Tumgik
#bijoux de t^te
detournementsmineurs · 2 months
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Jean-Paul Belmondo et Gina Lollobrigida dans “Les Cent et Une Nuits de Simon Cinéma” d'Agnès Varda (1995), mars 2024.
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lameravigliadoro · 10 months
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French conversation starters…
if you like your coffee with lots of cream and sugar in it
est-ce que vous pouvez rajouter du lait s’il vous plaît ?
c’est possible de mettre plus de sucre ?
vous faites autre chose que des expressos ?
un café crème, merci
→ bonus point : your friend wants to make you coffee!
moi j’aime bien quand y a beaucoup de lait et de sucre
rajoute un peu de lait…
tu peux me passer du sucre s’il te plait
if you’re afraid of making mistakes in french
je parle pas super bien français (i don't speak French that well)
corrige-moi si je me trompe, mais… (correct me if i’m wrong, but)
je vais sûrement dire une connerie, mais… (i’ll probably say something dumb, but)
j’ai commencé le français y a pas longtemps (i started learning French not long ago)
… putain mais c’est dur aussi comme langue! (it is a hard language, for fuck’s sake!)
(note de la rédaction : never apologise for making mistakes, but if you really made a huge mistake, like if you misgendered bread, you can just say “désolé.e”)
if you want to impress your friends and order in french at the restaurant
alors du coup, euh, (-> gap fillers are important too) moi j’vais prendre (insert name of food on menu), avec juste de l’eau en carafe (tap water)
c’est quoi le plat du jour? (what’s the meal of the day?)
mon ami.e va prendre des tagliatelle (my friend is taking the tagliatelle, pronounce /ta-KLI-a-t-è-l/, sorry Italians)
le pain, il est gratuit? (is the bread free?)
le poisson, il est d’aujourd’hui? (is it the catch of the day?) 
et vous le faites en végan? (do you have a vegan version?)
on peut r’avoir de l’eau ? (more water please)
le café gourmand, y a quoi avec? (what sort of mignardises/pastries/sweetmeats do you put with the expresso?)
ah bon… on va prendre le moelleux alors je pense… ah vous faites juste un fondant, bah va pour fondant alors… (so, uhm, I think we’re gonna take the spongy chocolate cake, ah you only do a chocolate fondant, well, we’ll go with the chocolate fondant then…)
on peut avoir l'addition ? (could we have the bill?)
(note de la rédaction : always say s’il vous plaît, it doesn’t hurt a fly to say it, so say it! even if the waitress/waiter doesn't seem very nice, they have to deal with French people on a daily basis, show some kindness…)
if you go to thrift shops
c’est quoi la taille ? (what’s the size?)
elles sont à combien les lunettes/bagues ? (how much for the glasses/rings)
ils sont à combien les bérets/bonnets/bijoux/foulards/pin’s ? (how much for the berets/beanies/jewelry/scarf/pin’s)
vous la/le faites à combien ? (how much for this?)
vous auriez des salopettes ? et des pattes d’eph ? et des dos nu ? (do you have dungarees? flared trousers? halterneck?)
regarde ce que j’ai chopé en fripe l’autre jour! (look what i got at the thrift shop the other day!)
if you like to talk about politics
t’as vu les infos ? (did you check the news?)
putain t’as vu ce qu’il a dit (insert name of Minister, President, MP, political figure) ? (did you see what they said?)
ce projet de loi c’est n’importe quoi de toute façon (this bill is nonsense anyway)
c’est qui les candidats aux :
Européennes (for the European Parliament)
Municipales (Local)
Régionales (Local too)
Sénatoriales (Parliament, but with the old white men)
Législatives (Parliament, but with the younger white men)
Présidentielles (also white men)
c’est quand la prochaine manif ? (when’s the next protest?)
c’est des polémiques à la con (these are bloody stupid controversies)
moi, je suis d’accord/pas d’accord avec :
les verts (green MPs, called EELV)
les insoumis (“the unsubmitted” from “La France Insoumise”, they’re a left/far-left leaning group, and the biggest left-wing group at the Parliament atm, called LFI)
les macronistes (Macron’s group, right-wing liberals)
les républicains (traditionally, they're the right-wing group, called LR)
les communistes (pretty transparent, they're call PCF)
les socialistes (same here, called PS)
le RN ("Rassemblement National", the far-right group, heirs of the French version of the Nazis and Vichy France)
les macronistes et républicains sont d’accord sur (insert typical right-wing policies)
les députés RN sont des fachos, t’es pas d’accord ? (the National Rally MPs are fascists, don’t you agree?)
j’ai écouté (insert name) à la télé/radio/sur twitch/au meeting, c’était pas bête quand elle/il a dit que…
if you want to chat in French with your cat
t'as déjà mangé tes croquettes toi ? (did you eat your kibble already?)
t'es trop mignon comme potichat (internet slang for "petit chat") toi ! (you're too cute a kitty)
il est où ce sale chat ?! (where's the bloody cat?!)
descends de là Félix/Biglouche/Garfield/Caramel/Noireau/Tigrou/Gribouille/Minette/Blanchette/Mistigri/Minou/add other typical French names for cats ! (get down from here!)
miaou (meow)
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à la prochaine!
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sofya-fanfics · 5 months
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Père Noël Secret
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Fandom : Spy x Family
Relationship : Damian x Anya
Je me suis inspirée d’un prompt de @youneedsomeprompts sur Tumblr : Père Noël Secret.
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Il y a quelques jours, Becky avait décidé de réunir toute la classe pour tirer au sort les Pères Noël secrets. Damian avait pioché le nom d’Anya. Depuis, la seule chose à laquelle il pensait, c’était ce qu’il pourrait lui offrir.
Disclaimer : Spy x Family appartient à Tatsuya Endo.
AO3 / FF.NET
Damian se dirigea vers le marché de Noël. Il avait passé tout l’après-midi à regarder les boutiques, mais il n’arrivait pas à trouver le cadeau idéal. Il mit sa main dans sa poche et serra le papier qui s’y trouvait. Il soupira. Sur ce papier, le nom d’Anya y était inscrit.
Il y a quelques jours, Becky avait décidé de réunir toute la classe pour tirer au sort les Pères Noël secrets. Il avait pioché le nom d’Anya. Depuis, la seule chose à laquelle il pensait, c’était ce qu’il pourrait lui offrir. Rien ne lui semblait assez bien. Il pourrait lui acheter des cacahuètes ou un goodie de Bondman. Il secoua violemment la tête. C’est n’importe quoi, pensa-t-il. Il ne pouvait pas lui offrir un cadeau aussi insignifiant. Même s’il était sûr que le goodie de Bondman lui ferait plaisir. Il se demanda qui elle avait tiré au sort. Il avait le secret espoir que se soit son nom, même s’il savait que cela était improbable.
Il arriva au marché de Noël et regarda les différents stands. Rien ne semblait convenir. Il voulait lui offrir le cadeau parfait, mais il commençait à croire qu’il n’existait pas. Il se dirigea vers un stand où plusieurs bijoux étaient déposés. Il écarquilla les yeux en voyant un bijou en particulier. Il s’agissait d’une chaîne en argent et d’un pendentif en verre en forme de bille. À l’intérieur du pendentif, un papillon vert y était gravé.
Il venait de trouver le cadeau idéal pour Anya. Il arrivait parfaitement à l’imaginer avec ce pendentif autour du cou. Il montra au vendeur le pendentif qu’il voulait et paya. Il passa le reste de la journée avec un immense sourire aux lèvres. Il était impatient de donner son cadeau à Anya.
******
Une semaine était passée. Il ne restait plus que quelque heures avant que les cours ne se terminent et que commencent les vacances de Noël. Toute la journée, les élèves de la classe avaient échangé leurs cadeaux, découvrant qui était leur Père Noël secret. Damian n’avait pas reçu de cadeau et il n’avait pas encore donné le sien à Anya.
Il était midi et Anya était seule dans la salle de classe, en train de finir un devoir qu’ils devaient rendre. Toute la matinée, Becky était restée avec elle. Puisqu’elle était seule, c’était maintenant où jamais. Il prit une profonde inspiration et avança vers elle. Anya leva les yeux vers lui, surprise. Le cœur de Damian s’accéléra, ses mains étaient moites. Il se demanda pendant une seconde s’il allait réussir à lui donner le cadeau.
« C’est pour toi. C’est moi ton Père Noël secret. »
Il lui tendit le petit paquet cadeau rectangulaire de couleur bleu clair entouré d’un nœud argenté. Il savait qu’il avait été un peu brusque, mais il était tellement nerveux, qu’il ne savait pas comment s’y prendre. Il n’arrivait pas à agir normalement. Anya accepta le paquet cadeau et l’ouvrit. Elle écarquilla les yeux en découvrant ce qu’il y avait à l’intérieur.
« Si ça ne te plaît pas, je peux t’offrir autre chose. Une figurine de Bondman, par exemple. »
Mais quel idiot, pensa-t-il. Il avait envie de se gifler. Pourquoi est-ce qu’il avait dit ça ? Anya sortit le pendentif du paquet et l’observa.
« C’est magnifique ! S’exclama-t-elle. C’est le plus beau bijoux que j’ai vu. »
Damian rougit. Anya attacha le pendentif autour de son cou. Elle avait un immense sourire aux lèvres et il pouvait voir qu’elle aussi rougissait.
« Moi aussi j’ai quelque chose pour toi. »
Elle prit son sac et fouilla à l’intérieur. Elle sortit un paquet cadeau rouge décoré de dessins de flocons de neige.
« C’est moi ton Père Noël secret. »
Elle lui tendit le cadeau, gênée. C’était la première fois que Damian la voyait si peu sûre d’elle. Il prit le paquet et l’ouvrit. Il y découvrit une écharpe bleue marine. Il la regarda d’un peu plus près et vit qu’elle était faite main. Il écarquilla les yeux. Elle avait tricoté elle-même l’écharpe.
« Je n’avais pas les moyens de t’offrir un cadeau comme tu as l’habitude d’en avoir, dit-elle presque comme si elle s’excusait. Alors je me suis dit que te tricoter cette écharpe serait une bonne idée. »
C’est vrai qu’il avait l’habitude de recevoir des cadeaux qui venaient des plus grandes boutiques de luxes. Mais pourtant, l’écharpe qu’il tenait était le plus beau cadeau qu’on lui avait fait. Elle avait passé du temps pour essayer de lui faire plaisir. C’était la première fois que quelqu’un avait ce genre d’attention pour lui. Cela le touchait. Plus qu’il ne l’aurait cru. Il mit l’écharpe autour de son cou.
« Merci, dit-il. »
Anya lui sourit et Damian remonta l’écharpe sur son nez pour cacher ses joues rouges. Anya avait aimé son cadeau et elle était son Père Noël secret. C’était le plus beau Noël qu’il n’ait jamais passé.
Fin
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corinneecrivaine · 2 months
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The Day You Healed My Soul.
