Tumgik
#avion à réaction
carbone14 · 1 year
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Messerschmitt Me 262 A Schwalbe (WNr 111711) du pilote d'essai et instructeur Hans Fay qui s'est rendu le 31 mars 1945 – Bataille de Francfort – Base aérienne de Francfort – 2 avril 1945
Colorisation par RJM
Il fut le premier Me 262 intact a être récupéré par les alliés.
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lemondeabicyclette · 3 months
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G conne l'impression que sas vendra pas beaucoup dans les pays riches en lobbies corrompuants et autres contrées arabo-gazo-pette-trop-lifaires.
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olympic-paris · 2 months
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saga: soumission & Domination 237
Hervé-2
Dimanche matin.
Après une nuit calme, enfin dispersée, Franck, Louis et les jumeaux au second, Ernesto avec Hervé dans la chambre à coté de la notre et moi-même avec Marc et PH, où je suis sûr que nous avons tous joués avec nos organes sexuels, nous sommes tous réunis pour le petit déjeuner dès 9 heure.
L'ambiance est totalement détendue. Louis, même s'il n'est pas encore passé sous la bite de mon Marc, est complètement intégré et le voir chahuter avec les jumeaux est plaisant à voir.
Il est amusant de voir le regard avec lequel Franck couve son petit protégé. Hervé est, lui, totalement détendu avec un Ernesto collé à son coté. Ce coup ci tout le monde est partant pour un décrassage. Passage au stand équipement et voila tout le groupe en goguette. Si Marc et Hervé reprennent un flottant avec jockstrap, les autres optent pour un cycliste quand ils nous voient, PH, Ernesto et moi, transformer les nôtres en " boxer ".
La " promenade " se fait à un bon train même s'il n'est pas phénoménal. Louis est un peu à la peine mais le soutient de Franck le maintient à notre niveau.
C'est au retour que nous sommes passés à la vitesse supérieure.
Nous nous serrons sous les douches de la salle de muscu et, évidement, cela dégénère sous l'impulsion des jumeaux. Franck, qui connait bien les principes de la maison, pousse Louis dans les bras de Marc. Je regarde Hervé. Il n'a pas l'air de se formaliser de voir Louis se mettre à genoux devant son collègue (Marc) et commencer à lui faire une pipe. Il faut dire que Tic brule la politesse à Ernesto et lui octroi le même genre de supplice.
Je m'approche de lui et lui dis qu'il a vite changé de bord pour un pur hétéro. Il me répond qu'il n'avait jamais eu de préjugés sur les mecs mais que jusqu'à hier, il n'en n'avait pas eu l'envie. Je lui demande si ce ne serait pas Ernesto qui l'aurait convaincu de venir gouter à ce coté de la sexualité. Hervé me répond qu'avec lui (Ernesto), il n'avait eu aucune chance de nous échapper ! Il est trop et je ne peux me retenir de lui rouler un patin. Et putain comme il embrase bien !! Ernesto me bouscule. Il nous décolle et me dit que ça suffit et que je pourrais quand même lui laisser la priorité sur notre nouvel ami. Cela dit il prend ma place et roule une pelle à Hervé.
Je les laisse avec Tic à leurs pieds, et vais rejoindre Marc et Louis. Franck et bien sur avec eux ! Louis est en train de faire une pipe à Marc et ce dernier, les mains posées sur sa tête, lui donne le rythme et la profondeur de chaque pénétration. Je demande à Franck de préparer le petit trou de son mec. Pour l'aider, je prends Louis par les hanches et le relève à 4 pattes. Franck se couche alors derrière Louis et se met à lui bouffer l'oignon.
Son cul m'attire irrésistiblement et je kpote ma bite, la recouvre d'une bonne couche de lubrifiant et  me couche sur lui pour l'enculer. Franck est un peu surpris mais pas trop, après tout dans une touze, c'est un risque ou une chance accepté de fait. En attendant son cul est toujours aussi bon que les premières fois où nous avions fait connaissance. Il grimace un peu à la première intromission mais me demande clairement d'y aller une fois que je suis installé au fond de son cul. Moi, j'ai apprécié chaque millimètre de ma progression dans sa rondelle. Son anneau bien musclé serre ma queue sur chacun des 20cm de ma pénétration. Une fois mes couilles collées aux siennes, je me permet une brève pause avant de me mettre a le limer d'un bon rythme. J'aime les réactions en chaîne que provoquent mes coups de rein. Quand je tape mes couilles contre celle de Franck, il donne un coup de tête dans le cul de Louis qui, du coup, s'empale la gorge avec les 22cm de Marc.
A un moment, Franck décolle ses lèvres du trou de Louis et annonce qu'il est prêt. Marc ne se le fait pas dire deux fois. Il se kpote à son tour et gardant Louis à 4 pattes remplace la langue de Franck par son gland. Je ripe un peu Franck et avec Marc, cote à cote, nous enculons ce nouveau petit couple. A deux mètres de nous Hervé à planté sa belle queue dans le cul d'Ernesto et les jumeaux nous donne le spectacle d'un 69 irréel tellement leur ressemblance est troublante.
Franck tire la tête de Louis vers lui et lui roule un patin. Je m'efforce de régler mon rythme sur celui de Marc pour éviter qu'ils s'éclatent les dents. Vraiment amoureux ces deux là !
Pendant un bon moment le silence n'est rompu que par des " Slurp Slurp " et autres " Han " de bucherons ! Et c'est sans compter les gémissements en tout genre " Hummm, et Rh... ". De temps à autre une parole intelligible submerge du bruit de fond. Un " encore " fait écho à un " prend ça " qui ponctue un coup de rein soudainement plus puissant. Un " trop bon " commente les effets d'un ramonage en profondeur.
C'est en ordre dispersé que nous atteignons tous la jouissance. Les premiers sont les jumeaux. Pour nous exciter un peu plus, ils s'écartent un peu et nous voyons comme ça leurs jets de sperme sortir de leur gland et aller se perdre dans la bouche opposée. Une fois les sources taries, ils se tournent et se roulent une pelle qu'on imagine tous trop bonne !
Marc te moi sommes les suivants à exploser. Sous nos derniers coups de bites, Franck et Louis ont leurs orgasmes et jutent sur le tatami.
Hervé et Ernesto sont les derniers. Mais sous nos regards fatigués, nous les voyons prendre un plaisir réservé aux personnes qui ont plus que le sexe en commun. Ernesto se prend un orgasme à nous rendre jaloux alors qu'Hervé rempli sa kpote, planté au plus profond de son trou. Quand ils se séparent c'est pour se prendre dans les bras.
Nous restons étalés sur le tatami le temps de nous remettre puis, retour sous les douches. Quand nous en sortons, Samir et Ammed nous apportent des peignoirs et des tongs. Nous montons au séjour et nous répartissons dans les canapés. Si Hervé et Ernesto s'accaparent un deux places, Louis s'installe sur Franck dans un des grands fauteuils en cuir. A peine installé avec Marc sur le grand canapé, Tic et Tac nous tombent dessus. Ils nous roulent des pelles et nous disent que nous avons intérêt à nous occuper de leurs petits culs d'ici ce soir, si nous ne voulons pas qu'ils se plaignent à leur père !
Un éclat de rire général ponctue leur sortie.
Nous attendons le repas ensemble. Du canapé d'à coté nous parvient des murmures inaudibles. J'ai beau dire tout haut que les messes basses sont impolies en présence d'autrui, Hervé et Ernesto continuent leurs apartés.
Quand nous passons à table, je me place entre eux deux. Ce que je comprends de leur discussion, c'est qu'ils sont en train de voir comment Hervé peut atterrir à Barcelone plutôt qu'à Paris ou Nantes. Belle évolution en deux jours. Passer d'Hétéro célibataire plutôt enclin à sauter sur les belles femmes qui passent dans sa zone d'influence, à : au minimum bi, amoureux d'un jeune mec, ce n'est pas courant !
Marc fait remarquer à son collègue qu'il faudra quand même qu'il passe par la France à chaque retour de mission à l'étranger. Hervé lui objecte qu'il pourrait se faire muter à la filiale espagnole, cela faciliterait ses déplacements. Je vois alors mon Ernesto blêmir. Je pense qu'il vient de se rappeler qu'à Barcelone il y a sa clientèle à servir. Je le vois essayer de parler. Il s'étrangle, essaye à nouveau mais n'y arrive pas. D'un coup de coude dans les cotes j'arrête ses pitoyables tentatives et lui dis que je me chargerai de lui en parler plus tard.
L'occasion arrive à la fin du café. PH emmène les jumeaux et notre petit couple (Franck & Louis) sur la terrasse pour profiter du soleil de cette fin de vacances, nous laissant seuls, Marc, Hervé, Ernesto et moi. Je demande à Hervé si Marc lui a parlé de ma société. Il me dit que oui, il savait que je proposais un service d'Escort " complet ". Je lui dis alors qu'Ernesto en était ma composante espagnole. Il met quelques secondes à réaliser ce que cela sous entend. Quand il regarde Ernesto pour en avoir la confirmation. Il le voit, tout rouge, regarder le bout de ses pieds, il tient là sa réponse.
Je lui dis que cela ne doit pas changer ce qu'il pense d'Ernesto. Il est, pour nous trois (Marc, PH et moi), un ami, un amant et surtout le p'tit mec que nous aimons tous les trois.
Nous le voyons réfléchir. Ernesto est vert sous son bronzage. Il est de plus en plus mal, comme les minutes passent. Limite s'il ne se décompose à vue d'oeil. Marc, qui comme moi, perçoit le malaise d'Ernesto, rappelle Hervé à la réalité.
Tout ce que ce dernier arrive à sortir c'est " et tu as beaucoup de clients ? ". Ernesto s'écroule dans mes bras, mouillant mon épaule de ses pleurs. Marc engueule Hervé pour son manque de tact.
Hervé vient vers nous et tente de prendre Ernesto dans ses bras. Ce dernier refuse et se colle à moi. Il nous demande de le laisser seul avec Ernesto. Marc, comme j'hésite, me fait signe de sortir avec lui.
Nous les laissons et rejoignons le groupe en train de bronzer. PH m'interroge du regard et j'hausse les épaules d'impuissance.
Ils nous rejoignent une heure plus tard, Ernesto est transfiguré. Collé à Hervé, un sourire beat barre son visage. Hervé, qui a compris l'affection qui me lie à Ernesto,  me dit qu'ils ont réglés le problème.
Je pense que le projet que j'avais, un jour, de voir Ernesto rejoindre notre trio vient de s'écrouler. La façon dont il se complait dans les bras d'Hervé ne trompe personne.
Quand plus tard dans la journée j'arrive à coincer Ernesto seul, il me remercie de lui avoir fait connaitre Hervé et me confirme que le coup de foudre a été réciproque. Je lui demande " et nous ? ". Il me dit qu'il en a parlé avec Hervé et que rien ne change par rapport à avant leur rencontre. Il accepte ce qu'il a pu vivre avant de le connaitre et que les relations qu'il a tissées fassent parties de lui et qu'il doive prendre Ernesto tout entier.  Je suis tellement content pour lui que je le serre très fort dans mes bras, les yeux tout humides ! Et, comme à chaque fois que j'ai un beau mec dans mes bras, je bande. Ernesto est dans le même état que moi. Ça me rassure, ça m'aurait gêné qu'il ne bande plus que pour son Hervé chéri. Nous finissons nos retrouvailles par une pelle à rendre jaloux Hervé. C'est d'ailleurs un peu ce qui est arrivé, même s'il n'a pas interrompu notre étreinte.
