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#points douloureux
guybouchardqc · 1 year
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Comment se faire mal (façon de parler) pour avoir de moins en moins mal.
Je viens de compléter mon guide autotraitèrent des Points Gâchettes (Trigger Points). Ce guide de 108 pages bien documentées et illustrées vous initie à la façon de démasquer les Points Gâchettes dans votre corps afin de les désactiver intelligemment. Réputés pour être la cause sournoise de beaucoup de symptômes responsables de douleurs physiques à répétition, les Points Gâchettes sont une…
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aeroplvne · 1 year
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TIPS : Optimisation de votre design
Je vois beaucoup de forums prometteurs ouvrir dernièrement, où la hype se build énormément jusqu’au jour du lancement. Malheureusement, les bases des designs ne sont souvent pas solides, ce qui impacte directement la communauté qu’ils auraient pu recevoir. Quelques tips de ma part pour qu’un design reste simple tout en étant efficace, et surtout fonctionnel ;
Harmonie des couleurs ; Difficile d’accrocher à un design lorsque les contrastes des couleurs font violence. Dans un premier temps, il est évident qu’il faut toujours prévoir les couleurs du design en fonction de son header (ou inversement). La palette de couleurs doit rester cohérente et harmonieuse, ce qui n’est souvent pas le plus simple à créer. Si vous ne sentez pas l’inspiration venir, vous pouvez tout à fait utiliser l’outil pipette de photoshop pour récupérer quelques couleurs du header à disposition, ou bien utiliser des plateformes comme Coolors, qui génèrent des palettes prédéfinies en fonction de vos attentes. Lors des dernières années, il a aussi été remarqué que les designs aux couleurs douces ont tendance à attirer plus de monde que les saturées. Concernant le choix de la couleur des paragraphes, veillez à ce que celle-ci soient assez contrastée, tout en ne jurant pas avec le design. Par exemple, si vous avez un fond blanc, ne mettez jamais un noir à 100%, cela pourrait alourdir le design. Un gris foncé fera parfaitement l’affaire, et adoucira le tout.
Lisibilité des textes et choix polices ; Beaucoup de designer vous diront une chose ; ne jamais mélanger différentes familles de polices, comme les Sherif (polices à empattement ; ex. Times) ou Sans Sherif (polices sans empattement ; ex. Arial). Cela dit, il y a évidemment quelques variables à prendre en considération. Si vous choisissez d’utiliser une police Sherif pour vos titres, les paragraphes devront toujours utiliser eux une police Sans Sherif : la raison est simple, ceux-ci sont souvent plus petits, et une police à empattement aura tendance à alourdir votre design. De plus, cela le rendra très certainement “vieillot” ou alors le tirera vers un univers légèrement plus fantastique.
Il est évident que les polices ne devront pas être trop petites de façon à privilégier l’accessibilité, je ne vais pas m’étendre sur le sujet, j’ai vu certains threads passer sur le sujet qui regroupent déjà beaucoup de ressources.
Optimisation des images ; C’est surtout ce point là qui m’a fait penser qu’il fallait que je fasse ces tips. Vous ne savez pas à quel point, pour les utilisateurs d’écrans rétina, il peut-être douloureux de tomber sur des designs prometteurs, mais dont les dimensions ne correspondent plus aux normes du web de nos jours. Forumactif est une plateforme vieillissante et dont les limitations se font de plus en plus ressentir, cependant il y a toujours des moyens simples de les contourner. Un écran rétina a ses pixels multiplié par deux, c’est pour cette raison que de nos jours les avatars sont passés du 200*320 au 400*640 de façon à ce que ceux-ci restent parfaitement nets pour tous les utilisateurs. Dans cette optique, les designs des forums doivent également être adaptés, et de ce fait, votre header devrait faire deux fois la taille de ce que vous aviez prévu pour votre forum. Si celui ci a un affichage de 800px de largeur, alors en développement sur Photoshop, vous devrez le créer en 1600px. Ensuite, un simple code dans le css pour le réduire à 800px lui permettra d’atteindre sa pleine qualité pour tous les utilisateurs. Dans le cas contraire, les utilisateurs d’écran rétina verront votre design flou et pixelisé, et ne seront donc logiquement pas invités à s’inscrire.
Optimisation du codage ; Là encore, certaines nouveautés échappent encore aux créateurs, ce qui les empêche malheureusement d’avoir un forum facilement adaptable, créant une perte de temps et de fonctionnalités. Le codage est une zone assez vaste qui est propre à chacun, je ne pense par exemple pas qu’il y est une bonne ou mauvaise façon de coder à partir du moment où le résultat obtenu est fonctionnel. Cependant, j’insisterai surtout au niveau des couleurs, sur le fait d’utiliser impérativement des variables ( var(--x) ) à la place des couleurs fixes (#000000 par exemple). Une variable vous permet lors des changements de design, de cibler toutes les parties utilisant la même couleur, en même temps. Par exemple, votre premier design avait un même bleu quelque part, noté à la variable "c1", le prochain design demande du rouge, eh bien vous aurez juste à changer une seule fois la couleur de cette variable "c1", plutôt que d’avoir à chercher le code du bleu dans chacune des parties où il est utilisé. Gain de temps incroyable ! J’appuie sur le fait qu’il est jamais trop tard pour coder de cette manière !!! Votre forum peut être créé depuis 10 ans et adopter aujourd’hui ce changement, ça ne vous demandera normalement pas énormément de temps à adapter le tout.
Certains forum manquent également de place dans leur CSS, il est alors tout à fait possible d’ajouter une seconde page (je dirais même fortement conseillé) hors forumactif. Vous pouvez utiliser des logiciels gratuits comme Brackets pour coder du css, puis l’enregistrer en xx.css ; suite à cela, l’héberger sur Google Drive ou bien DropBox, et l’ajouter en lien extérieur via la balise <link href=“nomdelapage.css" rel="stylesheet"> dans le template “Haut du Forum”. (Vous trouverez facilement d’autres balises link au début de cette page, mettez cette balise à la suite et hop.
Version sombre (please) ; Avec l’utilisation des variables, vous aurez également la possibilité d’installer très facilement une version sombre sur votre forum. Je ne répèterai jamais assez l’importance de celle-ci. Lorsqu’il est 23h, que les yeux sont fatigués mais que l’inspiration est là, passer le forum en version sombre est un réel bénéfice pour tout le monde. Petit tutoriel simple et efficace créé par bigbadwolf pour une installation réussie par ici ; https://comptoirdesrolistes.tumblr.com/post/650710791464583168/bigbadwxlf-tuto-dark-light-mode-pour-passer Voilà voilà, j’espère que ce message (plus long que prévu aha) saura guider ceux qui s’y connaissent parfois moins en la matière ! J’oublie probablement pas mal de choses à vrai dire, mais je crois que le principal concernant l’optimisation est là ! Bonne journée à tous !
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"La mort n'est pas triste. Ce qui est douloureux, c'est d'être submergé par les émotions au point de ne plus pouvoir respirer."
