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m'envoler vers la lune
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stvanessa90 · 7 years ago
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Le Yoga ce n’est pas être zen
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Je m’intéresse, autre que le Yoga, aux enseignements du Bouddha (pas forcément au Bouddhisme, mais au message initialement transmit par Siddhārtha Gautama). Cet intérêt m’a amené hier à visionner une vidéo filmée au Spirit Rock Centre (Californie) dans lequel l’enseignant Jack Kornfield y fait éloge de l’amour et de la compassion envers non seulement notre condition humaine mais également envers tous les êtres. J’y reviendrai plus loin.
Dans cette vidéo, il y mentionne également une expérience personnelle où lorsque assis en posture de méditation, il était persuadé être une personne paisible et sereine. Il s’aperçut après plusieurs heures de pratique, et ce à son plus grand étonnement, que l’émotion de colère qu’il avait tenté de fuir par la méditation remontait progressivement à la surface. S’il voulait s’affranchir de cette émotion, il comprit qu’il n’avait aucune autre option que de la vivre pleinement ET de l’accepter inconditionnellement.
L’histoire de cet homme n’est pas unique. 
Il n’est pas rare sur le chemin dit ‘spirituel’ de s’illusionner sur ce que nous pensons être et pensons ‘devoir’ être plutôt que d’accepter ce que nous sommes déjà. J’ai moi-même passé par là à plusieurs reprises et risque d’y repasser éventuellement. 
Cette introduction m’amène à vouloir rectifier la perception que l’on se fait généralement du Yoga. Pour les nouveaux initiés comme moi marchant ce chemin et qui doutent de leur potentiel, s’il vous plaît, lisez ce qui suit. 
Au contraire de ce que beaucoup de gens pensent, le Yoga ce n’est pas être zen.
Le Yoga n’est pas l’image absente de vie d’une femme pratiquant une quelconque posture et qui est souvent représentée à tord sur les médias sociaux. En passant, le Yoga était initialement et exclusivement réservé aux hommes.
Le Yoga n’est pas non plus la vénération aveugle d’un maître spirituel (avec tout le respect que je leur dois pour avoir transmis cette tradition). Et l’on est surtout pas plus ‘yogique’ parce que l’on dit ‘namasté’ ou que l’on récite des mantras (même s’ils sont sacrés). 
Le Yoga est une composante simple et complexe à la fois, portant sur l’intégralité de l’existence et de son union à celle-ci: le corps physique, les émotions, les circonstances extérieures, l’environnement, les relations (interpersonnelles et personnelles) et les pensées, entre autres.
Le Yoga s’ancre dans la réalité, toujours. À travers les hauts et les bas du quotidien; les joies et les peines; les moments de bonheur et les colères qui semblent tellement affreuses. Le Yoga est tout ça, à la nuance qu’il ne s’attache à aucune de ces notions et à aucune de ces expériences.
Pratiquer le Yoga permet de recoller les morceaux dispersés à l’extérieur de soi afin d’entretenir une compréhension totale et plus juste de son expérience. Il est le retour à son soi fondamentale avant même qu’il y ait eu fragmentation par le conditionnement social ainsi que le développement des psychopathologies collectives et individuelles.
Le Yoga ultime est une acceptation complète et totale à la fois du sacré et de l’impermanence de l’existence. La capacité de cultiver une présence attentive tant dans l’ordre que dans le chaos. La transcendance de sa propre souffrance humaine et des actions nous menant à souffrir de façon perpétuelle.
Le Yoga ressemble à quelque chose comme ça.
Maintenant, bon nombre de définitions existent sur ce que sont ou pas un ‘Yogi’. L’idée n’est pas de s’attacher ou de se perdre dans des concepts. Mais à force d’observer les Yogis qui m’entourent, voilà ce que j’en comprends à l’heure actuelle.
Pour moi, selon ma courte mais tout de même considérable expérience, un Yogi est celui qui ose fouiller dans les plus petits recoins de son esprit (que ces recoins soient lumineux ou sombres) afin d’y trouver pour lui-même la Vérité fondamentale à l’existence. La vérité à son incarnation. Il est un chercheur à temps complet travaillant d’innombrables heures supplémentaires.
Ce Yogi peut être un éboueur, un médecin, un artiste, un scientifique, un caissier, un athlète, un gérant, un politicien, un serveur en restauration, ça ne fait aucune différence puisque le travail commence maintenant, précisément à l’endroit où nous nous trouvons, tel que nous sommes. Ainsi, le type de vêtements que portent le Yogi ne fait aucune différence. Le dernier legging à la mode ne lui apprendra pas la lévitation (ce qui n’est d’ailleurs pas plus un objectif du Yoga) ou même l’amour de soi.   
Et c’est là que l’enseignement de Bouddha au sujet de l’amour et la compassion est important.
Sur le chemin du Yogi, puisque bon nombre d’obstacles lui voueront un air défaitiste, l’amour inconditionnel de soi-même est de mise. Au contraire de l’amour égoïste, l’amour véritable est celui qui cultive une intention juste et honnête. Cet amour, lorsqu’il découle d’une compréhension juste de la réalité et qu’il n’est pas une fuite imaginaire du présent ou des blessures enfouies, est l’un des plus grands accomplissements qui soit pour le Yogi, à la fois d’être l’un des objectifs les plus difficiles à atteindre. Il est dit que le Yogi devient Yogi lorsque l’énergie en son cœur circule librement.
Aucune photo inanimée, aucun livre, aucune posture ni même aucune technique de respiration ne nous enseigneront à eux seuls l’amour de soi et des autres de façon permanente. Malgré que ces derniers peuvent nous guider de façon exceptionnelle, il nous faudra pratiquer l’amour et la compassion (sur et hors tapis) afin de les intégrer à notre pratique de chaque instant.
Note de fin
Depuis que j’ai assisté à une retraite Vipassana en janvier 2018, mon intérêt pour la méditation ne fait que grandir. Là-bas, j’ai pu y observer mes pensées, celles qui viennent et qui partent; celles qui m’idolâtrent et celles qui me critiques gravement; celles qui sont en profonde extase et celles en profonde désespérance. De retour à la maison, j’ai poursuivi cette pratique de méditation. Aujourd’hui plus que jamais, elle est nécessaire à non seulement mon mieux-être mais également à celui des gens qui m’entourent. Mon parcours de vie m’a amené à constater que la violence s’est installée dans le cœur des humains et que la destruction de soi et des autres est un élément que nous valorisons trop souvent (inconsciemment ou consciemment). Mais ça, ce sera un sujet à élaborer pour une autre fois. 
Pour l’instant, je nous invite à travailler à nous départir de l’idée que le Yoga se doit d’être zen. Commençons à nous observer et à entreprendre le travail nécessaire pour retrouver notre essence fondamentale. Et si le chemin est chaotique, c’est encore mieux. Je suis désormais persuadée que c’est un signe de progression et qu’avec persévérance, nous finirons par ouvrir nos cœurs pour s’apercevoir de la vulnérabilité de nos existences communes.
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stvanessa90 · 7 years ago
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stvanessa90 · 7 years ago
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Blancheur immaculée
La blancheur immaculée
N’existe pas
Sans tâche
Sans péché
Telle la candeur d’un enfant
L’innocente naïveté
Transporte sur elle
Sa propre croix
Comme l’été fleurissant
Frémit la pluie et le vent
De l’automne qui le succède
La lumière porte en elle
La noirceur de l’hiver
Et aujourd’hui, j’ai perçu
Sous son déguisement de neige 
Un passé sombre 
Qu’elle seule connaît
De sa mémoire ancestrale 
Qui remonte à très loin 
D’un pays, d’une époque, d’une ère 
Qui étrangement m’est familière 
J’ai perçu
Sous son déguisement de neige 
Une rage, une joie, une peine
Qui l’ont vu grandir
Et l’on vu naître
La sagesse du sage
Me révèle que
Pour se rapprocher de la lumière 
Intégrer la noirceur de l’hiver 
Est la seule solution durable 
La seule solution envisageable
Sous son apparente pureté
La blancheur immaculée est tachée
La blanche Blanche Neige 
Dressée pour séduire et pour plaire 
A oublié comment toutes ces années
Où pour survivre 
Et pour appartenir 
Elle s’est obligée à changer
Traverstissant sa nature
Et ses pensées
Pour se protéger 
Elle a dû oublier 
Qui elle était et qui elle est
Au plus grand bonheur 
De ceux vivant dans un 
État de conscience limité
Au plus grand malheur d’elle-même 
Qui a fini par payer
En son corps
Sa déloyauté
Laquelle d’entre les deux 
Est mieux?
Laquelle d’entre les deux vaut la peine
D’être incarnée? 
La blancheur inventée,
Son désir de plaire
Et son ennuyeuse irréprochabilité?
