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#Georg Bouché
sociedadnoticias · 1 year
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Expone estudiante de la UAG investigación en Nueva York
Expone estudiante de la UAG investigación en Nueva York #PeriodismoParaTi #SociedadNoticias #IngenierosCiviles #Egresados #UAG #PabloLemus #Guadalajara #Declaraciónanual @GuadalajaraGob @PabloLemusN @UAG_Oficial
Estudiante de la UAG expone investigación en Nueva York Daniel Reséndiz | Corresponsal Guadalajara, Jalisco.- Christhopher Diego Nicholson Becerra, estudiante de cuarto año de la licenciatura de Cirujano Dentista de la Universidad Autónoma de Guadalajara (UAG), presentó una investigación desarrollada en esta institución en el Greater New York Dental Meeting, en los Estados Unidos. El alumno de…
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byneddiedingo · 1 year
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Charles Aznavour in Shoot the Piano Player (François Truffaut, 1960)
Cast: Charles Aznavour, Marie Dubois, Nicole Berger, Michèle Mercier, Serge Davri. Screenplay: François Truffaut, Marcel Moussy, based on a novel by David Goodis. Cinematography: Raoul Coutard. Production design: Jacques Mély. Film editing: Claudine Bouché, Cécile Decougis. Music: Georges Delerue. 
You can tell this is an early French New Wave film because there's plenty of sending up the old way of doing things in movies -- in particular the American crime thriller -- without attempting anything terribly new. For example, at one point the protagonist is sitting up in bed with the woman he has just slept with and tells her to "do it the way they do in the movies," whereupon she covers her exposed breasts by tucking the sheet under her arms. The shifts in tone are astonishing, from slapstick to real violence and back again, which is what we expect of a New Wave classic. But there is nothing truly groundbreaking in Truffaut's storytelling here, the way there was in the feature that immediately preceded Shoot the Piano Player, The 400 Blows (1959), or would be in his next, Jules and Jim (1962). Still, we have a wonderfully engaging performance by Charles Aznavour as the titular pianist, Charlie Kohler aka Edouard Saroyan. We also have a perfectly fitted score by Georges Delerue and cinematography by Raoul Coutard that often betrays Truffaut's love of Alfred Hitchcock. Watching Shoot the Piano Player, it's easy to see why Truffaut was the first person approached to direct Bonnie and Clyde (Arthur Penn, 1967), with its similar oscillations in tone.
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kenndowell · 2 days
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Former Mayor Michael R. White Explains The Power of Unity: What We Can Achieve Together
Former Mayor Michael R. White Explains The Power of Unity: What We Can Achieve Together https://www.youtube.com/watch?v=jVOG6_jScbM Join us for "Strategic Moves with Kenn Dowell," where we dive into why this election is crucial. Engage in insightful discussions at the intersection of culture and politics, and discover how strategic moves can amplify the voices of African American men and women across the nation. In this dynamic video, we bring together influential leaders, including former council presidents and mayors, to share their game-changing experiences and expert insights. This is more than a conversation; it's a transformative journey unlocking the secrets of entrepreneurial success, public service, and community empowerment. Don't forget to like, share, and subscribe for more insightful conversations and strategic advice. Join the conversation, and let's make a difference together! CHAPTERS: 00:00 - Bishop Larry Macon, Sr. - Opening Prayer 02:30 - George Forbes - Introduction of Mayor Frank Jackson 08:40 - Councilman Basheer Jones - 1,000 Men March 12:02 - Joe Bouché - Senior Center of Ohio 17:30 - Marsha Fudge - Voices for a Better Future PAC 27:37 - Michael R. White - Civic Engagement 31:49 - Why I said yes - Personal Commitment 41:53 - The future of our children - Educational Advocacy 43:10 - Michael R. White - The Greatest Lesson in Leadership 45:14 - Michael R. White - Exhorting to the Future - Inspirational Message 48:54 - Michael R. White - Closing Remarks - Event Reflection via Strategic Moves With Kenn Dowell https://www.youtube.com/channel/UCuR0qSitL0BzCbd9I16VOoQ September 24, 2024 at 12:07AM
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Mademoiselle Desserts | Délicieux Roulé Suisse sur Mesure
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Introduction au Roulé Suisse
Le roulé suisse, ou "Swiss Roll", est un classique incontournable de la pâtisserie. Ce gâteau enroulé, à la fois léger et savoureux, séduit les amateurs de douceurs grâce à sa texture aérienne et ses garnitures variées. Chez Mademoiselle Desserts, cette spécialité est préparée avec un soin particulier, offrant ainsi une expérience culinaire raffinée à chaque bouchée.
Les Références Standards de Mademoiselle Desserts
Mademoiselle Desserts se distingue par une gamme diversifiée de produits de pâtisserie, dont le roulé suisse. Leur collection standard inclut des recettes classiques qui allient tradition et innovation. Ces créations sont le résultat d'un savoir-faire expert, garantissant des saveurs authentiques et une présentation élégante. Les roulés suisses disponibles sont conçus pour ravir les palais les plus exigeants, avec des options de garnitures allant des confitures fruitées aux crèmes onctueuses.
Création de Recettes sur Mesure
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Ce qui fait vraiment briller Mademoiselle Desserts, c'est leur capacité à offrir des créations personnalisées. Leur équipe de pâtissiers expérimentés est prête à collaborer avec les clients pour concevoir des roulés suisses sur mesure, répondant à des besoins spécifiques ou à des demandes particulières. Que vous cherchiez une saveur unique ou une combinaison de garnitures qui reflète votre vision culinaire, Mademoiselle Desserts est là pour transformer vos idées en réalités délicieuses.
Une Expertise au Service de la Pâtisserie
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Mademoiselle Desserts ne se contente pas de proposer des produits standardisés. Leur expertise dans le domaine de la pâtisserie leur permet de créer des recettes adaptées à chaque occasion. Que vous prépariez un événement spécial ou que vous souhaitiez offrir un dessert sophistiqué, leur roulé suisse est conçu pour ajouter une touche de finesse et de plaisir à chaque moment.
Conclusion : Une Invitation à la Découverte
En choisissant Mademoiselle Desserts pour vos besoins en roulé suisse, vous optez pour une expérience gastronomique exceptionnelle. Leur capacité à allier tradition et innovation, ainsi que leur engagement envers la qualité et la personnalisation, font de chaque création un véritable chef-d'œuvre. Découvrez dès aujourd'hui la magie du roulé suisse avec Mademoiselle Desserts et laissez-vous séduire par une pâtisserie qui allie élégance et goût.
Contact
Adresse : Mademoiselle Desserts France 14, place Georges Pompidou 78180 Montigny le Bretonneux France
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lamaventures · 10 months
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Malaisie : boustifaille et oisiveté
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La Malaisie est notre dernier pays. Après avoir passé presque 8 mois en tour du monde, les 10 derniers jours de notre voyage nous semblent infiniment petits. La Malaisie n'était pas prévue dans notre périple, elle s'est présentée d'elle-même au moment où l'on s'est enfin décidé à prendre nos billets retour, au départ de Kuala Lumpur ! Qu'y a-t-il à voir dans ce pays ? Nous-même on l'ignore !
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À peine arrivés à Kuala Lumpur, on s’active pour organiser les derniers jours de cet incroyable périple. On en parle peu mais la logistique d’un voyage de cette envergure est permanente (et à la fois longue, fatigante). C’est, en tout cas, de cette manière que l’on a décidé de voyager : en étant toujours dans le mouvement et en définissant ce qui nous semble être le meilleur ratio lieux / durée.
De quoi a-t-on envie pour finir notre tour du monde en beauté ? De bien manger et de se reposer. On opte donc pour quelques jours à Penang, véritable carrefour des cultures et de la gastronomie, puis de finir sur une touche de paradis, dans les îles Perhentian.
Penang : orgie du street food
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Penang mêle histoire, art et gastronomie, c’est une péninsule aux multiples influences, un concentré d’Asie, ancré dans le passé et le présent. Chinois, Indiens, Malais, Thaïs, Birmans, toutes les civilisations et les cultures se côtoient dans les rues. C’est rare d’assister à une diversité aussi harmonieuse.
La ville de George Town cultive le street art, initié par Ernest Zacharevic. Au détour des rues, on croise des fresques en trompe-l’oeil, avec lesquelles on peut même interagir.
