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#COMMENT FAIRE UNE BELLE RENCONTRE AMOUREUSE
marabout-serieux · 7 months
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JE CHERCHE UN BON MARABOUT
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unesaezienneperdue · 11 months
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« Un jour, je croiserai l'un de tes proches, et je prendrai de tes nouvelles.
On me dira que tu vas bien, que tu ne vis plus là, que tu as déménagé loin d'ici, et que tu ne reviens qu'aux fêtes.Une ou deux fois par an, tout au plus. On me dira que tu n'as pas cessé de sourire, que l'amour ne t'a jamais vraiment quitté, et que tu as continué de faire tomber des cœurs sur ton passage. Après le mien. On me dira que n'as jamais parlé de notre rupture et que tu as tourné la page comme si nous n'avions jamais existé. Que c'est dommage parce qu'on allait bien ensemble et qu'on semblait heureux. On me dira que tu n'as jamais regretté d'être parti et que c'était sûrement le bon choix, autant pour toi que pour moi. Que certains cœurs sont faits pour se rencontrer, mais pas pour s'aimer. On me dira que tu as trouvé ta moitié, qu'elle est belle, douce, que tu as un ou deux enfants, et qu'ils te ressemblent trait pour trait. Et qu'ils n'ont pas mes yeux. Qu'ils ne les auront jamais. On me dira que tu as voyagé dans le monde entier pendant que je suis restée ici, à me morfondre sur la présence d'un fantôme.
Un jour je croiserai l'un de tes proches, et peut-être oserai-je lui dire que je n'ai jamais su t'oublier après ton départ, que la douleur ne quitte pas mon cœur et que je peine à avancer sans toi. Que parfois, lorsque j'entends ton prénom, j'en tremble encore. Que la douleur m'étreint brutalement et qu'elle refuse de me quitter. Je lui dirai que certaines dates restent insupportables et que j'encaisse ton choix sans savoir comment l'accepter. Parce qu'il m'est tombé dessus sans un bruit. Je lui dirai que je me bats tous les jours pour effacer ton visage et que les souvenirs refusent d'être oubliés. Que je traîne le passé derrière moi sans savoir si tu sais encore qui je suis.
Un jour, je croiserai l'un de tes proches et je lui dirai que tu es comme une maladie : je suis tombée amoureuse, et je ne me suis jamais relevée.
Comment guériton de toi ? » 
Les saisons de mon coeur de #leajeunesse et #celiasaiph
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Pourquoi recourir à un photographe professionnel lorsque l'on a pas de crush sur Happn ?
Comment les photos de qualité professionnelle peuvent augmenter vos chances de succès sur l'application de rencontres Happn.
Les applications de rencontres telles que Happn ont changé la manière dont nous cherchons l'amour. Grâce à une simple application, il est possible de rencontrer des personnes que nous n'aurions jamais croisées autrement. Cependant, même avec la commodité que ces applications offrent, il peut être difficile de faire une impression durable auprès de nos "crushs". Si vous avez du mal à trouver des matches de qualité sur Happn, un photographe professionnel peut être la solution.
Lorsque vous utilisez une application de rencontres comme Happn, vos photos de profil sont la première impression que vous donnez aux autres utilisateurs. Les photos de qualité professionnelle peuvent donner une impression plus favorable de vous-même, vous démarquer des autres utilisateurs et augmenter vos chances de matches de qualité. Les selfies et les photos floues ou mal cadrées peuvent donner l'impression que vous n'avez pas pris le temps de soigner votre profil et que vous n'êtes pas sérieux dans votre recherche d'amour.
Un photographe professionnel a l'expertise et l'équipement nécessaire pour prendre des photos de qualité professionnelle qui vous mettront en valeur. Ils peuvent vous aider à trouver les poses les plus flatteuses, à utiliser la lumière de la meilleure façon possible et à vous donner des conseils pour vous mettre à l'aise devant l'objectif. Le résultat final sera des photos de profil étonnantes qui vous aideront à vous démarquer sur Happn.
Le processus de shooting photo professionnel peut également être une expérience amusante et excitante. Vous pourrez vous habiller pour impressionner et vous faire dorloter par un photographe professionnel qui vous guidera tout au long du processus. Cela peut vous aider à vous sentir plus confiant et plus à l'aise dans votre peau, ce qui peut avoir un impact positif sur votre vie amoureuse en général.
En plus d'améliorer vos chances de trouver l'amour sur Happn, un shooting photo professionnel peut également avoir d'autres avantages. Vous pouvez utiliser les photos pour votre profil LinkedIn ou pour votre site web personnel, ou les imprimer pour les afficher chez vous. Il est toujours agréable d'avoir de belles photos de soi-même, que ce soit pour des raisons professionnelles ou personnelles.
En conclusion, si vous avez du mal à trouver des matches de qualité sur Happn en raison de vos photos de profil, envisagez de faire un shooting photo professionnel. Les photos de qualité professionnelle peuvent faire toute la différence et vous aider à vous démarquer sur l'application de rencontres. N'hésitez pas à investir dans des photos étonnantes de vous-même et vous pourriez être agréablement surpris des résultats.
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Pas de charme sur Adopteunmec ? La solution est le shooting photo professionnel
Comment un shooting photo professionnel peut vous aider à trouver l'amour sur le site de rencontres Adopteunmec
Le site de rencontres Adopteunmec est connu pour son approche originale et ludique de la recherche de l'amour en ligne. Les femmes y "ajoutent" des hommes à leur panier, tandis que les hommes attendent d'être choisis. Cependant, comme avec toutes les applications et sites de rencontres, vos photos de profil sont essentielles pour attirer l'attention de l'autre sexe. Si vous avez du mal à recevoir des messages ou des charmes sur Adopteunmec, un shooting photo professionnel peut être la solution à votre problème.
Un photographe professionnel peut vous aider à trouver les poses les plus flatteuses, la meilleure lumière et le bon angle pour capturer votre personnalité et votre charme unique. Ils peuvent également vous donner des conseils pour vous mettre à l'aise devant l'objectif, afin que vos photos aient l'air naturelles et authentiques.
Le résultat sera des photos de profil étonnantes qui vous permettront de vous démarquer de la foule sur Adopteunmec. Les photos de qualité professionnelle augmentent votre niveau d'attrait et peuvent faire la différence entre être "ajouté" au panier ou être ignoré.
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aracoeli · 1 year
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Isabel Townsend Pell 
née le 28 septembre 1900 et morte le 5 juin 1951, est une mondaine et socialite américaine, personnalité lesbienne. Elle est connue pour avoir combattu avec la Résistance française durant la Seconde Guerre mondiale.
En France durant la Seconde Guerre mondiale, Pell prend le nom de "Fredericka" et rejoint le maquis. Elle déménage à la montagne et sert durant quatre années jusqu'en septembre 1944. Elle est connue comme "la fille avec la mèche blonde". Pell est capturée par des soldats italiens et internée à Puget-Théniers. Elle continue néanmoins à faire parvenir des informations à la Résistance durant ses promenades quotidiennes au camp. Relâchée, elle se déguise en paysanne et se rend dans une forêt de montagne avec son amante, la Marquise Claire Charles-Roux De Forbin (1908–1992). En 1944, Pell sauve un contingent de soldats américains entourés d'ennemis à Tanaron, une petite ville française. Pell, arborant le badge de la France libre, sortit de sa cachette pour les mener en lieu sûr.
Des photos montrent Pell pratiquant des sports seule ou avec des héritières célèbres, comme Margarett Sargent (1892–1978) et Eleonora Sears (1881–1968), que la rumeur présente comme ses amantes. Sargent dit qu'Isabelle est « belle, merveilleusement belle ». Pell rend visite à Sargent dans sa propriété à Prides Crossing, Beverly, Massachusetts et connait bien son mari Quincy Adams Shaw McKean (1891–1971) et ses enfants, qui l'appellent « cousine Pell ».
En 1933 Pell et la femme de Henry T. Fleitmann, un partenaire de la De Witt, Fleitmann & Company, sont sauvées après le crash aérien dans la mer d'un vol entre Copenhague et Falkenberg. Elles sont récupérées par un navire de fret allemand et emmenées indemnes à Copenhague. Pell devient l'amie d'Eva Le Gallienne.
Pell a une aventure avec Renée Prahar, une sculptrice et actrice américaine d'origine bohémienne. Elle est obligée de quitter New York après que sa liaison avec une soprano du Metropolitan Opera soit révélée. Pell déménage à Paris, rejoignant d'autres héritières excentriques qui cherchaient à se libérer de leur cage dorée. Esther Murphy, la jeune sœur de Gerald Murphy, raconte comment Pell, avec Natalie Clifford Barney, infiltre un couvent du XIIIe siècle pour rencontrer Alice Robinson.
En France, Pell débute une relation amoureuse avec Claire Charles-Roux, Marquise De Forbin. La Marquise naît à Avignon mais grandit au Maroc. Pell et la marquise déménagent à Auribeau-sur-Siagne. Durant l'occupation de la France en 1940, elles rejoignent toutes deux la résistance française et ensuite la 1st Airborne Task Force (Allied) dirigée par le  Major General Robert T. Frederick, qui dit : « je crois qu'elle est venue ici parce qu'elle voulait un uniforme. Et bien nous lui dîmes que nous n'avions pas d'uniforme de femme. »
Pell devient une attachée de la task force civile de l'armée américaine et assure la communication entre forces françaises et américaines.
Pell est une amie proche de Mercedes de Acosta. Après la guerre, De Acosta lui rend visite en France et entame une relation avec la compagne de Pell, Claire de Forbin.
De retour à New-York après la guerre, Pell vit au 30 East End Avenue. Elle meurt à l'âge de 51 ans durant un dîner avec son amie Anne Andrews au restaurant La Reine, situé au 139 East 52nd Street.
source : wikipedia
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yoyo-yolanda · 1 year
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Comment on apprend à une gosse à aimer sa famille d’accueil pas dégueu quand elle a pas envie quand elle n’a sous la langue que le goût d’un sang qui n’a pas voulu d’elle qui n’a pas pu vouloir d’elle ces années-là en famille pas choisies mais pas subies sont marquées par un palais qui goûte rien la Yolanda d’alors elle traverse les anniversaires mécaniquement y’a rien qui l’anime l’école l’aime pas ça c’est une cancre les garçons l’aiment pas ça c’est une lesbienne et les câlins l’aime pas ça parce qu’elle sait pas les donner ni les recevoir
1994 rencontre avec Pretentia c’est une femme queen comme elle dit et quand Yolanda elle demande pourquoi elle dit pas juste trans Pretentia l’emmène à un ball son premier ball et puis y’a un deuxième et un troisième parce que là chez les Ebony elle trouve son sang et elle trouve son sens alors elle sait pas faire des équations pour deux sous mais l’apprend à bouger comme les FQ qui lui montrent le soft and cunt et en des mois on annonce Yo-yo Ebony après qu’on ait craché dans le micro Female figure Vogue Fem et tout ce qu’elle fait de 94 à l’an 2005 ça lui donne l’impression d’appartenir de vivre des gens comme elle qui lui donnent pas envie de se tuer à devenir des gens comme eux là-bas.
Puis là aussi qu’on lui offre l’héritage des quilts ceux que les matriarches noires des générations d’avant cousaient piquaient finissaient entre elles autour d’un cadre en forme de cœur de foyer et c’est au sein de sa house qu’elle finit son premier Baby quilt pour commencer puis elle en fait un autre avec Mother puis au bout d’un moment on l’emmène dans une espèce de grand local commercial avec des dizaines de machines à coudre où les pédales se mélangent aux Femmes et aux hétéros qui se retrouvent ensemble à coudre des panneaux-prénoms des panneaux-mémoriaux pour les guérillères tombées au combat crevées du sida et dans ces années-là la Yolanda sait et se sait que c’est dans cette pratique-là celle de l’aiguille qu’elle épongera ses larmes comme elle étouffera ses rires… C’est l’histoire son histoire qui se fait.
En l’an 2005 c’est une autre rencontre une don elle dit plus le prénom par lassitude par douleur par déception de l’avoir prononcé trop souvent en presque vingt ans Yolanda qui rencontre une meuf qui vient de la côte ouest rendre visite à un oncle malade pendant quelques mois puis alors qu’elles se disent se pensent s’espèrent amoureuses elles partent ensemble là-bas loin en Californie et c’est comme ça qu’elle coupe les ponts avec sa famille ses frères ses sœurs et tout elle se dit qu’ils comprendront alors qu’elle même comprend pas comment on fait pour être amoureuse comment on fait pour être sûre de l’être
Et cette femme avec qui elle est partie l’a rendue dépendante à l’amour factice qu’on fabrique une fois l’euphorie passée dépendante à la stabilité qu’on fait d’un foyer partagé avec une belle-mère qu’a un taf et Madame la concubine a un diplôme alors elle peut se permettre d’être bibliothécaire et elle qu’est-ce qu’elle fait demande la daronne et l’autre de répondre elle secoue son cul devant des porcs et Yolanda au centre de la table avec méchante 1 et conne 1 à un bout et l’autre. Se cache pour pleurer quand on lui refuse un dîner en amoureuses parce qu’on (conne 1) a peur que quelqu’un la reconnaisse et avec l’temps ça arrange Yo-yo qu’on connaisse pas sa partenaire parce qu’alors la poker face tiendrait plus parce que l’autre ferait sauter le masque et montrerait à la plèbe que derrière la HBIC c’est encore que des insécurités et des hontes et des complexes et c’est aussi bien comme ça que personne sache qu’elle se cache.
