Tumgik
#Scènes de la vie quotidienne
carbone14 · 1 year
Photo
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Cordonniers japonais – Tokyo – Japon – 24 octobre 1945
Photographe : Official U.S. Navy photograph of USS Chenango (CVE-28)
©National Museum of the United States Navy - 80-G-264837
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(petite scène de la ville quotidienne, la traversée du grand âge)
l’instable sur le trottoir où la droiture n’est plus de mise, ni verticale, ni horizontale ; la vieillesse se définit ici dans l’indifférence générale, juste dans l’aléatoire de l’allure, la courbe de la silhouette ; cette femme dont les pas ne suivent plus la logique des autres qui l’entourent ; ces autres pas qui la dépassent ou bien plutôt qui croient la dépasser alors qu’elle n’est que déploiement de vie sur la vie, vie qui sait ralentir la vie, ralenti qui voit le monde au delà de ses limites, vaillance au regard de leur engagement à eux
vieillir c'est ne plus rien céder
© Pierre Cressant
(dimanche 10 septembre 2022)
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jogallice · 3 days
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1️⃣
Aujourd’hui, dimanche 22/09/24, Journée mondiale de sensibilisation à la leucémie myéloïde chronique 🙏 Journée mondiale du rhinocéros 🦏 et Journée mondiale sans voiture 🚘
2️⃣
Le Premier ministre confie Bercy à Antoine Armand (Ensemble pour la République). À seulement 33 ans, le député de la deuxième circonscription de la Haute-Savoie est nommé ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie. C'est l'une des surprises du gouvernement de Michel Barnier 👀
3️⃣
Dernier jour❗️Depuis mercredi et jusqu’à ce dim. 22/09/24, se tient le World Cleanup Day, ou Journée mondiale du nettoyage de la planète (en français), une initiative mondiale qui mobilise les citoyen·nes afin de ramasser les déchets abandonnés polluant notre environnement ✊
⚠️ Dernier jour bis❗️Depuis lundi et jusqu’à ce dim. 22/09/24, se tient la 23e édition de la Semaine Européenne de la Mobilité (SEM 2024). De nombreux évènements locaux, en rapport avec cet évènement européen, sont organisés un peu partout 👍
⚠️ Dernier jour ter❗️Annecy paysages 2024 : depuis le 9 juillet, Bonlieu Scène Nationale, en partenariat avec la Ville, offre au public un parcours à travers Annecy ponctué de 23 œuvres, certaines pérennes, d’autres éphémères 🤩 Accès libre et gratuit, la cité lacustre autrement 👣
😍 Second jour❗️Les 41e Journées européennes du patrimoine ont lieu depuis hier jusqu’à aujourd’hui (j’utilise les infos officielles en provenance directe du Ministère de la culture) sur les thèmes : "Patrimoine des itinéraires, des réseaux et des connexions" et "Patrimoine maritime" 🤩
🧺 Trois marchés le dimanche matin à Annecy ➡️ Marché de la vieille ville 📍 Rue Sainte Claire ➡️ Marché des Teppes 📍 Place des Rhododendrons ⌚️ 7h-13h tous les deux ➡️ Marché du quartier du Vallon 📍 Place Jean Moulin ⌚️ 8h-12h 🍴
👨‍👩‍👧‍👦 Poussez les portes de ce musée pour découvrir la vie d'autrefois ➡️ Participez également à la fabrication de bugnes, de bidoyon (cidre local), de tabourets en bois et repartez avec votre réalisation ℹ️ Spécial famille avec enfants 🎫 0€ 📆 Dim. 22/09/24 ⌚️ 9h-18h 📍 Musée Lô P'tiouts Jean de Vovray (5 route de la Salle) 😍
☕ Coup de cœur annécien : un lieu d’accueil et d’échange ouvert quatre fois par semaine et géré par des bénévoles  ℹ️ Boissons sans alcool, livres, jeux 📆 Dim. 22/09/24 ⌚️ 10h-12h30 📍 Café du curé (6 quai de l’Évêché, vieille ville) ❤️
⛵ Régate voile : Les Vendanges ➡️ Compétition pour habitable et quillard sportifs au grade 5B  ℹ️ Encouragez votre équipe préférée et profitez du spectacle sur le lac tout au long de la journée 🎫 0€ 📆 Dim. 22/09/24 ⌚️10h-19h 📍 Club de voile (31 rue des Marquisats) 🌅
🧒  ExpO : Illusions, quand notre cerveau nous joue des tours ➡️ Plus d’une trentaine de dispositifs interactifs ℹ️ L’enfant doit être accompagné d'un adulte (inscrit lui aussi) 🎫 5€, 3€ & 0€ (- de 12 ans) 🎟️ Réservation en ligne 📆 Dim. 22/09/24 ⌚️ 14h-16h & 16h-18h 📍 La Turbine sciences (Place Chorus) 🧠
🧒 Ateliers scientifiques : menés par les médiateurs du lieu, ils font appel à la manipulation, à la démarche scientifique et à l’apprentissage par la pratique ℹ️ Spécial adolescent·es 🎫 5€ & 3€ 🎟️ Réservation en ligne 📆 Dim. 22/09/24 ⌚️ 14h15-15h45 📍 La Turbine sciences (Place Chorus) 🥼
🎶 Bal : Musiques et danses traditionnelles ➡️ Les danses sont simplifiées pour que tout le monde puisse s'amuser. Les novices étant entraînés par les initiés, chacun y trouve son bonheur  ℹ️ Dans le cadre des JEP ⏱️ 1h30 🎫 0€ 📆 Dim. 22/09/24 ⌚️ 15h 📍 Jardin du 8 Mai 1945 💃
👨‍👩‍👧‍👦 Rendez-vous des familles : un monument à portée de mains ⏱️ 1h 🎫 3 €, 2 € & 0 € (- de 8 ans) 📆 Dim. 22/09/24 ⌚️ 16h 📍 Plateau des Glières (Accueil Mémoire du maquis, Thorens-Glières, Fillière, Grand Annecy) ⛰️
👨‍👩‍👧‍👦 Rendez-vous des familles : La vie quotidienne des Français·es dans les années 40 (jeu de plateau) ℹ️ En cas de vigilance météorologique orange (pluie, orage, vent), la visite est annulée 🎫 3 €, 2 € & 0 € (- de 8 ans) 📆 Dim. 22/09/24 ⌚️ 16h 📍 Site de Morette, Route de Thônes, La Balme-de-Thuy 🎲
🎭 Le Baiser de la veuve ➡️ Une histoire poignante, une bande-son aux accents blues-folk étasunien, comme du théâtre cinéma ℹ️ À partir de 15 ans, en cas de pluie, repli à la Salle de la Rioule située à proximité 🎫 12 € 📆 Dim. 22/09/24 ⌚️ 17h 📍 Théâtre de Verdure Le Pré Vert (23 impasse des Fusains) 💋
🎭 Théâtre: 3 Femmes ➡️ Une pièce émouvante et subtile qui raconte la vie de trois femmes que la vie a malmenées, mais aussi réunies au-delà de leurs différences  ℹ️ Pièce de Catherine Anne mise en scène par Jean-Marc Patron ⏱️ 2h 🎫 12€ 📆 Dim. 22/09/24 ⌚️ 16h 📍 Salle Pierre Lamy (12 rue de la République) 👩
📚 Croisière théâtrale et musicale : Et soudain surgit face au vent ➡️ Embarquez à bord avec la compagnie La Grande Horloge, pour ce spectacle musical autour des chansons d'Indochine et des témoignages de fans ℹ️ Organisé par Histoire d'en parler 🎫 25 € (sur réservation, rens. au 06 70 28 44 13) 📆 Dim. 22/09/24 ⌚️ 17h 📍 Bateau Le Libellule, quai de la Tournette 🚢 
🎭 Théâtre : Couple en délire ➡️ Les tribulations euphoriques d'un couple de choc qui s'est pourtant trouvé mais qui n'en finit pas de se chercher ℹ️ Plus d'1 million de spectateurs conquis pour cette comédie à sketchs tout public et intemporelle 🎫 18€, 16€ (+ de 65 ans) & 12€ (enfants jusqu'à 12 ans) 📆 Dim. 22/09/24 ⌚️ 17h 📍 Théâtre Les Têtes de l'Art (36 avenue de Chambéry) 🤣
🎭 Théâtre : Demain dès l'Aube ➡️ Histoire d'une jeune femme et sa grand-mère. C’est l’aventure du relais à passer, du lien à tisser, du cycle à poursuivre. Une histoire de temps, une histoire de femmes ℹ️ Interprétation : Hélène Donzier & Marie Perreau ; Adaptation et Mise en scène : Philippe Garin ; Public : +16 ans 🎫 10€ 📆 Dim. 22/09/24 ⌚️ 18h & 20h 📍 Théâtre de l'Échange (26 rue Sommeiller) 🥰
4️⃣
Qualité de l’air à Annecy (indices ATMO) : les concentrations devraient être en baisse avec l'arrivée d'une perturbation par l'ouest 📉 La qualité de l'air devrait être qualifiée de bonne pour les particules et moyenne pour l'ozone 💨
Dans la cité lacustre et ailleurs, au niveau de vos déplacements, privilégiez vélo, trottinette, marche à pied, etc. et au niveau de vos activités physiques, privilégiez les parcs, les zones piétonnes et les rues peu circulantes pour vos activités de plein air 🌬️
