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#cuisine dissimulée
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Living Room Paris Example of a mid-sized transitional open concept living room library design with beige walls, no fireplace, dark wood floors, and hidden television.
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youmakemelikecharity · 10 months
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Living Room Library Paris a medium-sized, modern, open-concept living room with a beige floor and white walls.
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leseffrontesfr · 11 months
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Vous êtes sûr que c’est un temps de saison ? Moi je ne sais pas, je ne suis pas du coin. Certains jours, j’ai du mal à croire que c’est l’été. Un coup il y a du soleil, un coup il fait gris. Ensuite il pleut, ensuite il y a du vent… parfois de l’orage, puis du soleil à nouveau. Ce n’est pas que j’ai peur de l’eau, mais j’espérais rencontrer du monde. Les beaux jours, il y a quelques familles. Des jeunes hommes parfois, mais ils sont fluets, timides et un peu niais. Ils passent leur temps à papoter entre garçons et regarder leur téléphone. Quand ils se trempent les pieds dans l’eau, ils la trouvent un peu froide et hésitent à s’immerger au dessus de la taille. Quelques-uns sont appétissants, j’aimerais les entraîner avec moi. Leur faire perdre pied — cela m’était si facile avant — mais on dirait que je leur fais peur à présent. C’est frustrant. Pour ne pas être complètement ignorée, j’ai même dû faire le premier pas : « Saluuuut ! Moi c’est Marina. Tu viens souvent ici ? Hééé ! Allô ? Reviens, quoi…  »
J’ai tout essayé pour ne pas les effrayer. Je suis restée dans l’eau pour ne pas laisser voir le bas de mon corps. J’ai pris un accent provincial pour ne pas être prise pour une Parisienne. J’ai enlevé mes perles pour ne pas faire bourgeoise et brossé mes cheveux pour ne pas faire négligée ; je suis restée seins nus pour ne pas avoir l’air coincée. Je n’ai pas parlé de féminisme, ni de climat, ni d’immigration, ni de vaccins, ni de la guerre en Ukraine, ni d’émeutes. Que des choses positives : les vacances, la mer, les jeux qu’on pourrait faire… Je me suis prise vent sur vent.
Et puis je me suis faite surprendre : il faisait moche, il n’y avait personne, je me suis assoupie sur le sable, la queue dissimulée sous une grande serviette. Quand l’éclaircie m’a réveillée, je l’ai vu à deux pas de moi. Plus possible de me glisser discrètement dans l’eau ! Je lui dis bonjour avec une voix aussi douce que possible et je me dis : « Si je ne l’effraie pas, il va peut-être me parler. Et s’il s’enhardit, nous pourrions flirter un peu... » Et là, catastrophe ! Une rafale emporte ma serviette, je me retrouve toute entière visible, les écailles luisantes comme des paillettes sous le soleil. Le type se retrouve mâchoire pendante, les yeux exorbités par la surprise : « Une… une... » Je me dis : « Tout est fichu : il va s’enfuir en hurlant, rameuter je ne sais pas qui, il va falloir que je fasse des miles et des miles à contre-courant pour trouver un autre lieu de vacances encore plus morne. « T’es... T’es une SIRÈNE ! » C’est généralement à ce moment que les défenseurs du métissage réalisent que certains mélanges ne fonctionnent pas. Ou que l’on essaye de m’éventrer mentalement en se demandant combien de citrons et de beurre il faudrait pour me cuisiner en papillote. Bref, je suis dans la sauce…
« T’es une VRAIE sirène ! Ah, ça me rassure…
— Pardon ?
— J’ai cru que t’étais une meuf. Ah, mais c’est trop cool, ça ! Je m’appelle Samuel, et toi ?
— Marina.
— Mais c’est trop mimi ! Je peux m’installer à côté de toi ? Tu viens souvent ici ? »
Et voilà comment Sam est devenu mon pote tout le reste de l’été.
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quentinyhk · 1 month
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La Bible
[Quelle meilleure méthode, pour se forcer à la lire en entier, que de la réécrire patiemment ? Cette tâche s'interrompra d'elle-même quand elle devra cesser, si et seulement s'il le faut vraiment. Entreprise amusante et instructive. Quentin Cavellier.] - Intercession d'Abraham en faveur de Sodome Assis parmi les chênes de Mamré, à l'entrée de son domicile, par une chaude journée, Abraham vit reparaître L’Éternel sous la forme de trois hommes qui se tenaient debout, non loin de lui. Dès qu'il les aperçut, Abraham courut dans leur direction et se prosterna devant eux, en s'écriant : - Seigneur ! Je t'en prie ! Si je trouve grâce à tes yeux, ne te détourne point de moi, qui suis ton serviteur ! Reposez-vous sous l'ombre d'un arbre, et j'apporterai de l'eau afin de laver vos pieds, puis je vous offrirai du pain pour vous permettre de nourrir ces trois corps sous la forme desquels vous daignez m'apparaître. Après quoi vous vous remettrez en chemin comme bon vous semble. Les trois hommes répondirent d'une seule et même voix : - Accomplis ce que tu as annoncé. Abraham s'empressa d'aller trouver son épouse Sara : - Pétris-moi vite trois mesures de farine pour préparer des gâteaux ! lui demanda-t-il. Puis Abraham, qui disposait de bétail, se hâta de choisir un veau tendre et appétissant dans son troupeau, puis ordonna à l'un de ses serviteurs de cuisiner l'animal. Le plat de viandes obtenu fut promptement servi aux trois hommes par Abraham, qui leur apporta également de la crème et du lait, avant de les regarder manger sous l'ombre d'un chêne. Soudain, les trois hommes le questionnèrent : - Où est ta femme Sara ? - Elle est là, non loin de moi, répondit Abraham. L'un des homme déclara alors : - Je reviendrai ici, à cette même époque de l'année. Et, à ce moment-là, ta femme aura un fils. Tapie en retrait, Sara écoutait attentivement la conversation. Elle savait qu'elle et son mari étaient désormais beaucoup trop âgés pour concevoir un enfant. Par ailleurs, elle se savait stérile. Aussi rit-elle en silence, en elle-même, sans faire de bruit, songeant qu'elle était fort vieille et bien gâteuse, et que le Seigneur devait être fort vieux et bien gâteux lui aussi, pour tenir de tels propos. En conséquence de quoi L’Éternel demanda brusquement à Abraham : - Et bien ! Pourquoi ta femme Sara ricane-t-elle en pensant secrètement qu'elle ne peut mettre au monde un enfant ! Est-il, selon elle, quelque chose qu'il me soit impossible d'accomplir ? Je maintiens qu'elle accouchera sous peu d'un fils ! Voyant qu'elle ne pouvait rien cacher à Dieu, pas même ses pensées les mieux dissimulées, Sara prit peur et mentit habilement : - Seigneur, je n'ai pas ri ! affirma-t-elle en se disant que c'était là la pure vérité, puisqu'elle avait ricané en elle-même, sans produire un seul son. - Au contraire, tu as ri, trancha l’Éternel par la voix des trois hommes qui se levèrent pour partir.
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aiximmo · 2 months
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Sur les hauteurs de la colline, du très convoité village de Pernes-les-Fontaines, se niche ce bel ensemble immobilier, composé d'une maison principale rénovée de 130 m² avec piscine et de ses deux gîtes indépendants, parfaitement dissimulée dans la pinède environnante. Une belle rénovation a permis de décloisonner les espaces de cette maison, érigée de plain-pied, mais également de lui apporter le confort moderne et une allure plus contemporaine. Ainsi, elle bénéficie maintenant d'une élégante pièce de vie lumineuse, conviviale et très fonctionnelle. Le salon en extension jouit d'une terrasse avec vue dégagée surplombant la piscine. L'espace nuit se compose de deux suites parentales dont une avec accès terrasse exposée sud. Le premier gîte d'une surface d'environ 85 m² présente du cachet et une décoration provençale au goût du jour. Il se compose d'un salon/cuisine, deux chambres ainsi qu'un studio pouvant être rattaché ou loué de manière https://is.gd/e5dpuD
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exutoiredepenser · 8 months
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De 5 à 10 ans.
