Tumgik
#élégance grise
chicinsilk · 2 years
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UK Vogue October 1989 ❤️❤️❤️❤️❤️
Model Laetitia Firmin Didot wears lampshade hat in charcoal wool, a slate grey wool suit with bell sleeved jacket and straight trousers, by Gianfranco Ferré for Christian Dior. Bouclé wool scarf. Fake fox-trimmed black leather gloves.
Beauty note: eyes emphasised with Black Crayon Khol eyeliner and Diormatic Creme Mascara in Black. Both by Christian Dior.
Le mannequin Laetitia Firmin Didot porte un chapeau abat-jour en laine anthracite, un costume en laine gris ardoise avec une veste à manches cloche et un pantalon droit, par Gianfranco Ferré pour Christian Dior. Écharpe en laine bouclée. Gants en cuir noir bordés de faux renard.
Note beauté : le regard mis en valeur avec l'eye-liner Black Crayon Khol et le mascara Diormatic Creme en Noir. Les deux par Christian Dior.
Fashion Editor/Rédactrice de Mode : Harriett Jagger Coiffure: Guido Makeup/Maquillage : Laurie Starrett
Photo Eamonn J. McCabe
vogue archive
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chic-a-gigot · 2 years
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La Mode nationale, no. 49, 11 décembre 1897, Paris. No. 1. — Chapeau Fantaisie. Modèle de Mme Baron, 13, avenue de l'Opéra, Paris. Bibliothèque nationale de France
Explications des gravures:
No. 1. — Chapeau fantaisie dernier genre. Le passe plate est coulissée, la calotte très haute est coquettement chiffonnée et ornée sur le côté d'une touffe de plumes grises teintées. Cache-peigne de velours. Un col d'une jolie élégance est fait de chinchilla ou de grèbe et de noeuds de velours semblable au chapeau; une boucle de strass ferme le noeud.
No. 1. — The latest kind of fancy hat. The pass is drawstring, the very high cap is coquettishly crumpled and adorned on the side with a tuft of tinted gray feathers. Velvet comb cover. A pretty elegant collar is made of chinchilla or grebe and hat-like velvet knots; a rhinestone loop closes the knot.
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omagazineparis · 4 months
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Ces meubles vintage incontournables
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Le vintage est un incontournable en mode et en décoration. Certains meubles et objets sont emblématiques de la seconde partie du XXème siècle, jouant sur la nostalgie d’un design typique. La mythique desserte Servant par exemple de table d’appoint ou de bar, la desserte a su traverser les époques. Ce qui la caractérise, c’est sa variété de matériaux : rotin, métal, plateau en verre ou en bois… Il est simple de trouver une desserte qui s’associe parfaitement à notre intérieur. Dans un hall d’entrée, une cuisine ou un salon, la desserte apporte ce côté vintage et une touche de caractère. La chaise en rotin C’est un matériau typiquement vintage. Omniprésentes sur les terrasses de bistrots parisiens ou dans le salon de vos parents et grands-parents, les chaises en rotin et cannage font leur comeback. Apportant un charme naturel, il est possible de choisir un assortiment de chaises pour votre table à manger ou une pièce utilisée tel un fauteuil unique et de caractère. Le gros fauteuil en cuir marron Entre caractère et élégance, il est partout dans les vieux films et les clubs privés du siècle dernier. Le fauteuil imposant en cuir marron, lisse ou vieilli, capitonné ou non, avec de gros accoudoirs tout en rondeur sait se faire une place dans notre salon. L'élégance et le caractère des fauteuils en cuir La folie des vases À poser sur une desserte, une étagère ou une table à manger, les vases vintage sont très reconnaissables. Bien sûr, on retrouve la mythique dame-jeanne, ce vase en forme de ballon et au bout fin où on y met quelques branches de fleurs. Sinon, un assortiment de plusieurs vases en verre épais et transparent, souvent ornés et travaillés, donnera du cachet à votre décoration. Et un incontournable des bars vintage à revisiter : la bouteille de whisky transparente et son bouchon. Une faïence vintage dans la cuisine ou la salle de bain Dans un esprit méditerranéen, la vieille faïence sera parfaite pour une décoration entre rétro et moderne. Avec ses teintes blanches et grises, cette douce faïence peut aussi être colorée afin de dynamiser l’intérieur. Le meuble bas de rangement esprit scandinave Star des années 60, ce meuble se caractérise par sa forme rectangulaire, ses pieds en pointe et ses portes de rangement. Utilisé par exemple en commode ou pour la télévision, ce meuble bas peut parfaitement être repeint et customisé. Alors pourquoi ne pas tenter les portes en cannage pour un esprit rétro et complètement tendance ? Le typique meuble bas rétro Les vieilles malles Véritables objets de décoration et ultra pratiques pour le rangement, les vieilles malles se fondent parfaitement dans des styles naturels ou industriels. En superposition, leurs couleurs patinées et leurs formes rigides apportent une belle dimension à votre décoration. Très tendance en décoration, l’esprit vintage est fort et ses meubles associés sont une véritable valeur ajoutée. Aussi, sachez qu’il existe de nombreux sites de brocante et de magasins spécialisés dans ce type de décor. Alors que l’on choisisse une pièce unique ou un intérieur totalement rétro, les meubles et objets du siècle passé reste incontournables aujourd’hui. À lire également : KonMarie : la magie du rangement, un véritable succès Read the full article
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sweetdecoseo2023 · 7 months
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gelendya-oldtimer · 1 year
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617 1966 Peugeot 404 Cabriolet Super Luxe
Vendu 38 144 € [$]
1966 Peugeot 404 Cabriolet Super Luxe Injection
Carte grise française
Châssis n°4599478
Moteur n°G92172B
- Version la plus recherchée
- Importants frais de restauration
- Ligne italienne, fiabilité sochalienne !
Présenté en octobre 1961, le cabriolet Peugeot 404 dispose de nombreux atouts qui contribueront à son succès. En effet, sa carrosserie aux lignes d'une grande élégance sont dues au carrossier Pininfarina tandis que la fiabilité mécanique est assurée par des éléments éprouvés qui font la réputation de la marque Sochalienne.
L'exemplaire présenté constitue la version la plus désirable, puisqu'il est doté de la mécanique plus puissante, équipée de l'injection et de la finition Super Luxe d'origine. Le conservatoire Citroën nous a également confirmé qu'il était sorti d'usine le 12 octobre 1966, et vendu neuf dans les Alpes Maritimes, département qu'elle ne quittera qu'en 2013 lors de son achat par l'actuel propriétaire. Ce dernier confie ensuite le véhicule au Garage bourguigon Rétropassion, afin qu'il le restaure. Les travaux se sont étalés sur 3 ans, et plus de 28 000€ ont été dépensés. La carrosserie a été restaurée et repeinte en bleu océan, tandis que l'on retrouve le bleu 1041 d'origine dans le compartiment moteur. Moteur et boite ont été entièrement remis en état avec démontage complet. L'hydrovac, conforme à la configuration d'origine a été refait. La sellerie en cuir a quant à elle été partiellement restaurée, conservant les sièges et accoudoirs d'origine. Nous avons noté que la montre d'origine avait été remplacée par un compte-tour qui n'est pas fonctionnel. Un essai a révélé un bon fonctionnement mécanique. Le freinage est équilibré et l'embrayage progressif. N'ayant que peu roulé depuis sa remise en état, la voiture est chaussée de pneus proches du neuf. Nous invitons les acheteurs à consulter le détail des travaux réalisés qui achèvera de les convaincre.
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kadavrr · 5 years
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vénus
«vénus, oh vénus. j'aime les filles de vénus.»
C'était comme un morceau de galaxie qu'on aurait enfermé dans un bocal transparent pour l'exposer dans un musée grouillant de visiteurs qui ne s'y intéressaient au fond pas vraiment. Elles étaient toujours là. Des étoiles qui n'avaient pas la chance de pouvoir changer de place chaque nuit. Elles restaient là, à cette même place.
L'une contre un poteau électrique qui alimentait la ville, l'autre assise sur le banc de pierre froid et sur lequel les enfants de la journée avaient empilé de petits monticules de terre et de pierres. L'étoile était respectueuse, elle n'y touchait pas et faisait attention à ne pas renverser l'œuvre avec son sac à main plus cher pour sa marque que pour son existence. On pouvait même remarquer qu'elle avait froid perché sur ses hauts talons noirs : elle piétinait le sol goudronné des aiguilles de ses chaussures. Sa peau blanche comme une feuille d'imprimerie brillait d'un certain éclat avec la lumière de la Lune tout en haut. C'était d'une certaine élégance, on ne pouvait pas détacher les yeux de la fausse candeur qui s'échappait malgré tout du corps de cette étoile. Ses cheveux bouffants et ondulés étaient plus corbeaux que ceux qui criaient dans les arbres pour un morceau de sandwich abandonné. Ils encadraient son visage en en cachant une partie, d'une large et bouffante mèche. Qu'y avait-il sous cette masse noire ? Quel genre de secret l'étoile cachait-elle ? Pouvait-on apercevoir dans ses pupilles vertes olive toute la douleur de minuit ? Ou tout l'espoir de la fin qui ne venait jamais ? L'étoile était belle, l'étoile était magnifique et resplendissait dans le calme. Figé entre le parc et la route, sur le trottoir gris.
Une au teint légèrement plus foncé jouait sur son téléphone en mâchonnant un chewing-gum, à la fraise. Elle faisait éclater les bulles de son bonbon au pétrole dans un son claquant et bref, lorsqu'elle réussissait à les faire. Ces cheveux étaient bouclés en une grande crinière brune qui apparaissait plus claire encore à cause de la lumière blanche de la nuit. Elle avait un visage assez carré cette étoile-là, des pommettes hautes et des joues plutôt rondes. Son visage à elle n'était pas inexpressif, il était blasé. Elle s'ennuyait à rester là entre le parc et la route sur le trottoir gris. Sa petite constellation ne lui plaisait peut-être plus, elle voulait s'en aller, changer d'air, rêvait de voie lactée et d'amas stellaires. Ou peut-être d'un trou noir.
Les autres étoiles brillaient elles aussi, à l'unisson la constellation existaient avec une certaine harmonie, la plupart d'entre elles fumaient. Sexy et cancéreuse, elles soufflaient leurs nuages toxiques depuis leurs lèvres sanguines pulpeuses et immobiles. Leurs pailles blanches et oranges grillaient sans bruit, une autre petite lumière dans le vide interstellaire, un éclat de vie sur leurs visages inertes. Il fallait s'occuper, et lorsque l'on était une étoile il n'y avait pas d'autre échappatoire : on brûlait, jusqu'à ce que notre propre incendie nous emporte avec lui. Alors peu importe comment, et avec quel genre de combustible tant que l'on continuait de calciner le peu d'humanité qui nous restait.
Car c'est cela le prix à payer pour être une étoile, on meurt. La combustion est lente et douloureuse mais on brille et on fait sourire le monde, le feu nous ronge et l'on souffre en cadence. Au rythme du brasier qui grossit puis se retire quelque temps, avant de repasser sur les cendres grises si jamais tout n'avait déjà pas été complètement carbonisé.