Le Jour où tu as Guéri mon Âme
Chapitre 6
Entre Passé et Présent
Sapphic Romance Fanfiction
Main characters Kit and Jade (Willow 2022)
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Une douce lumière matinale réveilla doucement Kit de ses songes, bercée par les souvenirs d’Emma qui imprégnaient encore chaque recoin de sa chambre. Elle se leva, laissant son carnet sur la table de chevet, se préparant pour sa nouvelle journée. Cependant, les évènements de la veille l’avaient déstabilisée, se manifestant subtilement dans chacun de ses gestes hésitants et son regard troublé qu’elle croisa furtivement dans le miroir.
Arrivée au restaurant, elle échangea un sourire timide avec Jade avant de se plonger dans le travail. La journée s’écoula entre les services et les cocktails, les échanges complices et les regards qui en disaient plus que des mots.
Jade évoqua l’invitation de Boorman.
— Prête pour ce soir ? Demanda-t-elle.
Kit hésita, ses yeux reflétant une profonde incertitude. Se rendre à cette soirée représentait une confrontation avec ses émotions complexes et cette étincelle qui naissait au fond d’elle, une étincelle nommée Jade. Elle laissa échapper un soupir avant de répondre.
— Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée que je vienne.
Mais Jade insista.
— Et louper les fêtes de Boorman dont toute l’île parle, impossible. (Elle posa sa main sur l’épaule de son amie.) Ce sera juste l’occasion de s’amuser un peu. On peut y aller ensemble si tu veux.
Bien que l’idée de se retrouver à cette fête la remplissait d’appréhension, elle finit par accepter.
L’heure approcha. Lorsqu’elle ouvrit la porte, les yeux pétillants de Jade éveillèrent en elle une lueur d’émerveillement. Une attirance mutuelle capturée dans leurs regards complices s’installa. Bien que toujours réservée, Kit prit une profonde inspiration, se préparant à affronter la vie qui continuait de s’écouler autour d’elle.
Arrivées sur place, les deux amies se retrouvèrent immergées dans une ambiance féerique et envoûtante. Les guirlandes lumineuses, entourant la façade de l’entrepôt de Boorman, projetaient leur éclat dansant sur la robe étincelante de Jade, la rendant encore plus séduisante. À ses côtés, vêtue d’un pantalon élégant en toile noire et d’un chemisier de soie bleu marine, Kit rayonnait d’une aura de mystère et de charme.
Le son mystique des notes de musique, parfois douces et mélodieuses, parfois percutantes, mêlé aux odeurs enchanteresses du jasmin, portées par une légère brise, submergeaient Kit d’un sentiment de plénitude.
Les deux amies se mêlaient aux invités parés de tenues extravagantes, lorsque Boorman, toujours aussi excentrique, troquant son gilet orné de taches de peinture contre une veste aux motifs psychédéliques, un pantalon assorti, arborant des bijoux fantaisistes, les rejoignit. Il écarquilla les yeux, un sourire enthousiasme.
— Vous êtes resplendissantes !
Jade le regarda et répondit avec malice.
— Merci Boorman, mais n’en rajoute pas.
Il posa une main sur son cœur d’un air dramatique.
— Vous faites un magnifique couple.
Légèrement embarrassée, Kit répliqua rapidement.
— Nous sommes amies.
A l’instant même, une voix féminine empreinte d’excitation, s’éleva au loin.
— Jade !!!
Elora rayonnait d’une beauté irréelle. Vêtue d’un pantalon blanc qui soulignait harmonieusement sa démarche, assorti à un bustier de dentelles. Les lignes et la coupe sophistiquée de sa tenue, mettait en valeur sa grâce naturelle, caressée par la magie. Le visage illuminé d’un sourire radieux, elle s’empressa de prendre son amie dans ses bras. Dans un élan de joie, Jade fit les présentations.
— Elora, je te présente Kit.
Kit esquissa un sourire chaleureux.
— Kit, voici Elora, la magicienne des pâtisseries de l’île et notre précieuse boulangère. C’est elle qui fournit notre resto en pains.
— Mesdemoiselles, je ne voudrais pas interrompre ce magnifique moment sentimental, mais si vous voulez bien vous diriger vers le buffet. S’exclama Boorman en écartant les bras, dévoilant les mets copieux qui n’attendaient qu’à être dégustés.
— Très bonne idée, je meurs de faim. S’exprima Elora avec enthousiasme.
Kit découvrait un buffet aux mille couleurs, des pyramides de fruits exotiques, aux côtés de rivières de chocolat fondus s’écoulant le long de fontaines gourmandes, ainsi que de véritables sculptures comestibles aux noms paradisiaques. Une variété de plats à base de fruits de mer, des cocktails rafraîchissants et phosphorescents.
— Tu as raison, Jade, Boorman ne fait pas les choses à moitié !
Jade prit une brochette de fruits de mer délicatement grillés qu’elle tendit à Kit.
— Tiens, goûte moi ça.
Une explosion de saveurs caressa chaque papille de sa langue, entre les sensations salées et la tendresse des fruits de mer grillés, épicés. Kit se sentait transporter dans un océan de délices. Son regard croisa celui de Jade, créant une connexion sensorielle silencieuse entre les deux jeunes femmes.
— J’ignorais que derrière cet être excentrique, se cachait un fameux cuisinier.
Elora s’empressa de répondre à Kit.
— Oh non, ce n’est pas Boorman qui a préparé tous ces plats mais son ami et mon boulanger : Lori.
Kit sourit avant de répondre.
— En tout cas ce Lori semble être un artiste en cuisine. On dirait que chaque plat est une œuvre d’art comestible. Et toi, Elora, quelle est ta spécialité ?
Elora rit doucement.
— Mes pâtisseries. Elles ont une petite touche féerique, en particulier mes muffins. .
Jade ne put s’empêcher d’intervenir et d’ajouter espièglement.
— Tu es bien modeste Elora. Lori n’a pas cuisiné tout seul et les noms de chaque préparations te reviennent de droit.
Embarrassée, la jeune femme changea de sujet.
— Je te souhaite la bienvenue Kit dans notre univers enchanté. Laisse-toi te perdre dans la magie qui t’entoure.
A l’instant même, un jeune homme arriva, avec une élégance décontractée et un sourire malicieux. Il ajusta légèrement sa veste, regarda Kit avec un air de curiosité et déclara d’une voix douce et mélodieuse.
— Si la magie ne t’a pas encore envoûtée, princesse, peut-être qu’une mélodie poétique pourrait y remédier.
Tout en s’exprimant, il s’approcha de Kit et lui fit une révérence, déposant un doux baiser sur le dos de sa main.
— Permets-moi de me présenter : Graydon.
La jeune femme fut troublée par cet homme aux longs cheveux noirs flottant sauvagement autour de son visage, une barbe naissance accentuant son allure soignée et élégante, faisant de lui, un être issu d’une époque révolue. Il arborait un costume aux tons sombres, agrémenté d’une chemise de satin blanc. Son gilet, orné de motifs de fleurs de lys, et un fin foulard de soie, accentuaient son style aristocratique.
Elora sourit et répondit à Kit avec une pointe d’humour.
— J’ignore pour quelle raison mais il a toujours tendance à se prendre pour un prince des temps anciens. (Elle se tourna gracieusement vers Graydon) Mon poète princier. Lui dit-elle avant de l’embrasser.
Graydon lui répondit amoureusement.
— Tu rayonnes d’élégance mon amour. J’adore lorsque tu portes ce pantalon et ce bustier raffinés. Ils magnifient l’éclat de tes yeux et ton charme naturel.
Exaspérée, Jade répliqua.
— On va faire un tour. Dit-elle avant de s’éloigner avec Kit.
Les deux amies se laissaient emportées par la magie envoûtante de la fête, perdues dans la féerie d’une foule vibrante au rythme de la musique. Les boissons enivrantes phosphorescentes projetaient une lueur verdoyante, rappelant des lucioles dansantes en pleine nuit dans une forêt enchantée. A chaque gorgée, une explosion fruitée de saveurs exotiques, embrasait le palais. Chaque sourire échangé, chaque silence partagé tissait un lien émotionnel qui se resserrait. Kit sentait le poids de ses émotions s’intensifier, crescendo, passionnels, au fil de ces moments partagés avec Jade. Leurs regards se croisèrent, reflétant une lueur de tendresse complice.
Un peu plus tard dans la soirée, tous se retrouvèrent assis autour d’un feu de camp dont les flammes dorées se mêlaient au bleu de la nuit étoilée. Graydon jouait de sa flûte, accompagné de musiciens locaux qui improvisaient une douce mélodie. L’air était chargé d’arômes, mélanges de la fumée du feu de bois, du parfum salé de l’océan et des effluves d’encens évoquant un sentiment de mystère. La brise marine caressait doucement chaque membre du groupe, apaisante. Scorpia les avait rejoints, blottie contre Boorman, les yeux rivés sur Kit.
Alors que tous se laissaient bercer par la musique, Boorman prit une profonde inspiration et partagea quelques mots avec Kit.
— Les parents de Graydon dirigent la distillerie familiale la plus réputée de l’île depuis des générations. Ils attendent impatiemment que Graydon prenne la relève.
— Que veut faire Graydon ? Demanda Kit, curieuse.
Boorman sourit, tenant délicatement une tasse de thé infusé de plantes locales.
— Et bien, il préfère écrire des poésies, jouer de la musique. Sa grand-mère disait souvent que la musique est un baume pour l’âme. Il trouve son accomplissement dans les arts, contrairement à l’entreprise familiale conventionnelle.
Le visage de Kit s’assombrit légèrement, ses pensées errant inconsciemment vers Emma. Elle soupira avant de demander.
— Est-ce donc si difficile pour lui de concilier ses aspirations artistiques et les attentes de sa famille ?
Boorman haussa les épaules.
— Je suppose que c’est un combat quotidien auquel il doit faire face entre ses obligations et ses choix.
Kit acquiesça et inspira profondément, appréciant la brise marine et la chaleur du feu de camp. Elle vit dans l’histoire de Graydon son propre combat émotionnel.
La musique s’interrompit doucement et les musiciens posèrent leurs instruments. Scorpia se tourna vers Elora.
— Si tu nous racontais l’histoire du gardien de l’île.
Tout le monde l’encouragea chaleureusement.
— Ok. Il y a bien longtemps, un être cherchant la rédemption pour tous ces actes passés, se perdit en mer. Seul sur sa barque, voué à une mort certaine, il fut comme attiré par un appel lointain. Les esprits bienveillants, protecteurs de l’île et la nature venaient de lui sauver la vie. En découvrant les beautés de cet endroit, il se laissa guider par les chants dans chaque arbre, chaque feuillage, chaque ruissellement des vagues.
Considéré comme un lien vivant entre la magie et les habitants, il devint le gardien de l’île. Certains prétendent qu’il est toujours là, présent, son esprit lié à cet endroit enchanté. Dans des moments calmes au milieu de la nuit, il est possible d’entendre ses murmures dans le bruit du vent. D’autres prétendent avoir vu des lumières guidant les âmes perdues.
Lori arriva à l’instant même, tout en se joignant au groupe, il ajouta.
— Autant cette île possède un côté lumineux, salvateur, autant elle possède un côté qui engloutira quiconque dans les abysses de son âme.
Scorpia en colère s’emporta.
— Bon sang, Lori, tu viens de gâcher toute l’ambiance !
Mais Lori insista.
— Allez Scorpia, ne me dis pas que tu n’as jamais eu l’impression qu’il y avait quelque chose de sinistre.
