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#Moi Fleur Bleue
coolvieilledentelle · 8 months
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D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été attirée par la couleur bleue… les Français disent bleu… les Italiens, blu… les Espagnols, azul. La couleur bleue semble être la couleur préférée de beaucoup… J'ai lu cette citation il y a de nombreuses années "Le bleu est la seule couleur qui conserve son propre caractère dans tous les tons"… de Raoul Duffy. Même s'il existe de nombreuses nuances… l'intégrité de la couleur demeure. Je me souviens avoir toujours choisi les crayons bleus en premier lorsque je dessinais quand j'étais enfant… j'ai toujours voulu que ma chambre soit peinte en bleu . Le bleu semble être partout… le bleu brillant du ciel… dans la mode, le design, les fleurs, les pierres précieuses, la nature… et pour moi, rien n'est aussi beau qu'un oiseau bleu en vol.
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papillondusublime · 3 days
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Comme je descendais des Fleuves impassibles, Je ne me sentis plus guidé par les haleurs : Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles, Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.
J’étais insoucieux de tous les équipages, Porteur de blés flamands ou de cotons anglais. Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages, Les Fleuves m’ont laissé descendre où je voulais.
Dans les clapotements furieux des marées, Moi, l’autre hiver, plus sourd que les cerveaux d’enfants, Je courus ! Et les Péninsules démarrées N’ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.
La tempête a béni mes éveils maritimes. Plus léger qu’un bouchon j’ai dansé sur les flots Qu’on appelle rouleurs éternels de victimes, Dix nuits, sans regretter l’oeil niais des falots !
Plus douce qu’aux enfants la chair des pommes sures, L’eau verte pénétra ma coque de sapin Et des taches de vins bleus et des vomissures Me lava, dispersant gouvernail et grappin.
Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème De la Mer, infusé d’astres, et lactescent, Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;
Où, teignant tout à coup les bleuités, délires Et rhythmes lents sous les rutilements du jour, Plus fortes que l’alcool, plus vastes que nos lyres, Fermentent les rousseurs amères de l’amour !
Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes Et les ressacs et les courants : je sais le soir, L’Aube exaltée ainsi qu’un peuple de colombes, Et j’ai vu quelquefois ce que l’homme a cru voir !
J’ai vu le soleil bas, taché d’horreurs mystiques, Illuminant de longs figements violets, Pareils à des acteurs de drames très antiques Les flots roulant au loin leurs frissons de volets !
J’ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies, Baisers montant aux yeux des mers avec lenteurs, La circulation des sèves inouïes, Et l’éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs !
J’ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries Hystériques, la houle à l’assaut des récifs, Sans songer que les pieds lumineux des Maries Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs !
J’ai heurté, savez-vous, d’incroyables Florides Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux D’hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides Sous l’horizon des mers, à de glauques troupeaux !
J’ai vu fermenter les marais énormes, nasses Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan ! Des écroulements d’eaux au milieu des bonaces, Et les lointains vers les gouffres cataractant !
Glaciers, soleils d’argent, flots nacreux, cieux de braises ! Échouages hideux au fond des golfes bruns Où les serpents géants dévorés des punaises Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums !
J’aurais voulu montrer aux enfants ces dorades Du flot bleu, ces poissons d’or, ces poissons chantants. – Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades Et d’ineffables vents m’ont ailé par instants.
Parfois, martyr lassé des pôles et des zones, La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux Montait vers moi ses fleurs d’ombre aux ventouses jaunes Et je restais, ainsi qu’une femme à genoux…
Presque île, ballottant sur mes bords les querelles Et les fientes d’oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds. Et je voguais, lorsqu’à travers mes liens frêles Des noyés descendaient dormir, à reculons !
Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses, Jeté par l’ouragan dans l’éther sans oiseau, Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses N’auraient pas repêché la carcasse ivre d’eau ;
Libre, fumant, monté de brumes violettes, Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur Qui porte, confiture exquise aux bons poètes, Des lichens de soleil et des morves d’azur ;
Qui courais, taché de lunules électriques, Planche folle, escorté des hippocampes noirs, Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ;
Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais, Fileur éternel des immobilités bleues, Je regrette l’Europe aux anciens parapets !
J’ai vu des archipels sidéraux ! et des îles Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur : – Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t’exiles, Million d’oiseaux d’or, ô future Vigueur ?
Mais, vrai, j’ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes. Toute lune est atroce et tout soleil amer : L’âcre amour m’a gonflé de torpeurs enivrantes. Ô que ma quille éclate ! Ô que j’aille à la mer !
Si je désire une eau d’Europe, c’est la flache Noire et froide où vers le crépuscule embaumé Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche Un bateau frêle comme un papillon de mai.
Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames, Enlever leur sillage aux porteurs de cotons, Ni traverser l’orgueil des drapeaux et des flammes, Ni nager sous les yeux horribles des pontons.
-Le bateau ivre, Arthur Rimbaud
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lisaalmeida · 2 months
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Mon cher ami,
Aujourd’hui c’est mon corps qui écrit à vos lèvres, les mots imbibés d’amour dans l’encre de ma fièvre. J’ai pour habitude de garder tout en moi, c’est une jolie façon pour ne pas altérer mes sentiments de femme, partager c’est souvent rendre fragile le vent de nos pensées, je ne veux pas voir le beau se transformer en cristal. Prenez alors les lettres de mes mains, le lit de ma peau et la fleur de mon âge. Touchez le rouge de votre bouche contaminée par le murmure de mon rêve, embrassez ce rendez-vous secret qui passe sur l’instant.
Mon cher ami, l’inassouvi est une empreinte éternelle, la demande, une épaule qui reste dans le temps, entre moi, entre nous vit un silence si réel que je me gorge même de l’oubli pour embrasser la vie. La tristesse, la solitude ne sont rien lorsque je pense à vous, ma robe a des fleurs blanches qui poussent, joyeuses de vous savoir là-bas, mes doigts ordonnent, posent l'inutile pour que je me nourrisse du jour.
Mon cher ami, je perds l’usage de mon cœur, vous êtes cet ami qui manque à ma vie, cet être plein de mystère qui pourrait vivre jusque sur mes paupières, ce muscle qui ferait travailler ma chair, cette nuit qui m’aimerait à raison. Je vous pardonne de ne pas être et je vous aime néanmoins sur les rives bleues de ma passion.
@ Carole Riquet
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au-jardin-de-mon-coeur · 10 months
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Petit enfant, quel est ton nom ?
- Fleur bleue !
Pourquoi ce nom ?
- Parce que je vis mes émotions à fleur de peau, de jour, de nuit, en tous temps.
- Qu'est-ce que cela veut dire ?
- Cela veut dire que j'écoute mon cœur.
- Ton cœur te parle ?
- Bien oui !
-Raconte-moi ce qu'il te dit …
- Il me parle d'émotions.
- C'est tout ?
Oui, vivre les émotions dans la folie et la passion, les faiblesses ou la détresse.
- Petite fille, tout le monde vit des émotions, tu sais ?
- Non, je ne crois pas, les grands cachent leurs émotions dans un coin de leur cœur et les oublient.
- Et pourquoi font-ils cela ?
- Parce qu'ils ont peur !
- Pourquoi ont-ils peur ?
