Tumgik
#et les gros trucs qui me tombent dessus
jezatalks · 1 year
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Mon ordinateur a crashed 10 fois en 24h.
Ça fait 2 heures que je met à jour quasi tout ce que je trouve. (Il a évidement planté et redémarré 2 fois durant le processus)
Je suis encore sous Windows 8, et mon ordinateur n'est pas optimisé pour Windows 11 (et j'ai aucune info de s'il est capable de supporter Windows 10...)
Je pensais me racheter un nouvel ordi/tablette d'ici mon anniversaire. Mais si je ne trouve aucune solution dans les 2 prochaines semaines, va falloir que je dépense.
Rip mon porte monnaie. Surtout que je vais devoir débourser pour une nouvelle voiture (et que j'économise un max où je peux pour mon pvt). Ah aussi, je ne vais plus avoir le droit aux APL, donc je vais encore moins toucher de sous 🙃
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Note
Coucou! Tout d'abord j'adore ton blog l'idée est géniale! ❤️ Ensuite, je voudrais savoir si tu aurais des conseils à me donner pour mon année d'HK du genre les erreurs à ne pas commettre etc ce genre de chose? Merciii
Salut ! Et merci pour tonmessage ! À vrai dire c’est un peu l’intégralité de ceblog qui constitue des conseils et des avertissements sur des erreursà ne pas commettre en prépa, j’aurais du mal à tout dire en uneseule réponse puisque c’est un peu tout le concept. Mais si jedevais résumer les trucs les plus importants spécifiquement pourl’hypokhâgne, je dirais :
- Ne stressepas trop sur les notes. Littéralement tu ne t’en rappelleras pasl’année d’après. Sur le moment tu risques d’avoirl’impression que c’est hyper grave d’avoir un 5, mais deux moisplus tard tu te rendras compte que ça n’a eu aucun impact sur tavie, et en plus tu devras repartir d’en-dessous de la moyenne quandtu seras en khâgne, donc fais de ton mieux, ne t’attend jamais àune bonne note (quand tu en auras elles te réjouiront plus), etoublie immédiatement les mauvaises. La seule chose important avecles notes c’est qu’elles ne t’empêchent pas de faire ce que tuveux, c’est-à-dire dans la plupart des cas de passer en deuxièmeannée. Tant que tu ne cours pas le risque de ne pas être accepté.een khâgne, ne t’inquiète pas de tes notes.
- Ne stressepas trop sur ce que les profs attendent. C’est une question qu’ilfaut se poser en khâgne dans l’optique du concours, mais si tupasses toute ton année d’hypokhâgne à essayer de comprendresuper précisément le style de copie qu’un prof attend et que tues obligé.e de recommencer tout ce travail là en khâgne, tu aurasperdu du temps. Pour moi il faut considérer l’hypokhâgne vraimentcomme une année d’introduction, de découverte, pour apprendre àpeu près comment les choses marchent mais sans trop s’attacher au‘succès’ qu’on en retire. Encore une fois le seul enjeu c’estde passer en khâgne (si c’est ce que tu veux), et au-delà de çarien n’est grave, tu verras l’année prochaine.
- En revanchec’est aussi l’année idéale pour tester des trucs en termesd’organisation de travail : essaye d’aller à la bibli teljour plutôt que tel jour, de travailler dans des cafés ou chez toi,de finir et de commencer ta journée à telles heures, puis à tellesheures, en gros essaye de t’imaginer des types ou des méthodes detravail différents et expérimente là-dessus. Pour moi par exemple,j’ai passé relativement peu de temps de mon année d’hypokhâgneà ficher des choses, parce que c’était un concept totalementnouveau pour moi, que je ne savais pas trop en quoi ça consistait,comment ça marchait, etc, et du coup j’ai passé presque toute mapremière khâgne à essayer de découvrir comment j’aimais bienficher et ce qui marchait pour moi, et c’est pour ça que j’ai‘dû’ en faire une seconde, une fois que j’avais compris ceschoses-là. Si tu y arrives, c’est pas mal d’utiliser son annéed’hypokhâgne pour faire ce chemin là.
- C’estaussi une année qui sert entre autres à remettre une classe sur unniveau à peu près homogène en termes de culture générale etlittéraire, donc essaye de mettre cette absence d’enjeu à profiten utilisant ton temps pour voir des films, lire beaucoup d’oeuvreslittéraires, et aussi de manuels généraux d’histoire françaisepar exemple, ou d’histoire littéraire et philosophique. C’estjuste pour augmenter les probabilités que les programmes de khâgnel’année suivante te disent à peu près quelque chose au moment oùils tombent, et puis pour retirer le plus de choses possible de tonannée, quoi.
- Et enfin ledernier truc que j’aurais bien aimé savoir en hypokhâgne, c’estque c’est le moment idéal pour se documenter sur tes débouchés,parce que pendant toute ta prépa l’environnement général faitque le gros de la classe se dirige vers les concours des ENS, quisont des concours hyper spécifiques pour des écoles hyperspécifiques, et que c’est un peu dommage d’y aller juste ensuivant le troupeau sans se rendre vraiment compte de ce que çasignifie. Par exemple le choix de ta spécialité en khâgne (et lechoix entre khâgne Ulm ou Lyon) peuvent vraiment impacter beaucoupde choses sur ta vie, je connais des gens qui ont choisi une spéanglais en sortant d’hypo, un peu par défaut comme ça, et qui onteu l’ENS et qui se retrouvent dans un cursus totalement focalisésur l’anglais et sur l’agrégation d’anglais (etpotentiellement l’enseignement de l’anglais dans le futur) sansque ça ait été vraiment un choix hyper défini à un moment deleur vie… Et même pour moi, je suis à l’ENS maintenant alorsque je suis entrée en hypo (comme la plupart des gens en fait je pense) en me disant quec’était pas du tout un concours pour moi et que j’étais hyperintéressée par certains masters que je voyais dans certaines facsetc, et je n’ai fait que suivre le parcours qu’on nous proposait,alors qu’en hypokhâgne je ne comprenais même pas vraiment lesENS, pourquoi il y en avait plusieurs, ce qu’elles proposaient etc.Je parle des ENS parce que c’est ce que je connais mais idem pourtoutes les écoles de la BEL (et même pour le simple fonctionnementde la BEL, qu’est-ce que c’est, qu’est ce que ça impliqueetc), et pour les débouchés potentiels à l’université :tout ça est hyper compliqué et tu vas devoir prendre des décisionsrelativement importante dans un an, donc tu as un an pour comprendreles options que tu as, ce qu’elles impliquent, pour te renseigneret pour faire des choix, autant mettre cette année à profit pourhésiter, parler à des gens, etc, au lieu de juste se laisser porterpar le courant !
Voilà,j’espère que ça répond à ta question et que ça ne te fait pastrop peur ; il y a une chose qui reste vraie c’est quel’hypokhâgne n’engage à rien, que tu as tout à fait le droitd’être là en touriste pendant un an, et je dis en touriste avecvraiment aucune connotation péjorative, c’est-à-dire que tu peuxêtre là et écouter ce qu’on t’enseigne et essayer d’enretenir le plus possible mais sans te mettre la pression, etapprécier simplement le parcours pendant un an sans avoirl’impression que tu ‘dois’ quelque chose à quelqu’un,puisque tu pourras faire strictement ce que tu veux à la fin ! Bon courage, j’espère que ce sera une aussi belle année pour toique ça l’a été pour moi ! :)
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unsisypheheureux · 6 years
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Vendredi soir je me suis retrouvé dans un bar de zone péri urbaine à remuer la tête au concert de mon collègue E.
Du gros métal qui tâche.
D'abord c'était vraiment bien, ils se déchirent, font du cirque, un vrai chouette concert.
Mais en plus c'est presque touchant de voir ces papas de presque 40 ans qui tombent la chemise le vendredi pour retrouver l'énergie de leurs 17 ans. Ils sont vraiment à fond, ils s'éclatent.
Mon pote est parfaitement à son affaire, sa guitare crache des riffs infernaux, il braille sa vie dans le micro au-dessus de sa tête quand il fait les chœurs...
Il est à sa place. C'est SON truc. Et ils sont tous comme ça.
Vivants.
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cripsnkoukie · 3 years
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Acte 1 scène 2 
La cigale 
Après ça la soirée à commencé à devenir chiante on savait plus quoi faire, plus quoi dire, et tout le monde était soit saoul comme des cochons soit endormit
Le fou
“On se tire ?”
La cigale 
“Heu ok,” 
je t’ai suivis dehors on a commencé à longer la grande avenus, en parlant de Tolstoï et de hardpunk, tu me raconter rien en m'en disant beaucoup sur toi et les gens et les femmes et les hommes aussi. Moi je te racontais mes histoires de rien. 
"J'ai connu une fille, mais je crois qu'elle ne me connaissait pas, et c'est bizarre, j'ai l'impression des fois, que les femmes sont un espèce de groupuscule collaborant entre elles pour analyser chaque homme."
Le fou
Écoute, tu réfléchis trop 
Quand tu vois une fille sympa, qui se passe un truc dans vos yeux, c'est comme si vous étiez deux bêtes dans une forêt et que vous, vous traquiez la drague c'est une chasse. La séduction c’est une connerie on est tous des prédateurs on pense qu’à se dévorer. Arrête de me regarder comme ça !
La cigale
Comment ? 
Le Fou 
Comme ça la, je sais ce que tu vas me dire mais écoutes moi, toutes nos relations,sont régis par un désir primitif et sauvage. On profites tous des autres 
La cigale 
“On dirait que pour toi, coucher avec une fille c'est comme aller à McDo"
Le Fou
“Ba tout à fait une relation c'est comme une bonne bouffe tu manges, plus ou moin proprement tu paies l'addition ou tu fais la vaisselle et tu te couches”
Je voyais que tu étais pas d’accord et la tu ma sortis ta grande théorie sur l’amour 
La cigale 
“Innamoramento”
Le Fou
“Quoi ?”
La cigale 
“Innamoramento, c’est un mythe sur l’amour, ça dit en gros que quand des gens tombent amoureux , leurs âmes quittent leurs corps.
Après ça, vos âmes s’envolent, flotte et s'entremêlent, comme si elle faisait l’amour quoi. Puis vos âme rentre dans le corps de l’autre pour remplacer celle d’origine. Et c’est ça tombé amoureux, tu comprends ? C’est se plonge dans l’autre qu’il devienne une part de toi”
Le Fou
Ouais je suis d’accord la dessus.
La cigale
Ha ouais ?
Le Fou 
L’amour c’est plonger dans l’autre.
La cigale
T’es con
Le Fou
“Hum ok mais si toi tu tombes amoureux et que ton âme elle sort et tout le tintouin mais qu’elle, ba qu’est ce que tu fais si ya rien qu'en sort de l'autre"
La cigale 
“Et bien ça fais que ton âme, vus que ya pas place dans l’autre, elle erre dans le néant et tu deviens vide.”
Le Fou
 “Sérieux ? Ok donc soit tu deviens totalement dépendant de l'autre soit tu deviens un légumes en gros ?”
Ta pas répondu, j’avais enfin réussi à dire un truc assez con pour te faire taire de toute façon tu sortais toujours des trucs trop compliqué, alors en réponse à tes machins trop élaboré. Moi je disais quelque chose qui était tout l’’inverse, faut pas sous estimer la connerie, c’est un moyen de communication comme un autre en société. Mais dans le fond j'adoré tes histoires. 
Tu faisais la gueule. 
Puis j’ai sorti deux grandes bières de mon sac on les a bus j’en ai ressorti deux autres et l’alcool aidant ta recommencé à parler, plein de connerie sur la société sur Marx et l’utopie du vivre ensemble 
La cigale 
“Comment ça ? “
Le Fou
“Non, mais je veux dire c’est bien beau toutes tes histoire de vivre ensemble mais bon comme tu dis tu prends le risque d’être soit un légumes soit dépendant des autres. 
La cigale 
“Alors faudrait faire quoi pour régler la société hein ? Tu parles mais ta pas de solution”
Le Fou 
“Mais je m’en fous de vos solution moi, c’est ça que vous comprenez pas, moi je m’en branle je réfléchis pas pareil j’ai réduis mes dépendances au stricte nécessaire, quand tu sors de toutes tes putains de dépendances social tu finis par enfin vivre. 
L’amour, la société… l'amitié, c’est des drogues bas de gammes inutiles qui vous détruisent lentement moi aussi j’ai mes dépendances mais tu vois je choisis de manière très méticuleuse mes drogues. 
La cigale 
Merde on a plus de bière
Le Fou
“Viens je sais ou on peut en trouver”
La cigale 
Alors tu ma fais prendre le bus et on est descendus dans un coin perdu de la ville, y’avait pas de lampadaire on avancé à taton dans le noir et t’es rentrée dans un vieille imeuble abandonnée on est monté au troisième et t’es rentrés dans un apparte 
C’était un grand appartement avec des lumières de chantier. Des bâches de la peinture rouge répandus au sol on se serait cru sur une scène de crime qu’on voit dans les séries à la télé. 
Il y avait des peintures, une vieille guitare et plein d'outils de mixage avec des énormes caissons d’enceinte. 
Un espèce de cabinet de savant fou
“Wow on est où ?”
Le Fou
“Ba chez moi”
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bouffar3000 · 6 years
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Que se passe-t-il quand on prive un bouffar de nourriture pendant plus de cent heures ?
Pour vous, j'ai testé le jeûne d'une semaine. J'avais déjà auparavant testé le jeûne intermittent (ne pas manger toute une journée entière une fois par semaine, puis essayer de restreindre son ingestion de nourriture à une fenêtre de plus en plus réduite dans la journée - par exemple, de midi à 18h), principalement pour contrer le fait que le reste du temps, je bouffe n'importe quoi en permanence.
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Pour un vrai jeûne, pendant lequel on n'avale que de l'eau pendant sept jours, les raisons sont différentes : si les bénéfices en termes de santé sont censés être conséquents (l'effet est en gros un reboot de l'organisme censé retaper l'appareil digestif, l'esprit, régénérer les cellules, guérir le cancer et conférer des dons extra-lucides permettant de dialoguer avec Cthulhu lui-même ou même la capacité d'apprécier les parties de batterie d'un album de Meshuggah, sans parler de la perte de gras), je l'ai tout autant fait parce que je suis un ouf-guedin adepte de défis extrêmes toujours prêt à tester sa volonté dans les conditions les plus drastiques. Et puis parce qu'en tant que pape de la malbouffe, il me paraissait important de tester son inverse absolue, ne serait-ce que pour ensuite en apprécier d'autant mieux la saveur épicée. Accessoirement, j'avais plus de fric, et jeûner, ça permet d'économiser un peu.
Bon, un jeûne, c'est censé se préparer, on ne se lance pas dans sept jours de famine au lendemain d'une virée à Burger King. La préparation est d'abord psychologique : ayant d'abord pu expérimenter plusieurs fois le jeûne de 24 heures (ou un peu plus), je savais ce que ça faisait d'avoir le ventre vide et de se priver totalement de nourriture. Mais pendant des semaines, je me suis préparé à vivre ces sept jours, bloquant la date et effaçant toute hésitation de mon esprit. Mais il faut aussi se préparer la semaine précédente, dans son alimentation : réduire voire bannir les sucres ajoutés, l'alcool, la caféine, et réduire les glucides, le sel, le gras. En gros pendant les trois derniers jours, il faut bouffer des légumes et boire des bouillons.
