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#Scepticisme
unclavierasoi · 2 years
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_source de joie
Je reprends ma vie 
là où je l’avais laissé.
Elle m’attendait.
Je ne m’étais pas rendue compte 
qu’elle me manquait.
_ source de joie
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NP : J'ignore quand j'ai écrit ceci. Mais je me souviens pour quelles raisons je l'ai fait et à quoi je fais référence.
Lorsque je suis sortie de croyances diverses liées à la spiritualité New Age et au développement personnel, j'ai eu fortement ce sentiment de me retrouver et de renouer avec moi-même. Comme si je sortais d'un tunnel, d'une parenthèse ou d'un demi-sommeil. Et pourtant je ne renies pas ces années car j'y ai fait de belles rencontres et j'ai sans doute appris deux trois trucs sur moi, sur la communication et sur les relations qui me sont encore bien utiles aujourd'hui ! Je suis heureuse d'avoir gardé le meilleur et heureuse d'en être sortie.
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Pour porter des jugements équitables sur un milieu social donné, nous ne devons pas tenir compte seulement des maux qui nous touchent ou des injustices qui heurtent nos sentiments. Chaque société contient une certaine proportion de bien et de mal, un nombre déterminé d’hommes vertueux et de gredins, d’hommes de génie, d’hommes médiocres et d’imbéciles. Pour comparer les sociétés entre elles ou à travers les âges, il ne faut pas considérer isolément les éléments qui les composent, mais la proportion respective des uns et des autres, c’est à dire le pourcentage de ces éléments. Il faut laisser de côté les cas particuliers qui nous frappent et nous trompent, et les moyennes des statisticiens, qui nous trompent plus encore. Les phénomènes sociaux sont dominés par des pourcentages, et non par des cas particuliers ou par des moyennes. La plupart de nos erreurs de jugement et les généralisations hâtives qui en sont la suite résultent d’une connaissance insuffisante du pourcentage des éléments observés. La tendance habituelle, tendance caractéristique des esprits peu développés, est de généraliser les cas particuliers sans rechercher dans quelle proportion ils se présentent. Nous imitons ainsi le voyageur qui, ayant été assailli par des voleurs dans la traversée d’une forêt, affirmerait que cette forêt est habituellement infestée de brigands, sans songer à rechercher combien d’autres voyageurs et en combien d’années y avaient été attaqués avant lui. Gustave Le Bon Une application sévère de la méthode des pourcentages apprend à se défier de ces généralisations sommaires. Les jugements que nous énonçons sur un peuple ou sur une société n’ont de valeur que s’ils portent sur un nombre assez grand d’individus pour que nous puissions savoir dans quelles proportions existent les qualités ou les défauts constatés. C’est seulement avec de telles données que les généralisations sont possibles. Si nous avançons alors qu’un peuple se caractérise par l’initiative et l’énergie, cela ne veut nullement dire qu’il n’y ait pas chez ce peuple des individus complètement dépourvus de telles qualités, mais simplement que le pourcentage des individus qui en sont doués est considérable. Si, a cette indication claire mais encore vague de « considérable », il était possible de substituer des chiffres, la valeur du jugement y gagnerait beaucoup, mais dans les évaluations de cette sorte il faut bien, faute de réactifs assez sensibles, nous contenter d’approximations. Les réactifs sensibles ne manquent pas tout à fait, mais ils sont d’un maniement fort subtil. Cette notion de pourcentage est capitale. C’est après l’avoir introduite dans l’anthropologie que j’ai pu montrer les différences cérébrales profondes qui séparent les diverses races humaines, différences que la méthode des moyennes n’avait pu établir. Jusque-là, en comparant les capacités moyennes des crânes chez diverses races, que voyait-on ? Des différences en réalité insignifiantes et qui pouvaient faire croire, comme le croyaient en effet la plupart des anatomistes, que le volume du cerveau est à peu près identique dans toutes les races. Au moyen de courbes particulières donnant le pourcentage exact des diverses capacités, j’ai pu, en opérant sur un nombre de crânes considérable, montrer d’une façon indiscutable que les capacités craniennes différent énormément au contraire, suivant les races, et que ce qui distingue nettement les races supérieures des races inférieures, c’est que les premières possèdent un certain nombre de gros cerveaux que les secondes ne possèdent pas. En raison de leur petit nombre, ces gros cerveaux n’influent pas sur les moyennes. Cette démonstration anatomique confirmait d’ailleurs la notion psychologique que c’est par le nombre plus ou moins grand d’esprits éminents qu’il possède que se caractérise le niveau intellectuel d’un peuple. Dans l’observation des faits sociaux, l...