Parmi toutes ces étoiles, entre le poteau et la voiture garée juste à côté, se trouvait une étoile en particulier. Elle était étrange, car elle ne semblait pas émettre la même lumière que les autres, une anomalie qui se fondait tout de même parmi le reste. Ce qui la rendait unique, c'était aussi son sourire. Car elle souriait, beaucoup. Et elle parlait aussi, avec les autres étoiles, tout le temps. Comme si la profondeur du silence l'effrayait, comme si elle essayait de réveiller les visages imbibés d'ennui qu'elle voyait au tour d'elle. Elle leur tournait au tour, passant de l'une à l'autre tentant d'attraper le moindre sourire de leur part. Mais cela était vain, totalement vain. Le diable ou l'humanité semblait avoir volé toute trace de sentiments, le vent pouvait souffler, la neige pouvait tomber rien ne les ferait bouger. Les étoiles étaient bloquées là, entre le parc et la route. Sur le trottoir gris sale, et souillé. Ce n'était pas une place pour une étoile, ni pour une constellation.
Le sourire qu'elle offrait montrait des dents blanches, et aligné. Protégé par des lèvres pulpeuses bleu électrique je l'espérais à cause d'un rouge à lèvres. Cette étrange teinte de couleur sortait du lot, mais se mariait très bien avec celle de son teint : un chocolat noir foncé, très foncé. Ses cheveux très crépus auraient formé des amas de boucles serrés et peut-être emmêlés si elle ne les avait pas plaqué et tressé contre son crâne, au moins une centaine de petites tresses minuscule et minutieuse qui avait dû nécessiter énormément d'heure de travail, pour un résultat très esthétique. Sur sa tête se hissait un chignon rond et fait de toutes les petites tresses enroulées ensemble comme s'il s'agissait de véritables mèches indépendantes de cheveux. Ses longues tresses, certaines rebelles retombaient de son chignon qui semblait assez instable, dansaient au tour de son visage trop heureux pour les autres, à chaque fois qu'elle bougeait la tête c'était un ballet capillaire qui avait lieu, un spectacle dont je ne pouvais pas décoller mon regard tant il était hypnotisant. Le rendu était beau, et même somptueux. Cette étoile-là malgré sa différence était belle. Vraiment belle. Trop belle.
Son visage m'était familier, trop d'ailleurs et c'était bien pour ça que j'étais là, à ruminer honteusement. C'était toujours la même chose, je me retenais, je cédais, je regrettais, je pleurais et je m'en voulais pendant des jours et des jours avant de recommencer. Cette danse infernale durait depuis une durée indéterminée, j'en avais oublié la date de commencement tant elle remontait loin à travers mon passé trop banal. Je n'étais personne. Je n'avais jamais demandé à exister, j'avais toujours voulu m'en aller. Là-bas, loin des hommes, une place m'était peut-être réservé ? Je me sentais disparaître un peu plus chaque jour, disparaître vers les limbes de ce qu'ils appelaient la dépression, et de ce que j'appelais la routine. Qui avait raison ? Impossible de savoir, tout était de toute façon trop bruyant, pour moi et pour le monde. J'avais juste envie de m'oublier, d'oublier le monde, d'oublier ma place et mes responsabilités, d'oublier mon taf et ma bagnole, d'oublier mes futurs gosses et ma mère qui les attendait plus impatiemment que moi. Désolé maman, désolé. Tu n'auras jamais de petits enfants, ils ne sortiront pas de moi après des heures de souffrances et de cris.
Car maman j'aime les filles, et je les aime trop, beaucoup trop. Je pourrais même dire que je les adore. Je les adore tellement fort que j'ai envie de le crier sur tous les toits, de porter fièrement le spectre tout entier des couleurs sur mon visage, sur mon corps et dans mon cœur mais je n'ai pas l'audace ni le courage, car le monde est cruel, froid et sadique, il ravage ce qu'il ne lui convient pas et piétine tous ceux qui osent sortir des rangements précis que la société a fait pour nous dans la grande et bancale armoire de la vie. Alors lâche je laisse ceux qui osent crier pour moi, je laisse ceux qui portent fièrement leurs couleurs hurler leur haine et leurs revendications. Car j'ai peur, et je préfère vivre une petite vie privilégiée plutôt que de m'exposer à l'hostilité et l'aversion que les autres auront pour moi.
Cachée dans l'habitacle de ma voiture avec ma honte je collais le haut de mon front contre mon volant en le tapotant du bout des doigts comme si ce rythme insupportable allait m'aider à gérer la situation. C'était juste un autre tics nerveux inutile qui me nourrissait d'une fausse illusion de sûreté. Je savais ce que je voulais, je voulais décrocher cette étoile de sa glorieuse et équilibrée constellation. Je voulais l'avoir pour moi, seulement pour moi et ma petite personne. J'étais égoïste comme tous les autres, je faisais simplement preuve d'une générosité de surface pour ne pas me faire détester par mon entourage. Mais cette étoile méritait mieux. Elle méritait un véritable ciel, une véritable opportunité, son trop plein de bonheur n'était pas adapté pour une vie aussi maussade que celle-là. Elle méritait tellement mieux, et j'avais la prétention de penser que je pouvais être ce qu'elle recherchait. Qu'elle outrecuidance.
Mais cette pensée, ma pensée était là, et difficilement effaçable.
Il fallait pourtant que je l'avoue, que je laisse la vérité m'envahir de sa douloureuse mais réaliste nature. Je n'étais pas là par hasard, et les étoiles m'avaient probablement remarqué depuis tout ce temps. Ma vielle bagnole toute cabossé que j'avais payé une fortune ne passait pas inaperçu, le parking en face du trottoir était vide. Il n'y avait là que moi et ma faiblesse d'esprit habituelle. Cette faiblesse qui avait tant de fois joué contre moi. Comme le jour où elle s'était faite insulter par cet ivrogne moulé dans cette magnifique chose qu'est le patriarcat. Il s'était cru tout permis, comme la majorité des hommes. Avait empiété sur l'espace privée de cette jeune femme en jupe jugée trop courte. Et moi j'étais restée dans mon silence, ce silence glorieux et égocentrique qui me faisait vivre dans la douce utopie de mon esprit.
J'étais faible, j'avais dilapidé mon temps à travers l'espace en me cachant constamment derrière mes peurs et mes appréhensions. J'avais décidé de vivre comme ça, et j'avais également prévu de mourir avec ce même caractère d'avorton chancelant. Mais tout ça c'était avant qu'elle ne brûle ma rétine et mon corps de sa lumière trop blanche pour que je la supporte, mais trop éclatante pour que je ne puisse ne serais que m'en détourner. Un vrai papillon de nuit, faiblard et stupide.
Son regard croisa encore une fois le mien, ou était-ce à cause de la distance que j'imaginais cette douce situation ? Quoi qu'il arrive ce contact même indirect agita mon épiderme tout entier. Mes poils se hérissèrent, ma peau se tendit et ma gorge se noua. C'était le moment. En fait, je m'en étais convaincue, car je savais que si ce n'était pas maintenant, ça aurait été jamais.
J'avais ouvert la porte, l'air frais de novembre soir avait fouetté mon visage, j'avais frissonné en tentant de retrouver la chaleur que mon véhicule m'avait offert dans mon petit manteau. J'avais refermé et tourné les talons comme si je ne reverrai jamais cette voiture. Pourtant elle m'avait déjà beaucoup et plutôt bien servi, je l'avais eu le jour où j'avais obtenu mon permis. Elle était moche, sale et absolument trop chère. Mais ma mère était contente, je ne voulais pas rendre ma mère triste. Alors j'ai accepté le cadeau, docilement et avec un sourire alors que je rêvais de l'immense satisfaction de l'exploser avec une boule de destruction. La voiture, pas ma mère. J'avais tout fait à l'intérieur, car ce semblant d'intimité m'avait mis à l'aise. J'avais pleuré, chanté des chansons commerciales pleines de poudres aux yeux, enfreint la loi en me concentrant sur mon écran digital plutôt que sur le nombre de vies que je mettais en danger et je l'avais même rencontré elle. Celle pour qui j'avançais d'un pas dynamique et assuré. Ce même pas que j'aurai du prendre de nombreuses fois dans ma vie.
J'avais dépassé le parking, je marchais maintenant sur le goudron destiné à accueillir les roues bruyantes des voitures, j'y étais presque. Je pouvais discerner les visages des étoiles plus précisément. Mais un seul m'intéressait. Une seule volait toute mon attention, sa gravité était-elle si importante ? Moi petit déchet galactique, impossible de m'éloigner. De m'échapper de la course infernale qui se déroulait au tour d'elle. J'étais prise au piège, définitivement. C'était certain. Finalement arrivé à leur hauteur, au bout de cette marche qui dura dans ma tête plus d'une éternité j'avais froid et j'en tremblais. Mes mains réfugiées dans mes poches pour se préserver me donnaient l'occasion de les explorer, chose que je faisais généralement lorsque j'étais gênée, embarrassé ou que j'avais envie de disparaître dans un véritable silence.
Ma poche gauche était décousue de l'intérieur, la disparition de nombreuses pièces provenait d'ici. C'est pour ça que je mettais toujours les objets importants dans ma poche droite. Et dans cette poche-là, il y avait des billets. Cinq, de la même taille et de la même couleur. Cinq d'une valeur de vingt dollars. J'allais encore épuiser ma maigre épargne, si je continuais à agir de cette manière j'allais finir par dormir sur la paille, et il ne me serait plus possible de voir la voir, l'étoile qui éclairait beaucoup trop mes nuits de sa fanatique lumière. J'y étais accro, sans y avoir beaucoup touché. Elle était une drogue vicieuse, un simple regard de ma part et elle m'avait emmené avec elle, à travers le cosmos épileptique et les galaxies hallucinées.
J'étais à leur hauteur à toutes, je connaissais les coutures de mes poches par cœur, les étoiles me regardaient de leurs yeux remplis de rien, et elle faisait de même, j'avais froid et mes mains étaient toutes engourdies. Je ne pouvais plus faire marcher arrière et changer de décision à ce point-là du chemin. Alors poussé par l'adrénaline et la peur, je laissais ma main se glisser à travers ma poche droite pour y attraper mon argent si précieusement gardé. Les billets étaient là, et dans quelques instants ils ne le seraient plus. Le doute s'empara de moi un instant, mais l'embrasement que mon cœur ressentit en croisant ses yeux dont la couleur par manque de lumière resta inconnue. Je pu apercevoir à travers ses délicieuses iris la brillance d'une joie de vivre juvénile. Mon dieu, que j'aimais cette étoile.
