Tumgik
#de charybde en scylla
killerpancakeburger · 11 months
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Astarion trying to rally his siblings: Don't we deserve better?
Also Astarion literally 2 seconds later: Make me your new master.
Me: We don’t have the same definition of "better".
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La France, de Charybde en Scylla.
Qui y a t- il donc de pourri en ce Royaume de France ? Par Jacques Myard Continue reading Untitled
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alexar60 · 1 year
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Démolition
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La nouvelle fit rapidement le tour de la région. Les journalistes des quotidiens du coin s’empressèrent de voir cette découverte et d’écrire un article à ce sujet. Mêmes les paysans voulurent voir de leurs propres yeux cette merveille. Ils venaient de tous les horizons.
C’est Apollon ! cria un enfant.
Oui, c’est une statue d’Apollon, confirma son parent aux gens qu’il croisait.
Dès lors, on félicita l’équipe qui déterra la statue antique. De plus, un marbre aussi bien conservé dans la terre depuis tous ces siècles, ne peut qu’attirer les convoitises. Quelques millionnaires en vacances cherchèrent à soudoyer des employés afin de récupérer la sculpture. Mais, cela ne peut se faire, car elle appartient à leurs ancêtres. Alors, on se contenta de prendre des clichés de l’objet trouvé. On s’amusa à surnommer la statue le fiancé de la vénus de Milo, en raison de ses bras disparus.
Cependant, quelques archéologues émirent des doutes quant à son identification. La statue pouvait être Apollon mais aussi un autre dieu. Lequel ? Nul ne pouvait l’affirmer. On retira l’idole de son trou, qui était auparavant un magnifique temple. Puis, on l’amena dans une grange pour la nettoyer et la préparer, avant de l’emmener vers le musée le plus proche.
Cette nuit, une bergerie située en face de la grange s’effondra. Heureusement, il n’y eut aucun blessé en dehors de quelques brebis. L’enquête conclut à une conséquence des précédentes secousses sismiques, car la région était connue pour ses fréquents tremblements de terre.
La statue fut ensuite transportée par charrette jusqu’à Athènes. Durant le trajet, un étrange incident arriva pendant une pause. En effet, une vieille tour de guet prit feu incendiant la forêt voisine. Cependant, Apollon et son escorte ne subirent aucun dommage.
Arrivée dans la capitale grecque, la sculpture antique devint l’attraction d’un petit musée appartenant à une société archéologique étrangère. Dans les premiers jours, le fiancé de la Vénus de Milo faisait la fierté du directeur du musée. Mais la ville connut de nombreux séismes provoquant la destruction de maisons et d’immeubles. Cela n’arrivait jamais au même moment. Un matin, une habitation familiale s’écroulait. L’après-midi, c’était une gendarmerie, sans que personne ne sente de secousse. Une étrange force surnaturelle démolissait tous les  bâtiments du quartier.
Les phénomènes inexpliqués s’accumulaient jusque dans le musée. Les statues, déjà abimées par le temps, étaient mutilées, détériorées voire complètement démolies. Les gardiens retrouvaient des poteries fracassées, des armoires détruites et quelques murs fendus. Seule la salle de la statue d’Apollon demeurait intacte.
Devant ces événements paranormaux, la société vendit la statue à un musée britannique. Un chariot déplaça l’idole jusqu’au port du Pirée qui, fut inondé par une énorme vague destructrice. La moitié des navires furent anéantis, le port mit vingt ans avant de s’en remettre économiquement. Mais, ni la statue ni le bateau sur lequel elle reposait ne furent touchés.
Pendant le voyage, les tempêtes se succédèrent. La traversé de la Méditerranée puis de l’Atlantique furent dignes du passage de Charybde et Scylla. Chaque embarcation croisant le chemin de la statue, coulait, s’enflammait ou au mieux, elle se délabrait subitement. Son équipage semblait vivre dans la torpeur, l’effroi car la peste et le choléra s’invitèrent aussi au voyage. Le navire dût s’arrêter à Marseille pour soigner ses malades. Malgré la mise en quarantaine, les maladies se propagèrent transformant la cité phocéenne en ruine et la Provence en désolation.
Jamais, l’Espagne n’oubliera comment un incendie ravagea les quais de Cadix. Quant au Portugal, un tremblement de terre dévasta Lisbonne lorsqu’on exposa la statue sur la place du commerce. Partout où la statue d’Apollon passait, tout était soudainement démoli.
L’Angleterre vécut aussi son tourment. Les immeubles d’Eastbourne s’écroulèrent comme des châteaux de cartes pendant que le navire faisait escale en son port. Un étrange tsunami détruisit les rives de la Tamise annonçant la venue de la statue maudite. Le capitaine et son équipage furent soulagés de se débarrasser de son chargement. D’ailleurs, pendant le trajet jusqu’au muséum, alors que le chariot restait bloqué dans un embouteillage, une doline apparut brusquement près de Westminster.
La sculpture intéressa les experts britanniques. Ils se succédèrent afin de tout comprendre d’elle. Notamment sur la raison de ces événements étranges. Pendant qu’un scientifique essaya quelques instruments électriques, l’immeuble en face du musée, tomba en morceau. Ses habitants eurent l’impression qu’une force démoniaque s’amusait à arracher les pierres de leur habitation. Puis ce fut le tour de l’immeuble voisin. Comme à Athènes, les bâtiments tombaient successivement dans la plus grande incompréhension.
C’est un jeune archéologue qui, fut le premier à donner une hypothèse valable mais difficile à accepter. Il remit en cause l’identité de la statue. Ce ne pouvait être Apollon, mais plutôt un dieu démolisseur. Ce ne pouvait être Arès, le dieu de la guerre car il ne portait pas de casque. Cependant, il découvrit quelques indices démontrant qu’il s’agissait plutôt de Persès, un titan, appelé le ‘destructeur’.
Il essaya de convaincre ses pairs d’enfermer la statue. D’après lui, elle ne pouvait qu’être maudite. Seulement, interdire le public de voir une telle œuvre, surtout empêcher le musée de gagner de l’argent, n’était pas pensable. Alors, la direction du musée remercia l’archéologue en le faisant passer pour fou. L’idole devint la pièce maitresse d’une exposition qui tomba lentement en ruine. Les unes après les autres, les artéfacts grecs s’effondraient jusqu’à devenir poussière.