Scorpia secoua la tête.
— Non, je ne ressens rien de tel. Cet endroit est une source de guérison et de paix. C’est tout ce qui compte pour moi.
— Très bien, pense comme tu veux. Mais chacun sait qu’il ne peut y avoir de paradis sans son côté sombre. C’est la dualité de toutes choses existantes. L’ombre ne peut exister sans la lumière.
Afin d’apaiser la tension, Boorman se leva et invita chacun à le suivre.
— Mes fidèles amis, il est temps d’honorer notre tradition des lanternes à souhaits.
Il les guida vers un lieu où des tas de lanternes scintillaient comme des feux follets.
Jade, dont le visage était baigné par la douce lumière d’une lanterne, partagea avec Kit les secrets de cette coutume enchantée.
— C’est une ancienne tradition. On écrit sur ce petit parchemin notre souhait, qu’on dépose dans cette lanterne. On relâche le tout dans le ciel, et l’univers le réalise. Tiens, à ton tour.
Elle donna à Kit un petit bout de parchemin et une lanterne. Cette dernière hésita, sceptique à cette idée, et murmura.
— Un souhait… Entre le possible et l’imaginaire.
Enthousiasmée par le côté mystique de l’instant, Jade poussa son amie à accepter.
— Tu as bien un souhait, Kit. Tout le monde en a un.
— Après tout, nous sommes sur une île magique. Répondit-elle en souriant.
Kit prit le petit bout de parchemin et la lanterne et se lança dans cette aventure. Au fur et à mesure qu’elle écrivait son souhait, il lui semblait que ce geste intime était porteur de sens, comme si chaque mot posé sur ce petit bout de parchemin la reliait simultanément à Emma tout en la libérant de sa souffrance.
Alors qu’elles lancèrent ensemble, chacune leur lanterne, observant leur ascension jusqu’à ce qu’elle disparaissent dans le fond étoilé, Kit, les yeux rivés vers son souhait, laissa une pensée légèrement mélancolique tournée vers Emma.
Graydon les extirpa de leurs songes en les entourant toutes les deux de ses bras, et avec un grand sourire, partagea l’existence d’une présence mystique à la fête.
— Mesdames, seriez-vous partantes pour une escapade en territoire mystique. Une source sûre m’a affirmé que la diseuse d’aventure la plus exceptionnelle de l’île est présente à la soirée.
Kit et Jade échangèrent un regard. Sans leur laisser le temps de réagir, Graydon les guida à travers la foule, dirigeant leur attention vers une petite tente située à l’écart. Les voiles rouges dansaient avec la brise nocturne, laissant filtrer une lueur tamisée
Avant de les laisser, il s’exprima avec passion.
— Prêtes à vous laisser guider dans les méandres du spiritisme ?
— Je crois qu’en matière de magie ou appelez ça comme vous voulez, ça ira pour moi. Répondit sèchement Kit.
Mais Jade, les yeux pétillants d’excitation, n’écoutait plus son amie.
— Absolument Graydon, nous sommes prêtes. Dit-elle avec engouement.
Elle ignora le regard sceptique de Kit et se dirigea vers la petite tente. Cette dernière soupira avant de la suivre et se murmura à elle-même : « Tu ressembles trop à Emma, Jade. »
Graydon, les laissa, un clin d’œil et un sourire en coin.
A l’intérieur, une femme énigmatique, les attendait, assise à une petite table ronde drapée d’un voile de velours blanc, sur laquelle reposaient divers outils ésotériques. Ses mains gantées de fines dentelles noires étaient jointes devant elle et son allure mystérieuse, accentuée par son long manteau sombre qui masquait presque tout son corps. Ses cheveux d’un noir profond, désordonnés, encadraient son visage aux traits indiscernables, dissimulé par la lumière vacillante des bougies posées sur la table.
D’un geste gracieux de la main, elle invita les deux amies à s’asseoir. Les jeunes femmes s’exécutèrent, se regardant l’une et l’autre, silencieuses avant de prendre place.
La diseuse d’aventure prit doucement la main de chacune, ses doigts gantés glissant tendrement sur leur peau. Malgré l’aura de mystère qui l’entourait, cette femme semblait empreinte de bienveillance. Lorsqu’elle s’exprima, sa voix douce et mélodieuse résonna comme un écho dans leur esprit.
Tout en murmurant, elle leur dit :
— Nous allons explorer ensemble les profondeurs de votre être, là où résident vos aspirations les plus secrètes et vos peurs les plus enfouies. Je vous invite à vous abandonner à cette expérience, à vous laisser aller et à faire confiance au processus. Soyez ouvertes et honnêtes envers vous-mêmes.
Elle ferma les yeux et inspira profondément pour harmoniser ses propres vibrations avec celles de Kit et Jade. Après quelques secondes, elle releva les paupières et fixa les deux amies mais son attention se portait particulièrement sur Kit.
— Il y a tant d’ombres dans ton regard Kit, le passé qui s’entremêle au présent, liés tous deux par une forte douleur de l’âme, un fardeau que tu ne peux plus porter ni cacher derrière ce bandage.
Kit frissonna à l’entente de ces mots, les lumières des bougies vacillant au rythme de son cœur angoissé. Sa voix tremblait légèrement lorsqu’elle demanda :
— Qui êtes-vous ? Comment connaissez-vous mon nom et que savez-vous de ma douleur ?
Préoccupée par ce qu’elle venait d’entendre et la réaction de son amie, Jade posa délicatement une main réconfortante sur son bras tout en lui murmurant avec douceur :
— Ça va aller, Kit. Ce n’est qu’une séance.
La diseuse d’aventure esquissa un léger sourire en observant la réaction de Jade puis inspira profondément avant de répondre à Kit.
— Je suis la messagère du passé et du présent. Je perçois au-delà des apparences et ressens les émotions les plus profondes de l’âme. Ta douleur est si visible dans ton aura, une souffrance qui te hante depuis bien trop longtemps. Subsistent, une absence, un amour, tous deux inachevés. Ton père connaissait les mystères de cette île. Ta bien-aimée Emma a laissé en toi une flamme qui te consume.
Les mots frappèrent Kit comme un coup de poing glacial à l’âme. Son cœur battait la chamade, balayant toute tentative de calme intérieur. Ne sachant plus quoi penser ni quoi ressentir, entre colère, tristesse, et peut-être l’espoir. Elle tenta de dissimuler ses émotions mais le ton de sa voix la trahissait lorsqu’elle demanda :
— Mon père… Que savez-vous sur mon père ?
Stupéfaite par l’évolution de la séance, alors qu’elle prenait conscience de l’intense douleur liée à ce père absent qui tourmentait l’âme de son amie, Jade resserra son étreinte sur le bras de Kit pour lui témoigner sa présence et son soutien, lui adressant un regard empreint de sollicitude.
La diseuse d’aventures continua de s’adresser à Kit d’une voix douce et apaisante.
— Explore cette île, Kit, découvre ses mystères, plonge au plus profond de ton âme. Il est temps de libérer ces émotions et ces pensées qui te retiennent. N'aie pas peur de ce que tu pourrais découvrir, car c'est dans l'exploration de tes vérités les plus profondes que tu trouveras la paix.
Prise de rage, une tempête de fureur tourbillonnant en elle, Kit se leva brusquement.
— Ça suffit !!! S’exclama-t-elle en partant.
Jade se retourna vers la diseuse d’aventure, le visage marqué par l’inquiétude.
— Désolée.
Mais avant qu’elle ne puisse quitter la pièce, la femme mystérieuse l’interpella.
— Vous étiez destinées à vous retrouver en ce lieu, Jade. Vos destins sont intimement liés.
*******
Submergée par ses émotions, Kit décida de s’isoler, marchant au milieu de cette foule ivre et joyeuse, elle sentit comme un appel mystérieux qui la guida vers l’entrepôt de Boorman.
Alors qu’elle explorait cet endroit insolite, temple de tas d’objets plus étranges les uns que les autres, les lumières vacillèrent, créant des ombres dansantes sur chaque étagère. Ses pas la menèrent vers la moto. Elle s’adressa à Emma.
— Qu’est ce que je fous ici, Emma ? Je ne sais plus quoi penser, quoi ressentir.
Elle posa sa main sur le siège de la moto, ferma les yeux et se laissa emporter par le silence.
Soudain, une présence à ses côtés, brisa le calme de ses pensées. Kit rouvrit les yeux et vit une ombre s’approchant d’elle. Pendant un court instant, elle crut voir le visage d’Emma, mais lorsque la silhouette se précisa, elle réalisa que c’était Jade. Cette dernière lui adressa un regard compatissant.
— Je… Je suis désolée Kit de ce qui s’est passé à la séance de spiritisme. Murmura-t-elle tendrement.
Mais devant le silence de son amie, le regard tourné vers la moto, Jade essaya de radoucir la situation.
— Tu vas la remettre en état ?
Kit prit une profonde inspiration et hocha la tête.
— Je ne peux pas.
— Kit, accepter l’offre de Boorman ne veut pas dire que tu trahiras la mémoire d’Emma. (Elle fit une pause avant d’ajouter.) Crois-tu qu’elle aurait souhaité que tu t’arrêtes de vivre ?
— Que sais-tu de ce qu’elle aurait souhaité ou pas ! Tu ne l’as connais pas !
— Kit, écoute-moi, je…
Jade tenta de la calmer, mais Kit, les poings serrés, prit une profonde inspiration, ses émotions bouillonnaient toujours en elle et coupa court la conversation.
— Venir ici fut une véritable erreur !
Elle partit, laissant Jade seule, silencieuse, méditant sur ce qui venait de se produire.
Lorsque la jeune femme regagna son groupe d’amis, Scorpia ne put s’empêcher d’intervenir en voyant le visage de sa sœur marqué par la tristesse.
— Où est-elle ? Demanda Scorpia d’un ton sec.
— Arrête, je n’ai ni l’envie ni la force de me disputer avec toi. Répondit Jade exaspérée.
Afin de calmer la tension entre les deux sœurs, Elora s’adressa à Jade avec une grande douceur.
— Viens avec moi.
Elle l’éloigna de sa sœur et commença à la questionner.
— Que s’est-il passé ?
— J’ai blessé Kit involontairement en mentionnant Emma. Elle s’est enfermée dans sa colère. Répondit-elle tristement.
Elora lui prit les mains.
— C’est douloureux pour elle, coincée entre ses émotions passées et le présent. Retrouve-la. Dis-lui simplement que tu regrettes. Je ne pense pas que sa colère soit dirigée contre toi mais plutôt contre elle-même.
*******
Kit marchait le long de la plage baignée par la lueur de la lune, cherchant un peu de solitude pour apaiser son esprit. Elle fixait l’horizon où les étoiles, scintillant à la surface de l’océan, berçaient son âme avec la douce mélodie des vagues. La solitude et la contemplation de cette immensité naturelle étaient pour elle un refuge face à la tempête émotionnelle qui la submergeait. Lorsqu’elle tourna la tête, son regard croisa celui de Jade, immobile, à quelques mètres. Sans un mot, un torrent d’émotions passa entre elles. La brise légère caressait leurs visages et accompagnait les pas de Jade, un écho de tendresse vibrait dans l’air de cette nuit magique.