Au CP je m'épanouis, lisant avec Ratus, joyeux avec mes amis de maternelle. Notre cour d'école, minuscule, n'entrave pas notre plaisir. Mais à la maison, des secrets sombres émergent, perturbant mon monde. Les premières rencontres avec les psychologues, une quête pour trouver celui qui me comprendra. Maman perd son emploi, submergée par l'alcool. Papa en colère, détruisant notre foyer. Chez papi et mamie, mes inquiétudes se tournent vers ma génitrice. Le lendemain, nous retournons à la maison comme si rien n'avait eu lieu. Je fouille partout, découvrant les bouteilles dissimulées dans le sac à main de ma mère. Je pressens déjà le destin qui l'attend. Pourquoi, à cet âge précoce, comprenais-je ces tourments ?
Nouvelle école pour le CE1 et le CE2, en face de chez mes parents. La maîtresse est bienveillante, même autorisant mon chat à l'école. Les troubles de comportement surgissent, ma lutte contre l'hyperactivité atteint son apogée. L'ennui m'accapare, ma vie se résume à cette monotonie. Aucun sport, loisir ou passion ne me captive, tout s'efface en quelques minutes. Je détruis tout à l'école sans raison apparente, insultant une maîtresse partie trop tôt. Je deviens incontrôlable, et avec mes premières migraines, ma vie s'obscurcit. L'école appelle mes parents quotidiennement, mais ils sont au travail, cela m'importe peu. Jusqu'au jour où le téléphone sonne. Ma mère, de l'autre côté de la rue, me demande d'attendre derrière la porte. Une brève discussion et des claques s'ensuivent. Tous entendent le bruit derrière la porte, et ce n'est pas amusant. Je me souviens du plâtre qu'elle a dû porter. Mon père, absent en semaine, attend le vendredi soir pour rétablir l'ordre, d'une manière sévère. À cet âge, je trouve cela normal, que la punition corresponde à la faute.
CM1 et CM2, les problèmes de concentration persistent. Je peux fixer un mur pendant 30 minutes sans m'en rendre compte. Une mouche en vol suffit à m'égarer. L'école m'ennuie, je sais déjà que la cuisine est ma voie future. Les migraines s'intensifient, les lunettes deviennent nécessaires. Bientôt, le collège s'ouvre devant moi, un nouveau monde à explorer.
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fables-de-jadis · 9 months
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En se réveillant le matin et pendant qu'elle se préparait pour la journée, Marie vit que son ventre semblait s'être arrondie Elle était enceinte !
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Elle attendit avec impatience dans la cuisine que Louis revienne du potager comme chaque matin. Quand il franchit le pas de la porte, elle se leva et lui annonça la bonne nouvelle. Louis n'en revenait pas, il allait être père. Avec une joie non dissimulée, il s'accroupit pour venir enlacer le ventre de son épouse.
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lespresseslitteraires · 11 months
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Dans les cales de Port-Leucate - Gérard Muller
Le Balata, un petit cargo immobilisé sur un quai de Port Leucate. Deux tableaux ont été dérobés dans le salon du navire qui fait office de galerie d’art. L’affaire a été confiée à la BTA de Saint-Laurent-de-la-Salanque, lorsque l’adjudant-chef Léon Claverie y est muté.
En binôme avec Hélène Paturel, maréchale-des-logis-cheffe, ils prendront en charge l’enquête et découvriront que, derrière ce vol, se cachent deux cadavres dissimulés dans la salle des machines du bateau. Ils vont aussi s’éprendre l’un de l’autre dans une passion à la fois fusionnelle et gastronomique.
Dans ce nouveau polar, le lecteur retrouvera le gendarme Léon Claverie, héros des romans : « Du piment dans le foie gras », « Gros pataquès à Argelès » et « Des anguilles sous le sable ». Sa passion pour la gastronomie et sa bonhomie nonchalante s’avèrent ainsi des atouts décisifs pour la résolution des enquêtes qu’il mène tout en visitant les meilleurs restaurants. Ce roman fera en outre découvrir au lecteur la cité balnéaire de Leucate avec ses environs, et, bien sûr, toutes les subtilités de la cuisine locale.
Gérard Muller, fin gastronome et Académicien des Livres de Toulouse, a trouvé dans le roman policier une façon de décrire des métiers ou des activités en plaçant ses personnages au cœur même de l’action. Là où le roman classique s’intéresse plus à la psychologie, le polar va permettre une étude de la société au plus près des protagonistes et de leurs préoccupations journalières, et en faisant partager ces dernières avec le lecteur. Une sorte d’analyse, à la fois amusante et incisive, de notre monde moderne.
L’auteur a gagné de nombreux prix littéraires pour ses romans, ses polars et ses nouvelles.
ISBN : 979-10-310-1385-5
11,5 X 17, 202 pages, 11,00 € #polar
n°156 de la collection
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eamjournal · 1 year
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Lettre 6
Vendredi 10 Février 2023
Cher Hugo,
Aujourd'hui c'est le jour du date que j'ai planifié. Je suis excitée et en même temps j'ai un petit pique qui me vient mais je l'oublie.
En fait, c'était catastrophique. Je crois que j'aimerais sincèrement être prête mais je ne le suis pas et je ne le veux pas. Je n'ai pas l'envie sincèrement de te remplacer, de te rayer et de recommencer. Je ne veux que toi et ça mon corps le sait. Bien que je tente de lutter, il me l'a rappelé tout le long de la journée. Je n'ai parlé que de toi, de comment tu étais, tes qualités, tes défauts ou tes habitudes. Je n'ai parlé que nous, ce que nous étions, nos qualités, nos défauts ou nos habitudes. C'est dramatique. A part des mises en garde dissimulées, il n'y avait rien d'autre derrière cela. Je lui envoyais constamment que c'était impossible de te concurrencer parce que je t'avais vraisemblablement choisi.
Je me suis aussi rendue compte que cet homme n'était pas du tout pour moi. Je le trouve très maladroit et ca ne m'enchante pas vraiment. Je crois que je ne suis définitivement pas faite pour les hommes qui n'ont pas déjà de l'expérience. Il avait des manières un peu gênantes de s'adresser à moi, d'essayer de m'enlacer ou de me taquiner. Parfois je dois dire que je ne savais plus où me mettre et la journée m'a paru interminable. Je ne souhaitais qu'une seule chose, c'était de rentrer chez moi et de me secouer dans tous les sens. J'étais profondément mal à l'aise. Seul à seul, je le trouvais très différent des moments où nous étions en soirée. Et je ne me projetais absolument pas avec quelqu'un comme ca bien qu'il soit très gentil et respectueux. Je me suis alors rendu compte que la seule personne que je voulais encore c'était toi. Ca me dépasse, ô combien nous sommes bien ensemble. Accordés, drôles, aventuriers et fous l'un de l'autre. Je t'aime jusqu'à n'en plus pouvoir et mon corps me le criait. Je te suis loyale et un autre homme n'a pas sa place auprès de moi aujourd'hui.
Une fois rentrée, c'est Lucas qui s'est incrusté chez moi. Je lui ai fait une petite séance de psychologie amoureuse avant qu'il se décide à me remercier avec de la brioche perdue fait maison. Incroyable le moment cuisine ! J'ai des vidéos que j'aurais aimé te montrer. Puis je lui ai raconté le désastre du date avec Martin quand il m'a dit que ca ne l'étonnait pas. Il ne trouvait pas que nous allions spécialement ensemble et surtout, pour lui, il n'y a que toi pour moi.