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Après le street art, place au street food. Penang est la capitale de la gastronomie malaisienne, alors autant en profiter ! On réserve un street food tour avec un guide local qui promet d’être gargantuesque. On s’arrête dans les bui-bui, les cantines, les stands de rue, et on goûte à tout, sans forcément savoir ce que c’est de prime abord. Le melting-pot culturel se retrouve dans chaque bouchée, donc autant dire que c’est une véritable orgie multi-culturelle !
Les estomacs maintenant bien remplis, il est temps pour nous de profiter paisiblement de nos 5 derniers jours de voyage dans un lieu hautement paradisiaque : les îles Perhentian.
Les îles Perhentian : le vrai paradis
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Et c’est un véritable paradis : des plages au sable blanc immaculé, une mer aux multiples teintes bleutées, des fonds marins foisonnants. Les îles Perhentian sont un bijou caché de Malaisie. Nos journées sont rythmées par de longues heures de snorkeling, de bronzette et de balades sur différents spots de l’île, ponctuées de plages désertes et pauses restaurants. Même si l’on sait notre grand retour proche, le temps s’arrête.
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Le voyage au long court a ce pouvoir d’offrir des moments de contemplation et de méditation. 8 mois que l’on sillonne le monde, 13 pays visités, tous plus différents les uns que les autres. Jamais on aurait pensé accomplir tout ça, repousser autant nos limites, s’ouvrir à tant de cultures, s’émerveiller autant devant la beauté du monde. On en sort grandi, et encore plus amoureux.
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Bigoudi Bouclebrune et les rendez-vous Maginaux
« Ah, mais je vous le dis, mes amis, la liberté d’expression est morte en cette Terre du Milieu! Prenez moi, par exemple, un intellectuel intellectuellement intelligent supérieur à tous les êtres intelligents qui lisent, car moi, je lis, ma parole est censurée! On m’interdit de parler. Toujours, tout le temps. Dans toutes les tribunes que j’ai. Dans toutes les chroniques que j’ai. Dans toutes les émissions de télégraphie dont je fais partie, dans tous les partés… les gens n’ont pas la prestance, l’attente ni la décence de m’écouter! Moi, je..! »
Bigoudi replia le bout de papier qu’il tenait entre les mains. Encore une fois, Tartieux Muck-Beauté se fendait d’un éditorial enflammé sur sa condition. M’enfin, cela faisait changement de ses 4 autres sujets de prédilections, soit : Le multiculturalisme nain et elfique nous mènera à notre perte, le nationalisme et le traditionalisme en tant que salvation de nos âmes, la langue hobbite est en danger car il y a des mots qu’il ne connait pas dedans et, enfin, l’intérêt culturel qui diverge du sien est la pire chose après Morgoth et les Serpents du Nord. Bref, toute cette démagogie donnait à Bigoudi des brûlements d’estomac.
Ce qui était dommage, car, devant lui, se trouvait des bons plats de la ville de Minas Truite. En effet, il avait devant lui du bouillon de radis du Gondor avec tofu, champignons assaisonnés, algues rôties et oignons verts, du poisson panés accompagné de pommes de terres, carottes et topinambours au coulis vinaigré ainsi qu’une petite mayonnaise épicée, une salade de crevettes d’Escargoth-sur-le-Lac avec poivrons rouges et fraises avec une vinaigrette balsamique, un cœur de laitue grillée et saupoudrée de herbes de sel, un pain frais du jour avec du fromage à la crème, des rondelles de concombre et de tomates salés, des petites biscottes du Gondor avec de l’hummus, un pain brioché avec de la crème de la Comté ainsi que de la confiture, un bol de petits fruits des champs avec les premières mûres de la saison et de la crème fouettée, ainsi qu’une bière dessert au goût de gâteau forêt elfique, ainsi qu’un kouign amann, qui, selon la légende, faisait en sorte qu’une seule bouchée pouvait rassasier un homme.
Bigoudi avait testé ces dires en en prenant le quart… et selon lui, ce gâteau était en fait une tarte au beurre et au sucre, ce qui était loin de lui déplaire.
C’est alors que Grandoulf rentra en trombe avec son masque dans la chambre. « BIGOUDI! Cria-t-il. Vous devez m’accompagnez au centre Maginal de Minas Truite! J’ai enfin eu mon rendez-vous contre le mal qui afflige la Terre du Milieu! Et, selon les dires du gouverneur de cette province, vous pourriez le recevoir aussi, avec votre embonpoint et votre élémental de comorbidité qui vous suit. »
Bigoudi toisa son ami du regard, se demandant s’il devait se sentir flatté ou insulté.
Mais ses réflexions furent interrompues par des cris dans la rue, au bas de l’auberge qui les abritait.
« UN PEUPLE, FINI, JAMAIS NE S’RA ÉMU! UN PEUPLE, FINI, JAMAIS NE SERA ÉMU! »
Ainsi que le classique : « SO-SO-SO! SAUSSICE À HOT DOG! SO-SO-SO! SAUCE À SPAGHETTI! »
Bigoudi regarda le peuple composé d’au-moins… 5 dividus dans la rue, se promenant avec des pancartes sur lesquelles des messages en langue commune mal écrite nous informait que les formules magiques contre le virus ne devaient pas être prises au sérieux, que le tout était l’engeance de Morgoth ou PIRE! De Georges Sauron! Bigoudi surpris 2 hommes jacasser fortement que leur manifestation comptait au moins 400 individus! Bigoudi se demanda s’ils allaient bien, mais il se retourna vers Grandoulf en disant : « Mon cher ami, je vous accompagne volontiers au centre de magination de Minas Truite! »
Nos deux compères mirent leurs plus beaux masques pour leur grande sortie. Grandoulf arborait un masque sur lequel était écrit « Ça pourrait être pire, je pourrais être un Entreprenur Digitale » et Bigoudi, lui, alla avec un plus minimaliste masque avec des corgis.
Ils se baladèrent fièrement, ayant hâte de pouvoir avoir leur formule magique.
Ils se firent accosté par des dividus plein d’amour et se firent agonir d’injures, car ils avaient voulus montrer les masques qu’ils avaient gardés pour cette occasion.
Grandoulf, frustrés de se faire ainsi donner « de l’amour » en pleine rue, tonna de sa voix de sagicien : « C’EST QUOI, TU VEUX D’BATT’? »
Ce à quoi les dividus s’écrasèrent un peu, parlant bas, mais en mal de nos deux amis en maugréant : « t’as-tu vu comment on leur a dit? Manne, ‘sont tellement dans le mensonge de Grima-Langue-de-Serpent pis les taux vibratoires wak, eux-autres. »
C’est alors qu’un bruit, lointain, les surpris : TADROSS! TADROSS!
« Vite, Bigoudis! COURRONS! »
Nos deux amis prirent leurs jambes à leur cou, autant que faire se peu. Pas que Conspiragollum, cet être vil qui était parti à Cayo Cocovid lors de la diffusion du virus, soit bien menaçant, mais le croiser voulait invariablement dire que les cerveaux de nos amis allait soit fondre ou juste, être dans la graisse de binne et chaque minute comptait avant que Grandoulf reçoive son vaccin magique.
Nos deux comparses purent laisser derrière eux cette foule des quelques êtres remplis d’amour avant d’enfin rentrer dans l’arène de Minas Truite, cette immense centre Maginal.
Le centre était aussi bondé que possible étant donné la distance légale et les masques permis.
Cela ne prit que quelques minutes avant que nos deux amis reçoivent leur dû.
Grandoulf avait demandé à avoir un pansement avec des chevaux du Rohan.
« Tant qu’à avoir une piqûre magique, autant le faire avec style! » dit-il.
« Voici la fin de notre histoire, dit alors Bigoudi. »
Grandoulf hocha la tête… « Je crains que cela ne commence, mon cher Bigoudi, dit-il en pointant l’affiche du très hautain et démagogue Delric Mortdâme.