C'était encore une routine qui en devenait musicale que je provoquais, mais dont je ne voulais plus entendre les notes. Elle était là, sans un bruit dans ma vielle bagnole dont j'avais soudainement honte. Je regrettais maintenant de ne pas l'avoir fait sauter lorsque ma mère me l'avait offert. Place passager, place du mort, place du sacrifié. Tête contre la vitre elle regardait vers le haut, peut-être qu'elle cherchait à reconnaître ses amies accrochées à la voute céleste qui nous recouvrait tous. Peut-être qu'elle les enviait, ou qu'elle les jalousait. Qu'avait -elle fait pour perdre ainsi sa place à travers le monde spatial ? Était-elle une étoile déchue à la manière de Samaël devenu Satan après sa chute ? Si cela la rendait si triste, je lui offrais mon épaule pour qu'elle puisse y pleurer. J'imaginais son visage trempé de perles salées, dieu était-il si mal de l'imaginer magnifique même pendant ses états d'âmes ?
J'étais instable en sa présence, comme une sauvageonne lâché dans une pièce fermée. C'était difficile à accepter mais j'agissais comme une enfant terrible. Moi qui avais toujours été la force tranquille qui gardait son calme même devant des sentiments bohème et inconstant. Cette étoile me mettait à nue, et visiblement j'aimais ça car je revenais toujours.
- Où est-ce que tu habites déjà ?
- Après la droguerie, un vieil immeuble gris et bleu.
Elle me demandait toujours la même chose, sous des formes différentes comme pour me noyer dans l'illusion qu'elle variait de discours. Mais ma belle, j'avais appris par cœur la courbe de tes lèvres couleur psychédélique, impossible d'oublier le nombre de fois où tu m'as posé cette question.
Le rouge du feu laissa place au vert et fit vrombir le vieux moteur de ma voiture, j'avais hâte de l'emmener, elle avait vite attaché sa ceinture peut-être qu'elle était pressée de me rejoindre ? Qu'elle avait hâte elle aussi ? Cette idée me fit sourire. J'étais heureuse facilement en sa présence et ça faisait du bien. J'espérais évidemment que cela soit identique de son côté.
Je me suis garée, et elle est sortie. Elle m'a suivie à travers la rue qui accueillait nos deux ombres projetés sur son sol. J'ai franchi le pallier de la porte, avec un certain stress. Comme si je l'invitais pour la première fois. Une fois à l'intérieur de mon petit appartement trop cher pour ce qu'il valait réellement comme ma voiture, l'introduction qui devenait bien trop longue laissa enfin place à la scène principale. La scène que le public impatient et en transe devant ce festival d'émotion qui transcendait leurs corps mystifiés par les acteurs qu'elle et moi nous étions enfin devenues. Le "nous" que j'attendais était enfin là, et c'était avec un enthousiasme prononcé que je la laissais m'emporter dans son macrocosme.
Putain qu'elle était belle. Je voulais qu'elle m'emmène complètement avec elle. Je voulais que l'on s'en aille ensemble, là-bas où la joie et la vie nous étaient autorisés à toutes les deux. Loin d'ici, du parc et du parking. On n'avait pas de protection, parce qu'on était folle, et que l'on n'avait de toute façon pas le temps pour ça.
Elle avait mis une jolie robe rouge, j'espère qu'elle n'était pas cher car j'avais marché dessus en reculant jusqu'à mon lit avec elle, presque nue, dans les bras.
Ses mains contre mes cuisses, les miennes contre ses seins que j'imaginais plus gros, faute à son soutif. Sa peau noire qui chevauchait la mienne, ses mains qui se glissaient là où je n'étais jamais allé chercher avant son arrivée. C'était une exploration de mon propre corps et j'étais invité par ses baisers mouillés dans mon cou à m'y laisser aller. Ce n'était pas brutal, c'était une danse sensuelle, qui épurait mon âme. On s'envolait, dans les draps de la honte mouillés de mes larmes et de nos sueurs. J'avais mal d'apprécier ses courbes au-dessus de moi mais bon dieu ce qu'elle était belle. Un ventre peut-être pas assez plat pour être mannequin, mais ça ne me dérangeait pas. Je l'embrassais encore une fois, ne voulant pas laisser son corps sans preuve de ma présence lorsque d'autre passerait dessus. Nos gémissements et nos cris en rythme avec les mouvements précis de nos deux corps me donnaient l'impression de planer. Je souhaitais que rien n'arrête ce moment, que rien n'obstrue mes pensées déjà trop floues. Je voulais rester ici à l'intérieur avec elle, claquer la porte et détruire la serrure pour que l'on ne revoie plus jamais la vie et que l'on oublie le jour et les gens.
Ses lèvres caressaient mon corps, ses mains les accompagnaient durant le tracé indélébile qu'elles faisaient sur ma peau. Des marques invisibles mais que je sentirais encore des jours après. Ses yeux noisette ne me quittaient pas et me brûlait, et j'étais masochiste car je continuais de regarder sans protection une étoile, qui n'était que trop près de moi. Comme si ce n'était pas assez, elle colla ses lèvres couleurs ciel contre mes seins trop petits pour les normes et les fit tanguer entre sa langue et l'une de sa main. Je voulais qu'elle continue, mais je pense que mes ongles enfoncés dans ses cheveux tressés lui indiquaient parfaitement le désir longtemps inavouable qui chauffait en moi. L'étoile réglait mes problèmes en quelques souffles et quelques mouvements. Elle était belle, doué et trop éclatante pour que je puisse m'en éloigner. Ma boussole finissait par me mener vers elle, quoi que je fasse. Son attraction avait rendu folle mes aiguilles internes et je me perdais à tenter de me rapprocher d'elle sans y arriver.
Nos amours toute la nuit, me rendait folle.
- Comment tu t'appelles ?
- Vénus.
- Comme la planète ?
- Ouais.
Et là elle se levait, pour aller fumer à la petite fenêtre qui n'offrait qu'un ridicule panorama des toits des autres immeubles. Parce qu'elle ne voulait pas enfumer mon appart avait-elle dit d'un ton concerné. "Ma belle ton odeur embaume déjà tous mes draps." Aurais-je voulu lui répondre avec romantisme et un regard qui condensait mon amour et ma passion pour elle. Mais je n'avais rien répondu d'aussi émotionnel et beau. Non rien qu'un petit "merci" timide et discret dont on ne se rappellerait pas le lendemain. En général après ça, elle restait jusqu'à ce que le soleil se lève et fasse disparaître le ciel nocturne de son rayonnement infini. Car Vénus restait une étoile quel que soit son nom, et le jour il n'y en avait qu'une seule qui pouvait être visible et qui volait la vedette à toute les autres. Vénus n'y faisait pas exception. Alors quand le jour se levait, Vénus disparaissait.
Et toute la journée je pensais au moment où ma bouche rencontrerait de nouveau ses seins et ses hanches. À quand elle me ferait de nouveau valser sur un nouveau tango mélodramatique dont je connaissais à peine les pas. À quand je pourrai de nouveau dire ce « nous » qui faisait frémir toute mon existence. Elle me manquait, une minute après son départ, puis lorsque je devais manger je repensais à son visage souriant qu'elle avait lorsqu'elle parlait encore la veille, je voulais m'enfuir pour la rejoindre mais je savais que c'était impossible, et les remords m'écrasaient. La vérité s'ajoutait, les reproches de ma mère aussi. Je ne pouvais pas m'enfuir-là était la triste évidence que je ne pouvais tout simplement pas accepter par faiblesse encore une fois.
Et c'était de là qu'avait commencé cette difficile mais très plaisante chorégraphie entre moi et Vénus. Elle me permettait d'échapper à tout ce que je fuyais sans vraiment y mettre un effort, elle me faisait danser comme une cigarette sans mal et je revenais toujours car j'aimais ça. J'aimais et jamais je ne voulais m'acquitter de sa présence. À moins qu'elle ne m'y force, qu'elle ne me jette mes beaux discours à la figure en me criant des "Va-t'en !" et des insultes. Au fond je ne suis même pas sûr que cela m'aurait fait fuir. Car j'étais accroché, et je le savais et délibérément je continuais cette valse, ou ce tango quoi que soit cette série de mouvement abstrait auquel je donnais peut-être un sens trop profond.
Alors définitivement dingue j'y suis retournée le jour suivant, sur le même parking, dans cette vieille bagnole cabossée que j'avais fini par apprécier dans sa médiocrité, pour lui avouer. Lui avouer cette passion qui me brûlait complètement de l'intérieur, qui m'empêchait de devenir autonome. J'espérais secrètement qu'elle répondrait à l'affirmatif et qu'elle me contentera enfin après toute cette insupportable attente. Je rêvais déjà de son visage éclairé par le jour, mon étoile que j'aurai emmené parcourir le monde dans ma voiture. Elle aurait un débardeur rouge, et un rouge à lèvres jaune, très jaune. Parce que c'est ce genre de couleur qui lui allaient le mieux. Des lunettes noires pour protéger ses jolis yeux, et surtout elle sourirait, un sourire franc et honnête comme elle avait eu ce soir avant que je n'arrive. Cette magnificence dont j'allais m'accaparer, allait peindre mon monde monochrome de toutes ses émotions gorgées de couleurs. Un voyage idyllique nous était prévu.
La lune était grande et ronde dans le ciel elle éclairait parfaitement là où la jolie constellation était. Un temps nocturne parfait pour le jour où j'allais emmener Vénus avec moi. J'étais heureuse, et surtout excité de la voir comme à chaque fois. J'avais mes billets, dans ma poche droite, le vide décousu dans la gauche et je me suis avancées vers elles. Il n'en avait pas beaucoup aujourd'hui, les étoiles semblaient toutes s'être cachées. Mais qu'importe, je pouvais reconnaître le regard ennuyé de celle qui pianotait sur son téléphone, cette fois assise. Elle ne fumait pas aujourd'hui, peut-être était-elle trop omnibulée par son écran pour s'échapper un instant et griller une autre paille cancérigène. Il n'y en avait qu'une seule qui disparaissait derrière un nuage de fumée, blonde, trop maquillé, robe noire et talons hauts, rien avoir avec Vénus, elle était de toute façon inégalable. C'est tout de même vers elle que mon regard se porta.
- Où est Vénus ?
- Vénus ? Connais pas.
Et ce fut comme une explosion, comme la mort prématurée de mon étoile dans une supernova. Un souffle destructeur de chaleur et de poussières d'étoiles qui s'éparpillait à une vitesse incalculable à travers toute la galaxie dans un bruit terrifiant. C'est dans cette détonation qu'elle détruisit mon cœur et mes pauvres espoirs.
Vénus même si elle brillait, n'était et n'avait jamais été une étoile.
« filles de vénus. qu'es-tu donc devenu ?»
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ochoislas · 4 years
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MANDOLINA
Los que cantan serenatas y las beldades atentas cambian recados insulsos bajo las frondas parleras.
Allí están Tirsis y Aminta, y Clitandro sempiterno; y además Damís, que a tantas ariscas requiebra tierno.
Sus breves cotas de seda y sus rozagantes caudas; su donaire, su retozo y sus lacias sombras zarcas
se arremolinan de arrobo con la luna gris y rosa, y la mandolina surte entre brisas repelosas.