"Coup dur" in "Dur, Dur," Banana Yoshimoto, Rivages, 2001, p. 102
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ltalaynareor · 2 months
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Les difficultés
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Alix de Tripoli observait avec une profonde tristesse son ami, le magnifique roi Baudouin IV de Jérusalem, tenter laborieusement de monter à cheval. Son cœur se serrait à la vue de la difficulté qu'il rencontrait, lui qui avait toujours été si agile et habile à cheval. À l'âge de 17 ans, son corps l'abandonnait et chaque jour qui passait lui ôtait un peu plus de sa force et de sa liberté.
Alix et Baudouin avaient grandi ensemble, partageant des secrets et des rires, et à mesure que le temps passait, elle avait réalisé qu'elle l'aimait d'un amour profond et sincère. Mais la situation était trop compliquée, trop risquée, alors elle avait gardé ses sentiments pour elle, les enfouissant au plus profond de son cœur.
Alors qu'elle le regardait maintenant avec des yeux embués d'émotion, Alix comprit qu'elle ne pouvait plus rester passive. Elle s'approcha discrètement de Baudouin alors qu'il luttait pour se maintenir en selle, et posa délicatement sa main sur la sienne. "Laisse-moi t'aider, Baudouin", murmura-t-elle doucement. Trop doucement pour que les gardes et serviteurs du souverain l'entende, mais assez fort pour que ce dernier comprenne chaque mot.
Baudouin se tourna vers elle, ses yeux brillants de reconnaissance et de surprise. Il savait qu'Alix était proche de lui, mais il n'avait jamais réalisé à quel point elle le comprenait, le soutenait dans sa détresse.
Alix l'aida à monter en selle, le soutenant dans sa faiblesse et lui donnant la force nécessaire pour se maintenir. Ensemble, ils partirent pour une courte promenade à cheval, partageant des moments de complicité et de tendresse. C'est à ce moment-là que Baudouin comprit que l'amour d'Alix pour lui était bien plus fort et sincère que tout ce qu'il avait jamais imaginé.
Alors qu'ils revenaient au palais, un doux sourire se dessina sur les lèvres de Baudouin. Il savait désormais qu'il n'était pas seul dans son combat contre la lèpre, qu'il avait à ses côtés une alliée, une amie qui l'aimait au-delà de tout. Et peut-être, juste peut-être, que leur amour pourrait enfin trouver sa place dans ce monde tumultueux et douloureux.
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e642 · 2 months
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Plus le temps passe plus mon angoisse est silencieuse. Par silencieuse j'entends que ça ne se voit plus, seulement je la ressens. Ça tourne autour de l'insomnie, la dissociation, les symptômes physiques (nausées, mal de tête, gorge nouée, tachycardie, impression de malaise), mais je ne fais plus de crise d'angoisse au sens premier du terme, personne ne peut le voir. Ce mois de juillet est long et tumultueux, j'en écris des tartines à rallonge parce que je me sens si inconfortable dans l'existence. Tout me dérange. Tout me déstabilise. J'aime pas le changement, les décisions importantes, les grosses dépenses parce que ça m'ébranle, ça me fait réfléchir, me demande de m'adapter, de prendre sur moi. Ça me paraît pourtant si dérisoire parce que c'est commun ce genre de période, d'indécision, de réflexion. L'anxiété sociale est aussi à son paroxysme depuis que j'ai retrouvé un téléphone, toutes les notifications, les conversations creuses, les infos qui affluent de partout.. ça me broie la trachée parce que ça a de moins en moins de sens pour moi tout ça, parce que je n'ai pas la même manière d'exprimer le manque, ou plutôt, je ne le ressens pas. Personne ne me manque réellement, ou c'est très rare (et je saisis l'occasion) mais autrement, je pourrais me passer de tout contact, d'amitié, de racontage de vie, de verres à boire par politesse. Je n'arrive pas à m'intéresser aux autres mais ça ne veut pas dire qu'ils ne le sont pas, seulement j'ai un mal fou à comprendre ce qu'il faut que je fasse, dise, comment je dois me comporter. J'ai juste envie d'être seule. Je vais partir en vacances avec mon mec, son père m'a bizarrement forcé la main et je crois que ça participe beaucoup à mes appréhensions, que ce soit un barrage pour le quitter car je me sens réellement mal dans cette relation. Ça me fait toujours mal au ventre de le reconnaître parce que j'aurais aimé que ça se passe autrement, que je me sente autrement et que je sois dans une relation bonne pour ma santé mentale mais ce n'est pas le cas. Je sens l'accumulation d'eau contre le barrage et ça va finir par craquer. Je vais finir par craquer. Le stage pète les scores lui aussi, impossible de vivre en sachant que c'est le truc qui va déterminer mon année et mon accession aux masters. Je ne sais pas comment je vais faire si j'en ai pas un. J'ai du mal à rationaliser ça alors que je sais que c'est les vacances, que c'est un simple stage, que j'aurais sûrement plus de réponse à la rentrée mais j'ai besoin que ce soit réglé. En fait voilà, j'ai un grand besoin de mise au point, de finir ce que j'ai commencé, de repartir sur des bases clean parce que je m'enlise à faire semblant et faire comme si j'arrivais à parfaitement respirer à chaque instant. La vérité c'est que j'ai l'impression qu'il y a deux grosses mains autour de mon cœur et qu'elles le serrent fort, mais tellement fort que ça en est douloureux physiquement. À chaque conversation, je m'entends parler de loin, je me vois de loin répondre automatiquement, essayer de faire bonne impression mais au fond je m'entends aussi ricaner parce que c'est ridicule ce que je peux dire ou faire. Je me sens minable. Un ramassis de fissures toutes plus suintantes les unes que les autres. La sensation d'être une plaie purulente qui ne guérit jamais, qui se draine par moment certes mais qui se gorge et se collecte juste après. Je suis à côté de la plaque et c'est une des impressions que j'aime le moins. Les choses se passent et moi j'essaie de les attraper au vol avec un temps de latence qui ferait pâlir les plus à la ramasse.
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megaverserpg · 3 months
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Les Fléaux - loups-garous
TRANSMISSION ‧₊˚ Les nombreux préjugés sur les loups-garous laissent penser le contraire, mais on ne naît pas loup·ve — on le devient. Le danger s’éveille à la lueur d’une lune pleine : morsure trop souvent cruelle et fatale à laquelle les victimes ne survivent qu’à la condition d’être soigné·e·s par un·e oracle nocturne. Leur reste une cicatrice au reflet lunaire, qui inflige une brûlure permanente si elle n’est recouverte par un tatouage rituel, douloureux mais nécessaire. L’encre, mêlée de poussière d'étoile et préparée à la nouvelle lune, dégorge progressivement et doit être gravée par l’oracle dans la chair des lycans (en solitaire ou en meute) tous les quarts d'année.