Pour enfoncer le clou, je le préviens que, quand il viendront à la maison, il devra nous prêter son Ernesto.
Jardinier
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luma-az · 1 year
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Le prince à vélo
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 16 août 
Thème : vélo/je suis en vie
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La terre est fraiche et douce sur ma peau. Les racines des plantes m’enlacent tendrement. Mon sommeil est paisible.
Six mois qu’on m’a tuée et qu’on m’a déposée là. Mon histoire ne débute pas ici. Mais elle ne s’y arrête pas non plus.
J’attends.
Parfois un bruit brise mes rêves de forêt. Les pas lointains d’un promeneur. Le grondement plus lointain encore d’un avion dans le ciel. La sonnette d’un vélo. Toujours trop loin pour venir me sauver. Et même ceux qui se rapprochent… tout le monde n’a pas le cœur d’un prince. Leur choc et leur horreur en me découvrant ne leur permettent pas de faire ce qu’il faut.
Peu importe. J’ai tout mon temps.
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Ce n’est pas vraiment que j’ai perdu patience – le temps n’est qu’une information quand on est mort. C’est qu’il m’a agacée, avec son vélo.
Qu’on ne me voit pas depuis le sentier de randonnée, c’est normal – mes amis se recueillent régulièrement devant mon corps, ils ne l’ont pas installé n’importe où. Qu’on ne me voit pas quand on franchit les buissons et qu’on arrive dans l’herbe courte, c’est déjà moins banal. Mais qu’on me roule dessus sans me voir du tout ! Non mais quel toupet !
J’ai mal réagit, je m’en suis rendu compte seulement après. Mais ça faisait si longtemps que je n’avais pas ressenti la colère, moi qui dormais si bien. Je n’ai pas pu m’en empêcher. J’ai sorti une main de terre et j’ai attrapé la roue de son vélo, à cet imbécile. Dans mon état, je bouge peu, mais quand je le décide j’ai une poigne de fer : il a fait un soleil impeccable et a fini par terre.
J’aurai dû lâcher, mais j’avais envie qu’il débarrasse le plancher. Ma clairière a l’air d’être une piste de cross, peut-être ?
Je m’attendais à lui flanquer une peur de tous les diables, j’avoue. Surtout lorsqu’il aurait tenté de récupéré son vélo et qu’il aurait vu que cette étrange main sortie de terre ne bouge pas d’un pouce. Je l’aurais laissé secouer une ou deux fois avant de lui rendre sa monture.
Au lieu de ça, son premier réflexe en voyant que ce qui l’a fait tomber était une main a été de me chercher, moi tout entière. Ça n’a pas été très long. J’ai été déposée avec soin à même le sol, un peu de terre m’a recouverte peu à peu, mais je ne suis pas difficile à dégager.
Il a marqué le coup en me voyant. J’avoue que j’ai assez apprécié cette réaction. On s’attend à un vilain cadavre et on tombe sur une belle jeune fille pâle, qui parait dormir, ça fait toujours un choc, mais c’est bien la première fois qu’on se donne la peine de me contempler. Alors que j’en vaux la peine.
Il n’a pas crié. Au contraire, il m’a parlé d’une voix douce :
« Mademoiselle, s’il vous plait, pouvez-vous lâcher mon vélo ?
Tant de grâce. Tant de politesse. C’était exquis.
J’ai lâché le vélo.
Il a ajouté :
— Merci infiniment. »
Et il est reparti.
.
J’ai attendu qu’il revienne. J’ai beaucoup pensé à lui dans mon rêve.
Et il est revenu.
« On dirait que je n’arrive pas à vous sortir de ma tête.
C’est très bien.
Il ajoute :
— Vos amis m’ont dit que je pouvais vous sauver. Que j’avais ce qu’il faut. Enfin, que j’étais celui qu’il fallait.
Il me prend la main, cette main qui m’avait permis d’attraper son vélo. Comme c’est romantique.
— Je vous en prie, permettez-moi… »
Je permets, je permets. La preuve, tu es encore vivant.
Enfin, il se penche et m’embrasse.
Le sort se lève.
Loin, très loin, dans une boite en bois posée sur le bureau de ma belle-mère, un battement retenti à nouveau, porteur d’une excellente nouvelle qui ne doit absolument pas la réjouir.
Je suis en vie.
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De Emma à Bruce
Cher Bruce,
J’espère que tu ne m’en voudras pas d’être un peu méditative aujourd’hui. Il ne reste plus personne à Blackthorn Hall à part Julian et moi, et une sorte de paisible silence règne sur la maison. Jules est à l’étage dans son studio et je suis assise sur le lit, en train d’écrire et de repenser à ces derniers mois.
Quelque chose prend fin, Bruce. Il se passe encore beaucoup de choses qui ne sont pas résolues, bien sûr : Kit qui est menacé par le Royaume des Fées, et ce qu’il peut bien se passer avec la Cohorte à Idris. Alec a établi un contact restreint avec eux, mais qui sait comment ça va évoluer. Néanmoins, au milieu de tout ça, quelque chose prend fin pour Julian et moi, et je ne sais pas ce qui va suivre.
(Ah, donc on fait dans le dramatique, Emma ? J’ai une petite idée. Lis la suite.)
Peut-être que c’est simplement parce que les entrepreneurs sont partis alors que je m’étais habituée à les entendre s’affairer toute la journée. Round Tom nous a fait un discours d’adieu lyrique qui (a) a duré cinq bonnes minutes, ce qui est très long pour que quelqu’un dise au revoir, et (b) était à la fois très aimable et incluait la phrase : « La passion et l’aventure vous accompagnent toujours, et je ne suis qu’un modeste constructeur d’habitations, j’espère donc ne jamais revoir aucun d’entre vous de toute ma vie. »
Ça a contrarié Julian. Je lui ai fait remarquer que les elfes ne pouvaient pas mentir, et il m’a fait remarquer que Round Tom n’avait pas du tout besoin de mentionner ça. Très juste. Julian a ajouté que ce n’était pas comme si le travail habituel de Tom pour les membres des Cours était dénué de rebondissements. Un autre bon point pour Jules. Les elfes sont les Créatures Obscures les plus mélodramatiques. En tout cas, plus dramatiques que les vampires, et ils passent leur temps à dire « oh je suis un mort-vivant, oh je suis maudit, que je mette plus d’eyeliner ».
Enfin bref, nous ne cherchions à devenir des amis proches de Round Tom. Il a fait du bon travail, et il s’est montré poli concernant la joie qu’il avait de quitter cette maison.
Une fois que lui et ses ouvriers étaient tous partis, nous nous sommes baladés un peu dans les jardins, mais Julian avait l’impression que chaque détail de la maison et du terrain était gravé dans son cerveau. Nous avons quitté la maison un moment pour aller le long du fleuve.
Il y a un petit parc en face de Chiswick de l’autre côté de la Tamise : c’est un réservoir naturel qui s’appelle le Leg O’ Mutton Reservoir, entouré d’une jolie promenade. (D’ailleurs, n’est-ce pas le nom le plus anglais que tu aies jamais entendu ? Pourquoi y a-t-il tant de trucs aussi charmants dans Londres ?) C’est un peu pénible parce que nous devons marcher plus d’un kilomètre et demi jusqu’au Barnes Bridge juste pour aller sur l’autre rive, mais c’était une agréable chaude soirée et c’était sympa de marcher, Julian et moi nous baladant tranquillement, l’une des choses que je préfère.
Julian avait préparé des sandwiches au poulet, et nous avions aussi emmené de la limonade. (Bruce, il se peut que j’aie développé une dangereuse addiction à la limonade britannique. Je suis certaine que c’est possible d’en trouver à Los Angeles, non ? C’est possible ?!) Nous nous sommes assis sur une petite couverture à côté du réservoir et avons regardé les cormorans qui pêchaient.
J’étais sereine, paisible, alors bien évidemment c’était le moment idéal pour tout gâcher en abordant un sujet désagréable. J’étais trop détendue pour me souvenir de m’en inquiéter.
- C’est tellement beau ici, ai-je commencé. Mais…
Julian s’est tourné vers moi, pas soucieux, simplement curieux, alors j’ai continué :
- Je ne suis pas sûre de vouloir vivre à plein temps à Londres. Je sais que nous venons de passer du temps, de faire des efforts et de dépenser de l’argent pour rénover le manoir de ta famille et tout ça.
J’ai cru que Julian allait être en colère, ou triste, alors je ne m’attendais pas vraiment à sa véritable réaction, que je décrirais comme un air « dérouté ».
- Je n’ai jamais pensé que nous vivrions ici à plein temps, a-t-il admis, comme si cette idée ne lui était jamais passée par la tête. J’ai supposé que nous partagerions notre temps entre LA et ici. Mais seulement si c’était ce que tu voulais.
Je ne sais pas pourquoi il a dit cette dernière phrase, mais il voyait certainement que je n’étais plus inquiète mais plutôt sur le point de l’embrasser.
- C’est-à-dire, moitié-moitié ?
- Peu importe, ce qui nous conviendra, a-t-il répondu avec un haussement d’épaules. Los Angeles quand il fait froid et qu’il pleut ici, Londres quand le soleil est brulant là-bas.
Et je l’ai embrassé à ce moment-là, alors je vais faire une ellipse sur les cinq minutes qui ont suivi, qui ne t’intéressent sûrement pas, Bruce. Il y a eu beaucoup de baisers au gout de limonade puis Jules m’a embrassé l’oreille (ce qui crée à chaque fois un feu d’artifice le long de ma colonne vertébrale) en disant :
- Chez moi, c’est là où tu es, tu le sais, ça ?
- Bien sûr.
C’était mignon et romantique de sa part de dire ça, mais il avait l’air plus sérieux.
- Non, je veux dire… a-t-il lâché en secouant la tête. Ce n’est pas comme si nous allions partager notre temps entre ma maison ici à Londres et ta maison là-bas à Los Angeles. J’ai aussi une maison à Los Angeles. Et tu as une maison ici. Blackthorn Hall appartient à ma famille et toi, Emma, tu es ma famille. Et nous serons toujours ensemble, a-t-il ajouté avec un regard intense. Sauf si ce n’est pas ce que tu souhaites. Tu es la seule personne pour qui j’aie jamais eu des sentiments, Emma. Et je veux que ça soit vrai pour le reste de ma vie.
Je n’ai pas eu à prendre le temps de réfléchir à ce que j’allais dire.
- Moi aussi.
J’avais déjà pensé à ce que ça signifierait pour nous de nous fiancer, mais j’ai l’impression que c’est trop tôt. Ce genre d’engagements, ces promesses, me semblent justes.
Il a souri et expiré, comme s’il avait été un peu nerveux. Puis il s’est levé et m’a tendu la main pour m’aider à me relever.
- Rentrons à la maison. J’ai quelque chose à te montrer, a-t-il annoncé.
- Je n’en doute pas.
D’habitude, quand je dis quelque chose comme ça, sur ce ton-là, ça nous mène à cinq autres minutes que je ne vais pas détailler ici. Mais tu sais, c’est Julian, il était obnubilé par cette idée, et nous sommes rentrés à la maison un peu plus vite qu’à l’aller.