Un matin de juillet, un gardien découvrit la disparition de la statue. Scotland Yard suspecta quelques étudiants en archéologie d’être à l’origine du vol. Mais la police ne trouva aucune preuve. Depuis, les maisons londoniennes ne s’effondrent plus. Quant à la statue, une légende urbaine raconte qu’elle serait repartie et maudirait ses lieux de passage. On l’aurait aperçue près de Naples quand le Vésuve se réveilla, en Anatolie pendant un tremblement de terre et à Stalingrad lors de l’invasion de l’URSS par les nazis.
Mais il est fort probable qu’elle a été démolie pour lui faire honneur.
Alex@r60 – août 2023
Photo : Découverte de la statue d’Antinoos à Delphes, Grèce 1894
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8. Monstres
Enzo m’a décontenancée. Cet élève de 6e au regard bleu acier perçant reste à la fin du cours et me questionne. - Madame, c’est quoi votre monstre à vous ?  Je bafouille. - J’aime bien...les dragons. Puis j’ajoute précipitamment. - Je sais, c’est trop commun. Et lui. - C’est vrai que c’est classe, mais tout le monde aime les dragons. Il marque un point, je botte en touche. Il me fait rire avec ses remarques d’adulte dans un corps d’enfant.  C’est un sujet d’étude, les monstres dans la mythologie : de Charybde à Scylla en passant par le Minotaure, le Cyclope et autres joyeusetés. Trois têtes aux dentitions allongées ou qui repoussent, un félin à la carapace invincible, des hybrides stupéfiants.  J’ai pourtant d’autres monstres à fouetter, qui dorment ou s’incarnent la nuit, je fais même partie de ce troupeau ahurissant : à la fois sorcière, démone, moustique géant... Monsieur a des paralysies du sommeil et ses hurlements se taisent quand une claque sur sa joue le propulse hors de ses hallucinations.  Les monstres, nos songes intranquilles.  La prochaine fois qu’on me demandera où va ma préférence, je saurai sûrement quoi répondre et ce ne sera certainement pas ce qu’on peut imaginer dans les contes de fées. 
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La culpabilité signifie que TOUT aura dépendu de nous, pour éviter ce sentiment pénible, le sujet se réfugie dans la victimisation: "je ne suis pas coupable puisque je suis victime", passant ainsi de Charybde en Scylla…
Freud pose la question: quelle est ta part de responsabilité dans ce qui t’arrive?
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claudehenrion · 2 years
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La chienlit ou... pire ?
  On a beau avoir envie de ne pas trop ''coller'' à l'actualité, il arrive un moment où il devient difficile de ''se défiler" : si l'on écoute bien ce que disent les gens chez la boulangère ou dans les queues immenses des stations-service, et si on va au delà des mensonges de nos hommes politiques et  de nos plumitifs si prompts à dire n'importe quoi, il est évident que nous vivons une sorte de ''tournant de l'Histoire'' après lequel ''plus rien, sans doute, ne sera comme avant''...  Tous les éléments semblent réunis pour qu'on se réveille bientôt avec une gueule de bois ''XXL'' !
On a beau fermer tout grands les yeux : il n'y a pas une seule catégorie sociale qui, en France, soit satisfaite de son sort... et chacun de brandir les motifs de son mécontentement, en paraissant sûr du bien fondé de ses récriminations, malgré la variété des situations. Policiers, magistrats, soignants, enseignants, pompiers, artisans, ouvriers, retraités, fonctionnaires,  éboueurs... il ne reste guère que les vendeurs de vélos électriques, les marins au long cours (absents, par définition !) et les Chevaliers du Tastevin qui n'égrainent pas leur rancœur et leur ras-le-bol (encore que, pour cette dernière catégorie, je ne suis pas aussi certain que j'en ai l'air...). Et aussi, bien sûr, les prébendiers du macronisme, qui auraient tout à perdre dans une remise à plat de ce qui cloche dans le pays...(NB : en ce qui concerne cette catégorie-là --petite en nombre et grande en pouvoir de nuisance--, je n'ai aucun doute : ils sont prêts à tout, pour que le bordel général continue !).
Devant un mal-être en voie de généralisation tous azimuts, osons poser la question : ''A quoi est due cette crise existentielle ?'' –qui, en plus, a l’air de vouloir durer ''un certain temps'', et engloutir peu à peu tous les secteurs de la société... Eh ! bien, de manière qui va paraître surprenante à certains, elle est due avant tout à la décision criminelle qu'ont prise nos hommes politiques d'écouter le chant mortel des sirènes écologistes qui de Charybde à Scylla, sèment le mal pour que nous récoltions la tempête. De manière moins décisive, elle doit beaucoup à l'actuelle guerre en Ukraine –ce qui revient à redire (bis) : ''à la décision criminelle qu'ont prise nos hommes politiques d'écouter le chant mortel des sirènes’’ démocrates américaines, dont l’inculture transperce les décennies et déconstruit les siècles...
L'intervention mortifère des écologistes dans la logique gouvernementale, d'abord. De Gaulle avait ''compris demain'' et avait, en conséquence, armé la France d'un bouclier énergétique à la hauteur du monde qu'il voyait venir... et des besoins d'énergie (à l'époque difficilement prévisibles, mais déjà en filigrane) : notre formidable réseau de centrales nucléaires, qui nous ouvrait un futur plutôt plus heureux que tous les autres pays. Sous l'influence pernicieuse des dangereux ''Grünen'' allemands (''Atomkraft ? Nein, Danke !''), nos lamentables ''zécolos'', bien plus intéressés par la destruction de notre civilisation que par le sauvetage de la planète –qui n'est pour eux qu'un gadget de comm' destiné à leurrer le gogo-- ont convaincu (en un ou deux mots !) les dirigeants archi-nuls dont nous nous sommes dotés, élection après élection, d'écouter leurs contre arguments pernicieux. Nous payons cher la réélection de Macron, qui, après avoir tout fait pour être réélu... ne sait que faire de ce ''rab'' de pouvoir qu’il gaspille et qui se perd dans le ''rien''.