Ou bien la noirceur et sa fondamentale vérité,
La rébellion des opprimés?
Le masque est un piège
Et je veux m’en défaire 
Pour cesser de prétendre
Que la noirceur est pire que la lumière
L’apparence est trompeuse
Pour celui qui oublie
Ou qui n’a pas appris à ressentir 
Les véritables intentions 
D’une âme vivante et écorchée vive
L’apparence est trompeuse 
Lorsque la noirceur se cache
Sous un masque de lumière 
Ou que la lumière 
Par peur d’être vue et entendue 
Se cache sous un masque
D’une étrange maladresse
L’apparence est trompeuse 
Lorsque les deux polarités
Au final et depuis le début de l’éternité 
S’incarnent l’une en l’autre
Afin d’harmoniser
L’énergie vitale
D’un système malade
En unissant l’absolue 
À la folie humaine 
Qui est d’interpréter maladroitement
La Réalité 
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stvanessa90 · 7 years ago
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À vous qui me lisez
À vous qui me lisez
Sachez qu’après avoir beaucoup pleuré
Je me suis un peu calmée
Hier, j’étais vidée
Aujourd’hui, je suis épuisée
Tout ce dont j’ai besoin à présent
Est de méditer
Semble-t-il que la vie
Ou bien mes alliés savent mieux que moi
Mes besoins véritables
Ils interviennent et je suis exposée
À des situations à la fois
Souhaitées et non souhaitables
Pour m’obliger à grandir
Parce que j’en ai la force
Parce que j’en suis capable
C’est un choc total que de me voir
Encore souffrir
Que de constater
Qu’après tous ces efforts
L’ultime combat est de lâcher-prise
C’est un choc total que d’avoir à me résigner
Que l’on me demande après toutes ces années
De cesser de me battre
De cesser de lutter
Contre quelque chose
Que je ne comprends pas et
Que l’on nomme courageusement
La Vie
Celui qui parle de l’ego
Passe à côté de quelque chose
Et croyez-moi,
J’en sais quelque chose
Quel est le nom de celui
Ayant reconnu son existence?
Quel est le nom de celui
Ayant créé sa définition?
Ce n’est pas grave de savoir qui
Je sais qu’il s’agit
D’un autre mental
D’un autre intellect
D’un autre mot ajouté
À ce qui ne fait déjà
Pratiquement aucun sens
À nos multiples dictionnaires
J’ai l’impression que,
Malgré la bonne intention
De cette personne ayant voulu
Comprendre l’esprit vagabond
Il n’est arrivé qu’à créer
Un autre concept vaporeux
N’existant que pour mieux nous diviser
Me diviser de moi-même
Me diviser des autres
Encore et encore
En boucle et indéfiniment 
Les concepts du bien et du mal
Font plus de tort que de bien
Puisque dans un monde de concepts
Où tout est à la fois faux et vrai
Une pause s’impose
Pour que je puisse reconnaître
Ce qui m’appartient
Et ce qui me revient
Une autre logique m’est enseignée
Semble-t-il que je dois d’abord
Me diviser pour pouvoir
Mieux m’unir
Mais voilà que lorsque j’éprouve
Des difficultés à avancer
Cette façon de voir la vie
Est difficile à appliquer
Et il reste qu’il m’est
Plus facile
De me diviser et de me cacher
Que de m’unir et m’associer
Mon essence est véritable
Au-delà des définitions
Au-delà du prétendu ego
Avec lequel il est
Supposé cohabiter
Et c’est ce à quoi je m’accroche
Quand mes pensées saignent
Et que mon âme se meurt
De vouloir comprendre
Absolument et
À n’importe quel prix
Le sens de ma destiné
Que puis-je faire?
Sans doute que la meilleure réponse
À ce jour est
D’écouter mon cœur et me poser
Pour faire des choix éclairés
En harmonie avec mes valeurs
Et mes aspirations profondes
Cesser de me laisser être influencée,
Voir même intimidée
Par  ce que je ne suis pas
Et ce que je ne serai jamais
Sans doute puisque je n’ai pas appris
À suffisamment m’aimer
Je suis ce que je suis
Je veux dire que
Fondamentalement, je ne peux
Continuer à me nier
Refuser de voir ma réalité
Et me dissocier de ma vérité
Qu’existe-t-il que je ne comprends pas encore?
Qui gère le monde invisible
Parfois insidieusement
Et d’autres fois parfaitement?
Faire confiance à qui et à quoi?
Le bonheur semble toujours plus vrai
Chez l’autre que je ne connais pas
Chez l’autre que je ne perçois
Que par son corps qui lui sert
De façade
J’ai exploré mes propres frontières,
J’ai plongé au cœur de mon propre océan de misères
Ce que j’y ai trouvé
Était à la fois horrible et révélateur
J’ai compris qu’il existe des dualités
Que ma tête à elle seule ne peut créer
Le monde est fait de matière
Invisibles et palpables
Et cette matière s’entrechoque sur elle-même
Continuellement, elle se transforme
Le noir et le blanc cohabitent pour
Former la noirceur et la froideur de l’hiver
Les couleurs et la chaleur de l’été
En moi, il y a tout ça
Ce serait de la folie que de le nier
De la folie que de continuer à me cacher
Et de persévérer à me maquiller
Pour révéler toujours
Autre chose que ma vérité
Je suis ce que je suis
Teintée de noir, de rose et de gris
Et si personne ne me sourit
Ce n’est pas parce que
Je ne suis pas assez jolie
Ou charismatique
C’est que les gens sont eux aussi
Confrontés à eux-mêmes
À ce qui les fait souffrir
La souffrance est là
J’espère seulement qu’elle finira
Par prendre moins de place
Qu’elle finira par s’illuminer
Et laisser place à la joie
J’ai besoin de retrouver ma créativité
Cet élan qui me nourrissait
Qui me permettait d’aimer
J’ai aussi besoin de cette assurance
Que me prodigue la sécurité
De savoir que ma mission
Sur cette Terre
Est appuyée
Et que je pourrai
Très bientôt prospérer
M’allier à des gens,
Je le ferai pour l’équité
Pour que tous puissent être
Ce qu’ils sont fondamentalement
Pour que je cesse de me mentir
Pour que je puisse enfin trouver ma place
Et rêver d’un avenir
Trouver un sens à cette vie m’est difficile
Tellement d’embuches se présentent
Tellement de moments brisés m’ont construit
Mon parcours n’est pas exemplaire
Mais Il est ce que je suis
Sinueuse et complexe
Révélant des nuances de noires, de roses et de gris
Si vous me lisez
Je vous demande de m’aider
De me guider vers la prochaine phase
De cette existence que j’ai
À la fois choisi et non choisi
Puisque le bien de la Terre je souhaite
Et que l’injustice malheureusement prospère
Amenez-moi joie et créativité
Création et bonheur
Durabilité et authenticité
Aidez ceux de mon entourage à cultiver
Ce dont ils ont besoin pour également
Mieux aimer
Je sais à présent
Qu’ensemble nous sommes
Plus forts qu’un seul humain
Et qu’unis d’abord à soi-même
Les circonstances peuvent
Concrètement évoluer
Je sais mais
Ne suis pas
Totalement convaincue
S’il vous plait,
Aidez-moi à me convaincre
Pour que je puisse
Partager ce message à l’humanité
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stvanessa90 · 7 years ago
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Des années-lumière
J’ai guéri
Mais ai-je guéri suffisamment ?
Sans doute que je ne guérirai
Jamais assez
Sans doute que je serai constamment
En processus de réparation
À perdre et à retrouver mon identité
Un peu comme la poupée préférée d’un enfant
Qui ne peut se convaincre de la jeter
Je joue un rôle
Et je m’use graduellement
Et si jouer ne m’amusait plus autant qu’avant ?
La vie est absurde
Je n’ai le temps que de m’inspirer
Et voilà que je retombe, piégée
Apprécier sa vraie nature
La respirer
Comment ne pas revenir dans
Les pièges d’un mental désordonné ?
Individuels ou collectifs
C’est du pareil au même
Puisque peu de gens semblent se connaître
Puisque trop de gens se fient à leurs voisins
Pour leur prodiguer assurance et confiance
Leur insuffler philosophie,
Code de conduite
Et jouissance
Quand ai-je oublié celle que je suis 
Et d’où je viens ?
Mon étoile n’est pas très loin de sa poussière
Des années-lumière ne sont rien
Comprenant que le temps n’existe pas
Que nous l’avons inventé de toutes pièces
Que l’espace qui nous divise chacun
N’est en fait que mirage
Nous menant tous et chacun à notre perte
Voilà une parfaite mascarade
Pour animer de parfaits bouffons
Et remettre en question mes convictions
Rien ne me retient
Si ce n’est que ma propre main
Si je le veux,
Je suis libre de plonger
Tête première dans l’abysse
De ma propre création
Pour atteindre le fond
Et mieux apprécier sa lumière
Faire acte de foi et
Aimer pour de vrai
Suis-je prête ?