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dsirmtcom · 8 months
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NC - Berkeley, Principes de la connaissance humaine
Notes contemplatives - Berkeley, Principes de la connaissance humaine #Philosophie #MardiCestPhilosophie #Contemplation #Berkeley #Immatérialisme #Idéalisme #Sceptiques #Scepticisme
Notes contemplatives de lecture – Note contemplative n° 70 Aucune explication verbale ne remplace jamais la contemplation. Saint-Exupéry, Pilote de guerre. Notes de lecture [Le] succès de ce que j’ai écrit ne m’intéresse que dans la mesure où c’est conforme à la vérité. Mais pour que celle-ci n’en pâtisse pas, j’adresse au lecteur une requête : qu’il suspende son jugement jusqu’à ce qu’il ait,…
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philippequeau · 10 months
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De l’avenir de la pensée en période troublée
“Cicéron sceptique” ©Philippe Quéau 2023 ©Art Κέω 2023 A la fin de sa vie, en 45 av. J.-C., en pleine guerre civile à Rome, menée par César et Pompée, et alors qu’il portait le deuil de sa fille Tullia, Cicéron écrivit un traité philosophique sur la « nature des dieux », De Natura Deorum. Il dédia ce livre à son ami Brutus, celui-là même qui devait assassiner César. Le De Natura Deorum traite…
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a-room-of-my-own · 1 year
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Achat très important du jour : de nouveaux couteaux de pêche pour les palourdes
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raisongardee · 2 months
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"Mais faut pas oublier l’Elite ! Elle existe ! Bordel ! Elle existe ! D’où qu’elle vient celle-là ? Elle vient de son village de même. Elle arrive à se faire consacrer… Humer l’atmosphère parisienne… la sophistication des choses, l’astuce, l’entendu raffiné… l’élégance qui s’improvise pas… Comment c’est la consécration ? C’est la maîtrise de faire : peutt ! peutt !... C’est pas si simple que ça a l’air… C’est toute une carrière, des épreuves… Faut d’abord aller à l’école. Sauter dans le bachot… La navigation commence !... Passer les éliminatoires… S’y reconnaître en géographie… en algèbre… en agronomie… se faire injecter les Pandectes… La Science Politique… Apprendre au poil l’Histoire de France bien juive et maçonne et pourrie, bien faisandée, bien contrefaite… Sortir de tout ça licencié… Déjà bien vache en petites lumières, babillard du pour et du contre… Le rudiment de la muflerie… le scepticisme élémentaire… le cœur déjà pas très vaillant de race épargnante et salope, se le racornir encore un peu… se le ratatiner forme bourse qu’il tinte vraiment plus que pour les sous… grâce à l’instruction frigidante, rationnelle et papyracée… Voici l’adolescent d’élite au point pour les cent mille profits, bien défendu contre sa jeunesse, contre les emballements de son âge… ayant bien retenu la morale de papa-maman… l’horreur des spontanéités… le déshonneur du sacrifice… Voici l’adolescent d’élite à point pour les cent mille profits… petit wagon pommes première classe… villageois snob montaignisé… cent fois plus avide que son père qu’était pourtant un fameux crabe… qui laissait pas grand’chose sur l’os… Voici fiston reniflant la ville… Dents longues, ficelle, yeux faux-fuyants. Il va entrer dans les relations, il va fréquenter les salons, la Loge des "Hirsutes réunis" (affiliée Brith-Brith), deux, trois bars en vogue. C’est lancé ! Là alors c’est du vrai peutt ! peutt !"
Louis-Ferdinand Céline, Les beaux draps, 1941.