Vous rendez-vous compte du mal que Nicolas Hulot, le faux illuminé / vrai essoufflé de Ushuaïa, un temps l'homme le plus populaire de France d'après un sondage truqué, a causé à notre pays ? On lui doit tout, à celui-là : le projet de fermeture des centrales, le plan ''50% d'énergie renouvelable'', la chute vertigineuse des budgets d'entretien de nos 19 centrales et de leurs 58 réacteurs, la perte d'un ''corps'' de spécialistes que le monde nous enviait... et par voie de conséquence, la ''mise à poil'' complète d'EDF, et l'état déplorable où se retrouve aujourd'hui cet ex-fleuron, qui ne peut plus faire face aux besoins du pays... Rappelons que les contrôles et la maintenance préventive ont conduit ce même EDF à prolonger l’arrêt des réacteurs de Civaux 1, Civaux 2, Chooz 1, Chooz 2 et Penly 1 etc etc...  On lui doit aussi l'enlaidissement irrattrapable de toutes nos ex-belles campagnes où s'est déployé son génie malfaisant : foutre en l'air, et pour longtemps, tous nos paysages... pour produire moins de 1,6% d'électricité dite ''éolienne''. Il y a de quoi en pleurer...
On aurait pu admettre cette écologie ‘’que punitive’’ si nos privations avaient eu la plus petite utilité... Mais on sait maintenant que si toute activité humaine s'arrêtait en France en un instant, ce ''manque'' ne serait même pas perceptible à l'échelle terrestre, notre nuisance totale étant inférieure à 0,9 % de ce que consomment ou fabriquent ''tous les autres'' ! Autrement dit : tous les efforts qu'on nous impose ''quoi qu'il en coûte'' et à grande souffrance (je pense aux milliards dépensés pour nous interdire la voiture... qui est plébiscitée sans limite à chaque fois que le peuple peut s'exprimer sans contrainte et dire ce qu'il a sur le cœur –dans ce cas : ''gros sur la patate'' !)... ne sont d'aucune utilité, et tout l'argent dépensé sur ce chapitre serait mieux utilisé ailleurs, pour un résultat écologique plus substantiel, une preuve supplémentaire de ce grand décalage entre slogans et vérité étant fourni aujourd'hui même : la Nupes, jamais en retard d'une bataille –ou deux !-- trouve qu'il faut faire plus... sur ce non-sujet totalement dépassé et démodé.
De manière étrange, le même échec prévisible se concrétise à propos de la crise générale et illimitée que nous avons fabriquée autour de la guerre russo-ukrainienne : nos Nuls au Pouvoir, sans expérience ni jugeote, ont choisi le ''blocus'' et l'humiliation comme armes pour faire céder Poutine : les deux seules vouées à l'échec ! Un minimum de culture leur aurait permis de savoir que aucun blocus, jamais, nulle part, n'est arrivé aux objectifs qui l'avaient ''justifié'' (sic !). Que croyez-vous ? Pan ! Rebelote ! Et nos benêts persistent, contre vents et marées : ils sont prêts à affronter une guerre nucléaire... dont ''l'autre'' sera seul responsable, disent-ils.... mais nous, tous morts ! (NDLR : une fois que je serai vitrifié, ça me fera belle jambe de savoir que ce qui restera de la communauté internationale Mad Max --dont, bien sûr, pas un seul européen, pas un seul occidental... et une poignée d'hommes blancs, en Nouvelle Zélande-- aura dit que Poutine était responsable !)
Il est évident que les seuls chemins qui restent ouverts si on veut s'en sortir sans trop de casse, c'est l'abandon de toutes les effroyables raisons qui continuent, ''quoi qu'il en coûte'' à fabriquer des gouffres infinis entre les populations et ceux qui persistent à se dire ''leurs représentants'' alors que, à la seconde-même où ils sont élus, ils deviennent les défenseurs de causes idiotes dont personne (ou presque) ne veut, et mauvaises pour l'humanité qui est malheureuse par leur faute, comme nous le vérifions 50 fois par jour !
Mais que croyez-vous qu'il va se passer ? ''Ils'' (Macron et ses ultimes soutiens) vont continuer à nous emmerder avec leurs dadas anti-bagnole, leur vitesse à epsilon km/h, leur manque total de prévision et de ''vista'', leurs analyses à l'opposé du réel, et leur incompréhension encyclopédique de ce qui va arriver... Et Macron, bien décidé à ne rien changer à sa pauvre prestation, va nous confirmer (en deux mots, dans ce cas !) que l'auto est et sera un péché, le chauffage une ignominie, les soins une marotte, les vaccins inutiles (mais s'ajoutant les uns aux autres, 4, 5, 6, toujours sans gêner en rien la transmission ou la contagion –comme c'est le cas depuis 2 ans...) un mieux être pour les ''Big Pharma''...  et le ''plan éoliennes'' un moindre mal... alors qu'il est de toute première urgence de l'abandonner en totalité, et d'oublier le plan ''50% de ‘’réutilisable’’ avant 2035'', cette imbécillité ''XXL'' !
Et pendant ce temps, chaque jour que le bon Dieu fait, des villes charmantes, où il faisait bon vivre jusqu'à Macron, basculent dans une vraie violence, islamo-portée : Douai, Lens, Agde, Arras, Maubeuge, Montbéliard, Auxerre ou Angoulême se retrouvent au coude à coude avec Avignon, la Courneuve, Bobigny et tout le Neuf-trois, pour ''les coups et blessures volontaires hors du cadre familial'' recensés par la police et la gendarmerie. Et tous nos commentateurs officiels (''donc’’ (?) nuls, menteurs et ''hors sol'') s'étonnent du ras-le-bol qui grandit. Jusqu'à quand ? De grâce, messieurs les faux tout puissants/vrais nuls, sortez de vos grilles de lecture périmées (qui, ayant leur inspiration à gauche, ont toujours été des horreurs ne correspondant à rien de ce qu'il aurait fallu...). Je vous en supplie : faites montre d'un peu de courage ! Demain, après demain, le jour d'après... il sera trop tard ! Ouvrez les yeux : c'est l'horreur autour de vous, et vous regardez ailleurs !
H-Cl.
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marie-bradshaw · 1 year
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Dimanche soir, 20h30, mes yeux ont un air des chutes du Niagara, je viens de me servir un verre de tisane/Pessac Leognan, et pour être honnête je ne sais plus par où prendre mes émotions, mes sentiments.
Je me sens comme un naufragé sur une barque en mauvaise condition au milieu d'une tempête de force 4.
Y'a moi, et l'océan en colère, déchaîné, affamé de nouvelles âmes à engloutir.
Pourquoi cette métaphore aquatique me direz-vous, bien que très poétique?
Dans mon esprit l'Océan symbolise la dualité des relations humaines.
Quand il est calme, que le temps est clément, il vous berce, il vous caresse, il vous transporte.
