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#Points Gâchettes
guybouchardqc · 1 year
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Comment se faire mal (façon de parler) pour avoir de moins en moins mal.
Je viens de compléter mon guide autotraitèrent des Points Gâchettes (Trigger Points). Ce guide de 108 pages bien documentées et illustrées vous initie à la façon de démasquer les Points Gâchettes dans votre corps afin de les désactiver intelligemment. Réputés pour être la cause sournoise de beaucoup de symptômes responsables de douleurs physiques à répétition, les Points Gâchettes sont une…
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luma-az · 1 year
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Le trou
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 27 août 
Thème : soleil/repartir de zéro
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Le soleil brûle ma peau et cuit tout le paysage à l’étouffée, transformant le monde en four.
Je veux rentrer chez moi.
Ah, oui. Je n’ai plus de chez moi.
C’est doucement ironique, non ? Moi qui ai coupé tous les ponts avec ma famille, qui ai rejeté mon héritage et mes responsabilités, moi qui suis parti à fond la caisse en n’ayant que ma voiture et les vêtements que j’avais sur le dos… Moi qui ai tout fait, tout sacrifié pour être certain d’enfin pouvoir faire absolument tout ce que je voulais. Repartir de zéro, selon mes propres termes cette fois, mes propres règles du jeu. Je me retrouve en train de mourir à petit feu dans le seul endroit au monde où je n’avais aucune envie de mettre les pieds un jour.
Comment j’en suis arrivé là ? Je le sais, bien sûr, je l’ai vécu, c’est mon histoire, mais en même temps je n’arrive pas à le comprendre. J’allais bien. Tout allait bien. A quel moment ça a merdé ? Pourquoi tout ce que j’ai fait pour corriger le tir n’a fait qu’empirer les choses ?
Je suis épuisé, mais mes muscles peu habitués me font moins mal que mon dos. Brûlure au troisième degré, bientôt cuit à point. Bien sûr, personne ne se soucie assez de mon bien-être pour me donner de la crème solaire. Ni un chapeau. Si je m’effondre d’une insolation, qui creusera leur trou ?
Ils s’en foutent. J’imagine que si je m’évanouis, ils le finiront eux-mêmes, le trou. Pour l’instant, ils économisent leur énergie et leur sueur. Ils se contentent de me regarder, au-delà de leurs lunettes de soleil qui reflètent tout le paysage. Le doigt sur la gâchette, ils me surveillent.
Je leur demande de l’eau. A ma grande surprise, ils m’en donnent. Peut-être que ça ne va pas si mal finir que ça, après tout. Peut-être que…
Le chef me demande :
« Il a l’air assez profond, ce trou, non ?
Ce n’est pas la première fois qu’il me pose la question. Jusqu’à présent, j’ai voulu gagner du temps, et à chaque fois je lui ai répondu « non, non, il n’est pas assez profond, je dois creuser encore ».
J’espérais. Je ne sais plus trop quoi. Mais j’espérais.
Maintenant, je n’en peux plus.
Je savoure l’eau. Chaque gorgée est un instant de bonheur.
Puis je réponds :
— Oui. Il est assez profond. »
Le chef hoche la tête. Il tire.
Les bras en croix, je m’écroule en arrière dans ma tombe.
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jeux-raconte · 2 years
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9 Hours, 9 Persons, 9 Doors
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Sorti en 2009/2010 sur DS, puis dans une anthologie sur Steam, the Nonary Games. Jeu du studio Spike Chunsoft (fusion incroyable du studio derrière les DBZ Budokai Tenkaichi, Spike, et du studio créateur de la licence Dragon Quest, Pokémon Mystery Dungeon ou encore Danganronpa, Chunsoft ! Quel mariage !!)
J'ai un rapport étrange aux jeux Visual Novel : je n'en ai pas fait beaucoup, mais j'y joue toujours quand je suis en déplaçant, sur une console portable et je m'y plonge corps et âme pendant quelques jours jusqu'à les finir. (Cela dit, ce n'est que la 2e fois. J'ai fait le premier Danganronpa Ur switch il y a un an, et c'est tout. J'ai joué à Katawa Shoujo mais jamais terminé, et j'ai fait Doki Doki littérature club, mais j'ai du mal à le considérer comme un VN).
Du coup, en ces vacances de Noël, équipé de mon Steam Deck fraîchement offert à mon anniversaire, je me suis pris Thé Nonary Games avec pour objectif de terminer au moins le premier jeu de la collection. C'est donc chose faite, et j'avoue que je ne l'ai pas lâché, il m'a bien tenu en haleine.
Synopsis
Même s'il ne brille pas par son originalité, le scénario a le bon goût de nous mettre dans le coeur de l'action immédiatement : on a été kidnappé, on se réveille dans une drôle de cabine, l'eau monte et il faut sortir. Au fur et à mesure se déroule une histoire de jeu de vie et de mort, des règles à suivre et à respecter pour espérer s'en sortir vivant.
Avec nous, il y a 8 autres passagers (9 Persons, vous suivez ?), et tout le monde a un bracelet au poignet avec un chiffre unique de 1 à 9. Il faudra passer des portes sur lesquelles il y a des gros chiffres (9 Doors, vous ne dormez pas ??) en respectant des règles spécifiques pour constituer des groupes de personnes...
Gameplay
Le jeu alterne entre les phases de Visual Novel à proprement parler, c'est à dire du texte à lire, des dialogues souvent ; et des phases "d'escape game", même si le concept était moins populaire à la sortie du jeu. Durant ces phases, il faudra fouiller dans la plus lure tradition du point & click, trouver des objets et résoudre des puzzles pour sortir et progresser dans l'histoire.
Le jeu nous offre des choix réguliers et on voit sur un arbre schématisé que l'on progresse sur telle ou telle branche, vers une fin différente du jeu.
Les énigmes sont variées et plutôt agréables, je me suis rarement retrouvé bloqué et quand c'était le cas, c'était plutôt parce qu'il me manquait des objets à trouver. De plus, le système d'aide du jeu (du moins dans son portage Steam, je ne peux rien garantir pour le jeu original) est agréable, intra diégétique sans pour autant être intrusif : quand on échoue plusieurs fois sur un puzzle, les autres personnages présente essaient de nous aider.
