Tumgik
#et donc son vrai nom environ une fois par semaine
a-room-of-my-own · 1 year
Text
La liste de surnoms de mon chat ne cesse de s’allonger, on a déjà
Doudou
Nounou
Poupou
Poupoune
Plumeau
Titi
Titou
Bébéchat
Gros bébé
Bibou
Potichat
Chatoune
Trottinette
P’tit poilu
Rouquinou
Noreilles
15 notes · View notes
fieriframes · 8 months
Text
Tumblr media
[Who planted the dark seeds of your dreams?]
XIII - La Marche Triangulaire
Environ deux semaines plus tard, les livres sont arrivés. Deux grosses briques. C'était vraiment un plan formidable.
Je dois dire que ce sont de très belles rééditions. Comparé à l'article que j'ai imprimé, par exemple, les illustrations sont incroyablement claires, comme si quelqu'un avait voyagé dans le temps et scanné la première édition. Clair, seulement visuellement. Leur signification n'était certainement pas claire. Stéganographie surtout était jolie, avec ses instructions détaillées pour invoquer les esprits.
Le processus de traduction (Stéganographie était en latin) a été lent, mais il est vite devenu évident que les livres ressemblaient essentiellement à l'écriture d'un fou, et je savais qu'il y avait même une autre couche de folie cachée ou cryptée dans le texte. J'étais entouré de notes sur papier, d'articles, de livres, comme un vrai fou moi-même. Et comme tant de fois ces derniers mois, j'étais perdu.
Eh bien, les livres n'étaient pas utiles pour résoudre le puzzle, mais j'ai découvert que c'étaient de très bons oreillers. Un nuit, la traduction m'endormait et je me suis réveillé avec mon visage collé sur Polygraphie. L'article que j'ai imprimé, qui contenait une copie de la couverture du livre, était juste à côté. En regardant la couverture de si près (peut-être de trop près), je l'ai finalement vu. Les clés.
Dans l'article, l'homme tenait deux clés, mais dans le livre, c'était trois. Au début, je pensais que la photo dans l'article était simplement dégradée, mais il y a beaucoup de numérisations haute définition en ligne, et toutes contenaient deux clés, pas trois. Le description partout était: "Trithème, s'agenouillant et présentant son livre à l'empereur Maximilien. Derrière lui, Haselberger détient deux clés." C'est très subtil, mais quand regardé côte à côte, c'est si évident. Au lieu de deux clés, dans mon exemplaire, j'en ai vu trois.
Tumblr media
Tout le reste était pareil. J'ai jeté Polygraphie de côté et coincé mon nez dans Stéganographie.
Tumblr media
C'était beaucoup moins évident, mais je l'ai trouvé. Partout, la porte avait deux fenêtres, mais dans chez Mars Éditions, il y avait trois:
Tumblr media
Clefs altérées, portes altérées. Dans quel but ? Quelque chose de si subtil, si caché devait être important, mais pourquoi ? Trois : un nombre sacré et magique. Une trinité. 
Je suis retourné à Nuit Sans Fin et j'ai recommencé depuis le début. En pensant au chiffre 3, pour la première fois, le triangle de la première page (le triangle réapparu sur la dernière page) m'a semblé important. Ensuite, je suis revenu aux livres Trithème et au chiffre expliqué dans l'article. Pour dériver l’incantation, on prend la deuxième lettre d’un mot sur deux. Le nombre critique ici est donc 2. Deux. Deux clés. Deux fenêtres. Mais ce chiffre n'a pas fonctionné. Peut-être que le nombre qu'on cherche n'est pas deux, mais trois. Trois clés, trois fenêtres. Trois, le nombre sacré. Le numéro du triangle. Peut-être qu'on doit prendre chaque troisième lettre de chaque troisième mot dans Nuit Sans Fin ? Qu'une seule façon de le savoir.
Cet esprit ondulant Ce voyageur capuchonné Qui existe odieusement ailleurs  Vous vagabondiez et elle fantasmait  Elle a cultivée, avec les philosophes  une incantation évidente Pour les lucifuges Pour les moqueurs Ce fantôme fieffant Loin des fadasseries terrestres et badines Ils se perchaient Les cormorans aporétiques Une plaine vaste
Le résultat:
daphnisegoinsilvishincusqueadsideranotus
Mon cœur battait à tout rompre. J'ai immédiatement reconnu le nom Daphnis du tableau Et In Arcadia Ego et j'ai su que c'était la clé.
J'ai répété ce processus depuis le début du livre et suis arrivé au paragraphe suivant après avoir rempli là où je supposais que les espaces et les ponctions devaient se trouver :
Après être arrivé au lieu où se confondent existence et non-existence, une porte verte est apparue, invoquée là depuis les plaines pastorales de la plus ancienne Arcadie. J'ai chanté à la porte ces paroles qui précédaient les ténèbres : Daphnis ego in silvis, hinc usque ad sidera notus.
J'aurais dû être heureux que tout ce qui avait conduit à ce moment n'était pas une coïncidence après tout, mais tout à coup, j'ai été terrifié.
33 notes · View notes
misskaraba · 2 years
Text
L'attachement
J'ai toujours pensé que j'étais une fille solitaire qui se complaisait dans sa solitude, et c'est vrai. J'aime être seule, mais c'était avant que je le sois réellement. Non pas que la solitude soit pesante, au contraire elle est agréable mais comment dire...
Mise en contexte
Cela fait un an que je vis dans un autre pays, et comme ceux qui ont déjà quitté le lieu où ils avaient grandi, le changement ce n'est vraiment pas le top, au fil du temps a cause de la distance j'ai commencé à perdre le peu d'amis que j'avais. De base j'étais une solitaire et maintenant se trouver loin de ceux à qui on a été proche c'est un comme se perdre sur une planète extraterrestre. Tout était bizarre et je comparaît tout de là où je venais versus la terre qui m'accueillait.
L'adaptation
En plus d'un nouveau pays, de nouvelles personnes et surtout une nouvelle langue. J'ai du prendre sur moi pour vivre tout ça, sans compter le stress, la peur de l'inconnu et tout les trucs malsains pour le mental qui vont avec. Et j'ai du me débattre pour m'ensortir et trouver un semblant de sérénité. Et je peux dire que j'ai fait de mon mieux dans les lieux où je fréquentais on peut maintenant me reconnaître, sans réellement que je sois connue, je me suis faite une seule amie et de même nationalité que moi après plus de 8mois. Tout en effet était parfait.
Routine
De base je suis quelqu'un de casanière donc, cela été facile pour moi de prendre mes marques là où je vivais, je sors généralement une fois par semaine, je me réveille entre 10h et midi, je m'endors a partir de 4h du matin, sans aucune vie sociale, encore une fois cela a un semblant de perfection tout a fait rassurant et ça me plaisait, quand j'avais un peu mal au dos ou, j'étais essoufflée en gravissant les marches je savais qu'il était temps pour moi de sortir prendre un peu l'air, et dans ces moments je marchais environ une petite heure puis je rentrais dans mon petit chez moi bien douillet.
Rencontre
C'est dans l'unes de mes petites promenades que j'ai rencontré ce jeune homme ( parce qu'il y en a toujours un) je ne sais pas réellement ce qui s'est passé mais il m'a plu d'une certaine manière. Il était sur le lieu de son travail, moi je marchais tranquillement aspirant dans tout mes pores la tranquillité qui émanait de cette rue déserte, quand il m'a interpellé, je me suis arrêtée mine de rien il m'a demandé mon nom un peu surprise, je lui ai dit comment je m'appelait, et c'est la qu'il m'a dit qu'il allait m'ajouter à ses amis de Facebook, c'était drôle, et j'ai souris. Je lui demandé le sien sachant qu'il serait plus facile pour moi de le trouver sur Facebook vu que le prénom que je lui ai donné n'était pas celui de mon Facebook et celui de mon compte aurait été un peu difficile pour lui de l'écrire dans sa langue maternelle. Voyant que j'avais mon téléphone en main il a préféré me donner son numéro pour faire plus simple.
Incompréhension
C'était bizarre et comme je l'ai mentionné plus haut ça m'a plu.
Bizarre pourquoi:
L'aspect désinvolte de la situation m'a charmé, il était là au calme sur son lieu de travail, face à ses collègues et très sûr de lui, il est allé droit au but sans faire palabres quoi!
Pourquoi la scène m'a fait plaisir :
J'ai aimé ce qu'il dégageait, j'ai rigolé, je n'ai pas été réticente, et après un an j'ai remarqué que quelqu'un m'a vu. J'aime passer incognito, mais quelque fois j'aime que quelqu'un ait remarqué que je fais l'invisible et c'était cela, c'était rafraîchissant de voir que quelque de mon âge me regarde dans une petite ville où se montrer gentil et devenir un pervers il n'y a qu'un pas. J'ai aimé cet échange. Cela a refait mon après-midi.
L'attachement
Étant donné que je n'ai que son numéro et son prénom. Je ne pouvais lui trouver sur les réseaux et dire que j'ai cherché c'est peu... Mais je l'ai quand même écrit, vu que c'est moi qui ai son numéro ce qui ne voulait rien dire parceque c'est lui qui m'a adressé le premier, pendant que j'y pense je me demande si je n'aurais pas du attendre quelques jours avant de lui parler bref, ce qui est fait est fait comme on dit. Ce que je trouve un peu saugrenue c'est mon attitude parceque de base je ne suis pas vraiment cool face aux inconnus, on me reproche même d'avoir mauvais caractère et l'air toujours énervé, face a lui, j'ai été aimable, souriante et lui ai donné mon numéro de bonne foi.
Je suis le genre de personne très méprisante dans le sens que je ne regarde pas ton mur, je mets rarement de statut, tu m'écris en ce moment je te réponds l'année prochaine, genre je suis le vrai profil fantôme. Voilà que je me suis mise a attendre ses sms, j'ai désactivé le mode ne pas déranger, je vérifie mes notifications tout ça le premier jour, ensuite on ne s'est plus parler. Et quelqu'un que je connais a peine dont j'ignore encore son nom de famille commence à me manquer, il est devenu celui dont je vérifie le profil chaque quart d'heure j'étais même prête à faire des statuts visés, tout ça après une seule discussion d'autant plus il y avait rien d'anormal on faisait seulement connaissance. On s'est parlé puis quelques jours plus tard, c'est moi qui l'ai écrit. Parceque je n'arrêtais pas de cogiter, en cherchant à savoir s'il s'est passé quelque chose de mal, si j'ai dit quelque chose de mal, s'il a été sanctionné dans son travail parcequ'il a parlé à une passante, s'il me trouvait ennuyeuse... Mais il s'avère que je ne lui ai pas demandé tout ça parcequ'il n'est pas encore ce que je considérerais comme un ami, se serait a la limite chelou, vu que lui posait déjà plein de question alors qu'à la base c'est lui qui a voulu me connaître. Voilà on ne s'est parlé que deux fois, et je pense déjà à lui. Je me rends compte a quel point ça m'a manqué d'avoir un ami et je ne peux pas lui dire ça non plus vu qu'on se connait a peine, il ne faut surtout pas paraître trop collante au risque de faire fuir mon premier éventuel ami depuis un an. Je pense même a reprendre mes cours juste pour parler un peu mieux et essayer de maîtriser cette langue étrangère qui veut me tuer! Ou mieux encore essayer de me libérer de ce début d'attachement maladif que j'ai envers cette personne quasi inconnue, parceque je n'ai jamais connu cette partie de moi.
Tumblr media
3 notes · View notes
claudehenrion · 3 years
Text
Gaza - ( II ) : un seul but, détruire Israël
  Comme à chaque réveil du conflit à Gaza, les grands médias internationaux se livrent à un décompte presque gourmand (si on me permet) des cadavres de civils palestiniens, et nos speakers se gargarisent de leur ''Certaines images peuvent choquer les personnes sensibles !''... Comme si la mort de ces civils pouvait être un objectif militaire, elle est systématiquement retenue contre Israël, qui lutte pour sa survie.  Notre situation est donc, une fois de plus, ''indémerdable''. L'ignorance volontaire alliée à un évident syndrome de ''pompier pyromane'' sert de cache-sexe (de ''burkini'' ?) au slogan permanent du Hamas : ''Notre véritable objectif est de détruire Israël'', comme le rappelait il y a peu l'intellectuel palestinien Bassam Tawil.
Un peu partout dans le monde, des petites foules de manifestants soutenus par quelques poignées d''idiots utiles'' ont brandi des banderoles palestiniennes, brûlé des drapeaux israéliens, craché leur haine de l'État juif et maudit Tsahal tueurs d'enfants. Les mensonges du Hamas offrent un matériau de choix à tous ceux des universitaires et des professeurs qui détestent Israël (la raison de cette haine est un motif d'étonnement permanent). Ils les utilisent pour endoctriner des générations d'étudiants et entretenir une situation qui ne peut rien apporter de bon, en rien..
Au cours des 25 dernières années, à chacune des réunions extraordinaires des Nations Unies, et à tous les débats d'urgence sur les conflits de Gaza, l'ignorance volontaire et la haine d'Israël ont atteint des niveaux inimaginables. Chaque commission d'enquête a conclu à la culpabilité d'Israël avant même le début de la réunion. Chaque débat et chaque vote ont eu pour seul but de dénoncer les supposés crimes de guerre (et contre l'humanité) commis par Israël. Dans les mêmes enceintes, les multiples crimes de guerre du Hamas ont été passés sous silence. (Retour sur images : le Hamas, acronyme de harakat al-muqâwama al-'islâmiya, = Mouvement de résistance islamique, est constitué d'une branche politique et d'une branche armée, les Brigades Izz al-Din al-Qassam --ce tueur des années 1930 qui a donné son nom --Qassam-- aux missiles des palestiniens).
La réalité est très différente des mensonges sortis de la moderne Tour de Babel new-yorkaise (qui, comme son ancêtre biblique, se meurt de dire n'importe quoi !). La semaine dernière, Tsahal a mené contre les tunnels dits ''le métro gazaoui'' une attaque éclair sur une petite zone, dans un laps de temps très court, mais en faisant tout ce qui est possible pour réduire les pertes civiles : les lieux de frappe ont été sélectionnés en fonction de leur faible fréquentation (des routes peu fréquentées passant au-dessus des tunnels, par exemple), et une surveillance très étroite a été maintenue pour éviter qu'un bus bondé de civils n'apparaisse soudainement. Les ''FDI'' , Forces de défense israéliennes, ont aussi détruit plusieurs immeubles, dont certains du genre ''gratte-ciel'', où se camouflaient des infrastructures militaires essentielles du Hamas ainsi que des bureaux, mais également des appartements privés qui ont aussi été détruits... sans qu’une seule victime civile ait été signalée.
Dans un conflit tel que le conçoit le Hamas pour maximiser les pertes civiles, les morts innocents sont inévitables. Les médias prennent toujours les comptes rendus officiels en provenance du Hamas (le ''Ministère de la Santé'' qui les émet est un organe politique) pour argent comptant, alors que ces communiqués n'ont rien d'objectif, et les journalistes le savent. Par exemple, on estime, --selon diverses sources pas uniquement israéliennes-- que sur environ 4 000 roquettes tirées par le Hamas en 11 jours, 400 environ sont tombés à l'intérieur du périmètre de Gaza, tuant des civils que le Hamas a aussitôt attribués en totalité à l'action de Tsahal, qui en a entendu d'autres. Il n'en reste pas moins vrai que la seule question est, ne craignons pas de le répéter, ''que se serait-il passé s'il n'y avait pas eu le ''Dôme de fer'' ? A quel nouvel holocauste aurait-il fallu faire face ? Comment auraient réagi la communauté des nations et la Presse internationale, qui sont tellement partiales ?
En dépit des efforts du Hamas pour submerger ce ''Dôme de fer'', 9 roquettes sur 10 lancées depuis Gaza ont été interceptées, et il semblerait même que, contre toute logique, le système antimissile inventé par les Israéliens ait été le meilleur moyen de sauver des vies gazaouies. Mais la logique importe peu, dans ce conflit : pour les Palestiniens, quiconque attaque Israël ou menace de le détruire devient aussitôt un véritable "héros", comme par exemple ce Mohammed Deif, mystérieuse figure qui dirige la branche militaire du Hamas. Comme s'il était protégé par la ''Baraka'', cela fait 25 ans que Deif, impliqué dans tant et tant d'actes terroristes, d'attentats-suicide et d'enlèvements, est recherché par Israël, et il est même sur la ''Liste des Terroristes Mondiaux Spécialement Désignés'' du département d'État américain... Mais ce  ''héros'' se paie le luxe de menacer Israël de représailles et de promettre un lourd tribut à payer pour chaque palestinien chassé de Jérusalem.
Pendant ce temps, à Jérusalem et en Cisjordanie, des milliers de Palestiniens sont descendus dans la rue pour hurler des slogans à la gloire de ce Mohamed Deif et leur soutien à la branche militaire du Hamas, les brigades Izz ad'Dîn al-Qassam, responsables de milliers d'attaques terroristes contre Israël au cours des trois dernières décennies. ''Nous sommes tous des Mohammed Deif'' ont scandé les manifestants à la mosquée al-Aqsa, qui est réputé être ''le troisième site le plus sacré de l'Islam''. (NDLR : pour ceux qui connaissent les lieux, ''al-Masjid al-Aqsa'' englobe le Dôme du Rocher, les Portes du Mont du Temple et les minarets, et ''al-Jâmi‘ al-Aqṣa'' désigne plus spécifiquement le bâtiment de la mosquée-même).