Je sais aussi que tu es désormais en route pour ton erasmus en Roumanie et que bientôt, tu ne seras plus sur le sol français. Je te sens déjà partir loin de moi et ca me froisse le coeur... Au fait ! J'ai eu mes résultats, j'ai validé mon semestre en droit à 12 de moyenne ! C'est pépite n'est ce pas ?! Je te vois me répéter "t'es juste la bosse en fait, juste la meilleure. T'es trop forte".
Ainsi la journée s'achève sur une grosse fatigue. 18.000 pas sur WeWard !! J'ai beaucoup marché ! Un gros dodo m'attend meme s'il s'annonce un peu angoissant.
Passe une bonne nuit, une excellente journée d'aventure vers les pays étrangers et je t'aime mon Hugo..
M.
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vidoggytv-blog · 1 year
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Est-il sécuritaire de garder de l'argent au congélateur?
Une excellente question ! Est-il sûr de conserver de l'argent dans un congélateur ? Découvrez maintenant ce que les experts disent à propos de la conservation de l'argent au congélateur et de la sécurité qu'elle offre. Profitez de votre cuisine pour cacher de l'argent . Le congélateur est l'un des endroits les plus sûrs pour cela. Mettez votre argent dans un contenant de crème glacée et empilez-le, collez une enveloppe avec de l'argent derrière le réfrigérateur ou tout autre appareil.   Alors, que se passe-t-il si vous gelez de l'argent ? Lorsque votre compte bancaire est gelé, vous ne pouvez pas utiliser votre argent , les chèques en circulation ne seront pas compensés et vous pourriez être responsable de frais bancaires en conséquence. Lorsque les créanciers gèlent votre compte, cela s'appelle également un prélèvement bancaire, une saisie-arrêt ou une saisie-arrêt. Poursuivez votre lecture pour savoir ce qu'est un compte bancaire gelé et comment cela se produit . De plus, est-il sûr de garder de l'argent à la maison ? Le meilleur endroit pour garder de l' argent à la maison est un contenant dissimulé, ignifuge et étanche, comme un coffre-fort ou un coffre- fort . Les coffres-forts sont plus sûrs, surtout si vous en avez un qui est boulonné au sol ou trop lourd à déplacer, mais les coffres-forts lourds peuvent aussi être extrêmement coûteux. Aussi la question est, qu'est-ce qu'il ne faut pas mettre au congélateur ? 15 aliments surprenants que vous ne devriez jamais mettre au congélateur, révélés - Lait. Le lait décongelé n'est pas bon. - Nourriture frit. Ils ne réchaufferont pas bien. - Patates. Les pommes de terre ne tiennent pas. - Oeufs entiers. La coque va se fissurer. - Fromages à pâte molle. Ils se séparent en eau et caillé. - Fruits et légumes frais. L'eau qu'ils contiennent gèle. - Viandes décongelées. Vous pourriez congeler des bactéries avec. - Café. Un congélateur est-il résistant au feu ? Les congélateurs contiennent de l'humidité et ne sont pas résistants au feu. Un feu assez chaud pour faire fondre la fermeture éclair ne s'arrêterait pas là. De cette façon, vous pouvez les stocker hors site, loin de tout incendie domestique. S'il y a un incendie, vous aurez peut-être besoin de ces documents immédiatement, ce qui peut être difficile s'ils se trouvent dans une petite boîte en métal dans une maison incendiée. 39 réponses aux questions connexes trouvées Comment puis-je cacher de l'argent à mes parents ? Méthode 1 Cacher votre argent dans des objets - Gardez votre argent secret dans un livre. Vous pouvez cacher de l'argent dans un livre entre les pages. - Envisagez de mettre votre argent dans une bouche d'aération. - Collez votre argent sous un tiroir. - "Sock" votre argent dans votre tiroir à chaussettes. - Écureuillez votre argent dans un boîtier de DVD/jeu. - Réutilisez les bouteilles vides pour les pièces de monnaie. Quel est l'endroit le plus sûr pour garder de l'argent ? 8 endroits sûrs pour garder votre argent - Obligations. Les obligations sont l'un des endroits les plus sûrs pour garer votre argent. - ETF obligataires. - TIPS et I-Bonds. - Comptes bancaires à rendement élevé. - Certificats de dépôt. - Fonds communs de placement du marché monétaire. - Rembourser la dette. - Préparez-vous pour l'avenir. Puis-je mettre du sucre au congélateur ? Le sucre se conservera indéfiniment (ou au moins jusqu'à un an) s'il est conservé correctement. Conservez le sucre granulé et le sucre à glacer dans un endroit frais et sec, dans un récipient hermétique ou un sac de congélation , à l'abri de toute humidité. Il peut développer des touffes lorsqu'il est exposé à l'humidité. Où puis-je cacher beaucoup d'argent ? Des endroits efficaces pour cacher de l'argent Comment geler de l'argent à la banque ? Un compte bancaire gelé est un signe certain qu'un créancier ou un agent de recouvrement a obtenu une décision de justice contre vous (ou votre cotitulaire si vous avez un compte bancaire conjoint ). Un créancier ou un agent de recouvrement ne peut pas geler votre compte bancaire à moins qu'il n'ait un jugement. Que se passe-t-il lorsque vous mettez de l'eau dans le congélateur ? Que devient l' eau en bouteille si vous la mettez au congélateur ? L' eau gèle. Lorsqu'elle devient de la glace, son volume augmente beaucoup, car la densité de la glace est bien inférieure à celle de l'eau . Ne remplissez donc pas complètement une bouteille d' eau avant de la mettre au congélateur . Une banque peut-elle refuser de vous donner votre argent ? refuser d' encaisser mon chèque? Aucune loi fédérale n'oblige une banque à encaisser un chèque, même un chèque du gouvernement. Certaines banques n'encaissent les chèques que si vous avez un compte à la banque . D'autres banques encaisseront des chèques pour les non-clients, mais elles peuvent facturer des frais. Les banques surveillent-elles votre compte ? Les banques surveillent régulièrement les comptes à la recherche d'activités suspectes telles que le blanchiment d'argent, où d'importantes sommes d'argent générées par des activités criminelles sont déposées sur des comptes bancaires et déplacées pour les faire apparaître comme provenant d'une source légitime. Quels fruits ne doivent pas être congelés ? 6 fruits et légumes à ne pas congeler Peut-on congeler des concombres ? Congeler le concombre Vous pouvez congeler des concombres entiers frais directement du jardin en les stockant directement dans le congélateur. Ils auront de la glace dessus, il suffit de les mettre dans un récipient hermétique, un bocal en verre ou un sac. Si vous les décongelez, ils deviendront détrempés. Peut-on congeler du yaourt et le manger comme de la glace ? Vous obtiendrez du yogourt congelé, mais vous n'obtiendrez pas le dessert connu sous le nom de « yogourt glacé ». Le yogourt glacé n'est pas seulement du yogourt , c'est plus comme de la crème glacée . Il contient des choses comme le sucre et la gélatine. Si vous êtes juste à la recherche d'un régal de yogourt glacé fait maison , mon frère et moi avions l'habitude de mettre des go-gurts dans le congélateur, puis de les manger . Faut-il laisser refroidir les aliments avant de les mettre au congélateur ? Il est conçu pour refroidir les aliments et les garder au frais . En d'autres termes, laisser les aliments à température ambiante encourage les bactéries à se développer. « Nous avons ce qu'on appelle la règle des deux heures : les aliments ne doivent sortir que deux heures avant d'être mis au réfrigérateur », explique Feist. Le verre peut-il exploser au congélateur ? Il est important de laisser ce que l'on appelle un "espace de tête" dans les récipients en verre qui vont au congélateur . En effet, les aliments surgelés ont tendance à se dilater et cette pression peut briser le verre . Des changements brusques de température peuvent provoquer des bris, alors décongelez le récipient en verre congelé dans le réfrigérateur . Les brûlures de congélation sont-elles sans danger pour la consommation ? Lorsque des molécules d'eau