Une fois qu'on a enchaîné les salles, les dialogues, et que le mystère s'épaissit, on arrive à la fin du jeu. Du moins à une des fins. Et là que le jeu devient assez incroyable. On a envie d'en savoir plus, on est frustré, et on se demande si on va devoir tout se refaire pour essayer d'en savoir plus... Eh bien non ! Le jeu brille par son système d'arbre de choix : pas besoin de tout refaire, on peut essayer de changer quelques choix cruciaux et voir ce qui se passe. Quand ce sont de gros embranchements, alors on se retrouve avec de nouvelles salles, de nouvelles escape et de nouveaux dialogues. On en apprend encore plus, et on veut savoir le fin mot ! Et on tombe encore sur une fin peu satisfaisante. À ce stade, je suis allé chercher des guides sans spoil, afin de faire toutes les fins du jeu, mais je pense que l'arbre est suffisamment bien pensé pour y arriver sans aide extérieure.
Je glisse un passage sur les contrôlés, l'interface, etc... J'ai fait tout le jeu sur Steam Deck. Au début jouant uniquement avec le stick et le bouton A, je me suis vite mis à utiliser le tactile et les gâchettes pour passer d'un écran à l'autre. Plutôt agréable, mais de temps en temps un poil rigide. Cela dit, on est loin des déplacements tout affreux de Danganronpa, le jeu est très bien pensé et compatible comme il faut avec le Deck.
Scénario
L'histoire est intéressante, et moins tirée par lez cheveux que celle de Danganronpa ! Que ce soit clair : j'ai adoré Danganronpa, même si je trouvais que le jeu traînait en longueur au bout d'un moment. De plus, les personnages étaient quand même très très archétypaux, à la limite du tolérable parfois... Et son scénario même si plein de rebondissements, était quand même très... fantasque.
Ici, même si le jeu n'est pas avare en plot twist et compagnie, tout reste dans une certaine mesure cohérent, et j'ai souvent eu l'impression de lire un thriller autant que de jouer à un jeu. Ce qui est un compliment, du moins dans la façon dont je l'ai ressenti. D'ailleurs, même si en fin de jeu, j'ai pu être de temps en temps irrité par le temps que prenaient les choses pour avancer, je n'ai pas été déçu par le dénouement final, bien au contraire ! Tant et si bien que j'envisage de faire à moyen terme le jeu suivant de la série, même si le HoLongToBeat de 30h m'effraie...
Graphismes et visuels
Disclaimer : je n'ai fait que Danganronpa comme VN, donc il s'agira de mon point de comparaison principal. (Est-ce que les Ace Attorney comptent comme des VN ? Dans ce cas, j'ai aussi fait le premier).
J'ai trouvé le jeu très joli et très agréable. Les dialogues comme l'ensemble du jeu, tout est en 2D comme le veut le genre. C'est plutôt beau, les chara designs peuvent sembler assez stereotypés dans un premier temps, mais on se rend vite compte que l'historie n'est pas aussi simple.
Les décors sont variés au début mais assez redondants au bout d'un moment, mais ce n'est pas très grave.
Son et musiques
Les doublages anglais sont très sympas. Mais j'ai joué la majorité du temps sans le son, n'étant pas à la maison. Je ne peux donc pas trop me prononcer sur ces points malheureusement.
Bilan
J'ai passé un très bon moment en jouant à ce jeu. La durée est raisonnable, plus long que les petits jeux indés de 2 ou 3 heures, mais globalement autour de 10h, l'idéal pour les vacances.
Les phases énigme ont été très satisfaisantes, et le scénario m'a tenu en haleine jusqu'au bout.
Si je devais lui donner une note, je dirai autour d'un bon 8,5/10 ! Les points à gagner supplémentaires sont au niveau de l'interface, ou des musiques, même si je les ai peu entendues, elles font le travail sans m'avoir marqué (et pourtant qu'est-ce que j'aime les bonnes OST !)
J'ai donc déjà commencé à le recommander autour de moi, et je vous le recommande aussi !
28/12/2022
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alasamagdana · 3 months
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Un burin et un marteau,
trouver le point très précis
dans la trame intérieure
qui est la gâchette soi-Soi;
et taper dessus très fort,
et en faire jaillir un geyser immense,
le Saigneur,
maître de la vie et des extases.
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MARDI 7 MAI 2024 (Billet 3 / 4)
« JUSQU’AU BOUT DU MONDE » (2h 09min)
Un film de Viggo Mortensen, avec Vicky Kriepsd, Viggo Mortensen, Solly McLeod…
Titre original : « The Dead Don’t Hurt »
Nous l’avons vu dimanche en milieu d’après-midi, la salle était quasi pleine. Prévenus par certaines critiques, nous nous attendions à être un peu désorientés par le fait que le film commence quasiment par la fin, que le récit est ponctué de nombreux flashbacks et flashforwards, et par la présence d’un chevalier en armure qui apparait à plusieurs reprises… mais, finalement, on a suivi l’intrigue sans grande difficulté. Certes, le rythme est lent par moment mais les paysages sont superbes et s’intègrent parfaitement au récit. Faut juste s’adapter. L’interprétation des comédiens est remarquable, tout particulièrement celle de Vicky Kriepsd qui nous a beaucoup fait penser à Meryl Streep jeune.
Marina lui a donné ❤️❤️❤️ et JM, ❤️❤️❤️,3 sur 5.
Ci-dessous la critique du Point.
_________________________________
On n'attendait pas Viggo Mortensen sur le terrain du western classique avec ses paysages grandioses, son shérif, son saloon et ses méchants à la gâchette facile. C'est fait avec « Jusqu'au bout du monde » (« The Dead Don't Hurt » en anglais), son deuxième film derrière et devant la caméra, tourné dans les décors sauvages du Durango, au Mexique. L'acteur et réalisateur dano-américain s'y aventure de manière poétique, singulière, détournant les codes du genre pour les orienter vers le romanesque et une histoire d'amour toute simple où la femme tient ici le premier rôle.