Une fois arrivés, il est tout de suite monté dans la salle de bal. Je savais ce qu’il tramait, bien sûr : son projet secret sur lequel il travaillait depuis que nous sommes ici. Je l’avais un peu oublié, entre le fantôme, la malédiction et tout le reste, et je ne m’étais pas rendu compte qu’il avait continué pendant tout ce temps. Certainement tôt le matin avant que quiconque (ou le soleil) ne soit levé.
Il avait accroché un grand rideau devant, le blaireau, et j’allais me moquer de lui quand il l’a décroché, et j’ai vu la fresque en entier. Ça recouvre l’intégralité du mur et c’est magnifique. Toute la famille est là, tous les Blackthorn. Chacun est…
Non, ce n’est pas exact.
Parce que je suis aussi dans la fresque. Je suis juste là avec le reste de la famille, entourée. Chacun d’entre nous est au milieu de fleurs. Des fleurs blanches pour tous ceux qui ont disparu. Même Rupert est là, et les parents de Julian, dans un cercle de pétales blancs. Et Livvy tout en haut, enveloppée dans des ailes blanches.
Et des fleurs rouges pour ceux qui sont toujours là. Helen et Aline, Mark, Ty, Dru et Tavvy…
Je me suis mise à pleurer presque instantanément, tu vois, ces pleurs de joies, d’amour et d’émerveillement quand on est submergé par l’émotion.
- Ça te plait ? a demandé Julian.
Oui, ça me plait. C’est tellement beau et parfait pour ce moment, où des choses prennent fin et de nouvelles choses vont commencer. Et ça fait de cette maison Blackthorn Hall à juste titre… la maison des Blackthorn que je connais, que j’aime, pas les gens bizarres du siècle dernier qui étaient responsables de ce qui est arrivé. Ça me donne l’impression qu’une immense roue a tourné et que nous sommes à la fois au début et à la fin de quelque chose de nouveau et d’exaltant. Pour la première fois depuis que je suis arrivée ici, je suis allée m’assoir dans la chambre pour t’écrire et je me suis dit « Je suis dans notre chambre dans notre maison » et j’en suis contente.
Bonne nuit, Bruce. Je vais te poser sur une étagère quand j’aurai fini, celle de mon côté du lit. Félicitations : maintenant tu fais aussi partie de Blackthorn Hall.
Emma.
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Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction d’Eurydice Bluenight ©
Illustration d’Audrey Estok ©
Le texte original est à lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/697740081442832384/emma-to-bruce
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gerceval · 2 years
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Le Choix - chapitre 4
Une fic hebdomadaire dont vous pouvez choisir la suite en votant chapitre après chapitre !
[Commencez depuis le chapitre 1]
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Arthur avait gardé les yeux grand ouverts mais l'épaisseur de la couverture obscurcissait la lueur de la bougie et il fut momentanément aveugle. Avaient-ils réagi assez vite en se cachant sous les draps ? Le silence dura un peu trop longtemps, et, au fur et à mesure des battements frénétiques de son cœur, la vision d'Arthur s'éclaircit. Il remarqua, bien trop tard, que Lancelot, dans sa hâte de faire semblant d'être endormi, avait mal rabattu la couverture et avait laissé dépasser ses boucles brunes - celles d'Arthur - que Guenièvre reconnaîtrait entre mille. Lancelot était du côté du lit le plus proche de la porte, pile face à Guenièvre ; impossible de s’y tromper. À l'instant même, les craintes d'Arthur furent confirmées.
- Ah mais c'est vous ! Je pensais que vous étiez parti manger un bout, pas que vous étiez en route pour ramener une boniche ! Qui est-ce que vous avez là-dessous ?
Arthur et Lancelot se dévisagèrent, interdits, sans savoir que faire.
- Oh soyez pas timide je sais que vous dormez pas je vous ai entendus gazouiller !
Impossible de faire marche arrière, elle n'abandonnerait pas. Arthur se redressa lentement et laissa la couverture tomber de son visage.
- Seigneur Lancelot ! s'exclama Guenièvre.
Le rouge lui était monté aux joues instantanément. Elle bégaya pendant quelques secondes.
- Je... Je suis désolée je... je n'aurais jamais dû...
Et elle quitta la pièce, hagarde.
Arthur ne put que la regarder partir.
- Ah bah bravo hein !
- Je suis tout à fait navré sire, j’ai voulu faire comme vous mais avec si peu de temps pour réagir…
- Oh ça va épargnez-moi vos « navré sire » !
- D’autant plus que je n’ai pas exactement l’habitude de… enfin ce n’est pas la taille que je fais habituellement, je veux dire.
Le « non mais dites » d’Arthur resta coincé en travers de sa gorge devant tant d’effronterie. Plutôt que de rester plus longtemps en la présence de Lancelot, et de ses commentaires désobligeants, il renfila ses pantoufles et s’élança dans les couloirs à la poursuite de Guenièvre.
Il ne lui fallut pas très longtemps pour la trouver et il la rattrapa par la manche de sa chemise de nuit. Elle sursauta.
- Seigneur Lancelot, vous…
Guenièvre ne continua pas sa phrase. Sans réfléchir, il lança d’une voix mal assurée :
- Ce n’est pas du tout ce que vous croyez, le euh… le roi et moi avions juste besoin de… Enfin il fallait que nous nous entretenions de…
Elle l’interrompit en posant une main réconfortante sur son épaule, les yeux levés vers lui. Il n’avait pas l’habitude de la surplomber de la sorte, et il était mal à l’aise de ne pas pouvoir la regarder droit dans les yeux, déstabilisé par la sincérité douce qui s’exprimait entre ses cils.
- Seigneur Lancelot, écoutez, je n'ai pas l'intention de vous jeter la pierre, loin de moi cette idée, même. J'ai simplement été prise de court, la surprise, vous comprenez. Mais je ne voudrais surtout pas m'immiscer dans....
Arthur était lancé dans son mensonge, il ne pouvait plus revenir en arrière à présent. Il fut incapable de réagir autrement que par un vague acquiescement, qui, s'il était tout à fait honnête, ne ressemblait pas vraiment à une réaction de Lancelot. La question lui traversa brièvement l'esprit de savoir pendant combien de temps et au prix de combien d'efforts ils réussiraient à maintenir l'illusion s'ils devaient se trouver contraints d'échanger de place pendant plusieurs jours.
- À vrai dire, continua Guenièvre... Je dois dire que je suis même plutôt soulagée, il me semble que je comprends enfin quelque chose qui m'interrogeait depuis de nombreux mois déjà.
- Pardon ?
- Oh eh bien, vous n'êtes pas sans avoir remarqué que vous et mon mari... J'ai conscience que vos journées à tous les deux doivent être longues et difficile, mais depuis quelque temps il est vrai que vous passez plus de temps à vous hurler dessus qu'à vous faire des tartines. J'avais commencé à ressentir une telle tension que j'en dormais à peine la nuit. Alors maintenant je dois bien avouer que... Disons que je saisis un peu mieux les enjeux de vos récentes querelles.
Les mots de Guenièvre étaient choisis avec tant de soin, et murmurés dans l'obscurité du couloir avec tant de prudence, qu'Arthur ne douta pas une seule seconde d'avoir découvert quelque chose d'absolument profond quant aux états d'âmes de son épouse ; et il se sentit coupable de l'avoir découvert de cette manière, pris dans un stratagème absurde.
- Enfin quoi qu'il en soit, sachez que mon affection pour vous n'est en rien diminuée. Je ne dis pas que je me trouve heureuse de la situation dans laquelle vous me placez, et je vais certainement avoir des mots avec mon mari, mais… Je ne souhaite que votre bonheur, ayez-en la certitude.
Et elle remonta sa main pour la placer contre la joue d’Arthur avec une immense tendresse. Il n’aimait pas beaucoup ça. Tout bien réfléchi, Arthur n’était satisfait d’aucune des informations qui avaient transparu jusque là au cours de cette soirée merdique. Soudain, des pas retentirent dans le couloir.
- Bon bah ça va p’tetre aller maintenant, pas moyen d’être tranquilles au milieu de la nuit dans ce château, marmonna Arthur.
[Votez ici pour ce qui se passe dans le chapitre suivant] [Lisez le chapitre suivant ici]
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Un résumé se trouve en fin de poste
Par un beau matin de Septembre, je m'éveillai suite à un rêve agité, portant sur la cuisson d'un saumon à l'aneth. D'un coup, je sursautais! Aneth! Qu'était elle devenue, elle qui avait disparu au beau milieu de la ville d'Hanoï ? Était elle seulement encore vivante après tout ce temps ? Je commençai immédiatement une enquête, fouillant avec acharnement l'internet mondial, dans l'espoir de trouver des signes du persil, fussent-ils sur le dark web. Après des minutes frénétiques de recherche, je finis par tomber sur une obscure conversation WhatsApp, qui, bien que vieille de plusieurs secondes, pouvait tout aussi bien dater du siècle dernier. Doué d'un esprit de déduction peu commun, je conclus que si je voulais retrouver ma camarade, il me fallait me rendre en pays lointain, peuplé de petits vendeurs d'orange et de flûtes de pan.
Ni une ni deux, je courus vers le premier avion que je vis, stationné entre deux camions de pompiers. Je profitais que l'attention générale soit tournée vers un réacteur de l'avion, et lorsqu'une lance à incendie fut utilisée pour arroser celui-ci, je me glissai dans l'appareil. Je pus profiter des deux heures d'attente qui suivirent, d'une part pour regretter mon choix, et d'autre part pour observer des experts en action. Ceux-ci m'étaient facilement reconnaissable grâce à leur comportement typique, si semblable à celui de mes directeurs de thèse. En effet, ceux-ci se tenaient le menton entre leurs mains et fixaient d'un air perplexe et intense le réacteur, réaction parfaitement similaire à celle mon équipe lorsque je leur présentais mes résultats. Après une correspondance sans heurts, où je pense avoir humblement battu le record du 500m dans les couloirs de l aéroport de Madrid, puis découvert avec joie que mon prochain avion accusait lui aussi un retard de deux heures, je m'endormis paisiblement en direction de Lima. Les collations frugales fournies dans l'avion purent heureusement être compensées par l'équivalent en fondant au chocolat du lembas. Cette denrée, généreusement offert par ma maman, comblait aisement les besoins caloriques hebdomadaire d'un adulte. J'atterris sans encombres à Lima
Après quelques menues péripéties, dont la récupération de ma carte bancaire, avalée par un ATM taquin, je finis par atteindre mon auberge. Quelle ne fut pas alors ma surprise d'y découvrir Aneth! La pauvre enfant semblait encore secouée par ses mois laissés à l'abandon, mais nul doutes qu'elle se remettrait vite maintenant que j'allais la ramener en France.
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Résumé : ne voyagez pas avec AirEuropa
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christophe76460 · 2 years
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TÉMOIGNAGE ÉDIFIANT DU FRÈRE LISUNGI (PARTIE 9)
•DE L'AUTRE CÔTÉ DE LA MORT
Quelques secondes après que mes poumons aient rejeté tout l'air qu'ils contenaient, je me vis me lever et
me mettre sur mon lit, de sorte que mes pieds touchaient le sol.