40 piges au compteur et en cadeau d’anniversaire en cadeau de moitié de vie on lui offre une rupture à vivre avec le soulagement du toxique en moins avec le poids de la dèche en plus ce qu’elle a fait avant de claquer la porte c’est d’aller dans leur tout petit jardin de merde et d’y brûler le quilt de deux cinq par trois mètres qu’elle a cousu y’a des années en preuve d’amour.
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double-croche1 · 1 year
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[INTERVIEW CINÉ] IRA SACHS
Le magnifique nouveau film ‘Passages’ du réalisateur américain Ira Sachs est maintenant en salles, après sa sélection à la dernière Berlinale. On a eu la chance de rencontrer Ira Sachs à Paris, alors que le film faisait l’ouverture du Champs-Elysées Film Festival.
Quelles ont été vos premières idées pour ‘Passages’ ? Ira : Je voulais faire un film très intime à propos des relations. J'avais envie d'un triangle amoureux dans l'histoire, ce que j'avais déjà fait par le passé. Cela apporte un aspect dramatique intéressant. J'ai vu ‘L'Innocent’ de Luchino Visconti (1976), qui a été son dernier film. J'ai été très attiré par l’actrice Laura Antonelli, notamment par son corps. J'étais intéressé, en tant qu’homme gay, par le fait qu'on peut avoir une idée fixe de la sexualité, alors que c'est une chose mouvante. J'étais conscient de cela. C'est ce qui a donné le germe de l'idée de ce couple homosexuel, avec un des hommes ayant une relation avec une femme. Ce qui est intéressant, c'est que cette notion est devenue secondaire dans le film. L'orientation sexuelle des personnages a peu d'importance par rapport à leurs actions. C'est un film d'exualité [syndrome affectant la personne récemment séparée qui consiste à trouver son "ex" plus séduisant que jamais], d'événements et d'actions. Cela ne parle pas de théorie et d'identité. C’est aussi lié à un changement générationnel entre mon expérience et celle des acteurs dans le film, avec l'émergence du terme queer en tant qu'existence ouverte. Tout cela était intéressant pour moi Est-ce que l’action du film devait se passer à Paris dès le départ ? Ira : Ce n’était pas le cas dans la première version du scénario, mais très rapidement nous avons situé l'action à Paris. C’était très facile pour moi parce que j'avais eu des expériences amoureuses ici, dont des ruptures. J'ai pleuré et j'ai également fait l’amour à Paris ! (Rires) Je ne peux pas dire cela de beaucoup de villes.
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Est-ce que la décision de tourner à Paris a eu une influence sur le scénario ? Ira : Bien sûr. C’est ma façon de faire. Il y a toujours un scénario de base que j'écris avec mon co-scénariste Mauricio Zacharias. On a écrit une première version ensemble, puis au moment du tournage cela devient un nouveau scénario basé sur le processus de création du film. Par exemple, le travail du personnage de Ben Whishaw vient du fait que j’ai découvert le studio Idem dans le 14e arrondissement et j’ai inséré cela dans le film [Idem Paris est une réelle imprimerie d'art dans le quartier de Montparnasse à Paris]. J’ai également découvert l’histoire des Apaches, ces gangsters parisiens du début du XXe siècle [les apaches sont des bandes criminelles du Paris de la Belle Époque (1871-1914)], et c’est devenu le film que fait le personnage de Franz Rogowski. J'ai lu une fois que Jean Renoir a dit : « Quand tu fais un film, garde la fenêtre ouverte et laisse entrer le monde. » J’essaie de me mettre dans cette situation. Est-ce que vous trouvez encore des idées de scénario pendant le tournage ? Ira : L'acteur John Lithgow et moi avons fait le film ‘Love Is Strange’ (2014) ensemble. Il m'a dit que le challenge de travailler avec moi est que je veux être totalement libre, mais que je veux aussi que les acteurs disent les répliques comme elles sont écrites. (Rires) Je dirais que le film suit le scénario à 90% mais les 10% restants sont très importants. Dans ces 10%, il y a notamment des éléments de la scène d’ouverture et de celle du déjeuner avec les parents. Il y a ces moments où le scénario disparaît et la scène continue. Tu penses que c’est toujours possible, mais cela ce n’est pas le cas. C'est arrivé dans ces scènes par exemple. La scène d’ouverture est surprenante comparée au reste du film. Comment vous l’avez conçue ? Ira : C'est à vrai dire la scène qui m’empêchait de dormir la nuit. Je savais qu’il fallait capturer quelque chose d’authentique et il y avait le risque que cela ne fonctionne pas. Pour cette séquence, le scénario était basé sur un documentaire du tournage de ‘Police’ de Maurice Pialat (1985). On a par exemple utilisé dans le film une conversation entre Maurice Pialat et un figurant. On a fini par travailler avec deux caméras et chaque caméra pouvait à la fois filmer et apparaître à l’écran. Quand je tourne une scène, j’essaie de créer quelque chose qui a tous les éléments de la réalité pour qu'il n'y ait en fait aucune réalité à créer parce qu’elle existe déjà. On tournait ainsi réellement un film dans cette scène !
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En tant que spectateur, c'est également une des seules scènes dans le film où on peut voir Tomas dans son travail de réalisateur. Ira : Mon producteur Saïd Ben Saïd m'a fait remarquer qu'Eric Rohmer ne montre jamais ses personnages en train de travailler, même si on connaît leurs professions. Il faut donc donner juste suffisamment d’informations pour que le travail soit tangible sans y donner trop d'attention. C’est un équilibre intéressant qu'on a essayé de créer.
Le travail des personnages a son importance dans les relations de domination qui régissent ce triangle amoureux, que ce soit au niveau économique ou culturel. Par exemple, Tomas et Martin semblent vivre dans un confort matériel plus important qu’Agathe. Pour ce qui est de l’aspect culturel, il y a notamment la scène où Agathe vient dans leur maison de campagne et qu’elle rencontre leur entourage. Ira : Vous parlez de la scène de film d’horreur, en mode « sors de la maison » ? (Rires) Vous avez tout à fait raison. Avec mon co-scénariste, nous avons beaucoup pensé au film ‘Le Droit du plus fort’ de Rainer Werner Fassbinder (1975) à cause de cette relation entre un couple bourgeois et cet homme issu de la classe ouvrière. Il y a un peu de misogynie dans le traitement d'Agathe dans le film, ce qui, je pense, peut parfois être ancré dans certaines communautés gay. Cette violence me semble possible. Par ailleurs, j'ai dit à un journaliste que j'avais déjà dormi dans cet hôtel en 1972 [l’interview s’est déroulée dans un hôtel luxueux près des Champs-Elysées]. Je l’ai dit avec un peu de malice : « C’est drôle que je revienne ici cinquante ans plus tard en tant que cinéaste. » Et le journaliste m’a répondu : « Vous étiez donc riche. » J’ai pâli parce qu’il a compris mieux que moi ce que je disais réellement, à savoir que je venais d’un milieu privilégié. Les romans restent très formateurs pour moi. Les romans du XIXe siècle notamment parlent beaucoup du fait que les classes sociales sont des personnages et que le drame vient des corps.
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En plus de ces aspects économiques et culturels, le personnage de Tomas semble également jouer d’une forme de domination émotionnelle. On ne sait pas toujours s’il est conscient qu'il fait du mal aux autres. Ira : Pour moi, il est sous certains aspects sociopathe [un sociopathe est un individu qui souffre d'un trouble de la personnalité antisociale]. Je sais que cela n’est pas très intéressant de définir les gens mais je pense que les personnes sociopathes sont souvent à la limite d’être vraiment diagnostiquées comme telles. Je pense qu’on peut penser que Tomas éprouve de réels sentiments. Il n’est donc pas psychotique [les troubles psychotiques affectent le fonctionnement du cerveau en modifiant les pensées, les croyances ou les perceptions]. Dans deux scènes du film, Tomas fait des révélations à son conjoint de manière tout à fait impromptue : « J’ai passé la dernière nuit avec une femme » et « Agathe est enceinte ». La façon dont le personnage fait ces deux révélations est étonnante ! Ira : Dans le film ‘L'Innocent’ de Luchino Visconti (1976) dont je vous ai parlé plus tôt, il y a exactement cela ! C’est un film en costumes au tournant du XIXe siècle. Le privilège de cet homme aristocratique est parfaitement aligné avec celui du personnage de Tomas. Il fait exactement la même chose que lui dans le film ! Il y a trois scènes de sexe dans ‘Passages’. Chacune est très identifiable : plus ou moins romantique, brute ou même joueuse. Comment vous faites au moment du tournage pour que la scène véhicule l’intention que vous voulez donner ? Ira : Pour les scènes de sexe, on se repose beaucoup sur les acteurs et on ne sait pas ce qui va se passer jusqu’au moment du tournage. Quand cela fonctionne, on se sent si soulagés parce qu'on n'aurait pas pu construire seul ce que les acteurs te donnent. J'avais confiance en eux. Ces scènes sont les plus improvisées parce que les acteurs écrivent des dialogues et de la narration sans mots. Le sexe au cinéma est assez ennuyeux quand rien ne se passe. Des choses se passent ici dans la narration du sexe et de la passion. Tous les détails sont écrits par les acteurs et non par moi. Je ne crois pas en Dieu mais dans de telles situations, tu as la foi qu'un miracle va arriver !
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Comment s’est passée l’alchimie entre vos trois acteurs principaux, qui sont exceptionnels dans le film ? Ira : Franz Rogowski a dit quelque chose d’intéressant à propos du film et je peux maintenant dire que c'était mon intention. Cela a même été le cas tout au long de ma carrière. Il a dit : « Quand on regarde le film, on alterne entre regarder Tomas, Agathe et Martin, et regarder Franz, Adèle et Ben. Tu as l’impression de regarder les deux à la fois. » C’est l’intimité que je recherche, parce que d'une certaine façon, un film de fiction est une forme de documentaire. On regarde des gens qui se révèlent à nous. Le plaisir voyeuriste réside dans cette révélation. Le film contient beaucoup de souffrance et des émotions brutes, mais le tournage a été très bienveillant et doux.  On peut ressentir dans le film un sentiment de bienveillance entre les personnages, même quand ils se font du mal. Ira : Oui ! Et cela existait également entre les acteurs. Dans une des scènes, Agathe chante Le Temps des cerises, dont une des versions les plus connues a été celle d’Yves Montand en 1955 [à écouter par ici]. Pourquoi avez-vous choisi cette chanson ? Ira : Il y a une scène dans ‘La Maman et la putain’ de Jean Eustache (1973) où le personnage de Bernadette Lafont met un vinyle et écoute une chanson révélatrice [Les Amants de Paris d’Edith Piaf (1956), la scène est à (re)voir par là]. Cela m’a donné envie de me plonger dans toutes les chansons françaises que j’avais sur mon ordinateur et je suis tombé sur Le Temps des cerises. C’est drôle, parce que je sais maintenant que c'est une chanson très engagée. [Les paroles ont été écrites en 1966 par Jean Baptiste Clément. Bien que lui étant antérieure, cette chanson est devenue l'hymne de la Commune de Paris, l'auteur étant lui-même un communard ayant combattu pendant la Semaine sanglante (21-28 mai 1871, période la plus meurtrière de la guerre civile de 1871 et signant la fin de la Commune de Paris). Cette chanson a été dédiée en 1882 par son auteur à Louise, une ambulancière morte à Paris pendant la Semaine sanglante.] Adèle Exarchopoulos m’a dit qu’elle ne savait pas chanter et je lui ai répondu que c’était parfait. (Rires) Comme nous n’avions pas fait de répétitions, la première fois que je l'ai vue chanter a été au moment du tournage. La scène la représente donc chez elle en train de répéter. J’aime cette idée que c’est Adèle Exarchopoulos qui répète cette chanson chez elle. C’est presque aussi intime que ce qu’on voit dans le film.
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En chantant cela, Agathe fait une performance artistique. C’est à ce moment-là que Tomas lui dit qu’il est amoureux d’elle. On pourrait ainsi le comprendre comme si l’aspect artistique chez Agathe était la seule chose qui manquait chez elle aux yeux de Tomas. Ira : C’est intéressant que vous disiez cela. C’est le sommet romantique et aussi le dernier moment vraiment heureux dans le film. Les acteurs pensaient qu'ils jouaient une histoire d’amour, mais je savais que nous n'étions qu’à la page 20 du scénario. Le reste du film est très différent. Mon film préféré de François Truffaut est ‘La Peau douce’ (1964). C’est un triangle amoureux entre un homme, sa femme et une hôtesse de l’air jouée par Françoise Dorléac. Ce film a été un échec commercial. Lorsqu’on lui a demandé pourquoi ce film n'avait pas été un succès, François Truffaut a répondu : « C’est un film qui commence mal et tout s’étiole à partir de là. » (Rires) J’aime beaucoup cela ! L'autre principale scène musicale du film est celle de fin avec Tomas sur son vélo avec la mélodie de La Marseillaise. Ira : C’est une pièce de jazz du saxophoniste américain Albert Ayler. Pour être honnête, je n'ai pas reconnu que c’était la mélodie de La Marseillaise jusqu'à ce le film soit fini. J'aimais juste la cacophonie de cette pièce. Albert Ayler était un musicien brillant et libre, bien que son histoire soit tragique. [Il a été retrouvé le 25 novembre 1970 noyé dans le port de New York à trente-quatre ans. Il s’agirait vraisemblablement d’un suicide.] Patrice Chéreau avait utilisé sa musique dans son film ‘L’Homme blessé’ (1983). La bande-originale de ce film est très mémorable pour moi. Au montage, nous l’avons écoutée à nouveau et nous avons trouvé ce morceau. Je pense qu'elle représente l’ambiance du film d’une certaine façon. [Le morceau d’Albert Ayler Spirits Rejoice (La Marseillaise) est à ré-écouter par ici dans sa version intégrale de 10 minutes].
