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#c’est pour ça que j’ai commencé la peinture
ciboulo · 2 years
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adamads · 1 year
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🎵Step by Step🎵 (Et s’il se trouve des amateurs de CDZ Abridged par ici, ils auront surement chantonné ce titre dans leur tête)
Pour une fois je ne suis pas à la bourre ! \o/ 
Ce n’est pas parfait et niveau texture on y est pas du tout, mais que les puristes me pardonnent ou aillent voir ailleurs si c’est au dessus de leurs forces : ce n’était pas l’objectif poursuivi. 
Voici un petit exercice d’auto discipline ayant pour but la création d’un “process” de dessin.
Warning !  Petit pavé en approche ⬇
Quand j’étais jeune (et mal informée), je me figurais que le dessin et la peinture étaient le résultat d’une inspiration tombée du ciel et de barbouillages heureux. 
Ah. Ah. Ah. Que de temps bêtement perdu. 
Ensuite, petit à petit, et à force d’être abreuvée de tutos hors sols sur youtube (à l’époque des tutos hors sols, j’entend, distillés par des artistes dont on sentait à l’époque qu’ils-voulaient-bien-donner-une astuce-ou-deux-mais-sans-prendre-le-risque-de-voir-fleurir-la-concurrence-faut-pas-déconner-non-plus) j’ai compris qu’il y avait un truc quelque part. Et certains de ces artistes, parmi les plus généreux et les plus honnêtes en conseils, parlaient de leur “process” de création.   
Bien évidemment quand j’ai vu ça, j’ai testé mille et une sauces pour assaisonner mon bordel et lui donner plus de gueule et de consistance. 
Et devinez quoi ? Ben ça ne m’a pas avancé à grand chose.
Et pourquoi ? 
1 -  Encore une fois je testais des conseils trouvés sur internet sans comprendre comment et pourquoi les appliquer 
2 - Je n’ai aucune patience 
Et la patience et la compréhension ce ne sont pas des choses que l’on trouve au fond d’un paquet de lessive. 
Pour comprendre pourquoi on fait les choses d’une façon et pas au petit bonheur la chance, il faut commencer par réaliser une chose sur la vie : le talent à l’état brut ça n’existe pas. Le talent c’est ce qui arrive éventuellement quand on arrive déjà à un certain stade de son travail, quel qu’il soit. Le talent c’est avant tout le résultat d’un travail. 
Le jour où j’ai compris ça, j’ai commencé à vraiment progresser, parce que c’est le jour où j’ai commencé à remettre en question tout ce que je croyais savoir, à arrêter de comparer mon travail à celui des autres et surtout : à remplacer mes croyances par des fondamentaux. 
Tout s’est alors mis en place, et j’ai même gagné en patience, parce que plus j’apprenais, plus je comprenais l’utilité de petits trucs tels que “prendre son temps”, “bien regarder”, “étudier”, et plus fort encore : “s’amuser”. (Parce que oui : il est possible de s’amuser en apprenant, si si)
Mes dessins ne sont toujours pas parfaits et me connaissant ils ne le seront jamais. Je suis la plus intraitable de mes critiques, au point que je dois parfois m’auto piéger pour voir mes dessins par surprise et avoir un peu de recul sur mon travail. (Oui, je suis grave). Je me laisse encore régulièrement avoir par mon impatience et mon perfectionnisme (quand les deux se rencontrent en général ça fait des étincelles et pas dans le bon sens), mais quand ça arrive je finis invariablement par me rendre compte que je n’arriverais à rien avec un tel état d’esprit pressé et exigeant. 
Le dessin doit être un plaisir, pas une souffrance. En ce qui me concerne en tout cas, je vois le dessin comme ce qui devrait toujours être un moyen de me détendre, une façon d’épurer un peu mon quotidien du poids du stress ou de la routine. Pas une source de frustration supplémentaire. 
Et moi pour ne pas être frustrée, aussi paradoxal que ça puisse paraître, j’ai besoin d’apprendre et de comprendre. Et j’ai besoin de progresser. Doucement, en laissant sur le côté du chemin cette intraitable peau de vache perfectionniste qui, de toute façon, ne fait jamais rien d’autre que me ralentir. 
o/ 
Entre parenthèses, je remercie tous les artistes passionnés et amoureux de l’idée de vraiment transmettre leur passion. J’ai collectionné les livres, les tutos et les astuces au fil de ma vie parce que je ne pouvais pas avoir accès à de véritables cours. Mais ce sont des artistes et youtubers que j’ai découvert il y a une toute petite poignée d’années de ça qui m’ont permis d’avoir enfin le déclic dont j’avais besoin pour avancer. Ceux-là n'ont pas été avares de vrais conseils et m’ont permis de sortir de cette croyance qu’ont beaucoup de gens selon laquelle l’art serait une chose innée pour laquelle on serait ou pas doué. 
Ils m’ont inspirés et transmis leur énergie et grâce à eux j’ai enfin pu évoluer et me sentir progressivement de plus en plus à l’aise avec mon travail. 
Et c’est pourquoi je me permet le conseil suivant : 
Si vous vous sentez perdus dans votre recherche de maîtres et de professeurs : choisissez ceux qui vous motivent à vous dépasser et à empoigner votre crayon. Les conseils de type “comment rajouter du bling bling” ne remplaceront jamais la curiosité, une solide motivation et de bons fondamentaux. 
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kenovele · 1 year
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Bog’s blog 21
 Cette semaine a été ponctuée par le covid. Commençons par le commencement, voulez-vous ? Sally était la première à tomber. Elle était dans un piteux état tout le weekend dernier. Jamie est revenu de son weekend à Wellington avec ce qu’il croyait être une grosse gueule de bois. Après une journée de travail compliquée lundi, il a été testé positif le soir même. Mark est rentré du travail plus tôt mardi et depuis il dort la plus grande partie de ses journées. Il est dans sa chambre à l’heure où je vous parle (mardi 11 avril à 16h20 soit légèrement plus d’une semaine après avoir été testé positif). 
 Kate et moi (les irréductibles gaulois ou même « les Amants Vigoureux » ou alors « les invincibles) nous sommes donc occupés de nos malades le début de semaine. Nous avons fait de délicieux repas dont notamment un bbq et des pâtes carbo. La journée, Kate était la seule à partir travailler. Elle devait assumer le travail de réceptionniste parce que, Sally étant malade et Pam (l’autre réceptionniste) étant au Japon, il n’y avait plus personne pour assurer ce poste au combien crucial. Elle était donc au four et au moulin chez Tisley pendant qu’à la maison je faisais profiter tous les malades de ma spécialité pour le lunch : « le croc ». Il y a bien entendu de nombreuses déclinaisons qui varient en fonction des restes et des saisons mais la plupart du temps c’est : salami – fromage- pain – huile d’olive. Le tout est trempé dans un mélange d’aioli maison et de sweet chili sauce. Le gras et le sucré se rencontrent dans une explosion de saveur. Dans l’idée c’est un peu comme le boulet liégeois. Terriblement addictif si vous voulez mon avis. Ça fait bientôt 6 mois que j’en consomme à chaque fois que je peux. Plus récemment j’ai décidé de me mettre à faire de la soupe parce que je constatais une forte envie de siester consécutivement à mon lunch (envie complètement incompatible avec la vie effrénée que je vis). J’apprécie cette petite diversité. J’ai néanmoins la fâcheuse habitude de mettre trop de piquant dans mes soupes. L’envie de dormir est donc remplacée par une sensation de brulant qui n’est-elle même pas idéale. 
 Tout le monde a apprécié les crocs. Je les avais agrémentés de quelques tomates cerises pour contenter les amateurs de salades. 

Lundi et mardi matin je me suis attaqué à une nouvelle petite tâche d’homme à tout faire. Je suis allé mettre deux couches d’huile sur la terrasse en bois de Bob (le boss de 85 ans de Kate). Ça a été vite fait et en parallèle j’ai pu tiquer de ma liste les choses liées à la tiny house. Notamment enlever la peinture de planche de kaori qu’on va utiliser pour faire notre plan de travail. On fait de « l’upcylcing ». Ça prend pas mal de temps parce que les boards ont été peinte 5 ou 6 fois. Le produit que j’utilise est très toxique (donc je fais gaffe). Il faut 4 couches (+scraping à chaque fois) pour que je remette le bois à nu. 

Mercredi était une grosse journée. Je me suis levé tôt et j’ai préparé la pâte à pizza. Cette semaine grâce au long weekend de Pâques et parce qu’on partait en vacances le lendemain, j’ai eu l’idée de génie de déplacer le repas phare de la semaine. Le mercredi était donc le nouveau vendredi. Jamie et moi sommes descendu à la tiny après un café. L’objectif était de commencé la cuisine. On a vite trouvé notre rythme et arrivé 17h, on avait construit toute l’ossature des meubles. Kate était aux anges en rentrant du boulot. On a enfin (je dis ça à chaque fois) une compréhension de comment va être l’espace. Je suis vraiment convaincu que notre design est super optimal. Tellement impatient de le tester. En attendant on réfléchit toujours beaucoup sur les choses qui restent à designer et c’est super fun. On se réjouis de partager les images avec vous quand ce sera construit. Ça pourrait arriver de manière imminente parce que Jamie a quitté son boulot et aura fini son préavis la semaine prochaine. Il a deux trois cashies à droite à gauche mais il a envie de terminer la tiny au plus vite. Une de mes responsabilités cette semaine est d’aller chercher toutes les choses nécessaires à cette fin. Ce weekend va être intense, c’est moi qui vous le dit. 
Mais avant ça, rétro pédalons à ce fameux mecredi de cuisiniste. Le menu du soir a changé entre temps et il s’avère que le nouveau vendredi sera en fait jeudi. Psychologiquement, il est beaucoup facile d’avancer les pizzas que de les repousser. Ceci dit, Il y a quelque chose de plus terrible qu’un repoussage ; une annulation. Mais, merci mon bon dieu, la pâte étant prête, une annulation n’était pas au menu. On a donc décidé de les faire quand même et de les prendre avec nous quand on monterait chez l’oncle de Kate le lendemain. Les pizzas sont passées au four vers 21h30, après la tarte aux fijoas qui elle aussi partait pour le nord. J’ai pu regarder un peu de pirate des caraïbes avec Jamie entre deux cuissons. 

Grant (l’oncle de Kate) voulait qu’on se test pour le covid avant de lui rendre visite pour le long weekend de Pâques. Nos deux tests sont sortis négatifs et on a pu prendre la route aux premières lueurs de l’aube. On a trainé un peu sur le chemin, ce qui n’est pas dans nos habitudes. Kate avait deux jobs sur le trajet et on s’est arrêté pour midi. Si on ajoute le trafic dans l’équation, ça résulte à une arrivée vers 15h. Aussitôt sur place, on s’est assis (mes fesses ne m’ont pas remercié) autour de la table et on ne s’en est relevé que pour aller au lit. C’est la tradition. Grant et Jill adorent avoir les nouvelles et les potins. Les sujets de conversations s’épuisent rarement. Le frigo de bière était prêt pour nous accueillir. Les pizzas étaient un peu bourratives parce qu’elles étaient à la farine complète (farine blanche étant out of stock à la maison) mais délicieuse. On a dû faire un peu de place pour la tarte au fruit et bien entendu, la boule de vanille qui allait avec. Tout est quand même descendu sans difficulté. 