Dans un rapprochement surprenant, les palestiniens ont repris le chant de guerre qu'ils utilisaient au temps du pauvre Saddam Hussein, en 1991, et le ''O bien-aimé Saddam, frappe, frappe Tel-Aviv'' s'adresse aujourd'hui à  Deif ! Pour bien comprendre la situation, il faudrait que nous, français de 2021 imaginions des manifestations à la gloire des tueries de Charlie hebdo ou du Bataclan, des foules qui revendiquent la décapitation de Samuel Pati ou qui hurlent : ''Je suis Mohamed Mérah'' ! On comprend alors comme tout peut donc être compliqué, une fois la boite de Pandore ouverte et on imagine à quel point des décennies de lâcheté de l'Occident, de complicité tacite avec nos ennemis officiellement déclarés, et de déni systémique de toute réalité, même si elle crève les yeux, vont être difficiles à rattraper... et à condition que nous nous réveillions avant qu'il ne soit trop tard...
Une petite digression, pour conclure : j'écoutais, il y a 48 heures, Hubert Védrine, ce ''mémorial vivant de la mitterrandie et de ses erreurs fatales'' (voilà que, grâce à lui, je me mets à comprendre ceux qui veulent déboulonner les statues ! On aura tout vu ! Mais il est tellement prétentieux...) qui expliquait avec la componction de ''celui-qui-sait'' que toute affirmation relative à l'islam qui ne serait pas précédée (accompagnée ne suffisant pas !) de mille et une restrictions préalables à tout mot prononcé (sauf des louanges)... doit être assimilée à un de ces ''amalgames'' qu'adore...  amalgamer la Gauche. Et la preuve, ajoutait-il en prenant un air encore plus componctueux, c'est que ''je connais des musulmans qui ont vraiment envie de s'assimiler'' (ce que seul le dernier des crétins peut mettre en doute !). Et il a même cru intelligent d'ajouter : ''Je peux même donner une trentaine de noms''... ce qui est si méprisant pour les musulmans que j'en demande pardon à mes nombreux amis ''croyants'' ! Il aurait dit 10 000... passe encore ! Mais 30 ! Les socialistes, et la Gauche en fin de compte, méritent de n'être que ce qu'ils sont ! Pas étonnant, après tant de décennies où ils ont exercé un magistère qu'ils croyaient moral, que tout aille si mal et que plus personne ne voie clair ! On va vite revenir sur tout ça...
H-Cl.
4 notes · View notes
Text
En ce moment je cherche du travail et je vous avoue que j’étais un peu mollassonne dans mes recherches. Je regardais une fois tous les deux jours pendant une demi heure environ, je sauvegardais les trucs et dès qu’il fallait postuler pour de vrai, faire une lettre de motivation, etc, ça me prenait DES JOURS ENTIERS à regarder une feuille blanche et à pas savoir quoi faire, sur mon vieil ordi qui était si loooong à charger dès que je cherchais un truc pour m’aider. Hier ça m’a piqué, mon ordi à 7 ans maintenant j’estime que je l’ai bien amorti ; donc j’ai demandé à une amie de m’accompagner pour aller m’en acheter un neuf (ce qui était une bonne intuition car l’ordi que j’ai pris était en solde et l’offre s’arrêtait aujourd’hui). Et depuis ce matin c’est ouf comment j’ai avancé autant comparé au 2 dernières semaines??? J’ai fais 2 lettres de motivation en une heure seulement, genre ça m’était jamais arrivé avant??? Bref, il était cher mais meilleur investissement. Son petit nom d’ordinateur donné par le fabriquant c’est Envy et il porte bien son nom vu qu’il pousse mon envie à réaliser des choses lol 
8 notes · View notes
matthias-songbook · 3 years
Text
Le salut de la musique passera-t-il par le cryptoart ?
Tumblr media
"Pneuma" de l'artiste Andy Gilmore, qui a notamment travaillé sur les pochettes de Gold Panda, et s'est lancé tout récemment dans la vente de NFT
Après la crise économique engendrée par Internet, le piratage et le streaming, le marché de la musique pourrait retrouver un second souffle via de nouveaux usages prometteurs. Au cœur de la démarche : une plus juste rémunération des artistes, premières victimes des plateformes d'écoute aux abonnements peu onéreux.
Dans un billet posté en juin 2019, l'analyste Dmitry Pastukhov observait qu'un artiste gagnait en moyenne 0,003 dollar par écoute sur Spotify, environ 0,004 sur Deezer et 0,005 sur Apple Music et Google Play Musique - en résumé, rien du tout.
Aujourd'hui, l'art numérique est en train de connaître sa petite révolution financière grâce à l'avènement du NFT (pour Non-Fungible Token) et du cryptoart : avec l'essor de plateformes comme Nifty Gateway ou SuperRare, des artistes de tous horizons peuvent proposer à la vente des œuvres "numériques", dont l'authenticité est assurée par la plateforme elle-même via une blockchain - le même système d'authentification qui permet aux possesseurs de Bitcoins ou d'Ethereums d'être sûr·e·s que leur porte-monnaie virtuel est absolument sécurisé. Si la démarche peut paraître difficile à appréhender (pour moi le premier), sachez que le NFT identifie l'œuvre de manière unitaire, et vous assure la propriété officielle de votre exemplaire - n'allez pas imaginer que vous n'obtiendrez qu'un .jpg d'une photographie contre de l'argent, c'est évidemment bien plus fiable et concret que cela. Le phénomène a pris une telle ampleur en à peine quelques semaines, que des records n'ont pas tardé à tomber : début mars, l'artiste Beeple (de son vrai nom Mike Winkelmann) vendait un exemplaire NFT de son œuvre Everydays: The First 5000 Days pour la modique somme de 69 millions de dollars. Christie's, la maison de ventes qui a assuré les enchères, précise que la somme place Beeple sur le podium des artistes en vie les plus lucratifs. Quelques jours plus tard, Jack Dorsey, co-fondateur de Twitter, vendait un "token" du premier tweet de l'Histoire pour un peu moins de 3 millions de dollars. Une œuvre de Bansky a quant à elle été brûlée en vidéo, et vendue 380 000 dollars sous forme de NFT - un écho certain à la propension de l'artiste à jouer avec les codes de l'art, n'hésitant pas à donner du sens hors cadre.
Give life back to music
2020 oblige, les NFT (ou "nifties") sont en train d'exploser, dans un contexte de pandémie qui nous pousse, plus que jamais, à revoir nos habitudes au sujet de l'art, de la culture et de la façon dont nous les faisons vivre. Aujourd'hui, ce nouveau mode d'appropriation de l'art numérique, rendu concret et sécurisé grâce aux technologies empruntées aux cryptomonnaies, est en train de transformer nos écrans en autant de salons d'enchères. Si les artistes numériques sont potentiellement en train de trouver une réponse, quid des musiciens, aux prises avec Internet et les plateformes de streaming depuis près de 20 ans maintenant ?
Certains ont en tout cas bien compris ce qui se passait : récemment, les Kings of Leon ont sorti leur dernier album, When You See Yourself, sous forme de NFT - une première dans l'histoire de la musique. Au-delà d'une copie digitale de l'album (un peu à l'image de ce qu'offre déjà Bandcamp), les différents packages comprennent du contenu supplémentaire, comme des places de concert à vie et des enregistrements (audio et vidéo) exclusifs. En somme, une valorisation inédite de la musique sous format numérique, dont les dernières traces de propriété remontent à l'achat de morceaux sur iTunes pour la somme, entrée depuis dans l'inconscient collectif, de 0,99 euro. En février, ce sont Grimes ou encore Mike Shinoda (le "rappeur" de Linkin Park) qui se lançaient dans la course aux nifties, l'une ayant récolté près de 6 millions de dollars pour la vente cumulée d'une collection, l'autre devenant le premier artiste signé sur une major à vendre un single sous forme de NFT. Depuis, d'autres poids lourds comme Shawn Mendes, Quavo, 2 Chainz ou encore Steve Aoki ont également franchi le pas.
Si les nifties portent avec eux de belles promesses pour les mélomanes, ils suscitent tout autant d'espoir en coulisses : grâce à la blockchain, qui retrace toutes les transactions de manière transparente, un artiste continuerait de toucher des royalties sur chaque revente de son œuvre. Toujours niveau gros sous, la blockchain permettrait également des paiements plus fluides (voire instantanés via applications interposées), là où le système bancaire classique éprouve des limites aujourd'hui considérées comme archaïques, de la période entre l'émission du paiement et sa réception (les fameux trois à cinq jours ouvrés) à son système de sécurité suranné, s'appuyant de manière un peu trop zélée sur le principe de précaution (un paiement bloqué par défaut car émis vers l'étranger, par exemple). Pour Zach Katz, ancien dirigeant de BMG aux États-Unis, ce n'est plus qu'une question de temps avant que les premières utilisations concrètes et à grande échelle ne s'appliquent au marché de la musique. La blockchain pourrait, selon lui, uniformiser les informations relatives à un artiste, aujourd'hui éclatées entre sites web, réseaux sociaux, catalogues de labels, plateformes de streaming, merchandising, etc. - un vœu pieux qui va demander la coopération de très nombreuses parties prenantes.
Libre comme un peintre, comme un photographe
Même le streaming s'y met : avec ses "Bandcamp Fridays", durant lesquels la quasi-totalité des revenus est directement versée aux artistes, Bandcamp remet les créateurs au centre de l'attention, leur laissant la main sur les tarifs appliqués. C'est également dans cette optique que de nouvelles plateformes émergent, tentant de pousser le concept d'indépendance encore plus loin grâce à ce système de jetons induit par les NFT. C'est le cas d'Audius, une sorte de Spotify dont le fonctionnement repose sur une blockchain dédiée, laissant les artistes choisir le prix de leurs œuvres, tout en offrant des contreparties inédites aux fans. Comme l'explique l'artiste RAC, Audius permettrait enfin de considérer un musicien comme un peintre ou un photographe, qui décident eux-mêmes des tarifs de leurs productions.
Cette petite révolution potentielle pourrait même toucher la musique live : Adam Alpert, manager des Chainsmokers, vient de co-créer l'entreprise YellowHeart, dont le but est "de rédiger les conditions d'un concert sous la forme d'un smart contract (un contrat inscrit dans la blockchain, et donc virtuellement inviolable, ndlr). Il pourrait dire : 'Voilà le nombre de places, le prix, le prix de revente, le nombre de fois qu'une place peut être revendue (...)'" But de la manœuvre : garder le marché parallèle de la revente de places de concert sous contrôle, éviter les abus, et continuer à toucher de l'argent sur une seconde main surveillée. Un bénéfice potentiellement exponentiel, qui pourra être redistribué à la discrétion de l'artiste, du tourneur ou du label, avec toujours cette volonté affichée de redonner du pouvoir financier aux acteurs principaux du secteur. Un concept déjà séduisant pour Live Nation, qui vient d'investir des millions de dollars dans le projet.
Si les prochains mois vont être cruciaux, ce nouveau paradigme dans l'art numérique en général et son appropriation pourrait trouver un sérieux écho auprès du public, délaissé par l'épidémie et les décisions gouvernementales au sujet de la culture. En attendant de pouvoir retourner dans une salle de concert ou d'exposition, acheter des exemplaires uniques sans la contrainte (mais aussi les charmes, diront certains) matérielle pourrait se présenter comme un palliatif crédible, au-delà de l'idée, belle en soit, du soutien du secteur. Reste à savoir dans quelle mesure les baleines (Universal, Sony et Warner en tête) joueront le jeu avec ce nouveau modèle, qui cherche avant tout à rendre des privilèges depuis trop longtemps dus aux artistes et aux créateurs. Après la fausse promesse du streaming, le cryptoart pourrait rapprocher Internet de cette idée absolue que nous nous en faisions à ses débuts : un espace de liberté sans limite, pour toutes et tous.
3 notes · View notes
misskittyspuffy · 4 years
Text
Inattendu (Chap. 1)
Relation : Buffy/Spike
Localisation : Comics, entre les saisons 10 & 11
Résumé : Buffy découvre que sa relation avec Spike a eu une conséquence que ni l’un, ni l’autre n’auraient pu anticiper.
Lien AO3
Tumblr media
CHAPITRE 1
C’était impossible.
Buffy fixait le test de grossesse entre ses mains, encore et encore, mais le résultat ne changeait pas. Ses yeux la piquaient de plus en plus, et elle sentit quelques secondes plus tard de chaudes larmes venir s’écraser sur ses joues ; ces dernières devinrent froides au fur et à mesure de leur parcours le long de son visage. La croix qui s’était affichée sur le test demeurait quant à elle fixe au centre du petit bâtonnet en plastique.
Elle était enceinte.
Elle essuya son visage d’un revers de main.
C’était trop tôt. Trop tôt pour eux, trop tôt pour elle, et sans doute trop tôt pour Spike. Ils n’étaient à nouveau ensemble que depuis quatre mois, et les choses marchaient vraiment bien entre eux. C’était différent de ce qu’ils avaient pu connaître. Ils apprenaient à s’ajuster à leur nouvelle relation, à se ré-apprivoiser après des années d’un parcours difficile.
Elle ne comprenait pas comment cela avait pu arriver. Ils n’avaient jamais pris de précautions, car ils savaient pertinemment qu’il n’y avait aucun risque vu la condition vampirique de Spike. Du moins, le croyaient-ils. Ils ne s’étaient jamais clairement posé la question, à vrai dire.
Et pourtant, le résultat était là. Clair et limpide. Et elle ne comprenait pas comment cela avait pu se produire.
Elle prit un instant appui contre le lavabo, le bas de son dos appuyé contre celui-ci, et ferma les yeux quelques secondes pour se remettre. Ce n’était pas la première fois qu’elle passait par ces émotions. L’année précédente, elle avait bien cru être enceinte. Mais tout cela ne s’était révélé être qu’un plan foireux d’Andrew, à cause duquel les symptômes de grossesse avaient fait leur apparition —une conséquence imprévue de son sortilège.
Les choses étaient différentes aujourd’hui. Les circonstances étaient différentes, plus notamment. Quand bien même il avait s’agit d’une fausse conclusion l’année précédente, elle avait à cette époque réalisé que sa vie n’était pas suffisamment stable pour lui permettre d’avoir un enfant et qu’elle n’était pas prête à assumer une telle responsabilité. Surtout que ce dernier n’avait même pas de père et avait été conçu, le croyait-elle, dans des circonstances douteuses.
La situation était différente aujourd’hui. Cet enfant était issu de sa relation avec un homme dont elle était amoureuse –et même ça, elle n’avait pas encore pu le lui dire. A fortiori, il s’agissait de Spike. Un vampire à qui la perspective d’avoir un enfant n’avait probablement jamais effleuré l’esprit et pour qui l’opportunité ne se représenterait peut-être pas.
Elle sortit précipitamment de la salle de bain et, attrapant son téléphone portable au passage, se dirigea vers l’ordinateur de Willow qui se trouvait posé sur la table-basse du salon. Elle se trouvait seule dans l’appartement. Dawn était à l’université, Willow se trouvait dans un café avec une amie de sa confrérie de sorcières qu’elle n’avait pas vue depuis un certain temps, et Spike était parti rejoindre Dowling pour une consultation sur un crime surnaturel, mais lui avait laissé entendre que ça ne durerait probablement pas longtemps. Elle devait agir vite.
Elle tapa dans la barre de recherche le nom de l’hôpital le plus proche, celui de Greenwich, et composa le numéro de téléphone qui s’affichait. La chance semblait être avec elle ; une place venait de se libérer suite à l’annulation d’un rendez-vous dans l’emploi du temps de l’un des médecins, ce qui lui laissait le champ libre.
Après une brève conversation, elle raccrocha. Le rendez-vous était pris pour dans une heure.
Incapable de rester en place aussi longtemps, elle prit la décision d’aller marcher, se dirigeant lentement mais sûrement vers l’hôpital dans lequel elle devait se rendre. Elle effectua plusieurs détours dans différentes ruelles, dans l’espoir d’évacuer l’adrénaline qui parcourait son corps. Son esprit était assailli par un flot ininterrompu de pensées qu’elle avait du mal à maîtriser.
Elle effectua sa marche pendant quarante-cinq minutes avant de finalement se rendre à son rendez-vous.
***
« Aucun doute à avoir, mademoiselle Summers. Vous êtes bien enceinte. »
La médecin, une femme d’une quarantaine d’années aux cheveux blonds coupés courts, venait de pénétrer à nouveau dans la pièce où Buffy se trouvait depuis environ une heure, installée sur la table d’auscultation.
La Tueuse se sentit assommée par la nouvelle. « Pas d’erreur du test, donc ? » demanda t-elle d’une petite voix.
« Les examens urinaires sont toujours moins fiables que les tests sanguins, mais dans le cas présent, les deux concordent. Considérant le dosage d’HCG dans votre sang, on estime que la conception remonte à six semaines. »
La doctoresse lui adressa un sourire bienveillant. Buffy sentait que ses jambes étaient devenues flageolantes et la nausée qu’elle avait eue le matin même semblait refaire progressivement surface. Elle avait au moins la confirmation qu’elle n’était pas un robot cette fois…
« Ça va aller ? » demanda la médecin un peu plus soucieuse, au bout de quelques secondes de silence.
Buffy tenta de reprendre ses esprits. « Oui… oui, ça ira. C’est juste… c’est une très grosse surprise, c’est tout, » finit-elle en replaçant une mèche derrière son oreille.
« Cette grossesse n’était pas prévue si je comprends bien ? » demanda t-elle par-dessus ses lunettes.