Peut-être que
Dans sa boîte à Pandore
Le voisin lui sait
Faire la différence entre
Le faux et le vrai
Distinguer la fiction de la réalité
Peut-être n’existe-t-il
Aucune réponse qui saura me satisfaire
Puisque peut-être que
Toutes les réponses satisfaisantes,
Je les connais déjà toutes
Par cœur
Quand ai-je oublié celle que je suis 
Et d’où je viens ?
Mon étoile n’est pas très loin de sa poussière
Des années-lumière ne sont rien
Comprenant que le temps n’existe pas
Que nous l’avons inventé de toutes pièces
La Terre nous recyclera 
Toi, moi et le voisin
De nos corps elle fera un compost
Pour nourrir les jardins
Des générations qui nous succèderons 
Souviens-toi de ces mots
Lorsque tu oublieras 
De briller 
Lorsque la noirceur te pèsera 
Et qu’elle obscurcira tes pensées
Souviens-toi de ces mots
Lorsque tu oublieras
Que ta vie est destinée à beaucoup plus
Qu’à simplement consommer
Des rêves inassumés et inachevés
Souviens-toi de ces mots
Lorsque tu oublieras 
Ce que tu es 
Et que l’endroit d’où tu viens
N’est pas représentatif
De l’endroit où tu es né
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stvanessa90 · 7 years ago
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L’impact humain sur l’environnement
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Actuellement, la Terre supporte difficilement nos modes de vie (lifestyle) promouvant le ‘bien-être’ de quelques-uns au dépens des autres et de l’environnement. 
L’empressement à aller toujours plus rapidement, l’instantanéité, la consommation de plus en plus abondante et les diverses activités humaines contribuent au déséquilibre individuel et collectif. La durabilité écologique (mais aussi collective) exige que nous exploitions les ressources naturelles à un rythme plus lent, et que le taux des déchets libérés dans l’environnement soit réduit significativement. 
Le système économique actuel nous encourage (et nous l’encourageons en retour) à extraire les ressources, à en produire des biens, puis à les jeter à la poubelle lorsque notre besoin est comblé. Le constat est que nos besoins sont nombreux et que la réponse à un besoin en fait naître systématiquement un autre. Le grand volume de déchets non gérés est la cause de la plupart des problèmes environnementaux actuels. Ces problèmes environnementaux sont également porteurs de problèmes sanitaires (qualité de l’eau, de l’air et du sol, apparition de maladies) et sociaux (dénaturalisation des milieux naturels en milieux urbains surpeuplés, dégradation de la qualité de vie, augmentation du niveau de stress, du taux de conflits et de violence entre personnes). À l’opposé, favoriser un système économique écologique nous permettrait de réduire notre consommation permettant de diminuer le volume de déchets libérés dans la nature. Les actions telles que la réutilisation, la réparation, le réusinage, ou même le recyclage des biens consommés permettraient un retour vers l’équilibre, et donc d’une meilleure qualité de vie pour tous les êtres vivants, humains ou non. Cette façon de faire requiert que l’humain individuel et collectif fasse des choix éclairés et conscients tant aux niveaux de la santé, que de l’environnement, du politique, de l’économie, de l’éducation et du social. ••• Une réflexion à approfondir avec l’un de mes proches: Quels sont mes besoins relatifs et mes besoins véritables? Comment adapter mes habitudes de consommation à la réalité environnementale actuelle?
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stvanessa90 · 7 years ago
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Développement durable: le problème du plaisir et de sa satisfaction immédiate
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Le billet suivant est inspirée des livres La puissance de la joie (Frédéric Lenoir, 2015) ET Développement durable: enjeux et trajectoires, 2e édition (François Anctil et Liliana Diaz, 2016).
Développement durable : définition
Développement qui répond aux besoins individuels, tout en tenant compte des générations futures. Il est une conciliation entre développement et environnement, un équilibre entre besoins et limites. 
Le développement des différentes sphères de toutes organisations doit répondre à tous les êtres vivants dans l’optique de ramener l’équilibre entre les différents systèmes (écologique, politique, économique, sociale), tout en tenant compte des ressources limitées de notre très chère planète Terre.
Trois éléments au projet développement durable
Prise de conscience des répercussions de nos actions et des risques qu’elles impliquent;
Formulation d’une vision de ce que nous souhaiterions pour le futur de la société planétaire;
Faire des choix qui conduiront au but souhaité.
Qu’est-ce que la durabilité?
Le caractère de quelque chose qui n’est pas éphémère.  
Quels sont les problèmes de la durabilité?
Il y a des limites à ce que peut offrir la Terre.
Elle est difficile à appliquer, d’abord due au caractère éphémère de toutes choses, et ensuite, due à notre attachement aux plaisirs de la vie.
Tendre vers des pratiques durables nécessite inévitablement un changement de mentalité pour que l’humain puisse y adopter un mode de vie respectant les limites écologiques de la planète. 
Problèmes écologiques actuels
Des modifications importantes de certains paramètres biogéochimiques de la Terre induisent de fortes réponses et une profonde instabilité, résultats d’une perturbation de l’équilibre naturel des écosystèmes.
Au niveau atmosphérique (atmosphère)
Pollution de basse altitude: combustion de carburant, activités industrielles et domestiques.
Appauvrissement de l’ozonosphère: affaiblissement du blocage des rayons ultra-violets nocifs à la vie sur Terre.
Changements climatiques: concentration de gaz à effet de serre et augmentation de la température terrestre. 
Au niveau de l’hydrosphère (eau)
Diminution de la capacité d’autoépuration naturelle de l’eau: surtaxage de l’eau par les déchets urbains au détriment des écosystèmes et de leur santé.
Cycles biochimiques altérés: circulation accrue d’azote (via l’engrais industriel) et de phosphore (via la fertilisation des sols) déstabilisant les rivières et les écosystèmes. 
Volume d’eau consommé: surconsommation, gaspillage, détournement de rivières pour la production de nourriture qui s’accompagne d’une quantité d’eau limitée dans certains endroits du Monde affectant l’humain et la biodiversité (tous les organismes vivants). 
Au niveau de la biosphère (ensemble des vivants terrestres) 
Acidification des océans
Expansion des terres agricoles: présence accrue de monocultures sur de plus grandes superficies, utilisation d’herbicide, gaspillage entre les lieux de production et de consommation, habitudes de vie peu conscientes des impacts que portent les actions humaines sur l’environnement.
Perte de biodiversité: les activités humaines que sont la culture, l’élevage et l’aquaculture se font aux dépens des autres services écosystémiques qui eux aussi contribuent au bien-être de la planète. En conséquence, il y a dégradation des habitats et surexploitation des espèces animales. 
Comment accorder nos pensées et nos attitudes de façon à ce nos actions soient durables dans le temps?
Avec discernement: que l’humain puisse reconnaître sa vraie nature, ses vrais besoins et ses aspirations véritables au-delà de l’industrialisation actuelle, et qu’il ré-apprivoise les façons de faire et les procédés traditionnels-ancestraux.
Avec bienveillance: accepter tels qu’ils sont les cycles de la vie, les émotions, les pensées, les situations, et les événements, que l’on juge bon sou mauvais; ne pas chercher à transformer la vie pour répondre à ses propres désirs, y compris ce sur quoi l’humain n’a aucun contrôle (épreuve difficile, accident, mort).
Avec présence: une totale disponibilité par rapport à soi-même et aux à autres êtres vivants.
Avec attention: être relié à nos sens, à ce qui se passe en soi, à ce que nous pensons, ressentons et faisons;
Avec créativité: capacité d’imaginer ou construire et mettre en oeuvre une solution originale à un problème. 
Avec persévérance dans l’effort: l’effort d’appliquer les qualités énumérées plus haut. 
Le plaisir et la satisfaction
Le plaisir est : 
Éphémère;
Dépendant de causes extérieures;
Nécessaire à la survie (conservation) humaine. 
Le problème est que l’humain ne peut être libre des plaisirs puisque, en plus d’être éphémère et en fonction de causes extérieures, un nouveau besoin nécessitant d’être répondu est constamment en émergence. 
‘’Le problème du plaisir […] c’est qu’il ne dure pas […] Le plaisir est lié à une stimulation extérieure qu’il faut sans cesse renouveler […] En réalité, il est très difficile de connaître un état de satisfaction durable si on ne se fonde que sur la seule recherche du plaisir [d’autant plus] que certains plaisirs nous font du bien dans l’immédiat, mais du mal à plus long terme’’. Frédéric Lenoir 
Exemples de plaisirs et de réponses
Avoir soif/boire;
Avoir faim/manger;
Être fatigué/se reposer;
Rencontrer un ami que l’on apprécie;
Contempler un beau paysage.