- Ils ont peur de l'espoir et du désespoir.
- Et toi, Fleur bleue tu n'as pas peur ?
Oui, oui … j'ai très peur ! Mais de ne pas entendre mon cœur.
- Et pourquoi dis-moi ?
- Parce que si je n'entends plus mon cœur, je vais mourir.
- Mourir ! Et pourquoi ?
- Parce que ce sont les émotions dans mon cœur qui me disent que je suis bien vivante.
- Alors, Petite Fleur bleue ceux qui cachent et enfuient leurs émotions dans un coin de leur cœur sont morts ?
- Oui, ils ont perdu leurs rêves, le merveilleux et la magie de leur cœur.
- Et comment le sais-tu ?
- Quand je regarde les grands autour de moi, je vois qu'ils sourient mais leurs yeux ne brillent pas, ils pleurent mais il n'y a aucune larme sur leurs joues. Ils crient mais aucun son ne sort de leur bouche, ils disent je t'aime mais ne le pensent pas.
- Petite fleur, tu es triste ?
- Oui !
- Pourquoi ?
J'aimerais leur dire d'entendre leur cœur, ils racontent tellement de belles choses mais je ne sais pas comment leur dire.
- Fleur bleue, souris de tout ton cœur !
- Et pourquoi ?
- Parce que tu viens de leur dire …
Source : Facebook
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Quelques trucs bien. Aout 2023
Ces “Quelques trucs bien” s’inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, publié au Tripode. 
Pas 3 par jour pour ma part, mais une volonté régulière de gratitude et d’optimisme. 
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Finir la saison en apothéose avec la fête de mon anniversaire et une nuit blanche 
Penser et repenser à comment écrire ce discours pour le mariage de ma fille. Tenter de parler d’amour et de couple sans parler de ma propre expérience. Réaliser que j’ai probablement été meilleure mère qu’épouse 
Faire la rentrée de bonne humeur, encore énergisée par la fête récente et le week-end d’amitié avec mon amie C. 
Voir (encore) un arc-en-ciel. Présager le meilleur pour les jours à venir 
Organiser une fête d’anniversaire au dernier moment et à l’auberge espagnole : dépasser l’anxiété sociale. Youpi ! 
Passer plus d’une heure au téléphone avec ma cousine. Prendre l’apéro en écoutant ses confidences, puis dans une légère ivresse, lui envoyer une carte postale de remerciement 
Faire une prise de sang Check up le jour de mon anniversaire de 50 ans. Analyses impeccables ! Pourvu que ça dure 
Remercier mon fils qui pense à me préparer à manger 
Voir un arc-en-ciel pendant la canicule 
Espérer que l’armure se se fissure et que je trouve le courage de dire mes failles et mes désirs. Accepter d’être vulnérable 
Pouponner mon petit M. qui a déjà deux mois, prend du poids et des biscotos qu’adoucissent ses premiers sourires 
Bricoler avec mon fils pour rénover le mur coloré de sa chambre. M’émerveiller de son adresse et de son ingéniosité 
Préparer un cocktail Prosecco et sirop de fleurs de sureau. Trouver une alternative au Spritz trop amer 
Organiser un apéro dînatoire sous l’arbre en soirée. Mettre une nappe bleue pour donner une autre couleur à ce moment plus intimiste 
Accueillir Tatie M. à la maison pour quatre jours. Me sentir moi aussi un peu en vacances 
Sentir encore une accroche avec quelqu’un. Nous sentir engoncés l’un l’autre dans la timidité. Hésiter encore à prendre l’initiative de la rencontre 
Sortir manger une glace avec maman au village. La sentir en vacances un moment suspendu 
Trouver tous les accessoires pour le mariage de ma fille : sac pochette, bijoux, etc. 
Prendre de la distance avec ma sœur qui est partie deux semaines en vacances. Me dire qu’elle avait certainement besoin de couper et qu’elle ne vit pas dans la culpabilité comme moi 
Accepter les pertes de mémoire de maman. Me réconforter en me persuadant que c’est moins douloureux pour sa conscience de la perte d’autonomie 
Accompagner ma fille pour l’essayage de sa robe de mariée. La rassurer sur la beauté de son épanouissement de jeune femme et de jeune mère. Ce sera un des jours de sa vie où elle sera la plus belle 
Me voir offrir par les copines un bouquin intitulé « Fous à lier » parce que ça a immédiatement fait penser à moi 
Trouver du plaisir à jardiner : arroser le jardin et tailler les fleurs fanées 
Retrouver un ami de presque 30 ans pour une soirée. Reprendre le fil des confidences comme si le temps s’était suspendu depuis 
Passer une soirée entre filles à faire débat autour d’un roman féministe de Chloé Delaume. Finir la soirée en lecture à voix haute pour les copines de sororité 
Découvrir une nouvelle forme fixe de poème : ghazel
Surprendre une biche qui traverse la piste devant ma voiture. Surprise réciproque 
Découvrir une petite tarente perdue au plafond de ma chambre. Tenter de la chasser et m’endormir sans crainte
Aller chez le notaire avec ma fille. Me sentir enfin légitime après tant d’années
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les-portes-du-sud · 1 year
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Sous la canopée
04.08.2023
Il y a des choses sous le jardin,
que vous ne devriez vraiment pas voir.
Il y a des choses sous le jardin,
qui ne m'appartiennent pas.
Il y a des choses sous le jardin,
devenues pourries bleues et noires.
Il y a des choses sous le jardin,
Dans un sac de jute dégoulinant...
Il y a des fleurs dans le jardin,
Qu'il ne faut vraiment pas arracher.
Il y a des fleurs dans le jardin,
Qui reposent sur la laine.
Il y a des fleurs dans le jardin,
Avec un parfum vraiment pourri.
Il y a des fleurs dans le jardin,
Au-dessus des corps brûlés et pliés...
J'aime ce petit jardin,
C'est un endroit spécial pour moi.
J'aime ce petit jardin,
c'est là où je veux être.
J'aime ce petit jardin,
Maintenant, n'aimeriez-vous pas le voir ?
J'aime ce petit jardin;
Et tu y seras ...
