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#vie de Napoléon
empiredesimparte · 2 months
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⚜ Le Cabinet Noir | Episode III, N°3 | Belgisim, 15 Thermidor An 230
During the Europesim summit, Napoleon V tried to create a dialogue between the leaders of the Empire of Pierreland (Emperor David) and the Union of Iona (Queen Viviana II). This initiative proved to be of little avail.
Collaboration with @funkyllama and @officalroyalsofpierreland
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⚜ Traduction française
Durant le sommet d'Europesim, Napoléon V tente de créer un dialogue entre les dirigeants de l'empire de Pierreland (l'empereur David) et de l'Union d'Iona (la reine Viviana II). Cette initiative ne s'avère que peu fructueuse : les tensions sont désormais fortes entre les pays européensims.
(Napoléon) Ce ne sera pas agréable, mais il va falloir que vous trouviez un terrain d'entente
(David) Je suis d'accord. Nous sommes tous des adultes responsables ici, et... pour être franc, certaines vérités ne devront pas quitter cette pièce, pas encore
(Eloise) Je ne crois pas que mes enfants soient un sujet d'État pertinent qui relève de la politique européennesim, du moins avant la majorité. N'est-ce pas David ? De parent à parent (Napoléon) S'il vous plaît...
(David) Quand j'ai reçu votre lettre... Je craignais que mon fils ne soit pas assez mâture pour assumer sa paternité. J'ai consulté Katalina, qui n'est pas d'accord et veut que Louis soit partie intégrante de la vie de Lenerd. À cause de ce désaccord, j'ai demandé à mes deux fils aînés et conseillers d'État... (Eloise) Vous considérez que votre petit-fils est une affaire d'état ? Comme ces deux-là qui ne sont pas vos fils ? Pardon ?!
(David) Ils sont mes fils. Felipe par le sang et Edmund par la loi. Et oui, mon petit-fils est devenu une affaire d'État ! Le père n'a pas été informé du fait que vous soyez enceinte ! (Eloise) Comme s'il ne savait pas compter jusqu'à 9...
(Napoléon) David, Lenerd devrait être reconnu par votre empire... Sinon mon filleul va...
(David) Nom de Dieu, j'essaye d'admettre mes fautes-
(Napoléon) S'il vous plaît, du calme. Repoussons ce rendez-vous...
(Eloise) Je n'ai pas besoin ni ne veut de son argent. Ni même du soutien, à moins que Louis en soit l'instigateur
(David) Eloise, je vous prie de bien vouloir croire que tout le soutien et l'argent que je vous ferai parvenir sera une attention de Louis
(Eloise) Le même Louis que vous maintenez dans l'ignorance ? Non, merci. (David) Pour le moment. Je ne pense pas que Louis devrait-
(Eloise) Vous, vous vous, VOUS. Il s'agit de mon bébé. De son bébé. Pourquoi pensez-vous que vous pouvez l'éloigner de son fils ?
(David) Le garçon n'a que 19 ans. Il ne peut pas gérer ça !
(Eloise) À 19 ans j'aurais assumé les conséquences de mes putains d'actions
(David) Donne-nous 10 ans, à Katalina et moi. Il sera alors élevé comme un prince de Pierreland avec tous les droits qu'ils lui reviennent et je le reconnaîtrai comme mon petit fils. Je dirai au public la vérité
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apurpledust · 5 months
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Naps and Lannes quarreling over Spain
one of my favourite anecdotes of them is the argument that occurred when Lannes , who had favoured peace, was not happy with Napoleon's desire to invade Spain.. things got quite heated (surprise)
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« Crebleu ! if you had touched me ! » shouted the maréchal, pale with anger, looking at him in the whites of his eyes and putting his hand to the guard of his sword. »
and then
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The emperor, so jealous of his authority and his prestige, would have made any other pay dearly for such a forgetfulness; but, at this very abruptness, he recognized the old friend from Arcole and Ulm, and the smile coming to his lips, the great man opened his arms to his lieutenant who rushed there. The emperor then explained to him his great plans; he demonstrated to him that he was ambitious only for the France he wanted, with a view to a lasting peace, make it unassailable after him. Lannes, despite everything, insisted on retire from the service; but, showing him his tenderness, Napoleon attached to him, on the contrary, more close to his person, and it is together that the two heroes, more intimately linked than ever, crossed the Pyrénées (Mountains).
so Lannes literally wanted to draw his sword against Naps but when he opens his arms lannes literally just rushed there to hug him? can i hug him too
And there’s this line in the next page:
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Napoléon and Lannes traveled together so fast, that their crews could not follow them. (...)
~~~ that's it , they went into seclusion and lived happily ever after :') just kidding source: Le maréchal Lannes, Du de Montebello Prince souverain de Sievers, en Pologne -résumé de sa vie par son petit-fils Charles Lannes
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vicnormansstuff · 4 months
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Un rêve m’obsédait.
J’imaginais la naissance d’un mouvement baptisé Confrérie des Chemins Noirs.
Non contents de tracer un réseau de traverse, les chemins noirs pouvaient aussi définir les cheminements mentaux que nous emprunterions pour nous soustraire à l’époque.
Dessinés sur la carte et serpentant au sol ils se prolongeraient ainsi en nous-mêmes, composeraient une cartographie mentale de l’esquive. Il ne s’agirait pas de mépriser le monde, ni de manifester l’outrecuidance de le changer. Non ! Il suffirait de ne rien avoir de commun avec lui.