Sa quiétude vous transcende, son univers vous émerveille, sa chaleur soigne vos blessures les plus profondes.
Ses vagues ont le rythme réconfortant d'une mère qui endort son nouveau-né, et sous sa surface se cache un nouveau monde, plein de couleurs inexplorées.
Ses eaux sont au coeur de l'équilibre de la planète.
Quand il est tumultueux, eh bien c'est une autre histoire.
Une histoire dangereuse, qui se termine souvent mal.
Cyclones, tsunamis, les grecs parlaient même des perturbations du détroit de Gibraltar comme d'aller de Charybde en Scylla, deux monstres effrayant, l'un syphon, l'autre rochers escarpés contre lesquels les embarcations venaient connaître une mort certaine.
L'Homme a beaucoup de similitudes avec l'Océan, je trouve.
Il est capable du meilleur comme du pire.
Donner la vie, ou la reprendre.
Soigner des blessures, éteindre des incendies, protéger les plus faibles, ou bien tout détruire sur son passage.
Et tandis que ce doux nectar dépose un baiser langoureux dans ma gorge, mes larmes sèchent, le tumulte laissant place au questionnement.
Pourquoi la souffrance m'assiège-t-elle?
Pourquoi mon souffle devient-il court et ma respiration haletante, tout d'un coup?
Les émotions, chers lecteurs, les émotions causées par mes relations humaines.
Trop longtemps cloîtrées, cadenassées au fin fond des méandres de mon esprit, chaque coup de poignard reçu a eu l'effet destructeur d'amplifier le suivant, et au-lieu de faire cicatriser les plaies gentiment, elles sont devenues un trou béant, au milieu de ma poitrine, presque totalement à découvert.
Par où commencer?
L'absence totale, quoi que non surprenante, de mon père qui semble préférer de loin la compagnie de sa nouvelle famille à la dernière en date.
Au moment où j'aurais eu le plus besoin qu'il me rassure, qu'il me prenne dans ses bras (rien que de le taper ça me semble surréaliste), et qu'il me dise que rien n'est trop haut pour ce que j'entreprendrai.
Que je suis forte, que les amis ça va ça vient, les amours aussi, mais que lui sera toujours là, pour m'aimer, me soutenir et me protéger.
Ca sonne comme une tirade de Disney, et ça relève tout autant de l'imaginaire.
Je crois sincèrement que si je mourrais demain, sa douleur se résumerait à une coupure de papier sur l'index.
Désagréable, mais futile et passagère.
Quand bien même tous ses efforts pour me montrer que je n'étais jamais suffisamment belle, mince, intelligente, sportive, intéressante, ou à la hauteur de ses attentes tout simplement, aujourd'hui je sais ce que je vaux et je sais qui je suis.
Quelqu'un de bien, une guerrière, une louve, qui protège les siens et par tout son être tente d'avoir une influence positive sur les autres, qu'ils soient proches ou non.
Mon coeur est pur, et mes intentions bien que parfois maladroites, sont toujours bonnes.
J'aimerais dans ce genre de situations, être née Viking et n'avoir que des préoccupations vitales, me battre, littéralement, pour survivre, cultiver la terre pour me nourrir, écouter mes instincts primaires.
Bien, là on a une base solide pour l'acide de ma douleur.
Rajoutons quelques épices à tout ça pour pimenter le tout.
Je ne compte plus les meilleurs amis que j'ai perdus rien que cette dernière année.
En fait si, trois, presque cinq.
L'une, Stephanie, s'est coupée de moi, m'a trahie, et brisé le coeur avec un grand coup de poignard dans le dos.
Moi qui pensais naïvement que nous étions le roc l'une de l'autre, dans un univers où nous ne pouvions compter sur personne d'autre, nous nous donnions de la force mutuellement, et on s'était même inventé une tradition à nous, fêter Noël ensemble dans un hôtel de luxe avec beaucoup de champagne et de bons petits plats - parce que quit à ne pas avoir de famille organique décente, autant passer un bon moment avec celle que nous nous étions choisies.
Celle-là, elle a fait mal.
Vraiment mal.
Une fissure nette, profonde.
Mais presque tout autant que les autres finalement.
Ensuite on a eu Arnaud, dont la nouvelle copine, possessive, s'est donné pour mission de le monter contre moi, pour être plus rassurée, ne croyant pas qu'il n'y avait jamais eu la moindre ambiguïté entre nous.
Et elle a réussit dans cette tâche avec une facilité déconcertante.
D'une amitié vieille de dix ans, avec de multiples péripeties, quelques voyages, et des punchlines du style de "je ne suis pas comme ton père, moi je ne t'abandonnerai jamais", on est passés à un évitement presque total, sans plus d'explications, à une relation toxique, qui me rappelait tout ce qu'on avait perdu au passage, et que j'ai fini par tranché net d'un coup de sabre avant qu'elle ne répande trop son poison dans mes veines.
Chacun est maître de son destin et surtout de ses choix, qu'il faudra tôt ou tard assumer un jour.
Ce n'est pas terminé, deux ce n'était que le hors d'oeuvre des réjouissances.
Florian, mon frère de coeur, et l'un des plus talentueux stunters moto que je connaisse, mon meilleur ami depuis aussi longtemps que je m'en souvienne, qui l'été dernier avait préféré son contrat de sponsoring à notre amitié, mais qui contrairement aux autres a agit avant qu'il ne soit trop tard et ne m'a pas perdue.
Je donnerais ma vie pour lui sans hésiter une seconde.
Quoi qu'il arrive je sais qu'il m'aime tout autant que je l'aime, et il sait toujours comment me redonner le sourire.
Ensuite, Margaux, perdue puis retrouvée à de nombreuses reprises, je crois qu'elle n'a jamais vraiment compris ce que je lui reprochais, son manque d'entièreté dans ses affections, dans sa loyauté, mais quoi qu'il en soit une amie proche, dont j'ai raté l'EVJF et toute l'organisation de son mariage, à cause de mon orgueil et de la maladresse de nos mots.
Un regret qui faute de pouvoir être changé, m'a appris une leçon.
Il faut parfois faire la part des choses et voir la situation en gris plutôt qu'en noir et blanc pour ne pas rater des moments de vie que l'on ne pourra jamais rattraper.
Je sais qu'elle m'aime, à sa manière, et elle sait (je l'espère) que je ne referai pas deux fois la même erreur.