Elle s’arrêta près de Kit et leurs yeux se fixaient mutuellement. Elle s’exprima tendrement.
— Je suis désolée Kit, mon intention n’était pas de te blesser. Je sais combien c’est difficile pour toi, cette souffrance que tu traverses.
Jade lui prit doucement la main. Kit frissonna involontairement à ce contact et contre toute attente, accueillit ce geste en resserrant ses doigts autour de ceux de Jade.
— Je suis désolée Jade de m’être emportée de la sorte. Je ne sais pas comment faire face à tout cela, mes émotions, ma douleur.
— Tu n’es pas obligée d’y faire face seule.
Kit esquissa un léger sourire, puis s’abandonna contre Jade. Les deux femmes restèrent silencieuses, se laissant bercer par la douce mélodie des vagues. Les battements de leur cœur s’accordaient, et un sentiment de paix les submergea. La lune éclairait leurs silhouettes. Elles restèrent, ainsi, enlacées profitant de cet instant.
*******
Seule, chez-elle, Kit ne pouvait chasser de son esprit les paroles de la diseuse d’aventure. Assise sur son lit, elle tenta de comprendre le sens de ses propos.
Elle se murmura à elle-même « Quel lien mon père peut-il avoir avec cette île ?.»
A l’instant même, elle plongea sa main dans la couverture de son carnet et en sortit la photo d’Emma. Tandis qu’elle observait le portrait, elle repensa à la vision de l’entrepôt.
« Étais-tu réellement là ? Cet endroit est en train de me rendre folle. » Pensa-t-elle, submergée par un mélange de confusion et d’appréhension.
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moon-girls-stories · 1 year
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~ Hunger Games ~ Finnick Odair X F!Reader
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Synopsis : Être la fille de Snow n'est pas toujours facile. En fait, ça ne l'est jamais. Encore plus lorsque le chéri du Capitol vous plaît. Et si ce n’était que ça…
Point de vue Reader :
Je suis allongée de tout mon long sur mon lit king size, bouquinant un vieux livre d’histoire  qui raconte la chute de l’ancienne politique. Mais je ne reste pas tranquille bien longtemps, l’un des serviteurs de mon père venant toquer à la porte de ma chambre.
-Entrez !
Le serviteur entre après mon ordre. Il se courbe en avant alors que je me redresse en une position assise.
-Jameson, je vous ai déjà dit que vous n’aviez pas à vous courber devant moi sans la présence de mon père. Redressez vous. 
-Excusez moi mademoiselle. Votre père vous demande dans son bureau.
-N’est-il pas en réunion avec les vainqueurs du 4 ?
-Il demande votre présence. Je n’ai pas plus d'informations.
Je me lève de mon lit et mets mes chaussures à talons transparents, ajustant ma robe courte faites de grandes plumes synthétiques blanches. 
-Comment suis-je, Jameson ? Et sois honnête.
-Magnifique, comme à votre habitude. Mais si je peux me permettre…
Il entre complètement dans ma chambre et se dirige vers mes bijoux. Je l’observe faire, lui souriant gentiment. Il récupère un joli collier d’épaule fait de diamant sublime. Ceci est un cadeau de Cina et César pour mon 19ème anniversaire. Il m’aide à le mettre avant de reculer de deux grands pas.
-Très bien, allons-y maintenant ou mon père risque de s’impatienter.
-Je suis convaincu qu’il l’est déjà.
Je ricane avant de mettre une main devant ma bouche. Je me tourne vers Jameson, c’est un vieux monsieur bien conservé qui est au service de mon père depuis des années maintenant. Il m’a vu grandir et a essuyé d’un revers de main tous mes chagrins. Il me connait surement mieux que mon père.
-Jameson, nous ne mettons pas dans l’embarras. Les murs ont des oreilles vous savez.
-Bien sûr, mademoiselle.
Nous marchons à la hâte jusqu’au bureau de mon père, parlant tranquillement de plusieurs sujets sans importance avant de discuter des futurs Hunger Games, ce jeu ne va pas tarder à faire son grand retour.
-Quel district allez-vous parrainés cette année ?
-Je ne sais pas encore. J’aimerai aller à la rencontre des districts un par un, être en contact avec eux pour savoir quoi mettre en place pour les aider. 
-Votre demande sera refusée, mademoiselle. Les habitants de ces districts essaieront sans aucun doute de vous tuer pour se venger du président.
-Au risque de se faire incendier par mon père ? Je ne les crois pas aussi stupide, Jameson.
-Je ne veux que votre sécurité.
-Et mon père fera toujours en sorte que je le sois. Ne vous en faites pas, faites moi confiance.
Après la fin de ma phrase nous entrons sans même avoir toqué dans le bureau. Je marche jusqu’à mon père qui est assis face aux vainqueurs du district 4. Je lui embrasse la joue tendrement en m’excusant de l’attente.
-Tu es très jolie aujourd’hui. Me complimente-t-il.
-Merci, papa. Jameson m’a aidé à choisir.
Il regarde le serviteur qui a fermé les portes et reste planté devant elle, droit comme un piqué. Il lui adresse un mouvement de tête avant de me présenter d’un mouvement de main les vainqueurs. 
-Tu dois sûrement les connaître. 
-Oui bien sûr, j’ai beaucoup entendu parler de vous.
-En bien j’espère. Me sourit le seul tribut mâle.
Finnick Odair, le chouchou du Capitol entier. Enfin il est aussi connu pour les expériences incroyables qu’il offre au lit.
-Cela dépend des domaines. 
Il me sourit, ses dents blanches bien alignées scintillantes alors que Mags pose une main sur le bras d’une petite rousse, Annie. Elle a gagné ses jeux sur un pur coup de chance. Mais je suis heureuse qu'elle ait pu survivre à l’arène. 
-Pourquoi ma présence ?
-Je voulais que tu les rencontres. J'aimerais te  laisser la gestion des Hunger Games, d’ici quelques années. Il est temps que tu apprennes.
Mon visage devient livide alors que je me tourne vers lui, complètement démunie.
-Je ne suis pas une grande fan de la violence, tu le sais bien, papa. Je ne suis pas convaincue que je sois la meilleure personne pour superviser un jeu de mort imminent.
Ma réponse n’a pas l’air de lui plaire, je le vois à la contraction de sa mâchoire et ses yeux vicieux qui se posent sur moi. Je prends une inspiration avant d’essayer de m’expliquer. 
-Ecoute-moi pour une fois, s’il te plaît. Les Hunger Games sous mon commandement seront une catastrophe, je ne peux pas faire ça aussi bien que toi. Je n’ai pas ton expérience.
-C’est pour cela que tu apprendras à mes côtés. Je serai ton formateur. Ton apprentissage commence dès cette année.
Je jette un regard à Jameson qui me fait signe d’accepter. Je me retiens de soupirer et souris à mon père, comme si j’étais heureuse de la responsabilité qu’il me donne.
-Je ne te décevrai pas, papa.
-Je le sais. Finnick s’occupera de ton introduction aux dessous des Hunger Games. Tout est déjà vu avec lui.
-Oh. Très bien. Pourquoi pas les vainqueurs du 1 ou du 2 ?
-Je m’occuperai de toi comme une princesse. Les autres sont un peu brutes.
-Mais il faut l’être pour gagner les jeux, n’est-ce pas ?
-Bien sûr, mais il faut savoir être pleins d’autres choses pour gagner.
-J’ai hâte que vous m’en appreniez plus, monsieur Odair.
Je lui souris sincèrement, ce qui semble le perturbé un peu. Mon père toussote faiblement, me ramenant à lui.
-Finnick restera au petit palais avec toi, ta sœur et les domestiques.
-Bien.
-Peux-tu l’accompagner avec Jameson ?
-Avec plaisir.
Je me tourne pour faire face à Finnick qui est déjà debout, disant au revoir aux deux femmes. Je l’observe silencieusement et patiemment, il tient à elle, cela se voit par ses gestes. Il est tendre et protecteur avec elles. Il finit par se tourner vers moi avec un fin sourire mais qui ne reflète rien de particulier. Je l’invite à me suivre alors que Jameson nous ouvre les portes. 
-Jameson, demandez aux domestiques de préparer notre voyage au petit palais. Qu’ils fassent les valises, je pense que nous allons y rester un long moment.
-Très bien mademoiselle.
-Merci. Suivez-moi, je pense pouvoir vous emmener à un endroit qui devrait vous plaire.
-Ah oui ? Quel est cet endroit, mademoiselle Snow ?
- T/P T/N.
Il me regarde en fronçant les sourcils, ne comprenant pas vraiment alors que je ricane de son état. Mais je ne compte pas lui expliquer quoi que ce soit, s’il veut savoir il devra demander.
-Par ici.
Il me suit jusqu’à l’extérieur dans les jardins avant qu’on n’entre dans une serre. On suit un petit chemin avant d’arriver sur une piscine ressemblant plus à un lac à l’eau bleu turquoise magnifique.
Je me tourne vers le vainqueur et vois sa mâchoire se décrocher. Je ricane légèrement attirant son attention alors je mets une main sur ma bouche, étouffant mon rire. Il attrape doucement mon poignet et le tire doucement vers le bas, me souriant comme s’il voulait me charmer.
-Je n’ai jamais entendu quelque chose de si mignon.
Je n’ai le temps de rétorquer que Marlo débarque comme un bourrin. 
-Ne la touchez pas, vous n’en êtes ni digne ni autorisé.
-Marlo. Ai-je coupé alors que mon agent de sécurité s'approchait de Finnick, l'éloignant de moi.
-Et vous, mademoiselle, il va falloir que l’on revoit les règles de sécurité. Me dit-il durement alors que je le regarde suppliante. Et ne me faites pas votre regard de chaton en détresse. Cela ne marche pas.
Il prend ma main et me fait prendre une distance absolument exagérée du vainqueur du 4. Ce dernier sourit, amusé de la situation, pour autant je ne trouve rien de drôle.
-Visiblement s’il faut que je révise les règles de sécurité il faut que tu révises tes bonnes manières, Marlo.
-Mademoiselle n’est pas en mesure de me réprimander.
-Et pourquoi ?
-Parce que vous vous mettez en danger telle la petite fille naïve que vous êtes !
Je fronce les sourcils, nous sommes repartis pour une longue dispute pleine de cris et d'insultes.
-Hé, n’hausse pas le ton sur elle. Elle n’a fait que me montrer cet endroit.
-Où il y a de l’eau. Et tu es un tueur hors pairs au sol autant que dans l’eau.
-Il ne me fera pas de mal, Marlo. Ce n’est pas un monstre !
-C’est un tueur, mademoiselle. C’est du pareil au même.
-Vous avez fait de lui un tueur de ce que je sache alors cessez votre hypocrisie ! 
-Mais…
-Dehors ! Immédiatement !
-Votre père… !
-Je viens de te donner un ordre, exécute le ou tu le seras.
Le grand homme en smoking noir dévisage longuement Finnick avant de me regarder froidement mais je tiens son regard.
-Je ne serai pas loin.
-Parfait, faites en sorte que je ne vois pas votre tête d’ici notre arrivée au petit palais.
Il acquiesce avant de se poser je ne sais trop où en dehors de la serre.