L’évitement me paraissait le mariage de la force avec l’élégance. Orchestrer le repli me semblait une urgence. Les règles de cette dissimulation existentielle se réduisaient à de menus impératifs : ne pas tressaillir aux soubresauts de l’actualité, réserver ses colères, choisir ses levées d’armes, ses goûts, ses écœurements, demeurer entre les murs de livres, les haies forestières, les tables d’amis, se souvenir des morts chéris, s’entourer des siens, prêter secours aux êtres dont on avait connu le visage et pas uniquement étudié l’existence statistique. En somme, se détourner. Mieux encore ! Disparaître. « Dissimule ta vie », disait Épicure dans l’une de ses maximes (en l’occurrence c’était peu réussi car on se souvenait de lui deux millénaires après sa mort). Il avait donné là une devise pour les chemins noirs.
Nous serions de grandes troupes sur ces contre-allées car nous étions nombreux à développer une allergie aux illusions virtuelles. Les sommations de l’époque nous fatiguaient : Enjoy ! Take care ! Be safe ! Be connected ! Nous étions dégoûtés du clignotement des villes. Si nous écrasions à coups de talon les écrans livides de nos vies high-tech s’ouvrirait un chemin noir, une lueur de tunnel à travers le dispositif. Tout cela ne faisait pas un programme politique. C’était un carton d’invitation à ficher le camp.
Vivre me semblait le synonyme de « s’échapper ». Napoléon avait dit au Général de Caulaincourt dans le traîneau qui les ramenait à Paris après le passage de la Berezina : « Il y a deux sortes d’hommes, ceux qui commandent et ceux qui obéissent. »
Du temps où je m’étais passionnément intéressé à l’Empire, jusqu’à prendre mon bain coiffé d’un bicorne, j’avais trouvé cette phrase définitive. Aujourd’hui, tordant mes chaussettes sur un banc de vase du Var, je pensais que l’Empereur avait oublié une troisième colonne : les hommes qui fuient. « Sire ! » lui aurais-je dit si je l’avais connu, « Fuir, c’est commander ! C’est au moins commander au destin de n’avoir aucune prise sur vous. »
Sur les chemins noirs -
Sylvain Tesson
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empirearchives · 5 months
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Two portraits of Francesca Lechi
1. By Giovanni Battista Gigola, 1800
2. By Andrea Appiani, 1803
Francesca Lechi was involved in Napoleonic events in Italy, such as the Revolution in Brescia, which took place when Napoleon’s army entered the region in 1797. She met Joachim Murat at a ball, and the two had an affair. She even followed him to Paris, until her husband wrote to Napoleon complaining of the situation. She was active in political events, procuring the fabric used for the tricolor flag hoisted on the Broletto in Brescia.
Stendhal, in Vie de Napoléon, said of her:
“Countess Gherardi, daughter of Count Lecchi, had perhaps the most beautiful eyes in Brescia, the land of beautiful eyes. She added to all her father’s genius a gentle cheerfulness, a real simplicity, which was never altered.”
(Source)
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lounesdarbois · 3 months
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Pour comprendre qui nous sommes, Français, vus de l'étranger, les 18 ans d'expatriation que j'ai dans les pattes rendent un fier service. Cette description du ressentiment presque universel envers la petite France est exact, et souvent relancé depuis l'Angleterre. Master-Commander, Robin Hood, Henri V... tous les 3 ans Albion refait un coup de bashing. Personne en France ne leur rend la monnaie de leur pièce, la plupart d'entre nous ignorent cet enjeu, ne savent même pas la différence entre Angleterre et Royaume-Uni, et une grande partie encore ignore même où se trouve cette île. Donc nous sommes loin de sortir des films sur Patay, Formigny, La Brossinière, Walcheren, La Corogne, Chesapeake, Fontenoy etc.
Napoléon
J'ai eu 2 passions entre 2002 et 2004, années de claustration et de lecture où je ne quittais Grenoble que pour aller à Paris piller la librairie de la rue Bargue pour les guerres européennes de 1792-1815 et la librairie L'Harmattan pour les guerres du Vietnam 1945-1975. Bref ce que dit Pierre est exact également, et lorsque l'on est un patriote "traditionnel" on sait que l'usurpateur Corse a été une catastrophe politique pour le pays, au moins égale à Louis XIV. Grand sujet dont nous reparlerons si Dieu veut. En ce qui concerne les scènes honteuses de soumission aux femmes dans ce film, elles renvoient à une méthode ancienne pour déshonnorer les hommes qui ont menacé l'Angleterre. Souvenez-vous de Robert Carlyle dans "La naissance d'un monstre" lorsqu'il jouait un personnage dont il faut ne même pas citer le nom. Une dizaine de scènes privées le montraient larmoyant et suppliant devant les femmes de sa vie. Vieux, vieux truc anglais pour qui la catégorie du "ridicule" joue un rôle capital dans la culture populaire. Jules Vallès en exil là-bas après 1871 l'a raconté dans son merveilleux livre La rue à Londres.
Pâques aujourd'hui
C'est Dimanche de Pâques, oui on a tenu, Deo Gratias ! "Il est ressuscité, il est ressuscité, en vérité il est ressuscité !" Grands banquets jusqu'à demain...
Aide bienvenue de votre part pour l'article publié ici vendredi matin
Et si vous êtes un lecteur affectionné des petits essais publiés parfois sur ce tumblr, et que vous êtes d'accord pour m'accorder une faveur, ce serait celle-ci : faire des "reblogs" de l'article "L'avenir de Lacoste" dans lequel j'ai jeté 25 ans de passion pour le style français. Cet article a été "ghosté" immédiatement c'est à dire dissimulé artificiellement sur demande de je ne sais qui, ce qui a pour conséquence de le rendre indétectable aux recherches. C'est la 1ère fois que cela arrive en 7 ans. Vous pouvez le lire par abonnement seulement. S'il vous a plu, vous rendrez grand service à la Cause en le faisant tourner...
