Tumgik
#comment rendre mon amant fou de moi
christophe76460 · 2 years
Text
Tumblr media
INTRIGUES (ÉPISODE 14)
- Vous devez certainement vous imaginer de qui il s’agit !
- Je ne suis pas fort en devinettes. Vas-y, parle ;
- C’est la femme de votre père.
- La femme de mon père !
- Oui docteur ;
- En êtes-vous certain ?
- N’en doutez-point.
Je tombe des nues ; je sais que la femme de mon père ne m’aime pas mais j’aurais juré que c’était Christophe. Devant mon expression de surprise, Victor reprit:
- Vous avez sans doute des forces invisibles qui vous protègent car les empoisonnements n’avaient pas eu d’effet ;
- Il n’y a que Dieu qui me protège mais poursuivons la discussion; savez-vous pourquoi la femme de mon père voulait m’éliminer ? Je suis resté avec elle des années; pourquoi c’est en ce moment qu’elle voulait ma mort ?
- C’est une histoire bien compliquée ;
- Elle peut même être rocambolesque, je suis prêt à tout savoir. Mais avant dites-moi, comment vous vous êtes connus, elle et vous ?
- En fait, je suis le fils d’un de ses amants; mon père est un charlatan et moi j’étais le seul fils qui s’intéressait à ses pratiques mystiques ; je travaillais énormément avec lui ; nous avons d’abord tenter de vous tuer de manière occulte pendant plusieurs années mais en vain; ensuite, nous avons procédé à l’empoisonnement et aucun résultat. Or, il fallait à tout prix que vous disparaissez de la circulation avant que vous ne commenciez à travailler; c’est ainsi qu’elle a imaginé la mise en scène qui vous a conduit en prison. Elle a tout fait pour empêcher que vous ayez un procès.
Lorsqu’elle a appris que vous allez être jugé car votre Avocat de l’époque n’était pas des moindres, elle a payé deux personnes pour donner un faux témoignage; c’est moi qui ai cherché ses individus ; plus tard, elle les a fait abattre froidement ; elle est très dangereuse cette femme.
Elle a même corrompu le juge qui était le président du Jury ; alors, votre Avocat a fait appel et après investigation, il a découvert certaines vérités ; elle la faisait suivre à la trace ; elle l’a fait empoisonner par une des maîtresses de l’Avocat qu’elle avait payé grassement. Elle pensait alors que le problème est réglé; je n’ai plus suivi le reste de l’histoire car entre temps mon père est mort et j’ai rencontré des problèmes sérieux; j’ai alors décidé de quitter le pays et depuis ces années, je me suis installée ici. Mon frère jumeau m’a rejoint et nous sommes bien intégrés dans ce pays.
Pour une surprise, c’en était une ! Assoiffé d’en savoir davantage, j’interroge à nouveau Victor.
- Pourquoi faisait-elle tout ceci ?
- Une histoire d’héritage.
- Héritage ? J’avoue que je suis perdu ; heureusement que j’ai appris à me maitriser sinon vous allez me rendre fou avec cette histoire !
- Votre mère a laissé un testament lu par son notaire à son décès. Votre mère était très riche, je ne sais pas si vous le savez. Evidemment, on vous cachait tout.
- L’histoire devient intéressante. Ma mère était une femme riche ?
- Oui, enfin, selon ce que la femme de ton père racontait à son amant qui est mon père ; ce dernier l’aimait beaucoup.
- Continuez l’histoire.
- La femme de ton père était l’amie de ta mère ; elle détenait ses secrets. Elle a tout fait pour séduire ton père qui devint très amoureux d’elle ; elle réussit à le convaincre que ta mère était un obstacle sérieux à leur bonheur ; ce dernier a choisi se débarrasser de sa femme sans état d’âme ; il était certain que les biens de ta mère lui reviendraient surtout que vous étiez en bas âge ; mais à son grand étonnement, lors de la lecture du testament, il se rendit compte que ta mère l’a juste nommé administrateur de ses biens jusqu’à ce que tu commences à exercer un métier. C’est vous que votre mère avait désigné comme héritier principal mais elle a également laissé une part importante à votre sœur.
Depuis que votre père s’est remarié, sa femme a pris le contrôle de tous les biens ; tu étais alors un obstacle car elle avait peur qu’un jour, vous découvrez le secret et que vous ne réclamez votre droit. Il fallait donc en finir avec toi.
- J’ai compris ; mais pourrais-tu m’expliquer comment la femme de mon père a pu savoir quel est le chemin que j’emprunterais ce jour-là ? Je me rendais chez un ami et je ne l’avais pas informé de ma sortie.
- Vous vous rendiez chez votre ami Christophe ce jour-là ;
- Ah ! de mieux en mieux, tu le connais ?
- Oui, il est dans le coup.
- Et en quoi cela le concernait ?
- Si vous n’êtes plus un obstacle, à la mort de votre père, sa femme allait prendre le contrôle total des biens car ils se sont mariés sur le régime monogamie avec communautés de biens. Puisqu’elle sera alors la propriétaire légale de tous les biens, elle serait libre d’en faire ce qu’elle voudra. Son fils pourra alors gérer les biens ; je pense que vous venez maintenant de comprendre que Christophe est son fils.
Je vous assure, si je n’avais pas appris à être fort avec le temps, j’allais déjà m’évanouir . Quelle histoire ! Christophe, le fils de la femme de mon père ! Les parents de Christophe étaient riches ; selon ce qu’il m’a dit son père et sa mère sont divorcés et son père s’est remarié ; sa mère aussi s’est lancée dans un second mariage et il n’avait pas de ses nouvelles ; toutefois, contrairement à moi, il était bien traité par la nouvelle épouse de son père. Comment alors par hasard suis-je devenu l’ami de Christophe ? Je m’adresse à nouveau à Victor:
- Je ne sais vraiment pas comment suis-je devenu l’ami de Christophe
- Votre amitié fait partie des intrigues ; ce n’est pas fortuit ; c’est un plan, il a été convenu que Christophe se rapproche de toi afin de pouvoir te rendre visite à la maison ; or en fait, c’est pour que la femme de ton père puisse le voir un peu plus souvent d’une part et d’autre part, qu’il puisse se faisant passer pour ton ami, détenir tes secrets et connaître tes moindres mouvements.
Victor n’a pas menti ; effectivement, la femme de mon père recevait mal mes amis et les chassait parfois; même Gloria en a été victime ; il n’y a que Christophe qui ait échappé à cette règle ; je comprends maintenant ; plusieurs fois, j’ai déjà vu Christophe m’attendant chez moi et conversant avec la femme de mon père ; je lui avais fait comprendre qu’il devait être un homme chanceux car la femme de mon père était méchante.
Bon Dieu ! Christophe n’a jamais été un ami ; et moi qui lui parlais mal de sa mère! Christophe en savait trop sur moi ! J’en apprends des choses aujourd’hui.
Je comprends qu’avec le temps, tout se révèle ; il faut juste être patient. Le temps, est le second nom de Dieu ; j’ai même été empoisonné et je n’ai rien eu ! qui m’a protégé si ce n’est le Dieu de l’univers ?
Quand je songe au passé, je me rends compte que j’ai eu des moments difficiles, j’ai eu des mauvais jours, j’ai traversé des périodes terribles mais mon Dieu a toujours été présent et je ne le savais pas. Maintenant, je peux confirmer que Dieu est bon en tout temps ; il est le maître du temps et des circonstances.
En ces moments-là, je ne connaissais même pas la valeur de la prière et pourtant ce magnifique créateur me protégeait. Les poisons n’ont eu aucun effet sur moi: ceci est la démonstration de la grandeur infinie de Dieu et de sa puissance inconstestable. Quand Dieu a décidé de mettre sa main sur vous, l’ennemi peut tout planifier; ce sera toujours des échecs.
J’interroge à nouveau Victor :
- Sais-tu pourquoi la femme de mon père et le père de Christophe se sont séparés ?
- Oui, ils se sont séparés pour cause d’infidélité de la femme de ton père.
Je regarde ma montre, le temps passe si vite et je dois rentrer à l’hôtel faire mes bagages et me rendre à l’aéroport. Or, j’avais encore beaucoup de questions pour Victor ; je ne sais pas où et quand je le reverrai. Ceci est une opportunité offerte par Dieu et je dois en profiter. Qui remet à demain pouvant trouver malheur en chemin, je prends la décision de rater ce vol et de m’acheter un autre billet; après tout, l’argent n’était pas un problème ; je suis un chirurgien à réputation internationale et mon compte bancaire est bien fourni.
Je m’adresse à nouveau à Victor.
- Toi qui étais au courant de tout, connais-tu la femme de Christophe ?
- Oui, très bien ; puisque nous avons aidé Christophe à l’avoir. Il en était très amoureux. Mais Gloria ne voulait pas de lui.
Gloria avait donc résisté ! Je ne vais pas mentir ; c’est comme si apprendre cette vérité m’ôtait un poids de ma vie. Le poids de la haine ! Je poursuis la discussion.
- Dis-moi Victor, de quelle manière avez- vous aidé Christophe à avoir Gloria ?
A SUIVRE...
Pour lire l'épisode 15, cliquez sur ce lien : https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=736391338097059&id=100051785977920&mibextid=Nif5oz
Pour lire l'épisode 13, cliquez sur ce lien : https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=736386758097517&id=100051785977920&mibextid=Nif5oz
#AUTEUR_DJIFA_BLESSINGS
#PARTAGEZ_LA_PUBLICATION
#ABONNEZ_VOUS_À_LA_PAGE
0 notes
alexar60 · 4 years
Text
L’hôtel particulier (29)
Tumblr media
Tous les chapitres sont sur ce lien
Chapitre 29 : Derrière la porte
Epuisé par cette journée de fous, je m’endormis oubliant de passer voir Tatiana. Cependant, j’appelai sa mère qui apporta des nouvelles plutôt sereines. Bien qu’elle fût toujours dans un état dépressif, elle commençait petit à petit à retrouver goût à la vie. Grâce à ma belle-mère, je pus discuter avec Tatiana par téléphone. Je racontai l’effroyable découverte dans le jardin sans préciser l’origine des corps. Par contre, sa première réaction m’interloqua :
-          Comment va le chat ?
-          Je ne l’ai pas revu depuis un bon moment, mentis-je.
Je n’avais pas envie d’entrer dans de grandes explications. Dès lors, nous continuâmes quelques banalités finissant par un « je t’aime » et « moi aussi » qui me donna la force de surmonter la fausse-couche. Je promis de passer la journée avec elle le lendemain. Entre-temps, les gendarmes étaient partis laissant le jardin dans un état déplorable. De plus, je compris qu’ils n’avaient pas fini en découvrant quelques rubalises autours de certains trous. D’ailleurs, je fus prévenu de la présence d’une patrouille devant la maison afin d’éloigner les curieux car il y en avait du monde à passer la tête et à s’interroger sur le ramdam provoqué par les recherches.
Mon corps s’effondra sur le lit d’une des nombreuses chambres d’amis. Je n’avais pas encore pu laver le lit dont les draps et le matelas gardèrent une poisseuse humidité suite à la perte des eaux. Je n’en voulais certainement pas à mon amie, mais je ne me sentais pas capable de dormir dedans. Aussi, je choisis une chambre du second étage, là où je n’avais pas encore mis les pieds. Les chambres se ressemblaient plus ou moins à quelques différences près.
En un rien de temps, je partis dans les bras de Morphée. Je dormis un bon moment avant d’entendre un appel qui me fit sursauter. Je levai la tête et fus étonné de voir enfin le visage de ce personnage si insaisissable.
-          Joseph, mon ami tu devrais venir voir… Ils commencent.
La jeune femme au chignon blond portait une tenue très sexy exhibant un porte-jarretelle noir ainsi qu’une nuisette légèrement démodée. Elle se pencha dans le but de mieux observer à travers la serrure de la porte. A ma connaissance, elle lorgnait dans une salle de bain. Aussi, sans parler, je me levai doucement et approchai.
-          Je te jure, ça vaut le coup, ajouta-t-elle.
Tout en souriant, elle se poussa mais en découvrant qu’elle n’avait pas à faire  à la bonne personne, son sourire disparut de son visage laissant à la place une bouche entrouverte pleine d’étonnement. Elle ne dit rien me laissant regarder. De l’autre côté de la porte, je remarquai la présence d’un lit sur lequel un couple copulait. Elle chevauchait son amant allongé. Ses hanches, son dos indiquèrent un certain embonpoint. J’observai le couple se débattre. Il caressait ses poignées d’amour, elle frôlait son torse tout en sautillant sur son sexe raide. Je ne trouvais rien de drôle à la scène, mais au moment de m’éloigner de la porte, je réalisai avoir déjà vu les cheveux longs de cette femmes. De même, son dos rappelait quelqu’un.
-          A mon tour, dit la jeune femme qui me bouscula pour espionner de nouveau.
Le contact de sa main froide glaça la peau de mon bras. Je la regardai tout en réfléchissant sur ce couple, notamment cette femme qui me disait vaguement quelque-chose. La blonde exprima quelques mots mêlés d’envie et d’humour. Puis, à ma demande, elle laissa la place.
A peine ai-je eu le temps de coller mon œil contre la serrure que je vis l’homme se lever et courir la bite à l’air dans ma direction. Je pris peur et partis me cacher dans le lit en criant : « Il arrive ! ».  La jeune femme m’accompagna. Ainsi nous restâmes bêtement cachés sous une couette qui ne permettra pas de nous protéger de la colère de l’homme. De plus, je fus doublement troublé car non seulement, je crus apercevoir le visage de Tatiana lorsque la femme tourna la tête, mais l’homme me ressemblait énormément.
-          Ce n’est pas Joseph ?
-          Chut ! Répliquai-je.
Il demeura un moment sur le seuil de la porte entre les deux chambres. Il écouta le silence ambiant de la chambre malgré notre respiration angoissée et le froissement du tissu recouvrant nos corps. Je m’interrogeai, me rappelant avoir été dérangé dans cette situation le lendemain de la crémaillère. Par ailleurs, la jeune femme ne sembla pas apeurée, questionnant sur ma présence et si c’était Joseph.
Le parquet craqua brusquement sous les pas de l’amant. Il approcha du lit, s’arrêta. Je sentis mon cœur exploser tellement la peur envahit mon esprit. Je m’attendais à me battre, à devoir rendre des comptes, à rien car je me rappelai tout à coup que le jour où j’avais levé les draps du lit, il n’y avait personne. Je ne pouvais pas y être ! Mais ou serais-je passé ?
Le souffle de l’homme se fit plus fort mais aussi plus énervé. Il tendit la main, attrapa le bord de la couette et la leva la faisant voler par-dessus nos corps. Je préférai fermer les yeux, espérant ne pas à répondre à mon double ou je ne sais qui. Puis, après quelques mots, j’ouvris les paupières et fus troublé de me trouver avec un étranger ; littéralement, un étranger.
-          Joseph ! Enfin ! Où étais-tu passé ?
La jeune femme à moitié dévêtue se précipita sur un homme portant une blouse blanche avant de l’enlacer et de l’embrasser goulûment. Pendant ce temps, il me dévisageait d’un regard à la fois surpris et furieux. Il se demandait ce que je faisais ici. Sous sa blouse, je remarquai les bottes ainsi qu’un pantalon d’uniforme. Je sortis rapidement du lit faisant face afin de ne pas prendre d’éventuels coups. Il m’étonna par son accent presque parfait quoi qu’il trahît son origine germanique.
-          Qui êtes-vous ? demanda-t-il d’abord en allemand avant de répéter en français.
-          Arthur Lantier, et vous ?
-          Ici, je donne les ordres. Je pose les questions et vous répondez. Compris ?
-          J’aime bien savoir avec qui je discute, réagis-je. Surtout que vous êtes chez moi !
Il fronça les sourcils avant de regarder la jeune femme et de l’éloigner. Puis, il posa la main droite sur son ceinturon prêt à dégainer un pistolet rangé sur le côté. Je fis un pas en arrière tout en levant les mains.
-          J’ai acheté la maison il y a bientôt un an, affirmai-je. J’ai les papiers qui sont rangés dans un tiroir au rez-de-chaussée. Mais j’aimerais savoir qui vous êtes, si vous le permettez.
-          Et quand avez-vous acheté cette demeure ? C’était un bordel avant d’être réquisitionné, grommela-t-il.
-          Comment ça réquisitionné ? interrogeai-je.
-          Oui, juste après votre défaite et la reddition de votre état-major en juin 1940.
Je restai ébahi par ses propos. Cela n’était pas possible mais j’étais en présence d’un homme disant vivre dans la maison depuis 1940. Je toussai légèrement. Il remarqua mon teint soudainement blanc. Aussi, il demanda si j’allais bien.
-          Je suis docteur. Docteur Joseph Von Meiderich et capitaine dans la Wehrmacht
L’homme aux cheveux courts poivre-et-sel claqua des talons par habitude ou par politesse. Puis, il réitéra sa question tout en gardant la main sur le Luger. Dès lors, je me sentis obligé de donner une certaine réalité incompréhensible.
-          J’ai acheté cette maison au XXIe siècle. Pour vous ce sera dans quatre-vingts ans. Je ne sais pas quoi ajouter ou donner comme explication. Mais pour moi, vous êtes du passé dans l’histoire.
L’officier se mit à rire puis il sortit son arme prétextant que j’étais dément. Il m’ordonna de sortir de la chambre après avoir levé les mains au-dessus de la tête. Mais à peine étais-je dans le couloir que j’entendis un boucan terrible comme une porte qui venait de claquer précipitamment. Je regardai au bout du couloir et remarquai des silhouettes d’enfants qui me dévisageaient. Ils ne bougeaient pas m’observèrent tel un animal dans une cage d’un zoo. Je tournai la tête pour signaler au soldat la présence des enfants. Seulement, je restai stupéfait en découvrant la chambre entièrement vide. Le couple avaient disparu. Par contre, les enfants étaient toujours présents, regardant dans ma direction. La voix d’une femme intervint sortant le petit groupe de leur torpeur. Ils se précipitèrent vers les escaliers où ils disparurent à leur tour.
Un nuage passa en vitesse devant la lune pleine ne la cachant uniquement pour mieux la faire briller. J’étais seul dans le couloir, les mains toujours en l’air. Je décidai de les baisser en me demandant pourquoi un soldat allemand quoi que médecin foutait dans une maison remplie de fantômes.
Alex@r60 – mars 2021
16 notes · View notes
astrid-lunar · 4 years
Text
Fanfiction française Helluva boss (Blitzø x Stolas)
Le contrat
Comment avait-il pu me trahir ? Lui, mon fidèle employé; Que je considère comme la chair de ma chair ! Je comptais même, lui offrir une promotion pour son prestigieux travail ! Zéro multiplié par deux, c'est énorme ! Cela fait deux zéros !
Comment a-t-il pu, me jeter dans la gueule du piaf ? Il m'a vendu ! Cela, lui plaît-il de blesser mon égo ?
«-MOXXIE !», hurlai-je tel un méchant de film, tandis que le carrosse, m'emmenait dans l'enfer des enfers.
Je voyais Loona de loin, me filmer au lieu de venir m'aider. Elle est tellement choupie ! Les mauvaises herbes grandissent trop vite !
Je continuais donc de m'extasier sur ma fille adoptive, quand le cachot de la mort, me largua enfin, d'un grand coup de pied. Attendez, cette chose était vivante ? J'étais dans quelqu'un ? J'ai besoin d'une douche.
Je me redressai afin de dépoussiérer ma tenue et alors, que je pensais qu'il ne pouvait pas arriver pire que de se faire vomir par un truc vivant, je vis ses pattes. Mon regard croisa alors le sien. Il semblait, très ravi de me voir. Sa queue, s'agitait dans tous les sens. Ou plutôt, ses queues ? C'est bon, j'ai la gerbe.
«-Blitzy. Je suis content que tu es accepté de venir à notre rendez-vous. Je me sentais, si seul !», dit-il en roucoulant et en penchant la tête vers moi, tordant son cou par la même occasion. Flippant.
Je reculai d'un pas et le pointai du doigt, indigné:
«-Ce n'est pas un rencard ! Et, ça ne fait pas partie de notre contrat !