Une des raisons pour laquelle on entreprenait ce voyage chez Grant était pour usiner le bois du mur de notre salon. Grant a acheté une structure que tu attaches à une longue tronçonneuse qui assure une coupe constante. Ça permet de découper des arbres en tranches qui peuvent ensuite être elles-même slicées perpendiculairement si nécessaire. Après ça elles passent tous dans une machine qui retire une fine couche de bois pour enlever toute imperfection et les avoir toutes à la même épaisseur. On travaille également les bords sur un banc de scie et les angles sont arrondis avec un autre outils pour un finishing aux petits oignons. 
 Malheureusement la tronçonneuse avait un problème et on n’a pu usiner que ce que Grant avait préparer (soit 3 tranches). Ça représente la plupart de nos besoins mais je pense qu’on devra quand même remettre le couvert quand Jamie partira pour son road trip. On compte l’accompagner pour sa première étape qui sera vers le nord et donc, inéluctablement chez Grant. 

Le reste du weekend s’est “relativement” bien passé. On est allé pêcher avec la longue ligne et on a eu 16 poissons !! Jamie nous a rejoint samedi matin et était là pour cet exploit. Dimanche matin j’ai été testé positif au covid. Je ne me sentais pas bien samedi pendant la journée. J’ai mis ça sur le dos de quelques bières de trop et d’un temps changeant mais c’était apparemment plus que ça. Le soir quand il a fallu fileter les 16 poissons à l’extérieur, j’ai jeté l’éponge. Je me suis rendu compte que ma fièvre était bien réelle. L’aprem dans le vent et le soleil sur la plage m’avait lessivé. En me réveillant le matin, j’étais guéri. Cependant, le test en a décidé autrement. Nos hôtes n’étaient pas super contents de la situation mais on s’y est mis tous ensemble donc on s’est pas senti trop coupable avec Kate. On a repris la route la veille du départ prévu parce que ça ne faisait pas trop vacance que je doive manger dans ma chambre. Le partage de la nourriture est une loi fondamentale de l’hospitalité et ne pas pouvoir la respecter rend la situation, par conséquence directe, inhospitalière. Pas d’offense à Grant et Jill qui nous ont encore une fois reçu comme des rois (jusqu’à ce qu’ils soient “forcés” d’en être autrement) et couvert de cadeaux (nourriture+bois) pour ramener chez nous.
C’est donc lundi aprem, après avoir fait une nième tentative pour refaire fonctionner cette fichue tronçonneuse que nous somme reparti. Le trafic était surprenament inexistant. De retour chez les parents, on s’est partagé quelques nouvelles avec les deux coviteux qu’on avait laissé à la maison puis on est allé se coucher. 
Je ne vais pas trop empiéter sur la semaine de Kate aussi non elle risque de m’en vouloir ;) 

Une bonne semaine à vous ! 

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bloguedusoleil · 1 year
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Titre: Soleil monochrome
Date: 19 sep 2023
Matériaux: acrylique sur carton
Dimensions: 18,1 cm x 20,1 cm
En cours, nous avions un projet de peinture de 5 paysages en 3 différents formats, avec des différents types de couleurs comme une ouvre monochrome, une autre avec des couleurs complémentaires ou simplement en noir et blanc. 
Je me suis inspirée d’une photo que j’ai trouvé en ligne d’un soleil couchent au-dessus d’une plage, les couleurs étais plus dans les tons orangés et doré avec juste un peu de jaune. Puisque tous les couleurs étaient dans les même tons, j’ai donc choisi celui si pour mon monochrome, sauf que j’ai oublié que j’aurais pu faire un monochrome orangé au lieu d’une couleur primaire. Le problème avec le jaune c’est que quand tu rajoute du noir ça fais couleur « caca d’oie » comme ma mère dit, mais bon, ça c’est surtout une question de goût. Bref, j’ai commencé par tracer à la mine les formes générales, j’ai réussi à recouvrir presque toutes les marques de crayon mais j’aurais pu les effacer un peu avent de commencer pour qu’on ne les voit pas du tout. Surtout pour le soleil dont on voit les traits clairement. Une amie ma parler de son truc pour avoir des formes claires sans trace de mine ; découper un morceau de scotch dans la forme souhaiter puis peindre les couleurs autour et enlever le morceau à la fin. Comme ça, rien ne déborde, j’ai déjà vue des gens utiliser cette technique mais je n’y avais pas pensé au moment même, j’essaierait la prochaine fois. J’ai commencé avec les tons plus clairs et j’ai graduellement ajouté du noir. Pour toute cette œuvre, j’ai utilisé un pinceau carré et pour les parties sombres du sable, je retournais mon pinceau pour faire des linges plus fins au lieu de prendre un autre pinceau. 
Avec du recul, je trouve mon œuvre bien réussie a part pour la couleur et les restes de trais de mine. 
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gabriel-jean-18 · 1 year
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Projet de session - Gabriel Jean
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Mon projet de fin de session consiste en un crâne cybernétique volant, venant d’un univers de science-fiction qui possédait une symbolique importante pour la personne que j’ai interrogé. En effet, ce crâne fait de styromousse, plastique, carton mais surtout papier maché repose sur une tige en métal qui fait office de support. Cette tige est plantée dans un socle fait principalement en bois et en papier maché, assez solide pour soutenir la structure et empêcher certain mouvement non désiré. Ce crâne, d’allure gothique et assez terrifiant visuellement, soutiens un morceau de parchemin. Ce morceau de parchemin contient une inscription, une prière à un dieu des machines en quelque sorte. J’ai décidé de faire ce crâne pour plusieurs raisons. Premièrement, je connais cet univers, et je passe beaucoup de temps dessus par plein de manière. Je lis des livres à son sujet, je peinture des figurines, et c’est en général un univers que j’apprécie beaucoup pour sa profondeur. Lors de l’interview, j’étais assez content d’avoir la tache de réalisé quelque chose comme ça, que je pourrais garder pendant longtemps. Deuxièmement, c’était un défi de taille dès le début. La symétrie ainsi la forme du crâne n’étais pas facile à reproduire, et je dirais que l’avant aurait pu bonifier d’une cavité d’œil plus imposante. J’ai commencé par créer le ‘’squelette :)’’ de mon crâne, à l’aide de matériaux de maquettes. Ensuite j’ai introduit des support tout au long du crâne, en essayant au maximum de former une forme de crâne réaliste. Le socle fut construit en sciant une planche de bois aux dimensions voulu, ainsi qu’en visant une barre de métal dedans. J’ai ensuite recouvert le tout de papier maché et peinturer la structure. Pour ce projet, je me donnerais la note de 9. Je pense que les couleurs que j’ai utilisés, ainsi que l’effet de lentille réalisé au niveau des yeux sont justes et bien réussis, et que la base est vraiment réaliste. Les 2 points faibles que je pourrais noter serait au niveau de la taille des cavités oculaires ainsi que la tige blanche en métal, servant de support. Avec plus de temps, j’aurais pu la cacher ou l’intégrer mieux au reste de la structure.
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quentindafflon · 2 years
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O.K Peinture SA
.Ca y est, au 31 mars 2023, après 11ans, 8mois et 20jours, je quitte cette société qui me tient à cœur et sans qui, je ne serais pas l’homme que je suis aujourd’hui.
 Tout a commencé le 11juillet 2011 à 06h45, mon premier jour d’apprentissage. Pris d’une joie immense et d’un stress incommensurable me voilà lancé, non pas dans le bain des études mais bel et bien dans le bain du travail. Loin de m’imaginer la suite des événements, le Quentin de 2011 ne comprenait pas vraiment ce qu’il faisait là. Mais c’est à ce moment précis que j’ai compris, que ce métier n’allait pas rester un simple métier que l'on doit faire par principe et pour payer pour les factures. Ça allait devenir le début de ce qu’on appelle plus communément : travail-passion.
 Alors j’en ai chié, ça n’a pas été évident au début, je ne comprenais pas ce que je faisais là et j’étais très loin d’imaginer que le mot rendement allait devenir mon meilleur ami comme mon pire ennemi.
 En toute honnêteté, les 3ans d’apprentissage ont été compliquées, entre stress et douleur de la performance, mes doutes me jouaient des tours chaque jours et le mot « rendement » venait titiller souvent mes oreilles. Mais je ne m’en suis pas trop mal sorti, après ces 3 années, je devins ; Peintre en bâtiment CFC.
En quête de perpétuel perfectionnement, il me fallait maintenant comprendre sur qu’est-ce que je peignais. Bien sympa de peindre, de poser des revêtements muraux (pour les communs des mortels on parle donc de tapisserie, de crépi et pour les cinquantenaires et plus j’utiliserai même le terme de Marmoran). Qu’est-ce que c’est support, du plâtre, mais c’est quoi du plâtre ? Pour y répondre, j’aurais pu sans aucun doute demander à mes collègues plâtriers mais ça ne me suffisait pas.
 Le 11juillet 2014, me voilà signer mon deuxième contrat d’apprentissage en tant que ; Plâtrier constructeur à sec. Propulsé en vaudoisie au CEPM à Morges pour mes cours théoriques et à ma grande aimée, Ecole de la Construction à Tolochenaz pour la pratique, j’étais parti pour 2ans pour obtenir ce deuxième CFC. Ces deux années se sont écoulées en quelques minutes, je devins donc ; Plâtrier Constructeur à sec.
 Du haut de mes 20ans, je pouvais porter le titre de ; Plâtrier-Peintre CFC.
 Mais vous connaissez la suite, le temps de prendre un peu de la bouteille comme on dit (et pas qu’au bistrot héhé), en 2019, je commençais donc ces fameuses études supérieures. En 2021, j’obtiens le titre de ; Chef de chantier.
 Alors en 11ans, 8mois et 20jours, il s’en est passé des choses, des souvenirs que je garderai à vie en tête et de toute façon mon premier emploi. 
Par ce texte, je tiens à remercier, tous mes collègues, mes chefs, mon contremaître, mes secrétaires et mon patron, qui m’ont fait confiance, qui m’ont toujours aidé à me dépasser. Ils ont été à l’écoute pendant les moments de doutes et ont eu toujours eu le mot qu’il fallait pour ne rien lâcher.
 L’histoire s’arrête le 31mars mais pas réellement, je serais lié à vie à cette société avec mes deux CFC, mon brevet de chef de chantier et mon brevet Fédéral de Contremaître.
 Pris par les émotions et les souvenirs qui remontent, je tiens à remercier Monsieur Olivier Kamer ainsi que Monsieur Michaël Berset qui ont été des sources d’inspiration ainsi que des sources de motivation.
 C’est donc avec plaisir cette fois, que dès le 3 avril 2023, vous pourrez me retrouver chez STO AG en tant que ; Chargé d’affaire – Conseiller technique pour la région NE-JU.