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Dear @faisonsunreve thanks for the tag. This was definitely a time taking task but so much fun to do. A true time travel to your watching history. To my surprise there are three French films and three Tom Hanks films included. 😄
A few comments about certain choices.
Favorite film of all time: The Thief of Bagdad (1940): The jewel of the film is Conrad Veidt’s insane Jaffar dressed up with the turban.
Best script: Some Like It Hot (1959): The story about two antihero musicians trying to make a living and avoiding gangsters by dressing as women and joining a female band and traveling to Miami is still unique to watch.
Favorite poster: The Empire Strikes Back (1980): Memories from the childhood. Darth Vader’s perhaps a little too epic posture promises you an emotional adventure and that promise will be fulfilled.
"I’ll watch it some day": Napoléon (1927): @missholson and I were introduced to this 6-hour biopic of Napoleon and we were stunned by the shots of the twenty-minute triptych sequence, where widescreen panorama is made by projecting multiple-image montages simultaneously on three screens. Blu-ray is waiting on the shelf.
Big personal impact: Elvis (2022): I wasn’t prepared for the narrative where female gaze and male vulnerability are allowed and validated.
You like, but everyone hates: Angels & Demons (2009): Don’t know today’s reception but when it was released the film was heavily criticized by the critics and the audience. I like both this and The Da Vinci Code (2006), but having more convincing characters, plot and hold for the entirety makes it better than the first one.
Underrated: The Ninth Gate (1999): Polanski is a very contradictory director for his sexual abuse charges, therefore it feels shameful to admit liking his films or considering his films to be valued. Many find Gate as a dull thriller. The film doesn’t rely on jump scares or gore but the mystery around the occult books and the things you can’t see. 
"Why do I like this?": Bachelor Party (1984): This is my favourite question of them all. I discussed with @faisonsunreve about on what basis you should answer this and does it reveal your true movie taste. The 80’s crazy comedy is a silly and out-dated genre and that is why the films of this era fascinate me. Bachelor Party is full of lame humor and over-the-top characters. Yet the storyline is versatile and entertaining. Young Tom Hanks embodies the past. 
Great soundtrack: La Cage aux Folles (1978): Ennio Morricone has said first he has to understand the film, the images, the story and the director’s intentions before starting to compose. I would like to know his study for Folles, because the soundtrack has such a humorous, characteristic and warm sound. 
That cinematography: Furiant (2015): I was balancing between Tinker Tailor Soldier Spy (2011) and La double vie de Véronique (1991), but this short film stands out with the way the rural landscapes, the dimly lit rooms and the unspoken moments are visualized (and edited) by the producer, director, writer, cinematographer and editor Ondřej Hudeček.
Criminally overlooked: Angélique film series (1964-68): Yes, you could put almost any Conrad Veidt film here, however I chose this. I have been fond of Angélique films since I was a child. These spectacles tell the story of Angélique in the time of King Louis XIV of France. Romance, adventure, scheming with breathtaking soundtrack and costume design, beautiful Michèle Mercier in the leading role and the flashy way of speaking French offer us an exquisite interpretation from the 60’s. 
Favorite active director: Peter Strickland: I have seen only The Duke of Burgundy (2014) and Flux Gourmet (2022), nevertheless his style of using the aesthetics of Italian genre films and the intimacy he creates is just heartwarming.
Anyone who wants to make their own version, please do and let me know. 📼📀📦🔦
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aurevoirmonty · 2 months
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Aventuriers ?! On pourrait en coller des définitions à cette épithète ! Une chose au moins peut mettre tout le monde d’accord sur ce qui caractérise ce genre de fripouilles célestes : l’aventurier, c’est celui qui repousse les limites.
Les Aventuriers de la Vie, ou les épopées de quelques hurluberlus, certains renommés et d’autres bien plus délaissés par l’histoire. Avec eux, direction les lointaines expéditions et les frénétiques embardées. Au plus loin des continents parsemés de déserts et de jungles, des horizons maritimes et des montagnes au firmament, embarquez-vous avec ces frénétiques forbans, ces toréadors de l’existence, honorant de leurs coups de sabre et de leurs coups de reins la petitesse de nos vies d’homme.
Amateurs de gangsters des limites, de personnages impétueux et de destins grandioses, vous voilà servis !
François-Xavier Consoli, essayiste et journaliste, auteur de l’essai La République contre la France aux Éditions du Verbe Haut, signe son deuxième ouvrage avec cette galerie de destins d’exceptions.
Liste des aventuriers, par ordre d’apparition :
Albert Spaggiari, braquage, cigare et sans haine
Jules Brunet, le vrai dernier samouraï
Richard Francis Burton, gentlemen explorateur
Vincent-Yves Boutin, l’espion de Napoléon
Ungern-Sternberg, l’enragé dieu de la guerre
Démétrios de Pharos, l’opportuniste magnifique
Eustache le moine, le premier des corsaires
Robert Sexé, motard de l’impossible
Jean Bart, l’invincible corsaire
Arthur Cravan, artiste sans œuvre et boxeur des mers
Robert Surcouf, le dernier des corsaires
Jacques Balmat, par delà les sommets
Charles-Louis Du Pin, l’incorrigible colonel
Cizia Zykë, pour l’amour de l’or et ne rien prendre au sérieux
Antoine de Tounens, noble roi d’opérette
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aisakalegacy · 3 months
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Printemps 1918, Al Simhara, Égypte (11/20)
J’ai dépensé une petite fortune dans cette cérémonie. Les femmes revêtaient leurs plus belles robes, confectionnées dans des étoffes somptueuses et ornées de dentelle et de broderies délicates, tandis que les hommes portaient des costumes élégants ou des uniformes militaires. Après le mariage, nous nous serions réunis dans la salle des fêtes de l’hôtel de ville, somptueusement décorée pour l’occasion, ornée de draperies luxueuses et de fleurs fraiches. La réception aurait été marquée par un festin où les mets raffinés et les vins fins auraient abondé. Un orchestre ayant été loué, les couples auraient tourbillonné au rythme des valses et des polkas. C’était sans compter la lâcheté de gros écœurant qui a failli me servir de gendre.