A côté de moi, sur l'autre lit, je remarquai une personne qui se levait aussi de son lit. Cette personne voulut savoir si j'étais prêt pour le voyage.
En effet. Il me semblait que je devais faire un certain voyage, mais pour aller où je ne savais pas! Alors je lui répondis par l'affirmative.
Mon nouveau compagnon et moi, nous descendîmes de nos lits respectifs, et nous nous dirigeâmes vers la sortie.
Tout en nous éloignant, je jetai un coup d'oeil à l'endroit que je venais de quitter. Sur le lit, je remarquai une forme allongée et recouverte d'habits. Je ne reconnus pas cette forme comme étant mon ancien corps, puisque j'en avais un autre, et que je n'étais pas fou non plus.
Nous descendîmes donc des lits
et nous nous dirigeâmes vers la sortie, dans le but de trouver un moyen de transport pour nous amener à la destination.
Je précise que cette destination nous était inconnue jusqu'alors. Nous partîmes nous installer de l'autre côté de la route qui passait par là.
Une voiture blanche vint s'arrêter à quelques mètres de l'endroit où nous nous trouvions. Le conducteur en descendit et nous demanda si nous avions aperçu deux personnes avec des paquets en main, et il ajouta:
-Le ROI m'envoie chercher deux personnes qui, en principe, devaient se trouver à cet endroit.
Mon ami et moi répondîmes avec empressement qu'il s'agissait bien de nous. Le conducteur nous dévisagea un instant sans rien dire, rentra dans sa voiture, et partit.
Après le départ de la voiture, notre attention fut attirée un groupe de personnes qui venaient en faisant
beaucoup de bruit, se tenant la poitrine tout en se lamentant.
Sans faire cas de notre présence, ils nous dépassèrent et entrèrent dans la salle d'où nous étions sortis. A l'intérieur, ils firent encore plus de bruit que dehors. Regroupés autour des deux lits, ils s'affairaient tout autour en se lamentant encore d'avantage, en regardant les deux formes allongées sur les lits.
Vu que le bruit qu'ils faisaient nous exaspérait, je m'approchai de l'un d'eux pour qu'il m'explique la raison de tout ce vacarme.
Je le touchai et lui demandai la raison de tout ce bruit. L'autre ne tourna même pas le regard dans ma direction... Je l'ai abandonné pour aller trouver un autre, toujours du même groupe.
La réaction de cette deuxième personne fut identique à celle de la première. Je voulais contacter une troisième personne, lorsque mon compagnon intervint pour me dire de laisser tomber.
Il ajouta:
- Ne vois-tu pas qu'ils ne peuvent ni nous voir, ni nous sentir, ni nous entendre?
- S'ils ne peuvent ni nous voir, ni nous sentir, ni nous entendre, c'est que nous sommes morts...
Cette déduction mit mon compagnon mal à l'aise. Vexé, il me dit:
-Nous ne sommes pas morts et nous ne mourrons jamais, du moins en ce qui me concerne. Je suis vivant et je ne mourrai pas!
Voyant le ton de sa voix et le calme avec lequel il s'exprimait, je ne pouvais plus douter. Convaincu, je me tus et revins prendre ma place au bord de la route, à côté de lui.
Un peu plus tard, les personnes en
question s'éloignèrent de l'hôpital en emportant deux colis.
Un long moment passa sans qu'aucun incident ne vienne troubler notre quiétude. Puis vint un autre véhicule, un bus cette fois-ci, qui s'arrêta tout près de l'endroit où nous nous trouvions.
Le conducteur, sans sortir de son véhicule, nous posa la question de savoir s'il s'agissait bien de nous, et si nous étions les deux passagers qu'on lui avait ordonné de ramener à bord de son véhicule?
Notre réponse fut affirmative.
Etonné de notre réponse, il s'en alla déçu...
Le silence fut rompu par une voix qui provenait d'au-dessus de nous, et qui disait: "Femmes chrétiennes!"
Femmes africaines chrétiennes!"
Levant nos yeux dans la direction d'où provenaient les voix, nous aperçûmes un grand navire, un bateau qui naviguait dans l'espace.
Les passagers du bateau étaient des femmes noires, toutes coiffées de mouchoirs blancs. Sur le bateau
était fixé le drapeau de Jésus.
Lorsqu'elles nous aperçurent, ces femmes agitèrent leurs mouchoirs dans notre direction, et entonnèrent une mélodie dont voici le texte:
"Le drapeau de Jésus flotte et nous montre le chemin du ciel! "
Nous restâmes à contempler le bateau, qui disparut avec ses passagers dans les nuages.
Nous répondîmes à leurs salutations en agitant nos mains. Longtemps après que le bateau ait disparu, je posai cette question à mon compagnon:
-Mon cher, toi qui dis que nous ne sommes pas morts, as-tu déjà vu un bateau naviguant dans les airs?
Moi, pas encore, ce n'est qu'ici que je vois des choses pareilles.
Ensuite, as-tu entendu les paroles de la chanson des femmes qui nous saluaient dans le bateau, tout à l'heure? " Le drapeau de Jésus nous montre le chemin qui mène vers le ciel."
As-tu jamais entendu cela autre part, toi qui prétends ne pas connaître la mort?"
Pour toute réponse, après avoir souri de l'air de quelqu'un qui s'apitoie, il me dit:
- Si toi tu penses que tu es mort, moi, je ne le sais pas, mon cher. Mais ne veux-tu pas que nous parlions d'autre chose, s'il te plait, car je ne sais pas de quoi tu parles, et je ne tiens pas à te l'expliquer en tous cas. Je me sentis ridicule devant l'attitude de mon ami.
A chaque réponse qu'il me faisait,je sentais l'inutilité mon insistance. Alors je me tus, et je me résignai, pour ne pas lui causer de soucis par mes questions.
Un grand bruit nous fit sursauter: c'était un grand engin volant. Je le nomme avion pour une meilleure compréhension, mais, en réalité, ce n'était pas un avion. L'avion en question vint donc se poser à quelques mètres de distance de l'endroit où nous nous trouvions.
Le pilote sortit de sa cabine et fit signe à mon ami de prendre place à bord. Ce dernier ne se fit pas prier deux fois. Il entra sans protocole. Je m'apprêtais aussi à entrer, lorsque je vis la porte me claquer au nez.
Le pilote, à l'aide d'un microphone, me dit qu'il n'avait pas reçu d'instructions précises à mon sujet, il me dit qu'il fallait attendre la décision du ROI, qui devait passer d'un moment à l'autre à cet endroit précis. A l'intérieur de l'engin, mon compagnon suivait mon plaidoyer
avec le pilote.
Soudain, une forte voix se fit entendre: "LE ROI!"
Tout à-coup, le ROI apparut.
Son corps était transparent comme du cristal, c'est-à-dire que nos regards pouvaient traverser son corps sans peine, et voir distinctement les objets qui se trouvaient de l'autre côté. Il était beau et avait la stature d'un homme normal.
Quelqu'un sortit de l'avion en tenant à la main un document, dans lequel il y lut toute ma vie passée. Il y décrivit toutes mes actions, depuis le jour où j'étais devenu conscient, jusqu'au moment où j'avais envoyé le jeune homme prévenir ma famille à l'hôpital. Le ROI suivit tout sans mot dire puis, à la fin, Il fit un signe négatif de la tête. Il ne prononça aucune parole. Puis Il disparut.
Au même instant, l'avion décolla en emportant mon compagnon. Alors que ce dernier s'en allait, un grand chagrin envahit mon coeur.
Je restais seul, abandonné. Ce sentiment d'isolement me fit si mal que j'eus envie de pleurer.
Mais, tout-à-coup, j'entendis une voix lointaine qui disait:
"JÉSUS-CHRIST, JUGE DES MORTS!
JÉSUS-CHRIST, JUGE DES MORTS! JESUS-CHRIST, JUGE DES MORTS! "
Cette voix s'approcha de moi et s'amplifia de telle manière qu'à la troisième fois je sentis comme si mes tympans éclataient. N'y tenant plus, et dans un ultime effort, je me réveillai.
•UN RESSUSCITÉ À YANGAMBI
J'étais donc revenu à la vie. Lorsque j'ouvris les yeux, la première chose que je remarquai furent les rameaux de palmier qui pendaient au-dessus de ma tête.
Lorsque je tournai la tête autour de moi, il y eut instantanément deux mouvements dans la foule qui était autour de moi: ceux qui étaient tout près s'enfuirent, se sauvant loin de moi, alors que ceux qui étaient éloignés s'approchaient pour voir pourquoi les autres fuyaient.
Il y eut donc deux mouvements simultanés. L'heure était à la contemplation et à l'admiration.
Personnellement, je ne comprenais rien de ce qui se passait.
Il y avait plusieurs personnes autour de moi. Parmi elles, je reconnus certains visages.
A ma gauche, il y avait un cercueil avec tous les éléments prêts pour une inhumation: il y avait des draps bien blancs, des oreillers, et une partie de mes habits.
Je portais un costume que je ne rappelais pas avoir déjà porté.J'avais aux pieds des chaussettes blanches, et des gants blancs aux mains. Tout sentait le parfum.
Le flacon était d'ailleurs déposé au bord du cercueil. Il était prés de quatorze heures lors que je revins à la vie.
Des bougies brillaient aux quatre coins du cercueil. Lorsque je réalisai ce qui s'était passé, une grande joie
inonda mon coeur. J'étais mort, et maintenant j'étais revenu à la vie.
En me levant du lit où j'étais allongé,
mes premiers paroles furent: "GLOIRE À JÉSUS-CHRIST, JÉSUS-CHRIST EST VIVANT!"
Les gens autour de moi, s'étonnaient, se demandant où j'avais connu Jésus.
Après ce moment de joie immense, J'émis le voeux de me rendre à l'hôpital où j'avais été hospitalisé, et où j'étais décédé.
Lorsqu'on apprit ma résurrection,tout le monde accourut pour me voir. J'avais passé plus d'une journée chez les morts. Car j'étais mort la veille vers dix heures, et j'étais revenu à la vie le lendemain vers quatorze heures.
On m'apprêtait déjà pour mon enterrement lorsque je revins à la vie.
En route vers l'hôpital, tout le monde s'étonnait de ce que je parlais de JÉSUS SAUVEUR.
Je sentais qu'une force m'entraînait vers l'hôpital. Je ne savais même pas ce que j'allais y faire.
Arrivé à l'hôpital, je fus reconnu par les malades comme le décédé qu'on avait emmené la veille.
Sans m'occuper de ce qu'ils disaient, je m'écriai à haute voix:
"GLOIRE À JÉSUS-CHRIST, JÉSUS-CHRIST EST VIVANT!"
Ces paroles, prononcées vers quinze heures dans un hôpital de Yangambi produisirent un grand miracle. Tous les malades furent guéris. Tous, sans exception!
Même ceux qui avaient été opérés dans l'après-midi de ce même jour. Tous furent guéris, et les médecins n'en revenaient pas!
L'un d'eux, le docteur BAYLO s'approcha d'un ancien malade qu'il avait lui-même opéré dans l'après-midi. Mais, en voyant ce denier sautiller et courir de joie, il crut qu'il était devenu fou, en plus de sa maladie, ou que c'était lui-même qui
devenait fou. Pour en avoir le coeur net, il appela un malade et l'obligea à se déshabiller. Ce dernier, sans vergogne, ne se fit pas prier deux fois.
