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#femmes en sciences
epaulesdegeantes · 24 days
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Sortir avec sa doctorante : un cas limite des relations sexo-affectives au travail Farah Deruelle, Genre, sexualité & société (2024)
Ce que je retiens de ma lecture
Tout d’abord ici le “cas limite” n’est pas tant sur un plan moral que limite à la théorie aka ici que la relation encadrant/doctorante rend impossible un consentement libre de la part de la doctorante (avec plusieurs dominations qui s’applique : hiérarchie, genre, différence d’âge).
Les 2 cas étudiés ici (le terrain étant limité), l’un rentre tout à fait dans cette théorie avec une relation clairement inégalitaire où le consentement de la doctorante n’est pas clair. L’autre par contre est moins clair avec une relation qui perdure des dizaines d’années après la thèse et semble pleinement consentie à l’époque et encore aujourd’hui.
Mais en y regardant de plus près, même dans ce cas, la doctorante et sa carrière a pâti de cette relation. La relation encadrant/doctorant étant vu comme filiale dans le monde universitaire, la doctorante se retrouve perçu comme particulièrement une éternelle mineure scientifique vis de son encadrant et ce, au-delà de la thèse mais tant qu’ils travaillent ensemble. Ainsi la chercheuse (même après la thèse) peuvent voir leur réputation entachée par cette relation.
Bref conclusion, quand bien même entre deux adultes consentants et en prenant au mieux en compte les rapports asymétriques, les relations entre encadrant et doctorante sont forcement au détriment de la doctorante. Donc soyez un bon encadrant et ne sortez pas avec votre doctorante.
Et clairement le milieux scientifique serait plus égalitaire si la réputation scientifique (et leur professionnalisme) des chercheuse n’était pas vu à l’aune de leur vie sentimentale et sexuelle. Puisque même hors de ces relations particulière, elles peuvent être discréditées scientifiquement vis à vis de leurs relations sexuelles. Ainsi la chercheuse (même après la thèse) peuvent voir leur réputation entachée par cette relation.
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capjuby · 4 months
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logogreffe · 2 years
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French Podcast Recommendations
The following list contains podcasts in French that I, a native French speaker, listen to. So if you're a beginner in French, those might be too hard for you !
The rest of the post will be in French !
1) Chasseurs de Sciences : Chaque épisode dure une dizaine de minutes et porte sur des scientifiques/personnalités "méconnu(e)s". (Il y a plein d'épisodes sur des femmes qui ont eu un impact énorme sur leur discipline)
Super intéressant !
Mes épisodes préférés : Henrietta Lacks, morte il y a 70ans..et toujours vivante ; Ada Lovelace, autrice du premier programme informatique..en 1843 ; Rosalind Franklin, une femme à la conquête de l'ADN ; Nelly Bly, 10 jours dans un asile psychiatrique et 72 jours autour du monde ;
2) Vénus s'épilait-elle la chatte ?
C'est un podcast sur l'histoire de l'art et le féminisme !
Les épisodes sur Picasso et Frida Kahlo sont à écouter absolument ! Frida Kahlo, au delà du mythe ; Picasso, séparer l'homme de l'artiste ;
3) Thinkerview :
Séries d'interviews sur différents sujets (qui ne sont pas vraiment mentionnés dans les médias).
Super intéressant si vous vous intéressez un peu à la géopolitique/ réchauffement climatique
Mes épisodes préférés : L'effondrement, le point critique ? Aurore Stéphant (Elle parle de l'industrie minière et de ses impacts sur l'environnement. L'écoute de cet épisode devrait être obligatoire pour l'ensemble de la population)
Guillaume Pitron : L'enfumage de la transition écologique
4) Mythologie Grecque
Un podcast sur ... la mythologie grecque !
Remarque : Je crois qu'à la base c'est un podcast à écouter avant d'aller dormir donc les effets sonores sont un peu...particuliers.
Voilà voilà, après, je vous conseille, s'il y a des sujets particuliers qui vous intéressent, de juste les taper en français dans la barre de recherche de Spotify et de choisir au hasard des podcasts ! C'est comme ça que j'ai découvert un tas de podcasts en anglais/ allemand/ espagnol. Bonne écoute !
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Original French:
Les Métamorphoses du vampire
La femme cependant, de sa bouche de fraise,
En se tordant ainsi qu'un serpent sur la braise,
Et pétrissant ses seins sur le fer de son busc,
Laissait couler ces mots tout imprégnés de musc:
— «Moi, j'ai la lèvre humide, et je sais la science
De perdre au fond d'un lit l'antique conscience.
Je sèche tous les pleurs sur mes seins triomphants,
Et fais rire les vieux du rire des enfants.
Je remplace, pour qui me voit nue et sans voiles,
La lune, le soleil, le ciel et les étoiles!
Je suis, mon cher savant, si docte aux voluptés,
Lorsque j'étouffe un homme en mes bras redoutés,
Ou lorsque j'abandonne aux morsures mon buste,
Timide et libertine, et fragile et robuste,
Que sur ces matelas qui se pâment d'émoi,
Les anges impuissants se damneraient pour moi!»
Quand elle eut de mes os sucé toute la moelle,
Et que languissamment je me tournai vers elle
Pour lui rendre un baiser d'amour, je ne vis plus
Qu'une outre aux flancs gluants, toute pleine de pus!
Je fermai les deux yeux, dans ma froide épouvante,
Et quand je les rouvris à la clarté vivante,
À mes côtés, au lieu du mannequin puissant
Qui semblait avoir fait provision de sang,
Tremblaient confusément des débris de squelette,
Qui d'eux-mêmes rendaient le cri d'une girouette
Ou d'une enseigne, au bout d'une tringle de fer,
Que balance le vent pendant les nuits d'hiver.
— Charles Baudelaire
An English Translation:
Metamorphoses of the Vampire
Meanwhile from her red mouth the woman, in husky tones,
Twisting her body like a serpent upon hot stones
And straining her white breasts from their imprisonment,
Let fall these words, as potent as a heavy scent:
"My lips are moist and yielding, and I know the way
To keep the antique demon of remorse at bay.