Le voici dans la peau d'un certain Holger Osen, cow-boy d'origine scandinave, taciturne, solitaire jusqu'au jour où il rencontre à San Francisco Vivienne Le Coudy (Vicky Krieps), une jolie Québécoise aussi indépendante que lui. Irrésistiblement attirés l'un par l'autre, ils s'installent dans une petite ville du Nevada où Holger a sa maison. Nous sommes en 1861, la guerre de Sécession va les séparer quand Holger s'engage dans l'armée de l'Union. À son retour, tout a changé.
C'est le moment choisi par l'acteur et réalisateur pour jouer sa partition dans laquelle il explore avec finesse les sentiments de ses deux personnages, offrant à Vicky Krieps le rôle d'une femme de caractère qui paye cher sa liberté, livrée à elle-même dans une ville gangrenée par la corruption et le mal. L'actrice confère un charme fou à cette Vivienne qui ne se contente pas de servir à boire aux hommes du saloon et échappe aux conventions de l'époque. Quant à Viggo Mortensen, avec une sincérité désarmante, notre homme-orchestre (il est à la fois réalisateur, scénariste et acteur principal) opte pour une mise en scène sobre et s’éloigne de la linéarité inhérente au western.
Navigant entre passé et présent, il s’intéresse au plus près au sort de ses personnages, tout particulièrement à celui de Vivienne et signe non sans une certaine candeur ce beau western au féminin.
(Source : « lepoint.fr »)
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hogscallingblues · 5 months
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Philosophie de la chasse
Celui qui tue peut-il accepté d’être tué ? J’ai longtemps cru que chasseur, je me remettrais plus facilement dans les bras d’un prédateur, acceptant d’avoir en-dessous de moi, et au-dessus. Il y a cette question de ce que cela a provoque en l’homme d’être chassé. De la crainte des loups aux requins, aux attaques que certains philosophes ont subi. Val Plumwood et Nastasja Martin.
La mort :  où vont les animaux vont les hommes. Vous les envoyer où vous irez même, le savez-vous, y pensez-vous ? Une pression du doigt, une balle et le sanglier s'envole, se dépouille de son corps terrestre criblé et son âme atteint les cieux, même se transforme en vent et souffle, souffle entre les arbres et sur la rivière jusque dans vos narines, vous respirez des âmes et vous les expirez apaisées, tout être tué cherche à être respiré par son meurtrier et alors, par ce contact, il s'apaise, la réconciliation a eu lieu.
Qu’est-ce que la mort d’un animal ? Sa présence, irremplaçable ? Son aventure de vivre ?
A distance de la mort montée, visée par l’oeil humain, contemplation du donner de la mort. Comment les animaux meurent. Comment on presse une gâchette. Comment on se défend. Le regard qui tue, qui ne peut tuer sans regarder. On ne sait pas ce que font leurs yeux. Cibler. L’acte de photographier, d’identifier, l’acte d’écrire, la cible des mots et des discours.
L’image qui possède un point centrale, ici, cela tue, sinon tous les yeux fixent, prennent en cible naturellement, sans effort et violence des êtres, des objets, le fond du ciel et la surface de la mer, ou prennent l’horizon.
C’est un mouvement vers l’animal et on pourrait imaginer que quelque chose vienne de l’animal à eux, mais quoi ?
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spiritgamer26 · 6 months
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[TEST] Quadroïds
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Quadroids: Une Nouvelle Aventure au Cœur de l'Innovation
Dans le paysage des jeux de plateforme et de réflexion, Blue Loop, avec le soutien du Centre national du cinéma et de l'image animée, lance Quadroids, sa première création. Mais parviendra-t-il à se démarquer dans ce domaine déjà bien rempli ?Quadroids nous plonge dans un univers où la Terre est ravagée par le changement climatique et où une Intelligence Artificielle déraille complètement. Des puzzles mettant en scène des pointes mortelles et des flaques d'acide ou de rayons glacials ne sont que quelques-unes des menaces auxquelles nous devrons faire face.Bien que de nombreux éléments de Quadroids semblent familiers, l'idée centrale du jeu est véritablement novatrice et captivante. Cependant, reste à savoir si cette idée sera suffisante pour soutenir l'ensemble du jeu jusqu'à la fin.https://www.youtube.com/watch?v=4dgTR9dAc-Q
Quadroids: Une Expérience de Coordination Unique
Le premier jeu de l'équipe française Blue Loop, Quadroids, repose sur un concept fondateur innovant qui mérite d'être exploré. Plongeons directement dans l'action sans faire de cet article un manuel de jeu.Dans Quadroids, chaque niveau se compose de quatre tableaux à l'intérieur de notre écran. Des petits robots traversent ces tableaux, ignorant les dangers mortels qui les entourent. Comme de véritables lemmings, ils se précipitent vers les pointes mortelles. Chaque fois qu'un robot meurt, un autre prend sa place, jusqu'à ce qu'au moins un atteigne le point d'arrivée. Ce qui rend ce concept encore plus intéressant, c'est que nous ne pouvons effectuer qu'une seule action : sauter. Et ce saut n'est pas lié au robot lui-même, mais à la position de l'image sur notre écran.Chaque monde propose une vingtaine de niveaux, avec quelques bonus à débloquer.Ainsi, sauter dépend de la position visuelle du droïde à l'écran. Si le robot est en bas à droite, nous devons utiliser la gâchette dorsale droite pour sauter, et vice versa. Ce concept peut sembler trivial, mais il devient intrigant lorsque nous devons jongler entre différentes images ou coordonner plusieurs robots simultanément dans différentes parties du niveau. La difficulté réside dans le fait que notre cerveau n'est pas habitué à ce type de coordination.À mesure que nous progressons, la complexité des niveaux augmente.Il ne s'agit pas seulement de coordination œil-main, mais aussi d'activation de différents doigts en fonction de la zone visuelle où évoluent nos robots. Cela peut être comparé à jouer de la batterie : nous savons quel morceau du tambour frapper, mais parfois la connexion entre notre cerveau et nos membres est perturbée. Dans Quadroids, le défi réside dans l'exécution de ce que nous savons devoir faire. Le côté "puzzle" est souvent éclipsé, car comprendre comment terminer un niveau est une chose, mais le faire en est une autre.