Les-portes-du-sud
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spotjardin · 5 months
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Que faire au jardin du lundi 15 au dimanche 21 avril 2024
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Semez de la gentiane bleue Vous y trouverez tous les renseignements nécessaires, et si besoin n’hésitez pas à poser vos questions en commentaire afin d’avoir des précisions supplémentaires. Jour fleurs
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Taillez le forsythia dans les 15 jours suivant sa floraison Au jardin d'agrément Taillez les arbustes à fleurs qui terminent leur floraison comme par exemple le forsythia. Effectuez un second repiquage des pélargoniums semés dans le courant des mois de janvier/février. Vous pouvez continuer de planter des arbustes à fleurs comme le lilas et des plantes de terre de bruyère tels le camélia. Plantez également des vivaces achetées en godets. Repiquez des plantes annuelles dans vos plate-bandes. Commencez à planter du dahlia si vous habitez une région douce. Plantez aussi du glaïeul et du bégonia tubéreux. Au jardin potager Plantez des œilletons d'artichauts que vous devez espacer d'un mètre environ. Effectuez un éclaircissage de vos semis de choux-brocolis et de choux-fleurs que vous avez effectué vers la fin du mois de février. Lundi 15 avril Jour feuilles
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Plantez des choux pommés Au jardin potager Plantez des choux pommés qu'ils soient verts ou rouges. Plantez également des choux frisés non pommés et des choux de Bruxelles que vous avez semé dans le courant du mois de mars. Plantez des plantes aromatiques vivaces et annuelles comme par exemple du thym, du basilic, du persil et de la ciboulette. C'est encore temps de repiquer sous tunnel de la chicorée. Si ces dernières possèdent 5 vraies feuilles, surveillez nos amies les limaces en épandant des cordons de cendre tout autour de vos cultures (par temps sec). Taillez la sauge officinale en la rabattant de moitié. Pincez l'origan, la sarriette, le thym, et le romarin. mardi 16 avril Jour feuilles / fruits
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Plantez des plantes aromatiques Au jardin potager avant 14 heures en jour feuilles Plantez des choux pommés qu'ils soient verts ou rouges. Plantez également des choux frisés non pommés et des choux de Bruxelles que vous avez semé dans le courant du mois de mars. Plantez des plantes aromatiques vivaces et annuelles comme par exemple du thym, du basilic, du persil et de la ciboulette. C'est encore temps de repiquer sous tunnel de la chicorée. Si ces dernières possèdent 5 vraies feuilles, surveillez nos amies les limaces en épandant des cordons de cendre tout autour de vos cultures (par temps sec). Taillez la sauge officinale en la rabattant de moitié. Pincez l'origan, la sarriette, le thym, l'origan et le romarin. Au verger à partir de 14 heures en jour fruits Taillez les ronces en supprimant toutes les tiges ayant déjà fructifié. Si vous avez des pousses de framboisiers en surnombre, supprimez-les. Je vous conseille d'en laisser une dizaine par mètre afin que votre culture soit bien aérée. La santé de vos fruits s'en ressentira. Plantez des muriers-ronces. Renouvelez vos parcelles de fraisiers (opération à effectuer tous les 4 ou 5 ans). C'est encore le moment de planter des arbustes à petits fruits achetés en conteneur sur un sol que vous avez préalablement préparé et enrichi avec du compost bien décomposé. Au jardin potager à partir de 14 heures en jour fruits Si vous habitez dans une région douce, vous pouvez planter des tomates, des poivrons, des piments et des aubergines. Dans les autres régions, repiquez ces mêmes plantes au chaud dans des godets. Repiquez également le physalis que vous avez semé en février/mars. Si vos cultures de petits pois et de fèves atteignent une quinzaine de centimètres de hauteur, binez-les et buttez-les. Profitez-en pour les ramer afin que vos cultures grimpent dans de bonnes conditions. mercredi 17 avril Jour fruits
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Renouvelez vos espaces de fraisiers Au verger Taillez les ronces en supprimant toutes les tiges ayant déjà fructifié. Si vous avez des pousses de framboisiers en surnombre, supprimez-les. Je vous conseille d'en laisser une dizaine par mètre afin que votre culture soit bien aérée. La santé de vos fruits s'en ressentira. Plantez des muriers-ronces. Renouvelez vos parcelles de fraisiers (opération à effectuer tous les 4 ou 5 ans). C'est encore le moment de planter des arbustes à petits fruits achetés en conteneur sur un sol que vous avez préalablement préparé et enrichi avec du compost bien décomposé. Au jardin potager Si vous habitez dans une région douce, vous pouvez planter des tomates, des poivrons, des piments et des aubergines. Dans les autres régions, repiquez ces mêmes plantes au chaud dans des godets. Repiquez également le physalis que vous avez semé en février/mars. Si vos cultures de petits pois et de fèves atteignent une quinzaine de centimètres de hauteur, binez-les et buttez-les. Profitez-en pour les ramer afin que vos cultures grimpent dans de bonnes conditions. jeudi 18 avril Jour fruits
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Si vous habitez une région douce, commencez à planter des tomates Au verger Taillez les ronces en supprimant toutes les tiges ayant déjà fructifié. Si vous avez des pousses de framboisiers en surnombre, supprimez-les. Je vous conseille d'en laisser une dizaine par mètre afin que votre culture soit bien aérée. La santé de vos fruits s'en ressentira. Plantez des muriers-ronces. Renouvelez vos parcelles de fraisiers (opération à effectuer tous les 4 ou 5 ans). C'est encore le moment de planter des arbustes à petits fruits achetés en conteneur sur un sol que vous avez préalablement préparé et enrichi avec du compost bien décomposé. Au jardin potager Si vous habitez dans une région douce, vous pouvez planter des tomates, des poivrons, des piments et des aubergines. Dans les autres régions, repiquez ces mêmes plantes au chaud dans des godets. Repiquez également le physalis que vous avez semé en février/mars. Si vos cultures de petits pois et de fèves atteignent une quinzaine de centimètres de hauteur, binez-les et buttez-les. Profitez-en pour les ramer afin que vos cultures grimpent dans de bonnes conditions. vendredi 19 avril Jour fruits / racines
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Plantez des pommes de terre de conservation Lune à l'apogée Évitez de jardiner avant 9h10. Au potager avant 15h30 en jour fruits Si vous habitez dans une région douce, vous pouvez planter des tomates, des poivrons, des piments et des aubergines. Dans les autres régions, repiquez ces mêmes plantes au chaud dans des godets. Repiquez également le physalis que vous avez semé en février/mars. Si vos cultures de petits pois et de fèves atteignent une quinzaine de centimètres de hauteur, binez-les et buttez-les. Profitez-en pour les ramer afin que vos cultures grimpent dans de bonnes conditions. Au verger avant 15h30 en jour fruits Taillez les ronces en supprimant toutes les tiges ayant déjà fructifié. Si vous avez des pousses de framboisiers en surnombre, supprimez-les. Je vous conseille d'en laisser une dizaine par mètre afin que votre culture soit bien aérée. La santé de vos fruits s'en ressentira. Plantez des muriers-ronces. Renouvelez vos parcelles de fraisiers (opération à effectuer tous les 4 ou 5 ans). C'est encore le moment de planter des arbustes à petits fruits achetés en conteneur sur un sol que vous avez préalablement préparé et enrichi avec du compost bien décomposé. Au jardin potager à partir de 15h30 passage en jour racines Plantez du topinambour. Si vous êtes dans une région douce, plantez de la patate douce directement en pleine terre. Ailleurs vous pouvez faire démarrer les tubercules au chaud dans des caissettes. Plantez des pommes de terre de conservation que vous devez butter quand les pousses atteignent une vingtaine de centimètres. Dans certaines régions où il y a des risques de gelées tardives, vous pouvez retarder vos plantations. Continuer à planter de l'échalote rose et de l'ail rose. Éclaircissez vos semis de carottes, de navets et de radis. Repiquez du céleri-rave. Repiquez également en pleine terre les poireaux que vous avez semé pendant la saison hivernale. Si vous habitez une région douce, plantez de l'oca du Pérou. Ailleurs, patientez jusqu'au 14 mai (fin des Saints de glace). Plantez du crosne en sol léger. samedi 20 AVRIL Jour racines
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Repiquez du poireau Au jardin potager Plantez du topinambour. Si vous êtes dans une région douce, plantez de la patate douce directement en pleine terre. Ailleurs vous pouvez faire démarrer les tubercules au chaud dans des caissettes. Plantez des pommes de terre de conservation que vous devez butter quand les pousses atteignent une vingtaine de centimètres. Dans certaines régions où il y a des risques de gelées tardives, vous pouvez retarder vos plantations. Continuer à planter de l'échalote rose et de l'ail rose. Éclaircissez vos semis de carottes et de radis. Repiquez du céleri-rave. Repiquez également en pleine terre les poireaux que vous avez semé pendant la saison hivernale. Si vous habitez une région douce, plantez de l'oca du Pérou. Ailleurs, patientez jusqu'au 14 mai (fin des Saints de glace). Plantez du crosne en sol léger. dimanche 21 AVRIL Je rappelle que les jours prévus par le calendrier lunaire seront pour que vous ayez une idée des périodes de plantation ou de semis car vous devrez faire face aux variations climatiques (pluie, neige, Etc..). Ceci pour vous dire que vous serez obligé parfois de déroger au calendrier lunaire pour cause de mauvais temps.