-Tout va bien ? Me demande le blond, le visage penché en avant.
-Ce n’est pas moi qui a été insulté. Allez-vous bien, vous ?
Il semble surpris mais chasse le sentiment en quelques secondes seulement. Cette capacité à passer d’une émotion à une autre est inquiétante. Il arbore maintenant un sourire suffisant.
-Je n’ai pas pour habitude qu’on me pose cette question. Mais ça va, j’ai vécu pire.
-J’imagine.
-Vous n’avez pas l’air de vraiment savoir mon parcours. Suivez-vous les Hunger Games, mademoiselle ?
-Pas vraiment, je n’aime pas ce jeu. Il est stupide. Je préfère lire des livres contant l’histoire. Mais récemment j’ai dû m’y intéresser. Pour vous.
-Pour moi ? Interroge-t-il, presque au bord de l’hilarité.
Je fronce les sourcils, ne trouvant pas le sujet drôle.
-Riez-vous des tributs morts dans l’arène monsieur ? Ou encore de la pauvreté dans laquelle vit les populations des 5 à 12 ? Parce que je ne trouve pas cela amusant.
-Non, pardon. 
-Vous êtes quelqu’un de bizarre. Est-ce que Marlo a raison, êtes-vous fou ?
-Je suppose qu’il faut être un peu fou pour survivre au jeu. Qu’est-ce que vous en pensez ?
-Je pense qu’il faut être courageux et fort. Dans plein de domaines.
-Vous n’avez pas totalement tort.
-Bien sur.
Un blanc s’ensuit alors que je réfléchis à ce qu’il vient de me dire. Les tributs choisis ne peuvent décidément pas tous être un peu fous. Comment mon père aurait su que ces tribus étaient fou avant même que les jeux commencent ? Soudain j’entends le bruit d’un plongeon avant que de le ne m’éclabousse sur la joue. Je laisse échapper un cri de surprise avant de regarder le lac, Finnick est dedans, torse nu, seulement avec son pantalon ample. Son tee-shirt est par terre, à quelques pieds de moi. Il ressort de l’eau plus loin, secouant la tête en reprenant sa respiration.
-L’eau est-elle à votre convenance, monsieur Odair ?
-Aussi parfaite que vous, mademoiselle.
Son compliment raisonne dans la serre alors que je ne peux m’empêcher de rire à sa bêtise. Je m’installe sur un transate alors qu’une domestique arrive pour me demander les collations que je souhaite, je lui demande simplement deux limonades fraîches. Entre-temps, Jameson revient vers moi, apportant deux trois livres pour m’occuper. Il observe longuement Finnick faire des longueurs avant que je ne lui donne un coup de coude léger sur son côté, il me regarde à présent.
-Jameson, ne le regardez pas comme s’il venait d’une autre planète. C’est impoli.
-Se mettre à moitié nu devant vous est impolie, mademoiselle.
-Je l’aurai trouvé stupide s’il se baignait tout habillé.
-Il est vrai.
-Le trouvez-vous stupide Jameson ?
-Finnick Odair est quelqu’un de très malin, mademoiselle. C’est pour cela que vous devez redoubler de méfiance.
-Vous, vous avez parlé avec Marlo, je me trompe ?
-C’est possible.
Je souris à leurs comportements surprotecteurs mais dans tous les cas Finnick va m’accompagner de partout pendant un certain temps alors autant le mettre à l’aise dès maintenant. 
-Nous partirons ce soir. 
-Superbe. Merci, Jameson. Vous pouvez disposer.
Il semble hésitant avant de se courber en avant et de quitter la serre. C’est alors que Finnick nage vers moi avant de sortir de l’eau. L’eau ruisselle sur sa peau bronzée, venant finir leur course sur son vêtement.
-La vue vous plaît mademoiselle T/N ?
Je le regarde droit dans les yeux, les joues chauffantes alors que la honte grimpe en flèche dans mon corps. Je bafouille des excuses avant de porter mon attention sur mon livre d’histoire. Il s’amuse de la situation, ricanant joliment, mais encore une fois quelque chose me dérange de sa manière de faire. On dirait que toutes ses réactions sont faussées par je ne sais trop quoi. 
Il s’assoit à côté de moi, sur le transate parallèle au mien. Je ferme mon bouquin et le fixe dans les yeux, il fait de même me souriant.
-Puis-je poser une question ?
-Vous devrez payer.
-Comment payer ?
-Oh vous voulez vraiment poser votre question… 
-Dites moi.
-Un secret. Et vous aurez ma réponse.
Je fronce les sourcils, il veut un secret ? Pourquoi faire ? Je trouve ça totalement déplacé.
-Les secrets sont personnels. 
-C’est ce qui est intéressant.
-Et les gens vous disent leurs secrets ?
-Bien sûr.
-Qu’ont-ils en échange ?
Son visage se ferme quelques secondes avant qu’il ne détourne le regard, se massant le menton, comme s’il réfléchissait à la meilleure réponse.
-Qu’est-ce que vous connaissez sur moi ?
-Que vous êtes le vainqueur mâle du district 4, tout le monde vous idolâtre au capitol mais je ne comprends pas pourquoi. Vous êtes certes beau garçon et charmant je ne trouve pas que vous avez une âme exceptionnelle.
Il me regarde comme si j’étais un extraterrestre et je ne comprends pas. L’ai-je vexé ?
-Vous ne me voulez pas alors ?
-Vous vouloir pour quoi faire ?
 -Mon corps. 
Là, c'est moi qui le regarde comme s’il venait d’une autre planète. Je prends enfin conscience de ce qu’il m’avance et je lui envoie mon livre dans la figure, le surprenant. Il se l’est pris dans le nez.
-Hé !
-Non mais qu’est-ce que vous avez dans la tête ?
-C’était une simple question.
-Nous devons nous préparer pour le voyage ! Magdalen, donnez lui de quoi se sécher et dites à Jameson de s’occuper de lui. 
-Oui, mademoiselle.
Je me tourne vers Finnick toujours aussi rougeoyante. Je ne sais pas quoi lui dire alors je le dépasse en récupérant mon second livre. Je lui laisse cependant celui qu’il a dans les mains. Je me tourne de nouveau vers lui et le lui montre de l’index.
-En espérant qu’il vous serve un minimum à vous instruire.
Puis je quitte la serre, retrouvant directement Marlo.
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De Emma à Bruce
Cher Bruce,
C’est l’heure du thé. Maintenant que Jules et moi vivons en Angleterre, nous essayons d’adopter le concept de l’heure du thé, bien que, comme tu le sais déjà, je préfère mes apports en caféine sous la forme de chocolat. (Contrairement à Cristina, qui est littéralement accro au café.) Des cookies aux pépites de chocolat, des brownies, de la glace… n’importe quelle forme de chocolat est acceptée à bras ouverts, et on trouve de l’excellent chocolat en Angleterre. Je suis devenue accro aux barres Galaxy1.
Julian discute avec les entrepreneurs dehors – je vois Round Tom qui agite les bras dans tous les sens en parlant – alors je me suis dit que je prendrais le temps de te mettre au courant de ce qu’il s’est passé depuis la dernière fois.
Si tu te souviens bien, nous avons trouvé une flasque en argent à la Taverne du Diable qui a semblé déclencher toutes les alarmes du Détecteur de Fantômes de Ty. C’était une jolie flasque… avec une gravure de fleurs et d’ailes de papillon, et les initiales MF. Nous l’avons ramenée à Blackthorn Hall pour l’examiner à la lumière du jour, et je me suis tout de suite souvenue où j’avais vu ce motif de papillon auparavant.
Sur la bague de la famille Fairchild.
Je le sais grâce à Clary. (Je ne passe pas tout mon temps à contempler ses bijoux, Bruce, mais les Chasseurs d’Ombres aiment beaucoup les symboles de famille, de manière générale. Et la fois où j’avais emprunté sa veste dans le Royaume du Petit Peuple avant d’aller à Thulé, tout le monde croyait qu’elle était morte parce que sa bague était dans la poche… mais c’est une histoire que je te raconterai plus tard. Il y a assez d’événements à rapporter pour l’instant.) Donc Jules et moi en avons conclu que le propriétaire de cette flasque était certainement un Fairchild dont le prénom commençait par M. Une déduction au niveau du génie de Sherlock, je sais.
En déjeunant des sandwiches de pain grillé au fromage, nous avons décidé qu’il valait mieux s’appliquer à faire un peu plus de recherches plutôt que de foncer tête baissée et de demander au fantôme : « ÊTES-VOUS UN FAIRCHILD, T/P ? » Alors nous avons envoyé un message de feu à Helen et Aline. Il y a plusieurs vieilles archives de familles de Chasseurs d’Ombres dans la bibliothèque de l’Institut de Los Angeles, et nous leur avons demandé de chercher les Fairchild dont le prénom commence par la lettre M. Je suppose qu’Helen s’était levée tôt, parce qu’elle nous a rapidement envoyé une courte liste de candidats : Médée Fairchild, Myles Fairchild et Matthew Fairchild. Les archives n’indiquaient pas clairement si l’un d’entre eux est un ancêtre de Clary, mais je suis curieuse ! (Personnellement, j’espère que Médée est son ancêtre, parce que c’est un nom mythologique super cool.) Bref, il ne nous a pas fallu longtemps pour nommer un candidat au titre de Propriétaire de la Flasque en Argent. (Roulement de tambour, s’il-te-plaît, Bruce.) Le candidat est… Matthew Fairchild !
C’est ce que nous avons déduit parce que Médée est morte en 1802 à l’âge de soixante-dix-huit ans, et Myles est mort en 1857 à cinquante-neuf ans. Alors, vu la période qui nous intéresse – Jem a dit que ses amis fréquentaient la Taverne du Diable au début du siècle dernier – Matthew, né en 1886, était le seul qui correspondait. (La date de son décès n’était pas indiquée, apparemment, ce qui ne veut pas dire qu’il était immortel ou qu’il était mort-né, les archives de cette époque sont souvent incomplètes.)
Sans plus de façons, nous sommes retournés dans la salle à manger pour contacter notre fantôme mystère. Je te jure, même si nous y avons passé le balai plus d’une fois, cette pièce semble devenir de plus en plus poussiéreuse. J’avais laissé quelques documents provenant des archives Blackthorn (ce qui est une manière aimable de dire « le bazar dans lequel il y a parfois des trucs intéressants ») empilés sur la table et ils étaient complètement désordonnés. Je me suis demandé en voyant ça si le fantôme essayait de les lire en notre absence.
Julian s’est éclairci la voix :
— Votre attention, fantôme, a-t-il commencé.
— Peut-être que le mot « fantôme » n’est pas apprécié, ai-je chuchoté. Peut-être que nous devrions dire « Personne décédée ».
— Ça fait médical, a répondu Julian. Comme si nous étions dans une morgue.
Nous avons tous les deux été déprimés par l’idée d’être dans une morgue. Après une minute de réflexion, Julian a dit :
— Pourquoi pas apparition ou spectre ?
Les rideaux ont bougé alors que les fenêtres n’étaient pas ouvertes. Apparemment, spectre était le terme privilégié.
— Matthew ? ai-je dit doucement. Matthew Fairchild ?