*
MANDOLINE
Les donneurs de sérénades Et les belles écouteuses Échangent des propos fades Sous les ramures chanteuses.
C’est Tircis et c’est Aminte, Et c’est l’éternel Clitandre, Et c’est Damis qui pour mainte Cruelle fait maint vers tendre.
Leurs courtes vestes de soie, Leurs longues robes à queues, Leur élégance, leur joie Et leurs molles ombres bleues,
Tourbillonnent dans l’extase D’une lune rose et grise, Et la mandoline jase Parmi les frissons de brise.
Paul Verlaine
di-versión©ochoislas
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Pantherella - Avis et test
[Article non sponsorisé]
Si les souliers habillent les pieds, les chaussettes les protègent. Souvent considérées comme un accessoire, les chaussettes sont pourtant un élément important d’une garde-robe. Il existe autant de styles possibles – chaussettes invisibles, chaussettes courtes ou encore mi-bas – que de choix de couleurs. On ne va pas vous refaire toute l’histoire de la chaussette mais disons seulement qu’elle commence il y a fort longtemps, il y a environ 4 000 ans, en l’an - 2000 av J.C. en Syrie. Si sa composition a pu changer au fil des siècles, sa fonctionnalité reste immuable.
Histoire de la marque Pantherella
Pantherella voit le jour en Angleterre en 1937 grâce à Louis Goldschmidt, un producteur de chaussettes Allemand. Ce pionnier convainc le fabricant de machines P.A. Bentley de concevoir une machine double cylindre capable de tricoter des chaussettes fines pour homme c’est à dire des machines avec un nombre important d’aiguilles : de l’ordre de 200 aiguilles. Plus il y a d’aiguilles, plus les chaussettes obtenues seront fines. Un pari audacieux puisque la mode à l’époque était plutôt aux chaussettes épaisses et inconfortables. Ainsi Pantherella lance un mouvement que ses compétiteurs suivront mais n’égaleront que difficilement. Le succès est au rendez-vous et, en 1952, l’entreprise décide de se focaliser exclusivement sur le marché masculin en délaissant la production féminine.
D’où vient le nom Pantherella ? C’est un secret bien gardé par le fondateur lui-même. Jusqu’en 1945, l’entreprise se dénommait Midland Hoisery Mills et ne fabriquait que des collants pour femmes. L’histoire de l’entreprise dit seulement que la société adopte « Pantherella » en 1945 lors de son inscription au registre du commerce et des sociétés Anglais.
Par la suite la marque est rachetée en 2001 par H.J. Hall. La famille Hall produit elle aussi des chaussettes à Leicestershire, depuis 1882 : la tradition anglaise est sauvegardée et la marque gagnera de plus en plus en rayonnement à l’international.
Test des chaussettes courtes Pembrey Coton Sea Island en bleu ciel
Avant de passer aux caractéristiques du produit, voici quelques précisions préalables. Cette paire de chaussettes m’a coûté 35,50 € avec frais de port sur le site de Pantherella. Cela est certes onéreux pour une seule paire mais je cherchais une robustesse et une couleur bien spécifique (bleu ciel). Décryptage. La marque n’a pas de boutique physique française, j’ai donc commandé sur le site internet de la maison. La navigation du site est agréable et intuitive : je cherchais une couleur et une matière en particulier, je les ai rapidement trouvées.
Précision utile : Pantherella est distribuée sur des sites tels que Royal Cheese ou encore Le Printemps. La couleur et la matière que je cherchais n’y sont cependant pas proposées.
J’ai donc choisi le modèle Pembrey à 9 côtes mi-mollet – pour les saisons Printemps/Été – en coton Sea island. Souvent considéré comme le « cachemire du coton », il est constitué de très longues fibres, cousin du coton pima, connu pour ses fibres soyeuses. Ce coton provient des îles des Antilles et ses caractéristiques sont la robustesse et la douceur. Le coton est récolté sur place puis tissé par le partenaire Suisse de l’entreprise, Spoerry.
Le label « Genuine West Indian Sea Island cotton » est obtenu par certification de la WISICA (West Indian Sea Island Cotton Association) ; les chaussettes Pantherella endossent fièrement ce certificat. Pour résumer et comme l’arbore fièrement le descriptif produit : « le coton Sea island est aussi solide que la soie, aussi doux que le cachemire et aussi durable que la laine » .
La couleur est un joli bleu ciel qui prend bien la lumière : ni trop foncé, ni trop terne. Le modèle Pembrey est remaillé à la main pour éviter une couture désagréable au niveau des orteils. Cela rend la chaussette particulièrement confortable une fois chaussé ses souliers – en évitant tout frottement désagréable –.
Le fil de coton est teint dans une palette chromatique unique à Pantherella, par l’Atkinson Dyeing Compagny dans le West Yorkshire. Comme mentionné précédemment, les fibres de coton Sea island sont très longues, ce qui signifie qu’elles peuvent être filées en un fil très fin. Ces longues fibres sont également résistantes aux bouloches et sont donc des chaussettes très durables et résistantes. Le toucher est doux et soyeux : elles conservent bien la couleur même après plusieurs lavage.
Une fois enfilées, ce qui marque le plus est la sensation de douceur et de robustesse qui se dégage sur les pieds. Le problème récurrent auquel je fais face continuellement pour des chaussettes mi-mollet est qu’elles se transforment en chaussettes « mi-cheville » : elles ne tiennent pas sur le mollet ! Les chaussettes Pantherella tiennent cette promesse, l’élastique est bien en place, sans serrer à outrance pour autant. J’ai choisi ma taille habituelle de souliers Anglais/Américain, à savoir le 6 – 7 (Small), et le confort est optimal.
Un autre problème récurrent est la perte de la couleur de la chaussette après moult lavages. Vous souvenez-vous de la jolie teinte de vert, rouge ou bleu de vos précieuses à l’achat ? Ce n’est qu’un pâle souvenir…Je n’ai pas encore lavé plusieurs fois cette paire, mais à juger de son aspect, je ne doute pas qu’elle tienne la route.
Je suis un fervent calcéophile et pour moi, la vraie élégance n’est pas de porter des mi-bas continuellement mais savoir alterner les ports de styles de chaussettes différents selon les occasions et surtout les saisons. Pour autant, mi-bas ne signifie pas forcément « automne/hiver » : j’ai dans ma garde-robe des mi-bas – chaussettes qui montent donc jusqu’au genou – en lin pour l’été ; une belle alternative aux chaussettes dites « invisibles » !
Mais alors pourquoi acheter une paire de Pantherella à plus de 30 € ? Tout simplement car c’est une pièce d’investissement. Je l’ai dit plus haut, les chaussettes ont la mauvaise réputation d’être considérées comme un simple accessoire : en achetant des chaussettes à 5€ plusieurs fois dans l’année l’addition est moins salée à l’achat mais est renouvelée fréquemment dans le temps. Le gain d’argent n’est donc pas garanti. Vous me suivez ?
Il ne s’agit pas pour autant d’acheter uniquement des chaussettes à ce prix mais d’adopter les bons réflexes : une fois que les chaussettes bas de gamme ont rendu l’âme, au lieu d’en racheter, l’achat d’une belle paire robuste sera à privilégier pour démarrer une garde-robe plus (éco) responsable. Il faut juste se lancer rationnellement : commencer par une paire bleu marine, puis grise, puis marron, puis verte, puis rouge, puis aubergine, puis orange, puis jaune…(vous avez un aperçu de mon cheminement calcéophile et de la palette chromatique de ma collection).
Une autre raison qui me pousse à ce type d’investissement est la sensation et le ressenti global : mes pieds sont bien maintenus, les chaussettes ne grattent pas, ne se déforment pas et ne boulochent pas. Évidemment, un bon entretien est essentiel à leur longévité (lavage à l’envers en programme cycle « court », 30 degrés, 600 tours maximum !).
Des idées pour les porter ? De mon côté j’aime beaucoup intégrer ces chaussettes bleu ciel avec un jean brut, une paire de mocassins marron, un sweat gris avec une chemise en Oxford button down et une veste Bedale Barbour.
Conclusion
Les chaussettes anglaises Pantherella ont tout de chaussettes de « luxe » : soyeuses, robustes et durables. Il est difficile de trouver un point négatif, mais si je devais tout de même en relever un, ce serait indiscutablement les frais de port à en dissuader plus d’un : de l’ordre de 12 € pour une livraison en France ! La livraison gratuite n’est offerte que pour des commandes supérieures à 200 €…de quoi se confectionner une sacrée collection !
Texte et photos par Marcos Eliades Instagram : lord_byron1
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omagazineparis · 4 months
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Ces meubles vintage incontournables
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Le vintage est un incontournable en mode et en décoration. Certains meubles et objets sont emblématiques de la seconde partie du XXème siècle, jouant sur la nostalgie d’un design typique. La mythique desserte Servant par exemple de table d’appoint ou de bar, la desserte a su traverser les époques. Ce qui la caractérise, c’est sa variété de matériaux : rotin, métal, plateau en verre ou en bois… Il est simple de trouver une desserte qui s’associe parfaitement à notre intérieur. Dans un hall d’entrée, une cuisine ou un salon, la desserte apporte ce côté vintage et une touche de caractère. La chaise en rotin C’est un matériau typiquement vintage. Omniprésentes sur les terrasses de bistrots parisiens ou dans le salon de vos parents et grands-parents, les chaises en rotin et cannage font leur comeback. Apportant un charme naturel, il est possible de choisir un assortiment de chaises pour votre table à manger ou une pièce utilisée tel un fauteuil unique et de caractère. Le gros fauteuil en cuir marron Entre caractère et élégance, il est partout dans les vieux films et les clubs privés du siècle dernier. Le fauteuil imposant en cuir marron, lisse ou vieilli, capitonné ou non, avec de gros accoudoirs tout en rondeur sait se faire une place dans notre salon. L'élégance et le caractère des fauteuils en cuir La folie des vases À poser sur une desserte, une étagère ou une table à manger, les vases vintage sont très reconnaissables. Bien sûr, on retrouve la mythique dame-jeanne, ce vase en forme de ballon et au bout fin où on y met quelques branches de fleurs. Sinon, un assortiment de plusieurs vases en verre épais et transparent, souvent ornés et travaillés, donnera du cachet à votre décoration. Et un incontournable des bars vintage à revisiter : la bouteille de whisky transparente et son bouchon. Une faïence vintage dans la cuisine ou la salle de bain Dans un esprit méditerranéen, la vieille faïence sera parfaite pour une décoration entre rétro et moderne. Avec ses teintes blanches et grises, cette douce faïence peut aussi être colorée afin de dynamiser l’intérieur. Le meuble bas de rangement esprit scandinave Star des années 60, ce meuble se caractérise par sa forme rectangulaire, ses pieds en pointe et ses portes de rangement. Utilisé par exemple en commode ou pour la télévision, ce meuble bas peut parfaitement être repeint et customisé. Alors pourquoi ne pas tenter les portes en cannage pour un esprit rétro et complètement tendance ? Le typique meuble bas rétro Les vieilles malles Véritables objets de décoration et ultra pratiques pour le rangement, les vieilles malles se fondent parfaitement dans des styles naturels ou industriels. En superposition, leurs couleurs patinées et leurs formes rigides apportent une belle dimension à votre décoration. Très tendance en décoration, l’esprit vintage est fort et ses meubles associés sont une véritable valeur ajoutée. Aussi, sachez qu’il existe de nombreux sites de brocante et de magasins spécialisés dans ce type de décor. Alors que l’on choisisse une pièce unique ou un intérieur totalement rétro, les meubles et objets du siècle passé reste incontournables aujourd’hui. À lire également : KonMarie : la magie du rangement, un véritable succès Read the full article
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monsieurcyclopede · 5 years
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Jour 50 : De Rosnay à Gargilesse 51 kilomètres
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Journée magnifique. Il paraît que je me trouve au beau milieu de la fameuse diagonale du vide. L'homme à tendance à penser que là où il n'est pas, c'est vide... Tout n'est toujours qu'une question de regard. Oui, souvent les villages sont déserts, beaucoup de volets sont fermés. Les maisons sont grises, beaucoup d'Anglais et de Hollandais les rachètent. Mais ici, personne ne parle leurs langues et ils ne parlent pas la notre. Je n'ai jamais vu autant de voitures sans permis. Le temps s'est arrêté par endroit. Les magasins sont fermés, ceux qui sont encore ouverts ont des enseignes jaunies par le temps où les numéro de téléphone sont à huit chiffres. Parfois, il n'y a qu'un bar qui fait tabac, bureau de poste, dépôt de pain, épicerie, boulodrome, centre social, psy et mairie. La diagonale du vide c'est les banlieues version campagne. Les accents sont différents mais ce sont les mêmes gueules déchirées par l'oublie et l'abandon, la solitude et la pauvreté, le tabac et l'alcool. Les casquettes sont des bérets et les bédots des roulées qui sentent le foin. C'est juste un quartier de la France sans échappatoire, une banlieue de plus noyée dans la négligence. Mais tout est question de regard.