CARACTÉRISTIQUES ‧₊˚ Certain·e·s demeurent dans le déni bien que s’imposent des signes de mutation même sous la forme humaine : un goût pour la viande saignante, l'intensification de la vitesse et de la force, une carrure semblant plus imposante, des colères injustifiées et une possessivité propre au caractère territorial des loups, une impulsivité et des pulsions agressives plus persistantes encore à l'approche de la pleine lune, une ouïe et un odorat surdéveloppés, un métabolisme plus résistant que la moyenne, une régénération cellulaire améliorée…
Impossible toutefois de se voiler la face lorsque survient la pleine lune suivante : la transformation inévitable en loup géant ne laisse plus l’ombre d’un doute. La carrure varie en fonction de la personnalité (dominante ou non, la première étant rare). Elle est excessivement douloureuse et les suivantes ne le sont guère moins pour celleux qui choisissent d’évoluer en solitaire. Les premières nuits de pleine lune voient l'individu perdre totalement le contrôle, au point qu’au réveil iels ne conservent généralement aucun souvenir de cet épisode empreint de brutalité. L’utilisation de potion Tue-Loup est peu répandue à Elysium et Neferis. Si elle permet de conserver sa lucidité et rend ainsi les loup·ve·s moins dangereux·ses, elle tend à dissocier l'humain·e du/de la loup·ve, à faire taire ce·tte dernier, rendant caduques toutes perspectives d'évolution. Les populations lupines d'Elysium et Neferis ont donc tendance à opter pour le soulagement offert par la symbiose entre animal et loup et les bénéfices d’une meute . À terme, un·e loup·ve en communion avec son animal parvient à se transformer sans douleur en dehors des nuits de pleine lune, totalement ou de manière partielle.
RELATION DE MEUTE ‧₊˚ Au sens strict, la meute comprend les loup·ve·s réuni·e·s autour d’un·e dominant·e, acceptant tant son autorité que sa protection. La malédiction qu’iels partagent les unit de plusieurs manières : en plus de pouvoir partager, sous leur forme lupine, leurs sens (projection/partage des sensations, images, odeurs, …) et leur énergie, les lycans se font tatouer le même soir par un·e oracle (ou plusieurs si nombreux·se), avec la même encre. Le rituel, rendu supportable par l’usage d’un encens magique qui les plonge dans une transe partagée, contribue à stimuler leurs liens magiques, à les renforcer. Enfin, le·a transformateur·ice a un rôle d’éducateur·ice envers sa·on transformé·e et tend à s’en soucier volontairement ou non : iel est sa·on protégée, le·a loup·ve intérieur·e le·a considérant comme sien·ne.
La meute s’organise comme suit :
Un·e chef·fe de meute dont les phéromones atténuent les douleurs de la transformation en pleine lune, mais peuvent aussi terrasser ou soumettre un·e louve lui manquant de respect.
Une minorité de loups dominants parmi lesquels un·e bras droit et un·e rival·e (facultatif).
Un·e stratège dont le sens logique contribue à préserver la meute et à favoriser ses intérêts.
Un guérisseur·se caractérisé·e par une affinité avec les plantes datant d’avant ou après la morsure, et également par son aptitude à absorber partiellement le mal en cas de blessure grave.
Les membres dont le nombre fait la force de la meute RELATIONS AVEC LA COMMUNAUTÉ MAGIQUE ‧₊˚ Au sens large, le terme « meute » s’étend aux êtres chers qui, bien que non loup·ve·s, sont nécessaires à l’équilibre émotionnel des lycanthropes. Elle peut aussi inclure des animagus loup·ve qui, bien que de carrure plus frêle, peuvent partager leurs transformations. Les lycans ont la spécificité de bénéficier du duumvirate : lien spontané intensément magique et émotionnel avec une autre personne, et de nature variable (romantique ou non). Les émotions de l'un·e se répercutent sur l'autre, leurs magies intensément compatibles leur permettent d'utiliser la baguette de l'autre, au point que celle-ci soit incapable de les blesser. Avec le reste des sorcier·e·s les tensions sont persistantes, ayant tendance à être vu·e·s comme des menaces les loup·ve·s sont fréquemment victimes de discrimination, notamment au travail.
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selidren · 3 months
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Automne 1921 - Champs-les-Sims
7/10
Comme je vous l'avais dit dans ma précédente lettre, je suis néanmoins heureuse de savoir que ces troubles n'affecteront pas mes enfants, et que toutes ces histoires sombres mourront avec notre génération. Je veux que mes enfants soient libérés du passé autant que faire ce peut. Il est hors de question que des événements vieux de trente ans gâchent leur avenir. J'ai mes différents avec Madame Eugénie, mais je sais que sur la question, nous sommes d'accord.
Transcription :
Eugénie « Ah, ma petite. Te voilà enfin... »
Arsinoé « On ne vous a pas vue aujourd’hui. Vous allez bien ? »
Eugénie « A mon âge, ce genre de petit refroidissement est très fréquent. Approche toi donc. »
Arsinoé « Vous êtes sûre que vous ne voulez pas que l’on fasse venir le médecin ? »
Eugénie « Ce n’est pas la peine. Je connais mon corps mon enfant, et je ne suis pas encore à l’article de la mort. Cela fait déjà plus de vingt ans que les premiers froids de l’automne me donnent des rhumes et des douleurs aux genoux. »
Arsinoé « Je pense aussi que toutes les festivités de votre anniversaire vous ont fatiguée. »
Eugénie « Ne me materne pas, jeune fille. Cela m’a fait tant plaisir de voir ma si grande famille auprès de moi que je peux bien consentir à quelques désagréments. T’es tu amusée ? »
Arsinoé « Plutôt oui. Cela m’a fait plaisir de rencontrer Tante Hélène par exemple, nous ne l’avions jamais vue. Elle vous ressemble à un tel point… »
Eugénie « La dernière de mes filles. Une femme brillante, qui s’est enfermée dans ce couvent sans que je ne sache vraiment pourquoi. Elle est aussi impénétrable qu’une porte de prison. Sais-tu que je lui écris une lettre par semaine depuis son ordination, en 1883 ? Elle ne nous visite pas beaucoup c’est vrai, mais il faut savoir qu’elle a commencé à fortement souffrir des articulations peu après ta naissance. »
Arsinoé « Elle vous manque. »
Eugénie « Comme chacun de mes enfants, la savoir loin de moi est toujours douloureux. »
Eugénie « Ecoute moi bien, Arsinoé. Je sais que personne n’aime vraiment en parler ici, mais l’âge que j’ai eu cette année tient tout bonnement du miracle. D’ici peu, j’irai rejoindre mon époux (maudit soit-il) dans la tombe. Il faudra apprendre à vous en sortir sans moi. »
Arsinoé « Oh, ne parlez pas de ça... »
Eugénie « Pas de cela avec moi ! J’ai sacrifié ma vie à cette famille et à sa pérennité, tout cela pour écoper d’un mari infidèle et d’un destin qui m’a volé mes enfants un par un ! Je suis si vieille que s’en est à la fois une bénédiction, mais aussi une malédiction. Je vis chaque jour dans la peur de voir ma dernière fille succomber avant moi autant que de voir mes descendants déliter que mon fils et ton oncle ont eu tant de mal à construire. L’avenir repose sur toi, alors tu vas te taire et écouter bien attentivement. »