s'échappent de vos aliments surgelés, il est également possible que des molécules d'oxygène s'infiltrent. Les molécules d'oxygène peuvent ternir la couleur et modifier la saveur de votre produit surgelé. Les aliments brûlés par le congélateur peuvent être consommés sans danger , mais vous pourriez trouver que la texture et le goût ne vous plaisent pas. Faut-il conserver la vodka au congélateur ? Puisque la vodka ne gèle pas vraiment (du moins pas dans un congélateur commercial ), vous conservez la vodka dans le congélateur afin que lorsque vous la servez, elle soit fraîche et rafraîchissante, comme un verre d'eau. Cela signifie qu'après avoir passé un certain temps au congélateur , la vodka a une meilleure texture. Que se passe-t-il si vous mettez du yaourt au congélateur ? Mettre du yaourt , grec ou autre, au congélateur en changera la texture. Vous ne vous retrouverez pas avec quelque chose comme le yogourt glacé qui a conquis l'Amérique au cours des dernières décennies. Vous vous retrouverez avec quelque chose que vous ne voulez pas manger. Comme la crème sure, le yogourt se séparera. Les canettes congelées explosent-elles ? Les explosions de canettes de soda congelées ne sont pas dues directement à l'expansion de l'eau lorsqu'elle gèle, mais à la pression résultante exercée sur une poche isolée de C02. Une croyance populaire veut que cela soit dû au fait que l'eau contenue dans le soda se dilate lorsqu'elle gèle, dépasse la capacité de charge de la canette et l'ouvre. Malgré la pratique de garder de l'argent dans un congélateur communément appelée «argent béni», les experts estiment que cette méthode n'offre pas une sécurité suffisante ou une utilisation pratique. Les pièces ou les billets devraient être conservés dans un lieu sûr et sec (par exemple, un coffre-fort ou un endroit protégé chez soi). Bien que le congélateur puisse créer des conditions stables et sèches, il n'offre pas une protection suffisante contre les voleurs ou les cambrioleurs. De même, l'accès au congélateur peut être compliqué pour les personnes qui ne savent pas où se trouve l'argent. Enfin, garder de l'argent dans un congélateur peut entraîner des sons, des odeurs et des dégâts possibles à votre congélateur et à votre argent. Read the full article
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ehdesign · 2 years
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Révolutionnaire ❗❗❗
Invention Italienne pour notre cuisine.
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verver · 2 years
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SANS MOBILE APPARENT
EXTRAIT 44
Ray et Blotin foncèrent toute sirène hurlante vers le domicile indiqué.
L'appartement est petit, une entrée où un bazar règne en maître puis la salle de séjour où effectivement un placard mural avait été dissimulé de minces plaques de contre-plaqué recouverte d'un papier peint très epais et plus que douteux .
Le cache misère était presque totalement démoli, avant de jeter un coup d'œil dans le cagibi Ray demande à ses collègues encore présents sur les lieux, s'il n'y a pas des choses suspectes dans les autres pièces.
- Non ! rien chef ! regardez ! dit un de ses collègue en désignant les étagères de la cuisine.
Ray balaye du regard la petite cuisine garnie d'une table, de tabourets, d'une vieille cuisinière à gaz et de litrons de pinard vides rangés deux par deux dans un coin .
Sur l'étagère sont posés des deux restes de rouleaux de Scotch gravier puis des grands sacs plastiques minutieusement pliés.
La chambre n'est meublée que d'un lit deux places et matelas posé à même le sol.
- Vous faites des relevés dans toute la baraque et n'oubliez pas les prélèvements.
- C'est fait chef !
Dans le cagibi règne une odeur étrange et tenace, bizarre, le légiste avait sorti le corps pour faire les premières constatations et emmener le cadavre à la morgue.
D'après le légiste, le corps est celui d'une femme, brune car quelques mèches de cheveux dépassaient du haut de l'emballage.
Le légiste avait dit que la femme avait été enroulée dans des sacs plastiques entourés de gros Scotch marron puis enduit par un vernis.
Le légiste indique qu'elle a été momifiée , il lui montre le livre de contes. Pas de doute, il s'agit indique de Blanche Neige, le bouquin a le même type que les livres posés sur les nains.
Tard dans la soirée le laboratoire confirme que le corps de l'inconnue après avoir été étranglée le criminel l'avait entouré de sacs et de Scotch puis enduit le tout d'une résine et enroulé méthodiquement le corps avec plusieurs rouleaux d'adhésif et repassé de multiples couches de vernis et muré le cadavre puis maquillé toutes ces horreurs avec des planches de bois et une couche de papier peint.
L'élément qui intéresse Ray Ray et son adjoint c'est le livre de Blanche Neige que la momie a porté sur le visage, les taches de sang retrouvées sur les pages devraient correspondre à celui de la victime.
Une enquête de voisinage et la venue du propriétaire au commissariat confirment qu'un homme et une femme ont séjourné à cette adresse il y a quelques mois.
Le couplé actuel n'est là que depuis une semaine, ils ont été placés là par la mairie. Un couplé à problèmes.
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withoutpatriarchy · 2 years
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Être féministe, c’est putain de compliqué
Ce que ça peut être difficile d’être féministe, pas vrai ? Beaucoup de stigmates, de méconnaissance et de sexisme entourent ce mot. En soirée ou chez papi mamie, il suffit que tu dises que tu es féministe pour qu’on l’on soupire de lassitude et d’un mépris à peine dissimulé.
Pourquoi ? Etre féministe, soyons honnêtes, c’est casser les couilles. Déjà, parce que c’est ainsi que la majorité de la société le voit. Et c’est bien normal, car c’est elle tout entière que nous remettons en cause.
Et puis, les gens sont mal à l’aise, car ils ont l’impression “qu’ils ne peuvent plus rien dire”. Mais tu sais ce qui gêne surtout ? C’est que tu sortes du joli et gentil petit chemin que l’on avait tracé pour toi dès ta naissance. Au début, t’étais la petite fille sympa, celle qui écoute ses parents, qui joue avec plaisir à la Barbie, qui est toujours “sage comme une image” à l’école. Tu mettais tes jupes roses parce que c’est ce que mettent les filles, puis ensuite les talons en grandissant. Tu te maquillais parce que tu avais compris que tu étais moins belle, professionnelle ou attirante sans. Tu as grandi en pensant qu’il fallait aimer les garçons, avoir des relations sexuelles d’une façon purement phallocentrée, leur plaisir passant toujours avant le tien.
Tu te réjouissais même peut-être lorsque, plus jeune, on te félicitait d’être “une parfaite femme à marier”, parce que tu venais de faire la cuisine pour tout le monde, ou que tu venais d’aider ta mère à faire le ménage. Tu acceptais aussi sûrement de ne pas pouvoir sortir dehors aussi tard que ton frère, ou encore que tu doives vivre au quotidien avec les possibilités réelles et terribles que ce gars, là, avec qui tu sors en date pour la première fois, va peut-être te droguer, te forcer, ne pas respecter ton consentement, ou pire. Tu savais ce qu’il pouvait passer en prenant un Uber, avec le risque de ne peut-être jamais arriver à destination.
Mais bon. C’était comme ça, pas vrai ? C’est la vie. Mais aujourd’hui, t’es féministe. Ça veut dire que tout ça, tu ne l’acceptes plus. Tu as remis en question toutes ces conneries avec lesquelles on nous a bourré le crâne. Alors forcément, notre entourage, que ce soit la famille, et surtout les hommes, le prennent extrêmement mal.
Comment oses-tu sortir des rangs ?? Pour qui te prends-tu ? Parce qu’en fait, quand on te regarde mal quand tu dis que t’es féministe, ce qui déplaît, c’est que tu sortes “de ta place de fââme”.
Et ça, pour le patriarcat, c’est l’hérésie absolue.