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philoursmars · 6 months
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Troisième étape de mon périple dans l'Ouest pour retrouver des ami(e)s lointain(e)s : Christian en Bretagne, près de Brest, il y a un mois déjà.
Une visite de Brest. le Jardin d'Acclimatation. Les belles fleurs en grappes bleues sur la première et la dernière sont des Vipérines de Madère. Je crois qu'à côté de Christian, ce sont des Ficus (??)
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e642 · 1 year
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Bilan de cette relation:
Elle devait prendre fin initialement le 30 juin, date à laquelle je déménagerais, rendrais définitivement mes clefs et me consacrerais à ma vie nouvelle future. Or, j'ai bien fait les deux premiers mais le troisième est resté en suspend. En effet, ne sachant pas où je serais au mois de septembre, nous nous sommes dit que nous pourrions nous permettre de nous voir encore cet été. Cela fait déjà quelques jours que je suis rentrée chez mes parents, j'ai redouté ce moment pour moultes raisons dont une un peu fleur bleue. J'avais peur qu'il me manque. Passer de dormir tous les soirs avec quelqu'un, le voir bien 5 fois par semaine, aller au cinéma, faire l'amour, à, dormir seule, bosser, habiter chez mes parents, ne pas faire l'amour semblaient être des changements plutôt brutaux. Ne voyant pas de réelles attaches émotionnelles se créer, seulement affectives, j'ai quand même tenu à rester sur mes gardes. Le déni n'est jamais loin. Je ne vis pas mal le fait de ne pas le voir, en réalité, je ne crois pas qu'il me manque. En revanche, j'apprécie recevoir des messages de sa part et je garde le peu de batterie sociale que j'ai pour y répondre. C'est donc un signe, qu'en un sens, je le priorise par rapport aux autres. Je pense que cette relation n'est jamais que pour combler le manque affectif et de chaleur humaine que je peux ressentir. Sur cet aspect, il est excellent, sur les autres, moins. En 4 mois, j'ai eu un mal fou à obtenir des conversations avec ne serait-ce que quelques centimètres de profondeur. D'un point de vue intellectuel, il ne me stimule pas. C'est ce que j'apprécie pour une relation sur le court terme comme celle là, je ne réfléchis pas. Cela viendrait à me déplaire voire me contrarier si je vivais ça sur une plus longue période, ou si j'avais developper quelconques sentiments à son égard. Car cela soulignerait seulement que je peux être assez superficielle pour ne succomber qu'à un charme purement physique. C'est le point qui me rassure ici. Je reste donc convaincue que pour moi, ce qui me plaît le plus, c'est bien l'esprit d'une personne, davantage que son physique, aussi charmant et gracieux soit-il. Ce qui m'inquiète, c'est que je vais dans un endroit que je condamne, à savoir le non positionnement relationnel et émotionnel. J'ai toujours trouvé ça trop facile dans notre génération, cette capacité qu'on a à entamer les choses et lorsque cela se complexifie, juste arrêter net. Le manque d'effort aura marqué si ce n'est paramétré nos façons de faire/de penser. Ne prendre part à rien d'important au sein d'une relation. Si tout le monde faisait comme moi, et ce n'est pas loin d'être le cas, alors ce serait désastreux. Car ce que je fais là, c'est accepter de donner assez à quelqu'un pour recevoir assez le temps que cela cale nos appétits voraces et mutuels d'affection. En d'autres termes, nous nous gardons mutuellement sous le coude. Nous trouvons la relation assez avantageuse pour juger de ne pas la faire évoluer. Mais ce sont des avantages de lâches bien évidemment, des avantages de personnes bourrées d'ego, détruites par leurs histoires antérieues, qui ne croient en rien sauf en eux et qui ne s'en cachent pas. En un sens, on ne pourra retenir que l'honnêteté et la lucidité presque effrayantes de ces liens tissés grâce aux fils d'une crainte palpable de l'autre. Préférer ne pas se correspondre suffisamment pour être certains de ne jamais tenir assez à l'autre plutôt que se correspondre et risquer de se déchirer. Deux personnes absolument veules et dégoûtées par leur solitude émotionnelle de ces derniers mois. Rattraper le temps perdu avec la mauvaise personne et en avoir réciproquement pleine conscience. Je dois dire que c'est tout aussi agréable que parfaitement répugnant.
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tournesolaire · 7 months
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J'ai l'impression d'avoir vraiment rien fait de la journée, mais c'est pas grave
J'ai quand même lu quelques pages de The Dead, j'ai regardé 20 minutes de l'adaptation en film et c'est déjà bien vu comment c'est long ;-;
J'ai aussi cherché plein de recettes pour mercredi, comme il travaille et que dans tous les cas financièrement ce mois-ci c'est vraiment vraiment compliqué je sais qu'on fera rien "à l'extérieur" alors j'ai au moins envie de préparer un petit repas mignon, et puis j'allumerai quelques bougies, de l'encens et j'essaierai de me faire jolie
J'ai lavé mes cheveux et je me suis dit que ça serait chouette de changer un petit peu. Les beaux jours vont revenir alors je vais retrouver ma légèreté, je vais redevenir une enfant dans mon coeur, et je me suis dit que ça commençait toujours par tresser mes cheveux, alors j'ai fait deux nattes
J'ai aussi préparé mes vêtements pour demain, parce que j'ai envie d'être jolie. J'ai envie de me reprendre en main et plus de me laisser sombrer, noyée dans des vêtements toujours trop grands et sombres, alors demain je vais mettre ma belle robe bleue avec les petites fleurs blanches et mon gilet jaune
Toute pleine de couleurs
J'ai hâte de le voir demain
J'ai hâte de le serrer contre moi et de sentir son cœur battre tout contre le mien
J'ai hâte de tenir ses mains dans les miennes, comme un trésor
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ochoislas · 8 months
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MI ADMIRACIÓN
¿Fue la mano de Dios, fue la mano del Diablo, que tejió tal albor aquel amanecer, hincandole en el pecho un pedazo de sol que brotaba en el agua mil visos de carmín?