Comme vous pouvez vous en douter, j'ai suivi cette préparation avec plus ou moins de réussite. J'étais plein de bonne volonté, j'ai réduit le sucre et la viande, mangé plus de légumes... Mais toujours pas mal de patate, de fromage, et pas forcément dans des quantités raisonnables. Et puis le tout dernier soir j'ai craqué et descendu une pinte de bière avec un paquet de chips. Mais bon, ç'aurait pu être pire.
Le premier jour de jeûne, un vendredi, se passa plutôt bien : pour l'avoir déjà expérimenté, je savais que je connaîtrais pas vraiment de baisse d'énergie ni trop d'envies de bouffe. J'étais habitué à finir mes journées de jeûne sur YouTube à regarder des gens préparer et dévorer des burgers gigantesques, mais rien de trop grave. J'ai passé la journée à boire beaucoup d'eau et le soir je suis allé voir un concert. Bon, ça fait bizarre de regarder un groupe jouer sans se cramponner à sa bière, ça rend bien plus insupportables les mecs qui s'obstinent à pogoter dans des endroits exigus comme s'ils étaient devant le groupe le plus punk de tous les temps et qu'ils avaient avalé une corbeille d'échantillons de toutes les drogues imaginables. Du coup je suis pas resté pour le second groupe et je suis rentré chez moi, mais pas trop déprimé, confiant dans l'avenir et mon nouveau mode de vie décroissant.
Le début deuxième jour était habituellement un grand dilemme quand je faisais mon jeûne intermittent : d'un côté on se sent normal au réveil et on se dit que finalement, on pourrait continuer comme ça encore un peu. D'un autre côté, si on s'est pas dit dès le début qu'on jeûnerait aussi le jour suivant, c'est hyper dur de se retenir de bouffer quelque chose. Je démarrais en général la journée en défonçant un paquet de céréales fourrées au lait, ce qui m'occasionnait un joli mal de bide en milieu de journée.
Mais c'est là que les choses ont commencé à mal tourner dans mon jeûne : je bossais le samedi matin et je ratai mon tram, ce qui m'obligea à piquer un sprint à faire pâlir Marie-José Pérec d'humiliation. Cette grosse dépense d'énergie de bon matin est sans doute la raison pour laquelle cette journée fut si difficile. Déjà, il est beaucoup plus facile de jeûner quand on se lève tard, alors que refuser des pains au chocolat offerts par les collègues à dix heures du matin, c'est plutôt de la torture. Malgré tout, la matinée ne fut pas trop horrible. Je rentrai chez moi un peu fatigué mais pas tellement plus que si j'avais mangé : bosser le matin, ça ne me réussit jamais. J'avais maintenant le week-end pour moi. En effet, j'avais calculé les dates de mon jeûne pour que le second et le troisième jours, réputés les plus difficiles, tombent un samedi et un dimanche, où je n'aurai aucune responsabilité à assurer.
Et en effet, dans la fin d'après-midi, le contrecoup a fini par se faire sentir : mal de crâne, crampes, manque d'énergie, nausées... Des symptômes légers mais persistants et désagréables, qui donnent tout simplement l'impression d'avoir la grippe. Pas la pire grippe imaginable, mais quand même. En plus, manger une Danette en regardant par la fenêtre les gilets jaunes et les CRS se taper dessus dans ma rue était devenu un de mes rendez-vous fétiches du samedi après-midi. Mais bon, je tenais bon, me disant que le jeûne démarrait là vraiment et que ces douleurs étaient le signe que mon corps réagissait normalement.
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Ah les salauds !
Le troisième jour fut dans la même lignée. A un moment j'ai passé dix minutes au téléphone, et quand j'ai déplié mon bras, mon coude était complètement endolori comme si j'avais traversé la Manche en kayak. Le mal de crâne était gênant, surtout que les Doliprane sont contre-indiqués en période de jeûne. Les nausées étaient sûrement le pire inconvénient, même si je n'ai pas vomi. Pour autant, les envies de bouffe n'étaient pas trop fortes, alors que j'avais lu que c'était à cette période qu'elles étaient les pires. En fait, un inconvénient auquel on pense moins, c'est qu'au quotidien, on passe souvent plusieurs heures par jour à acheter à bouffer, faire à bouffer, et à bouffer. Pour moi, il est quasiment impensable de se mater un petit film sans se faire une bonne petite assiette pour la déguster devant. Que faire de tout ce temps libre ? Le mieux est de se trouver des trucs addictifs. Pour ma part, j'ai maté Narcos Mexico et me suis lancé dans Heroes of Might & Magic. J'ai aussi dû regarder la quasi-intégralité de cette chaîne YouTube de recettes de barbecue. A la fin de la journée, les symptômes ont diminué de manière assez plaisante. J'étais prêt pour le quatrième jour, celui au cours duquel la plupart des gens qui ont fait un jeûne disent avoir connu un regain d'énergie et ne presque plus penser du tout à la nourriture.
Et en effet, j'ai bien connu ce regain d'énergie (en partie causé par l'apparition d'un remboursement inattendu sur mes comptes, pour être honnête). J'étais encore faiblard, mais je n'avais plus l'impression de crever ou d'essayer de battre une addiction à l'héroïne. En fait, l'énergie venait par moment, avec des hauts et des bas. Par contre, si vous me connaissez, vous savez que je porte des shorts toute l'année, et je suis d'habitude plutôt résistant au froid. Mais là bordel, dès que je mettais un pied dehors j'avais l'impression de traverser toute la Sibérie en sidestring. Je n'étais pas très fringant au boulot, mais je pouvais quand même assurer un minimum. Mais la journée m'a épuisé. Et surtout, les fringales sont revenues plus fortes que jamais. Je repensais à toutes ces vidéos de recettes de burgers et de pizzas que j'avais regardées le week-end, et je me faisais des listes de tout ce que je boufferai quand mon jeûne serait fini. Un autre symptôme est apparu : un mal de reins assez persistant. Pour avoir déjà eu des problèmes à ce niveau, j'étais un peu inquiet, même si la douleur était incomparablement plus tolérable. Quelques recherches sur Internet m'ont révélé que c'était un problème rencontré par certains, mais je n'ai pas pu déterminer si c'était vraiment normal ou alarmant pour quelqu'un ayant déjà eu des problèmes rénaux. La douleur allait et venait, se manifestant surtout quand je restais debout.
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Le cinquième jour, cette douleur aux reins avait disparu, ce qui était une bonne nouvelle. Je l'attribuai donc au travail des reins qui purifient l'organisme, travail peut-être plus difficile dans le mien, temple de la malbouffe, que dans celui de la plupart des gens. Par contre, mon énergie était au plus bas. Je ne me sentais pas mal, je n'avais plus mal au crâne ni de nausées, mais je marchais tout simplement trois fois moins vite que d'habitude. Le trajet à pied au boulot devenait interminable, le froid devenait insupportables. Les crampes persistaient et devenaient de plus en plus douloureuses. Et surtout, je n'arrêtais pas de penser à la bouffe, je passais mon temps à faire des listes dans ma tête de tout ce que je boufferai une fois ce calvaire fini. C'est peut-être le point qui m'a le plus déçu : alors que la plupart des gens disent que les fringales sont presque insupportables les trois premiers jours et qu'elles diminuent fortement à partir du quatrième, pour moi c'était l'inverse. Peut-être qu'elles n'étaient pas fortes au début car je connaissais déjà le jeûne intermittent et que j'étais motivé, mais ça n'explique pas pourquoi elles étaient si fortes après, alors que l'organisme est censé s'habituer à l'absence de nourriture. La moindre odeur de bouffe (que je flairais à bien plus grande distance qu'auparavant) était autant un délice qu'un supplice.  Il faut croire que tout le monde ne part pas du même endroit et que mes habitudes de malbouffe sont plus sévères que la moyenne (non, vraiment ?).
C'est donc vers 13h que j'ai pris la décision, le cinquième jour, un mardi. A 14h, je dégustais le meilleur kiwi de ma vie. A 17h, je buvais une bouteille de jus de carotte bio avec délice. Eh oui, car si un jeûne d'une semaine appelle une semaine de préparation préalable, il appelle également une semaine de réadaptation postérieure. On ne peut pas retourner directement à O'Tacos, je crois que ça pourrait être fatal (du coup j'ai attendu le lendemain). Bon du coup, j'ai bien chié sur cette semaine de réadaptation, j'étais vite très ballonné après les repas, mais mon estomac de mithril a tenu le coup. Les crampes ont perduré quelques jours, surtout aux mollets qui me faisait boiter comme un lépreux, mais tous les autres symptômes ont disparu. En revanche, comme prévu, je redécouvris le goût des aliments. Tout ce que je mangeais était deux fois meilleur qu'avant, tout paraissait beaucoup plus sucré.
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C’est donc de là que viennent ces photos de gens hilares dégustant de la salade.
Je n'ai donc pas atteint mon objectif de 7 jours. Rétrospectivement, je ne sais pas comment j'aurai pu tenir le mercredi et le jeudi sans manger, je ne regrette donc pas ma décision. N'ayant auparavant fait que des jeûnes de 24 heures, je trouve que c'est quand même une belle progression, même si j'ai failli mourir. De toute façon, je préfère viser trop haut, parce que si j'avais visé cinq jours, je n'aurai sûrement tenu que trois. Les gens font souvent un jeûne pour remettre à zéro leurs habitudes alimentaires. J'aurais apprécié ce luxe, mais comme vous vous en doutez, je n'y suis pas vraiment parvenu (j'écris ce texte en tapant sur des touches luisant du beurre de ma pizza, oui vous avez bien lu, une pizza avec du beurre). Mais tout de même, j'ai l'impression de beaucoup plus apprécier la nourriture, et pas seulement la malbouffe. J'ai envie de tester toutes les recettes, même des trucs de terroir et des trucs sains, vous vous rendez compte ? Autre chose dont je me suis rendu compte, c'est le niveau d'énergie que j'ai habituellement. Je ne suis pas le mec le plus vif qui soit, mais après avoir vécu ces journées d'apathie totale où je marchais moins vite qu'un vieillard, je me rends compte que j'ai suffisamment d'énergie au quotidien pour faire pas mal de trucs. Maintenant je me rends au boulot en parkour et au lieu de courir après le bus, c'est le bus qui essaie de me rattraper. Sinon la prochaine fois j’essaierai en été.
Rédigé par Jumbo
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merzbow-derek · 7 years
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POST-SCRIPTUM 730
AGITATION FRITE 2 : SUR LA SEULE FOI DES POCHETTES PARFOIS
Agitation Frite 1, Témoignages de l’underground français est donc sorti chez Lenka lente. Un second volume est en préparation. La forme en est la même : un peu moins d’une quarantaine d’entretiens dont la plupart, cette fois, sont inédits. On en trouvera ici des extraits, régulièrement. Par exemple, Lionel Fernandez (Sister Iodine, Discom, Minitel)…
EXTRAIT…
Qu'est-ce qui t'a ouvert aux expérimentations bruitistes ?
Ouch ! C’est un long fil à remonter ! Ma première claque ? À 11-12 ans… À l’époque j’habitais une cambrousse-misère, dans un petit bled du Beaujolais (je rêvais de la ville, de Lyon)... Mon voisin, plus âgé de deux-trois ans, est le premier punk des environs : il revient d’un voyage scolaire à Londres avec quelques disques, Punks Not Dead de The Exploited, mais aussi Dead Kennedys, GBH, Crass, et ça me transperce le cerveau ! De là, je bascule rock à tout jamais : adolescence keupon (Bérus, Lucrate Milk), puis je découvre Sonic Youth par un pote ayant la cassette de Sister en 1987. Drogués, on trippait à fond sur la fin psyché des morceaux, véritable pont vers l’abstraction, celle de « Pipeline / Kill Time » notamment. Toujours avec ce même pote, je découvre Throbbing Gristle, Missing Foundation, Einstürzende Neubauten, Swans : la musique industrielle en gros (plus dure, plus noire), et la no wave de Lydia Lunch et Contorsions. On monte en stop le week-end à Paris, on achète des disques aux Établissements Phonographiques de l’Est dont on avait vu les pubs dans le fanzine Hello Happy Taxpayers qui nous renseignait vachement sur toutes ces musiques. Et là, sur la seule foi des pochettes parfois, mais des chroniques également, le japanoise, la musique concrète, No New York et tout le tralala me tombent dessus. Baccalauréat en poche, je m'installe à Paris, et très vite les EPE deviennent ma base où je découvre tout ce qui continue de m’intéresser aujourd’hui.
Le fanzine Hello Happy Taxpayers était alors l'organe du parti ! Tu te souviens de collaborateurs, d'articles en particulier ?
Figure-toi que c’est de Botz et Henritzi dont je me souviens. Est-ce que Jacques Debout n’y écrivait pas aussi ? Jacques, je m’en souviens très bien dans Revue & Corrigée comme de la plume la plus rock, disons  enfiévrée. C’est comme ça, grâce à eux, que je me suis mis à écouter Big Black, Pussy Galore, Swans… Je me souviens même d’une chronique enflammée et dithyrambique de Sister de Sonic Youth alors que, dans le même temps, l’album se faisait DÉ-MON-TER dans les Inrocks naissant : on avait choisi notre camp !
Tu lisais d'autres fanzines ?
Dans le désordre, et autant que je puisse me souvenir : Out Of Nowhere, Hyacinth, Bruit, PCP, Revue & Corrigé, New Wave, L’Armateur, Bananafish, Hope, Peace Warriors… En piochant dans chacun, il y avait tout qu’on aimait et qui nous excitait.
Quand vois-tu Sonic Youth pour la première fois ?
À l’Élysée Montmartre, ma (grande) salle préférée de Paris, pour la tournée Goo, en 1990. À ma connaissance, hormis une date fameuse au Confort Moderne à Poitiers en 1983, ils n’étaient jamais revenus. Je me rappelle qu’ils avaient joué « Stereo Sanctity » en deuxième, qui était alors mon morceau préféré : c’était chaud ! Pour l’anecdote, j’y avais retrouvé Erik Minkkinen, perdu de vue un an plus tôt, et on s’est rencardé à la sortie pour tenter un truc ensemble.
Ce truc ensemble, c'est déjà Sister Iodine ou autre chose ? Le premier album ADN 115, date de 1994, quatre ans après le concert auquel tu fais allusion.
Cet album est sorti au cours de l’hiver 1993-1994, entre décembre et janvier. Il a été enregistré en deux temps, en mai et en septembre 1993, et le concert de Sonic Youth datant d’octobre ou novembre 1990, ça fait plutôt trois..., ..., ...
( Michel Henritzi, par là )
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marciawanders · 8 years
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Je sais pas si c’était le vieux brouillard qui s’éparpillait partout pendant les vacances de Noël, et qui était déjà assez déprimant, ou si c’était autre chose, un truc inconscient qui te fait célébrer les moments chouettes de ta vie, mais à un moment, j’en ai eu marre d’écrire des trucs qui dégoulinaient de colère. Je me suis posée devant mon ordi, et j’ai décidé d’écrire sur les meufs. Y a plein d’autres personnes que je kiffe hein mais là, j’avais surtout envie de rendre hommage aux meufs, pour plein de raisons. Du coup j’ai attendu que ça vienne. Parce que quand j’écris, c’est un peu comme ça. Un soir, une aprèm, je sens que c’est là, que les mots vont déborder de ma tête parce qu’ils y tournent depuis trop longtemps, et je commence à les taper un peu furieusement, d’un coup. Bon ben là, j’avais beau avoir beaucoup d’amour à témoigner (si si, je vous assure), y avait rien qui sortait. Comme si le sexisme était mille fois plus facile à écrire que la sororité.