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Cette scène clôt le film. Vous saviez que vous alliez finir le film de cette façon ? Ira : Non, c’est un des exemples pour lesquels je me suis rendu compte que Franz Rogowski est un cycliste extraordinaire et qu'il aimait pédaler à New York. Il se disait lui même être sans peur et assez stupide dans sa conduite ! (Rires) Je voulais que le film se termine avec de l’action. J'ai simplement bénéficié de son talent de cycliste. C’est une scène très physique. On a également pensé au film ‘Mauvais Sang’ de Leos Carax (1986) avec Denis Lavant sur sa moto et Juliette Binoche courant sur la piste d’aéroport. Il y avait cette énergie qui m'excitait. Franz Rogowski est allé à 35 km/heure dans les rues de Paris pendant quatre ou cinq heures pour cette scène ! C’est presque une course olympique. Cette scène est une des rares scènes d’extérieur du film. Comment vous avez travaillé sur les lumières dans les scènes d’intérieur ? Ira : Ma directrice de la photographie Josée Deshaies est géniale et son éclairagiste Marianne Lamour est merveilleuse. Je leur ai demandé de considérer la lumière dans chaque scène comme la possibilité d’une émotion. Je pense qu’elles ont rempli cette tâche avec succès. Crédits photo de couverture : Jeong Park ‘Passages’ d’Ira Sachs est maintenant en salles et hautement recommandé ! Pour retrouver notre interview de Franz Rogowski, c’est par ici. A&B
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crazyabtbooks · 3 years
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My Policeman - Bethan Roberts
Quand Marion et Tom se rencontre, ils explorent la joie des premiers pas dans une relation. Ils apprennent à se connaître et petit à petit Marion tombe éperdument amoureuse de Tom. À tel point qu’elle est prête à aimer pour deux. Ce dont elle n’était pas prête cependant, c’est de devoir partager Tom. En effet, Tom partage une relation secrète avec Patrick, un homme qui le séduit avec ses voyages, sa beauté et son art. Dès que Marion l’apprend, elle remet ses choix en question et se demande pourquoi ne pouvait-elle pas à elle seule combler les besoins de Tom, mais surtout comment faire pour retrouver le Tom d’avant, le Tom qui n’avait de yeux que pour elle?
Des histoires comme celle de Marion, Tom et Patrick il doit en avoir des milliers, cependant j’en ai rarement vu d’aussi bien écrite. Peut-être que c’est la façon dont Roberts nous décrit tour à tour le point de vue de Marion et celui de Patrick, des histoires bien différentes mais qui, au final, se réduise à un seul point commun; leur amour pour Tom. Peut-être c’est la façon dont l’auteure arrive à faire ressentir aux lecteurs un désir pour Tom, mais dès que j’ai eu ce livre en main, je ne pouvais plus le lâcher. Je le recommande fortement à ceux et celles qui aiment les histoires d’amour complexes, tristes, mais qui se finissent tout de même d’une belle façon.
Adapté au cinéma dans un film prévu en 2022 mettant en scène Harry Styles, David Dawson et Emma Corrin, ce livre, bien que publié en 2012, est redevenu populaire à l’annonce de cette adaptation cinématographique.
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septperceptions · 3 years
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Lettre à 2021.
Août 2021,
Enchantée 2021, on ne s'est encore jamais présenté. Alors je prends le temps de le faire dans cette lettre d'adieu et de remerciements. J'allais me présenter en te disant comment je m'appelle, le nombre d'année que j'ai à mon actif, mes défauts et j'allais déjà me noyer dans mes larmes. Tu m'as fait prendre 21 ans cette année, et tu m'as appris à totalement me connaître. Je t'ai détesté comme j'ai peu détesté dans ma vie, simplement parce que tu m'as fait goûté au bonheur que pendant quelques heures qui accolées ne donneront qu'une seule semaine de répit. Je t'ai détesté certes, mais tu sais bien que de la haine à l'Amour il n'y a qu'un pas. Cette année j'ai rencontré le coup de foudre, c'était une relation intense, de part sa toxicité et sa beauté. Je me suis effondrée, j'ai cru que comme toujours je n'allais jamais me relevée. Mais si je t'écris aujourd'hui c'est pour te dire que j'ai survécu et que comme chaque année j'ai beaucoup appris. J'ai beaucoup appris de moi, 2021. Et pourtant tu sais qu'en 2020 j'ai pensé me connaître, savoir qui j'étais, quand je me suis séparée de cette relation qui ne me rendait pas heureuse, quand j'ai travaillé sur mes relations de couple pour guérir. J'ai pensé en 2020 que j'avais gravis les plus hautes montagnes de ma vie, et que mon périple était fini. C'était sans compter sur les difficultés que toi, 2021, tu es venu m'apporter. En 2020, un tournesol est venu ce joindre à moi sur mon bras, pour m'accompagner au fils des jours les plus gris, pour rappeler mon côté solaire et surtout pour exprimer ma personnalité. En 2021, six autres petits accompagnateurs de vie sont venus exprimer mes blessures, mon histoire, mon parcours, mes amours, ma souffrance et mes joies sur mon corps qui s'embellit à chaque nouvel obstacle. Un huitième message viendra ornée mon corps pour soigner ses derniers mois, pour soulager mes épaules du poids que tu pesais. Il dessinera mon dos pour son côté vitale et fleurira pour son message sur le bonheur et l'Amour. J'ai appris cette année que plus le temps passait plus j'apprenais à me connaître et que chaque jour était un cadeau pour en apprendre plus sur qui je suis.
En 2021, je suis tombée amoureuse, j'ai aimée de la plus jolie des manières, et je ne te remercierais jamais assez pour la jolie personne que tu es venues m'apporter. J'ai aimé dans le secret avant d'avouer. C'est une personne rare qu'on ne rencontre qu'une fois dans sa vie j'imagine, c'est une belle personne par son attachement et sa façon d'être. Sa souffrance a été la mienne au cours de ses derniers mois et j'ai compris que la plus belle façon d'aimer c'était d'accompagner. Je ne suis pas là pour réparer mais pour sublimer. Tu m'as fait tombée amoureuse doucement, alors que j'ai toujours aimer l'Amour dans ses plus grands fracas. Je sais, aujourd'hui que la douleur peut-être présente et silencieuse. Tu m'as prouvé que l'Amour pouvait simplement faire du bien, qu'une personne pouvait être dans ma tête sans me la prendre, et que je pouvais sourire sincèrement quand j'entendais son nom. Je l'ai aimer de la plus douce des manières, avec l'Amour le plus pur que je puisse offrir. Et tu sais pourquoi ? Parce que j'ai appris à savoir comment je voulais qu'on m'aime. Ça a pris du temps, et ça en prendra encore certainement. Dans cette histoire, je me suis perdue complètement, je me suis découverte amoureuse autrement de quelqu'un de différent. Et ça a été la plus jolie découverte de ma vie.
J'ai appris cette année que chacun avait ces propres batailles, et que chacun devait apprendre à guérir de ses peines. Merci pour toutes ces personnes que tu as mises sur mon chemin, merci a celles qui sont parties et a celle qui le décore au quotidien. Merci 2021, pour toutes ces discussions sur l'Amour avec tellement de personnes et de visions différentes. Merci vraiment pour toutes ces soirées en dessous des étoiles, à discuter de l'Amour. Merci pour toute cette jolie communauté qui m'accompagne quotidiennement et qui est venu me soutenir lors de mes jours les plus durs. Merci pour vos mots, pour vos délicates attentions. Merci vraiment pour ces discussions sur la vie, sur les milles questions qui tournent en boucle dans ma tête. Merci pour mon hypersensibilité, parce que tu sais que je la déteste elle aussi autant que je l'aime. Merci de m'avoir offert la chance de ressentir toutes mes émotions, merci pour mes pleurs qui m'ont creusé le cœur, merci pour ma colère que j'apprends à connaître, merci pour mes sourires qui m'embellissent autant que mes rires. Merci de m'avoir permise d'accepter mes émotions sans plus jamais les cacher. Merci de me faire me sentir vivante partout où je vais. Merci pour les crises d'angoisses, les excès de panique qui n'ont aucunes explications, ces moments me permettent de me reconnecter avec la réalité et de vivre le moment présent. Merci de m'avoir fait réalisé que je ne voulais pas quelqu'un pour paraître correcte aux yeux du monde, mais que je voulais une personne pour l'aimer véritablement. Aujourd'hui, je ne veux que des amitiés et des amours qui emploient mes connexions d'âmes. Et ce n'est pas grave, si je passe du temps seule, parce que ce temps est bénéfique pour réparer mes blessures et pour me recentrer.
Merci 2021, pour m'avoir permise de trouver ma propre définition, d'Amour, de paix, d'âme sœur, de coup de foudre et de flammes jumelles. Merci de m'avoir fait douter de qui j'étais parce qu'il n'y a que comme ça que j'ai pu répondre à mes questions et me trouver. Merci de m'avoir offert la chance de me rendre compte de la valeur des personnes qui m'entouraient avant qu'elle ne quitte le paysage de ma vie. Merci pour la méfiance que tu m'as apporté. Merci pour la jolie personne que je suis devenue grâce à toi. Merci pour ces nuits blanches dans le noir, avec le cœur en mille morceaux. Merci pour ces torrents de larmes qui m'ont donné envie plus d'une fois d'aller voir la mer. Merci pour ces rêves qui étaient tellement plus beaux que ma réalité. Merci d'avoir écorchée mon cœur, puisqu'aujourd'hui je souris véritablement. Merci pour ces jours où je n'ai plus su faire semblant. Merci pour cette nuit de juin. Et dans tous ces fracas, j'ai réussi à réaliser le plus grand rêve de mon année qui était d'acheter mon appartement. Cette année m'a permise d'apprendre à appréhender ma peur de vivre seule, aujourd'hui, je me sens sereine concernant ce changement de vie. En ce moment, je le décore parce que je veux qu'il soit aussi neutre et confortable que possible. J'ai hâte de prendre un nouveau départ avec cet envole, parce que ma chambre a accueillis bien trop d'histoires et d'émotions. Merci pour la paix. Merci pour ces tirages de cartes qui m'ont donné de l'espoir et qui m'ont permis de me sentir rassurée. Merci pour toutes ces heures miroirs qui me permettent de savoir que je suis sur le bon chemin. Merci à mon corps, parce qu'il a enfin su se reconstruire et se liée dans son entière confiance. Merci à lui de m'avoir permis de me transporter quotidiennement jusqu'ici. Merci pour mes excès de folie. Merci pour mes éclats de rire. Merci pour m'avoir offert depuis un an une meilleure amie aussi incroyable. Merci pour m'avoir offert une famille qui m'accompagne quotidiennement peu importe mes choix et mes envies. Merci pour m'avoir fait grandir et devenir meilleure, même si rien n'a été facile, merci de m'avoir fait voir que les obstacles n'étaient pas des échecs mais des leçons de vie. Merci pour tout, vraiment merci.
Mandy
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joaniepencil · 3 years
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L’île de l’amour.
Chapitre 3
Résumé : Les choses vont vite entre Marshall et Rosie. Peut être même un peu trop vite.
Avertissement : Fluff qui tourne en angst
Elle se réveilla au petit matin, Marshall n’avait pas bougé. Rosie était courbaturée, elle avait bien dormi mais elle voulait se retrouver chez elle. Elle repoussa doucement son bras qui pesait une tonne et sortit du lit sans faire de bruit. Elle ramassa ses vêtements et sortit de sa jolie maison.
Heureusement, elle avait chaussée ses baskets, les 3 kilomètres jusqu’au village lui parurent moins pénibles.
Dans les jours qui suivirent, Rosie se demanda si elle avait rêver ou si elle avait bien passer la nuit dans les bras de cet homme merveilleux. En fin d’après midi, le mercredi suivant, elle eut la surprise de entrer dans sa banque presque à l’heure de la fermeture. Julia disparue dans la voûte à document comme par hasard.
Rosie essaya du mieux qu’elle pu de calmer son cœur qui battait la chamade.
-Bonjour Monsieur Syverson, dit-elle avec sa voix professionnelle. Marshall sourit. Qu’est ce que je peux faire pour vous, aujourd’hui?
-Bonjour, j’ai … perdu ma carte bancaire… Est-ce que c’est possible d’en avoir autre? Il fixait avidement sa bouche.
-Bien sûr, dit-elle en souriant. La voulez-vous tout de suite ou on vous l’envoie par la poste? Dit-elle en rentrant rapidement son nom dans le logiciel de carte bancaire.
-C’est possible aujourd’hui? Vous fermez bientôt je ne veux pas vous retarder. Il jeta un coup d’œil à sa montre.
-Ne vous inquiéter pas pour ça. Je vais prendre le temps qu’il faut pour que vous soyez satisfait, dit-elle sans se rendre compte à quel point cette phrase pouvait être mal interprété.
-Vraiment? Il haussa un sourcil. Rosie rougit.
-Oui. Alors je vous la remplace maintenant.
Il hocha la tête.
-Avez-vous une pièce d’identité?
Il lui donna son permis de conduire et rapidement, elle lui émit une nouvelle carte. Cela ne lui prit que quelques minutes. Quand elle lui tandis la carte, il fit exprès de toucher sa main du bout des doigts. Rosie se mordit la lèvre pour s’empêcher de sourire.
-Est- ce qu’il y a autre chose que je peux faire pour vous monsieur Syverson?
Marshall hésita un instant.
-Pas aujourd’hui mais si j’ai d’autres questions, avez-vous un numéro pour vous rejoindre.