L’indice de risque pollinique à Annecy est faible (niveau 1) ➡️ Ambroisies, graminées : niveau 1 ; saule, cupressacées, armoise, autre : niveau 0 ➡️ Indice communal valable du 21/09 au vendredi 27/09/2024 inclus 🤧 Personnes allergiques : portez des lunettes et un chapeau pour vous protéger des pollens 😷
5️⃣
Quatre dictons du jour pour le prix de trois : « Le lendemain de saint Matthieu, tu sèmes je sème. », « Qui sème à la saint Maurice aura des pois à son caprice. », « Sème tes blés à la saint Maurice, tu en auras à ton caprice. » et « Semis de saint Maurice, récolte à ton caprice. » 🌱
Et deux autres dictons du jour pour la route : « À la saint Maurice, clair temps annonce tempête et vent. » 🧐 « Le beau temps à la saint Maurice est un présage de tempête en hiver. » 🤔
C’est l’automne : « Automne clair, hiver venteux. » 🍂 « Bel automne vient plus souvent que beau printemps. » 🌞 « Brouillard qui se lève en automne présage le beau temps. » 🌫️ « Tant que verdit l’acacia, l’automne ne rentre pas. » 💚
6️⃣
Je vous souhaite une très bonne journée annécienne et une excellente première journée automnale à Annecy, dans les 33 autres communes du Grand Annecy, en Savoie ou ailleurs 🍃
Bon septième et dernier jour de la semaine à tous et à toutes 🚏
Bonne fête aux Maurice et demain aux Constant 😘
📷 JamesO PhotO à Annecy le 15/09/24 📸
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ladyniniane · 10 days
Note
Vu que j'adore les annecdotes de creation je voudrait savoir ce qui est le plus drole à ecrire pour toi ? ( les dialogues? Le lore? Les description?) et inversement ce qui est le moins drole ?
Coucou et merci pour la question :).
Alors pour ce qui est le plus plaisant/amusant à écrire pour moi : les descriptions et les relations entre les personnages. Je pense que j'arrive assez bien à transmettre l'atmosphère d'un endroit ou l'essence d'un personnage.
J'aime aussi beaucoup plonger dans les rouages de l'esprit de mes protagonistes et les voir se lier les uns aux autres. C'est très satisfaisant :D. J'aime aussi les voir évoluer, révéler leurs doutes et leurs faiblesses.
Le lore, pareil ! C'est toujours sympa de creuser l'atmosphère ou l'histoire de son univers en mode archéologue et de voir comment il influence les réactions des gens qui y vivent.
Les dialogues...mh c'est plus compliqué. Je trouve difficile d'arriver à faire des dialogues naturels et pas ennuyeux. (Surtout que j'ai mis du temps à comprendre comment mettre en forme mes dialogues correctement. Mais j'ai réussi).
Le pire pour moi c'est l'intrigue. Je reste sur des intrigues assez simples en général, mais je galère toujours pour les élaborer, mais surtout pour trouver des tensions, des menaces etc. Si seulement on pouvait juste faire une série de scènes avec la vie quotidienne des personnages !
Là j'ai du mal avec celle de mon WIP, mais je me rends compte aussi que j'ai besoin d'avoir la tête claire et vide pour ce genre de choses. C'est pour ça que je fonctionne beaucoup avec des plans. Une fois que j'ai mon intrigue, je note tout le déroulé et les scènes afin de ne pas être perdue ou bloquée.
Mais je vais y arriver, ce n'est qu'une question de temps !
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onlymidnightrain · 4 months
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Les Quartiers de Seattle
DOWNTOWN : Le cœur de Seattle, où vous trouverez une pléthore de gratte-ciel majestueux, dont certains abritent les sièges sociaux de grandes entreprises renommées mondiales. Downtown est également un véritable paradis pour les amateurs de shopping. Vous pouvez flâner dans des rues bordées de boutiques élégantes, de grands magasins, et de centres commerciaux de renom. C'est le centre battant de la ville, un endroit où le monde des affaires, du shopping, de la gastronomie et de la culture se rencontrent.
 CAPITOL HILL : Capitol Hill à Seattle est un quartier dynamique, connu pour sa vie nocturne animée, ses boutiques indépendantes, ses cafés accueillants et sa scène artistique florissante. Que vous soyez amateur de musique, de shopping ou d'art, Capitol Hill offre une expérience riche en créativité et en diversité. C'est un lieu où la liberté d'expression et l'originalité sont célébrées au quotidien.
 UNIVERSITY DISTRICT : Situé autour de l'Université de Washington, le University District est un quartier animé avec une scène étudiante dynamique. Il est parsemé de librairies, de cafés chaleureux et de lieux de divertissement animés. C'est un endroit où l'éducation, la culture et la créativité se croisent, créant une atmosphère stimulante. Les rues regorgent d'énergie, de jeunes esprits avides de connaissance et d'une ambiance vibrante qui se reflète dans la vie quotidienne du quartier. Le University District est le point de rencontre de la jeunesse, de l'apprentissage et de la créativité, en plein cœur de Seattle.
 QUEEN ANNE : Queen Anne, perché sur une colline majestueuse, est l'un des quartiers les plus pittoresques de Seattle qui offre des vues panoramiques à couper le souffle sur la ville. Ce quartier est imprégné d'histoire, avec des maisons historiques et une architecture charmante qui évoquent le passé. Queen Anne offre une expérience de quartier paisible et panoramique, où l'urbanisme s'harmonise parfaitement avec la nature, créant une ambiance unique et captivante pour tous ceux qui s'y aventurent.
 GREENWOOD : Greenwood est un charmant quartier résidentiel à Seattle, offrant une ambiance de banlieue accueillante. Les rues regorgent de boutiques locales pittoresques et de cafés chaleureux, créant une atmosphère conviviale. De plus, les habitants bénéficient d'un accès facile à la nature grâce à la proximité de Carkeek Park, offrant des sentiers et une escapade verdoyante à proximité. Un mélange parfait de vie de quartier et de nature à portée de main.
WEST SEATTLE : West Seattle est une charmante communauté en bord de mer à Seattle, offrant des vues imprenables sur le centre-ville de la ville. Avec ses plages pittoresques, ses parcs verdoyants et son ambiance décontractée, ce quartier est une escapade côtière parfaite. Profitez de la sérénité des plages, des loisirs en plein air et de l'atmosphère détendue de West Seattle tout en restant proche de l'effervescence de la ville.
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hirondel-le · 4 months
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Printemps 2024
Bonjour ! Nous sommes en juin, et nous arrivons vers la fin du printemps... C'est le bon moment pour que je parle des nouveaux animes de cette saison que j'ai découverts !
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Jellyfish can't swim in the night
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Genres : Drame, Musique
De quoi ça parle ? : Il y a à Shibuya une fresque de méduse, et tout le monde a oublié qui l'a dessinée. Tout le monde, sauf bien sûr Mahiru, qui en est l'auteure. Un soir, devant cette fresque, elle rencontre Kano, une ancienne idol, et celle-ci l'entraine avec elle dans son projet : créer ses propres chansons et les poster sur internet.
Mon avis : Même si le scénario peut sembler peu original, la véritable force de l'anime vient de ses personnages : quatre filles vont créer leurs chansons, mais aussi leur identité propre et vont s'affirmer, découvrir qui elles sont et ce qu'elles veulent faire. Les musiques ne m'ont par contre pas marquées, ce qui est dommage au vu du thème.
