot. Mais au moins, les brimades de tes camarades féminines semblaient ne plus avoir lieu, peut-être qu’elles s’étaient rendu compte que les choses avaient été trop loin. Mais il faut dire que Kuroo y était aussi en grande partie responsable. Durant ton absence au lycée, pendant ta période de convalescence, il avait mis les points sur les “i” avec elles. Il avait rembarré toutes les filles qui lui avaient fait des avances, assez salement, avec plus de sarcasmes qu’à son habitude, se montrant grossier parfois. Il avait même affirmé haut et fort, à qui voulait bien l’entendre, en pleine pause-déjeuner, prenant place debout sur une table qu’il se “retirait du marché”.
Le jour de son annonce, la déception et la frustration se lisaient sur le visage de ses demoiselles, ce qui satisfaisait le sadisme du capitaine de Nekoma au plus haut point. Lui, après cela, s’en trouvait soulagé, comme si un poids s’était retiré de ses épaules. Et un soir, alors que vous rentriez tous les deux côte à côte qu’une légère tension s’était installé entre vous sans vraiment de raison, il s’est arrêté brusquement dans sa marche soupirant longuement tout en passant une main à l’arrière de sa nuque. Tu t’es tourné face à lui, observant son expression qui traduisait de la nervosité chez lui, ce qui était chose assez rare pour le jeune homme. Inquiète, tu allais lui demander ce qui n’allait pas quand il te posa LA question...
- [T/P]... Est-ce que… Est-ce que tu accepterais un date avec moi ?
- Hum… Bonne question… Fis-tu en posant ton index sur ton menton. Est-ce que tu accepterais un rendez-vous avec un pervers fétichiste des chats toi ?
- ça a l’air d’être un garçon charmant ~ Affirma-t-il dans un petit sourire gêné.
- Dans ce cas... Pourquoi pas !
- Alors… Samedi, dix heures devant chez toi ?
- ça me va !
Vous avez échangé un sourire avant de vous quitter devant le portail de ta maison. Tu es rentré, le cœur léger, le sourire jusqu’aux oreilles et la première chose que tu as fais, avant même de défaire tes chaussures fut d’envoyer un message à Kenma pour lui annoncer la nouvelle. Le petit flamby, en recevant ton SMS esquissa un sourire amusé derrière son écran et te répondit un “pas trop tôt” qui te fit rire. Maintenant allait être sans doute la partie la plus difficile, le choix de la tenue pour votre premier rendez-vous. Tu avais demandé de l’aide au décoloré bien sûr même s’il n’était pas porté sur la mode il avait au moins la notion de l’accord des couleurs et il était plutôt de bon conseils en règle générale. Les jours avaient défilé avec lenteur face à votre impatience commune mais le moment venue, c’est le cœur battant, le ventre papillonnant que tu avais rejoint le volleyeur qui attendait devant chez toi. Tu étais habillé d’une robe à manches courtes dans les tons bleu marine qui t’arrivait jusqu’aux genoux, autour de ta taille était accrochée une fine ceinture en cuir marron et tu avais jugé bon de mettre une veste blanche étant donné que les températures avaient tendance à vite changer au cours de la saison printanière. Enfin, aujourd’hui, vous aviez de la chance, le ciel était dégagé, le soleil brillait et il faisait chaud. Le temps idéal pour une sortie en sommes.
C’était bien la première fois que vous vous retrouviez dans les tenues informelles, sans l’uniforme du lycée et tu sentais les yeux du jeune homme te détailler progressivement. Lui aussi n’était pas mal non plus, habillé d’un jean noir, d’une paire de rangers, un t-shirt blanc et d’une veste bleue assez épaisse dans le style biker qui lui donnait un air rebel, s’était bien son genre de s’habiller ainsi. Tes yeux aussi ne se sont pas gênés pour le regarder sous toutes les coutures et une fois votre petite œillade échanger, il t’a tendu la main tout en esquissant un sourire. Tu ne t’es pas faites prier, glissant tes doigts dans sa paume avant de sentir ses derniers s’entremêler aux siens lorsque vous avez entamé la marche. Kuroo avait prévu tout un programme pour la journée, comme il savait que tu n’aimais pas beaucoup les endroits bondés, il avait fait attention à choisir des lieux pas trop fréquentés pour votre première entrevue en tête à tête. Ainsi, il avait réservé dans un restaurant de sushi, dans un quartier tranquille, une petite bâtisse qui ne payait pas de mine vue de l’extérieur mais la nourriture y était délicieuse. Par la suite, vous vous êtes un peu baladé le long des quais du fleuve Sumida, discutant de votre avenir, de ce que vous comptiez faire après le lycée surtout. 
Lui y avait déjà réfléchi, même s’il aimait le volley, il se voyait mal jouer en ligue professionnelle et en faire son métier mais comme il voulait aider les autres, il comptait s’orienter vers la médecine. Même si les études étaient longues, l’apprentissage difficile, cela ne lui faisait pas peur et tu sentais qu’il s’y accrocherait, qu’il était déterminé à le faire. Quant à toi, tu souhaitais poursuivre dans une école d’art après le lycée et tu avais déjà commencé à préparer les concours même s’ils ne se dérouleraient pas avant l’an prochain, il n’était jamais trop tard pour les préparer. Après votre promenade digestive, le capitaine de Nekoma t’entraîna avec lui dans un de ces musées aux expositions éphémères. Il savait, du moins il avait appris avec le temps quels étaient tes goûts et il s’était dit qu’il allait t’en mettre plein la vue avec toutes ses couleurs et ses jeux de lumière. L’effet était là, tes yeux brillaient devant les œuvres, les idées des artistes quelque peu engagés, tu trouvais leur travail inspirant, plein de passion et de vie. Mais alors que tu regardais tout cela, que tu profitais des différentes teintes, des assortiments parfois étranges et sortant de la norme, ton cœur se muât d’une certaine tristesse, te rappelant qu’il y avait tout juste deux ans, s’était avec ton père que tu déambulais dans les couloirs de ce genre d’expositions. 