Un Parcours d'Obstacles Répétitif avec des Éclairs de Génie
Alors que nous progressons à travers les cinq planètes de Quadroids, nous sommes confrontés à une série d'obstacles familiers pour tout joueur de plateforme : bassins d'acide, jets de flammes ou de glace, plates-formes mobiles, et interrupteurs. Cependant, bien que la diversité des défis soit présente, leur rythme n'est pas toujours bien équilibré, ce qui entraîne un sentiment de répétition. Malgré leurs efforts, les développeurs ne parviennent pas à susciter un émerveillement constant, car la plupart des énigmes sont assez prévisibles, et les moments de satisfaction à la fin des niveaux sont rares.Cependant, l'interaction entre plusieurs droïdes est l'un des aspects les plus intéressants du jeu.Un niveau en particulier m'a laissé à la fois enthousiaste et frustré : une rivière de Quadroïdes se jette dans un barrage de balles, nécessitant des sacrifices pour progresser. Cette séquence spectaculaire démontre le potentiel unique du jeu, mais elle est malheureusement trop rare. Cela soulève la question : pourquoi tous les niveaux ne sont-ils pas aussi bien conçus que celui-ci ?Bien sûr, il y a d'autres moments d'intérêt dans Quadroids, en particulier lorsqu'il s'agit de faire interagir les robots entre eux. Mais dans l'ensemble, la résolution des énigmes reste plutôt routinière. De plus, la présentation visuelle du jeu soulève des questions : le pixel art, bien qu'esthétiquement minimaliste, semble parfois vide et dépourvu de vie. Heureusement, cette tendance s'inverse quelque peu dans le cinquième monde, où les décors prennent vie et la musique devient plus mémorable. Cependant, on ne peut s'empêcher de se demander : pourquoi cette évolution tardive ?En conclusion, Quadroids offre des moments de plaisir et de frustration, mais il semble souvent hésiter entre l'originalité et la répétition. Espérons que les développeurs sauront capitaliser sur leurs moments de génie pour leurs futurs projets. Read the full article
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wiwsport · 8 months
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Liga ACB : Brancou Badio (29 points, 3 rebonds) la fine gâchette de Baxi Manresa Etincelant ce weekend en Liga ACB (E...
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federation0 · 2 years
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Services de massothérapeutes professionnels et relaxants
La massothérapie corporelle est une technique thérapeutique qui implique la manipulation des tissus mous du corps pour procurer relaxation, soulagement de la douleur et réduction du stress. Un massothérapeute est un professionnel formé qui se spécialise dans cette pratique et qui possède les compétences et les techniques nécessaires pour aider les clients à obtenir divers avantages pour la santé.
La massothérapie est utilisée depuis des milliers d'années dans différentes cultures et sociétés, avec des preuves de son utilisation trouvées dans les textes égyptiens, chinois et indiens anciens. Aujourd'hui, la massothérapie est largement reconnue comme un traitement complémentaire efficace pour une gamme de conditions médicales, y compris la douleur chronique, l'anxiété et la dépression.
Les massothérapeutes travaillent dans une variété de contextes, y compris les spas, les centres de bien-être, les hôpitaux et les cabinets privés. Ils utilisent une gamme de techniques de massage, notamment le massage suédois, le massage des tissus profonds, le massage sportif et la thérapie des points gâchettes. Chaque technique a ses avantages uniques et un massothérapeute sélectionnera la méthode la plus appropriée en fonction des besoins et des préférences du client.
Au cours d'une séance de massothérapie, le thérapeute interroge le client sur ses antécédents médicaux et ses problèmes de santé actuels. Ils personnaliseront ensuite le massage pour répondre à ces besoins spécifiques, en se concentrant sur les zones du corps qui sont tendues, douloureuses ou douloureuses. Le massothérapeute peut utiliser ses mains, ses doigts, ses avant-bras, ses coudes ou même ses pieds pour appliquer une pression et manipuler les tissus mous du corps.
La massothérapie a de nombreux avantages, tant physiques que mentaux. Physiquement, la massothérapie peut aider à soulager la douleur, à réduire l'inflammation et à améliorer la circulation. Il peut également aider à augmenter la flexibilité et l'amplitude des mouvements, ce qui en fait un traitement efficace pour les personnes souffrant de blessures ou de maladies chroniques telles que l'arthrite.
Sur le plan mental, la massothérapie est connue pour favoriser la relaxation et réduire le stress et l'anxiété. Cela peut aider à améliorer la qualité du sommeil, à améliorer l'humeur et à améliorer le bien-être général. De nombreuses personnes trouvent que des séances régulières de massothérapie aident à améliorer leur qualité de vie, réduisant ainsi le besoin de médicaments ou d'autres traitements médicaux.
Devenir massothérapeute nécessite une formation et une éducation spécialisées. Aux États-Unis, les massothérapeutes doivent suivre au moins 500 heures de formation auprès d'un établissement accrédité, réussir un examen national et obtenir une licence d'État pour exercer. De nombreux massothérapeutes poursuivent également leur formation tout au long de leur carrière, en suivant des cours avancés et en assistant à des séminaires pour apprendre de nouvelles techniques et se tenir au courant des dernières recherches et tendances dans le domaine.