Le vent souffle en terre du Mordomme, mon cher Bigoudi. Il nous faudra toute notre attention afin de vaincre cette menace. »
Fin du chapitre
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fashionbooksmilano · 4 years
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Fashion Drawing in Vogue
William Packer, Preface by Rosamond Bernier, Designed by Elizabeth Wickham
Coward-McCann Inc., New York 1983, 240 pages, hardcover, 31 x 26.5 cm.    1st edition, ISBN 0-698-11242-3, the dust jacket shows signs of age,
euro 80,00
email if you want to buy :[email protected]
The celebration of the art of looking good has always demanded talent, vision and style, and the artists recruited to fill the pages of Vogue since 1909 – when it was taken over by Condé Nast – have possessed these qualities in abundance.Their brilliant drawings chronicle not only fashion but also, with wit and delicacy, the whole comedy of manners that is the international social round. William Packer, painter, writer and art critic, has collected the very best drawings from seven decades (1920s–80s) of Vogue. This inspired volume features the work of hundreds of artists, including: Edouard Benito, René Bouché, Pierre Brissaud, Salvador Dalí, Jean Dupas, ‘Eric’, Polly Francis, Ruth Grafstrom, René Gruau, Paul Iribe, Tom Keogh, Georges Lepape, André Marty, Harriet Meserolae, Jean Patou, Douglas Pollard, Marcel Vertès and John Ward.
16/12/20
orders to:     [email protected]
ordini a:        [email protected]
twitter:         @fashionbooksmi
instagram:   fashionbooksmilano, designbooksmilano tumblr:          fashionbooksmilano, designbooksmilano
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claudehenrion · 3 years
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L'impossible fantasme d’une ''Europe à la française''...
  Les élites françaises ont toujours pensé l’Europe comme un prolongement naturel du trop célébré ''modèle français'', et ce que la France attend de l'Europe pourrait donc se résumer à la belle (?) formule gaullienne : "La France doit être le cavalier et l'Allemagne le cheval", drôle de couple dans lequel la France utiliserait la puissance économique de l'Allemagne pour assouvir les ambitions politiques mondiales de ses dirigeants. Les défaites françaises successives, l'énervement permanent et compréhensible d'Angela Merkel contre Emmanuel Macron, et la crise dite ''du Covid 19'', voire celle --si différente-- des sous-marins australiens, devraient alerter ceux qui rêvent encore, contre toute sagesse : ''Quand ça veut pas, ça veut pas !''. 
De Gaulle voyait en la RFA (à l’époque une simple ''Allemagne de l’Ouest'') un partenaire qui stimulerait la reconstruction du pays et les développements de l’économie française, et qui suivrait la France dans son ambition de créer une ''Europe européenne''. Ce rêve gaullien, contrairement à une légende tenace, s’est vite effondré quand le parlement allemand a refusé d’entériner cette vision d’une Europe qui s’émanciperait progressivement de la protection américaine et qui retrouverait son indépendance stratégique. Et à partir du printemps 1963, les allemands soutenant la politique monétaire des US, de Gaulle a tourné la page. 
De la même manière, l'Allemagne de l’Ouest n'a suivi De Gaulle que très mollement dans sa volonté de détente avec l’Union Soviétique. Après 1968, la crise du dollar a incité les investisseurs à acheter du Deutschemark comme valeur refuge et à se méfier du franc, et les vingt années suivantes ont vu la France chercher à pallier l’échec de la politique allemande du Général de Gaulle. Georges Pompidou a donc dû faire entrer la Grande-Bretagne dans le Marché Commun, pour contrebalancer la puissance économique croissante de la RFA, tout en échouant tout de même dans une première création de monnaie européenne, l'Ecu. Ses deux successeurs, VGE et Mitterrand, ont répété exactement la même séquence : deux années de politique de relance budgétaire, puis une politique monétaire stricte, à l’allemande.  
Le second mandat de François Mitterrand, qui a vu la réunification de l’Allemagne mais qui a raté le coche en commettant d'énormes erreurs stratégiques (par exemple, en figeant un rapport de forces monétaire franco-allemand dans l’euro alors que le deutschemark aurait inévitablement ''dévissé'' sous la poussée d’inflation liée à la réunification). Jacques Chirac a répété la même erreur en figeant un autre rapport de forces qui était pourtant favorable à la France sur la dynamique du nombre de députés au Parlement Européen --donc les votes au Conseil.
Nicolas Sarkozy a eu une intuition juste :  la France ayant une marge de manœuvre dans le système, et l’immigration et l’insécurité coûtant très cher au pays, une action politique résolue dans ces domaines pouvaient laisser à la France la maîtrise de son destin dans une Union Européenne à l’architecture trop figée. Hélas, la crise financière majeure de 2008 l'a empêché de persévérer dans ses intentions politiques, même s'il est resté moteur face à Angela Merkel dans la lutte contre la crise financière et monétaire. Il a malheureusement échoué à être réélu (d'autant plus qu'il a laissé la place à Hollande, une bérézina à lui tout seul !). Ses deux successeurs, Hollande, donc, puis Macron, semblent avoir entériné le rapport de force franco-allemand sans volonté réelle de l’inverser, même si l’actuel président a pu parfois paraître plus volontariste... Mais il est plus velléitaire que volontariste !
Aujourd'hui, le PIB total de l'Allemagne est supérieur d'un tiers (à peu près) à celui de la France, ce qui explique que, depuis 20 ans, c'est l'Allemagne qui, par sa puissance économique, a les cartes en main. C'est donc elle qu a le plus profité de l'élargissement en créant des contacts en Europe de l'Est, où la France a toujours été à contre-courant, les diplomates français (qui ont pourtant fait preuve d’un très grand professionnalisme) n'ayant jamais été suivis par Paris, sur Europe de l'Est.
Ce rappel historique démontre que la France se berce d'illusions en pensant que c'est elle qui conduit la manœuvre : c'est une allemande, la très imprévisible Ursula von der Leyen, et pas un français ou une française, qui est à la tête de la commission, même si  Emmanuel Macron avait adopté une politique unilatérale, ce qui lui a plutôt porté préjudice (ex : l'affaire Sylvie Goulard). Il serait temps que les dirigeants français comprennent qu’ils n’ont plus affaire à Helmut Kohl et que le temps est passé où une entente entre l’Elysée et la Chancellerie faisait avancer automatiquement l’Union Européenne : l’UE à 27 a offert à l’Allemagne ‘’élargie” de multiples coalitions possible. A vrai dire, rien n’empêcherait la France de faire la même chose, de créer des coalitions et des  rapports de force, avant de proposer à l’Allemagne un compromis... mais Emmanuel Macron a du mal à descendre de son piédestal pour engager une négociation entre pairs. Et surtout, il a commis une faute majeure aux yeux de la majorité des gouvernements européens comme des parlementaires de Bruxelles, en mettant en cause le principe que c'est le Parlement qui élisait le candidat présenté par le parti arrivé en tête Président de la commission européenne (Manfred Weber, présenté par le Parti Populaire Européen, dans ce cas). Contre toute analyse objective, certains avaient cru voir une bonne nouvelle dans l'élection d'Emmanuel Macron : il disait vouloir aller dans ''la bonne direction''. Malheureusement, il a préféré l’unilatéralisme à la discussion avec le PPE (Parti populaire européen) et le PSE (Parti socialiste européen). Ca nous coûte cher !
Autres questions fondamentales en suspens : la France devrait-elle s'inquiéter des positions allemandes vis-à-vis des institutions européennes, et comment l'Allemagne conçoit-elle sa place depuis sa réunification globalement réussie et son affirmation comme première puissance européenne ? En s'en allant, l'Angleterre a laissé un peu plus la France en position d'infériorité vis-à-vis de l'Allemagne ce qui nous a forcé à revoir nos positions de négociation : va-t-il falloir aller jusqu'à l'abandon du Parlement de Strasbourg ? (NDLR : Il n'est pas certain que les ministres macronistes agitent ces questions fondamentales, au quai d'Orsay, pas plus que la question fondamentale d'un vrai (re-) positionnement stratégique sur les relations avec les pays dits ''du Pacte de Visgrad'', si mal traités alors que c'est de leurs réactions que dépend pour bonne part le devenir de l'Europe). Le moins que l'on puisse dire, c'est que, en l'état actuel des choses, l'avenir européen paraît assez bouché, et la crise ''australienne'' nous laisse, une fois de plus, bien seuls. Il n'est pas certain que le Prince qui nous gouverne s'en soit rendu compte.
H-Cl.
PS. : comme ''tout est dans tout, y compris le reste'' (très bel aphorisme signé Pierre Desproges) on apprenait ce matin que le Premier Ministre australien a déclaré qu’il n’a pas l’intention de rencontrer Macron cette semaine --alors qu’ils seront tous les deux à New York, à l'ONU. La France n’aura même pas droit à une explication face à face et devra donc se contenter de se faire larguer par téléphone. Et Boris Johnson a présenté le nouvel accord commercial UK-US comme une panacée compensant les échanges UE perdus post Brexit… Triste époque !