« Non… elle ne l’était pas, » répondit Buffy, perdue dans ses pensées.
« Si vous choisissez de la poursuivre, il faudra que vous pensiez à vous faire suivre au cours des différents cycles. Vous risquez de voir apparaître quelques symptômes. Leur intensité diffère souvent selon les femmes, je vous souhaite de faire partie des chanceuses. »
La Tueuse haussa les sourcils. « Oh, vu comment ça commence, j’en suis pas sûre, » dit-elle d’une voix ironique. Face au regard interrogateur de la doctoresse, elle continua. « Je ne m’étais pas spécialement inquiétée de mon retard de règles car ça m’était déjà arrivé, mais les nausées… Les nausées et mes douleurs à la poitrine sont ce qui m’a poussée à faire le test. »
« Un classique… Prenez du temps pour vous, digérez la nouvelle, et voyez quelles perspectives s’offrent à vous. Je suis sûre que tout ira bien. »
Buffy lui adressa un sourire. « Merci. »
 À SUIVRE...
3 notes · View notes
Text
Rocheuses 2019, jour 5 à 9
Merci à Pursuit Banff Jasper de nous avoir permis de faire des croisières sur les lacs Minnewanka et Maligne, et de visiter le glacier Athabasca !
Tumblr media
Le mercredi 29 mai, pour notre cinquième journée, il est temps de quitter Calgary. Nous nous rendons à l’aéroport récupérer notre voiture de location avec siège auto, puis on file directement au Walmart de Cochrane. Dans les parcs tout coûte plus cher donc on profite d’être encore en banlieue pour faire le plein de nourriture non-périssable. On reprend ensuite la route jusqu’à Canmore, à l’entrée des Rocheuses, où nous dormirons le soir même. Les premiers jours, avec le décalage horaire et Lou qui n’était pas au top de sa forme nous avions un petit moral, mais là rien que d’être dans les montagnes et de les voir depuis la fenêtre de notre chambre nous requinque, on a hâte d’attaquer ce road-trip !
Tumblr media
Le lendemain, on attaque directement notre programme en nous rendant au Lake Louise. Nous y étions déjà allés en septembre 2014 et je dois dire que cette fois je trouve le lac encore à moitié gelé moins beau, et il y a un monde fou par rapport à la première fois !
Tumblr media Tumblr media
Deuxième arrêt, Lake Moraine, seulement le parking y est déjà plein, la route pour y aller fermée temporairement, et on nous prévient que ce sera compliqué d’avoir une place. Effectivement nous avions déjà essayé d’y aller 2 fois en 2014-2015 sans succès. Une autre option s’offre à nous, sur le parking du Lake Louise un shuttle de Parcs Canada propose de nous y emmener pour une poignée de dollars. C’est sans doute notre seule chance de voir ce lac donc on accepte et on grimpe dans cet ancien bus scolaire typique.
Tumblr media
Une fois à Moraine on se pose en face du lac pour pique-niquer, et un chipmunk s’incruste pour avoir sa part. Là encore le lac est bien gelé, et le niveau de l’eau est très bas. Je ne reconnais donc pas les photos de ces montagnes majestueuses avec une eau turquoise, mais cela nous permet d’aller à pied jusqu’au centre du lac ! De retour à notre voiture, nous passons ensuite par le village de Banff, pour manger une Queue de castor et se poser un peu. Puis nous nous dirigeons vers le Lake Minnewanka, où un bateau nous attend pour une croisière d’une heure. Le temps n’est pas au beau fixe mais nous aurons la chance de voir une ourse et ses 3 petits sur une des rives du lac !
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Le vendredi nous quittons brièvement l’Alberta pour aller en Colombie-Britannique, au Yoho National Park. Nous nous arrêtons au Lake Emerald pour pique-niquer. Ce lac porte bien son nom, son eau est réellement de couleur turquoise et il est magnifique ! On profite de la sieste de Lou en porte-toddler pour faire une balade sur une partie du tour du lac. Une fois réveillée nous reprenons la route jusqu’à Golden, BC. Il est encore tôt, on se pose dans un Tim Horton’s avant de tenter un restaurant coréen. Mauvaise idée, le terrible two de Lou (période d’opposition de l’enfant de 1 à 3 ans où les frustrations et le trop-plein d’émotions qu’il ressent entraînent des crises de colère) est extrêmement exacerbé pendant le voyage et elle supporte mal l’inaction. On a du mal à l’occuper tout en mangeant et en voulant jouer avec mes lunettes de soleil à ma vue elle en casse une branche. Tant pis, mes yeux devront subir le soleil pendant les deux semaines qu’il nous reste !
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Le samedi, nous entrons dans le mois de juin et cela fait déjà une semaine que nous sommes au Canada ! On quitte la Colombie-Britannique et on repasse par le Banff National Park pour se rendre à Jasper National Park, plus au Nord, que nous n’avions encore jamais visité. Nous voulons nous arrêter au Lake Peyto en passant mais les environs sont encore enneigés et le seul chemin disponible à pied pour y aller prend une demi-heure. Nous avons trop de route à faire dans la journée pour perdre autant de temps, donc tant pis on déjeune sur le parking. Une course relais est organisée ce jour-là entre Banff et Jasper et nous ralentit également. Nous arrivons tout de même au Glacier Athabasca, à temps pour aller le visiter en bus. Ce glacier est le seul visible depuis la route en Amérique du Nord, et il faut prendre un bus aux roues énormes pour y accéder.
Tumblr media
Je vous en ai parlé plus haut mais Lou a eu un comportement tr��s inhabituel pendant notre voyage, elle qui a si bon appétit ne mangeait quasiment plus rien et elle a fait beaucoup de crises de colère, ce qu’elle fait très peu en temps normal. Le changement d’environnement, le décalage horaire, et le côté nomade de notre périple l’ont sans doute pas mal perturbé, même si à côté de ça elle a semblé très heureuse de voyager avec nous. Cette première semaine compliquée a atteint son summum dans le bus du glacier où elle a fait la plus grosse crise de colère à laquelle nous n’avions jamais assisté ! Pendant une demi-heure elle était comme possédée, toute rouge, à hurler et s’agiter dans tous les sens. En temps normal nous la mettrions à l’abri sur son lit pour qu’elle ne se blesse pas et ne blesse pas d’autres personnes, mais malheureusement j’étais obligée de la tenir par mesure de sécurité (le bus prenait des pentes à pic, j’avais peur qu’elle roule jusqu’en bas du véhicule !), et par réflexe de défense elle me tirait les cheveux si fort qu’elle en a arraché de pleines poignées ! RIP mes cheveux. On a fini par réussir à la mettre en porte-toddler et elle s’est enfin calmée.
Encore tous les 3 secoués par cette crise intense on a eu un peu de mal à profiter de notre temps sur le glacier. On y marche réellement sur de la glace (voire de l’eau, oups mon pied mouillé), et à certains endroits des petits ruisseaux d’eau d’un bleu glacial coulent. Il y a aussi plusieurs drapeaux de nationalités différentes disposés pour faire des photos avec. Le chemin retour du bus s’est mieux passé, puis nous nous sommes posés dans un café pour nous remettre de nos émotions. Nous ne l’avons pas fait mais il est aussi possible de marcher sur un plancher en verre près du glacier, le Columbia Icefield Skywalk.
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Il est ensuite temps de terminer notre route jusqu’à Jasper, à une heure de là, où nous récupérons les clés du petit appartement que nous allons occuper pendant 3 jours. On s’y sent instantanément bien, les propriétaires qui vivent à l’étage du dessous sont charmants, et quel bonheur d’avoir plusieurs pièces et de ne pas rester confinés dans une seule chambre !
Le dimanche matin on se repose tranquillement dans notre appartement, où l’on prend le temps de cuisiner et de déjeuner sur une vraie table. Le village de Jasper nous plaît énormément, il y règne une atmosphère très agréable et douillette. On prend ensuite la voiture pour nous rendre au Lake Maligne, faire une croisière d’1h30 avec une escale sur Spirit Island. Le lac est superbe, et la petite île encore plus, on a le temps d’en faire le tour et l’on y voit les quelques sapins iconiques perdus au milieu de l’eau. C’est si beau de voir ça en vrai, décidément Jasper nous en met plein les yeux ! Nous étions un peu tendus vis-à-vis de la veille mais la croisière se passe très bien, Lou charme d’autres touristes et s’occupe en grignotant des crackers. La tempête est de toute façon passée, le reste du voyage se fera sans crises ou bien plus minimes.
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Au retour vers Jasper Town on s’arrête 2 minutes admirer Medicine Lake, puis l’on croise une biche et un grizzly sur la route pour bien terminer la journée !
Tumblr media Tumblr media
1 note · View note
Text
Huile Végétale Ricin Bio
La barbe tout comme les cheveux nécessite des soins adaptés. Utilisez un bon après shampoing si vous avez les cheveux emmêlés, ce produit va vous aider à bien les démêler sans les agresser. Le shampoing barbe Men Stories est fabriqué et produit en France. Boisé, frais, aromatique ou oriental, notre gamme de parfums d’exception est vaste pour que chacun d’entre vous puisse trouver celui qui lui collera à la peau. Notre avis : A tester d’urgence pour une barbe douce, confortable et une peau hydratée. Pour les genoux et les coudes par exemple, une application régulière pendant quelques jours permettra de les réhydrater. Dans les Alpes, les montagnards aux colliers épais ont défié toutes les tendances capillaires pendant des dizaines d'années. Pendant la pousse de la barbe : Il faut compter environ 4 à 6 semaines pour obtenir une barbe digne de ce nom. En effet, elle permet de nourrir le poil de la barbe, mais également de le fortifier et de favoriser sa pousse. Ses principes actifs permettent de calmer les démangeaisons lors des premières semaines de pousse de la barbe. Pour la moustache, retirez le système de réglage du sabot de votre tendeuse à barbe. C’est pour entretenir la barbe que l’entreprise Angrybeard a créé un coffret à barbe.
Le seul bémol que je trouve à cette tondeuse, c’est le temps de charge qui est un poil trop long par rapport à d’autres tondeuses à barbe que j’ai pu tester. Aux yeux des femmes, les hommes qui portent cette barbe paraissent plus virils et matures. Rasoir mécanique ou rasoir électrique, tondeuse à barbe, cheveux ou corps, coupe chou, blaireau, après-rasage, hel, crème ou mousse à raser, huile de rasage, tous les produits nécessaires au rasage sont disponibles dans cette rubrique. En effet, la glycérine qu’elle contient procure une mousse riche et épaisse qui assouplie et prépare votre poil au rasage. En effet, plusieurs ingrédients ont été sélectionnés pour la conception de ce flacon, afin de fournir un vrai produit d’entretien pour la barbe (ou la moustache). Le shampoing Hommer, à l’odeur de noix de coco, a été décrit par l’un de nos clients comme étant sûrement « le produit qui sent le meilleur au monde ». Toutefois, on pourrait en jetant quelques coups d’œil, identifier les différentes gammes de brosse barbe poil de sanglier proposées par diverses marques. Toutefois, l'huile de ricin ne permet pas de faire apparaître de nouveaux poils dans des zones totalement imberbes. Si vos poils chutent très régulièrement, cela veut démontre une fragilité de votre barbe, il vous faudra donc redoubler d'entretien afin de la fortifier.
18,50 € Le baume d'entretien est 100% organique, fait a la main, il permet d'entretenir votre barbe, de la protéger et d'éviter les cassures, . Faire attention à son alimentation : certaines vitamines comme la Biotine (Vitamine B) sont essentielles pour la poussée des poils, d’autres compléments alimentaires sont également conseillés pour favoriser la poussée de la barbe, en plus de maintenir une alimentation saine. Les barbiers français l’ont bien compris et préconisent désormais son utilisation. Pour le séchage, n’utilisez surtout pas de sèche-cheveux - ou bien à faible température - car ce dernier peut vraiment abîmer vos poils. Ne peignez jamais votre barbe lorsque celle-ci est mouillée car les poils sont fragiles et risquent de se casser plus facilement. Car même s’il existe quelques techniques pour maitriser ces zones, il vaut mieux la plupart du temps les assumer en les rasant, plutôt que d’avoir un résultat qui ne serait pas bien net. Alterner entre une huile à barbe et un soin est idéal pour donner de la brillance (à prescrire cependant sur barbe menue, car ça risquerait de l’alourdir…). De quoi faire quelques envieux qui n’auraient pas compris l’importance d’une bonne huile à barbe. L’huile de ricin s’utilise généralement en cure mais il ne faut pas s’imaginer l’utiliser plus d’une fois par jour cela n’a pas de sens.
Si vous n’avez pas de follicule pileux, cela ne marchera pas. Bonjour Mathieu, Merci pour votre retour, tondeuse barbe philips Nous sommes ravis que notre baume à barbe obtienne vos faveurs ! Nous allons vous en parler un peu plus en détail. Les cheveux ont également leur importance pour chacun d’entre nous et c’est normal. Certains le font seul, mais c’est assez compliqué finalement de gérer correctement la symétrie. Tondeuse à barbe facil d'utilisation (pile inclue), 3 positions, 2 sabots interchangables, largeur de 2,5 cm. Tondeuse barbe Braun, voici laquelle choisir ! Tout de même, ça a l’avantage de moins agresser la peau et la barbe. Par conséquent, des lavages trop fréquents risquent de provoquer un déséquilibre dans la production de sébum et d’assécher votre peau. La denture se fait en deux temps : Le grossage dans un premier temps où sont découpées les grosses dents et le stodage pour les dents fines. Le Baume de barbe a tendance à être assez rigide à la température ambiante, donc il nécessite un petit travail pratique (frotter vos paumes ensemble) pour le mettre en marche.
3 notes · View notes
patern29 · 2 years
Text
Portsmouth, une escale anglaise pleine d'histoire
Tumblr media
Portsmouth est un port du sud de l’Angleterre, dont le nom est associé à l’histoire maritime du pays et de l’Europe. Une escale qui mérite le détour, pour les plaisanciers. Portsmouth fait partie de ces ports qui ne laissent pas indifférents. Tout comme Brest ou Lorient, en France, évoquer Portsmouth, c’est faire référence à l’industrie navale, la marine militaire. Pourtant, tous les visiteurs ayant effectué un séjour dans ces lieux chargés d’histoire, invisible, vous le diront : L’atmosphère qui y règne est inoubliable. L’ambiance et la culture font partie intégrante de ces ports. De vrais ports de marins.
Tumblr media
Si Portsmouth n’est pas l’escale anglaise la plus pittoresque, elle a de nombreux atouts. Sa culture du yachting, tout d'abord. En effet, L'endroit est considéré, par certains, comme la Mecque du nautisme. Ici, des noms comme Camper & Nicholson, la Semaine de Cowes ou l’île de Wight font écho à une véritable histoire du nautisme. Dans le même temps, la situation géographique du port, et ses services, en font un endroit idéal pour arriver en Angleterre. Bien situé, il permet, ensuite de varier les programmes. Entre le cabotage pour une semaine, dans le Solent et l’île de Wight, ou une navigation, plus longue vers les rivières de Cornouaille, vous aurez le choix.
L'arrivée à Portsmouth
La traversée, vers Portsmouth, s'effectuera au départ du Havre, de Honfleur ou Cherbourg. Depuis Saint-Malo, il sera possible d'effectuer une pause à Jersey. Ensuite, c'est la traversée de la manche, le début de l'aventure, et son trafic intense. La rade constituant le port de Portsmouth est située, en face de l’île de Wight, dans le sud de l’Angleterre. On y
Tumblr media
arrivera, soit par l’est, directement, soit par l’ouest de l’ile de Wight, en passant près des Needles et son célèbre phare. L’arrivée dans le solent, ce bras de mer se trouvant entre la côte anglaise et l’île ne pose pas de problème particulier. Si ce n’est, évidemment, le trafic des cargos et des ferries…nombreux dans cet endroit. Le courant, lui aussi, peut être assez puissant. Il sera pris en considération lors de la préparation de la navigation. Enfin, l'arrivée vers Portsmouth doit se faire en respectant bien le chenal, afin d'éviter les nombreux bancs de sables.
Un port à fort trafic
Portsmouth est un port ou le trafic est intense. Ce port militaire voit passer, continuellement, ferries, cargos et bateau de la marine de Sa Majesté. Il est donc important de s'informer sur les règles de navigation, dans le chenal. Les bateaux de plaisance se doivent d’être en veille VHF. C’est obligatoire. Dans le même temps, les plaisanciers devront utiliser un chenal spécifique. Enfin, la navigation se fera obligatoirement au moteur, à partir de la bouée rouge n°4.
Une côte anglaise à plusieurs visages
La côte offrira plusieurs photos au marin arrivant d’Europe. En effet, en arrivant par le sud, vous serez accueilli par les falaises, blanches, de l’île de Wight. Ces falaises laisseront place aux autres versant de l’île, plus verts. Vous apercevrez aussi les premières plages. Le courant du Solent vous fera vitre comprendre que vous arrivez bientôt. Portsmouth se présentera à vous, avec ses immeubles, sa grande roue et sa tour. Vous approchant du chenal, vous serez accueillis par les forts sécurisant le port depuis de nombreuses années. Ils sont impressionnants. Mais plus vous vous approcherez de l’entrée de la rade, plus celle-ci sera accueillante. Vous arriverez dans l’entrée de la rade, très étroite, accueilli par le fort du vieux Portsmouth. Le courant y est assez fort. Celui-ci peut atteindre 5 nœuds environ trois heures après la marée. Une fois l’entrée passée, vous vous retrouvez dans la rade, large et ouverte sur la ville, l’arsenal, et les ports de plaisance. Ou amarrer et faire escale ? Les ports de plaisance qui accueillent les visiteurs sont principalement du côté occidental. Un voyage en ville nécessitera un court trajet en ferry à travers le port.