All sorrows die upon my bosom. I can make
Old men laugh happily as children for my sake.
For him who sees me naked in my tresses, I
Replace the sun, the moon, and all the stars of the sky!
Believe me, learnèd sir, I am so deeply skilled
That when I wind a lover in my soft arms, and yield
My breasts like two ripe fruits for his devouring — both
Shy and voluptuous, insatiable and loath —
Upon this bed that groans and sighs luxuriously
Even the impotent angels would be damned for me!"
When she had drained me of my very marrow, and cold
And weak, I turned to give her one more kiss — behold,
There at my side was nothing but a hideous
Putrescent thing, all faceless and exuding pus.
I closed my eyes and mercifully swooned till day:
And when I looked at morning for that beast of prey
Who seemed to have replenished her arteries from my own,
The wan, disjointed fragments of a skeleton
Wagged up and down in a lewd posture where she had lain,
Rattling with each convulsion like a weathervane
Or an old sign that creaks upon its bracket, right
Mournfully in the wind upon a winter's night.
— George Dillon, Flowers of Evil (NY: Harper and Brothers, 1936)
fleursdumal.org
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cricxuss · 3 months
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Croise tes cuisses sur ma tête
De façon à ce que ma langue,
Taisant toute sotte harangue,
Ne puisse plus que faire fête
À ton con ainsi qu’à ton cu
Dont je suis l’à-jamais vaincu
Comme de tout ton corps, du reste,
Et de ton âme mal céleste,
Et de ton esprit carnassier
Qui dévore en moi l’idéal
Et m’a fait le plus putassier
Du plus pur, du plus lilial
Que j’étais avant ta rencontre
Depuis des ans et puis des ans.
Là, dispose-toi bien et montre
Par quelques gestes complaisants
Qu’au fond t’aimes ton vieux bonhomme
Ou du moins le souffre faisant
Minette (avec boule de gomme)
Et feuille de rose, tout comme
Un plus jeune mieux séduisant
Sans doute mais moins bath en somme
Quant à la science et au faire.
Ô ton con ! qu’il sent bon ! J’y fouille
Tant de la gueule que du blaire
Et j’y fais le diable et j’y flaire
Et j’y farfouille et j’y bafouille
Et j’y renifle et oh ! j’y bave
Dans ton con à l’odeur cochonne
Que surplombe une motte flave
Et qu’un duvet roux environne
Qui mène au trou miraculeux
Où je farfouille, où je bafouille
Où je renifle et où je bave
Avec le soin méticuleux
Et l’âpre ferveur d’un esclave
Affranchi de tout préjugé.
La raie adorable que j’ai
Léchée amoroso depuis
Les reins en passant par le puits
Où je m’attarde en un long stage
Pour les dévotions d’usage,
Me conduit tout droit à la fente
Triomphante de mon infante.
Là, je dis un salamalec
Absolument ésotérique
Au clitoris rien moins que sec,
Si bien que ma tête d’en bas
Qu’exaspèrent tous ces ébats
S’épanche en blanche rhétorique,
Mais s’apaise dès ces prémisses.
Et je m’endors entre tes cuisses
Qu’à travers tout cet émoi tendre
La fatigue t’a fait détendre.
Paul Verlaine, Femmes, 1890
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aurevoirmonty · 5 months
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On regarde les informations et c'est systématiquement la quatrième dimension.
Dans la même séquence, vous avez :
Le résident américain d'origine africaine Omar Sy qui revient sur les plateaux pour dénoncer sempiternellement l'extrême-droite, le dentiste marseillais Salim Laïbi qui appelle les Musulmans à quitter la France pour se mettre à l'abri du racisme des Français (??), le maire de Grenoble Éric Piolle qui réclame la dépénalisation du cannabis, Macron qui veut partager la dissuasion nucléaire française avec le reste de l'Europe, le maire de Tilloy-lez-Marchiennes dans le Nord qui, toujours déguisé en femme, accuse Dorat Moutot d'être nazie parce qu'elle a co-écrit un livre pour dénoncer le transactivisme, les islamo-gauchistes de Sciences-Po qui décrochent le drapeau français de la façade de l'établissement pour lui substituer un drapeau palestinien…
… et au milieu de tout ça, au milieu de cet immense épisode de South Park devenu réalité, vous avez Mathis, adolescent français de 15 ans, notre petit frère, notre gamin à tous, poignardé à mort pour un téléphone par un migrant afghan à Châteauroux.
Un de plus, un mort de plus, encore un des nôtres qu'il va falloir enterrer dans l'indifférence d'une classe médiatico-politique encore occupée à palabrer sur le cannabis, sur le racisme et la transphobie des Français et sur la pluie qui tombe un mois d'avril.
Comment ne pas les détester de toutes nos forces ?
Repose en paix Mathis. Là-haut, bon gamin, dis à Lola, à Thomas et à tous les autres qu'on ne les oublie pas.
Jonathan Sturel
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lounesdarbois · 6 months
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Les termes de remplacement, grand remplacement, petit remplacement sont inacceptables. Ils sont le fait d'un esprit brillant mais femelle et surtout passif, ils portent en eux-même la résignation à une situation finale alors même qu'elle est en cours. Se résigner à ce mot pour qualifier une tentative de génocide est une faute contre la cause. Remplacement est un mot de compteur de cheptel, c'est un vocabulaire de statisticien neutre: "Dans le parc de Sceaux les perruches à collier ont remplacé les mésanges huppées", non pas, mais des haïsseurs de mésanges ont organisé le surpeuplement du parc par des lâchers répétés d'immondes perroquets tueurs sortis d'Afrique qui se nourrissent des oeufs de mésanges et qui ont été sélectionnés pour cette raison précise. "Remplacement", un type du CNRS pourrait l'employer pour commenter des cartes hachurées parcourues de flèches directionnelles : "on assiste à....", "on le voit donc, des situations qui changent et qui...". Baratin de science-potard qui veut faire avaler au peuple "à éduquer" les couleuvres de "l'inéluctable".