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Pratiquement deux ans jour pour jour après l’effondrement du pont de Gênes, dans le nord-est du pays, qui a fait 43 morts en août 2018, l’Italie inaugure lundi un nouveau viaduc. Les familles des victimes n’assisteront toutefois pas aux cérémonies, les jugeant déplacées. Le président de la République Sergio Mattarella sera le premier à traverser officiellement en voiture le nouveau pont, une oeuvre du célèbre architecte Renzo Piano. Le chef du gouvernement Giuseppe Conte, entre autres, prononcera un discours et la patrouille acrobatique de l’armée de l’Air survolera la ville vers 16h30, l’heure officielle de l’inauguration. Une absence cependant pèsera lourd sur la cérémonie : celle des familles des victimes qui refusent d’y participer et se retrouveront dix jours plus tard pour marquer le deuxième anniversaire de la tragédie. « Nous ne serons pas présents à l’inauguration, nous ne voulons pas que la tragédie se termine en carnaval« , a déclaré à Egle Possetti, représentant du Comité des parents des victimes, qui a perdu dans cette tragédie sa sœur, son beau-frère et deux neveux. « On peut faire une grande fête de ce genre si le pont a été détruit car il était vieux, qu’on en a construit un nouveau et que personne n’est mort« , a-t-il ajouté. Le 14 août 2018, sous une pluie battante, le pont autoroutier Morandi, du nom de l’ingénieur qui l’avait conçu, un axe essentiel pour les échanges avec la France mais aussi pour les trajets locaux, s’était effondré, entraînant dans sa chute des dizaines de véhicules, sur la route des vacances ou du travail. Parmi les 43 victimes se trouvaient quatre enfants. Le viaduc du Polcevera, plus communément appelé le pont Morandi, avait été inauguré le 4 septembre 1967.
Un chantier de reconstruction rapide. L’Italie réputée championne de lenteur dans l’exécution des travaux publics, a mis les bouchées doubles et achevé en avril le pont, au point que l’on parle aujourd’hui dans la péninsule du « modèle de Gênes« . Ce nouveau pont a été baptisé viaduc Gênes-Saint-Georges. Le dernier tronçon du pont, long d’environ 1 km, a été posé fin avril et depuis les travaux de finition et les tests de sécurité se sont succédé pour permettre son inauguration finale.Des équipes se sont relayées 7 jours nuit et jour, sept jours sur sept, pour donner naissance à ce nouvel ouvrage long de 1 067 mètres de long blanc et profilé le nouvel ouvrage a la forme de la carène d’un bateau, hommage à l’histoire maritime de la ville. Il est surmonté de 43 pylônes lumineux, en hommage aux victimes de la catastrophe. Il y a une dizaine de jours, 56 camions d’un poids de 44 tonnes chacun, pour un total d’environ 2 500 tonnes, ont ainsi testé la solidité du pont.
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Le pont devrait être ouvert à la circulation le 5 août après avoir été débarrassé de l’estrade et des accessoires dressés pour l’inauguration officielle. L’édifice a été construit par un groupement de plusieurs sociétés italiennes à partir d’un projet de Renzo Piano, le célèbre architecte italien né à Gênes, qui a dessiné le Centre Pompidou et le nouveau Palais de justice de Paris. « C’est un pont (…) qui fait son travail en silence en unissant les deux versants d’une vallée, c’est aussi un pont urbain car la vallée est en ville mais il est également fils d’une tragédie« , a récemment déclaré Renzo Piano. Une âpre bataille judiciaire toujours en cours. Au banc des accusés : de nombreuses personnes et sociétés, mais le doigt est pointé surtout vers la société Autostrade per l’Italia (Aspi), gestionnaire de ce viaduc routier et dont le principal actionnaire est la famille Benetton à travers Atlantia. A l’issue d’un bras de fer avec le gouvernement à Rome entamé au lendemain de la chute du pont et avec une enquête encore en cours mais ayant mis en évidence de graves manquements concernant l’entretien du pont, la famille Benetton a finalement accepté il y a deux semaines de sortir des autoroutes italiennes. L’enquête préliminaire devrait être achevée en octobre, et le procès judiciaire proprement dit doit en revanche commencer au début de l’année prochaine, a précisé Egle Possetti
August 04 2020
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sociedadnoticias · 1 year
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Aquí, algunos consejos para presentar la declaración anual: UAG
Aquí, algunos consejos para presentar la declaración anual: UAG #PeriodismoParaTi #SociedadNoticias #IngenierosCiviles #Egresados #UAG #PabloLemus #Guadalajara #Declaraciónanual @GuadalajaraGob @PabloLemusN @UAG_Oficial
Consejos para presentar la declaración anual: UAG Daniel Reséndiz | Corresponsal                                                Guadalajara, Jalisco.- Llegó abril, mes en el que las personas físicas tienen la obligación de presentar su Declaración Anual de impuestos ante el Servicio de Administración Tributaria (SAT). Aunque para muchos contribuyentes este trámite representa todo un reto, la…
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byneddiedingo · 1 year
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Jeanne Moreau, Henri Serre, and Oskar Werner in Jules and Jim (François Truffaut, 1962)
Cast: Jeanne Moreau, Oskar Werner, Henri Serre, Vanna Urbino, Serge Rezvani, Anny Nelsen, Sabine Haudepin, Marie Dubois, Michel Subor. Screenplay: François Truffaut, Jean Gruault, based on a novel by Henri-Pierre Roché. Cinematography: Raoul Coutard. Production design: Fred Capel. Film editing: Claudine Bouché. Music: Georges Delerue.
Catherine (Jeanne Moreau) is insane, and Jules (Oskar Werner) and Jim (Henri Serre) love each other more than either of them loves Catherine. That's obviously a reductive way of looking at the movies' most famous ménage à trois, but it's my takeaway from the most recent viewing of Truffaut's masterpiece. Why is Catherine insane? one should ask. Because she's a free spirit trapped in a woman's body when freedom for women can be glimpsed but not fully achieved. Note how liberated she becomes when she dresses as a man, smoking a stogie (pace Dr. Freud, but sometimes a cigar is more than just a cigar) and providing a light for a strange man outside of a pissoir. And at no time do Jules and Jim find her more sexually desirable, I think. Naturally, she marries Jules, the more repressed of the two, and finds further liberation by cheating on him rather than falling into the socially respectable roles of wife and mother. As for the "bromance" of Jules and Jim, that too skirts societal disapproval: The narrator tells us that their friendship was much talked about. Even separated by a war that puts them on opposing sides, each worries that he may find himself killing the other. But they survive, only to find Catherine testing their friendship. That it survives the test until Catherine kills one of them is the film's deepest irony. And Catherine is never able to find the freedom she seeks, even after death: Her desire to have her ashes scattered to the winds is thwarted by "the regulations," as the narrator (Michel Subor) tells us. It is, of course, one of the great films, made so by Moreau's tremendous performance, by Georges Delerue's score, and by Raoul Coutard's cinematography, but most of all by Truffaut's direction and (with Jean Gruault) endlessly fascinating script. Even Jules and Catherine's daughter, Sabine, is perfectly presented: Sabine Haudepin is one of the least affected, least annoying child performers ever to appear on screen.
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haitilegends · 5 years
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Arrivée des premiers musiciens haïtiens aux Antilles Françaises.
Auteur: Serge Alexandre, pianiste et accordéoniste Martiniquais.
Faire cet article, depuis quelques temps, j'en avais envie et aussi on me l'avait demandé , étant un spectateur et plus tard acteur, oui on n'a été très très peu au pays à cette époque (années 60) sinon les seuls …..Je voudrais parler de : Arrivée des premiers Musiciens Haïtiens parmi les meilleures (et jusqu'à aujourd'hui) aux Antilles Françaises...
Je dirai, ce que j'ai vécu en ce qui me concerne, ce qu'on a vécu, mes proches et moi particulièrement les Alexandre, les Laurencé...et surtout mon oncle Paris (Ti par) décédé en Mai 2018 et qui jouait lui aussi admirablement l'accordéon chromatique après avoir appris l'accordéon diatonique initié par son père Francius Laurence, maitre en haute taille (années 60, 70,80). Paris était le petit frère de ma défunte mère, beaucoup le connaissaient bien, surtout dans le milieu musical ou l'accordéon avait un impact certain.