Tumblr media
Très proche de l'entrée du côté de Gosport se trouve la Marina Haslar, et elle est proche des ferries Gosport qui peuvent vous emmener à Portsmouth. Deux autres ports de plaisance, Gosport Marina, et la Royal Clarence Marina arrivent juste après Haslar du côté de Gosport. Enfin, côté Portsmouth, vous trouverez Gunwharf Quays et Camber Dock. Cependant, ces deux derniers demanderont une autorisation préalable des autorités.
Portsmouth, les chantiers navals de l'Angleterre
Tumblr media
Portsmouth est le plus vieux port militaire d’Angleterre. Il a vu de nombreuses guerres et de nombreuses préparations. Les bateaux ayant participé à la bataille de Trafalgar sont partis de la rade, ceux du débarquement de 1977 aussi. La ville était même le quartier général des alliés. Le port est devenu une place stratégique à partir du 13ème siècle et a conservé son importance depuis. Cette histoire est rappelée partout dans la rade, ainsi que dans des musées. Vous pourrez visiter plusieurs bateaux historiques comme le vaisseau de Lord Nelson, le HMS Victory et le cuirassé de la reine Victoria, le HMS Warrior 1860. Vous pouvez également visiter le Mary Rose Museum, berceau de la caraque infortunée du roi Henri VIII, et retracer l'histoire de la Royal Navy au Royal Naval Museum.
Le vieux portsmouth
Si la ville a connu de nombreux bombardements, notamment pendant la seconde guerre mondiale, certains
Tumblr media
bâtiments historiques sont toujours debout. Il sera, par exemple, possible de visiter Southsea castle, érigé en 1544, par le Roi Henry VIII, les tours carré e ronde, ainsi que ses deux cathédrales. Mais l'ancien port de pêche sera l'occasion de prendre du recul, de humer l'air britannique dans une ambiance calme. De nombreux restaurants permettront de s'y restaurer. Enfin, la nouvelle zone de commerces et cafés, avec sa fameuse tour Emirates Spinnaker, haute de 170 mètres, offrira un temps de shopping, avec un grand S.
La rade et la baie
Au départ de Portsmouth, plusieurs possibilités s'offrent à vous. L’île de Wight, bien évidemment, vous propose un condensé de tout ce qu'est l’Angleterre. Du cottage aux petits ports de pêcheurs, en passant par les châteaux et les demeures d'été de la belle époque, les occasions de se balader sont nombreuses. Une escale à Cowes est indispensable, tout comme Yarmouth ou Lymington. L’île propose de nombreuses escales entre mer et campagne, très agréables. Tout comme la côte et la rivière de Beaulieu, entre autres. L'occasion de naviguer entre des espaces verts préservés, en prenant le temps de s’intéresser à l a faune dont sternes, goélands, hérons cendrés, canards, bernaches, oies et autres courlis. https://youtu.be/L56LMzRP93c Read the full article
0 notes
baishayuinjapan · 3 years
Text
19/09 : Sumo et Fugu à Tokyo
Week-end très animé, Florian et moi partons en direction de Tokyo pour ce qui sera probablement notre dernière dans la capitale Japonaise (avant que j’y retourne lors d’un nouveau séjour au Japon bien entendu !).
Samedi après midi, c’est direction le tournoi de sumo d’automne au Kokugikan. Six sont organisés tout au long de l’année, la moitié à Tokyo et le reste à Osaka, Nagoya et Fukuoka : ce sont de vrais événements au Japon mais le Covid a compliqué les choses causant l’annulation de certains tournois. On est donc super contents de pouvoir vivre ça malgré la situation. Chaque tournoi dure deux semaines au total, le niveau et l’importance des matchs allant crescendo. Ce samedi, nous sommes presque à mi-parcours de la quinzaine. 
La salle de sumo est carrée, avec le cercle de combat en son milieu, le dohyou. Cette zone faite en argile est légèrement surélevée par rapport au sol, symbolisant l’air, et le cercle de plus de 4m de diamètre délimité par des cordes de paille. Au dessus est suspendue une toiture en paille reproduisant la structure d’un temple shintoïste. Les gradins quant à eux sont divisés en deux étages : au niveau de la zone de combat, les spectateurs peuvent réserver un tatami tandis que des sièges sont disponibles a l’étage. Nous avons opté pour les sièges en choisissant la meilleure catégorie, nous permettant d’être au premier rang et d’avoir une vue plongeante sur la zone de combat et les tatamis. Une autre raison étant que le tournoi commence à 13h et termine à 18h, impossible de passer 5h assis sur un tatami quand on est pas japonais car il n’y a pas de dossier, et nos derrières risqueraient de morfler.
Tumblr media
La journée est divisable en 3 parties : tout d’abord des lutteurs « amateurs » combattent pendant une à deux heures. Dès notre entrée (à l’heure) à nos sièges, des sumotoris (plus justement appelés rikishi) combattaient déjà mais devant assez peu de public. Puis le « vrai » tournoi débute avec les lutteurs intermédiaires puis professionnels. Le public n’arrive pas nécessairement à l’ouverture mais la salle sera en général remplie lorsque les lutteurs intermédiaires entreront en scène. La partie la plus cérémonieuse et impressionnante restant la fin, le niveau des lutteurs augmentant de combat en combat.
Un combat durant environ une minute, c’est donc quelque chose de très court et intense et la plus longue partie étant toutes les cérémonies pré et post combat que je vais rapidement décrire. En effet, on s’est vite rendu compte qu’un combat de sumo était entouré d’un ensemble de rites très codifiés, et très liés à la religion shintoïste. Tout d’abord au tout début de tournoi, tous les lutteurs se présentent parés d’un keshō-mawashi, une sorte de tablier de cérémonie. 
Tumblr media
On voit déjà que leur physique n’est pas une légende : à la fois extrêmement gras mais aussi très musclés, ils ont un poids moyen de 150kg (mais il n’y a aucune limite haute ou basse de poids)
Ils se retrouvent en cercle sur l’arène de combat, chaque sumotori étant appelé et sa date de naissance / nationalité annoncés. Une fois tous présents, ils claquent des mains, les lèvent au ciel et repartent à la file indienne.
Tumblr media Tumblr media
Le tournoi commence alors réellement, les différents combattants s’enchainant. Chacun ne passe qu’une seule fois dans la journée (un tournoi durant deux semaines, j’imagine qu’ils se présentent plusieurs fois malgré tout).
Les noms des sumotoris sont indiqués sur une longue liste des matchs. La salle étant carrée, ils combattent toujours disposés avec l’un côté est, l’autre côté ouest. Ici, les combattants du côté ouest on leur nom en bas, ceux côté est sont en haut et le petit trait rouge indique lequel a gagné le combat. Ca se lit de droite à gauche et permet de suivre l’avancement des combats.
Tumblr media
Chaque combat est donc précédé de certains rituels. Tout d’abord, les rikishi entrent sur le cercle de combat. Le tournoi étant télévisé et très médiatique, des sponsors et publicités accompagnent les athlètes, non au travers d’écrans mais d’humains qui défilent en cercle avec des bannières. De plus en plus de banderoles sont présentes à mesure que les sumotoris deviennent capés (ce qui attire forcément plus d’audience certainement)
Tumblr media
 Ensuite à 3 reprises, les deux lutteurs se retrouvent face à face en position de combat mais finalement se relèvent afin de se diriger dans un coin du podium pour successivement :
- Faire le fameux geste reconnaissable du sumo : lever les pieds haut et les reposer sur le sol. Ceci est fait pour éloigner les esprits et attirer les dieux shintoïstes. Admirez un peu cette souplesse, incroyable pour une telle corpulence je trouve
Tumblr media
- Jeter du sel sur le sol afin de purifier la zone de combat : voyez ces points blancs sur le sol. Entre chaque combat des personnes arrivent avec un balai afin d’homogénéiser la surface du terrain et rendre visibles les lignes blanches
- S’essuyer le visage et le corps avec une serviette : visiblement l’un des piliers de ce sport est de se rincer la bouche à l’eau avant le combat, mais j’en ai vu qu’une seul le faire. Soit ils sont discrets soit cela a été interdit à cause du covid
Tumblr media
A noter le mawashi, traditionnel slip du sumo composé d’une bande de tissu de plus de 4m de long et qui peut être utilisé en guise de prise. Cependant un lutteur qui le perd sera disqualifié d’office. Les petites cordelettes de décoration sont quant à elles gardées pendant le combat.
Le combat commence lorsque les deux sumotoris sont en position l’un en face de l’autre. Après avoir levé leurs pieds une dernière fois, l’arbitre agite un éventail et les deux mastodontes se chargent l’un dans l’autre
Tumblr media Tumblr media
Comme dit plus haut, les combats sont généralement très courts. Le perdant est la première personne à sortir du cercle, ou à poser une partie de son corps au sol (autre que son pied). 
Tumblr media Tumblr media
Quelques combats ont durés 2 à 3 minutes avec beaucoup de rebondissements. Le public n’était pas autorisé à crier pendant le match, seuls de véhéments applaudissements (et parfois des cris de surprise) montraient l’enthousiasme de la foule, quoique certains supporters semblaient avoir leurs favoris vu que quelques écharpes étaient brandies lors de certains combats.
On était nous même pris au jeu, impressionnés par la violence des chocs (que ce soit au premier impact ou en cours de combat, d’énormes gifles fusaient entre les combattants), des chutes (ils se projettent parfois hors de l’arène et tombent de plusieurs mètres de haut), et de l’apparente difficulté de chaque combat (on entendait de temps en temps leurs respirations rauques pendant la lutte)
Une fois le combat terminé, l’arbitre remet un papier au vainqueur (on ne sait pas vraiment ce que c’est...) et l’arène est libérée pour le prochain couple qui attendait sagement son tour depuis 2 combats, assis sur des coussins
Tumblr media
Tout ça a duré en tout presque 6h pour plus d’une cinquantaine de combats. C’est long me direz vous, et bien pas tant que ça vu que chaque combat était différent. Même les nationalités des lutteurs changeaient, avec une majorité de Japonais mais aussi pas mal de Mongoles et même un Brésilien! Seule petite frayeur au milieu de la journée quand 3 personnes de la sécurité sont gentiment venus nous voir pour nous demander d’arrêter de parler sous peine d’être exclus.. On n’était pas non plus si dérangeant que ça, mais certainement qu’un de nos voisins nous a dénoncé (vive le Japon). Difficile de dire si c’était juste pour nous emmerder, pour éviter la propagation de covid (on est souvent venu nous demander de remettre notre masque sur le nez) ou pour ne pas déranger les athlètes. Toujours est-il qu’on a été sages après cet épisode! 
A la fin de la journée, un rikishi est venu sur l’arène avec une corde tressée qu’il a faite tourner autour et au dessus de lui. Il a ensuite frappé le sol avec ses pieds le long des lignes de combat, le public applaudissant à chaque pas : tout cela correspond à une cérémonie annonçant la fin de la journée aux dieux shinto (il y en a également eu une au début qu’on a manifestement loupée). Enfin, et j’imagine que cela n’a rien à voir avec la religion : une loterie était organisée avec le public ! Malheureusement, on a pas gagné...
Tumblr media Tumblr media
Après cette super journée, Florian et moi avons fait quelques bars avant de rejoindre vers 23h notre hôtel, toujours au centre de Tokyo. 
Le lendemain, on rejoint Paul (un autre collègue) et sa copine afin d’aller checker une autre case des “must do” au Japon : manger du fugu . Poisson d’apparence très repoussante, il est également appelé poisson lune et très connu sous sa forme d’attaque :
Tumblr media
C’est un met de luxe très prisé au Japon pour plusieurs raisons : tout d’abord son goût, mais surtout car c’est le poisson le plus dangereux du monde. Son sang contient un venin mortel pouvant tuer un humain en quelques heures. Une mauvaise préparation du fugu pourrait donc rendre la chair impropre, c’est pourquoi seul un nombre très limité de cuisiniers sont autorisés à préparer ce poisson. On est donc allés se faire plaisir dans un restaurant 3 étoiles au guide Michelin pour éviter de faire partie des centaines de morts annuelles au Japon liés au fugu. Au menu, le fugu sous toutes ses coutures avec un enchaînement de 6 plats. Par exemple, des kara age de fugu (généralement pour le poulet, il s’agit ici d’enduire le poisson de panure et le faire cuire) :
Tumblr media
L’incontournable reste très clairement le sahimi : on dit qu’un fugu sera parfaitement coupé s’il est assez fin pour pouvoir voir les décorations de l’assiette au travers de la chair.
Tumblr media
Dans notre cas, le poisson à enrouler autour de negi (pousses d’oignons) et à tremper dans une sauce à base de sauce soja.
Tumblr media
On a également eu du fugu dans un bouillon de dashi, dans une soupe miso, ou en petites bouchées froides. Tout ça était vraiment super bon, et surtout content d’avoir tenté cette expérience et d’être toujours en vie! En revanche, certes le poisson était très bon, mais j’ai été plutôt déçu de l’expérience culinaire en tant que telle car ce n’était pas le poisson le plus tendre ni le plus goutu que j’ai pu mangé, et pourtant c’était de loin le plus cher (le repas aura coûté environ 120 euros). Mais aucun regrets en tout cas!
On a terminé la journée à Akihabara, le quartier des jeux d’arcades où on s’est occupés quelques heures autour de jeux de danse, de tambours, de voitures, de karts et de tirs avant de reprendre le Shinkansen en direction de Osaka
Tumblr media
0 notes
journal-de-meteo · 3 years
Text
Dimanche 12 septembre
Décidément, on décide d’absolument fuck-all dans la vie. Le contrôle, les rennes : le pur hasard.
Virée nocturne en vélo hier soir avec E. J’avais pensé dans la journée vouloir partir à l’aventure cette nuit avec lui, il m’a devancé dans mon idée en me le proposant. J’étais RA-VIS. Rencontre au coin de ma rue, E. est assis en indien contre un arbre en parlant au téléphone. On décide de se diriger vers l’Ouest, vers Saint-Laurent. En pédalant sur Bélanger, E. arrête pas de s’exclamer comme un enfant. Tout est toujours le fun avec E., tout est un peu une aventure. Il transforme les lieux. Nous passons sur rue Chatêaubriand et soudainement on réveille les aristocrates en nous. ‘’ - Gente dame, aimeriez-vous tourner rue Saint-Denis?’’. E. est à un cheveu d’avoir un accident à chaque 30 secondes, il est complètement déglingué. Je ris à l’infini.
On arrive finalement au Parc Jeanne-Mance. Le parc bruit d’initiations, nous sommes à la première semaine de la rentrée universitaire. E. me dit qu’il trouve ça beau de voir les jeunes enfin fêter. On trouve le terrain de soccer en plein match, on décide de s’installer dans les estrades. Je n’ai jamais vraiment expérimenter des matchs de parc au paravant, mais avec E. tout devient absolument divertissant. Je me sens bien à ses côtés, je sens que l’on est nous deux dans une sorte d’extase nocturne. Y’a le courant qui passe entre nos deux corps. Et : OUI. Criss, oui. J’en suis encore é-nor-mé-ment étonnée. Ce qui était supposé être du simple divertissant, s’est transformé en : réel plaisir. Réel fun. Dont je désire en avoir plus. 
Bref : nous imitons les commentateurs sportifs latino-américains. Je lui explique qu’en Amérique du Sud, lorsqu’il y a un but, le commentateur s’écrit ‘’GOAL’’ pendant un bon 20 secondes. S’en suit donc E. qui lance, debout sur les bancs, un très élastique ‘’GOAAAAAAAAAAAAAAAAAAAL’’ de 15 secondes lorsque l’une des équipes conte. Je ris en tabarnak, parce que c’est drôle en criss. C’est la mi-temps, un petit garçon de 6 tire des buts, il décide d’aller le rejoindre. Je le regarde jouer avec. Je me dis que c’est la première fois que je rencontre quelqu’un d’aussi... sincère. Dans tout, par rapport aux autres. Il vient se rassoir à mes côtés et un dude d’environ 15 ans s’approche de nous. ‘’ - Hey excuse-moi, mais t’es bien - nom complet de E. - ? ‘’, - ‘’Haha ben oui ben oui, c’est moi’’. Le gars capote. ‘’Ayoye j’en reviens pas c’est impossible, avec mes amis ont t’avais spotté au loin, mais on était pas sûrs que c’était réellement toi. On peux-tu prendre une photo?’’. E. les invite à venir prendre une photo, je leur propose de la prendre, mais E. me demande d’être dans la photo avec lui. Click. Photo de groupes avec 4 jeunes ados et moi aux côtés de E. . Ils nous proposent de la bière et des clopes, E. refuse poliment. Le match recommence tranquillement. Un autre dude arrive près de nous, un peu plus vieux. Notre âge environ. Il parle à E. comme s’il le connaissait déjà. Il décide même de s’asseoir sans aucune gêne. ‘’Heille euh, ça se peux-tu que t’aies fait un show hier à tel endroit... Parce que j’y étais’’. Ce jour-là, E. était parti faire ce show vers 10h, alors que je dormais encore dans son lit. Le dude finit par sortir un sifflet de son sac banane ( ... ), siffle dedans comme un fou, ce qui nous fait perdre patience. Nos criss d’acouphènes, on se dit. 