Mathilde, pour terminer, très certainement celle qui me tue le plus, après Stephanie.
Notre amitié a mûri lentement comme un fruit au soleil, et pour finir c'est très certainement celle qui m'a le plus secouée dans mes retranchements.
Je me rappelle encore de notre énorme dispute du nouvel an, furieuse qu'elle ne veuille pas me parler pour arranger les choses je lui avais sorti sans réfléchir:
"Eh bien tu n'as qu'à te trouver une autre meilleure amie alors".
Ce à quoi elle avait répondu aussi sec:
"Tu retires ça immédiatement, peu importent nos embrouilles je ne t'abandonnerai jamais, je serai toujours là pour toi et tu ne te débarrasseras pas de moi comme ça"
Je me souviens précisément de ce moment, et de ce que j'ai ressenti à ce moment-là.
De la faille à l'écho tonitruant dans le bloc de glace qui entourait mon coeur avec précaution, tel un hiver sans fin à la John Snow.
Le son de la glace qui se détache d'un glacier et vient s'abattre sur la banquise, ça rappelle un peu le tonnerre.
Je l'ai déjà entendu, au Perrito Moreno, glacier argentin classé au patrimoine mondial de l'Unesco, et l'un de mes plus beaux voyages.
Le sentiment était le même.
Elle avait vu clair en moi, et elle se battait pour me montrer que contrairement à tous les autres, elle ne me lâcherait jamais.
Promesse qu'elle a tenu.
C'est moi. C'est moi qui ai dû la lâcher.
Par instinct de préservation, mais je l'ai abandonnée quand même.
Mettons des mots clairs sur des actions, aussi peu honorables soient-elles.
Alors pourquoi, vous demandez-vous?
Peut-être parce que quand j'aime quelqu'un je l'aime un peu trop intensément, avec tout mon coeur, des valeurs de chevalier des temps anciens, et une abnégation que je pensais à toute épreuve.
J'avais tord.
Mathilde, c'est une nana extraordinaire.
Le coeur sur la main, un rayon de soleil dans la vie des gens, loyale, tout comme moi, ou du moins je pensais l'être.
Elle souffre d'un maux qui m'a atteint également auparavant, le manque de confiance en elle.
Sa mère a perdu un enfant avant elle, une fille, et elle n'a jamais compris pourquoi elle avait eu le droit de vivre et pas sa "soeur".
Si elle avait pu se voir à travers mes yeux, un roc, quelqu'un qui se bat pour ses êtres chers, de lumineux, de protecteur, une âme qui mérite toutes les bénédictions du ciel, elle n'en serait certainement pas arrivé là.
Et quelque part, c'est mon échec autant que le sien.
Quelqu'un qui a su pénétrer toutes mes défenses, aux non combien faciles...
Elle a su devenir mon roc, et moi le sien.
Alors c'est tout naturellement qu'en Janvier, quand elle est venue me trouver en me faisant part de graves problèmes, j'ai tout mis en oeuvre pour l'aider, l'épauler.
Et j'ai pris sur moi tout au long de ce chemin.
C'était mon devoir, il n'aurait su en être autrement.
Ca allait mieux, vraiment, je la voyais reprendre le dessus et j'étais si fière de pouvoir l'accompagner dans cette remontée au sommet.
Et puis il y'a quelques temps, tout a basculé.
Une mauvaise rencontre, des centaines de red flags ignorés, et une descente aux enfers amère et incandescente.
Mon dieu si seulement elle m'avait écoutée, mais avec des "si" on mettrait Paris en bouteille comme on dit.
A partir de là, tout a changé.
Elle a cessé de se battre de tout son coeur.
Elle a laissé ses démons l'engloutir peu à peu, jusqu'à ne plus laisser d'elle qu'une réminiscence de la grandeur qu'elle avait su inspiré.
Au moment où je me suis rendue compte que la partie était entrain de se perdre, bien qu'en constante communication, j'ai foncé tête baissée chevauchant ma Harley, jusqu'à son appart.
Ayant son double, pas besoin de prévenir, et là, en la trouvant dans cet état, mon coeur s'est brisé de nouveau.
Un champs de bataille, voilà ce que j'avais sous les yeux, et elle perdait la guerre.
Alors du seul moyen que je connaissais, l'affrontement, j'ai tenté de lui faire réaliser qu'elle avait encore toute sa vie devant elle, des gens qui l'aimaient sincèrement, et qu'elle ne devait pas laisser le drame la définir.
Ni celui-ci, ni tous les précédents.
J'y ai cru, un instant, alors que je me battais moi-même pour ne pas fondre en larmes devant la perte d'elle-même, de cette amie qui m'était si chère.
Je l'ai vu se relever, se battre, pour au final rejeter l'éponge.
Et c'est là que j'ai décidé d'agir plus avant.
En commençant par appeler tous ses amis proches, déjà, qu'ils se battent avec moi pour la sortir de là.
Puis devant notre impuissance, sa famille.
Je n'en dormais plus la nuit, mes yeux n'étaient plus qu'un flot de larmes continu quand j'étais seule, je la pleurais comme un deuil, comme si elle était déjà morte, et elle en prenait le chemin.
Couper l'approvisionnement du poison qu'elle laissait la dévorer, cela nous a paru nécessaire, et j'avais le pouvoir de le faire.
Elle en a trouvé un autre dans le minute.
Sa rage, quand tous ensemble nous l'avons confrontée, à notre amour, à notre présence, au fait que nous nous battions pour elle, s'est retournée contre moi.
Après tout j'étais celle qui avait tout initié, le groupe, le plan de sauvetage, la totale.
Et je savais que ça se passerait comme ça.
Mais la force que j'ai déployé pour l'aider, pour la sortir de là, des mois durant, en ne m'appuyant que sur moi-même et parfois sur notre ami commun Aurélien, je n'avais pas prévu qu'elle finirait par me manquer.
Après l'une de ses énièmes attaques, j'ai vu le moment de vie ou de mort, de survivre ou d'accepter de mourir avec elle, et j'ai égoïstement choisi la vie.
Je lui ai dit combien je l'aimais, de tout mon coeur, mais que je ne pouvais pas rester là plus longtemps, à la regarder se détruire les bras croisés, que j'étais entrain de mourir avec elle, et j'ai pris moi aussi une décision.
Celle de couper les ponts.
Tout le monde me dit que j'ai bien fait, mais je sais que les 3/4 d'entre eux ne pensent pas à la loyauté avant eux-mêmes.