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Girls band cry
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Genres : Drame, Musique, Tranche de vie
De quoi ça parle ? : Après avoir arrêté le lycée, Nina déménage à la capitale, loin de sa famille. Elle rencontre très vite Momoka, une chanteuse et guitariste qu'elle admire.
Mon avis : J'ai du mal à en dire plus sans spoiler quoi que ce soit, mais cet anime est une très bonne surprise. L'animation, entièrement 3D, m'a repoussée au premier abord, mais la qualité est au rendez-vous, et ce style particulier donne une identité propre à la série. Ce qui m'a le plus marqué est certainement le caractère bien trempé de chaque personnage : ces filles sont "vraies", ont leurs problèmes, leur passé, et aussi un sale caractère ! Enfin, les musiques m'ont vraiment marquée, ce qui est vraiment un plus.
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Whisper me a love song
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Genres : Drame, Musique, Romance
De quoi ça parle ? : Himari vient de rentrer au lycée, et après la cérémonie se succèdent sur la scène différents clubs. Quand vient le tour du club de musique, Himari est subjuguée par la voix de la chanteuse. Elle lui avoue alors qu'elle a eu "le coup de foudre". Cependant, les deux filles n'ont pas la même définition de "coup de foudre"...
Mon avis : Si l'anime a bien commencé, les derniers épisodes sortis m'ont un peu déçue : la qualité de l'animation a chuté, et l'histoire tombe un peu trop dans le cliché à mon gout... L'anime est en pause pour le moment, la fin de la saison me fera peut-être changer d'avis !
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Tadaima, Okaeri
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Genres : Drame, Romance, Tranche de vie
De quoi ça parle ? : Masaki et Hiromu sont mariés et ont un adorable fils, Hikari. Voilà l'histoire et les aventures quotidiennes de cette petite famille.
Mon avis : C'est vraiment mignon tout plein. Même s'il n'y a pas de grands objectifs à atteindre, cette famille vit sa vie avec ses hauts et ses bas quotidiens. Par contre... Est-ce qu'il y avait vraiment besoin que ce soit un omegaverse ?
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Train to the end of the world
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Genres : Aventure, Comédie, Science-fiction
De quoi ça parle ? : Dans la périphérie tokyoïte, quatre lycéennes montent à bord d'un train abandonné dans l'espoir de retrouver leur amie disparue. Mais l'aventure ne sera pas de tout repos, car quelque chose d'étrange est arrivé au paysage et aux habitants...
Mon avis : Le premier épisode m'a prise par surprise, mais dans le bon sens du terme. Comme ces filles, on ne sait jamais ce qu'on va trouver à la prochaine station...
⠀ ‧˚₊•┈┈┈┈୨୧┈┈┈┈•‧₊˚⊹
Conclusion
Et voilà, c'est tout pour les nouveaux animes que je regarde cette saison. Si je devais classer ces cinq-là par préférence personnelle, cela donnerait :
Girls band cry
Jellyfish can't swim in the night
Train to the end of the world
Taidaima, okaeri
Whisper me a love song
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havaforever · 1 year
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ANATOMIE D'UNE CHUTE - Brillant, Subtile, Captivant.
On peut dire d' Anatomie d’une chute de Justine Triet (Palme d'or 2023 amplement méritée) que c'est un film sur le réel, sur l'impossibilité de capter le réel, sur l'effort incessant de l'humain pour le comprendre.
C'est un film subtil et fort sur cette part manquante à laquelle nous nous heurtons tous, sur la façon dont nous comblons les failles, les pièces du puzzle qui nous manquent avec l’imaginaire. Nous accumulons les grilles de compréhension, comme des filets, que nous jetons sur le réel en espérant le capturer et il nous échappe toujours.
Nos grilles de lectures s'accumulent sans succès. Ici, cinq au moins se confrontent: la subjectivité de chacun, la psychanalyse et ses interprétations, la justice et ses enquêtes, la littérature et la fiction et bien sûr, le cinéma et sa manière de se jouer des images.
Ceci pour le réflexion générale qu'inspire ce magnifique film.
En ce qui concerne plus précisément le récit, un enfant, Daniel, retrouve son père, Samuel, mort devant la maison, alors qu'il revient d'une promenade. Seule sa mère, Sandra, était présente au moment de la chute. Mais elle dormait. Comment cet homme est-il mort ? Sa femme l’a-t-elle tué ? S’est-il suicidé ? Le film ne répondra pas.
Ce que Justine Triet met en scène, c'est le procès de cette femme trop forte, trop dure, trop fermée, trop libre surtout, et à travers ceux qui gravitent autour : la recherche incessante, universelle qui nous confronte tous à notre impuissance à accéder à l'absolue Vérité. Les avocats ne cessent de s'interrompre les uns, les autres, de s'attaquer ( exceptionnel duo d'acteurs pour les deux avocats, Antoine Reinartz en avocat général teigneux qui ne lâche pas sa proie et Swann Arlaud en amour de jeunesse transformé en chevalier servant).
Ils se renvoient mutuellement à la figure qu’un procès n'est pas le lieu de l'imaginaire, de la création, de l'invention, mais celui de la preuve réelle, irréfutable, de la pièce à conviction, du témoin à charge, le lieu de la reconstitution exacte des faits. Et pourtant, c'est ce qu'ils ne cessent de faire :" imaginer". Tout comme cette femme accusée qui est un célèbre écrivain. Tout comme son mari mort qui enregistrait sur son téléphone les scènes de leur vie quotidienne pour s'en inspirer pour écrire enfin un livre à son tour. Parce que "imaginer" c'est ce que l'humain fait de mieux et notre rapport au réel est un aller retour constant vers l'imaginaire.
Discussion percutante en plein procès sur la différence entre ce qui est "probable" et ce qui est "possible". On ne peut pas condamner une femme parce qu'une histoire est "possible", tant de choses sont possibles, mais pas davantage sur ce qui est "probable". Le probable, c'est ce qui serait crédible dans cette affaire, or nous ne sommes pas là pour croire en une version, le procès ne doit pas être le lieu de l'opinion, ni de la conviction, même de l' "intime conviction"( film génial d'Antoine Raimbault , en 2019). Il doit être le lieu de la vérité judiciaire et c'est un effort constant de se le rappeler et de souffler sur toutes ces images qui assaillent notre cerveau au cours du procès, tous ces films, tout ce petit cinéma qui se met en marche sans qu'on le veuille dans notre esprit.
Les experts et leur ton grave de scientifique se succèdent et donnent leurs versions possibles des faits qui sont aussitôt démenties par d’autres expertises, d’autres hypothèses. Le psychanalyste du défunt, à son tour, vient à la barre et témoigne contre l'épouse. Il donne sa version du réel, celle qu'il a bâtie séance après séance dans son cabinet en écoutant son patient et l'accusée s'insurge : depuis quand confond-t-on l’interprétation psychanalytique et le réel? La vérité des faits et le ressenti du sujet qui s'exprime sur un divan? Le psychanalyste n'est pas un enquêteur, il ne recherche pas la vérité mais à comprendre son patient pour le soigner. Il ne sait que ce qu’a bien voulu lui dire son patient, le réel passé au crible de sa subjectivité et de sa souffrance. Il ne connaît rien, au fond, de la vie objective de ce couple…
On tourne autour de la vérité, on ne la connaît pas. La caméra ne nous montre que des subjectivités en concurrence, elle accroît le doute. On ne pourra s'appuyer que sur des photos du couple et une scène de dispute exceptionnelle. Une scène qui montre sans hésitation possible que ce couple allait mal mais que cet homme allait mal aussi. Cette scène de dispute, où la souffrance de Samuel est au coeur de ce qui les oppose, lui, la rendant responsable de cette souffrance, elle, le renvoyant à sa propre responsabilité face à son sentiment d'échec, peut nous faire autant pencher vers l’idée du suicide que vers celle du meurtre. Comment trancher?