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les-epees · 3 months
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« Il y a nécessairement des moments dans la vie où tout va moins bien, où il semble que tout vous abandonne et qu'on ne remontera jamais la pente. Il y a des moments où tout est gris, où tout est noir... il y a des heures d'épreuve. C'est à ces heures-là que se juge un homme. Malheur à ceux qui n'ont pas cru en leur propre grandeur et ont sombré à jamais dans leur désespoir ! Malheur à ces intellectuels ou à ces professeurs qui ont appris au monde le scepticisme, le sarcasme, la négation. Car le monde a soif de grandeur, l'homme a soif d'absolu. L'homme qui croit en quelque chose se relève, sent en lui une force neuve, une force mystérieuse qui lui donne le courage de recommencer, de repartir. La chance abandonne ceux qui s'abandonnent. La victoire est à ceux qui tiennent dans le dernier quart d'heure... »
Capitaine Gérard de Cathelineau
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aurevoirmonty · 2 months
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« Je pense, en dernière analyse, que la France est un corps trop vieux. Elle a été la première à faire son unité : cela doit se chiffrer pour les nations comme la date de naissance des individus. Il est stupide de réclamer d’elle la vigueur, l’audace, l’instinct de conquête des pays jeunes. La France a encore certaines qualités, propres du reste aux vieilles gens, aux vieilles civilisations. Elle a le scepticisme, l’esprit d’analyse, un penchant au pessimisme gai. Elle a eu la veine de conserver ses archives, ses musées, ses cathédrales, sa capitale qui est un des coins les plus agréables du monde […] Si la France savait accepter sa décadence, renoncer aux entreprises et aux tartarinades qui ne sont plus de son âge […] elle pourrait être encore charmante et tenir un rôle enviable dans cet univers de prédicateurs sanglants et de sauvages mécanisés. »
Lucien Rebatet, Dialogue de vaincus (1950)
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« Quand j’étais petit je n’étais pas grand. Avec les copains, nous jouions dehors toutes les fois que c’était possible. Dès avril, les culottes courtes étaient de rigueur et les genoux s’ornaient de belles plaques rouges artistement badigeonnées sur des écorchures d’anthologie par des mamans attentionnées. Normal, nous courions comme des dératés. Nous jouions aux cow-boys et aux Indiens, à Thibaud ou les croisades ou à la petite guerre sur tous les thèmes. Mais ça courait dans tous les cas.
Nous grimpions dans les arbres. Nous nous battions à l’occasion, d’homme à homme, entourés d’un cercle de témoins. Les billes en terre coûtaient un centime pièce. Les malabars se partageaient en quatre et les autos étaient à pédales. Ma famille n’avait pas de télévision et les kangourous n’avaient pas d’arêtes, mais j’ai quand même vu Zorro et Kit Carson et surtout Saturnin le canard et La
Maison de Toutou (nos vieilles voisines étaient tellement gentilles et les tartines pain- beurre-confiture-de-fraise tellement bonnes, j’ai souvent une pensée pour elles).
Les filles restaient d’étranges créatures qui jouaient à la dînette. L’école était publique mais pas mixte. Nous y allions à pied, seuls ou en groupes bruyants. Nos instituteurs étaient des demi-dieux omniscients qui n’hésitaient pas à sortir la règle ou à ouvrir la boîte à torgnoles pour nous remettre les idées en place. Nous apprenions l’histoire avec les planches pédagogiques Vidal-Lablache. Les Gaulois n’avaient pas grand chose à part un trou pour laisser passer la fumée et les seigneurs du moyen âge piétinaient les récoltes (ma première incursion dans le scepticisme historique et j’en suis très fier).
Les fables venaient de chez La Fontaine et les dictées de chez Alphonse Daudet. Une faute, un point. Il y avait encore des baignoires qui partaient à l’heure et des trains qui fuyaient devant des cyclistes dégonflés, et il était interdit de compter sur ses doigts. Tout ça rédigé au porte-plume à l’encre violette.
Il y avait aussi des ardoises et d’horribles crayons grinçants à vous déchausser les molaires. Avec dix bons-points on avait une image. L’instruction civique s’appelait cours de morale, il fallait céder sa place aux vieilles dames et aider les aveugles à traverser. Il y avait des notes et un classement (je ne dirai pas quelle était ma place habituelle par simple pudeur).
Nous lisions des livres de la bibliothèque de la classe, des histoires d’aventures en Afrique ou dans la pampa, de chevaliers héroïques ou de corsaires fougueux. Collection verte pour les garçons et rose pour les filles, il y avait aussi des Rouge et Or, mais sans la jaquette, j’y ai découvert Garneray, Vercel et Jack London, merci l’Instruction Publique. Chez moi, les bandes dessinées étaient interdites sauf pendant les vacances, avec une dérogation pour Tintin, Astérix et L’homme qui tire plus vite que son ombre (le reste : «c’est plein de fautes d’orthographe !»).
À la kermesse de fin d’année à l’école il y avait deux buvettes (ça biberonnait ferme au gros plant je ne dis que ça) et un stand de tir à la bosquette, et la semaine suivante une hécatombe de poissons rouges intoxiqués par l’ozone municipal. Nous avons tous survécu.