Le match termine, direction pied de la montagne. 
C’est encore crowdé comme le criss près des statues. On décide de se poser sur les plaines qui donne sur la magnifique vue du Centre-Ville. La place Bonaventure qui projette l’espèce de fuseau lumineux et la pyramide full 80s. Juste là-bas, en background. C’est vraiment beau, pour vrai. 
On se couche sur sa veste de jeans, discutant de notre royaume Châteaubriand. E. me colle contre lui, le gazon froid qui court les plaines, le panorama : je vous jure qu’à cet instant j’aurais pas demandé plus. E. m’embrasse le front, les mains, la joue, le cou. On met de la musique, on essaie de pas se faire piétiner par les quelques étudiants de McGill drunk qui traverse le field. Certains passent, E. crie en blague ‘’Y’en a qui essaie de dormir ici’’ d’un ton de voix vieillard. Un dude répond ‘’Bonne nuit!’’. On est crampé. On est tellement bien, E. le répète sans cesse. À l’infini, et je le crois totalement. Impossible de se décoller, à regarder cette magnifique vue. Il fait un peu froid, on se dit qu’on devrait faire un move. Mais impossible d’arrêter de frencher, honnêtement. 
Finalement, on se lève. Debout l’un devant l’autre, compétition de mots nichés, pendant qu’il m’entoure de ses bras. On embarque sur nos vélos pour rentrer vers Rosemont. 
Arrivé chez lui, E. part le premier album de The Strokes pendant que je fais pipi au toilette. Je ressens toujours une nostalgie que je n’ai jamais réellement vécue avec cet album. Combien de monde sont rentrés chez eux d’une belle soirée, en mettant cet album là dans le lecteur CD ? Tellement. J’trouve ça beau. Et à cet instant, c’est moi et E. qui s’embrasse sur Is This It. Et c’est aussi là que le Monster-Truck en nous part. Côté charnelle avec E. : c’est la plus grande surprise de ma vie. C’est fucking grandiose, si vous voulez tout savoir. C’est fucking incroyable, j’en ai des frissons. D’accord ? 
Dodo-doux, brunch lendemain matin, E. part faire un show. Je rentre en vélo, je décline son invitation de le rejoindre à Varennes pour le spectacle, même si j’en avais envie. Je suis fatiguée-fatiguée.  Je suis contente de mieux le connaître. Il me fait réaliser que tout ce que je veux présentement chez les autres, c’est de l’authenticité. C’est tout.
Monster-Truck C. 
0 notes
ngie87 · 6 years
Text
Once Upon A Time (pre-reboot): critique
Tumblr media
Ngie fait des critiques.
Warning: cet article a été écrit le 05/08/2017
Présentation:
Once Upon a Time est une série télévisée fantastique">américaine créée par Edward Kitsis et Adam Horowitz diffusée depuis le 23 octobre 2011 sur le réseau ABC aux États-Unis
Synopsis (crédit allociné) 
De nos jours, dans une bourgade du Maine appelée Storybrooke, les contes de fées existent encore. C'est ce que va découvrir Emma, une jeune femme au passé trouble, embarquée dans un merveilleux et tragique voyage par le fils qu'elle a abandonné 10 ans plus tôt. Elle croisera sur son chemin la méchante Reine, qui n'est autre que l'impitoyable Maire de la ville, Blanche Neige, devenue la douce institutrice Mary Margaret Blanchard, Tracassin, l'effrayant expert en magie noire ou encore Archie, le sympathique Jiminy Cricket local. Avec son arrivée, c'est l'espoir de toute une communauté amnésique qui renaît... 
Les statistiques : 
La série lancée par l'un des trois grands géants du paysage télévisuel national américain (triptyque formé par CBS, NBC, ABC et leurs groupes respectifs), commence fort avec un pilote rassemblant 12,9 millions de téléspectateurs. Un score confirmé par une moyenne de plus de 11 millions de téléspectateurs à l'échelle de la saison entière. La deuxième saison affiche une moyenne de 9 millions de téléspectateurs, plaçant la série parmi les programmes de divertissement les plus lucratifs de la chaîne nationale au printemps 2013.  La troisième saison se divise pour la première fois en deux arcs scénaristiques bien distincts, ( A et B), et totalise une moyenne de 9,38 millions de spectateurs par épisode. On remarque cependant qu'une part grandissante de l'audience regarde le programme en replay. La quatrième saison confirme l'adoption définitive du système en arcs A et B et présente une moyenne finale de 8,89 millions, malgré un nombre  en réalité très inégal de téléspectateurs par épisode. La saison 5 voit une chute importante de l'audience dès la fin de l'arc A (avec environ 5,5 millions de spectateurs) confirmé par un score final de 6,32 millions. La saison 6 ne fait guère mieux et, malgré l'annonce-quoique tardive- d'un reboot qui provoquera le renouvellement partiel du casting, la mobilisation dépasse à peine  4 millions de téléspectateurs. Une déconvenue qui semble inévitable malgré la mise en place d'initiatives tel que l'intégration d'un épisode musical et le prolongement à une heure de la durée des deux derniers épisodes.
Au cours de sa diffusion Once upon a time et les membres de son casting ont été récompensés 9 fois : Lana Parrilla remporte en 2012 et 2013 les prix ALMA et NHMC dans la catégorie meilleure actrice de série télévisée, trophées distinguant les figures les plus marquantes de la communauté latino-américaine.En 2014, elle est sacrée meilleure méchante par le Tvguide. En 2017 elle remporte l'E-ward du meilleur moment musical dans une série télévisée. En 2016 elle reçoit le teen choice award de la meilleure actrice dans une série de science fiction. Au cours de la même cérémonie, Once upon a time est sacrée meilleure série de science fiction et  le couple Jennifer Morrison/Colin O'donogue se partagent quant à eux le prix du meilleure baiser dans une série télévisée. En 2013, Mark Isham se voit récompensée pour qualité de la bande musicale de la série par le prix BMI Film & TV , tandis qu'en 2015 l'équipe de maquillage voit son travail distingué par la victoire d'un Leo award. Initialement programmée en primetime le dimanche (deuxième créneau horaire le plus demandé après le jeudi soir), Once upon a time voit la diffusion de sa 7 ème saison avancée au vendredi soir, créneau le moins populaire de la semaine, d'ailleurs baptisé « créneau  mortel du vendredi» en raison de la faible mobilisation des audiences, alors occupées par leurs activités sociales. Considérée comme la dernière case avant la suppression définitive d'un show, cette position horaire n'annonce pas les meilleurs auspices pour Once upon a time et ses équipes ont fort à faire pour faire mentir les pronostiques et inverser la tendance. L'annonce d'un reboot révèle une réponse pour le moins radicale des producteurs au challenge posé. Ne reste plus qu'à attendre.
L'idée géniale ?
Oui, il y a du génie dans cette série devenue iconique et des idées géniales en fait il y en a plusieurs :
La révision des contes et leur transposition dans le contexte contemporain est clairement l'élément marqueur de Once upon a time. Kitsis et Horrowits n'ont pas inventé le concept, mais ils lui ont donné, sans contexte, une ampleur jamais égalée. On retrouve des points communs, des mécanismes similaires dans d'autres productions audiovisuelles antérieures, dans des formats/registres et genres très variés. La série Xena Warrior princess (1997)), nous a par exemple donné l'extrême privilège de voir Arès sur la scelle d'une Harley. La même année, en plus sombre Freeway long métrage de Matthew Bright revisite le conte du Chaperon rouge, en lui donnant les traits d'une adolescente en cavale, en proie tout au long de son parcours à plusieurs prédateurs sociopathes. Le coréen Yim Pilsung dans sa version moderne d'Hensel and Gretel (2007) propose une vision oufesque et complètement inverse de l'histoire d'origine, on peut y noter au passage, le même procédé de mise en abîme lorsque les personnages lisent leurs propres histoires dans un recueil de conte. Je préfère quand même prévenir :c'est un film d'horreur et ceux qui ont déjà vu ne serait-ce qu' un  seul film d'horreur coréen  sauront quoi faire de cette information. Evidemment cette liste n'est pas exhaustive et finalement en y pensant, les œuvres qu'elle évoque sont assez tardives. Toutes empruntent une porte en réalité officiellement ouverte depuis 1975, et pas par un film, mais par un livre : le célèbre Psychanalyse des contes de fées écrit par Bettelheim. L'oeuvre met en évidence et détaille la valeur symbolique des contes originaux ce qui invite inévitablement à leur relecture moins naïve (le monsieur attaque d'ailleurs Disney pour son travail jugé trop édulcoré). Cette étude encourage implicitement à la manipulation de ces symboles et au questionnement sur leur actualité. Certains ne l'ont pas attendu il faut quand même le préciser : Tex Avery et son personnage hyper sexualisé : l'envoûtante chanteuse de cabaret Red Hot Riding Hood (1943) touchent déjà à la symbolique du conte initial.
Tumblr media
Ruby Lucas, serveuse ultra sexy au Granny's dinner n'est d'ailleurs pas très loin de cette réinterprétation osée du personnage du Chaperon rouge. Outre le choc chronologique et contextuel qui est opéré, Kitsis et Horrowits proposent donc -et c'est la deuxième idée géniale- une redécouverte de la matière première des contes. Un nouveau souffle construit sur un travail des textes de base, en les réinterprétant certes, mais aussi en redonnant consistance à des figures malmenées par le temps. Ainsi Rumplestiskin (alias le Nain tracassin) et la Méchante reine occupent dans la série une place de premier plan, ce que les traitements précédents (et l'oubli) ne leur avaient pas accordé jusque là. Et les occurrences de ce phénomènes sont nombreuses dans le show. En résulte un melting pot improbable mais revigorant, preuve s'il en fallait que nos patrimoines culturels regorgent de figures riches et intéressantes n'aspirant qu'à être ravivées.
Le troisième aspect génial du concept est son aspect idéologique, incontournable vu le genre littéraire qu'il exploite principalement: les contes ont une visée morale, comment Horrowitz et Kitsiz auraient pu passer outre ? Ils n'essayent pas , à vrai dire, et ils en font même quelque chose d'étonnant. Si on reprend l'idée posée par le pilote: Regina se venge après avoir souffert de tout ce qu'une société a de pire à offrir. Elle a la haine et des pouvoirs magiques, et aussi un passif qui relègue Pinochet au level « bisounours » sur l'échelle  maléfique des tyrans. Imaginer LA vengeance de sa vie revient aisément à tenter de visualiser le 78ème cercle des enfers - qui n'existe pas mais qu'elle serait tout à fait capable d'inventer pour l'occasion- A l'intérieur des supplices sanguinaires innovants, sur fond de hurlements écorchés, le tout baigné des  même lueurs rougeâtres que dans la scène de Scar et des hyènes dans le Roi lion. Mais, Sort noir en main, obtenu aux prix du meurtre de son propre père, que fait Regina à ses ennemis ? Elle les décapite ? Les torture ? Non. Elle leur enlève leur nom et leur histoire. BOUM.
Attendez une minute...elle fait quoi ?
On rembobine. Je répète : « Elle leur enlève LEUR NOM et LEUR HISTOIRE ». Ou comment annoncer aux spectateurs la complexité d'un personnage que 6 saisons ne suffiront pas à explorer. Mais revenons au départ. Regina en bref, a été privée de tous les moyens pour se définir : l'expérience de l’amour et les leçons qu’on en tire lui ont été volées,  et toutes les autres facettes d'elle même ont été forgées par des forces plus grandes. Sa mère, son statut contraint de Reine et ensuite : sa haine. Et quand elle choisit d'infliger à ses ennemis des souffrances atroces, elle opte pour la perte identitaire. Un choix presque « bambiesque » au regard de ses possibilités, mais au final, assez dur, sur ce qu'il révèle de l'opinion que Regina a d'elle même à ce moment précis: elle hait, mais elle a bien conscience de ce que la haine lui a coûté, et au moment pour elle de faire les compte, c’est bien le prix qu’elle réclame. Cette question de l'identité collera à la trame de la série tout le long de son développement, lors de l’amnésie générale puis après lorsque tous les personnages sont amenés à se redéfinir dans ce nouveau contexte. Chaque personnage principal passe par un processus intéressant , mais deux d’entre eux donneront à ce questionnement une dimension exceptionnelle. Regina d’abord de manière très prévisible dans les premières saisons, puis jusque-boutiste en clôture de la saison 5 avec d’une part, une tirade mémorable prononcée à Emma, et puis cette scène où elle s’injecte le sérum chargé d’éradiquer Méchante reine de son être. Ensuite, il y a Ruby/Scarlett Lucas. Un personnage qui, avant son éviction de la série,  assure au show une consistance d’une qualité rare. Oui, car si on fait l'effort de scruter son développement, on y retrouve Bettleheim en MIEUX ce qui était jusque là, jugé difficilement possible. Dans la première saison Ruby est un loup-garou qui s’ignore, elle a bon coeur et n’aspire initialement qu’à une chose: son mariage. Ses qualités ou aptitudes personnelles (son empathie et son enthousiasme évident à aider les autres) n’ont pas vocation à être particulièrement ni admises ni cultivées. Elle veut être “deux”, sans grand intérêt pour ce qu’elle est ELLE, seule.  Résultat: Elle dévore son fiancé. Expérience compliquée. Ici le mensonge identitaire imposé par Granny a des conséquences hors-normes et déclenche un processus de connaissance de soi hors-du-commun lui aussi. On parle ici presque d’une identité double, que Ruby craint, rejette un long moment pour se fondre et s’inscrire parmi les autres. Une immersion qui aboutit à l’échec malgré les intentions positives qui l’animent. Quand enfin elle se résigne à ne plus combattre sa différence (et va à la recherche de sa meute), ce qu’elle vit comme la preuve ultime de son impuissance aboutit à deux choses. Dans le dernier arc du personnage se déroulant à OZ, elle utilise sa forme loup pour fuir, portant Dorothy sur son dos : un acte non-violent qui permet cette fois la sauvegarde d'une vie, c’est la maîtrise de ses pulsions. Et elle tombe amoureuse, d’une personne qui cette fois, est au fait de ce qu’elle est, au point de la taquiner en la réduisant à cette partie tabou d’elle même. Dorothy l’appelle “Le loup”. Le dénouement de l'histoire enfoncera le clou avec ce sort de sommeil que seule Ruby sera capable de briser, mettant en place un parallèle précipité certes mais incisif : Scarlett ignorante tue. Ruby consciente redonne la vie. Au milieu des valeurs classiques qu'on retrouve, il y a cette idée récurrente, fondatrice même, que pour devenir qui l'on veut être, il faut d'abord savoir qui l'on est. Et le chérir même si tout n’est pas toujours beau à voir. De quoi donner une toute autre dimension aux paroles mythiques «  Miroir, Miroir....dis-moi qui est la plus belle... » Et il était temps.
Le Casting :
Jennifer Morrison fait clairement figure de tête d'affiche, au lancement de la première saison. Son rôle majeur dans Dr House (Cameron)  et celui de Zoey dans la série How I met your mother, ont manifestement laissé au public et à l'industrie, l'envie d'en découvrir plus sur ses performances. Elle porte ainsi l'introduction d'un concept insolite dans le paysage télévisuel du moment, responsabilité heureusement vite partagée par des acteurs solides, qui se révèleront être de véritables piliers au sein du casting principal. Lana Parrilla en est l'exemple le plus brillant. Encore peu connue en 2011 malgré des apparitions remarquables dans des séries telles que Spin City, NYPD Blue, Swingtown, l'actrice crève l'écran dès son apparition dans l'épisode pilote. Elle donnera une mesure dramatique et mordante à un personnage qui semble lui être taillé sur mesure : Regina Mills alias La Méchante Reine, désormais érigée en véritable icône. D'autres acteurs offrent un visage saisissant à la modernisation proposée par le show : Ginnifer Gooding livre une interprétation réellement intrigante du personnage de Blanche Neige, au travers de Mary Margaret très énigmatique au cours de la première saison. On notera des moments forts au cours de l'évolution de son personnage, et des scènes d'une qualité exceptionnelle, ponctuant notamment sa relation très complexe avec Regina. Josh Dallas  compagnon de l'actrice dans la vie comme à l'écran, n'était initialement qu'un membre fugitif du cast. La révision de cette décision par les producteurs permettra l'existence l'un des fils scénaristiques les plus intéressants de la saison 1 : le triangle amoureux David/Katherine/MaryMargaret. Immanquable pour moi : sa scène poignante dans le 12ème épisode de la saison 6, largement à la hauteur d'un Emmy . David se disloque émotionnellement sous le regard ému de Hook, dans un des moments qui restera pour moi un des plus beaux du show. Robert Carlyle alias Rumpelstiltskin affiche d'emblée une envergure quasi-indiscutable en interprétant un Nain tracassin plus vrai que nature. Son alter ego Gold, sera lui aussi matière à révéler les qualités et le talent de l'acteur, dans un registre d'interprétation qui ne fera que gagner en puissance et en nuances. On notera enfin Jared Gilmore, dans le rôle capital d'Henry, âgé de 10 ans lors de la saison 1. Il est une présence indispensable dans un univers exploitant principalement la littérature enfantine, cette importance aura su lui assurer une place particulière à la fois dans le cœur des autres membres de l'équipe mais aussi dans celui du public.