-Et bien, si. Tu n'avais qu'à le lire avant de signer, Blitzy chéri.»
A ses mots, il sortit le contrat d'une de ses poches et me le tendit. Je lui pris des mains, agacé avant de voir qu'il avait raison. Je m'étais engagé à avoir trois rencards avec lui, par semaine. Merde, je me suis fait pigeonner.
«-Un contrat, est un contrat.», me dit-il en prenant mon bras.
Je grommellai. Heureusement, que ce livre en valait le coup. J'espérais juste qu'il ne me demande pas de coucher avec lui, en prenant le prétexte de:
«C'est sur le contrat, Blitzy chéri. Il faut lui obéir.», pensai-je en imitant ses mimiques de hibou dépravé.
Le susnommé, me tira alors avec lui. Je n'avais d'autre choix, que de le suivre. Peut être, passerai-je un bon moment ?
Il s'arrêta dans une allée de jardin, couvertes de pétales de roses de diverses couleurs. Je sentais déjà, le coup venir et tenta de m'extirper de son emprise:
«-Non, non, non !», n'arrêtai-je pas d'hurler, tentant de fuir.
Cependant, le prince à tête de moineau, ne l'entendait pas de cette manière.
Il me fixa de ses yeux vermeils et globuleux dénués de pupilles, avant de me traîner jusqu'à un kiosque fait de ronces entrelacées. Je fermai les yeux, priant pour moi-même qu'il n'ait pas préparé de jeu dangereux comme la dernière fois. Je ne suis plus aussi souple qu'avant.
Il finit par me jeter au sol, non sans délicatesse. J'avais dû, l'énerver un peu. C'est vrai, que cela fait longtemps que je l'évite. Il doit être en manque. Oh non, il est en manque !
J'ouvris violemment les yeux, espérant trouver rapidement un moyen de m'enfuir, quand mon regard tomba simplement, sur un théâtre de marionnettes. Une des petites poupées de chiffon, ressemblait trait pour trait, à ma petite Loony. Mon coeur commença à fondre. J'étais tellement attendri. Il y en envie une de Millie, de ce traître de Moxxie et une de Stolas.
Je me retournais vers sa grande version, des étoiles dans les yeux. Mes larmes commencèrent à monter, à la vue du petit être qu'il avait entre les ailes. C'était une version minuscule de moi. Adorable, comme moi.
Il tentait de la finir, le fil rouge dans le bec, concentré sur le désir de retranscrire mon aisance, dans ce tissu sans vie. C'était tellement… Tellement… C'est quoi le mot, déjà ? Mignon ! Oui, je le trouvais mignon. Mignonne ! La marionnette est mignonne !
Le regard de Stolas, vont se poser sur moi, interrogateur. Je m'agitai seul, tentant de chasser les pensées qui me venaient à l'esprit. Je me ravisai et le regardai, telle une écolière devant le garçon qui l'attire:
«-Merci. Elles sont très belles.», dis-je avec une petite voix.
Il esquissa un sourire et reprit la couture de Blitzø, numéro deux. Devrais-je, l'embrasser sur la joue pour le remercier ? Cette pensée, me fit rougir. Je rougis ?! Moi, l'incroyable Blitzø ?! Non, non, non et non !
«- AH !»
Je pris ma tête dans mes mains. Je deviens fou. Je deviens fou ! Ce piaf, va me rendre taré !
C'est ce moment-là, qu'il choisit pour venir m'entourer de ses ailes et caresser mon dos. Je ne savais plus où me mettre. J'avais honte. Honte d'être faible à ces petites intentions. Honte d'être chamboulé par cela. Mais surtout, honte d'apprécier cet instant.
«Oh, mon petit Blitzy, notre premier rendez-vous te fait stresser ?», dit-il d'une douce voix.
Je hochais la tête, pour lui dire oui et l'enfuis dans son plumage. C'est bon, d'avoir quelqu'un qui se préoccupe de vous même en enfer; D'être cajoler; De se sentir aimer.
«-Blitzy, dévore mon plumage ! Fais-moi hurler comme toutes ses chiennes ! Transforme-moi en fontaine vivante !»
Sauf, que le naturel finit toujours par revenir au galop.
«-Stolas, votre succulente majesté. Cette idée me plaît mais, vous vous êtes donné tellement de mal pour faire ces marionnettes. N'avez-vous pas, un spectacle à me présenter ? J'ai tellement hâte de le voir !», lui susurrai-je abusant de la technique des yeux de chaton.
Il finit par accepter et me déposa sur un coussin bleu devant le théâtre. Un petit panier était disposé à côté de moi, rempli d'amuse-gueules. Il y en a même en forme de cheval ! Connaît-il, tous mes points faibles ? J'espère qu'il ne m'espionne pas. C'est stupide. Ou pas ? Ah ! Calme-toi, Blitzy ! Je commence à m'appeler par son surnom. C'est bon, je suis perdu.
Je respirai un bout coup, avant de revenir poser mes yeux vers lui. Je voyais sa queue et ses pattes, dépasser de derrière le théâtre. Je pouvais percevoir sa joie, à la vue de son arrière remuer frénétiquement. Je me mis à sourire légèrement. Peut être, que ces rencards ne seraient pas ennuyeux, finalement. Puis, s'il me demande des choses étranges, je n'aurai qu'à m'enfuir. Le temps qu'il ne met pas la corde au cul, je resterai libre. Cela ne fait pas partie du contrat, n'est-ce-pas ?
Quelques jours plus tard :
«-Alors, monsieur, votre rendez-vous s'est bien passé ?
-La routine. Deux grands hommes, parlant de tout et de rien.
-C'est pour ça que t'es rentré en pleurant comme une fillette, en tenant une poupée à ton effigie ?»
Offusqué, je me retournai vers ma fille:
«-Excuse-moi d'être touché par une pièce de théâtre de très bon goût !
-Oh !»
Millie me regardait, avec de grands yeux attendris et les mains jointes comme si elle venait de voir où d'entendre, la plus belle chose au monde.
«-Il vous a fait une pièce rien que pour vous ? Que c'est romantique !», renchérit-elle en faisant son petit rire.
La louve lâcha son téléphone pour me fixer du regard. Je me sentais épier. Aucun moyen de fuir. Où sont les araignées, quand on a besoin d'elle ?
Puis, soudain, tel une sauveuse survenue des entrailles des enfers, Millie reprit la parole en gloussant :
«-J'ai hâte d'assister aux mariages !
-Mais, il n'y aura pas de mariage.»
Nous commençâmes à nous regarder, comme deux ahuris qui ignoraient dans quelle conversation, ils s'étaient lancés.
«-Mais, c'est marqué dans votre contrat. Vous devez vous marier.», me dit-elle, d'un air doucement sérieux.
C'est une blague ? Non, non.
J'allai dans mon bureau, chercher dans la poubelle le contrat que j'avais signé avec cet imbécile d'oiseau, puis me mis enfin à le lire pour la première fois.
En effet, Millie avait raison. Tout en bas et en petit caractère, était écrit que les personnes ayant passées ce contrat devaient se marier pour qu'il soit valide.
Un rire passa ma gorge, en même temps que je déchirais le contrat qui réapparue aussitôt.
Je sortis alors de mon bureau, riant toujours à gorge déployée. Puis, je me mis à courir dans la couloir:
«-AH ! C'EST UN CAUCHEMAR !», hurlai-je en me jetant par la fenêtre, cassant le carreau sous mon passage.
Moxxie hurla quelque chose mais je ne l'entendis pas bien. De toute façon, je n'écoute pas les traitres. Loona me prit encore en vidéo. J'imagine que c'est pour dire à tous ses amis à quel point, je suis drôle et génial ! Puis, elle affirma que j'étais une tsundere. C'est quoi, une tsundere ?
Peu importe, je dois partir loin d'ici. Il ne doit pas me trouver. Il ne doit pas me trouver !
Ils vont me manquer mais c'est pour leur bien. Puis, Moxxie prendrait goût à la royauté, ce n'est pas bon pour lui. Ils ont l'air de tellement s'ennuyer que la présence de n'importe qui, les satisfait. Comme s'ils avaient besoin d'un bouffon. Je riais, jusqu'à me rendre compte de quelque chose. Et si, c'était moi le bouffon ? Non, je suis venu le voir en premier ! Pour le bouquin. Pour ce fameux livre qui m'a valu ce contrat à la con ! Du calme, Blitzø. Du calme. Il ne t'aura pas. Puis, tu n'as pas envie d'être engagé dans un ménage à trois. C'est l'enfer ici, mais même. C'est pas être des amis avec bénéfice, ou même des amants. On est pas amants, n'est-ce-pas ?
Ainsi, je partis, cette question tournant en boucle dans mon esprit. Jusqu'à ce que, fatigué, je m'écroule dans une ruelle et me réveille au côté de ce sordide oiseau qui compte me passer la corde au cou.
7 notes · View notes
mmsbp · 5 years
Text
Électre
L'Argos bienveillant du temps des innocents.
Oh Électre, tu n'es qu' une petite fille que déjà tout te fascine et t'attire, depuis la beauté de la ville aux paroles des plus nobles personnes qui t'entourent. Une infinité d'auteurs ont pu décrire Argos, la ville et ses gens, mais aucun ne saura jamais la percevoir comme Électre du fond de ses entrailles.
Ce ne sont que des souvenirs. Ils sont nombreux et flous, ils flamboient dans ses plus vieux rêves. Parfois Électre se retrouve dans d'autres villes, mais sans en apprécier réellement les formes, si éloignées de la nature vibrante de l'Antique cité.
« Électre, viens ici !
-Oui père.
-Tu as bien suivis tes cours aujourd'hui ma fille?
-Oui, tous.
-Bien, bien. Allons nous balader alors. »
La gamine que tu as été souris, ses yeux explosant de joie dans le silence de sa posture altière. Ton père, c'est l'homme de ta vie. Il s'ancre en toi par le seul amour que tu as pour lui. C'est celui qui t'aidera à survivre. Mais aujourd'hui ce n'est encore qu'une partie de bonheur. Et cet inestimable trésor de gaieté sait tout à fait comment s'infiltrer en chaque morceau de ton être.
« Père ?
-Oui ma fille ?
-Est-ce qu'Oreste va vraiment grandir ?
-Évidemment, comme toi tu l'as fait ! »
Et il rit. Ton père n'est pas si ouvert d'habitude. Alors tu exultes encore plus et brilles de sourires éclatants. Évidemment tout n'était pas beau et parfait, mais certains instants te permettaient de redevenir l'enfant que tu étais.
Commencer par le dégoût et finir dans les fleurs.
Tu avais neuf ans depuis quelques jours et le soleil frappait, tapait de plus en plus fort sur ton crâne dénué de chapeau. Mais tu devais courir loin de ça, d'ici, de ce palais d'horreur qui devenait un peu plus repoussant à chaque pensée affluant dans ton cerveau.
Il y avait encore ces quelques images, que ton esprit te restituait, à ta plus grande horreur. Vraiment, les échos puants que ces souvenirs te lançaient griffaient ton semblant de logique. Tu te sentais perdue dans une espèce de bouillie infâme qui bousillait tous tes piliers. C'était piquant et toxique, et ça te prenait à la gorge aussi fort que les offrandes matinales qu'on avait l'habitude de faire à Argos.
Ce que tu avais vu, tu voulais l'oublier. Ta mère et ses cris répugnants, sur un homme.. un.. un homme fichtrement nu. Ça, tu rêvais de l'oublier pour toujours. T'en peux plus de courir, t'en peux plus de penser, alors tes jambes cèdent sous le poids de tes larmes.
Le soleil brille, l'herbe est bien verte, et tes genoux se noient sous le sang et le sel de tes sanglots devenus grinçant et bruyants. Il y a cette multitude de sensations, de sentiments, et de réflexions enfouies juste là, sous ta boite crânienne, que le monde entier ne pourrait pas contenir tant elles bourdonnent.
Cette femme. Cette femme tu ne la voulais plus comme mère. Tu la voulais au cachot, tu la voulais invisible et disparue. Pas ici, pas là-bas dans ce lit. Pas à gâcher l'amour de ton père.
Chacun ses horreurs, ses fureurs.
La guerre battait son plein, et en ton fort intérieur tu n'étais sûre ni certaine d'apprécier tellement cette animation. Il y a à peine quelques années, tu étais l'innocente qui pensait que ce serait éphémère, comme les papillons. Mais ça n'avait rien à voir. Ça ne s'arrêtait pas. Comme un sablier aux grains de temps infinis.
Un petit rire glacial s'échappa de tes pauvres lèvres roses. Heureusement que les gens ne te voyaient pas, ils auraient peur de la fausse enfant que tu constituais. De toute manière on te cloisonnait dans une pièce ou deux, pour te.. protéger. Cette fois c'est ta tête de poupée qui se secoua.
Tout ceci était ridicule. Tu savais comment ça allait finir.
Mal.
Des bruits de pas frappèrent violemment tes oreilles habituées au silence des couloirs d'été. Il te suffit de sortir pour glisser ton regard un peu partout. Alors tu te faufiles, sans bruit, avide d'action. Mais tu aurais adoré ne pas voir ce qui se déroulait.
Cet homme qui parle au détour de tes pas, il te fait vomir depuis que tu l'as surpris. C'est Égisthe. Tu peines encore à supporter la propre idée qu'il vive ici bas. Puis il y a cet autre homme, un des rare que tu aimes. Ton seul allié ici. Et les deux s'affrontent, tombent et se relèvent de mille et une façons. Un énième coup et une chape de rouge s'étale dans ton champ de vision. Ton coeur implose quand toutes tes veines se cristallisent. C'est de la terreur dans ton cœur.
Parce que c'est le cou de ton père qui est à moitié déchiré devant toi.
C'est son sang qui s'échappe.
« Il est mort ?
-Oui, une bonne chose de faite. »
Il ne te restait plus qu'à tomber, encore.
Merci Maman.
Énumération de désastres.
Tu étais restée plantée une éternité dans ce champ de mort, sans savoir que faire ni que penser. Sans savoir si tu devais te réveiller. Rouvrir ta conscience, ce serait libérer la boite de Pandore et ses mille maux. Tu n'avais pas envie de souffrir encore plus.
Tu frissonnes quand de nouveaux sons atteignent ton esprit décomposé. Il y a ton nom quelque part dans ce palais qui fait écho à ta terreur. Et ça te fait enfin bouger, relever les genoux et courir vers celui qui t'appelle, le plus vite possible.
Oreste est là, entouré de gens aux regards implacables, entouré de ta mère et son amant. Deux meurtriers. Il t'appelle mais on te tient, il hurle et on le frappe. Il va être exilé. Et Argos a un nouveau régent. Quelle belle vie.
On grandit, mais dans la folie.
On aurait pu chanter tes aventures dans les épopées. Mais ça n'aurait été qu'un amas d'où dégringolent rêves et malheurs. Rien de bien fascinant ou vivifiant. Non, ta vie n'était pas faite pour autant de nobles choses n'est-ce pas Électre ?
Après la mort de ton bien-aimé père et l'exil de ton frère, il n'y avait plus que toi entre le trône et le couple de ta mère. Elle avait tout essayé. Le chantage, l'assassinat, les promesses.
Tu aurais peut-être préféré y passer. Mais on avait su t'aider à éviter les lames, alors tu avais décidé de ne pas gâcher les chances qu'on t'avait donnée. Tu essayait de vivre. Les auteurs n'en parlent pas tellement, mais les habitants d'Argos et les nobles voyaient bien le jeu dans lequel tu étais emmêlée. Certains t'avaient pris sous leurs ailes. Ils t'avaient formée.
C'était indéniablement l'une des meilleure chose de ta pauvre existence. Tout ne tournait alors plus qu'autour de survivre, venger ton père, obtenir Justice. Peu importe l'illégalité, ça t'importait peu. Les dieux étaient de ton côté. Tu le sentais à chaque instant dans les temples et dans tes prières.
Cher Père, Je vous aime toujours plus qu'hier et moins que demain, mais rien n'est et ne sera plus profond que mon attachement à votre personne. Vous m'aidez en tout, j'aimerais pouvoir vous tenir une dernière fois contre moi et oublier le monde autour. J'ai seize années derrière moi et votre assassin régit toujours Argos sous l'emprise de ma génitrice. Pauvre de vous.. cette femme est monstrueuse. Je n'aurais jamais été comme cela avec vous. J'aurais été une meilleure épouse. Demain je serais unie à un plébéien. Rien de bien incroyable, au contraire. J'en ressens une horreur puissante et terrifiante. Il n'a rien de semblable à vous, rien d'appréciable. Il est dégoutant et.. l'union sera affreuse. Je n'ose penser à la façon dont je vivrais ensuite. Pensez-vous que tuer ma génitrice soit une bonne chose ? Je le crois en tous cas. Mais je rêve de connaître votre avis, si précieux à mon âme. J'attendrais une brillante occasion de la punir et de vous rendre Justice mon tendre père. Le temps est si vaste sans vous.. Je vous veux près de moi, contre moi, dans le jour comme la nuit. Vous me manquez. Puisse les dieux vous protéger. Votre fille qui vous aime du plus lointain de son cœur, Électre.
Dépliage de vérité sur la ville des mensonges
C'est le moment favoris des dramaturges. Tu n'en raffoles pas tellement. Franchement, être à un point de rupture et voir différents miracles arriver ne t'avais pas rendu si euphorique qu'on pourrait le penser. Tu détestes le décor qui accueille ces évènements..
Sans penser, tu grattes à sang ta cuisse avant qu'une main râpeuse embarque douloureusement ton poignet. Il serre fort comme un monstre et tu te gardes simplement de couiner de douleur. Mais la nausée est là, comme à chaque contact. Avec cet étouffement intérieur constant et mauvais.
« Tu fais un bruit monstre femme, arrête de bouger ! »
Et cette chose te balance vaguement au bout de votre couche. Si tu pleurais, il entendrait. Si tu osais mettre un pied hors de la couverture, tu te ferais lyncher. Alors tu t'immobilises simplement pour ne pas pleurer ni hurler.
◊ ◊ ◊
Tu avais reconnu ton frère sans aucune hésitation et vous aviez parlé de tout. Sa colère contre votre mère et son amant avait jailli du fond de ses entrailles et tu avais eu un espoir fou et puissant de Justice pour votre père.
Ça n'avait pas raté, mais le suicide d'Oreste se sentant coupable de son matricide avait brisé le peu de joie que cela restituait en toi. Un mal pour un bien, ça ne te rendait que plus vide. Mais la ville entière avait enfin tout su, et avait été libéré de toutes les magouilles du Régent et de ta génitrice. De mille mensonges et faux-semblants pour une Justice claire et meilleure. Mais toi, tu n'avais rien de changé, tu restais enchaînée.
Tout était si fatiguant.
Tu avais continué de chercher justice pour tout ce qu'on t'avait fait. C'est comme ça qu'il était mort, ton mari. De tes propres mains rougies et de ton cœur battant plus vite que le galop des chevaux. Mais cette euphorie était volage. Elle s'enfuyait rapidement.
Tu t'étais juste laissée faire quand les corinthiens sont entrés pour de bon dans la ville, des mois plus tard. Tu ne t'étais ni débattue, ni défendue. Tu attendais de rejoindre les bras de ton Père, loin d'ici.
3 notes · View notes
Text
Sort pour rendre quelqu'un obsédé par vous-Marabout professionnel
Sort pour rendre quelqu’un obsédé par vous-Marabout professionnel
Sort pour rendre quelqu’un obsédé par vous-Marabout professionnel
Je sais qu’il y a une fine ligne qui sépare l’amour de l’obsession, mais je sais aussi que certaines personnes n’obtiennent une tranquillité d’esprit que si la personne dont elles sont amoureuses devient obsédée par elles. Donc, même si je préviens que l’obsession peut être un espace dangereux dans lequel on peut se retrouver,…
View On WordPress
0 notes
inukag9 · 5 years
Text
Je t'aime à la folie - Amour
Disclaimer: Les persos ne nous appartiennent pas!