"Remplacement" induit soit passivité soit neutralité, tant chez l'émetteur du mot que chez l'auditeur. Tant que l'on vit il n'y a pas de remplacement. Il n'y a pas de remplaçeur non plus, il y a des squatteurs, des profiteurs, des ingrats, des fuyards, des troglodytes, des coucous, des nuisibles, des excitateurs de perruche, des apporteurs de perruches, cela à foison. Le Grand Squat. La Grande Occupation. La Grande Usurpation. La Grande Invasion (Usmaini). La Grande Spéculation. Le Grand Outrage. La Grande Profanation. La Grande Extorsion. Le Grand Chantage. Le Grand Pillage. Le Grand Racket. La Grande Tentative. La Grande Intimidation. La Grande Menace. La Grande Impureté. La Grande Perversion. Le Grand Déshonneur. La Grande Puanteur. N'importe quoi qui exprime la Grande Agression telle qu'elle est vraiment sur le terrain réel. Mais remplacement ment.
Comment un pays se défend d'une invasion lorsque la frontière est tombée? Comme une cellule. Comment une cellule se défend d'une intrusion? Par sa MEMBRANE. La membrane, appliquée à un peuple privé de frontière c'est son intelligence collective, son être collectif, son ingénierie sociale, sa Charité interne couplée à son hostilité externe, ses greniers abondants en interne couplés à sa politique de terre brûlée en externe, ses femmes réservées qui savent qu'elles portent la race de leur peuple.
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C'est ainsi que je me suis retrouvé parmi les rapetisseurs de monde, les postmodernes, les transhumanistes, les mondialistes, les globalistes, les journalistes, les technologistes, les algorithmés du bulbe, les scientistes, les socialistes, les progressistes, les transexualistes, les climatistes, les covidiotistes, les antiracistes, les antifascistes, les attestationistes, les confinistes, les vaccinistes, les enfermistes, les cul-erre-codistes, les maquinnesaitistes, les phoquechèqueuristes… je n'exigeais pas grand-chose et j'étais prêt à en trouver encore moins. Des barbares depuis des temps immémoriaux sont devenus encore plus barbares par la diligence, la science et même la religion, profondément inaccessibles à toute transcendance, abîmés jusqu'à la moelle à tous les degrés de l'exagération et de l'insuffisance, ternes et inharmonieux, je ne connais pas de peuple plus divisé en lui-même que les occidentés, vous y voyez des ingénieurs, des avocats, des artisans, des chefs d’entreprise, des financiers, des docteurs, des influenceurs, des journalistes, des écrivains, des maîtres et des esclaves, des jeunes et des anciens, mais pas d'hommes - n'est-ce pas comme un champ de bataille où les mains et les bras et tous les autres membres sont démembrés en tas, tandis que le sang de la vie s'écoule dans le sable ?
Chacun a droit à son écran, direz-vous, et je le dis aussi. Seulement, chacun doit être ce qu'il est, avec de l'amour, il doit être ce qu'il est, car c'est ainsi qu'un esprit vit dans ses actes, et s'il est poussé dans une profession où l'esprit ne peut vivre, qu'il la repousse avec mépris et qu'il apprenne à lire, à écrire, à dessiner, à composer, à labourer la terre, à pêcher, à chasser, à se battre ! Mais les occidentés se contentent du néant de la vie, et c'est pour cela qu'il y a tant de travail bâclé chez eux et si peu d'activités libres et agréables. Pourtant, cela pourrait être le travail de l'homme, s'il n'était pas si dépourvu de sentiment pour toute la beauté de la vie, si seulement la malédiction de la pseudo-culture ne pesait pas partout sur ce peuple éclaté.
Les vertus des anciens ne sont que des vices éclatants, comme l'a dit une mauvaise langue, je ne sais plus laquelle, et pourtant leurs vices eux-mêmes sont des vertus, car ils ne sont pas des vices ; un reste de l'esprit d'enfance et de beauté vivait encore parmi eux, et de tout ce qu'ils faisaient, rien n'était fait sans âme. Mais les vertus des occidentés sont un mal éclatant, rien de plus que la peur de l'homme, de la femme, de l’enfant, des efforts serviles arrachés au cœur stérile, et qui laissent sans esprit l'homme qui, gâté par la sainte harmonie des natures plus nobles, ne peut supporter les sursauts de la discorde qui crie dans tout l'ordre mort de ces hommes.
Je vous le dis: il n'y a rien de saint qui ne soit profané, qui ne soit dégradé dans ce peuple qui a perdu le rapport à son origine, même les sauvages, ces barbares calculateurs les poursuivent comme on applique un calcul, et il ne peut en être autrement, car là où un vice de l'homme s’est une fois formé, là il sert son but, là il cherche son profit, il est jaloux de ses profits, il n'est plus emporté par l'enthousiasme, à Dieu ne plaise ! et quand il fête, quand il aime, quand il prie, et même quand arrive la belle fête du printemps, quand le temps de la réconciliation du monde dissout toutes les inquiétudes et fait naître l'innocence dans un cœur coupable, lorsque, enivré par les chauds rayons du soleil, l'esclave oublie joyeusement ses chaînes et, apaisé par l'air divinement vivifié, les ennemis de l'homme sont aussi paisibles que les hommes, paisibles comme des enfants - quand même les chenilles poussent des ailes et les abeilles pullulent, l’occidenté,
l’occidenté, lui, reste confiné à sa profession, à son divertissement. Il ne se préoccupe guère du temps qu'il fait !
Mais c'est toi qui jugeras, sainte nature ! Car s'ils étaient humbles, ces hommes, s’ils ne se faisaient pas la loi pour le pire d'entre eux !
s'ils ne dénigraient pas ce qu'ils ne sont pas, et pourtant qu'ils dénigrent, s'ils ne se moquaient pas de Dieu, des dieux anciens!