Après l’adolescence, pendant des années, j’étais cette meuf qui trainait qu’avec des mecs. À l’époque, je crois que le summum de l’émancipation c’était pour moi de me tenir le plus éloignée des filles. J’adorais qu’on me dise ce vieux truc plein de compétition sexiste pourrie : « toi, t’es pas comme les autres meufs ». J’avais un léger mépris pour tout ce qui pouvait m’associer de près ou de loin au cliché de la meuf Cosmo et je regardais d’un mauvais œil les meufs qui voulaient se rapprocher de notre bande. Ouais, ouais. Bon j’étais un peu con je crois.
En y réfléchissant pourtant, j’avais eu des bons gros moments de sororité dès l’enfance. Je crois que le plus ancien dont je me souviens, c’est quand à 7 ans, ma pote Lucie sur qui je venais de vomir alors qu’on était dans le bus de la colo, a dit à tous les gamins qui commençaient à se marrer que « c’était pas grave, c’est pas de sa faute si elle est malade » et m’a serré la main très fort. Franchement c’était badass. Ou encore en 6ème, ma pote Anne-Laure, qui quand Jonathan Szabo avait essayé de me faire tomber dans la cour du collège, avait agrippé son cartable et l’avait dégagé en criant : « tu la touches, je te bute ». Ah et ma pote qui a répondu à son téléphone à 3h du mat quand je l’ai appelée depuis les toilettes de la boite où j’avais embrassé ma première meuf, Athéna, à 18 ans et qui m’avait dit « vas-y fonce ».
Mais en vrai, c’est seulement après avoir intégré un collectif féministe que j’ai capté que la meilleure arme contre « l’ennemi principal » (coucou Christine Delphy), c’était toutes ces meufs qui m’entouraient, qu’ensemble on avait grave de la force, et que ça allait bien plus loin que juste un groupe militant. Toutes ces meufs, qui buvaient trop ou pas du tout, qui parlaient fort pendant ces longues réunions du lundi, le visage en colère, elles dégageaient un truc qui s’était pas résigné. Un jour, on a organisé une manif, une vraie, une qui donne de la force, avec Rihanna dans les hauts parleurs et on a souri pendant des jours. Je crois que ça a été mes débuts de sorcellerie.
Ensuite, ça été ma pote qui un jour a coursé en vélo un mec en voiture en lui hurlant dessus parce qu’il avait commenté mon cul (oui Chloé je parle de toi). Franchement, j’ai eu peur pour le mec. C’est la même qui m’a accompagnée faire peur dans les toilettes à un type qui criait très fort qu’il voulait « pisser sur mes grosses cuisses » (spoiler: il a eu très peur). C’est une autre qui te fait des pâtes entre midi et deux les jours de taff et te dit qu’il faut pas s’en faire, « parce qu’on va se casser dans une communauté féministe vite fait bien fait en Ariège et puis c’est tout ». C’est les meufs qu’ouvrent leur gueule dans le métro quand y a un souci, aussi minime soit-il et qui te demande si ça va, t’es sûre, tu veux que je te raccompagne. Celles qui mixent mille fois mieux que des mecs cis*, qui chantent, qui t’apprennent à coder, à crypter, à baiser (« je sais pas moi, commence par un cunni, meuf, ça fait toujours plaisir »). C’est celles qui ouvrent des bières avec leur briquet et qui te font mouiller instantanément, qui chialent, qui tombent amoureuses toutes les deux minutes et qui t’expliquent tout autour d’un verre litre de vin blanc. Celles qui réfléchissent trop, qui te disent que t’es bonne, qui font le premier pas parce qu’elles voient que tu galères comme une ado. Celles avec qui t’organises des soirées pleines de puissance, des festivals parisiens à l’arrache, qui écrivent des bouquins qui donnent de la force et restent sympa (salut Manon Labry), celles qui acceptent de petit déjeuner avec toi pour t’expliquer la vie, celles qui ont des gosses qu’elles adorent, qui les saoulent, qui font le mieux qu’elles peuvent. Y a ces meufs qui ne te disent pas à peine arrivée en soirée « mais t’as pas froid toi tu veux pas mettre un pull ? » parce que t’as mis un décolleté et qui font que tu te retrouves toute la soirée à transpirer à grosse gouttes dans ton pull en laine parce qu’elles t’ont mises mal à l’aise. Plutôt celles qui t’applaudissent quand ta peau est à découvert, et qui te mettent la confiance pour la nuit, dans ces soirées presque non mixte. Celles à qui tu montres tes seins, dans une salle de bain, un lit ou sur la piste de danse. Il y a celles qui ont un regard tellement badass qu’elles font reculer le mec qui te colle un peu trop en soirée. Celles qui ont besoin d’être rassurées à minuit, celles qui hésitent, qui sont paumées, qui fument trop et qui parlent fort. Celles qui te tiennent les cheveux quand tu vomis, qui écoutent des projets de révolutions, qui te disent ok, oui, on participera à ça, oui viens on monte çi, qui te font comprendre que t’es capable de tout faire, même une manif Loi Travail sans masque à gaz. Celles qui sont des sorcières, des vraies, qui t’expliquent comment soigner ton corps et ton cœur sans paraben. Celles qui sont dépressives et qui se lèvent quand même pour aller manifester le visage couvert. Celles qui cassent des vitrines et taguent « liberté, égalité, Beyoncé ». Les survivantes, qui continuent à vivre, mais qui galèrent. Celles avec qui tu gribouilles des schémas de chattes sur une serviette en papier dans un café pour trouver des réponses à des « questions techniques ». C’est ta pote qui boit des bières avec toi à 15h un lundi parce que t’es au chômage et elle aussi et qui te donne pas du tout envie de retrouver du travail. Celles qui aiment pas les mecs cis*, celles qui les côtoient, celles qui les aiment trop, celles qui savent plus comment faire pour les aimer, celles qui font rougir tellement elles sont belles, qui te plaquent contre le mur et s’excusent, qui te tatouent dans leur salon à minuit. Les androgynes, les butchs, les fems, et toutes les autres. Ces meufs là, elles m’ont sauvé la vie.
*qui ont été déclarés homme à la naissance et qui continuent de s’identifier comme ça
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alilou81 · 4 years
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Bonjours à toutes et à tous !
J’espère que vous allez bien.
Pour ma part ça va.
Confiné… Comme vous je suppose
Mais nous ne sommes pas là pour parler de moi.
Le 21 septembre 2019 !
J’ai réalisé une superbe interview vocale d’un très talentueux photographe.
Publié le 11 octobre, qu’elle ne fut pas ma surprise de la voir disparaître de mon site.
Il est temps, grâce, ou à cause, du confinement, de réparer cette erreur.
Bonne lecture.
Aujourd’hui je vous propose une interview, celle de OdieuxBoby
Comment ça vous ne connaissez pas ?
Lisez donc cet article pour en savoir plus sur ce photographe de talent, qui suit notamment, Bigflo et Oli
Odieuxboby: Qui est-ce ?
La Plume à Bill: Pouvez vous vous présenter ?
OdieuxBoby, photographe, 28 ans et actuellement en centre de rééducation à cause d’une hernie discale. Car j’ai un dos ”pourris” à force de couvrir des manifs et de partir en tournée avec des groupes (rire).
J’ai un diplôme de journaliste spécialisé en presse écrite. Et j’ai appris la photo tout seul, comme un grand.
J’ai ensuite décidé de me professionnaliser.
J’ai aussi une belle barbe et je suis supporter de l’OM. Un marseillais expatrié à Paris qui le vit plutôt bien étant donné que je redescend toutes les 2 semaines pour voir un match.
Vous êtes photographe depuis longtemps ? Comment cela a-t-il commencé ?
Depuis une bonne dizaine d’année.
Mais je me considère comme un ”vrai” photographe depuis l’âge de 22/23 ans quand j’ai commencé à gagner de l’argent et à pouvoir payer mon loyer avec.
23 ans ça coïncide avec mes premières commandes et mon entrée à Libération*, ce qui est assez jeune car la plupart des photographes de ce journal ont plus d’expérience en général (moy.âge: 40 ans). Donc j’ai eu beaucoup de chance de rentrer aussi tôt dans un aussi grand et aussi beau média.
*En indépendant car tous les journalistes de Libé (et de beaucoup de journaux) ne sont pas lié à un média
Comme c’est vraiment une passion je ne vois pas le travail et le temps passer.
Et aujourd’hui comment cela se passe t-il ? On vous contacte ou c’est vous qui sollicitez les modèles/médias ?
En fait j’ai toujours eu beaucoup de chance car on m’a toujours appelé.
Même Libé par exemple, c’est eux qui m’ont contacté.
Donc j’ai toujours eu beaucoup de chance ! Sauf pour le dos aujourd’hui…(rire)
J’ai toujours eu beaucoup de chance car quand je suis arrivé à Paris je connaissais dégun (=personne, expression du Sud), donc zéro piston. Et au final, j’ai eu beaucoup chance. Même aujourd’hui, j’ai des propositions qui tombent, extraordinaires.
Il y a aussi des personnes qui ont joué un rôle très important dans la carrière et dans la forme qu’elle a pris.
Je pense notamment à Tess, qui m’a fait rentrer à Libération. On ne se connaissait pas du tout à l’époque. C’était un pari osé de sa part de faire bosser un gars de 23 ans sur les portrait de Der.
Au final, ça s’est très bien passé et je l’a remercierai jamais assez de m’avoir fait confiance.
Il y a aussi Benoit Baume, le boss de Fisheye, qui me pousse continuellement à aller plus loin.  Au début je lui disais ”t’es malade je peux pas faire ça” (rire) et aujourd’hui c’est moi qui lui demande ”t’as pas quelque chose pour moi” (rire)
Quels sont les modèles avec qui vous aimez travailler ?
Je n’ai pas de modèle favoris. Ce sont plus des artistes, des actrices ou des acteurs. musiques etc.. Notamment des américains ou je me dit ”ça serait vraiment trop bien”. Ce sont plus des fantasmes.
Mais sinon ça fait 2 ans que je travaille avec Bigflo et Oli et je ne m’ennui pas avec eux, il se passe toujours quelque chose. Ils ont une vie assez palpitantes et les suivre rend ma vie, toute aussi palpitante.
Avec quel modèle rêveriez-vous de shooter ?
Depardieu, Gerrard Depardieu.
Mais lui c’est même plus ! J’aimerai passer une semaine et reprendre les kilos que je viens de perdre en rééducation.
Lui ce serait un peu le GOAT* (=Greatest Of All Time, soit Le Plus Grand de Tous les Temps, le maître incontesté) en français).
Partir en tournée avec Miley Cyrus ça serait dingue !
Johnny Depp, je kifferait aussi !
Peut-être Lana Del Rey aussi.
Kendrick Lamar, j’adorerai aussi. C’est un peu inaccessible mais pourquoi pas un jour. Pour le coup ce serait vraiment partir en tournée avec lui. 
Iggi Pop ! Iggi Pop dans la Papamobil ! Ce serait mon plus gros kiff !
A quelle fréquence travaillez-vous en tant que photographe ?
Jusqu’à ce que je me fasse cette blessure ça faisait 3 ans que je n’avais pas pris de congés. Comme c’est vraiment une passion je ne vois pas le travail et le temps passer. Je suis vraiment à fond dedans. Même pendant les vacances je fais des photos, donc je ne m’arrête vraiment jamais. Et si je ne m’était pas blessé je serai à Montréal en ce moment. J’ai hâte de me réparer et de repartir en tournée.
C’est juste une passion ou vous réalisez des prestations rémunérées ?
Au début c’était pour l’argent, pour pouvoir payer mon loyer, mes factures… et petit à petit la passion a prit le pas dessus mais ça reste un travail. Et certaines personne joue un peu avec pour essayer de nous arnaquer mais il ne faut pas se laisser faire. C’est une passion rémunératrice. Un travail passionnant mais un travail.
Peut-on en vivre ?
Aujourd’hui j’en vis. J’en vis bien mais parce que ça fait 3 ans que j’y suis à fond, je me défonce dans mon travail (la preuve avec mon dos). C’est comme tout. Je vois mes potes dans la musique, Bigflo et Oli, Deluxe,  ils se défoncent, leur vie c’est ça, ils y sont non-stop. Et même en vacances. Ils font des petits break.
Mais c’est aussi ça qui te permet d’exceller dans ta passion.
La photo c’est assez précaire mais j’ai l’impression que l’on a jamais autant eu besoin de photographe. Avec les réseaux sociaux il faut alimenter souvent donc je pense que ça va revenir.
Selon vous quelles qualités faut-il avoir pour être un bon photographe ?
Ne pas être aveugle (rire).
Sérieusement, avoir un bon œil, le matériel ce n’est pas très important.
Au début on se focal-ise sur ça mais l’important c’est d’avoir une bon œil, voir les bonnes choses et c’est comme tout, ça se travaille. Ce n’est pas inné.
Tu dois avoir 10/15% de talent qui font la variation, le reste c’est du travail et un peu de chance.
Mais comme disait mon directeur des études en école de journalisme, “Ne pas avoir de chance c’est une faute professionnel. La chance ça se provoque, en préparant bien, en faisant en sorte qu’il y ai le moins d’imprévu possible.”
Et puis je pense qu’il faut surtout être débrouillard. Curieux, inventif.
En quoi vous considérez-vous différentes des autres photographe présent sur instagram ? Qu’est ce qui vous distingue ?
Je pense que ma différence vient du fait que je suis un couteau suisse.
Je peux faire Les gilets jaunes le matin, le soir un portrait et le lendemain aller à Chanel.
Je fais des grand-écarts, des écarts sociaux énorme. Mais je pense que je le fais plutôt bien vu que l’on me rappelle.
Et sur Instagram ce sont mes stories que les gens jugent plutôt drôle et ou je ne me renie pas. Je suis nature, avec beaucoup d’auto-dérision et je crois que mon humour est ma plus grande force sur ce réseau. Tout le monde peut ne pas aimer parce que je suis parfois un peu lourd, mais si ça ne te plaît pas tu n’es pas obligé de me suivre.
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  Comment définiriez-vous votre style ?
Une grosse partie de photo-journalisme et en même temps des nuances artistiques.
Je trouve que dans la presse c’est souvent très classique et j’ai envie que ce soit beau ce que je propose, pas forcement du grand angle comme c’est souvent le cas.
Et deuxième chose, quand j’y arrive, j’ai envie que ce soit drôle.
Et quand je parviens à faire les deux (beau/drôle) je suis super content.
Libération a été pour moi une très bonne école à ce niveau. Je voulais faire des photos digne de ce journal et je m’impose aujourd’hui encore cette rigueur.
Quelles sont vos 3 photos préférés ? Et pourquoi ?
Ma grand-mère pour l’affect, Benoit poelvoorde pour la rigolade et la voiture de policier qui brûle pour le coté artistique.
Comment vous préparez-vous avant un shooting ?
Avant un portrait j’aime bien regarder ce qui a été fait avant pour proposer quelque chose de différent. Je m’adapte surtout au lieu et à la lumière. Je fais beaucoup de photos en lumière naturelle.