-Bien sûr. Elle lui tendit sa carte professionnelle. Pour toute vos questions à propos de votre compte vous pouvez me joindre à se numéro.
Marshall tritura la petite carte en carton entre ses doigts.
-Si j’ai des questions… plus personnelle… est-ce que vous avez un autre numéro?
Rosie haussa les sourcils et sourit en coin. Elle lui fit signe de lui redonner la carte. Elle griffonna rapidement son numéro de téléphone.
Marshall repartit tous sourire.
-À bientôt madame Gagné.
Marshall ne perdit pas de temps avant même qu’elle n’ait fini de fermer la banque, il lui avait envoyé un message texte.
« Netflix et chill ce soir? » Un second arriva tout de suite après.
« Petit déjeuner inclus 😏😉 »
Rosie sourit d’une oreille à l’autre. Il voulait la revoir. Elle téléphona à Antoine.
-Quoi? Tu as baiser Marshall Syverson et tu ne me l’as pas dit? Comment tu as pu me faire ça? Il était faussement offensé. C’était comment ? Avoue qu’il a une grosse bite!
Heureusement, c’était une conversation téléphonique, il ne la vit pas rougir.
-Ce n’est pas la question, il veut me revoir! Je fais quoi?
Elle s’assit au volant de sa petite voiture rouge.
-T’es conne ou quoi? Tu y vas ! Tu te mets sexy pis tu y vas! Va manger sa grosse queue!
Rosie rougit.
-Tu as raison, il m’a vu toute nue et il veut me revoir, ça doit être bon signe.
-Évidement espèce de nouille!
Rosie se dépêcha de retourner chez elle se doucher et se raser. Elle hésita. Complètement ou non? Elle laissa un peu de poil mais rasa la plus grande surface de son corps.
Elle répondit à Marshall.
« Tu veux que j’arrive à quelle heure? » Marshall lui répondit rapidement.
« Maintenant! 😁 Quand tu es prête! »
Rosie s’habilla se parfuma et se maquilla légèrement. Elle avait opté pour une robe fleurit simple facile à retirer… Elle mit quelques affaires dans un sac et partit. Elle s’arrêta en passant acheter de l’alcool.
« Je suis à l’épicerie, tu veux de la bière ou du vin? »
« Bière? Merci. »
Vingt minutes plus tard, Marshall lui ouvrit la porte en serviette. Rosie, bouche bée, ne dit rien. Torse nu, les cheveux mouillés, il était absolument renversant.
Marshall sourit.
-Entre. Il lui laissa le passage. Je vais aller m’habiller, j’en ai pour une minute. Tu peux enlever ta robe… heu ton manteau…
Rosie enleva son manteau de jeans et le déposa sur le divan et suivi Marshall à pas de loup. Il n’avait pas fermé la porte.
-Je peux retirer ma robe aussi, dit-elle en entrant dans sa chambre.
Le boxer que Marshall tenait à la main atterrit sur la commode quand il se précipita sur la jeune femme.
Cette soirée là, ils ne sortirent même pas de la chambre.
Tard dans la nuit, Rosie s’endormit la joue sur la poitrine velue de Marshall.
Au petit matin, Rosie se réveilla quand elle sentit une caresse sur sa joue.
Marshall la regarda tendrement.
-Bonjour, dit-elle en s’étirant. Le drap dévoila un sein rond attirant l’œil.
-Putain que tu as de beaux seins.
Rosie rougit, Marshall prit sa poitrine dans sa bouche, Rosie se cambra et le désir s’éveilla instantanément. Elle le repoussa sur le dos et l’enjamba rapidement, son sexe était bien dur.
Marshall l’empêcha de le mettre en elle.
-Chérie, tu es une coquine. Je n’ai plus de capote…
Rosie sourit.
-Changeons de plan alors, dit-elle en naviguant vers le bas de son corps.
-Quoi? Putain… Fuck… dit-il quand elle prit son sexe dans sa bouche et le suça avec ardeur.
Elle chassa les cheveux de son visage pendant qu’elle appréciait son goût.
-Rosie… chérie… je vais jouir… elle le suça encore plus fort jouant de sa langue sur son gland. Elle reçut la semence de Marshall dans le fond de sa gorge. Marshall grogna et prit une poignée de cheveux dans sa main et retint sa tête le temps qu’elle lèche sa longueur complètement.
-Bon dieu Rosie… La jeune femme se releva toute rose. Marshall passa la main dans ses cheveux. Elle but une gorgée d’eau.
-Viens ici belle coquine. Il l’embrassa encore et encore. Il l’attira à lui et la recoucha à ses côtés. Elle caressa sa barbe et ses cheveux.
Il parcourut son corps de baisers, chaque courbe, chaque centimètre de sa peau, sous la lumière brillante du soleil, elle le laissa découvrir son corps en soupirant de plaisir. Avec lui, elle se sentait désirer et en confiance. Il l’embrassa jusqu’entre les cuisses.
Il lécha sa chatte comme on mange une crème glacée avec gourmandise et appétit.
-Entre tes doigts, dit-elle dans un souffle. Il inséra deux doigts dans son vagin pendant qu’il suçait son clitoris.
Elle jouit en grognant de soulagement.
Il remonta vers son visage en l’embrassant partout.
-Pourquoi j’ai tellement envie de toi? Je n’ai plus de condoms… mais j’ai tellement envie de toi… Je ne vois personne d’autre… dit-il en aguichant son clitoris avec son gros gland.
-Moi non plus, je prends la pilule.
Elle l’attira à elle pour un autre round.
Une heure plus tard, Rosie se releva les cheveux en bataille.
-Je travaille bientôt. Il faut que je retourne à la maison avant d’aller à la Banque.
Marshall la regarda comme si elle était la plus belle femme au monde. La tête appuyer sur la main, il lui demanda.
-Est-ce qu’on va se revoir? J’aime vraiment beaucoup ce qu’on fait ensemble…
Rosie remit sa robe fleurit.
-Vraiment? Tu veux me revoir?
Rosie se fit une tresse dans ses cheveux blonds.
-Oui pourquoi pas? Le sexe avec toi c’est…
-Fantastique, gourmand, cochon? Tu as mon numéro. Elle lui fit un clin d’œil. Elle allait sortir de la chambre quand il lui dit en sautant du lit nu comme un vers.
-Attends. Il prit sa main et l’embrassa doucement sur les lèvres.
-Bonne journée.
Rosie travailla toute la journée le sourire aux lèvres.
Sur l’heure du lunch tout en buvant son café, elle reçut un message de Marshall.
« On se voit ce soir? »
« Déjà? »
La réponse fut rapide comme s’il attendait devant son écran.
« Ça te dérange? 🙁 »
« Non pas du tout! 😁😋 » Elle ajouta rapidement.
« Nue ou habiller? »
« Les deux ?!���👈 »
Toute la semaine, les deux amants se virent tous les jours. Chaque fois chez lui. Ils étaient bien ensemble, ils avaient les mêmes intérêts et riaient beaucoup. Et sexuellement c’est fantastique. Marshall avait réveillée la démone assoiffée de sexe qui sommeillait en la jeune femme. Rosie se sentait tombé amoureuse de lui et cela lui faisait très peur.
Le vendredi soir, alors qu’ils avaient calmés leur appétit divers Marshall caressait doucement sa hanche. Couché en cuillère, il lui donna des baisers sur la nuque et lui demanda :
-Qu’est ce que tu fais dimanche midi?
-Je ne sais pas pourquoi?
-On a un déjeuner de famille tous les premiers dimanches du mois, j’aimerais que tu viennes avec moi.
Rosie se retourna dans ses bras, surprise. Son cœur tambourinait dans sa poitrine.
-Tu veux me présenter à ta famille?
-Oui, pourquoi pas? On est bien ensemble non?
Rosie cligna des yeux plusieurs fois.
-D’accord. Où est-ce ?
-Chez mon frère James à Saint-Hélier. Je viendrais te chercher vers 10H30 dimanche ou encore mieux viens dormir ici demain soir.
Marshall avait l’air aussi heureux qu’un gamin à Noel. Il l’embrassa de nouveau et avant de se lever.
Dans la cuisine, elle l’entendit parler au téléphone.
-Dit à James que je vais venir accompagner dimanche… Oui… Vous allez l’aimer… Elle est adorable… Bye.
Rosie regretta d’avoir dit oui aussi vite. Elle ne croyait pas qu’il voulait la voir pour autre chose que le sexe. Depuis leur rencontre c’était leur activité principale.
Elle s’assit sur le bord du lit, un peu confuse, elle remit son t-shirt et sa petite culotte.
Il la retrouva en train de regarder dehors les vastes étendus de terre à pomme de terre non cultivé présentement pour l’hiver.
Il revint avec 2 bouteilles d’eau.
-Ça va? Tu fais une drôle de tête. Il lui tendit une bouteille d’eau. Rosie se ressaisit et lui sourit.
-Oui ça va. Parle-moi de ta famille. Ça fait très longtemps que je n’ai pas rencontré de "famille".
Marshall s’assit dans le fauteuil près de la fenêtre flambant nu, très à l’aise avec son corps.
-Nous sommes cinq garçons et une fille. Ma maison était celle de mes parents avant leur retraite.
Il lui parla alors de sa nombreuse famille, à quel point ils étaient proches les uns des autres. Il lui parla également de sa vie de producteur de légume et ses amis.
Rosie se sentit un plus proche de lui et encore plus amoureuse à son grand désespoir. La soirée avançait de plus en plus.
-Parle moi de toi. Tu connais presque tout de moi et je ne sais presque rien de toi. As-tu des frères et sœurs?
-J’ai un frère plus vieux, il vit à Montréal au Canada. Il est marié et très heureux avec Simon depuis bientôt 18 ans. On s’aime beaucoup mais nous ne sommes pas aussi proche que ta famille. Mes parents vivent tous les deux dans des petites villes différentes. Ils sont séparer depuis au moins 22 ans. J’essaie de retourner les voir tous les ans à Noël.
Il prit sa main et fit tourner la bague à son annulaire droit.
-Et tu vas y aller cette année? Dit-il en regardant sa bague de plus près.
-Je ne sais pas encore. J’attends de voir si ma patronne va dire oui pour mes vacances…
Il ne l’écoutait plus.
-Pourquoi tu porte une bague à ce doigt? Tu n’es pas… mariée ?
Rosie dégagea sa main.
-Non je ne me suis pas mariée. Cette bague, je me la suis achetée toute seule quand je me suis séparé.
Elle s’emmitoufla dans les couvertures chaudes, pleines de son odeur masculine.
-Ça fait combien de temps que tu es célibataire, dit-il en la retrouvant dans les couvertures.
-Presque 2 ans. Je suis déménagé ici juste après.
Elle ne voulait pas s’étendre sur la question mais il était curieux.
-Vous avez été ensemble combien de temps?
Rosie commençait à être sérieusement ennuyée par cette conversation.
-Presque 10 ans. Marshall, je n’ai pas envie d’en parler d’accord? Tout ce que tu as à savoir c’est que je suis célibataire et sans enfant ok? Dit-elle brusquement.
Il se retourna dans couvertures, un peu insulté.
-D’accord, je ne poserais plus de question sur ton ex.
Rosie savait qu’elle avait été dure avec lui.
-Marshall, je suis désolée. Ça s’est mal terminer, je commence juste à me remettre. Je n’ai pas envie d’en parler, dit-elle en l’enjambant. Elle l’embrassa tendrement. Durant une seconde, elle crut bien qu’il avait compris mais il lui demanda.
-Est-ce qu’il y a des chances que ce mec revienne dans ta vie?
Rosie s’assit sur lui, elle commençait à perdre patience.
-Absolument pas. Il s’est marié et il est très heureux.
Elle sortit du lit, Marshall essaya de la retenir dans le lit en lui prenant la main.
-Où est-ce que tu vas?
Elle tira sur sa main.
-J’ai besoin d’un verre d’eau.
Elle referma la porte de la chambre un peu trop fort. Elle se versa un verre d’eau et s’appuya les mains sur le plan de travail la tête basse. Les souvenir affluent comme des vagues dans sa mémoire. Elle essaya de reprendre ses esprits et son souffle quand il lui dit :
-Est-ce que tu l’aime encore?
-Quoi? Elle se retourna brusquement. Il la regardait appuyé sur le réfrigérateur les bras croisés. La pénombre de la cuisine non éclairé cachait son expression. Il répéta.
-Est-ce que tu l’aime encore?
-Jamais de la vie! Tu veux vraiment tout savoir? Dit-elle trop fort, presque au bord de la crise de nerfs.
-Tu n’es pas obligé de tout me dire mais je ne veux pas m’impliqué avec toi si tu n’es pas disponible.
Rosie se retourna une fois de plus.
-Je ne l’aime plus et il n’y a aucune chance qu’il revienne dans ma vie. Je le déteste. Il m’a trompé pendant 3 ans.
Sa voix était montée dans les aiguës. Toutes les émotions refaisaient surface malgré les années qui venaient de passer.
-Chérie… Je ne voulais pas..
Elle vida l’eau dans le lavabo, il posa les mains sur ses épaules.
-Je retourne chez moi. Si je ne suis pas assez disponible pour toi tant pis…
Elle retourna dans la chambre chercher ses affaires. Il la suivit.
-Rosie ne t’en va pas comme ça! On est en plein milieu de la nuit. Reste ici.
-Non, je veux retourner chez moi. Je n’ai rien à faire ici.
Elle passa devant lui.
-Je ne veux pas que ça se termine comme ça… Il lui attrapa la main au passage. Elle s’arrêta et respira par petit coup. Elle le regarda dans les yeux. Ses yeux bleu brillaient d’eau dans la pénombre.