Nous habitions une ZUP. En 1968 notre immeuble ressemblait à un premier mai sur la Place Rouge, mais tout le monde partait faire bronzette sur les plages franquistes. Mon père préférait le camping sauvage du côté de Narbonne-Plage. L’esprit de contradiction, ça s’apprend jeune et c’est de famille, c’est comme ça, merci papa et maman. Dans le fond, je m’en suis sorti à temps. Ça m’a épargné le casque obligatoire pour faire du patin à roulettes, les pompiers au moindre bobo dans la cour de récré, les maths modernes, la notation sur cinq lettres et la méthode globale, les cours de repentance et de recyclage, le référant bondissant et les géniteurs d’apprenants, et la visite scolaire de l’expo sur les cultures du monde à la médiathèque municipale.
C’était mieux avant ? Je ne suis pas convaincu, mais là, j’évoque, c’est tout… non, non, juste j’évoque …. »
(Marc Vidal)
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claudehenrion · 4 months
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Anatole France, ou ''De la bêtise des hommes''...
En cette année 2024, on aurait dû fêter le centenaire de la disparition d'Anatole France, de son vrai nom Jacques Anatole François Thibault. Mais ce centenaire ne sera pas célébré par la République si injuste envers les meilleurs de ses enfants, et envers le talent (et l’œuvre) de cet immense écrivain, adulé en son temps, puis ''dézingué'' par la Gauche –dont se recommandait cet ami de Zola-- au point d'être qualifié de ''l'écrivain le plus insulté de France'' par Marianne (référence relative !)..
Nous, insensibles aux modes, au ''politiquement correct'' (qui l'est surtout scatologiquement !) et rebelles à toute pensée qui n'en est pas une, nous allons, à notre habitude, nous pencher sur les vraies valeurs et les vraies beautés. Mais comme je pense que vous avez très peu fréquenté ce grand homme (comme moi jusqu'à très récemment, quand j'ai eu la chance de ''tomber sur'' l'Ile aux Pingouins), je vous propose un moment avec cet immense talent honteusement conspué –il fut tout de même un des rares Prix Nobel de littérature français, rejoignant Bergson, Romain Rolland, Gide et Mauriac-- pour parler de lui. Puis nous plongerons dans la fange de la littérature de Gauche qui, fidèle à ses mauvaises habitudes, ne lâche jamais un ''ennemi de classe'', même longtemps après sa mort – voyez leur haine toujours renouvelée pour Napoléon ou SS Pie XII !
Pour cet homme qui se situait plutôt à Gauche –mais à cette époque, ce positionnement ne signifiait pas, beaucoup s'en faut, les remugles qu'une vision soit rouge soit rose de notre temps en décadence avancée-- publier une "Histoire contemporaine" où il décrit de manière très fine les problèmes de son temps tels qu'il les perçoit en animant le Salon de Mme de Caillavet, son égérie (dont nous reparlerons plus loin), puis "L'île des pingouins" (1908), qui est une vive critique des professionnels de la politique, est une prise de risque qui, en 2024, interdirait les médias officiels à celui qui oserait écrire : ''Tous les partis qui se trouvent exclus du gouvernement réclament la liberté parce qu'elle fortifie l'opposition et affaiblit le pouvoir. Pour cette même raison, le parti qui gouverne diminue la liberté autant qu'il peut et fait, au nom du peuple souverain, les lois les plus tyranniques. Car il n'y a point de charte ni de loi qui garantisse la liberté contre les entreprises de la souveraineté qui se dit nationale (NDLR : au point de refuser tout référendum !). Le despotisme démocratique n'a point de bornes, en théorie'' .
Son œuvre littéraire est classique et beaucoup moins progressiste que ses engagements politiques et humanistes. C'est peut-être ce qui a gêné les cuistres et les aigris des années 1920. Mais son sens de la formule est tellement aigu que c'est son scepticisme et son ironie qui rendent ses livres si intéressants pour nous... et si insupportables pour qui ne tolère aucune remise en cause de sa suprématie intellectuelle (surtout si elle ne correspond à rien de vrai !). Parmi les tout premiers, il ose décrire un monde que le fanatisme rend cruel. Par exemple : "On croit mourir pour la Patrie et on meurt pour des industriels". Ou ''Il est dans la nature humaine de penser sagement et d'agir de façon absurde''. En 2024, on a oublié le premier terme !