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jeanchrisosme · 7 months
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Puissiez-vous tomber amoureux de quelqu’un qui connaît votre sombre passé mais ne l’utilise jamais pour vous juger. J’espère que vous tomberez amoureux de quelqu’un qui sait que vous faites des erreurs, mais qui croit toujours que vous continuez à apprendre et à grandir. J’espère que vous trouverez quelqu’un qui se soucie de ce que vous ressentez et qui vous traite toujours avec respect. Puissiez-vous trouver quelqu’un qui ne cesse jamais de vous rendre heureux. Croyez-moi, vous méritez quelqu’un qui vous fasse réaliser que l’amour n’est pas douloureux. Vous méritez quelqu’un qui a de bonnes intentions envers vous. Et j’espère que vous trouverez quelqu’un qui voit votre valeur. Puissiez-vous trouver un partenaire qui ne vous laissera jamais vous sentir inutile avant de dormir la nuit. Puissiez-vous tomber amoureux de quelqu’un qui s’efforce de vous donner le sourire tous les matins. Puissiez-vous tomber amoureux de quelqu’un qui vous aide à surmonter vos insécurités et vos peurs. Peu importe à quel point vous vous sentez désespéré en ce moment et que vous pensez que c’est impossible, j’espère que quelqu’un entrera dans votre vie et vous prouvera que vous méritez d’être aimé correctement. Si ce n’est pas aujourd’hui, j’espère qu’un jour quelqu’un aimera chaque détail de vous. J’espère que vous trouverez quelqu’un qui ne vous laissera pas tomber amoureux seul, quelqu’un qui vous donnera tout ce dont vous avez besoin sans le demander ou le mendier. J’espère que vous tomberez amoureux de quelqu’un qui vous fera sentir que vous êtes la seule personne qu’il aimera de toute sa vie et que vous êtes irremplaçable. Puissiez-vous tomber amoureux de quelqu’un qui vous regarde toujours avec adoration – quelqu’un qui reste amoureux de vous, peu importe l’ampleur des changements dans votre vie. J’espère que vous trouverez quelqu’un qui ne se lasse jamais de se battre pour vous et qui choisit toujours de vous garder, quelle que soit la difficulté de la situation. J’espère que vous trouverez l’amour que vous méritez. Qui que vous soyez, et peu importe à quel point vous pensez être indigne, j’espère que vous tomberez amoureux de quelqu’un qui vous fera sentir que vous n’êtes pas difficile à aimer.
Shiori X
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wistfulcynic · 8 months
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savez-vous pourquoi on a les tournesols
i learnt about @ecclesiasticallatinfest um, yesterday, but i thought it was a great idea and wanted to participate so i knocked up a quick translation of my shortest fic. i'm an experienced translator but i always do french to english so going the other way was a challenge. Fortunately i knew exactly what the author meant by everything though she is a bitch for the flowery prose. i may have taken a few liberties with the french language, including disposing entirely with the passé simple because i cannot be arsed, so i hope gentle readers you will be kind.
original fic is here
translation is here
Stede Bonnet ressemble parfaitement à un des hommes dans son tableau préféré. Un jour, il rencontre l'homme qui ressemble à l'autre. Ça donne l'impression d'être destiné.
(Il l'est.)
savez-vous pourquoi on a les tournesols
Stede Bonnet adore les musées. 
C’était toujours comme ça, depuis sa première visite, lors d’un voyage scolaire. Un voyage qui était, à tous les autres égards, bien peu mémorable. Les tourments habituels des jumeaux Badminton et de leur cohorte, la solitude habituelle de Stede, lui seul avec ses livres et ses pensées. 
Mais il se souvient du tableau. 
Il se souvient de ces deux hommes sur le pont de leur navire, si vivement rendus par touches d’huile qu’il avait l’impression de sentir lui-même le vent qui fouettait dans leurs cheveux et gonflait les voiles de leur vaisseau. Il se souvient de la fierté de leur posture, l’absence total de peur. Il se souvient de leur unité, le fil de leur lien impossible de nier, palpable même depuis une peinture et à travers trois cents années. Il se souvient du désir ardent qui animait sa jeune poitrine. C’était ça ce qu’il voulait. Cette unité. Ce lien. Ce quelqu’un qui le regarderait du manière dont les pirates du tableau se regardaient. 
Personne n’avait jamais regardé Stede Bonnet comme ça. 
Même aujourd'hui personne ne le regarde comme ça. Ni ses parents, ni son ex-femme. Même pas ses enfants. Il traverse la vie comme il traverse les rues de Londres, seul parmi les foules bouillonnâtes des gens—familles, amis, amants. Mais pas pour lui. Jamais pour lui. 
Mais il adore toujours les musées. 
Il est aujourd’hui le conservateur de l’aile du XVIII siècle de la National Gallery de Londres, un boulot de rêves pour lequel il a travaillé toute sa vie. Il devrait se sentir triomphant, et il l’est, vraiment. Mais… doucement triomphant, et pour la plupart à soi-même. Le fait qu’il n’ait personne avec qui le partager ne fait rien, pas vraiment. Aller chaque jour au musée, savoir que c’est sa place, une place qu’il a méritée, c’est ça qui lui rend heureux. Plus heureux qu’il n’a jamais été. Ça suffit. 
Lorsqu’il acquiert le tableau, le tableau, celui qu’il a vu pour la première fois à Auckland il y a tant d’années, son bonheur est complet. Chaque jour il va dans sa gallérie et se tient debout en face de ce tableau et le regarde. Il se tient debout et il regarde et il ressent à nouveau ce désir presque douloureux dans sa poitrine. 
Peu à peu il se rend compte de quelque chose, une quelque chose très particulière dont il ne sait pas trop quoi faire. Un des hommes du tableau, celui du droit, l’homme blond à la barbe courte et pointue et à l’allure fringante, sa chemise blanche flottante et sa ceinture en soie turquoise autour de la taille, cet homme… il ressemble à Stede. 
Exactement comme Stede. À tel point que c’en est bizarre. Il ne l’a jamais remarqué autrefois, évidemment, comment aurait-il pu? Mais maintenant qu’il est plus âgé—du même âge, semble-t-il, que l’homme du tableau—le ressemblance est indéniable.
Il se laisse pousser la barbe, par curiosité académique, il se dit. Juste pour voir si la ressemblance est renforcée ou entravée. Il se laisse pousser également ses très courts cheveux, afin de mieux ressembler les boucles du tableau. Il introduit de la couleur dans sa garde-robe, les bleus vifs et les verts joyeux, même un petit jaune impertinent, de temps en temps. Il découvre qu’il adore la couleur, et la mode, et qu’elles l’adorent en revanche. S’habiller le matin devient un plaisir et non plus un corvée. 
Ne plus il se heurte les gens dans la rue parce qu’ils ne le remarquent pas. Plutôt, les inconnus hochent la tête à son passage et lui rendent ses sourires amicales. Ils arrivent même de faire la bavardage dans les queues. Ils gloussent s’il tente une petite blague. Il commence à faire des blagues exprès. Les gens rient. Ils rient d’amusement et pas de moquerie. Pour Stede, ça change tout. 