-Je ne veux pas non plus que ça se termine comme ça mais j’ai besoin d’être seule maintenant. Je te donne des nouvelles demain.
Tard cette nuit là, Rosie envoya un message texte à Marshall. Elle lui expliqua tout.
« J’ai été fiancé durant 8 ans avec un Québécois installé à Londres. Pendant qu’on essayait d’avoir un bébé, j’ai découvert des condoms dans ses poches… Il me trompait depuis trois ans avec des hommes. Il m’aimait mais il voulait essayer d’autres choses… Nos amis le savaient… Je viens avec un paquet de merde Marshall. Je suis insécure et brisée à l’intérieur. Peut-être que tu devrais fuir avant qu’il soit trop tard. »
Elle appuya sur « envoyer » en pleurant à chaudes larmes dans son lit.
Elle adorait Marshall de tous son cœur mais elle était terrorisée d’essayer et de souffrir de toute son âme à nouveau.
Moins d’une heure plus tard, elle reçu sa réponse.
« Je viens avec un paquet de merde aussi. Nous avons tous les deux des passés triste et compliqué mais nous pouvons avoir un bel avenir ensemble. Si tu veux. Je t’apprécie vraiment beaucoup Rosie. »
« Je veux un avenir avec toi mais je ne suis pas prête à rencontrer ta famille. On pourrait ralentir un peu? »
« D’accord. Ralentissons un peu. »
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valeriehervo · 4 years
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"La première fois que j’ai vu Noah, il était affairé à déplacer des orangers dans la véranda de mes futurs beaux-parents. On voyait ses muscles se tendre sous la chemise, je me suis dit  qu'il  était beau cet homme, de dos. 
C’est ma future belle-mère qui nous a présentés (rires) . La famille de Simon, mon futur mari, est éparpillée autour de la planète, et comme notre mariage coïncidait avec les 95 ans d’une arrière-grand-mère, il avait été décidé de doubler les festivités. Noah est arrivé dix jours avant. Son sourire soulignait ses pattes-d’oie et il avait un je ne sais quoi de patiné qui me touchait.
Très vite on a dépassé les banalités, il y avait un mélange de profondeur et d'excitation dans nos échanges, entre le bla-bla séduction de cocktail et les confidences de deux personnes qui ont envie de se connaître et tentent de masquer tant bien que mal une attirance réciproque.On a même disserté  sur la séduction et les postures homme-femme. On a parlé choix de vie, du psy chez lequel il s’était allongé.
Célibataire, il répétait les mêmes scénarios, voués aux mêmes échecs…
J’étais à mille lieues de ma peau de future mariée. J'ai paniqué et cela m’a fait atterrir d’un coup, j’ai saisi un prétexte pour détaler.  Il me troublait. Beaucoup. Trop.
Impossible de le regarder en face
Je ne le connaissais même pas et, surtout, j’allais me marier. En plus, il était à l’opposé de mon type d’homme. Simon est blond, genre Viking élancé, avec des yeux bleu glacier renversants. Noah a une carrure de bûcheron, des yeux et des cheveux noirs avec des mains d’ogre. Je me suis réfugiée dans le cellier. J’avais envie de pleurer et de me terrer dans un coin, et en même temps de hurler de joie sans savoir pourquoi.
J’avais changé de pilule et enchaîné deux plaquettes pour ne pas avoir mes règles ; je devais être à fleur de peau à cause des hormones et du stress du mariage. J’ai vécu les heures qui ont suivi en flottant comme sous l’effet d’un gros décalage horaire, j’observais les gens s’agiter dans la maison comme on regarde un film.
Quand je pensais à Noah, c’est-à-dire tout le temps, j’avais des bouffées d’angoisse. Je l’ai revu le soir, c’était imparable puisque la propriété des parents de Simon faisait " club de vacances familial ". Impossible de le regarder en face.
Il a pris la situation en main : "Si on faisait un tour dehors ? "
Trop intense, trop lourd, trop beau
On a parlé de nos enfances, de nos goûts, de l’appartement dont on rêvait, je m’efforçais d’inclure "Simon et moi " et "nous " dans mes phrases, comme si le prénom de mon futur mari allait faire bouclier à ce qu’il était en train de se produire. J’étais fébrile, je tremblais par 25°C, j’étais terrorisée, tout en me sentant à un moment unique de ma vie, qui ne se reproduirait pas et qu’il ne fallait pas laisser filer.
Ça fait guimauve, mais c’était ça… Nous n’étions pas en train de nous découvrir. Non : nous nous révélions l’un à l’autre.  Quand il a pris ma main, nos doigts se sont entrecroisés dans une caresse qui nous a semblé habituelle, comme si j’avais toujours eu ses doigts contre les miens. Sa peau non plus ne m’était pas étrangère. On a mis du temps avant de s’embrasser, car nous étions submergés par un besoin compulsif de verbaliser encore et encore ce qu’il nous arrivait, de matérialiser ce que nous ressentions par des mots.
La culpabilité était là aussi… Il fallait que ça sorte, c’était trop, trop intense, trop lourd, trop beau, trop absurde… En une journée, une vie change de cap. Ça met la trouille au ventre. Se parler c’était faire exister le début de notre histoire… et se l’autoriser. C’est avec Noah que je voulais vivre.
De retour de balade, j’ai pris de plein fouet la réalité : j’avais 29 ans et je me mariais dans neuf jours. J’ai vécu K-O debout et perdu trois kilos en quarante-huit heures. Dans mon cerveau c’était les 24 Heures du Mans. Me marier ? Annuler ? Simuler l’appendicite pour filer à l’hôpital ? J’aimais Simon et je n’ai pas cessé de l’aimer du jour au lendemain, d’où la douleur de la situation.
Au bord du précipice
Je sais ce qu’on dit sur ces rencontres : qu’il faut être disponible affectivement, qu’il y a des problèmes refoulés dans le couple. Nous n’en avions pas, ni au lit, ni dans la vie.
Comment fait-on lorsqu’on doit épouser un homme à qui on n’a rien à reprocher et qu’on sait qu’on va faire sa vie avec un autre ? J’étais au bord du précipice, sans personne à qui me confier. Pour ne pas me noyer, je n’ai pensé qu’à Simon, pas à la famille ni à la fête. Si j’annulais, il y aurait les 95 ans de l’arrière-grand-mère, ils ne seraient pas venus pour rien…
J’ai choisi de me marier et de nous offrir d’aller au bout de notre histoire sans rien abîmer, en sachant que je divorcerais ensuite. Bien sûr que je me suis demandé si je n’étais pas lamentablement lâche, incapable d’assumer, minable.
Noah n'a rien dit. Il a hoché la tête pendant un long moment, sans me quitter des yeux. Je savais, nous savions qu’on se retrouverait après.
Le jour J, lorsque j’ai enfilé ma belle robe de mariée, j’ai fondu en larmes, j’allais vers la fin de mon histoire avec Simon. Une tante m’a tendu un verre de liqueur, et j’ai endossé le rôle. Ma robe était somptueuse, très Vivienne Westwood  : un bustier en soie et dentelle bordé de minuscules plumes, le bas était une grosse meringue avec de petits nœuds relevant les côtés. Cérémonie, dîner… Tout était organisé au cordeau, on nous parlait non-stop, je me suis laissé porter, j’ai assisté à mon mariage plus que je l’ai vécu.
Trouver le moins mauvais moment pour rompre
Noah s’est assis loin de notre table. J’ai cessé de le regarder pour ne pas m’effondrer. Le lendemain, il a pris l’avion. Un mois et demi après le mariage, je l’ai rejoint chez lui, à Bangkok.
Fonctionnaire internationale, je pars souvent à l’étranger pour des missions. Pendant six mois, je les ai enchaînées, avec de brefs retours en France. En fait, je prenais des congés sans solde pour rester avec Noah. C’était magique, mais quand je pensais à Simon, ça me tordait le ventre. J’avais mal pour lui, même s’il ne savait rien encore. Je fuyais, je n’en suis pas fière, mais je redoutais de lui parler du divorce, et plus j’attendais moins je voyais comment m’y prendre. J’essayais de trouver le moins mauvais moment pour le faire. Il n’y en avait pas.
A l’issue de ces six mois, et donc presque huit mois après le mariage, je lui ai enfin parlé, comme on fonce dans un mur en écrasant la pédale de l’accélérateur, en retenant mon souffle.
D’ordinaire expansif, Simon est resté assis sur le bord du canapé en regardant ses mains serrées entre ses genoux, sans tourner les yeux vers moi. J’aurais préféré la colère, des mots qui cinglent comme des baffes, qu’il claque les portes, qu’il hurle que je m’étais foutue de sa gueule. Rien. J’ai fait un geste vers lui, il m’a repoussée et est allé s’enfermer dans notre chambre. Il a tourné la clé.
Plusieurs fois, j’ai frappé. Silence. Sa réaction ne collait tellement pas avec ce qu’il est que j’ai eu peur qu’il fasse une  connerie . Mais j’entendais le parquet craquer… Il n’est ressorti que le lendemain, pour partir travailler. J’étais désemparée.
Quels mots pouvaient être à la hauteur ? Avec le recul je pense que je me suis arrangée pour croire que sa déception et sa tristesse s’estomperaient vite, et je n’ai pas mesuré sa souffrance. Un an après le divorce j’ai croisé l’un de ses collègues, qui m’a dit que Simon avait morflé . Pour qu’un quasi-inconnu me dise ça…
Avec la famille de Simon – et donc celle de Noah – ce fut la guerre. J’ai tout entendu, de  petite fille pourrie gâtée  à  irresponsable et inconséquente .  Noah aussi s’en est pris plein la figure. Nous nous sommes mariés en 2010. Surtout pour que nos familles acceptent enfin notre amour, car après douze ans nous restions ceux par qui le malheur était arrivé. On nous toisait sévèrement, comme si notre couple était incestueux, alors que nous n’avions aucun lien familial et qu’on s’aime. Tout simplement.
Simon, lui, n’a jamais voulu nous revoir.
Et pourquoi pas ?
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firenze-au · 4 years
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titre.
Parfois, j’ai l’impression que j’étais foutue dès le début de ma vie. Mon corps a voulu mourir, mon coeur s’est décidé de cesser de battre, celui de ma mère a presque suivi. Je n’avais pas encore vu l’extérieur de ma mère, je sentais son corps se contracter pour m’expulser, enfin, accoucher de moi... et j’ai dû voir ce qui allait arriver et j’ai décidé de lâcher prise. 
Pour une raison complètement inconnue, mon coeur est reparti. Not your time yet. 
Fast forward. Je suis née. Césarienne d’urgence pour me sauver la vie qui serait (au moins entre 6 et 30 ans at least) hard as fuck.
Quand je fais l’inventaire des événements difficiles de ma vie, je ne comprends pas pourquoi je suis toujours ici. Pourquoi je suis encore dans ce monde qui définitivement ne veut pas de moi? Ou est-ce moi qui ne veux pas du monde? Je ne sais pas, je ne sais plus.
Je n’ai aucun souvenir de mes parents ensemble. Actually, j’en ai un : mon père donne des coups de balai dans le plafond parce que les voisins d’en haut font trop de bruit. Ma mère n’est pas d’accord avec sa technique qui, probablement selon elle à l’époque, ne fera qu’empirer les choses. Probablement vrai, mom.
»
J’ai 5 ans, on décide de me faire passer des tests d’intelligence. Tu es vraiment très supérieure à la moyenne. Wow, bravo. Super intelligence. Pas de maternelle, on va te faire passer en première. OK. Je sais lire, je sais écrire, je m’ennuie. Ma prof me donne des livres, me fait découvrir des univers incroyables, je capote (positivement).
Ma mère est célibataire, elle en arrache financièrement, mais moi, je ne vois que le positif. Ma mère m’aime, m’aide, elle est là pour moi. Mes grands-parents sont là aussi, déménagent, changent de province pour se rapprocher. Aller à Toronto de Montréal, c’est long et maintenant qu’ils sont à côté, on se voit encore plus. Mon grand-père s’enferme dans la salle de bain pour jouer du xylophone Fisher Price de toute force parce que ma grand-mère trouve que c’est trop bruyant. 
Ma mère rencontre un homme. Il semble gentil, il joue avec moi, me prête son toutou ourson blanc que j’aime bien. Il me garde parfois et j’apporte mon jouet préféré : une réplique miniature de Notre-Dame qui est jaune. Une Esmeralda et un Bossu en figurines.
Je passe beaucoup de temps avec ma grand-mère maternelle aussi. J’aime aller chez elle, je m’endors à ses côtés pendant qu’elle me raconte l’histoire du petit chaperon rouge. Elle a tellement de souliers, un chat que je ne voit jamais. La voisine a une fille de mon âge, on joue ensemble souvent. Ma grand-maman adore le rouge et elle est coiffeuse. Coiffeuse veut dire qu’elle a des têtes de mannequins à la maison et je peux parfois couper leurs cheveux quand ils sont assez courts. C’est le paradis. Partout où je vais, je suis aimée, appréciée et je ne doute pas que la vie deviendra tellement tough que je voudrai me l’enlever à plusieurs reprises, en manquant toujours un peu de gut pour.
Je vois mon papa parfois. On va camper l’été et il pleut TOUJOURS. Aucune idée pourquoi, mais Mère Nature sait pertinemment quand je suis en train de camper avec mon père et ça la fait pleurer for some reason. J’ai assez peu de contact avec mon père, j’y vais environ une fois toutes les deux semaines, mais il m’oublie parfois. Ça fait mal, mais c’est pas la fin du monde non plus.