¿Fue la mano de Dios, fue la mano del Diablo, que puso sobre el mar ese extraño bajel, que como una serpiente parecía rampar, blanquinegro damero bailando en el azul?
¿Si fue Dios o fue el Diablo? ¿O los dos a la par se unieron en tal día forjando aquel albor? ¿Si fue tal, si fue cual? La verdad, qué sé yo. Gracias doy a quien fuera: tiene mi admiración.
¿Fue la mano de Dios, fue la mano del Diablo, que la rosa brotó del dichoso jardín? ¿Para qué ricadueña, para que ardiente amor la rosa de velludo del dichoso jardín?
¿Las prunas reventonas, y tanto lilo albar, y las grosellas rojas, y la risa infantil, y Cristina tan linda con su blanco cancán luciendo su veintena en el sitio mejor?
¿Si fue Dios o fue el Diablo? ¿O los dos a la par se unieron en tal día forjando aquel abril? ¿Si fue tal, si fue cual? La verdad, qué sé yo. Gracias doy a quien fuera: tiene mi admiración.
El bajel que se escapa, la rosa del jardín y las flores y frutas y el llanto de emoción… toda aquella hermosura ¿quién nos quiso brindar? ¡Sin chistar recibamos, tanto tú como yo!
¿Fue la mano de Dios con la mano del Malo que estrechándose un día nuestras sendas cruzó? ¿Si fue tal, si fue cual? La verdad, qué sé yo. Quien tal amor me diera tiene mi admiración.
Por ti y por mí lo digo: gracias… mi admiración.
*
CHAPEAU BAS
Est-ce la main de Dieu Est-ce la main de Diable Qui a tissé le ciel De ce beau matin-là Lui plantant dans le cœur Un morceau de soleil Qui se brise sur l’eau En mille éclats vermeils?
Est-ce la main de Dieu Est-ce la main de Diable Qui a mis sur la mer Cet étrange voilier Qui pareil au serpent Semble se déplier Noir et blanc, sur l’eau bleue Que le vent fait danser?
Est-ce Dieu, est-ce Diable Ou les deux à la fois Qui, un jour s’unissant Ont fait ce matin-là? Est-ce l’un, est-ce l’autre? Vraiment, je ne sais pas. Mais, pour tant de beauté, Merci, et chapeau bas!
Est-ce la main de Dieu Est-ce la main de Diable Qui a mis cette rose Au jardin que voilà? Pour quel ardent amour Pour quelle noble dame La rose de velours Au jardin que voilà?
Et ces prunes éclatées Et tous ces lilas blancs Et ces groseilles rouges Et ces rires d’enfants Et Christine si belle Sous ses jupons blancs Avec au beau milieu L’éclat de ses vingt ans?
Est-ce Dieu, est-ce Diable Ou les deux à la fois Qui, un jour s’unissant Ont fait ce printemps-là? Est-ce l’un, est-ce l’autre? Vraiment je ne sais pas. Mais, pour tant de beauté, Merci, et chapeau bas!
Le voilier qui s’enfuit, La rose que voilà, Et ces fleurs et ces fruits, Et nos larmes de joie… Qui a pu nous offrir Toutes ces beautés-là? Cueillons-les sans rien dire, Va, c’est pour toi et moi!
Est-ce la main de Dieu Et celle du Malin Qui un jour s’unissant Ont croisé nos chemins? Est-ce l’un, est-ce l’autre? Vraiment je ne sais pas, Mais pour cet amour-là Merci, et chapeau bas !
Mais pour toi et pour moi, Merci, et chapeau bas !…
Barbara
di-versión©ochoislas
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undercaine · 10 months
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101 – L’ange
Chaque nuit, dans le sablier,
Je rêve des visions à travers la vitre,
Chaque matin, dans ces petit nuages blancs,
Je rêve des promesses dans les robes,
À croire les grands penseurs, ces plumes,
Les choses sérieuses sont imprimées,
Noir sur gris,
Mais moi, je préfère les légèretés,
Bleues sur blanc,
Celles qui flottent devant mon nez, sans manières,
Celles qui défient les peurs, avec leurs doigts,
En ne caressant qu’une peau qu’elles aiment,
Le soleil, en cercle, arrange une fabrique de poésie,
Et alors, je me mets à imaginer
Un avenir à venir, qui patiente, qui prépare,
Je ne désire pas ces grands panneaux,
Qui mentent aux âmes calcinées,
Je m’en détourne, et je mise toute ma bourse,
Mon entièreté, mes futilités,
Sur ce rêve, que dis-je, cet avenir,
Dont nous parlions, entourés des ondes,
Et qu’importe le décor, ce n’est pas le temps qui manque,
Mais, des sidus, mon étoile, mon ange,
Je l’attends en comptant les feuilles,
Qui s’empilent sur mon bureau,
Des vers que je marmotte,
Qui parle d’amour, sans jamais parvenir
À en rendre compte son ampleur,
Mais qu’importe, je patiente,
Jusqu’au moment où je pourrai
Te voir à nouveau,
Cet ange aux yeux d’une profondeur marine,
Des cheveux d’or tissés dans ce fil
Qui mène jusqu’à l’Élysée,
Et dans ta voix, celle des muses de Gaïa,
Je me souviens de tes mots,
Vibrant dans l’écho de ta passion,
Et lorsque j’attends tes partitions,
Dans le crépuscule, comme dans l’aube,
Je ressens presque, tes doigts au bout des miens,
Dans une caresse intime, rosée des joues,
J’espère parvenir à réconforter ton âme,
Sans attendre que la voie lactée tombe,
Mais tout du moins, que tu sourisses timidement,
Et des étoiles dans le ciel,
Des dieux au-delà des terres,
Des mirages qui parcourent les rues,
Il n’y a bien que toi,
Que je désire enlacer,
Au diable les jardins suspendus,
Il ne nous suffit qu’un bout d’herbe,
Sur lequel s’asseoir minuit venu,
Pour parcourir un destin dont nous seul
Connaissons les secrets,
Peut-être bien que je suis pauvre de possessions,
Pauvre de ce que d’autres poursuivent,
Cependant, je suis riche de légèretés,
De ces petits rêves, que je rends réels,
Véritables, au matin de tes rires,
Alors pour toi, je te promets tes désirs,
Car, il n’y a bien qu’eux qui m’importent,
Viens ! Prends ma main, et suis-moi,
Au sortir du solstice d’hiver,
Les peines sont dépassées,
Et dans ce petit champs que seul moi sais,
Dans la nouvelle année, le sablier neuf,
Il y a cette fleur blanche,
Que je ne montrerai qu’à toi,
Mon ange de la vie.
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Je sais que les hormones me jouent des tours. Que les idées noires, les pensées grises, souvent sont de leur fait. Il n'empêche.
Je m'éveille, taciturne. Je fixe le plafond en respirant lourdement, et ça crépite comme un orage sur le point de déferler.
Je vieillis. Les cheveux blancs, les cernes bleues, les éclairs violacés qui tonnent sur mes jambes. J'ai vendu au rabais mes plus belles années. Comme je m'en veux. Il ne faut pas croire ceux qui disent que la trentaine est la fleur de l'âge : c'est faux. Ce n'est pas pour rien qu'on mourait à cet âge-là. Nous ne sommes pas faits pour vivre plus vieux.