Ce Stede avec plus de confiance, plus de couleur, débordant d’une exubérance naturelle enfin libérée et tellement ravi de se ressembler si parfaitement à l’homme du tableau, commence à tourner plus fréquemment envers l’autre. Cet homme que, même enfant, il a trouvé presque trop magnifique pour apercevoir. Cet homme grand, beau, tout vêtu en cuir, sa barbe et ses cheveux longs fouettés par le vent et glorieux, qui contemple le doppelgänger peint de Stede avec le regard le plus doux qu’il n’ait jamais vu. 
Ce regard. La douleur dans sa poitrine devient insupportable lorsqu’il y pense, mais il y pense tout de même, et fréquemment. 
Malgré sa confiance en lui récemment trouvé, il n’existe toujours personne qui a jamais regardé Stede Bonnet comme ça. 
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“Sacré tableau, n’est-ce pas, mon pote?” 
Stede se détourne de sa contemplation matinale du pirate vêtu en cuir, surpris et ravi d’entendre la cadence d’un accent familier. C’est rare qu’il rencontre un autre Kiwi à Londres, même si la ville accueille des gens venus des quatre coins du monde.
“Vous savez, c’est drôle,” reprend la voix. Elle est profonde et résonnante et elle caresse la peau de Stede comme du cachemire. “Je me souviens une fois, lorsque mon enfance en Nouvelle-Zélande, j’ai vu ce tableau. J’y suis resté en regardant pendant une bonne vingtaine de minutes. Les autres gamins se sont partis sans moi et le prof a dû revenir m’emmener pratiquement à l’écart. Je me rappelle plus le nom du prof mais je n’ai jamais oublié ce tableau.” Il se tourne vers Stede qui peut maintenant voir tout son visage. “Peut-être que ça vous paraisse fou, mais diriez-vous—pensez-vous que cet homme, celui de la gauche… vous pensez qu’il me ressemble?” 
Stede rest sans voix, bouche bée. Parce que oui, il dirait, oui. L’homme du tableau te ressemble vachement et s’il existe personne qui peut le déclarer avec autorité c’est Stede. C’est lui, après tout, qui avait regardé ce tableau chaque jour et tous les jours pendant tout de l’an dernier. L’homme à son côté a la même taille, les mêmes cheveux longs et barbe magnifique. Et lorsqu’il se retourne et leurs yeux croisent, Stede a le souffle coupé. Les yeux aussi se ressemblent, ce marron doux et chaleureux. Ils traversent le visage de Stede et ils s’écarquillent, signe de reconnaissance d’abord, puis d’émerveillement. 
“C’est toi,” il chuchote. “Cet homme, l’autre. C’est—c’est toi.”
Stede sait qu’il doit dire quelque chose, n’importe quoi, et donc il lance les premiers mots qui lui viennent de l’esprit. 
“Es-tu réel?” 
C’est une question de merde et il se sent ridicule pour la poser, mais les beaux yeux de l’homme se plissent sur les bords et il rit. Il rit d’amusement et non de moquerie. Le Stede d’aujourd’hui connait la différence. 
“Aussi réel que toi, mon pote. Je m’appelle Ed.” Il lui tend la main. 
“Stede,” répond Stede, en la prenant. Un frisson électrique parcourt sa peau, du point de contact jusqu’à l’extrémité de toute terminaison nerveuse qu’il possède. Il retient à peine son souffle. “Je suis le, um, conservateur. Du musée. Fin, pas du musée entier, seulement l’aile du dix-huitième siècle, mais c’est pas important en fait, ce que c’est important c’est que moi aussi.” 
“Toi aussi?” répète Ed. 
Stede hoche la tête avec enthousiasme. “Moi aussi, j’ai vu ce tableau lorsque mon enfance en Nouvelle-Zélande. J’arrivais pas à me détourner, moi non plus. Et je—” 
“Ne l’a jamais oublié?” 
“Ne l’ai jamais oublié! Je l’ai acquis à la première occasion. Ce n’était qu’après que je me suis rendu compte que, er—que l’homme dedans avait—” 
“Ton visage?” 
“Ouais.” Stede hausse légèrement les épaules. “Mon visage.” 
“C’est un bon visage,” dit Ed. La frisson électrique s’intensifie. Il découvre qu’il tient toujours la main d’Ed. 
“Sais-tu ce que j’aime le plus?” il demande. 
“À propos de ton visage?” 
“Non!” Stede proteste, avant de se rendre compte qu’Ed le taquine. Il sent ses joues rosir mais il continue. “Non, pas à propos de mon visage. Dans le tableau.” 
“Qu’est-ce que tu aimes le plus dans le tableau?” 
“C’est la manière dont ils se regardent,” dit Stede. “Ils sont si connectés et les expressions sur leurs visages, c’est—” 
“L’amour,” finit Ed. Sa voix est bourrue. “Ils se sont amoureux.” 
“C’est ça.” Les mots se coincent dans sa gorge. “En tant que garçon je ne pouvais pas le voir. C’est à dire, je l’ai vu mais je ne savais pas ce que c’était. Tout ce que je savais c’était que je voulais quelqu’un à me regarder comme ça. Mais personne ne l’a jamais fait.” 
“Jamais?” 
“Non. Pas—” Stede s’arrête, happé par les yeux d’Ed. Ce regard lui coupe le souffle. 
Ed maintient son regard tout en relâchant la main de Stede, tout en entourant la mâchoire de Stede de sa main, ses doigts s'enfonçant dans ses cheveux, s'enroulant autour de l'arrière de sa tête et l'attirant plus près de lui. 
"Pas jusqu'à ce moment,” murmure-t-il, puis ses lèvres se posent sur celles de Stede. 
Le baiser est d'abord doux, hésitant. Stede n'a jamais vraiment aimé embrasser ; il est peu expérimenté dans ce domaine et même moins enthousiaste, malgré ses dix ans de mariage. Mais ce baiser, ce baiser, l'illumine de l'intérieur ; ce picotement électrique travers sa peau et s’infiltre dans ses os. Il se retrouve penché sur le corps d'Ed, agrippant sa taille, poussant un petit gémissement impuissant qui attire un gémissement plus profond de la part d'Ed. Le baiser devient chaud, humide, tout à fait inapproprié pour un mardi matin pluvieux sur son lieu de travail, mais Stede s’en fout pas la gueule.
Après, ils restent en se regardant, yeux écarquillés et haletants, et puis en unisson parfait ils se tournent comme tirés par un fil, vers le tableau. 
Les deux hommes leur sourient, leur sourient, il n’existe pas la moindre doute. Le sosie d’Ed leur fait un clin d’oeil, tandis que celui de Stede hoche sa tête avec un sourire fier et content. “J’étais sûr que tu l’aurais trouver,” Stede entend dire sa propre voix, dans sa tête évidemment mais les mots sont aussi clairs que comme s’il les avait dit lui-même. 
Il se retourne vers Ed. “T’as entendu—” 
“Ouais,” réplique Ed. “J’ai entendu.” 
Ils regardent à nouveau le tableau, qui est précisément comme il a toujours été. 