Êtes-vous venus directement ici? Ou bien aviez-vous lu les autres fins avant? Dans tous les cas, vous voici sur le chapitre amour!
Bonne lecture à tous! ^^
┬┴┬┴┤・ω・)ノ├┬┴┬┴
Chapitre 5: Amour
- Fais-moi confiance, Deku. Je suis un héros après tout. Je t'aiderai quoi qu'il arrive.
Après cette déclaration, le visage enfoui dans le cou de l'un l'autre, les bruits d'une porte qui sautait ainsi que d'une multitude de pas se firent entendre. Bientôt, le héros enchainé et le vilain toujours sur ses genoux se retrouvèrent encerclés par une équipe de justiciers. Ils jugèrent la situation à une distance raisonnable des deux protagonistes de cette scène presque irréaliste vue l'état dans lequel étaient les deux hommes. Cela laissait peu de doute sur leur activité quelque instant plus tôt. Ils hésitèrent sur leur prochain mouvement. Ground Zero, un héros prometteur, aurait-il retourné sa veste? Mais il était actuellement attaché à une chaise, dans l'incapacité d'effectuer le moindre mouvement. Donc, n'aurait-il pas plutôt été forcé? A moins que cela ne soit un jeu pervers auquel jouaient les deux amants pensant être à l'abri?
Voyant les héros sur leur garde et sentant que son amant ne prévoyait pas d'effectuer le moindre mouvement, Katsuki prit calmement la parole.
- Faites attention. The Fool a un alter d'empathie. Tant que vous ne le touchez pas directement, il ne devrait pas vous rendre fou.
Des murmures s'élevèrent. Un grésillement et un entretien radio s'effectua à l'arrière. La police était sûrement à l'extérieur, bouclant le périmètre et prêt à agir en cas de dérapage.
- L'homme actuellement assis sur moi est celui que l'on recherche. The Fool. Derrière son masque se cache Midoriya Izuku, notre sauveur à nous, héros. Du moins, c'était ce que je croyais jusqu'à ce soir.
Le vert tressaillit en entendant son amant parler de lui. Kacchan n'avait-il pas dit qu'il allait l'aider? N'était-il pas tout simplement entrain de rejeter toute la faute sur lui? Il était vrai qu'il avait causé beaucoup de tors mais… de penser que son amoureux agirait ainsi…
- Je l'ai vu rendre fou Ouragan après l'avoir enlacé et embrassé. D'où l'hypothèse d'un contact pour activer son alter. Moi-même, je ne sais pas si j'ai été affecté par la déchéance. Alors faites attention s'il vous plait.
Le vert restait immobile, logé confortablement contre son amant. Il voulait profiter de leurs derniers instants ensembles. Ils allaient être séparés. Kacchan l'avait abandonné pour s'en sortir.
- Deku…est également mon petit ami. En tant que tel, je suis désolé de ne pas avoir vu à travers son masque et découvrir son autre identité. Désolé… de ne pas avoir pu t'arrêter plus tôt, Deku.
Deku frissonna légèrement, signe qu'il l'avait bien entendu. Il resserra un peu sa prise, cachant sa honte d'avoir douté de la sincérité du blond. Il avait dit qu'il l'aiderait. Il lui avait dit de lui faire confiance. Il redoutait tant l'instant où il devrait quitter cette chaleur rassurante. Qu'avait-il donc fait jusqu'ici?
- C'est toi qui m'as dit qu'il fallait oser dire qu'on avait besoin d'aide, non? Alors laisse-moi t'aider à mon tour. Rend-toi. Je te jure que je te protégerai.
Bien qu'hésitant, Izuku releva la tête, faisant reculer d'un pas tous les héros présents. Il se retira doucement de son pilier et un liquide blanchâtre s'écoula entre ses cuisses, faisant déglutirent et rougir certains héros, hypnotisé par cette vision quelque peu érotique.
- Kacchan…
- Tout va bien Deku. Je suis là.
Les surhommes qui suivaient l'échange ne savaient plus quoi penser. Ils avaient l'impression de regarder un drama où le héros serait du genre à dire des niaiseries comme l'amour triomphe toujours. Eraser Head arriva sur les lieux et activa son alter d'annulation. Il ligota The Fool dans ses bandes avant d'utiliser des menottes spéciales tandis que les autres libérèrent le blond prisonnier également sous l'effet de l'alter d'annulation.
Un tissu autour de la taille plus tard, le vert suivit sagement les membres des forces de l'ordre sans se débattre, ayant perdu toute volonté de résister. Le blond fut également embarqué dans une voiture séparée. Il devait être interrogé afin de connaître son rôle dans cette affaire. Des examens devaient également avoir lieu. Ne manquerait plus que cet utilisateur de bombe se déchaine en ville. Ils devaient être prudents jusqu'à ce que tout cela soit éclairci.
Au poste, les deux hommes furent interrogés à de multiples reprises, confirmant le déroulement des méfaits et les conditions de l'arrestation. Bien des semaines plus tard, il fut décrété que Ground Zero n'avait aucun lien avec horreurs commise par The Fool. Le risque d'une défaillance du héros explosif était également faible. Le fait d'avoir était l'amant d'un criminel n'avait évidemment pas joué en sa faveur. Il n'était pourtant qu'une simple victime. Lui-même s'était fait berné par la gueule d'ange du psy que tout le monde adorait. L'amour rendait aveugle. Qui oserait le critiquer? Comment un simple homme amoureux pourrait-il douter de sa moitié? Même le plus fort de tous les héros avait une faiblesse. Après bien des débats, des examens et des interrogatoires, Bakugou Katsuki avait fini à l'écart de tout soupçon. Heureusement, l'arrestation s'est passé avant que tout ne deviennent incontrôlable. Ce n'était bien sur pas sans séquelle, mais les autorités étaient certains que cela aurait pu être pire.
Quand à Midoriya Izuku, il fut jugé et condamné. Sa peine était cependant allégée. Le juge l'avait déclaré en partie non responsable de ses méfaits dû à un trouble psychologique causé par un alter transmis de force par un super vilain. Dans les faits, All for One avait transmis un alter de force à un pauvre homme qui n'avait su contrôler un tel pouvoir, surtout que de base, il n'en possédait aucun. Pour soulager sa douleur du à l'empathie trop forte pour être humainement supportable, le vert n'avait d'autre choix que de transmettre à son tour tout ce qu'il captait pour tenter de garder un semblant de lucidité. Le vilain malgré lui séjournait à présent dans une prison spécialisée où il suivait un traitement pour tenter de reconstruire sa personnalité détruite par la folie meurtrière de son alter.
N'ayant d'autre choix que de vivre avec ce pouvoir, Izuku devait apprendre à bloquer les flux qui pénétraient en lui. Il vécut un temps dans une aile isolée, avec un personnel strictement sélectionné pour l'aider dans son traitement. Bien des mois plus tard, lorsque son état s'était amélioré et sa tolérance envers la présence de plusieurs personnes dans une même salle fut constatée, le patient fut introduit dans une aile un peu plus peuplée. Ce n'était toujours pas l'aile principale, mais il y avait du progrès. Le contact était néanmoins prudent et la présence de gants était obligatoire lorsque l'ancien vilain interagissait avec d'autre personne.
Ce ne fut que bien plus tard encore que Bakugou Katsuki reçut l'autorisation de rendre visite à Midoriya Izuku. Plus de deux ans s'étaient écoulées depuis la dernière fois qu'ils s'étaient vus. Leur échange serait aujourd'hui étroitement surveillé. Aucun contact physique n'était permis. De plus, un dispositif supplémentaire fut installé pour les empêcher d'utilisation leur alter. Une vitre les séparait l'un de l'autre. Le blond attendit dans sa partie de la salle et les gardiens amenèrent le vert dans l'autre moitié. Le prisonnier fut installé à une chaise et regardait ses mains gantées plutôt que l'être en face de lui.
Un silence gênant naquit. Leur retrouvaille ne se passait pas dans un cadre idéal. De même que de part leur actions respectives, ils se trouvaient à présent dans une telle position, séparés par une plaque vitrée. Finalement, Katsuki rompit ce silence.
- Hé! … Ca va? Demanda calmement le blond.
Il se doutait que ce n'était pas facile à vivre mais il ne voyait pas comment il pouvait commencer une conversation pour leur retrouvaille. Parler de la pluie et du beau temps? Du fait qu'il l'ait dénoncé sans regret? Malgré son cœur lourd, il savait qu'en tant que héros, il avait pris la bonne décision.
- Je vais beaucoup mieux… Et toi?
- J'ai du arrêter de travailler un certain temps mais ya plus de soucis maintenant. J'ai prouvé que je pouvais garder ma licence.
- Tant mieux, lâcha Izuku soulagé. Je m'en serais voulu si tu avais du arrêter ta carrière…à cause d'un raté comme moi.
- Deku…
- Hum. Je ne suis qu'un Deku. Mais j'ai fait des progrès ces derniers temps, tu sais. Je peux supporter jusqu'à la présence de cinq personnes autour de moi et bloquer mon empathie. Ou du moins l'atténuer de façon à ce que ça soit supportable. C'est encore un peu dur de désactiver mon alter mais je fais beaucoup d'effort.
- Deku…
- Mais c'est quand même dur tu sais…sans toi à mes côtés… Tu me manques, Kacchan. Énormément.
- …
- Je t'aime. Je t'aime à la folie, Kacchan!
- Je sais.
Des larmes perlaient dans ses yeux verts. Il n'osait pas regarder celui dont il avait un jour souhaité la vengeance. C'était si puéril. Rien n'était de sa faute. Mais des pensées l'avaient assaillit du jour au lendemain, sans jamais lui laisser de répit. Encore et encore. Inlassablement. Puis une jour, lorsqu'il avait revu cette chevelure blonde, ces yeux rouges, il avait craqué et sombré.
- Je suis désolé… pour tout le mal que j'ai fait… Je suis si désolé... Kacchan, je suis désolé!
- Hé… Deku. Regarde-moi.
Celui-ci secoua la tête, refusant de se montrer encore plus pitoyable que leur dernier échange dans ce hangar désaffecté. Ses mains liées remontèrent jusque sur son visage, espérant se cacher derrière ses menottes.
- Deku. Je veux te voir. Regarde-moi.
Il avait vraiment envie de revoir celui qu'il aimait après tout ce temps mais il avait peur de croiser son regard. Et s'il était venu le rejeter? Nier celui qu'il était devenu? Et si à cause du mal qu'il avait infligé à la société, le blond coupait définitivement les ponts avec lui, reniant toute relation qu'ils aient pu avoir? Ils avaient été amant. Ils avaient vraiment été amoureux l'un de l'autre. Rien n'était faux. Jamais il n'avait osé jouer sur ce terrain là, de peur que la magie s'estompe si elle était fabriquée de toute pièce.
- Je veux que tu me regardes, Deku.
Deku entendit quelque chose se poser contre la vitre de séparation. Hésitant encore un instant, il finit par relever doucement la tête, craintif, et vit quelque chose d'inattendu. D'abord, il y avait deux mains posées à plat sur cette plaque translucide. Ensuite, il y avait la tête de l'homme qu'il aimait. Elle était un peu floue de par ses larmes mais il reconnaissait cette silhouette entre mille. Puis ses yeux. Ils avaient tellement expressif. Il y avait un mélange assez complexe de sentiments et il regrettait presque de ne rien pouvoir ressentir. Kacchan était comme un livre ouvert. Ses sentiments irradiaient de tout son corps, surtout de ces pupilles rouges, chose rare avec le blond. Il sentait une chaleur monter en lui. Douce et familière. Il voyait dans ses yeux flamboyants de la douleur, mais aussi de l'amour, de la solitude, du soulagement. Avec tout cela, le vert craqua de nouveau et ses larmes inondèrent sur ses joues.
- Je me sens seul sans toi, Kacchan!
- Moi aussi.
Se relevant tout à coup, Izuku fit basculer sa chaise par terre. Les agents de sécurité ainsi que ceux du poste de surveillance accentuèrent leur vigilance sur ces deux là, préférant ne pas agir tout de suite. Des yeux étaient visibles à travers la fente de la porte et la caméra ajusta son focus.
Ne prêtant pas attention aux intrus de sa bulle amoureuse, le vert posa ses mains gantées et menottées contre cette barrière invisible, tentant de détecter la chaleur de son amant. Il ne ressentait rien. Cette plaque ainsi que ses gants le gênait pour ressentir la chaleur de l'homme qu'il aimait. Mais ce simple geste avait suffit à le réchauffer. Étrangement. Il pouvait imaginer la chaleur de son amoureux traverser ce barrage et se diffuser en lui. D'abord dans ses doigts, puis sa main. Viendrait ensuite ses bras et pour finir, son cœur. Celui-ci se chargerait ensuite de réanimer chaque cellule de son corps pour le sortir de sa prison de glace.
Katsuki résistait tant bien que mal à l'émotion trop grande qui le submergeait. Il ne pensait pas que revoir son petit ami le mettrait dans un tel état, lui qui d'habitude, faisait le fier. Le voilà avec des perles aux coins des yeux, sur le point de pleurer. Ah… Deku lui avait tant manqué. Bien plus qu'il ne le pensait. C'était pourtant ce qu'il se disait chaque jour, lorsqu'il se levait seul dans son lit. Lorsque qu'il mangeait seul. Lorsqu'il regardait la télévision seul. Lorsqu'il dormait seul. Depuis quand son petit ami avait-il pris une telle place dans son quotidien? Le héros prit le temps de reprendre le contrôle de soi, même si ce n'était pas parfait.
- Lorsque… Lorsque tu sortiras…
Sa gorge se serrait. Qui sait lorsqu'Izuku pourrait sortir de cette prison. Bien qu'allégé, la peine restait néanmoins assez lourde. D'après les spécialistes qu'il avait consulté, le mental de Midoriya Izuku était toujours fragile. Un rien pouvait encore le faire basculer du mauvais côté et recommencer une nouvelle tragédie. Il avait énormément bataillé pour obtenir cette visite. Qui sait quand aura lieu la prochaine.
- On partira tous les deux, sans personne pour nous déranger. Juste toi et moi.
- Kacchan…
- Dans un endroit où on sera tranquille tous les deux et où l'on pourra vieillir côte à côte, veiller l'un sur l'autre… Dans un endroit où tu seras à mes côtés…
- Kacchan… Je… Je…
- Je me réveillerais tous les matins avec toi à mes côtés et je t'enlacerai tous les soirs pour t'endormir. Je t'embrasserais dix milles fois pour rattraper tout ce temps perdu. On mangera ensemble et on ira se promener, main dans la main. On ira à la plage que tu aimes tant et on mangera une glace. On se fera des pique-niques. Je t'apprendrais à cuisiner et à faire le ménage. Même après tout ce temps, t'es toujours aussi nul.
- Kacchan…
La fontaine avait été de nouveau activée dans les yeux du prisonnier qui ne parvenait plus à refermer les valves. Ne voulant pas briser le contact de leurs mains superposées, Deku ne put cacher son horrible visage ravagé par les eaux lacrymales. S'en était presque mignon. Il n'arrivait plus à parler mais hocha la tête de toute ses forces, acquiesçant à chaque activité proposée, faisant sourire le blond de l'autre côté de la vitre. Celui-ci posa son front sur la plaque transparente, rapidement rejoint par son âme-sœur. Sa voix était proche de son oreille. Il pourrait presque sentir le souffle de sa respiration.
- Deku… Je t'aime. Je me sens seul sans toi… Alors guéris vite et rejoint-moi.
- Kacchan… Je t'aime aussi… Kacchan…
Sans avoir besoin d'un quelconque signe, leurs lèvres se posèrent sur cette vitre incassable. Les yeux fermés, ils profitaient de ce lien qui s'était créé entre eux. La sensation glacée ne disparut guère mais leur cœur s'était uni par ce simple geste. Après quelque seconde, ils se décollèrent de la vitre, sans pour autant bouger leur main. Ils se sourirent. Ils ne faisaient plus qu'un.
Aujourd'hui comme hier, tous les séparaient. Mais dans un futur proche, ils se retrouveront enfin et pourront recommencer leur histoire. Une histoire qui les réunirait et où plus rien ne les séparerait.
┬┴┬┴┤・ω・)ノ├┬┴┬┴
Si vous venez de lire deux fins alternatives, il y en a une troisi��me et dernière fin!
Précédent - Sommaire - Suivant
1 note · View note
Text
Jalousie.
"J'me souviens quand elle criait mon nom, c'était magnifique."
Aaron avait bu, beaucoup bu afin d'éponger sa peine, et il était d'humeur provocateur surtout envers le nouveau petit ami de son ex. C'était une bonne soirée pourtant, une soirée où il n'aurait d'ailleurs jamais du être, mais il s'était incrusté exprès pour se faire du mal. Ils étaient tous assis autour d'une table sur le toit d'Effy, l'hôte de cette fête, elle dansait avec une de ses amies proches, Alice, pendant que tout le monde discutait. Oscar la regarda en souriant tout en répondant à Aaron.
"C'est beau ce genre de souvenir, hein? Surtout que quand t'y penses c'est mon nom qu'elle crie maintenant. Enfin, j'te remercie de l'avoir fui, parce que sans toi, j'aurais pas eu la chance de la baiser comme je le fais.
-Mais de rien, à part pour le cul il n'y a aucune chance à l'avoir.
-Tu parles, t'es juste jaloux parce que tu te rends compte de ta connerie. Elle est tout ce qu'il y a de plus magique.
-Pour l'instant. Tu penses qu'elle est la meilleure chose qui te soit jamais arrivé, mais tu vas vite te rendre compte que c'est la pire. J'parie que t'es fou d'elle, que t'imagines ta vie à ses côtés, que vous vous disputez jamais tellement elle est... Parfaite. Mais tu trouves pas ça un peu trop magique? Un peu trop parfait?
-Parce que ouais, cette fille là, c'est une fille qu'on respecte, c'est une fille qui sait comment rendre heureux. sois pas trop triste d'avoir foiré ta chance.
-Mais j'suis pas triste. T'es un marrant toi, t'es dans ton univers, tu te rends compte de rien. Si elle t'as pas déjà trompé, elle finira par le faire, elle finira par faire de la merde, elle t'embobinera, elle se fera passer pour une chose fragile qui n'aurait jamais voulu te faire du mal et t'y croiras, alors tu la pardonneras parce qu'elle et trop parfaite et qu'elle avait le droit à l'erreur. Puis t'attendras quelques mois, t'oublieras rapidement cette connerie parce qu'elle sera trop parfaite et elle finira par te refaire le même coup. Et t'en baveras, mon pauvre, j'te jure que t'en baveras. Parce que c'est le genre de fille que t'oublieras jamais, et tu penseras qu'elle aussi malgré tout, puis un mois après, elle sera déjà dans les bras de l'un de ses amants, et ensuite elle retrouvera quelqu'un avec qui jouer. C'est une joueuse, tout est un jeu pour elle, que ce soit la vie, l'école, l'amour ou même les gens en général. Et elle est fourbe, tu seras persuadé que pour la première fois de sa vie, elle aura perdu avec toi, et tu rendras vite compte que non, qu'elle aura gagner, qu'elle sera heureuse pendant que tu feras tout pour redevenir celui que tu étais avant d'avoir croisé son chemin. C'est l'genre de fille qui te feras croire que tu es le maître de toi-même et d'elle-même pendant toute votre relation, pour finir par réaliser qu'elle aura tout changer en toi, tout pris de toi, et tu en baveras. Alors profite de la chance que tu as de connaître la perfection, parce que tu vas vite regretter. Regarde la danser avec Alice, tu les trouve pas un peu proche? Ça a commencer pareil pour moi, c'est parti d'une simple danse avec une fille et ça a fini qu'elle avait embrasser près d'une quinzaine de filles en moins de deux mois. Profites, parce que tu vas souffrir pendant longtemps."
Et après ce monologue, Oscar ne répondit rien. Il se contenta de regarder Effy frottant son bassin énergiquement contre celui de son "amie" et il ne fit aucun commentaire. Il fit mine de s'en foutre et de ne pas y croire, mais l'angoisse avait déjà commencée à grandir dans tout son être.