Je ne veux pas voir mon reflet aujourd'hui. Je ne veux pas voir le ciel non plus. Rester dans cette chambre qui n'est pas la mienne, dans l'obscurité, à ressasser mes souvenirs, à me poser des questions qui n'auront jamais de réponses. Je veux rentrer chez moi, noyer tout cela dans des occupations futiles mais qui ont l'avantage de me vider la tête.
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lisaalmeida · 1 year
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Mon cher ami,
Aujourd’hui c’est mon corps qui écrit à vos lèvres, les mots imbibés d’amour dans l’encre de ma fièvre. J’ai pour habitude de garder tout en moi, c’est une jolie façon pour ne pas altérer mes sentiments de femme, partager c’est souvent rendre fragile le vent de nos pensées, je ne veux pas voir le beau se transformer en cristal. Prenez alors les lettres de mes mains, le lit de ma peau et la fleur de mon âge. Touchez le rouge de votre bouche contaminée par le murmure de mon rêve, embrassez ce rendez-vous secret qui passe sur l’instant.
Mon cher ami, l’inassouvi est une empreinte éternelle, la demande, une épaule qui reste dans le temps, entre moi, entre nous vit un silence si réel que je me gorge même de l’oubli pour embrasser la vie. La tristesse, la solitude ne sont rien lorsque je pense à vous, ma robe a des fleurs blanches qui poussent, joyeuses de vous savoir là-bas, mes doigts ordonnent, posent l'inutile pour que je me nourrisse du jour.
Mon cher ami, je perds l’usage de mon cœur, vous êtes cet ami qui manque à ma vie, cet être plein de mystère qui pourrait vivre jusque sur mes paupières, ce muscle qui ferait travailler ma chair, cette nuit qui m’aimerait à raison. Je vous pardonne de ne pas être et je vous aime néanmoins sur les rives bleues de ma passion.
@ Carole Riquet
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th3lost4uthor · 2 years
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Au Lotus Pourpre - Acte 9
 « Allez, vas-y… » L’aiguille vint se planter sur la toile à broder. « Dis-le. »
             Contre le mur, celles de la pendule continuaient de battre la mesure. Le verre qui les emprisonnait se laissait à peine deviner ; la pièce était sombre, obscure même.
 « Et que souhaiterais-tu que je te dise, hein ? »
           Un juron éclata plus bas, suivit de rires et de pas pressés : sans aucun doute des fleurs blanches ayant décidé de jouer un mauvais tour à l’une de leurs aînées.
 « Tu sais très bien. Que je ne devrais pas le prendre si sérieusement, que c’était prévisible, que c’est lui qui est en tors et pas moi, que j’aurais également pu lui cracher au visage quelques vérités bien placées, qu’il ne me mérite pas… » Soupir. « Que ce n’est qu’un imbécile et que je devrais passer à autre chose.
- C’est vrai, je pourrai dire tout ça et bien plus encore ; tu connais le fond de ma pensée, chérie. » Mia posa son écheveau, celui-ci ne laissant voir qu’une frise de nuages à peine ébauchée. « Mais le problème, c’est que ce n’est pas ce que tu souhaites entendre en ce moment… ni ce dont tu as besoin. »
             Sur la commode, juste à côté d’une bougie à la cire encore tiède, se tenait un carré blanc. Du parchemin. Les contours avaient été écornés, usés.
 « Et puis… je crois que les autres t’en ont déjà dit assez comme ça. ‘Gi… ?
- Hum… ?
- Tu ne m’as toujours pas raconté en détails la nuit où… Enfin, tu sais, cette nuit-là, lorsqu’il… lorsque vous…
 Ses mains étaient prises dans les siennes, sa peau, rugueuse, calleuse même par endroit,
contre la sienne, aussi douce que fragile. Des bleus, des veines apparentes ou
encore des tâches laissées par le soleil : une myriade de constellations sous la membrane
quasi-transparente dont ses doigts traçaient les contours avec autant de tendresse
que ses paroles en inventaient l’histoire.
Ces marques-ci ressemblent étrangement à l’Étoile du Zéphir, ne trouvez-vous pas ?
D’ailleurs, saviez-vous que c’est Vald III, archiduc de Maneriou, qui…
Sa poitrine se soulevait. Inspiration.
Son dos suivait le rythme. Expiration.
Haha, mais où allez-vous donc chercher toutes ces histoires ?
Elle avait fermé les yeux, lui aussi peut-être.
Je n’ai rien besoin d’inventer, il me suffit d’observer,
Ma D-
 « Je préfère ne pas en parler. Pas tout de suite en tous cas. 
- Je… Je comprends. » La dame de compagnie enveloppée dans une tunique de gaze et de tulle bleue pencha la tête vers son amie. « Mais sache que si un jour tu as besoin… »
             Cela allait bientôt faire quatre jours depuis l’incident. Bien entendu, l’entièreté des occupants du Lotus Pourpre avait eu vent de l’affaire en moins de temps qu’il n’en avait fallu au Seigneur Yuei pour regagner sa demeure perchée dans les Cimes. Celui-ci avait traversé le Salon des invités à grands pas lors de sa sortie, sans même jeter un regard à Dame Rey qui l’avait pourtant apostrophé pour s’enquérir de sa visite. La vieille matrone avait beau ne plus fréquenter les hommes comme à l’époque de ses débuts, elle n’en demeurait pas moins une experte en ce domaine. Quelque chose n’allait pas. Comprenant que l’habituel et routinier client était parti bien trop tôt, et ce plus contrit qu’il n’était arrivé, elle s’était alors rendue jusqu’aux appartements de sa protégée. C’est là qu’elle avait compris.
           Ligi avait passé la journée suivante dans le noir le plus complet. Ce n’était pas la première fois après tout. La seule différence résidait dans le fait que, pour une fois, ce n’était pas ses cheveux ou ses yeux qui portaient ces brûlures…
 « Merci, Mia. Je n’hésiterai pas, promis. »
 ______o.).O.(.o______
 « Bonne nuit ! Et surtout… » Glissant une dernière caresse dans le creux de sa main. « … Essaye de te reposer un peu… hum… ?
- Je ne suis plus une enfant. » Elle dévisagea une bande de jeunes jaunes qui passaient dans le couloir. Elles s’éclipsèrent rapidement. « Je ferai de mon mieux, Mia. Bonne nuit à toi aussi. »
             Elle n’aimait pas l’air attristé qu’elle pouvait lire sur son visage pourtant si joyeux d’habitude, et elle haïssait d’autant plus l’idée qu’elle en soit la responsable.
 Ce n’est pas de ta faute !
Après tout, c’est à cause de lui si tu-
Assez !
             Très sincèrement, elle voulait donner raison à cette voix qui la hantait. Elle voulait reprocher au Seigneur Yuei ses mots, ses actes. Elle savait qu’il avait été injuste, voire même cruel, surtout après tout ce qu’ils pouvaient savoir l’un de l’autre. Le problème… est qu’elle sentait que le blâmer entièrement serait tout aussi injuste.