“Viens déjeuner avec moi,” dit Ed, abruptement. 
“Il est dix heures et demie du matin!” 
“Un brunch, alors. Je sais un bon lieu, pas loin d’ici.” 
“Ah, oui?” Stede est tellement heureux qu’il a l’impression que son sang a été remplacé par du champagne. “C’est où ça?” 
“Mon restaurant.” Ed lui sourit. “Je viens de l’ouvrir. Blackbeard’s Bar and Grill, il s’appelle.” 
“Ooh, nom fabuleux. Et donc tu… vises rester à Londres?” 
“Aussi longtemps que Londres veut bien de moi,” dit Ed, et Stede sait qu’il ne parle pas seulement de Londres. “Et bien. Brunch? J’ai de la marmelade.” 
Stede reste bouche bée. “Comment—comment sais-tu que j’aime la marmelade?” 
“J’ai eu de la chance,” dit Ed. Ses yeux pétillent, de chaleur et affection et interêt et reconnaissance, et oui c’est enfin réel, ça se passe vraiment. Quelqu’un regarde Stede Bonnet Comme Ça. 
Ici au milieu de son musée bien-aimé, devant son tableau le plus précieux, le plus bel homme qu’il ait jamais vu, soit peint ou en personne, lui regarde de la manière dont il a si longtemps rêvé mais n’aurait jamais pensé savoir. 
Et dans sa poitrine il se sent à nouveau cette douleur mais ce n’est plus la douleur exquise. C’est la douleur d’une joie trop forte d’être exprimée. C’est le bonheur complet. 
C’est l’amour. 
“Le brunch serait super,” dit Stede. “C’est parfait.” Ça donne l’impression du début de quelque chose de spectaculaire. 
Et c’est ça qu’il est.  
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aisakalegacy · 8 months
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Automne 1915, Hylewood, Canada (4/11)
Je suis pas mécontent de quitter cet enfer. Hooge a été un véritable carnage. Tous mes cousins ont été blessés, moins gravement que moi ceci dit. De nombreux camarades sont morts, mais les Anglais nous ont bien vengés, ils ont mis au point un explosif qui a laissé un énorme cratère de 120 pieds de large et 20 pieds de profondeur, et a emporté une centaine d’Allemands. Le problème, c’est qu’ils ont réagi et repris la tranchée ensuite, grâce à leur nouvelle arme barbare qu’on appelle lance-flamme, et qui a coûté la vie à 400 Anglais et dont une quinzaine de Canadiens, qui ne se sont pas laissés effrayer et qui ont repris le château et le cratère avant la fin de l’été. Mes camarades tombés ont été enterrés sur place. Beaucoup étaient tellement brûlés qu’on n’a pas su les identifier.
[Transcription] Heather Delacroix : Vous avez fait vos massages et vos étirements ? Jules Le Bris : Pas encore. Heather Delacroix : Faites-les. Je ne serai pas toujours derrière vous à vous materner, il va falloir que vous vous discipliniez. Heather Delacroix : Quoi, vous allez me dire qu’un gars comme vous se laisse rebuter par un exercice un peu douloureux ? Jules Le Bris : Ce n’est pas cela qui me gêne. Heather Delacroix : Ne me dites pas que c’est parce que vous voulez que JE le fasse ! Vous n’êtes pas mon seul patient, Le Bris, je n’ai pas le temps pour vos enfantillages. Jules Le Bris : Non, c’est autre chose. Heather Delacroix : Quoi d’autre ? Jules Le Bris : Lorsque je lâche le lit avec mes mains pour masser ma jambe, je tombe à la renverse. Je n’ai aucun équilibre. Je me sens humilié. Heather Delacroix : Vous êtes amputé d’une jambe, Le Bris. Les chutes feront partie intégrante de votre apprentissage de la marche. Plutôt que de refuser de faire les exercices qui risquent de vous faire choir, je vais rester près de vous, et je vais vous montrer comment tomber sans vous faire mal, et comment vous relever efficacement.
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plexussolaire · 1 year
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Come back
Ce matin, l’ennui. Et les jours qui s’allongent dans une nouvelle sérénité. Je me suis tue longtemps. J’ai cru devoir dissocier des parts de moi-même, les comparer, les soupeser, les caresser aussi, lesquelles avaient les couleurs de la peur, les autres du chagrin. Prendre une à une ces douces bandes et les lisser le long de ma paume. Les voir, et simplement se taire. Taire le balancement exiguë de la pensée, pour ne sentir que la piqûre, ou le frottement des épines le long de l’échine. Parler me semble encore un peu dérisoire, ou bien intrusif. La mue s’opère encore en fond, qui sait s’il ne faut pas quand même respirer à travers ? Que dire d’une transformation dont on doute à chaque instant des bienfaits ? Que dire des mouvements de reculs et projections, des obsessions manifestes et nombreuses ; que faire des angoisses infinies de ne pas savoir qui l’on est, ce qu’on devrait être ou faire, du temps qu’on a perdu à pleurer dans sa chambre, à maudire le monde entier, du temps perdu à s’en vouloir soi-même de n’avoir pas été assez, d’avoir eu trop peur.
Ce matin, la peur, donc. Mais la peur de l’ennui qui nous fait croire qu’on a creusé dans sa vie un sillon trop profond qu’on ne pourra jamais combler. Croire fort qu’encore une fois les choix qui ont été faits étaient vains, qu’on se retrouve à nouveau, sans retour possible, dans les bras de la solitude promise, en échec, à l’abandon, au bout d’un chemin douloureux qui n’a pas vraiment de borne. La peur s’apitoye sur ton corps fatigué, jamais satisfait, jamais vraiment heureux, parfois en paix. Autrefois tu écrivais pour freiner la course de ces grandes douleurs. Autrefois tu écrivais, et on te demandait quand est-ce que tu trouvais le temps. Autrefois tu écrivais, et puis tu t’es tue.  
Respirer. Refuser l’abîme. Refuser la souffrance fabriquée par les croyances maternelles. L’ennui que tu ressens est aujourd’hui comme fenêtre, une ouverture : oui, ça y est, c’en est la preuve, tu es enfin en sécurité. Tu sens en toi suffisamment d’espace pour revenir quand tu sens l’effroi t’embraser. Tu as le luxe de t’ennuyer. Ouvre les yeux sur l’espace qui t’entoure, sans les oeillères de la survie pour étouffer les petits chemins et les détours futiles. C’est l’heure du come back. Tu peux aller jouer maintenant. Tu peux risquer, gambader, te faire une frayeur, revenir. Le temps n’est plus un problème. Prend les poignées des portes qu’on te pointe du doigt, et prononce une formule tout droit sortie du fond de la sagesse humaine. Elle tient en trois lettres.
Ose.
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seduisantes · 1 month
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Briser les Chaînes : Un Voyage Vers Soi
Mettre un terme à une relation amoureuse, c’est un peu comme arracher une page d’un livre. C’est douloureux, mais parfois nécessaire pour écrire un nouveau chapitre. Pourtant, la décision de se séparer n’est jamais facile. Les liens qui nous unissent à l’autre sont souvent plus forts que nous ne le pensons.