Et pour les reportages, avec les gilets jeunes par exemple je prépare le masque à gaz, les protections et je regarde les métros fermés en me demandant ou je vais garer ma moto pour ne pas me la faire brûler, ou embarquer pas les flics (rire)
Après un shooting, vous vous accordez un peu de répit ou vous ré-attaquer sur de nouveaux projets ?
Je suis un bourreau. J’enchaîne sans arrêt et j’adore ça.
Quel est votre pire souvenir ?
Je n’en ai pas vraiment. Il y a parfois les petites humiliations de la police sur le terrain qui me prennent la tête car je n’ai pas de carte de presse, donc je ne suis pas (selon eux) un vrai journaliste
Et le meilleur ?
Sans contest’ la fois ou je me suis ”bourré la gueule” avec Benoit Poelvoorde. De 11h à 14h on a bu de la Duvel et après on a pris pleins de bouteilles de blanc.
On était dans un superbe hôtel qui s’appelle le Berger, à Bruxelles.
Le shooting était trop bien ! On s’est éclaté et il a été adorable, vraiment.
Si tu m’avais dit ça quand j’étais plus jeune et que je regardais ”C’est arrivé près de chez vous” je ne l’aurais pas cru.
Je n’en reviens pas. Il est super. Et puis quel talent ! Quel talent !
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans la photographie ?
Ce qui me plaît le plus… c’est la réaction des gens quand ils voient les photos.
Et puis.. faire une belle photo ! La satisfaction du travaille bien fait.
Quand on est photographe, quels sont les avantages ?
J’ai la chance de pouvoir suivre des personnes extraordinaires, BigFlo & Oli, Deluxe… et de rencontrer des personnes qui me plaisent.
Benoit Poelvoorde dont je viens de te parler, c’est extraordinaire.
Et puis à chaque fois il se passe des trucs de fou ! Je ne vais pas tout te raconter et, je ne sais pas si c’est moi ou si c’est eux (rire) mais à chaque fois il se passe un truc.             
C’est vraiment dingue !
Par contre, le mythe, ”ça aide à choper”, c’est peut-être parce que je suis moche (rire) mais moi ça ne marche pas.. en même temps je ne fais pas de nu donc non, ça ne m’aide pas
Les inconvénients ?
Le méga inconvénient c’est que tu as tous tes potes qui veulent que tu fasses leurs photos de mariage..alors que toi tu veux juste profiter du bar et du champagne (rire)
Quels sont les pièges à éviter et les principales difficultés rencontrées ?
Le plus gros piège à éviter c’est… accepter de travailler gratuitement et surtout pour les mauvaises raisons. La mauvaise raison ça peut être, ”si tu viens on te fais de la pub”. La pub ça ne te fais pas manger. Il faut toujours refuser et essayer de s’imposer. En plus si tu commence à travailler gratuitement ça ne donne pas une bonne image.
Quel conseils donneriez-vous à quelqu’un qui souhaite débuter dans ce milieu ?
Avant que j’arrive il n’y avait pas de place, quand je suis arrivé il n’y avait pas de place et aujourd’hui il n’y a pas de place.
En travaillant dur, en travaillant fort, il y a moyen de faire sa place.
Il y a un facteur de chance aussi c’est indéniable, donc il faut y croire et saisir les opportunités.
Il faut aussi prévoir un plan B au cas ou..
Sur quels réseaux sociaux vous suivre ?
Instagram, sauf si tu n’es pas supporter de l’OM
Vous avez un site internet dédié ?
Non Instagram c’est une belle vitrine et c’est déjà pas mal de boulot. Je fais des stories tous les jours et j’essaye de le tenir à jour.
Comment vous contacter ?
Sur Instagram
Partie 2
Odieuxboby est…
Vos passions ?
J’avais une passion pour la nourriture grasse, mais je suis en train de l’abandonner… j’avais une passion pour l’alcool, mais je suis en train de l’abandonner… (rire)
J’ai la passion de la cuisine, j’adore cuisiner.
J’aime bien partir en week-end avec des potes, faire des cabanes et des feux de camp, j’adore ça !
J’adore faire des feux de camp, sentir les feux de camps, j’ai une grosse passion pour les feux de camp.
Faire de bonne grillade, avec de la bonne viande du boucher.
Après, bien sûr, la plus belle de toutes mes passions c’est l’OM ! Evidemment.
Et j’ai aussi une passion pour la musique, faut pas l’oublier. C’est un peu ce qui m’a amené là.
J’avais une passion pour la politique…mais… depuis que je me suis rendu compte que c’était tous des *langage vulgaire inapproprié à l’audience* , Je me dis qu’il ne faut plus rien attendre de ces gens la. Même si je continue de voter, je me dis que c’est un truc de malade comment l’inaction et le carriérisme gâche tout.
Un don caché ?
J’ai un don caché pour la nourriture (rire). Non, j’ai un don caché pour la cuisine. Je cuisine plutôt bien. A chaque que je cuisine mes potes sont enthousiasmé.
Sauf une fois, Laura Gilli, une autre photographe est venue manger, j’ai voulu l’impressionner et lui faire un risotto mais comme je venais d’aménager je n’avais pas les bons ustensiles pour faire cuire… bref, j’ai fais cramer le risotto, il était dégueulasse (rire)
Mais à par ça, je crois que j’ai vraiment un petit talent pour la cuisine.
Une phobie ?
Avant ma phobie numéro 1 c’était les araignées.
Mais depuis que je me suis fait une hernie discale et que je me suis coupé un ligament, à vif, tout seul, en éternuant, ma phobie numéro une maintenant c’est d’éternuer.
J’ai vraiment très peur.
J’ai regardé sur internet toutes les techniques pour m’empêcher d’éternuer.
Il y en a une très efficace, qui consiste à fermer ses yeux et appuyer très fort dessus.    Bon l’inconvénient c’est que je suis devenu aveugle.. mais c’est efficace.
J’ai toujours peur des araignées mais j’ai encore plus peur d’éternuer.
Sauf si l’araignée est vraiment grosse. Mais dans ce cas la j’ai mon opinel.
A gauche, une personne lambda, à droite, la phobie de Boby
Votre ville préférée et pourquoi ?
C’est Marseille bien sûr !
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  Les trois comptes Instagram à suivre ?
Mon compte préféré c’est celui de la NASA, parce que les photos sont extraordinaires
Ensuite il y a Danny North, parce que ça à été une énorme source d’inspiration.
Il y a aussi Léo Berne, il est trop fort, il transforme tout en or.
Et le dernier c’est un compte qui s’appelle Art_et_caca, c’est un ami qui le tient et… je vous laisse le découvrir. Il à beaucoup de talent (rire)
  Votre sport préféré ?
Le foot et l’OM avant tout. J’adore le judo, parce que j’en ai fait et je trouve qu’on en voit pas assez. On a les résultats quand ils sont la, mais on est pas forcement tenu au courant des combats.
  Le film dont vous aimeriez être l’héroïne ?
Las Vegas Parano… (rire), tu l’as ? Héroïne- Las Vegas Parano.
Sans rire, Anchorman ! J’aimerai être Ron Burgundy.                                                           Dans Anchorman 2, je veux être Ron Burgundy !
  Une série qui vous rend accro ?
Breaking bad, vraiment très très bien orchestré.  Game Of Throne aussi, mais je suis pas très original.
Et certains épisodes de Walking Dead ont pu me rendre fou.
Mais cette série.. c’est une grosse arnaque quand même.. il y a des saisons qui sont merdiques, des combats qui sont ridicules, ont dirait un très mauvais cosplay..                 Et surout, on en parle pas assez, mais en terme de survie, qu’est-ce qu’ils sont nul.         En vrai ils auraient du mourir au bout de 3 épisodes. C’est pas possible.
Sinon je suis un gros fan de Stranger Things, que je dévore en 2-2.
D’ailleurs on m’a invité à l’avant première (merci Nico et Louise), c’était au grand Rex, et le lendemain je devais prendre un train super tôt.  Je suis rentré à minuit et en arrivant chez moi je me suis fais un épisode de plus. Dans la soirée je me suis fait 5 épisodes de Stranger Things, la saison 3.
La saison 2 j’ai un peu moins aimé.
Mais la saison 1 et la saison 3, l’humour, l’ambiance, tout est très bien retranscrit.         Les décors, les costumes..tout est extraordinaire.
  Votre livre de chevet ?
J’adorais lire quand j’étais petit mais aujourd’hui je lis beaucoup plus la presse.                Et encore, je lis les images.
Sinon mon livre de chevet ça serait ”La grande chasse au requin” de Hunter S. Thompson
Hunter S. Thompson, ce mec est un génie.
3 morceaux dans votre playlist ?
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  D, comme: Dilemme/Dilemme
Deux propositions, Un choix.
Ville / Campagne
Jour / Nuit
Dodo / Apéro, ceci dit maintenant que je fais un régime mes apéros c’est eau-tomate cerise, donc, dodo (rire)
Jeudi soir / Samedi soir
Danser / Chanter, même si je danse aussi mal que je chante. Au moins j’épargne les oreilles (rire)
BigFlo / Oli mais avec Flo on s’entend très bien.
Foot / Rugby, Marseille, l’OM
Netflix / Streaming, un peu des deux
Chien / Chat, parce que les chiens ça pue.
Polka / Samba, bien que je ne comprennent pas le sens du dilemme. Polka c’est un magasine photo que je trouve totalement inintéressant et inesthétique et ils n’écriront rien sur moi donc je m’en fou. J’ai ouvert une fois ce magasine, je l’ai trouvé, nul. J’ai trouvé qu’il n’avait pas d’intérêt.
Photo/Poto, parce que la majorité de mes meilleurs potes je me les suis fait en faisant de la photo.
Merci OdieuxBoby
  Ali
Interview. Odieux Boby, Bon photographe Fin photographe, fin cuisiner et fan de l'OM, OdieuxBoby est dans La Plume à Bill Bonjours à toutes et à tous ! J'espère que vous allez bien. Pour ma part ça va.
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29/01/2016 - les horoscopes sont-ils hors scope ?
Nous sommes en 2016, une nouvelle année a commencé, les mugs vont bientôt arriver et la boîte a pensé à nous offrir un gadget qui peut retrouver nos clés (si on les a perdues à moins d'un mètre de soi). Mais il manque toujours le plus important: l'horoscope des collaborateurs pour 2016. Alors c'est bibi qui s'y colle encore une fois! Parce que j'voudrais pas dire, mais y'en a qui ont du talent pour les horoscopes. Y'a qu'à voir, la dernière fois je les ai affichés dans les ascenseurs de l’immeuble et ils y sont bien restés 24 heures avant de finir déchirés ou disparus. J'aime à penser qu'ils ont été volés par une admiratrice secrète qui les garde près d'elle en humant leur parfum délicat d'encre industrielle, provoquant chez elle un torrent d'émotions qui... Ahem. Hem. Enfin. Bref. Lire le futur ce n'est pas donné à tout le monde, et heureusement, sinon ce serait un joyeux bordel (surtout chez les buralistes le vendredi 13). Alors c'est parti pour une nouvelle fournée de prédictions! Et en parlant de fournée, je rappelle au lecteur qu'un horoscope concerne les étoiles et que les blagues sont donc à prendre à plusieurs millions de degrés (soit environ thermostat 5217 pour ceux qui ont des vieilles gazinières (d'ailleurs si c'est le cas faut se faire installer des détecteurs de monoxyde de carbone, c'est la loi, allez hop!)) Bélier : Santé : Vous êtes schizophrène et lunatique mais vous n'en avez rien à faire et en même temps ça vous tracasse et en même temps vous aimeriez bien vous baigner dans du dentifrice et en même temps vous êtes triste et même temps vous avez envie de chanter une chanson de Magic System. Amour : Vous êtes amoureux(se) comme au premier jour. Pas de bol, pour votre partenaire c'est plutôt comme au dernier. Travail : Vous allez recevoir un prix (par erreur) mais ne dites rien et profitez des petits fours, de toute façon c'est votre gain Gescom qui les a payés. Taureau : Santé : Ce n'est pas parce que vous êtes à moitié sourd et en pleine chimio qu'il faut vous laisser abattre, alors allez tuer un chaton pour vous en faire une belle perruque. Et non pas tuer une perruche pour vous en faire un chateau. Amour : Votre nouvelle petite amie fait 1m90, du coup vos amis se moquent de vous parce que ce n'est pas du tout votre “PETITE” amie, mais vous ne trouvez pas ça drôle. Et pour être honnête, c'est vrai que cette blague est quand même bien pourrie. Argent : Bonne nouvelle! Vous allez retrouver des tickets resto en faisant le ménage dans votre chambre! (Valable pour les ascendants Gémeaux uniquement, dans la limite des fonds de tiroir disponibles, mangez 5 fruits et légumes par jour, bougez, chantez, dansez, et vous ferez un ours très bien léché, yeah!). Gémeaux : Travail : Comme nous l'enseignent inlassablement nos profs de français: "un Jamel, des Gémeaux." Votre carrière d'humoriste n'en est pas pour autant lancée. Santé : OUF! Les résultats de vos analyses sont bons, vous êtes en pleine forme! (Par contre Interpol a retrouvé votre trace du coup, alors foncez en argentine retrouver vos anciens amis!) Argent : 216€ (brut), le prix d'un ticket pour l'amérique du sud. Amour : L'achat d'une poubelle verte impressionne votre entourage et vous allez recevoir les compliments de votre gardien(ne) d'immeuble, objet de tous vos fantasmes, à la prochaine fête des voisins. Bien joué, mais vous serez à l'autre bout du monde, pas de bol. Cancer : Argent : Vous roulez sur Laure. La pauvre :'( Coeur : Laure, votre meilleure amie, est morte renversée par une voiture. Salauds de chauffards! Santé : Les astres sont parfois farceurs, ce n'est pas un cancer mais une myoclonie phrénoglottique que vous allez attraper! Contre toute attente, vous allez en mourir le 30 décembre prochain. Le remède sera découvert 3 jours après par Julien Lepers et un des frères Bogdanoff (je peux pas être plus précis, je fais à vue de nez et pas à vue de menton). Email : Pour votre nouvelle boite mail choisissez la simplicité avec un format classique du type : prénom.nom.yoloswag.votreDé[email protected] Lion : Amour : Vous voyez la lumière au bout de votre tunnel de solitude. Pas de bol, c'est sans doute un train lancé à pleine vitesse. Argent : Les cambrioleurs vous tirent leur chapeau. Oui, leur propre chapeau, vous n'avez même pas de quoi vous en payer un. Santé : Vous pétillez comme une bulle de champagne. Ou plutôt comme un cachet d'aspirine. Ou plutôt comme un lépreux dans une piscine. Bref, on sait plus trop si c'est la forme ou pas. Amitié : Les photos instagram de vos repas c'est avant la digestion qu'il faut les prendre pour impressionner vos amis! Manchot : Amour : des nouvelles étonnantes vous arrivent, les bras vous en tombent! Santé : pas de bras, pas de chocolat! Travail : vous n'avez plus de bras mais, plot-twist, vous avez toujours bossé comme un pied alors ça ne change rien. Bonus : vous êtes maintenant tout à fait raccord à votre signe astrologique ! Vierge : Travail : Profitez de votre gueule de bois pour faire un peu de menuiserie et vous construire un chalet à Gstaadt (c'est la saison). Sexe : Vous en avez un, même si à cause de votre ventre volumineux vous en doutiez. Santé : Si vous ne faites pas attention à votre poids, vous allez finir par avoir une influence sur votre horoscope. En tant que planète naine. Argent : Profitez des soldes pour vous acheter des trucs que vous voulez vous acheter. (Tant de sagesse dans celle-là, wow!) Balance : Santé : Mais