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shanly-rozier · 2 years
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Moi aussi je voulais l'emporter
Moi aussi je voulais l’emporter, un livre possédant 252 pages de Julie Delporte, qui a première vue n’a pas vraiment attiré mon attention. Mais après lecture l’ouvrage  m’a captivé. Son livre est, selon moi, une super œuvre littéraire. Car Julie parle de plusieurs histoires de sa vie de tous les jours. Dans son livre on peut y trouver bris de ses pensées, de ses rêves, un livre un peu d’autofiction. Chacune de ses histoires diffèrent l’une de l’autre il y a aucune continuité entre elles. Ses histoires abordent les thèmes du féminisme, de l’estime de soi, des traumatismes, et le questionnement de soi. 
Parlons un peu de ce qui m’a le plus intéresser dans son Livre, ces dessins. Julie Delporte possède un style de dessin bien à elle, bien que ses dessins ressemblent un peu à ceux d’un gamin de 5e année, primaire elle arrive à donner des traits adultes à ses dessins avec les histoires qu’elle raconte. Dans les dessins madame Delporte j’ai pu observer qu’elle avait laissé toutes les imperfections dans ses résultats finaux. Comme les traces de crayons effacer, de fautes d’orthographes, de scotch qu’elle a laissé sur son cahier d’esquisse lors de l’impression de son livre. Je pense que c’est pour donner un effet de ((C’est moi et je suis comme ça)). 
Ensuite, il y a le fait que chacune des illustrations qu’elle réalise est fait avec des matériaux précis, dans Moi aussi je voulais l’emporter. 100% de ses illustrations est réalisé avec des crayons prisma colors, des crayons bois de bonne qualité. Julie utilise aussi de la peinture à l’eau. Elle utilise souvent des crayons bois qui donne une teinte semblable aux surligneurs pour donner un côté attrayant à ses dessins. 
J’ai eu la chance d’avoir pu la rencontrer, elle nous a expliqué son processus du pourquoi du comment elle est arrivée à avoir un tel résulta sur papier. En fait, elle nous a expliqué que quand elle commence à dessiner, son idée de base n’est jamais celle qu’on retrouve à la fin dans son produit final. Selon Julie c’est ce qui la satisfait de son art, d’une certaine façon elle n’est pas obligée de finir ce qu’elle a commencé. Madame Delporte peut commencer par faire une oreille avec une couleur et finir par une fleur. 
Personnellement, son art me passionne. En effet, dans le livre elle utilise des analogies qui fonctionne parfaitement avec ses dessins, tous en racontant cette histoire à la fois simple mais pas vide de sens. 
C'est le genre de livre que je conseillerais à mes amis mais aussi à tous les jeunes de 15 à 19 ans. Je pense que sa pourrais démystifier beaucoup de choses chez les jeunes de cet âge, ça pourrait aussi faire décomplexer beaucoup d’entre eux. 
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★★★★
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ayalaraki · 2 years
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Bonjour, je m’appelle Aya Laraki et je suis étudiante en art, lettre et communication au collège de bois de Boulogne.
Aujourd’hui, je vais partager avec vous un compte rendu de mon expérience avec l’artiste Julie Delporte. Dans le cadre du cours de création, Julie Lequin ma professeur d’art nous a proposé de nous présenter une artiste qu’elle aime beaucoup pour nous partager son beau travail en tant qu’autrice et dessinatrice au crayon de bois. Intrigué par cette artiste, je suis allé à la bibliothèque de l’école et j’ai emprunté un de ses livres. Je me suis assise confortablement sur un pouf et j’ai commencé à lire son histoire. Plus je lisais, plus je rentrais dans son monde et ses pensées. J’avais l’impression d’être l’artiste et d’être dans sa tête. Une fois terminé, je rentre chez moi et pense encore à son livre. Inspirer par sa création, je commence à dessiner quelques dessins en crayon de bois et de mélanger les couleurs. La semaine qui suit, Julie Lequin nous a donné le privilège de la rencontrer. J’ai vraiment aimé sa présentation, car elle partageait de belle histoire et de belles péripéties concernant ces livres et son parcours.Quand elle avait présenté ces dessins à l’avant de la classe, je les ai trouvés très artistique et originale. J’ai adoré sa manière de mélanger les couleurs et la manière dont elle travaillait sa ligne. Je m’en rappelle surtout d’un en particulier où elle avait mélangé des couleurs qui supposément n’allaient pas ensemble, mais sur son dessin bizarrement s’harmonisais assez bien. Aussi elle avait dessiné de très belles fleurs que je trouvais très originales et colorées. J’ai adoré! Quand la présentation, c’est terminé, Julie Lequin a eu la brillante idée d’inviter l’artiste en classe pour une séance de dessin en crayon de bois avec l’aide de celle-ci. Malheureusement, ce jour-là j’étais dans ma période menstruelle et j’avais de grosses douleurs, donc j’ai dû partir chez moi. Cette situation m’a un peu dérangé parce que j’aurais voulu être présente pour en apprendre davantage sur le talent de Julie Delporte. Une semaine après, ma professeur nous a donné un projet où on devait peinturer ou dessiner 5 paysages différents avec des restrictions différentes. Pour un des paysages, il a fallu le faire en crayon de bois, donc j’ai eu la chance de faire une œuvre avec l’inspiration de l’artiste. J’ai adoré mélanger les couleurs et utiliser des textures différentes avec les crayons de bois. Sur ce, ça été une de mes expériences préférées et je remercie infiniment ma professeur d’art Julie Lequin de nous donner la chance de rencontrer ce genre d’artiste. J’espère que vous avez aimé ma petite histoire et que vous aimeriez les prochaines…. Aya Laraki
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par-labsurde · 2 years
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Présentation
Vous pouvez m’appeler Wysp.
J’ai 31 ans, je suis non-binaire, lesbienne, goth et kinky. 
Au niveau de mes pronoms, tout me va. Personnellement, j’aime bien mélanger.
Je suis aussi neurodivergente. Mon enfance ayant été ce qu’elle a été, il est difficile de savoir si je suis dans le spectre autistique ou si j’ai juste un SSPT complexe particulièrement fort. Ou si c’est les deux.
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J’ai vécu avec de l’anxiété et des crises d’angoisses depuis mes 13 ans. Je suis sensible au bruit, incapable de manger certains aliments à cause de leur texture et sensible au toucher.
J’ai une endométriose diagnostiquée depuis maintenant 1 an, qui est plus ou moins maîtrisée (on va dire) après des mois de tests de différents traitements.
Niveau santé mentale et physique, ce n’est donc pas simple, mais on fait avec, il faut bien. La thérapie aide.
J’ai conscientisé ma non-binarité lors de la puberté avec un inconfort conséquent lorsque mon corps a commencé à changer et le comportement des gens à mon égard aussi.
Je n’avais pas les mots à l’époque, mais je plaisantais souvent sur le fait d’oublier mon genre et de me le rappeler lorsque les gens me mettaient dans une boite “femme” en attendant certains types de réactions de ma part ou un certain type de comportement.
Cela ne me dérange pas trop d’être perçue comme femme, je n’ai pas l’envie de changer mon corps et jouer avec mon expression de genre me suffit pour l’instant.
C’est surtout lié à ma perception intime de moi-même, je ne suis pas out à ce niveau là en général.
Ma non-hétérosexualité a été plus difficile à accepter pour moi. Lorsque je regarde en arrière, j’en vois les signes dès très jeune.
La première fois où j’ai été consciemment attirée par une femme, j’ai immédiatement commencé à le nier et à enfouir tout ça le plus possible dans le déni.
Cela a marché pendant plus de 5 ans, puis j’ai commencé à admettre une certaine bisexualité. Je ne regrette pas et c’était un parcours qui m’était nécessaire.
Depuis 3 ans, le terme de bisexuel.le ne me semble plus confortable ni adéquat. J’ai passé 2 ans à simplement me dire queer pour me laisser de la marge. 
Du flou pour explorer mes sentiments.
Aujourd’hui, depuis quelques mois et après quelques expériences sans équivoque, j’ai décidé de me dire lesbienne. 
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Et je dois dire que cela m’apporte énormément de joie et ça me conforte dans ma décision.
Ce choix est dans la lignée de mes efforts à m’adapter à mon vécu, mes sentiments et mon ressenti plutôt que de vouloir coller aux définitions que les autres ont de moi ou des mots.
Je veux dépasser ma peur de ne pas être assez légitime et vivre pleinement qui je suis avec la fluidité que cela implique.
L’exploration concrète de ma kinky-ness est aussi relativement récente. J’ai tenté timidement il y a longtemps mais je me suis retrouvée à plusieurs reprises dans des relations vanilles ne me permettant pas cette exploration.
Je tente de me réapproprier ma sexualité après des années de répression et plusieurs instances de violence subies. Je suis encore timide et ce n’est pas facile à faire en tant que lesbienne.
Dans la région où je suis, les hommes cisgenres sont prépondérants dans le milieu et il est difficile de le faire sans qu’ils s’en mêlent et j’ai de la peine à naviguer ça.
Je suis également ce qu’on appelle “gothique”. Ce n’est pas un terme facile à porter parce qu’il est utilisé par beaucoup de gens racistes, parfois carrément fascistes et plus étonnement souvent homophobes et transphobes.
J’en aime la musique, l’esthétique (je m’habille quasiment qu’en noir, sans surprise) et la littérature. 
J’aimerai un jour créer un espace de culture dark qui soit plus accueillant pour les personnes racisées, queer, etc. Mais c’est musique d’avenir.
Sinon, un peu pêle-mêle, j’adore:
lire, découvrir de nouvelles choses, chanter, danser, faire de la randonnée et de la grimpe (j’ai de la peine à admettre ces deux dernières choses). Cuisiner,  bricoler (selon mes lubies, cela peut aller de la peinture à de la broderie, en passant par poncer et repeindre un meuble). Le patin à glace, le patinage artistique. La photographie également.
Il me semble avoir fait le tour, au pire je mettrai à jour ce post .
Et bonne lecture!
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lemomentfatal · 2 years
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Le 14 octobre 2022, 15h33
C’est une des médiatrices qui me répond. Elle a l’air amusé, contente que j’appelle. On se demande si ça va, elle me dit qu’il y a beaucoup de gens dans l’exposition. Elle s’adresse à une personne, en lui demandant si elle a « envie de parler avec l’artiste ». Elle rajoute comme pour la convaincre, « elle est très sympa ».
Un petit silence, une voix douce qui dit bonjour, la voix d’une femme, je suppose. J’introduis le principe de mon appel, elle me dit qu’elle n’est pas très bavarde comme personne, mais qu’elle veut bien qu’on se parle. Pour négocier la durée on reste un peu vague, elle me dit qu’elle aimerait voir l’exposition mais qu’elle n’a pas de temps limité. Quand je lui dis que le français n’est pas ma langue maternelle, elle me demande mon origine, et je me présente : je dis que j’ai 35 ans, et que je suis une artiste qui généralement ne gagne pas sa vie suffisamment, que je travaille souvent à côté. Elle me demande dans quel domaine j’ai travaillé, si j’ai enseigné.