Alors le docteur remarqua comment celui qui avait formé le corps de
l'homme avec la poussière de la terre savait guérir, Lui, JÉSUS...!
Il ne restait plus aucune cicatrice ni trace quelconque de la moindre intervention chirurgicale.
Pour un miracle, c'en était un!
Un vrai, en tous cas! Le médecin ne savait plus que penser ni que dire. Bien sûr, il savait bien définir ce qu'était un miracle, mais il n'en avait jamais palpé un.
Ce jour-là, l'occasion lui fut donnée d'en voir un, et il crut.
Le soir même, il fut baptisé par immersion au Nom de JÉSUS-CHRIST!
Faute de malades, l'hôpital resta vide...
Après ce grand miracle, je me souvins de mon compagnon de voyage, celui qui avait pris l'avion.
J'exprimai le voeu qu'on m'amène chez lui. Là, je vis que le deuil battait son plein. Je m'approchai de ses proches parents et je leur demandai de m'écouter.
Lorsqu'ils me reconnurent, ils se turent tous. Je leur conseillai de ne plus pleurer, mais de se réjouir, puisque leur parent décédé était "bien" à l'endroit où il se trouvait actuellement.
Je leur expliquai tout ce qui s'était passé, et comment j'avais eu du mal à faire comprendre au décédé que nous étions morts. Comment mon compagnon m'avait conseillé de ne pas chercher à connaître les raisons du vacarme qu'ils faisaient. Je leur fis comprendre que les pleurs et les lamentations n'avaient rien à voir avec les morts.
Tout ce dont ces derniers avaient besoin, c'était du calme et de la tranquillité.
Je leur expliquai aussi comment le Grand Roi avait envoyé tout un avion pour transporter leur frère qu'ils pleuraient. Tous me suivirent d'une oreille attentive. Personne n'osa m'interrompre. A la fin de mon récit, personne ne se remit à pleurer. Il était temps d'aller enterrer le corps de mon compagnon.
Bien qu'affaibli par la maladie, je transportai aussi le cercueil de mon ami. Je me disais en moi-même:
"Si j'étais encore dans la magie, je ne pourrais pas voir l'esprit de celui-ci !"
Arrivé au cimetière, il y avait deux
trous creusés à même le sol au même endroit. L'un m'était destiné, et l'autre était pour mon compagnon.
Nos tombes étaient mitoyennes parce que nous étions décédés le même jour. La vue de ma tombe suscita en moi les mêmes sentiments d'isolement que j'avais ressentis lorsque l'avion avait décollé, emportant mon ami...
La fatigue, la faim et le chagrin finirent par briser le peu de forces qui me restaient encore.
Me souvenant du départ de mon compagnon, je pleurai. Pourquoi étais-je revenu à la vie? Pour souffrir encore dans ce bas monde?
Mon organisme avait besoin de beaucoup de repos et de nourriture. Je tombai par manque d'énergie, et je perdis connaissance !
Évanoui, on me ramena à la maison. Je repris connaissance en cours
de route.
Plusieurs jours passèrent. Je retournai à Kisangani. Là-bas, je devins évangéliste. Pour approfondir encore d'avantage mes connaissances dans les choses de Dieu, je me fis inscrire à l'École Biblique que dirigeaient les professeurs norvégiens.
Mes parents choisirent une jeune fille en ménage pour moi. Puis je fus employé à la Société CAMEZA, agence de Kisangani. Cette entreprise fabrique des fils métalliques. J'avais le grade de Sous-Directeur.
La Société me logeait et j'avais une Land-Rover à ma disposition.
Le Seigneur bénit Son oeuvre à travers mon ministère, au sein de l'Église de Kisangani.
Beaucoup de miracles se produisaient à travers nos prières, entre autres la guérison des malades mentaux.
En effet, notre ministère concernait surtout les malades mentaux. Nous prions pour eux, et le Seigneur les guérissait tous.
Parmi eux, il y eut les deux jeunes étudiants qui avaient pris la fuite lors de l'arrivée des Felbuss, le commando qui avait tiré sur moi, et bien d'autres personnes encore.
Autour de nous se forma une cellule de prière. Dans le cadre de mon ministère, je persuadai plusieurs personnes, à qui j'avais remis des talismans lorsque je pratiquais encore la magie, de suivre mon exemple et abandonner les pratiques magiques.
Certains acceptèrent et abandonnèrent la magie, tandis que les autres ne voulurent pas de mes paroles. Chez eux, Satan avait resserré le bandeau de l'ignorance sur leurs yeux, de peur qu'ils ne voient la clarté de la prière, pendant qu'il faisait encore jour.
À Suivre...
Pour lire la partie 8, cliquez sur ce lien :
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tropiquedelameduse · 3 months
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La lettre de rupture.
Oui. J'ai pris mes affaires et je suis partie. Tu peux prendre les clés dans la boîte. Ce ne fut pas une décision facile à prendre pour moi. C'est violent, je sais. Mais j'ai essayé de le faire sans déranger. Comme une petite souris.
J'y pensais depuis déjà un mois, quand j'étais déjà partie d'ici. Cela m'était devenu de plus en plus difficile de subir toutes tes colères justifiées ou non. J'étais épuisée de tout cela. D'être l'endroit où tu déchargeais cette colère sourde et grinçante. À chacun de tes cris, mes sentiments pour toi s'arrachaient peu à peu de mon cœur, colorant d'un rouge clair mes mouchoirs. Même si tes cris, c'était la sensation d'impuissance qui les avait engendrés, chacun d'eux me fissurait le cœur, et je me sentais vide. Peu considérée. Je ne te reconnaissais plus. J'étais glacée de peur.
Malgré ton long et beau message explicatif de samedi, c'était trop tard. Quelque chose en moi venait de se briser, à jamais. Surtout après ta réflexion avant que je descende mardi matin. Juste après notre dernière nuit ensemble. Je me suis dit qu'il fallait nous arrêter de souffrir. Et partir.
Je ne veux plus vivre cela. Je ne suis plus amoureuse de toi. Je te rends ton amour.
Peut-être que j'ai besoin de temps pour être face à moi-même et me guérir.
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Tu sais, je t'ai aimé immédiatement. Ton regard vif éclairait la pièce. Et il m'arrive encore maintenant de sentir sa chaleur entre mes côtes. Nos souvenirs se tissaient aussi facilement que de la soie. Tout brillait, même les moments où nous avions pleuré en partageant nos secrets. Toutes ces promenades nocturnes pleine de promesses. Toutes ces allées et venues pour construire notre terrier brin par brin. Tous ces éclats de rire qui embaumaient notre quotidien. Tous ces moments de passions et de tendresse l'un contre l'autre dans le creux de la nuit et les bras du matin.
Hélas. Si nous avions eu de bons moments et de merveilleuses discussions, cela ne peut rattraper toutes ces moments violents et les cris. Oui j'ai eu peur de toi. De tes réactions et tes regards. Je refuse d'avoir peur.
Il est désormais trop tard.
Trop tard pour vivre tout cela ensemble. Mais rien ne t'empêche de le faire en toi seul. Tu es riche en ressources, tout ne pourra aller que le mieux pour toi.
Nous nous sommes tous les deux appris beaucoup de choses, cela va bien évidemment mettre du temps à se reparer. Prendre conscience de ces grands changements peuvent faire peur, il paraît que c'est complètement normal.
Sache que je t'ai voulu et aimé du plus profond de mon cœur, et que mes sentiments furent les plus vrais. Je voulais croire sincèrement en un futur ensemble en deux. Mais ce n'était pas possible. Peut-être un mauvais moment? Même si cela ne se fera pas toute de suite cela me fait du mal d'imaginer une autre à ton bras, et un autre au mien.
Adieu la Place de l'église, Adieu l'Absinthe, Adieu tous ces chats qui nous suivaient pour être par nos mains caressés, Adieu toutes ces rues dans lesquel s'embrasser.
J'espère que le temps et l'aide de l'extérieur t'aideront à dresser le petit chien noir. Entour-toi auprès de tes proches et surtout, de la psychologue qui a pu déjà t'aider par le passé. C'est le seul obstacle à un amour véritable.
Moi, je vais m'occuper et dresser mon petit chien noir, apprendre à vivre avec. Être seule me permettra de mieux le connaître pour l'achever ensuite.
Prends soin de toi, je te penserai toujours.
Je serai là mardi soir chez la chinoise, pour qu'on puisse se dire au revoir.
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yes-bernie-stuff · 3 months
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Jeudi 20 juin 2024
[Jacob] eut peur et dit : Que ce lieu-ci est terrible ! Ce n’est autre chose que la maison de Dieu, et c’est ici la porte des cieux !
Genèse 28. 17
Il n’y a pas de crainte dans l’amour, mais l’amour parfait chasse la crainte.
1 Jean 4. 18
Peur de Dieu ?
“Pour la première fois de ma vie je m’étais mis à penser à Dieu, à envisager sérieusement l’idée d’une sorte de créateur de l’univers, qui surveillerait chacun de mes actes, et ma première réaction était très nette : c’était tout simplement la peur.”
Cet écrivain décrit une attitude qu’ont eue bien des personnages de la Bible. À commencer par Adam, quand au jardin d’Éden il s’est retrouvé en présence de Dieu. Dieu l’appela et lui dit : “Où es-tu ? Il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur” (Genèse 3. 9, 10). L’homme a peur de Dieu parce qu’il est entré en conflit avec son Créateur alors qu’il aurait dû l’écouter et l’honorer. Nous avons tous désobéi, un jour ou l’autre, à l’un de ses commandements ; alors comment ne pas craindre Dieu ?
Lorsque Jésus fait miraculeusement entrer les poissons dans les filets de pêche, Simon Pierre, devant cette démonstration de puissance divine, s’écrie : “Retire-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur. En effet, la frayeur l’avait saisi” (Luc 5. 8, 9). Quel bonheur alors pour son cœur inquiet d’entendre Jésus lui répondre : “Ne crains pas”. Oui, mettons notre confiance en Jésus : il nous rassurera. Il connaît nos défaillances, notre lourd passé peut-être, et notre éloignement de Dieu. À la croix, il a subi à notre place la condamnation que nous avions méritée. La foi en Jésus nous permet d’être délivrés de toute culpabilité. Elle nous introduit dans une relation de confiance devant Dieu. Jésus l’a fait connaître comme un Père qui nous aime. Et cet amour chasse la peur.