Il est élu à l'Académie Française en 1896 et reçoit le Prix Nobel de littérature en 1921, mais c'est en 1908 qu'il écrit ''L'île aux Pigouins'', roman historico-satyrique. Le ''script'' est étrange : par une succession de hasard trop longs à raconter, toute une.population de pingouins se retrouve transformée en hommes, d'où notre présence sur Terre : Adam et Eve étaient des pingouins, à l'origine ! Et Anatole France peut alors librement ré-écrire une histoire : la nôtre, qui serait la leur... Tout y passe : les origines, les temps anciens, le Moyen Âge, la Renaissance, les temps modernes et même l'histoire future. Reflet de l’histoire de la France, l’histoire des Pingouins n’est qu’une suite de misères, de crimes et de folies et ''ce qui est vrai pour eux l'est pour toutes les nations''... 
L’Histoire future décrit le monde contemporain et sa fuite en avant, comme un monde ''où le goût du beau s’est perdu '', où règne ''une laideur immense et régulière'' et où ''la condition humaine hésite entre constructions démesurées, destructions et régressions''.  Anatole France écrit en 1908 : ''On ne trouvait jamais les maisons assez hautes... Quinze millions d’hommes travaillaient dans la ville géante''... Et il décrit un cycle infernal qui rend improbable l’idée d’une société future meilleure, ce qui est insupportable à toute la peuplade des faux intellectuels qui ne vivent et ne s'engraissent que grâce à leur adoration pour le dieu Progrès...
Écrivain libre mais citoyen se disant engagé à gauche, Anatole France ne se prive pas d'étriller, dans l'air du temps, les partis cléricaux de l'époque, et de déconstruire les légendes dorées de la dévotion catholique traditionnelle, à un moment où la séparation de l'Eglise et de l'Etat voulue par l'anticlérical-issime Emile Combes va déchirer pour longtemps la Nation française en deux camps jusqu'ici irréconciliables (cf. les mesures vexatoires ou liberticides que pond la Gauche, chaque jour, pour nuire à toute authentique Liberté, notamment en matière d'enseignement !).
Attaqué à sa mort par les plus grandes plumes du pays, le prix Nobel de littérature 1921 cristallisera autour de son œuvre toutes les rancœurs des soi-disant modernes (Rappel : ''l'écrivain le plus insulté de France''). Ce n'est pas par hasard que nos lycéens ne savent rien de ou sur lui : cette lacune ne s'explique pas seulement par leur ignorance abyssale, mais parce qu'ils sont l'ultime maillon d'une longue chaîne d'oubli, le dernier relais de la haine. Aucun écrivain français des temps modernes n'a été l'objet d'une exécration aussi profonde et aussi unanime qu'Anatole France qui, lui-même, ''détestait haïr''. Mais c'est justement cette douceur, cette indulgence, cette tendresse même qui devinrent l'emblème d'une tiédeur dont le progressisme n'a pas voulu. Pour vomir les tièdes, la Gauche a toujours eu besoin de boucs émissaires.
J'émets l'idée que le progressisme a vu ou deviné en lui son antithèse. Or, pour se faire résolument moderne, tout ce qui est ancien doit être rejeté et haï. Cette haine est née le jour-même de sa mort. Jusque là adulé partout et par tous (Zola, Maurras, Blum et Jaurès l'ont aimé et encensé), il fit ensuite l'unanimité contre lui. Indignité ultime pour ses détracteurs, le jour même de sa mort, la soi-disant ''intelligentzia'' du jour, ''les surréamlistes'', des Breton, Aragon, Eluard, Drieu, Delteil.... ont diffusé un tract contre celui qu'ils abhorraient. Son titre ? "Un cadavre". Son parti pris ? Le scandale et l'excès : "C'est un peu de la servilité humaine qui s'en va", "Avez-vous déjà giflé un mort ?", "Refus d'inhumer"... ''le limité, le peureux,le spéculateur à la manque, le niais''... Seules de telles outrances dans l'outrage pouvaient renverser une telle idole, qui ne s'en est pas relevé.
Plus honteux encore : son successeur à l'Académie, Paul Valéry, refusa de prononcer son nom lors de son éloge funèbre, dans son discours de réception, contournant toute louange pour en faire un blâme implicite. D'ailleurs... "quand on songe au cynisme d'Anatole France, qui vit publiquement aux crochets d'une juive, (sa maîtresse en titre, Simone de Caillavet, était juive par sa mère) et dans le milieu imaginable des dames littéraires israélites, les Stern, les X et Y, etc. !" écrit-il à Gide, en janvier 1898. C'est-y pas de l'anti sémitisme, ça, Madame ?