Elle vient d’avoir 60 ans, elle a eu plusieurs métiers. Elle a commencé avec la céramique, elle était jeune, elle vivait en Provence. Après, elle est revenue en ville, elle a fait des études en histoire de l’art. À Beaubourg, elle a vu une expo d’images immatérielles qui l’a secouée, Les Immatériaux, c’était la première fois qu’elle voyait ça, dans les années 1980. Après, elle a rencontré un architecte d’intérieur qui travaillait sur ordi, c’est devenu son métier de dessiner. Elle a travaillé pour différentes personnes. C’était l’image par ordinateur qui l’intéressait. Elle dessinait et c’était son métier. Ensuite, elle a appris à faire des sites internet, mais c’était compliqué, elle n’avait pas le profil des gens qui font ça, elle a fait un burn out. Elle est retournée en Provence, elle dit que la boucle s’est fermée, elle est en train de retaper une maison humide, de faire son atelier de céramique. 
Elle n’est pas en contradiction avec la céramique et les images immatérielles. Elle avait fait un atelier de céramique pour enfant, eux fabriquaient des souris, pour voir comment la souris bougeait. Elle pense que c’est possible de relier les mondes.
Je suis touché par sa générosité. J’ai l’impression que la conversation va vite, je me perds dans ma liste de questions, il me semble que ce que j’ai préparé ne me sert pas vraiment. Mais c’est comme si elle me répond sans connaître mes questions. Elle dit qu’après le confinement c’était une bouffée d’air de pouvoir voir des expositions. Elle me dit que ça lui est arrivé des dizaines des fois que des expositions d’art la touchent, que c’est vital pour elle, que ce sont des expériences bouleversantes. Elle se rappelle de la première fois. Elle venait d’un milieu défavorisé, elle n’allait pas dans des musées d’art avec sa famille. Une maitresse l’avait emmené avec sa classe dans une exposition expressionniste du peintre Chaïm Soutine, elle avait 6-7 ans, c’était des peintures de viande, des bœufs écorchés, elle avait été très touchée par cette exposition.
Je lui demande si elle veut bien que je la guide vers mes dessins. Je lui dis que j’ai toujours trouvé ça bizarre en tant qu’artiste de ne pas être là, de ne pas savoir ce qui se passe pendant la durée d’une exposition. Elle se déplace, elle est devant l’espace où sont les dessins. Je lui demande s’il y a des gens, elle me dit qu’il y a un groupe avec un guide, mais finalement ce groupe change de direction, elle est seule dans l’espace. Elle lit mon nom sur le cartel, Signe Frederiksen. D’un coup le nom me semble étranger, mais je confirme : c’est moi. Je ne connais pas son nom.
Je la remercie d’avoir pris le temps de parler avec moi. Elle me dit qu’elle m’a répondu très sincèrement. J’oublie de lui donner l’adresse du site internet, là où elle pourrait aller lire ce texte. C’est comme si la fin de la conversation va trop vite, elle me demande si elle repasse le téléphone à la médiatrice, je lui entends marcher, la médiatrice qui reprend la téléphone, et raccroche. 
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7eptante6 · 2 years
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Texte numéro 2
Barbouiller.
J’ai une pensée pour mon p’tit frère José, qui a commencé son nouveau taf de maton hier.
Moi je suis déjà un objet immuable dans la boite de rénovation ou je turbine.
Ah ouais déjà quinze...jours les gars.
Le patron m’a pris sous son aile, il me surveille tout le temps.
Il me donne tout un tas de conseils pour que je m’améliore.
Je ne comprends pas pourquoi il me les braille par contre.
Comme on dit le cœur …
aujourd’hui on doit terminer un appart dans un quartier huppé de la ville.
Le proprio est super cool, quand je l’ai croisé hier il m’a (en gueulant aussi d’ailleurs, mais comme, c’est un pote du boss, j’imagine) dit que nous avions seulement trois mois de retard, que l’on pouvait être fier de nous.
Sympa, je l’ai remercié, il m’a souri bizarrement, un truc de riche surement , puis il me souffle :
- j’en parlerais à votre chef.
- J’espère bien. Il m’adore !
Puis il s’est tiré.
Ce matin nous devons faire les peintures.
Tout les peintures.
Je trépigne, je suis un artiste dans l’âme, un tas d’idées fourmille dans mon esprit.
Je commence à danser de joie, sur le poste de chantier « Sinnerman de Nina Simone diffuse ce bonheur en musique.
- Mais bordel tu fous quoi encore toi .
- Je me prépare psychologiquement chef .
- Mouais, va plutôt préparer les seaux et les pinceaux, n’oublie pas les bâches pour protéger le sol .
- J’y cours. Une question pourrait-je peindre un peu cette fois -ci.
Il lève les yeux au ciel avant de me répondre, il doit réfléchir à une réponse adéquate, il connaît bien mon caractère sensible.
- NON
- OK je vais chercher le matooooos .
Dans les couloirs les collègues se marrent en me voyant, surement en train de raconter une blague.
- Moi aussi je veux rire . Quelle est l'histoire drôle ?
- Tu connais l’histoire du con qui dit non ?
- Euh non ?
Ils se barrent tous, ça doit être une devinette, je vais la garder pour ce soir, mais comme je sais que mon frère adore ce genre de casse-tête, je lui envoie par SMS.
Je commence à tout monter pour que les gars puissent commencer.
Une fois fini, je dois nettoyer les pièces terminées la veille.
Quelle preuve de confiance, je suis le dernier maillon de la chaîne !
Il est bientôt seize heures.
J’entends l’autorité donner des conseils, ça doit être de sacrés, je l’entends dehors.
Mais il m’appelle !
Je monte les marches quatre à quatre.
-Boss ?
- Écoute-moi attentivement, nous sommes à la bourre et il reste une petite pièce à terminer.
- À peindre voulez-vous dire Yahoo ?
- Calme-toi putain ! Je te préviens tu me fais ça nickel.
- Je peux faire comme je veux ?
- C’est simple c’est blanc , donc tu as carte blanche.
J’adore l’humour sophistiqué.
Une heure après le boss entre et me demande comment je m’appelle déjà.
- Pablo . Pourquoi ?
- Pablo, je t’annonce que tu n’est pas fait pour la peinture.
Quel farceur.
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mokosempai · 2 years
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Thomas joue à Warhammer 40K: Mechanicus #1
Prologue
Pour le moment je suis dans une période Warhammer 40K. Il y a peu avec des amis on a décidé d'inverstir du temps (et de l'argent) dans le jeu Kill Team. J’ai donc commencé à peindre une armée de Sœurs de Bataille dans le but de leur faire vivre des aventures dans le 41e millénaire.
C’est un peu une retombée en adolescence pour moi.
Et donc lors d'une de nos séance de peinture, un de mes amis a mentionné le jeu "Warhammer 40K: Mechanicus". Curieux j'ai donc décidé de l'acquérir et d'y jouer sur ma Switch (le jeu existe aussi pour PC, PS4, XBox One).
L’Adeptus Mechanicus est  pour moi une totale découverte. Il faut savoir que bien que mon adolescence ait été teintée de Warhammer 40K, je n’ai qu’une connaissance très réduite du lore, souvent acquise via des discussions avec des amis et par le biais de lecture random ou de jeux vidéo.
Après deux heures de jeu.
La dernière fois que j’avais essayé un jeu tactique dans cette univers, c’était Chaos Gate.
Pas la version de 2022, non celle de 1999:
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Là, je viens de finir la première mission après le tutoriel, et pour le moment je trouve ce jeu plaisant et je suis curieux de la suite.
Pour faire court et sans spoiler, vous allez incarner une équipe de tech-priest qui vont explorer un tombeau nécrons. 
L’idée d’en savoir plus sur les Nécrons et l'Adeptus Mechanicus via ce média me plait beaucoup. J’ai vraiment hâte d’avancer dans l’histoire.
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De plus les dialogues entre les prêtre de l'Apetus Mechanicus sont vraiment bien fait et si comme moi vous êtes developpeur, ça rajoute encore à la saveur.
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Le jeu est simple à prendre en main et le tutoriel ainsi que les messages explicatifs sont bien fait et très bien intégré dans la diégèse du jeu.
Après le tutoriel, on découvre que le jeu est timé. En effet, à chaque mission vous avez un niveau de menace qui augmente. Ce niveau commence à zéro au début de la mission et augmente en fonction de vos actions. Non content d'augmenter le niveau de danger de la mission (plus le niveau est haut, plus vous allez rencontré de Nécrons et plus ils seront resistants lors des batailles), à la fin de la mission ce niveau s'ajoute à une jauge qui indique la progression du réveil des nécrons.
Quand cette jauge à atteind 100%, le protocole de réveil sera fini et donc le jeu aussi.
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Focus sur le Gameplay
C'est donc un jeu tactique en tour par tour.
Chaque action à un cooldown et donc ne peut pas être faite chaque tour. En plus de ça, beaucoup d'action demande des points de connaissance qui sont une sorte de resources que l'on gagne en explorant les environs où en effectuant des actions spéciales comme étudier la carcasse d'un nécron.
Vous aller jouer deux type d'unité: des tech-priest et des serviteurs.
Si les premiers représentent le coeur de votre escoude, les deuxièmes sont de la chair à canon.
Ce n'est pas moi qui le dit, c'est comme ça qu'ils sont présenté par l'Adeptus Mechanicus dans le jeu.
J'adore le fait que lorsqu'un serviteur se fait blesser, on reçoit un point de connaissance pour représenter le faites que les prêtes étudient rapidement les blessures faites sur leurs sous-fifres.
Entre les batailles, votre escouade se déplacera dans des salles du tombeau, parfois des choix vous seront demandés, et qui dit choix, dit conséquences.
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Évidemment, il y a un système de progression qui vous permettra de faire évoluer vos tech-priests.
Le système permet d'ajouter de nouvelles compétences ou bien d'upgrader des parties de leur corps.
Mon impression pour le moment
Comme je l'ai dit plus haut, pour le moment je prends beaucoup de plaisir à jouer à ce jeu. Découvrir l'Adeptus Mechanicus par le prisme de ce jeu me rend l'expérience encore plus agréable.
Les jeux tactiques et l'univers de Warhammer 40K me plaisent plutôt, donc je savais où je mettais les pieds, mais ça n'en demeure pas moins une belle surprise.
J'ai vraiment hâte de continuer, et d'encore en découvrir plus.
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lightsovermaloski · 3 years
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Partie I. H-8
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Warning/s: peur, sang, mort
Word count: ~4500 mots
« - C’est fou ça !
- De quoi tu parles, Aurora ?
- Je viens de recevoir un message de mon cousin. Un mec vient de le contacter sur Twitter, car ils étaient ensemble en maternelle. Il lui a même envoyé des photos ! C’est trop marrant ce genre d’histoire. J’aimerai tellement que ça m’arrive. T’imagines, toi, peut-être que quelque part… »
La fille aux cheveux d’or continua de parler, sans remarquer que son amie ne prêtait plus aucune attention à ce qu’elle lui disait. Les pensées de Nora ne cessaient de divaguer. Elle se sentait incapable de se concentrer sur quoi que ce soit. Bien qu’elle ne voulait plus y faire attention, son cerveau tournait en boucle sur ce rêve.
Et si cet Adrian existait réellement ?, se surprit-elle à penser. Quelle idiote. C’était inconcevable. Mais tout de même… La question n’arrêtait pas de faire un bout de chemin dans sa tête. Il paraît qu’il est impossible d’inventer des visages dans ses rêves. Mais ce n’est pas un visage que voyait la jeune fille, juste une silhouette.