C’est un joli nom, Matthew. J’ai pensé à Matthew Fairchild, né en 1886, et me suis demandé comment il était. Je me suis demandé si tout ce qu’il restait de lui était un souffle d’air qui faisait bouger les rideaux de notre salle à manger.
Mais les rideaux ne bougeaient pas à ce moment. Ils étaient parfaitement immobiles.
— Êtes-vous Matthew Fairchild ? a demandé Julian, décidant visiblement que nous devions être plus directs.
La seule description possible du mouvement des rideaux est un petit soubresaut contrarié. Ça a soulevé plus de poussière, ce qui a rendu l’air brumeux. J’ai entendu un bruit derrière moi et me suis tout de suite retournée. Le tas de papiers qui était sur la table est tombé. Les papiers étaient projetés aux quatre coins de la pièce par une main invisible et énervée.
— Bon… vous n’êtes pas Matthew Fairchild ? ai-je dit en me retenant d’éternuer. Écoutez, ce n’est pas grave… nous voulons seulement vous aider… nous continuerons à chercher…
Les papiers ont arrêté de voler. La pièce était à nouveau calme. Silencieuse plutôt, comme dans un Institut. J’ai cru que notre ami spectre était parti et je me suis rendu compte que j’étais déçue. J’avais vraiment espéré que nous trouverions une réponse…
Puis Julian a posé la main sur mon bras. Et a pointé du doigt. La chair de poule a parcouru ma peau. Dans la poussière sur le sol, un doigt invisible écrivait des mots… avec cette écriture manuscrite ancienne qui nous était devenue familière depuis notre arrivée à Blackthorn Hall.
Un à un, les mots apparaissaient, leurs lettres tremblantes et irrégulières, comme si le fantôme était agité.
Lisez le journal.
L’image du journal de Tatiana a jailli dans mon esprit. Je savais, pour une raison ou une autre, que c’était le journal dont le fantôme parlait. D’autres mots sont apparus :
LISEZ LE JOURNAL
LISEZ LE JOURNAL
LISEZ LE JOURNAL
— Mais je l’ai lu ! ai-je dit sans réfléchir. Je l’ai lu, ce journal.
Julian s’est tourné pour me regarder, une expression d’étonnement total se peignant sur son visage :
— Emma, a-t-il dit. Quel journal ?
1 : Marque de barres chocolatées britannique
Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction d’Eurydice Bluenight ©
Le texte original est à lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/674279860072595456/emma-to-bruce
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christophe76460 · 2 months
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Les Proverbes - Chapitre 3 Verset 1 à 35
Introduction
Sans vraiment s’en rendre compte, les êtres humains sont en quête du paradis perdu. Même si cela ne fait pas la manchette d’un journal, c’est notre préoccupation majeure. Nous recherchons tous le bonheur. Mais en quoi consiste-t-il ? Est-ce amasser beaucoup d’argent, avoir du succès en amour, gravir les échelons de l’échelle sociale, être toujours en vacances ? Qu’en est-il ?
Eh bien, le chapitre 3 du livre des Proverbes nous donne la recette du bonheur. Elle est simple : c’est écouter la Parole de Dieu, accepter ses réprimandes lui faire confiance et révérer l’Éternel.
* * *
Mon fils, n’oublie pas mes enseignements et que ton cœur retienne mes commandements, car ils rallongeront tes jours et ajouteront des années à la durée de ta vie et t’assureront le bonheur (Proverbes 3:1-2).
Le jeune homme a définitivement quitté le giron familial et s’est engagé dans la vie adulte. Alors qu’il est en contact avec les réalités quotidiennes qui souvent pent problème, Dame Sagesse va lui donner des conseils.
J’ai entendu parler d’un joaillier qui distribue un exemplaire du livre des Proverbes. Il espère ainsi que ses clients découvriront un joyau bien plus précieux que tous les bijoux : la Sagesse. Pour nous qui sommes sous le régime de la Nouvelle Alliance, celle-ci a été personnifiée en la personne de Jésus. L’apôtre Paul écrit :
Grâce à Dieu, vous êtes unis au Christ qui est devenu pour nous cette sagesse qui vient de Dieu (1Corinthiens 1:30).
Les 6 premières exhortations de ce chapitre se composent d’un avertissement suivi d’une promesse. C’est par ce procédé pédagogique que l’auteur encourage le jeune homme à obéir aux enseignements qu’il a reçus de ses parents et maîtres.
Le premier rappel : Que ton cœur retienne mes commandements, est beaucoup plus que le simple accomplissement d’un devoir religieux. C’est une dévotion, une consécration à la volonté de Dieu. Le psalmiste exprime la même idée, quand il dit :
Je garde ta parole tout au fond de mon cœur pour ne pas pécher contre toi (Psaume 119:11).
Ces paroles m’interpellent parce que je me sens très concerné et plutôt déficient.
Les hommes pieux de l’Ancien Testament avaient tous leur cœur orienté vers Dieu. Abraham obéissait sur-le-champ aux commandements de l’Éternel. Moïse était un exemple de consécration et du jeune prêtre Esdras, il est écrit :
Il avait appliqué son cœur à rechercher la loi de l’Éternel, et à la pratiquer (Esdras 7:10).
Dans l’Évangile, dans l’intimité de la Chambre Haute, quand Jésus a tenu son dernier discours, il a expliqué à ses disciples ce que retenir les commandements dans son cœur voulait dire. Il a dit :
Si quelqu’un m’aime, il obéira à ce que j’ai dit. Mon Père aussi l’aimera : nous viendrons tous deux à lui et nous établirons notre demeure chez lui (Jean 14:23).
Pour Dieu, mes rites religieux même ceux empreints de la plus grande piété ne présentent pas le moindre attrait. Ce qui l’intéresse, c’est la disposition de mon cœur à son égard.
Après la résurrection, le Seigneur a eu un entretien privé avec Pierre afin de régler un gros contentieux. Il aurait pu réprimander son apôtre avec perte et fracas pour l’avoir renié. Mais il a choisi la douceur, la voie du cœur. Jésus lui a tout d’abord demandé deux fois de suite : Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ? Mais, au lieu de répondre : Oui, je t’aime, chaque fois Pierre a dit : Tu sais que j’ai de l’affection pour toi. Alors la troisième fois, Jésus a demandé : Simon, fils de Jonas, as-tu de l’affection pour moi ? Et à nouveau, Pierre a répondu : Tu sais que j’ai de l’affection pour toi (Jean 21:15-17).
Pierre n’a pas osé dire à Jésus qu’il l’aimait parce qu’il l’avait renié. Je n’aurais pas voulu être à sa place, car il a dû se sentir très à l’étroit dans ses sandales.
Ce qui compte pour Dieu, ce ne sont pas mes petits rites et mes devoirs religieux, mais l’orientation de mon cœur.
La mise en pratique des enseignements de la Sagesse entraîne deux bénédictions : d’une part, la santé et la vitalité du corps, et d’autre part, elle prolonge la durée de vie sur terre.
Dans l’Ancien Testament, une longue vie était considérée comme une bénédiction de Dieu, un signe de sa faveur et le fruit de la fidélité d’une personne à l’enseignement qu’elle avait reçu de ses parents et maîtres. Les Hébreux n’ont jamais fait de la sagesse une quête philosophique abstraite. Pour eux, c’était une certaine vision du monde avec l’Éternel à son centre et surtout une façon de vivre très pratique. La sagesse enseigne au jeune homme des concepts très terre-à-terre comme la soumission à l’autorité et l’obéissance à la Loi de Dieu.
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yes-bernie-stuff · 3 months
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Bijoux Ou Bijoutier ? 30/01/2024
Je n’ai ni argent, ni or ; mais ce que j’ai, je te le donne… Actes 3.6
Sur la place de la cathédrale de Strasbourg, les touristes sont nombreux à flâner et à faire du lèche-vitrine. Involontairement, je surprends la conversation de trois lycéennes devant une bijouterie.
« Moi j’aimerais ce bracelet » déclare la première. « Moi, je pense que ces boucles d’oreilles créoles accentueraient mon charme » poursuit sa copine. Comme la troisième n’avait encore rien dit, les deux se sont tournées vers elle. Et toi ? « Moi, j’aimerais épouser le bijoutier » répond elle avec un sourire malicieux. Futée, la demoiselle !
Bien des personnes se tiennent devant la vitrine divine avec des attentes diverses. « Ah, si je pouvais être très instruite et belle ! Pourquoi Dieu ne m’a-t-il pas donné un corps d’athlète ? Ah, Seigneur, si je pouvais acquérir cette maison à la campagne ! » La liste de nos attentes est sans fin… Et gare au divin bijoutier s’il ne répond pas à nos envies : plus jamais nous ne lui adresserons la parole ! Mais un tel Dieu, simple prestataire de services, n’existe que dans notre imagination. Jésus-Christ nous a fait connaitre Dieu comme étant celui qui souhaite faire alliance avec nous. Il nous invite à abandonner notre indépendance, et à unir notre sort au sien avec confiance pour entrer en possession de biens durables que lui juge utiles.
Serons-nous futés comme la troisième jeune fille ?
Jeannot Gauggel
__________________ Lecture proposée : 1ère lettre aux Corinthiens, chapitre 1, versets 4 à 9.
4 Je rends à mon Dieu de continuelles actions de grâces à votre sujet, pour la grâce de Dieu qui vous a été accordée en Jésus Christ.
5 Car en lui vous avez été comblés de toutes les richesses qui concernent la parole et la connaissance,
6 le témoignage de Christ ayant été solidement établi parmi vous,
7 de sorte qu'il ne vous manque aucun don, dans l'attente où vous êtes de la manifestation de notre Seigneur Jésus Christ.
8 Il vous affermira aussi jusqu'à la fin, pour que vous soyez irréprochables au jour de notre Seigneur Jésus Christ.
9 Dieu est fidèle, lui qui vous a appelés à la communion de son Fils, Jésus Christ notre Seigneur.
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my--wonderland · 11 months
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Right here.
Cela faisait une semaine que la bataille s'était déroulée. Une semaine que la lumière avait déserté le regard de son petit-ami. Aislinn ne supportait pas de voir Cleo aussi sombre, aussi soucieux. Elle souffrait avec lui, mais essayait de voir les bons côtés des choses. Le domaine Delfau était absolument somptueux, et elle avait appris à en connaître chaque recoin en sympathisant avec les Delfau et les de Mallet. Son frère s'était remis, et il les avait rejoints quatre jours après la bataille. La Gryffondor s'obligeait à ne penser qu'aux choses positives, sans renier l'existence de tout ce qui allait mal. Mais ils étaient tous réunis, à part Ella, dans ce domaine magnifique, pour une durée indéterminée. Les autres y pansaient leurs blessures, essayant de vivre normalement. Mais Aislinn Ruewen, elle, y voyait un endroit parfait pour faire la fête.
Elle avait réquisitionné tout le manoir des Ruewen-Becker (ou Becker-Ruewen, selon le point de vue) et l'avait décoré du sol au plafond. La jeune femme avait préparé des playlists magiques, et avait aménagé une piste de danse dans le grand jardin derrière le manoir. Un labyrinthe de verdure, avec devant de l'herbe parfaitement tondue, une scène sur laquelle étaient posés plusieurs instruments, des lampions magiques qui flottaient dans les airs, un grand buffet...