pas des pieds. (Désolé, j'ai perdu un pari sur celle-là.) Amitié : Les accidents de la route sont en forte hausse. Tous vos amis vont conseillent d'acheter une voiture. Coincidence? Je ne pense pas. Amour : gloire et RTT! Aaaaaamooour, gloire et RTT! Des mots qui font rêveeeeeer! (Et puis y'a pas de raison que je sois tout seul à l'avoir dans la tête). Scorpion : Argent : Arrêtez d'insulter tout le monde de connard au travail, ça fait déjà 250€ que vous mettez dans la boîte à gros mots. Travail : Vos collègues vous A-DO-RENT. Si si, c'est vrai! Santé : Une extinction de voix va vous permettre d'avoir moins de bleus sur la figure (cf. Argent & Travail) Sagittaire : Amour : Que dire? Même les planètes contemplent ce désastre avec une fascination morbide. Santé : Vous allez oublier de recharger votre pass TCL. Et comme c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, vous allez tomber en dépression. Un truc assez grave, pas mortel, mais grave. Je ne sais pas trop quand vous allez redevenir la personne joviale que vous étiez avant la crise des subprimes et le mort de Filip des 2be3. Proverbe : "Sagittaire ou stagiaire, il s'agirait de vous taire!" - Fucius (qui n'était pas un con) Capricorne : Amour : Votre partenaire vous aime, vous l'aimez en retour, seul hic : votre fils bipolaire mange des agrafeuses, alors pensez à le surveiller et à lui apprendre à distinguer le bien et le mal. Et les aliments des fournitures de bureau. Travail : Votre carrière peine à décoller. Forcément aussi, si vous lisez des horoscopes au boulot, hein! Argent : Vous allez rater votre code (de carte bleue, 3 fois, et la bloquer). Permis de conduire : Vous allez rater votre code (3 fois, et abandonner et vous prendre un abonnement de Velov annuel). Interphone : Vous allez rater votre code (3 fois, et abandonner, et finir à la rue, jusqu'à ce qu'un voisin vous reconnaisse malgré votre barbe, et vous permette de rentrer chez vous). Fougère : Amour : Vous aurez des problèmes de communication. Parlez-en. (Ou pas, vous êtes une plante après tout.) Travail : Comme le disait le très grand Pratchett: "Si tu as confiance en toi, si tu crois en tes rêves, et que tu suis ton étoile... tu te feras quand même battre par des gens qui ont passé leur vie à travailler dur, à apprendre, et qui n'étaient pas des gros fainéants." Humeur : En juin, fais ce qu'il te plaît. Pas de bol, on est pas en juin. Santé : Désolé, mais votre intelligence est équivalente à celle de votre signe: végétatif! Verseau : Vous me décevrez toujours avec votre incroyable capacité à croire que votre signe intéresse encore quelqu'un. Santé : Aucune maladie mortelle ne vous guette cette année, et c'est bien dommage. Amour : Ne doutez pas de votre potentiel de séduction. Il n'y a pas de doute à avoir, vous n'en avez aucun. Humeur : Vous êtes un peu dégoûté d'arriver en avant-dernier dans cet horoscope, mais encore plus d'apprendre que, je le répète, votre signe astrologique n'intéresse absolument personne! Jérôme: (Oui y'a un signe juste pour Jérôme car il est le seul à pouvoir apprécier la phrase suivante à 200%) Argent : Vous allez acheter une villa? Mon conseil : revendez votre vélo d'appartement et achetez vous un vélo de villa pour être cohérent dans vos choix de vie. (En plus ça sonne bien à l'oreille non ? Vélo de villa, vélo de villa, vélo de villa ♫) Poisson : Santé : Vous croyez que vous êtes hypocondriaque, mais vos maladies sont bien réelles. Soignez-vous. Amour : Neptune est en alignement avec Kev Adams et Mercure est en hyperbole trapézoïde avec une galaxie qui était dans votre classe au collège; mais les vitres sont propres et il reste des haricots au frigidaire. Et oui, tout ça n'a aucun sens. Comme votre vie amoureuse. (Et bim!) Argent : Arrêtez absolument d'envoyer de l'argent à des nigériens, ces mails sont des spams. Avec les économies réalisées, réparez plutôt votre voiture. Si vous n'avez pas de voiture, payez une glace à un ami. Si vous n'avez pas d'ami, vous avez du vous planter, vous êtes Verseau. Et le signe bonus, comme tous les ans, pour les collègues, c'est le bar (poisson rare du deuxième décan): Humeur/Chance : Vous avez envie de vous détendre après une semaine chargée? Ça tombe bien, Jupiter est juste au-dessus du bistro du coin. Faire un petit saut là-bas vous serait sûrement profitable! Travail : Ça tombe bien, on est vendredi! Amour : En plus vous aimez la bière? Elle vous le rend bien! Venez vérifier ça ce soir au Coq en Pâte, départ des bureaux aux alentours de 18h15. -- AmVal Ingénieur desigual* Open Source Divinatoire *Voyant, et de mauvais goût.
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utopiedujour · 7 years
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LE TEMPS QU’IL FAIT LE 2 FÉVRIER 2018 – Retranscription
Retranscription de Le temps qu’il fait le 2 février 2018. Merci à Marianne Oppitz et Catherine Cappuyns.
Bonjour, nous sommes le vendredi 2 février 2018 et je ne sais pas si c’est la même chose chez vous, mais ici en Bretagne, à Vannes, eh bien, il a gelé cette nuit. Alors, un beau démenti à la face des gens qui vous parlent de réchauffement climatique puisqu’il a gelé dans la région du Morbihan cette nuit.
Bon, je sais que je ne devrais pas faire ce genre de plaisanterie parce qu’il y a des gens qui tombent sur la vidéo pour la première fois, qui vont prendre ça au sérieux (rires), qui vont m’écrire des mails enflammés. Ce fut le cas quand j’ai dit aux gens : « Arrangez-vous pour surtout ne pas avoir de retraite ». Il y a quelqu’un qui m’a dit : « Comment osez-vous dire ça ? ». Heureusement, dans l’autre sens, il y a quelqu’un qui a dit : « N’encouragez pas les gens à votre imprudence ! », en roulant de gros yeux et en m’envoyant de nombreux mails à ce sujet.
Vous avez dû voir ce chiffre : Monsieur Trump a retiré 72 % du budget consacré aux énergies renouvelables. Et, par conséquent, on va mettre le paquet, aux États-Unis, sur le pétrole et probablement également sur le charbon qui est une ressource naturelle et qui n’exige pas que les Chinois s’en mêlent. Alors, on est bien parti !
Et puisqu’on parle de la Chine, une puissance qui monte, petit à petit, depuis, voilà, 1945, avec pas mal d’à-coups, pas mal de drames mais qui refait son chemin. Et, en face de ça, on a une puissance internationale qui tombe en vrille sous les coups de son président démocratiquement élu. Ils vont se croiser bientôt. La Chine va bientôt devenir, bien entendu, la première puissance économique dans un contexte comme celui-là. Ah ! Non, j’oubliais ! J’allais encore faire une plaisanterie (rires). J’allais dire : j’oubliais que Monsieur Trump permet aux entreprises d’accélérer la concentration de la richesse en baissant leurs impôts. Ça va participer bien entendu à ce mouvement… vous verrez dans un article que je publie la semaine prochaine dans Trends… Ah, ben non, ça a dû paraître… ça a dû paraître hier, en fait. Enfin bon ! On verra, je donne les chiffres de la richesse aux États-Unis et, c’est abominable : il ne reste pratiquement plus rien à la moitié la plus pauvre des États-Unis. Les 40 % des moins riches aux États-Unis, ne possèdent rien, comme patrimoine. Pourquoi ? Parce que dans les 40 %, il y en a beaucoup qui doivent de l’argent à quelqu’un d’autre. Et dans l’ensemble, les 40 % les moins riches n’ont absolument rien de la richesse nationale. Quand on monte à 50, alors on grappille quelques pourcents [P.J. même pas : 1,1%]. [1,1%] pour la moitié la moins riche des États-Unis et, Monsieur Trump met un coup d’accélérateur dans ce sens là. Çà va être joli ! Sans parler de tout le reste : le détricotage de tout ce qu’on peut faire pour essayer de sauver la planète. Si vous êtes Américains et, vous le savez, j’ai des Américains dans ma famille, excusez-moi : réveillez-vous ! Il y a un monsieur qui essaye de lancer un impeachment contre votre président. Il y a des choses qui suivent leur cours, je sais bien, mais ce type fait du dégât tous les jours. Si vous êtes Américains, faites quelque chose !
Faites quelque chose, voilà, dans les minutes qui suivent le moment où vous m’avez vu. Tout ça est très, très grave. Ce n’est pas que j’aie de l’antipathie pour la Chine, mais quand elles se croiseront à une telle vitesse, la Chine à monter et les États-Unis à descendre, alors que les États-Unis sont encore une grande puissance militaire, la plus grande puissance militaire, tout ça peut faire d’énormes dégâts. Il y a quelqu’un qui m’écrivait hier pour me rappeler ça, il se reconnaîtra au passage. Oui, bien entendu ! Oui, bien entendu !
De quoi voulais-je vous parler d’autre? Hier, j’étais à Brest, aux Géopolitiques de Brest. Nous étions trois à parler dans l’après-midi. J’étais le premier à parler et je voudrais encore remercier la personne qui m’a présenté parce que ça fait plaisir quand on est présenté avec de l’information correcte. Le fait que ce soit très flatteur n’est pas gênant, mais surtout qu’on explique bien qui vous êtes et qu’on souligne les avantages que ça a, comme accès à la connaissance, d’être un franc tireur, ce que l’on mettra encore sur mon prochain bouquin « Qui étions-nous ? ».
De quoi j’ai parlé ? De quoi les autres parlaient aussi ? Eh bien, c’était le bilan après 10 ans de la crise, le 10e anniversaire de la crise de 2008. Est-ce qu’on a fait quelque chose ? Est-ce qu’on n’a pas fait grand-chose ? Eh bien, vous savez ce que j’ai dû dire : incompétence, biais idéologique, science économique dans un piètre état et qui nous dit pas mal de fadaises. Madame Jézabel Couppey-Soubeyran qui m’a suivi, en fait, a répété à peu près la même chose, dans une perspective peut-être un peu plus, je dirais, aimable envers les autorités, mais en tout cas, pour ce qui était des faits, elle n’a pas pu dire autre chose que ce que j’ai pu rapporter.
Vous étiez très nombreux. Vous étiez 400 à cela, l’auditoire était plein. Il y avait des gens sur les escaliers mais, il faudrait quand même ajouter qu’un certain nombre d’entre vous, des personnes qui étaient là, hier, étaient des personnes qui étaient obligées pour un examen – ceci, cela – d’être là. Et, là, à un moment donné, au moment où j’allais partir, Madeleine était assise au fond, et elle a quand même attiré mon attention sur le fait que beaucoup d’étudiants qui étaient là à prendre des notes de manière compulsive (rires) sur ce qui était dit – ce n’était pas mon exposé, je vous rassure, c’était un exposé suivant – faisaient vraiment tout autre chose qu’écouter ceux qui étaient là, ce qui se passait là. Et ça, vous le savez, on vient maintenant au cours avec un ordinateur, ce qui vous permet de faire des tas de choses en même temps, qui sont différentes du cours.
Et, on a bavardé un peu de ça – Madeleine a été professeur de lycée – et, moi, je me pose la question, moi qui n’ai pas été professeur de lycée mais professeur de l’enseignement supérieur – comme on dit – et qui donne encore un cours, en ce moment, d’éthique financière à l’Université Catholique de Lille, est-ce qu’il est encore nécessaire de rassembler dans un auditoire, des gens, en leur disant qu’ils vont écouter le nec plus ultra sur une question quelconque, parce qu’il se fait que leurs professeurs d’université ou de lycée, savent de quoi il retourne ? Tout le monde sait – enfin, on le savait déjà, on s’en doutait déjà à mon époque, mais il était plus difficile d’avoir accès aux textes proprement dit – ou sous forme audio, ou sous forme vidéo – qu’il est quand même très rare, maintenant – c’est exceptionnel – que vous soyez dans un auditoire et que la personne qui vous parle d’un sujet soit la personne la plus autorisée au monde et où la connaissance est la mieux exprimée. Est-ce que cette forme d’enseignement, est-ce qu’elle a encore un sens aujourd’hui ? Alors, vous allez me taper dessus si vous êtes enseignant, parce que vous ferez comme tout le monde dans un monde où le travail se raréfie : vous essayerez de justifier le fait que vous ne soyez pas remplacé par un robot. Mais, permettez-moi, quand même, de poser la question.
Il y a un truc dont on a parlé il y a quelques années, on en parle encore, ce sont les MOOC – Massive Open Online Course – si j’ai bon souvenir. Un cours massif ouvert en ligne, voilà ! Et, il y a beaucoup de gens qui m’ont parlé de ça, autour de moi, dans les endroits où j’enseigne, en disant : « On va faire ça ! On sera comme les autres, on aura un grand cours en ligne. »
Et puis, bien entendu, les étudiants ou les gens qui veulent apprendre quelque chose ne sont pas stupides ! Qu’est-ce qu’ils font ? Eh bien ils vont au cours qui parle le mieux du sujet. Ce qui veut dire qu’on est, là aussi, comme dans le reste de l’économie maintenant, dans une perspective de « The Winner Takes All », le vainqueur remporte tout. C’est-à-dire qu’il y a des cours – des MOOC – où tout le monde vient écouter, tout le monde vient voir comment ça marche, parce qu’ils sont bien faits et puis il y en a d’autres – tous ceux qui sont faits par le tout-venant – eh bien, ils ne sont pas de la meilleure qualité et comme c’est ouvert et comme la compétition, la concurrence, joue pleinement, eh bien il n’y a que quelques vainqueurs qui emportent toute la mise. Mais ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas essayer.
Et moi j’y réfléchissais parce que quand même : si j’ai la chance que quand je fais un exposé sur la finance, les gens écoutent, c’est parce qu’en général, ils entendent là dire une chose pour la première fois, parce qu’il n’y a pas tellement d’endroits – il n’y a pas tellement d’endroits au monde – à part mes cours et mes vidéos, où l’on puisse entendre une critique de la finance comme je la fais.
Je peux peut-être dire un petit mot là : si ça vous intéresserait qu’on fasse un cours en français ou en anglais ou les deux, sur la finance, comment ça marche vraiment, contactez-moi. Vous savez comment me contacter – sinon c’est indiqué là sur le blog – d’une manière ou d’une autre, comment me contacter si ça vous intéresse vraiment. Parce que moi, je trouverais ça pas mal : un cours critique de finance. Parce que vous le savez, quand on pose la question : « Qu’est-ce qui a changé depuis dix ans dans les choses qui ont un rapport avec la crise, dans les cours de finance ? » À ma connaissance, je n’ai rien vu qui change, on continue. On continue à dire que la courbe à terme des taux, c’est une prédiction qui va sans doute se réaliser sur les taux qui vont avoir lieu. Ça n’a aucun sens d’un point de vue scientifique. Ça ne tient absolument pas debout, ça a été réfuté par un million de théories scientifiques, en physique en particulier. Pourquoi est-ce qu’on continue à répéter ça, alors que c’était déjà très dangereux en 2008, et que ça l’est toujours ? Enfin bon, c’est un exemple.