»
J’ai 6 ans. Ma mère est toujours en couple avec cette personne que je crois bonne et gentille à ce moment. Monsieur décide d’acheter une maison, ça veut dire au revoir ami.e.s et quartier, au revoir bien des choses. La maison est grande, neuve, un peu vide. Elle manque de personnalité, c’est peut-être pour ça que ma mère décide de thèmes pour chaque pièce... ou peut-être parce qu’elle a de l’argent pour la première fois de sa vie. 
Graduellement, monsieur commence à devenir un asshole et je pèse mes mots. Mes amis le voit, il est violent avec moi, je suis obligé de l’embrasser sur la bouche chaque soir même si je dis que je n’ai pas envie de le faire. Pour me parler de sexualité, ma mère me fait toucher sa dick et puisque ma mère fait du sport du compétition, elle est souvent partie. 
Évidemment, lors de ses absences, A. devient beaucoup plus violent. Pas seulement physiquement, mais psychologiquement. À un certain moment, je m’enferme dans la salle de bain d’en bas pendant de nombreuses heures parce que je crois littéralement qu’il va me tuer. Il fait exploser une bouteille de ketchup dans la cuisine, ce qui chie la belle peinture... et il fait passer ça sur mon dos. À 8 ans, ça m’a fait chier comme peu d’autres choses.
C’est un menteur, un manipulateur, il traite ma mère vraiment pas très bien. Il ne la frappe pas, mais il est méchant avec elle, ne lui donne pas d’attention, mais en même temps, dès qu’elle est sortie, il l’appelle de manière excessive. Il est contrôlant sans la frapper. Pas de bleus, pas de problème selon mom.
Moi, mes bleus, ils sont cachés donc meh.
J’écris une lettre à ma mère, car je ne sais pas comment lui en parler, elle vient me voir dans ma chambre, me dit que ce n’est pas vrai qu’il est violent (envers moi, envers elle aussi), ce n’est pas vrai qu’il fait passer des choses sur mon dos.
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Elle le marie, le crisse.
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Je passe beaucoup de temps chez mon père, car sa conjointe a une fille que j’adore. Je la connais maintenant depuis quelques années. Je la considère comme ma soeur, mon amie. On s’appelle des fausses-demi-soeurs. Excusez mon orthographe, je n’irai pas vérifier comment on écrit ça.
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J’ai à peine 12 ans. Je vais dans un party de fête chez ma cousine qui a un an de moins? de plus? je ne me souviens plus. Les amis de ses grands frères décident que ce serait probablement drôle ou fun ou je sais pas quoi de gang rape une fille qui vient de finir son secondaire un. 5 contre une, moi. 
Je n’ai personne à qui parler. Je raconte une histoire ridicule pour expliquer mes bleus, ma difficulté à marcher. Je ne parle pas de mon incapacité à aller à la toilette, c’est humiliant. Je me sens dégoûtante, sale, finie. Jamais je ne pourrai me marier. C’est vraiment ça qui me vient en tête. Ridicule, mais j’allais à l’Église à l’époque et la virginité était un concept tellement important. J’ai l’impression (avec raison) qu’on m’a volé mon âme, mon identité, ma vie, mon corps.
»
Accident d’auto tragique. Mon père conduit, ma belle-mère est passagère, ses enfants sont en arrière. Ma belle-mère décède, mon père s’en tire avec des blessures physiques et psychologiques profondes. Ma demie-soeur est dans le coma, ensuite en réadaptation pendant plusieurs, plusieurs mois. Mon demi-frère est tout beau, une petite coupure et c’est tout. Je dois annoncer aux amies de ma demi-soeur avec qui j’allais à l’école ce qui s’est passé. Elles rient en croyant que je blague. Je pleure. 
»
J’essaie de continuer ma vie après le viol, après l’accident. Je tombe amoureuse sans jamais être capable de le laisser trop près de moi, car, dans ma tête, je ne mérite pas que quelqu’un m’aime. J’ai 12 ans, 13 ans. Je suis amoureuse comme je l’ai été une seule fois dans ma vie. On dit qu’un premier amour est intense, c’était le cas pour moi. Il passe à autre chose (après 2 ans, who wouldn’t?), j’ai le coeur brisé, life goes on.
»
15 ans. Je suis vers la fin de mon secondaire. Après plus d’un an avec la même personne que j’aime (je crois à l’époque que je l’aime beaucoup plus que je ne l’aimais finalement), on décide d’avoir des relations sexuelles. Je ne comprends pas parce que j’ai du mal à comprendre que j’ai été violée, j’ai été détruite. Quand on s’aime vraiment, ça ne fait pas mal. C’est actually beau.
»
17 ans. Je suis au Cégep. Je perds connaissance pendant environ 6 heures. Pendant ce temps, ma job s’inquiète, car je suis rentrée pour dîner parce que je me sentais bizarre et que je ne suis jamais revenue. Ma mère est appelée, mon chum est appelé (un autre). Finalement, ma mère conduit jusqu’à chez moi, mon chum quitte son travail chez Omer DeSerres pour venir me voir... on m’amène à l’hôpital. 
»
Deux ans plus tard, alors que je suis pas mal à la moitié de mon bac. pour devenir prof, on me trouve une tumeur cérébrale après avoir pensé que j’avais un «foyer épileptique». Anticonvulsants arrêtés. On doit m’opérer. J’ai de bonnes chances de mourir. Je n’en parle à personne. Je décide d’écrire des lettres. C’est tough parler, t’sais. C’est vraiment fucking tough. 
I survived. I have no idea how or why, but I fucking did.
»
J’abandonne l’université, je commence un certificat en comm. J’ai des effets secondaires à cause de la tumeur, des douleurs atroces. La vie est dure. Je commence à prendre des médicaments pour gérer la douleur dans le but de retourner étudier et devenir enseignante, rêve un peu poche pour le commun des mortels, mais qui est donc important et précieux pour moi.
Incapable de compléter mes stages parce que j’ai peu d’énergie, beaucoup de douleurs et que je commence à avoir des problèmes d’addiction à mon insu, je suis mise à la porte de mon université. Yay. J’ai manqué une journée de stage et on m’a dit «Bye!».
»
Lors d’une soirée avec une amie, je marche pour entrer chez moi et je rencontre quelqu’un que je connais. Je décide d’aller prendre un verre avec lui chez lui. Il me viole et mon corps n’est aucunement capable de se défendre. Je reste complètement immobile, des larmes coulent sur mes joues pendant qu’il me sodomise violemment. Évidemment, je n’en parle pas.
»
Je reprends le même programme quelques années plus tard, il y a 5 ans, dans une autre université de Montréal. Tout va bien aller, right? Right.... J’ai des problèmes de douleur, des problèmes de gestion de ma douleur, je dois refaire mes 2 premiers stages que j’ai déjà réussis en plus... C’est la galère. J’ai l’impression que je ne serai jamais en santé à nouveau. On me donne un DX de fibromyalgie, ce qui ne veut pas dire grand chose. J’ai mal partout et c’est ça.
Au début, ma famille est compréhensive, mais avec le temps, elle l’est moins.
»
Ma grand-maman maternelle, la personne qui ne m’avait jamais déçue et en qui j’avais tellement confiance m’insulte profondément et j’ai du mal à me refaire. Elle ne sait pas que j’ai eu une tumeur au cerveau. 
»
Pour avancer et pour que ma famille m’accepte à nouveau, je leur parle de ma tumeur, de mes viols. Ma mère me fait sentir coupable de ne jamais avoir dit quoi que ce soit. Elle me dit «Bon, là, tu vas faire quoi?» en parlant de poursuites criminelles. Je me sens encore plus comme une marde. J’ai l’impression de m’être laissée violée, j’ai l’impression que j’aurais pu m’enfuir, j’aurais pu partir, me débattre, quelque chose. Je me sens complice et incomprise de tous.
»
Ma grand-mère a plusieurs cancers. Sa mort tue une grosse partie de moi-même. Sa mort tue aussi les réunions de famille à Noël, à Pâques... c’est la fin d’une ère. C’est un moment tellement difficile à vivre. Je l’apprends parce que ma mère a écrit un courriel et elle le termine en écrivant «Je t’aime». Tout de suite, je le sais. Je l’appelle pour confirmer et j’explose en larmes devant les élèves de mon stage.
»
J’ai une dépendance affective intense envers mon chum (avec qui je suis encore). On décide de déménager ensemble, car j’habitais chez ses parents at that point. Il a du mal à quitter le nid familial, je suis incapable de dormir sans lui, je lâche l’école et retourne chez mes beaux-parents.
»
Je sens une bosse dans mon sein droit. Bin oui toé, une autre tumeur. Ça affecte mon humeur, j’ai des nausées constantes, j’ai mal... j’essaie de diminuer mes médicaments, les antidépresseurs comme les antidouleurs et anxiolytiques. Je suis tannée. J’ai un corps défectueux. J’attends mon opération.... et la COVID frappe, ce qui retarde tout.
»
J’apprends (par deux photos Facebook) que ma soeur est enceinte. Genre, vraiment enceinte. Je ne parle à personne, je n’ai pas d’amis, je suis seule. Je le mérite probablement. Je revois ma vie et je n’ai jamais été quelqu’un qui s’ouvre facilement aux autres. On aime ma personnalité habituellement, mais j’ai du mal à garder mes amitiés parce que when shit hits the fan ... and it does constantly, I disappear. Sometimes for months at one time. Qui voudrait être ami.e avec quelqu’un comme ça? Pas toi.
»
J’aurai 30 ans dans un mois. Je capote.
Il manque tellement de points et j’ai écrit ça en 40-45 minutes. Pas de relecture, pas de fioriture, on ne se vérifie pas. J’écris parce que ça fait du bien des fois. Je pense que j’avais besoin de me comprendre. De comprendre pourquoi je n’ai plus de résilience en banque, pourquoi je suis à terre... depuis des années. Pourquoi je ne veux plus de relation avec personne parce que je n’ai que des mauvaises nouvelles à donner. 
Toute ma vie, je voulais être maman, aimer ma job de prof. Pas être célèbre, pas être chanteuse ou whatever, juste faire «ce que tout le monde fait».
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rainbowtheque · 4 years
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Heartstopper
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Titre : Heartstopper, tome 1 : Deux garçons. Une rencontre.
Autrice : Alice Oseman
Bandes Dessinées - 2 tomes parus en français, 5 tomes prévus
Genre : Contemporain
Maison d’édition : Hachette Romans
Disponible en version numérique et papier - Nombre de pages : 270 pages
Âge conseillé : Jeunesse, ado, YA, adulte
Résumé :
Ceci est l’histoire de deux lycéens. Nick, le rugbyman au sourire solaire. Charlie, le musicien au cœur solitaire.
Parce qu’ils évoluent dans des cercles différents, parce qu’ils n’ont pas le même caractère, leur amitié n’est pas gagnée.
Pourtant, petit à petit, de façon irrésistible, Charlie tombe amoureux. Même s’il sait que Nick aime les filles. Même s’il sait qu’il n’a aucune chance.
Alors, pour ne pas mettre en péril cette amitié naissante qui compte pour lui plus que tout, Charlie préfère garder le silence…
Identités représentées :
En personnages principaux : 1 garçon gay et racisé, 1 garçon bi 
Parmi les personnages secondaires : des personnages racisés, une fille trans, un couple de filles, mais également des profs gay/bi/lesbienne.
Thématiques présentes :
Rencontre entres garçons, vie au lycée et donc le rapport aux autres. Les thématiques homosexuelles sont au centre du récit.
Romance gay (importante), romance lesbienne
Coming-out, homophobie, famille, relation frère - sœur, amour, amitié, TCA, santé mentale, questionnement, lycée
Avis de nanouthemad :
Un livre :
- illustré de jolis dessins. Où la douceur se ressent dans les tracés, ce qui donne envie de tourner les pages et de les dévorer.
- simple (mais pas dans le sens péjoratif !) dans le sens d'agréable. Une histoire banale, ou presque, une amitié qui naît et qui se transforme et dont on a envie de connaître la suite à travers leur quotidien.
- rapide. Rapide à lire pour ceux qui auraient peu de temps devant eux ; ou alors qui voudraient juste faire une pause “amoureuse” entre deux pavés.
Un livre que je recommande pour vivre un moment de douceur, un moment d'espoir, d'envie, et dont on attend le Tome 2 avec impatience.
Avis de Cécile
Magnifique roman graphique, les personnages sont très attachants, les thématiques abordées très touchantes. Tout y est très doux et très pur. Quand on commence ce livre on ne veut pas le lâcher et on devient vite accro... Une très belle histoire d'amour adolescents, de découverte de soi, d'amitié qui rendent plus fort.e.s et d'épanouissement. 
Avis de L'éléphant rouge
A la base "Heartstopper" est un WebComic d'Alice Oseman (toujours sur son blog à lire gratuitement en anglais). Trois tomes sont déjà sorties. Il y a très peu de texte. C'est une histoire extrement mignonne, qui fait fondre, qui fait beaucoup de bien !