Le soir tombait, colorant le ciel d'un joli orangé. Aislinn réglait les derniers détails. Le groupe d'amis était sur scène, ceux qui savaient jouer d'un instrument en joueraient, les autres les activeraient par magie. Les parents, les frères et soeurs et leurs hôtes étaient dans le jardin, discutant joyeusement, mangeant, buvant. Une seule personne était absente : Cleo. Il devait sûrement broyer du noir dans sa chambre.
Après avoir enfilé une robe rouge écarlate, qui lui allait très bien, et des Converse blanches, Aislinn attacha ses cheveux en chignon. Elle ne s'encombra pas de bijoux et, au dernier moment, libéra sa cascade de boucles blondes. Puis, elle fila au manoir des Abraxas-Archer, où Cleo était le seul qui restait. Ses parents et Coraline avaient menti en disant qu'ils allaient juste faire un tour.
La jeune fille toqua, excitée comme une puce, mais s'efforçant de le cacher. Lorsque Cleo ouvrit, son regard sombre se teinta d'étonnement en voyant la tenue d'Aislinn.
- Salut ! lança-t-il en lui souriant.
Son regard s'illumina, et il fit entrer la jeune fille dans le manoir.
- Habille-toi, Abraxas, on va faire un petit tour toi et moi, ordonna Aislinn.
- Euh... quoi ?
- MAINTENANT.
- ... OK ! Attends deux secondes, je vais mettre un manteau !
Sans attendre une réponse, le jeune homme monta les escaliers aussi vite qu'il le pouvait, et tenta de mettre un peu d'ordre dans ses cheveux. Ceci fait, il attrapa des baskets et un gilet, et les enfila avant de descendre les escaliers.
- Je suis prêt ! s'exclama-t-il en attrapant la main d'Aislinn. On va où ?
Aislinn sourit avec un air espiègle, refermant tendrement ses doigts sur les siens. La lumière dans son regard n'avait pas de prix...
- J'aimerais te montrer un truc ! Bouge ton cul, mon amour !
 Cleo éclata de rire.
- Ton langage à la fois cru et plein de mignonnerie est inoubliable.
Ayant la flemme de marcher, la jeune femme transplana directement sur le lieu de la fête. Cleo fronça des sourcils lorsqu'il sentit l'habituelle sensation que procurait le transplanage et grimaça légèrement. Rapidement, l'expression de dégoût laissa place à un visage surpris mais radieux. Les yeux du jeune homme balayait du regard l'environnement autour de lui, passant d'un invité à l'autre.
 - TADAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! JOYEUX NON ANNIVERSAIRE ! hurla l'ancienne Gryffondor, un sourire radieux et fier aux lèvres.
La musique battait son plein, les gens autour de lui dansaient, le buffet se vidait peu à peu. Tout le monde était là, tout le monde sauf Ella, Shel et Damaris... S'efforçant de les chasser de ses pensées, il sentit un élan de bonheur faire gonfler son coeur. L'ancien Poufsouffle se retourna vers sa petite-amie avec un grand sourire, et la prit dans ses bras, ne sachant que dire. Il se sentait à sa place, pour la première fois depuis son arrivée dans cet étrange endroit.
- Merci, murmura-t-il à son oreille.
Le bonheur de Cleo allégea le coeur d'Aislinn. Elle esquissa un sourire radieux, et l'enlaça en fermant les yeux. Elle était tellement contente que ça lui plaise ! La jeune femme avait travaillé dur sur cette surprise. Pour offrir à son petit ami une parenthèse d'innocence et de joie. Certes, il n'y avait rien à fêter, mais ce n'était pas un problème pour Aislinn. Elle trouvait toujours des raisons. Aujourd'hui, il faisait beau, il faisait chaud, le domaine Delfau était magnifique, ils étaient en vie, ils s'aimaient ; en voilà des raisons pour faire la fête. L'ancienne Gryffondor fit le tour du grand jardin. Les invités sourirent au couple, leur proposèrent boissons et nourriture. Aislinn céda à un gâteau au chocolat, puis regarda Cleo.
- J'espère que ça te plaît. Car ce n'est pas fini ! Attends une seconde. Obscuro minuta ! incanta-t-elle.
Un bandeau noir apparut sur les yeux de Cleo. Il ne s'enlèverait qu'au bout d'une minute. Aislinn se dépêcha de lui faire un bisou sur le nez avant de courir sur la scène. Lycorys, Nemesis, Elsie, Connor et tous les autres la rejoignirent. Ils prirent chacun l'instrument qui leur était réservé. Aislinn était la seule à savoir véritablement jouer du sien (la guitare), les autres se contenteraient de les ensorceler afin qu'ils jouent la musique de Right Here, de Ashes Remain. La jeune femme prit sa guitare, accordée au préalable, et passa la bandoulière autour de son dos et son épaule. Elle approcha le micro de ses lèvres roses. A cet instant, le bandeau disparut. Son regard myosotis croisa celui de Cleo, empli de surprise.
Le coeur d'Aislinn battait à tout rompre. Au milieu des dizaines de personnes dont les mouvements s'accordaient en rythme, elle n'en voyait qu'une seule : Cleo. Elle harponna son regard, comme s'il n'y avait qu'eux d'eux dans ce jardin, dans ce manoir, et même au monde entier. La musique l'envahit toute entière, et le trac s'estompa. La jeune femme avait choisi cette chanson parce que c'était un coup de coeur pour elle, à la fois le rythme et les paroles, qui étaient exactement celles qu'Aislinn voulait adresser à celui qu'elle aimait. C'était une promesse d'amour et de soutien, comme elle voulait en faire une à Cleo.
Elle ne s'attendait pas à ce qu'il chante avec elle, mais lorsque sa voix se joignit à la sienne, elle sourit doucement, commençant à gratter sa guitare.
- I can see every tear you've cried
Like an ocean in your eyes
All the pain and the scars have left you cold
I can see all the fears you face
Through a storm that never goes away
Don't believe all the lies that you've been told
La voix d'Aislinn n'était pas très spéciale, mais elle était jolie. Elle s'était entraînée à chanter, et elle s'appliquait pour que chaque note corresponde à la musique. Mais lorsque le rythme s'intensifia, l'ancienne Gryffondor se laissa emporter par ses émotions :
I'll be right here now
To hold you when the sky falls down
I will always
Be the one who took your place
When the rain falls
I won't let go
I'll be right here.
Le jeune homme ne quittait plus Aislinn des yeux, envoûté par la musique.
A la fin de la chanson, la jeune femme descendit de la scène sous les applaudissements déchaînés de toutes les familles. Elle espérait que le symbole de son chant, les paroles qu'elle adressait à Cleo, avait été compris par le jeune homme. Elle se retrouva face à lui, les joues roses. Ses boucles d'or cascadèrent sur ses épaules quand elle retira sa guitare et la posa sur la scène. Ne sachant quoi répondre, pour une fois, elle prit doucement son visage entre ses mains et l'embrassa. Aurélie hurla et siffla, et Oliver lui donna un coup de coude dans les côtes.
- On tape pas les filles, Ruewen !
- T'es une emmerdeuse.
- Je reste une fille. Regarde ces cuties !
- Pourquoi tu me chantes pas des chansons, toi, Becker ?
- Parce que t'es un emmerdeur !
Cleo rougit, et esquissa un sourire timide.
- C'était une très belle chanson, dit-il sérieusement, touché.
Aislinn le regarda, et caressa sa joue en feu, tandis que les siennes s'empourpraient également. Elle gardait son petit air malicieux et fier d'elle.
- Merci ! Je sais, j'ai une très jolie voix !
- C'est vrai, admit Cleo en rougissant un peu plus - si c'était possible.
- Cleo, hum...
Elle savait que si elle réfléchissait trop, elle ne dirait jamais ce qu'elle avait sur le coeur. Alors, elle se jeta à l'eau :
- J'ai organisé cette fête, chanté cette chanson, dans un but précis. Je voulais te prouver que tu ne serais jamais seul. Tant de personnes t'aiment, te soutiennent, sont prêts à se battre pour toi. Certains ont donné leur vie pour toi, et tu culpabilises à cause de ça. Mais tu ne pouvais rien faire pour empêcher leur choix. Leur sacrifice en valait la peine. Tu en vaux la peine. Right Here exprime parfaitement ce que je voulais te dire. Que je voyais ta souffrance. Et que je serais toujours là pour toi. Voilou, je t'aime, bouffon.
Le jeune homme serra doucement la main d'Aislinn et ferma les yeux, bouleversé. Lorsqu'il les rouvrit, son regard était brillant, mais il avait réussi à chasser les larmes qui menaçaient de couler quelques secondes plus tôt. Il fixa Aislinn quelques secondes puis, sans crier gare, se jeta dans ses bras et la serra de toutes ses forces.
- Je t'aime aussi, Ruewen.
Aislinn serra Cleo contre elle, de toutes ses forces. Elle lui prit la main, et fit un signe aux jumeaux Ollivander-Grey, qui ensorcelèrent les instruments pour qu'ils jouent en permanence. C'était une musique aux accents celtiques, joyeuse et légère.
- Danse avec moi !
- Danse avec moi, Ruewen, entendit-on un peu plus loin.
C'était Aurélie Becker, qui donna un coup de coude à son mari.
- L'intérêt m'échappe, rétorqua Oliver, hautain.
- L'intérêt, c'est voir mon corps de rêve onduler sous tes doigts experts.
- Pour ça, pas besoin de danser. Viens, on va dans la chambre de notre manoir...
- J'aime quand tu es entreprenant !
Bouche bée, Aislinn éclata de rire en regardant ses parents s'éclipser, complices.
- Oh Merlin c'est tellement gênant ! Je verrais plus jamais le mot danse de la même façon.
Cleo rit à son tour.
- Danse avec moi, Ruewen, fit-il, un sourire malicieux aux lèvres en tendant sa main à la jeune fille.
Aislinn prit sa main, et l'entraîna dans une danse rapide sur la musique celtique. Ses pas étaient un peu désaccordés, mais elle avait le sens du rythme. Le jeune homme se laissa entraîner par sa petite-amie et son instinct, avec toute la maladresse qui le caractérisait. Lorsqu'il trébucha et s'étala de tout son long par terre, la jeune femme superposa l'image du petit garçon qu'il était lorsqu'ils s'étaient rencontrés, intacte dans sa mémoire photographique. Tout ce qui lui était arrivé l'avait changé, un peu, brisé, sans doute, révélé, bien sûr.
Peut-être était-ce une conséquence de son éducation, prodiguée par le couple le plus bizarre qui soit, mais Aislinn avait toujours pensé que l'amour était un peu exagéré, que ça devait être bien, mais sans plus. Que regarder une personne et savoir, une certitude inébranlable, que c'était elle, celle que vous pourriez accompagner jusqu'au bout du monde, pour laquelle vous feriez tout, celle aux côtés de qui vous vouliez vivre à jamais... c'était enjolivé. Que l'amour entier et véritable, qui donnait envie de se perdre l'un dans l'autre, de fusionner pour ne former plus qu'un... c'était des conneries. Que ces histoires d'âmes soeurs, ça n'avait pas de sens. Eh bien, Cleo Abraxas prouvait tous ces rêves, toutes ces fabulations humaines. Aux yeux d'Aislinn, il les incarnait. Elle l'aimait. Et, putain, c'était peut-être incroyablement terrifiant, mais ça en valait la peine.