1 note · View note
riovikings · 4 years
Text
Tumblr media
Note de Rio : La mère de Ivar et de ses frères (Aslaug) n'a pas été tué par Lagherta dans ce one-shot.
Asta se promenait sur les quais de Kattegat en attendant l'arrivée de son prince qui était partie en raid avec ses frères et quelques hommes. Déjà quasiment 2 mois et demi que Ivar était parti. Tout comme Ivar manquait à Asta, Asta manquait à Ivar. Sur un drakkar Ivar regarde la ligne d'horizon qui est dressé au loin. Il pensait à Asta. Ses beau cheveux long blond polaire tressées en une tresse africaine. Il se perdait dans ses yeux gris orageux. Il est dans le besoin de ressentir le touché de sa bien-aimée, de sa femme, de sa princesse. Il est sorti de ses pensée par son frère ainé Ubbe.
« - A quoi penses-tu Ivar ?
- A rien.
- Ce rien ce ne serait pas Asta ?
- ... Oui. »
Ivar a répondu sans trop réfléchir à la question. Lui qui par habitude ne parle pas de sa vie sentimental et intime à ses frères, il a simplement répondu « Oui » à l'entente du nom de celle qui fait tous ses désirs. Ubbe à aperçût une lueur de bonheur dans les yeux de son plus jeune frère. Les dieux savent à quel point Ivar Lothbrok est fou amoureux de cette femme unique. Et cela n'échappât pas à Ubbe qui avait remarqué que Ivar est bien différent avec Asta. Il est plus calme, doux, attentionné, protecteur. Même si Ubbe n'y aucun de ses autres frères ne sont au courant de la relation de couple que mène leur petit frère et Asta, ils pensent que ces deux dernier sont seulement de bon amis, mais que Ivar ressent des sentiments plus que amicaux pour Asta. Ubbe tapote le dos de Ivar et regarde ses autres frères avec un sous-entendu « il faut l'aider avec Asta ». Si ils savaient...
Les drakkar arrivent au port de Kattegat. Dans sa robe en satin de couleur bleu, Asta enlace Ivar et salue ses frères. Ils parlent tous ensemble de leur petite aventure. Puis sans en dire plus Asta et Ivar parte en direction de la hutte de la jeune fille. Elle embrasse son bien-aimé.
« - Tu m'as tellement manqué !! Je n'en pouvais plus de t'attendre !!
- C'était insoutenable. Plus que les autres fois. Comme si ma conscience me disait de rester avec toi. Mais à ce que je voie tu es bonne santé princesse. »
Sa conscience ? Asta pensait savoir d'où ceci venait. L'instinct.
« - Je te prépare un bain. Tu as besoin de te laver. »
Ivar plonge son nez dans la chevelure polaire de la jeune fille et inspire son odeur attrayante.
« - A condition que tu vienne avec moi.
- D'accord. » dit-elle avec joie et sourire.
Asta aide Ivar à se déshabiller et à plonger dans l'eau chaude du bain. Elle lui embrasse le front. Elle se déshabille en retour sous le regard admiratif de Ivar qui détail la moindre parcelle de son corps. Il passe un doigt le long de sa colonne vertébral lorsque Asta se tourne pour poser sa robe sur une chaise. Elle frisonne et soupire. Elle rentre dans le bain et s'assoie entre les jambes de son amant qui entoure le buste de Asta de ses bras musclés. Cela fessait trop longtemps qu'il n'avait pas ressenti la douceur de sa peau et la chaleur qui s'émanait d'elle. Il prend délicatement dans ses mains les seins de Asta qui sur le coût lâchât un profond soupir et un couinement de douleur brève. Il remarqua que sa poitrine était un peu plus grosse que à son habitude et que Asta est bien plus sensible. Il n'est pas idiot, il sait pertinemment que quelque chose d'inhabituelle se passe avec Asta. Un tas de scénario se fessait dans sa tête. Mais il a confiance en Asta et sait pertinemment que jamais elle ne serait aller voir un autre homme pour coucher avec lui. Elle est le femme le plus fidèle.
« - Asta tout vas bien ?
- Ou... oui. Tout vas bien ne t'inquiète pas. »
Ivar à la capacité de savoir si Asta mentait ou pas.
« - Asta, rien ne sert de mentir avec moi. Tu le sais mon amour. Alors dit-moi !
- Un jour tu voudrais avoir des enfants ? »
Un peu perplexe Ivar souris à la question. Bien sûr qu'il en voulait, et seulement avec Asta. De plus faire des enfants est très productif et plein de plaisir corporelle.
« - Bien sûr que je veux des enfants. Pourquoi cette question ?
- Et bien il se trouve que j'attends un enfant. Je suis enceinte Ivar. »
Ivar n'en revient pas ! Il pensait qu'il était stérile à cause de la mauvaise expérience qu'il avait eu avec cette tchoin de Margrethe. Mais depuis qu'il avait réussi à faire l'amour à Asta, à lui procuré du plaisir, à jouir en elle, il était devenu euphorique à l'idée de pouvoir avoir des enfants plus tard avec elle. Mais il ne pensait pas que plus tard s'agissait de quelque mois de relation. Mais après tout Asta est déjà en âge de donné naissance. Elle est fertile et lui aussi.
Sans s'en rendre compte Ivar caresse le bas du ventre Asta. Il sentit déjà une enflement, l'enfant qui grandissait.
« - On vas avoir un enfant Asta ?!
- Oui Ivar, ton enfant. Notre enfant. A nous deux. Tu en rêvait et moi aussi.
- Ce jour est enfin venue. »
Ivar embrasse Asta avec tout l'amour du monde. Il est heureux de voir ses désirs se réaliser. De constater que les reste de l'inquiétude de pouvoir ne pas procréer c'est définitivement envolé à l'instant même de l'annonce de la grossesse de Asta.
« - Asta !! Je suis tellement heureux ! Te savoir avec mon enfant dans ton ventre est le plus beau des cadeau !
- Moi aussi je suis heureuse Ivar. Je ne me voyais pas passer ma vie sans toi ! Je suis fiancé au plus beau, au plus fort et au plus intelligent des hommes et être fécondé par lui-même. »
Les deux amoureux s'embrassent langoureusement et tendrement. Dans une lenteur excitante. Mais tout ceci est interrompu par l'arrivé d'une personne dans la hutte de Asta. Une voix retentit.
« - Ivar ?! Tu es là ? »
Les deux jeunes avaient reconnu la voix de la mère d'Ivar qui venait de rentrer dans le petit hall de la hutte. Asta sort du bain et enfile rapidement une robe puis vas voir Aslaug.
« - Bonjour Aslaug ! Comment allez-vous ?
- Bonjour Asta ! Je vais bien et toi ?
- Merci je vais très bien. Vous êtes à la recherche d'Ivar ?
- Oui, il n'est pas rentré. Ses frères m'ont dit qu'il était partis avec toi.
- Ah... heu...oui. »
Asta rougit, gêné de la situation. Il faut dire que ni elle ni Ivar avait mis au courant quelqu'un de leur relation.
« - Il est ici ?
- Heu... o... oui ! Oui, oui !! Il est bien là. Je vais le chercher. Installez-vous sur la table. Je reviens le plus vite possible ! »
Aslaug sourit de l'embarras de la jeune fille qu'elle a vue grandir en compagnie de son plus jeune fils. Et elle se demandait bien ce qu'ils pouvaient entrain de faire pour que Asta soit embarrasser de sa venue dans sa hutte à la recherche d'Ivar.
« - Ivar je t'aide à te laver ta mère attend à côté !
- Je t'en prie, rien ne me fait plus plaisir que de me faire lavé par toi.
- Et avoir un enfant ne te fait pas plaisir ? » sourit-elle malicieusement.
« - Me faire laver et un enfant me font plaisir. Te faire l'amour aussi ça me fait plaisir !
- Tu parles trop ! »
Asta fit une petite tape sur la tête du jeune homme. Elle savonne les cheveux d'Ivar tandis que celui-ci se lave le corps. Puis le rince. Elle lui passe des habits qu'elle pose sur son lit. Ivar lui vole un baiser et sort de la chambre de la jeune fille suivit par celle-ci. Il voit sa mère et l'enlace.
« - Bonjour mère !
- Bonjour Ivar. Comment vas-tu ?
- Bien et vous ?
- Je vais bien merci. »
Asta sert de l'hydromelle à Ivar et à Aslaug. Aslaug regarde du coin de l'œil Asta qui se sert un verre d'eau contrairement à ses habitudes quand il y a des invités chez elle.
« - Tu ne prends pas un verre d'hydromelle Asta ?
- Heu... Non, j'évite d'en boire en ce moment, je préfère boire de l'eau.
- Je vois. Ohh mais tu as les cheveux tout mouillé. Donne moi une serviette que je te les sèches. »
Effectivement. Quand Aslaug est arrivée Asta n'a pas eu le temps de ce séché. Elle prend une serviette que Aslaug utilise. Ivar à bien remarqué que sa mère agissait bizarrement, comme si elle se doutait de quelque chose.
« - Vous allez bien mère ?
- Oui. Pourquoi ça n'irais pas ?
- Je ne sais pas. Je vous trouve étrange aujourd'hui.
- Etrange dis-tu ? C'est plutôt à vous deux qu'il faut dire ça.
- Comment ça ?
- Voyons Asta. Ce n'est pas à moi que tu ferras avaler ceci.
- Je ne comprend pas. Je vous assure. »
Oh que oui elle comprenait très bien, de même pour Ivar. La mère du jeune homme avait décelée quelque chose. Ils savaient que cacher la vérité à Aslaug ne servait plus à rien. Au temps tout avouer.
« - Ivar quand demanderas-tu Asta en mariage ? »
Ivar s'étouffe avec sa boisson et tousse avant de regarder Asta puis sa mère. Il ne s'attendait pas à une tel question !
« - Et bien... Comment vous dire ça ? Asta et moi sommes déjà fiancé. »
Aslaug sourit de toutes ses dents et enlace Asta.
« - Ivar !! Asta !! Quelle bonne nouvelle !! J'étais persuadée qu'un jour ou l'autre vous vous unirez !! Je n'en pouvais plus de vous voir toujours ensemble sans rien que n'avance. Mais visiblement vous avez déjà des projets !!
- Merci Aslaug. Cela nous fait plaisir de vous voir ravie de nos fiançailles.
- Asta tu es la femme parfaite pour mon fils. Je n'aurais souhaité personne d'autre que toi ma chérie. Vous commencez à établir des projets pour votre futur. C'est très bien. Vous grandissez.
- Mère.
- Oui Ivar ?
- Pour ce qui est des projets on en a déjà un qui devrait être réalisé dans quelque temps.
- Lequel ?
- Celui de fabriquer un berceau. »
Aslaug est tellement choqué et émue par le sous-entendu de son fils que des larmes coulent de ses yeux. Elle regarde sont fils et sa belle-fille. Aucun sons ne sort de sa bouche.
« - Mère ?
- Aslaug ?
- Ivar. Asta. Par tout les dieux. Vous avez procrées !! Vous allez avoir un bébé !! »
Aslaug se lève et embrasse fort dans ses bras les deux futurs parents. Elle continue de pleuré de joie et dit :
« - Effectivement Asta. L'hydromelle n'est pas bon pendant la grossesse. »
Elle embrasse le front de Ivar et celui d'Asta, puis béni le ventre de Asta en posant une main sur le bas du dos de Asta et une autre main sur la bas de son ventre. Ivar regarde la scène avec un regard admiratif.
« - Je vous aimes tout les deux mes enfants.
- Vous voulez dire tous les trois mère. »
Ils se mettent à rire puis se rassoies autour de la table. Aslaug reprend la parole :
- « Il faudra annoncer ces deux bonnes nouvelles à vos frères Ivar. Ils sont persuadés que tu n'arrives pas à avouer t'es sentiment à ta charmante fiancé. Enfin ! Ils ne savent pas que vous êtes fiancé ! Ils sont entrain de comploter afin de vous mettre ensemble d'une façon ou d'une autre !!
- Si ils savaient !! »
Quelque minutes plus tard, Aslaug rentre eu près de ses autres fils toute souriante tandis que Ivar et Asta passe une nuit agitée.
◊ 2069 mots◊
0 notes
jojna-okarm · 5 years
Text
L’hemorragie, hello. De rien, pour tout. D rien.
Comment ferais-je maman, il y a le tournage. Entre tout doucement et allez dans ta chambre.
D’où faut-il partir pour n’arriver nulle part. Je me lèverais toujours quand tu enlèveras tes lentilles pour écrire. Je réciterais des lettres pour retrouver mes mots. Je glisserais dans ma dernière peau avant la peau, pour écrire.
C’est un enfant sans ventre. Faire les enfants sans ventre. Pas du tout sans ventre.
Moi je répondrais à toutes tes questions Et celles qui sont autres Nous les chercherons ensemble, Couturier des rondeurs.
Je vais vous conter l’histoire du courtier, insomniaque. C’est fait. Mimosa qui sort sur l’avenue. Ce n’est pas la première fois que vous entendez parler ?
Au repos connaître ta nudité Comparer les décès Sexe mâle, femelle Mal d’elfe, elfe gèle.
Pceaos En souffrir tous les jours Se glisse dans les os Projection au bain ta statue Chaussure bois long, je marche Adolphe de plaies, de palais ?
Édition carte grain de beauté, statue __ allonger, impossible à prononcer Un recueil sans titre. Chanson Être amant, c’est dire ce que tu aimes
Faire la poches trois : tu as mon briquet, je l’avais posé, je te faisais les poches pour prendre le briquet du côté de la table où j’étais, tu me l’avais demandé, il a pris mon briquet, qui était le tien, que j’avais pris, j’ai demandé de me le rendre j’avais vu sa couleur, c’était son ami qui l’avait dans sa poche, et à couleur égale.
On sait rien amour (Avant la mer, quand Dieu n’était amour) Tu me détesteras Leur amour ils savent Je reste et t’aime tout Et aime tout Le leur Comment était mon sommeil après l’ivresse Tu as mangé, oui et non, je déteste et aime Je te souhaite d’être malade demain Car tu as dis non Prends ton menton et embrasse-la, comme elle Bois comme elle Prends ton menton comme elle.
Retourne-toi et la lumière Fatigue dans tes bras Je dois choisir où arriver Et avec toi Peut-on être effrayant sans être mystérieux Écrabouiller Dans la poche la rose secouée sans épines. J’ai vu la fenêtre Mais nous n’avions rien oublié Moi je m’en fous parce que j’ai peur tout le temps Je perds tout le temps Et je viens, alors que lentement le temps pouvait se prendre, Dormir avec toi, à ces mots Où monte la statue peuplée.
Je dois me souvenir de tout. Je dois me souvenir du fait de me souvenir.
Quand tu perds la sensibilité, tu as gagné, l’ongle du voleur. Je suis né rage Appuyer doigt Statue s’approche du point lèvres, en hauteur Proche De la Rage famille.
Haine contre ceux dont tu tiens la main Colère Doigt ongle appuyer Né en rage Pas de colère à côté. Peur de toi Ou de l’autre Peur ou peine ? Peur de ce que provoque ma colère Et s’il m’abat, merci Pas d’espace pour respirer Je déteste
Doigt bébé je me sers. Toi le doigt du doigt de la main Tu me démaquilles dans le noir et tu me demandes si c’est bon Première fois que le garçon Et devient aveugle
Trouve papier pour noter ton doigt sur le mien Je sais aussi perdre le démaquillage Les difficiles sont les meilleurs Pourquoi serrer le doigt Je suis une vieille prostituée Moi aussi mais je suis jeune Coin de l’œil Ils montent sur la statue Meurent J’allais avoir froid.
Eau, chaude visage J’écris mon nom Tu portes déjà l’habit du prisonnier Les ongles Tous les enfants chantes bien, ont bien chanté La fille à œil étourdissait. Œil dans fille Tu as enlevé son habit.
L’habit Non, tu n’aimeras pas ça, le sperme, le boire, tu ne veux m’avaler, tu ne sais pas ce qui puis se faire, tu ne veux avaler ta salive. Tu embrasse bien Tu ne sais pas si tu aimes. Les enfants chantent tous bien, pour cela nous fouillons les poches des voleurs.
Le canard, radentèfle, le canard, hippygrume. On est mieux d’oublier Quand froid, tremble, vois Douceur de ta peau quand tu me caresses. Dire pour entendre dire Pour l’avoir dis Pour ralentir, pour la phrase Et dans le bouillon de mon sexe, ta salive.
J’ai froid Parti voleur comme annoncé Devant la statue Droite Que j’allongerais si je pouvais Rire devant la beauté Que j’écoute Que je n’ai pas envie d’avoir ton enfant long et pâle !
0 notes
entrelesdraps · 7 years
Text
Neko et Salvia
Il y a peu de personnes anciennes dans ma vie. J’ai beaucoup déménagé, mais jamais développé d’aptitude à garder le contact. 
Hors famille, Neko est donc ma relation la plus ancienne. On s’est rencontrées au lycée. C’est par elle que j’ai compris que j’aimais les filles. Nous sommes sorties ensemble quelques mois, vraiment peu de temps au final... mais y’a des histoires qui marquent, notamment quand elles sont celles des premières fois. 
Nous fûmes très amoureuses et très complices. Lorsqu’elle m’a quittée, j’ai été dévastée comme on peut l’être à 16 ans, mais j’ai tout fait pour qu’on reste amies, parce que mon amour allait au delà de ça.Bon an, mal an, ça a marché. Elle a fini par rompre avec le connard pour lequel elle m’avait quittée. Je suis sortie avec le connard en question, parce que vraiment, pourquoi faire des choses intelligentes quand on peut faire n’importe quoi ? 
Mais ça a marché : nous sommes restées amies. J’ai réparé le cœur de la moi de 16-17 ans. J’ai aimé d’autres personnes, des filles, des garçons, et elle a vécu sa vie. On a du se revoir une ou deux fois par an après le bac, la distance étant ce qu’elle est. J’ai continué à l’aimer, mais bien entendu, plus comme avant. Un peu pour me protéger, un peu parce qu’en 15 ans, c’est quand même pas mal de passer à autre chose. Et j'ai toujours pensé que de son côté, il en était de même en pire (j’ai ponctuellement de grosses difficultés à concevoir qu’on puisse me désirer ou m’aimer, on va dire). 
J’ai toujours eu une petite voix dans ma tête qui me disait que quand même, on ne serait pas contre une soirée qui dérape n’est-ce pas. Parce que Neko, c’est resté une des plus belles personnes que je connaisse. Belle à s’en faire péter la rétine (on sent que mon objectivité adolescente est intacte, là ?), et aussi belle en tant que personne (et beaucoup, beaucoup plus au fil des années). 
Bref. On situe donc Neko ici : meilleure amie du lycée, j’aimerais bien y refaire des bisous un jour (mais j’ose pas trop y penser).
Or, elle ne pouvait venir à la Grosse Teuf d’anniv que j’organise mi-novembre, elle a donc proposé de venir le 11. Avec beaucoup de points d’exclamation, parce qu’elle rentre d’un an à l’étranger (style bout du monde, pas style Allemange) et qu’elle a des milliers de choses à raconter. 
Quelques jours avant, elle me dit qu’elle viendra avec Salvia, un de ses copains. Je le connais un peu, par elle, il m’avait laissé une bonne impression il y a genre ? Sept ans ? Quoi qu’il en soit, pas de souci.
Déjà, “un de ses” copains : Neko est devenue polyamoureuse. Tadaaaaaa. Je note l’info en rouge souligné trois fois dans ma tête.
Vendredi soir, on parle jusqu’à 5h du matin. Au moment de me dire bonne nuit, Neko m’avoue qu’elle a très envie de m’embrasser... et on s’embrasse.
Quinze ans dans la face : on pouffe à qui mieux mieux*, elle m’avoue que ça lui trotte depuis un moment, je renchéris, on pouffe. Je pars me coucher avec le cerveau en ébullition.
Samedi matin, je me réveille et j’entends le clic clac du salon grincer de façon explicite. Je me tapis en ricanant sous ma couette pendant que ma ptite voix me dit “avoue, t’as juste envie d’aller toquer à la porte et de les rejoindre”.