[Transcription] Napoléon Bernard : Chers paroissiens, votre attention, s’il-vous-plaît ! La mariée souhaite faire un discours. Louise Le Bris : Chers amis et familles, en attendant l'arrivée de mon fiancé qui semble avoir été retardé, je veux exprimer ma gratitude à chacun d'entre vous pour votre présence ici aujourd'hui. Louise Le Bris : Aujourd'hui est un jour très spécial pour moi, car je suis ici entourée de ceux que j'aime le plus pour célébrer l'amour et l'engagement que je partage avec Earnest, qui a illuminé ma vie de sa gentillesse et sa compréhension. Louise Le Bris : Je veux aussi prendre un moment pour rendre hommage à nos familles, qui nous ont soutenus et aimés tout au long de nos fiançailles jusqu'à ce jour. Louise Le Bris : Merci à Tante Françoise, sans qui je n’aurais jamais eu l’occasion d’apprendre à connaître mon fiancé, et pour les bons mots qu’elle a touché à mes parents à son sujet. Louise Le Bris : Merci à mon père, qui finance cette cérémonie, et à ma mère, pour tout le soin qu'elle a mis dans les retouches de ma robe et dans l’organisation de cette journée, malgré toute la fatigue de ces dernières semaines. Louise Le Bris : À tous nos invités, merci d'être ici pour célébrer ce jour avec nous. Napoléon Bernard : Le marié ne devrait plus tarder, alors je vous remercie pour votre patience.
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gwennpetrichor · 8 months
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#Writever Novembre 2023
1. Malédiction.
Trois siècles après l'abattement de la malédiction sur notre famille, la pratique de retirer le sang et les vicères des corps des défunts était totalement passée dans les moeurs. Et plus personne ne demandait pourquoi clouer le couvercle des cercueils.
2. Âmes
Combien d'âmes pour racheter une vie ?
Un million.
Alors vous comettez un million de meurtres pour chaque rituel ?
Quels meurtres ? Il n'est pas nécessaire de les tuer auparavant
Ho… ho oui cela explique beaucoup de choses.
3. Guerrier
Profession ?
Soldat !
Les limbes.
Mais je me battais pour ma patrie !
Vraiment ? Vous n'étiez pas contreint et forcé ? Par l'économie, un contrat, une dette ?
Bien sûr que non, je ne faisais que mon devoir !
Dans ce cas, en bas !
4. Justice
(suite)
Il n'y a donc aucune justice dans l'au delà ?
Bien sûr que si, vos victimes n'étaient pas toujours des anges, beaucoup attendent dans les limbes. Et on s'y ennuie mortellement… Donc nous les chargeons d'inventer vos supplices.
5. Napoléon
Napoléon Bonaparte, tueur en série…
Ahem
Hm?
On dit Empereur.
Du pareil au même.
Tout de même… le prestige !
En matière de prestige, on a inventé un supplice juste pour vous ! Un diablotin vous suivra partout en criant "l'intendance suivra". Et bien entendu, vous aurez soif, froid et faim tout le long.
6. Androgyne
Genre ?
Agenre
Je ne peux pas entrer ça…
Mon corps est à 75% robotiquement augmenté, mon métier est psychologue pour IA de l'industrie spatiale, et vous me prenez la tête pour les cases M et F ?
C'est que… c'est l'informatique…
7. Incurable
La polio… le SIDA…
La dyphtérie… la petite vérole… les brûlures au 3ième degré…
Les nuées de sauterelle, les maladies de rats, les chiens enragés…
Tout. On a presque tout guéri, éradiqué, soigné, contré. TOUT.
PUTAIN DE MOUSTIQUE !
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perdrelacellule · 7 months
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Je suis allée voir Napoléon avec un pote et c'était un super moment, mais pas un super film du tout, y'a beaucoup trop de scènes de cul (allô qui a envie d'imaginer la vie sexuelle de Napoléon Bonaparte of all people) et la musique était nulle genre à un moment ils ont juste utilisé la bande originale d'Orgueil et Préjugés?! Ça me révolte rahh oui OK c'est exactement la même époque mais c'est deux dynamiques complètement différentes avec des personnages qui n'ont rien à voir ?! En plus ils ont passé le morceau deux fois en ENTIER bref y'a rien qui va.
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francepittoresque · 8 months
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EXPOSITION | Napoléon III et Malmaison ➽ https://bit.ly/Exposition-Napoleon-III-Malmaison Non seulement Napoléon III a conservé toute sa vie de nombreux souvenirs de son enfance à Malmaison auprès de l’impératrice Joséphine mais il s’est lui-même engagé dans la voie de la mémoire historique en rachetant la demeure et en la remeublant telle qu’elle se présentait à l’époque de sa grand-mère #exposition #Napoléon III
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empiredesimparte · 7 months
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Oliver: The Polytechnique ball thinks big! Napoléon V: I suggested the Garnier Opera to the school president. You've got to have a bit of fun!
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Oliver: How did your honeymoon go? Napoléon V: Very well, thank you. It was strange to be cut off from the world, away from all the hustle and bustle of Paris.