Lui et moi nous étions ! comme des frères, on parlait souvent d'accordéonistes Français, et aussi des accordéonistes haïtiens j'écoutait chez lui les disques de NJB ou de Wébert Sicot.,surtout les solos d'accordéons, et chaque fois on n'était subjugué, émerveillé par un solo de Richard Duroseau, ou d'Eddy Prophète...et lui essayait de rejouer, de la apprendre avec son accordéon( je précise que lui, il jouait sur accordéon chromatique bouton) et c'était délicat……...moi des l'année 61..62 je me suis intéressé a l'accordéon touches piano, j'aimais sa forme, et son design qui me parlait, et en plus les accordéonistes haïtiens jouaient que sur ce genre d'accordéon..
Ah cette fameuse année 1962: La savane de Fort de France attirait bon nombre de cirques qui passaient 15j ou un mois chez nous, il y avait beaucoup d'animation a cette époque (ploum ploum tralala...Francisco) etc etc...
Le hasard a fait qu'un cirque brésilien (Circo Brésil je crois) est passé par la Martinique dans sa tournée et est resté un moment chez nous, pour la musique c'était un orchestre haïtien..et ces musiciens ne sont pas repartis avec ce cirque, j'avais a cette époque 14ans et c'était la première fois qu'on voyait cela mon oncle et moi voir un orchestre haïtien joué et ils jouaient de tout pour accompagner les acrobaties et autres, mais mes yeux étaient rivés sur l'accordéoniste qui est devenu notre ami après, il s'appelait Casimir( son petit frère vit en Martinique je pense toujours ) quand je l'ai entendu faire son solo on était aux anges, c'était la première fois qu'on avait devant nous un orchestre de ce niveau qui jouait des Compas, Contredanse, Cadence etc...Lors du départ du cirque eux comme je l'ai dit, ont décidés de rester en Martinique, le temps de voir, comment cela se présente...car la grande aventure était sur le point de commencer
Suite du premier feuilleton: Arrivée des musiciens haïtiens aux Antilles Françaises, particulièrement en Martinique...
Ces musiciens haïtiens qu'on venait de découvrir, arrivés d'un cirque, et bin ils ont déposés leurs valises pour de bon en Martinique pour y rester et faire connaitre leur musique et surtout en jouer car une opportunité s'ouvrait a eux, car les orchestres locaux et la musique locale battaient de l'aile, ces grands orchestres style Caraïbana, les frères Bernard (pères)etc.. jouaient certes, mais pour certains de ces orchestres
il y avait un sacré travail a faire coté cohésion, justesse des notes, et harmonisation. Mon oncle Paris et moi plus décidés que jamais, ont s'est lié d'amitié avec eux tellement a un point que ces musiciens Fritz Pierre et Féra Pierre les trompettistes du moment, le contrebassiste Abraham, l'accordéoniste Casimir et les autres laissaient leurs instruments dans un coin qu'on avait aménagé chez mes parents...J'habitait sur la route de la Folie, cité Roy Camille(d'ailleurs Raymond Cicault et Pierre Blain étaient mes voisins proches)…..Nous partions le plus souvent avec eux, soit mon oncle les emmenait chez ses parents au François, Casimir venait avec son accordéon, Fritz Pierre sa trompette , il leur ait même arrivés de jouer chez un voisin qui habitait en contre bas, ce voisin faisait des soirées et avait pris ce jour là un orchestre local, nous!! nous sommes arrivés le soir en plein bal, on n'était pas nombreux il y avait Fritz Pierre, trompette Abraham Contre basse et Casimir accordéon….un moment l'orchestre qui jouait a arrêté pour se restaurer, et a ce moment la mon oncle qui connaissait bien le voisin. lui dit ,qu'il a des musiciens haïtiens avec lui est ce qu'ils pourront jouer un ou 2 morceaux (c'était une première) le propriétaire lui a dit oui……….houuuuu!!! il fallait pas faire sa du tout….quand ils ont commencé a jouer, les gens sont restés bouché-bé, ne comprenant pas comment 3 musiciens peuvent jouer autant de musique….et ce qui devait arriver arriva!! les gens et le propriétaire ne voulaient plus entendre l'orchestre local(violons en sac), et voulaient que les musiciens haïtiens continus la soirée et jusqu'à la fin (5 hdu mat) et ils n'étaient pas partis pour sa….mais ils ont continués jusqu'à la fin……...La publicité de bouche a oreille, ils ont trouvés un endroit pour répéter a Fort de France , chez les parents de mon ami Ti Paul Gernidos (ils répétaient chez les Gernidos), mon oncle et moi on n'allais les écouter lors des répétitions….Et plus tard ils jouaient sur les hauteurs de Redoute dans un dancing qui s'appelait a cette époque "El Morocco "...……...C'est encore long !!
Suite…..
Arrivée des musiciens aux Antilles
Après le dancing qui se trouvait, comme je l'ai dit sur les hauteurs de Redoute, ce qu'on appelle les "paillotes" ont vu le jour en Martinique..
Le boa des iles était le nom d'une paillote qui se trouvait a l'intérieur, d'une enceinte fermée qui avait en plus un terrain de football, et aussi la paillote sur les hauteurs de Moutte , le nom du coin : Serge Rouch…..
L' orchestre Haïtien qui se produisait tous les jours sauf le lundi, était les Gais Troubadours(début 1963) la bande a Lahens, Emile Volel (tres jeune) Serge Simpson piano, accordéon, Fritz Pierre...et les autres.....ils habitaient dans une grande villa qui s'appelait "villa des gais troubadours", j'y allait des fois Lahens nous recevait et on parlait musique, on etait impressionné, toujours impressionné par leur facon de faire , cette facilité, cet amour pour la musique et leurs musiques.....ils ont apportés beaucoup pour la Martinique...
1963 Tropicana (1) allait être crée
Avec l'arrivée au pays, d'un excellent pianiste, accordéoniste du nom de Félix Guignard, je me rappelle qu'il passait souvent sur la savane, s'arretait pour nous parler, j'explique: la savane de Fort de France etait bordée de bancs en marbres, et les anciens assis discutaient entre eux, mon père qui etait conducteur de bus des PTT, en attendant la sortie des employés de la poste, prenait la "blague" avec ses amis qu'il regoiniait sur ces bancs, et moi des fois je lui apportait a manger... ..Félix Guignard passait , nous voyait et prenait part a la blague, une fois il nous raconté, que lui et d'autres musiciens étaient obligés de fuir leur pays, c'était une question de vie ou de mort a cause du président Francois Duvalier et surtout ses tontons macoutes qui voulaient éliminer un certain nombre d'artistes......Et la Martinique lui a ouvert grand les portes..
Félix Guignard est resté quelques années en Martinique, il était le chef d'orchestre de Tropicana n°1 qui jouait un peu partout dans l'ile et surtout a la Bananeraie, tous les jours sauf le lundi....oui on était gaté, avec de tel musiciens de haut niveau..
Tropicana n°2
Tropicana n°2 version a été, formé après la dissolution du n°1: Félix Guignard était repartit .....Eddy Prophète ex accordéoniste de la flèche d'or d'Haïti de Wébert Sicot, arrive en Martinique avec le désir d'aller plus loin dans ses connaissances musicales, le choix de musiciens a été rapide et aussi un équilibre fut établi entre musiciens haïtiens et musiciens martiniquais et cela a été une explosion sur le plan musical qui restera dans les annales de la musique en Martinique : les René Cimper guitare, Marius Cultier Piano, Paul Julvécourt Sax ,Fritz Pierre, Kesnel Hall Trompettes, Jacques Michelin Timbales, Jean Claude Montredon Congas......Jo Lavau, Gary French aux chants, Gérard Noel basse.........et le tout coordonné par Mr Georges Brival, chapeaux bas ce Monsieur, pour ce qu'il a fait pour la Martinique...Cet orchestre a malmené bon nombre de musiciens locaux de cette époque, par leur professionalisme, le haut niveau des musiciens, surtout la lecture de partitons a vue..etc etc....L'immeuble ou ils habitaient(les musiciens) se trouvait a la rue villaret joyeuse a Fort de France ..en face de la maison des mérengués, (une maison de disques) d'Eugène Balthazard , lui aussi a fait un gros travail, car c'est lui qui les a enregistré en premier.et a coté il y avait la maison de la pianiste concertiste classique Alice Danel, ou je passait mon temps a sa fenètre a la regarder jouer ou donner des cours, une fois elle me dit, que dans l'mmeuble d'en face il y a un accordéonniste, qui se met a jouer sur le balcon, qu'elle n'a jamais entendu un musicien de ce niveau, c'était incroyable pour elle......Eddy Prophète se mettait sur le balcon de l'immeuble avec son accordéon et interprétait des tangos, des valses surtout de Piaf .....Quoi dire, vraiment c'était une merveille..