           Après tout… Elle… En cherchant à le faire assumer sa différence, n’avait-elle pas provoqué cette discorde… ? Cette rupture. Au final, elle avait souhaité l’aider à rester fidèle à lui-même… à défaut pour elle, de rester fidèle à la promesse qu’elle lui avait faite. De le faire aimer de cette s… de son épouse.
 N’est-ce pas moi qui l’ai trahi en premier ?
             Et si… si c’était vrai, après tout ? Tous ces livres et ces poèmes qu’elle jugeait amusants bien que risibles, dépeignaient-ils donc une réalité en fin de compte ?
             Elle avait voulu le garder comme elle l’avait connu au premier jour, préserver ce sourire, cette naïveté. N’était-ce pas elle-même qu’elle avait tenté de préserver en faisant cela ? Mais il n’aurait pas été heureux si… ! L’aurait-il été ? Depuis quand une pute, même de luxe, se permettait-elle de juger ce qui était bon ou mal dans la vie des autres ? De quel droit d’abord ?
 Je… Je voulais autre chose.
Et lui… Il était autre chose.
             Toutes ces questions. Aucune réponse.
             Comme depuis maintenant sept nuits, Ligi s’endormirait, la tête enfoncée contre un oreiller aux accents prunes, ses tourments moraux et ses larmes la plongeant dans les affres du sommeil aux première lueurs de l’aube.
 ______o.).O.(.o______
             Combien de temps avait passé ? Douze, non, treize jours ? Moins ? Elle ne savait plus vraiment. Elle n’aspirait qu’à la paix à présent, le silence ; elle voulait récupérer pour aller de l’avant, oublier pour mieux forger de nouveau souvenirs. Mais cela n’était pas chose aisée, particulièrement quand votre chambre vous rappelait tant de nuits passées au clair d’une bougie, agenouillé sur ce même tapis de jonc, assis sur ce coussin, réfléchissant à votre prochain coup sur ce plateau. Elle avait alors demandé à échanger ses appartements avec l’une de ses sœurs pourpre : une affaire qui parue incongrue à certaines, mais que Dame Rey approuva sans plus de discussions.
           C’était la raison pour laquelle, de manière exceptionnelle, Ligi se tenait là, sur la galerie supérieure, protégée par un auvent de bois et un ample châle. Elle attendait que deux novices ne finissent d’emporter les derniers cartons vers l’aile Sud, où elle prendrait ses quartiers à la place de Rut, une femme à l’âge mûr qui avait accepté sa proposition avec enthousiasme : la proximité avec le couloir central et un accès direct à la grande salle avait particulièrement plu à cette-dernière. Et puis, l’autre avantage de ce déménagement était la nouvelle chambre en elle-même. En effet, celle-ci était plus basse de plafond, ne comportait qu’une minuscule alcôve et fenêtre, la rendant encore plus sombre et fraîche que celle où résidait Ligi. Si cela n’avait été pour laisser le temps à Rut de se remettre d’un avortement, Ligi aurait d’ailleurs dû emménager à sa place pour se protéger au maximum de la lumière assassine.
 Finalement,
tout ce qui doit arriver, finit par se réaliser.
 Sur son banc, la dame aux cheveux blancs savourait silencieusement l’air de ce début d’après-midi. Soudain, elle sentie une main secouer la sienne. Se tournant vers la source de cette interruption, elle tomba sur le visage soucieux de Mia. Sa robe était bleue.
 « D-dis, tu es sûre que tu ne veux pas les mettre, hum ? Si tu comptes rester ici, je t’en empêcherai pas, mais… Mais si tu pouvais faire un peu attention à toi, ça m’arrangerait aussi. »
Sur ses genoux, était posée une boite de chêne blanc, frappée de clous cuivrés, et recouverte de soie noire. Elle avait préféré ne pas laisser les précieuses Luminimes entre des mains maladroites, voire intéressées. Cependant, elle ne se sentait pas de pouvoir...
 Je me demande quelle est la couleur du ciel aujourd’hui.
 ______o.).O.(.o______
             Très honnêtement, cette journée avait plutôt bien commencé. Oserait-elle-même dire qu’il s’agissait du premier matin où elle s’était extirpée de ses draps sans ressentir ce poids contre son abdomen ? Elle avait tout prévu : un petit-déjeuner complet en compagnie de Mia, puis un temps dédié à coudre et broder les tenues qui lui manquaient, peut-être un peu de lecture avant de se retrouver autour de la grande table, où elle prendrait grand intérêt à écouter les derniers ragots en ville de la part de ses sœurs et de leurs conquêtes. Jusque-là, le plan s’était déroulé à merveilles. Les baies et les céréales pilées accompagnées d’un verre de jus de fruits fraîchement pressés tout comme les bouchées vapeur au poulet avaient été un réel délice. L’ouverture d’un nouveau canal portuaire, et par extension la perspective d’imports exotiques, avait enflammé les débats à midi. Oui, tout avait été parfait.
 Pitié ! Tout… !
Tout mais pas ça !
             Alors pourquoi avait-il fallu que tout déraille, hum ? Ligi allait rejoindre la cour intérieure par l’un des passages couverts, ayant prévu de s’y détendre quelque peu en attendant la tombée de la nuit. Son carnet de visites pour ce soir affichait complet. Sa meilleure amie l’accompagnait, ses discrètes attentions laissant encore transparaître une légère inquiétude, mais visiblement heureuse de voir l’autre reprendre du poil de la bête.
           Sur leur chemin, les deux dames de compagnie avaient croisé celui de fleurs aux teintes citron, trois ou quatre tout au plus, mais de quoi créer un attroupement dans ces couloirs exigus. Nous étions Yunis, et c’était « le jour des bandeaux », dédié à la distribution de fines bandelettes de soie accompagnées d’une invitation, que les femmes vêtues de jaunes allaient distribuer dans les quartiers supérieurs pour dénicher de nouveaux clients. Des novices les avaient encerclées et piaillaient à l’unisson. Une scène relativement banale pour un bordel. En effet, il n’était pas rare de trouver les plus jeunes agrippées aux jupes de leurs aînées pour s’inspirer de leur expérience, apprendre les dernières modes des Cimes, ou tout simplement se délecter de leurs récits de vadrouille. D’habitude, Ligi s’incrustait elle-même à ce genre d’attroupement, toujours intéressée par les nouvelles du monde autrefois extérieur, mais à présent, elle préférait ne pas s’y attarder. Elle et Mia avait déjà prévu de sortir la semaine suivante pour aller à la rencontre du marché dont elle avait entendu tant de merveilles. Maintenant qu’elle en avait l’opportunité, elle ne voulait plus se priver de partir explorer ces vastes terres de racines et de roche. Si vous lui donniez la journée, elle arpenterait même chaque recoin de l’Arbre-Cité, traçant les moindres contours de la Cour impériale à ceux du plus misérable des taudis des Steppes ! Après tout, qui pourrait l’empêcher de- ?
             Cinq mots. C’est tout ce qu’il fallut.
 Homme…
Cheveux noirs…
Noble…
 « Hey, Douwin ! 
- Q-que ? Ah, c’est toi, Ligi ! Cela faisait longtemps que- !
- Où ?
- P-pardon ?
- Où es-tu partie avec les autres ? »
 Pendu…
             Un regard tourné vers Mia, et elle vit que son amie avait compris.