Ou bien n'est-ce pas le divin que vous, occidentés, raillez et appelez sans âme ? L'air que vous buvez n'est-il pas l'air que vous buvez ? ne vaut-il pas mieux que vos bavardages ? que vous tous nourrissez, hommes astucieux ? Les sources de la terre et la rosée du matin rafraîchissent votre bosquet ; pourriez-vous faire cela ? Vous pouvez tuer, mais vous ne pouvez pas donner la vie, non pas sans l'amour, qui ne vient pas de toi, que tu n'as pas inventé. Tu t'inquiètes, tu fais des projets pour échapper au destin, et tu ne comprends pas que ton enfantine technique n'est d'aucun secours ; pendant ce temps, les étoiles se meuvent inoffensives au-dessus de toi.
Vous dégradez, vous détruisez la nature patiente là où elle vous tolère, et pourtant elle vit dans une jeunesse infinie, et tu ne peux pas bannir son automne et son printemps, vous ne gâtez pas son éther.
Ô elle doit être divine, car tu peux détruire et pourtant elle ne vieillit pas, elle ne vieillit pas, et malgré toi le beau reste beau.
C'est aussi un déchirement quand on voit vos artistes, et tous ceux qui respectent encore le génie, qui aiment le beau et le cultivent. Les bonnes âmes ! Elles vivent dans le monde comme des étrangers dans leur propre maison, elles sont comme le patient et souffrant Ulysse lorsqu'il s'asseyait à sa porte déguisé en mendiant, tandis que les prétendants éhontés clamaient dans la salle et demandaient : Qui nous a apporté le vagabond ?
Pleines d'amour, d'esprit et d'espoir, ses jeunes Muses grandissent pour le peuple disparate des occidentés ; on les revoit sept ans plus tard et ils errent comme des ombres, silencieux et froids. Ils sont comme la terre que l'ennemi sème avec du sel pour qu'il ne pousse jamais un brin d'herbe ; et quand ils parlent, malheur à celui qui les comprend !
Qui ne voit, dans leur titanesque projet comme dans leurs technologies protéiformes, la bataille, le combat désespéré que leur esprit troublé livre aux barbares contre les barbares auxquels il a affaire.
Tout ce qui existe sur terre est imparfait - c'est la vieille chanson des occidentés. Si quelqu'un pouvait dire une fois à ces âmes perdues que tout n'est si imparfait chez eux parce qu'ils ne laissent rien de pur sans être corrompu, rien de saint n'est épargné par leurs mains grossières et leur esprit grossier, que rien ne prospère parmi eux parce qu'ils ne respectent pas la racine, le germe de l'épanouissement, l’origine divine, que la vie parmi eux est rassise, lourde de soucis et pleine de discordes froides et muettes, parce qu'ils méprisent le génie de l'homme qui apporte la force et la noblesse dans les actes humains, la sérénité dans la souffrance, l'amour et la fraternité dans les villes et les maisons..
C'est aussi pour cela qu'ils ont si peur de la mort et qu'ils subissent, au nom de leur vie en coquille, toutes les disgrâces, parce qu'ils ne connaissent rien de plus élevé que l'œuvre bâclée qu'ils se sont donnée.
Là où un peuple aime le beau, où il honore le génie de ses artistes, là où l'esprit commun flotte comme l'air de la vie, là l'esprit timide s'ouvre, la suffisance se dissout, et tous les cœurs sont pieux et grands, et l'enthousiasme donne naissance à des héros. La patrie de tous les hommes est dans la langue, et l'étranger lui-même peut s'y attarder avec plaisir. Mais là où la nature divine et ses artistes sont ainsi insultés, là le plus beau plaisir de la vie est écarté et toute autre étoile est meilleure que la terre. Là, les hommes deviennent de plus en plus stériles, de plus en plus désolés, de plus en plus dégénérés alors qu'ils sont tous nés beaux ; la servilité s'accroît, et avec elle l'impudence, l'ivresse s'accroît avec les soucis, et l'abondance, la faim et la crainte de la famine ; la bénédiction de chaque année devient une malédiction, et tous les dieux s'enfuient.
Et malheur à l'étranger qui erre par amour et arrive chez un tel peuple, et malheur trois fois à celui qui arrive chez un tel peuple comme je l'ai fait, poussé par une grande joie comme je l'ai fait, ou poussé par un grand chagrin, cela revient au même ! Assez ! tu me connais, lecteur, et tu le prendras bien, car j'ai parlé en ton nom.
Je parlais aussi pour tous ceux qui sont dans ce pays et qui souffrent comme j'ai souffert.
(Avec Hölderlin au XXIe siècle)
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marie-swriting · 4 months
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Pour La Toute Première Fois - Emily Prentiss
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Masterlist
Résumé : Emily a toujours pensé qu'elle finirait sa vie avec un homme, cependant c'est une femme qui fait battre son cœur plus rapidement.
Warnings : se passe pendant la saison 16 (pas de spoiler), consommation d'alcool (consommer l'alcool avec modération!), questionnement de sa sexualité, fin heureuse, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 3.3k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : 10x better par Marielle Kraft
Emily Prentiss est plongée dans ces dossiers sur l’enquête de Sicarius. Elle relit chaque information, à la recherche d’un détail qui leur aurait échappé, en vain. Elle passe une main dans ses cheveux gris tout en soupirant. Elle regarde pour la énième fois la première page du dossier quand tu viens l’interrompre dans sa lecture.
-Excusez-moi, j’ai attendu la toute dernière minute, mais je vais fermer maintenant donc j’ai besoin que vous partiez.
-Oh mon Dieu, désolée ! s’excuse Emily tout en regardant sa montre. Je n’ai pas vu l’heure passée. Vous auriez pu me le dire avant, j’aurais compris.
-Ne vous inquiétez pas, j’avais tout le ménage à faire derrière et je voyais bien que vous étiez occupée, la rassures-tu avec un sourire cordial.
-C’est le moins qu’on puisse dire, mais ce n’est pas une excuse. Je ferai plus attention la prochaine fois.