En conclusion, la massothérapie est un traitement précieux et efficace pour un large éventail de problèmes de santé physique et mentale. Les massothérapeutes sont des professionnels formés qui utilisent leurs compétences et leur expertise pour fournir des traitements personnalisés qui répondent aux besoins uniques de chaque client. Que vous cherchiez à soulager la douleur
Pour plus d'informations:-
Thérapeute massage corps en France
Formation massage holistique en France
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beatlesonline-blog · 2 years
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immersedinfrench · 3 years
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Six of Crows Ch. 2 French Vocabulary
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Verbs
se laisser porter - go with the flow, drift
amarrer - to moor, to anchor
être sous la coupe - to be under somebody’s control
se défaire - to part with
parier & miser - to bet
badigeonner - to wash, to coat
surplomber - to overhang 
boiter - to limp
s’appuyer sur - to rely on
effacer - to erase
attester - to attest to, to bear witness
pisser le sang - to gush blood, to bleed everywhere
hypothéquer - to mortgage
s'accrocher à - to hold onto, to cling onto
Nouns
un affrontement - confrontation
la jugeote - common sense
un rebord - sil, ledge
un faisceau - beam/ray (of light)
un videur - bouncer
une gâchette - trigger (gun)
un pouilleux - vagabond, beggar
Adjectives
éraillé - scratchy, hoarse (of a voice or other sounds)
guindé - stiff, starchy, prim, stilted
douillette - soft, cozy
Adverbs
à bout portant - at point blank range
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nanananerd · 2 years
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Jour 1 (en retard) : Comptine
Rien n’est grave à la télé, on finit toujours par se relever !
Tel était le message véhiculé par les images colorés qui se déversait par l’écran de télé que le petit Bryan regardait. Son dessin animé se terminé, avec une petite comptine. Son petit frère hurlait dans son parc, s’époumonant, le visage rouge. Sa mère avait des écouteurs sur les oreilles et regardait son téléphone portable. Son père jouait aux jeux vidéos, un casque vissait sur les oreilles, hurlant encore plus fort dans le micro. Bryan se leva maladroitement, attrapa la télécommande et augmenta le volume. Bryan ne savait pas encore lire, ni écrire, mais il savait déjà comment allumer la télévision, sur quel bouton appuyer pour obtenir ce qu’il désirait, allumer la tablette ou encore les téléphones de ces parents. Il se rassit à quelques centimètres de la petite télévision et commença à fredonner un air. Personne ne pu l’entendre dans le bruit.
Il était une petite famille
Il était une petite famille
Qui jamais n’éteignait la télé
Qui jamais n’éteignait la télé
N’éteignais la télé
Bryan attendait dans son lit, les yeux rivés sur la tablette dans sa chambre. Son petit frère dormait au milieu des flashs de lumières colorées, assommé par son biberon spécial dodo comme l’appelait maman. Depuis son lit, Bryan entendait ses parents hurlait. Il savait qu’il ne devait pas sortir de sa chambre. Il savait que s’il sortait, on lui hurlerait dessus, et que s’il pleurait, lui aussi se ferait frapper. Bryan ne savait pas encore faire ces lacets, mais Bryan savait qu’il ne fallait pas les déranger. Il se redressa et augmenta le volume de la tablette avec son doigt.
Au cœur de la nuit
Mon ami l’écran
Réalité je fuis
Je ne suis qu’un enfant
Donne moi plus d’images
Pour devenir grand
Ce n’est pas d’mon âge
Pas d’secu enfant
Bryan regardait le smartphone de sa maman en mangeant ces céréales. Maman ne disait rien, le visage couvert de bleus. Elle tentait de nourrir son petit frère, qui refusait de manger. Fatigué, il recommençait à pleurer. Papa cria dans la pièce à côté et tout le monde baissa la tête, sauf son petit frère. Mama lui écrasa la bouche avec sa main. Le silence retomba, et Bryan relança sa vidéo.
Une chanson douce
Que me chantait les écrans
J’ai souvent la frousse
Quand Papa frappe Maman
Un écran pour m’évadait
Une autre journée à passer
La télé est cassée
Papa va la racheter
Bryan était resté seul avec son petit frère dans le salon vide. Sa maman pleurait au téléphone, dans la cuisine, la porte fermée. La télé des enfants gisait éventré sur le meuble. Les tablettes étaient en charge. On n’avait pas le droit de toucher à la télé de Papa. Bryan s’ennuyait, agité dans la pièce sans aucun écran allumé. Mais si Papa n’était pas là, il ne pourrait pas savoir qu’il avait regardé sa télé. Bryan commença à chercher la télécommande entre les coussins. Rien. Il fouilla dans le fauteuil de papa et trouva une boite. Comme une chasse au trésor. Il ouvrit la boite et poussa un petit cri. Son petit frère babillait dans son parc. Maman pleurait toujours.
Dans une famille ordinaire
Ordinaire ordinaire
Maman crie et papa fuis
Maman crie et papa fuis
Dans une famille ordinaire
Ordinaire ordinaire
Le petit Bryan s’ennuie
Et ne comprend pas la vie
Bryan trouve un pistolet
Pistolet Pistolet
Bryan trouve un pistolet
Et va pouvoir jouer
il le pointe sur son pti frère
son pti frère son pti frère
Comme il a souvent vu faire
Son père sur sa mère
Ça les fait bien rigoler
Rigoler rigoler
Alors, il fait comme à la télé
Même si ce n'est pas la réalité
Il appuie sur la gâchette
La gachette la gachette
Il n’aurait peut ètre pas du
Mais son petit frère ne pleurera plus.
Le monde entier découvrit l’atroce histoire, que les écrans pendant des jours crachèrent aux visages de tout eux que cela intéressait. Durant des jours, des débats animés se demanderont comme tout ça avait pu se passer, dans le beau pays de la liberté.