Les silhouettes ont forcément des visages
Elle fut sortie de ces pensées par Aurora qui bondit. Nora perçut un léger bruit strident. Sûrement la sonnette, pensa-t-elle. À cet instant précis, Nora se mit à haïr son ouïe qui lui faisait défaut. Depuis ses 5 ans, la jeune fille était atteinte d'hypoacousie de l'oreille droite. Autrement dit, son oreille droite n'entendait plus aussi bien qu’avant - n’entendait plus en réalité. La jeune fille loupait les sons trop faibles ou trop aigus ou trop graves, et son oreille lui faisait parfois entendre des sons qui n'existaient pas, comme des légers sifflotements.
Aurora se dirigea vers la porte. Elle sautillait. Si elle était bien attachée à quelque chose, c’était bien à ces soirées d’été avec sa bande. Nora devait bien avouer qu’elle n’échangerait pour rien au monde ces moments. Sa maison, à la peinture rouge, était au bord de la rivière d’Akerselva. Siroter une bière sur sa terrasse, avec ses copains, tout en profitant des dernières lueurs, quelque peu glaciales, du soleil laisserait une trace indélébile dans la mémoire de la petite rousse. Oslo n’était pas Hawaï, mais c’était déjà bien suffisant.
« - Nora ?, hurla la blonde pour que son amie l'entende. Viens voir. Ça a sonné, j’en suis certaine. Pourtant, il n'y a personne.
La porte était effectivement grande ouverte, mais personne n’était à son embrasure. Une légère inquiétude picota Nora. Le vent frais souleva légèrement ses cheveux. Le quartier était calme. Valma, le labrador des voisins d’en face, était sagement allongée sur le porche. Elle n’aboyait pas, mais remuait la queue.
- Ce n’est rien, sûrement juste les petits Olsen qui font une blague », tenta de se rassurer Nora.
Aurora commença à fermer la porte. Sans crier gare, un homme surgit devant la porte en hurlant. Son visage était recouvert d’une cagoule. Le cœur de Nora fit un bond dans sa poitrine, et l’angoisse qu’elle ressentait depuis ce matin-là s’amplifia. Aurora hurla, et tenta de claquer la porte. Un pied l’en empêcha. Ilan sortit de sa cachette. Il ne pouvait pas s’arrêter de rire. Son visage était rouge, aucun son ne sortait de sa bouche. Comme à chaque fou rire qu’il avait, il se tenait fermement le ventre.
L’inconnu retira son masque, dans un éclat enfantin.
« Bordel, Elias, je vais te tuer ! », cria Aurora.
Amusé par l’air mécontent d’Aurora, Elias se mit à l’imiter. « Maman, j’ai eu peur ! ». Ilan, qui avait commencé à se calmer, se remit à rire de plus belle, tenant toujours fermement son ventre.
Aurora grommela quelque chose comme « Vous êtes des gros crétins » et s’engouffra dans la maison lumineuse. Elias la suivit de très près.
Ilan essuya une larme provoquée par son fou rire. Il renifla bruyamment, un sourire amusé plaqué sur son visage, et ramassa le sac qu’il avait posé à terre. Les bières s’entrechoquèrent quand il prit Nora dans ses bras.
« - Comment ça va ? Tu m’as raccroché au nez ce matin. Déjà qu'on ne se voit plus beaucoup...
Ilan était parti à Bergen, étudier le sport dans une Høgskolen - haute école. Bergen était à environ 7h de route d'Oslo. Mais le jeune homme ne manquait pas de rentrer à chaques vacances. Sa famille et lui habitaient dans une petite maison jaune, dans le même quartier que Nora. Inséparables depuis l'enfance, cela faisait trois ans qu'ils s'appelaient régulièrement en FaceTime et dès que le grand châtain rentrait, ils se retrouvaient toujours fourrés ensemble.
Nora esquissa un léger sourire.
- Ça va. Juste un peu… Fatiguée.
Le grand gaillard toisa son hôte.
- Fatiguée ? C’est ce rêve encore ?
- Oui… ». Nora soupira. Ses yeux regardaient la route. Cherchait-elle Adrian du regard ? Rien n’était moins sûr. Son regard se replanta rapidement dans celui de son ami. « J’ai l’impression que c’est… Réel. Vraiment réel. Cette silhouette, cet Adrian… c’est comme si ça m’était familier. »
Le vent fit bouger légèrement les feuilles des arbres plantés dans la rue dans un petit crissement que Nora sentit à travers la caresse glaciale du souffle.
Ilan ne répondit rien. Il fit cette mimique avec son visage qui signifiait qu’il ne savait pas quoi dire. Ils rentrèrent rejoindre Aurora et Elias.
Nora prit soin de fermer la porte à clé. Réflexe assez étrange, elle qui disait toujours que le quartier était sûr et que rien ne pourrait arriver. Elle avait, au contraire, pour habitude de ne jamais fermer la porte - ce qui pouvait agacer son père et son petit frère, mais elle n’y prêtait jamais attention. Ce soir-là, elle laissa même les clés enfoncées dans la porte. Ne sait-on jamais, songea-t-elle. Comme si un danger imminent pouvait pénétrer dans la maison. Personne n’avait remarqué ce geste, mais si quelqu’un l’avait vu, il aurait compris à quel point Nora était angoissée. D’une nature très sereine, si elle montrait des signes de stress, c’est que la situation n’augurait rien de bon. Mais personne n’y fit attention, et personne ne pouvait se douter du danger qui flottait dans l’air.
La petite troupe s’installa sur la terrasse en bois au bord de la rivière. Elias décapsula quatre bières. Chacun entrechoqua la sienne avec celle des autres. Ils prirent tous une gorgée.
« Ça vous dit une soirée film d’horreur ce soir ? Je suis d’humeur. Il y a un nouveau court métrage terrifiant, à ce qu’il paraît, qui vient de sortir », demanda soudainement Elias.
Aurora protesta. Nous étions en plein mois de juillet, ce n’était pas Halloween, il était donc hors de question de regarder des films qui font peur. Après un débat acharné de quelques minutes, elle céda. Mais un seul film, avait-elle tout de suite ajouté.
Nora se leva et mit deux pizzas au four. Elle sortit des chips du placard de la cuisine et retourna les poser sur la petite table dehors. Ilan se jeta dessus. Les chips aux oignons, c’était son pêché mignon.
Tous les quatre restèrent dehors un moment, oscillant entre discussions et jeux de cartes. Les deux pizzas avaient été englouties, et il ne restait que des miettes des chips. Quelques cadavres de bière jonchaient la table. Elias n’en n’avait bu qu’une. Il détestait boire, car il ne savait jamais quand il comptait reprendre le volant de sa voiture bleue de sport. Et il voulait toujours être prêt à le faire. C'était sans compter les fois où il buvait à s'en brûler la gorge et se retrouvait à appeler un taxi pour rentrer.
Le vent finit par se lever, et les adolescents rentrèrent à l’intérieur. Ils se préparaient pour leur soirée d’horreur. Les deux filles s’étaient enroulées dans des plaids, prêtes à se cacher les yeux si le film devenait trop gore. Aurora s’était collée à Elias. Elle espérait que le garçon la prendrait dans ses bras si elle avait trop peur - elle ne se doutait pas que cela le ferait mourir de rire. Nora, elle, avait collé sa tête contre l’épaule d’Ilan, mais comptait bien ne regarder le film qu’un minimum - suivre suffisamment pour comprendre, mais ne pas regarder les scènes trop choquantes pour éviter d’être traumatisée. Pour mener cette technique à bien, elle avait sorti son téléphone et scrollait continuellement Twitter.
Aurora, emmitouflée dans deux plaids, sortit le bout de son nez lorsque le générique se mit à défiler.
« - C’était terrifiant.
- Ce ne sont que des lapins tueurs, Aurora, rien de bien méchant ». L’audace de la voix d’Elias déplut à Aurora qui se jeta sur lui. Le grand brun ne mit pas longtemps avant de l’immobiliser et de la chatouiller. Tous deux avaient fini au sol. Aurora riait tellement fort que ce fut le seul son qui raisonna dans la maison pendant quelques instants.
Nora s’était redressée et lâcha son téléphone pour la première fois depuis le début du film. Elle rejeta les plaids par terre et but un verre d’eau d’une seule traite. La peur donnait soif à la jeune fille, c’était étrange, mais elle s’était habituée à cette sensation depuis sa plus tendre enfance.
Un bruit sourd retentit. Ilan distingua chez Nora une vague de panique, qui ne parvient pas à identifier l’origine de cette nuisance. Il mit sa main sur son épaule, et tenta de la rassurer.
« Hé, ne t’inquiète pas Nora. C’est sûrement de l’orage. » Celle-ci fronça les sourcils, en signe d’interrogation. De l’orage ? Cela faisait bien des années qu’il n’y avait pas eu à Oslo. Certes, le temps n’y avait jamais été très joyeux, mais l’orage était un événement largement exceptionnel.
L’inquiétude de Nora grandit à l’intérieur de son corps. Un frisson parcourut le sommet de son crâne jusqu’à ses orteils. L’angoisse lui prit à la gorge. Elle se sentait coincée. Et elle ne savait pas pourquoi. Ilan ressentit son trouble.
« Tu es certaine que tout va bien ? », murmura-t-il, espérant ne pas trop attirer l’attention des deux autres. Elias et Aurora étaient adorables, mais jamais très compatissants. Surtout Elias. Et surtout s’il s’agissait de Nora.
La petite rousse se contenta de hocher la tête. Elle n’avait pas la force d’entamer cette conversation. Mais Ilan en décida autrement. « C’est le rêve, c’est ça ? ».
Les yeux dans le vide, Nora revit encore la scène. Cette silhouette, cette voix… Adrian. Adrian. ADRIAN ! Elle déglutit. Les larmes lui montèrent aux yeux.
Avant qu’elle n’ait pu dire quoi que ce soit, la maison fut plongée dans le noir. Elle sursauta violemment, et entendit Aurora crier. Elias éclata d’un rire assez hystérique. « C’est le courant qui a sauté, mon pote ! ».
Nora soupira. L’orage, le courant qui saute… tout ça ne disait rien de bon à la jeune femme. Machinalement, elle activa la lampe torche de son téléphone. Très vite suivie pas tout le monde. Elle se leva et sortit du salon. Elle voulait se diriger vers la cuisine, pour attraper des lampes torches - qui étaient rangées dans les tiroirs, à côté du frigo. Mais pour rejoindre cette pièce, il fallait traverser le couloir.
Le couloir semblait long, infiniment long. Il était glacial et sombre. La lumière de son téléphone ne permettait pas de distinguer la porte de la cuisine. Elle hésita un long moment puis fit un pas. Quelque chose l’attendait à la fin du couloir, mais cette dernière ne savait pas quoi - ou plutôt qui. L’ambiance était devenue pesante, et Nora avait l’impression de suffoquer. Un éclair illumina le couloir. Derrière la baie vitrée de la cuisine, celle-ci jura voir une silhouette.
Une silhouette.
Elle poussa un cri étouffé et se cogna dans quelque chose. « Ilan, bordel, tu m’as fait peur ! ». Le jeune homme parut surpris que la jeune fille s’adresse à lui de cette manière.