-Vous travaillez sur un dossier important ? demandes-tu alors qu’elle range ses affaires dans son sac.
-On peut dire ça, oui.
-Qu’est-ce que vous faites ? Si ce n’est pas indiscret. 
-Je suis du FBI, au Département des Sciences du Compartiment, plus précisément, t’informe-t-elle en se levant de la table. 
-Je comprends mieux pourquoi vous vous arrachez vos cheveux alors, rigoles-tu. 
-Le stress fait partie du job.
-Pas au point de perdre vos beaux cheveux quand même, j’espère. Enfin, peut-être que je vais finir par faire pareil, ce job me prend toute mon énergie, même si ce n’est clairement pas au même niveau, je n’ai pas peur des grains de café. 
-Vous travaillez ici depuis longtemps ? questionne Emily.
-L’ouverture. Je suis la propriétaire. J’étais dans l’assurance avant et du jour au lendemain, j’ai tout plaqué pour ouvrir ce café dont je rêvais depuis des années.
-C’était un bon changement. J’aime beaucoup cet endroit, complimente-t-elle sincèrement et ça te met du baume au cœur.
-Merci. 
-Je vais vous laisser. Je voudrais pas plus vous retarder. Encore désolée.
-Pas de souci. 
Tu commences à prendre la tasse et la petite assiette lorsque la cloche de la porte d’entrée sonne. Tu attends que la porte se referme quand la voix d’Emily résonne une dernière fois dans le café. 
-Au fait, je m’appelle Emily.
-Y/N. Revenez quand vous voulez.
Emily te fait un dernier sourire avant de quitter le café. Tu la regardes partir à travers la fenêtre avant de fermer la porte principale à clé et de finir ton ménage. 
Après ce soir-là, tu n’as plus revu Emily pendant plusieurs semaines. Tu as continué ta vie habituelle, mais tu ne peux nier que tu aurais aimé la revoir. Emily a réussi à te marquer avec une seule conversation. Par conséquent, quand tu finis par la revoir installée à une table, tu ne peux empêcher le sourire sur ton visage. Emily a au moins trois dossiers étalés devant elle et un stylo dans la main droite. Comme la dernière fois, elle parcourt les différentes pages, un air désespéré sur le visage. Tu sers un autre client avant de venir vers elle.
-Il semblerait que vous ayez besoin d’un autre café, annonces-tu, la faisant relever la tête vers toi.
-J’ai besoin de bien plus que ça.
-Vous avancez ?
-Tout doucement. Trop doucement pour certaines personnes, souffle Emily en se massant la nuque.
-Je suis sûre que vous trouverez les indices nécessaires, dis-tu avec douceur et en posant ta main sur ton épaule, faisant battre son cœur plus vite. Je vous amène ce café tout de suite.
Emily ne bouge pas jusqu’à ce que tu reviennes, encore sous le choc de ton contact physique. Quand tu reviens, tu lui donnes sa nouvelle tasse de café ainsi qu’une petite assiette avec un donut au chocolat.
-Je me suis dit que vous auriez besoin de sucre. C’est offert par la maison.
-Ce n’était pas nécessaire.
-Ça me fait plaisir. 
Avant que tu puisses ajouter quelque chose, tu entends une de tes employés t’appeler. Tu souris à Emily puis, tu vas voir ton employée. 
Comme la dernière fois, tous les clients sont partis à l’exception d’Emily. Et comme la dernière fois, tu la laisses tranquille pendant que tu fais presque tout le ménage. Quand tu viens vers elle, Emily entend tes pas et relève la tête avant que tu puisses parler. Elle regarde sa montre et soupire.
-Je n’ai pas vu l’heure passer. Encore. Désolée.
-Oh, ne vous inquiétez pas, souris-tu en prenant la vaisselle sur sa table. 
-Vous avez besoin d’aide ? demande Emily. C’est le moins que je puisse faire pour vous remercier de votre patience et du donut, il était très bon, d’ailleurs. 
-Merci et je n’ai plus qu’à nettoyer votre table et le sol de la salle et j’ai fini donc pas besoin. 
-J’insiste. Et puis, ça me sortira de tous ces dossiers. 
-Comme vous voulez. 
Emily se saisit du balais alors que tu essuies sa table. 
-Ça vous arrive souvent de finir tard ? finis-tu par demander, interrompant Emily dans sa tâche.
-Plus que je ne le voudrais, mais c’est pour la bonne cause. 
-Et ce n’est pas trop compliqué avec votre vie personnelle ? Enfin, j’imagine que vous devez avoir une grande charge de travail et que vous devez voyager souvent.
-Ça peut être compliqué. Mon dernier ex était agent du FBI également et même si ça aidait pour comprendre à quel point on pouvait être occupés, le fait est qu’on a fini par se séparer. Il était gentil, mais ça ne fonctionnait pas vraiment. C’est un peu compliqué d’avoir une relation durable quand il y a la distance. 
En comprenant que la dernière relation d’Emily était avec un homme, tu te sens bête d’avoir pensé que tu aurais pu avoir une petite chance avec elle. Cependant, tu te rappelles vite qu’elle peut être tout aussi bien attirée par les hommes que par les femmes. Toutefois, tu dois bien garder en tête que potentiellement, tu as zéro chance avec elle.
-Je peux comprendre, mais pour ma part, avec mon ex, ça marchait plutôt bien. Si on s’est séparés, c’est plus parce que notre relation avait fait son temps plutôt qu’à cause de la distance. Je pense qu’avec la bonne personne et les efforts suffisants, ça peut marcher, avoues-tu sincèrement.
-Il travaillait dans quoi ?
-Elle était hôtesse de l’air.
En t’entendant corriger le pronom, Emily est gênée, mais une partie d’elle est aussi… rassurée ? Elle n’est pas sûre de comprendre. 
-Oh, pardon, je n’aurais pas dû partir du principe que…
-Ce n’est pas grave, rassures-tu.
-Vous avez retrouvé quelqu’un depuis ? 