C'est un couple qui ne se supporte plus et l’on voit qu'entre eux deux non plus, il n’y a pas de vérité. Ils ont beau crier, se gifler, briser des verres, personne ne l'emporte. Ils disent tous les deux la vérité. La vérité, c’est qu’ils ont vécu une tragédie, leur enfant a été victime d'un accident qui l'a rendu malvoyant et comme l’enfant était sous la responsabilité du père ce jour-là, c'est lui qui en porte la culpabilité. Il ne s’en est pas remis. Elle, si. Peut-être un peu trop bien, et en définitive ce serait ce dont elle est accusée. Elle a continué à vivre, écrire, aimer. Il s'est effondré. C’est une économie. Un équilibre. Et il la hait de cela.
Il la hait de sa force, jouée remarquablement par Sandra Hüller. Elle est inaccessible à la culpabilisation. Elle refuse de porter sur elle son échec à lui. Elle refuse de se flageller car elle est un écrivain à succès et qu'il n'a pas réussi à écrire son roman. Elle le tue à petits feux, c’est vrai, par ce qu’elle est : sa dureté, sa résistance, son absence de culpabilité, sa force, sa réussite, son appétit de vivre, son appétit sexuel qui la pousse à chercher ailleurs ce qu'il ne lui donne plus. Mais peut-on dire qu'elle ait tort? Est-ce faux que Samuel s’enferme dans une position de victime et d’échec, car il a peur de vivre, d'écrire, de s'exposer? et s'il l’étouffe de ses reproches, de sa jalousie, de ses complexes, de sa culpabilité n'est-ce pas pour l'entraîner dans sa chute précisément?
Et l’enfant est au milieu de cet affrontement où personne n'a tort, personne n'a raison. Et comme tout enfant face à un couple qui se déchire sous ses yeux, procès ou non, il est en position de juge, d’enquêteur, il veut comprendre. Qui fait du mal à qui ? Pourquoi tant de souffrance sous son toit ? Et il n’a pas toutes les pièces car il n’est qu’un enfant. Et il est "heurté" comme il le dit à la juge. On voudrait l'épargner mais c'est trop tard. Juger ses parents n’est pas sa position. Et la vie l'assigne pourtant à cette place.
Tel Oedipe à la fin de son enquête chez Sophocle, l’enfant du film est malvoyant. La cécité est à la fois le drame de cette famille, l’accident originel qui déchire ce couple, mais c’est aussi métaphoriquement l’impossibilité de voir le monde des adultes, l’enfant n’a pas les ressources pour juger ses parents. Il est dans le noir, comme nous tous face au réel, et il décide de sauver sa mère. Dans un geste précisément œdipien. Il n’est pas sûr de ce qu’il dit pour la sauver mais il suit son cœur. Puisqu’on ne pas comment la chose est arrivée, dit l'enfant, on peut au moins se demander pourquoi elle serait arrivée. Pourquoi la mère aurait-elle tué le père ? Il ne trouve aucune raison à cela. Pourquoi le père se serait-il suicidé ? Ça oui, il peut se le figurer. L’avocat général n’est pas convaincu. Mais c’est pourtant l’être qui vivait au plus près de ce couple, les connaissait le plus intimement qui parle et qui dit ce qu’il sent.
On ne saura jamais la vérité exacte de cette histoire, tout comme nous ne parviendrons jamais à pénétrer les secrets du réel qui recule dès que nous avançons. Nous ne connaîtrons que l'acte de cet enfant, celui de sauver sa mère. L'avant dernière image du film est très évocatrice à ce titre, les bras de l'enfant s'ouvrent et reçoivent la tête de la mère dans un geste extrêmement paternel et protecteur. Son visage s'approche et il baise ses cheveux. Face aux limites de la raison, la seule vérité, peut-être, alors, est-elle celle du désir de vivre au delà de tout ce qui est depuis toujours déjà mort?
NOTE 17/20 - Palme d'Or largement mérité pour un film magnifiquement filmé, juste, sensible et passionnant.
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ahjdaily · 1 year
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INTERVIEW: Une discussion avec Albert Hammond Jr. sur la vie, les Strokes et le sentiment d’être incompris (Les Inrockuptibles)
François Moreau | 07/07/2023 à 15h47
This interview is solely in French. For an English-translated version of the website: click here Please note, the translation may not be not entirely accurate.
For archival purposes, full text is stored below.
Le guitariste des Strokes vient de sortir “Melodies on Hiatus”, son cinquième album solo. L’occasion d’évoquer avec lui la vie en marge du groupe, le besoin incessant de composer et l’éternel sentiment stroksien d’être incompris et insatisfait.
On appelle Albert Hammond Jr. aux aurores à l’occasion de la sortie de Melodies on Hiatus, son cinquième album solo paru en juin. Le guitariste hirsute des Strokes décroche le combiné depuis le jardin de sa maison dissimulée dans les collines de Hollywood, à Los Angeles, Californie. Après notre entretien, il ira à la salle de sport. La routine angelina.
Comme beaucoup de musiciens de la côte est des États-Unis, à l’instar de Julian Casablancas depuis belle lurette, Albert a lui aussi migré à l’ouest en quête de soleil et de nouvelles opportunités. S’il prétend composer et enregistrer quotidiennement sous le ciel bleu californien quand il n’est pas en tournée, il passe aussi des castings pour le cinéma : vous l’avez peut-être vu jouer un type cocaïné dans Babylon (2022), de Damien Chazelle, le temps d’une brève apparition. En 2018, il confiait même avoir auditionné pour la série Stranger Things, avec un essai à la clef, mais l’aventure n’est pas allée plus loin.
La musique reste donc le cœur d’activité de ce bon vieil Albert. Quand on lui passe ce coup de fil, il rentre tout juste lessivé d’une mini tournée américaine avec les Strokes, bouclée le 25 mai sur la scène du Minute Maid Park de Houston, Texas, avec escales à Minneapolis (MN), Syracuse (NY), Phoenix (AZ) et San Antonio (TX). Les New-Yorkais partageaient la scène avec Red Hot Chili Peppers, preuve, s’il en fallait une, que The Strokes a désormais un stadium status, comme on dit outre-Atlantique, même si une telle affiche au début des années 2000 aurait interpellé. Après tout, la première fois qu’on a vu Pixies sur scène, c’était en première partie de la bande à Flea. Les digues séparant l’indie du rock’n’roll circus hollywoodien, si tant est qu’elles aient un jour existé ailleurs que dans l’étroitesse de nos jeans slim, ont cédé dans les grandes largeurs.
“Mais je fais partie des Strokes ! Je suis dans le groupe ! Il y a toujours eu une alchimie dans ce groupe, quelque chose d’unique. Ça a été là dès qu’on a commencé à traîner ensemble. Même quand on se déplaçait dans la rue en bande, tu pouvais le sentir”
Mais la question ne se pose certainement pas en ces termes en Amérique, ni même dans l’esprit d’Albert, qui ne s’embarrasse de telles considérations et reste lucide sur le parcours de son groupe : “Le paysage d’aujourd’hui n’est pas celui de nos débuts et, musicalement, le meilleur est devant nous”, tranche-t-il. Plus de vingt ans après la sortie de Is This It (2001) de la cave et après le Grammy du meilleur album rock de l’année pour The New Abnormal (2020) remporté en 2021, le quintet est bon pour le Rock’n’Roll Hall of Fame. Le club des cinq sera d’ailleurs pour la première fois à Rock en Seine cette année, le 27 août, en clôture du festival francilien, après une poignée de dates en Asie, aux États-Unis (encore) et à Londres. 
Carrière solo
Notre dernière rencontre avec le guitariste remonte au 18 février 2020, dans les coulisses de l’Olympia. “Je m’en souviens bien, on avait fait cette séance photo dans le parking deux minutes avant de monter sur scène”, nous glisse-t-il. À l’époque, nous n’étions qu’une poignée de chanceux·euses à avoir pu écouter The New Abnormal, le dernier album des Strokes au titre prophétique sorti en avril 2020, et le groupe accordait aux Inrocks une interview exclusive. Comme prévu, Julian Casablancas avait été expéditif, gêné comme d’habitude aux entournures par l’exercice. Albert, quant à lui, ouvrait les vannes, tenant le crachoir une heure durant dans sa loge, oubliant qu’Alex Turner, Hedi Slimane ou encore un représentant de Phoenix étaient en train de s’envoyer des coupes de champagne dans la pièce à côté. “Tu me demandes ce que ça fait de jouer avec les Strokes ? Mais j’en sais rien, je suis membre des Strokes, je ne peux pas avoir ce recul”, nous avait-il confié après le show.