La liste des acteurs  plus tardifs, récurrents ou invités comporte aussi des figures marquantes : Meghan Ory, interprétant Ruby, Rebecca Mader dans le rôle de Zelena, Colin O'Donoghue dans celui de Hook, Sean McGuire (Robin), Emilie de Ravin (Belle) ou plus brièvement Kristin Bauer (Malecient) Jamie Murry (La fée Noire), sans oublier Barbara Hershey sont autant de performeurs qui auront retenu l'attention voire même l'affection du public.
L'annonce du renouvellement du cast entraîné par la septième saison, vient brusquement remettre à zéro les repères pris au cours des 6 dernières années. Avec la promesse d'une nouvelle dynamique, les téléspectateurs sont contraints d'accueillir l'arrivée massive de nouveaux visages. Alors qu'ils nous est pour le moment impossible de juger la qualité de cette initiative, il convient de reconnaître que la série aura, au cours de 6 premières saisons, eu le mérite de révéler le talent d'acteurs qui, on l'espère, poursuivront une carrière à la hauteur de leur potentiel.
Les points forts
Quels sont,  avec le recul (et selon mon avis) les points forts essentiels de cette série ?
-Le jeux des références : l'émulation intellectuelle est un ressort très puissant de l'enthousiasme du  public à l'égard d'une série. Et cette qualité ne manque pas à Once upon a time. Malgré le réinvestissement d'une culture avant tout populaire, Horrowits et Kitsis définissent l'excellence dans l’éclectisme des personnages exploités et l'intrication de leurs histoires. La surprise est constante et certaines trouvailles scénaristiques sont brillantes. Quoiqu'inégale au fil des 6 saisons, cette qualité assure au show une notoriété indiscutable et une valeur culturelle déjà étudiée par nombres d'études universitaires. Peu de show peuvent prétendre avoir marqué ainsi l'Histoire.
-Lana Parrilla : au delà de mon avis personnel (qui me relègue à ce sujet au statut de groupie) l'actrice est une sinon LA plus grande révélation du casting. Sa symbiose artistique avec Regina Mills déchaîne rapidement les passions (et c'est peu dire) et en 6 ans, Lana Parrilla a rassemblé une quantité faramineuses de fans (les Evilregals) loyaux, voire même pugnaces. Ses performances d'actrices auront été un atout et un soutien constants à cette série qui s'est aventuré hors des sentiers battus. Off-set, ses qualités humaines sont aussi un recours fiable, au milieu des moments médiatiques les plus délicats et incertains. Suite au départ de Jennifer Morrison, et d'une partie importante du casting, elle joue clairement le rôle indispensable de pilier, seul élément capable d'assurer la nouvelle cohésion du groupe et la transition apaisée post saison 6. Des responsabilités  lourdes à porter, parfois ingrates, qui dénotent une résistance à l'effort et une constance admirables.
Les points faibles
Le moment où le mot « critique » prend tout son sens. Attention ça va saigner.
Primo un des points faibles majeurs de cette série est à mes yeux sa communication mal gérée.
Laissez-moi d'abord reconnaître que le travail de promotion accompli par les équipes de Once upon a time et d'ABC est énorme. Conventions, talk shows, pages officielles, teasers etc...la somme des énergies déployées est pharaonique (bravo aux acteurs et aux équipes techniques locales qui organisent les conventions) : le show s'est clairement installé dans la culture télévisuelle du grand public et les visages du cast principal sont bien identifiés (en tous cas pour les 6 premières saisons). Le problème n'est donc pas l'ampleur de la visibilité de la série, mais sa maîtrise. Au cœur du soucis ?....Mes héros à certains titres mais pas sur ce  point précis : Horrowits et Kitsis qui, au delà de leurs idées lumineuses, doivent mûrir et comprendre où exactement est leur place. A savoir : PAS dans la lumière. Je m'explique : l'exposition médiatique porte bien son nom – exposition- elle ouvre la fenêtre à des attaques ciblées et personnelles, ici, en l'occurrence,  à l'encontre de figures d'autorités qui devraient rester hors d'atteinte compte tenu des ferveurs que la série suscite. Certes, les deux comparses ont une rhétorique assez ferme face au public, beaucoup de « on voulait » « on a décidé » « il nous est apparu », mais passés l'euphorie des applaudissements et le brassage d'égos, leurs visages d'américains moyens banals voire même un peu gauches (genre geeks)  n'inspirent pas le charisme auquel ils prétendent. D'une part c'est normal, la représentation n'est PAS leur travail et d'autre part c'est mal joué, parce que s'ils ne sont pas capables de tenir tout le monde à carreaux, qui le fera ?  On me dira : Ngie tu t'imagines des guerres et des menaces inexistantes, et si toi et tes 72 autres personnalités, vous vous asseyiez 5 minutes pour prendre l'air? Je répondrais d'un air nostalgique : Ah, si seulement....Les initiés à l'actualité du fandom sont, toutefois, péniblement au courant des débordements dont je parle. Michael Coleman, Yvette Nicole Brown, William Shatner, Larry Andreutti sont autant de noms qui feront grincer des dents à des shippers pas tous remplis de haine, mais parfois juste navrés des tensions et de la manière dont elles sont gérées, mal ou trop tardivement ou encore juste pas gérées du tout. L'hyperprésence d'Horrowits et Kitsis sur les réseaux sociaux est à peu près l'inverse d'un adage qui aura taillé l'envergure d'un Jerry Bruckheimer et d'une Shonda Rhimes : « Fait tes projets dans le silence, le succès s'occupera du bruit ». Et trop souvent,  l'environnement de Once upon a time ressemble à une bassecour. Je ne me permettrai pas de questionner  les relations professionnelles et humaines de l'équipe, mais au sortir du tournage de 22 épisodes, le cast n'a certainement pas d'énergie à perdre à funambuler entre les polémiques. Un leadership drastique n'est pas toujours populaire, mais il fait gagner du temps. Il remet chacun à leur place. Se faisant, il protège ceux qui travaillent pour lui. Le professionnalisme fait donc, à mon sens, défaut en vitrine. Il fait aussi, je dois le reconnaître, parfois défaut dans le fond. C'est la deuxième défaillance que je pointerai : les fébrilités scénaristiques.
Même s’ils recourent à une équipe de scénaristes voici une des responsabilités les plus essentielles de nos deux showrunners : l'écriture. Et l'ambition affichée par la série place la barre très haut. Elle demande même un discernement hors-normes. A quels sujets précisément ? En réalité les shows de ce genre n'ont pas 300 000 choix en terme de stratégie. Ils ont (en gros)d'abord, la proposition du modèle épique : les héros vont d'un univers à l'autre, (cf : Ulysse et son équipage)  et  à chaque halte, rencontrent une nouvelle aventure, qu'ils résolvent avant de continuer leur route. Cette structure peut avoir des variantes, mais elle a le mérite d'être claire : un monde = un mini-arc et en trame de fond : une quête assez simple justifiant un déplacement initiatique linéaire ou pas.(Doctor Who utilise le Tardis). Cette formule favorise l'accumulation quasi-catalogue des antagonistes et des alliés temporaires, voire récurrents en assurant par ailleurs une compréhension facile de l'ensemble. L'option 2 est d'ancrer l'intrigue dans un lieu, comme beaucoup des héros de Marvel par exemple, tous attachés à un fief (Batman=Gottam city, ): ce sont leurs ennemis qui viennent à eux (s'ils ne vivent pas déjà dans la ville). On peut citer aussi l'exemple intéressant de Buffy, tueuse de vampires,  habitant Sunnydale, qui se trouve être la porte des enfers et qui, par nature, attire les menaces démoniaques. Cette configuration permet la diversité des personnages mais elle a ses limites : on est loin de la flexibilité proposée par le modèle épique. L'immobilité pose des contraintes de cohérence inconsciente et dirige le scénario vers le développement d'un nombre limité de confrontations plutôt qu'une succession trop grande d'ennemis ou d'alliés différents. La trame principale de fond est aussi plus conséquente, plus complexe et en même temps plus rigide, en raison de détails plus nombreux dont certains sont ritualisés et sont des structures dures (et aussi des repères). L'action est plus lente et comporte très souvent plusieurs épaisseurs chronologiques (flashbacks, souvenirs etc...). Face à ces deux grands modèles, quelle stratégie choisissent Kitsis et Horrowits ?Suspense ?... Les deux ! HA ! Choix audacieux, risqué, mais valide s'il avait été accompagné d'une rigueur adaptée. Le lancement de la série se focalise d'abord clairement sur un lieu (option n°2 ) : Storybrooke, que la saison 1 exploite brillamment et qui offre un support narratif riche, original à plus d'une quinzaine de personnages ce qui est déjà énorme. Le nombre et la cohabitation des références alimentent l'intérêt des spectateurs qui les découvrent tandis que se dessine un fil scénaristique majeur : l'identité d'Emma et sa rivalité plurielle avec Regina Mills. La trame avance plutôt vite et la malédiction se brise dès la fin de la première saison. La saison 2 commence donc logiquement par explorer la dualité temporelle (passé/présent) liée à l'intrigue et ouvre le développement assez légitimement sur un nouvel espace : la Forêt Enchantée, l'espace du passé (jusque là ça reste gérable) La ligne scénaristique semble donc toute tracée en vue d' éclaircir le bagage commun des personnages déjà présents qui semble lourd et complexe. Mais, surprise, cette ligne digresse, et au lieu de seulement approfondir la connaissance des liens  entre les personnages déjà connus( et d'établir clairement leur histoire)  de nouveaux personnages sont introduits autour d'une nouvelle action. (Philippe, Aurore, Mulan et leur lutte contre complexe contre Cora). C'est l'enchevêtrement du modèle épique et du modèle géo-centré qu'adoptera la série de manière permanente, en le poussant même à ses limites avec la création de deux arcs par saison, chacun accompagnés d'un nouveau groupes de personnages, d'une nouvelle action annexe et/ou d'un autre monde. La surcharge cognitive guette très vite le spectateur, qui croule sous les visages sans toujours avoir le temps d'y voir clair et sans, surtout, toujours comprendre leur intérêt narratif. L'effet brouillon ou l'effet prétexte est souvent reproché aux scénaristes, signe que les transitions opérées manque de travail et de consistance.
On peut ajouter à ces faiblesses, le manque de consistance des acteurs recrutés en complément du cast originel. Et c'est ma troisième critique majeure. L'exubérance demande une présence solide et intense pour être portée à l'écran, quelque soit la durée des performances en question. Force est de constater que beaucoup d'acteurs n'ont pas intégré l'équipe de Once upon a time en vertu de ce critère, mais parfois seulement (en tous cas il  me semble) en raison de la ressemblance physique avec leur personnages fictif. Je pense à Elsa, à Aladin, Jasmine, qui n'ont pas su donner corps à leurs arcs. On peut, à l'inverse, citer Rebecca Mader (Zelena), brillantissime. Qui parvient à porter avec panache le non-sens scénaristique imposé à son personnage (lui faire avoir un enfant avec Robin...vraiment ???) et qui donne le change, surtout, face à une Regina Mills dont elle incarne la sœur. Deux sorcières ? Faites de la même matière ? Les chances pour que Rebecca Mader ait le moindre espace pour exister étaient minces. Emma avait l'opposition immémoriale du bien et du mal et toute la freaking intrigue du show pour faire une rivale crédible. La rousse, seule, relève le défi, elle porte son rôle au travers des faux pas d'écriture et l'assume jusqu'au bout dans un duo qui deviendra un des plus émouvants  et des plus populaires de la série. A ce sujet d'ailleurs – il faut que j'en parle- je dois dire que la perplexité me gagne, lorsque j'apprends que la saison 7, ne verra pas son retour, mais celui de Belle et Gideon.  (a.k.a Emilie de Ravin et Giles Mathey). Really ? Les goûts et les couleurs ne se discutent pas, je sais, mais ça ressemble à une très mauvaise décision. Il ne faut pas se méprendre : j'ai aimé Belle, j'ai surtout trouvé la connexion du show  entre la Belle et la Bête/Rumple bien pensée. Mais on a voulu donné une dimension tragique au personnage et là on m'a perdue. A la décharge d'Emilie de Ravin la tâche n'était pas simple : un tandem amoureux avec le Ténébreux, aussi tortueux( sur le papier ) qui plus est, demandait une épine dorsale en titane, une sensibilité à fleur de peau certes, mais également du feu dans le ventre. Quelque chose qui justifie qu'un des êtres magiques les plus puissants de la Création en soit fou-  parce qu’on se rappelle des moments on-ne-peut-plus étranges où La Méchante Reine fait du rentre dedans à Gold hein ?(distorsion de l'univers n°1) Et qu'il n'est PAS INTERESSE ! (distorsions  de l'univers n°2, 3 et 4 !!!). A côté Belle... comment dire... les mots m’échappent et je ne sais même pas  comment aborder le personnage de Gideon avec dignité... Ces personnages tels qu’ils sont écrits abordent des thèmes forts et portent quasiment la cohérence finale du show (avant le reboot). Je me contenterai de dire que, face à ces enjeux, la performance des acteurs en question a cruellement manqué d'envergure. La saison 7 et sa révolution porte donc certains espoirs, notamment ceux d’une ligne scénaristique plus sobre, et peut-être ceux d’un leadership plus éclairé. Mais il y a clairement encore de quoi trembler.
*depuis l’écriture de cet article le retour de Rebecca Mader a été annoncé et porté à l’écran.
Le subtext LGBT :
La série porte, en fait, la communauté LGBT jusqu'au maintext au travers du couple formé par Ruby et Dorothy, qui, sur le coup, nous sort un tantinet de nul part, mais qui fait sens en y réfléchissant, et représente un coup d'audace de la part de cette série financée en grande partie par Disney rappelons-le. L'enthousiasme LGBT se porte néanmoins sur un autre pairing et pas des moindres j'ai nommé: Emma Swan et Regina Mills, alias le célèbre  « SwanQueen ». Dès 2014, le couple est élu « couple lesbien  le plus populaire » par un sondage mené par AfterEllen, le média numérique le plus important de la communauté lesbienne (baptisé en référence à Ellen Degeneres). Lana Parrilla, à cette occasion donne une interview à Valerie Anne, rédactrice pour After Ellen dont je vous livre un extrait:
Valerie Anne : Avez-vous une idée des raisons qui poussent le public à vouloir que Regina et Emma soient un couple ? » (traduction faite par moi, soyez indulgents )
Lana Parrilla : Je pense qu'il s'agit de deux femmes fortes, puissantes, intelligentes et séduisantes. (rire) Désolée, je ne suis pas très objective. D'une part vous avez une brune aux yeux bruns-sombre, sulfureuse- et de l'autre vous avez cette blonde aux yeux bleus, tellement...(Lana s'arrête au milieu de sa phrase)Emma dégage quelque chose de différent de Regina. Elle est plus athlétique, plus dynamique, plus forte physiquement. La force de Regina est plus intérieure ce qui est aussi très attirant. C'est une sorcière, elle a de l'humour, des réparties mordantes que l'on adore tous. Elle peut même être vraiment sarcastique. Malgré leurs différences, ces deux personnages ont aussi beaucoup de qualités  en commun, je comprend pourquoi le public voudrait les voir ensemble. Il y a une tension entre elles, qui dure depuis des années, elles se disputent, semble vouloir s'étriper sans jamais aller jusqu'à se faire vraiment de mal physiquement. Je pense que cette tension peut-être perçue comme une sorte de tension sexuelle par certains des téléspectateurs, notamment par les shippers du couple Swanqueens . »
Plus tard dans l'interview, Lana Parrilla évoquera également la co-parentalité d'Emma et Regina, comme facteur favorisant l'engouement de la communauté lesbienne à leur égard. Des mots qui cernent parfaitement l'ensemble du phénomène «Swanqueen  et qui révèlent à quel point Lana Parrilla maîtrise toutes les facettes de son personnage. L'actrice assumera à de nombreuses reprises son adhésion au parcours différent emprunté par Regina à l'écran, notamment à son histoire d'amour avec Robin des bois, très significative dans l'évolution et la rédemption de l'ancienne reine. L'actrice sera néanmoins toujours ferme quant à sa position à l'égard des préjugés homophobes et rendra fréquemment hommage à la communauté lesbienne qui la soutient. Certains articles récents l'érigent comme héritière actuelle d'un statut d'icône lesbienne jusque là détenu par Lucy Lawless (la célèbre princesse guerrière, Xena). Une passation de titre devant laquelle j'éprouve personnellement beaucoup de réticences, notamment en raison de la dynamique entourant cet engouement. Beaucoup de conflits naissent autour de cette popularité lesbienne, conférant aux Swanqueen's shippers une image plutôt agressive, dans un climat qui laissent place à trop de déclarations publiques tendancieuses à leurs sujets. Le Swanqueen est donc en somme un sujet délicat et justement... la mécanique de non-dits (et de trop-dits), de clivage, de tensions est bien trop familière à mon goût. Aussi Lana Parrilla a un charisme hors-normes, une sensualité à l'écran qui agite sans doute un peu trop les hormones de ses fans. Mais cette violence et ce malaise sont révélateurs de dysfonctionnements qui n’ont rien de progressiste pour notre communauté. J’ai aussi à coeur de différencier le “queerbaiting” opéré largement par les séries actuelles (dont OUAT, de manière avouée)  dans une visée commerciale et le courage de certaines productions, qui même sans être parfaite, assument une transition du subtext vers le maintext de couples de même sexe là où il ne sont pas toujours attendus ni forcément bienvenus. Le titre d’icône (de quoique se soit) récompense à mes yeux  un visage qui a su rassembler, et porter sans équivoque un mouvement collectif trop conflictuel dans OUAT.