-Non, je n’ai plus personne dans ma vie depuis un an alors, vous pouvez me faire terminer tard sans aucun problème, rigoles-tu. 
-Je me sens moins coupable.
Vous continuez à nettoyer le reste du café tout en continuant à faire connaissance. Rapidement, vous rigolez ensemble. Emily est tout de suite fascinée par ta personne. Elle n’avait jamais ressenti une connexion à une autre personne aussi vite. Elle ne cesse de te poser des questions, voulant en apprendre autant que possible sur toi. Quand le café est complètement propre, Emily est déçue. Elle aurait aimé que ce moment continue. 
-C’était bien de parler. On devrait faire ça plus souvent. 
-Oui, on devrait. 
-Peut-être en dehors du café. Qu’est-ce que vous en dites ?
À ta phrase, Emily ne sait plus fonctionner normalement. Es-tu en train de flirter avec elle ? Elle n’arrive pas à deviner, mais elle est sûre d’une chose : ça ne la dérange pas si c’est le cas. Tu lui donnes ton numéro de téléphone, la salues puis, tu pars vers ta voiture alors qu’Emily te regarde partir, un million d’émotions traversant son corps. 
Au fil des semaines, vous vous êtes revues plusieurs fois. Tout d’abord, en public, dans un parc, au cinéma, au restaurant puis, un soir, tu lui as proposé de finir la soirée chez toi et vous avez discuté jusqu’à tard dans la nuit. 
Emily se languit de ces moments passés avec toi. Elle veut toujours être en ta présence, écouter ta voix, te faire rire. Elle ne comprend pas totalement ce qui lui arrive. Au début, elle pensait avoir trouvé une amitié unique, mais plus elle y réfléchit, plus elle se dit que ses sentiments ne sont pas totalement platoniques. Toutefois, à cause de son travail, elle n’a pas le temps de se questionner, alors elle se contente juste de jongler entre sa vie professionnelle et personnelle. 
Tu finis par inviter Emily chez toi pour un repas. Emily est nerveuse, mais elle a hâte de te retrouver, surtout après la journée stressante qu’elle a eue. Elle veut se détendre et elle sait qu’avec toi, elle y arrive à chaque fois. 
Alors que tu finis de préparer la sauce, Emily frappe à la porte. Tu lui ouvres et l’invites chez toi. Tout de suite, Emily hume l’odeur émanant de ta cuisine.
-Oh mon Dieu, ça sent drôlement bon, complimente-t-elle, l’eau à la bouche. 
-Merci ! C’est la recette que j’ai apprise à mon dernier cours de cuisine. J’espère que tu as faim.
-Maintenant plus que jamais ! 
Tu fais un grand sourire à Emily avant de la traîner dans la cuisine. Afin de lui ouvrir un peu plus l’appétit, tu lui fais goûter la sauce et Emily se dit qu’elle n’a jamais mangé quelque chose d’aussi bon. Ta cuisine peut rivaliser celle de Rossi, bien qu’elle ne lui dirait jamais. 
Après avoir mangé votre repas, le ventre d’Emily est parfaitement rempli. Vous finissez votre soirée sur ton canapé, un verre de vin rouge à la main. Emily te parle un peu plus de son boulot et de son équipe. Elle te raconte plusieurs anecdotes et tu te dis que tu aimerais les rencontrer. Ils ont l’air d’être importants pour elle, d’être sa famille. Pendant qu’Emily parle, tu l’admires avec tendresse alors que vos deux corps se rapprochent de plus en plus sans que vous vous en rendiez compte.
En relevant la tête, Emily voit à quel point vos deux visages sont proches. Malgré elle, ses yeux dérivent sur tes lèvres. Tu le remarques et souris avant de te rapprocher tout doucement. Emily ne recule pas. Bien au contraire, elle se penche légèrement, ne laissant plus que quelques millimètres entre vos lèvres. Tu es sur le point de poser tes lèvres quand une sonnerie de téléphone retentit. Rapidement, Emily s’éloigne et sort son portable où elle trouve un nouveau message lui indiquant qu’à la première heure le lendemain, elle a une réunion importante faite par la Madame Davis, la procureure générale. 
-Rien de grave ? questionnes-tu, les sourcils froncés. 
-Non, juste des informations pour une réunion demain matin. 
Un blanc règne entre vous deux. Cette interruption soudaine vous a ramené sur terre et vous ne savez pas si vous devez agir comme si de rien était ou essayer de vous rapprocher à nouveau. Embarrassée, tu t’éclaircis la gorge avant de répondre : 
-Tu devrais y aller, alors. J’ai l’impression que tu ne dors pas beaucoup et je ne voudrais pas être la raison pour laquelle tu t’endors en plein travail. 
-Tu as raison. Je vais y aller, concède Emily en se levant de ton canapé. J’ai passé un excellent moment ce soir. On devrait refaire ça, mais chez moi cette fois. Je ne te promets pas un repas digne du tiens, par contre.
-Tant que c’est fait avec amour. 
En entendant ton dernier mot, Emily ne sait pas quoi ajouter. Elle se demande si ta phrase était innocente ou si tu sous-entendais quelque chose. Elle qui est une profiler hors-pair, tu arrives à lui faire perdre ses moyens. Par conséquent, elle te salue tout simplement avant de quitter ton appartement. 
Sur le chemin jusqu’à chez elle, Emily ne peut s’empêcher de repenser à votre soirée et au moment où vous avez failli vous embrasser. Si son téléphone n’avait pas sonné, elle aurait en tête un moment encore plus délicieux que ton repas. Avant ce soir, elle n’avait pas réalisé à quel point elle désirait tes lèvres. Au fur et à mesure de ses pensées, elle finit par imaginer un futur avec toi où vous seriez ensemble et pour la première fois de sa vie, elle n’est pas réticente. Elle se réjouit même de certains moments insignifiants alors que dans ces anciennes relations, elle savait toujours qu’elle se lasserait vite, mais pas avec toi. C’est différent. Ce qu’elle ressent pour toi, bien qu’elle ne comprend pas totalement, semble déjà plus simple, plus agréable. 