Aujourd’hui, il tient le même discours : “Dans le fond, je n’avais jamais eu véritablement l’intention de faire des disques en solo. Faire partie d’un groupe comme les Strokes, qui a du succès, me suffit. Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu ça. Quand j’ai sorti le premier album, les gens disaient que certains morceaux ressemblaient aux Strokes. Mais je fais partie des Strokes ! Je suis dans le groupe ! Il y a toujours eu une alchimie dans ce groupe, quelque chose d’unique. Ça a été là dès qu’on a commencé à traîner ensemble. Même quand on se déplaçait dans la rue en bande, tu pouvais le sentir”. 
Pour un type qui ne rêvait pas de carrière solo, Albert Hammond Jr. est le membre du groupe qui possède la discographie la plus étoffée, avec cinq albums et un EP, AHJ (2013) sorti chez Cult Records, le label du pote Julian. A l’époque de Yours to Keep (2006), il est même le premier à s’échapper des Strokes, alors que les New-Yorkais entrent à peine dans une période de hiatus de six ans et que, par médias interposés, Casablancas se plaint d’être celui sur les épaules duquel repose l’existence du band. 
L’idée derrière Yours to Keep n’était effectivement pas tant de sortir un disque à tout prix, mais d’arriver au bout d’un processus, qui semble pourtant encore inachevé aujourd’hui, si l’on en croit Albert : “Je n’ai jamais vraiment eu l’occasion de réfléchir à quel musicien je voulais être, parce que j’ai toujours fait partie d’un groupe. Si j’y avais pensé plus tôt, j’aurais peut-être fait certaines choses différemment. Je n’aurais pas pris autant de drogues pour ¿Cómo Te Llama?, mon deuxième album. Je vivais dans une réalité, disons, qui n’était pas un modèle de vie durable. Avec le recul, je crois que l’idée, c’était de faire les choses et d’avancer avec le groupe quoiqu’il arrive. Je sais que je n’ai jamais été capable de faire de la musique tout seul, j’ai besoin d’un tuteur pour me montrer comment plonger. Si je passe un mois entier à bosser sur des morceaux et qu’il n’en ressort rien de bon, j‘ai du mal à me sortir de la tête l’idée que j’ai perdu mon temps. C’est sûrement faux, mais c’est la façon dont fonctionne mon cerveau.” 
New York années 2000
Albert revêt une allure de survivant encore un peu ébranlé par la frénésie des choses. La dope, le New York junkie et grisant des années 2000, celui dont on peut lire les exploits dans l’essentiel ouvrage de la journaliste Lizzy Goodman Meet Me In the Bathroom – New York 2001-2011 : une épopée rock, fraîchement traduit en français aux éditions Rue Fromentin ; le musicien se contente de l’évoquer quand on lui en parle, mais tient à désamorcer toute forme de nostalgie mal placée qui dit généralement plus de l’intervieweur que de l’interviewé : “C’est ma jeunesse, tu sais. C’est difficile de ne pas romantiser cette période de ta vie. Parfois je regarde en arrière pour réaliser que les choses sont belles aujourd’hui. Dans les moments les plus sombres, je me dis que j’aurais dû profiter davantage de tel ou tel moment.”
“Si je passe un mois entier à bosser sur des morceaux et qu’il n’en ressort rien de bon, j‘ai du mal à me sortir de la tête l’idée que j’ai perdu mon temps. C’est sûrement faux, mais c’est la façon dont fonctionne mon cerveau”
Au sujet de la dope, justement, Albert – sobre depuis longtemps – ne cache rien en interview, mais disqualifie, une fois encore, les biais de romantisation, notamment lorsqu’il s’agit d’évoquer le temps de la création musicale : “J’imagine que si tu es sous influence, que tes perceptions changent pour t’amener à voir les choses sous un autre angle et que tu travailles vraiment dur en suivant cette ligne, tu peux accomplir certaines choses. Mais cette discipline est presque impossible à atteindre. Même si un trip t’amène à voir des choses extraordinaires, une fois retombé, il te reste à tout rassembler ensuite. Et c’est une tâche sans fin.
J’aime bien la philosophie de George Carlin (comédien et humoriste américain, ndlr), qui dit qu’il faut que tu écrives encore et encore, et te mettre stone à la fin pour voir ton travail d’un autre point de vue. Mais tu dois bosser d’abord. Quand tu crées, tu dois composer avec ta part d’ombre. Ça peut prendre plus de temps d’arriver là tu veux aller, mais au moins c’est réel et profond. Je trouve ça bizarre de penser que c’est la substance qui crée. C’est toujours la personne et ce qu’elle met dans son œuvre ! La substance te permet juste de faire taire cette petite voix intérieure qui peut parfois se transformer en monstre quand tu es en plein processus de création. Si j’avais pu m’imposer cette discipline plus tôt, il aurait été intéressant de voir où ça m’aurait mené. Heureusement, je ne me suis pas grillé, mon cerveau est toujours là.” 
Dur labeur
Pour Melodies on Hiatus, un double-album de dix-neuf titres, Albert s’est ainsi entouré d’un producteur, Gus Oberg, vieux collaborateur des Strokes, et d’une parolière, la Canadienne Simon Wilcox, appelée à la rescousse quand il a fallu mettre des mots sur la somme de démos enregistrées. Au générique de ce disque, une poignée de musiciens : Goldlink, Matt Helders (Arctic Monkeys), Steve Stevens (guitariste de Billy Idol), la chanteuse Rainsford. L’idée d’être le type qui rassemble autour de lui, tel un esthète, le branche-t-il ? “Je n’irais pas si loin. Disons que, parfois, j’ai l’impression de comprendre que certaines personnes vont bien avec d’autres. Mais je connais mes points faibles, j’aime m’entourer de gens qui savent faire ce que je ne sais pas faire. C’est fun d’assembler les pièces du puzzle.”
Comme il le répétera tout au long de notre conversation, Albert n’avait pas spécialement en tête de faire un disque aussi pléthorique. Contrairement à Francis Trouble (2018), son précédent album enregistré de façon assez classique, avec un groupe venu en studio pour mettre en boîte des démos travaillées au préalable par Albert, Melodies on Hiatus s’est fait sur le temps long aux côtés du pote Oberg, avec peu de gens autour dans un premier temps : “Je voulais déconstruire l’idée du groupe en studio. L’idée, c’était d’avoir Gus avec moi, quelques drum machines, un ordinateur, des potes de passage pour jouer quelques instruments. On se disait ‘essayons ceci, essayons cela’, et finalement les morceaux sont sortis assez naturellement. Très vite, je me suis retrouvé avec une vingtaine de chansons et je me suis senti dépassé.” 
“J’aime bien la philosophie de George Carlin (comédien et humoriste américain, ndlr), qui dit qu’il faut que tu écrives encore et encore, et te mettre stone à la fin pour voir ton travail d’un autre point de vue. Mais tu dois bosser d’abord”
Dépassé, parce que le songwriting n’est pas le fort d’Albert Hammond Jr. qui, même s’il a grandi avec son auteur/compositeur de père, ne vit pas la musique de cette manière. “Les paroles, en musique, c’est vraiment la dernière chose à laquelle je me raccroche”, confie-t-il, avant d’évoquer sa collaboration avec Simon Wilcox, qui a coécrit toutes les paroles alors que les deux n’avaient alors échangé que par téléphone.
De longues conversations téléphoniques en forme de déversement de flux de conscience : “Je peux chanter avec du faux texte, parfois même, comme sur le morceau Old Man, quelques lignes surgissent, mais il me fallait quelqu’un. Je me suis dit que j’allais demander à des potes d’autres groupes de m’écrire quelques morceaux, et puis on m’a présenté Simon. On s’est tout de suite bien entendu. On a eu des conversations profondes, des choses très personnelles, et elle a su capturer toutes ces choses. D’une certaine manière, on peut dire que ça ressemble à une thérapie. C’est toujours plus simple pour moi de laisser couler le flot de la conversation que de déterminer à l’avance un sujet pour un morceau. Ça sonne faux pour moi.
De ce point de vue, la création peut donc être perçue comme une thérapie, oui. Parce que, créer, c’est faire surgir une partie de toi qui ne s’autorise pas toujours à exister. Mais ça reste beaucoup de travail. Bien sûr, il y a des moments suspendus, ça arrive, mais tu ne peux pas attendre ces moments éternellement. La plupart du temps, ça se résume à bosser énormément et à assembler les pièces d’un puzzle. Être capable de tout détruire et de reconstruire, sans trop t’attacher aux choses. Si un morceau ne marche pas, tu dois comprendre pourquoi. En d’autres termes, tu dois constamment te battre contre toi-même”. 