Samedi est la journée de la glande par excellence, on papote en buvant du thé et on boit du thé en papotant. On passe du temps avec une amie de Salvia, on dîne au resto avec L. (une amie à moi). On s’embrasse par-ci par là avec Neko (et on pouffe). 
Juste avant d’aller dormir, on discute du lycée, et on se dit des choses très jolies, qu’on aurait été incapables de dire à l’époque et qui auraient pourtant fait tant de bien. Je suis partagée entre l’envie de l’inviter sous la couette et le besoin de processer un peu ce qui est en train de se passer... comme je suis trouillarde ET crevée, je garde mes envies pour moi.
Et dimanche matin, je me réveille alors que le clic clac du salon a recommencé à chanter. Je mords très fort la couette en écrivant à R. que j’ai DÉFINITIVEMENT envie d’aller proposer de les rejoindre, il me menace d’envoyer un screenshot de la conversation à Neko. Je refuse et reste dans mon pieu, mais du coup, y’a un moment où je me rends compte qu’il va sérieusement falloir assumer mes désirs et les exprimer, et que dans ce cas précis, ça va me demander par mal de courage. Soit.
En attendant, on reprend sensiblement le programme de la veille, beaucoup de thé et de papote. Je finis par lui avouer mes idées du matin, tout en piquant un fard  de premier ordre car ma capacité de débauche n’a d’égale que ma timidité mal placée. 
“Mais tu aurais trop dû ! J’ai failli venir te chercher en vrai !”
Okay. Noté. C’est le grand chantier dans ma tête, y’a une gosse de 17 ans en train de se demander ce qui est en train de se passer, une de 31 qui lui tapote la tête en lui disant de laisser les grandes personnes parler, le feu à tous les étages et des papillons dans tous les coins du ventre. 
Dimanche soir, 3h passées. Salvia s’est empaffé dans le clic clac, Neko et moi ne sommes pas plus fraîches, et ils ont de la route à faire lundi. 
Donc on décide que c’est l’extinction des feux, alors qu’en vrai sérieux, à aucun moment on a eu l’intention d’aller se coucher. Elle vient me dire bonne nuit dans ma chambre, et il est de plus en plus évident que personne ne va dormir.
Nous glissons sur mon lit. C’est toujours la foire d’empoigne dans ma tête : en vrai j’ai beaucoup de mal à savourer parce que je suis traversée par des émotions de tout bord. Ce sont des retrouvailles que je me suis interdites de désirer, et je suis très intimidée, face à cette femme qui en vrai, m’impressionne beaucoup. Et en même temps c’est cool, très cool, tellement cool que je suis incapable de me concentrer. Du coup je me retrouve presque timide et hésitante, une version de moi-même relativement inédite au lit.
Ça s’estompe doucement, je tais les idées que je me fais pour juste écouter son souffle et redécouvrir la personne auprès de moi. C’est un peu fou, car en 15 ans rien n’a changé... et rien n’est pareil. Nos corps ne sont pas radicalement différents, mais un peu quand même, ne serait-ce que parce qu’on s’est ornées l’une comme l’autre de tatouage avec le temps. Mais au final c’est comme toute première fois avec quelqu’un, et on finit par trouver le chemin qui va bien.
Et ça va bien. Ça fait une éternité que je n’ai pas été en tête à tête avec une fille, c’est infiniment doux et amusant. On se regarde beaucoup, on échange de jolis mots, on se “j’ai envie de faire ça....” “ouiiiiiii”. Une chose en entraînant une autre, nos vocalises réveillent Salvia, qui passe la tête par la porte de ma chambre, nous signale qu’on l’a réveillé, se marre et nous demande si on veut de la compagnie.
“Ouiiiiiiiii”
Et on a de la compagnie.  Pour le coup, Salvia j’en ai pas parlé, mais t’inquiète, il me plaît bien. Il est plutôt soyeux dans son genre, fort bien élevé, et c’est très intéressant de discuter avec lui (ok, quand on me demande pleeeein de renseignements sur les Iles Feroé, ça me plait un peu en général. et il a vécu dans mon quartier du Bout du Monde il y a quelques années, c’est bizarre, dans ma tête ça crée des liens). 
On continue donc de faire connaissance dans le feu de l’action... c’est complètement étrange et parfaitement excitant. Neko s’extasie de nous voir nous embrasser, il s’extasie de nous voir nous toucher, et moi je ne suis jamais autant aux anges que quand je vois des gens se donner du plaisir. Je plonge avec délices dans ces moments où les sensations viennent de partout à la fois, où je ne sais plus à qui sont les mains qui caressent, ni le souffle dans le cou, ni les dents qui mordillent les doigts, ni les doigts qui... 
Et on s’amuse longtemps. On fait des pauses, on se câline, on papote, on se marre, on reprend les hostilités, on réveille les voisins, et il fait 18°C dans la chambre au lieu de 15°C en temps normal.  En allant chercher à boire, par la fenêtre de la cuisine, le vois le ciel qui s’éclaircit. Il est presque 8h du matin, tout le monde oscille entre l’envie de continuer et l’épuisement, mais cette fois c’est bon, la fatigue a gagné. Je fais chauffer de l’eau, prépare du thé, ramène les viennoiseries que Salvia est allé acheter dans l’après-midi, et c’est le petit déj au lit le plus doux qui soit. 
Salvia rend les armes et va se pieuter, Neko reste un peu blottie sous la couette pour papoter, avant de le rejoindre. Deux heures de sieste, un petit déj et quelques ronronnements plus tard, il est temps de partir, ce qui ne fait envie à personne... 
                                                       ***
Et maintenant ? 
Et maintenant je regrette DE NE PAS AVOIR LANCÉ LES HOSTILITÉS PLUS TÔT. Ça aurait laissé plus de temps pour s’amuser quoi...
Plus sérieusement, cela remue une foule de choses, en un dialogue permanent entre le passé et le présent. En général je m’occupe moyen du passé, c’est donc un peu inédit. Et en même temps je savais que si quoi que ce soit devait se passer avec Neko, ça entraînerait une remise en perspective de genre, toute ma vie sentimentale, tant qu’à faire. C’est l’avantage de l’expérience : je sais très bien comment fonctionne mon cerveau.
Déjà cela me fait mesurer tout le chemin parcouru. On s’est connues gamines, inexpérimentées et totalement givrées. On se retrouve femmes, riches de plein d’expériences et beaucoup, beaucoup plus matures. Et c’est cool. C’est cool de se retrouver comme ça, c’est cool de se dire qu’on a grandi et que le résultat est plutôt concluant.
Ensuite, que faire de ça ?  Eh ben “pas de la merde”, déjà, ce serait pas mal. On est raccord sur les grandes lignes de notre vision et nos attentes vis à vis de nos relations. Il n’est de toute façon pas question de repartir comme en 40.... enfin comme en 2002 (de rien pour le coup de vieux). On a envie de se revoir, et plus qu’une fois par an c’est certain. Je n’ai en vrai pas méga envie de réfléchir où ça va : j’ai retrouvé une amante, et ça me va bien comme ça **
Et Salvia ? Ben Salvia, j’ai bien envie de lui rendre une ptite visite chez les Namnètes, pis il est le bienvenu au Bout du Monde. Avec Neko, sans Neko, selon les emplois de l’espace-temps des gens, parce que ça joue pas mal aussi. Comme je passe pas très loin de chez ces deux-là pour aller fêter Noël en famille, j’ai bon espoir de faire un crochet-câlins sur la route. 
Je ne sais pas comment conclure ce billet. C’était un week end très, très riche, qui a remué plein de choses que je décante encore maintenant. Et je suis très, très heureuse de ce qui en est sorti, beaucoup plus sereine que ce que j’aurais cru. Alors, même si ça ne respecte pas la chronologie de mes ptites aventures, je crois que c’est le billet parfait pour rouvrir le blog, non ?
________________________________________________
*ce qui est un peu marrant parce que depuis quelques années, je ricane plus que je ne pouffe, on est bien d’accord
** et je me surveille comme le lait sur le feu pour éviter de passer en mode drama à la première occasion, parce que franchement, j’ai pas le temps pour ça
1 note · View note
alexar60 · 4 years
Text
Infidèle
Tumblr media
Si vous êtes mineur ou vous n’aimez pas le X, passez votre chemin. Autrement, bonne lecture.
Buvant un petit crème, elle attendait sur la terrasse d’un bistrot pas très loin de la station de métro. Je grimpai les marches une par une et la reconnus de suite bien qu’elle eût changé de coiffure. Ses cheveux plus courts lui donnaient un air sérieux presque sévère malgré son doux regard angélique. Lorsqu’elle me vit, elle se leva et souriante, elle m’embrassa timidement sur la joue. Il faut dire que c’était notre première rencontre en dehors d’internet ; Notre première rencontre dans la vraie vie.
Je commandai aussi un café. Nous discutâmes, les banalités classiques : Comment vas-tu ? Le trajet ne te semblait pas trop long ? Et tout le toutim de la vie quotidienne, du boulot ou autres. Par moments, nos mains se croisaient cherchant un contact plus enthousiaste. Je n’avais pas envie de gâcher notre relation naissante, aussi je proposai que nous allions faire ce que nous avions d’abord prévu.
Il n’y avait pas grand monde à l’exposition sur Bettina Rheims. Nous pûmes apprécier les meilleurs clichés de la célèbre photographe. Nous parlâmes de notre ressenti, de la beauté de la photographie. Nous discutâmes avec des gens plus intellectuels qui voyaient ce que notre œil ne voyait pas. Puis, il y eut une salle étrange différente car interdite aux moins de dix-huit ans. C’était du porno artistique. Bettina Rheims avait enfermé des mannequins entièrement nus dans une salle complètement vide et les avaient photographiés. Certains clichés étaient très explicites, le bout d’une langue effleurant une chatte, un baiser sur un téton… Les photos étaient belles et sans se rendre compte, je pris sa main. Elle serra cherchant à ne plus me lâcher. Tout-à-coup, la voix d’un homme nous fit sursauter : « C’est émoustillant, n’est-ce pas ? Ça donne envie ! » Un monsieur aux cheveux poivre-et-sel nous présentait un large sourire avant de sortir de la salle. Mon amie répondit en souriant, sans pouvoir cacher ses joues rouges. Le clin d’œil de l’homme me perturba. « C’est pas ton mari, quand même ? ». Elle répondit qu’il travaillait et qu’il était plus jeune que ce type.
Nous continuâmes notre visite profitant de deux autres petites expositions pour compléter la matinée. Sur la route, à la recherche d’un restaurant, nous parlâmes de nos sentiments au sujet de l’expo. J’avouais avoir trouvé la photo de Milla Jovovich magnifique tout comme celle de Monica Bellucci avec sa bouteille de Ketchup. Sa préférence allait pour Rose McGowan. Nous trouvâmes une pizzeria. Bien qu’elle fût bondée, nous pûmes manger rapidement. Nous avions faim d’autre chose. Durant l’attente et le repas, nous parlâmes de cet après-midi que nous avions préparé. Elle avoua être excitée. Pourtant, je savais qu’elle avait déjà trompé son époux.
L’hôtel qu’elle avait choisi était discret et pas très loin du musée. Je payai rapidement puis nous montâmes sans étonner le guichetier qui dit avec un sourire de façade : « Passez un agréable moment dans notre établissement». Même si nous avions loué une chambre comprenant la nuit, il se doutait que nous ne resterons pas dormir. Nous montâmes un escalier couvert d’une moquette rouge. Nos pas feutrés cachèrent notre présence. Elle était devant, je profitai pour admirer ses fesses moulées dans sa jupe ainsi que ses mollets musclés sous des bas noirs. Je demandai si elle faisait du sport. Régulièrement du footing pour sortir le chien. Soudain, j’imaginai un gros dogue mastoc accompagnant son maître et auquel j’aurais des explications à rendre.
La chambre était petite mais très propre. Elle contenait une salle de bain. Mon amante se retourna et attendit que j’approche. Dès lors, j’embrassai timidement ses lèvres colorées. Elle m’enlaça, je sentis ses seins se durcir contre mon torse. Elle me faisait de l’effet. Notre baiser devint langoureux, intense. Nous arrêtâmes puis recommençâmes tout en se déshabillant mutuellement. Nos fringues se dispersèrent dans la pièce, nos manteaux, nos chemises, nos chaussures, mon pantalon… Je baissai mon boxer pendant qu’elle s’asseyait sur le lit pour mieux mater. Une fois nue, je pris ses jambes et la poussai, elle sursauta en riant, se positionnant sur le dos. Elle accepta ma tête entre ses cuisses. Elle avait gardé sa jupe que je remontai jusqu’à la taille. Je constatai qu’elle ne portait qu’un simple porte-jarretelle comme sous-vêtement ; ni culotte ni string, elle avait prévu d’aller au plus vite.
Son sexe rasé réclamait ma langue. Après quelques baisers autours, sur les lèvres, j’exécutai un cunnilingus soutenu qui la fit chavirer. Parfois, je l’entendais gémir. Elle s’agrippait à l’oreiller ou caressait mon crâne tout en détendant ses jambes pliées. Je léchais jusqu’à bouffer sa chatte. Ma bave se mélangea à la mouille qui coulait déjà avant de commencer.
Soudain, elle exigea de me sucer. Je m’agenouillai sur le lit et pendant qu’elle jouait avec ma bite, je doigtais son sexe, m’enfonçant dans la fente devenue gluante. Cela dura le temps que je raidisse, le temps que je me sente venir. Puis, au moment opportun, je lui ordonnai d’arrêter et de se mettre à quatre pattes. Je l’observai dans cette position, la jupe toujours repliée sur le ventre, la poitrine tombant dans le vide. Elle rappelait les vaches et leur pis que les veaux aiment téter.  Je serrai, malaxai un de ses seins. Je pinçai le téton quand je demandai si je pouvais être cru. Dès lors, elle sourit et répondit un « bien sûr » sans équivoque, signalant qu’elle ne concevait pas l’amour sans bestialité.
Toujours en train de masser son sein d’une main, mon autre main joua avec son sexe. J’enfonçai, un doigt ou deux, je lubrifiai aussi son anus pendant que mon regard appréciait sa figure en train de gémir. Parfois, ma main la fessait, la faisant sursauter. Puis, une idée me vint en voyant son cul rebondit : «Tu as de beaux jambons, ma truie, dis-je. Tu sais ce que je vais faire ? Je vais en bouffer un. Je vais le mordre jusqu’à laisser la trace de mes dents. Je vais le sucer, aspirer pour former un gros suçon impossible à cacher. Comme ça ton mari saura que tu as été baisée ». Elle me dévisagea et sourit de suite. Elle ne s’attendait pas à ça, tout comme je ne m’attendais pas à sa réaction. «Même s’il sait que je suis avec un autre homme, je ne sais pas comment il prendra la chose ». Incroyable, il était consentant pour ses coucheries !
« Eh bien, on verra ! » ajoutai-je. « Mais avant, ma salope, tu vas me sucer… sans utiliser les mains, ni la bouche. Tu vas simplement lécher le bout de ma bite pour qu’elle reprenne de la vigueur. Si jamais, mon gland rentre dans ta bouche, j’arrête tout et je m’en vais. ». Dès lors, sa langue lapait rapidement avec vivacité mon sexe qui se raidissait de nouveau. Mes doigts, continuèrent à s’enfoncer dans sa chatte trempée. Pour l’assouplir, je commençai à élargir son anus avec mon index. Elle frissonnait dès  que je la fessais pour rappeler que je ne voulais pas  sentir la chaleur de sa bouche.
« Quand tu rentreras, dis-je, tu montreras cette marque à ton homme et tu raconteras tout dans les moindres détails ! A sa place, je deviendrais fou ! Mais je serai excité et je voudrai reconquérir mon territoire. Alors, je te baiserai comme une sale chienne. Et je t’enculerai jusqu’à jouir dans ton cul. Et comme punition, je t’obligerai de passer la nuit entière avec un plug anal comme bouchon, rien que pour empêcher mon sperme de sortir et ainsi marquer ton ventre de mon odeur. Histoire de dire aux autres : C’est une sale pute, mais elle est d’abord à moi. »
Mes propos l’excitèrent. Lorsque mon organe devint tendu, je me positionnai derrière elle et sans prévenir, je croquai sa fesse la faisant légèrement crier. Elle grommela, dès lors, je demandai si elle préférait que je la marque au fer rouge comme on faisait aux prostitués sous Louis XIV. Elle rit et releva son fessier afin que je morde encore plus profondément. Je suçai ensuite jusqu’à faire apparaitre un bel ovale bleu en forme de bouche. Fier de mon œuvre, je m’astiquai avant de mettre un préservatif et de m’enfoncer dans sa fente chaleureuse. Elle gémit, se mordit l’index. Elle coucha la tête sur une joue, me supplia de continuer, d’aller plus vite. Parfois, je m’arrêtai et me retirai, constatant qu’elle frottait son clitoris en même temps que mes va-et-vient. Dès lors, je la comblai de ma langue puis, je la pénétrai de nouveau me collant à elle comme une glue. Nos corps faisaient un bruit ressemblant à celui de quelqu’un qui marche avec des tongs.
Couramment, pendant ma besogne, je dilatais son sphincter anal. Elle s’était vantée d’aimer la sodomie, alors je préparai le chemin en utilisant mes doigts recouverts de salive et de cyprine. Enfin, dès que le conduit était suffisamment ouvert, j‘insérai mon gland et la pris brutalement. Elle cria d’abord avant de serrer les dents. Ses mains se crispèrent, ses pieds remontèrent. Telle une autruche, elle enfonça la tête dans le matelas pour supporter la souffrance. Je ne voulus pas la ménager et limai à une vitesse appuyée dans son trou étroit. Son anus déchiré lui brulait les entrailles, chaque coup était une blessure. Elle cria, sembla pleurer. Je vis son rimmel couler sur les joues. Alors, pris d’un moment de pitié, je sortis et observai son œillet élargi. Je pouvais y enfoncer un doigt sans toucher les parois avant qu’il ne se referme lentement. Doucement, je caressai cet orifice pour calmer la douleur ou réveiller le plaisir.
Et puis merde, elle n’avait pas qu’à écrire qu’elle aimait se faire enculer ! J’étais décidé de la prendre sauvagement. Je pénétrai de nouveau son cul et labourai de plus belle. Je me sentis vigoureux, puissant à l’humilier autant. J’appuyai sa tête contre la couverture pour ne plus l’entendre chouiner car elle râlait, se plaignait sans dire ouvertement qu’elle avait mal. Parfois sa main cherchait à m’éloigner d’elle pour demander grâce, mais je continuai de la défoncer en pensant venger tous les impuissants, tous les cocus de la terre. Et si j’arrêtais, c’était pour reposer mon membre prêt à exploser ou juste pour admirer le tunnel que je creusai jusqu’à ses entrailles. Je demandai si elle aimait, elle répondit oui, me traita de porc. « Normal de se comporter comme un porc avec une truie comme toi, répliquai-je. Avec les enculées, j'emploie des méthodes d'enculé. » Elle gémit de douleur. Dès lors, j'ajoutai des réflexions supplémentaires en me rendant compte qu'elle aimait les propos grossiers: « Tu penses à ton mec quand tu te fais mettre? Tu penses à lui quand ta gueule et ton cul sont aspergés du foutre de porcs comme moi? Tu penses à lui, le pauvre cocu qui sait qu'actuellement tu te fais baiser? Tu imagines toute sa frustration, obligé de se branler dans les chiottes de son travail ou carrément en train de baiser une secrétaire en se vengeant de toi? ». Elle mouillait à en pisser de plaisir. Par moments, mes doigts frottaient son clito durci et dressé. J’occupai la place en conquérant. Puis, sentant ma jouissance venir, j’accélérai allant plus vite et plus profond. Elle ne criait plus, se mordait les lèvres, elle bouffait littéralement le coin de l'oreiller.