En tant qu'auteur (du dimanche) :
Le pairing Swanqueen fait  couler beaucoup d'encre : 14 400 fictions leur sont dédiées sur Fanfiction.net, un chiffre surpassant le nombre d’écrits dédiés aux couples “concurrents” impliquant nos héroïnes: 11 100 fictions sont dédiées au couple Emma/Killian (CaptainSwan) et seulement 3600 au couple Regina/Hood (Outlawqueen). Sur AO3, 9777 fictions affichent en en-tête le tag “Evil queen/Regina Mills/Emma Swan”  contre 8214 affichant Captain Hook/Killian Jones/ Emma Swan et 1975 affichant Evil Queen/Regina Mills/Robin Hood. A noter que les auteurs publient fréquemment sur les deux plateformes et que ces chiffres ignorent d'autres supports importants tels que d’autres plateformes de publication en ligne, certains blogs, forums ou même profils tumblr.
Sur quoi repose l'attrait créatif du Swanqueen ? Je ne vais pouvoir répondre au qu’en mon nom, je vais essayer néanmoins de m'en tenir à des choses susceptibles de mettre d’accord tous les auteurs inspirés par ce couple.
Premièrement, il y a l'alchimie entre les personnages déjà très bien expliquée plus tôt, par Lana Parrilla. Je passerai donc directement au facteur suivant, à savoir, à mon sens, le nombre de versions de ces deux personnages proposées par le show : le personnage de Regina est à lui seul, décliné en plusieurs variantes : la Méchante Reine d'une part, et d'autre part Regina Maire de Storybrooke qui elle même ,est une garce dans la saison 1 et son inverse dans la saison 6. Il y aussi la Regina joviale naïve de sa jeunesse, dominée par sa mère, en conflit avec les ambitions mégalomanes de cette dernière. Elle devient épouse-adolescente ravagée par le deuil abusée par un mariage forcé, puis manipulatrice, puis sociopathe déconnectée de ses émotions et Reine sanguinaire déchue, prisonnière. Emma, quant à elle, est d’abord une garante de caution à Boston, solitaire, abîmée par la vie, puis elle devient Sauveuse, héroïne collective idéalisée, elle apparaît à quelques reprises sous son titre légitime de princesse (robe à volant et tout le tralala) et enfin son changement le plus significatif : la naissance de Dark Swan. On peut aussi relever son passé d’orpheline et de délinquante en recherche d’elle-même. Cette matière à exploiter, c'est pratiquement être en sevrage de sucre et débarquer dans une usine Haribo ! Il y a un panel d'émotions, de cadres, de clefs si diverses et riches à disposition des auteurs que l’on ne sait pas où donner de la tête et que l’impression de n'avoir jamais fait le tour des personnages provoque ce sentiment qu'ils restent toujours d'autres histoires à écrire. Ce trait particulier me rappelle Xena The Warrior Princess, qui, a donné à la fanfiction ses plus beaux chefs d’oeuvre. Moins connus des générations d’auteurs et de lecteurs les plus jeunes, des noms tels que Kim Prietekel, Melissa Good, Suzanne. M Beck pour ne citer qu’eux sont encore à mes yeux, des auteures inégalées dans ce genre qui n’a pas encore su retrouver cette envergure. OUAT a néanmoins su inspirer quelques histoires poignantes et offre encore de quoi inspirer une littérature de haute-voltige.
Maintenant les difficultés. La première d'entre elle, c'est la barrière de la langue. Un obstacle auquel est confronté chaque auteur francophone regardant les épisodes en VO, par soucis d’authenticité et aussi clairement par impatience. Le  passage de l’écriture en français est périlleux et nous met clairement en désavantage. Le mythique « Miss Swan » pose par exemple très vite problème et ce n’est qu’un exemple. La différenciation entre le  vouvoiement et le tutoiement ici caractéristique de la langue de Molière est aussi difficile à gérer avec adresse, surtout lorsque la répartie entre les deux personnages est l’un des éléments essentiels de leur relation- très bien exploité dans le show d’ailleurs. Ensuite, pour ma part, il y a tout simplement Regina Mills elle-même, qui en soi, est ingérable. Dans une langue différente de la sienne qui plus est? On frise le casse-tête. L’incarnation à l’écran de Lana Parrilla présente des subtilités difficiles à mettre en mot, et si un auteur prend le parti de vouloir vraiment coller au personnage de la série la frustration est vite au rendez-vous.
Cela n’empêche pas de vouloir essayer manifestement et tant mieux.
Pour conclure :
Once upon a time aura marqué son temps, quelque soit l'issue de la saison prochaine. Il faut espérer que les remises en questions affichées par ce reboot, redonnent une réelle force à un concept qui a sans aucun doute, d'autres ressources à exploiter. Aux plus sceptiques: qui auraient pu deviner tout ce potentiel en premier lieu ? L'inattendu et l'attendu se partagent sans doute l'angoisse des fans  même les plus investis, Horrowitz et Kitsis ont toutes les clefs en main et l'instant de vérité aura lieu en octobre. D'ici là, pour ma part, je garde espoir.
1 note · View note
3moisauboutdumonde · 7 years
Text
Louiselle et les 7 chauffeurs de l'apocalypse
Il était une fois, une jeune femme prénommée Louiselle. Intrépide (lol) et avide de nouvelles aventures, elle souhaitait découvrir la Nouvelle Zélande. Son rêve vit le jour en automne 2017, quand elle parti conquérir le pays des kiwis pour 3 mois. De nouvelles aventures elle en vécue de nombreuses durant son premier mois ici : des rencontres, des randonnées, des paysages à couper le souffle… mais en ce lundi 27 novembre, une nouvelle épreuve l'attendait. Et rien, pas même ses désormais nombreux trajets en stop, n'aurait pu la préparer aux…. 7 chauffeurs de l'apocalypse !
Mais pour que vous puissiez comprendre cette histoire, il me faut remonter de quelques semaines dans le temps, quand notre backpackeuse se trouvait encore dans l'île du Nord. A Napier pour être exacte. Vous vous souvenez sûrement de Silvin (et non pas Hans), le jeune allemand qu'elle avait rencontré en chemin. Eh bien figurez-vous que Silvin n'est pas le seul allemand avec qui Louiselle a sympathisé à Napier. Elle s'est également liée d'amitié avec Jule. Si leurs chemins partaient alors dans des directions différentes le destin (et un peu d'organisation) choisit de les mettre à nouveau sur la route l'une de l'autre. En effet, après 1mois dans une ferme de kiwi, Jule s'apprêtait à descendre dans l'île du Sud juste au moment où Louiselle se retrouvait sans projet défini pour les prochains jours. Elles décidèrent donc se retrouver à Picton et de partir faire un roadtrip ensemble.
C'est donc ainsi qu'après 3 jours à Hokitika Louiselle décida de remonter à Nelson pour pouvoir ensuite rejoindre Jule à Picton. Malgré les 4h30 et quelques centaines de kms séparant Hokitika de Nelson, notre jeune vagabonde dénia le bus au profit du stop, scellant ainsi son destin.
Ce qui nous amène donc à la situation suivante : station essence à la sortie d’hokitika, 10h17. Louiselle se tient comme à son habitude à un point stratégique ; signe dans une main, l'autre avec le pouce levé, sourire en place, elle attend. Et attend. Et attend. Elle a même le temps de se faire dragouiller par un gars de la station essence avant que son premier chauffeur de la journée ne s'arrête. Et c'est ainsi qu'elle rencontre le premier chauffeur de l'apocalypse.
Barny, le cavalier fou.
Barny est un trentenaire qui a décidé qu'il resterait jeune toute sa vie. Prof de kayak à Franz Josef il est le parfait cliché du “cool dude” : armé de ses tongs, son bermuda et son débardeur, il écoute du reggae juste assez fort pour qu'on soit obligés de crier pour s'entendre. Barny aime les femmes (“surtout les canadiennes”), conduire avec les genoux et checker son Instagram toutes les 3 secondes. Bro look at the road please. Pas totalement débile, il a eu la bonne idée d'installer un appareil qui l'informe de la présence de radars, ce qui lui permet de dépasser la vitesse autorisée 99% du temps. La bonne nouvelle c'est qu'il ne va pas plus loin que Greymouth et dépose donc la jeune auto-stoppeuse ici. Sentant que la journée va être longue elle prend le temps d’ingurgiter un Subway avant de se poster sur le bord de la route. 20 minutes plus tard s'arrête son deuxième chauffeur.
Le sage et silencieux John Doe.
Ce papy d'une soixantaine d'années (ouais, passé 60ans tout le monde est un papy) étant un pur produit néo-zélandais, la conversation subit les effets de l'accent du coin. Quelques échanges et pas mal de “sorry what was that?” plus tard, le silence s'installe entre les deux occupants du véhicule jusqu'à ce que John Doe dépose notre héroïne… au milieu de nulle part. Vraiment. Il faut 30 minutes, qui ne voient défiler que 4 voitures, avant que la chance ne fasse de nouveau son apparition, sous les traits d'une américaine de 40ans.
Jill, la bonne fée
Cet adorable petit bout de femme se présente comme “American, but the good kind”. En voyage d'affaires en Nouvelle Zélande elle s'octroie quelques jours de vacances dans ce charmant pays avant de rentrer aux états unis. Elle offre des cerises et une excellente conversation durant tout le trajet, qui prend fin beaucoup trop tôt au goût de Louiselle (à quel moment je me suis dit que ça serait rigolo de raconter cette histoire à la 3eme personne ?? -_-’). Mais hélas Jill se rend à hanmer Springs ce qui n'est pas du tout sur le chemin jusqu'à Nelson. Le stop reprend donc de plus belle. Il est environ 14h, le soleil est à son pic et au bout de trois quart d'heure postée sur le bord de la route sans personne pour s'arrêter Louiselle se sent comme une saucisse oubliée sur le barbecue. Alors qu'elle commence à se demander si c'était vraiment une bonne idée de tenter un trajet aussi long en une seule journée, une voiture stoppe à son niveau. Le 4eme carrosse de la journée est là !
Mr Doe, Mrs Doe & Doggie Doe, the unexpected
“Carrosse” est peut être un bien grand mot pour qualifier l'état de la voiture, étant donné que l'absence de sièges à l'arrière est principalement compensée par la présence de bordel et de toiles d'araignées. Mais ça fera parfaitement l'affaire (tout est mieux qu'une nouvelle heure d'attente au soleil), surtout que le trajet se veut court, jusqu'à un point plus stratégique pour faire du stop. La chipolata qu'est devenue notre voyageuse quitte donc son barbecue au profit l'arrière de la voiture où elle se cale du mieux qu'elle peut aux côtés de Dynamo, une chienne beaucoup trop mignonne (Roxy reste #1). Tout en travaillant ses abdos fessiers pour tenir en place, la chasselande d'origine se sent particulièrement vivante : cet instant est un peu fou, un peu dangereux, totalement inattendu. Si loin de son quotidien en France. Elle ne peut s'empêcher de sourire bêtement à Dynamo : cette journée est certes un nouveau challenge mais surtout une aventure pleine de surprises. Mr & Mrs Doe dépose la rêveuse dans un coin encore plus paumé si possible, mais qui reste cependant sur la route principale pour se rendre à Nelson (les joies de l'île du Sud). C'est le stop le plus difficile pour Louiselle : 1h30 d'attente en plein soleil, les réserves d'eau sont à plat, la journée commence à être bien entamée et il reste encore 2h de route jusqu'à son objectif. Bref ça commence à prendre une tournure à la “koh lanta” moyennement appréciée. Alors qu'elle commence à chercher un plan B et des points positifs à cette attente (“au moins je bronze”) notre backpackeuse voit une voiture de pompier s'approcher et avec elle une opportunité de plus de se rendre à Nelson.
Good Guy Rob
Son nouveau chauffeur est britannique, drôle, et la conversation se fait tout naturellement : “On est d'accord que Ryan Gosling n'est pas l'homme le plus beau de la terre hein ? Non mais c'est vrai ! C'est pas comme Brad Pitt ou Georges Clooney !
- Baaaah c'est un peu le nouveau Brad Pitt quoi. Il fait partie de la nouvelle génération des sex symboles d’Hollywood.
- Mais non ! Brad Pitt il est encore très bien !
- C'est peut être juste que t'es vieux aussi Rob <3”
Tumblr media
Cette amitié de voyage prend fin quand Rob dépose Louiselle à une trentaine de kilomètres de Nelson. So close yet so far. Mais pour la première fois de la journée elle n'attend pas plus de 10min que quelqu'un la prenne comme co-pilote.
Mister X, le bienheureux
Avant dernier chauffeur du jour, ce jeune homme dont le nom ne restera pas dans les annales se rend à l'aéroport pour son job de nuit. Le trajet ne dure qu'une dizaine de minutes mais il est rempli de rires et de bonne humeur ! Il prend fin à la périphérie de Nelson et le centre ville est encore trop loin pour s'y rendre à pieds. Ce qui nous amène donc au dernier conducteur !
Le serviable Hans
A nouveau, le nom de ce protagoniste n'est pas Hans, mais pour des raisons techniques et parce qu'il est allemand (et que j'aime tomber dans le cliché) c'est celui qui sera employé pour le désigner. Hans est sur le chemin retour d'un roadtrip de deux semaines dans l'île du Sud. Il lui reste 5 jours pour retourner à Auckland déposer le camping car qui l'a abrité. Galant chevalier conduisant sa voiture blanche il offre à Louiselle de la déposer directement à l'auberge où elle va passer les deux prochains jours.
C'est ainsi que se termine cette histoire ; après avoir traversé la moitié de l’île du sud, fait 8h de stop et affronté les 7 chauffeurs de l'apocalypse notre héroïne s'installa dans ses nouveaux quartiers où elle s'endormit paisiblement, cookie à la main.
7 notes · View notes
und100 · 4 years
Text
Yahndrev de Videoregles.Net
Tumblr media
 Aujourd’hui j’ai l’immense honneur d’interroger Yahndrev, l’animateur du site Vidéorègles.net et de la chaîne Youtube du même nom. Si vous ne connaissez pas son travail, Yahndrev vous fait découvrir depuis 2008 les règles d’une multitude de jeux. Très bien réalisées, ses vidéorègles offrent le complément idéal à la lecture des règles. https://youtu.be/kaE0SLpqjxI Salut Yahndrev, tout d’abord un immense merci d’avoir accepté cette interview! Peux tu nous décrire ton parcours et comment tu en es venu à faire des vidéorègles? Je suis Ludothécaire professionnel depuis que je suis dans la vie active, il y a donc longtemps puisque j’ai 46 ans aujourd’hui et j’ai travaillé dans plusieurs structures associatives avant de gérer celle dont je m’occupe actuellement en tant que responsable. J’ai commencé à faire des vidéorègles en 2008, d’abord pour répondre au besoin de transmission aux adhérents de la ludo dans laquelle je travaillais alors. Je n’avais pas toujours le temps d’expliquer à l’oral un titre avant de le prêter. Ça s’est vite révélé utile à plein de gens au delà de ma structure et j’ai continué à alimenter chaque semaine ma base de jeux expliqués au fil des années. En 2014, j’ai créé la chaîne YouTube pour y reposter une grande partie des 355 vidéorègles déjà tournées et auparavant hébergées sur Dailymotion. Je continue ce long travail de patience avec 1 nouvelle vidéorègle tournée par semaine en temps normal. Il y a aujourd’hui plus de 700 titres dans cette base, pour tous les publics. Peux tu nous dire ce qu’est une ludothèque? Les ludothèques sont des structures culturelles apparentées aux bibliothèques mais où ce sont les jeux et les jouets qui sont collectionnés. On y pratique le jeu sur place ce qui permet de s’y faire conseiller et expliquer les titres par les ludothécaires, ainsi que le prêt qui permet à tous pour une somme modique d’emmener les jeux chez soi quelques semaines pour y jouer, comme on le fait avec les livres en bibliothèque. Les ludothécaires ont donc une fonction de collecteurs mais aussi d’animation puisque les jeux demandent à être transmis pour être joués, la lecture et compréhension des manuels techniques des règles de jeux étant une barrière difficile à passer pour la plupart des gens. Combien y a-il de jeux sur ta chaîne? J’aurais du mal a te donner un chiffre précis puisque certaines des anciennes sont restées sur Dailymotion et que d’autres ont été retournées une deuxième fois en qualité d’image et d’explication supérieure au fil des années. Dans les 650 environ je pense pour la chaîne Youtube. D’après Youtube, tu a fait presque 7 millions de vues depuis octobre 2011, as tu une explication sur le succès de ta chaîne? Depuis le début, les vidéorègles sont pensées pour êtres le plus intemporelles possibles. On y voit que mes mains et ma voix en off. Même les plus anciennes sont donc parfaitement regardables aujourd’hui puisque les jeux de société sont aussi intemporels lorsqu’ils sont bons. Je suis aussi un professionnel de la transmission de règles de jeux dans la vraie vie et avais déjà beaucoup d’années d’expérience avant de me lancer en vidéo alors que beaucoup de chaînes proposant un contenu similaire sont réalisées par des amateurs, certes passionnés, mais n’ayant pas l’expérience acquise par plus de 20 ans d’explications quasi-quotidiennes effectuées en ludothèques, écoles, centres de loisir, maisons de retraites, festivals et animations auprès de toutes sortes de publics, habitués comme complètements novices. J’ai aussi désormais développé des techniques spécifiques à l’explication par vidéo interposée depuis plus de 10 ans que j’y travaille. Le succès me semble découler de tout ce travail de longue haleine en amont ainsi que de la remise en question permanente à chaque parution pour toujours essayer de faire mieux, plus clair et plus compréhensible facilement par tous. Es-tu seul à réaliser tes vidéos? Oui. 95% de mon temps libre hors de mon travail de ludothécaire est occupé par l’apprentissage de nouveaux titres, de tournages, de montage, de rédaction, de création de visuels, de gestion de chaîne et de communication sur les réseaux. C’est quasiment un deuxième travail à plein temps, mais qui ne me permet toujours pas d’être rétribué à la hauteur du temps que j’y consacre, le milieu ludique francophone n’étant pas assez grand pour engranger les millions de vues qui seraient nécessaires à une rémunération correcte par YouTube. Je ne vois donc pas comment je pourrais demander un travail de soutien aussi exigeant à quelqu’un que je ne pourrais pas rétribuer.    Jusqu’à ce que tu commences la série des revues de jeux, ton visage n’apparaissait que très peu sur tes vidéos, était-ce un choix délibéré? Comme indiqué avant, c’est effectivement un choix délibéré pour ne pas que les vidéorègles soient “datées” par un visage de présentateur qui vieillirait avec le temps. C’est aussi pour centrer au mieux l’attention du spectateur sur le jeu lui-même et sa règle, les vrais stars de mes vidéos, et qui restent des outils pédagogiques de vulgarisation ludique plutôt qu’un divertissement.  Quelle a été la vidéorègle la plus difficile à réaliser? On me pose souvent cette question. Surement celle d’Horreur à Arkham 3ème édition. Un jeu aux multiples règles et exceptions qui m’a demandé plusieurs jours d’apprentissage, de tournage et de montage. C’était un peu un challenge que je m’étais donné de le faire, bien que je pense que les joueurs passionnés auxquels ce type de jeux s’adresse n’ont à priori pas vraiment besoin d’aide pour leur compréhension d’une règle écrite. Mais d’autres jeux complexes m’ont aussi donné du fil à retordre.