Incompris
Obnubilé par la personnalité accidentée de Julian Casablancas, on oublierait presque les quatre autres membres des Strokes, leur histoire en marge du groupe, le chemin parcouru pour se frayer une voie en dehors des perceptions parfois limitées que le succès du band a probablement dû exacerber ces vingt dernières années. Qui se rappelle de l’album de Nikolai Fraiture, bassiste discret, sorti en 2009 sous le sobriquet de Nickel Eye ? Il faudra s’en rappeler quand il s’agira de répondre à la question : que se tramait-il dans la tête d’un jeune New-Yorkais vingtenaire ayant grandi dans le Manhattan des années 2000 ?
À mesure que le temps passe, les fantasmes se cristallisent, quitte à nous fourvoyer. “’Ive been all around this town / Everybody’s singin’ the same song for ten years”, chantait Julian en 2011 sur Under Cover of Darkness. Albert semble avoir tracé sa route et ne regarde derrière que quand quelqu’un lui demande de regarder derrière, comme si on voulait encore et toujours rejouer l’histoire, comprendre l’incompréhensible, raviver une flamme éteinte depuis belle lurette. 
“C’est bizarre aussi de se dire que certains pensent que parce que je sors des choses de mon côté, je ralentis le groupe. Il n’y a rien de plus au monde que je voulais sinon faire partie de ce groupe. J’imagine que les gens se figurent que c’est bizarre de faire de la musique en solo alors que le groupe est toujours actif”
“Le truc, c’est que même 20 ans après, et c’est une constante chez moi, j’ai le sentiment d’être incompris, nous rencarde Albert. Je n’ai jamais l’impression de faire face à des gens qui me comprennent, et notamment quand je suis face à des fans. C’est un peu frustrant, et une sensation étrange. À chaque fois que j’entends quelqu’un parler d’un de mes morceaux, c’est si éloigné de ma propre perception des choses ! On me parle de chose que je n’essayais ni de près ni de loin de faire, de reproduire ou de copier. C’est bizarre aussi de se dire que certains pensent que parce que je sors des choses de mon côté, je ralentis le groupe. Il n’y a rien de plus au monde que je voulais sinon faire partie de ce groupe. J’imagine que les gens se figurent que c’est bizarre de faire de la musique en solo alors que le groupe est toujours actif. C’est toujours intense pour moi de sortir un disque, ça ressemble à un matin qui n’existe jamais vraiment.” 
Tout porte à croire que des groupes comme les Strokes ou Arctic Monkeys sont essentialisés jusqu’à la moelle (il n’y a qu’à voir ce que se mange en pleine poire Alex Turner quand il fait son Scott Walker, au lieu de donner dans le riff adolescent), au point de leur faire porter le poids des élans nostalgiques de trentenaires qui les verraient bien au Panthéon. Albert : “J’ai plutôt l’impression de ne pas avoir accompli certaines choses, plutôt que l’inverse. Je ne vais pas m’asseoir et énumérer avec toi tous nos succès. Les gens doivent comprendre que si ce qu’on a pu faire toutes ces années leur paraît énorme, c’est difficile de notre côté d’éprouver ce genre de sentiment.”
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esther-nvr · 6 months
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Référence commentées
Joaquin Sorolla
Ce peintre était connu pour ses œuvres lumineuses et vibrantes qui capturaient la vie quotidienne en Espagne à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Il excellait dans la représentation de la lumière, utilisant des couleurs vives et des effets de lumière pour créer des toiles éclatantes. Outre ses compétences artistiques, Sorolla était également un homme très engagé socialement. Il a utilisé son art pour sensibiliser aux problèmes sociaux de son époque, notamment en peignant des scènes de la vie quotidienne des pêcheurs, des ouvriers et des enfants défavorisés. Son engagement et sa vision de la famille reflétés à travers ses oeuvres, sont une source d'inspiration pour mes propres créations. 
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Frida Kahlo
Frida Kahlo est une artiste mexicaine du XXe siècle, célèbre pour ses autoportraits émotionnels et introspectifs. Son œuvre explore la douleur physique et émotionnelle, l'identité, le genre et la culture mexicaine. Elle a utilisé la peinture comme moyen d'exprimer son vécu, marqué par un accident traumatisant, une relation tumultueuse avec Diego Rivera et un engagement politique. Ses tableaux, riches en symboles, sont aujourd'hui reconnus mondialement, faisant d'elle une figure féministe emblématique de l'art. En tant que femme, la puissance de ses œuvres m'a inculqué une vision plus impactante de l'art.
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Willy Ronis
Willy Ronis était un photographe français renommé, reconnu pour ses contributions significatives à la photographie humaniste. Né à Paris, son travail a capturé la vie quotidienne et les scènes de rue, mettant en lumière la beauté de l'existence ordinaire. C'est à travers son livre "ce jour là" que j'ai découverts Willy Ronni, c'est avec son oeuvre que ma passion pour l'argentique fût révélée. Ses photographies, empreintes de sensibilité sociale, reflètent son engagement envers les valeurs humanistes et son intérêt pour la condition humaine. Ronis est particulièrement célèbre pour ses images intemporelles de Paris et pour avoir documenté la vie des travailleurs et des familles. 
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Tishk Barzanji
Tishk Barzanji est un artiste visuel et illustrateur basé à Londres, connu pour son travail artistique contemporain. Originaire du Kurdistan irakien, Barzanji a fui la région en raison de conflits armés pour finalement s'installer au Royaume-Uni. Son art se caractérise par des paysages urbains surréalistes et des compositions abstraites, souvent dominées par des teintes pastel et des formes géométriques. Barzanji explore des thèmes tels que la nostalgie, la mémoire et l'étrangeté à travers ses créations, qui ont été exposées dans plusieurs galeries et ont attiré l'attention pour leur esthétique distinctive et leur narration visuelle intrigante. Le parcours de cet artiste me touche particulièrement, il arrive à exprimer son histoire d'une façon poétique. 
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Iris van herpen
Iris van Herpen est une créatrice de mode néerlandaise renommée, née en 1984. Elle est reconnue pour son approche avant-gardiste et innovante de la mode, explorant les intersections entre la technologie, la science et l'art. Ses créations sont souvent caractérisées par des techniques de coupe complexes, des matériaux futuristes et des formes sculpturales uniques. Van Herpen a collaboré avec des scientifiques, des architectes et des artistes pour repousser les limites de la mode contemporaine. Je trouve sa façon de travailler avec les volumes et l'espace l'espace très intéressante. J’ai énormément apprécié son exposition sculpting the scene MAD (musée des arts décoratifs) cela m’a permis d’apprendre d’avantage sur sa manière de travailler ses créations ainsi que de comprendre sa vison du monde. Elle a fondé sa propre maison de couture, Iris van Herpen, en 2007, et ses collections ont été présentées lors de défilés de mode internationaux, suscitant l'admiration pour son approche visionnaire de la création de vêtements.
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Daniel Roseberry
Daniel Roseberry est un designer de mode américain, surtout connu pour son rôle de directeur artistique de la maison de couture Schiaparelli. Né en 1986, il a été nommé à ce poste en 2019, apportant une vision moderne et innovante à la maison de couture fondée par Elsa Schiaparelli. Roseberry a gagné en reconnaissance pour ses créations audacieuses, combinant l'héritage surréaliste de Schiaparelli avec des éléments contemporains. C'est ce que j'apprécie dans ses créations, souvent caractérisées par des détails excentriques et des formes inattendues. Il arrive à créer des pièces qui se démarquent dans le monde de la haute couture. Daniel Roseberry a ainsi contribué à insuffler une nouvelle vie et une nouvelle énergie à la maison de couture emblématique.
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Wes Anderson
Wes Anderson est un réalisateur, scénariste et producteur américain né le 1er mai 1969. Il est connu pour son style cinématographique distinctif et sa mise en scène visuellement captivante. Son travail est souvent caractérisé par des décors minutieusement conçus, des couleurs vives, des dialogues stylisés, une utilisation distinctive de la musique et une distribution récurrente d'acteurs tels que Bill Murray, Owen Wilson, et Jason Schwartzman. Les films de Wes Anderson sont souvent considérés comme des œuvres d'art visuelles, et il a reçu de nombreuses nominations et récompenses pour son influence unique dans l'industrie cinématographique. Son travail est remarquable et très pointilleux, tout est dans le détail et je trouve cela très important. Selon moi le détail est ce qui permet à une oeuvre d'apporter plus d'intention.