Les Liens Invisibles de l’Amour : Un Piège Emotionnel
L’amour, c’est un peu comme une drogue. Il crée une dépendance, une addiction à l’autre. Les neurotransmetteurs libérés lors des moments de complicité renforcent ce lien, créant une sorte de cocon sécurisant. Sortir de ce cocon peut être éprouvant, mais il est essentiel pour retrouver sa liberté.
La Peur de l’Inconnu : Un Abîme à Franchir
Après une séparation, c’est un peu comme se retrouver seul sur une île déserte. L’inconnu fait peur, et l’on se demande souvent si l’on sera capable de retrouver le bonheur. La peur de la solitude, l’incertitude quant à l’avenir, autant d’émotions qui peuvent paralyser.
La Culpabilité : Un Poids Lourd à Porter
La culpabilité est un sentiment tenace qui peut nous empêcher d’avancer. On se demande si l’on aurait pu faire mieux, si l’on est responsable de l’échec de la relation. Ce poids peut nous empêcher de voir les raisons objectives de la rupture.
La Pression Sociale : Le Regard des Autres
La société valorise le couple, et la séparation est souvent perçue comme un échec. Les regards des autres, les questions indiscrètes, peuvent renforcer le sentiment d’être jugé et d’avoir échoué.
La Reconstruction : Un Nouveau Départ
La séparation est une épreuve difficile, mais elle est aussi une opportunité de se retrouver soi-même. C’est le moment de faire le point sur ses besoins, ses désirs, et de se recentrer sur ses projets personnels.
Accepter ses émotions : La tristesse, la colère, la peur sont des émotions normales après une rupture. Il faut les accepter pour pouvoir les dépasser.
Prendre soin de soi : Le corps et l’esprit sont étroitement liés. Pratiquer une activité physique, une activité créative, ou simplement passer du temps avec des amis peut aider à se sentir mieux.
Fixer des objectifs : Se projeter dans l’avenir permet de donner un sens à cette nouvelle étape de vie.
Entourer-vous de personnes positives : Le soutien de l’entourage est précieux pour se relever.
Consulter un professionnel : Un thérapeute peut vous aider à comprendre vos émotions et à développer des stratégies pour surmonter les difficultés.
La séparation est une épreuve, mais elle est aussi une opportunité de grandir et de se découvrir. C'est le début d'une nouvelle aventure, un voyage vers soi.
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e642 · 8 months
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Les dimanches soirs sont certainement les moments où l'angoisse se diffuse le plus. Même si tous les jours sont soumis à des niveaux élevés, je ressens toujours un mélange émotionnel qui me fait beaucoup de mal. La réflexion sous-jacente c'est souvent "combien de temps je vais tenir" et ça s'applique à tout en réalité. Ce n'est pas que les études. Ça me prend à la gorge cette sensation qu'un jour je vais craquer, que je vais nulle part, que je n'ai pas d'attache. Je me sens tellement seule, c'est profondément douloureux, comme des métastases, ça se propage partout. Le double vitrage fait si bien les choses que je suis dans une bulle de silence où même le son de ma voix a dû mal à pénétrer l'air ambiant. Je me sens ensevelie sous une tonnes de névroses, d'angoisses, de peurs et de doutes. Rien ne me soulage réellement, tout est pire. Chaque conversation me rappelle que je n'ai pas envie de parler, chaque regard échangé me rappelle que j'ai envie de me cacher, chaque dispute ou conflit me rappelle que je n'ai plus autant d'énergie qu'avant. Je ne vois pas comment en sortir de tout ça, la mutilation me manque et je ne sais pas pourquoi je pense que ça pourrait me soulager à ce point. Je me dis souvent que ça va, mais au fond, je sais pas vraiment si je vais si bien que ça. Et ça me fait peur parce que personne autour de moi pourrait être préparé à une rechute de ma part. Je me sens soumise aux états des autres. Je sais qu'un jour ça va aller vraiment mal et c'est ce côté latent qui me fait souffrir. Je pense aussi à aller revoir un psy mais je ne sais pas vraiment si serait utile au vue de ma fermeture et de mes revenus. Il n'y a pas grand chose à dire et c'est cette absence qui est symptomatique dans mon être je pense. Cette perte d'essence de soi, de moi. Je me sens figée, incapable de faire évoluer mes pensées si sclérosées. C'est l'absurdité de tout ça, de l'existence qui me bouffe petit à petit. Je suis au 7e étage et je mentirais si je disais que je n'ai jamais pensé à la position optimale dans laquelle sauter pour ne pas me rater. Un jour ça finira comme ça. Je ne sais seulement pas la date en prévisionnel.
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Les informations obtenues en provenance d'une personne très bien placée à Washington D.C
- Jill Biden dirige actuellement le pays pendant que Joe Biden dort jusqu'à 16 heures par jour.
- Il y a une rupture entre les familles Biden et Obama, et Obama tente apparemment de forcer Joe à partir.
- Hollywood pourrait se retourner contre Biden sous l'influence d'Obama.
- Les démocrates préparent des plans de décertification en cas de victoire de Trump. Des accords sont en cours avec certains républicains pour qu'ils se retournent contre Trump.
- Il y a une véritable guerre civile au sein du parti démocrate et l'objectif est d'empêcher Trump d'être réélu.
- Obama bénéficie du soutien de la CIA et de la NSA. Les enregistrements Hur seraient différents de la transcription et certains prétendent qu'ils sont trafiqués.
- Les sondages internes pour Biden seraient désastreux.
L'avenir nous dira si ces informations étaient exactes.
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22 juillet 2024
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Joe Biden n'a plus que quelques jours à vivre. Il y a 2 semaines, j'ai signalé qu'ils prévoyaient de le tuer et de faire passer cela pour des causes naturelles. LA SCÈNE EST PRÉPARÉE POUR CELA MAINTENANT !Le président est actuellement dans un état bien pire que ce qui a été révélé publiquement (selon Laura Loomer) et a annulé 9 voyages prévus au cours des deux prochaines semaines.
PHASE 2 Kamala Harris est actuellement derrière Trump dans les sondages. Cependant, s’ils parviennent à l’installer dans le Bureau ovale avant novembre, ils pensent qu’elle gagnera en tant que présidente en exercice. Alors vient l’heure du coup final ! Une loi autorisant les immigrés illégaux à voter sera adoptée rendant impossible à tout autre parti de gagner à nouveau pendant des décennies. Une ère de communisme et de contrôle corrompu par un parti unique comme jamais vu auparavant s’emparera des États-Unis. Des millions d’immigrants supplémentaires du tiers monde inonderont le pays, le faisant ressembler beaucoup plus à l’Afrique qu’au pays dans lequel nous avons grandi. Malheureusement pour Joe, rien ne garantit que ce qu’ils s’apprêtent à lui faire sera rapide, ni même indolore.
3 options sont envisagées :
1- Injectez-lui un poison qui fait ressembler à une crise cardiaque. Dans ce scénario, il connaîtra une mort rapide, mais ce sera atrocement douloureux.