Peu importe ce qu'ils me susurrent à l'oreille.
Je l'aime, c'est ma soeur de coeur, l'une des deux seules avec Elisa, et mon instinct le plus primaire m'a dit de trancher nos liens, aussi abruptement qu'avec quelqu'un qui m'aurait trahie.
Quand tout ce qu'elle a fait c'est de se trahir elle-même.
Elle ne m'a jamais trahie.
Mais la profondeur de nos liens m'a conduit à cet instant, à cette décision.
Nous vivions tout en symétrie, quand ça allait pour l'une ça allait pour l'autre, et de tout mon être je prie pour qu'en cet instant elle aille mieux que moi.
Avancer quand on vous a trahi(e), quand l'autre ne s'est pas montré digne de votre amour, de votre dévotion, c'est difficile, mais ça vous conforte dans l'idée que cette personne n'avait pas sa place dans votre vie.
Avancer quand c'est vous qui avez quitté le navire entrain de couler pour sauver votre peau, c'est la première fois que ça m'arrive, et je ne sais pas comment composer avec ça.
C'est une bataille interne entre mon coeur et mon cerveau.
Je prie tous les jours pour qu'elle retrouve sa voie, pour qu'elle réalise sa valeur, pour qu'elle aille se battre pour ses rêves.
Et de mon côté, je continue de couper tous les troncs pourris par la déloyauté qui me touchent.
Je quitte les groupes que je considère futiles, les personnes qui m'ont montré n'être là que lorsque cela les arrangeait, et dans un sens c'est moi-même que je coupe.
Celle qui l'a abandonnée.
Alors que je me pensais tellement valeureuse, tellement au-dessus de ça, loyale à la mort.
La loyauté ça se résume à quoi aujourd'hui?
Une fraction de secondes?
Un instant de vulnérabilité avant de prendre la fuite?
J'aimerais tellement être plus forte, moins vulnérable, moins emphatique, être capable de vivre seule, sans personne qui ait le pouvoir de me blesser aux alentours.
Mais comme d'imaginer mon père me prendre dans ses bras, il y'a des rêves qui resteront de l'ordre du fantasmagorique.
Alors, bouteille de Pessac-Leognan en main, je finis ton doux nectar, et je te prie d'emporter avec toi l'ouragan qui met du sel sur toutes les plaies non béantes de mon coeur.
Mes mots, contrairement à ceux de Shakespeare, ne seront peut-être pas éternels, mais ils ont la vertu de vider le venin du mal qui m'a mordue.
Et moi qui pensais, plus tôt, que ce mal-être venait essentiellement de Pierre, cette âme qui m'avait fait entrevoir un instant un univers où je n'aurais plus à m'excuser d'être qui je suis, à me cacher, ou à craindre d'être mise à mal.
Il en fait partie, très clairement, mais le fond du problème, c'est que j'ai préféré survivre à la mort solidaire de celle qui m'était la plus proche.
J'irai donc me coucher en priant le ciel pour faire plus de bien que de mal dans la vie qu'il me reste à vivre et toutes les suivantes, en demandant à Dieu de continuer à me guider, de me donner la force, la bravoure, la bienveillance, d'accepter ce que je ne peux pas changer, et de continuer de construire un édifice fait de sang et de mortier.
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whencyclopedfr · 2 years
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Charybde et Scylla
Charybde et Scylla étaient des monstres de la mythologie grecque censés habiter le détroit de Messine, entre la Sicile et le continent italien. S'attaquant aux marins de passage, Scylla était une terrible créature à six têtes et douze pieds, tandis que Charybde, qui vivait de l'autre côté du détroit, était un autre monstre qui, avec le temps, s'est transformé, plus rationellement, en un tourbillon non moins mortel dans l'imagination des anciens. Dans l'Odyssée d'Homère, Ulysse dut négocier un passage à travers leurs griffes mortelles.
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christophe76460 · 4 months
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Un abîme appelle un autre abîme
Une expression équivalente serait : «tomber de Charybde en Scylla», ce qui signifie échapper à une situation grave pour se trouver placé dans une autre encore plus grave, soit tout simplement : «aller de mal en pis.»
Cette expression est tirée du psaume 42. Le psalmiste partage une expérience très difficile qu’il traverse. Il vit un tel désarroi que rien ne semble pouvoir le sauver de sa détresse. Il décrit son abattement comme des flots et des vagues qui l’emportent, comme l’a vécu réellement le prophète Jonas dans le ventre d’un grand poisson¹.
Le psalmiste est assailli intérieurement (il déprime) et extérieurement (par ses ennemis).
Ces images illustrent les épreuves que le Seigneur permet, afin de mettre en valeur la foi d’une personne. C’est d’ailleurs ce qui se produit chez le psalmiste : Attends-toi à Dieu, car je le célébrerai encore, il est mon salut et mon Dieu (verset 12).
Comme l’auteur du psaume, nous pouvons être confrontés à toutes sortes de difficultés et penser que tout va de mal en pis. Cependant, les épreuves servent à nous rapprocher de Dieu et nous pouvons encore espérer en lui.
Et si on nous dit : «Où est ton Dieu ?», nous pouvons répondre : Notre Dieu est au ciel, Il fait tout ce qu’il veut ².
Jean-Michel Guerche
¹ Jonas 2.4
² Psaume 115.3
__________________
Lecture proposée :
Psaume 42, versets 7 à 12.
Vivre aujourd'hui, 16 mai 2024
Copyright © 2024 Editions CAEF
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yes-bernie-stuff · 4 months
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Un abîme appelle un autre abîme 16/05/2024
Un abîme appelle un autre abîme au bruit de tes cascades, toutes tes vagues et tous tes flots passent sur moi. Psaume 42.8
Une expression équivalente serait : « tomber de Charybde en Scylla », ce qui signifie échapper à une situation grave pour se trouver placé dans une autre encore plus grave, soit tout simplement : « aller de mal en pis ». Cette expression est tirée du psaume 42. Le psalmiste partage une expérience très difficile qu’il traverse. Il vit un tel désarroi que rien ne semble pouvoir le sauver de sa détresse. Il décrit son abattement comme des flots et des vagues qui l’emportent, comme l’a vécu réellement le prophète Jonas dans le ventre d’un grand poisson¹. Le psalmiste est assailli intérieurement (il déprime) et extérieurement (par ses ennemis).