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J'y ai trouvé plein de choses. Un magnifique et splendide plein. Un plein de vie verdoyante, d'étangs, de ruisseaux, d'oiseaux, d'arbres, de vaches qui ne voient pas de train et qui sursautent à mon passage, de chevreuils à peine méfiants et des gitans pieds nus, en roulotte, tractée par un cheval... Vraiment.
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J'y ai même vu de grandes étendues de rien, pleines de vide. De l'herbe pour de l'herbe, sans raison, à perte de vue. Je me dis que décidément, la nature se porte mieux sans nous et cette pensée m'attriste.
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J'ai la sensation de ne pas être chez moi car je n'ai pas de repère. Les routes prennent alors un sens, elles portent une promesse, ni bonne ni mauvaise, celle de vous ramener à la civilisation. Je comprends vite que l'endroit est intransigeant. Il faut se mettre dedans, au risque de se faire malmener et de mal le vivre... C'est grisant. Transcendant même... Que j'aime ça. Ces endroits sont si précieux.
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L'avantage du vide, c'est qu'on est libre de le remplir comme on veut. Quoi de mieux que la musique pour le remplir avec élégance ?
La nature, mon vélo, l'effort inébranlable, stable et régulier, Yom et sa clarinette. La transe peut commencer, la vraie. Plus rien d'autre n'existe, c'est l'heure de la traversée et je me réveillerai plus tard.
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partenaires-mav · 5 years
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Emission du 04/06/2019
Sophie Ferjani
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Les bijoux préférés de Sophie
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Numéro consommateurs : 0 825 001 001
 Tapis KRIS 200x290cm
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Chaise Cleva
Chaise Nom gris
Fauteuil lin beige Calixte
Banquette velours Dolce
Lampe Manoir
Matelas de sol
Galette de chaise
Guéridon Karis
Chaise kaki Baya
Console retro factory
Commode 3 tiroirs
Miroir soleil
Coussin cèdre, cot crink, lin, gris, ivoire, ethnic
Coussin à pompons ivoire, amande
Linge de lit
Plaid
Jeté de lit
Coussin étoile
Coussin girafe
Coussin nuage
Coussin lune
Tapis jute à motif
Chevet
Miroir à pompoms
Miroir cactus
Miroir corde
Lampe à poser
Table d’appoint corde
Suspension corde
Tipi
Suspension nuage berceau
Porte manteau
Peluche dinosaure
Bougeoir noir
Chandelier blanc
Chandelier argent
Bonbonnières
Linge de toilette
Accessoires salle de bain
Banc en bambou
Panier à linge
Tapis berbere
Lampadaire
Vases
Couverts
Paniers
Attrape rêves
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Ensemble de salle de bain double vasque à suspendre Doble https://www.castorama.fr/ensemble-de-salle-de-bains-double-vasque-a-suspendre-blanc-brillant-doble-120-cm/8056098180669_CAFR.prd
Robinets de salle de bain
Radiateur électrique double coeur de chauffe Cisco https://www.castorama.fr/radiateur-electrique-double-coeur-de-chauffe-cisco-1500w/3663602689027_CAFR.prd
Boiserie Albane
Lambris sapin coloris galet https://www.castorama.fr/lambris-sapin-bds-galet-12x135-cm-vendu-a-la-botte/3450742213843_CAFR.prd
Moulures décoratives
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La collection VO Imaginée en Provence, la collection Version Originale se décline en soins pour les mains et le corps enrichis en huile d’Olive bio et bougies à la cire 100% d'origine végétale. Un parti pris mêlant technicité de formulation, plaisir des sens et esthétisme.
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Bonbonnières guimauves
Bonbonnières cœur
Bonbonnières nougat  
Bonbonnières cœur cerise
Guimauve fourrée
Ourson en chocolat
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3 bombes grises
2 bombes blanc mat
2 bombes noir satin
2 bombes galet satin
2 bombes béton satin
2 bombes ardoise satin
2 bombes anisette satin
2 bombes Fjord satin
2 bombes kaki satin
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Chez Desenio, la décoration et le design sont nos passions ! Notre idée est simple : chacun doit avoir les moyens économiques d'accéder à un art mural tendance et beau. Depuis nos débuts en 2010, nous n'avons cessé de nous développer et sommes actuellement présents, grâce à Internet, dans 33 pays. Et nous continuons de conquérir de nouveaux marchés. Chez Desenio, vous trouverez une gamme d'affiches et d'accessoires (cadres, étagères à tableaux et pinces) parmi les plus vastes de Scandinavie. Notre offre est continuellement actualisée dans l'objectif de suivre les dernières tendances dans les domaines de la décoration et du design. Nous proposons des articles pour tous les styles de décoration et pour toutes les pièces de la maison.
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Créée en 1970, Corep s’est fait rapidement reconnaître comme le spécialiste de l’abat-jour et de la lampe décorative.
 Suspension cylindre 15€
Suspension cylindre lin 69€
Lampadaire Vinci 175€
Applique Sawyer 39€
Suspension Sweden 150€
Suspension Archi 33€
Lampadaire Lincoln 119€
Applique Lincoln 37€
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Côté Table apporte style et élégance à la décoration d’intérieur en alliant la plus pure tradition charme à des inspirations plus contemporaines. Lorsque la marque est créée en 1996 à Bordeaux, elle séduit immédiatement le public avec ses collections d’arts de la table exclusives. Elle propose, en plus aujourd’hui, un large éventail d’articles de maison : textiles, meubles, luminaires, objets de décoration, et accessoires pour la chambre et la salle de bain.
 Coussin turquoise, mastic, indigo, jeté en lin, pot blanc, pot mastic, pichet blanc, saladier, presse agrume, passoire, bol, mug, tasse, beurrier, plat sur pied, assiette creuse, plat, coupelle, pot, carafe, 3 cloches; verres à eau, carafe, bocal, coupe sur pied, torchon
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Théière, lampe renard, panier, miroir, tableau, guirlande
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209-211 Rue de Bercy, 75012 Paris
Téléphone : 01 80 20 63 00
Le quartier éclectique qui accueille l'hôtel abrite également des artistes, des ateliers et des rues pleines de charme qui reflètent le caractère du Paris d'aujourd'hui offrant un environnement urbain et une ambiance survoltée. Les 249 chambres de l'hôtel conservent des éléments emblématiques du passé industriel de Paris qui sont cependant surclassés par les véritables œuvres d'art que sont les différentes vues panoramiques époustouflantes sur les monuments de la capitale française. En effet, depuis les chambres s'offre au regard une vue unique et majestueuse sur les bâtiments les plus emblématiques de la ville, notamment la tour Eiffel, Notre-Dame, le Sacré-Cœur et la Défense. Nourrissez votre passion pour les voyages dans un cadre simple et bien pensé parfait pour travailler, vous divertir et vous détendre afin de vous préparer pour vos prochaines aventures. Un espace de réunion unique et innovant permet de rester productif et mener à bien ses objectifs. Rendez-vous au nosh! pour y apprécier de savoureux plats tout au long de la journée. Le Kitchen & Bar propose quant à lui d'authentiques mets de saison pleins de saveurs. Organisez votre prochain voyage à Paris. L'emplacement idéal pour les voyageurs d'affaires et les familles.
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Déménageur à Avrainville
Ferme de Kernevez Les Cailloux Local 6, 91630 Avrainville
Téléphone : 01 60 81 16 07
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À Longjumeau (tous articles réutilisables)
8, avenue de l’Abbé Pierre ("EMMAÜS LE DEPÔT")
91160 LONGJUMEAU
Du mardi au samedi de 8h à 11h30 et de 14h à 17h30
Nous acceptons tous les objets en bon état et non dangereux (par exemple pas les bouteilles de gaz, les produits chimiques ...)
tels que : vêtements, meubles, livres, disques,électroménager, hi-fi, literie, jouets, bibelots, micro-informatique, etc.
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Le sol cocooning avec un envers GFT en fibres recyclées à partir de bouteilles plastiques (plus de 50% du produit)  qui apporte les bénéfices en termes de :
CONFORT A LA MARCHE & ISOLATION SONORE (réduction de 20dB).
 Un sol épais et confortable, facile à poser : SANS COLLE & SANS PREPARATION DU SUP-PORT ! L'envers en fibres GFT absorbe les irrégularités du support !
Des décors tendances d'inspiration scandinave, adapté à toutes pièces de la maison (idéal pour les pièces humides, les pièces à l'étage et la RENOVATION !)
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 Produit HQR Fairway Cloud :
La référence des sols habitat et professionnels !
Un sol multi-couche avec un envers en fibres recyclées GFT et une couche d'usure de 0.40mm qui permet un usage semi-commercial.
Idéal pour la rénovation et les espaces à trafic élevé !
 Une pose facile et rapide : SANS COLLE & SANS PREPARATION DU SUPPORT ! L'envers en fibres GFT absorbe les irrégularités du support !
Un sol ultra confortable, avec une résistance optimale.
Ideal pour la RENOVATION et ultra facile d'entretien !