Alors, forcément, tu déranges. Tu déranges tes collègues, qui ne peuvent plus toucher ton cul ou commenter tes seins sans que tu rechignes, meuf chiante que tu es. Ton mec râle, ne veut pas comprendre tes convictions, qu’il va renier, et te renier toi et le respect qu’il te doit par la même occasion. Tes parents vont s’offusquer que tu ne mettes plus de soutif à Noel “alors que ton oncle tu sais ça le gêne que tu fasses ça”. En soirée, t’es direct catalogué.e comme casseur.euse d’ambiance. Les gars vont te lancer des piques sur le sujet, t’expliquer en long en large et en travers que tu seras toujours plus faible qu’eux, et que bon, tu vas pas les empêcher de se vanter d’avoir cassé les pattes arrières de leur meuf la nuit dernière.
Je comprends à quel point c’est dur, parfois, d’être féministe. Tu deviens une outsider. Tu as ouverts les yeux sur des sujets, et tu ne pourras plus jamais les refermer. Tu ne pourras plus jamais retourner en arrière, retrouver cette ignorance bienheureuse. Dorénavant, tu dois faire face à toutes ces réalités violentes, toutes ces oppressions qui te dégoûtes, contre lesquelles tu luttes tous les jours. C’est simple. C’est fatiguant.
Mais tu sais quoi ? Que l’on gêne autant est une preuve de notre réussite. C’est le but, que l’on dérange. Que l’on ébranle les fondations patriarcales, que l’on fasse voler en éclat l’impunité des mâles alpha ridicules, que l’on fasse changer les mentalités dépassées, qu’iels le veuillent ou non. Le féminisme dérange parce qu’il ne peut plus être ignoré.
Toi, féministe, on te voit, on t’entend, plus qu’iels ne voudront jamais l’admettre. Tu impactes leur vie, sans qu’iels puissent l’empêcher.
Souviens-toi de cela. Et sois-en fier.e <3
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thehappyegg · 3 years
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Hey le Prendranièvre du Lac Crew, j’ai un début de fic pour vous à compléter !
à vous des jouer :)
- Qui est ce que vous bécotez à cette heure ? Depuis quelque temps, Guenièvre se doutait que son époux avait une nouvelle maîtresse. Il se perdait régulièrement dans ses pensées, un petit sourire au bord des lèvres. Il était un peu plus patient, plus affable. Oh de pas grand chose, mais elle qui le connaissait si bien, elle voyait la différence. Il ne devait en être qu'au début de sa nouvelle relation car il n'avait plus visité de maîtresse depuis quelques mois, mais il ne s'était pas encore absenté du lit conjugal. Son époux était un homme romantique. Enfin, amoureux de l'amour plutôt. Il aimait faire durer les débuts de la relation. Étirer la période où il faisait la cour à la nouvelle élue de son cœur. Personne n'aurait dit non au roi de Bretagne, mais Arthur aimait prendre son temps. Ses maîtresses, averties de son manège, le laissaient mariner un peu. Guenièvre avait hâte de découvrir la nouvelle amante de son époux, aussi elle était joyeuse lorsqu'elle l'avait entendu dans les cuisines. Elle n'avait rien prémédité, elle connaîtrait le nom de celle-ci tôt ou tard de toutes façons. Si Arthur avait pris tant de soin à courtiser cette dame, c'est qu'il était quelque peu sérieux dans ses sentiments. Sûrement une nouvelle maîtresse officielle. Elle était néanmoins heureuse de la coïncidence. C'est alors qu'elle les vit. Elle cru d'abord à une erreur. Elle avait mal vu, mal entendu. Elle balaya la pièce du regard mais le regard coupable de son époux lui disait qu'elle ne trouverait rien. Aucune femme cachée parmi les placards, aucune amante dissimulée sous les tables. Elle prit le temps de regarder quand même pour se redonner contenance. - Seigneur Lancelot. C'était à la fois une salutation et à la fois un constat. - Ma reine, la salua Lancelot. Et ciel, le chevalier était aussi rouge que Arthur était pâle. À part la chemise de Lancelot de travers, ils étaient plutôt décents. Mais leurs cheveux ébouriffés et leurs lèvres gonflées laissaient peu de doutes sur leurs activités. Guenièvre se tourna vers son époux qui fuyait encore son regard comme si ce simple fait pouvait le rendre invisible à ses yeux. - Votre convoitise ne connaît elle aucune limite ? Vous désirez, vous prenez. Au diable les lois de ce royaume et les conséquences de vos actes. Vous vous rendez compte que par vos indiscrétions, vous jouez la vie de votre ami, et votre place sur le trône ? - J'ai pas forcément réfléchi jusque là. Arthur se frottait les mains sur ses collants pour les débarrasser de leur moiteur. De là a dire qu'il s'en lavait les mains il n'y avait qu'un pas qu'elle était prête à franchir. - Ce qui se passe entre le roi et moi est très soudain et inattendu. Nos sentiments nous ont surpris tous les deux. Voulu expliquer Lancelot pour défendre son roi. - Sentiments, voilà autre chose ! Arthur eu la décence de baisser la tête pendant que Lancelot s'entêtait. Le chevalier défiait la reine du regard. Il n'avait pas honte de ses sentiments, oui, sentiments, pour Arthur. Ses intentions étaient pures et guidées par l'amour. Qu'importe que les lois d'ici l'interdisent. - Pourtant, le seigneur Bohort me rapportait d'autres sentiments à votre égard. Des sentiments contradictoires avec ce que j'ai sous les yeux aujourd'hui. - Il ne vous a pas menti, mon amie. - Si c'est là la façon dont vous traitez vos amies, je me demande quelles humiliations vous réservez pour vos ennemis. - C'est la vérité pourtant, Lancelot vous aime. - Et c'est pour cela que vous le convoitez ? Il vous était insupportable qu'un homme puisse m'aimer ? Il vous fallait prendre le seul ami que j'avais dans ce château ? - Seul ami, seul ami. Ça va, vous êtes pas toute seule non plus. Vous avez vos parents ici déjà. - Ah vraiment, vous êtes trop bon avec moi. - Et puis vous êtes amie avec Démetra et avec votre suivante... - Une boniche et une de vos maîtresses encore une fois, me voilà bien gâtée. Et maintenant Lancelot qui est votre amant ! Je vous préviens, si vous essayez de vous taper mon père, vous risquez d'avoir une sacré surprise. - Guenièvre, calmez-vous, vous dites n'importe quoi. - Et vous, vous faites n'importe quoi. Nous n'aurons jamais été aussi bien assorti, mon époux. Quand je pense que pendant tout ce temps je me sentais coupable. Quelle grosse gourde ! - Coupable ? répéta Lancelot surpris. - Dans tout le royaume on parle déjà notre folle romance interdite. Et qu'est ce que j'étais misérable, qu'est ce que je me sentais fautive. Qu'avais je donc fait pour encourager ces rumeurs adultères ? Depuis des mois, je surveillais chacun de mes gestes en votre présence. Je faisais bien attention à chacun de mes mots. Je les choisissais avec soin, pour cacher mon émoi. Et pendant ce temps, j'essayais de paraître plus présente aux côtés de mon époux. Mais ce n'était qu'un stratagème pour vous ? Un piège pour détourner le regard du peuple de ce qui se tramait entre vous. Menteurs ! En plus, si vous m’aviez demandé, je vous aurai aidé,moi ... Mais non ! Il fallait faire croire à la pauvre Guenièvre qu'elle était aimée. Pauvre sotte ! Qu'allez vous faire d'une femme aussi laide qu'elle est bête, cher ami ? Arthur ne répondit rien. - Oh mais c'est une vraie question. Que comptez vous faire de moi maintenant ? - Euh ben rien. Enfin comme d'habitude quoi. Rien. Voilà. - Dans ce cas, puisque vous n'avez que faire de moi, je vais me retirer, il semblerait que je ne vous manquerai pas. Arthur crut qu'elle parlait de se retirer dans ses appartements, aussi ne rentra-t-il pas dans la chambre conjugale cette nuit. Il trouva une quelconque chambre d'invité laissée vide. Il préférerait laisser à la Reine son espace. Mais s'il avait eu le courage de pénétrer dans sa chambre, il l'aurait trouvé vide, et la reine envolée.