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devenirmilliardaire · 3 months
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Au Cameroun, le Fantôme Paul Biya vous salue bien ! Vexé par les manœuvres de certains de ses collaborateurs, orchestrées à la suite de la fausse nouvelle de son décès, le président camerounais avait donné rendez-vous dans vingt ans à ceux qui attendaient ses funérailles. C’était le 9 juin 2004… Le Fantôme Paul Biya vous salue bien au Cameroun ! Paul Biya serait mort en Suisse récit d’une incroyable fake news Le 9 juin 2004, une scène inhabituelle se déroulait à l'aéroport de Yaoundé. Vexé par les manœuvres orchestrées par certains de ses collaborateurs suite à la fausse nouvelle de son décès, le président camerounais, Paul Biya, fit une déclaration retentissante. De retour de Suisse, au pied de la passerelle de son avion, il annonça à ses détracteurs qu’il leur donnait rendez-vous dans vingt ans pour ses funérailles. Le président du Cameroun Paul Biya vote le 7 octobre 2018 en compagnie de son épouse Chantal | AFP | ALEXIS HUGUET Il est des rendez-vous qu’il vaut mieux oublier, et celui fixé par Paul Biya ce jour-là mérite une place de choix dans le livre des bizarreries politiques du Cameroun. Invité à s'exprimer sur les ondes des médias d'État, le président fit une déclaration qui laissa les journalistes présents bouche bée : « Des gens s’intéressent à mes funérailles, mais je leur donne rendez-vous dans vingt ans pour en discuter. » Cette phrase, aussi ironique que provocatrice, résonne encore aujourd'hui comme un pied de nez à ceux qui avaient déjà acté sa disparition. Cette fausse nouvelle avait enflammé les médias et les réseaux sociaux Paul Biya, 88 ans, président du Cameroun depuis 1982, soit 41 ans de pouvoir. Paul Biya, 88 ans, président du Cameroun depuis 1982, soit 41 ans de pouvoir. Cette incroyable rumeur, qui avait couru le monde quelques jours plus tôt, annonçait la mort de Paul Biya en Suisse. En quelques heures, cette fausse nouvelle avait enflammé les médias et les réseaux sociaux, devenant une véritable fake news avant l'heure. La rapidité avec laquelle l'information s'était propagée montrait la puissance des médias contemporains et la facilité avec laquelle une rumeur pouvait devenir une "vérité" pour beaucoup. 40 ans… de pouvoir de Paul Biya ; Affaire Glencore _www.kafunel.com Capture web_24-11-2022_121332 →A lire aussi Création du « PACTEF » au Cameroun inspiré du Pastef Sénégal Pour Paul Biya, cette situation n'était pas seulement une crise à gérer, mais aussi une occasion de démontrer sa maîtrise politique et sa capacité à retourner une situation en sa faveur. Sa réponse, teintée de défi et d'humour noir, a permis de désamorcer une situation potentiellement déstabilisante. En fixant ce rendez-vous dans vingt ans, il affichait une confiance inébranlable en son avenir et en sa capacité à déjouer les complots contre lui. Mis en lumière de la complexité du paysage politique camerounais Paul Biya, 40 ans de pouvoir marqués par quatre guerres La réaction de Paul Biya à cette fausse nouvelle a marqué les esprits et est restée dans les mémoires comme un exemple de résilience face à la désinformation. Elle a également mis en lumière la complexité du paysage politique camerounais, où les rivalités et les intrigues peuvent parfois prendre des proportions inattendues. Aujourd'hui, en rétrospective, cet épisode de juin 2004 rappelle combien il est crucial de vérifier les informations avant de les prendre pour argent comptant. Il souligne aussi la capacité de certains leaders à utiliser les crises pour renforcer leur image et affirmer leur autorité. le Fantôme Paul Biya vous salue bien au Cameroun ! →A lire aussi Cameroun : Samuel Eto’o démissionne de son poste de président de la FECAFOOT Paul Biya, en choisissant de répondre de manière aussi originale, a non seulement démenti sa mort, mais a aussi réaffirmé sa présence et son pouvoir de manière éclatante. Ainsi, vingt ans plus tard, le « Fantôme » Paul Biya continue de saluer bien ses détracteurs, montrant que, parfois, les meilleures
réponses aux rumeurs sont celles qui les tournent en dérision tout en affirmant sa propre résilience.
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olympic-paris · 2 months
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saga: soumission & Domination 234
Août 2012-4 Franck et les jumeaux (suite 2)
Quand il rentre nous le charrions tous sur son petit Louis. Il a beau s'en défendre, il ne peut nous leurrer. D'ailleurs il passe la nuit tout seul dans une des chambres alors que nous élisons domicile dans le baisodrome du dernier étage pour pouvoir dormir tous les 5 ensembles.
Nous recevons l'appel de Louis vers 15h. Depuis son réveil, Franck est d'une humeur de chien, impatient d'avoir de ses nouvelles. Nous avions dû l'empêcher de prendre sa moto pour aller au village. Je ne l'avais jamais vu comme ça avec aucun des mecs avec qui j'avais pu le voir baiser dans mes touzes. Il est d'autant plus de mauvaise humeur que les autres ne se gênent pas pour se moquer de lui. Du coup il me colle quand Louis appelle.
Son visage s'éclaire et il sourit dès qu'il comprend que c'est OK. Louis a finalement demandé à son oncle sa fin de semaine. Après deux mois à l'aider ce dernier s'est laissé faire, persuadé qu'il s'était trouvé une meuf !
Franck me demande un casque de rab pour aller chercher Louis. Ils sont de retour rapidement, trop vite même si j'en crois les jambes flageolantes de Louis à la descente de moto.
Il me remercie de l'héberger. Je l'attrape sous les bras le soulève et lui roule un patin. Quand je le lâche, il ne peut s'empêcher de jeter un oeil inquiet vers Franck. Le manque de réaction de ce dernier l'informe que ce n'est pas quelque chose d'anormal. Ammed prend son petit sac de voyage et nous allons retrouver les autres au salon.
Je lui précise les règles de la maison puisqu'il est amené à y résider quelques jours. Il ne s'étonne pas du fait que nous vivons un maximum dévêtus. Il est ok avec le fait que le sport et autre usage de la salle de sport se fait vêtu d'un jock. Qu'il est interdit de prendre Samir et Ammed pour des serviteurs sexuels, même s'ils sont canons dans leurs shorts en cuir. Dernière règle : pas de restriction concernant le sexe et pas d'exclusivité, même s'il y a préférence.
Il a bien tout écouté et Franck lui confirme que ce sont bien les règles.
Je suis impressionné par ce qu'il accepte. Il est fort, car ça ne fait quand même qu'un jour qu'il nous connait et il nous fait confiance, c'est très fort de sa part. Finalement il ne doit pas être aussi fragile qu'il n'y parait. Je vais garder un oeil sur cet aspect.
Il quitte son jeans et son polo. Son boxer Dim fait cheap et Franck l'emmène à l'étage pour le changer. Il nous revient bien mieux moulé par un boxer TIMOTEO, un poil trop petit, qui lui moule le cul comme un appel au viol. Ernesto le félicite non sans passer sa main sur ses miches appétissantes. Chacun y va de son petit compliment et de sa caresse. Je passe en dernier et m'intéresse plus à son service trois pièce qui commence à être un peu à l'étroit.
Comme il fait encore beau, direction la terrasse. Etalés en rond sur les matelas, nous papotons pire que des filles. Nous en apprenons un peu plus sur notre invité. Notamment, qu'avant la veille, son expérience avec les mecs avait été une branlette en groupe dans les douches après avoir gagné un match de foot où le score particulièrement bon avait fait déboucher le mousseux. Il nous avoue qu'ils étaient tous à moitié pétés et que c'avait dérapé. C'avait été aussi la seule fois même si quelques partenaires avaient retenus son attention.
Tic et Tac répondent à ses questionnements complémentaires à mes explications. Le fait qu'ils n'aient que 19 ans les lui rend surement plus proches. Ernesto a le même âge, mais il est espagnol et son gabarit le rend peut être moins accessible.
Mais c'est dans les bras de Franck qu'il trouve la sécurité. Autant dire qu'il est dans la gueule du loup, même si ce dernier semble apprivoisé !
La chaleur du soleil, les hormones, les allusions salaces nous font glisser, insensiblement, du coté sexuel (de la Force).
Nous pivotons afin de former un cercle ou les jonctions se font les bouches pleines. Louis a beau faire des efforts, il n'arrive pas naturellement à nous faire des gorges profondes. S'il ne me demande pas je lui proposerais de lui apprendre. Etant tous recto verso, nous changeons de faces et attaquons les rondelles qui correspondaient aux sexes sucés.  Puis le cercle a éclaté. Tic et Tac se sont attaqués à Louis sous la supervision de Franck. Je dois me contenter d'Ernesto et PH, quels beaux restes !
Je commence par me faire le cul d'Ernesto. J'y vais tendrement. Y'a de l'affection entre nous. PH se met sous Ernesto, en 69 et avale ses 24cm. Nous devons avoir des gestes particuliers car bientôt, alors que je tourne la tête vers nos amis, je les vois tous nous regarder, un grand sourire aux lèvres.
Je les traites de cons. Ils se remettent à baiser de leur coté.
Je ne m'en occuperais qu'après que nous ayons, PH, Ernesto et moi, éjaculés. Cette issue n'arrivera qu'après que nous nous soyons, tous les trois, sucés et enculés réciproquement. PH et moi avons le plaisir de gouter nos spermes et de nous rouler une pelle juteuse.
Nous devenons alors spectateurs de nos amis. Louis encule Tic et se fait mettre par Tac alors que Franck lui roule un patin. D'après les gémissements qui s'échappent de leur baiser, Louis apprécie cette position centrale. Je me fais la réflexion qu'après, nous profiterons de la douche pour maitriser son système pileux. Avec PH nous recherchons la forme qui irait le mieux à son pubis. Vu la toison serré qu'il porte j'ai bien envie d'en tirer trois traits verticaux. Un central du sexe à mi distance du nombril et de chaque coté un trait court qui descend d'un cm sur le coté de la hampe. PH et Ernesto sont d'accord. Il pourra toujours lancer une mode dans son club de foot !
Du coup je zappe la montée finale et me fait surprendre par les éruptions de sperme, qui volent dans tous les sens.
Sous les douches de notre salle de sport (qui permettent que nous soyons tous ensemble sous l'eau), je fais part de mon désir de taille concernant le pubis de Louis. Discussion enflammée sur le sujet puis nous entendons la petite voix de Louis qui nous rappelle qu'il joue dans une équipe de foot. Tic et Tac lui disent que ce n'est pas un problème qu'eux aussi jouent à un sport co et que sous les douches ça n'a pas posé de problème. Le tout c'est d'avoir un air assuré qui dissuade les autres de " joker " dessus. De plus ils ajoutent que ça fait des émules et que maintenant, ils se sont tous rasés les couilles et certains se sont même essayés à se tondre au dessus du sexe.
De toutes les façons, il n'a pas le choix et la tondeuse réduit rapidement la longueur des poils à 5 mm. Puis passage au rasage. Les couilles, il a la chance de ne pas en avoir autour du l'anus ni sur le périnée. Je reprends la tondeuse pour dégager les trois bandes que nous avons prévues. Puis reprend le rasoir pour bien nettoyer entre ces zones. Une fois ça fait et les bandes réduites à 3 mm, je m'écarte qu'on voit le taf.
A part un petit coté Adidas, le résultat est très sympa et a un petit effet rallongeant sa queue déjà pas mal. Il s'admire dans la glace mais après un grand sourire, il redevient sombre. Je suis sûr qu'il pense encore aux vestiaires.
Je l'attrape par les épaules et le rassure. Il me dit qu'on va se foutre de lui sous les douches. Je lui dis qu'il n'y aura que les jaloux pour se moquer. Les autres seront soit intéressés soit indifférents. Et avec les envieux, c'est facile, il n'y a qu'à les mettre au défis de faire de même. En général ça les stoppe net. Et avec les cons indécrottables, faudra peu être plus physique mais heureusement ils sont rare, même chez les footeux !