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blog59-world · 3 years
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Chérif Benabid 16 mai ·
Cet article a été supprimé de la page de Bruno Guigue par la censure facebookienne. Je le reprends donc en mode texte. Honneur aux résistants ! Par Bruno Guigue. Le plus révoltant, dans le drame palestinien, c’est, bien sûr, la brutalité de l’occupant, sa morgue coloniale, son mépris pour la vie des autres, son aplomb dans le meurtre, son arrogance de vainqueur à la victoire facile, sa bonne conscience lorsqu’il appuie sur la gâchette, sa lâcheté lorsqu’il assassine des civils, son accoutumance au crime. Mais c’est aussi cette mauvaise foi abyssale, cette hypocrisie de l’agresseur qui joue à l’agressé, ce mensonge qui sort de sa bouche lorsqu’il prétend se défendre, lorsqu’il condamne le terrorisme, lorsqu’il ose invoquer la légitime défense, lorsqu’il parle d’antisémitisme. Des terroristes, les combattants palestiniens ? Non, ce sont des résistants, des vrais, de ceux qui se battent pour la patrie, pour la terre de leurs ancêtres, pour vivre en paix, un jour, dans cette Palestine dont l’envahisseur veut les spolier, pour cette Palestine dont l’État-colon se croit dépositaire, alors qu’il n’est qu’un occupant illégitime, un usurpateur. La légitime défense d’Israël ? Soyons sérieux : la seule légitime défense qui vaille, c’est celle du peuple palestinien, pas celle de la soldatesque coloniale ; celle de l’occupé qui résiste, pas celle de l’occupant qui opprime. Des résistants qui ont raison de se battre, et qui savent que si l’honneur est de leur côté, le déshonneur est dans le camp adverse. On nous raconte que l’affrontement actuel est dû à l’intransigeance des extrémistes des deux camps. Mais ce renvoi dos-à-dos de l’occupant et de l’occupé est grotesque, c’est une supercherie. Depuis quand la résistance est-elle extrémiste ? C’est l’occupation qui est extrémiste, avec sa violence de tous les instants, cette humiliation permanente infligée aux populations, cette domination structurelle, cette insupportable chape de plomb qui pèse sur un peuple meurtri, et dont les sursauts de révolte, heureusement, montrent qu’il n’est pas vaincu. Non, la responsabilité ultime de la violence, en Palestine, n’est pas partagée, ce n’est pas 50/50, car cette violence est le fruit de l’occupation et de la colonisation, et les Palestiniens ne sont pas responsables de l’injustice qu’on leur fait subir. Il y a des morts des deux côtés, oui, et aucune victime civile n’est justifiée. Mais lorsque le rapport des victimes est de 1 à 30, il est scandaleux de faire comme s’il s’agissait d’une guerre classique opposant deux armées dans une bataille rangée. Car cette guerre n’a pas commencé aujourd’hui, c’est un ethnocide, une tentative d’effacement des Palestiniens que l’on veut parquer dans les bantoustans de l’apartheid sioniste. Cette guerre n’est pas une guerre ordinaire, c’est la lutte entre une puissance occupante et une résistance armée, et il ne suffira pas d’appeler à la cessation des violences pour y mettre fin. Ce qui est à la fois odieux et ridicule, dans les déclamations de la diplomatie occidentale, c’est cet appel implicite au désarmement des Palestiniens. On leur demande de baisser les bras, de se résigner, d’accepter le joug, en feignant d’ignorer les raisons pour lesquelles ils ne le feront pas, ni aujourd’hui ni demain. Reste, bien sûr, cette accusation d’antisémitisme, indéfiniment reconduite, pavlovienne, pathétique de bêtise et répugnante d’hypocrisie, que l’on jette à la figure de tous ceux qui soutiennent la lutte des Palestiniens. Et pourtant, s’ils savaient, ces imposteurs, à quel point l’antisionisme nous suffit, à quel point il exprime avec assez de clarté ce qu’il s’agit de défendre. L’antisémitisme, lorsqu’il est avéré, est une souillure pour celui qui l’éprouve. Mais lorsqu’il sert à accuser l’antisionisme, c’est une souillure pour celui qui profère cette accusation mensongère. Vous pouvez toujours brandir cette calomnie, mais prenez garde, elle risque de vous revenir un jour sur la figure. Force incoercible de la propagande, lorsqu’elle provoque le passage insidieux d’un terme à l’autre, qu’elle génère
l’inversion maligne par laquelle le bourreau se fait victime, et l’antisionisme est qualifié d’antisémitisme. Cette accusation, on l’a compris, est une arme d’intimidation massive, qui permet à des gouvernements serviles, tout heureux de servir l’impérialisme et le sionisme, de s’acheter une pseudo-bonne conscience. Pitoyable diplomatie, complicité avec le crime qui se pare de toutes les vertus, et qui n’en finit plus de toucher le fond. Les Palestiniens, eux, ont compris depuis longtemps qu’ils n’avaient rien à attendre de ces Européens qu’étouffera un jour leur lâcheté. Par Bruno Guigue.
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fallenrazziel · 4 years
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Les Chroniques de Livaï #489 ~ MONDE, JE TE FAIS MES ADIEUX (mai 846) Erwin Smith
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes. 
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J'attrape ma ration sans goût et la cale entre mes dents le temps de lire la liste de fournitures à ma disposition. Berner me regarde avec des yeux ronds sans oser dire quoi que ce soit, et je réalise juste à cet instant l'image que je dois donner. Il m'arrive si souvent d'oublier que je suis entouré d'autres gens... Je lui donne la liste et lui demande de m'en faire la lecture pendant que je me restaure. J'ai été obligé de sauter le repas de midi car j'ignore à quelle heure le convoi de ravitaillement doit arriver, et je veux absolument être là pour le réceptionner.
Je mets ma main en visière, mâchonnant discrètement, et distingue un attroupement inhabituel devant la cour. Berner cesse d'énumérer pour se tourner lui aussi vers la source du remue-ménage et je devine que le convoi s'achemine vers nous. Il doit être très imposant, c'est pour ça que la foule s'agite. Les autres militaires aussi. Ils voient d'un mauvais oeil la cour du QGR se remplir de chariots pleins à ras-bord. Je dois aller régler ça
Je signe quelques documents que Berner doit remettre à Hanji, puis le quitte pour faire en sorte de diriger les chariots vers un coin qui ne gênera personne. J'ai conscience que ce n'est pas à moi de faire ça, mais mon devoir consiste malgré tout à m'assurer que tout est bien arrivé. La vie de ses soldats est entre mes mains et je veux qu'ils soient équipés au mieux. Nifa ! Guide ceux-là par ici ! Ils ne doivent pas gêner le passage. La jeune fille claque des bottes et fait de grands gestes afin d'amener les chariots avec elle. Plus le temps passe, plus il y en a. C'est sans doute la plus grosse commande que le bataillon ait jamais passée. Et ce n'est pas encore fini.