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lounesdarbois · 4 years
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Aider un camarade à déménager
« Quittez tout, vous trouverez tout. »
Saint François d’Assise
Il faut aller chercher une camionnette de déménagement à l'autre bout de la ville. On fraude un métro, on fraude un train, on marche longtemps dans un parking souterrain, voilà c'est ici. Le camarade fait un crochet par Quick pour prendre un menu à emporter et il s'éloigne sous la pluie et mes blâmes diététiques, pendant que je remplis en ligne les formulaires d'état des lieux du véhicule, déverrouille la portière avec un téléphone. Une camionnette louée avec un téléphone loué, c'est fou le commerce "interface-machine". Le pote revient et monte au volant, moi à droite, démarrage. Tout se passe bien. D'abord une petite marche arrière à l'aveugle pour se mettre en jambes, avec le levier de vitesse dans la main droite et un cheeseburger dans la main gauche, à hauteur du nez pour y faire un croc de temps en temps, et l'autoradio sur Nostalgie FM qui chantonne un morceau des Beach Boys Aruba, Jamaica, oh I want to take ya to Bermuda, Bahama, come on pretty mama. Des tas de voyants s'allument sur le tableau de bord, et une stridulation d'alarme retentit par-dessus la musique. C'est le frein à main qui n'est pas desserré voyons! Et paf tout de suite l'allure du véhicule augmente. Key Largo, Montego, baby why don't we go. C'est parti pour deux jours de déménagement de cinglé. Nous nous y sommes pris trop tard et c'est en catastrophe que nous accomplissons chaque geste, pressés par les échéances qui sont autant d'heure H et de couperets sur un billard: douze heures pour rendre un appartement vidé et récuré de fond en comble, vingt-quatre heures pour rendre ce véhicule.
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Adolescent je me promettais une fois adulte, de vivre dans la beauté, par et pour la beauté: j'aurai la verve d'Edouard Baer, l'ameublement Armani Casa, les vêtements hooligan chic, l'érudition de Pierre Grimal, le courage physique de Marcel Bigeard, le détachement de Sempé, et la France pour jardin semée de maisons de pierres blondes, de dentelures de feuilles de chênes qui se détachent sur un ciel de soir d’été et de clairières comme sur les tableaux d'Hubert Robert. Il n'y eut rien de tout cela et j'arrivai à la majorité dans un Grenoble abominable, dans le shit, le tam-tam et les dépressions.
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Nous avons au préalable "fait les cartons" c'est à dire bourré des sacs de fortune avec toutes sortes de tableaux, de linges de maison, d'objets sortis d'héritages lointains et dont plus personne ne connaît la valeur.  Les dentelles de Bruges, les écharpes de cachemire, les lustres du plafond, trésors des cristalleries européennes, emballés tous en vrac dans des journaux titrés "Alan Waquebaert quitte Namur", émergent ça et là d'un amoncellement de sacs, sachets, boîtes, paquets. Nous avons démonté des meubles, vidé le contenu des tiroirs à la verticale dans les poubelles, puis judicieusement entassé celles-ci sur le palier, palier dont les voisins d'en face se trouvent être les propriétaires d'ici.
Fracas dans la cuisine, le cache de porte du lave-vaisselle a frappé le carrelage. Catastrophe. Bientôt un réparateur bruxellois accourt, long et maigre, soixante-cinq ans, cheveux blancs jusqu'aux omoplates, gestes fébriles. Il se blesse au doigt en manipulant le cadre intérieur de la machine, toute de métal à bord tranchants, abominable. Du sang partout, des jurons, nous improvisons un pansement au sopalin et scotch et le congédions ; cette porte doit être réparée dans les dix heures prochaines et nous devons vider le chargement du véhicule d'ici une heure dans une maison des faubourgs de Charleroi, l'un des comptoirs du camarade.
En route il me semble soudain que ce n'est pas la grande forme. J'ai tous les symptômes d'un empoisonnement alimentaire passager et il va falloir rendre ce qui est de trop, tout en déchargeant des paquets dans un décor de briques et de désespoir wallon humide. Bientôt à Charleroi étalé sur un canapé, en proie aux joies des chauds et froids internes je rabat la capuche et médite un remède possible. Il me revient soudain que les Grecs recommandaient de traiter l'acidité par l'amertume et je progresse bientôt courbé en deux vers la cuisine, à la vitesse de 0,2 kilomètre par heure. En fouillant ici et là il s'avère possible de mêler dans une eau frémissante du thé vert et du curcuma en poudre. Un grand verre de ce mélange vous donne des frissons tellement c’est amer mais se révèle très vite constituer un baume souverain sur la douleur, et un fortifiant merveilleux. Me revoilà dispo et mon ami a dans l'intervalle terminé la manutention. Nous rentrons à Bruxelles. Tout s'arrange?
On bombarde sur l'autoroute. Des voyants s'allument sur le cadran de bord. Avant même de pouvoir y prêter attention un orage effroyable s'abat sur le pays, et l'autoroute devient un tobogan de parc aquatique. Le halo des phares ne porte plus qu'à trois mètres. Trente-cinq minutes de ce régime et nous arrivons, parquons le véhicule devant le logement à vider et mettons pied à terre. La portière latérale est grande ouverte. C’était pour ça les voyants allumés. Elle a été grande ouverte pendant trente-cinq minutes sous une averse de mer du nord. Bon, on ne dit rien. Un sac en toile que l'on avait bourré de paires de Crockett & Jones, trempé. On ouvre le sac pour vérifier les chaussures: miracle elles étaient cirées et fourrées d'embauchoir en pin, la pluie a glissé sur le cuir lorsque le bois sec ne l'a pas bue. L’averse a tourné au crachin. “La pluie tombait comme une aumône” dit quelque part Houellebecq dans un poème.
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Avant de charger encore le véhicule il faut abandonner un bureau années 60 les quatre pieds en l'air sur un trottoir, sous la pluie, comme un bœuf abattu. Ces trucs sont invendables, les gens ne distinguent plus l’artisanat de la camelote, ne jurent que par Ikéa, les copeaux agglomérés sans style, sans race, sans passé. Signe des temps. Bientôt plus rien ne vaudra plus rien sur le marché, la beauté seule restera le critère inattaquable.
Il faudra beaucoup d'autres choses. Il faudra porter des tapis emballés dans des rideaux chouraves au logeur depuis la camionnette en triple file aux warnings dans un escalier branlant qui tient par miracle avec des poutrelles de soutènement jusqu'au 4ème étage chez des locataires ahuris et pas prévenus pendant qu'un GSM sonne pour la neuvième fois d'affilée dans une poche sans pouvoir l'éteindre (deux mains occupées). Mais qui appelle, bon sang? C'est un candidat Airbnb avec accent africain complètement paniqué qui a payé sa location et ne trouve pas la clé, normal nous sommes occupés à autre chose! Et puis le logement que tu as loué, mon petit père, a été vidé par nos soins et tu vas dormir par terre, ça te va comme ça? Et puis quoi, est-ce que nous sommes au service de ces fils d'ambassa-bassadeurs qui n'ont d'argent que par notre argent? De toute façon il patientera. Demain après l'état des lieux et la remise des clés, de ses clés à lui-aussi, il devra pour finir son séjour passer par la courette et grimper au logement par une échelle dissimulée sous une bâche dont lui indiquons l'emplacement, puis pousser la fenêtre de l'antichambre que nous aurons maintenu entrouverte au moyen d'un segment de carton astucieusement inséré entre le vantail ouvrant et le dormant précadre. Ce stratagème permet de sous-louer le bien au-delà de la fin du bail même après en avoir rendu les clés au logeur. Mais ce primitif à peine capable de saisir la complexité de phrases du genre de "clé sous paillasson" et qui téléphone 9 fois de suite pour se les faire répéter sera-t-il à même de suivre les directives évoquées ci-dessus? C'est le cadet de nos soucis.