Manger trop gras ou trop sucré;
Boire trop d’alcool;
L’infidélité sexuelle.  
Le remède au plaisir: la satisfaction à travers la qualité et la modération
Pour que la satisfaction humaine puisse se développer vers la durabilité, il faut à l’humain viser la qualité du plaisir plutôt que la quantité.
Il lui faut aussi trouver la voie de l’équilibre, celle qui permet à tous les systèmes organiques de se développer et de vivre pleinement, sans privation, mais aussi sans surabondance.
Il nous faut apprendre à aimer ce qui nous arrive, que ce soit jugé bon ou mauvais, sans le subir.
Dans le cas contraire, l’humain risque de développer un sentiment de manque mené par la peur de n’en avoir jamais assez. Cette profonde insécurité par rapport à la vie cultive la souffrance plutôt que la joie de vivre pour soi-même et pour tous les êtres. 
Que tous les êtres soient heureux, libres et en paix!
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stvanessa90 · 8 years ago
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La critique
Pourquoi est-ce que l’on se critique soi-même?
Pourquoi est-ce que l’on critique les autres? 
Parce que nous voulons nous sentir en sécurité. Il est normal pour tout être vivant de vouloir se sentir en sécurité. Sans la sécurité, aucun organisme ne pourrait se développer de façon optimale. Mais voilà que l’optimalité a ses limites et que pour plusieurs, elle n’est pas une option qui leur est offerte au fil de leur développement, spécialement durant l’enfance.
Pour premier point, la culture d’appartenance joue un rôle au niveau du développement chez l’enfant. Par exemple, notre culture nord-américaine favorise l’indépendance et l’individualisme, envoyant comme message que si je n’atteins pas mes objectifs, c’est de ma faute. Ce genre de raisonnement nous fait faussement croire que l’individu est le centre de l’Univers. Toutefois, il existe une panoplie de facteurs faisant en sorte que certains de nos objectifs ne puissent être atteints de la façon dont nous aurions voulu qu’ils le soient. Entre autres, il y a les croyances culturelles, religieuses, personnelles et familiales; les facteurs sociodémographiques tels que le genre, l’âge, le revenu; l’époque; les limitations humaines physiques, émotionnelles et mentales; les traumatismes culturels et individuels. 
En second point, la famille joue un rôle important au niveau du développement chez l’enfant. Certains parents, au lieu d’offrir réconfort et support à leur enfant, tendent à vouloir les contrôler, à les modeler à leur propre image, selon leurs idéaux, en utilisant la critique. Lorsque je dis ‘parent’, il peut également s’agir de toute autre figure d’autorité présente lors de l’enfance, telle que les grands-parents, l’oncle, la tante, le professeur, l’entraineur. Dans le cas de cet exemple, le parent, que ce soit pour éviter que l’enfant ne se retrouve dans une situation qu’il juge ‘dangereuse’ ou pour ‘améliorer’ le comportement de l’enfant, pense souvent bien faire lorsqu’il critique. Le problème est que l’enfant en comprend que la critique est un outil motivationnel pour atteindre ses objectifs et que la perfection, pour rester en vie, est le but à atteindre.
Je dis rester en vie dans le sens de survivre puisque bien souvent, dans sa quête de la perfection, l’enfant devenu adulte essaie de se prouver à lui-même et aux autres, et ce inconsciemment, qu’il mérite d’être aimé. En recherchant l’approbation, l’enfant devenu adulte se critique lui-même encore plus sévèrement que les autres puissent le critiquer dans le but d’éviter de commettre des erreurs et de se faire critiquer en retour.
Dans cette logique, puisqu’elle connaît ses défauts par cœur, il est plus facile de survivre pour la personne qui se critique elle-même : elle n’a pu à appréhender ce que les autres pensent d’elle, est le sait! Elle survit puisqu’elle est constamment en manque d’amour, le terreau fertile sur lequel toute vie humaine peut s’épanouir intégralement. Et puisque la perfection est un idéal inatteignable et que l’humain est parfaitement imparfait, l’enfant devenu adulte ne peut que vivre et revivre l’inévitable sentiment de rejet qu’il éprouve par rapport à lui-même et que les autres, de par leurs gestes et paroles, lui renvoient constamment. 
Il est important ici de faire la distinction entre le commentaire constructif, la critique et la façon dont nous réagissons. 
Le commentaire constructif lui tend à être juste et remplie de compassion dans le sens ou la personne qui émet le commentaire entretient un profond désir de vouloir supporter l’autre dans la réalisation de son plein potentiel, en fonction de ses objectifs et de ses besoins intrinsèques. 
La critique elle tend à vouloir modeler l’autre pour qu��il puisse répondre aux besoins et désirs du critiqueur; elle tend à penser que le critiqueur est meilleur que la personne critiquée, et par son contraire, que la personne critiquée est inférieure. Le critiqueur peut penser être plus beau, amusant, logique, populaire, spirituel, athlétique, de confiance, sage ou plus intelligent que l’autre. Il ne voit majoritairement que les défauts de l’autre sans être en mesure de voir ses qualités. Il agit de la sorte puisqu’il essaie de se sentir mieux par rapport à lui-même et à ses propres limitations. Il tente maladroitement de se sentir supérieur à l’autre. En conséquence, il se sent aussi isolé du reste du monde, dissocié de ses confrères les humains, chose qu’il essaie pourtant d’éviter. L’image de la critique, qu’elle soit dirigée vers soi ou vers l’autre, est un couteau à double tranchant : elle fait plus de mal que de bien et nous empêche de vivre dans la joie simple de l’existence.
Critiquer et réagir à une critique ou à quelque chose d’autre est un signe qu’une blessure beaucoup plus profonde nous habite. Souvent, dans le cas de la critique, la critique que nous renvoyons à l’autre et la critique à laquelle nous réagissons est le reflet de la critique que nous repassons en boucle dans notre propre tête. Des fois, cette critique existe puisque notre parent nous l’a répété à mainte reprise étant plus jeune, et d’autre fois parce que le parent de notre parent le lui a répété également. Voyez-vous le cercle vicieux? 
Il y a aussi les personnes qui se critiquent elles-mêmes face à d’autres personnes. Elles le font comme pour dire à l’autre, parfois consciemment et d’autres fois inconsciemment, ‘je vais me critiquer, je vais te démontrer que je suis imparfaite et de cette façon, tu ne pourras me critiquer en retour, tu auras de la sympathie pour moi en m’assurant que je ne suis pas aussi mauvaise que je le crois’. Cette réaction à la défensive est une façon d’éviter d’être rejeté et abandonné par l’autre, une façon de rechercher l’approbation et d’appartenir à un groupe, peu importe à quel niveau du rang hiérarchique nous appartenons. Ceci dit, la hiérarchie est illusoire dans le sens ou tous les êtres vivants sont égaux. Vraiment? Vraiment! Fondamentalement, nous le sommes.
D’autres personnes, quant à elles, trainent avec elles les sentiments d’être inadéquats et inférieurs aux autres, développant des mécanismes d’autodestruction pour extérioriser et évacuer le trop-plein d’émotions –consommation d’alcool et de drogue affectant l’intégrité de l’être; conduite automobile en état d’ébriété; conduite automobile rapide; se couper la peau soi-même. En dernier recours, les sentiments de honte et de dévalorisation peuvent amener certaines personnes à étouffer l’instinct de survie, la volonté de rester en vie, aux dépens de la mort. La violence intérieure que l’on se porte peut souvent nous mener vers une fin tragique. 
Maintenant que nous comprenons un peu mieux le ‘pourquoi est-ce que l’on se critique soi-même’, le ‘pourquoi est-ce que l’on critique les autres’, et que nous nous rappelons que nous critiquons essentiellement pour nous sentir en sécurité, la question qui reste est ‘jusqu’à ou est-ce que la poursuite du sentiment de sécurité nous est utile’? 
La réponse est jusqu’au moment où la joie simple de l’existence est remplacée par le mépris, la destruction et la violence, tant psychologique, émotionnelle que physique. 
À ce moment, nous devons chercher à nous émanciper de la soi-disant sécurité pour explorer ce qu’il y a à l’intérieur de nous que nous tendons à cacher. Pour notre bonheur, nous devons chercher à nous éveiller à notre plein potentiel humain, celui qui nous invite à vivre pleinement toutes les nuances de l’existence dans l’amour et l’acceptation. 
Nous ne pouvons éprouver de la compassion pour les autres sans en éprouver d’abord pour soi-même. Nous ne pouvons honnêtement reconnaître la souffrance de l’autre si nous ne reconnaissons pas d’abord notre propre souffrance. À la place de voir la souffrance chez l’autre, nous ne verrions que la critique en nous qui souhaiterait modifier la souffrance de l’autre et la changer pour qu’elle réponde à nos propres critères, notre propre vision du monde. Le bonheur, le vrai, le durable, ne peut être atteint que lorsque nous cessons de résister les circonstances de la vie et que nous nous laissons porter par le courant, même s’il y a différences et contradictions. À la place de vouloir contrôler, pourquoi n’acceptons-nous pas la vie telle qu’elle est, avec sa part de lumière et sa part d’ombre? 