Arrivée des musiciens Haïtiens (suite) en particulier en Martinique...
Ces années 60, on n'a vu, suivit l'éclosion d'orchestres Haïtiens en Martinique, et ceux qui tournaient déjà ..et attiraient énormément de monde dans les diverses paillottes de l'ile...Bagaye la té fécond!!!!, parce que tous jouaient les mèmes heures, et on n'avait énormément de choix….Mon oncle et moi quand on nous voyait, on payait jamais notre entrée i té gratuit!
Alors!:
El Morocco Redoute
Les Gais Troubadours: Paillote Boa des Iles (Stade Serge Rouch) Moutte
La Bananeraie(Lamentin) et a la Moyina(a coté du Stade Louis Achille) avec Tropicana 1 et après Tropicana 2
A Ker lys et Trinité avec Raymond Cicault et son orchestre( Raymond Cicault, mon voisin sur la route de la Folie)
Luna Rock avec l'orchestre Tipicamoun
Sur les hauteurs de Renneville , dans un local reconverti en paillote avec l'ensemble Calebasse, Jo Prophète le frère d'Eddy Prophète était dans l'orchestre en tant que pianiste et accordéoniste…..
Je n'oublie pas Richard Duroseau l'accordéoniste (il avait quitté l'ensemble de Nemours JB) arrivé en Martinique il a intégré l'orchestre Tropicana, qui jouait a la Bananeraie alors!!(une première) l'orchestre avait deux accordéonistes, lisez bien.. deux...Richard Duroseau et Eddy Prophète….mi cé là GROS DUEL ACCORDEON….Surtout le Dimanche au punch en musique…...les gens de ma génération qui n'on pas suivis cela, ils ont ratés,... oui!!! ratés un truc MONUMENTAL….Sur un même morceau un exemple: Suzette(cadence rampa de Michel Desgrotte) Eddy Prophète Solo accordéon 1 et le bis Richard Duroseau solo accordéon 2 .. c'était du jamais vu dans la musique Haïtienne , public agglutiné devant l'orchestre et pi cé dansè ya té ka crier en moué!!!
…….Jean hilaire le guitariste( il jouait la guitare , comme on joue sur un clavier de piano, les 5 doigts de la main droite ) j'étais admiratif a son jeux, et je n'oublierai jamais Katuron l'accordéoniste, toujours avec nous pour des virées, on n'allait le chercher aux terres sainvilles( missié té ka domi é pi accordéon'ye en lè lit ya) , et on partait dans la Renault Floride de mon oncle , on n'allait même donner des sérénades, lui , jouant tout seul avec son accordéon, quelques valses et tangos.. ce fameux Scandalli le soir devant le balcon de "la personne", et nous, mon oncle et moi caché dans les buissons, pour voir si au moins elle ouvre la fenêtre, car cette personne aimait les tangos, valses a l'accordéon , et Katuron était un virtuose du piano a bretelles, il jouait mieux que les André Verschueren, ou Aimable non!! il fallait entendre cela!!!, et en plus il était gaucher ou plutôt ambidextre, je dirai qu'il avait deux mains droites et quand il jouait c'était phénoménal, il me passait de temps en temps son accordéon, le son était majestueux, cé yon kon sa m'en tè lé!!! mais très chère a l'achat. Enfin!! ten fè ten ten kité ten...et des souvenirs pour moi inoubliables...et le fait de les avoir vécu!!!!
L'orchestre Tipicamoun(maestro Pierre Blain). Les répétitions ils les faisaient dans une petite maison sur la route de la Folie, au pied du calvaire, j'étais a toutes les répétitions: Pierre Blain chanteur menait la "dance".
Ils jouaient dans une paillote qui se trouvait en face du pont de chaines, sur des hauteurs qui s'appelait "Luna Rock" et l'orchestre "Tipicamoun"....et la aussi tous les soirs mizik! mizik!!!! mais quel bel époque, et nos musiciens locaux qui ne voulaient pas rester "derrière" étaient dans l'obligation de travailler, travailler leurs instruments, apprendre a lire, connaitre l'harmonie pour faire face...et les meilleures qui sortaient du lot étaient intégrés dans ces orchestres Haïtiens….
Auteur: Serge Alexandre.
Montage: Hugo Valcin.
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JEUDI 15 SEPTEMBRE 2022 (Billet 2 / 3)
C’est fou ce qu’il est sorti comme films lorsque nous n’étions pas là ! Il va falloir qu’on mette les bouchées doubles pour rattraper notre retard.
Nous nous sommes amusés à en dresser la liste, à l’exception des films d’épouvante ou de ceux destinés à un public d’enfants, et bien sûr n’avons pas mentionné ceux que nous avions déjà vus.
A côté de chaque titre de film, le nom du metteur en scène, des acteurs principaux ainsi que les notes sur 5 attribuées par la « Presse » et les « Spectateurs » mentionnées sur le Site « Allo Ciné ».
Nos 2 prochains films seront donc « Chronique d’une liaison passagère » et « Revoir Paris » (voir les bandes-annonces ci-dessus). Mais d’autres suivront, les notes ne sont pas nos seuls critères de choix, vous savez comme nous que la perception « des goûts et des couleurs… » peut être très différente d’un individu à l’autre.
Le seul film que nous sommes certains de ne pas aller voir, c’est « Avec amour et acharnement » de Claire Denis, sur un scénario de Claire Denis et de Christine Angot (beurk !), avec Juliette Binoche et Vincent Lindon. La Presse a été (modérément) gentille avec ce film mais la moyenne des 345 spectateurs qui ont donné leur avis sur Allo Ciné est de… 1,9, ce qui est juste catastrophique !!! Nous sommes de toutes façons allergiques à Vincent Lindon qui est, malgré les apparences (et ses nombreux tics), d’une prétention infinie ! En lisant à droite et à gauche quelques articles sur l’ambiance du tournage, nous n’avons pas eu l’impression en plus que cela a été une grande entente entre lui et Juliette Binoche ! Vous trouverez à la fin de ce Billet un lien qui va vous diriger vers un article de Presse qui confirme cette allégation.