Céline, toujours modéré en diable (!), ira encore plus loin : "Anatole, plus vicieux et salope que les autres, était pertinemment enjuivé". Et Gide l'abomine : ''France est illisible : il représente le passé, et son style "demi-coupole", sans le moindre "tremblement", me révulse''. Romain Rolland méprise ses complaisances de vieillard pendant la Grande Guerre. Anatole France devient le symbole d'une littérature faisandée, où la compréhension devient compromis. Le rejeter violemment devient un passage obligé,et le rituel propitiatoire qui placera tout ''suiviste'' du bon côté de la modernité. Mais ça, on connaît : c'est notre quotidien !
En effet, comment ne pas établir un parallèle avec la praxis en cours, qui ostracise et ''met à l'index'' n'importe qui qui professe –en ayant en général raison contre la masse hurlante des cons-- une idée qui n'est pas autorisée par, justement, les mêmes ? C'est à cause de cet alignement sur le pire des pratiques de la Gauche que je voulais vous parler de ce centenaire oublié...
H-Cl.
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Hégéconom!@ & Économerc¡ng
Dans un système monétaire basé sur l’or, son accumulation était entre autres la condition préalable à toute expansion monétaire, au crédit et à la baisse des taux d’intérêt, ce qui influait grandement sur l’activité économique. Ainsi, l’augmentation du crédit pouvait activer des ressources inutilisées, donc créer des emplois et augmenter la capacité productive de la Nation, sans nécessairement générer d’inflation.
Selon l’histoire de la pensée économique traditionnelle telle que véhiculée par l’école libérale1, Adam Smith représenterait une rupture avec le « mercantilisme » et le début de la « science » économique. Selon Smith, l’« école » mercantiliste aurait confondu, tel Midas, la richesse avec l’or, d’où elle aurait découlé une vaine préoccupation avec la balance du commerce, laquelle serait à…
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dsirmtcom · 8 months
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NC - Hume, Enquête sur l’entendement humain
Notes contemplatives - Hume, Enquête sur l’entendement humain #Philosophie #MardiCestPhilosophie #Contemplation #Hume #Entendement #Sceptiques #Scepticisme
Notes contemplatives de lecture – Note contemplative n° 66 Aucune explication verbale ne remplace jamais la contemplation. Saint-Exupéry, Pilote de guerre. Notes de lecture Certainement la philosophie facile et claire aura toujours la préférence, auprès de la généralité des hommes, sur la philosophie précise et abstruse ; et de nombreuses personnes la recommanderont non seulement comme plus…
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aboutanancientenquiry · 10 months
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"Se pourrait-il que les Grecs, ces sages ancêtres qui nous ont transmis la raison, aient cru aux titans, aux cyclopes et aux héros dont ils ont peuplé leur mythologie ? Et, à supposer qu’ils aient tenu le Minotaure pour un mensonge de poète, doutaient-ils conséquemment de l’existence de Thésée ? À travers ces questions, Paul Veyne entreprend une enquête passionnante sur le statut de la vérité, l’expérience « la plus historique de toutes ». En étudiant la nature des mythes, leurs modalités de réception, leurs critères de vraisemblance et le scepticisme ambigu qu’ils suscitaient, il interroge les liens que ces récits entretiennent avec l’histoire, cet autre discours revendiquant un savoir sur le passé. Il s’agit donc moins dans ce livre d’interroger la crédulité des Grecs anciens que nos propres croyances."