Tumblr media
Comment finances-tu l’achat des jeux présentés? Les éditeurs t’en envoient-ils? Oui. N’ayant pas un salaire énorme en tant que ludothécaire je n’aurais pas eu les moyens de m’acheter personnellement tous les titres présentés. Très rapidement les éditeurs m’ont proposé des exemplaires presse, destinés à la promotion. La grande majorité des vidéorègles sont tournées à partir de ces exemplaires, bien que quelques uns fasse exception lorsqu’ils me semblent incontournables dans le paysage ludique et que l’éditeur ne peux pas répondre à mes demandes..  Peux tu nous expliquer comment bien lire une règle? Dur de la faire comme ça en répondant rapidement à une question. J’interviens sur des formations de ludothécaires à ce sujet et mon cours dure plusieurs heures. Mais pour répondre rapidement je dirais une première fois rapidement pour se familiariser avec les grandes lignes puis pas à pas en installant le jeu tout seul en simulant des joueurs pour bien comprendre chaque subtilité. Mais aussi pendant et après la première partie de découverte pour clarifier tous les points possible. On ne lit jamais une règle en une seule fois. Sauf peut être pour les petits jeux d’initiation pour les moins de 6 ans. Et encore! On a parfois des surprise à minimiser l’importance des règles de ces jeux.  Peux tu nous expliquer comment effectuer une bonne explication de règles? Ca rejoint la question ci-dessus. Compliqué de répondre en quelques mots seulement. Je dirais juste d’aller toujours du général au particulier dans le déroulé de son explication, de ne pas expliquer les stratégies qui font partie du plaisir de la découverte d’un nouveau jeu et d’être très attentif à la bonne compréhension de chacun au fur et à mesure pour ne perdre personne en route. Quel jeu(x) conseillerais tu à des non joueurs pour les rendre accro? Sûrement les grands néo-classiques comme Les Aventuriers du Rail USA, Takenoko, Catan ou 7 Wonders suivant leurs profils. Difficile de conseiller des jeux sans poser un minimum de question à ses interlocuteurs sur ce qu’ils attendent d’un jeu. C’est pourquoi je me refuse à faire des “Top” de mes jeux préférés. Nous sommes tous des joueurs aux aspirations ludiques uniques.
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Quel est/sont ton/tes jeu(x) préféré(s) Personnellement je suis très éclectique, sinon je ne ferais pas ce métier. Je peux prendre autant de plaisir à un petit jeu d’apéro comme Strike qu’à un jeu complexe et long comme Age of Steam première édition. Tout dépend du moment et aussi d’avec qui je joue. Car c’est plus de 70% du plaisir de jouer la composition des participants autour de la table. 
Tumblr media Tumblr media
La plupart du temps j’aime les jeux qui incluent une certaine tension dans l’incertitude de savoir si les plans que l’on monte vont arriver à se réaliser. J’aime aussi que les règles soient “huilées” et débarrassées de tout leur superflu pour se concentrer sur l’essentiel. Pour prendre une métaphore gastronomique, il me semble que la grande cuisine est plus basé sur des plats simples parfaitements exécutés que sur des recettes impliquant des centaines d’ingrédients au final inidentifiables gustativement parlant. Il ne faut pas confondre qualité et quantité. Les jeux complexes pour être complexes sans apporter vraiment un plus ou une innovation ludique me laissent donc plutôt froid. Les Aventuriers du Rail (version originale Usa) est par exemple un petit bijou de synthétisation avec des tours rapides et une tension palpable tout au long de la partie. Ou des jeux comme Tikal, Dominion ou Amun Ré. Bref, plutôt l’école Allemande.
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Quel serait selon toi un jeu sous coté? Jaipur par exemple. Un bijou de mécanique ludique qui, avec des règles d’une grande simplicité, cache des trésors de tactiques adaptatives toujours renouvelées. Je ne m’en lasse pas. Encore joué hier en ligne sur BGA ( BoardGame Arena ) avec un adversaire de qualité, je suis à nouveau tombé sur des situations inédites me demandant de trouver des solutions inédites. Très fort pour un jeu aux choix qui peuvent paraître si limités. Les joueurs n’en font souvent qu’une seule partie de découverte et ne peuvent ainsi en saisir les subtilités. C’est dommage pour un jeu qui devrait truster les premières places des tops à deux joueurs, loin devant le très sympathique, mais à mon avis un peu surcoté, 7 Wonders Duel, par exemple.
Tumblr media Tumblr media
Quel est selon toi le jeu qui a les règles les plus complexes à comprendre? Je ne saurais pas donner un titre correspondant à cette définition. Je crois qu’aucune règle n’est en définitive complexe à comprendre. C’est plutôt sa longueur et son nombre d’exceptions qui peuvent rendre une règle indigeste. Mais ça se joue plus sur la capacité de mémorisation des joueurs que sur la complexité de compréhension en réalité. Les plus “complexes” sont souvent soit les jeux avec trop de pages de règles, soit les jeux où l’agencement des mécaniques n’est pas assez intuitive. Ça en fait à mon avis de mauvais titres sur lesquels l’auteur n’a pas assez bien travaillé. Pour continuer cette interview, je te propose de sortir le jeu “Questions de merde” Je tire 3 cartes, prêt? C’est parti. Même si le titre scatoprout du jeu ne me donne guère envie. Voici les questions de la première carte: Pour quelle raison pourrais-tu être fâché à vie avec quelqu’un? Une trahison A quoi penses-tu dans les transports en commun? A ma prochaine vidéorègle Quel est ton geste préféré pour sauver la planète? Utiliser mes pieds pour me déplacer Voici les questions de la deuxième carte: Qu’est ce qui est mieux quand on vit à l’étranger? De ne pas comprendre les conversations sans intérêt débitées par la majorité des gens à longueur de journée. Quelle bonne nouvelle t’a le plus réjoui cette année? Une réponse inespérée par quelqu’un d'inattendu à une problématique insoupçonnée Que dit ta petite voix quand tu est dur avec toi-même? Ce que tu viens de faire, c’est vraiment de la m… en branche! Voici les questions de la dernière carte: A partir de quand devient-on adulte? Je répondrais quand je le serais devenu. A quoi ressemblera ton paradis? Il serait terrestre puisque je suis athée à 100% . Mais je n’en sais trop rien. Etre avec des gens que j’aime, à faire des choses que j’aime. Mais pas tout le temps. Ce serait lassant. C’est parfois bien de faire des choses qu’on aime pas avec des gens qu’on ne connaît pas. Quelle est la façon la plus stupide de dépenser son argent? Jouer aux jeux d’argent Question Bonus: Qui aimerais-tu que j’interviewe après toi et quelle question lui poserais-tu? Dur… Dans le domaine du jeu je dirais Dominique Ehrhard. En lui demandant comment lui est venu l’idée de Condottiere? Merci infiniment, Yahndrev, d’avoir répondu à ces questions! Un grand merci aussi pour l’aide que tu nous apporte à comprendre ces maudites règles! Si vous souhaitez soutenir Yahndrev, vous pouvez vous rendre sur sa page Tipeee
Tumblr media
Read the full article
0 notes
lespetitspedestres · 7 years
Text
Queenstown, ville de tous les extrêmes!!!
Vous l’attendiez avec impatience, il est enfin arrivé. Qui? L’article des petits pédestres sur leurs aventures à Queenstown et les alentours bien sûr. Et dieu sait qu’il y en a des aventures à relater, alors accrochez-vous, c’est parti!
Tumblr media
Tout commence par notre arrivée dans la ville de Queenstown, aux environs de 2 heures et demi du matin. Oui oui, vous avez bien lu.
En effet, nous avons dégoté la veille au soir une annonce mise en ligne par des français souhaitant faire l’ascension du Ben Lomond (montagne dominant la ville) de nuit afin de profiter du lever de soleil depuis le sommet. C’est donc avec le dynamisme qui nous caractérise habituellement à cette heure de la « journée » que nous entreprenons cette randonnée de 17 kilomètres aller-retour et plus de 1400 mètres de dénivelé positif armés de nos lampes torches.
Nous parvenons au sommet de la montagne juste à temps pour assister au réveil de l’astre du jour. Il nous aura donc fallut 3 heures et demi de souffrance (c’était vraiment raide) pour parvenir à notre but et avoir enfin le droit de goûter aux crêpes préparées par un membre du groupe et à la salade de fruit préparée par un autre.
Bref, un vrai régal, aussi bien pour les yeux que pour nos palais délicats.
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Une fois la longue et difficile redescente achevée, nous quittons le groupe afin de réaliser l’étape la plus importante de notre grand programme d’entrainement sportif. Cet acte par lequel il est important de terminer chaque séance si l’on veut en tirer quelque bénéfice. Je veux bien sur parler de la consommation rapide après l’effort d’un énorme hamburger.
Le reste de la journée est partagé entre glandouille et glandage.
Le lendemain, Chloé, bien fatiguée de nos exploits de la veille poursuit ses activités de sieste et de glandouille tandis que, pour ma part, je décide d’aller faire un tour de VTT. Bien sûr, comme je suis quelqu’un de tout à fait réfléchi et pas bourrin, je prends le parti de faire une balade facile. Et puis, tout à coup je me rappelle que le chemin menant à Ben Lomond m’avait paru sympathique pour la pratique du vélo. Je mets donc le VTT sur le dos et c’est reparti pour un tour. Un peu plus de trois heure de montée puis, vient le moment de la descente. La meilleure de ma vie de « mad french guy » comme disent les randonneurs croisés en chemin.
Arrivé en bas, je retrouve Chloé (qui m’engueule parce que je suis parti « un peu » plus longtemps que prévu) et nous prenons la route du village de Glenorchy aussi appelé « Paradise ».
Nous dénichons un petit campsite infesté de Sandflies.
Mais qu’est-ce donc que ceci ? Si l’on a fait leur connaissance dès notre arrivée, nous n’avons pas encore pris le temps de vous décrire ces petites bestioles. Et pour cause, puisque jusqu’à présent ils nous avaient laissé plutôt tranquilles. Malheureusement, depuis que nous sommes arrivés sur l’ile sud, ces mouches de sables bien voraces ne cessent de nous attaquer. Ces petits moucherons, à peine visibles, sucent votre sang et vous laisse un souvenir de leur passage pendant deux semaines. Vous voyez les moustiques ? Pour résumer les sandflies c’est 1000fois pires.
Et c’est ainsi qu’après une bonne nuit de sommeil (à base de grattage de piqures),  nous entreprenons de gravir le Mont Alfred. Encore une randonnée à 1000 mètres de dénivelé positif sur un sentier balisé à l’arrache et entretenu grosso modo tous les 5 ans. Bref, on enjambe des troncs tous les dix mètres et l’on doit batailler pour parvenir à sortir de la forêt. Arrivés à 200 mètres du sommet, un panneaux nous informe que l’accès à ce dernier est interdit à toute personne non accompagnée d’un guide. Nous faisons donc demi-tour docilement et… Ca va pas la tête ? Non, nous finissons la randonnée comme nous l’avions prévue et profitons ainsi d’un panorama à couper le souffle sur  les montagnes et les vallées environnantes, sur le lac de Queenstown et même, sur l’Isengard. 
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Juste pour l’anecdote, (parce qu’on sait que vous adorez les anecdotes de nos vies trépidantes) quelques jours plus tard, nous découvrons par hasard que l’entreprise qui a mis en place le panneau facture 600 dollars pour 2 personnes le droit d’accéder au sommet accompagné d’un guide. La bonne blague.
Nous rejoignons notre Jozy afin de prendre la direction de la prochaine randonnée.
Cette fois, nous entreprenons de parcourir les sentiers de la Routeburn. Ce nom vous dit peut être quelque chose. Si c’est le cas, c’est que vous êtes lecteur ou lectrice assidu(e) du blog des petits pédestres. En effet, nous avions d’ores et déjà foulé cette track lors de notre passage dans le parc national des milford. C’est cette randonnée qui nous avait conduits à Key summit, où nous avions campé. Eh bien après avoir marché sur un bout de cette randonnée de deux jours, nous voici parés à en parcourir l’autre bout. Bien que le chemin soit très bien aménagé et monte en pente (relativement) douce, nous avalons une fois de plus 1000 mètres de dénivelé positif. De plus, cette marche s’inscrit comme étant la plus longue que nous ayons effectuée jusque-là avec une distance totale parcourue de 26 kilomètres.
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Bien qu’elle fasse partie des great walk (qui sont supposée être des randonnées exceptionnelles de par les paysages qu’elles offrent), la Routeburn sera sans doute l’un des itinéraires qui nous aura le moins marqué. Le paysage est tout de même grandiose, entre lac, montagnes et rivière bleu turquoise.
Le lendemain, nous rejoignons Queenstown. Tandis que Chloé se fend d’une sieste et d’une après-midi glandouille, je pars faire un petit tour de VTT.
Tumblr media
On est pas trop mal pour glander là ?
Le soir venu, nous dégustons une bière fraiche en terrasse et réservons nos activités pour le lendemain. Pour son anniversaire (sisi) Chloé fera donc un tour de bateau sur la rivière Shotover. Il s’agit d’un bateau très rapide et nerveux qui permets de prendre des virages au dernier moment et de faire des tours sur soit même. Un vrai manège à sensation qui semble ravir Chloé, même si il faut tout de même noter que le bateau est tombé en panne au beau milieu du parcours. Enfin un autre bateau est vite venu les chercher  pour achever le parcours. Puis, afin de se remettre de ses émotions, Madame est allé se faire masser pendant une heure dans un salon du centre-ville. Selon son témoignage recueillit à chaud, « c’était vachement bien ».
Pendant ce temps-là, je pars de mon côté pour une journée de VTT sur les pistes de descentes  qui dominent la ville. Apres une bonne journée à me jeter dans tous les sens,  le cadre de mon vélo fini par lâcher en fin d’après-midi (aie aie le bourrin le retour).
Le lendemain de cette journée riche en émotions, nous décidons de passer la journée à zoner afin de nous reposer de notre dure semaine. Glandouille au bord du lac donc, et restaurant en ville.
Le soir venu, la pluie commence à s’abattre sur le toit de notre Josy. Si bien que lorqu’on se réveil au milieu de la nuit on s’aperçoit que ce sont des litres et des litres d’eau (sans aucune exagération) qui tombent puisque notre maison roulante se trouve au milieu d’une véritable mare d’une bonne dizaine de centimètre de profondeur. Panique à bord : Josy va-t-elle parvenir à sortir du parking ou va t’on rester embourber (on est un peu les spécialistes) ?
La pluie se calme en fin de nuit et Josy parvient à sortir de la zone inondée sans trop de soucis. Heureusement, car aujourd’hui est une journée très importante : le jour de notre tournée des vignobles à vélo. Nous passons donc plusieurs heures à goûter différents vins et fromages. 
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Nous buvons sans doute plus de verres que nous ne parcourons de kilomètres à vélo. Tout l’un dans l’autre, nous passons une excellente journée, même si le retour sur les petits chemins de VTT semble plus sinueux et technique qu’à l’aller.
Nous rejoignons à nouveau notre camping fétiche au bord du lac et passons une nouvelle nuit pluvieuse (heureusement moins que la précédente). A notre réveil, nouvelle surprise : Toutes les montagnes environnantes sont saupoudrées de blanc jusqu’à une altitude très faible. Nous prenons donc le petit déjeuné au soleil (qui refait son apparition) face aux sommets enneigés. Il y a pire comme réveil…
Tumblr media
On vous laisse sur cette jolie photo et on vous retrouve pour un article un peu plus sportif puisque dans le prochain épisode nous renouons avec notre activité favorite, que nous avons quelque peu délaissée ces derniers jours : La randonnée.
#nz
2 notes · View notes