Puisque nous ne pouvons éternellement blâmer les autres pour ce que nous sommes ou pour ce que nous vivons, nous parviendrons à nous éveiller en nous auto-observant avec clarté et honnêteté. Pour y arriver, nous devons choisir de nous arrêter pour reconnaître nos propres souffrances, notre imparfaite perfection. 
Nous devons nous accorder le droit de vivre notre peine, de danser avec elle. Nous devons faire l’effort conscient de ne pas condamner, juger ou évaluer nos pensées, paroles et actions comment étant ‘bonnes’ ou ‘mauvaises’. Nous devons choisir de porter notre attention sur l’amour et l’acceptation de ce que nous sommes, et de l’endroit où nous nous trouvons dans notre vie actuellement. Qu’est-ce que l’amour et l’acceptation? Nous le verrons dans un autre billet. 
Pour conclure, nous parviendrons à comprendre, en empruntant le chemin de l’amour et de l’acceptation à la place de celui de la critique, que tous les êtres vivants sur la planète sont d’une grande valeur et qu’ils méritent que nous les considérions, que nous en prenions soin. Y compris nous-mêmes. Nous-mêmes d’abord. 
Le billet ci-dessus se veut être à la fois inspiré de mon expérience personnelle et une traduction libre du livre Self-Compassion : The proven power of being kind to yourself, par Kristen Neff, Ph. D. (2011)
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stvanessa90 · 8 years ago
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Réciter ce mantra le matin avant ma méditation fait une ÉNORME différence
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stvanessa90 · 8 years ago
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Le changement et son intensité
Le passage d’une forme à une autre est ce que nous surnommons l'évolution. Ces dernières années (5 ans) ont été les plus mouvementées de mon existence. J’ai expérimenté changement après changement. La majorité de mes croyances se sont écroulées, dissoutes et puis évaporées. Ce que je tenais pour acquis, je l’ai perdu. Et aujourd’hui, j'en suis reconnaissante.
Se débarrasser de ses illusions demande un travail constant, une persistance dans l’action, une vigilance de guerrier. Ce mois-ci, c’est comme si l’illusion me poursuivait encore. Le changement me demande de l’accueillir. Il me montre de sa lumière éclatante ce qui existe encore en moi qui ne me sers plus, qui est déchu.
La vie apporte son lot de hauts et de bas, tout comme les saisons qui se chevauchent, le jour et la nuit qui s’alternent, les fluctuations de températures causées par la rotation de la Terre autour du Soleil. Ma vie au quotidien est de même. Jamais la même. En perpétuel changement.
Le plus malheureux dans tout ça est mon observation de l’impermanence. Le plus merveilleux dans tout ça est cet état d'impermanence. Lorsque j’accepte l’état d’impermanence des pensées, des émotions, des actions, des événements, je cesse de vivre dans la peur et le jugement. Dans l’absence de ce dernier, en cessant de déterminer ce qui est bon ou mauvais selon ma convenance, je suis capable d'être authentique et vraie.
Quand la neutralité me touche, je suis beaucoup plus près de mon essence. Je comprends alors que l’instabilité des hauts et des bas de l’existence peut apporter inspiration et désespoir; clarté et confusion; détermination et crainte.
En créant de l’espace intérieurement et en choisissant de prendre action pour me libérer, je fais le choix conscient de nourrir la neutralité, l’inspiration et la beauté. J’en ressors créatrice d’un monde inspirant, d’un monde qui m’inspire moi, dans le respect de la Vie et de tout ce qui vit.
Aujourd'hui, même si je résiste et que je crains les résultats, j’accueille le changement et je fais confiance en la Vie sachant qu’elle me guidera pour le mieux sur ce chemin qu’est ma vie.
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stvanessa90 · 9 years ago
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Je me souviens
Silence.
Je me souviens tous ces événements passés. Ceux-là mêmes que j’ai du mal à me remémorer.
Je me souviens de cette violence qui m’a si fortement amené à voyager des territoires inexplorés. En moi, puis en les autres.
Je me souviens de ces états de panique, de froid, d’incertitude. Je les revis encore aujourd’hui. Des états prêts à m’endurcir. Des états qui m’ont endurci. Mais voilà que je me suis cassée. J’étais malgré les apparences très fragile. Je suis malgré les apparences très fragile. Nous sommes malgré les apparences très fragile.
Je ne sais plus qui ni quoi croire, puisque je ne crois plus en rien, vraiment. Les idéologies tombent et j’ai la sensation de tomber avec elles. Je me souviens d’une époque meurtrière, en temps de guerre, où les simples mots avaient le pouvoir de tuer ma lumière. Notre lumière.
Je me souviens d’un temps gris où la joie de vivre était assise à la table des enfants. Encore trop petite, trop peu imposante pour se faire ressentir et entendre.
Et puis, je me souviens de nous. De toi et de moi. De moi qui recherchais ton amour, désespérément. De toi qui me fuyais, volontairement ou involontairement. De moi qui ne comprenais pas.
Cette époque est encore actuelle. Les blessures sont encore vives d’émotions, vives de rancunes.
Moi envers moi qui n’aie été capable de te reconnaître. Moi envers toi qui n’ais su te reconnaître toi-même. Et c’est ici que ça s’arrête. Que ce drame s’apaise. Que la paix se soulève. Je ne suis pas responsable de ton bien-être. Ça me soulage de s’avoir que j’ai le droit de tout simplement être.
Être une femme. Être une amante. Être une amoureuse. Être une enfant. Être une étudiante. Être une sœur. Être une fille. Être une humaine qui s’assume pleinement. Être une humaine qui traverse le temps. Être une humaine aux multiples talents. J’ai le droit et pour l’instant, ça me soulage et me suffit.
Un jour, je dirai haut et fort, en y croyant vraiment, que j’aime ma vie profondément.
Un jour, je dirai haut et fort, en y croyant vraiment que je me souviens du temps où régnaient le bonheur et l’harmonie. Les vrais. Sans masque ni jugement.
Les vrais. Sans cachette ni tourments. Les vrais. Naturellement. Pour l’instant, j’y travaille à temps plein. À travers une pratique constante. Avec persistance. 
Je travaille à me faire grande plutôt que petite. Je suis une femme à présent et voilà l’amour que je développe pour mon présent, pour mon avenir et pour celui des futures générations à venir.
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stvanessa90 · 9 years ago
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Comprendre
Te rends-tu compte à quel point nous sommes petits? Nous sommes de petites cellules constituant l’Univers. Et l’Univers est immense.’’
Lui me regardant perplexe :
Tu vois ça comme ça? Bien moi je crois que nous sommes plus grands que ça. Je crois que notre esprit est aussi grand que l’Univers.’’
Wow. En effet. Je n’ai jamais osé voir les choses de cette façon. Même l’étude du Yoga à elle seule n’a pas réussi à m’apporter cette perspective. C’est cette conversation de soirée, cet échange avec un autre être, à la veille de la pleine lune, à travers duquel je ne m’imaginais pas apprendre quoi que ce soit que j’ai en fait compris plusieurs choses.
Ce moment unique dans le temps m’a permis d’amener ma conscience à un autre niveau. Tout d’abord puisque l’humain n’est pas constitué que de simples cellules. Nous sommes tout ce qui nous entoure au-delà de ce que nous ne sommes en mesure de percevoir de nos yeux propres.
L’humain est plus grand que le temps, plus grand que ses perceptions, plus grand que ses complexes et simples sens. Chaque humain est unifié à l’autre, à tout ce qui existe. Vraiment. Il forme un tout. Il est entier et intelligent. Il fait partie de l’intelligence cosmique. Il est grand. Très grand. Il est Divin.
Si nos corps physiques ne se touchent pas forcément, nos cœurs eux s’animent, s’activent et s’aiment sans jugement. Notre esprit possède cette capacité à voyager d’une dimension à une autre, que l’on soit d’accord ou non. Que l’on s’en souvienne ou non. Nous savons ce qui est juste, ce qui est bon. Nous ressentons. Nous percevons. Nous connectons. Nous sommes connectés même dans la confusion.
J’ai compris mon interconnexion à toutes choses. La relation que j’entretiens avec moi-même et avec les autres. J’ai compris ma capacité à aimer malgré mes opinions. Et j’ai enfin compris que je peux être aimée en retour malgré les opinions que certains entretiennent à mon égard. J’ai compris ce que c’est que l’amitié : cette faculté à n’être nulle autre que moi-même tout en acceptant l’autre tel qu’il est. Être vraie. En toutes circonstances. Accueillir. Écouter. Connecter. Apprécier. Évoluer.