Avis de Sam
C'est une série géniale, au dessin tout doux, et aux personnages attachants, qui même s'ils pourraient être associés à certaines tropes, ne sont pas clichés. Et surtout le schéma de l'histoire commence là où s'arrête une histoire classique : après que le personnage queer ait été outé, après le harcèlement. Et ça parle d'une rencontre, d'un amour qui naît progressivement. C'est vraiment doux et tendre. Je recommande très fort
Avis de Maevaeatsbooks
Heartstopper, ça a été mon premier roman graphique, et je peux dire que ce ne sera pas le dernier ! Ce fut une expérience toute douce grâce à des dessins simples mais si beaux et adorables. Et si expressifs ! C’était WOW ! On suit donc Nick et Charlie au lycée. On est témoins de leur relation naissante, avec leur amitié qui grandit et évolue en des sentiments plus profonds. L’histoire est adorable, d’une douceur incarnée. Bon, c'est vrai que je m’y attendais un peu (beaucoup) parce que j’avais déjà vu Nick et Charlie dans Solitaire de la même auteure (livre génial d’ailleurs). Bref. Je ne sais pas comment l’exprimer plus clairement : tout le monde devrait le lire. Vraiment, Nick et Charlie sont si précieux ! Les scènes sont toutes plus mignonnes les unes que les autres et mon cœur fondait comme neige au soleil. Pour vous donner un exemple, quand j’ai fermé le livre, je pleurais… De mignonnerie ! Et puis, bon, niveau intrigue c’est basé sur le développement des personnages, mais JUSTEMENT. Il faut lire Heartstopper pour les relations ! Ils sont toujours là l’un pour l’autre et s’épaulent et rient ensemble et ils sont trop cuuuute ! Il faut les protéger à tout prix. Au niveau des thèmes abordés, comme toujours Alice Oseman fait des miracles. Franchement, j’ai trouvé ça vraiment bien que Charlie s’assume déjà au niveau sexualité, comme ça toute l’intrigue n’était pas basée là-dessus. Ca permet de vraiment se centrer sur ses sentiments. Et la backstory de Charlie ! Et la scène avec Ben ! J'ai beaucoup pleuré ahah. En résumé, un roman graphique graphique adorable et avec plein de jolis messages que je recommande à tous. N’hésitez surtout pas à craquer !
Avis de Océane
J'aime toutes les œuvres d'Alice Oseman de base, mais cette BD, que je suivais déjà sur Tapas, est dans mes préférées ! Leur relation est si belle, si saine, ça fait vraiment plaisir de voir une coming out story si bien faite ! Les personnages sont heureux, dans une relation qui est bien menée, bien construite, vraiment une pépite ! Une BD actuelle, réaliste et touchante !
Avis de Lalectricelunatique
Heartstopper, c’est l’histoire de Nick et Charlie, leur histoire. Tout commence par une histoire d’amitié jusqu’à ce que les sentiments s’en mêlent. C’est une histoire d’amour, mais pas que. J’ai eu un énorme coup de coeur pour cette histoire super mignonne, et surtout pour ses personnages. Charlie a eu mon coeur, indiscutablement et totalement dès les premières pages. C’est un jeune homme tellement attachant et mignon (oui, le mot mignon est le maitre mot de cette chronique), dont la timidité le rend très craquant. Charlie est gay et l’assume pleinement, et est entouré par sa famille qui le soutient comme sa soeur Tori, personnage principal d’un autre ouvrage de l’auteur, Solitaire (paru chez Nathan). Nick, l’autre protagoniste de l’histoire, est également attachant quoique un peu plus mystérieux. C’est un jeune homme qui se cherche et qui est un peu perdu. A travers ce personnage, on aborde la notion d’orientation et d’attirance sexuelle, questions très intéressantes et importantes. Nick aime les filles, mais comment peut-il également aimer Charlie ? C’est l’une des thématiques abordées dans le second volume. Il n’y a pas réellement d’intrigue puisqu’il s’agit d’une romance qui se développe lentement, mais qui n’en aborde pas moins des sujets forts comme les sentiments, le regard des autres, l’acceptation, la tolérance et l’homosexualité également. C’est un point que j’ai beaucoup aimé, que le récit passe de beaux messages au travers de cette BD. Le tome 1 est plus centré sur la découverte des sentiments, tandis que le tome 2 est davantage tourné sur l’évolution de la relation entre Nick et Charlie, et le tome 3 approfondi leur relation et parle de coming-out mais également de sujets plus profonds comme les troubles de l'alimentation. Enfin dernier point, les dessins sont vraiment magnifiques et rendent parfaitement justice à cette histoire toute choupie.
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moomootrad · 4 years
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(24.03) Moonbyul “Allure” Interview
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ALLURE : J’ai appris à vous faire rire aujourd’hui : vous rigolez lorsqu’on vous complimente, comme si vous ne supportiez pas d’entendre ça.
MOONBYUL : Haha. Généralement, je ne suis pas complimentée lors des séances photos, c’est pour ça. En temps normal, l’ambiance lors des photoshoot est toujours très calme, l’ambiance d’aujourd’hui, accueillante, ne m’est pas familière.
ALLURE : Calme ? Pourtant quand je pense à MAMAMOO, je pense à des personnes très énergiques.
MOONBYUL : En réalité, on ne l’est pas tant que ça. Les membres sont terriblement timides et on devient actives qu’une fois qu’on s’est ouvertes. Et puis, très souvent, on est calmes car tout le monde est fatigué.
ALLURE : Si vous deviez classer les membres de MAMAMOO par ordre de timidité, où vous situeriez-vous ?
MOONBYUL : Je pense être la dernière, je suis la moins timide.
ALLURE : On se rencontre en situation chaotique. J’ai entendu dire que les dates pour vos concerts solo ont aussi été annulées ?
MOONBYUL : C’était le moment où j’allais vraiment me préparer pour mes concerts, après que les promotions de mon album étaient terminées, mais ils ont été reportés. Pour le moment, on ignore quand la situation s’améliorera.
ALLURE : Vous venez de finir vos deuxièmes activités solo, satisfaite ?
MOONBYUL : J’ai vraiment, vraiment bien aimé. Au début, je ne pensais pas aux résultats, d’autant plus qu’il s’agit aussi d’une chanson [au genre] qui n’est pas populaire auprès du grand public mais j’ai pu le faire. Mon objectif était de montrer que je pouvais le faire, donc le simple fait d’en faire les promotions m’a plu. C’était des promotions satisfaisantes, les gens ont acheté plus d’albums que prévu.
ALLURE : Qu’est-ce qui est différent de votre premier solo ?
MOONBYUL : Ma première chanson solo n’a pas été promue à la télévision. Si j’exprimais pour cet album des idées comme « Je veux vivre en faisant la musique que j’aime » ou « Je m’aime d’avantage », cette fois, c’était « Laissez-moi faire ce que j’aime ». Je pense que le message était « Je peux aussi faire quelque chose comme ça, car je m’aime. »
ALLURE : La musique de Moonbyul au sein de MAMAMOO est différente de Moonbyul en solo. Qu’est-ce qui diffère le plus à vos yeux ?
MOONBYUL : Je pense que c’est la danse et le genre de la musique. En tant que soliste, je veux me montrer en train de tenter plusieurs genres. C’est ça, la plus grande différence. Question danse, je ne suis pas bonne en hip-hop féminin mais j’aime la danse urbaine. Je voulais montrer qu’il y a quelqu’un dans MAMAMOO qui sait danser comme ça, et qu’il y a une femme qui peut faire ce genre de danse. J’aime les bases de la danse urbaine et la forme qui s’est créée dedans. C’est une danse qui montre un côté relax mais en même temps, de la puissance.
ALLURE : Vous avez intitulé votre album Dark Side of the Moon, en métaphore à une éclipse solaire. J’imagine qu’il y a aussi l’idée d’un côté que peu de gens peuvent voir.
MOONBYUL : La face interne. Je trouvais qu’il y avait une belle signification. Mon nom est Moon Byulyi, mon nom est Moon [ = Lune] et mon prénom est Byuliy [Byul = Étoile]. J’ai toujours dit que je voulais faire une musique avec mon nom. Je pense que j’ai pu montrer la musique qui est en moi. Il y a aussi la ligne « [Quand La Lune cachera le Soleil,] que celui-ci perdra sa lumière, laissant l’obscurité triompher, je deviendrai une étoile qui brillera sur toi ». Je m’aime. C’est montrer du self-love.
ALLURE : Ce n'est pas la chanson-titre, mais les parole d'ILJIDO étaient plutôt sympa.
MOONBYUL : Cette chanson parle de moi. Je pensais que je n'avais jamais d'inquiétudes, mais il se trouve que j'en ai en fait beaucoup. C'est une chanson sur cette époque où tout allait bien, mais pendant laquelle je n'arrivais toujours pas à trouver le sommeil. La personne que je suis maintenant était sûrement celle que je rêvais ardemment d'être quand j'étais trainee, les inquiétudes que j'ai à présent sont donc probablement inutiles. C'est un retour à mon état d'esprit de mes débuts.
ALLURE : Votre vie quotidienne est dépeinte dans ces paroles. Les romances seulement dans les dramas, l'insatisfaction qui grandit de jours en jours...
MOONBYUL : On apprend l'amour dans les dramas (rires). Après mes débuts, je pensais que le travail passait toujours en premier. Notre compagnie n'interdit pas les relations amoureuses, nous devons simplement arriver à poser nous-mêmes les bonnes limites. Mais même si, en tant que personne, je me sens seule, je pense que je n'ai jamais voulu y remédier par des relations amoureuses. Parce que j'ai toujours eu un rêve. Avant, je ne voulais pas rester dans le passé, donc je ne prenais pas de photo, à part pour l'obtention de mes diplômes. Je pense que c'est à ce moment-là que j'ai commencé à préparer mon rêve pour le futur.
ALLURE : En y repensant, est-ce que vous le regrettez ?
MOONBYUL : Ce n'était pas mal en soi. Il y a beaucoup de choses que je veux continuer à créer, je pense qu'avoir cette occupation était un point de départ pour moi. Et mes débuts ont été un tournant.
ALLURE : Tout le monde n'a pas cette discipline.
MOONBYUL : En contrepartie, j'ai peur de tenter de nouvelles choses. Je pense que j'apprends doucement à  tenter des choses avec mon métier. Le photoshoot d'aujourd'hui était aussi une chose nouvelle pour moi. Je n'ai pas l'habitude de me regarder. Je n'ai jamais autant dévoilé mon corps en photo qu'aujourd'hui. J'ai toujours eu mes propres limites, mais je pense qu'elles ne me plaisaient pas, et je voulais quelqu'un pour les franchir pour moi. J'ai essayé de me maquiller et m'habiller de manière basique pendant sept ans, mais je me suis dépassée un peu aujourd'hui.
ALLURE : MAMAMOO a la réputation de ne pas faire beaucoup de photoshoots. Mais vous avez dit à la RBW que vous vouliez le faire en premier, à ce que j'ai entendu ?
MOONBYUL : En effet. Je leur ai dit que je voulais montrer des choses variées avec ce solo. Je pense que c'est vraiment fun ! Je veux dire, je sais ce qui est attrayant dans les photoshoots. J'ai fait un photoshoot avec les autres membres de Mamamoo à nos débuts, et c'était vraiment difficile. Même maintenant, nos fans parlent beaucoup de ce photoshoot. (rires)
ALLURE : C'était il y a un moment, mais MAMAMOO a remporté Queendom. Qu'est-ce que ça vous a apporté ?
MOONBYUL : C'était vraiment fatiguant mais, en y repensant, je pense y avoir créé des souvenirs qui ne pourraient pas arriver à nouveau. J'y ai aussi beaucoup appris, sur la façon dont les autres groupes se préparent ou règlent leurs problèmes par exemple. C'était fatiguant, mais on a su en tirer de précieuses expériences. J'ai beaucoup pleuré durant le final, parce que c'était un moment tellement heureux et triste à la fois. Je pense que de nombreuses émotions ont débordé à ce moment-là.
ALLURE : Voir la manière dont vous vous respectiez entre vous a été marquant. Est-ce que vous êtes encore en contact avec les autres groupes qui ont participé à la compétition ?
MOONBYUL : Sincèrement, tout le monde était si talentueux que je ne vois pas trop pourquoi nous avons dû être en compétition. Je suis devenue quelqu’un d’extroverti grâce à Queendom. Mais c'est pas le cas des autres membres (rires). Ce que j'ai retiré de Queendom, c'est de meilleures capacités sociales. On est devenues proches grâce aux différentes missions de l'émission, et on a prévu de se voir dans le but de se rapprocher. Amenez les membres de vos groupes !
ALLURE : Vous êtes douée pour improvisations. Est-ce que vous avez plusieurs sources d’inspiration ?
MOONBYUL : Il y a juste beaucoup de choses que je veux faire, ci et ça. Pendant les réunions [pour trouver des idées], je pense que j’attrape les idées qu’on me lance et je progresse à partir de ça. Il y  aussi des choses que je remarque en me plaçant du côté du public.
ALLURE : La performance de MAMAMOO pour la cérémonie cinématographie [NdT : Référence aux Blue Dragon Film Awards] est légendaire. C’est comme une évidence pour ce genre de cérémonies.
MOONBYUL : Les acteurs et actrices ont vraiment bien réagi. Honnêtement, c’est ensemble qu’on arrive à créer ces atmosphères. Avec notre manière de les approcher, ils réagissent très bien, donc nous étions très fières. Nous étions vraiment très stressées pendant notre performance.
ALLURE : Nous sommes dans une période idéale pour se rendre compte à quel point la vie quotidienne est précieuse. Comment vivez-vous la vôtre ?
MOONBYUL : Je suis une personne active, donc j’en viens à beaucoup stresser. Je ne peux pas aller m’entraîner et je ne peux voir personne. Donc je rends visite à mes membres chez elles. (rires)
ALLURE : Vous vivez toutes séparément ? À quoi ressemble votre maison ?
MOONBYUL : Je ne m’intéresse pas du tout à la décoration. (rires) J’ai gardé les mêmes meubles que ma mère m’a achetés quand j’ai commencé à vivre seule. Mais j’accorde beaucoup d’importance à mon lit et à ma couette. J’aime les literies et les pyjamas. Je les change régulièrement. J’ai acheté beaucoup de pyjamas récemment. Je vois le fait de collectionner les pyjamas comme un loisir.