Ce qui ne veut pas dire que ce n’est pas intéressant de se réunir parfois. Comme quand Bruno Colmant et moi, il y a quelques semaines, on s’est retrouvés à l’Université catholique de Lille. Le cours lui-même, le débat qu’on a eu devant les étudiants en master d’économie et finance n’a pas été filmé mais vous avez peut-être vu, il y a une petite vidéo où on était interviewés par Didier Van Peteghem qui est le doyen de cette faculté d’économie et gestion-finance. Et là bon, on a eu une discussion et évidemment, je dirais, ça mérite d’être vu. Parce que ça se complète quand même pas mal. On ne dit pas la même chose, sinon à quoi ça sert ? on pourrait aussi bien inviter l’un des deux. On n’est pas d’accord souvent sur les implications politiques de ce qu’on dit, qui est la même analyse parce qu’on a en tout cas la conviction l’un et l’autre que l’autre ne fait pas d’erreurs techniques, mais voilà, ça étend un peu plus la manière d’envisager les choses puisqu’on étire un petit peu d’un bord ou d’un autre. Et, on m’a dit que hier, sur un site, en ligne en tout cas, du magazine belge Le Vif, on parle de nos opinions à l’un et à l’autre sur une certaine décadence, dégénérescence, effondrement de notre société, qui pose la question de savoir – bon on en a discuté, Bruno Colmant et moi, ce n’est pas un secret d’État – « Est-ce qu’il ne faudrait pas faire quelque chose, davantage, au niveau politique classique, en Belgique ? ». Pourquoi en Belgique ? Parce qu’on a un passeport belge tous les deux et donc ce serait l’endroit où le faire. Je vais essayer de vous trouver aujourd’hui l’article qui a paru en ligne parce qu’il est réservé aux abonnés du Vif et je vais vous montrer ça. Je vais découvrir moi-même ce que Monsieur Mouton, le reporter, journaliste, aura fait de nos propos qui ont été pris séparément.
Qu’est-ce qu’on peut faire ? Est-ce qu’il faut se contenter, voilà, d’annoncer les choses, comme je le fais en disant : « casse-cou, encore une connerie, etc. » ou bien est-ce qu’il faut quand même, quand même mettre la main à la pâte dans la réalité quotidienne, la politique, en sachant que ça ne donne pas grand-chose. En sachant qu’il y a beaucoup de choses verrouillées autour de nous, où on nous interdit tout simplement les retours en arrière parce que ces braves gens de droite qui font les choses, ils sont très intelligents et ils s’arrangent d’une manière ou d’une autre pour qu’on ne puisse pas renverser les décisions qu’ils prennent.
Bon, c’est tout à fait anti-démocratique mais vous savez, c’est très facile à faire. J’avais donné un exemple à propos de Fessenheim. Vous dites, voilà, vous écrivez dans le texte : « il faut absolument que les questions de sécurité passent avant tout ! ». Et puis vous faites un petit contrat où vous dites : « s’il y avait un problème de sécurité, il faudrait qu’on paie six milliards à telle firme » et bien entendu, le jour où on regarde, on se dit : « Eh bien, il y a le problème de sécurité mais on n’a pas les six milliards, donc que voulez-vous qu’on fasse ? Il y a un contrat en bonne et due forme ! ». C’est comme ça que nos sociétés fonctionnent maintenant.
Ce n’est pas évident de faire sauter ces cliquets parce que voilà ces gens, c’est une politique, ce sont ces Messieurs von Mises, von Hayek, conseillers à certaines époques – que ce soit la Hongrie ou que ce soit le Chili – conseillers à certaines époques de dictatures militaires, de régimes fascistes, etc. et dont nous considérons – j’ajoute Monsieur Milton Friedman, hein, qui était aussi allé donner de très bons conseils et encenser Monsieur Pinochet – nous considérons que tous ces gens-là sont de braves démocrates, que ce n’est pas du « fascisme en col blanc » comme je les appelle, que tout cela est relativement innocent, qu’on peut dire du bien de Monsieur von Hayek dans des cours universitaires en particulier et que ça ne pose pas de problème : « C’est un penseur, n’est-ce pas ? » C’est un penseur ? Non, non, non, c’est un idéologue, c’est un ami des dictateurs fascistes et autres dictatures militaires.
Non, non, tout cela, c’est du côté de Monsieur Heidegger. Monsieur Heidegger n’était pas un Nazi comme ça par hasard parce qu’il fallait bien prendre une carte de parti. Monsieur Heidegger, si vous ne le savez pas encore, ce n’est pas seulement un penseur nazi, c’est aussi le penseur du nazisme au niveau de la philosophie. Quand on a voulu faire du nazisme une philosophie, on en a fait le système de Heidegger. Et je le disais l’autre jour à quelques amis : « Il y a des gens que j’aime bien, que j’aime bien lire, dont je trouve que ce sont des penseurs intelligents : Monsieur Sartre, Monsieur Lacan, Monsieur Kojève, mais quand même ça me chipote que ce soient des gens qui à une époque de leur vie ont admiré Heidegger parce que ça montre quand même un manque de discernement assez catastrophique.
Bon, ils ont changé d’avis, heureusement, mais, qu’ils se soient laissés séduire quand même par ce machin-là : le nazisme mis sous forme de philosophie, ça m’inquiète quand même un petit peu par rapport aux choses qu’ils disent. Et je vous dis, bon, c’est des gens que j’aime bien. J’ai déjà dit tout le bien que je pensais de Lacan : de l’avoir rencontré, de ce qu’il a pu dire. Sartre, je ne l’ai pas dit autant, mais c’est vrai, et Kojève, j’ai une énorme admiration, je trouve que c’est vraiment un très très grand philosophe du XXe siècle. Il a fait comprendre Hegel aux Français – ce qui n’est déjà pas mal en soi – mais qui aussi a poussé Hegel encore plus loin dans la réflexion. Bon, par ailleurs, c’est un fonctionnaire européen qui a essayé de pousser les choses dans la bonne direction à une époque.
Alors voilà, je crois que j’ai fait le tour de ce que je voulais dire. Ce n’est pas encore l’avant-dernière mais presque de cette formule de mes causeries du vendredi. Après, je vous l’ai dit, je ferai des choses plus thématiques. Je parlerai encore, comme ça je ferai des videos, je ne sais pas à quelle fréquence, sur une idée particulière que j’aurai envie de mettre sous cette forme-là plutôt que de venir devant vous régulièrement tous les vendredis. Parce que c’est quand même une contrainte, parce que j’en ai déjà fait – quand même – plus de cinq cents sous cette forme-là et qu’il faut se renouveler. Allez, à bientôt, à la semaine prochaine !
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tendance-news · 7 years
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L’âge est le dernier grand tabou dans la séduction…
Mais pourquoi est-il si dur de séduire une femme plus jeune que soi ?
Les règles du jeu ont changé, le monde a changé, la séduction a changé.
Au XVIIIème siècle, les amants pouvaient passer des années à s’écrire des lettres avant de se rencontrer. Les riches restaient entre eux. Il était inimaginable dans nos sociétés occidentales qu’un Blanc soit en couple avec une Arabe ou une Noire.
Mais à mesure que les barrières tombent, à mesure que nous accordons de la valeur à toutes les vies humaines, à toutes les opinions, il y a encore un ENORME TABOU sur un sujet.
Fini le sujet du milieu social, des races et des religions. Aujourd’hui en amour, le plus grand tabou est celui de séduire une femme plus jeune que soi.
Bizarrement, quand Eddie Barclay couchait avec des jeunes femmes 50 ans plus jeunes que lui, personne ne croyait en leur amour. Pareil pour le patron du game, Hugh Hefner, le patron de Playboy.
Mon avis : entre deux adultes consentants, qui sommes-nous pour juger leurs envies, la taille de leur amour ? Qui sommes-nous pour leur dire comment ils devraient vivre leurs vies ?
Allez, un peu plus sérieux, un peu plus crédible : le cas des hommes que je coache. 40 ans, 50 ans, des hommes normaux, divorcés, parfois fragilisés dans leur ego depuis une rupture pas facile, un deuil parfois aussi.
Des hommes attirés par des jeunes femmes, qu’on qualifierait presque de « jeunettes » pour se moquer. Ça arrive. Souvent. Et je les comprends !
La fleur de l’âge : elles sont jeunes, belles, tout ce qu’elles touchent a l’air gracieux, vivant et tellement sexuel !
Il y a une vraie injustice, quelque part…
Quand des femmes plus âgées sortent avec de jeunes hommes, on parle de cougars. Elles ont même des séries TV, des émissions de télé sur le concept !
Mais nous les hommes ?
Tout le monde nous tombe dessus. Les autres hommes mûrs sont jaloux et un peu fâchés que vous couchiez avec leurs filles. Les femmes de votre âge vous regardent avec dégoût (jalousie encore).
Il suffit de voir Alain Delon dans « La Piscine » ou « Un moment d’égarement » : coucher avec une femme plus jeune, c’est LE tabou ultime du couple moderne.
Séduire une femme plus jeune que soi : mode d’emploi !
J’ai découvert avec ces années de coaching en séduction que dans bien des cas, mes clients de 35-55 ans avaient TOUT ce qu’il fallait pour plaire aux jeunes femmes de 25-30 ans.
Après la rupture, après le divorce, après un deuil, la plupart des homes se sentiment mal, sont en totale perte de confiance en eux. Ils ont vraiment l’impression d’avoir un putain de PANNEAU “LOSER” ou “DIVORCÉ” collé sur le front.
Du coup, ils fréquentent gentiment les mamans à la sortie de l’école et profitent des samedi après-midi quand les enfants jouent pour coucher avec ces femmes de leur âge.
Mais ils se rendent rapidement compte d’un truc : ils ont l’impression d’avoir sacrifié leur jeunesse (ce qu’ils ont vraiment fait) pour une famille qui n’existe plus, pour une femme qui n’est plus là, pour un patron qui n’est pas reconnaissant.
Le fameux démon de midi ? Ils se rendent compte que le monde leur tend les bras. C’est pas Al Pacino dans Scarface non plus, ce n’est pas “The World is Yours” mais pas loin.
Ils ont à nouveau les mêmes attentes que les jeunes de 20 ans :
Re-découvrir le monde
Vivre pour soi
Aller d’aventure en aventure sans forcément s’attacher, et garder la possibilité de partir à la moindre contrariété.
Je vous le dis et vous le répète : aujourd’hui plus que jamais, vous avez la chance de séduire des femmes plus jeunes que vous. Jamais dans l’Histoire de l’humanité on n’a eu cette chance.
On vit plus longtemps, on vit plus longtemps en bonne santé, on peut vivre où on veut sur terre avec des personnes de tout âge !
Je dois vous avouer que je suis PRESQUE jaloux de certains potes quadra et quinquagénaires… (Là, j’écris cet article, je vais avoir 32 ans, je suis sorti récemment avec des filles de 18-20 ans, je vous laisse faire le calcul…)
Mes anciens, mes mentors ? Des divorcés, bien dans leurs pompes, qui ont décidé de profiter de la vie. Je dois l’avouer, quand on se voit, c’est rarement des moments de poésie et de grande philosophie : on échange sur nos expériences avec les filles plus jeunes que nous, un feu d’artifice !
On est tous d’accord sur un point : cette génération de jeunes femmes n’a aucun tabou. Ni l’âge, ni la sexualité. Elles sont épuisantes, en demandent toujours plus, sont curieuses des choses du sexe et de la vie en général.
Elles ne recherchent ABSOLUMENT PAS un père mais un homme, un vrai, un mec qui n’hésitera pas à la remettre en place quand elle fait de la merde. Un homme qui a déjà vécu tellement de situations qu’il saura prendre la bonne décision et la conseiller intelligemment.
Comment draguer une femme plus jeune que soi ?
Le truc que je répète lors des séances de coaching en séduction avec les plus expérimentés : il suffit de traiter les femmes avec dignité, il faut s’intéresser vraiment à elles. Les jeunes homes de 20-25 ans ne pensent qu’à coucher avec elles, VOUS APPORTEZ quelque chose d’autre, qu’elles n’ont jamais connu.
Vous êtes différent parce que vous êtes attentionné, parce que vous la mettez en relation avec les bonnes personnes pour l’aider à se réaliser pleinement.
En gros, vous la faites bénéficier de votre expérience du monde et des dynamiques sociales. Soyez sûr qu’elles sauront bien se cambrer pour vous faire plaisir en retour…
D’ailleurs, j’ai fait une vidéo pour vous expliquer en détail comment séduire des femmes plus jeunes !
== > Cliquez ici pour voir cette vidéo sans plus attendre
Des femmes plus jeunes qui veulent sortir avec des hommes plus âgés ? Elles existent ! Certaines en sont conscientes et cherchent des hommes mûrs, d’autres seront réceptives si la proposition est bien amenée !
Si vous voulez sortir avec des femmes plus jeunes, vous en avez le droit !
Si on me demandait de résumer la méthode pour séduire des femmes plus jeunes en 3 points ?
3 conseils pour séduire et sortir avec des femmes plus jeunes.
L’erreur à éviter, c’est le jeunisme à tout prix.
Vous avez 40, 50 ou 60 ans, personne ne vous demande de lire Melty au quotidien. Personne ne vous pousse à vous habiller en skater ou en gamin de 20 ans.
On vous regardera bizarrement si vous employez des expressions de “djeuns”.  (Je fais volontairement le vieux con, pour vous montrer que si je parlais à base de “c’est trop dar”, “j’ai trop le seum à cause du bolosse”, j’aurais l’air d’un vieux con qui veut jouer au jeune. Éliminatoire !)
Vous devez simplement incarner la puissance virile, avoir confiance en vous, ce qui vous distinguera de la figure du “vieux pervers” ! Personne ne veut passer pour un vieux pervers !
Alors si vous voulez vraiment éveiller son attention, voilà 3 des conseils à prendre en compte.
1) Intéressez-vous VRAIMENT à elle
N’essayez pas de l’impressionner avec les détails de votre vie, pas au début.
Typiquement, des phrases du genre : “Ah, je me souviens quand Mitterrand était président !”, ça vous discrédite tout de suite.
Vous ne regardez pas dans le rétroviseur, pas encore ! Vous continuez de bâtir, d’aller de l’avant !
2) Embarquez-la dans votre vie !
Si vous vous teignez les cheveux en blond ou vert, je viens vous raser moi-même !
Pour avoir fréquenté de jeunes étudiantes, je sais à quel point ses soirées sont vides intellectuellement. Les mecs de 18-25 ans, à part se mettre des caisses au whisky-coca, ils ne servent pas à grand-chose…
Si elle a quoi que ce soit dans le crâne, elle sera ravie de s’en servir et de voir ce bel organe enfin utilisé, enfin stimulé par un homme, un vrai.
3) Apprenez à répondre à la question qui tue !
Enfin, face à la question fatale, qui finira par tomber : “Mais t’es pas un peu trop vieux pour moi ?”, respectez-vous, gardez votre rôle de leader.
Votre point fort, celui sur lequel vous devez capitaliser, c’est votre expérience ! À vous de la renvoyer dans ses cordes quand elle essaie de vous piquer !