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stvanessa90 · 9 years ago
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Les embuches rencontrées dans la pratique du Yoga
Une des mes élèves en enseignement du Yoga m'a partagé ses interrogations quant à la pratique de Yoga. Voici mes réponses qui sont sujettes à changement et qui évolueront d'elles-mêmes au fil de mes études et de mon enseignement!
Interrogations | J’ai trouvé ça plus difficile qu’à l’habitude lundi pour le Yoga. J’étais très inconfortable dans plusieurs positions et j’ai encore beaucoup de difficulté à tenir les postures ainsi qu'à respirer pendant l'effort. Ça m’a même un peu découragée. C’est normal que ce soit long pour moi d’intégrer tout ça?
Mes réponses | Je réponds que comme tout ce qui est nouveau dans la vie, le corps et le mental doivent s’y habituer. Avec de la pratique, le corps et le mental deviennent plus forts, plus résistants et plus flexibles.
La particularité du Yoga, contrairement à tous les autres sports (tel que je l’avais mentionné lors du cours du 20 juillet 2016) est qu’il y a plusieurs éléments avec lesquels le pratiquant doit travailler :
1. La respiration & le contrôle du souffle –qui sont la base!
2. Les postures physiques;
3. Le rythme & le mouvement –lent, rapide ou bien les deux;
4. L’attitude par rapport à la pratique ;
5. La présence & la concentration qui se pratiquent avec l’observation du souffle –lors de la méditation en début ou à la fin de séance.
Spécifiquement avec tes questionnements, il est NORMAL d’être inconfortable lorsque nous pratiquons des postures à travers desquels nous ne bougeons pas dans notre quotidien. Même un Yogi expérimenté sera fort probablement inconfortable dans certaines postures.
Aussi, la posture que tu pratiques évoluera elle aussi –elle deviendra certainement plus complexe, et ne sera jamais facile en soi. En fait, dans ta pratique, tu seras TOUJOURS inconfortable dans certaines postures puisque tu ne vivras JAMAIS le même événement deux fois et que chaque pratique est unique et différente de la précédente.
*Attention: il est important de faire une distinction entre inconfort -qui est une création du mentale et douleur -qui est un état physique bien réel.
Le Yoga vise à détendre le mentale lorsqu’il est en situation d’inconfort en apprenant au corps à respirer et à concentrer l'esprit dispersé sur un ou plusieurs points de focalisation -le souffle est la base. De cette façon, tu permets à ton corps de se détendre, de s’ouvrir et de prendre de l’expansion.  Tu acquerras une plus grande tolérance pour ce que tu croyais auparavant intolérable.
Avec une pratique régulière, ton inconfort deviendra plus confortable et tu atteindras surement un plateau –comme dans ton entrainement avec ton entraineur. Pour continuer à évoluer, ta mission en tant que Yogi est de pousser tes limites un peu plus loin en laissant les plans physique, psychique et émotif se définir par eux-mêmes. Sans chercher à établir une forme bien précise.
C’est NORMAL qu’intégrer les postures prenne du temps –nous n’apprenons pas à marcher, à parler ni même à socialiser du jour au lendemain. Tous ces éléments font partie du processus … En final –après chaque séance, tu en ressorts grandi, plus forte et plus consciente de ton corps, de ta posture, de ta respiration, de tes patterns, de tes attitudes.
Tu as un avantage que d’autres n’ont pas forcément puisqu’ils ne pratiquent pas –tu développes une présence envers de ce que tu es, y compris envers tes forces et tes limites. Tu as l’avantage de percevoir les nombreuses possibilités qui s’offrent à toi puisque tu fais le travail nécessaire pour te découvrir TOI.
Je termine avec ceci : le découragement est aussi normal. Je ne peux pas te dire de ne pas être découragée puisque ce serait hypocrite de ma part –j’ai moi-même passé par là & j’y passe encore à l’occasion.
Mais laisse-moi te poser une question : Pour quelles raisons conscientes ou inconscientes perçois-tu du découragement? Est-ce parce que la perfection dans ta pratique de Yoga te semble inaccessible? Est-ce parce que tu t’aperçois que cette pratique te demande de l’effort et de la persévérance? Est-ce parce que tu entretiens un idéal de toi-même et qu’à l’heure actuelle il n’est pas atteint?
Le Yoga c’est aussi ça .. Au-delà des postures physiques, le Yoga est l’occasion d’entrer en relation intime et profonde avec toi-même, de savoir être honnête avec l’être que tu es –à ce moment précis de ton existence. En tout-cas, le Yoga pour moi c'est aussi ça.
Ps. C’est drôle comme nous avons tous une perception différente d’un même événement. Tandis que toi tu te perçois comme une personne ayant de la difficulté à réaliser parfaitement une posture, moi je perçois une femme persévérante qui s’encre sur son tapis à chaque lundi, 19h30. Peux-tu en nommer plusieurs qui possèdent cette audace? Personnellement, je n’en connais pas beaucoup.
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stvanessa90 · 9 years ago
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Grand-Maman
Grand-Maman,   
j’aurais aimé te parler en d’autres circonstances. Des moments de joies où la fraîcheur de nos sourires aurait émerveillé nos sens. Mais non. Tu n’es plus là, et depuis un moment déjà.   
Je ne sais pas si ton corps est toujours en état de décomposition ou s’il s’agit seulement de tes os, du squelette que tu as jadis été, qui reste là, à contempler le plafond d’un cercueil froid et humide, un ciel éternellement noir, sans lueur d’étoile. 
Grand-Maman, même après ces deux ans et demi d’absence, ta mort me touche profondément. Au-moment où j’écris ces lignes, des larmes tombent rapidement sur ce qui me sert de corps. J’essais de t’écrire du fond du coeur, mais m’aperçois qu’essayer c’est déjà trop. Je n’ai pas à essayer quoi que ce soit pour être moi. J’ai juste à être là, présente à cette histoire qui se construit sur ce papier, cette expérience qui se déploie en moi.   
Grand-Maman, quelques jours avant ta mort, j’ai eu l’impression de te rencontrer ailleurs. Sur ce banc de bois, très près de l’eau, accompagnée d’une amie d’enfance, tu m’es apparue pour me dire sèchement: ‘’Parle Vanessa. Exprime-toi!’’. Même si ces mots sortaient de la bouche de cette amie qui me tenait compagnie, même si ces mots étaient prononcés par un corps de 75 ans plus jeune que le tiens, je sais que ces mots étaient les tiens.   
À cette étape de ta vie, quelques jours, voir même quelques heures avant ta mort, tu étais déjà ailleurs, dans un endroit où rien n’était important en soi, mais où tout était beau. Tes grand yeux bleus avaient enfin compris l’existence. Ton esprit avait atteint un état de grâce que l’humain de 25 ans que je suis n’es même pas en mesure de comprendre. Et cette compréhension, je l’envie tellement. Ce lâcher prise, je l’envie tellement. Ce bien-être absolu, je l’envie tellement.   
Lorsque tu m’as dit -et je sais que c’est toi, même après tout ce temps je crois encore fortement que c’est toi, lorsque tu m’as dit ‘’Exprime-toi!’’, j’ai su que l’inévitable se présentait à moi. Qu’en ton honneur, qu’en l’honneur de tous mes prédécesseurs, et en l’honneur de l’unique humain que je suis, je n’avais d’autre choix pour me tenir en vie, pour vivre vraiment, que d’exprimer celle que je suis. Que d’accepter ton défi.   
Alors voici ce qui suit. Et avec tout l’Amour que je te porte, que je porte maintenant à cette vie, excuse-moi, s’il te plaît, pour tous les mots que j’oserai dire qui pendant trop longtemps je n’ai pas dit.   
Il existe des moments où j’aurais aimé être autre chose que moi. Des moments où j’aurais aimé être issue d’une autre époque, d’une autre génération, d’une autre famille. Une famille plus équilibrée. Des moments où j’aurais aimé ne pas être née. J’y ai pensé souvent tu sais. À mourir avant mon heure. Choisir de na pas accomplir ma destiné. Je me demande encore pourquoi. Pourquoi faut-il que nous vivions ce que nous vivons? Que nous apprenions les leçons que nous apprenons?   
J’aurais aimé avoir la vie plus facile. Quoi que je ne suis pas une martyre. J’ai eu beaucoup de chance dans mon malheur. Mais j’aurais souhaité quelque chose de plus réconfortant, de paisible. J’aurais souhaité la même chose pour toi. Pour ta famille. J’aurais souhaité que tu sois plus aisée, pour que tu puisses connaître le luxe de l’aventure. J’aurais souhaité tellement de choses pour toi. Tellement de choses pour moi.   