En attendant, nous en profitons tous pour rafraichir nos toisons. Pas un ne s'est fait la même forme de pilosité. Après le rinçage on bande tous. Ce sont Tic et Tac qui, en se posant en 69 sur un des bancs de muscu, lancent la touze.
Nous les regardons quelques instants avant de nous y mettre aussi. C'est toujours un peu troublant de voir de vrai jumeaux faire l'amour ensemble. Et très beau aussi, surtout avec Tic et Tac qui sont loin d'être moches !
Je prends Louis en main et lui-même reste à mes cotés, peut être que mon " grand " âge me rend attirant après tout !! Au début, je vois souvent son regard chercher Franck puis revenir à moi. Puis, il n'y pense plus ou bien c'est le fait que Franck s'amuse avec PH, mais il me demande bientôt comment on fait pour avaler nos bites jusqu'aux couilles. Il avait bien essayé de le faire à Franck mais il n'y arrivait pas. Je lui demande s'il le veut vraiment. Devant son air décidé, j'accepte de lui montrer les trucs.
Nous nous mettons un peu à part et je commence à lui apprendre. 1/ il faut être motivé. C'est son cas, 2/ il faut un peu de technique et ça je peux lui apprendre.
Je le mets à genoux devant moi et lui demande de sucer. Quand je butte dans sa glotte, je lui provoque des prémices de renvois.
Je le couche sur le dos sur un banc de muscu et lui explique pourquoi je lui mets la tête en dehors et la lui pousse en arrière. (Alignement bouche - gorge).  Quand je lui remets ma bite dans la bouche, je lui dis de sucer puis d'aspirer. Il me tête bien. Je le laisse se détendre et doucement m'enfonce plus loin à chaque fois. Je frôle puis tape dans sa luette sans provoquer de spasme. Du coup je continu quelques instants sans aller plus loin. Quand je le sens vraiment pris par l'action, je lui demande de respirer un bon coup et aussitôt lui défonce la gorge sans y rester. Il se redresse et tousse un peu. Je le prends dans mes bras et doucement le recouche. Je lui remets ma bite en bouche. Il reprend la fellation. Dès qu'il est détendu, je m'enfonce à fond. Il faut bien 20mn de ce régime pour lui faire abandonner son reflexe de renvoi lors du passage dans sa gorge. Mais nous arrivons enfin à une prestation sinon parfaite, ça viendra avec le temps, mais à quelque chose de correct. Bon pas question encore de se faire ramoner la gorge par les 24 x6 d'Ernesto.
Nous rejoignons alors Franck qui se fait sodomiser par PH (il devient de plus en plus recto-verso mon amour !). Je lui dis de se glisser dessous pour lui montrer ses progrès. Frank apprécie dès la première prise en bouche. Il me remercie avant de sucer à son tour la queue de Louis. Je me kpote, graisse la rondelle de Louis puis l'encule. Que c'est bon de se faire un cul presque neuf. Je sens bien la difficulté qu'à son anneau à se distendre pour prendre ma bite ; je rentre une fois puis re-graisse ma kpote avant de renter à nouveau. Deux trois fois comme ça et il se laisse défoncer tout en me serrant bien la hampe. Je ne sors plus mon gland et sa couronne contre l'intérieur du sphincter m'indique qu'an arrêter mon retrait. Quand je butte sur ses fesses, je donne un coup de rein supplémentaire pour qu'il enfonce sa bite plus loin dans la bouche de Franck. PH en face de moi, fait de même et du coup, de temps à autre, nous entendons monter vers nous un gargouillis provenant de Louis. Mais il reste vaillant et ne cesse de sucer son Franck. Alors que nos deux enculés se jutent sur leurs épaules respectives, nous accélérons pour à notre tour, PH et moi, jouir au fond de leurs culs.
A nos cotés, Ernesto n'avait cessé de changer de culs. S'enfonçant alternativement dans chaque jumeau, il avait fini par asperger les deux dos alors qu'ils en mettaient plein le sol.
Nouvelles douches puis nous remontons pour diner, il est déjà tard. Cuisiné et servi par Samir et Ammed, nous nous sommes régalés. Franck et Louis m'ont remercié pour avoir avancé Louis dans sa pratique de la gorge profonde. Ernesto qui entend ça se propose pour finir le travail. Cris de la part de l'intéressé qui ne l'est pas du tout (intéressé) par le calibre d'Ernesto !
Eclats de rire de la table tout entière. Louis demande à la cantonade si c'est toujours comme ça chez moi. PH lui demande ce qu'il entend par là. Et quand il précise " et bien la baise à chaque instant, l'ambiance insouciante, le service par deux beurs canons, etc." PH lui répond pince sans rire que l'hiver c'est différent- bref instant de silence- puis il ajoute : nous passons parfois un t-shirt sur le dos. Louis accepte la mise en boite.
Franck me demande si je pourrais accepter Louis dans notre cours de Krav maga, pour qu'il puisse se défendre des cons vraiment cons. Louis curieux veut savoir ce que c'est. PH lui explique en deux mots la " philosophie " de ce sport de combat. Qui peut se résumer par efficacité, efficacité et encore efficacité !
Jardinier
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ambipolis · 5 months
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Lundi 29 avril 2024
Pas de surendettement pour les États ?
Dominique Jamet a rappelé sur le plateau de Pascal Praud que sous l’Ancien Régime la France avait été endettée pendant près de 60 ans sans que les Rois ne s’en inquiètent et était au bord de la banqueroute avant la Révolution.
Il existe de nos jours des mécanismes financiers notamment avec la Banque centrale européenne qui ont permis de vivre à crédit et de dépenser toujours plus sans que nos gouvernements s’en inquiètent.
Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, a attendu le printemps 2024 pour tirer la sonnette d’alarme alors qu’il savait depuis l’automne dernier que nous avions atteint un niveau de déficit et de dette qui aurait dû conduire à présenter un projet de loi de finances 2024 avec un plan d’économies de 30 à 50 milliards d’euros.
On peut dès lors se poser la question : existe-il pour les États un seuil de surendettement comme pour les particuliers ?
Il semble que non car les États peuvent toujours faire appel à l’impôt. C’est d’ailleurs ce que propose la présidente de l’Assemblée nationale, mais ce qui est une ligne rouge pour Bruno Le Maire et les députés macronistes de droite. Une fois de plus le « en même temps » se heurte au mur des réalités.
Dans un premier temps, on a eu ou on aura une première réponse avec la notation de la France et surtout la réaction de ceux qui peuvent prêter à la France.  D’aucuns estiment que les prêteurs ne tiendront pas compte de la notation de la France parce que tous les États sont endettés en Europe et en Occident. Plus ou moins, avec des écarts de plus en plus importants.
Aussi dans un second temp, c’est l’Union européenne qui devra décider d’éventuelles sanctions. A cet égard le vote du 9 juin ne sera pas neutre en ce qui concerne la composition du Parlement européen et le contrôle qu’il exercera sur la commission européenne.
François BAUDILLON *
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manue-ringo · 6 months
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Chapitre 101 : L'interrogatoire de Krycek partie 1
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De toute façon, nous en avions fini. Vous pouvez partir. Je vous appelle dès que tout sera prêt. À tout à l'heure Parker. Dit-il en se levant pour la raccompagner.
Parker sortit du bureau avec la ferme intention de ne pas croiser Mulder. Elle traversa le couloir avec une vitesse accrue, ses pensées en désordre et son cœur battant la chamade. En arrivant devant l’ascenseur, elle poussa un soupir de soulagement en voyant que les portes étaient déjà ouvertes. Mais sa joie fut de courte durée : Mulder était là, appuyé nonchalamment contre la paroi de l’ascenseur, ses bras croisés sur sa poitrine. La surprise la cloua sur place, son souffle se coupant un instant. Lorsque les portes commencèrent à se refermer, Mulder tendit une main pour les bloquer, les mâchoires serrées, ses yeux brûlant d'une intensité qui la déstabilisa. Entre donc. Je ne mords pas. La remarque mordante et l’air détaché de Mulder ne firent qu’accroître son anxiété.
Très drôle. Je crois que je vais plutôt prendre l'escalier pour me dégourdir les jambes. Sa voix tremblait légèrement, trahissant une nervosité qu’elle tentait de dissimuler. Elle fit un pas en arrière, mais Mulder ne la lâcha pas des yeux, son regard acéré et perçant.
Avec une brusquerie inattendue, il saisit fermement son poignet, l’empêchant de s’échapper. Le contact de ses doigts sur sa peau la fit frémir, une vague d’électricité la parcourant, mélange de peur et d'excitation. Elle se raidit, une colère sourde montant en elle :
Lâche-moi, tu veux ! Pour qui tu te prends, sale macho ! Son souffle s’accélérait malgré elle, un mélange de colère et d’attirance. Elle tenta de se dégager, mais la proximité de Mulder la rendait fébrile, sa rage se mêlant à une tension électrique presque palpable. D'une main tremblante, elle appuya frénétiquement sur le bouton de fermeture des portes, espérant désespérément qu’il reculerait. Mais Mulder, hors de lui, se rapprocha encore, la forçant à reculer contre le mur de l’ascenseur, son regard devenant encore plus intense.
C'est toi qui me demandes ça après ce que tu viens de faire tout à l'heure ? Ses mots, chargés de reproches, étaient chuchotés près de son oreille, faisant naître en elle un mélange troublant de peur et de désir.
Parker, incapable de contenir sa colère, répliqua avec véhémence :
Je n'ai rien fait de mal ! C'est toi qui as l'esprit mal placé, pervers ! Sa voix était haute, presque hystérique, chaque mot une tentative de reprendre le contrôle, mais son corps trahissait une autre vérité, attiré irrémédiablement par la présence magnétique de Mulder.
Sans crier gare, Mulder la plaqua contre le mur de l’ascenseur d’un mouvement vif. Le choc la fit lâcher un léger gémissement, mélange de surprise et d’une étrange excitation qu’elle ne parvint pas à contrôler, tandis que son corps entier se tendait sous l’effet du contact. Ses yeux, à quelques centimètres des siens, brillaient d’une intensité presque animale. Son souffle était court, et elle pouvait sentir la chaleur de sa peau à travers leurs vêtements, la sensation de son torse pressé contre elle la rendant presque folle.
Tu n'as donc rien compris à ce que je t'ai dit hier ? C'est toujours pareil avec toi, tu ne veux rien entendre ! Tu n'en fais qu'à ta tête. Je ne suis qu'un divertissement pour toi, hein ? Je suis juste ta chose. Avoue-le ! Il la fixait avec une intensité dévorante, chaque mot prononcé avec une douleur qui semblait raviver un feu brûlant en lui.
Parker éclata de rire nerveusement en voyant sa réaction. Mais ce rire contenait aussi une certaine provocation. Il semblait tellement en colère qu’elle en perdit toute retenue :
C'est tout à fait ça, tu as tout compris, chéri. Il n’y a rien de sérieux dans tout ça, c’est juste du sexe, rien de plus. Souffla-t-elle, ses lèvres effleurant presque les siennes alors qu’elle parlait, son regard se voilant de provocation.