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Veyne's book about the Greeks and their myths is for sure a classic, but I will reproduce here a rather severe review of it by Dana L. Burgess. I find Burger's criticism largely valid, but I don't think that it "cancels" the thought provoking character of Veyne's essay (Burgess, Dana L. Review of Did the Greeks Believe in Their Myths? An Essay on the Constitutive Imagination. Philosophy and Literature, vol. 13 no. 1, 1989, p. 184-185. Project MUSE, available on https://muse.jhu.edu/article/418899):
"Did the Greeks Believe in Their Myths? An Essay on the Constitutive Imagination (review)
Dana L. Burgess
Philosophy and Literature
Johns Hopkins University Press
Volume 13, Number 1, April 1989
pp. 184-185
"Did the· Greeks Believe in Their Myths? An Essay on the· Constitutive Imagination, by Paul Veyne; translated by Paula Wissing; xii& 161 pp. Chicago: University of Chicago Press...On the final page of his essay Veyne responds to his title's question, '"But of course they believed in their myths!' We have simply wanted also to make it clear that what is true of 'them' is also true of ourselves . . ." (p. 129). According to Veyne the Greeks, like us, were able both to believe and to disbelieve aspects of their myths. "They believe in them, but they use them and cease believing at the point where their interest in believing ends" (p. 84). Veyne begins his book with some hard-headed analyses of ancient historiography . He dwells mostly on Pausanias, but uses various historians' statements on credulity to establish the idea that ancient historians are little concerned with the accuracy of their sources. Veyne asserts that the historian's phrase "it is said" may automatically mean "it is true," given a certain understanding of truth. On the other hand, both Pausanias and Herodotus make curious statements which suggest their incredulity of the very stories they relate. Veyne understands from the tension between credulity and incredulity that the nature of ancient belief was complex and dynamic. From this notion of Greek credulity Veyne develops his own ideas about the nature of truth. He is thus able, by the end of the essay, to affirm that our own varieties of belief resemble those of the Greeks precisely because truth is, and always was, "plural and analogical" (p. 87).
But are the statements of these ancient historians valid grounds for an understanding of the nature of ancient mythological belief? In the jump from historiography to theory of myth, Veyne has depended more upon his own notions of the plural nature of truth than he has on ancient evidence for the nature of mythological belief. This book is not about Pausanias, or anything else in antiquity. The author really wants to talk about the "plural and analogical" (p. 87) nature of truth; so these discussions of ancient thought finally seem nothing more than a peg for his own assertions. He has used his own understanding of the nature of truth to argue for an ancient similarity between historical and mythological credulity.
"An ancient historian does not cite his authorities, for he feels that he is a potential authority himself" (p. 9). So too does Veyne feel that his own notions of truth are more important than the precise analysis of ancient historiography and mythography (And, like the ancient historians whom he discusses, Veyne does not feel compelled to cite his authorities with any rigor. There are at least twenty-four instances in which Veyne fails to give an adequate reference for a quotation or discussion of another author's work.) By the time we have reached the final chapter we have wholly lost Pausanias and ancient thought. The argument and its language have become quite vague: "Our hypothesis can be stated in this way as well: At each moment, nothing exists or acts outside these palaces of the imagination. . . . These palaces are not built in space, then. They are the only space available" (p. 121). This reader was much more interested in Veyne's analysis of ancient historiography than in his philosophical speculations . Finally, it is not clear that Veyne's musings on the mutability of truth are particularly illuminated by his discussion of Pausanias's doubt. Certainly Pausanias had notions of truth which merit a detailed examination. Ancient authors are done a disservice when a precise examination of their thought is replaced by a critic's own assertions about the nature of truth.
Whitman College
Dana L. Burgess"
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pierre-hector · 1 year
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BLITZKRIEG CLIMATIQUE
Offensive climatique : feux au Québec, en Europe, à Maui (Hawaï), sur la côte ouest canadienne, à Kelowna (Colombie britannique). Les médias présentent des »réfugiés« climatique un peu partout.
« Comme pour la Covid, tout ça a été annoncé. Les politiciens et les gens comme Bill Gates ont cette faculté incroyable d'avoir une boule de cristal; savoir tout ce qui s'en vient en terme de crise, sanitaire ou climatique, etc. quelques mois d'avance. Fauci avait annoncé en 2017 qu'il allait avoir une pandémie surprise. Là on est dans l'ère du bouillonnement climatique. C'est comme la Covid, c'est de l'hyper ventilation médiatique. On est dans une blitzkrieg climatique, terme allemand pour une guerre-éclair, stratégie utilisée en 1939 (2). » (Caroline Lessar, synthèse des propos d’Alexis Cossette-Trudel)
« Maui en 4 points:
1- Autorités locales ont COUPÉ L'EAU (L'eau qque chose de sacré qu'on utilise…).
2- Autorités locales n'ont pas activé les sirènes d'urgence (Le responsable ne regrette pas... 😮).
3- Compagnie d'électricité n'a pas coupé l'électricité.
4- Autorités ont empêché les automobilistes d'évacuer la ville (Deux témoins... l'un d'eux a roulant avec sa voiture sur les trottoirs pour évitant à la police alors que d'autres sont mort brûlés dans leur voiture.).