J’aurais souhaité que ton fils, qui est mon père, soit plus présent -lui qui durant plusieurs années durant s'absenta. J’aurais aimé ne pas voir ma mère souffrir de son absence. J’aurais aimé la voir heureuse et épanouie. J’aurais souhaité hériter de sa confiance légendaire, de sa joie de vivre. Mais ce n’est pas le cas, puisque à l’âge où mon père s’est absenté, ma mère était déjà épuisée à élever trois enfants. Et telle une fleur sans soleil et eau, elle s’est fanée. J’aurais aimé ne pas vivre ce qu’un enfant ne mérite pas de vivre, l’absence d’un parent et la douleur infinie d’un autre. Au moins, j’ai hérité de leur force de caractère et de leur résilience.   
Grand-Maman, j’aurais tant souhaité que ta famille eût accès à l’éducation. De cette façon, peut-être y aurait-il eu moins d'ignorance, moins de souffrance. De dommages collatéraux qui tranchèrent des vies en millier de morceaux. Qui meurtrirent et amputèrent les coeurs des humains au alentour. Peut-être y aurait-il moins eu de tout ça.   
Mais ce n’est pas tant de ta faute Grand-Maman. Toi, comme d’autres femmes de ton époque, tu subit, et le mot est faible pour exprimer ta vie, l’absence de ton marie en temps de guerre. Lorsque la violence des armes frappa l’homme que tu aimais en plein coeur et que ce dernier n’était en mesure de supporter très longtemps le Monde tel qu’il le connaissait, il te quitta pour aller se soigner ailleurs, te laissant toi et les enfants en plan.   
Je ne sais pas si nous avions déjà considérer cette histoire. Je veux dire, si nous l’avions considéré pleinement, avec chaque détail, chaque réaction. Je n’en veux pas à Grand-Papa. J’en veux à cette société qui l’envoya là-bas, qui l’envoya tuer d’autres hommes -ses semblables, ses miroirs. Et qui revint à la maison dépourvu de bons sens, dépourvu de sa tête.   
Et toi, dans l’absence de ton mari, sept longues années durant, tu élevas sept beaux enfants. Ta force d’esprit et ton courage, je remercie le ciel de les avoir côtoyé, puisque sans eux, ce serait forcément différent, assurément plus triste comme histoire.   
Alors Grand-Maman, j’aurais souhaité que la vie, que nos vies soient vécues autrement. Que tes enfants aient eu accès à l’éducation. Mais dans le temps, ce n’est pas ce que l’on valorisait comme jeune société de consommation. Il nous fallait du pain sur la table, du beurre dans le frigo -de quoi survivre. Ce qu’on appelle austérité en l’an 2016, ta génération l’a vécu pendant un long moment. Sans se plaindre. En mangeant les coups. En continuant à vivre.   
Dis-moi, après tout ce que tu as vécu, comment as-tu fais pour te rendre à 94 ans? Il y en a ici bas, dont moi, qui pour moins aimerait déjà partir vers l’au-delà. Je suis de ceux qui aimeraient se cacher entre le mur et la tapisserie. De ceux qui ont honte d’être ce qu’ils sont.   
Je porte une honte en moi qui n’est pas mienne. Qui est souffrance d’un passé qui m’est à la fois connu et inconnu. D’un passé qui me traverse et me transperce.   
J’aurais tant souhaité ne pas transporter cette honte en moi, à chacune de mes respirations, à chacune de mes expressions. J’aurais tant souhaité être fière de ce que je suis, de ce que nous sommes.   
Je sais qu’il n’existe aucune réalité qui n’existe réellement. Que tout est illusion en soi. Que les gens sont ce qu’ils sont dans les différents rôles qu’ils choisissent de jouer. Mais voilà que je m’interroge à savoir quelle place m’est réservée que je puisse occuper? Quels rôles ai-je envie de jouer qui sauront me combler? Quelle place vais-je choisir d’occuper dans un monde aussi chaotique où la plupart des êtres n’ont même pas conscience de ce qu’ils sont, de ce qu’ils font? Où la plus part des êtres n’ont même pas conscience qu’ils existent? Et moi, qui suis-je sinon une autre illusion?   
Grand-Maman, j’ai de la peine puisque l’on ne peut changer le passé. Et j’ai bien l’impression que je me dois de l’assumer. J’aurais tant souhaité ne pas revivre les modèles d’une famille, voir d’une société en manque d'harmonie. J’aurais aimé ne pas avoir à me réhabiliter, à réapprendre à vivre sur cette ligne du temps qui s’est soudainement cassée quelque part sur mon parcours, et qui m’a fait détesté la vie, ma vie.   
Grand-Maman, j’aurais aimé répondre à mon plein potentiel, faire la paix avec cette artiste qui m’habite mais qui telle une allumette mouillée ou abimée, ne peut produire d’étincelle. J’aurais souhaité aimer être grande afin de me révéler à moi-même. De cesser de vouloir disparaître dans mon propre corps, de me rétracter au moindre regard extérieur.   
Grand-Maman, j’aurais souhaité avoir du talent en moi. Et toi, croyais-tu en moi? J’aimerais tant ne plus me sentir imposteur dans ma propre existence.  
Grand-Maman, m’entends-tu de là-haut? Si seulement tu y es, sache que ta mort me touche profondément. Dans ton sommeil paisible, as-tu trouvé la paix -ce concept si difficile à toucher en terme de vivant humain?   
Tes yeux, quelques heures avant ta mort, me font croire que oui, mais sans savoir où tu es en date d’aujourd’hui. As-tu rejoint les étoiles et éclaires-tu maintenant la route de tes successeurs? J’aimerais tant sentir ta présence, toucher ta main de vieille femme.   
Tu me manques terriblement -c’est viscérale.   
Si seulement j’avais pu te l’exprimer. Si seulement j’avais pu trouver les mots pour communiquer. Peut-être aurais-je pu guérir une partie des maux du passé. Peut-être que mes mots nous auraient toutes deux guidé vers ce monde de béatitude que seuls les sages semblent connaître.   
Je ne le saurai jamais. Il s’agit de beaucoup de peut-être. Pas plus que je ne saurai si ces mots, ceux-là même que j’écris à l’instant, sauront te parvenir -qu’ils accèderont l’endroit où tu te trouves. 
Ces mots guériront certainement quelque chose de cassé -en moi, en toi, en eux. Ces gens qui liront ces lignes. Ces mots dirigeront inévitablement mes actions. Ils changeront ma façon de répondre à la vie. Ma façon de m’exprimer pour changer mon propre univers. Et par conséquence, orienter un peu mieux le reste du monde.
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stvanessa90 · 9 years ago
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The next time you feel the itch to really let loose and try to convince someone that you’re by-God right about something, try for a moment to close your eyes and pretend you’re in some beautiful natural spot that’s sacred to you. Put yourself in the silence. Wait awhile. You may find, to your surprise, that the real truth that needs to be told is a little different than you’d imagined. Sometimes, it’s not a truth about someone else at all, but rather about yourself— something you’re a little ashamed of, embarrassed by, and have been only dimly aware of. Let the silence stretch on, holding your truth gently aloft. Could your words improve this moment, this silence?
April Elliott Kent
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stvanessa90 · 9 years ago
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Ça va pas?   
T’as le maux à l’âme?  
Tu t’poses des questions?
T’en poses un peu trop pour ton entourage? 
T’hésites, tu ères, vagabondes... 
T’es dans un moment de doute. D’incertitude profonde.   
Tu comprends pas tant le Monde dans lequel t’habites, mais tu fais avec. 
Tu continues. T’avances. 
T’en es conscient. De tes bibittes. Tu cherches des pistes de solutions.   
Mais là, voilà que tu en parles à quelqu’un, quelqu’un que tu côtoies souvent. 
Et voilà qu’on te répond: ‘’Bin vas consulter!’’.   
La grande. Vas consulter, la grande. On te pointe du doigts. Ouch. Ça fait mal. C’est presque humiliant. Ton égo est désemparé. Qui, moi? Tu cherches à fuir le moment. Impossible. Vivre le malaise fait aussi partie du jeux. De ton évolution.
Et là tu t’poses la question: Sérieux, devrais-je y aller, voir un psy? 
Remise en question. Ça tourne. C’est l’bout d’la marde. Tu refuses. Te ressaisis. 
Woah minute capitaine! C’est comme si c’était NORMAL d’aller consulter de nos jours. 
Pour tout et pour rien. 
Comme si la consultation chez un psy allait régler l’incompréhensible. Le psy, c’est la solution! Que ton motton parte et revienne, qui parte et qui revienne, ça pas de réelle importance. Tant que t’es up to date avec ton pharmacien préféré. 