N’essayez pas de camoufler votre âge, mais jouez des avantages que vous procure votre âge : “T’inquiète pas, tu as l’air un peu plus mûre que tes camarades. Je pense que tu vas réussir à m’intéresser plus de 5 minutes.”
Opérez cette bascule intelligemment : ce n’est plus elle qui juge, c’est vous qui validez sa candidature !
Elle sera impressionnée par votre connaissance de vos points forts, par le fait que vous ne bronchiez pas, que vous n’essayiez même pas de vous défendre pour lui plaire. Depuis quand un homme de 40 ou 50 ans a besoin de l’approbation d’une gamine ?
Incarnez la confiance et l’expérience… C’est rassurant et attirant pour les femmes !
Sélim
P.S. : Ne ratez surtout pas ma TOUTE NOUVELLE formation qui vous révèle « pas à pas » comment aborder, attirer et sortir facilement avec des femmes (beaucoup) plus jeunes que vous.
Ce programme, je l’ai nommé…
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Dans cette formation en ligne vous découvrirez :
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* Le fantasme secret que les femmes plus jeunes rêvent d’assouvir avec un mec plus âgé…
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sellerstale · 7 years
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Snowdin 1
C'est vrai qu'il fait froid ici! Frisk resserre le châle de la Gardienne des Ruines autour de ses épaules, et souffle dans ses mains. Un petit nuage de buée sort de sa bouche. Il vaut mieux se mettre en route au plus vite, et bouger pour se tenir au chaud.
Mais avant, un petit coup d'oeil: des arbres et de la neige à perte de vue. Le plafond est beaucoup plus haut que dans les Ruines, et de la neige en tombe doucement. Comment se fait-il qu'il neige alors qu'il n'y a pas de ciel, un enfant serait bien incapable de l'expliquer, et l'auteure va se contenter de hausser les épaules et de dire "magie!"
Il fait plus clair ici, certainement grâce à la neige qui reflète la lumière ambiante. Et le haut plafond donne une impression beaucoup moins oppressante que les couloirs bas des Ruines. Mais les arbres serrés bloquent rapidement la vue, et il n'y a qu'un seul chemin.
Un reflet parmi les pierres attire l'attention de Frisk, qui se penche pour voir ce dont il s'agit. On dirait… une caméra de surveillance! L'enfant ne sait pas trop quoi en penser, mais un courant d'air glacé le ramène à des préoccupations plus immédiates. On quitte aussitôt la porte de sortie des Ruines, et on s'avance sur le chemin de la forêt. Les troncs bloquent le vent, et on n'entend plus que le son des pas dans la neige (et on se félicite d'avoir pris des bottes imperméables avant de se laisser tomber dans le Mont Ebott).
On avance longtemps… et de plus en plus, on a l'impression d'être suivi. De petits sons dans le silence. Une ombre qui n'était pas là un instant avant. On ralentit, on se dit que ce n'est pas qu'une impression, qu'on nous suit vraiment…
On se tourne, mais il n'y a rien. On continue son chemin… puis on se tourne à nouveau. Toujours rien. On enjambe une grosse branche, on continue un peu...
CRAC!
On se tourne en sursaut. La grosse branche a été cassée… et il n'y a toujours personne. On revient sur ses pas pour observer un peu. Le milieu de la branche est en mille morceaux. Et Frisk remarque finalement quelques traces de pas, qui semblent s'éloigner du chemin et… disparaître…
Un frisson qui n'a rien à voir avec la température ambiante traverse le dos de Frisk. On se remet à marcher, de plus en plus vite, jusqu'à en arriver à un petit pont de bois au-dessus d'un ruisseau, surmonté d'une jolie arche de bois et de glace. Le "quelque chose" a l'air de suivre en faisant de moins en moins attention, on l'entend clairement maintenant, les branches craquent de plus en plus fort…
SBAF!
Le son de quelque chose de gros, non, de quelqu'un qui tombe dans la neige. Frisk se retourne, circonspect, et voit une silhouette à quelques mètres derrière. L'enfant hésite pendant un moment, et voit que la silhouette semble avoir de la difficulté à se redresser… et décide finalement de s'approcher et de se pencher dessus en lui tendant la main.
-Haha… c'est pas comme ça que j'imaginais notre premier contact… j'ai encore l'air d'un con, tiens…
Et une patte orange saisit la main tendue de Frisk.
C'était un chat à la fourrure rousse et touffue, portant un manteau d'hiver rose. Il grogna en se redressant avec l'aide de Frisk, et s'étira dans tous les sens une fois debout, puis mit ses pattes dans les poches de son manteau
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-Bon, ben, merci pour ton aide, l'humain. Ah, c'est bien juste à moi que ça arrive des trucs comme ça…
Il essuya la neige qui s'accrochait encore à ses vêtements et sa fourrure.
-J'suppose qu'on peut se présenter. On m'appelle Burgerpants. Burgerpants le chat. Et toi, t'as un nom, l'humain?
Frisk répondit. Le chat n'était pas bien bien plus grand qu'un enfant, mais il sortait un paquet de cigarettes et s'en allumait une d'un air distrait.
-Frisk… drôle de nom. Enfin, j'sais pas trop c'que t'es venu faire par ici, tu dois être pas mal perdu, hein… Et puis tu dois avoir froid, non? Moi aussi j'ai froid. Il fait toujours froid dans ce foutu coin de pays. J'aurais dû déménager dans les Hotlands… mais j'ai un ami ici, et il ne supporte pas très bien la chaleur. Tu vois cette arche de bois et de glace? Joli hein? C'est lui qui l'a faite.
Burgerpants souffla de la fumée de tabac, avant de reprendre la parole.
-Mon ami devrait pas tarder, d'ailleurs. Il est un peu… excentrique, mais il adore rencontrer de nouvelles personnes. Il va être fou de joie quand il va voir que tu es un humain… il va sûrement vouloir s'amuser avec toi, tu serais bien gentil de jouer avec lui, hm? C'est tellement un trou paumé ici, il a pas rencontré personne depuis un bout.
Le chat tira encore sur sa cigarette, avant de l'écraser dans un cendrier portable et de ranger le tout dans ses poches. Frisk s'agitait nerveusement. Qu'est-ce qu'il voulait bien dire par "s'amuser"?
-Oh, rien de louche, je t'assure! Tiens, je devais le rencontrer juste un peu plus loin, alors viens, traverse le pont et tu pourras le voir, je vais te cacher. Tu verras bien qu'il est inoffensif.
Ils traversèrent le pont sous l'arche de glace, et ils arrivèrent dans une petite clairière où il y avait une sorte de poste d'accueil, et une étrange lampe sur pied de style… moderne. On va dire ça comme ça. Burgerpants lui dit d'aller se cacher derrière, et effectivement, la forme particulière de la lampe ressemblait étrangement à la silhouette de Frisk, qui resta derrière. On entendit bientôt des bruits de pas venant de la direction opposée à celle d'où ils venaient.
-Eh, salut Nice.
-Burgyyyyyyyyyy!
SBOF!
Un son de gens qui tombent dans la neige, mais moins fort qu'il y a quelques minutes. Frisk risqua un coup d'oeil par-dessus la lampe. L'autre personne s'était jetée sur Burgerpants pour lui faire un calin, assez fort pour le renverser par terre. Frisk s'étira le cou et n'eut le temps que de voir une touffe de poils bleus, avant que les deux monstres se relèvent et qu'on retourne sagement derrière la lampe. Burgerpants grognait et râlait en essuyant la neige qui s'était prise dans ses vêtements.
-T'es obligé de me faire le coup à chaque fois qu'on se voit, Nice?
-Mais je suis tellement content de te voir à chaque fois!
-On habite ensemble, reviens-en un peu, marmonna le chat qui semblait très embarrassé.
-Mais dis-moi, pourquoi est-ce que tu n'es pas à ton poste? Tu sais bien que tu dois rester là au cas où un humain passerait!
Burgerpants semblait piétiner par terre, avant de répondre.
-... J'prenais une pause cigarette.
-Tu prends toujours des pauses cigarettes! Tu devrais prendre ce travail un peu plus au sérieux! Et si un humain passait pendant que tu es en pause? Il pourrait se cacher derrière cette lampe et tu ne le saurais même pas!
-Et si un humain passait, justement, tu ferais quoi, toi?
Frisk était sûr d'avoir littéralement entendu le monstre nommé Nice se redresser fièrement.
-Je lui montrerais tous les recoins de Snowdin, je lui ferais faire tous les puzzles que j'ai préparés avec soin, et je l'inviterais à prendre une glace à la maison! Je deviendrais son meilleur ami, et il ne voudrait jamais nous quitter!
-Nous…?
-Alors j'espère que tu vas faire ta part, Burgy! Tu imagines l'honneur d'avoir le prochain humain chez nous?
-J'espère au moins que c'est propre, ces bestioles-là…
Nice semblait s'éloigner, d'après le son de ses pas.
-Garde l'oeil ouvert, Burgy! Je vais continuer à entretenir les puzzles! À plus!
-C'est ça, bye!
Frisk attendit que Burgerpants vienne lui faire signe de sortir de derrière la lampe. Le chat lui fit une sorte de sourire grimaçant.
-Alors, tu vois bien qu'il te veut pas de mal! Il est très… accueillant. Un peu trop parfois.
L'enfant hocha la tête, quand même rassuré.
-Et puis, juste pour être sûr… tu vas pas laisser des saletés partout, hein?
Non mais pour qui il nous prend, celui-là?
Frisk fit non de la tête, mais en fronçant les sourcils, tout à fait d'accord avec la voix de l'humain tombé dans sa tête.
-Pas de poussière partout non plus, hein?
L'enfant se figea un moment, avant de refaire non de la tête, beaucoup plus troublé cette fois. Même l'humain tombé en était bouche bée. L'image de la Gardienne des Ruines qui tombait en poussière, l'âme brisée, leur revenait à l'esprit…
-Très bien. Alors continue, et tu vas sûrement tomber sur Nice. Il va te faire un très bon accueil, et les puzzles ne sont pas trop compliqués, tu verras bien. Tu finiras bien par arriver au village, tu pourras te réchauffer là-bas.
Le chat fit un signe de la main, avant de s'éloigner parmi les arbres et de disparaître de la vue de Frisk, qui resta sur place pendant un petit moment. Est-ce qu'on pouvait vraiment faire confiance à ce drôle de chat? Et à cet autre monstre, supposément inoffensif? En tout cas, il fallait se rendre au village et quitter cette forêt d'une manière ou d'une autre, alors aussi bien continuer. Frisk replaça le châle sur ses épaules, se frotta les mains pour les réchauffer, et continua sa route dans la forêt obscurément blanche.
O*O*O*O*O*O*O*O*O*O*O
Illustration par @darkkeary , merci beaucoup pour cette commission! (On dirait que le lien ne veut pas marcher... T_T )
Chapitre suivant: https://sellerstale.tumblr.com/post/165153579533/snowdin-2
Chapitre précédent: https://sellerstale.tumblr.com/post/165153297983/ruines-4 Premier chapitre: https://sellerstale.tumblr.com/post/165152780063/prologue
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chamoisart · 7 years
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Petite escale d’un soir dans la cinéphilie barbare des années 80!
Tiens ça fait longtemps que j'avais pas écrit un pavé sur le cinéma! Allez let's go et je vais causer cinéma et heroïc fantasy! Bon alors tout d'abord, la fantasy c'est quelque chose qui me tient à coeur depuis que je suis...bah tout petit! Je me serais nourris de ça toute mon enfance que cela aurait été extraordinaire! Mais je n'avais pas accès à toutes les oeuvres, loin de là! Alors hier soir j'ai voulu combler quelques lacunes cinéphiliques dans la fantasy. Et pour faire dans une thématique bien particulière: Place aux barbares!
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Donc je démarre ma soirée par Conan le Barbare avec Schwarzy. Film que je n'avais toujours pas vu, alors que j'ai commencé à lire les nouvelles littéraires écrites (avec les nouvelles traductions éditées par Bragelonne) par son créateur, Robert Ervin Howard. Je m'attendais à un bon nanar sympathique des années 80. Ces films qui ont une saveur particulière à regarder aujourd'hui et dont je l'avoue, je suis assez friand. Et bien en fait c'est pas si nanardesque que ça. Tout d'abord l'univers de Conan est plutôt pas trop mal représenté pour l'époque. La post-prod old-school donne un coté un peu carton-pâte par moments, mais en même temps c'est ce qui donne ce petit coté sympathiquement oldies! Le récit narré avec la voix off et les moments sans dialogues juste rythmés par la musique (excellente BO d'ailleurs) donne quelque chose d'assez poétique. On sort du cadre du film d'action standard et ça donne une certaine immersion dans un récit héroïque. Cette approche poétique, je trouve justement que ça se rapproche un peu de la vision d'Howard. Dans le premier recueil de nouvelles qui rassemble la période chronologique des publications dans Weird Tales de 1932 à 1933, et bien le premier texte est un poème sur l'Aquilonie.
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Le film tente de donner une certaine classe aux "barbares". Mais en fait ça tombe quand même pas mal dans les clichés: "Tuons nos adversaires, soyons fiers et baisons leurs femmes". Je grossis le trait, mais c'est pas loin d'être ça. D'ailleurs à ce propos, le film tente de donner un semblant d'érotisme. Ce qui aurait pu être réussi s'il y avait un petit peu une explication du pourquoi du comment les meufs tombent absolument sous le charme (les muscles) de Conan. A aucun moment il n'est décrit Conan dans l'histoire comme étant un modèle idéal de genre masculin tout en gros muscles et que dans la culture cimmérienne, c'est ça que les femmes veulent, car c'est ce sentiment de puissance que ça donne d'être avec ce genre de "mâle". Là ça aurait pu fonctionner à peu près. Parce que sinon ça donne un coté gratuit et tombe facilement dans les clichés sexistes des cultures pulp (ça fonctionne généralement mieux quand il y a un coté un peu rock'n'roll derrière façon Metal Hurlant par exemple). Cependant la scène de la sorcière notamment permet d'entendre un des cris les plus ridicules du cinéma, et ça c'était marrant je dois dire!
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Vu que j'aime bien la vision d'origine d'Howard sur son personnage de Conan, j'avoue que je suis moyennement fan de Schwarzy dans ce rôle. Dans ma tête Conan doit plutôt ressembler à Thorgal en fait...Et il est censé dialoguer un peu plus aussi (Conan sait parfaitement s'exprimer avec des phrases plus longues dans les nouvelles littéraires).   Là par contre où le film est hyper nanardesque, c'est sur les scènes de combat. Ca se veut violent, ça l'est, on le montre avec pas mal de sang. Par contre, niveau escrime artistique, c'est complètement nul! On dirait que personne ne sait parer des coups qui le sont parfaitement! A croire que l'équipe du film n'a jamais vu d'escrime artistique! Et ça c'est un peu la honte quand on sait qu'on faisait mieux en France des années auparavant dans les films de cape et d'épée!
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Conclusion: Y a du très bon quand même! Mais c'est dommage que le coté "majestueux" de la figure du barbare ne soit pas aussi mis en avant que dans les nouvelles. La vision du réalisateur influence pas mal l'image que l'on se renvoie de cette figure de la fantasy. Petit point doublage: C'est toujours un bonheur d'entendre la voix de Marc de Georgi. Et qui plus est en voix narrative, comme dans Princesse Bride qui sortira quelques années plus tard. Richard Darbois double Schwarzy et comme à chaque fois, bah c'est Richard Darbois quoi! Par contre point doublage important: Au début du film on entend le père de Conan doublé par Pierre Hatet, j'ai cru dans la voix que c'était Marc de Georgi. Il y a néanmoins une nuance dans leurs voix, mais on peut quand même les confondre facilement.