C’était avec lui que tu discutais d’art, que tu avais appris tout ce que tu savais. Sans vraiment y faire attention, ta main s’était refermé sur celle du noiraud tandis que les larmes se présentaient au bord de tes yeux. Lorsqu’il trouva sur ton visage cette mine un peu triste, il ne put s’empêcher de se demander ce qui n’allait pas, se demandant si c'était lui qui était à l’origine de cette tristesse soudaine… 
- Quelque chose ne va pas [T/P] ?
- Oh heu… Ce n’est rien ! Dis-tu en passant ton index sur le bord de tes yeux. Je… Je repensais à un truc et… Enfin… Dis-tu en soupirant avant de reprendre ton sourire.
- C’est… C’est ce tableau qui te rend triste ? Demanda-t-il en le pointant du doigt. Si tu veux je peux aller toucher deux mots à l’artiste qui l’a peint en lui expliquant ma façon de penser pour avoir fait pleurer ma copine ~ Poursuivit-il dans un sourire en coin.
- Ah ah ! Non, ça ira ! Affirmas-tu en riant. C’est juste que, ça m’a rappelé des souvenirs tout ça… Mon père aimait beaucoup les expositions comme celle-ci et on passait beaucoup de temps dans les musées tous les deux avant qu’il nous quitte… 
- Oh… Je suis désolé… Si j’avais su… 
- Non, ce n’est rien ! Tu ne pouvais pas savoir ! J’en parle jamais… Et c’est parfait comme rendez-vous, tu ne pouvais pas choisir meilleur endroit ! Ajoutas-tu dans un sourire. 
- Non, ce que je veux dire c’est que d’habitude je fais jamais pleurer les filles au premier rendez-vous, j’attends au moins le troisième ~ Répondit-il en riant. 
- T’es con !
Sur cette dernière phrase, tu lui donnais une petite tape sur le bras, lui, fit semblant d’être mortellement blessé par un jeu d’acteur époustouflant et tu lui lanças une petite pique, lui faisant remarquer qu’il devrait se lancer dans une carrière théâtrale plutôt que la médecine. Il prit une mine offusquée, faisant celui qui était outré avant que vous ne vous mettiez à rire tous les deux. Une petite heure plus tard, vous vous êtes assis à la terrasse d’un café, partageant une pâtisserie tout en discutant des membres de vos familles respectives. Tu lui parlais de ton père, de sa passion pour l’art qu’il t’avait transmis, de ta mère et de sa dévotion pour son métier d’urgentiste, des études d’informaticien que faisait ton frère, de tes oncles et tes tentes un peu gagas sur les bords et de ce cousin un peu spécial qui bousculait les codes de par son style vestimentaire excentrique et sa manière de s’exprimer… Lui abordait le sujet d’une mère qui s’était tiré peu de temps après sa naissance, d’un père qui l’avait élevée un peu à bout de bras et qui faisait chaque jour de son mieux pour qu’il soit à l'abri du besoin quitte à partir loin du domicile familiale pendant plusieurs semaines. L’absence de son père le pesait parfois mais il comprenait les raisons qui le poussaient à partir, s’était pour que lui ne manque de rien. 
Il n’avait pas eu une enfance très facile et avait appris à se débrouiller seul très jeune et à veiller sur ceux qui l’entouraient un peu comme un grand frère mais ça ne l’empêchait pas de déconner quelquefois. Alors l’esprit d’équipe dans le volley, ça l’aidait à se sentir bien, à garder les pieds sur terre, il avait trouvé parmi ses camarades une sorte de famille de substitution, surtout avec Kenma qu’il connaissait depuis l’école primaire. Et tandis que tu écoutais son récit, vos doigts s’étaient à nouveau entremêlés, vos mains se serraient progressivement plus forte. Il n’avait jamais parler à qui que ce soit de sa situation familiale mise à part au décoloré évidemment et cela avait l’air de le soulager de t’en faire part. Peu après, il t’a raccompagné jusqu’au portail de ta maison et une fois devant la grille, alors qu’il était sur le point de partir, il s’est penché en ta direction et s’est emparé avec douceur de tes lèvres. Ce fut le premier baiser d’une longue série et le premier rendez-vous qui précédait de nombreux autres. Kuroo te traitait toujours avec douceur, il se confiait à toi tout comme tu te confiais à lui, il profitait de chaque instant où vous étiez ensemble. Parfois il te taquinait, te faisait enrager et tourner en bourrique avant de se faire pardonner en t’envoyant quelques photos provocantes. 
Finalement, il était plutôt pas mal ton partenaire de projet scolaire...
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antikorg · 3 years
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Le 9 mars 1883, Louise Michel brandit le drapeau noir
Le 9 mars 1883, Louise Michel brandit le drapeau noir
2021-03-10 21:37:35 Source Le drapeau noir des canuts révoltés fait une apparition « remarquée » dans la manifestation des sans-travail aux Invalides à Paris, le 9 mars 1883, lors d’un meeting organisé par le syndicat des menuisiers. Louise Michel y arbore, pour la première fois, un drapeau improvisé, à partir d’un vieux jupon noir fixé sur un manche à balai. Voici la défense du drapeau noir…
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