Des décors tendance et élégants pour des univers contemporains et naturels....
Sol cuisine : Vinyle rouleau HQR 1984 WALDEB BROWN
Sol entrée : Vinyle rouleau HQR 1984 WALDEB BROWN
Sol chambre 4 (parentale): HQR 1984 WALDEB BROWN
Sol palier : 1778 NOMA NATURE
Sol chambre 1 (orange) : HOME CONFORT 1536 KEYWEST BLANC
Sol chambre 3 (bleu foncé) : 1439 LODGE MILK
Niveau 1 : lames SENSO adhésives 0347 COLUMBIA
Niveau 0: dalles adhésives SENSO URBAN 0702 WALLSREAT LIGHT
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Matériaux et peintures pour les particuliers et les professionnels
Crit Center distribue des peintures de qualité profionnelle tel que Guittet et Plasdox
Magasin: 14-17 Rue du Chemin de Fer, 93400 Pantin
Tél :01 49 18 55 94 Fax : 01 40 11 10 85
Magasin: 21 Rue du Val de Marne, 94250 Gentilly
Téléphone :01 49 69 73 02
 PLASDOX est une marque de peinture française, née au Mans il y a plus de 60 ans, qui produit dans ses 3 usines en France des peintures d’intérieur et des revêtements de façade professionnels, distribués dans toute la France par une réseau de distributeurs indépendants. Dans le cadre de l’émission Maison à vendre, Crit Center est le distributeur officiel.
 PEINTURE GUITTET, fabricant français depuis plus de 150 ans, commercialise des peintures haut de gamme à destination des professionnels aussi bien pour la décoration intérieure que l'extérieur.
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Fabricant d'envergure mondiale de solutions auto-adhésives
15 rue du Bois des Saints Pères
77176 Savigny le Temple, France
Tel: +33 1 64 87 82 30
Fax: +33 1 64 87 82 50
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Enduits avant peinture et enduits de decoration pour les professionnels et les particuliers:
Chrono r poudre pour reboucher et reparer en un temps record
Chrono-gl pour rattraper et lisser en une seule application
Spécial facade rx3 pour ragreer et reboucher sur maçonnerie brute ou peinte
Humistop  pour traiter les murs humides
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Toutes les solutions de colles
 BOSTIK Fixation MS 118 objets lourds
la colle de références pour les professionnels.
Sa formule de type MS Polymère  sans solvant permet de coller en 5 secondes en intérieur ou en extérieur : elle est idéale pour coller tous types de matériaux  même lourds.
Prise immédiate, collage ultra-puissant.
Le collage reste élastique dans le temps et résiste aux chocs et vibrations.
 COLLE TOUS PAPIERS PEINTS EN PATE AVEC INDICATEUR COLORE
Standards, intissés et intissés à peindre, vinyles et vinyles à peindre, vinyles expansés sur intissés, courants, légers, épais, duplexés, lessivables.
 QUELYD Colle finitions & retouches
Colle polyvalente destinée au collage des papiers vinyles et revêtements plastiques sur eux-mêmes.
Très utile lors de la réalisation de joints par recouvrement, rattrapage de décollements aux joints (même sur supports non absorbants), réalisation de retours d’angle en mur ou plafond, pose de galons et frises décoratives.
 SILICONE SADER existe en blanc et translucide
Ce mastic silicone adhère sur la plupart des matériaux.
• Joint silicone pour utilisation en intérieur
• Permet de faire des joints d'étanchéité entre plan de travail et évier mais aussi entre lavabo et tour de baignoire
• Permet également de faire des joints de raccordements entre meubles (et encastrables) et sol ou mur
 BOSTIK - Mastic d’étanchéité.
Ce mastic vous permet de réaliser des joints d'étanchéité ainsi que des collages souples sur tous type de matériaux en intérieur ou en extérieur.
 Colle Toiles de verre QUELYD
Pour tout type de toiles de verre et fibres de verre.
La colle toiles de verre QUELYD a été formulée pour assurer un maintien immédiat et un collage durable de tous les types de toiles de verre et fibres de verre.
Service consommateurs 01 55 99 92 01 ou 01 55 99 92 00
 www.quelyd.fr
www.sader.fr
www.bostik.fr
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Fabricant de peintures et de produits pour l'entretien et le traitement des bois d'extérieur et d'intérieur          
 Peinture blanc mat et satin : http://www.v33.fr/interieur/peintures-d-interieur/peintures-murales,1122,1286.html
 V33 BLANC EASY COVER
Le blanc malin multi-supports et couvrant dès la première couche.
Application directe sur plus de 20 surfaces intérieures : murs, plafonds, boiseries, radiateurs, bois bruts, papiers-peints, toile de verre…
Résultat parfait / ne jaunit pas / idéal en rénovation.
 Peinture rénovatin CARRELAGE : blanc
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Fabricant d’outils du peintre axé sur la recherche et le développement de nouvelles et meilleures solutions pour la réalisation des travaux.
Pour les travaux de l’émission nous fournissons les rouleaux, les pinceaux, les bacs et perches.
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Ne cassez plus, relookez ! Les produits Résinence sont spécialisés dans la décoration, la rénovation et la protection de vos supports tels que murs, sols….
Résinence vous présente ses différentes gammes : résines décoratives, bétons minéraux, enduits, etc.
Produits utilisés pour le vaisselier et la table basse RMS DUVET
Meubles Cuisine : RMS Duvet
Salle de bains carrelage mural : Color GRIS PERLE
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i-bobjia · 3 years
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Il va porter des vêtements de la collection performance tour et le nouveau contrôle footwear. if vous cherchez à prendre cela en compte, marquez votre calendrier car ils détail pour 135 $ à compter du 28e septembre. En mourant le daim bleu supérieure, mache jette aussi dans la peinture le chatoiement de la airbag fond et les cités swoosh. Garrabrant, Layne Murdoch, Danny Bollinger, Bart Forencich jeune, Sam, Rocky Widner, Joe Murphy et D Rollers Pas Cher. Faites-nous savoir ci-dessous dans la section des commentaires comment vous vous sentez sur le hyper fuchsia air force 1 zoom soldier et si vous prévoyez de flic une paire jusque-là tenir à sneakerfiles mises à jour bien plus encore. Titulaire du compte inscrit est réputé être la personne physique qui est attribuée à l'adresse courriel soumise par le fournisseur de services Internet concerné, fournisseur d'accès en ligne ou d'une autre organisation p. Marque japonaise, jordan flight runner 2 nike, présente un autre vêtement inspiration militaire avec ses N-2B veste. Cette colorway de l'infâme silhouette dispose d'une partie supérieure blanche avec hits d'orange et de bleu dans quelques nuances de chacun. Mis à part tirant indices inspiré de l'approche de kasuri japonaise traditionnelle de tissu mort, cette dernière paire de coups de pied dispose également d'un petit coup du drapeau japonais à propos de sa langue. Cette fois réinterprétés de façon plus dynamique et coloré offrant, le blouson dégage une élégance luxueuse avec doublure en soie pure et garnitures de mélanges de laine tout au long. Restez à l'écoute pour communiquer de l'information sur l'Sneacurboot jordan 8 Pays CAMO. En outre le sang bombardier Magasin De Remise Fitness Lustre, Saint Laurent présente une autre interprétation de la classique de printemps pièce inspirée varsity 2014. Sporting un daim et maille construire, cette version particulière du rétro runner prend une prédominance grise look. Comme le montre ci-dessous, de nouvelles images montrent une base de la marine arsenal de vert supplémentaire et les accents de Sacs De Sport Pas Cher volts, plus coups de feu rose le long de la paroi interne qui ajoute une touche unique. Dans le cas où il est déterminé que le gagnant n'a pas respecté ces règles officielles, n'a pas pu s'exécuter et retour des documents exigés dans le délai spécifié, a fait des fausses déclarations ou une notification de prix sont retournées comme non livrables, puis le gagnant sera disqualifié et à la seule discrétion du commanditaire, un nouveau gagnant tiré au hasard de l'entrées précédemment reçu. Via n-sb sportswear a définitivement organise les choses pour tous les amateurs de sneakers dame comme de la fin. pittsburgh_kicks Il a été recueillant une quantité décente de l'attention que de la fin. Le prix sera la paire de chaussures énumérés dans la taille du gagnant. www.soldesports.com/training-fitness/v%C3%AAtements-femme-store/tee-shirts-et-d%C3%A9bardeurs-store
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runenc03 · 4 years
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Miroir
Date d’écriture: Janvier 2021
Genre: Angoisse?
D’avertissements: Peut-être une fille qui manque de confiance?
Mots: Plus ou moins 1000 mots
! Ma langue maternelle est le Néerlandais, mais j’ai toujours adoré le français et je suis en train de l’étudier à l’université dans quelques mois. Ce que je veux dire est qu’il y a sans doutes des fautes de grammaire dans ce texte. N’hésitez pas de me corriger! De plus, ça devrait me rendre très heureuse de parler avec vous!  
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Elle se regardait dans le miroir.
Le spectacle qui l’attendait était un de terreur, désespoir, obscurité.
Ses cheveux ressemblaient à un feu de forêt imprévisible et d’un gros volume, en désordre, dans toutes les directions, une image caractéristique de la sécheresse, avec des frisottis visibles tout atour son visage. Elle a déjà essayé de les sauver avec de l’eau, mais si tu essaie de sauver un buisson ardent, quelques gouttes ne suffiront pas. Sa peau était pâle, presque grise, la couleur du ciel quand la pluie envisage sa chute. Ses yeux suivaient sa tête jusqu’à son front, dans lequel des restes indélébiles de l’acné marquaient sa peau, laissant des alvéoles comme de la grêle sur les voitures pendant des tempêtes de verglas. Ses sourcils n’étaient pas si différents, touffues et malformés, comme des éclairs imprévus pendant les orages les plus sombres. Ses joues, trop potelé, comme une épaisse couche de lourds nuages plâtré sur les os. Ses yeux trouvaient la réflexion de ses lèvres, tremblant incontrôlablement, comme des vieux arbres pendant un séisme, essayant ardemment de rester droit tandis que la pression devient trop dur, où comme l’eau stagnante quand quelque chose touche la surface. Ça commence par un léger tremblement, mais rapidement, ce tremblement s’est propagé au tous les côtés de la zone. Son menton n’était pas défini, et si elle avait eu d’énergie, elle s’étirait sa nuque pour créer le contraste entre menton et gorge qu’elle voulait si désespérément. Tout ce qu’elle voyait était un os qui dépasse légèrement, comme le sommet d’un volcan à l’envers, et en-dessous, une ligne tremblante qui était supposé d’être sa gorge. Pour elle, il ressemblait à un courant de lave, l’enveloppant dans une substance fondue et méchante. Tout à coup, ses voies respiratoires sentaient rétrécis, chaud, d’une certaine façon, comme si la lave brûlante avait pénétré sa gorge. Ça n’a pas arrêté par sa gorge, non. C’est comme si des petites gouttelettes de lave piquent derrière ses rétines. Ses yeux trouvaient les yeux de la fille dans le miroir, encaissée et creux. Elle cherchait, mais il n’y avait rien, le genre de rien qui reste après des tornades, ou des ouragans. Le genre de rien on trouve dans le fond d’un lac pollué, ou au milieu d’un désert froid, ou entouré par des voitures qui claxonnent, obligé de remplir les poumons avec des gaz.