Ces images illustrent les épreuves que le Seigneur permet, afin de mettre en valeur la foi d’une personne. C’est d’ailleurs ce qui se produit chez le psalmiste : Attends-toi à Dieu, car je le célébrerai encore, il est mon salut et mon Dieu (verset 12).
Comme l’auteur du psaume, nous pouvons être confrontés à toutes sortes de difficultés et penser que tout va de mal en pis. Cependant, les épreuves servent à nous rapprocher de Dieu et nous pouvons encore espérer en lui.
Et si on nous dit : « Où est ton Dieu ? », nous pouvons répondre : Notre Dieu est au ciel, Il fait tout ce qu’il veut ².
Jean-Michel Guerche
¹ Jonas 2.4 ² Psaume 115.3
__________________ Lecture proposée : Psaume 42
Espérance en Dieu.
1 Au chef des chantres. Cantique des fils de Koré. 2 Comme une biche soupire après des courants d’eau, Ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu ! 3 Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant : Quand irai-je et paraîtrai-je devant la face de Dieu ? 4 Mes larmes sont ma nourriture jour et nuit, Pendant qu’on me dit sans cesse : Où est ton Dieu ? 5 Je me rappelle avec effusion de cœur Quand je marchais entouré de la foule, Et que je m’avançais à sa tête vers la maison de Dieu, Au milieu des cris de joie et des actions de grâces D’une multitude en fête. 6 Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et gémis-tu au-dedans de moi ? Espère en Dieu, car je le louerai encore ; Il est mon salut et mon Dieu. 7 Mon âme est abattue au-dedans de moi : Aussi c’est à toi que je pense, depuis le pays du Jourdain, Depuis l’Hermon, depuis la montagne de Mitsear. 8 Un flot appelle un autre flot au bruit de tes ondées ; Toutes tes vagues et tous tes flots passent sur moi. 9 Le jour, l’Éternel m’accordait sa grâce ; La nuit, je chantais ses louanges, J’adressais une prière au Dieu de ma vie. 10 Je dis à Dieu, mon rocher : Pourquoi m’oublies-tu ? Pourquoi dois-je marcher dans la tristesse, Sous l’oppression de l’ennemi ? 11 Mes os se brisent quand mes persécuteurs m’outragent, En me disant sans cesse : Où est ton Dieu ? 12 Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et gémis-tu au-dedans de moi ? Espère en Dieu, car je le louerai encore ;
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yespat49 · 10 months
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Les Français en ont ras-le-bol de la violence
De Charybde en Scylla depuis les années Mitterrand, jamais la France n’avait connu un tel taux de violence. Emmanuel Macron culmine au sommet de cette Everest insécuritaire  malgré les ronds de jambes d’un ministre de l’Intérieur dépassé par les événements et d’une Première ministre réduite aux déclarations rassurantes. Laurent Obertone avait déjà donné de la voix dans son premier ouvrage, La…
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M. Pap N’Diaye, de Charybde en Scylla
L’Éducation nationale sombre avec ce ministre politicien et sectaire tandis que que la société subit des émeutes racistes et barbares. Par Maxime Tandonnet Continue reading Untitled
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Tomber de Charybde en Scylla : L'origine mythologique d'une expression figée
L’expression “tomber de Charybde en Scylla” est une référence à un épisode mythologique de l’Odyssée d’Homère, un poème épique grec datant de l’Antiquité. Charybde et Scylla étaient deux créatures marines redoutables qui habitaient le détroit de Messine, un passage étroit entre la Sicile et le continent italien. Charybde était représentée comme un tourbillon gigantesque qui engloutissait et…
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dixvinsblog · 2 years
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Humour...grinçant : les vignettes vachardes de l'actu de la semaine
Humour…grinçant : les vignettes vachardes de l’actu de la semaine
Fuel sentimental comme dirait Deligne Quand on dégaine le 49.3 faut pas s’étonner de se prendre une volée de bois Catex le nouveau ticket chic- choc de la RATP Il est comme ça mini Zeus il envoie toujours les autres au casse-pipe…t’aurais mieux fait de pas y aller Miss sourire Quelle courage ces femmes ! Admirative ! Education Nationale : De Charybde en Scylla…jusqu’ou iront ils pour tuer…
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metacarpus · 3 years
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spent the better part of the morning online with my my little sister, working on her presentation & interview for a school she wants to get in, in order to become a carer for little kids... the system is weird, what they’re gonna judge her on? the way she speaks? the way she organises her ideas? how is that needed when she has sheer talent, kindness, and capacity to learn? + experience, at 18, like she literally has work experience at 18. if they don’t take her ... nah.
anyway, she’s doing great already, she’s determined, but idk this is weird. we could all do so much more if it weren’t for this rigged system
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claudehenrion · 2 months
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Le mensonge, une arme redoutable...
Ils nous racontent que ce mensonge-là s'appellerait ''la démocratie'', ce que non seulement nous avons cru pendant longtemps, mais que certains croient encore... Pourtant, tout semble dire que, cette fois-ci, ''ils'' auraient dépassé les bornes, et que leur perversité commencerait enfin à trouver ses limites. Oh ! Il est trop tôt pour se réjouir : comme nous le répétons ici à longueur d'année, le ''système'' est bien installé, il occupe tous les postes stratégiques, et il a –pour l'instant-- réponse et coercition à tout. Mais une faille apparaît, pour la première fois : les citoyens, dégoûtés d'être pris pour des pommes, se révoltent et crient au scandale...même si cela ne dure qu'un seul ''tour''.
La première chose qu'il faut incriminer, c'est notre système électoral lui-même, à la fois baroque et surréaliste, aux termes duquel si tel candidat recueille 49,9 % des suffrages le 30 juin, il est ''black-boulé''... alors que huit jours plus tard, le 7 juillet, il lui suffira de 2 fois moins de suffrages (voire encore moins) pour se retrouver proclamé ''grand vainqueur''. Plus cocasse encore : c'est au nom de la ''démocratie'' que tel candidat dont les listes ont recueilli 10,7 millions de suffrages se trouve hué comme ''grand perdant'' par son adversaire –qui n'a pu recueillir que 7 millions de bulletins, mais est coopté comme étant ''le grand vainqueur'' par une presse endoctrinée ! Et tout le monde a l'air de trouver ça normal...