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Oliver: Good! You needed a rest. By the way, I thought it would please Hortense to have an estate in Francesim, so that we could visit you from time to time. Napoléon V: That's a good idea, I like knowing that my twin sister won't be too far away from us.
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Oliver: Of course, don't worry, I'll look after her… That is, if you agree, officially Napoléon V: Officially, so that's it?
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Oliver: Yes, I've been ready for several months now. I'm sorry again for all the trouble I've caused you, it wasn't… Napoléon V: Let's not talk about it any more. It's all settled. I know that Hortense will be happy with you, surely … more than with me.
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Oliver: You were born to take different paths. At this time in your lives, the distance is natural. However, I believe I can echo Hortense's sentiments that she loves you dearly, no matter what and despite everything that has happened. Napoléon V: Thank you, Oliver. I'm counting on you to look after her.
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⚜ Le Cabinet Noir | Paris, 17 Messidor An 230
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Napoléon V and his entourage went to the Grand Bal de l'X, organised by the École Polytechnique to celebrate the end of their year of study. The ball took place at the Opéra Garnier, and featured a number of performances including dances, fencing, a choir and many other distinguished ceremonies. It's a not-to-be-missed event for young students. During the evening, Oliver approached his friend Napoléon V to officially ask for his sister Hortense's hand in marriage. The Emperor agreed to make the engagement official.
(Thanks to @theroyalthornoliachronicles and @funkyllama for the sims deco and accessories! Oliver is a character belonging to @officalroyalsofpierreland)
⚜ Traduction française
Napoléon V et ses proches se rendent au grand bal de l'X, organisé par l'école Polytechnique pour fêter la fin d'année d'étude. Le bal se déroule à l'opéra Garnier, et donne lieu à de nombreux spectacles comme des danses, des combats d'escrimes, une chorale, et bien d'autres cérémonies distinguées. C'est le rendez-vous immanquable des jeunes étudiants. Durant la soirée, Oliver approche son ami Napoléon V pour lui demander officiellement la main d'Hortense, sa soeur. L'Empereur accepte d'officialiser les fiançailles.
Oliver : Le bal de Polytechnique voit les choses en grand ! Napoléon V : J’ai proposé l’opéra Garnier au président de l’école. Il faut bien s’amuser un peu !
Oliver : Et ta lune de miel alors, ça s’est bien passé ? Napoléon V : Très bien, merci. C’était étrange d’être coupés du monde, loin de toute l’agitation parisienne.
Oliver : Tant mieux! Tu avais besoin de repos. À propos, j’ai pensé que cela ferait plaisir à Hortense d’avoir un domaine en Francesim, pour que l’on puisse vous rendre visite de temps en temps. Napoléon V : C’est une bonne idée, j’aime savoir que ma jumelle ne sera pas trop éloignée de nous.
Oliver : Bien sûr, ne t’en fais pas, je prendrai soin d’elle… Enfin, si tu y consens, officiellement Napoléon V : Officiellement, alors ça y est ?
Oliver : Oui, cela fait plusieurs mois que je suis prêt. Encore désolé pour tous les ennuis que j’ai pu t’attirer, ce n’était pas… Napoléon V : N’en parlons plus. C’est réglé. Je sais que Hortense sera heureuse avec toi, sûrement … plus qu’avec moi
Oliver : Vous êtes nés pour prendre des chemins différents. À ce moment de votre vie, la distance est naturelle, mais je crois pouvoir me faire l'écho des sentiments d'Hortense qui t'aime tendrement, quoi qu'il arrive et en dépit de tout ce qui s'est passé. Napoléon V : Merci Oliver. Je compte sur toi, pour veiller sur elle.
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jeviensdevoir · 5 months
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Napoléon, Ridley Scott, 2023
Comme je suis assez nul en Histoire, ça m'a fait une leçon de rattrapage. Je me rends doucement compte que la période de la Révolution Française est quand même très compliquée à comprendre.
Le film quant à lui est décevant de la part de Ridley Scott. Le souffle épique ne fonctionne pas sur les batailles. Il ne se dégage presqu'aucune émotion d'aucun personnage, si ce n'est peut-être Joséphine. Après, l'histoire est en fait très triste. Après quelques victoires militaires, la vie de Napoléon est une succession de sacrifices qui mèneront à pas grand chose.
★✰✰✰✰
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empirearchives · 9 months
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Stendhal about Napoleon:
“I only once saw him beside himself with joy. That was after hearing Crescentini sing the aria Ombra adorata aspetta (‘Await, beloved shade’, from Zingarelli’s opera Romeo and Juliet, performed at the Tuileries in 1813).”
From the footnotes of Vie de Napoléon, by Stendhal.
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droitsdesfemmes · 6 months
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Alix Payen, née le 18 mai 1842, a marqué l'histoire comme ambulancière et épistolière durant la Commune de Paris en 1871. Son engagement dans l'un des épisodes les plus tumultueux de l'histoire française marque une rupture avec les conventions sociales de son époque.
Issue d'une famille bourgeoise et socialiste, elle passe son enfance en Savoie, région alors indépendante du régime de Napoléon III. Dès son plus jeune âge, Alix se distingue par son esprit indépendant et son intérêt pour les questions sociales et politiques, influencée en partie par les idéaux révolutionnaires qui circulent dans la France du XIXe siècle.