On redescend, on remonte encore avec des tringles chargées de vêtements, des tapis, des trumeaux en marbre. Il reste un canapé à 40 euros et une armoire Ikéa. Ecœurés nous abandonnons ces marchandises sur le trottoir.
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Mince, le lave-vaisselle cassé avec sa porte effondrée! Bim une idée, je me rappelle que nous avons un camarade menuisier dans un quartier tout proche. On l'appelle en catastrophe et le pressons de passer réparer d'ici une heure, il accepte. Réseau en béton, nous avons. Il arrive, pose des points de colle avec un  pistolet à colle, compresse la porte... Ça tient. Merveilleux, on a presque fini. Dans douze heures il faudra avoir quitté les lieux.
Bientôt il y aura les effroyables négociations d'état des lieux, sous le regard furieux de propriétaires rêches comme des toiles de jute, dans une ambiance en bronze massif d'une pesanteur insoutenable, lorsque l'on compte les secondes et que ça ne finit jamais.
Nous sommes à jeun et j'aime extrêmement cette sensation lorsqu'on est au bout de ses forces et que l'on s'en découvre de nouvelles, insoupçonnées. Cette phrase dans les romans autobiographiques de Dostoïevski: "il n'avait rien mangé depuis trois jours", me porte et me transporte. Il y a une noblesse du jeûne et Paul Morand me comble avec son "J'aime manger, mais je n'aime pas avoir mangé". J'ouvre une porte d'armoire de cuisine pour vérifier que tout est vide et que voilà dedans? Bon sang un énorme lave-linge. Et par-dessus le mastodonte, quoi? Un sèche-linge rotatif. Je claque la porte écœuré et gueule des insultes à travers les pièces désertes à l'intention du camarade.
Il nous faut un "diable" pour bouger ces crasses, et un lieu de stockage. Oh ça c'est réglé: le gars fréquente une meuf actuellement qui a un logement avec cave dans le quartier européen, on lui fourguera le tout à cette eurocrate. Il reste juste le temps de foncer au grossiste de vin là-bas plus haut dans la rue, cinq minutes avant fermeture pour un mois, pour lui soutirer un petit peu son diable. Les heures suivantes sont brouillées, nous descendons et montons l'électroménager sur des escaliers, dans des camionnettes, dans des tunnels de cave, occupés que nous sommes à rentrer des lave-linges dans des caves, des sèche-linges dans des ascenseurs comme on fait rentrer des carrés dans des ronds, au forceps, au chausse-cube et au "han" de porteur d'eau avec la sueur qui perle au front. Mais tout s’arrange. 
Le camarade m’offre un magnifique tapis, et un tableau splendide: le panthéon de Rome. 
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Je rentre écouter ceci. Bon, bon, je sais... Mais elle a une voix superbe.
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lamergelee · 4 years
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“La vie conne et fine de Gustave F.” [épisode 51]
[Lire les épisodes 1, 2, 3, 4, 4 bis, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50] Le jour 51, Gustave buvait. Gustave buvait beaucoup, enfin pas mal, des quantités difficilement mesurables le lendemain quand il y pensait, et il y pensait peu, à partir d’un cubi qui durait plusieurs jours cependant, deux, parfois trois, et qui versait par son petit bec intarissable et miraculeux un excellent chinon à la suave robe rubis. Il y avait les canettes de 16 aussi, certaines nuits, la bière glacée qui donne soif et il serait bien allé en chercher d’autres s’il avait osé, s’il avait pu, près de la gare, mais il n’osait pas braver le couvre-feu probable – promulgué, annulé, repromulgué, réannulé, il ne savait plus. Dans l’appartement, l’espace se segmentait autrement, il découvrait de nouvelles associations. L’abat-jour vert de la lampe de la cuisine avait une affinité profonde avec le radiateur électrique, il la sentait profondément à certaines heures de la nuit. Il regardait une fissure sur le mur de sa chambre, des éclats, des traces. Il examinait les rapports de proportion entre les murs et le parquet, les fenêtres et le plafond. Des tornades de sens se soulevaient dans le soir, il ouvrait grand les yeux. Il se demandait ce qu’il resterait de lui. Il se souvenait de ses rêves. Il continuait les parties contre la charogne informatique mais avec moins d’allant qu’autrefois, comme on regarde un porno sans entrain, un peu par acquit de conscience, comme pour dire adieu aux actrices et aux acteurs qui ne nous intéressent plus, et on est désolés, Gustave en tout cas était désolé, disait à la machine, disait aux acteurs/trices qui se démenaient pourtant : adieu, adieu, ce n’est pas de votre faute, vous ne m’êtes plus rien, et je peux même vous le dire à présent, puisque vous ne m’écoutez pas, je me demande bien comment vous avez pu m’intéresser un jour. Il pensait à la qualité de ses chaussettes. La qualité de ses chaussettes était un désastre. Son gros orteil le narguait sans cesse, bizarrement obscène, rose et desséché. Une seule paire franchissait sans peine les années, une sorte de coton bleu strié de haut en bas dont il ignorait tout, la fibre, la marque, le lieu d’achat. Quand, où, et pourquoi avait-il su acheter une seule fois des chaussettes indestructibles, imperçable même par le plus tenace des gros orteils (le tien, Gustave) ? « Tu ne sais pas thésauriser », lui disait souvent son père. « Sauf ma belle paire bleue », répondrait-il aujourd’hui. Gustave se coupait les ongles, réfugié dans son cagibi derrière le frigo, accroupi sur le carrelage, épiant les bruits du couloir. La période était trouble, tout devenait possible, le Premier ministre à l’énigmatique barbe blanchissante finirait par annoncer que deux et deux font cinq et il faudrait le croire. Il était inéluctable que, tôt ou tard, il fasse cette déclaration sans ciller. Un contrôle inopiné d’attestation à domicile pouvait survenir, ou une « équipe mobile chargée de casser les chaînes de contagion jusqu’au sein des familles », fussent-elles imaginaires. Il rêvait de deux fils, il leur octroyait un prénom, il devrait donc s’en expliquer si nécessaire, et répondre de leurs actes. Il était fatigué, il se souvenait mal, il avait peut-être deux fils pour de bon qui ne respectaient pas les consignes de distanciation et crachaient sur les surveillants. Alors qu’il pensait à ses rejetons putatifs, il imagina que le coupe-ongles dans sa main, arme par destination, était une circonstance aggravante, une preuve matérielle d’activités subversives. Est-ce qu’il avait eu des pensées subversives cette nuit ? ou la nuit d’avant ? Comment savoir ? Avait-il douté du bien-fondé du couvre-feu en doutant de sa réalité même ? Avait-il sans le savoir rejoint la cinquième colonne que commençait à former l’opposition bolchevique en remettant en cause l’Union sacrée ? Sur quelle ligne de front se situait-il ? Pas la première sans doute, ni la seconde, mais où commençait la troisième ? Dans le doute, il valait mieux guetter l’avenir derrière le frigo et rester sur ses gardes. Ramassant soigneusement les coupures d’ongles pour les jeter sur un début de compost sous l’évier (nouveau projet commencé la semaine dernière, et pourquoi pas ?), Gustave examina ses anciennes passions. Il avait aimé l’histoire de Charles le Téméraire, dit le Hardi, dit le Travaillant, violent et magnifique, qui s’opposa à Louis XI, l’Universelle Aragne, et fut retrouvé à demi dévoré dans la neige ; il avait aimé Bobby Fischer qui triompha du champion russe des échecs Boris Spassky et finit à demi fou en Islande ; il avait aimé tous ces désastres tapageurs, ces grandes vies fastueuses