Suite à Conan le Barbare, je décide donc comme raconté plus haut, de rester dans la thématique du barbare. J'enchaine alors avec le film d'animation Tygra, la glace et le feu, paru en 1983, soit un an après Conan le Barbare.
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Alors qu'on se le dise, les 3-4 premières minutes sont...assez moches en fait! Mais sur la suite ça s'améliore bien plus et on accepte complètement le propos graphique qui s'en retrouve finalement très beau (belles peintures)! Point graphique important: Le film a été travaillé avec l'illustrateur Frank Frazetta, illustrateur très connu pour avoir réalisé des planches de fantasy, dont notamment Conan! Mais la version hyper musclée tant qu'à faire (et disons-le clairement, celle qui s'est inscrite désormais dans l'imaginaire collectif). Quant à l'animation, la technique utilisée est la rotoscopie, ce qui donne un rendu hyper fluide pour l'époque! Et même encore aujourd'hui, certaines scènes du film sont assez impressionnantes! Alors ça raconte quoi Tygra, la glace et le feu? Et bien c'est un film de fantasy qu'on peut classer dans la sous-catégorie "sword and sorcery", un genre pulp au possible qui n'est pas sans rappeler l'esprit graphique et littéraire du jeu de rôle Donjons et Dragons! En gros: C'est un méchant sorcier de glace (un nécromancien quasiment), qui veut tuer tout le monde et qui fait capturer par son armée d'hommes de Néandertal (ce point est important pour piger l'univers), Tygra, la princesse du royaume de feu aux fesses nues omniprésentes et au soutif quasi-underboobs permanent (ce point physique est important pour piger l'univers également). Mais avant ça, le sosie de Rahan voit crever absolument tout son peuple d'Homos Sapiens par les hommes de Néandertal et la glace du méchant sorcier.
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Entre fuites, captures, combats violents, l'aventure se dote d'une intrigue très standard et pas toujours logique, quoiqu'en y réfléchissant bien, on peut y trouver de nombreuses explications qui peuvent s'expliquer par le contexte opposant médiéval et préhistoire (oui les deux époques se confondent). La vision du barbare par ce film d'animation a un coté Maîtres de l'Univers. A savoir: Le pagne, le string et le slip! Le pantalon visiblement les personnages ne semblent pas connaitre, alors qu'ils connaissent très bien les haches à double tranchant et peuvent dompter des ptérodactyles (ah oui il reste quelques dinosaures aussi). Et on tue son adversaire avec un couteau ou une hache très rapidement. Notons qu'en regardant ce film, on comprend parfaitement que Blizzard s'est méchamment inspiré de celui-ci pour créer un des personnages de l'extension de Warcraft III (non ce n'est pas Arthas! Quoique avec du recul peut-être un peu...).   
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Ma description de ce film peut prêter à sourire car ça fait un peu foutoir old-school un peu graveleux et en soi, c'est pas forcément complètement faux, sauf que ça fonctionne! Question univers c'est raccord, on peut y voir la fin de l'animalité et le début de la civilisation également...Ce qui semble être un film de fantasy pour la fantasy, s'en retrouve moins innocent que ce qu'il démontre à l'arrivée (à l'inverse de Conan qui semble plus ancré dans la logique de la fantasy pour la fantasy).   Le point érotisme: Alors là c'est même plus caché! Les poses suggestives de Tygra notamment au début du film sont autant incompréhensibles qu'elles en sont...bah plaisantes à l'arrivée! Je pensais pas dire ça, mais en fait bah...ça fait partie intégrante du truc. L'érotisme est un point essentiel de la démarche du film. C'est grotesque, mais c'est Tygra...(et pas que, d'autres scènes sont un peu ambigües) Je vais pas m'attarder sur le postérieur de Tygra alors qu'honnêtement y aurait largement de quoi écrire un mémoire dessus, mais je ne sais pas si cela aurait un intérêt...
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Le point combat: Croyez-le ou non, mais les scènes de combat de Tygra, la glace et le feu (qui sont assez nombreuses), sont bien plus impressionnantes que celles de Conan le Barbare! Elles sont mieux animées et on a l'impression que les personnages se battent vraiment! Si si je vous jure! Alors conclusion: Tygra, la glace et le feu, un film d'animation à voir? Et bien j'ai envie de dire uniquement si vous êtes fan de fantasy de base. Vous y trouverez votre compte notamment si vous trouvez que l'épique à outrance façon trilogie du Hobbit a tout simplement pourri la fantasy et enlevé son caractère simple et direct. Là on retrouve quelque chose de plus rentre dedans qui en 1h20 est suffisant pour s'imprégner pleinement d'un univers et d'en faire ressortir un esprit plus complexe qu'il n'y parait au premier abord.
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Point doublage pour terminer: On retrouve Marc de Georgi et Pierre Hatet dont on reconfond de nouveau les voix par moments (mais quel plaisir de les entendre quand même!), on retrouve une fois n'est pas coutume Richard Darbois (pas dans le rôle titre pour une fois), ainsi que Céline Monsarrat dans le rôle de Tygra. Céline Monsarrat c'est la voix sexy par excellence. C'est tout de même celle qui donnera à Julia Roberts sa voix et son rire inimitable dans Pretty Woman. Donc rien d'étonnant à l'entendre (pourtant plus ou moins en début de carrière à l'instar de son collègue et ami Richard Darbois) dans le rôle de la princesse sexy Tygra!
Voila, c'était une publication spéciale "les barbares au cinéma dans les années 80" au travers de deux films. Cependant, dans un cas comme dans l'autre, je ne suis pas certain qu'il existe aujourd'hui une version nouvelle de cet archétype de personnage de fantasy. Mais les années à venir prouveront peut-être le contraire!
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Arriver en sifflotant, comme si de rien n’était, alors qu’on n’a posté que deux articles en presque cinq mois, ça doit pas être si évident, quand on a des lecteurs.
Ici, je peux me repointer hyper sereinement, sans sonner et sans bafouiller, mon rond de serviette m’attend toujours et de toute façon personne n’a débarrassé la table.
Je dis ça mais j’exagère, en vrai ce blog est en train de prendre, je le sais, je le sens, ce n’est qu’une question de lustres avant que je ne sois obligée de décliner par milliers des demandes de partenariats et de parrainage. Que voulez-vous, moi aussi, 2017 me donne l’humeur campagnarde.
Bref, du coup j’ai mille trucs à vous raconter, même en vous épargnant ces quelques sombres semaines d’octobre et de novembre où je n’ai fait que travailler et occasionnellement dormir.
À l’image de la photo de couverture de cet article, qui pour une fois n’est pas un livre de poche maladroitement mis en scène ou un gros plan à peine comestible, je vais poursuivre ce racolage éhonté en vous teasant sur les récits de voyage qui vous attendent bientôt sur le blog : Taiwan, New York, Princeton, et dès aujourd’hui, petits veinards, Miami.
Miami, entre nous, j’étais sceptique. En décembre, on était à New York avec l’inséparable, lui pour le boulot, moi pour l’inséparable, et on avait décidé d’aller y faire un tour pour le soleil et surtout pour cocher la case avant de ne pas y revenir. Sinon, j’étais comme vous, à “Miami” je levais le sourcil blasé du Parisien dont on titille le mépris de classe.
Et puis j’ai mis les pieds à Miami, et j’ai changé d’avis. Alors pour marquer le coup, dans l’avion du retour vers les vent glacés de l’Hudson river, j’ai décidé de m’écrire.
“Chère Juliette sobre et de bon goût, 
Je t’écris de Miami Beach. 
C’est vraiment dommage que tu sois restée coincée sous la pluie à New York, avec les joggeuses de Central Park et les hipsters de Brooklyn. Je crois que tu te plairais beaucoup ici. 
En tout cas, moi, j’adore. En fait, je ne sais pas pourquoi le reste du monde ne ressemble pas davantage à Miami Beach. Ce n’est pourtant pas si difficile, de faire plaisir aux gens. 
Déjà, tu commences par peindre les immeubles de toutes les couleurs. Plutôt en pastel, mais ne te tracasse pas s’il te reste un fond de bleu roi ou de rose fuchsia à écouler : l’important, c’est surtout qu’il y ait beaucoup de couleurs différentes. Je sais que tu fais parfois des efforts énormes pour ne pas mélanger plus de trois couleurs quand tu t’habilles le matin. Je ne sais pas pourquoi tu te donnes tant de mal. Ici, la devise de Pantone, c’est the more, the merrier. Ça fait un bien fou. 
Les couleurs sont magnifiques, mais quand le soleil se couche, elles finissent par toutes ressembler au même gris tellement banal. C’est quand même dommage, parce qu’on l’aime bien, ici, la diversité. Alors tu vas me coller des néons de toutes les couleurs par-dessus tout-ça. Pas ces trucs à LED faiblards qu’on voit partout maintenant : tu me mets des vrais néons, des rouges, des bleus, des verts, les vintage qu’il faut remplacer quand ils tombent en panne et qui éborgnent toujours les noms qu’ils veulent écrire, des qui clignotent et des qui restent allumés tout le temps, la nuit et le jour aussi. De toute façon, derrière des lunettes noires et un verre de mojito, parfois on ne sait plus trop si le soleil et nous, on se couche ou on se lève, ou le contraire, je sais plus, ressers m’en un que je te dise voir.
C’est vrai, c’est pas trop ton truc les mojitos, et tu sais, c’est pas trop le mien non plus, mais les fruits et le sucre à paillettes qu’ils mettent au bord du verre sont vachement bons et personne n’a vu que je ne trempais qu’à peine mes lèvres dans cette piscine de rhum et de soda. Mine de rien, à petites gorgées, en terrasse, le cocktail avait quand même un léger arrière-goût de bonheur. 
Évidemment, tu me mets de la musique là-dessus, des trucs qui marchent à tous les coups, faut surtout pas prendre de risques sur la musique. Tu peux commencer par ressortir les CD de l’année dernière, personne te jugera et ça fera plaisir à tout le monde : Happy et I Gotta Feeling passeront crème. Je ne sais même plus si j’étais déjà majeure quand je dansais là-dessus. Mais le mieux, ce serait de mettre aussi pas mal de musique latino ou cubaine, tu sais, ce rythme-là en tata ta taaa, toujours le même, celui qui donne envie de danser même s’il n’est que 14h et que tu as à peine fini ton petit-déjeuner. C’est peut-être le mojito qui parle, mais je crois bien que même l’océan il shake aussi son écume sur ces rythmes-là. Oh et puis quand même, on est en décembre, tu me rajoutes des chants de Noël. Ca ira bien avec les décorations sur les palmiers, et tant pis pour la neige, faisons déjà avec ce qu’on a. Je me doute bien que tu serais sur le point de râler en disant qu’on les a déjà toutes entendues douze fois chacun : les tubes, les rythmes latinos, et les Christmas Carols. Et tu aurais raison de le remarquer. Mais tu sais quoi ? Même à la treizième écoute, je sais que cette ambiance musicale te rendra encore un peu plus insouciante. Me demande pas pourquoi, je le sais, j’en suis sûre, c’est Miami, cherche pas. 
Ensuite, tu prends plein de gens. De toutes les couleurs et de toutes les tailles, mais en surreprésentant un peu les extrêmes, surtout pour les tours de taille. Parce que sinon, niveau couleur, avec le soleil, même les touristes allemands sont plus proches du brown skin and cinnamon tan, woah-ho-ho que de la colorimétrie piña colada. Disons aussi qu’ici, si le grand latéral droit et le biceps ne se voient pas au premier coup d’oeil, c’est qu’on ne les voit plus depuis longtemps. Tu n’oublieras pas tout ce qui va avec ces grands écarts de mensurations : des machines pour faire de la musculation sur la plage, mais des ascenseurs partout. Des magasins de suppléments alimentaires mais des publicités pour anneaux gastriques. Des protein shakes au milieu des smoothies et des onion rings à 2000 calories la portion. Pour emballer tout ça, tu reprends un principe simple, un peu comme on a fait avec les immeubles : des couleurs, beaucoup, et plutôt vives, voire fluo (note pour mes jeunes lecteurs : le fluo, c’est le néon des années 1990), mais pas trop de tissu. S’il y a des paillettes, des diam’s, du plastique et des jeux de mots sur les t-shirts, c’est mieux. Ça y est, tu vas le lever, ton sourcil réprobateur ; c’est dommage ! C’est tellement joyeux et tellement cool toutes ces couleurs. Ça m’a même donné très envie de te rapporter la panoplie complète de South Beach : bikini drapeau américain (stars en haut, stripes en bas, c’est plus seyant), débardeur orange fluo « work hard, play hard », micro short en jean déchiré, talons hauts, faux ongles et coups de soleil. Mais tout était Made in China et je sais que tu commences à y être sensible. Comme quoi, les soucis fondent un peu plus vite au soleil que les valeurs. Trois jours de plus, et je finissais quand même par investir dans ce combishort en molleton rose fluo. 
On est en face de La Havane, alors tu n’oublieras pas de me faire un vrai petit quartier cubain, des fabriques de cigares, de l’espagnol partout, un mémorial de la Baie des Cochons et comme un air de liesse après la mort de Castro. Même en parlant espagnol comme un taureau anglais, ou pas du tout, la balade est merveilleuse. 
Évidemment, tu poses tout ça au bord de la mer. Tu la prends turquoise, avec du sable blanc et des palmiers. Tu fais monter le Celsius à 26, ça sera bien doux avec l’air de la mer. Tu mets des distributeurs de crème solaire gratuite sur la plage, les touristes français penseront que ce sont des distributeurs de capotes et que les Américains sont bien moins puritains que ce qu’ils pensaient.
La mer…
Qu’on voit danser.
Et pas trop loin, tu essayes de préserver un grand parc naturel, genre les Everglades. Ca leur fera du bien, aux gens, de pouvoir dire « see you later, alligator » et « for a while, crocodile » en personne, à la place de « another mojito, per favor » et de transpirer un peu sur un vélo. 
Tout ça pour te dire que c’était vraiment bien, Miami Beach. 
Je sais que tu étais un peu sceptique sur les bords (de mer), que tu attendais du bling-bling à outrance, des décors en carton-pâte et une débauche de paradis artificiels sous toutes leurs formes. Je t’ai même entendu penser que les palmiers, l’azur, le sable blanc, c’était un truc de carte postale et que c’était pas forcément tellement plus agréable que l’air frais et vivifiant des rochers bretons et de ces vrais gens qui mettent des marinières faites en France. 
Je t’assure qu’au premier pied posé sur Ocean Drive, même au milieu des décapotables et des flacons d’huile solaire, tu aurais changé d’avis. 
Je t’embrasse, 
Juliette insouciante et multicolore”
Je pose ça là, et je vous dirai, en me relisant, si je lève un sourcil.
En décembre, je suis allée à Miami. Vous êtes sceptiques ? Moi aussi. Arriver en sifflotant, comme si de rien n'était, alors qu'on n'a posté que deux articles en presque cinq mois, ça doit pas être si évident, quand on a des lecteurs.
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