Le moment a fini aussi vite que c’était venu, ses yeux remplissant avec une couche familière de larmes, un mur, presque réconfortant, qui pourrait la protéger contre l’image atroce devant elle. C’était comme du brouillard dans un matin froid en hiver, te piégeant, et pour beaucoup de gens, ça pourrait se sentir limitant, mais pour elle, cela signifiait qu’elle ne pourrait plus regarder, et en quelque sorte, c’était ce que lui a sauvé, à maintes reprises.
Il la regardait pendant qu’elle se regardait dans le miroir.
La lumière du soleil tôt diffusée à travers la pièce, son visage se baignant dans une lumière dorée. C’est comme si le soleil l’invite de voir tout ce qu’il veut voir. Il voyait qu’elle rougissait, la rougeur se mouvant sur ses joues rapidement, comme la lumière du nord pendant la nuit la plus obscure. Son nez était couvert de taches de rousseur, un ensemble de constellations qui resteront fascinant à lui. Il laissait ses yeux suivre son visage, arrêtant à la courbe de ses lèvres. A son avis, la courbe ressemblait des jeunes feuilles d’un chêne, se balançant doucement au vent d’un matin au printemps. Il voyait que ses yeux se concentraient sur ses cheveux. Elle fronçait. De son point de vue, néanmoins, il n’y avait rien d’anormal. De plus, ses cheveux étaient une des choses physiques qu’il aimait le plus. Ils étaient un peu frisés ce matin, mais il pensait qu’il complétait sa personnalité passionnée. Ses mèches volumineuses encadraient son visage, désordonnées, comme cette fois où ils avaient dansé sous la pluie. Elle avait ri avec l’état de ses cheveux à ce moment-là. Elle a été capable de rire.
Il regardait ses sourcils, la façon dont ils courbaient au-dessus de ses yeux, comme des arcs-en-ciel apparemment courbaient au-dessus du monde, quand le soleil était assez près. Il étudiait ses cils, leur façon d’atteindre à ses sourcils, comme des pétales de fleur au ciel après une douche de pluie.
Finalement, il y avait ses yeux. Ils ont été autrefois sa caractéristique favorite à elle, avant que la douleur s’était blotti là, avant qu’ils avaient commencé à avoir l’air vide. Il savait qu’ils pouvaient être si expressifs, si radiant, et de nouveau, comme chaque autre partie de son visage, façonné avec élégance. Il se perdait là-dedans, quand ils sont ensemble et elle le permet de regarder dans ses yeux et la raconte quoi il a vu. Il l’avait raconté toutes sortes d’histoires comme ça, tandis qu’il plongeait ses yeux dans les siens en décrivant qu’il voyait. Ils étaient les miroirs de son âme, une âme qui était autrefois rempli d’aventures, d’imagination, de couleurs, et une volonté de vivre sa vie au maximum. Il souhaitait de retourner à cette époque. Mais même si elle avait des larmes dans ses yeux, et des cheveux frisés, et les cicatrices d’acne dans son front qu’elle détestait tellement, elle était belle. Elle n’a pas la sorte de beauté qu’on voit à l’intérieur, ou dans un tableau, ou même dans autres belles personnes. Non, elle possède la sorte de beauté qu’on peut seulement trouver dehors, la sorte de beauté on trouve au sommet d’un montagne, admirant des paysages pleins de rivières et d’arbres, la sorte de beauté on découvre refaisant surface après une plongée dans un lac et en laissant le soleil nous chauffer, la sorte de beauté on sent quand on promène sur la pelouse avec nos pieds nus.
Il était en ce moment-là qu’il jurait qu’un jour, il la laisserait voir. Elle se réveillerait, elle regarderait dans le miroir, et elle découvrirait toutes les belles pièces de la nature juste devant elle. Les oiseaux chanteraient la victoire, le soleil brillerait avec joie. Et elle, elle sécherait sa dernière larme, réalisant que le potentiel avait été là depuis le début.
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cyberkarma · 4 years
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Barrettes précieuses et pinces comme ornement de cheveux
De manière générale, tous les accessoires pour cheveux qui nous ramènent à l’enfance revienne au galop dans les tendances de l’année. Serre-têtes, cache-oreilles, barrettes et pinces papillons sont repensés pour habiller la chevelure avec élégance et style. Sélection des plus jolies barrettes sur le marché.
Les pinces papillons colorées des années 1990′s
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L’accessoire phare des années 1990′s revient sur le devant de la scène. Les pinces papillons colorées se portent par paire, au dessus de chaque tempe, ou en plus grand nombre sur toute la longueur. Déparaillées ou monochromes, elles s’accordent à la teinte du fard à paupière avec fun et brio. Mini pinces à cheveux papillon Claire’s Club, lot de 12, Claire’s, 2,99 €
Les barrettes en écaille et strass
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Cette barrette à écaille arbore un message scintillant et apporte une touche d’éclat à la chevelure. Pretty Wire propose diverses déclinaisons de mots et de finitions de couleur pour ce modèle. Barrette pince à écailles grise et message HEAVEN en strass, Pretty Wire, 5 €
Touché de velours 
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Assortiment de barrettes tapissées de velours coloré pour une touche rétro pop et texturée qui ne manque pas d’audace. Jouer avec les formes, les matières et les coloris c’est possible, surtout à petites doses.  Lot de 6 barrettes texturées, Anthropologie, 25 €
Jeu de transparence
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Ces deux barrettes rectangulaires sont à la fois imposantes et translucides. Avec leurs taille importante, elles seront idéalement placées au dessus de l’oreille, accompagnées ou non de barrettes fines reprenant le même camaïeu. Leurs perles de verre leur confèrent des reflets roses et dorés irisés sophistiqués. Grandes barrettes rectangulaires en métal décorées de perles en verre, H&M, 9,99 €
La barrette de créateur par la maison Balmain
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Cette barrette en cuir rose layette est réalisée à la main et surmontée du logo Balmain en lettres plaqué d’or. Avec sa fermeture en clips, elle est idéale pour accrocher deux mèches à l’arrière de la tête, ou pour attacher les cheveux en une queue de cheval basse sur la nuque. Balmain Paris Hair Couture, édition limitée, Balmain, 420 €
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whileiamdying · 4 years
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LES ISOLÉS
VINCENT VAN GOGH
Et voilà que, tout à coup, dès là rentrée dans l'ignoble tohubohu boueux de la rue sale et de la laide vie réelle, éparpillées, chantèrent, malgré moi, ces bribes de vers en ma mémoire :
  L'enivrante monotonie   Du métal, du marbre, et de l'eau....   Et tout, même la couleur noire,   Semblait fourbi, clair, irisé ;   Le liquide enchâssait sa gloire   Dans le rayon cristallisé....   Et des cataractes pesantes   Comme des rideaux de cristal   Se suspendaient, éblouissantes,   À des murailles de métal....
Sous des ciels, tantôt taillés dans l'éblouissement des saphirs ou des turquoises, tantôt pétris de je ne sais quels soufres infernaux, chauds, délétères et aveuglants ; sous des ciels pareils à des coulées de métaux et de cristaux en fusion, où, parfois, s'étalent, irradiés, de torrides disques solaires ; sous l'incessant et formidable ruissellement de toutes les lumières possibles ; dans des atmosphères lourdes, flambantes, cuisantes, qui semblent s'exhaler de fantastiques fournaises où se volatiliseraient des ors et des diamants et des gemmes singulières — c'est l'étalement inquiétant, troubleur, d'une étrange nature, à la fois vraiment vraie et quasiment supranaturelle, d'une nature excessive où tout, êtres et choses, ombres et lumières, formes et couleurs, se cabre, se dresse en une volonté rageuse de hurler son essentielle et propre chanson, sur le timbre le plus intense, le plus farouchement suraigu ; ce sont des arbres, tordus ainsi que des géants en bataille, proclamant du geste de leurs noueux bras qui menacent et du tragique envolement de leurs vertes crinières, leur puissance indomptable, l'orgueil de leur musculature, leur sève chaude comme du sang, leur éternel défi à l'ouragan, à la foudre, à la nature méchante ; ce sont des cyprès dressant leurs cauchemardantes silhouettes de flammes, qui seraient noires ; des montagnes arquant des dos de mammouths ou de rhinocéros ; des vergers blancs et roses et blonds, comme d'idéaux rêves de vierges ; des maisons accroupies, se contorsionnant passionnément ainsi que des êtres qui jouissent, qui souffrent, qui pensent ; des pierres, des terrains, des broussailles, des gazons, des jardins, des rivières qu'on dirait sculptés en d'inconnus minéraux, polis, miroitants, irisés, féeriques ; ce sont de flamboyants paysages qui paraissent l'ébullition de multicolores émaux dans quelque diabolique creuset d'alchimiste, des frondaisons qu'on dirait de bronze antique, de cuivre neuf, de verre filé ; des parterres de fleurs qui sont moins des fleurs que de richissimes joailleries faites de rubis, d'agates, d'onyx, d'émeraudes, de corindons, de chrysobérils, d'améthistes et de calcédoines ; c'est l'universelle et folle et aveuglante coruscation des choses ; c'est la matière, c'est la nature tout entière tordue frénétiquement, paroxysée, montée aux combles de l'exacerbation ; c'est la forme devenant le cauchemar, la couleur devenant flammes, laves et pierreries, la lumière se faisant incendie, la vie, fièvre chaude.
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Telle, et non point exagérée, bien qu'on puisse penser, l'impression que laisse en la rétine le premier regarder des œuvres étranges, intensives et fiévreuses de Vincent Van Gogh, ce compatriote et non indigne descendant des Vieux maîtres de Hollande. 
Oh ! combien loin nous sommes — n'est-ce pas ? — du beau grand art ancien, très sain et très pondéré, des Pays-Bas ! Combien loin des Gérard Dow, dés Albert Cuyp, des Terburg, des Metzu, des Peter de Hooghe, des Van der Meer, des Van der Heyden et de leurs toiles charmeuses, un peu bourgeoises, tant patiemment soignées ; tant flegmatiquement léchées, tant scrupuleusement minutieuses ! Combien loin des beaux paysages, si sobres, si pondérés, si enveloppés toujours de douces, et grises, et indécises vapeurs, des Van der Heyden, des Berghem, des Van Ostade, des Potter, des Van Goyen, des Ruysdaël, des Hobbema ! Combien loin de l'un peu froide élégance, des Wouwersmans, de l'éternelle chandelle de Schalken, de la timide myopie, des fins pinceaux et de la loupe du bon Pierre Slingelandt ! Combien loin des délicates couleurs toujours un peu nuageuses et brumeuses des Pays du Nord et des inlassables pignochements de ces bien portants artistes, de là-bas et d'autrefois, qui peignaient « dans leur poêle » l'esprit très calme, les pieds chauds et la panse pleine de bière, et combien loin de cet art très honnête, très consciencieux, très scrupuleux, très protestant, très républicain, très génialement banal de ces incomparables vieux maîtres qui avaient le seul tort - si ce fut un tort pour eux - d'être tous pères de famille et bourgmestres !... Et pourtant, qu'on ne s'y trompe pas, Vincent Van Gogh n'est point tant en dehors de sa race. Il a subi les inéluctables lois ataviques. Il est bien et dûment Hollandais, de la sublime lignée de Franz Halz. 