Tu as beau occuper l’esprit d’Emily plus qu’elle n’aurait jamais pensé, le fait est qu’elle a une enquête à résoudre. En effet, quand Emily est au bureau, elle arrive à rester professionnelle. Parfois, tu trouves ton chemin dans sa tête, mais Emily ne se laisse pas distraire. Cependant, ses pensées te concernant deviennent de plus en plus importantes et Emily a l’impression qu’elle va finir par exploser. Elle a besoin d’en parler à quelqu’un, même si c’est la dernière chose qu’elle veut faire. 
C’est la fin de journée quand quelqu’un frappe à la porte du bureau d’Emily, la tirant de ses pensées. Elle autorise la personne à entrer et Tara fait son apparition. 
-J’y vais, je voulais te saluer avant de partir.
À sa phrase, Emily regarde sa montre et découvre qu’il est presque vingt heures. Elle soupire avant de relever la tête vers sa collègue.
-Tara, je pourrais te parler avant que tu partes.
-Bien sûr. C’est par rapport à Sicarius ? veut savoir Tara en s’asseyant devant Emily. 
-Non, c’est… personnel. Rebecca est la première femme avec qui tu sors, n’est-ce pas ? Avant, tu n’étais sortie qu’avec des hommes.
-Oui, c’est ça. Pourquoi ?
Tara regarde Emily, perdue alors qu’Emily cherche ses mots avec précision. Jamais Tara n’avait vu Emily dans cet état. 
-Comment t’as compris que tu voulais plus avec Rebecca alors que…
-Avant, je n’avais jamais été attirée par des femmes ? finit-elle avec un sourire, comprenant où cette discussion va aller. Déjà, en y réfléchissant, je me suis rendue compte que j’avais été attirée par plus de femmes que je ne le pensais. Pour Rebecca, c’était juste… naturel. On s’est rencontrées lors d’une réunion et tout de suite, on a accroché. Je t’avoue que je n’ai même pas compris ce qui m’arrivait. Tout d’un coup, je me suis retrouvée à vouloir avec elle ce que je voulais avec mes exs, à la différence que cette fois, je suis tombée sur une bonne personne. Pourquoi cette question ? Aurais-tu rencontré quelqu’un ?
-On peut dire ça, admet Emily en détournant le regard. Rien n’est fait, mais je n’avais jamais ressenti ça avant. Tu sais, quand j’étais plus jeune, je faisais tout pour rentrer dans les normes, même si ça voulait dire faire des conneries. Mes relations n’ont jamais vraiment fonctionné au début alors, j’ai fini par créer cette liste de “l’homme parfait” et dès que l’homme que je pensais aimer ne correspondait pas à ces critères, je passais à autre chose. Les rares fois où ces hommes ont réussi à rentrer dans ces cases, je trouvais toujours un défaut. J’avais toujours l’impression que quelque chose n’allait pas. Je ne savais pas si ça venait d’eux ou de moi, mais ces relations n’ont jamais marché et les hommes semblaient toujours plus attachés à moi que je ne l’étais à eux, confesse Emily en soupirant. Le fait est qu’il y avait toujours un problème, puis je l’ai rencontrée, elle. Comme pour toi et Rebecca, on a accroché tout de suite et tout me semble naturel. Je n’ai pas l’impression de devoir jouer un rôle et plus je pense à elle, plus je réalise qu’elle correspond à ce que j’attends d’une relation, même à des choses auxquelles je n’avais jamais pensé. Mais… je ne sais pas…, dit-elle avec hésitation. Je ne m’étais jamais imaginée avec une femme, mais avec elle, ça ne me dérange pas. Pour la première fois, je vois une relation avec une personne et ça semble… paisible. C’est dix fois mieux que ce que je pensais. Tu vois ce que je veux dire ?
-Je te comprends totalement, confirme Tara avec un grand sourire. Elle t’a vraiment tapé dans l'œil.
-Tu n’as pas idée. Mais je ne sais pas vraiment quoi faire. Je sais qu’elle aime les femmes et je pense que parfois, elle flirte, mais je ne sais pas.
-Tu devrais lui parler. Crois-en mon expérience et tiens moi au courant. 
Emily n’a pas arrêté de repenser à sa conversation avec Tara et elle s’est vite rendue qu’elle avait raison. En y réfléchissant avec plus d’attention, Emily comprend ce qui clochait dans toutes ses relations : elle n’a jamais aimé ces hommes, peu importe ses efforts. Emily a également réalisé qu’avec toi, ses sentiments étaient beaucoup plus réels alors, elle t’a invité chez elle afin que vous puissiez en parler. 
Cependant, quand tu es chez elle, Emily n’arrive pas à amener le sujet. Elle fait tout pour éviter le sujet. Emily a toujours eu du mal à parler de ses émotions, ayant appris à les gérer et après les faits. Toutefois, quand elle voit ton visage s’illuminer alors que tu parles des dernières nouveautés du café, elle n’a qu’une envie et c’est d’agir émotionnellement et de t’embrasser tout de suite. Tu continues à expliquer les nouvelles recettes de pâtisserie que tu veux ajouter quand Emily murmure : 
-J’ai tellement envie de t’embrasser.
-Quoi ? t’exclames-tu, les sourcils froncés et une pointe d’espoir.
-Euh… Désolé, c’est pas ce que je voulais dire, s’excuse Emily, rougissant. 
-Oh… d’accord,  dis-tu avant de marquer une pause et de te rapprocher d’elle. Si ça peut te rassurer, je n’aurais pas été contre. Je meurs d’envie de t’embrasser depuis des mois. 
-Qu’est-ce qui t’a retenu ?
-Je n’étais pas sûre que tu sois attirée par les femmes. 