exposées sobrement, impeccablement dans les volumes de son encyclopédie, à côté de planches en couleur, qui étaient comme des émerveillements soudains au milieu des pages. Il aimait tenir ces vies entre ces doigts, indubitables. Elles l’emmenaient très loin de son quotidien confiné, débarrassées qu’elles étaient des mille détails affreux de son corps à nourrir et entretenir (les ongles, les salades de pâtes au thon, les choses à acheter, etc.). Ayant appris qu’il guérissait scrofules et écrouelles, Gustave s’était plongé dans la vie de l’actuel président, l’ancien banquier d’affaires devenu roi thaumaturge depuis la nouvelle ère. Les témoignages variaient considérablement et il était difficile de démêler le vrai du faux, comme toujours pour les phénomènes surnaturels ou religieux. Christophe Barbier et Alain Duhamel, les deux principaux chroniqueurs du règne, rapportaient qu’aux jours du toucher, comme aux temps des Plantagenêt, des foules de citoyens s’approchaient d’Emmanuel, dont le nom théophore signifie : « Dieu avec (ou parmi) nous ». Tout ce peuple pressant et plein d’adoration obligeait parfois le jeune président à fuir sous la protection de sa garde, comme dans un théâtre parisien en janvier dernier. Comme les pieux guérisseurs dont le père de Gustave lui avait raconté l’histoire, Emmanuel touchait de la main les malades, le plus souvent, semble-t-il, sur les parties infectées elles-mêmes, aussi honteuses et dissimulées soient-elles. Il répétait ainsi un très antique usage, contemporain des plus anciennes croyances de l’humanité : le contact de deux corps, obtenu d’une façon ou d’une autre et plus particulièrement par l'intermédiaire de la main, n’avait-il pas toujours paru le moyen le plus efficace pour transmettre d'individu à individu les forces invisibles ? À ce vieux geste magique, il en ajouta un autre, spécifiquement gaulliste : le signe de la croix lorraine fait sur les patients ou sur leurs plaies. De même que les rois en accomplissant l’acte thaumaturgique ne gardaient pas le silence, Emmanuel prit l’habitude d’accompagner le double geste traditionnel de quelques mots consacrés. Geoffroy de Beaulieu nous rapporte de Saint Louis qu’en touchant les parties malades il prononçait certaines paroles « appropriées à la circonstance, et sanctionnées par la coutume, parfaitement saintes d'ailleurs et catholiques ». Le président quant à lui disait habituellement : « Il n’y a pas d’argent magique ». Un exégète expliquait que cette formule sibylline reprenait le fameux « Rendez à César ce qui appartient à César » des Évangiles. Si l’argent, dépendant de ce monde-ci, était triste et légèrement répugnant comme toutes les choses sublunaires qui n’ont pas été touchées par la grâce, le toucher et le verbe présidentiels dispensaient un autre pouvoir, une autre puissance, car l’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de l’Emmanuel. Il soupçonnait que ces amoncellements pieux de savoir dans les volumes de son encyclopédie, qui l’avaient tant ému adolescent, et où il se replongeait depuis qu’il tournait dans ses murs, n’étaient pas si neutres qu’ils le prétendaient (et le prétendaient-ils seulement ?). Les vies donc, les vies splendides jusque dans leurs désastres, en quoi le concernaient-elles, au fond ? C’était une question profonde et lourde de conséquences, qui nécessitait un temps de réflexion. Elles ne l’aidaient en rien, conclut-il bien vite. Je vais y aller là, je vais m’habiller et je vais y aller. Il le répéta plusieurs fois. Je vais y aller là, je vais m’habiller et je vais y aller. Ses enfants imaginaires lui disaient : Oh ça va papa, ça fait un milliard de fois que tu l’as dit là, ça va hein, vas-y donc. Il décida qu’il serait dans un roman américain, un roman noir, avec un personnage accomplissant des actions brèves et efficaces, un sujet défini par ses seuls actes visibles et mesurables qui ne s’embourbe pas toutes les cinq minutes à chercher son âme. Un personnage qui marche dehors, debout ou couché, jamais affalé entre deux stations corporelles, qui regarde bien franchement, qui décrit les « marquises délabrées des anciens entrepôts » et les « vieux bidons rouillés près des appontements, les camions, les pelleteuses, les grues » avec une « voiture banalisée qui roule vers le nord dans Hudson Street ». Hop, hop, une deux, une deux. Deux pages plus loin il croiserait la voisine qui rit du cinquième et il lui dirait un truc technique et précis d’abord, énigmatique et fascinant ensuite. Ils feraient l’amour avec une sorte de détermination, leurs deux souffles conjugués. Il serait mince et agile. Elle se surprendrait à lui griffer les épaules, animée d’un mouvement étrangement intense. Il commencerait à transpirer légèrement, à respirer plus profondément, et ses joues piquantes lui laboureraient le visage et le cou. Il y aurait de nombreux adverbes dans les phrases. Étroitement imbriqués l’un dans l’autre, compacts, ils s’activeraient en cadence. Qui est ce salaud, se demanderait-elle ? Il sortit, marcha sans but, longtemps, vers la gare. Rejoignit la mairie, sillonna le centre-ville, sans rien voir. Il respirait à pleins poumons le vent qui se levait par intermittences. Des nuages lourds passaient dans le ciel, ne crevaient pas, Gustave sans parapluie marchait droit devant. De cela il se souvenait, il avait respiré à pleins poumons. Il était entré dans un supermarché, pour acheter un pack de 16, une bouteille de Volvic, un sandwich poulet-mayonnaise qu’il avait donné au clochard qui attendait devant. Sinon rien, il ne se souvenait de rien. Il avait de vagues repères visuels dans la ville mais il ne faisait attention à rien. Etait-il donc trop occupé des fantômes du Téméraire, du champion américain, du jeune psychopathe photogénique élu président ? Il s’interrogeait. Il n’avait rien vu, il ne se souvenait de rien ou presque : le vent léger qu’il aspirait à pleins poumons, la course absurdement minimale dans le supermarché de la rue des Fontaines. Une fois revenu chez lui, il réfléchit un moment, assis à la table de sa cuisine. Il avait envie de regarder mais il lui manquait les mots, pas tous mais quand même beaucoup. Alors il prit son téléphone, un appareil assez moderne qui, outre les communications vocales, permettait de prendre des photos et indiquait l’heure avec une grande fiabilité, lui avait garanti le vendeur. Il allait faire des relevés dans la ville, peut-être même essayer d’imaginer les vies des gens qu’il croisait. Ce n’était pas si simple, les passants passaient vite, se laissaient à peine décrire, le visage recouvert de masques. Des propriétaires de chiens regardaient avec tendresse leur animal respectif se lécher le cul. C’était amusant quoique un peu pénible, mais quoi en dire de plus ? Alors Gustave examina les vitrines. À côté d’une boutique de lingerie, « Mon corps, mon soleil », il lut un graffiti : l’Amour court les rues. Mais la plupart étaient vides, et les enseignes énigmatiques. ORIS avait pour slogan : Go your own way, qu’il préféra traduire en japonais sur son logiciel de traduction, une fois rentré : 己の道を行け. Une autre, THE KOOPLES, vendait des couples apparemment. Au-dessus d’un rideau de fer abaissé, il lut « Other stories ». Puis successivement, les photographiant l’une après l’autre pour y réfléchir plus tard :
Atelier de haute parfumerie sur mesure Espace Kiliwatch Store Hours Bonobo, puis bonobo-days : – 50% Cercle/résidence de chefs La part des ours Templon OFFO LAUV – I’m feeling Espaces atypiques (À suivre).
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