Elle le regarda droit dans les yeux, se délectant de la tension palpable qui régnait entre eux. Elle se pencha légèrement en avant, réduisant encore plus la distance entre leurs corps, et chuchota, sa voix remplie d'une euphorie provocatrice :
Regarde-nous, si quelqu'un nous voyait dans cette position, ça ferait scandale. Mais je dois avouer que c'est très excitant, tu ne trouves pas ? Son sourire était carnassier, presque féroce, tandis qu'elle le défiait du regard. Mulder, exaspéré, secoua la tête, une lueur de désespoir dans les yeux. Il se détourna brusquement, ses mains tremblant de frustration. Il sentait qu'il perdait le contrôle, que cette femme devant lui jouait avec ses nerfs comme un chat avec une souris. Il fit un pas vers la sortie, décidé à quitter cet espace devenu insupportable. Mais Parker, refusant de le laisser partir ainsi, continua avec une voix pleine de défi :
Quoi ? C’est tout ? Allez, ne fais pas ton timide. Tu n’étais pas aussi coincé hier soir quand tu m’as… fais toutes ces choses… Ses mots étaient pleins d'une provocation presque sauvage, ses sourcils se levant dans un regard ravageur, une invitation à poursuivre ce jeu dangereux.
Mulder se figea, son cœur battant la chamade, chaque mot de Parker faisant naître en lui une pulsion irrépressible. Malgré sa colère, il ne put s’empêcher de la trouver incroyablement attirante dans cette attitude provocante, ce mélange de défi et de désir qu’elle exprimait sans retenue. Il la regarda, son regard embrasant chaque centimètre de son visage, cherchant à lire la vérité cachée derrière ses provocations. Il se demanda un instant si tout cela n'était pas sa façon à elle de lui montrer qu’elle le désirait réellement, qu’elle avait besoin de lui, mais qu’elle ne savait pas comment l’exprimer autrement, une idée qui le perturba plus qu'il ne l'aurait imaginé. Il se sentit envahi par une chaleur qu’il ne pouvait ignorer, mais cette fois, ce n’était pas la colère qui dominait. Heureusement pour lui, les portes de l’ascenseur s’ouvrirent à ce moment-là. Mulder en profita pour sortir, évitant ainsi de se laisser emporter davantage par ses émotions. Il laissa Parker derrière lui, le cœur encore battant, la tête pleine de questions sans réponses.
En chemin, Mulder croisa l’agent Scully. Son regard interrogateur pesait sur lui, et alors qu’elle se rapprochait, elle ne put s’empêcher de demander :
Est-ce que tout va bien, Mulder ? Tu sembles ailleurs.
Un sourire maladroit se dessina sur les lèvres de Mulder tandis qu’il ajustait nerveusement sa cravate, trahissant son embarras.
Quoi ? Non, tout va parfaitement bien pourquoi ?
D'accord, si tu le dis. Je ne voudrais pas ternir ta bonne humeur, mais tu es au courant pour Andréa ? Au vu de son état de santé préoccupant, Skinner a été contraint de la suspendre pour le moment. Ce qui nous donne un sérieux handicape pour la suite des événements, notamment pour cette entrevue avec Blevins. Bien sûr, on ne peut pas lui en vouloir, c'est le mieux que nous puissions faire pour elle. Dit-elle d'une mine attristée.
Mulder marqua une pause, son visage se teintant d’inquiétude :
J'ignorais que c'était à ce point-là… Elle semblait aller mieux la dernière fois que… Il s’interrompit brusquement
La dernière fois que quoi ? De quoi parles-tu ? S’enquit Scully, perplexe.
Tentant de dissimuler son trouble, Mulder reprit rapidement :
En fait, je suis passé la voir hier soir, juste par précaution. Dit-il précipitamment.
Oh. Je vois. Je commence à comprendre. Je suis contente pour toi. Dit Scully, légèrement embarrassée..
Mulder compris ce qu'elle semblait vouloir dire, il reprit :
Ce n'est pas exactement ce que… Écoute, Scully, cette situation me préoccupe autant que toi. Ce qui importe pour le moment, c'est qu'elle se reprenne en main pour aller mieux. Elle a assez souffert comme ça. Surtout si sa santé en dépend. On ne peut pas se permettre de la perdre encore une fois, tu comprends ?
Oui, je suis bien d'accord Mulder, je ne dis pas le contraire. Bon, il nous reste moins d'une heure avant cet interrogatoire avec Krycek. J'ai encore quelque détail à régler avec Skinner. Tu viens ?
Un peu plus tard dans la salle d'interrogatoire du FBI :
Skinner supervisa cette entrevue avec Krycek en compagnie de l'agent Scully. L'agent Mulder avait été volontairement écarté afin d'éviter tout débordement inutile. Krycek, impatient, scrutait ses interlocuteurs d’un air provocateur à leur entrée. Skinner prit la parole le premier. Mulder les observait derrière la vitre sans tain à l'extérieur. Étrangement, Parker n'était pas là. Ce qui redoubla son air contrarié.
Skinner déclara en regardant sa montre :
Nous allons pouvoir commencer. Merci d'avoir accepté de témoigner aujourd'hui.
Krycek eut un sourire railleur, il rétorqua :
Oh, ce n'est rien, je ne fais que mon devoir monsieur Skinner.
Scully intervenu en ajoutant, sous une pointe d'agacement :
Je tiens à vous rappeler monsieur Krycek que vos déclarations seront consignés et pourront faire l'objet de nouvelles preuves susceptibles de faire évoluer cette enquête. Il est donc dans votre intérêt de nous fournir des réponses claires et honnêtes. Sans quoi, vous vous exposez à de graves sanctions. Est-ce que vous comprenez ?
Krycek marqua une pause avant de répondre avec défi :
Oui, bien entendu, je ne suis pas stupide agent Scully. Bon. Je vous écoute. Dit-il en croisant les bras, les défiant du regard.
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SAMEDI 17 FEVRIER 2024 (Billet 1 / 4)
« BERTHE MORIZOT et l’art du XVIIIe siècle »
(Musée Marmottan Monet, du 18 octobre 2023 au 3 mars 2024)
Ayant à choisir entre les « Cendres » et « l’Amour »… et opté pour le Plan B, nous avons donc réservé le mercredi 14 février, en fin d’après-midi, pour voir cette Expo et prévu de nous offrir ensuite un bon petit resto pour la Saint Valentin.
Ghislaine, une sœur de Marina et Pierre, son mari, intéressés par l’Expo, ont souhaité nous accompagner, par contre, très pratiquants, ont décliné notre proposition resto, le « mercredi des Cendres », premier jour du Carême, étant un jour où l’on se doit de manger « maigre ».
Mais dès la veille nous avions changé d’avis et préféré un bon petit dîner à la maison plutôt que de nous retrouver, comme les années précédentes, à attendre longtemps un Uber, n’étant bien sûr pas les seuls couples à fêter la Saint Valentin dans Paris et à commander pratiquement à la même heure un VTC pour rentrer.
Vous saurez dans le Billet suivant quel bon petit plat Marina a cuisiné et vous aurez même droit à la recette. C’était la seconde fois qu’elle le faisait, nous nous sommes régalés !
Mais revenons à l’Expo Berthe Morizot et à son sous-titre très important : « Berthe Morizot ET l’art du XVIIIe siècle ». Si vous décidiez d’y aller (ce que nous vous conseillons chaleureusement - on vous l’assure, ça change radicalement et très heureusement des rectangles de couleur superposés exposés à la Fondation Louis Vuitton, suivez notre regard !), « l’angle » de l’Expo c’est de mettre en parallèle les œuvres de Berthe Morizot avec les peintres qui l’ont influencée. Des peintres du XVIIIe siècle. Donc le plaisir est double… par exemple admirer un tableau de Watteau ou de Fragonard et de voir, juste à côté, l’influence qu’ils ont eue sur elle.
Ah l’Art ! Ses bienfaits sur l'esprit enclenchent tellement de réactions : stimulation émotionnelle, réflexion, inspiration, connexions culturelles, relaxation mentale… On pourrait passer des heures à en parler !
Le nombre de photos admis par Tumblr dans nos Billets étant limité, nous avons fait le choix de ne vous montrer ici que les œuvres de Berthe Morizot.
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65 œuvres provenant de Musées français et étrangers ainsi que de collections particulières sont réunies pour la première fois afin de mettre en lumière les liens qui unissent l’œuvre de la première femme impressionniste, Berthe Morisot (1841-1895) à l’art d’Antoine Watteau (1684-1721), François Boucher (1703-1770), Jean-Honoré Fragonard (1732-1806) ou encore Jean-Baptiste Perronneau (1715-1783). 
S’appuyant sur une analyse de sources principalement inédites (correspondances, carnets de notes de Berthe Morisot, de son époux Eugène Manet, le frère d’Edgard Manet et de leur entourage, coupures de presse) et sur une étude généalogique approfondie, l’exposition et son catalogue apportent un éclairage nouveau sur un sujet souvent évoqué par les historiens sans pour autant avoir fait l’objet d’une recherche dédiée et exhaustive.
S’il est démontré que Berthe Morisot n’est pas l’arrière-petite-nièce de Fragonard et n’entretenait aucun lien de parenté avec ce dernier, l’Exposition met l’accent sur les véritables fondements de ces affinités artistiques retraçant la chronologie de leurs développements ainsi que leurs principales caractéristiques.
Élève de Corot, muse de Manet, Berthe Morisot s’impose comme la première femme impressionniste et sera aux côtés de Monet, Renoir, Degas, Pissarro l’un des principaux membres du groupe. Contrairement à ses collègues, elle ne vendra que peu de toiles, ce qui explique qu’elle soit aujourd’hui encore peu représentée dans les musées. Le Musée Marmottan Monet est une exception, les descendants de l’artiste ayant souhaité qu’il abrite le premier « fonds mondial de son œuvre ». Paysages de Normandie, marines niçoises, jardins fleuris et portraits de jeunes filles en fleur retracent son évolution artistique. Son goût pour les couleurs claires et pastel, son don pour le dessin et sa liberté de facture ont fait l’admiration de ses amis.
(Source : « La plaquette du Musée »)
OUVERTURE
Du mardi au dimanche, de 10 à 18h.
Dernière entrée : 17h
Nocturne le jeudi jusqu’à 21h (dernière entrée : 20h)
TARIFS
Plein tarif : 14€ (Internet : 14,50€)
AUDIOGUIDE
Disponible en français et en anglais : 4 euros
Musée Marmottan Monet 2, rue Louis-Boilly, PARIS Métro : Ranelagh ou La Muette
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Lorsque vous quittez le Musée Marmottan Monet, avant d’arriver à la Boutique, vous devez traverser des salles où sont exposés d’une façon permanente de très célèbres tableaux de Monet, dont le fameux « Impression, soleil couchant », qui a donné son nom au mouvement pictural le plus célèbre du XIXe siècle : « l’Impressionnisme ».
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infosisraelnews · 8 months
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🔴 Deuxième vague d'attaque américaine, avec des F-18 et des missiles Tomahawk : 36 cibles des Houthis attaquées
Deuxième vague de réaction américaine : après que les États-Unis ont frappé 85 cibles des milices pro-iraniennes en Irak et en Syrie, ce soir (samedi), les Américains et les Britanniques ont attaqué des cibles iraniennes au Yémen.  Selon le communiqué officiel, 36 cibles des Houthis ont été attaquées, dans 13 sites différents. Des F-18 qui ont décollé du porte-avions Eisenhower ont participé à…
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