En queue arrivent les montures que les civils sachant chevaucher utiliseront durant l'expédition. Il y'en a un grand nombre, et toutes ne pourront pas être logées à l'intérieur ; les casernes environnantes seront réquisitionnées et changées en écuries durant les quelques jours qui nous séparent de la sortie. Dita Ness se jette presque sur les premiers chevaux afin de les examiner, et je vois à sa mine déconfite qu'ils ne sont pas de première jeunesse. Il fallait s'y attendre... Ils ont été achetés une bouchée de pain par l'Etat pour le compte du bataillon, aux quatre coins du Royaume, et ils semblent déjà épuisés... Je ne devais pas m'attendre à du premier choix. Et j'ignore comment ils se comporteront face aux titans. Mais l'essentiel est que la majorité de ces gens ait une monture ; tous ne le pourront pas, rassembler autant de chevaux en si peu de temps aurait été impossible. En comptant les chariots dans lesquels nous placerons les civils les plus faibles, les ferries... J'espère que cela ira...
Je me dirige vers la charrette de tête, garée à quelques mètres de moi. Il me semble reconnaître celui qui la conduit et qui me salue de la tête. Je crois l'avoir déjà vu à la cité industrielle, dans un atelier de la guilde. Il ne descend pas de son véhicule et me tend un parchemin roulé. Ce n'est pas la liste de retour de la guilde, mais une missive écrite de la main de Rein. Il m'envoie souvent ce genre de petit mot avec les livraisons. Cette fois, je doute qu'il soit aussi enjoué que d'habitude... Je déroule le parchemin et me mets à lire l'écriture un peu brute et arrondie de Rein, que je connais bien maintenant.
"Mon cher ami, J'espère que ce convoi, exceptionnel par sa taille, vous est parvenu sans encombre. Il est sans doute le plus chargé de ma carrière, et peut-être aussi le plus important, quand je sais ce que vous vous apprêtez à faire. Je n'ai pas de conseil à vous donner, vous connaissez votre boulot, et comme d'habitude, j'espère vous aider à le faire. Mais il est nécessaire que vous connaissiez certains détails que je me sentirais coupable de vous cacher - même si je pense bien que vous vous en rendrez compte assez tôt. Je vous recommande vivement de faire disparaître le présent document quand vous l'aurez lu. Je l'ai confié à un gars de confiance pour vous le remettre en main propre. Mais il contient des informations que j'aimerais garder pour vos seuls yeux. Je ne sais pas si cela vous étonnera, mais j'ai reçu des menaces de certaines personnes haut placées. Je n'ai pas de noms à vous fournir, mais il m'a été très explicitement indiqué que si je ne vous fournissais pas le matériel en temps voulu, j'aurais de gros problèmes avec mes riches clients, que je risquais de perdre des contrats. Je comptais sur le fait que vous réussiriez à obtenir au moins un mois de plus, mais j'ai appris la nouvelle de cet échec. Je crois que ni vous ni moi ne sommes appréciés en haut lieu. Je ne vais pas tourner autour du pot plus longtemps. Le matériel que je vous envoie est loin de la qualité que je vous fournis d'habitude. J'y ai été obligé afin de tenir les délais. Il était impossible de fournir autant de bons dispositifs à trois cents soldats en si peu de temps, avec le matériel et les pièces de rechange qui vont avec. Pourtant mes gars y ont travaillé jour et nuit, croyez-le. J'ai du faire au mieux avec ce que j'avais, sans compter que mes fournisseurs habituels en matière première ont aussi eu des problèmes... Ils ne sont pas bons pour le rebus pour autant, mais si vous voulez garder vos meilleurs éléments en vie, cela m'attriste de devoir vous l'avouer, ne leur donnez pas ce matériel ; qu'ils gardent plutôt leurs anciens dispositifs, quitte à les réparer, ils seront mieux servis. Vous n'imaginez pas à quel point il m'en coûte de vous livrer de telles pièces. Mais comprenez moi  bien : je dois aussi penser à mon commerce, à l'avenir de ma guilde. Croyez bien que mes voeux de succès vous accompagnent. J'ignore comment vous vous sentez, si vous êtes confiant, si vous pensez réellement pouvoir y arriver. Si c'est possible, alors vous êtes l'homme de la situation. J'espère plus que tout vous revoir en vie et vous accueillir de nouveau dans mon modeste logis. Votre ami, Rein"
Je plie la missive, avec l'intention de la détruire plus tard. Je la place bien soigneusement dans la poche intérieure de ma veste, et regarde en silence les ouvriers de Maja décharger les caisses. Elles sont portées dans l'entrepôt réservé au bataillon - il sera à peine assez grand, car déjà encombré de tout le ravitaillement de bouche nécessaire à la traversée - et je me penche sur la première. Je m'empare d'un pied de biche et fais sauter le couvercle. A l'intérieur, reposant au milieu d'un rembourrage de paille, les dispositifs de manoeuvre flambants neufs rutilent sous la lueur des torches.
Un oeil non initié n'y verrait aucun défaut, aucun vice. Mais le mien ne s'y trompe pas. Rein avait raison. Je saisis un dispositif et constate assez vite que la bobine est assez instable. J'attrape une gâchette et actionne le mécanisme ; il est anormalement souple sous le doigt, alors qu'en temps normal, le matériel de qualité oppose toujours une petite résistance avant d'être rôdé. Je devine avec désespoir que tous les autres doivent être du même genre... J'observe une lame et constate également que le fil est loin d'être aussi acéré que d'ordinaire.
J'enfonce mes ongles dans ma paume, et la douleur qui en résulte me permet de garder mon calme. Je ne peux en vouloir à Rein. Il a risqué sa tête sur ce coup. Il a fait de son mieux. Il était vain d'imaginer qu'il puisse tenir à la fois les délais et son niveau d'exigence. Même si j'ai passé commande le jour même de l'annonce royale, cela était trop court... Je m'en veux tellement de ne pas avoir réussi à plaider ma cause à Mitras... J'en prends la responsabilité...
Je repose le tout dans la caisse et ordonne à des explorateurs de se charger de la livraison. Je jetterai un oeil sur la liste plus tard. Rein n'a jamais omis une seule pièce dans ses livraisons, mais la situation est si exceptionnelle et critique que je ferai des vérifications plusieurs fois. Je retourne son conseil dans ma tête... Dois-je donner ce matériel à mes hommes ou aux explorateurs civils ?