2- Infectez-le avec un virus conçu en laboratoire qui a un taux de mortalité proche de 100 % et blâmez-le pour Covid. Cette approche est de loin la plus brutale, car il luttera pendant une période prolongée tout en connaissant une mort extrêmement inconfortable.
3- Suffocation à l'aide d'un dispositif médical, tel qu'un tube respiratoire. C’est très trompeur car cela peut sembler impossible à distinguer d’une mort due à la vieillesse. Une façon vraiment terrifiante de procéder ! Les recherches Google sur « Is Joe Biden Dead » augmentent parce que les gens commencent à comprendre ce qui se passe réellement. 50 ans de fidélité à un parti��� pour ensuite être jetés dans un fossé comme une poubelle. Ne sous-estimez pas à quel point ces psychopathes sont désespérés et mauvais !
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jeanchrisosme · 9 months
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Je suis un homme, Comme il y en a tant, Avec ses éraflures,ses écorchures,ses blessures Avec son passé, sa sensibilité,sa vulnérabilité. J'ai moi aussi trébuché , J'ai moi aussi vécu une histoire au goût d'inachevé. Je sais que j'ai commis quelques erreurs, Que j'ai manqué de retenir celle que j'aimais... Je me suis souvent remis en question, En réajustant mes pensées et mes actes. Tentant de trouver l'équilibre pour que ma relation puisse avoir un avenir. J'ai offert mon épaule, mon écoute, mon temps,mon amour, J'ai donné tout ce que mon cœur pouvait, J'ai aimé sans attente,sans compter, Juste avec l'intégralité de mon âme . Cette femme je l'ai aimée, choyée...rêvée, idéalisée... En lui ouvrant mon cœur, c'est tout mon être que j'ai mis à nu. J'ai installé la transparence des mots, Offert une confiance sans faille, Et espéré que chacune de mes paroles la rassurent... Soucieux de tout ce qui pouvait l'éffleurer,la heurter... Je composais pour qu'elle puisse s'apaiser quand tout en moi se trouvait chamboulé. Je l'aimais à un point que je m'en oubliais . De nuit comme de jour, elle pouvait compter sur ma présence. J'ai connu cette femme à terre,abîmée par son passé. Mais j'ai choisi d'avancer avec elle en lui tenant la main pour la relever. Quand est venue l'heure de sa renaissance , Elle s'est envolée vivre sa vie ailleurs, Et c'est moi qui me suis retrouvé à terre... Je suis un homme , Avec ses éraflures,ses écorchures,ses blessures Avec son passé, sa sensibilité,sa vulnérabilité. Tous les hommes ne sont pas égoïstes, égocentriques et manipulateurs, Tous les hommes ne sont pas ignorants,blessants,et dégradants... Il y a aussi ceux qui ont tant d'amour en eux, Qu'ils en deviennent aveugles et sourds , Refusant de voir et croire que l'on puisse utiliser celui-ci à profit. Ils s'investissent de manière inconditionnelle. Je suis un homme , Un homme blessé, avec la peur d'aimer à nouveau, La peur de souffrir et d'être encore abandonné, La peur de s'ouvrir et de la voir partir. J'ai encore ce goût de poussière, ce goût amer dans la bouche, Celui d'avoir cru à notre histoire soldée par un déboire... Les expériences malheureuses de la vie forgent une personne cependant elles laissent également en sommeil quelques plaies non cicatrisées. Je suis un homme comme tant d'autres hommes, Je suis un homme comme certaines femmes, Avec un cœur amoché, Des bleus à l'âme, Des souvenirs merveilleux et en même temps douloureux, Sans regret ni remord pour autant, Juste avec cette paralysie d'aimer encore un jour une autre femme plus fort ... Et cette peur d'être encore celui qui répare puis que l'on laisse pour un nouveau départ...
Éden Cara
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yaminahsaini · 5 months
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🏥Hospitalisée du 22 au 24 avril 2024 dans un service du sommeil. Cette hospitalisation avait été mise en place dans la période où je dormais abusivement et lorsque la fatigue était trop présente. Entre-temps il y’a eu une sacré amélioration. J’avais donc hésitée à demander d’annuler cette hospitalisation mais finalement ça s’est tout de même fait, et bon, au moins cette fois-ci il s’agissait d’un examen très complet. Et puis je ne sais jamais si les améliorations seront temporaire ou non.. Malheureusement Lyme touche tout le corps et les symptômes peuvent trop souvent se diversifier. Bref je vais vous résumé comment tout s’est déroulé durant ces trois jours: Pour commencer, je suis arrivée en fin d’après-midi. Je suis placée en chambre seule puis je vois un médecin qui refais le point et me pose pleins de questions. Comme d’habitude il a fallut re évoquer mon passé douloureux, et comme d’habitude elle était choquée de toute cette errance et ne comprenait pas comment j’ai pu me reconstruire de tout ça. On me donne des documents qui expliquent comment se déroulera cette hospitalisation et certains à remplir. Je devais mettre un pyjama et garder cette tenue jusqu’à ma sortie, car ensuite j’ai été branchée de partout pour l’examen. Avec cela, interdit de se doucher et se changer. Pour le reste de la soirée, il ne s’est rien passé de spécial. Vers 22h, c’était l’heure du sommeil alors j’ai été branchée via la sacoche de câbles à un écran qui permet d’analyser toute ma structure du sommeil grâce aux électrodes connecté à moi. En plus de cela, une caméra nous surveille pendant les heures de sommeil. J’avais également un micro et deux sortes de canules au niveau des narines. Je précise que pour la nutrition par sonde je devais ramener tout mon matériel (sauf la perche qui était fournis par l’hôpital). Petite info: Il n’était pas possible en étant branchée d’aller aux toilettes durant la nuit, c’est pourquoi il fallait uriner dans un pot qui était à côté. Le lendemain, durant toute la journée, les réveils et sommeils étaient imposé toutes les deux heures, les enregistrements ne se font qu’aux moments de sommeil et la nuit. J’ai également eu une prise de sang. Pour la deuxième nuit : C’était la même procédure que la nuit précédente, à l’exception que je n’avais plus les câbles branchée aux jambes, ni ceux aux narines. Pour la première nuit j’avais aussi une sorte d’oxymètre que je n’avais plus par la suite. Troisième jour: cette fois-ci les réveils et sommeils n’étaient pas du tout imposés. Je devais avertir les soignants à mon réveil pour stopper l’enregistrement, puis les rappeler à chaque fois que je voulais dormir pour re être branchée et ainsi de suite. Je suis ensuite sortie de l’hôpital en fin de journée. Durant ces trois jours: je n’étais pas autant fatiguée qu’avant, mais j’ai tout de même beaucoup dormis. Et évidemment je n’ai pas bien dormis avec autant de câbles, s’ajoute à cela des douleurs au ventre. J’ai aussi eu quelques petites mésaventures comme par exemple casser un verre accidentellement, etc.. Quoiqu’il en soit tout s’est bien passé, le personnel médical était très gentil. Voilà, je vous tiendrais évidemment informé comme d’habitude.
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