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(petite scène de la ville quotidienne, la vie des villages)
« l’orage de septembre est plus dangereux ; il roule, il ne claque pas comme celui de l’été » ; parole de la doyenne du village relatant ce que disaient ses aïeux ; un orage qui dans son avancée devait donner l’impression d’entrainer avec lui les paysages eux-mêmes jusqu’à un point de chute, un point de non retour ; époque où on écoutait dans le moindre détail le son des éléments naturels pour décrypter leur évolution, leur origine, leur sens, où on écoutait les saisons autant qu’on les voyait ; mais ici dans cette phrase se ressent aussi et surtout la rupture climatique, dans les images convoquées ; les orages de septembre qui sont devenus simplement ceux communs, violents et soudains des étés du premier tiers du XXIème siècle ; l’été météorologique qui déborde désormais largement sur octobre ; et cet allongement de la saison éloigne un peu plus cette phrase dans un passé à jamais révolu qui n’existe plus que dans des fragments de mémoire de personnes sur le point de partir ; et avec leur départ c’est aussi le rythme des saisons qui nous quitte
le temps est devenu une variable du grand changement qui nous poursuit, créant à son tour de la nostalgie là où pourtant, lorsque nous sommes nés, l’immuable rayonnait
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© Pierre Cressant
(mercredi 14 septembre 2022)
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madamecercle · 1 year
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Ces Grands Empires, quand même
[1] — zauriez-pas un peu d'ô? (N'auriez-vous pas un peu d'eau ?) [2] [GranGroi Sublime, 917° æ Scène de la vie quotidienne d'après AsRfronde3, fils]
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jumanjijumanjijumanji · 11 months
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Re-enchanting the World - Malgorzata Mirga-Tas
Pavillon Pologne
Reprend la structure en trois bandes superposées des fresques du Palazzo Schifanoia de Ferrare.
En haut, l’artiste raconte l’épopée mythique des Roms vers l’Europe. Au centre, on retrouve les signes du zodiaque mais réactualisés. En bas, les allégories de la Renaissance ont été ici remplacées par des scènes de la vie quotidienne des Roms (nettoyage d’un poulet, partie de cartes, enterrement…)
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dykeboi · 9 months
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Suzanne Valadon, Après le bain. 1908, Pastel sur papier. Suisse, Genève, Association des Amis du musée du Petit Palais
La spontanéité du trait dans les dessins de Suzanne Valadon n'est en rien incompatible avec une lente maturation de ses compositions, comme en témoigne son emploi du papier-calque. Ainsi, elle peut reporter un même sujet sur plusieurs supports, afin de pousser l'expérimentation. Ces deux dessins au pastel confirment l'intérêt de l'artiste pour les nus et les scènes de la vie quotidienne, notamment la toilette. Ils montrent l'évolution du sujet : le corps de la jeune fille se faisant plus souple dans la version moins colorée, épousant les lignes du fauteuil, ou la construction de l'espace par la couleur dans le second. Ces deux études rappellent les jeunes filles à la toilette d'Edgar Degas, elles-mêmes inspirées des œuvres japonaises. Valadon les a particulièrement regardées dans l'atelier du peintre.
The spontaneity of line in the drawings of Suzanne Valadon is in no way incompatible with the slow maturation of her compositions, as evidenced by her use of tracing paper. Thus she could carry forth the same subject across several mediums in order to push her experimentation. These two pastel drawings confirm the artist's interest in nudes and scenes of everyday life, notably the bathroom. They show evolution of the subject: the body of the young girl appearing more flexible in the less colorful version, following the lines of the armchair, or the construction of space through color in the second. These two studies are reminiscent of the young girls in the bathroom by Edgar Degas, themselves inspired by Japanese works. Valadon had particularly looked at them in the painter's studio.
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lemondeabicyclette · 1 year
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Derrière la caisse du supermarché [de votre choix, c'est partout pareil] – « quarante et un ans de grande distribution » – « entend ça tous les jours de la part des clients ». Et elle leur fait inlassablement la même réponse depuis plusieurs mois : « Vous savez, si je pouvais, je baisserais les prix. » Le pouvoir d’achat des Français Québécois ? Leur attitude face à l’inflation ? Ce sont les caissières des grandes surfaces alimentaires qui en parlent le mieux.
De l’autre côté du tapis roulant, ces employées dites « de la deuxième ligne », pendant la crise due au Covid-19,sont aux avant-postes face au raz de marée inflationniste. Les clients se plaignent auprès d’elles de l’augmentation du coût de la vie – « Tout est devenu cher », « L’Ukraine a bon dos » – ou de la disparition de certains produits dans le magasin – « La moutarde, ça ne vient pas d’Ukraine. » Ces derniers mois, partout en France au Québec, les caissières font un même constat : aussi informés soient-ils, les consommateurs n’en croient pas leurs yeux lorsqu’ils entendent le total à payer.
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Au Québec, ce sont plus de 670 000 personnes qui ont besoin d’aide alimentaire chaque mois.
Depuis 1988, Les Banques alimentaires du Québec, jouent un rôle clé pour les nourrir. Leurs 32 membres régionaux indépendants desservent plus de 1200 organismes communautaires locaux affiliés, qui répondent mensuellement à plus de 2,2 millions de demandes d’aide alimentaire. Sur le C.A., du personnel de Maxi, Sobey's et Métro. Sala ben ben du bon sens, non ?
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Dans La Poisse :
« Bon nombre* de consommateurs soupçonnent les épiceries de profiter de l’inflation pour $’en mettre plein les poch€s. »
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*Bon nombre, c'est-tu comme 100%, genre ?
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whencyclopedfr · 2 years
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La danse dans la Grèce antique
Dans la Grèce antique, la danse fait partie intégrante de la vie quotidienne. Les Grecs ne dansent pas seulement en toutes occasions, mais considèrent certaines activités telles le jeu de balle ou l’exercice physique rythmique comme de la danse. Pour eux, elle est une réponse naturelle du corps, de l’esprit et de l’âme à la musique. C’est pourquoi, ils n’ont aucun mal à s’y adonner lors de mariages ou de soirées arrosées (symposia), et dans le théâtre grec antique, le chœur exécute des chorégraphies. Les danses grecques pouvaient être pratiquées seul ou en groupe dans le but de raconter une histoire, de mettre en scène des compétences guerrières et athlétiques, de divertir des invités ou de représenter des processions ou d’autres éléments de rituels religieux.
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claudehenrion · 2 years
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Dans une boite en carton...
  Dans la tradition provençale, la période dite “Calendale” va du 1er  dimanche de l'Avent à la Chandeleur, date à laquelle les petits santons retournent ''sommeiller dans une boite en carton''... comme le chante un si joli ''Petit Noël''. C'est donc avec le respect dû aux traditions que je m'apprête à suivre l'exemple des générations de ''crécheux'' qui ont fixé au 2 février 2023 la date pour cette année de ce repli ''sur des positions préparées à l'avance''. Bientôt, mes quelque 300 ''sujets'', si poétiques et si chers à mon cœur, vont déserter mon salon... en principe jusqu'à l'Avent de l'an prochain, si Dieu le veut. Pourvu qu'ils ne trouvent pas le temps un peu long !
N'en déplaise aux cuistres, aux haineux, aux étriqués, aux ronchonneurs et aux hargneux –ce sont généralement les mêmes-- une crèche, toute crèche, chaque crèche, est une œuvre d'art, à la fois unique et générale, et paradoxalement vulnérable et éternelle. Il faut être un de ces lamentables et malfaisants ''libres-penseurs'' (NDLR - Rarement titre a été si trompeur : esclaves de leur rejet de tout ce qui n'est pas leur phobie, ils ont par conséquent arrêté de penser) pour voir là une preuve de soumission à quelque puissance obscure : tout au contraire, une crèche est, au delà de sa fonction rituelle, un étendard de révolte, un magnifique sursaut contre l'arbitraire et la tyrannie, un cri d'espoir en la toute puissance de l'esprit sur le mal et de la liberté sur l'interdiction... Comme il s'agit d'un domaine artistique d'une richesse difficile à résumer et qui est présent sur la Terre entière, parlons de l'une d'elles, une des plus riches sans doute, la  ''crèche provençale''.