« - Désolé, ce n’était pas mon intention. - Viens avec moi dans la cuisine, s’il te plaît », supplia Nora. Le ton de cette dernière inquiéta un peu plus Ilan. De quoi pouvait-elle bien avoir peur ?, se demanda le garçon. Mais il se dit que c’était sûrement l’orage.
Ilan passa devant Nora, et s’avança vers la cuisine. La jeune fille resta sur place quelques instants, persuadée de le voir disparaître dans un cri d’effroi, engloutit par la silhouette. Mais rien de tel ne se produisit. Le garçon arriva tranquillement à la cuisine, et sortit une des lampes torches. Il éclaira la pièce, laissant entrevoir une cuisine déserte. Il se retourna vers la jeune fille, en se demandant pourquoi elle ne le suivait pas. Il en était certain maintenant, quelque chose n’allait pas. Nora se décida finalement à le rejoindre, la boule au ventre. Elle se dépêcha d’attraper des lampes torches à son tour et retourna aussi vite que possible au salon, tout en surveillant qu’Ilan suivait ses traces.
Chacun des adolescents prit une lampe torche. Nora, prévoyante, en déposa deux autres sur la petite table basse beige. Elle se rassit sur le canapé, vite rejointe par Ilan. Ce dernier la fixait avec de grands yeux, essayant de décrypter son visage. Qu’est-ce qui pouvait lui faire aussi peur ? Ce n’était pas l’orage qu’elle craignait, c’était quelque chose d’autre. Mais il ne parvint pas à déterminer cette autre chose. La voir dans cet état ne le rassurait pas. Nora n’est pas du genre à flipper pour rien, ne cessait de lui répéter son esprit. Mais il faisait de son mieux pour chasser cette pensée négative et profiter de la soirée.
Elias et Aurora étaient assis par terre, l’une en tailleur et l’autre affalé contre le meuble télé. Ils discutaient tranquillement. Puis Aurora reçut un message, et se désintéressa de ce que racontait Elias. Ce dernier eut une idée.
« - Je peux vous raconter un truc ?, son ton n’annonçait rien de bon.
- Un truc ?, questionna Ilan. Ce dernier savait reconnaître quand son meilleur ami allait faire une connerie, et il en était persuadé, c’était ce qui allait arriver. Elias se contenta de hocher la tête, un sourire étrange plaqué sur le visage.
- Une petite légende qui court en ce moment sur le complexe de Cecile Bombeek. »
Cecile Bombeek était un endroit situé à quelques kilomètres d’Oslo. Il regroupait plusieurs bâtiments : une ancienne école pour garçons, et un asile psychiatrique aux méthodes douteuses. Nora avait toujours trouvé stupide d'avoir deux lieux aussi différents aussi proches l'un de l'autre. Une dernière bâtisse, assez imposante, était également présente sur le site, mais il était impossible de dire à quoi elle servait exactement.
Elias prit sa lampe torche et la faisait vaciller autour de son visage. Les ombres formées mirent en valeur ses traits durs. Son allure prit une tournure terrifiante.
Ilan fixait Nora. Elle regardait Elias avec un air étrange. Il ne sut le décrire. Il se décida à tapoter l’épaule de la jeune fille, perdue dans ses pensées, qui sursauta. « Partante pour la légende ? ». Elle hocha lentement la tête, sans détourner ses yeux de la silhouette, inquiétante, de celui qui s’apprêtait à bouleverser l’existence des trois autres.
« - C’est l’histoire de ce gars, Jonas. C'est mon cousin qui m'en a parlé. ». Elias prit une voix rauque terrifiante. Instinctivement, Nora se rapprocha d’Ilan, cherchant du réconfort face à son angoisse grandissante. Angoisse qui n’allait sûrement pas s’arranger avec cette foutue légende. « C'était un garçon solitaire et très renfermé sur lui-même. Sa situation familiale était terrible. Son père frappait sa mère comme si c’était un punching-ball. Un soir, son vieux était complètement saoul. Il avait frappé sa mère tellement fort qu’elle gisait au sol, incapable de se relever. Jonas est devenu fou de voir sa mère dans cet état. Il a attendu que son père s’endorme devant la télé, des tâches de bières sur le marcel, une odeur dégoutante de cigarette dans l’air. Jonas s’est muni d’un grand couteau de cuisine et l’a poignardé de 70 coups de couteau. Plus rien ne l’arrêtait. Il avait 20 ans. »
Elias fit une petite pause, laissant le suspens flâner dans l’air. Nora était captivée par les paroles du jeune garçon. Elle était terrifiée. L’histoire lui semblait tellement familière. Elle voulait en savoir plus.
« - Il a tout de suite été interné à l’asile Cecile Bombeek. Pendant cinq ans, il n’a pas fait parler de lui. Sage comme une image. Mais, durant toute cette période, il était traité comme un moins que rien. Les médecins de l’époque avaient des pratiques plus que douteuses. Ils se servaient du pauvre Jonas comme d’un cobaye : choc électrique, opérations diverses et j’en passe. Jonas répertoriait tout dans un carnet. Le soir du massacre, il a caché ce carnet dans un des casiers de l’école Cecile Bombeek. Il ne voulait que personne ne puisse mettre la main dessus. »
Nora prit une grande respiration. Elle sentait son cœur lourd. C’était comme si ce dernier était écrasé par un camion. L’angoisse continuait de prendre le dessus sur le reste de ces sentiments. Et elle n’aimait pas cette sensation.
« - Un soir, en juillet, il a donc pété un plomb. Une méchante remarque de trop, un coup de ciseaux de trop. Il a réussi à s’échapper de l’asile, non sans faire de victimes. Plusieurs infirmières ont succombé à des coups de poings. Un médecin a fait une crise cardiaque en le voyant tabasser l’une de ses employées. En sortant, il s’est muni d’une hache. À l’époque, il y avait d’énorme hache près des extincteurs pour pouvoir en briser la vitre en cas d’incendie. Sans réfléchir, il se dirige vers l’école juste à côté. D’ailleurs, si vous voulez mon avis, il faut être stupide pour avoir construit une école près d’un asile mais bon. Le gardien de nuit, Tobias, tente de stopper la course folle du garçon. Mais ce dernier lui défonce le crâne avec la hache. Le veilleur décède sur le coup. Jonas monte les étages et rentre dans différentes chambres. Poussé dans son délire, il tue douze d’entre eux. Heureusement, c’était un soir d’été. La plupart des enfants était rentrée chez eux. Seuls restaient ceux qui ne pouvaient pas rentrer ou ceux qui n’avaient pas de famille. Certaines enfants ont tenté de fuir en voyant leur camarade tomber comme des mouches. Mais Jonas ne leur en a pas laissé la chance. Le jeune garçon s’est ensuite dirigé vers l’infirmerie. La pauvre infirmière de garde ne se doutait pas le moins du monde de ce qu’il se passait. Elle était occupée à changer de disques. Elle n’a même pas entendu Jonas arriver derrière elle. Il l’a abattu d’un simple coup de hache dans le crâne. Certaines racontent qu’elle a été coupée en deux. Le jeune fou s’enferme ensuite dans la salle de bain commune. Ses mains pleines de sang, il réalise ce qu’il vient de faire. Il réalisé qu’il vient d’ôter la vie à douze enfants, sept infirmières, un homme et un médecin indirectement. Il réalise qu’il est un monstre et se tranche la gorge. Son fantôme est coincé dans l’enceinte de Cecile Bombeek. Condamné à vivre avec ceux qui l’ont torturé et ceux qu’il a lui-même tué. Au fil des années, son fantôme serait devenu assoiffé de revanche. Il serait rempli de rancœur et de haine. Et pour évacuer tous ces sentiments, il tuerait et torturait tous ceux qui oseraient pénétrer dans l’enceinte de Cecile Bombeek. »
Cette histoire terrorisait Nora. Ce n’est qu’une histoire, juste une histoire, tentait-elle de se convaincre. Son corps entier tremblait comme une feuille.
Elias reprit le fil de son monologue. Sa voix était plus terrifiante que jamais, et les ombres vacillaient dangereusement autour de son visage. « Mais, pour déclencher cet amas de haine, il faut jouer au jeu maudit. Rien de plus simple : il faut aller dans la salle de bain commune. Trouver le miroir devant lequel Jonas s’est tranché la gorge. Ensuite, en fixant ton reflet, il faut prononcer trois fois le nom de Jonas. »
Le jeune brun fit, à nouveau, une pause dans son récit. Le temps semblait interminable. « Jonas, Jonas, Jonas…. », fit-il d’une voix à glacer le sang.
Jonas, Jonas, Jonas
« - Tu me fous la trouille, Elias, arrête…, supplia Aurora.
- Ce n’est pas fini, ma belle. Après avoir susurré son nom, il faut fermer les yeux pendant 10 secondes. Vous imaginez comme 10 secondes doivent sembler durer une éternité dans ce moment-là… Et là, sans un bruit, Jonas apparaît derrière toi. Si ton regard croise le sien, tu es foutu. Puis, la silhouette disparaît lentement. Tu te dis qu’il te reste un dernier espoir de t’enfuir. Alors, tu cours, cherchant une sortie. En vain. Tu es prisonnier de l’école. Et quand tu t’y attendra le moins, Jonas viendra et te tuera dans d’atroces souffrances. Du moins, c’est le destin de ceux qui ont joué. Et les poules mouillées qui se dégonflent au dernier moment et ne jouent pas, ils sont condamnés à errer dans Cecile Bombeek. Prisonniers de Jonas et de toutes ces folies. »
Aurora frissonna. Elle sentit la peur la gagner. Se doutait-elle que son amie était dans le même état - voir pire ?
« Sympa. Enfin, c’est qu’une légende stupide », soupira Ilan.
Le regard d’Elias s’assombrit. Ses yeux noirs lancèrent presque des éclairs.
« C’est parce que tu n’as pas entendu la suite. » Elias se tut quelques instants, voulant laisser un peu de suspens. « Depuis quelques mois, de nombreuses personnes se sont rendus à l’école. Aucune n’est revenue. Pas plus tard qu’il y a une semaine, un gars s’y est rendu avec ses potes. Personne ne les a revu depuis. C’est passé aux infos. Je crois qu’il s’appelait Adrian ou un truc dans le genre ».
Nora écarquilla les yeux. Sa tête se mit à tourner et elle dût se contrôler pour ne pas vomir dans le salon.
Adrian. C’était le nom de la silhouette. Ça n’a sûrement rien à voir, pensa Nora. Mais cette dernière sentit le regard appuyé d’Ilan sur elle. Lui aussi avait tilté. Lui aussi avait reconnu le nom de la silhouette. Et il ressentit le besoin d’aller vérifier par lui-même. D’aller voir si cette légende est réelle, si cet Adrian est le même Adrian qui hante les rêves de son amie.
« - C’est des conneries. Je ne suis pas sûr d’y croire, il faudrait vérifier par nous-même.
Elias afficha un petit sourire presque pervers.
- Genre aller à l’école et faire le jeu ou un truc comme ça ?
- L'orage s'est calmé, il fait de nouveau beau…Pourquoi ne pas y aller…
- C’est HORS DE QUESTION ! ». Le cri d’Aurora retentit dans toute la maison, et même peut-être dans tout le quartier. Le salon devint, d’un coup, silencieux. Elias et Ilan échangèrent un regard. Sans un mot, les deux garçons comprirent qu’ils étaient sur la même longueur d’onde : il fallait aller à Cecile Bombeek. Tous les deux se sentaient attirés par l’endroit, comme appelés par une force inexplicable. - par une silhouette.