Les vétérans seront en première ligne, ce sont eux qui devront se battre en priorité, pas les civils en uniformes. Si la formation tient le coup, ils ne sont pas censés tirer l'épée. Il va de soi que les vétérans doivent disposer des meilleurs dispositifs, je ne peux pas lutter contre cette évidence. Ils doivent avoir le meilleur équipement... Rein, tu as raison. Je donnerais ce matériel en priorité aux explorateurs de surplus. Les vétérans devront faire vérifier et réparer leur matériel actuel. Ils se poseront des questions, ils se demanderont pourquoi je ne leur fournis pas du neuf, mais je trouverais bien un prétexte sans être obligé de tout leur dire.
Je monte jusqu'à mes quartiers à pas discrets, comme si j'essayais de ne pas être vu. Aucun de mes subordonnés n'est dans les parages, je leur ai donné tant de travail... Une fois dans la pièce, je tourne la clef à double tour, puis me dirige vers mon bureau. J'attrape un bougeoir où reste un vestige de chandelle et l'allume avec précipitation. Puis je sors le parchemin de Rein de ma poche et le présente devant la flamme. Le papier délicat ne tarde pas à noircir, puis à se racornir de plus en plus. Lorsque mes doigts ne peuvent plus le tenir, je laisse tomber le petit bout qui reste et il disparaît dans une petite étincelle finale.
Je me demande alors si cette lettre sera bien la dernière que je lirais de lui...
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metacarpus · 5 years
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Pliez les réverbères comme des fétus de pailles Faites valser les kiosques les bancs les fontaines Wallace Descendez les flics Camarades descendez les flics Plus loin plus loin vers l’ouest où dorment les enfants riches et les putains de première classe Dépasse la Madeleine Prolétariat Que ta fureur balaye l’Élysée Tu as bien droit au Bois de Boulogne en semaine Un jour tu feras sauter l’Arc de triomphe Prolétariat connais ta force connais ta force et déchaîne-la II prépare son jour il attend son heure sa minute la seconde où le coup porté sera mortel et la balle à ce point sûre que tous les médecins social-fascistes Penchés sur le corps de la victime Auront beau promener leur doigts chercheurs sous la chemise de dentelle ausculter avec les appareils de précision son cœur déjà pourrissant ils ne trouveront pas le remède habituel et tomberont aux mains des émeutiers qui les colleront au mur Feu sur Léon Blum Feu sur Boncour Frossard Déat Feu sur les ours savants de la social-démocratie Feu feu j’entends passer la mort qui se jette sur Garchery Feu vous dis-je Sous la conduite du parti communiste SFIC Vous attendez le feu sous la gâchette Que ce ne soit plus moi qui vous crie Feu Mais Lénine Le Lénine du juste moment
-- Aragon, “Front rouge” (1931)
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Perceuse-visseuse à percussion 18V
 1.      Introduction :
La Perceuse-visseuse à percussion 18V est une perceuse très puissante, robuste, et pratique. Elle permet de vissez et percez (avec ou sans percussion) dans tout type de matériaux (bois, métal,brique,béton) en toute simplicité. Cet outil convient au projets de construction/montage importants (montages de meubles ou travaux de toitures) et aussi pour Installations murales.
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2.      Caractéristiques d’une Perceuse-visseuse à percussion 18V :
Les perceuses-visseuses à percussion 18V sont dotées d’un mécanisme anti-rebond qui coupe le moteur dans les situations ou l’embout de l’outil se coince permettons ainsi d’arrêter les réactions inverse du couple. Aussi, elle sont équipées d’une protection électronique du  moteur cotre les surcharge et la surchauffe, cette protection des cellule empêche la batterie d’être surchargée et de surchauffer pour une meilleur autonomie. Les embouts de vissage et les forets s’insèrent solidement dans le mandrin en métal qui résiste à des années de travaux exigeants  sur le chantier. Une lumière DEL de couleur signale l’activation de la protection électronique du moteur et des cellules et de mécanisme anti-rebond. Le mandrin a des réglages de vitesse et produit moins de bruit de vibration. Ce système réduit l’usure des engrenages pour une long durée de vie. La gâchette à vitesse variable vous permet de travailler avec une grande précision.
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3.      Avantages de La Perceuse-visseuse à percussion 18V :
La Perceuse-visseuse à percussion 18V présente multiples avantages :
-  Elle est alimentée par un ensembles de batteries dotées des technologies de pointe et une chargeur ultra-rapide.
-  Ergonomie améliorée de la prise en main est parfaite pour réduire la fatigue. Elle offre une très grande maniabilité grâce à sa forme compacte et à son faible poids.
-  Elle adapte l'énergie en fonction de vos besoins, pour disposer de performances optimales et d'une autonomie maximale d'un bout à l'autre de vos projets.
-  Plus de flexibilité et de puissance avec un batterie pour plusieurs outils.
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4.      Maintenance et entretien de l’outil :
Avant tout réglage, changement d’accessoires ou avant de ranger l’outil, débrancher le bloc de batteries. De telles mesures de sécurité préventives réduisent le risque de démarrage accidentel de l’outil et préserve ainsi l’outil pour longtemps. Aussi, observer la maintenance de l’outil. Vérifier qu’il n’y a pas de mauvais alignement ou de blocage des parties mobiles, des pièces cassées ou toute autre condition pouvant affecter le fonctionnement de l’outil. En cas de dommages, faire réparer l’outil avant de l’utiliser. De nombreux accidents sont dus à des outils mal entretenus.
5.      Consignes générales de sécurité :
Pour votre sécurité, veuillez à ne pas faire fonctionner la perceuse-visseuse en atmosphère explosive, par exemple en présence de liquides inflammables, de gaz ou de poussières. Les outils électriques produisent des étincelles qui peuvent enflammer les poussières ou les fumées. Toujours porter une protection pour les yeux. Les équipements de sécurité tels que les masques contre les poussières, les chaussures de sécurité antidérapantes, les casques ou les protections acoustiques utilisés pour les conditions appropriées réduiront les blessures des personnes.
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