Cependant, c'est la Commune de Paris qui devient le catalyseur de son engagement actif. En 1871, lors de l'insurrection populaire qui prend le contrôle de Paris, Alix se joint aux communards, montrant un courage et une détermination exceptionnels. Durant le siège de Paris par les Prussiens en 1870-1871, puis lors de la Commune de Paris, elle s'implique activement comme ambulancière, accompagnant le bataillon de son époux et portant secours tant aux combattants de la Commune qu'aux soldats versaillais. Elle partage ainsi les conditions éprouvantes des communards, intervenant en première ligne dans les tranchées à l'ouest de Paris dès avril 1871. Sa détermination ne s'arrête pas là : elle endosse également le rôle de combattante, se battant aux côtés des hommes pour défendre les idéaux de la Commune. Son engagement va à l'encontre des normes de genre de son temps, où les rôles de combat sont presque exclusivement réservés aux hommes. Cependant, elle doit mettre un terme à son engagement sur le front à la suite de la grave blessure de son mari en mai 1871.
Après la défaite de la Commune, Alix Payen est arrêtée et fait face à la répression brutale qui s'abat sur les communards. Malgré les risques et les menaces, elle ne renonce pas à ses convictions et continue de défendre les principes pour lesquels elle a combattu.
Sa participation à la Commune est principalement documentée grâce à la correspondance qu'elle envoie à sa famille, dans laquelle elle détaille la vie quotidienne des communards et souligne le rôle des femmes dans ce mouvement insurrectionnel.
Veuve et sans ressources après la chute de la Commune, Alix se tourne vers l'art pour subvenir à ses besoins, notamment en peignant et en coloriant des photographies. Dans les années 1880, elle rejoint sa famille dans une communauté fouriériste, connue sous le nom de « La Colonie », établie dans un phalanstère à Condé-sur-Vesgre (Yvelines). Ce phalanstère, inspiré des théories socialistes utopiques de Charles Fourier, fonctionne sur le principe de coopération et de vie communautaire.
Alix continue à écrire des lettres sur sa vie au sein de cette communauté, témoignant de son parcours et de ses convictions. Sa correspondance fut ultérieurement incluse dans une biographie familiale publiée par son frère cadet dans une revue de l'époque.
Alix Payen s'éteint en 1903 à l'âge de 61 ans, laissant derrière elle un héritage important en tant que témoin et actrice de l'un des événements majeurs de l'histoire de France. Elle demeure non seulement un symbole de la participation des femmes dans les mouvements révolutionnaires, mais aussi un témoignage de la lutte pour l'égalité et la justice sociale. Sa vie, marquée par le courage, la résilience et la fidélité à ses convictions, inspire encore aujourd'hui ceux et celles qui luttent pour le changement social et l'égalité des sexes.
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Portrait d'Alix Payen par son frère Paul Milliet.
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sieclesetcieux · 1 year
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UN DÎNER AVEC JULES SIMON ET CHARLOTTE ROBESPIERRE
Here is (finally) the anecdote as recorded by Jules Simon, followed by the summary given by Lenôtre, and the interpretation Coutant makes of it from the latter. Also some of my annotations coming from the part of my thesis where I reproduced the anecdote. (It's all in French obviously so anyone feeling brave enough to translate to English is more than welcome!)
(Source: Jules Simon, Premières années, Paris, Flammarion, 1901, p. 181-187.)
[…] C’est par un universitaire que je fus vraiment introduit dans le monde républicain. M. Philippe Le Bas, mon professeur d’histoire à l’École normale, m’accueillit chez lui, et me fit accueillir dans quelques familles restées fidèles aux souvenirs de 1793[1].
C’était le fils du conventionnel Le Bas, ami et disciple de Robespierre. Il était fier de la renommée de son père. On raconte même qu’avant d’être membre de l’Institut, il se faisait annoncer dans les salons sous ce titre : « M. Philippe Le Bas, fils du conventionnel ». J’avais désiré voir de près des survivants de la Révolution : mon succès dépassait mes espérances, puisque je me trouvais d’emblée dans le monde de Robespierre. J’étais comme un jeune débutant qui aurait voulu goûter d’un vin généreux, et à qui on aurait versé abondamment de l’alcool. J’avais assez de fermeté pour m’accommoder à peu près des Girondins, mais je fus sur le point de perdre l’esprit en me trouvant au milieu des amis de Robespierre.
La veuve du conventionnel Le Bas qui accoucha quelques semaines après de celui qui devait être mon professeur, était une des filles du menuisier Duplay. Cette famille Duplay était devenue la famille de Robespierre. Il y demeurait ; il était, quand il mourut, fiancé de Mademoiselle Éléonore, la sœur de Mme Le Bas. La fiancée prit le deuil de Robespierre et le porta jusqu’à sa mort. Toute cette famille était étroitement unie, et le souvenir du grand mort ne contribuait pas peu à cette union. Le Comité de Salut Public, universellement condamné et maudit, avait encore quelques amis dans ce coin du monde ; et pour ces survivants, pour ces persistants, la famille Le Bas était l’objet d’un respect particulier.
Du reste, le menuisier Duplay avait donné à ses filles une éducation excellente. Ce menuisier était un entrepreneur en menuiserie ; il remplit pendant quelque temps les fonctions de juge au Tribunal révolutionnaire. Son petit-fils, celui qui fut mon maître à l’École normale, était l’homme le plus doux et le plus bienveillant du monde. Quand il n’avait plus à s’expliquer sur son père et les amis terribles de son père, il parlait et agissait en homme cultivé, ami de la paix, et préoccupé, par-dessus tout, de ses recherches d’érudition. Il avait été précepteur d’un prince. Il est vrai que ce prince était le prince Louis-Napoléon, celui-là même qui, contre toute attente, devint Empereur des Français. L’avènement de son élève au rang suprême ne changea rien ni aux idées de Philippe Le Bas, ni à sa conduite, ni à son langage, ni à sa vie. Il resta jusqu’à la fin tel que je l’avais connu en 1834, M. Philippe Le Bas, fils du Conventionnel.