Et d'abord, en effet, comme tous ses illustres compatriotes, c'est un réaliste, un réaliste dans toute la force du terme. Ars est homo, additus naturæa dit le chancelier Bacon, et M. Émile Zola a défini le naturalisme « la nature vue à travers un tempérament ». Or, c'est cet homo additus c'est cet « à travers un tempérament », c'est ce moulage de l'objectif, toujours un, dans des subjectifs, toujours divers, qui compliquent 1a question, et suppriment la possibilité de tout irréfragable critérium des degrés de sincérité de l'artiste. Le critique en est donc fatalement réduit, pour cette détermination, à des inductions plus ou moins hypothétiques, mais toujours contestables. Néanmoins, j'estime que, dans le cas de Vincent Van Gogh, malgré la parfois déroutante étrangeté de ses œuvres, il est difficile, pour qui veut être impartial et pour qui sait regarder, de nier ou de contester la véracité naïve de son art, l'ingénuité de sa vision. Indépendamment, en effet, de cet indéfinissable parfum de bonne foi et de vraiment-vu qu'exhalent tous ses tableaux, le choix des sujets, le rapport constant des plus excessives notes, la conscience d'étude des caractères, la continuelle recherche du signe essentiel de chaque chose, mille significatifs détails nous affirment irrécusablement sa profonde et presqu'enfantine sincérité, son grand amour de la nature et du vrai - son vrai, à lui. Il nous est donc permis, ceci admis, de légitimement induire des œuvres même de Vincent Van Gogh, à son tempérament d'homme, ou plutôt d'artiste — induction qu'il me serait possible, si je le voulais, de corroborer par des faits biographiques. Ce qui particularise son œuvre entière, c'est l'excès, l'excès en la force, l'excès en la nervosité, la violence en l'expression. Dans sa catégorique affirmation du caractère des choses, dans sa souvent téméraire simplification des formes, dans son insolence à fixer le soleil face à face, dans la fougue véhémente de son dessin et de sa couleur, jusque dans les moindres particularités de sa technique, se révèle un puissant, un mâle, un oseur, très souvent brutal et parfois ingénûment délicat. Et, de plus, cela se devine, aux outrances quasiment orgiaques de tout ce qu'il a peint, c'est un exalté, ennemi des sobriétés bourgeoises et des minuties, une sorte de géant ivre, plus apte à des remuements de montagnes qu'à manier des bibelots d'étagères, un cerveau en ébullition, déversant sa lave dans tous les ravins de l'art, irrésistiblement, un terrible et affolé génie, sublime souvent, grotesque quelquefois, toujours relevant presque de la pathologie. Enfin, et surtout, c'est un hyperesthésique, nettement symptômatisé, percevant avec des intensités anormales, peut-être même, douloureuses, les imperceptibles et secrets caractères des lignes et des formes, mais plus encore les couleurs, les lumières ; les nuances invisibles aux prunelles saines, les magiques irisations des ombres. Et voila pourquoi son réalisme, à lui, le névrôsé, et voilà pourquoi sa sincérité et sa vérité sont si différents du réalisme, de la sincérité et de la vérité de ces grands petits bourgeois de Hollande, si sains de corps, eux, si bien équilibrés d'âme, qui furent ses ancêtres et ses maîtres.
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Au reste ; ce respect et cet amour de la réalité des choses ne suffisent point, seuls, à expliquer et à caractériser l'art profond, complexe, très-à-part, de Vincent Van Gogh. Sans doute, comme tous les peintres de sa race, il est très conscient de la matière, de son importance et de sa beauté, mais aussi, le plus souvent, cette enchanteresse matière, il ne la considère que comme une sorte de merveilleux langage destiné à traduire l'Idée. C'est, presque toujours, un symboliste. Non point, je le sais, un symboliste à la manière des primitifs italiens, ces mystiques qui éprouvaient à peine le besoin de désimmatérialiser leurs rêves, mais un symboliste sentant la continuelle nécessité de revêtir ses idées de formes précises, pondérables, tangibles, d'enveloppes intensément charnelles et matérielles. Dans presque toutes ses toiles, sous cette enveloppe morphique, sous cette chair très chair, sous cette matière très matière, gît, pour l'esprit qui sait l'y voir, une pensée, une Idée, et cette Idée, essentiel substratum de l'œuvre, en est, en même temps, la cause efficiente et finale. Quant aux brillantes et éclatantes symphonies de couleurs et de lignes, quelle que soit leur importance pour le peintre, elles ne sont dans son travail que de simples moyens expressifs, que de simples procédés de symbolisation. Si l'on refusait, en effet, d'admettre sous cet art naturaliste l'existence de ces tendances idéalistes, une grande part de l'œuvre que nous étudions demeurerait fort incompréhensible. Comment expliquerait-on, par exemple, le Semeur, cet auguste et troublant semeur, ce rustre au front brutement génial, ressemblant parfois et lointainement à l'artiste lui-même, dont la silhouette, le geste et le travail ont toujours obsédé Vincent Van Gogh, et qu'il peignit et repeignit si souvent, tantôt sons des ciels rubescents, de couchant, tantôt dans la poudre d'or des midis embrasés, si l'on ne veut songer à cette idée fixe qui hante sa cervelle de l'actuelle nécessité de la venue d'un homme, d'un messie, semeur de vérité, qui régénèrerait la décrépitude de notre art et peut-être de notre imbécile et industrialiste société ? Et aussi cette obsédante passion pour le disque solaire, qu'il aime à faire rutiler dans l'embrasement de ses ciels et, en même temps, pour cet autre soleil, pour cet astre végétal, le somptueux tournesol, qu'il répète, sans se lasser, en monomane, comment l'expliquer si l'on refuse d'admettre sa persistante préoccupation de quelque vague et glorieuse allégorie héliomythique ?
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Vincent Van Gogh, en effet, n'est pas seulement un grand peintre, enthousiaste de son art, de sa palette et de la nature, c'est encore un rêveur, un croyant exalté, un dévoreur de belles utopies, vivant d'idées et de songes. Longtemps, il s'est complu à imaginer une rénovation d'art, possible par un déplacement de civilisation : un art des régions tropicales ; les peuples réclamant impérieusement des œuvres correspondant aux nouveaux milieux habités ; les peintres se trouvant face à face avec une nature jusqu'alors inconnue, formidablement lumineuse, s'avouant enfin l'impuissance des vieux trucs d'école, et se mettant à chercher, naïvement, la candide traduction de toutes ces neuves sensations !.. N'eût-il pas été, en effet, lui, l'intense et fantastique coloriste broyeur d'ors et de pierreries, le très digne peintre, plutôt que les Guillaumet, que les fadasses Fromentin et que les boueux Gérôme, de ces pays des resplendissances, des fulgurants soleils et des couleurs qui aveuglent ?... 
Puis, comme conséquence de cette conviction du besoin de tout recommencer en art, il eut et longtemps il caressa l'idée d'inventer une peinture très simple, populaire, quasiment enfantine, capable d'émouvoir les humbles qui ne raffinent point et d'être comprise par les plus naïfs des pauvres d'esprits. La Berceuse, cette gigantesque et géniale image d'Épinal, qu'il a répétée, avec de curieuses variantes, plusieurs fois, le portrait du flegmatique et indescriptiblement jubilant Employé des postes, le Pont-levis, si crûment lumineux et si exquisément banal, l'ingénue Fillette à la rose, le Zouave, la Provençale, indiquent, avec la plus grande netteté, cette tendance vers la simplification de l'art, qu'on retrouve d'ailleurs, plus ou moins, dans tout son œuvre et qui ne me paraît point si absurde ni si mésestimable en ces temps de complication à outrance, de myopie et de maladroite analyse.
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Toutes ces théories, toutes ces espérances de Vincent Van Gogh sont-elles pratiques ? Ne sont-elles point de vaines et belles chimères ? Qui le sait ? En tous cas, je n'ai point à l'examiner ici. Il me suffira, pour terminer d'à peu près caractériser ce curieux esprit si en dehors de tous banaux sentiers, de dire quelques mots sur sa technique. Le côté externe et matériel de sa peinture est en absolue corrélation avec son tempérament d'artiste. Dans toutes ses œuvres, l'exécution est vigoureuse, exaltée, brutale, intensive. Son dessin, rageur, puissant, souvent maladroit et quelque peu lourd, exagère le caractère, simplifie, saute en maître, en vainqueur, par dessus le détail, atteint la magistrale synthèse, le grand style quelquefois, mais non point toujours. 
Sa couleur, nous la connaissons déjà. Elle est invraisemblablement éblouissante. Il est, que je sache, le seul peintre qui perçoive le chromatisme des choses avec cette intensité, avec cette qualité métallique, gemmique. Ses recherches de colorations d'ombres, d'influences de tons sur tons, de pleins ensoleillements sont des plus curieuses. Il ne sait pas toujours éviter, pourtant, certaines crudités désagréables, certaines inharmonies, certaines dissonances... Quant à sa facture proprement dite, à ses immédiats procédés d'enluminer la toile, ils sont, ainsi que tout le reste de ce qui est lui, fougueux, très puissants et très nerveux. Sa brosse opère par énormes empâtements de tons très purs, par trainées incurvées, rompues de touches rectilignes..., par entassements, parfois maladroits, d'une très rutilante maçonnerie, et tout cela donne à certaines de ses toiles l'apparence solide d'éblouissantes murailles faites de cristaux et de soleil.
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Ce robuste et vrai artiste, très de race, aux mains brutales de géant, aux nervosités de femme hystérique, à l'âme d'illuminé, si original et si à-part au milieu de notre piteux art d'aujourd'hui, connaitra-t-il un jour — tout est possible — les joies de la réhabilitation, les cajoleries repenties de la vogue ? Peut-être. Mais quoi qu'il arrive, quand bien même la mode viendrait de payer ses toiles - ce qui est peu probable — au prix des petites infamies de M. Meissonnier, je ne pense pas que beaucoup de sincérité puisse jamais entrer en cette tardive admiration du gros public. Vincent Van Gogh est, à la fois, trop simple et trop subtil pour l'esprit-bourgeois contemporain. Il ne sera jamais pleinement compris que de ses frères, les artistes très artistes... et des heureux du petit peuple, du tout petit peuple, qui auront, par hasard, échappé aux bienfaisants enseignements de la Laïque !...
G. Albert Aurier
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