 « Je vais chercher ta cape. » Avait annoncé la petite dame ronde, emplie d’une détermination inconnue. « Toi, files prendre tes Lumi-machin : on se retrouve sous le grand portail ! »
             Et c’est ainsi que les deux femmes s’étaient retrouvées à cavaler à travers les rues, tantôt de terre battue, tantôt de pierres inégales, s’excusant brièvement à chaque passant qu’elles bousculaient dans leur course effrénée, mais sans jamais s’arrêter.
 Non, il n’aurait jamais�� ?!
Il n’a pas intérêt à… ! Pas comme ça !
             Les places et les maisons défilaient. Mia était en tête, guidant Ligi à travers un dédale de couleurs et de formes qu’elle n’avait approché qu’à travers ses livres. Pourtant, ses yeux, obscurcis par les Luminimes, étaient rivés au-devant d’elle. Fermement accrochée au bras de son amie, elle se laissait entraînée toujours plus à l’Est, vers les collines verdoyantes et les cascades sonores qui constituaient le quart des Plateaux encerclant l’Arbre millénaire.
             Après ce qui lui parut une éternité, elles parvinrent enfin aux portes du quartier dans lequel leurs sœurs s’étaient promenées ce matin-même. Les hauts murs blancs, parés de dessins et arabesques flamboyants, les menèrent rapidement à une place centrale, où seules quelques aïeux, entourés d’enfants, étaient réunis autour d’une large fontaine. Ceux-ci cherchaient désespérément à occuper les jeunes âmes, la bouche pleine de questions pour certains… pour d’autres, les yeux emplis de larmes. Leurs regards, fatigués, se tournaient régulièrement vers une ruelle isolée, qui semblait conduire à des champs situés en contre-bas.
             Sans avoir besoin de les interroger davantage, les tuniques mauve et azur s’enfoncèrent plus profondément dans les entrailles de craie et de lianes. Malgré leurs vêtements légers, les deux dames de compagnie étaient essoufflées, en particulier Mia, qui se traînait désormais à l’arrière ; il faut dire que les deux n’étaient pas vraiment taillées pour l’endurance physique, du moins pas de ce type… En arrivant à l’orée d’un pâturage, une foule commença à se former ; les deux amies devant jouer des coudes pour se rapprocher du cœur de l’attention des citoyens, fermiers, pauvres ères et autres badauds. L’air était chargé de murmures, de cris étouffés, et d’une odeur nauséabonde… Cependant, alors qu’elles ne s’étaient pas quittées d’une semelle durant leur périple, les deux femmes se retrouvèrent brutalement séparées à quelques mètres de leur destination, Ligi, dans sa percée désespérée à travers tous ses corps, se voyant projetée sans prévenir au premier rang du macabre spectacle.
           Les brins d’herbe folle s’agitaient sous ses paumes. Le vent était frais et le soleil, à peine voilé par quelques nuages passagers, vous réchauffait. Comme si le choc l’avait ramené à la réalité, Ligi pris conscience de… tout. Les incidents qui l’avaient menée jusqu’ici : leur rencontre, toutes ces nuits passées ensemble, la rupture, l’attente, la douleur, la nouvelle, la course effrénée… Elle pouvait ressentir le monde, comme ralenti, qui l’entourait : les couleurs, les bruits, les odeurs… Mais plus encore, elle éprouvait une peur féroce de ce qui l’attendait. Après tout ça. Quand elle allait devoir relever la tête pour constater… Pour le voir, Lui…
 M-…
             Un cri, perçant, celui d’une femme, déchira le ciel. Elle leva les yeux.
               Fin de l’Acte 9
  ______o.).O.(.o______
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infinitesofnought · 2 years
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Comme je descendais des Fleuves impassibles, Je ne me sentis plus guidé par les haleurs : Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs. J'étais insoucieux de tous les équipages, Porteur de blés flamands ou de cotons anglais. Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais. Dans les clapotements furieux des marées Moi l'autre hiver plus sourd que les cerveaux d'enfants, Je courus ! Et les Péninsules démarrées N'ont pas subi tohu-bohus plus triomphants. La tempête a béni mes éveils maritimes. Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les flots Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes, Dix nuits, sans regretter l'oeil niais des falots ! Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sures, L'eau verte pénétra ma coque de sapin Et des taches de vins bleus et des vomissures Me lava, dispersant gouvernail et grappin Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème De la Mer, infusé d'astres, et lactescent, Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême Et ravie, un noyé pensif parfois descend ; Où, teignant tout à coup les bleuités, délires Et rythmes lents sous les rutilements du jour, Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres, Fermentent les rousseurs amères de l'amour ! Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes Et les ressacs et les courants : Je sais le soir, L'aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes, Et j'ai vu quelque fois ce que l'homme a cru voir ! J'ai vu le soleil bas, taché d'horreurs mystiques, Illuminant de longs figements violets, Pareils à des acteurs de drames très-antiques Les flots roulant au loin leurs frissons de volets ! J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies, Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs, La circulation des sèves inouïes, Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs ! J'ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries Hystériques, la houle à l'assaut des récifs, Sans songer que les pieds lumineux des Maries Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs ! J'ai heurté, savez-vous, d'incroyables Florides Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux D'hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides Sous l'horizon des mers, à de glauques troupeaux ! J'ai vu fermenter les marais énormes, nasses Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan ! Des écroulement d'eau au milieu des bonaces, Et les lointains vers les gouffres cataractant ! Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises ! Échouages hideux au fond des golfes bruns Où les serpents géants dévorés de punaises Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums ! J'aurais voulu montrer aux enfants ces dorades Du flot bleu, ces poissons d'or, ces poissons chantants. - Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades Et d'ineffables vents m'ont ailé par instants. Parfois, martyr lassé des pôles et des zones, La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux Montait vers moi ses fleurs d'ombre aux ventouses jaunes Et je restais, ainsi qu'une femme à genoux... Presque île, balottant sur mes bords les querelles Et les fientes d'oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds Et je voguais, lorsqu'à travers mes liens frêles Des noyés descendaient dormir, à reculons ! Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses, Jeté par l'ouragan dans l'éther sans oiseau, Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses N'auraient pas repêché la carcasse ivre d'eau ; Libre, fumant, monté de brumes violettes, Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur Qui porte, confiture exquise aux bons poètes, Des lichens de soleil et des morves d'azur, Qui courais, taché de lunules électriques, Planche folle, escorté des hippocampes noirs, Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ; Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais, Fileur éternel des immobilités bleues, Je regrette l'Europe aux anciens parapets !
J'ai vu des archipels sidéraux ! et des îles Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur : - Est-ce en ces nuits sans fond que tu dors et t'exiles, Million d'oiseaux d'or, ô future Vigueur ? -
Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes. Toute lune est atroce et tout soleil amer : L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes. Ô que ma quille éclate ! Ô que j'aille à la mer !
Si je désire une eau d'Europe, c'est la flache Noire et froide où vers le crépuscule embaumé Un enfant accroupi plein de tristesses, lâche Un bateau frêle comme un papillon de mai.
Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames, Enlever leur sillage aux porteurs de cotons, Ni traverser l'orgueil des drapeaux et des flammes, Ni nager sous les yeux horribles des pontons.
– Arthur Rimbaud, "Le Bateau ivre"
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