On savait parmi les familiers de M. Le Bas, que je ne connaissais personne à Paris ; et c’était une raison pour eux de m’inviter à dîner ou à déjeuner le dimanche. Je fus invité une fois avec des formes solennelles et mystérieuses qui me donnèrent lieu de penser que j’allais assister à quelque événement d’importance. J’arrivai à l’heure dite. Il y avait quelques convives, tous républicains avérés et rédacteurs des journaux du parti. Près d’une heure s’écoula ; la personne qui avait donné lieu à la réunion se faisait attendre. Je pense que tout le monde, excepté moi, était dans le secret ; mais j’étais trop timide pour faire une question. Enfin un grand mouvement se produisit, la famille se porta tout entière dans l’antichambre pour rendre la réception plus solennelle, et nous nous rangeâmes autour de la porte, pendant qu’à côté de nous on échangeait des propos de bienvenue.
On n’annonçait pas dans cette modeste maison. Je vis entrer une femme âgée qui marchait péniblement et qui donnait le bras à la maîtresse de maison. Elle était venue seule. On la salua très profondément ; elle répondit à ce salut en reine qui veut être aimable pour ses sujets. C’était une femme très maigre, très droite dans sa petite taille, vêtue à l’antique avec une propreté toute puritaine. Elle portait le costume du Directoire, mais sans dentelles ni ornements. J’eus sur le champ, comme une intuition que je voyais la sœur de Robespierre. Elle se mit à table, où elle occupa naturellement la place d’honneur. Je ne cessai de l’observer pendant tout le repas. Elle me parut grave, triste, sans austérité cependant, un peu hautaine quoique polie, particulièrement bienveillante pour M. Le Bas, qui la comblait d’égards ou, pour mieux dire, de respect. Quand la conversation devint générale, elle y prit peu de part ; mais écouta tout avec politesse et attention. S’il lui arrivait de dire un mot, tout le monde se taisait à l’instant. Je me disais qu’on n’aurait pas mieux traité une souveraine.
Le nom de Robespierre ne fut pas même prononcé. Au fond, c’est à lui que tout le monde pensait, et c’est de lui qu’on parlait sans le nommer. C’était l’habitude dans ces familles dévouées. Je ne l’attribue à aucune appréhension de se compromettre en prononçant ce nom qui était là, révéré, et exécré partout ailleurs. On ne le prononçait pas, parce qu’il était sous-entendu dans tous les discours.
Il y a deux Robespierre : le Robespierre féroce et le Robespierre raisonneur et sentimental. Le culte de ses fanatiques s’adressait également au dictateur et à l’orateur humanitaire. Les revenants avec lesquels j’étais attablé n’appartenaient pas à 1834. Ils voulaient être, ils étaient de 1793. Les grandes tueries n’étaient pour eux que des actes nécessaires de gouvernement. À peine les Thermidoriens eurent-ils renversé le Comité de Salut Public qu’ils s’exercèrent à le copier. Au 18 Fructidor, La Réveillère-Lépeaux, le plus dur des hommes, déporta des Directeurs, des représentants et des journalistes à Sinnamari. Pendant un quart de siècle, la proscription fut dans les mœurs. Je crois bien qu’on excusait les tueries de 1793 autour de moi, que peut-être même on les glorifiait. Mais on pensait surtout au disciple de Jean-Jacques Rousseau, aux discours contre la peine de mort et sur l’Être suprême, à l’auteur de tant d’homélies attendrissantes sur la fraternité et la vertu. Je suis sûr que Charlotte le revoyait dans ses rêves, précédant la Convention à l’autel, le jour de la fête religieuse, en habit bleu clair et en cravate blanche, et portant dans ses bras une gerbe de fleurs.
Melle Robespierre avait soixante-quatorze ans lorsque je la vis. Je savais qu’elle avait passionnément aimé ses deux frères et que, quand Maximilien s’était installé chez les Duplay, elle s’était montrée irritée et jalouse. Elle faisait à ces nouveaux amis un crime de leur amitié. Elle allait jusqu’à prétendre qu’Éléonore avait employé la ruse pour se faire épouser. Elle vécut loin d’eux après la catastrophe. Le Premier Consul lui fit une pension de 3.600 livres, qui fut plus tard réduite de plus de moitié, mais qu’elle toucha presque sans interruption jusqu’à sa mort. Elle vivait de cette faible ressource dans un isolement absolu. Elle publia des Mémoires qui roulaient sur des événements connus, et ne piquèrent point la curiosité. Je suppose qu’elle consentit à laisser faire cette publication dans un moment de détresse[2]. Sans doute, elle avait voulu, aux approches de la mort, oublier son ancienne rancune. Elle s’était souvenue avec attendrissement d’une femme vénérable qui avait failli être la sœur de son frère. Elle avait voulu se rapprocher un moment de cet homme déjà célèbre, dont le père avait été le plus fidèle ami de Maximilien. Elle sentit enfin que ceux qui s’étaient rencontrés dans ces jours lugubres devaient être réunis dans le souvenir comme ils l’avaient été dans la vie.
Je croyais rêver et je rêvais en effet. Les deux femmes qui étaient là, quel que fut leur nom, avaient vécu dans l’intimité de Robespierre, écouté sa parole comme celle d’un pontife, admiré sa vie comme celle d’un héros et d’un sage. Les questions se pressaient en tumulte dans mon esprit, et je me demandais avec effroi si j’oserais interroger mon maître et si je ne me laisserais pas opprimer une fois de plus par ma maudite timidité.