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Canailles (Christophe Offenstein, avec François Cluzet, José Garcia, Doria Tillier…) Presse : 2,8 Spectateurs : 2,3
Coup de théâtre (Tom George, avec Sam Rockwell, Saoirse Ronan…) Presse : 2,9 Spectateurs : 3,3
Le visiteur du futur (François Descraques, avec Florent Dorin, Arnaud Ducret…) Presse : 3,4 Spectateurs : 3,5
Kompromat (Jérôme Salle, avec Gille Lellouche, Joanna Kulig…) Presse : 3,2 Spectateurs : 3,7
Rodéo (Lola Quivoron, avec Julie Ledru, Yanis Lafki…) Presse : 3,6 Spectateurs : 1,8
Everything Everywhere all at once (Daniel Scheinert, avec Michelle Yeoh, Ke Huy Quan…) Presse : 3,9 Spectateurs : 3,7
La dégustation (Ivan Calbérac, avec Isabelle Carré, Bernard Campan…) Presse : 2,8 Spectateurs : 3,7
Citoyen d’honneur (Mohamed Hamidi, avec Kad Merad, Fatsah Bouyahmed…) Presse : 3,2 Spectateurs : 3,2
A propos de Joan (Laurent Larivière, avec Isabelle Huppert, Lars Eidinger…) Presse : 2,9 Spectateurs : 3,4
Chronique d’une liaison passagère (Emmanuel Mouret, avec Sandrine Kiberlain, Vincent Macaigne…) Presse : 4,0 Spectateurs : 3,8
Revoir Paris (Alice Winocour, avec Virginie Efira, Benoît Magimel, Grégoire Colin…) Presse : 4,0 Spectateurs : 4,0
Tout le monde aime Jeanne (Céline Devaux, avec Blanche Gardin, Laurent Lafitte…) Presse : 3,6 Spectateurs : 3,2
Le tigre et le président (Jean-Marc Peyrefitte, avec Jacques Gamblin, André Dussollier…) Presse : 3,1 Spectateurs : 3,5
Plan 75 (Chie Hayakawa) Presse : 3,2 Spectateurs : 3,5
La page blanche (Murielle Magellan, avec Sara Giraudeau, Pierre Deladonchamps…) Presse : 3,4 Spectateurs : 3,5
Avec amour et acharnement (Claire Denis, avec Juliette Binoche, Vincent Lindon, Grégoire Colin…) Presse : 3,1 Spectateurs : 1,9
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Ci-dessous le lien vers l’article de Presse où Juliette Binoche évoque sans filtre son tournage houleux avec Vincent Lindon :
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salmonromarin7 · 2 years
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31 – Traversée Bermudes-Açores Nous sommes partis le 16 mai 2022 de St George/Bermudes. Le temps est humide et le vent porte malgré la houle de travers qui nous secoue. Le lendemain, journée pluvieuse, nous restons confinés à l'intérieur. Les moisissures se répandent. Nous les traquons. Les rivets du vis-de-mulet cassent, la bôme tombe. 18 mai, après deux jours de temps couvert, plus d'énergie, nous barrons à la main tandis que le très beau temps revient. Les batteries sont rechargées. Nous réparons et remontons la bôme sur le mât, remettons la voile et ses lattes. Le bateau repart avec un vent qui forcit. Dans la nuit, Romarin cingle plein Est vers les Açores. La présence récurente des levers et couchers de soleil et de lune sont prégnants. 19 mai : En plus de Titou et Dominique, Christian, notre Super Monsieur Météo, nous est d'un grand secours pour ses conseils précis et efficaces. Il soutient la très grande autonomie vitale qui nous est nécessaire dans la durée. Au vu de la trace, après cinq jours de navigation, nous prenons la mesure de l'immensité de cette traversée. 21 mai : après une nuit sans sommeil du fait du roulage extrême et d'une absence de vent, le front de vent de Nord-Ouest est arrivé comme une vague couronnée de nuages pluvieux. Tout de suite après, une mer moutonnante poussée par un vent force 7-8 nous dirige à nouveau vers l'île de Flores. La houle a forcit, haute, ample et majestueuse. Elle passe d'un mouvement lent et fier comme des éléphants nobles et puissants. Au matin, des centaines de petites caravelles brillantes constellent les grands pans bleus sombres de la houle comme vêtu d'un manteau royal. 22 mai : depuis deux jours, la fatigue s'accumule, nous devons redoubler de vigilance pour ne pas tomber. Nous avons le sentiment d'être sur une autre planète uniquement composée d'eau. Notre vie à bord ressemble à celle d'une navette spaciale. Les informations de nos routeurs viennent d'un ailleurs indéterminé, nous informent de la taille, la puissance et les déplacements des dépressions proches pour que nous puissions anticiper, nous diriger, voire nous en protéger : « continuez votre cap 120 et faites le dos rond les prochaines 24 h » 23 mai : ce voyage est une immersion dans le souffle du réel. Au fur et à mesure que nous approchons de l'oeil de la dépression ; le barographe plonge. Sur le GRIB (météo par satellite), nous la voyons tourner sur elle-même dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Elle nous entraîne à bonne allure dans sa rotation. Nous passons le temps à étudier la météo pour bien choisir notre route, régler le bateau, jouer, lire, échanger, cuisiner, dormir en nous contorsionnant sans cesse, même couchés, pour garder notre équilibre. 26 mai 2022 : Chaque bouchée de nourriture, chaque phrase lue, chaque phrasé musical est infiniment précieux dans ce désert. Le génie de l'humanité est manifesté par ce bateau et notre présence qui l'habite. Paradoxalement, la splendeur nous entoure. Aujourd'hui, elle prend la forme d'une aurore boréale mouvante dessinée par les rayons solaires s'enfonçant dans les profondeurs de l'eau autour de l'ombre du Romarin. 27 mai : coup de vent glacial venu directement du Groenland et qui dure depuis 24 h, que nous remontons au près, que nous tentons de remonter plutôt. Le bateau gite et dérape sur une houle de 2,20 m, s'arrête, repart, s 'arrête. La sensation de vitesse intense, d'être centrifugé dans tous les sens se traduit par une vitesse réelle très faible. Une curieuse fatigue s'installe : perte de repères, chaud, froid, bruit, secousses dans tous les sens à la recherche d'un équilibre inatteignable. Les yeux fermés, on « voit » le bateau, le ressent par ses vibrations, ses résonances, sa respiration, ses chants sauvages en orchestre infatigable. Dans les manœuvres, nous sommes submergés régulièrement par les vagues. Cela nous tient lieu de bain. 28 mai : ce matin, le coup de vent a cessé après nous avoir secoués pendant 36 heures. Un autre est à venir, mais en attendant, on remet de la toile et on se repose un peu. 29 mai : nous sommes rarement debout, perpétuellement accrochés des mains, des pieds ou d'un coin de fesse pour se caler et avoir les mains libres. Nous dormons beaucoup, plus ou moins profondément selon l'allure et le vacarme du vent et de l'eau. 30 mai : après une nouvelle soirée et nuit de coup de vent, brassés dans tous les sens et de calmasses, puis de draches et enfin de tensions, nous ressentons une certaine lassitude : 13 jours depuis les Bermudes et probablement encore une semaine jusqu'aux Açores. Les nuages noirs et les grains se sont dissouds, le soleil est revenu, le vent est tombé, a tourné. Nous voilà au près toutes voiles dehors. Nous profitons de ce répit pour sortir un peu pour apprécier ces conditions redevenues favorables et nous reposer. 31 mai : le vent est maintenant arrière, le bateau glisse sur les vagues, voiles en ciseaux. Le temps est limpide et calme. Le vent et la houle nous portent à destination. La nouvelle lune s'est levée et nous entrons dans les Gémeaux. 4 juin : nous approchons d'Horta, le vent est monté en puissance à partir de 17h00 et nous avons réglé le bateau en conséquence : mise en place de l'étai larguable, du foc 1, 3 ris dans la grand voile, pour finir à force 8 à l'arrivée, sous Foc seul. Nous distinguons des falaises noires dans la brume entre deux vagues. 19 jours pour faire 2 200 Mn soit plus de 4 000 km. Cette nuit le bateau a été frappé en surfant. La vague a claqué contre la coque et a éjecté Florence de sa couchette du carré sur le plancher. Elle est blessée et nous sommes inquiets pour elle quant à la suite. Après un slalom entre les nombreux bateaux au mouillage sous des rafales démentielles, nous trouvons un abri parfait au fond du port à couple de voiliers.
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Boutcha, tournant de la guerre en Ukraine
Envoyé avec Revue de Presse ( https://play.google.com/store/apps/details?id=it.pinenuts.rassegnastampa )
Bucha.
Bouche a...
Qui a une bouche pour parler haut et fort, mis à part votre serviteur ?
Volodimir Zelenski.
Joseph Biden.
Emmanuel Macron.
Ils ont tourné le poingt contre celui qui parle bien et il y a eu massacre à Bucha, Ukraine.
Boucha...
Qui a bouché quoi ?
La bouteille qui contient la vérité sur l'affaire de Bucha à été bouché, scellée.
Impossible de connaître la vérité.
Y a-t-il eu bavure de l'armée ukrainienne impossible à reconnaître par les autorités locales, par Washington ?
Est-ce l'oeuvre du bataillon d'Azov, couvert par les autorités de Kiev et la Maison Blanche ?!
La bouteille est boucher !
Qui sont les bouchers ?...
White Butcher, et George Walker Bush, dans tout ça, qu'a-t-il donc fait pour en arriver là ? Bush a...
Bout chat ?...
C'est sexxxuel ?...
Ben... Si.
Bout chat.
On nous prend pour des glands.
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didierleclair · 4 years
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COUVREZ CE MOT, QUE JE NE SAURAIS ENTENDRE
Une controverse secoue le milieu universitaire d’Ottawa. À l’origine du débat, Il y a le mot « N ». Ce mot est, au départ, une insulte pour dénigrer les personnes de race noire. Il vise en particulier les descendants d’esclaves mais s’attaque aussi aux Noirs en général.