Un petit ''retour sur images'' s'impose : au premier coup d’œil, il s'agit d'une scène paysanne, un jour de Noël, ''il y a longtemps''. Là, semblent aller et venir des foules de santons (un ''santoun'' est un petit saint, en langue d'Oc. La crèche de l'église Saint François-Xavier, à Paris, en compte plusieurs milliers. ‘’Mérite la visite” !) dont chacun évoque la Provence au XVIII ème siècle, dans des représentations de la vie ''en ce temps-là''. En fait, en plus de toutes ses qualités religieuses et artistiques, c'est un documentaire sur la vie quotidienne de nos ancêtres –et contrairement aux ''intox'' télévisées, ce témoignage est honnête puisque ne voulant rien démontrer.
La raison pour laquelle cette époque a été retenue est connue : devant l'interdiction féroce de toute pratique religieuse qu'imposait un processus révolutionnaire qui, recuit dans sa haine, poursuivait tout ''déviant'' jusqu'à ce que guillotine s'ensuive, devant la sauvagerie de la fermeture des églises et leur destruction, et devant l'assassinat des prêtres ou leur exil forcé (car il n'y a pas eu qu'en Vendée que le nettoyage par le vide a été une honte sanglante), les paysans (alors une immense partie de la population), se sont inspirés des crèches des églises, qui avaient été importées d'Italie lors de la Contre-réforme, 3 siècles plus tôt et deviendront alors des ''crèches domestiques''. La crèche est donc d'abord et avant tout un cri de liberté, un refus de la bêtise sectaire... 1793–2023 : la boucle de la bêtise est bouclée, et nous voici revenus aux sources, par une poignée de faibles d'esprit recuits dans leur haine ! Que de regrets, devant cette ''régression permanente''...
Ce magnifique pied-de-nez à une autorité indigne d'un pouvoir dont elle abuse (''Nihil novi sub sole'', re-hélas !) avait été rendu possible par l'invention (découlant directement de l'existence d'un besoin criant, qui demandait une réponse) par Jean-Louis Lagnel (1764-1822) du santon d’argile crue, moulé en série, idée reprise par la suite par de nombreux figuristes et qui est toujours utilisée par les santonniers d'aujourd'hui... dont les œuvres, en argile cuite, sont plus résistantes. ‘’La crèche provençale est donc le fruit d'un itinéraire unique, mêlant au fil du temps, le profane au religieux'', explique Marcel Carbonel, un des santonniers les plus connus.
Les santons représentent donc des petits métiers de la fin du XVIII ème siècle : lou pastre, ses moutons et le ''Flouca'', ancêtres des ''Pastrages'' actuels, lou mouniér, lou rémoulaïré, lou pescadou ou lou Conse (le Maire, autrefois ''Consul''), mais aussi des personnages typiques ou allégoriques, qui ont existé en leur temps,et dont beaucoup ont même des prénoms (la lavandière, qui est  redevenue ''la bugadéïro'', s'appelle la Marie-Jeanne, lou tambourinaïré se nomme Vincent, et ‘’la Arlatanca’’ (l'arlésienne), Mirelho. pendant que Louis poarte la poule, Nicoulas lou chanboun (le jambon) et Jouan la soumoule (la semoule, évidemment). Parmi les plus connus, il y a l'aveugle et son fils (l'avugle é soun fieu), lou boumian et la boumiano (les bohémiens), lou Rãvi (avec un ''a'' très accentué). Et, au dessus de cette petite foule, l'Ange qui, raconte le Félibre Frédéric Mistral dans son Lou Tresor dóu Felibrige, est ''un santoun qué, dins lou bélèn (''bélèn'', pour Bethléem, désigne une ''Nativité''), boufo de longo (= souffle longtemps) dins sa troumpeto. Cet ange Boufarèu recampa tout lou mounde pèr anoucia la bono nouvello –je ne pense pas utile de traduire ! Sans oublier, évidemment, la Santo Familho, lou biou et l'ase (du latin asinus. Le pays d'Oc gardé le ''s'', le pays d'Oïl a préféré le ''n'' !) et Lou Pitchoun qu'on va déposer à minuit, en chantant Un Cantinella de  Raimond Féraud, troubadour du XIIIe siècle (cf. ''Vita de saint Honnorat de Lérins'' -1442)..
Et puis... il restait pas mal des souvenirs troubles de cette légende médiévale (qui persistaient en résistant au temps) selon laquelle les Seigneurs des Baux auraient reçu en garde le mythique trésor des Templiers : si les Papes, disait -on avec l'air entendu, avaient quitté Rome pour Avignon, ce n'était pas sans raison. La somme de ces ''raisons'' ésotériques ou initiatiques faisait que nombreux furent ceux qui se demandèrent longtemps (''avé l'accin'', pour ajouter le soleil --donc un peu de crédibilité-- au récit) si, finalement, ''Lou Pitchoun'' n'était pas né ''pour de vrai'', en Provence... ‘’aussi’’ ! (Avis à nos gouvernants incultes : le ''complotisme'' ne date pas d'hier ! Comme le besoin de rêves, c'est une  constante de l'humanité !).
Dès le Concordat de 1802, quand les jours noirs de la Terreur s'éloignèrent, rendant vie à la Liberté, les crèches retrouvèrent leur place dans les villes et, normalement, dans l'espace public, mais toujours en se méfiant des ''bien-pensants'' de chaque époque, tous prompts à nuire et obsédés à détruire...(NDLR : les monstruosités robespierristes restent un rêve inassouvi pour les ''gauchos'' les plus haineux. Les ''libres-penseurs'', beaucoup de socialistes, les quelques communistes vivants, les anars de la ''Nupes'' poursuivent leurs dystopies mortifères et cauchemardesques).
La Ville de Paris notamment, longtemps après la Loi de séparation de 1905 (que les christianophobes-par-système citent sans cesse comme géniale... même si pas un seul pays au monde n'a jugé intelligent de l'adopter, ni même de l'adapter !) mettait à l'honneur des crèches, ici et là dans la capitale, de Montmartre au parvis de l'Hôtel de Ville, enrichissant ces espaces d’une chaleur bienvenue, avant que la parenthèse hidalguienne ne décide qu'il était préférable (plus esthétique ?) que les souillent les tentes Quetchua de clandestins exigeant ce à quoi ils n'ont aucun droit. Je n'ai pas oublié –je ne dois pas être le seul !-- les impressionnantes crèches (entrée payante et queue permanente) qui humanisaient cette Place, avant que le vide et le néant à la mode n'interdisent tout ce qui est autre chose que leur ''RIEN''.
C'était... avant que ne triomphe, pour le plus grand mal de l'Humanité désormais privée de futur, le désert intellectuel (surtout anti-chrétien) dans lequel nous considérons ''habituel'' d'évoluer, et qui est une invention (le vrai mot est : ''une perversion''!) très récente. Et, cerise sur le néant (si j’ose), des juges sans jugeote confirment, année après année... qu'ils sont d'accord avec eux mêmes, pour condamner sans raison... ce qui n'est pas et ne saurait être de leur ressort. En français, on appelait ça un abus de pouvoir... mais on cherche à nous faire croire qu'il serait malséant de critiquer une décision de ''cette'' justice sans majuscule... sujet sur lequel le peuple a tranché : la confiance a disparu, à tous les étages de ce qui reste de la république.  Quant à la France... elle se meurt doucement, merci.
Pour les 11 mois qui viennent, tous ces jolis santons vont donc ''dormir dans leur boîte en carton''. Ils sont, tous, autant de parts de notre passé commun, et de si beaux témoignages de la capacité de l'Homme à créer du Beau à partir de rien –encore que l'idée de ‘’fabriquer’’ un Homme à partir d'un peu d'argile est une technique qui remonte à... un sacré bon bout de temps ! Dormez bien, chers petits Santons, et ‘’N’ayez pas peur’’ : Justice (la vraie) vous sera rendue un jour et vous reviendrez rendre nos villes –qui s'enfoncent dans la tristesse, dans la laideur et dans la décadence depuis qu'elles vous ont chassés-- jolies, à nouveau ! Mais il semblerait pourtant que, malgré l’urgence, cette idée ne soit pas pour demain...
H-Cl.
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