C’est comme si une visite chez le psy, pour se faire prescrire des pain killer, allait miraculeusement euthanasier le mal que tu n’es pas en mesure de définir. Faute de ne savoir t’arrêter et contempler ton mal. Faute de connaissance. Connaissance de ton environnement. De connaissance de toi-même, de ton essence. 
C’est comme si une visite chez ton dealer préféré pour t’injecter une potion magique allait réellement t’aider à t’apaiser. À long terme. Pour de vrai. Dans ton intérieur. Dans ton ressenti. J’parle pas ici de ce qui est visible en surface -de ta marque de linge puis de tes comptes Facebook et Instagram. Je parle de ce qui va au-delà de l’image. De ton esprit. De ton âme. 
J’suis pas une experte dans l’art de vivre -pas encore, mais j’me dis que ressentir ses sentiments que la société considère trop souvent comme négatifs c’est être équilibré, non? J’me trompe? J’ai tellement raison. 
Colère égale sentiment d’injustice. Peur égale insécurité. Le dégoût peut même te sauver la vie. Wow. Et ils sont négatifs? Je sais pas. Ça dépend de l’usage que t’en fais. 
Vivre des moments de doutes et d’incompréhensions c’est normal. Vivre les émotions énumérées ci-dessus c’est aussi normal. C’est d’autant plus normal lorsque tu constates vivre dans une culture où tout va tellement rapidement que tu n’as même pas le temps de savoir que tu existes réellement. 
Que tu n’as même pas le temps -ou bien que tu ne prends pas le temps, de savoir que tu respires. De prendre conscience qu’un coeur bat au sein de ta cage thoracique. 
En tant que peuple, on est tellement pressé que l’on devient confus, étourdis à force de courir d’un bord à l’autre. On est tellement pressé que l’on ne constate même plus les formes, les couleurs, les pensées et les émotions qui teintent chacune de nos actions. Et ce chaque seconde de notre existence. 
Je sais pas pour vous, mais une personne qui est toujours confiante, toujours heureuse, qui n’a jamais sa dose d’écoeurantite, j’me pose de sérieuses questions. Parce qu’il existe des moments où j’ai l’irréprochable envie  de tout lâcher -moi aussi. Me dissocier de cette culture de l’image et de son absence de profondeur. Puis honnêtement, c’est correcte. Et savez-vous la meilleure? C’est aussi correcte de remettre les concepts en question et de pousser la réflexion.
Coup dont, c’est tu moi qui est folle ou bin tout le monde est fou?  
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stvanessa90 · 9 years ago
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Yoga, posture & chakras
La posture que j’aime le moins est la planche maintenue –Kumbhakasana. Cette posture demande à ce que j’engage l’entièreté de mon corps. Elle favorise la fortification de mon abdomen, de mes épaules et de mes jambes.
À bien y penser, ou plutôt à bien ressentir les sensations, j’ai l’impression que mon inconfort vient de l’engagement ainsi que de la stimulation sensorielle de mon abdomen et de mes abdominaux. L’élément auquel j’associe cet inconfort est le 3e chakra –Manipura. Siège de la transformation, de la confiance en soi et du pouvoir, ce chakra est aussi réputé pour être le siège de l’identité –de l’égo. L’émotion négative qui lui est rattachée est la honte.
Je m’aperçois, via cette posture dont j’ai tendance à survoler sans désir d’approfondir, que toutes postures qui requiert l’engagement de l’abdomen provoque une certaine colère en moi. Elles m’irritent. Je me suis alors interrogée à savoir pour quelles raisons est-ce que l’engagement de cette partie bien précise de mon corps me dérange.
Si l’abdomen, ou plus précisément le plexus solaire, est relié au Manipura chakra, il s’agit sans aucun doute d’un manque de confiance envers celle que je suis, envers la vie. Je dis sans aucun doute puisque j’ai souvent été victime des événements. Je me suis souvent considérée ainsi. Pourquoi moi? C’est de sa faute, pas de la mienne. Je blâmais ce que je n’étais en mesure de comprendre. Ce que je refusais de comprendre. Ce que les mots ne me permettaient de comprendre. J’étais une victime mettant la faute sur les circonstances, les évènements. Sur tout ce qui se situait à l’extérieur de moi.
J’ai souvent délaissé, et encore aujourd’hui à l’occasion, je délaisse mon pouvoir personnel, mon pouvoir d’agir, puisque je crois ne pas être en mesure de mériter. Mériter d’être entière. Forte. Puissante. En confiance. Mériter d’être moi. De réussir selon mes propres termes. De faire confiance à ma vision. D’agir en conséquence. De poursuivre mes rêves.
Je m’écrase en mon centre. Au niveau de mon abdomen. Je refuse inconsciemment de me faire confiance. D’avoir la foi. De jouer le jeux. D’y prendre plaisir. Je ne m’accorde pas le droit d’être grande et forte, à l’image de celle que je suis en réalité -5pieds8, 155 lb. Je m’imagine petite, trop petite. J’ai envie de fuir, de disparaître. Je souhaiterais n’avoir jamais exister. Me fondre entre la tapisserie et le mur. Je délaisse ma force intérieure au dépend d’une fausse identité qui, jadis m’a aidé à survivre, mais qui aujourd’hui me nuit.
La honte y est pour quelque chose. Le doute aussi. La honte et le pouvoir que je lui concède affaiblissent ma volonté. Ils diminuent ma capacité à être en action, à combiner dans un tout mes savoirs et ce qui constitue ma fondation. Le doute m’empêche de me faire confiance. Me fait questionner tout. Au-delà d’une saine curiosité, le doute me fait peur, me paralyse en pleine action. Et si je perdais ce que la vie vient tout juste de m’offrir? Je reçois sous condition. On me retire sans condition. Je crains, faute d’affirmation. Hé, mon pouvoir tu ne me l’arracheras pas. Ambivalence d’un amour déficient.
Fondation. Étrangement, ou pas si étrange que ça, la fondation y est pour quelque chose dans le dérèglement du Manipura chakra, le 3e chakra. L’interconnexion des chakras rend évident le déséquilibre. Le 1er chakra –Muladhara, situé dans la région périnéale du corps, est en lien avec l’enracinent, la famille, le chez soi, la sécurité, la confiance. Le 2e chakra –Svadhisthana, situé à la base de la colonne vertébrale et au niveau des organes génitaux, est en lien avec les sensations, les émotions, la sexualité, le désire, les besoins et le plaisir.
Or, la honte de mes racines, de ma fondation, de mon histoire, de ce que je suis. De ce que j’étais. De l’endroit d’où je vient. La peur de manquer. La peur de ne jamais être assez. De n’avoir jamais assez. La peur de mes émotions. Le refoulement de ces derniers par crainte de ne plus être aimée, d’être rejetée. Encore une fois rejetée. Mon cœur d’enfant se souvient de ces évènements passés qui se sont cristallisés dans mon corps grandissant. En développement.
L’incertitude et la croyance que je ne serai en en mesure d’accéder à mes rêves puisque ce sont les autres, ces gens qui sont aimés de tous, qui peuvent y accéder. Qui peuvent réussir. Qui peuvent vivre. Vraiment vivre. Tous ces éléments se relient et remontent en moi telles des évidences de ce que je ne suis en mesure d’être. Mon cœur me chuchote à l’oreille l’hymne de la libération. Une chanson douce et claire. Mon égo s’attache et me tient prisonnière.
Le maintien de la posture de la planche –Kumbhakasana, me dérange puisque j’engage ces parties de moi –ces muscles et ces os qui renferment mon passé et mon histoire des pieds au sommet de la tête, de mes racines à ma conscience. Cette posture me rend irritable puisqu’elle ramène peu à peu l’inconscience à la surface. Elle crie haut et fort, une goutte de sueur à la fois, à l’injustice vécue autrefois. L’injustice qui semble perdurer et durer encore aujourd’hui, parfois. Dans ma tête d’adulte. Dans le délaissement de mon pouvoir. Dans l’identification à un ego qui a fait son temps. Démodé. Usé. Hors d’usage.
En tout honnêteté, Kumbhakasana me dérange tellement que je ne l’ai pas pratiqué trois fois par semaine, tel que demandé par mon enseignante. Tel que recommandé. Mais je sais qu’il s’agit d’une belle opportunité de transformation. De l’opportunité de développer consciemment cette force que l’on nomme pouvoir. Une occasion d’accéder à mon pouvoir personnel, le seul que je puisse réellement avoir dans ce monde. 
Dorénavant, je pratiquerai cette posture. Promis. Juré. Craché. J’ai cette volonté en moi. Celle d’être équilibrée. D’avancer. De surpasser cet égo trop souvent irraisonné. De le rendre transparent. Agréable et utile.
Merci, Kumbhakasana, pour cette belle leçon d’humilité. Toi et tes sœurs, les autres postures, contribuez à l’évolution de ma conscience, de mon intelligence émotionnelle et spirituelle. À l’évolution du monde entier.
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