La controverse provient d’une professeure, Verushka Lieutenant-Duval, qui a utilisé le mot « N » dans son cours sur la représentation des idées sexuelles. Dans sa leçon sur Zoom, elle a tenu à illustrer son propos en expliquant que comme pour la sexualité avec le mot queer, le mot « N » avait été récupéré par la communauté noire, vidé de sa signification odieuse, dans le but de s’identifier avec fierté.
Des étudiants lui ont répondu qu’une femme blanche ne pouvait pas utiliser ce mot. L’enseignante, qui est blanche, a présenté des excuses par courriel en informant ses étudiants qu’elle n’avait aucune intention de les offusquer. De plus, elle les a invités à débattre pour savoir si à leur avis, il fallait l’utiliser pour changer les choses ou le bannir.
Depuis, la controverse a pris des proportions importantes puisque les médias en parlent. L’administration universitaire a suspendu la professeure, le temps de faire la lumière sur le contexte dans lequel ce mot a été dit.
Dans la foulée, une brochette de professeurs de l’Université d’Ottawa a publié une lettre ouverte de soutien à leur collègue qui n’enseigne plus depuis quelques semaines à la suite de cette affaire.
Les arguments évoqués du collectif des signataires m’ont laissé perplexe, c’est le moins qu’on puisse dire. Ils tiennent à « rappeler quelques principes fondamentaux de l’enseignement universitaire ». Ces professeurs soutiennent qu’il faut faire la différence entre des propos racistes dans l’intention de blesser autrui consciemment ou non et ceux qu’un enseignant exprime pour nourrir la réflexion et développer l’esprit critique.
La controverse, je le rappelle, porte sur l’utilisation d’un mot, pas sur un refus de débat sur le racisme ou la discrimination raciale. Ce mot « N » est lourd de signification négative. Il fait écho à l’esclavage, au temps où on vendait le Noir au plus offrant comme un meuble. Il réveille d’atroces plaies non cicatrisées sur le viol des esclaves, le lynchage et les humiliations perpétuelles des Blancs durant quatre siècles environ en échange d’un labeur épuisant dans les champs de coton et sans rémunération, sauf le fouet.
Verushka Lieutenant-Duval est allée vite en besogne en supposant que ce mot s’était vidé de sa signification initiale, comme le mot queer. Cette erreur, pour une intellectuelle, est embarrassante, car on n’a pas besoin d’un doctorat pour savoir qu’un tel mot reste plein de fiel. James Baldwin dans son brillant essai, La prochaine fois, le feu, rappelle combien les soldats noirs durant la Deuxième guerre mondiale subirent l’insulte tout en constatant que les prisonniers nazis étaient mieux traités qu’eux qui risquaient leur vie pour l’Amérique. « A certain hope died, a certain respect for white Americans faded. »
Les signataires venus à la rescousse de Madame Lieutenant-Duval arguent qu’on muselle les débats d’idées quand on empêche un professeur d’utiliser ce mot dans un contexte académique pour « s’affranchir scientifiquement de la tyrannie des majorités » et du moment présent.
Parlons-en de l’affranchissement du mot « N ». On ne peut s’affranchir d’un mot que les Noirs ont dû s’approprier sans la moindre excuse des bourreaux et sans la moindre compensation pour les descendants d’esclaves. De quel droit, décrètent-ils la fin des hostilités quand il n’y a pas eu réparation ?
Les universitaires admettent que certains mots « heurtent les susceptibilités » mais ils sont acceptables dans un contexte historique. Doit-on rappeler à ces intellectuels qu’il ne s’agit pas de froisser l’amour-propre de certains individus ? La susceptibilité n’a rien à voir avec l’outrage perpétuel que les personnes de race noire subissent en entendant ce mot encore aujourd’hui dans la bouche des suprémacistes outrés par le mouvement Black Lives Matter.
Pour apporter de l’eau à leur moulin, les signataires prennent pour exemple l’essai de Pierre Vallières, Nègres blancs d’Amérique. Ils soulignent que l’essayiste a choisi ce titre en hommage à d’illustres intellectuels noirs luttant pour la liberté de leur peuple, comme Léopold Sédar Senghor et Aimé Césaire. Auraient-ils approuvé un tel hommage si on leur avait donné le choix ? J’en doute fortement. Un tel titre n’élève en rien la cause des Noirs. Au contraire, il cristallise leurs souffrances perpétuelles tout en sous-entendant une souffrance pour les Québécois équivalente à ceux qu’on vendit pour une bouchée de pain.
La lettre se poursuit en mentionnant l’écrivain Dany Laferrière comme quelqu’un qui aurait écrit son premier roman Comment faire l’amour avec un Nègre sans se fatiguer pour s’opposer aux stéréotypes. Si lui emploie ce mot, cela ne veut pas dire qu’il faut le faire. En tant qu’écrivain, Dany Laferrière n’engage que lui et fait face aux conséquences, seul. Il y a de nombreux écrivains noirs qui sont d’avis qu’il faut laisser tout le monde faire usage du mot « N ». Langston Hughes, Walter Mosley, Cornel West et bien d’autres font partie de cette liste. Mais leur opinion ne peut être utilisée comme caution morale pour des intellectuels comme ceux de l’Université d’Ottawa.
Le contexte universitaire ne donne aucune immunité aux enseignants. Il est possible d’éviter de dire le mot puis de continuer sa leçon. La responsabilité d’un professeur face aux étudiants n’est pas la même que celle d’un écrivain vis-à-vis de ses lecteurs et de ses auditeurs.
Les signataires ne peuvent pas invoquer leur rôle de pédagogues pour obtenir un passe-droit. Il est possible de développer l’esprit critique, sans que le mot « N » dans son entièreté sorte de la bouche d’un professeur. Ce serait cracher sur un contentieux historique dont les conséquences se traduisent entre autres par les violences policières à l’endroit des personnes de race noire aujourd’hui.
Il est vrai que les rappeurs font un usage abondant de cette épithète dans leurs musiques. Mais ils l’emploient à d’autres fins, c’est-à-dire avec affection et humour ou encore d’une manière satirique. Ceux qui prennent pour prétexte l’usage du mot en question par les artistes noirs pour l’employer font fausse route. Le mot « N » ne se laisse pas dompter si facilement.  Il se trouve dans les écrits de Léopold Sédar Senghor ou d’Aimé Césaire pour le désamorcer et en faire un allié. L’expérience fut concluante pour les adeptes du mouvement de la Négritude, cependant cette victoire n’a pas vidé ce mot de son sens abjecte. Il faut s’imaginer une bombe qui, entre des mains blanches, peut exploser en tout temps. Ces signataires doivent accepter qu’il existe un mot qu’ils n’ont pas le droit de prononcer pour des raisons de haine permanente et de méfiance collective. Ils tentent de s’approprier sous une cloche en verre, un mot éléphantesque.
L’emploi du mot « N » demeure problématique quand on est de race blanche. Il éveille automatiquement les soupçons de tout Noir qui se respecte. En effet, il n’a qu’une seule signification dans le lexique des Caucasiens, celle de dénigrer une personne de race noire.
Les signataires de cette lettre de soutien à Madame Lieutenant-Duval ont confondu leur responsabilité d’enseignant avec leur privilège d’éduquer. Ils ne possèdent aucune immunité contre le racisme. Ils sont humains comme les autres. Tous les doctorats du monde et les agrégations sur la terre ne leur donnent aucun droit d’ouvrir des plaies afin de pérorer sur la liberté d’analyse critique.
Le XXe siècle fut celui de la déségrégation des institutions publiques aussi bien en Amérique qu’en Afrique du Sud. Le XXIe siècle est celui de la déségrégation mentale. Certains croyaient que les défenseurs de la ségrégation raciale comme le gouverneur d’Alabama, George Wallace, un démocrate, avaient emporté leurs idées fétides avec eux dans la tombe. Il n’en est rien. Il ne s’agissait que du sommet de l’iceberg. Les mentalités restent fermées et les doigts sont pointés sur les Noirs comme étant « susceptibles » ou ayant « les oreilles sensibles ».
Les Noirs sont bien contents d’avoir des oreilles ou d’autres appendices intacts. Il y a quelques décennies, on nous coupait les parties génitales en criant le mot « N ». Tant que ce contentieux non résolu sera ignoré, y compris par des Canadiens qui croient que l’esclavage ne les concerne pas, des professeurs comme Madame Lieutenant-Duval auront toujours tort de prononcer ce mot en classe.
Didier Leclair, écrivain.
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