Elias posa sa main sur celle d’Aurora dans un geste tendre et rassurant. Le jeune homme était bien décidé à aller mettre son nez à Cecile Bombeek, et d’une manière ou d’une autre, Aurora serait de la partie. Il voulait quelque chose, il l’avait. Et c’était tout.
« Ne t’en fais pas, Aurora. Ce n’est qu’une légende débile. On ne risque rien, je te le promets. » Elias se mit à chuchoter dans son oreille. Finalement, elle hocha la tête doucement, et le brun afficha un sourire satisfait.
« - Tu es d’accord, Nora ? », demanda Ilan. La jeune fille hésita un moment avant de répondre. Ses amis avaient les yeux braqués sur elle. Tous attendaient qu’elle dise oui. Allait-elle seulement accepter ? Une partie d’elle cirait oui. La vie est faite de coïncidences, ce n’est rien, disait-elle. L’autre partie était angoissée, en alerte et refusait de quitter son salon si chaleureux. Une dernière voix se mêlait au chaos qui régnait à l’intérieur de son crâne. Elle semblait lui dire de venir, qu’on l’attendait. La silhouette, Adrian ?
Ils t’attendent, ils t’attendent
D’un mouvement impulsif, Nora accepta de se rendre à Cecile Bombeek. Idiote ! lui hurla une voix dans sa tête. Elle choisit de l’ignorer, elle et les autres voix, et de suivre ses ami.e.s. Après tout, que pouvait-il lui arriver de si terrible en compagnie de deux ceintures noires de karaté ? Rien.
« Enfin, si quelque chose tourne mal, Elias, ce sera entièrement de ta faute ! », ajouta Nora, sur un ton taquin - elle savait pourtant que c’était bien la vérité. Cela va mal tourner, mais Elias ne sera sûrement pas le seul responsable, pensa Nora. Il avait été assez débile pour parler de l’histoire, mais Ilan s’était montré tout aussi con, et les deux jeunes filles n’étaient pas totalement innocentes, non plus. Elles pouvaient toujours refuser. Ce n’était pas un flingue collé sur leur tempe qui leur avait fait accepter. Mais c’était toujours plus simple de rejeter la faute sur les autres quand les choses virent au noir.
Elias émit un léger rire. « Ne t’en fais pas, Nora. C’est vrai, quoi, à part notre temps, on ne perd rien à jouer au jeu maudit. Ce n’est pas comme si on allait mourir ! ». Après avoir prononcé ces quelques mots, il partit en fou rire. Il se leva, et se dirigea vers le garage.
Mourir dans d’atroces souffrances
Nora mit sa peur de côté. Elle tentait de se rationaliser. Elle décida d’envoyer un sms à son père. Elle ne voulait pas qu’il s’inquiète s’il rentrait et trouvait la maison sans courant et sans sa fille. Celle-ci prit soin de prendre les lampes torches et vérifia que la batterie de son téléphone était chargée. 80 %. Elle décida que ce n’était pas assez, et fila chercher une batterie externe, qu'elle glissa dans la poche de son jean. En passant devant le miroir, elle réalisa qu’elle ne portait qu’un simple tee-shirt à manches longues. Elle remonta les escaliers et enfila un sweat. Elle en prit un autre pour Aurora - elle n’était pas sûre que son amie avait pensé à en prendre un en venant. La jeune fille décida de prendre, également, une bouteille d’eau. J’aurais sûrement soif, pensa-t-elle, se préparant à vivre les heures les plus terribles de sa vie. Nora avait l’impression de partir en expédition funeste.
Elle enfila son sweat et en profita pour y glisser les lampes torches et sa batterie externe, laissant sa bouteille d'eau trônant devant le miroir. Elle sourit à l'allure de kangourou que cela lui donnait. Sourire qui s'effaça rapidement.
D’un pas qui se voulait assuré, mais l’on voyait à des kilomètres qu’il tremblait, Nora rejoignit à son tour le garage où se trouvait la voiture d’Elias. Il mettait toujours son bolide - comme il appelait - à l’intérieur pour ne pas que quelqu’un puisse l’abîmer dehors.
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mackywall · 3 years
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Epée #Dishonored / #Sword Dishonored – #WIP Cette épée est tirée d’une illustration elle-même inspirée des Charmes d’Os du jeu. • En tout premier lieu j’ai réalisé la #lame : c’était simple, sans détails. C’était également la première fois que je me servais du #worbla, alors c’était l’occasion de tester. La base est en mousse EVA de 10mm. • Ensuite, c’était l’anneau central, la première structure « complexe ». Là, je me suis servie de scotch craft pour maintenir les pièces de mousse entre elles le temps de placer le worbla. Au centre, c’est un anneau de plastique qui sert de base solide. • Ceci fixé sur la lame j’ai réalisé les deux petites branches et placé les lumières. Là, l’objet à commencé à dévier de l’illustration de base (pour changer). • Ensuite, ça à été le manche, qui se devait d’être assez solide pour tenir le poids du reste de la structure. Depuis le début jusqu’à ici, ça représente une journée de travail. • Ensuite, le gros ayant été fait, il était maintenant question de fixer les ornements, à commencer par le révolver intégré (inspiré d’Albator pour le coup, tant qu’à faire fantaisiste, autant s’amuser). En premier lieu le canon, puis le mécanisme. Il n’est pas mobile, mais ça fait parfaitement l’affaire pour une première fois. • En tout dernier lieu, la peinture. En tout, il m’aura fallut deux jours et demi pour la terminer. Deux journées pleines à ne faire que ça. 🛡️ Etsy : https://www.etsy.com/fr/shop/MackWallAtelier 🛡️ Twitter : https://twitter.com/macky_wall #cosplay #cosplayprogress #cosplayfr #cosplayer #cosplaywip #cosplaydishonored #diy #stepbystep #wip #mackywall #dishonored #videogames #fanart #fantasy #handmade #faitmain #corvo #kaldwin #outsider #magie #magic #art #costume #gamer #tutocosplay https://www.instagram.com/p/CPOXNTEjxVG/?utm_medium=tumblr
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lunaire06 · 4 years
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Chapitre 3
Mardi, 25 février , 7h08
Je me suis réveillée. La nuit était généralement plus éprouvante que la journée. Les quelques rayons du soleil donnaient au ciel, une couleur rose et orangée. L’atmosphère était redevenu paisible comme si le poids des douleurs de l’humanité s’était effacé. Je me suis même surprise à voir un pâle sourire se dessiner sur mon visage. Puis, je me suis rappelée de ma mère et les souvenirs de la veille se sont mis à tourner sans cesse dans ma tête. Aujourd’hui, je ne devrais pas sourire sinon, je risquerais de le payer cher, cette nuit. Je me suis à nouveau regardé dans la glace. Mon sourire avait été réduit en poussière et les traces visibles de la fatigue apparaissent un peu plus chaque nuit.
J’ai commencé à me maquiller ou plutôt enfiler le masque du mensonge. Je me parlais a moi même :  «  Parfois les gens savent mais pour eux, c’est tellement difficile à croire, qu’ils préfèrent voir ce qu’on leur montre. »
Ensuite, je me suis habillée avec les rares vêtements que je possède. Je n’ai pas assez d’argent pour m’acheter une tenue décente. Alors, j’ai enfilé l’unique tee-shirts que j’ai, un pantalon avec de la peinture et un pull à longue manche pour cacher ce que les monstres de la nuit m’ont infligé. Je me suis attaché les cheveux en priant pour qu’on ne remarque pas leur saleté. J’ai attrapé mon sac à dos et je suis passé par la misérable cuisine. Je n’ai plus rien a manger, juste un pomme et du pain sec, moisi depuis un mois. On aurait dit que j’étais un fantôme coincé dans un monde sans paix. Je suis sortie dans l’immeuble délabré. En face, il y a de magnifiques villas. Si seulement, j’étais née dans une autre chambre.
Tandis que je songeais à la vie de rêve que j’aurais pu avoir, un garçon sortit de la plus grande et la plus belle de toutes les villas du quartier. Il était si bien habillé que j’ai ouvert la bouche d’étonnement. Il s’est tourné vers moi et m’a fixée. Il m’a souri et mon corp est devenu tout tremblant. Les joues en feu, je suis repartie aussitôt. Quelques minutes plus tard, je suis passée devant ma boutique préférée. Elle était là, la tenue soigneusement posée sur le mannequin. Un cardigan rose poudré avec un jean bleu, taille haute et des bottines noires avec une boucle dorée. J’étais tellement concentrée sur les coutures et finissions parfaites de la tenue que je n’ai pas remarqué la présence du garçon penché sur moi.
-«  Jolie tenue, n’est-ce pas »
-« Oui, en effet , mais je dois y aller. Au revoir! »
Je suis partie en vitesse mais le garçon est resté penché sur la vitrine. J’ai cru que j’allais m’évanouir. Mais, c’était tout mon corps qui était coloré de rouge. Sans doute, de gène. Tandis que je faisais de la marche rapide en espérant qu’il ne me rattrape pas. J’ai songé à son visage. Il avait les yeux bleus parsemés de petites taches vertes, la peau parfaite sans aucune imperfections et des cheveux blonds qui reflétais les rayons du soleil. Il avait aussi un petit sourire narquois. Mais pourquoi donc parlait il a une fille comme moi ? Alors que je faisais la liste de toutes les filles qui aurait rêvé passer, ne serait-ce que quelques minutes avec lui, je me suis retrouvé devant mon casier. Celui-ci portait une petite plaque avec B52 marqué en grand. Le code n’a jamais changé depuis 4 ans. Il s’agit tout simplement de ma date d’anniversaire et par conséquent, de la date de décès de ma mère.
Ma mère avait trompé son mari avec un homme qu’elle aimait. Grand-mère m’a dit que le mariage de ma mère avait été un arrangement conclu entre mon grand-père et son gendre. Quand il avait appris la grossesse de ma mère, il l’avait laissé pour morte. Elle était restée en vie, le temps que ma grand-mère puisse l’aider. Ma grand-mère était médecin et elle avait pu ainsi facilement m’extraire du ventre de sa fille. Grand-mère m’a dit que ma mère avait peur de la mort mais ce jour-là, elle était heureuse de vivre ses derniers instants.
Mes yeux me brûlent. J’ai regardé les nombreux dessins colorés, remplis de joie alors que mes pensées étaient aussi obscures qu’un nuit d’hiver. J’ai senti un souffle tiède sur ma nuque. J’ai fermé précipitamment mon casier pour lui faire face.
-Salut! Ça va? Je ne voulais pas te faire peur, tout à l’heure : dit- il d’une voix enjouée.
J’ai remarqué, à ce moment-là, un paquet qu’il n’avait pas, un peu plus tôt dans la journée. Mais il a caché le sac derrière son dos. A quel jeu jouait- il? Je l’ai regardé avec méfiance. Ne voyant aucune réaction de ma part, il prit les devants.
- Je m’appelle james, dit- il fièrement.
- Super pour toi! Mais , je vais être en retard.