Et si un esprit malsain, tordu et mal pensant (il en existe encore quelques uns, dont je connais quelques exemplaires) demande qu'on lui explique la raison de cette aberration, la réponse est courte mais (croient les menteurs) définitive : ''C'est au nom de la démocratie !'' (sic !). Car à force de dénaturer le sens de tous les mots de notre ex-si belle langue française, ils en ont fait… des maux, ce qui explique que cette pauvre démocratie --à force d'être utilisée par la Gauche comme un terrain de manœuvres sémantiques pour conquérir un pouvoir dont elle se sait indigne et qu'elle ne peut pas espérer par les urnes, en est arrivée à vouloir dire ''l'ensemble des mensonges magouilles et tripotages que celui qui a le plus de culot arrive à hurler plus fort que ses adversaires ne disent la vérité... '' –à condition, toutefois qu'il pense ''à gôche''.
Et nous nus sommes retrouvés durablement plombés, depuis 1981, dans un immonde piège gluant dont la seule inutilité consiste à décerveler le peuple-- dans un lacet infernal qui ne cesse jamais de se refermer, à chaque occasion et –-en ce moment-- chaque jour : un parti et un mouvement idéologique qui sont exactement tout ce dont ils ont le culot d'accuser les autres se revêtent, contre toute raison et toute évidence, de ''plumes de paon'' volées ici ou là. Ainsi déguisés, presque méconnaissables, ils affirment des contre-vérités impossibles, racontent des histoires inenvisageables, font des promesses intenables, interdisent, ordonnent, menacent... et prennent des engagements mortels pour le futur... qui, ainsi déformé sans espoir, n'en est plus un.
Depuis le 30 juin de cette année –Dies irae, dies illa !-- les pauvres français tombent sans fin de Charybde en Scylla, chaque mauvaise nouvelle annulant la précédente –à peine moins effroyable que celle qui vient d'arriver-- et ouvrant la porte à une autre –toujours pire que tout celles qui les a précédées... Plus un politicard-menteur promet des idioties, et plus la presse, décidément à ''ficher S'' de toute urgence, donne du relief et de l'importance à toutes les absurdités qu'il profère. Par exemple, il semblerait, à entendre et à lire nos journaleux, que le seul crime concevable dans ''la république'' (ce machin de plus en plus mal défini qui a, pour notre plus grand malheur, remplacé ''la France'' dans le discours politicien) soit d'être de Droite, ce seul qualificatif entraînant ipso facto ceux, annexes, ''d'extrême'' ou, depuis peu, de ''ultra''.
Résumons : ''de Gauche'', tu peux faire ce que bon te semble, dire ce qui te traverse la tête, t'offrir tout excès que tu sais pourtant absurde... Les journaux le tairont ou le minimiseront, les télés n'en parleront pas sauf à te chercher des circonstances atténuantes, les politicards t'excuseront (genre : ''Il faut bien s'amuser de temps en temps'' –sic!), et la seule conclusion de tout ce petit monde, vraiment pas ''joli-joli'', sera : ''Pas une voix pour vos adversaires'', qui sont objectivement angéliques, comparés à vos black boks et autres criminels... le plus surprenant étant que les gens suivent et obéissent ! Ce n'est pas croyable ! ! C'est simple : tout ce que le ''vulgum pecus'' attribue sans la moindre raison au Rassemblement national ne se trouve que et uniquement que sous les bannières palestiniennes brandies par les sbires, les sicaires et les janissaires enrégimentés ''à Gauche''.
Depuis que le peuple français, avant toute magouille contre nature et contre toute morale, a voulu dire que ses seules vraies priorités étaient (après le pouvoir d'achat qui est endémique, permanent et incontournable dans toute société moderne), la sécurité et l'immigration... tout ce qui se passe tend à faire croire que nous serions revenus en 1938-39 et que le seul danger serait Hitler –dont les cendres maudites ne referont évidemment jamais surface (mais ça permet d'hitlériser Poutine après le Pen, comme si un seul point de comparaison était possible.
Comment les français, que j'ai connus moins stupides, ont-ils pu gober cette inversion des valeurs totalement impossible entre ce qui serait bon pour le pays (= en gros, 90 ou 95% des idées ''de Droite'') et ce qu'il faut éviter à tout prix (= la quasi-totalité des idées revendiquées par ce qui n'est plus une vraie Gauche)... forgé dans l'absurde et dans une ignorance crasse de l'histoire, même proche ?
Je cherchais, sans trop d'espoir, comment arriver à expliquer de manière simple ce mélange de nullité crasse, de prétention illimitée, de confusion totale et d'inculture abyssale qui caractérise notre temps et nos dirigeants. Heureusement, la chance venant parfois au secours des égarés, la réponse est venue toute seule : le défilé de ce 14 juillet 2024, tellement macronien et dans lequel tous les qualificatifs cités ci-dessus se retrouvent : dans un ''ni... ni...'' qui mêle tout, confond tout et rend tout incompréhensible, pas moyen de savoir si on fêtait la prise de la Bastille de 1789 ou la fête de la Fédération de 1790 (sans doute pas : ces 2 mots étaient ''aux abonnés absents'' !) ou bien le ''D-day'', la libération de Paris, la dissolution ou l'ouverture des Jeux olympiques. Mais dans un flou généralisé, tout le monde semblait s'en foutre : ce qui semble le ''fun'' du ''fun'', c'est que chacun puisse se balancer sans la moindre grâce au rythme de boum-boums --commis, pour une fois par des gugusses en uniforme : même l'armée est devenue ridicule !
Pour ceux qui ont de la mémoire et se souviennent encore du sens des mots et des choses, il ne semble pas inutile de signaler à nos grands hommes si petits, qu'il avaient choisi, pour ''illustrer'' la libération de 1945, la merveilleuse ''douce France'', de Charles Trénet... qui fut enregistrée pour la première fois deux ans plus tard... Et pour avoir l'air ''djeunz'' (mot démodé s'il en fut !), nos nuls n'ont trouvé que ''Saint Louis Blues''... qui date, lui, de 1915 !
Les seuls airs dans le ton auraient été le ''In the mood'' de Glenn Miller et ''C'est une fleur de Paris'', de Jacques Hélian et Maurice Chevalier. Mais pas un seul de nos cuistres ne le sait, et ils croient leur derrière trop haut pour demander des conseils à ''ceux qui y étaient et se souviennent''. On voit chaque jour le résultat catastrophique de leur orgueil sans raison autre que leur nullité illimitée : le faux, le ''pas vrai'' et le mensonge... mènent le monde et la France. Et nous... à notre perte, de plus en plus inévitable !
H-Cl.
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