Réponse de la part des autorités totalement inexplicables exactement comme la covid, c'est criminel tout ça (2) ! » (Caroline Lessar, synthèse des propos d’Alexis Cossette-Trudel)
« En Suisse la chaîne météorologique a dû s'excuser. Imaginez FRAUDER les téléspectateurs en augmentant les températures par 6 degrés. C'est la température asymptomatique. Il fait frais mais vous avez tort parce qu'on a battu des records… Le climato-scepticisme en augmentation. Ben oui, c'est parce qu'on vous attrape en train de frauder. Pareil comme la Covid… (2) » (Caroline Lessar, synthèse des propos d’Alexis Cossette-Trudel)
« Ce qu'on est en train de vivre présentement c'est 100% artificielle, que ce soit autant la réalité climatique elle-même que la réponse médiatique. L'Agence spatiale européenne c'était fait prendre en flagrant délit de prendre sa température au niveau du sol au lieu de 2 mètres: on obtient 2 degrés de plus, c'est comme ça qu'on a battu des records. C'est quoi l'idée de modifier les outils de mesure du climat pour faire croire à une augmentation ? – 90% des capteurs de température aux États-Unis sont dans des zones non conformes (2). » (Caroline Lessar, synthèse des propos d’Alexis Cossette-Trudel)
[ndr – Comment bouter le feu et gérer des incendies pour gérer des terres. Un dispositif pyromane qui existe officiellement depuis 1987 (!). Une telle arme existe sans doute pour ne pas s'en servir. Penser le contraire, c'est être con plot tiss (1).]
« Un dispositif d'allumage laser pour le brûlage contrôlé des rémanents forestiers a été développé et testé avec succès. L'appareil, qui utilise un laser au dioxyde de carbone de classe kilowatt, fonctionne à des distances de 50 à 1 500 mètres. L'acquisition et le contrôle de la mise au point sont réalisés grâce à l'utilisation d'un télémètre laser et d'un télescope d'acquisition. Les utilisations supplémentaires de l'appareil incluent le rétro-combustion, l'élimination de sous-bois sélectionnés, l'inflammation en toute sécurité des déversements d'hydrocarbures et le dégivrage. Une version montée sur camion sera opérationnelle à l'automne 1987 et une version aéroportée à l'été 1988 (1). » (trad. via Google)
‣ Chaîne Gettr « RadioQuebec », « LA BLITZKRIEG CLIMATIQUE », pub. 20 août 2023, (sans espace) https :// gettr . Com / streaming / p2on0x32653 (cons. 29 août 2023)
‣ Chaîne Rumble « RadioQuebec », « LA BLITZKRIEG CLIMATIQUE », pub. 20 août 2023, (sans espace) https :// rumble . Com / v39rre8-la-blitzkrieg-climatique . html (cons. 29 août 2023).
(1) Forest Service, U.S. Department of Agriculture, « Laser Ignition Device and Its Application to Forestry, Fire and Land Management », pub. 1987, https://www.fs.usda.gov/research/treesearch/28116 (cons. 29 août 2023).
(2) Canal Telegram « EXTRAITS RADIO-QUÉBEC » (Caroline Lessar), (sans espace) https :// t . me / extraitradioquebec, (sans espace) https :// twitter . Com / CarolineLessar8 / status / 1693660938677743903 ? s=20, (sans espace) https :// rumble . Com / v3a37gt-extrait-du-webjournal-de-radio-qubec-20-aot-2023-la-blitzkrieg-climatique-a . html, (sans espace) https :// crowdbunker.com / v / YZ8HwcWsqM (cons. 29 août 2023).
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satinea · 1 year
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Cette guerre se prolongera au-delà des armistices platoniques. L’implantation des concepts politiques se poursuivra contradictoirement, dans les convulsions et sous le couvert d’une hypocrisie sûre de ses droits. Ne souriez pas. Écartez le scepticisme et la résignation, et préparez votre âme mortelle en vue d’affronter intra-muros des démons glacés analogues aux génies microbiens.
René CHAR
Les Feuillets d’Hypnos
[Durant les années d’occupation et dans le temps même du combat, alors que toutes ses énergies étaient concentrées sur l’action présente, Char n’a cessé d’anticiper sur les risques de l’après-guerre]
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Tumblr media
Pendant près de trois ans, le New York Times a poussé aux obligations de port du masque, promu masquage et double masquage, et a violemment attaqué tout scientifique qui exprimait son scepticisme à propos de ces politiques.
Maintenant, ils admettent qu'ils se sont trompés...
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