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beatlesonline-blog · 1 year
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outward-blog · 1 year
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soleil nuit
son roi de glace et son nom descend et apparaît en mer dans le poisson le requin son corps gardien maritime naître voracité ouverte aux sons des lances et de la porte verte sois ma sœur en large marche de planète trop longtemps j’ai vu squelette les mannequins aux parapluies dans la mine blanche chaude et je dessine le pays et tes bijoux sont des yeux vivants la vache accoucha un grand œil vivant de douleur ou de fer au bord de la mer monte en spirale la sphère la tempête la vierge écrasa sa chair et mourut dans le désert le feu à l’intérieur de grosses pierres volcaniques son image et les fruits la pluie sera fleur de la famine de la sécheresse manteau imperméables de nos cœurs facilite-nous la fuite et l’embarcation du seigneur couvert de plantes
T. Tzara
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if-you-fan-a-fire · 1 year
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“T. Sikorsky vent revoir son pays,” La Presse. November 8, 1932. Page 21. ---- Tout un émoi a été causé, vers 7 heures 30 hier soir, rue Sainte-Catherine Ouest, lorsqu'un individu sortant une barre de fer de la manche de son paletot. enfonça quatre grandes vitrines d'une valeur de $900 du magasin de bijoux "Henry Birks and Sons Limited’’, 1240, Place Philips. Les nombreux piétons qui se trouvaient dans les environs, crurent à une tentative de cambriolage, et. peu d’instants plus tard, plusieurs centaines de citoyens entouraient l'individu qui ne tenta pas de prendre la fuite. Le constable Cookson, de service près de là, accourut sur les lieux et, arrêta l’homme à la barre de fer qui a donné te nom de T. Sikorsky, 1614. me Saint-Dominique. 
Il est âgé de 21 ans. Conduit au poste de police no 10, il a déclaré au lieutenant Harvey qu'il était sans travail et fatigué d'arpenter la ville en tous sens, sans parvenir à se placer. Il ajouta qu'il n'a jamais eu l'intention de commettre un vol. il voulait simplement, a-t-il dit, se faire déporter dans son pays, la Roumanie, où il a de nombreux parents. Dans les goussets du prévenu, les policiers ont trouvé la somme de $1.05. Il a été écroué sous l’accusation d'avoir causé des dommages à la propriété. 
Sikorsky s'est avoué coupable ce matin devant te Juge Maurice Téterait et recevra sa sentence te 10 novembre. Comme il a signifié son intention d'être déporté, le juge se rendra à son désir. "Les jours se succèdent mais ne se ressemblent pas,” fit remarquer M. Tétreau. Il y a des individus qui mettent le feu aux pénitenciers pour avoir la liberté tandis que d’autres commettent des méfaits pour y entrer."
[AL: Curiously, other stories in the Montreal papers said Sikorsky was Russian, but here he is listed as Romanian.]
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lenusoboruk · 2 years
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Ibanez btb 676 notice mode d'emploi
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“Printemps” ou "Madeleine au Bois d'Amour" d'Emile Bernard (1892) à l'exposition “Collections Privées. Un voyage des Impressionnistes aux Fauves” au Musée Marmottan, février 2019.
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christophe76460 · 3 months
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Les Proverbes - Chapitre 3 Verset 1 à 35
Introduction
Sans vraiment s’en rendre compte, les êtres humains sont en quête du paradis perdu. Même si cela ne fait pas la manchette d’un journal, c’est notre préoccupation majeure. Nous recherchons tous le bonheur. Mais en quoi consiste-t-il ? Est-ce amasser beaucoup d’argent, avoir du succès en amour, gravir les échelons de l’échelle sociale, être toujours en vacances ? Qu’en est-il ?
Eh bien, le chapitre 3 du livre des Proverbes nous donne la recette du bonheur. Elle est simple : c’est écouter la Parole de Dieu, accepter ses réprimandes lui faire confiance et révérer l’Éternel.
* * *
Mon fils, n’oublie pas mes enseignements et que ton cœur retienne mes commandements, car ils rallongeront tes jours et ajouteront des années à la durée de ta vie et t’assureront le bonheur (Proverbes 3:1-2).
Le jeune homme a définitivement quitté le giron familial et s’est engagé dans la vie adulte. Alors qu’il est en contact avec les réalités quotidiennes qui souvent pent problème, Dame Sagesse va lui donner des conseils.
J’ai entendu parler d’un joaillier qui distribue un exemplaire du livre des Proverbes. Il espère ainsi que ses clients découvriront un joyau bien plus précieux que tous les bijoux : la Sagesse. Pour nous qui sommes sous le régime de la Nouvelle Alliance, celle-ci a été personnifiée en la personne de Jésus. L’apôtre Paul écrit :
Grâce à Dieu, vous êtes unis au Christ qui est devenu pour nous cette sagesse qui vient de Dieu (1Corinthiens 1:30).
Les 6 premières exhortations de ce chapitre se composent d’un avertissement suivi d’une promesse. C’est par ce procédé pédagogique que l’auteur encourage le jeune homme à obéir aux enseignements qu’il a reçus de ses parents et maîtres.
Le premier rappel : Que ton cœur retienne mes commandements, est beaucoup plus que le simple accomplissement d’un devoir religieux. C’est une dévotion, une consécration à la volonté de Dieu. Le psalmiste exprime la même idée, quand il dit :
Je garde ta parole tout au fond de mon cœur pour ne pas pécher contre toi (Psaume 119:11).
Ces paroles m’interpellent parce que je me sens très concerné et plutôt déficient.
Les hommes pieux de l’Ancien Testament avaient tous leur cœur orienté vers Dieu. Abraham obéissait sur-le-champ aux commandements de l’Éternel. Moïse était un exemple de consécration et du jeune prêtre Esdras, il est écrit :
Il avait appliqué son cœur à rechercher la loi de l’Éternel, et à la pratiquer (Esdras 7:10).
Dans l’Évangile, dans l’intimité de la Chambre Haute, quand Jésus a tenu son dernier discours, il a expliqué à ses disciples ce que retenir les commandements dans son cœur voulait dire. Il a dit :
Si quelqu’un m’aime, il obéira à ce que j’ai dit. Mon Père aussi l’aimera : nous viendrons tous deux à lui et nous établirons notre demeure chez lui (Jean 14:23).
Pour Dieu, mes rites religieux même ceux empreints de la plus grande piété ne présentent pas le moindre attrait. Ce qui l’intéresse, c’est la disposition de mon cœur à son égard.
Après la résurrection, le Seigneur a eu un entretien privé avec Pierre afin de régler un gros contentieux. Il aurait pu réprimander son apôtre avec perte et fracas pour l’avoir renié. Mais il a choisi la douceur, la voie du cœur. Jésus lui a tout d’abord demandé deux fois de suite : Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ? Mais, au lieu de répondre : Oui, je t’aime, chaque fois Pierre a dit : Tu sais que j’ai de l’affection pour toi. Alors la troisième fois, Jésus a demandé : Simon, fils de Jonas, as-tu de l’affection pour moi ? Et à nouveau, Pierre a répondu : Tu sais que j’ai de l’affection pour toi (Jean 21:15-17).
Pierre n’a pas osé dire à Jésus qu’il l’aimait parce qu’il l’avait renié. Je n’aurais pas voulu être à sa place, car il a dû se sentir très à l’étroit dans ses sandales.
Ce qui compte pour Dieu, ce ne sont pas mes petits rites et mes devoirs religieux, mais l’orientation de mon cœur.
La mise en pratique des enseignements de la Sagesse entraîne deux bénédictions : d’une part, la santé et la vitalité du corps, et d’autre part, elle prolonge la durée de vie sur terre.
Dans l’Ancien Testament, une longue vie était considérée comme une bénédiction de Dieu, un signe de sa faveur et le fruit de la fidélité d’une personne à l’enseignement qu’elle avait reçu de ses parents et maîtres. Les Hébreux n’ont jamais fait de la sagesse une quête philosophique abstraite. Pour eux, c’était une certaine vision du monde avec l’Éternel à son centre et surtout une façon de vivre très pratique. La sagesse enseigne au jeune homme des concepts très terre-à-terre comme la soumission à l’autorité et l’obéissance à la Loi de Dieu.
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yes-bernie-stuff · 1 year
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◀ 14 MARS ▶ 365 jours pour ranimer la flamme
Tes lèvres distillent le miel, ma fiancée ; il y a sous ta langue du miel et du lait. Cantiques 4.11
Manifester la douceur
Jésus, lors de son célèbre sermon sur la montagne, a déclaré que c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle (cf. Luc 6.45). Par cette affirmation, Il indiquait que les mots que nous prononçons dans une situation fâcheuse ou face à une personne désagréable, reflètent nos pensées intérieures, exposent au jour l’état de notre âme... Certainement, si la bonté est en nous, cela s’entendra aussi dans notre bouche. Nous aurons des paroles qui ne seront pas destinées à faire le mal, mais seront apaisantes, encourageantes... (cf. Proverbes 16.24). Si, pour plaire à Christ notre Fiancé, nous voulons que nos « lèvres distillent le miel », alors le nectar de la douceur doit enrober notre âme et nos pensées. Et cette douceur qui fait partie des fruits de l’Esprit n’est pas une attitude qui dépend des circonstances, qui est feinte et éphémère pour celui qui l’a reçue (cf. Galates 5.22-23). La douceur est un magnifique ornement que revêt la Fiancée pour être belle et plaire à son futur Époux. Aucun guide de développement personnel qui nous promettrait d’acquérir la douceur en vingt étapes, aucun coach, aucune thérapie, aucune technique ni aucun effort personnel ne pourra nous parer de ce que seul le Saint-Esprit peut nous donner parfaitement. Ne soyons pas connus pour nos paroles méchantes et blessantes, mais travaillons à développer la bonté en nous pour l’amener à la perfection. Ne laissons pas notre caractère, nos vieilles habitudes, notre ancienne nature que l’on nomme « le vieil Homme » ou encore « la chair » agir à notre place, mais laissons plutôt l’Esprit de Dieu exprimer Sa douceur et Sa bonté à travers nous. Prions pour que ces nobles fruits soient mis en pratique en toutes occasions, et que l’insensé connu pour ses disputes, sa dureté, son amertume, ses colères, ou encore sa brutalité, soit enfin reconnu pour sa grande compassion, sa patience infinie et sa sagesse. Par notre volonté à vouloir faire le bien plutôt que le mal, et par notre désir ardent de grandir en maturité jusqu’à atteindre la stature parfaite de Christ, Dieu nous prépare Lui-même pour le jour des noces comme une Épouse glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible (cf. Éphésiens 5.27). Oui, soyons sûrs que selon notre obéissance, notre soumission, notre sincérité et notre humilité, le Saint-Esprit convertira nos faiblesses en forces, nous parfumera du plus odorant et du plus fin des nectars, nous parera de bijoux précieux et nous revêtira d’une magnifique tunique blanche.
- Lire plus ici : https://chretien.news/meditations-bibliques/?Tid=74&t=4
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