ALLURE : Si vous ne pouviez pas sortir de chez vous pendant un mois, que feriez-vous ?
MOONBYUL : Je commanderais probablement de la nourriture tous les jours… Je pense que je m’amuserais, et je regarderais aussi beaucoup YouTube. J’ai fait beaucoup d’apparitions sur la chaîne de Solar. Je regarde juste les scènes dans lesquelles je suis, mais il y a tellement de publicités, que j’ai payé pour les enlever. (rires) J’ai récemment eu l’impression que mes oreilles avaient été purifiées après avoir écouté une chanson. Après l’avoir écoutée, j’ai senti que c’était vraiment bien. J’ai écouté April Story des APRIL, et j’ai eu ce sentiment rafraîchissant, comme si mes oreilles étaient à la montagne. Comme pour Secret Garden des OH MY GIRL.
ALLURE : Avec qui voudriez-vous travailler par la suite ?
MOONBYUL : Avec Taeyon ! J’aimais beaucoup TVXQ et SNSD pendant ma période de trainee. Taeyon était mon fond d’écran aussi avant. Si je devais travailler avec elle, je pense que je me sentirais sur le toit du monde. (rires)
ALLURE : À quoi pensez-vous pour la suite ?
MOONBYUL : Je vais beaucoup travailler pour les activités de MAMAMOO et si j’ai du temps libre, je préparerai mon solo. Je n’aime pas avoir du temps libre. Même si on m’aménage une pause, je vais utiliser ce temps pour travailler sur mes activités solo. Parce que si j’ai du temps libre, je pense trop et je n’arrive pas à dormir.
Traduit par @MooMooTrad, depuis la traduction anglaise de @ch0sshi
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18 Octobre 2019 « Merci pour ces mots, merci pour ta présence réconfortante, merci de redonner du sens à ma vie sentimentale, merci d’être toi tout simplement… Sans cette force que tu me donnes je ne pourrais pas vivre un des moments les plus difficiles de ma vie. Tu es une femme formidable. J’assumerai mes choix jusqu’au bout, je te le promets ».
19 Octobre 2019 « Ma Elisa, je ne veux surtout pas que tu pleures. Tu es une femme formidable, je te le répéterai aussi longtemps que tu voudras bien l’entendre. Mon admiration pour la personne que tu es est sans bornes. Et si je laissais passer notre histoire j’aurais l’impression de passer à côté du bonheur de ma vie  - Est-ce que notre histoire vaut plus que l’amour de ta famille Nadia ? C’est une vraie question, sans arrière-pensée. -Je ne sais pas où je vais, c’est vrai, mais je ne m’y vois pas sans toi. J’abandonne notre histoire et je reviens à quoi ? Ce faux amour ? Cette intolérance extrême ? C’est quoi la suite avec eux ? » 20 Octobre 2019 « Oui, tu me plais puisque je suis en admiration devant toi à chaque fois. Tu as un magnifique visage et des expressions dont tu ne te doutes pas. Je te trouve magnifique, évidemment. »
 Et tant de mots encore. Tant de promesses, tant de paroles, tant d’échanges. Je crois que finalement, c’est tout ça, tout ce qu’on s’est promis, tout se qu’on s’est dit, toute cette tendresse qu’on se donnait en se regardant l’une et l’autre qui m’a tant fait espérer. La vérité, c’est que je t’aime, encore, énormément. Que je crois que je ne cesserai jamais de t’aimer totalement, parce que pendant trois ans, tu seras là. Toi, ton sourire, ton si joli regard, ta voix. Toi, tu seras juste là, et je ne pourrais rien faire d’autre que de t’aimer éperdument.
Tu me disais que j’étais la plus belle rencontre de ta vie, que tu t’imaginais vivre sous le même toit que moi alors que jusqu’à présent, jamais tu n’avais pu l’envisager avec un des hommes qui avaient partagé ta vie. Tu me disais que nous étions comme des âmes-sœurs pour toi, et que si j’étais rentrée dans ta vie, c’était parce que le destin l’avait décidé. Que nous étions faites pour nous rencontrer, pour être liées, et que rien n’était dû au hasard. Tu avais presque fini par me convaincre que le destin existait réellement. Tu me disais que j’étais cette exception pour toi, cette personne qui venait redonner tant de sens à ta vie, cette personne que tu ne voulais perdre sous aucun prétexte, et pour qui tu étais prête à prendre tous les risques. Tu me disais que ma place était ici, à Nice, avec toi, et surement pas ailleurs. Tu me disais même qu’on pourrait s’en aller à deux, vivre dans ce petit coin qu’est la Rochelle, qui nous aurait tellement ressemblé. Tu me disais que j’étais exceptionnelle, que tu ne savais pas pourquoi, mais que c’était moi, cette personne qui te permettait de redonner du sens à ta vie amoureuse, cette personne avec qui tu t’imaginais le soir en rentrant du boulot, cette personne avec qui imaginer une vie à deux ne t’effrayais pas tant que ça. Tu me disais que j’étais belle, que j’étais pleines d’expressions qui te poussaient en admiration. Je me sentais tellement jolie, grâce à toi, grâce à la façon dont tu me regardais, grâce à la manière dont tu me souriais. Aujourd’hui, je n’arrive plus à savoir si tu disais vrai. Si tes pensées sont toujours identiques, et si tes sentiments étaient finalement aussi forts que ce que tu prétendais. Aujourd’hui, ce que je vois, c’est un bout de femme qui a pris la décision de ne pas écouter son cœur, de se fondre dans la « normalité » que la société nous impose à tous, y compris à ta famille. Aujourd’hui, j’ai en face de moi une personne qui ne laisse plus rien s’exprimer, ni ton affection, ni ton attachement, ni tes sentiments. Nous sommes toujours proches, mais tellement différemment. Tu ne me regardes plus de la même façon, tu ne me prends plus le bras dans la rue, tu ne m’embrasses plus la joue, tu ne me dis plus que je suis cette personne si exceptionnelle et si unique pour qui tu avais de forts sentiments. Qu’est-ce-qui t’a fait changer ? Est-ce mon « je t’aime ? » Est-ce que tu étais trop effrayée pour accepter que tu puisses aimer une femme ? Ou est-ce que tu t’es rendue compte que tu t’étais précipitée dans tes sentiments en prenant conscience des miens ? Aujourd’hui, je ne sais plus si tu m’as aimé, si tu m’aimes, si tu m’aimeras. Je ne sais rien, parce que tu ne me dis rien et ton silence est tellement douloureux. Aujourd’hui, tout ce que je sais, c’est que chaque jour est difficile, m’imaginer un peu plus loin de toi me rend dingue, t’imaginer loin de moi m’achève. Aujourd’hui, je m’oblige à taire mes sentiments, pour ton bonheur, pour toi, alors que la seule chose dont j’ai réellement envie, c’est d’être avec toi, dans tes bras.
J’aimerai tant savoir si ce que j’ai ressenti, si ce que je ressens pour toi a été, ou est partagé. J’aimerai tellement me rendre compte et m’assurer que tes promesses étaient réelles, qu’à ce moment-là, tu voulais que je sois cette personne capable de te tenir la main et d’aller jusqu’au bout du monde avec toi. Alors qu’est-ce qui a changé ? Toi qui voulais que tout reste identique. Qu’est ce qui s’est passé ? Qu’est-ce qui t’es arrivée ? Qu’est-ce qui nous est arrivées ? Et surtout, surtout, comment as-tu pu me promettre d’assumer tes choix jusqu’au bout, quand la seule décision que tu as prise ne m’incluais pas dans ta vie ? Comment as-tu pu me faire croire que nous serions heureuses à deux, qu’importe les conséquences que ce choix aurait causé ? Comment as-tu pu me faire croire que j’étais si différente des autres ? T’es-tu trompée ? As-tu eu peur ? Partageais-tu les mêmes sentiments que moi ? Tant de questions qui restent sans réponses et qui aujourd’hui me consument à petit feu… J’aurai tellement pu t’aimer.
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chaglt · 5 years
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Séville, mon amour (oui j’ai osé ce titre)
Soufflant.
J’ai cherché un mot qui résumerait mon voyage solo dans la magnifique Séville. C’est marrant, si je compare avec mon premier voyage solo pour mes 25 ans à Tenerife, je remarque l’évolution :)
Bref. Soufflant ça fait un peu penser à “soufflé” qui s’avère être un dessert. C’était si doux que ça pourrait l’être ma foi :) Peu d’heures de sommeil à la clé (-meilleure- auberge de jeunesse-du monde- oblige), mais reposant à la fois. J’ai rarement expérimenté l’instant présent avec tant de conscience. Oui je pars déjà en vrille, accrochez-vous. Charlotte la bouddhiste is back :)
Où commencer? J’ai tellement aimé TOUT. Allez, je commence par le début (petits chanceux que vous êtes).
- Méditer dans les jardins de l’Alcazar (quand je vous disais que mon self bouddhiste était de la partie).
- Manger des tapas complètement défoncés de fatigue (nous, pas les tapas), avec des gens du voyage. En l’occurrence une British-française ancienne auxiliaire de conversation au Japon (coucou Emma!), une Allemande trop choupinou qui veut apprendre à faire de l’ukulélé et un Irlandais bien sympatoche ma foi, qui essaye d’écrire des scénarios de films (si j’ai bien compris son accent un peu compliqué héhé). Le tout dans une petite ruelle de Santa Cruz SO Spanish.
- “Tomber” sur Plaza de Espana du haut de mon vélo (loué chez Bunny bike, ça rigole plus ici!) et avoir les larmes aux yeux. Littéralement. Oui, Charlotte l’émotive a rejoint la partie avec le DalaÏ lama, sinon c’est pas drôle.
- Me dire à maintes reprises “Qu’est-ce que je suis bien là :) Qu’est-ce que c’est doux.”
- Avoir du mal à me rendre compte de ma chance et sourire béatement. Tout le temps.
- Parler avec plein de gens de partout, se raconter nos histoires d’amour, de voyages, d’envies... Avoir des témoignages de voyageurs sur le long terme avec leurs histoires incroyables, comme cet Américain qui s’est retrouvé en auberge de jeunesse à Anvers avec les candidats pour la coupe du monde de breakdance. Normal.
- Avoir des conversations profondes avec des inconnus. Se sentir comme chez soi sans connaître personne. Cette liberté - wow.
- Parler allemand! J’ai enfin réussi à avoir une conversation, il est revenu! Merci les podcasts que j’écoute! YES.
- Dormir dans la meilleure auberge de jeunesse du MONDE!
https://www.labandahostel.com/
- Faire des selfies quand tu te balades solo dans de chouettes endroits et te marrer parce que c’est awkward.
- Tomber amoureuse de l’Alcazar. Te plonger dans l’histoire comme jaja.
- Avoir un premier “walking tour” (je sais pas combien de fois on a dit ce mot sur les 4 jours hahaha) du feu de dieu, avec un guide espagnol ayant grandi en Australie pour finalement revenir s’installer à Séville (tout ce qu’on aime).
- Apprendre des gros mots (que te den por culo, que te folle un perro) avec une Chilienne trop mimi et se marrer avec une British-française des traductions littérales françaises (”tirar” pour “baiser”, d’un cru! :D )
OUPS finalement je n’ai pas commencé par le début héhéhé!
Allez, après cette lecture iante-chi je vous mets quelques photos, vous l’avez bien mérité:
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Vue de la cathédrale pendant le “walking tour” (non je ne traduirais pas par “tour de marche”, même si j’en ai très envie).
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El Alcazar.
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Un de mes selfies awkward, dans un moment d’euphorie extrême. (Mais regardez tous ces détails! Non pas l’arbre, le reste! La belle plante à droite vous pouvez regarder, oui.)
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Mes toilettes.
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Le plafond de mes toilettes.
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J’aime tellement les palmiers. Je devrais peut-être en parler à un psy.
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Le fond de mon jardin.
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La cathédrale.
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La puerta del leon de l’Alcazar (non sans blague.. je me demande pourquoi elle s’appelle pas “la puerte del pingouin” tiens.)
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La tour Eiffel
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Un lapin sur un vélo.
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La Plaza de Espana. La photo ne rend rien du tout (oui, c’est le truc qui m’a émue de ouf, comme disent les petits jeunes)
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Angelina Jolie et sa moto.
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C’est pas trop moche ça va :)
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La terrasse du rooftop de l’hôtel en plein délire. Vous avez vu cette foule? (non en vrai c’est la vue qu’il faut regarder. Et le soir c’était blindé :) :) :) )
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Tadaaaaaaa!
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Vous n’êtes pas prêts pour ce qui va suivre.
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Tu m’expliques comment ne pas être euphorique devant tant de grandeur?
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Ils ont tourné un scène de Star Wars ici! y a Anakin qui s’y balade avec Leïla, dans le plus grand des calmes.
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Et la petite touche mignonne pour la fin :) Ils ont estropié mon nom, comme le Centro de Salud haha :) CUTE <3
Je n’ai pas mis de photos de mes rencontres car je n’ai pas leur autorisation. Du coup si ça tombe j’ai tout inventé et je n’ai rencontré personne. Et je me suis faite chier parce que la ville était pourrie et sentait le rat crevé. Vous le ne saurez jamais!!!
Je vais m’arrêter là pour reposer ce plein d’émotions et de sensations. Cette phrase ne veut tellement rien dire. J’ai tellement de choses à raconter, mais le cerveau tout serré comme dirait un de mes collègues espagnols trop chou.
Gros bisous! La bise! La baise!
Georges le magnifique.
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