Soudain, j’éjaculai continuant de trimer. Enfin, vidé, je m’écroulai sur son dos frémissant pour reprendre mes esprits. Je sortis ensuite mon sexe ramolli mais encore gros hors de la capote et me plaçai en face d’elle. Sans prévenir, j’attrapai sa mâchoire et l’ouvris afin de baiser sa bouche en lui ordonnant de laver ma bite de ma semence. En bonne soumise, elle effectua cette tâche avec délicatesse. Pendant ce temps, je pressai le préservatif pour étaler le contenu sur son cul. Ultime humiliation, je m’amusai à enfoncer ce condom devenu usagé dans son anus, le laissant sortir comme une queue molle ridicule. Dans les soirées de beuveries étudiantes, on s’amusait à faire ça à l’aide d’un stylo, à ceux qui trop bourrés, ne se réveillait pas, laissant planer un doute qu’ils gardaient jusqu’à ce qu’on leur avoue la réalité.
Lorsque je vis les traces noires sur ses joues, je me sentis étrangement pitoyable et présentai des excuses. Elle rit, étonnée par ma soudaine gêne. Certes, ni elle ni moi ne s’attendaient vivre un moment aussi violent. Toutefois, elle annonça qu’elle serait prête à recommencer une prochaine fois. Nous prîmes ensuite une douche et restâmes un peu dans la chambre enlacés sur le lit à se parler de nous. Je demandai si son mari acceptait réellement ses tromperies. Elle répondit simplement : « Je ne lui ai jamais rien caché. La tromperie c’est quand on ne dit rien. » Philosophie étrange, mais je n’étais pas en situation de pouvoir critiquer. Le lendemain matin, elle me réveilla avec un message formel accompagné d’une photo d’elle, ou plutôt de sa chatte ouverte, et du sexe de son mari dans son rectum : « Super excité, il a adoré, moi aussi ! Il aimerait t’inviter à passer un weekend à la maison, j’inviterai une amie que tu apprécieras beaucoup. »
Alex@r60 – août 2020
39 notes · View notes
Text
Sexe, amour, estime et autres drogues.
J’aime le sexe. Vraiment. À cela tu pourrais penser que c’est le cas de beaucoup de monde où me traiter de porc. Seulement j’aurais à répondre que j’ai eu un nombre de partenaires sexuels dissuasif envers d’éventuels partenaires amoureux et... que je suis une jeune femme. C’est bizarre de penser à comment c’est vu par mes pairs, la sexualité que je mène et que je chéris. Je m’approprie mon corps en l’offrant, je me donne du plaisir que j’estime mériter par défaut, je suis née avec le nécessaire et ma philosophie s’y prête. Et c’est affolant de simplicité. Pourtant qu’est-ce que ça porte à débat.
Tu t’en fous de ta santé ? Non, donc je me protège. Eh oui, le 21ème siècle ne sert pas qu’à enfin élire un président d’une puissance mondiale qui ne croit pas au climat.
Tu n’as pas d’estime de toi ? J’en avais très peu. Avant de pouvoir me voir comme directrice de mes actes, de mon futur, de mes envies. Avant de me foutre en face de cette réalité qui me criait depuis des plombes que je n’avais rien d’unique. Non. Et c’est la plus belle pensée qui m’a grandie. Je ne suis pas plus dommage qu’une autre. Je ne suis pas cassée après usage, ou dévalorisée. J’ai le corps moite et le sourire aux lèvres, personnellement pas mon idée du malheur.
Tu as besoin de ça ? Non. Si je devais m’en passer, ça ne poserait pas de souci. D’ailleurs, tiens, en couple avec un homme pas particulièrement nympho, et sans le tromper, sans l’harasser à la tâche, je ne me sens pas le cerveau qui part en déroute.
C’est en lien avec tes traumatismes ? La question est dure (Zappa nous dirait de la manger) on va la décortiquer. Qu’est-ce qu’un lien ? La question au fond chercher une cause à effet direct là où le plus loin que je m’en rappelle il n’y a eu que des fluctuations maigrement coordonnées. Et en même temps c’est logique. J’ai connu beaucoup d’hommes. Je les définis par la trace qu’ils me laissent et le goût. Certains souvenir se sont désagrégés comme le sucre dans du café. D’autres ont laissés de longues cicatrices boursouflées dans les parois de mon crâne. Celles qui mènent en fait, aux plus grandes frasques que j’aie commises. On ne raconterait pas ma vie à une âme sensible, ces passages pourraient troubler l’homme trouble. J’ai été éclaboussée dans des passés dont je me rappelle si je le veux ou si j’oublie de chasser ces souvenirs dans lesquels on m’a donné le peu de respect qui devait me faire comprendre à quel point j’en méritais peu (voire pas). Après des guerres contre ce genre de saletés, j’ai eu le bon sens de me tourner vers les cochonneries, les vraies. Celles qui sentent fort et dont on garde un carré de peau sec sous la douche pour se le rappeler plus tard.
Tu te vois comme une déesse ? Oui. Momentanément, de manière sainement disproportionnée, je me vois dans le prisme du désir d’un autre comme son but actuel, ce qu’il lui faut. Je lui offre en retour de s’apercevoir de ce qu’il me satisfait. Je me dévoue à rendre, main pour main, langue pour langue le plaisir qui m’est donné.
Mais moi, j’ai une question. Pourquoi une sexualité comme la mienne pose tant de questions dans l’esprits des braves gens ? Pourquoi elle pose problème ?
Parce que la norme nous renseigne volontiers sur le fait que ma sexualité est anormale, malsaine, propice à embrouilles. La norme nous rappelle que notre sexualité a un pouvoir, mais seulement si on la réserve. D’ailleurs, la norme nous rappelle que tout débordement est corrigé par les gens de bonnes moeurs qui sauront vous rappeler le droit chemin (et votre position actuelle vachement éloignée de celui-ci) ou en tout cas en jacasser dans votre dos pour vous mettre la pression et puis évidemment, pléthore de conséquences néfastes. (gratuit pour la route, mon lexique perso des embrouilles autour du cul: “Peur de tomber enceinte ?” stérilet. “Envie de se faire une réputation ?” en fait ça me plombe les ovaires d’en apprendre toujours plus sur moi... des autres. “Envie de fantasmer ?” nan mec, ça c’est ce que je faisais avant d’apprendre que mes autocongratulations frénétiques pouvaient être assistée par la personne de mon choix tant qu’elle en aurait envie ce qui n’est pas dur à trouver. “Peur de périmer ?” moins que si je me comportais déjà comme ma grande-tante. “Besoin de te prouver quelque chose ?” oui, qu’il y a du bon à se casser le cul sur Terre.)
J’ai trouvé une réponse plus directe à cette question... et par la même occasion plus complexe. La question des partenaires.
J’en ai eu beaucoup, mes amis le savent, mon amoureux le sait, je le sais et des inconnus le savent. Et ces inconnus sont ceux qui auraient tendance à vouloir chercher la petite bête et se demander, mais du coup, qu’est-ce qui a cloché ? MAIS RIEN BORDEL ! La frustration des uns est tellement lisible sur leur face que moi je meurs de leur rétorquer, je n’en ai pas baisés autant parce que c’était possible, parce que j’était assez belle ou bonne, parce que je ne pouvais pas m’en empêcher ou parce que je voulais apparaître d’une certaine façon recevoir un certain éclat de mes prouesses plumardiales mais parce que moi et le partenaire du moment en avions envie et y étions disposés.
Je n’ai poussé personne entre mes draps, personne ne s’en est plaint en sortant. J’ai connu des amants qui ne m’ont pas respectée. C’est autre chose. C’est soci(ét)al, pas sexuel. Mais là où beaucoup pensent que j’ai osé, j’ai simplement voulu. Là où ils diront que j’ai sali, j’ai partagé. Là où ils diront que j’ai meurtri, j’ai grandi.
Oui. Le sexe a un pouvoir. Il donne envie. La frustration quand on en veut, quand les autres l’ont, c’est une chose. La frustration que j’en aie et que ce ne soit pour toi pas ma place est à mes yeux abjecte, j’espère que si tu l’a connue, tu lui (as) dit au revoir.
J’ai dix-neuf ans, plus de cent amants dans mon passé, je te parlerai du cul quand j’aurai un truc à te dire ou que tu auras une question à me poser mais surtout, je veux nous projeter dans un travail de déculpabilisation du sexe en général et avant tout du sexe de femmes.
1 note · View note
juliarecits · 6 years
Text
Mes découvertes… Cédric (1)
  Cela fait un an maintenant que je vis ma sexualité avec Agnès, et nous faisons l’amour maintenant et de plus en plus souvent. Nous sommes un vrai couple. C’est de plus en plus agréable. Cette façon d’être, nous l’affichons avec fierté. Les regards sont en fait plus souvent amusés, plus curieux que méchants, et nous sommes heureuses de nous montrer amoureuses et amantes. Les couples de filles sont souvent plus discrètes mais nous, nous avons envie de montrer notre bonheur. Peut être aussi que nous sommes suffisamment à l’aise chez moi pour que puissions vivre cela normalement. Encouragées même. Alors du coup on a envie que tout le monde le sache.
 Et puis on se rend compte aussi, parmi les amis et les proches déjà, mais aussi parmi beaucoup de personnes que nous rencontrons, que cette attitude provoque, une curiosité et une certaine envie, et une certaine excitation. Deux filles ensemble, est quelque chose de « sexy ». Pour les hommes, bien sur, mais aussi pas mal de copines. Il nous arrive de flirter avec elles, en soirées, en ballades, ou toutes autres occasions. Quelque chose les attire en nous. Une fille du lycée a partagé notre lit plusieurs fois avec un immense bonheur, avant qu’elle ne retrouve un copain avec qui elle est toujours. Ma prof de tennis m’a rejoint un jour dans les vestiaires et nous sommes allés chez elle pour terminer ce que nous avions commencé sous la douche.
 Elle m’a avoué fondre en me regardant jouer depuis quelques temps, et surtout craquer en me voyant embrassé Agnès avec autant de sensualité et sans aucunes retenues. Et pourtant elle n’avait jamais touché une fille de sa vie, et n’y pensait pas, mais notre liberté, et mon allure provocante parfois sur les courts, la faisait fantasmer depuis des mois. Mon âge aussi la dérangeait, mais ma façon d’être lui paraissait assez mature pour oser m’approcher. Elle était venue dans le vestiaire ou j’étais seule à me laver. Elle m’a demandé l’autorisation de se doucher également, ce qu’elle ne fait jamais. Sous la douche, où elle m’a rejointe, elle avait osé me laver dans le dos et s’était électrocutée en caressant mes seins. Nous avions commencé à nous enlacer, nues toutes les deux, en nous lavant mutuellement, et c’est avec une envie folle que nous sommes rentrées chez elle où nous avons fait l’amour avec énormément de passion. Son corps musclé pour une femme de 45 ans me donnait des frissons quand je la caressais. Elle hurlait de plaisir quand après m’avoir déshabillé, et qu’elle se frottait à moi, elle se perdait entre mes jambes ou se laissait déguster. Nous nous sommes retrouvés plusieurs fois après les matchs, chez elle. Elle pouvait me recevoir que lorsque son mari n’était pas présent. Je me douchais chez elle, et chaque fois elle venait me laver, sorte de rituel, m’habillait d’une jupette pour prendre un thé ou autre avant de glisser sous moi pour me dévorer. Et 2 fois, je suis venue avec Agnès et nous avons fait l’amour toutes les 3. Superbes moments. Au début c’est nous qui la dirigeons dans les gestes amoureux. Elle se donnait de plus en plus et les instants que nous passions ensembles étaient torrides.
 Les garçons fantasment aussi beaucoup. Voir deux filles faire l’amour et partager avec elles… Le fantasme numéro 1 chez les mecs. Une conversation à table avec mes parents nous a confirmé ce fait. Ils se sont marré et papa à même confié que c’était un spectacle inoubliable ! Et puis je me suis rendu compte du regard des hommes et comment je pouvais les séduire simplement en embrassant Agnès devant eux. Les sourires et regards coquins dans ces moments là, me font comprendre combien ces attitudes peuvent vite déboussoler ces messieurs et j’aime en jouer. Je découvre encore plus le pouvoir que je peux avoir sur les hommes, par mes tenues déjà, mon allure sexy et aussi le fait d’être libre avec Agnès. Je leur retourne souvent un sourire et l’effet en est toujours plus intense. Je lis dans leurs yeux quand nous sommes enlacées, qu’ils aimeraient beaucoup partagés ce moment avec nous.  
Les garçons nous regardent beaucoup en effet. Cela n’est pas pour nous déplaire. Plus pour moi d’ailleurs que pour Agnès. On en parle, mais elle s’en moque un peu. Moi j’avoue que j’aime bien jouer à les séduire, à me rendre désirable, que j’aime beaucoup les regards allumés de ces messieurs sur moi. J’ai découvert cela lors de ma première séance photo où pour la première fois j’ai posé pour de la lingerie. Lingerie correspondant à mon âge évidement, mais me promener quasi nue et sexy sous les yeux de mon photographe et de tout une équipe de technicien m’a encore prouvé le pouvoir que je pouvais avoir sur les hommes. Je me plais à séduire les « Messieurs », plus que les garçons de mon âge d’ailleurs. La petite lueur supplémentaire, le sourire complice et coquin de ces Hommes bien plus âgés me donnent toujours un petit frisson.
 Maintenant j’avoue que faire l’amour avec un garçon, me fait terriblement envie. Il est vrai qu’a mon âge, cela devient une préoccupation chez les filles. Pas toutes, mais moi oui, et beaucoup. Et comme notre sexualité à toutes les deux est déjà bien développée… Dans ma tête je me vois bien faire l’amour avec un homme. Je l’imagine avec son sexe en moi. L’image et cette sensation d’un sexe grossissant dans ma main, comme une petite bête à ma merci, et n’attendant qu’un signal pour me pénétrer… J’en ai envie. Pas envie de « sortir » avec un garçon. Agnès prend toute la place dans mon cœur. Je ne pense qu’au plaisir. Rien d’autre. En fait, tout ce qui est lié au plaisir me tente, me fait envie. La liberté à la maison par rapport au sexe, la complicité très forte installée depuis un moment déjà, font que je suis curieuse de tout, et qu’il me semble normal de ressentir des choses, d’en parler, et d’oser aller dans ce sens. Et on en parle souvent. J’ai l’image d’un homme sur moi, comme avec Agnès, nus, son sexe me pénétrant, je sens cette chaleur en moi. Même si je n’ai jamais connu, je le ressens, j’en ai très envie. Je suis souvent trempée de cette image. Et je me caresse en regardant parfois les films adultes que j’emprunte à la maison, ou que je regarde avec eux pour aller ensuite rêver de ces sexes en nombres, tourner autour de moi avant de me prendre et j’en ressens déjà le plaisir.
 On en parle avec Agnès, et on flirte de plus en plus souvent avec des copains. Flirts très poussés. Il m’arrive de me retrouver avec un sexe en main, et des mains qui me fouillent de partout. Je regarde et sens ce sexe et je l’imagine se glisser dans mon minou. On ne fait pas l’amour, mais il n’en faudrait pas beaucoup. Ces garçons ne me plaisent pas assez je pense. J’ai aussi appris depuis peu à prendre un sexe en bouche, et je m’en délecte au plus au point. Un nouveau plaisir que je commence à pratiquer avec joie. Nous avons partagé ce plaisir avec Agnès une fois lors d’une promenade en forêt avec un de nos copains. Nous ne lui avons pas fait l’amour, mais toutes les deux oui, devant lui, pour le rendre fou. Et ensuite il a subi nos bouches avec une joie immense. Peut être maladroites à cette époque, mais il avait explosé et hurlé son plaisir. La maladresse ne devait pas être si pénible…
 Et puis j’en ai trop envie. J’en parle avec Agnès, encore réservée. Et, avec un certain culot, je me mets à draguer ouvertement un très bon copain du club de tennis. Il à 19 ans. Beau. Très gentil. Il a déjà eu quelques succès auprès des filles du club. Nous nous entendons super bien et nous passons déjà pas mal de temps ensemble en dehors du tennis. Il est un petit peu mon grand frère au club. Il semble m’apprécier malgré que je sois plus jeune. Mon style doit y être pour quelque chose.
 Puis un jour, je lui demande de me ramener à la maison. Dans la voiture, je le vois regarder mes cuisses sous ma jupette de tennis, très courte, que j’ai gardée, volontairement, car elle me permet d’être sexy en dehors des courts, et il regarde aussi mes seins, libérés du soutien-gorge de sport, et je pointe, plus de plaisir que de froid en ce mois de juin. Mon petit haut sans dessous me dessine au mieux et j’ai pu me rendre compte de l’effet produit en partant du club. Tous les messieurs présents se retournent sur mon passage… Et Cédric, même en bon copain, semble apprécier le spectacle de mes longues jambes nues. Et moi cela me ravit. J’ai dans la tête de me faire désirer et cela semble fonctionner. J’avais envie déjà ce matin, de me faire raccompagner par lui. J’avais choisis une tenue plus sexy qu’à l’habitude. En quittant le vestiaire j’ai juste quitté ma culotte pour mettre un petit string, blanc, léger, du genre à ne pas couvrir beaucoup. Je pensais ne rien mettre comme j’aime le faire déjà souvent, mais je n’ai pas osé. Je m’arrange pour que ma jupe remonte au mieux afin de lui offrir une superbe vue plongeante sur mon entre-jambes, sur la petite dentelle de ce string. A voir ses yeux qui m’observent, je fonds et tout mon corps est traversé d’une agréable chaleur. Un frisson humide sous mon string. Il me traverse même l’idée de me faire prendre en forêt quand nous traversons un secteur calme…
 Arrivés chez moi, je lui propose de rentrer comme il le fait souvent. Le temps de papoter un peu. Ses yeux sur moi quand je descends de la voiture me donnent de plus en plus chaud, et j’accentue ma cambrure en passant devant lui pour ouvrir la maison. Je m’offre au mieux à son regard que je sais posé sur moi. Le temps d’ouvrir la porte, je sens ses yeux parcourir ma poitrine et glisser sur mes fesses et mes cuisses. Sensation agréable que de lui plaire et de me sentir déshabillée du regard. Je suis humide. Trempée.
 Nous traversons la maison pour nous installer sur la terrasse du jardin avant que je ne file sous la douche. Il est étonné mais émerveillé de me voir quitter mon petit haut en le passant par-dessus la tête et ce, avant même d’avoir traversé le salon. Geste pas innocent de ma part, et même volontaire, même si c’est assez habituel à la maison, que de se promener très peu vêtu, surtout en cette saison, j’évite en général de le faire devant des invités. Mais c’est un réflexe, et à l’instant, c’est une provocation. Notre jardin à l’abri des regards nous permet de vivre à l’aise et nous en profitons très souvent pour y manger nus sur la terrasse. Un prolongement de nos habitudes espagnoles. Il arrive même, en été, de rester un dimanche entier sans ne jamais s’habiller pour profiter au mieux du soleil. Mais Cédric n’a pas cette habitude et le spectacle le ravit. Seins nus et petite jupette. J’en rajoute encore en faisant rouler mon string, de sous ma jupe, jusqu’au sol et je le ramasse. Très naturellement. Très coquine. Pour lui c’est énorme. Je sais qu’à cet instant il a envie de moi. Je sais que moi j’en ai envie.  
 Assis au salon de jardin, il est penché pour me suivre du regard. Je m’arrange pour qu’il profite du spectacle en m’arrêtant mettre de la musique et en paradant en jupe et seins nus dans le salon. Naturelle. Innocente. Je pose comme j’ai déjà un peu appris à le faire, seins arrogants, petite mimique coquine en lisant la pochette du CD. Je lui demande s’il aime ce que je passe comme musique, et pour me répondre il doit me regarder, à la fois un peu gêné et en même temps ses yeux ont du mal à quitté ma poitrine nue, surtout quand je ressort sur la terrasse pour lui tendre la boite du cd, et que dans l’autre main je tiens mon string, en cachant, plus ou moins ma poitrine. Mes seins pointent, comme un appel. Je sais qu’il a envie de me toucher, et moi je n’attends que ca. Je suis quasi nue et a portée de mains. Je me doute que pour lui le spectacle doit être plaisant, et même excitant. Et pour moi m’offrir de la sorte me donne une chaleur immense. Je m’offre encore plus que je n’aurais pensé le faire. Je sens une ambiance électrique qui me plait. Il doit avoir une belle érection. Et de savoir que c’est juste à cause de moi…
 Sous la douche je ne peux m’empêcher de me donner un peu de plaisir en pensant à mon petit jeu dans le salon. Seins nus et nue sous ma jupette. Cette façon d’être me provoque toujours des chaleurs immenses dans les reins. Se sentir désirée, provoquer, séduire avec mon corps, offerte, c’est un régal. Et de plus j’ai envie d’un garçon et je veux que ce soit lui. Je sais que ce sera lui. Bientôt. Maintenant !