Je me suis dirigée vers les escaliers mais il m’a bloqué le passage.
-Et toi, c’est quoi ton prénom ?
Je l’ai dévisagé mais j’ai remarqué une lueur d’espoir dans ses yeux clairs.
-Élodie ! Je peux passer , dis-je sèchement
- Tu fais quoi , ce soir ?
- Cela ne te regarde pas !
Je suis passée en dessous de son bras puis je suis partie sans me retourner. J’avais honte, il avait l’air gentil. Mais , je ne voulais pas essayer de le connaître. Si elle savait, elle me torturerait sans s’arrêter et elle me tuerait peut-être pour de vrai. Le risque était bien trop grand. J’y ai pensé toute la journée. Les événements tournaient en boucle dans ma tête mais il n’y avait pas d’autre solution. C’est trop dangereux pour lui. Non, je suis trop dangereuse pour lui.
La suite demain
De lunaire🌙💫
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Good Omens  Amazon Q&R, 28 mai 2020 partie 4
Nous avons traduit le live en français à partir de la transcription réalisé par aziraphaelite ici. Les autres parties: 1 / 2 / 3 / 4
La vidéo du live
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JD : Comment ça se passe, Neil, quand vous écrivez ? Parvenez-vous à visualiser ce que vous écrivez, quand vous êtes assis et mettez quelque chose sur le papier, visualisez-vous ce à quoi ça devrait ressembler si c’était filmé ? Et est-ce que cette aptitude peut vous aider quand vous devenez soudainement le showrunner d’une série télévisuelle ? Ou partez-vous tout aussi bien de rien, réalisez-vous subitement des croquis et des schémas sans avoir une idée vraiment précise de ce à quoi vous voulez que ça ressemble ?
Neil : J’ai la chance d’avoir réellement commencé ma carrière d’écrivain en écrivant pour des comics. Où tu dois dire à un artiste ce que tu veux voir, ce que tu as en tête et ce que tu leur demandes de dessiner. Et c’est un merveilleux entrainement d’essayer de sortir une vision de ta tête pour la mettre dans celle de quelqu’un d’autre. La plupart du temps, j’étais très … Nous avions un merveilleux designer – Michael Ralph – qui nous donnait juste de merveilleux, merveilleux designs. Et 95% du temps, je voyais les designs de Michael [Ralph] et me disais « C’est vraiment ça, c’est parfait. ». Et puis occasionnellement … Un exemple serait le design original de Michael [Ralph] pour l’Enfer qui était tellement impressionnant, et c’était magnifique, et c’était un Enfer fait de flammes – c’était comme un gigantesque tunnel rempli de flammes et de magie et de noirceur … Et j’ai dû dire « Hum, Michael, c’est superbe. Mais en réalité, l’Enfer devrait être un peu merdique. »
Tu sais, ce sont les bureaux dont on ne veut pas. Le Paradis a les bureaux qu’on veut avoir, avec des vues magnifiques et un beau grand plan ouvert, et en Enfer … c’est juste les bureaux en sous-sol dont personne ne veut. Et va dans ce sens, et donne-moi ça, et fais-le affreux, et puis empire-le. Et c’est ce que nous avons eu. Et nous l’avons tourné, nous avons filmé l’Enfer dans un abattoir abandonné en Afrique du Sud, où à un moment nous avons dû mettre David dans un bain, dans un abattoir abandonné, rempli de figurants – ces merveilleux acteurs en arrière-plan qui avaient alors tous des têtes supplémentaires, d’étranges visages démoniaques, des déformations, des morceaux et autres – et c’était assez glorieux.
JD : C’est une bonne scène. J’ai quelques questions supplémentaires sur le chat en ligne, je veux m’assurer de les avoir. Celle-ci est de quelqu’un dont le pseudo est ‘Crowley’ [= Rampa], donc vous savez que c’est un-e fan. « Nous savons que Rampa déteste le 14e siècle, mais y a-t-il une période qu’il a absolument adorée ? »
David : Eh bien, ça dépend de si vous posez la question à l’acteur qui l’a joué ou non. J’ai adoré le look de Rampa dans les années 60, ça ne m’aurait pas déplu de jouer beaucoup plus de choses se passant à cette époque. Je pense que Rampa l’appréciait probablement aussi, je pense que ça lui correspondait bien. Je pense que la vérité est qu’il n’admettra jamais adorer aucune des époques, parce que ce serait presque capituler, et pourtant je pense qu’il a aimé y vivre, il ne veut être nulle part ailleurs que sur Terre, vivant dans de la riche tapisserie et parcourant la trame de l’expérience humaine. Je pense que la difficulté serait de le coincer et l’amener à confesser que c’est la vérité, mais ça l’est clairement.
Neil : Je pense aussi qu’il adore les choses modernes car normalement elles facilitent un peu la vie. Et Rampa est quelqu’un qui, face à un immense cheval noir, ou un train, ou encore mieux … une voiture!, le regarde avec des yeux brillant de flammes. Il va vers la solution la plus facile, parce que c’est plus amusant et que ça demande moins d’effort. Et il adore les téléphones, il adore les choses qui facilitent la vie des gens, et c’est une des raisons pour lesquelles il adore tellement ‘maintenant’.
JD : Parlons de la voiture pour une seconde, parce que la voiture était un si grand personnage. Une des personnes sur le chat dit : « Mon personnage préféré de la série est en réalité la voiture de Rampa, la Bentley. Ça semble être la combinaison parfaite, quelqu’un peut-il expliquer comment la voiture a été choisie et si vous avez senti que la voiture partageait chacune de ses caractéristiques avec Rampa ? » Comment vous êtes-vous arrêtés sur cette voiture en particulier … Je jeux dire, dès que nous la voyons, nous savons qu’elle va finalement être détruite, non ? »
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Neil : [rires] Donc, c’est un beau compliment à l’intrigue si quelqu’un ne l’a pas vu venir. Je pense que le plus grand truc avec la voiture est que dans le roman nous en avions fait une Bentley de 1926, parce qu’aucun d’entre nous n’avait la moindre idée … C’était avant internet, et aucun d’entre nous n’avait un livre avec des représentations des Bentley classiques. Donc une des choses que j’ai dû faire quand des personnes sont réellement venues me trouver, initialement, avec le peu de Bentley 1926 qui existaient, a été de dire « Elles sont en effet magnifiques, mais en vrai ça ne conviendra pas pour les choses que nous avons besoin de faire, dont des trucs comme mettre un vélo à l’arrière. » Donc nous avons cherché et convenu … ok, au moment où nous sommes tombés sur celle de 1933, c’est vraiment la voiture à laquelle nous voulons qu’elle ressemble. Et nous avons trouvé une Bentley, nous avons trouvé une superbe, magnifique Bentley, un extraordinaire propriétaire et conducteur de Bentley qui s’en occupait pour nous, et nous avons aussi trouvé – et je vous dévoile ici quelques secrets – une Bentley très similaire qui était basiquement vendue comme de la ferraille.Et nous avons aussi acheté celle-là, et nous en avons pris des pièces comme les sièges pour fabriquer une Bentley avec laquelle nous pourrions réellement filmer des conversations se déroulant à l’intérieur. Et en plus de ça, nous avons utilisé la carrosserie de cette Bentley quand nous avons dû réellement faire exploser la Bentley, et nous l’avons garnie avec des explosifs et réalisé ce gigantesque boom que vous avez et qui s’est réellement produit. Il n’y a pas d’effets spéciaux dans l’explosion finale de la Bentley … elle a explosé. Et vous savez, cette magie s’est produite parce que nous avions la Bentley-camelote que nous avons aussi pu utiliser pour ça. Mais aussi, je dois le dire, c’est le timbre dans la voix de David, ce sont les larmes dans ses lentilles, qui donnent son impact à cette scène où la Bentley est finalement détruite. Juste lui ayant son moment, et c’est ce qui se serait produit si le Docteur devait voir le Tardis exploser – c’est ce niveau de déchirement. [référence à Doctor Who, série britannique dans laquelle David Tennant a joué le rôle du Docteur de fin 2005 à fin 2009]
JD : J’aime cela, cette façon de tout connecter, j’aime ça. C’est une bonne référence. C’est sympa d’avoir ce moment où nous voyons clairement que si le démon prétend ne se soucier de rien, ce n’est en réalité pas le cas.David, nous allons bientôt devoir clôturer, le temps est presque écoulé. Mais pouvez-vous résumer votre aspect préféré de cette expérience ou de la réalisation de la série, ou du fait de jouer Rampa. Comme par exemple ce que vous en avez retiré quand vous avez fini. David : Je veux dire, ce fut une joie à filmer. C’était une joie de travailler sur le scénario, c’était une joie de travailler avec Michael tous les jours et d’amener ces personnages à la vie … Il y a tellement, en réalité. Et puis, ce qui a été extraordinairement réconfortant et ce qui m’a tellement rempli de joie est – dans l’année qui a suivi sa mise en ligne – de voir la façon dont les gens sont juste tombés amoureuxes de ces personnages et de voir tellement de personnes habillées comme elleux, tellement de personnes adorant simplement la série. Et la réaction que ça a provoqué et la vie que ça semble toujours avoir, ça a été un vrai privilège d’en faire partie.
JD : Et Neil, aviez-vous imaginé … Nous avons parlé au début du fait que vous vous sentiez comme si vous aviez quelque chose de vraiment spécial, aviez-vous imaginé le nombre de personnes que pourraient atteindre aussi bien le livre que la série ? Le nombre de vies que ça impacterait, l’importance qu’aurait cette histoire dans le monde des fictions ? Neil : Non. J’aurais été parfaitement heureux si vous m’aviez juste dit il y a 30 ans que 30 plus tard, De Bons Présages serait toujours imprimé. J’aurais été heureux. L’année passée, c’était l’un des titres les mieux vendus à travers le monde, c’était complètement inattendu, et glorieux. Mais beaucoup plus amusant que ça, c’est la quantité d’arts que les gens ont réalisé, inspirés par De Bons Présages / Good Omens. Et en réalité pour moi, maintenant, ce qui me fait encore plus plaisir que le fait qu’ils lisent encore le livre ou adorent la série, c’est la quantité de peintures, la quantité de créations en ligne, la quantité d’histoires, de poèmes, de pensées, la quantité de costumes que les gens ont faits. La quantité de personnes qui adorent simplement cet univers et veulent en donner quelque chose au monde, et ça a été un absolu délice et un plaisir, et vous savez … Les fans de Good Omens sont les personnes les plus talentueuses, brillantes, formidables. Iels font tellement de choses splendides, et c’est un honneur de les avoir inspiré-e-s.
JD : Merci beaucoup d’avoir pris de votre temps et d’avoir été ici, Neil et David, c’était un plaisir de vous parler. Merci.
David : [C’était] un plaisir, merci. Neil : [C’était] si bien, merci.
JD : Au revoir. Ok les gens, n’oubliez pas que ce sont les 30 ans, l’anniversaire des 30 ans de publication de De Bons Présages. […] [C’est] juste aussi inspirant que les 2 gars avec qui nous venons de parler. Je suis JD Roberto, assurez-vous de regarder Good Omens, à la prochaine.
Les autres parties: 1 / 2 / 3 / 4
Traduction par Aikarainbow
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