Il me conduisit jusqu’à la porte pour me dire d’un air triomphant : « Comment la trouvez-vous ? » Je m’enfuis et je me dis tout en courant à travers les rues de Paris, que je n’étais pas à ma place dans ce monde-là. Tout, dans ce temple, était respectable, excepté le Dieu. J’eus le souvenir de mes morts et, en même temps, de ma haine[3].
Version rapportée par G. Lenôtre :
Un jour, écrivait-il, il y a quelques années dans un de ses articles du Temps, un jour que je déjeunais chez mon professeur d’histoire, M. Philippe Lebas, je vis entrer dans le salon une vieille demoiselle, bien conservée, se tenant très droite, vêtue, à peu près comme sous le Directoire, sans aucun luxe, mais d’une propreté recherchée. Mme Lebas, la mère (autrefois Mlle Duplay) et M. Lebas l’entouraient de respects, la traitaient presque en souveraine. Elle parla peu pendant le repas, poliment, avec gravité. « Comment la trouvez-vous ? me dit M. Lebas quand nous fûmes seuls dans son cabinet – Mais qui est-ce ? – Comment ? Je ne vous l’avais pas dit ? C’est la sœur de Robespierre. » J’étais alors élève de première année à l’École normale.
(Source : G. Lenôtre, Paris révolutionnaire, Firmin-Didot, Paris, 1895. p. 48.)
Version rapportée par Paul Coutant :
Charlotte Robespierre a davantage occupé l’opinion. M. Lenôtre, dans son dernier volume[4], lui a consacré tout un chapitre, et le fils du conventionnel Le Bas a tracé sa biographie, en quelques lignes qui détruisent, par leur sévérité, la portée d’une historiette racontée jadis par Jules Simon dans le Temps :
« Un jour que je déjeunais chez mon professeur d’histoire, M. Philippe Le Bas – dit Jules Simon – je vis entrer dans le salon une vieille demoiselle, bien conservée, se tenant très droite, vêtue, à peu près, comme sous le Directoire, sans aucun luxe, mais d’une propreté recherchée. Mme Le Bas, la mère, (autrefois Mlle Duplay) et M. Le Bas l’entouraient de respects, la traitaient presque en souveraine. Elle parla peu pendant le repas, poliment, avec gravité : « Comment la trouvez-vous ? me dit M. le Bas quand nous fûmes seuls dans son cabinet. –Mais qui est-ce ? –Comment ? Je ne vous l’avais pas dit ? C’est la sœur de Robespierre. » J’étais alors élève de première année à l’École normale. »
L’élève de première année à l’École normale fut, depuis, un homme éminent, un philanthrope remarquable, et pourtant il lui arriva de manquer d’indulgence pour ceux de ses anciens professeurs qui l’avaient accueilli, pourtant, avec bonté : le cœur étant excellent chez lui, j’aime à croire que la mémoire seule était en défaut ; rien d’étonnant à ce qu’elle l’ait mal servi lorsqu’il écrivit sa chronique.
« Charlotte Robespierre – dit Philippe Le Bas dans son Dictionnaire encyclopédique de l’Histoire de la France – ne rougit pas de recevoir des assassins de ses frères une pension qui, de 6,000 fr. d’abord, puis réduite successivement jusqu'à 1,500, lui fut servie par tous les gouvernements qui se succédèrent jusqu'à sa mort (1834). Elle a laissé des Mémoires qui contiennent de curieux renseignements, mais où le faux se trouve trop souvent mêlé au vrai. »
Je ne pense pas que le savant consciencieux qui traça ces lignes ait jamais traité Mlle Robespierre en « souveraine » : c’est « solliciteuse » qu’a voulu écrire Jules Simon.
Aussi bien, Charlotte Robespierre ne saurait m’intéresser que par les lettres ou souvenirs où elle a parlé de son frère Maximilien, et, sur ce point, le document que reproduit M. Lenotre a le plus grand intérêt, parce qu’il dissipe des malentendus copieusement utilisés par certains écrivains ; c’est le testament que voici, conservé dans les archives de Me Dauchez, notaire à Paris :
« Voulant, avant de payer à la nature le tribut que tous les mortels lui doivent, faire connaître mes sentiments envers la mémoire de mon frère aîné, je déclare que je l’ai toujours connu pour un homme plein de vertu ; je proteste contre toutes les lettres contraires à son honneur, qui m’ont été attribuées, et, voulant ensuite disposer de ce que je laisserai à mon décès, j’institue pour mon héritière universelle, Mlle Reine-Louise-Victoire Mathon.
« Fait et écrit de ma main, à Paris, le 6 février 1828.
« Marie-Marguerite-Charlotte DE ROBESPIERRE. »
On ne peut guère discuter la sincérité de ceux qui vont mourir.
(Source : Paul Coutant, Autour de Robespierre : Le conventionnel Le Bas, d’après des documents inédits et les mémoires de sa veuve, Paris, E. Flammarion, 1901, p. 85-87.)
Annotations:
[1] Le souvenir de 1793 continue de lier plusieurs familles, dont la famille Le Bas-Duplay, comme l’écrit Florent Hericher, Philippe Le Bas (1794-1860), Un républicain de naissance, Paris, Librinova, 2021, p. 191, n. 276.
[2] Ce n’est pas tout à fait exact, vu la participation d’Albert Laponneraye au projet.
[3] Il est né à Lorient, en Bretagne, l’une des régions insurgée contre la Révolution et foyer de la Chouannerie. Le refus de la constitution civile du clergé (1791) et les tensions causées par la conscription du 15 août 1792 et la « levée de 300 000 hommes » décrétée le 24 février 1793 mènent à l’insurrection.
[4] Paul Coutant (Autour de Robespierre.., p. 85, n. 2) fait référence à l’ouvrage Vieilles maisons, vieux papiers (1900).
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