 Je retourne sur la terrasse avec juste un shorty rose que j’ai attrapé au passage et une serviette avec laquelle je m’essuie les cheveux, cachant à peine mon buste par moment avec un geste faussement pudique, comme si je m’apercevais d’un coup de ma tenue. Je lui propose de lui faire un thé. Je jette alors ma serviette sur une chaise et je repars en cuisine. Volontairement sexy dans mon geste. Je me retrouve naturellement nue comme j’aime l’être, juste ce shorty, qui, je le sais, me dessine merveilleusement bien les fesses et doit être pour lui un spectacle affolant. Mon père le trouve scandaleux. Mais il raffole de me voir avec. Il dit qu’il « dessine ce que des yeux n’auraient peut être pas remarqué sans »… Poète parfois…
 Je joue pas mal d’un déhanchement sexy, pour ajouter un peu à la tentation. Il me regarde partir comme ca avec une lumière dans les yeux qui me donne encore plus envie de continuer. Je reviens avec le thé et m’installe en face de lui sans chercher à me couvrir. Je fais en sorte qu’il puisse m’admirer comme j’aime que l’on m’admire. Je sens son regard sur moi avec beaucoup de chaleur. Il me détaille et je suis en train de m’offrir. La chaleur monte. Je sais que ce que je fais à cet instant est de la provocation, mais je le fais de façon naturelle, comme une petite fille impudique.  
 Il me connait très bien, mais de me voir être aussi à l’aise dans cette tenue et devant lui… Il me prend du regard. Il me scrute avec des yeux étonnés et gourmands à la fois. Il m’a déjà vu ainsi, dans les vestiaires, mais plutôt aperçu, furtivement, et une fois en forêt également, à l’occasion d’un pique nique, où je m’étais changée devant lui et d’autres copains qui avaient apprécié d’ailleurs mon côté nature et sans pudeur. Mais ce fut furtif. Juste le temps de changer un tee-shirt et d’offrir, volontairement et avec un sourire, ma poitrine aux trois garçons, qui n’avaient rien loupé. Il sait que cela me vient aussi de mon éducation et de mes habitudes « naturistes ».
 Il se marre en me regardant aller et venir dans cette tenue et finit par me dire qu’il me trouve superbe, que j’ai de jolis seins, de jolies fesses, des jambes sublimes, tout en me détaillant et en se marrant. Je le remercie en souriant et en me donnant encore mieux, droite, seins arrogants, coquine. Il se mare et me dit que si je n’étais pas sa copine, il me sauterait dessus ! Tellement…
 Et moi de lui répondre que s’il en a envie, et bien, que je n’ai rien contre… bien au contraire.
 Il est soufflé ! Il se ressaisit et me demande s’il a bien compris.
 Et là je lui demande directement s’il veut bien me faire l’amour. Comme ca. Sans détours.
 Sa tête ressemble à un bonhomme de bande dessinée recevant un rocher tombé du ciel !
 La surprise étant passée et devant mon air naturel et décidé, il me parle d’Agnès, de notre relation, de lui, pourquoi lui ? Qu’il me trouve bien plus que désirable, mais qu’il ne lui semble pas être amoureux. Que ce n’est pas ce qu’il était venu chercher en m’accompagnant. A quoi je lui réponds tout naturellement, que je ne suis pas amoureuse de lui moi non plus, mais que je l’apprécie énormément et que cela n’a rien à voir avec Agnès. Qu’elle et moi faisons l’amour de façon torride et amoureuse, et que rien ne changera. Je l’aime. Mais que je veux absolument faire l’amour avec un garçon et qu’il est le seul avec qui j’ai envie de le faire. Il attend une suite à mon explication, et comme elle ne vient pas il reste un moment à me regarder sans rien dire. Il lui faut digérer mes paroles.
 Evidement qu’il a très envie de moi. Depuis longtemps déjà. Mais je suis sa « copine », il me trouve très jolie et très sexy, il est fier de se promener avec moi, mais quelque chose le retient pour me draguer plus que ca. Il aime bien notre complicité, et la place qu’il a vis-à-vis des autres copains. Des petits moments d’intimité partagés parfois, dans les vestiaires, et quand il vient me chercher ici, et qu’il me voit évoluer dans des tenues souvent très sexys. Bien sur qu’il me désire, mais…
 Il me redemande un thé. Il est plutôt perdu devant mon audace. Je lui ressers et j’en profite pour m’approcher et lui offrir mon ventre à hauteur de ses yeux. Il me regarde, me demande si je suis folle ou sérieuse. Mes seins pointent de plus belle à portée se sa bouche. Tentation extrême. Il ajoute que l’envie pour lui est évidente, que je suis très belle et très excitante, mais la situation peu banale. Sur ce, avant qu’il ne reprenne sa tasse, je l’enjambe et m’assoies sur lui, face à lui, à califourchon. On se marre 2 minutes puis il ose m’embrasser un sein, et commence à me caresser. Ses mains dans mon dos, sur mes cuisses. J’ai chaud. Mes seins se gonflent et durcissent comme pour l’encourager. Je descends ma main à la rencontre de ce que je convoite en rêve depuis un moment. Je passe ma main dans son jeans, attrape son sexe brulant. Il est dur. C’est sur ! Je le veux ! Et je commence de le branler doucement en lui offrant un sein et en me caressant l’autre. J’ai envie et mon bassin ondule sur lui. Je vais à la rencontre de son sexe. Je le veux. Et je l’embrasse. Je cherche sa langue et je joue avec. Tension extrême !
 On se câline un moment, comme ca, puis il me demande QUAND je VEUX le faire, en riant, et en ajoutant : « puisque c’est une commande… » Et je lui dis que je suis prête, en avançant mon ventre à la rencontre de son membre étriqué dans son jeans. Je me frotte quelques instants dessus et je le sens bien comme ca, dur. Je mouille mon shorty et il le voit. Il me mange la poitrine de plus belle, et moi je suis posée sur son membre, encore plus dur.
 Alors je l’emmène dans ma chambre. Je m’installe sur mon lit pendant qu’il se déshabille. Je regarde avec délice son buste, que je connais déjà, mais cette fois il est pour moi. Puis il descend son jeans et je guette comme une môme l’objet de mon désir. Il est un peu intimidé quand même devant mon assurance. Et il me redemande plusieurs fois si je suis vraiment bien décidée à me donner à lui. Et de lui expliquer à nouveau que j’en ai fort envie et qu’il est le seul à qui je peux demander ca, et pour une simple raison, c’est qu’il est le seul en qui je peux avoir confiance. Et confiance à ce point là. Et quand je lui demande si je ne lui plais pas assez, il me saute dessus en m’avouant que ca fait déjà un moment qu’il me regarde avec un vrai plaisir et qu’il est fière de se promener avec une fille comme moi et que… Je me plaque à lui, l’embrasse comme je sais le faire pour affoler Agnès. Et lui, il s’affole aussi. Et nous partons dans un corps à corps assez torride un moment, à se caresser, s’embrasser, et je commence à fouiller dans son boxer pour malaxer son sexe avec vigueur. Il est très excité. Il bande très fort. Je le branle gentiment. Il passe un moment entre mes jambes à me caresser, me manger, me dévorer. Je suis brûlante de désir, et son membre grossit et me brule les mains aussi. Je me colle à lui de tout mon corps. Je suis folle d’envie, excitée de savoir que je vais me donner.  
 On se calme un peu pour parler encore de mon envie et de ma façon de voir ce moment. Je lui explique que pour moi c’est une envie, une recherche de plaisir, et un désir de découvrir dans les bras de quelqu’un que j’apprécie. Que je l’ai choisi, et que ce n’est pas un hasard. Il semble se rassurer. Je commence alors à quitter mon shorty, et me caresser seule sous ses yeux, comme je le fais souvent avec Agnès. Il savoure le spectacle de mes doigts en moi et sur moi. De l’autre main je tire sur son boxer pour qu’il puisse être à ma disposition. Il se relève et fini de se mettre nu. Il est complètement à l’aise maintenant, et vu comme il bande en se retournant, il a lui aussi une très forte envie. Il me rejoint et je continue de me faire du bien tout en le branlant. Sur le dos, j’offre à ses yeux mon corps, et mon plaisir, en ouvrant au mieux mes jambes et en me masturbant de plus en plus fort. Jeu habituel avec Agnès. Se faire du bien sous les yeux de l’autre est un moment merveilleux et très excitant pour tout le monde. Il savoure de me voir me cambrer sous la pression de mes doigts. Il m’admire et me sourit.
 Puis je me penche sur lui pour l’engloutir dans ma bouche, sans attendre, avec gourmandise. Le contact de sa queue sur ma langue me fait gémir et couler comme rarement. Elle est belle et bien chaude. Une bonne odeur également qui vient de son sexe. Des frissons énormes dans tout le corps. Ce sexe est à moi. Il est surpris de mon geste. Mais il se laisse faire, et me dit en gémissant que j’ai une bouche experte. Très fière, je le lèche et le mâche de plus belle. Il est bon son sexe. Je le sens vibrer sur ma langue. Je gémis aussi du plaisir que j’ai à le manger de la sorte. Je me sens merveilleusement bien dans cette attitude. Son sexe, dur et tendre, soyeux, qui répond à ma bouche, que je sens vivre sur ma langue. Sensation superbe ! Je me sens faite pour le plaisir, les plaisirs. Son regard perdu et ses petits cris me confirment que je dois lui faire un bien fou avec ma bouche et ma langue. Et moi, de sentir sa réaction me fait couler encore plus. J’aime ce sexe sur ma langue.
 Il m’arrête à regret et s’occupe de moi. Je me laisse aller. Il me fouille de sa langue et je monte mon ventre en gémissant à la rencontre de sa bouche. Je vois sa tête enfouie entre mes jambes, ses mains qui courent partout sur moi, et je le sens m’aspirer, me lécher, m’embrasser. C’’est la première bouche en dehors d’Agnès qui me donne autant de plaisir. Je prends sa tête, la presse sur mon sexe, et m’agite comme une folle sur sa bouche. Et là, en me caressant de façon précise, il me chuchote que si je veux bien, qu’il va me prendre maintenant pour ne pas risquer de succomber trop rapidement tellement je l’ai excité depuis que nous sommes arrivés. Il m’avoue n’avoir jamais été autant excité avec une fille. J’en coule de plus belle. Je m’abandonne. Je vais me faire prendre. Je vais me faire baiser. Je le voulais. J’y suis. Viens !
 Il s’installe entre mes jambes ouvertes. Et avant de remonter, il me lèche quelques minutes, pour bien me goûter et je coule dans sa bouche. Je sens sa langue me pénétrer avec force, avec gourmandise. Il me déguste. Tout aussi bien qu’Agnès peut me le faire. Puis il remonte poser sa queue entre les lèvres de mon minou qui l’attend avec beaucoup d’envie. J’en sursaute de joie. Elle est posée, brulante entre mes lèvres. Je la sens, dure et brûlante sur toute la longueur de mon sexe. Ce contact est énorme. Ma petite chatte humide et chaude qui embrasse son sexe brulant…
 Je sens son gland se promener sur ma vulve, il me brule, et je l’imagine bientôt en moi. Mon ventre est secoué tellement le contact de sa queue m’électrise. Je savoure la vue de mon minou, trempé, ouvert, et de son sexe tendu, rouge. Ils semblent se désirer, s’observer tous les deux. Il se frotte doucement, et me demande si je veux le recevoir, s’il est invité ? Je l’attrape et guide son gland entre mes lèvres. Je le frotte sur mon bouton puis sur la longueur de mon minou, je veux le sentir partout, je m’écarte au mieux. Je lui fais signe. Et je sens quelques chose de chaud, de doux, de terriblement agréable m’envahir. Indéfinissable sensation que ce contact au plus intime de moi. Un sexe.
 J’avais un peu peur un instant avant de monter dans la chambre, mais là, je suis complètement libérée. Et il continue de me pénétrer, de s’enfoncer, en douceur, sans bouger. Juste être en moi. Et je suis toute tendue vers lui. Je l’engloutie. Je l’aspire avec mon sexe. Je regarde sa queue entrer doucement en moi, s’enfoncer. Sensation à la fois exquise et étrange. Je suis heureuse. En sueur. Comblée. J’ai un sexe en moi et c’est encore mieux qu’en rêve. Je voudrais recommencer cet instant. Ressentir ce premier contact chaud glisser entre mes lèvres, et m’envahir.
 Mon premier sexe. Sensation sublime. Il est au fond je le sens. J’admire le spectacle de sa queue presque entière enfouie en moi. Il m’interroge du regard. Je luis dis que c’est extra. Mieux que ce que j’en attendais. Que je ne vois pas qui aurait pu être à sa place et que c’est merveilleux. Je mords mes lèvres et mes yeux se remplissent de larmes tellement le moment est sublime. Je suis prise ! Il sourit et commence à aller et venir en moi, tout en douceur. Je ressens sa queue sur toutes les parois de mon sexe. Il me fouille partout. Je ne pensais pas que ca puisse me combler comme ca. Je gémis à mon tour. Je suis trop bien. Et lui continue de me prendre, mais calmement. Il ressort complètement et me pénètre à nouveau. Génial ! Je me tends un maximum pour mieux le sentir. Quand il ressort à nouveau, mon sexe va le chercher, tellement je le veux en moi. Et on continue ainsi un long moment. Il est chaud en moi. C’est trop bon. Il remonte un peu et maintenant son sexe me frotte le bouton à chaque mouvement. Toute ma chatte ressent du plaisir, mes lèvres, mon bouton, ma vulve et toutes les parois de mon minou sont excitées. Il bouge dans tous les sens, et j’ai une sensation folle d’avoir comme plusieurs queues en moi. J’ai des frissons tout le corps. Je transpire, j’ai chaud, c’est agréable. Je jouis. Des petites jouissances répétitives. Jusqu’à un frisson bien plus fort. Je pousse des petits cris à chaque fois qu’il entre encore. Je jouis avec une queue dans moi. Pas plus qu’avec Agnès, différemment. Un autre immense plaisir. Une autre sensation. Un bonheur. Je jouis beaucoup de cette situation dont je rêvais depuis un moment.
 Lui me regarde prendre mon plaisir, et commence à grimacer de douleur. Il me dit qu’il a envie à son tour et qu’il va chercher un préservatif. Juste le temps de lui faire comprendre que s’il est sur de lui je préfère le garder en moi. Nous sommes suffisamment proches pour nous faire confiance. Alors il reprend ses mouvements et je ressens encore des frissons. Il me prend de plus en plus fort, vite, il me fait vibrer, je le sens au plus profond. Mon sexe est trempé, électrisé, sensible, et me procure des sensations nouvelles, et je sens comme il enveloppe cette merveilleuse queue, comme un baiser langoureux de toute ma chatte sur lui. Puis il accélère, il me prend un peu plus fort jusqu’a ce qu’il se tende, reste au fond de moi, pousse un petit cri et je sens son jus brulant jaillir dans moi. J’ai fais l’amour ! C’est génial ! Trop bien !
 Il reste en moi un moment pour se reprendre, il m’embrasse, puis on se retrouve côte à côte pour se couvrir de baisers et de gestes tendres. J’ai plaisir à caresser cette queue qui est toute mouillée de moi, de lui. Elle se détend et je ne résiste pas à la reprendre en bouche. Comme pour la remercier du plaisir qu’elle m’a donné. Elle est chaude et humide sur ma langue. Mon gout et le sien mêlés… Elle coule sur ma langue et j’apprécie. Puis elle diminue dans ma bouche et semble elle aussi, heureuse du moment qu’elle a passé au fond de moi.
 Puis on parle.
 Il comprend que je ne souhaite que faire l’amour avec lui. Ne pas être « avec » lui. Que je suis bien consciente de ce que je lui ai demandé. Que j’en suis très heureuse. Que rien ne va changer entre nous, si ce n’est une complicité particulière. Que je veux que l’on recommence quand il le souhaite ou moi, mais qu’il n’est pas juste un sexe. Il est mon ami, et maintenant le plus intime de mes amis. Qu’il ne doit pas s’installer de relation amoureuse plus forte que celle que l’on connait déjà. C’est presque un « pacte » de mômes que l’on signe là, sur mon lit, nus et en sueur. Et moi j’en suis fière. Et nous refaisons l’amour avec joie, sans retenues, en riant, en jouant, comme si nous avions toujours fait cela ensemble. Je suis comblée de pouvoir me faire prendre ainsi sans plus de complications que cela. Faire l’amour. Etre bien. Un nouveau plaisir.
 Notre pacte a tenu et tient toujours. Nous faisons l’amour parfois, quand j’en ai envie de lui, ou lui de moi. On s’appelle et on décide de le faire, tout simplement. Agnès me demande chaque fois comment ca se passe. Elle me questionne sur mon plaisir. Elle est complice aussi avec lui. Ils me partagent, même si Agnès a une place particulière. Il le sait. Elle le sait. Nous vivons quelque chose de magnifique, et moi un peu plus qu’eux deux. Je prends un plaisir fou entre ses bras à elle et avec lui aussi. J’ai la chance de pouvoir me partager avec eux.
 Je les aime, différemment, mais je les aime.
0 notes
Text
Bérengère
Dans Le deuxième sexe Beauvoir dit « On ne naît pas femme on le devient», qu’est-ce qui est constitutif de ta vie de femme ?
Devenir Femme a été une longue construction.  J’ai longtemps pensé qu’être femme passait par ma féminité, la séduction, mes attributs féminins et en réfléchissant à ta question, ce qui m’est venue rapidement c’est que je suis devenue femme le jour où j’ai acquis ma liberté. De là, ma vie a complètement changé pour moi à tous points de vue.
Pendant de très longues années je me dévaluais, me sous-estimais, je me rendais invisible. Je me suis investie corps et âme dans des relations amoureuses qui bouffaient toutes mon énergie et m’ont fragilisée. Je ne pensais n’Exister qu’à travers l’Amour, que c’était ce qui me rendait importante pour moi et aux yeux des Autres. J’étais dépendante de l’amour tout du moins d’une forme d’Amour. Tout cela me vidait totalement et m’empêchait de me réaliser Seule.
J’ai vécu une histoire d’amour de 5 ans très intense mais toxique qui m’a laissée en mille morceaux. Cette histoire devenait dangereuse pour moi ; mon instinct de vie/survie a repris le dessus et j’ai quitté ce garçon. Ca a été très difficile mais j’avais décidé de ne plus subir, de ne plus vivre sous l’emprise de quelqu’un. J’ai repris ma liberté, mon indépendance que j’avais mis en silencieux depuis tant d’années pensant que je n’en étais pas capable et que je ne pouvais pas me réaliser en tant que Femme au-delà du couple.
Je me sens ridicule et en colère vis-à-vis de moi parfois quand je pense à ce raisonnement  que j’avais intégré alors que ma mère par exemple, n’avais jamais été ainsi. Elle était divorcée, m’a élevée toute seule et s’est toujours débrouillée et accomplie en tant que Femme sans l’aide de personne.
J’ai pris conscience qu’il était temps pour moi de vivre, de vivre ma vie, de me réaliser en tant que Femme. Et tout a changé du jour au lendemain. Devenir la Femme que je voulais a été une seconde naissance pour moi. Je me suis réveillée, quelque chose s’est activé en moi et j’ai repris confiance en moi, j’ai eu meilleure image et estime de moi. J’ai fait le tri dans mes  relations, j’ai rencontré de nouvelles personnes avec qui j’avais de vraies affinités et qui me comprenaient. Ma vie sociale a repris des couleurs. J’ai réellement adopté la devise « quand je veux, où je veux, avec qui je veux » et ça m’a fait un bien fou.
Tout était nouveau, tout était possible, je pouvais tout explorer, tout goûter, tout essayer. Devenir Femme a été une vraie quête pour moi, un vrai travail avec moi-même. Devenir Femme ca a été la nécessité de m’imposer, de m’intégrer dans ma vie et de trouver ma place dans la société.
Devenir Femme ca a été pour moi la nécessité de devenir actrice, moteur de ma vie et non spectatrice.
Ca a également changé ma vision, mon attitude dans mes relations amoureuses.
La personne avec qui je vis actuellement respecte ma liberté, mon indépendance et comme il fonctionne ainsi, c’est très simple et très fluide entre nous.
Qu’est-ce qui t’évoque, en quelques mots, la notion de « sororité » ?
J’avoue ne pas connaître ce mot avant que tu me poses la question…
Alors avant d’ouvrir mon dictionnaire, je dirais que sororité m’évoque « sonorité », l’écho, quelque chose qui résonne chez l’un et l’autre et qui peut interpeller.
Maintenant que j’ai ouvert mon dictionnaire, le mot sororité m’évoque toujours la notion de résonnance. Depuis quelques années et grâce aux réseaux sociaux et certains médias, je sens vraiment ce mouvement de contestation, de libération de la parole émerger. Les langues se délient, les mots font écho chez d’autres et décident de parler, de se confier, de se libérer. Les femmes parlent enfin, des espaces de paroles, d’échanges, de soutien se forment.
Ca fait vraiment du bien de se dire que l’on n’est pas seule, que ce que l’on a vécu, ressenti d’autres l’ont vécue également et en même temps c’est très effrayant. En 2017, me rendre compte que nous Femmes, sommes encore rabaissées, humiliées, dénigrées dans diverses situations ou lieux me peine et me met très en colère. Le combat n’est pas terminé.
Pour moi, être femme dans un système patriarcal et « le ventre » c’est très lié, à de nombreux égards. Tu les joindrais comment toi ?
Je pense à la maternité. La femme dont sa fonction ne serait purement reproductrice, la femme au foyer. Les clichés. Les préjugés. Les discriminations. Et puis la pression sociale voire familiale et amicale quant à la maternité. Je vais avoir 30 ans, je suis en couple depuis un peu plus d’un an et je vis depuis peu avec mon amoureux, ce serait faux de dire que la maternité ne me travaille pas mais pour l’instant je suis très bien ainsi. Je n’ai pas envie, je ne me sens pas prête à devenir mère, j’ai encore tant de choses à vivre seul, avec mon copain, mes ami.e.s, j’ai besoin de me réaliser avant de franchir ce cap.
J’ai déjà eu des réflexions sur le fait qu’il faudrait que je m’y mette, que je n’ai plus beaucoup de temps, certaines personnes ont déjà planifiées  sérieusement dans combien de temps je serai maman et je trouve ça si oppressant. Je n’impose rien aux autres alors qu’on ne m’impose pas ma future maternité sous prétexte que je suis en couple. La notion du chemin tout tracé, la ligne droite (études-boulot-maison-enfant-retraites) m’effraie.
Je tiens d’abord à m’accomplir, m’épanouir, en tant qu’être humaine, femme, amoureuse, fille, collègue, en tant que personne et ensuite je déciderai avec mon compagnon si nous désirons ou non avoir un enfant lorsque nous serons prêts.
Je pense à ces femmes qui ne souhaitent pas d’enfants et la stigmatisation, la pression faite sur elles est terrible. Chacun est libre de se réaliser comme il le souhaite. Avoir des enfants n’est certainement pas une fin en soi, une obligation. Certains, certaines n’en veulent pas, c’est leur choix, respectons –le.
Je pense aussi  à l’expression « en avoir dans le ventre » parce qu’être femme dans notre société demande d’être solide physiquement et mentalement, c’est une bataille, une lutte pour conserver nos droits actuels. C’est parfois éreintant d’être une femme. Il faudrait tout savoir mener de front, tout faire, être une femme-une amie-une amante-une amoureuse parfaite. C’est une pression terrible. Soyons-nous même, soyons unique avec nos différences, c’est tellement plus enrichissant !
Que faut-il dire, transmettre aux enfants, garçon ou fille ?
Le respect et la tolérance : respecter son prochain et l’accepter tel qu’il est
La tolérance, l’ouverture d’esprit : accepter les différences de chacun, c’est ce qui en fait la richesse
Savoir se mettre à la place de l’autre, avoir de l’empathie
Laisser les enfants libres, s’exprimer comme ils le souhaitent, s’épanouir dans l’activité de leur choix, s’amuser avec les jouets qu’ils aiment (un garçon veut une poupée pas de problème ! idem si une petite fille veut faire un stage de foot ou apprendre à coder, c’est cool !)
Ne pas juger les autres au premier abord
Savoir exprimer ses émotions, dire ce que l’on ressent fille comme garçon : je pense à la pression mise sur les garçons, les hommes où il faut être fort et ne pas pleurer
 Vous pouvez lire Bérengère ici
& m’écrire là si vous désirez aussi apporter votre témoignage
0 notes
alexar60 · 4 years
Text
Fantômes
Tumblr media
Depuis plusieurs jours, Léa parle régulièrement de sa nouvelle amie. J’ai parfaitement compris qu’elle était imaginaire. Aussi, après l’avoir taquinée, elle promit de me la présenter. J’étais dans mon fauteuil pendant que Lilyann, mon épouse lisait à haute voix le journal. Son accent américain résonnait dans la salle lorsqu’elle réalisa que je ne l’écoutais plus. Elle tourna la tête dans ma direction quand notre fille entra toute souriante. Elle bombait fièrement le torse. Elle inspira un grand coup, retint sa respiration deux secondes et annonça la venue de sa copine.
« Voici Macha » dit-elle tout en prenant la main de la jeune fille qui avait le même âge que Léa. Dès lors, je souris et dis simplement : « bonjour Macha ». La gamine ne répondit pas. Elle ressemblait beaucoup à Léa par la forme ovale de son visage. Cependant, quelque-chose d’étrange apparut en sa présence. C’est difficile à expliquer ; elle était… comment dire… translucide, transparente. En fait, on voyait à travers elle. Malgré ce défaut, elle n’avait rien de dangereux bien au contraire. Son regard angélique, presque triste ajouta une envie de la protéger ou de la consoler. Elle ne parla pas, laissant Léa expliquer comment elles s’étaient rencontrées.
C’est en jouant dans le grenier. Macha se cachait derrière une grande malle qui servait de débarras à fripes. Notre fille aimait farfouiller dans les vieux cartons à la recherche de déguisements. Surprises au début, les deux filles s’amusèrent et devinrent amies. Dès lors, Léa passa des après-midis entiers à jouer dans le grenier. Sur le coup, je pensai que Macha était déguisée jusqu’à ce que Léa raconte son histoire. Elle se cachait pour fuir les persécutions des boches. D’ailleurs je remarquai les traces d’une étoile décousue sur son gilet. Je regardai Lilyann qui me dévisagea à son tour surement stupéfaite par les propos de notre enfant.
«Boche est un mot grossier, c’est une insulte!» grondai-je gentiment avant d’ajouter : « Ce sont les nazis qui persécutaient les gens, surtout les juifs. Ton amie est juive? » Je n’osai pas avouer à ma fille qu’elle était en compagnie d’un fantôme. Léa observa Macha de haut en bas puis dit en souriant : «Peut-être. Je l’aime bien, elle m’aime bien et nous nous amusons beaucoup ensemble ». Je tournai la tête vers Lilyann qui ne prononçait toujours rien. Elle se limitait à nous observer, tantôt moi avec ses gros yeux ronds, tantôt Léa et sa copine sans adresser la moindre parole. Mon épouse posa le journal sur le bureau puis elle croisa les jambes après avoir enfoncé son fessier plus confortablement dans le fauteuil.
Par moment, je me demandais pourquoi nous étions toujours ensemble. Nos discussions se limitaient à : « comment vas-tu aujourd’hui ? Qu’as-tu fait de beau ? Tu as vu le soleil brille ou il pleut». Elle lit souvent le journal, me raconte ses rencontres avec des membres de la famille ou des amis et c’est tout. Cela fait longtemps qu’on ne fait plus l’amour. Les seules parties de mon corps qu’elle touche sont mes mains quand elle les effleure, mes lèvres quand elle m’embrasse, mon front, ma joue…mon visage. On fait lit à part. Je me demande si elle a pris un amant. Je ne lui en voudrais pas si elle fréquente un autre homme. Bref, elle nous écoutait parler.
La vie de Macha était émouvante. Elle s’était cachée ici en 1942, pour éviter la rafle du Vel d’Hiv. Son père était un médecin renommé. Mais des policiers français accompagnés d’hommes en noir au brassard à croix gammée arrêtèrent sa famille. Ils sortirent les juifs de force hors du bâtiment sauf Macha qui courut se réfugier dans le grenier. Elle entendit derrière elle des cris, ses parents, un autre homme puis, des coups de feu et elle tomba…touchée en plein cœur. Elle s’est vue voler au-dessus de son petit corps à la poitrine sanguinolente. Elle a vu les siens sangloter et entrer dans un camion les amenant à Drancy. Depuis, son fantôme erre dans ce grenier oublié où elle attend le retour de ses parents.
Lilyann et moi restâmes silencieux à l’écoute des explications de Léa. Je parlai à mon tour, racontant l’histoire de la seconde guerre mondiale. De temps en temps, je m’adressai à Lily comme si je lui faisais un cours. Elle ne bougeait pas ; concentrée sur mon speech, elle écoutait toujours. Soudain, elle se leva tout en disant : « Je dois y aller ». Elle avait un rendez-vous important. Surement son amant. Elle m’embrassa, ouvrit la porte sans dire au revoir à Léa. Un homme habillé de blanc discuta avec elle dans le couloir. Pendant qu’il racontait des bobards, elle me regardait d’un air inquiet. Je vis ses yeux rougir, se remplir de larmes. L’homme referma la porte après m’avoir souri nous laissant tous les trois dans la chambre. Dès lors, je continuai ma leçon d’histoire. Léa m’écouta attentivement même si elle connaissait déjà cette période. C’est un héritage génétique dans la famille, la passion pour l’histoire.
Tout-à-coup la porte s’ouvrit brutalement. Une femme en tunique blanche entra. Malgré son sourire, son bonsoir me surprit avec effroi. Elle posa un plateau contenant un repas sur le bureau. Puis, elle avança ma chaise roulante pour me caler devant le plateau fumant. Elle repartit sans porter la moindre attention aux fillettes. Elles continuaient de me regarder avec un air étrange, à la fois radieux et triste. Léa intervint doucement en murmurant quelques mots qui me touchèrent profondément : « Tu sais, je me souviens de ce jour où tu as perdu tes jambes.»
Je revoyais la scène. Je conduisais et ma fille récitait sa dernière poésie apprise par cœur.  Puis, il y eut ce camion fou. Il était juste devant nous lorsqu’il se coucha au milieu de l’autoroute. La voiture s’est littéralement encastrée contre la citerne. Je n’ai pas vu Léa s’envoler de la banquette arrière et atterrir la tête la première contre le pare-brise. Coincé dans la taule, les jambes broyées, je n’ai pas pu la sauver alors qu’elle était si proche. Je garde à jamais en mémoire les derniers sifflements de sa respiration ainsi que la vision de son joli petit visage et sa belle chevelure souillés par son propre sang. Je l’ai entendu s’endormir pour ne plus jamais se réveiller.
Des larmes tombèrent sur le morceau de viande qui ressemblait à du cuir. Je dis simplement : « Je suis désolé »… Elle chuchota : « J’aurai dû t’écouter et attacher ma ceinture de sécurité. Mais je voulais jouer aux grandes ». Elle s’approcha, essaya de me câliner. Je ne sentis même pas ses bras traverser mon dos. Elle ajouta que Lilyann et moi lui manquaient terriblement et que c’était dommage que sa mère ne puisse la voir. « Parce qu’elle saurait que tu n’es pas fou » souffla-t-elle. Puis, elle proposa de me rendre le sourire en montrant son jeu préféré avec Macha. Alors, j’essuyai mes larmes et sans toucher cette bouffe infâme, je quittai une nouvelle fois cette chambre d’hôpital pour retrouver mon bonheur auprès de ma fille décédée et de son amie imaginaire.
Alex@r60 – août 2020
32 notes · View notes
entrelesdraps · 7 years
Text
Neko et Salvia (2)
[12-15 février]
- On prend les mêmes et on recommence, en mieux -
On va tenter de jeter en vrac tout ce qui me vient, parce que je n’ai pas envie d’être trop linéaire. Neko est passée me récupérer le lundi à l’aéroport à mon retour de la Narbonnaise. J’ai pigé plutôt vite que ça allait être émotionnellement intense, parce que rien que le fait qu’on m’attende à l’aéroport ça m’a collée sur un nuage. Salvia nous a rejointes le mercredi, pour ne rester qu’une nuit au Bout du Monde donc.
Et c’étaient effectivement des jours intenses. On avait réussi à se voir avec Neko, une fois à Rain-City, une fois chez ses parents, mais la saison a été dure pour nous deux, et l’ambiance était plutôt à la causerie qu’à la câlinade, au thé sous pilou qu’aux grands élans. Je savais, après novembre, qu’il y avait du taff, parce qu’une intimité, ça se créé pas en claquant des doigts, surtout à distance. Mais là c’était parfait. J’ai sorti la tête de mon marasme hivernal, Neko a trouvé des réponses à ses questions, cela nous a donc laissé la place pour les trucs plus amusants.
 “Du coup Salvia, il me demandait s'il pourrait te faire des bisous quand il serait là, tu en dis quoi ?” J’en dis que c’est toujours oui pour les bisous. Salvia je l’ai pas revu depuis novembre, mais y’a pas que des bisous que j’ai envie de lui faire. Le temps d’infuser un thé, Neko me couvre de propositions salaces et de câlins, et c’est grosso-modo le mood des deux jours que nous passons ensemble. On renoue une complicité, c’est très doux, et je commence à laisser tomber les barrières que je gardais par réflexe pour juste savourer le bonheur d’avoir du temps avec mon amoureuse.
Et j’arrive à dire je t’aime sans appréhension, enfin.
Quand Salvia arrive, c’est le feu d’artifice à tous les étages de ma personne. Entendons-nous bien, ce n’est pas juste lui, c’est l’amplification des courants qui passent qui me mettent dans cet état (un jour, si je n’ai pas trop peur de me trouver ridicule, j’écrirai sur ce que l’hypersensibilité peut faire en la matière). Neko est aux anges d’avoir ses deux amoureux auprès d’elle, les deux amoureux sont bien contents qu’elle soit contente, on est bien contents de se retrouver avec Salvia aussi, pour moi c’est un raz-de-marée d’émotions très positives. Encore cette histoire de barrières : je décide de me laisser emporter plutôt que de me planquer pour me protéger - parce qu’au fond de moi, j’ai confiance. Et tout naturellement, ça colle également physiquement. On se câline, on se cherche, on se rappelle qu'une pote de Salvia vient prendre le thé et qu’il serait bon qu’elle nous trouve habillé-e-s. On fait des projets pour après (qui a envie de mettre quoi dans quelle partie de qui, ce genre de choses), ça ne calme personne - puis nous sommes enfin seul-e-s, avec la soirée et la nuit devant nous. De mon côté, je prends un peu de mon attention pour établir le lien, trouver sa place à Salvia dans ma tête et sous mes doigts. C’est assez simple finalement, une fois que j’ai trouvé le courage de lui dire qu’il me plaît et que j’apprends que c’est réciproque (ce qui me touche énormément). 
La soirée, donc, est très douce et très planante. Neko m’attache (il faudra aussi que je parle plus avant du shibari un de ces quatre, mais pas maintenant) pendant que Salvia finit quelques dessins, puis vient observer, fait quelques photos, m’aide à boire quand je n’ai plus l’usage de mes mains, papote avec Neko. Toutes les guirlandes du salon son allumées, la lumière est chaude, l’intégrale d’Irfan joue en boucle, c’est un moment tout à fait précieux, profond sans être solennel.
Deux heures après avoir été détachée, je suis encore perchée sur mon petit nuage, tout juste fonctionnelle pour participer à la préparation du dîner. Un état de douce euphorie (avec des mots qui se mélangent dans les phrases et des papillons dans le ventre), qui ne m’a pas quittée jusqu’à leur départ le lendemain. 
C’est tout aussi précieux quand nous faisons l’amour. Contrairement au côté impromptu du mois de novembre, c’est quelque chose qu’on a tous anticipé depuis l’après-midi, le désir a eu le temps de s’installer. Et il y a plus de temps, moins de fatigue. C’est à la fois très bon et très marrant, et puis très intense et très tendre. 
Bref, j’ai passé trois jours plutôt parfaits, à me demander où mettre ce surplus de bonheur et de bien-être qui débordait de partout tellement j’avais plus la place à l’intérieur (ce n’est pas sale). Du coup, et dieux merci je l’avais vu venir, leur départ en début d’aprem’ a été assez difficile pour moi. Aucune envie que ça s’arrête, l’appart vide d’un coup, rien de dramatique mais rien de facile. Je me suis rappelée que tomber les barrières, ça peut rendre un peu vulnérable. Je m’en suis juste ouverte à Neko, et j’ai réussi à exprimer mon besoin d'être couverte de bisous avant d’être seule, pour apaiser ma tristesse. La bienveillance avec laquelle mes émotions ont été reçues... je ne l’avais plus vue, en amour, depuis bien trop longtemps. 
Je ne sais pas si ça a l’air de rien ou pas vu de l’extérieur, mais de mon point de vue c’est énorme, d’avoir de nouveau cette confiance dans une relation. Encore plus dans une relation impliquant trois personnes. Il y a bien sûr une part de peur aussi, il y en a souvent quand les choses semblent tomber parfaitement juste et qu’on craint que ça s’écroule.
Neko en éprouve également, probablement même plus que moi. Elle et Salvia on dû régler pas mal de choses entre eux ces derniers mois, pour finalement décider qu’ils voulaient être ensemble, et elle va donc s’installer chez les Namnètes. Dans sa constellation, il y a donc moi, son amoureuse au Bout du Monde, Salvia, son amoureux, et un amant qu’elle a à Paris. Et c’est assez nouveau pour moi en la matière : je sens que notre relation, et celle qu’elle a avec Salvia sont sur un pied d’égalité. Cela n’est pas forcément une chose à laquelle je m’attendais, mais cela me fait beaucoup de bien. Alors bien sûr, pour Neko le fait d’avoir deux amoureux, qu’ils se plaisent entre eux, et le fait que ce soit si fort et un peu fou quand on se retrouve tous les trois, c’est tellement chouette, c’est tellement de gratitude envers la vie, que ça file les jetons à l’idée que ça foire à un moment. C’est humain je pense. Je pense aussi que c’est tout récent pour chacun-e, et que ça demande un peu de temps pour décanter les choses et leur faire confiance.  
Mais oui, j’éprouve beaucoup de gratitude face à ces relations. C’est une jolie chance que se retrouver comme ça, et que ça marche. Neko, elle a plutôt envie de prendre le temps de se poser dans sa relation avec Salvia et avec moi, pas trop de papillonner. Ça me va, et je suis même très heureuse pour elle et Salvia. Moi, j’ai envie de continuer à construire avec elle ce qui semblera bien, et je suis curieuse de voir comment cela peut évoluer avec Salvia (entre lui et moi et entre nous trois). Et j’ai aussi envie de continuer à faire mon petit n’importe quoi habituel (allumer les copines, rouler des pelles, inviter des jolies personnes dans mon lit, la routine tavu). Et évidemment, les relations qui préexistent à tout ça, je souhaite qu’elles continuent et évoluent aussi. Tout ceci est ok pour Neko, sans condition autre que d’être safe dans les pratiques. Et j’ai rarement éprouvé autant de sérénité dans une relation non exclusive.
Tout cela me rend très heureuse, quoiqu’il en soit. Et c’est bien tout ce qui compte.
0 notes