-Je n’en étais pas sûre non plus puis, je t’ai rencontrée et tout est devenu plus clair, avoue Emily en te regardant droit dans les yeux. Depuis que je suis petite, j’ai toujours senti que j’étais différente, mais je n’avais jamais compris pourquoi. En te rencontrant, tout est devenu parfaitement clair. Je suis lesbienne et, oh mon Dieu, ça fait du bien de le dire à voix haute ! s’écrie-t-elle, joyeuse et tu la regardes amoureusement. Jamais je n’aurais pensé être à ce point à l’aise avec qui je suis.
-Je te comprends. Réaliser qui on est n’est jamais facile, encore moins quand on le réalise à notre âge, mais c’est tellement libérateur. Je suis contente que tu aies réussi à t’accepter, déclares-tu en prenant sa main dans la tienne. 
-J’ai encore des interrogations, mais je pense que j’ai fait le plus gros du chemin.
-Et bien, je serais contente de t’accompagner, sauf si tu préfères le faire seule, ce que je comprendrais totalement.
-Tu as oublié la partie où j’ai envie de t’embrasser.
-Je l’ai bien en tête, rigoles-tu, mais je sais aussi que parfois, on peut avoir besoin de se retrouver seule pour déballer tout ça. Tout ça pour dire que je ne t’en voudrais pas si tu ne veux pas d’une relation tout de suite.
-Bien au contraire, pour une fois, tout à l’air facile et je te veux, toi. J’en suis sûre à 100%, je n’ai pas peur de m’engager. 
Déterminée, Emily pose ses mains sur tes joues et te rapproche jusqu’à ce que ses lèvres se posent sur les tiennes. Tu souris en l’embrassant alors que tu passes une main dans ses cheveux gris et une autre trouve son chemin sur sa taille. Alors que vous continuez à vous embrasser, le cœur d’Emily est sur le point de sortir de sa poitrine. Ce baiser est le meilleur qu’elle ait jamais eu. Ce baiser est doux et pourtant dix fois mieux que tous ceux qu’elle a jamais partagés. Elle pourrait t’embrasser jusqu’à manquer d’air et pour la toute première fois de sa vie, Emily sait qu’elle a trouvé la personne pour elle. Finalement, l’idée de l’homme parfait n’existait pas, tout simplement parce que c’était une femme, parce que ça ne pouvait être personne d’autre que toi et tu es encore mieux que ce qu’elle avait pu imaginer.
Masterlist
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icariebzh · 10 months
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"Eh bien dansez maintenant" "La religion est une illusion, la science une prétention, la philosophie un délire, l’art un malentendu, la politique un spectacle. Bien sûr, mais nous avons la danse pour nous sauver. Alors dansez les amis, dansons. Tous. Jeunes, vieux, noirs, blancs, experts-comptables, chômeurs, arthritiques, contorsionnistes. Tous. Hommes, femmes, enfants, morts, vivants. Dansons. Athées, agrégés, militants, cocus, boulangers, décolorés, boiteux, amoureux, insomniaques, démoniaques. Dansez, vous les Monique, les Raymond, les Edmonde, les Émir, les Kevin, Noémie, Mimi, Nono, Mémé. Dansons quand on est fatigué, névrosé, alcoolisé, diplômé, renvoyé, enlacé, embrassé, harassé, humilié, attendu, entendu. Dansons parce que danser c’est vivre. Ou mourons (mais en dansant)."  Ar.No.Si. "Les restes du Banquet"
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epaulesdegeantes · 6 months
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La Fondation L'Oréal sort un violentomètre pour le monde scientifique où le harcèlement, les violences sexistes et sexuelles sont vécues par la moitié des femmes y travaillant et qui contribue à l'abandon de la recherche par celles-ci. Le violentomètre : https://www.fondationloreal.com/sites/default/files/2024-03/violentometre_depliant.pdf
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maaarine · 4 months
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interesting podcasts I've listened to in recent weeks
🇬🇧 Origin Story: Apocalypse How? Dorian on the birth of end of the world fiction
how a volcanic eruption on the other side of the world influenced the art of Byron and Mary Shelley; see also this post on the subject
🇬🇧 The Grey Area with Sean Illing: The world after Ozempic
is Ozempic going to make women and girls' eating disorders even deadlier?
🇬🇧 Eye of the Storm Podcast: 'The most important question to ask yourself' — Brian Eno and Yanis Varoufakis
just a cute chat with commie girlies (Brian Eno and Yanis Varoufakis)
🇫🇷 Cultures monde: Hongrie : les travailleurs asiatiques moteurs de l’industrie
la Hongrie a une rhétorique très anti-migrants mais recrute en fait de nombreux travailleurs asiatiques pour ses usines automobiles
🇫🇷 Avec philosophie: Le lien familial pèse-t-il aux femmes ?
pourquoi le mariage est une arnaque pour les femmes
🇫🇷 La science, CQFD: Ménopause, andropause, c'est l'heure de la pause
comparaison entre la ménopause et l'andropause (la ménopause est pire)
🇫🇷 La science, CQFD: Médecines alternatives et complémentaires : pourvu qu'elles soient douces
un rdv médical normal dure 15 minutes alors qu'un rdv en médecine alternative dure 1 heure, et ça joue
🇪🇸 Carne Cruda Podcast: Con Viggo Mortensen hasta el fin del mundo #1355
joder Viggo Mortensen habla español con acento argentino
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oldtvandcomics · 1 year
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Salut ! D'habitude, je blogue en anglais, mais je viens tout juste de terminer ce livre en français, et je dois ABSOLUMENT en parler.
Le voilà :
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Nous Sommes la Poussière, de Plume D. Serves. Photo prise ici avec la recommandation de Les Mots A La Bouche, la librairie queer à Paris. C'est pas là où je l'ai acheté d'ailleurs, mais dans Le Nuage Vert, librairie fantastique à Paris, car Paris est grande et a des magasins spécialisés comme ça (je viens de la campagne, pour moi, c'est du nouveau). J'avais demandé des livres queer des écrivains français (Les Mots A La Bouche) et des livres des écrivains français qui parlent des minorités, surtout queer ou handicapés (Le Nuage Vert), car je lis presque exclusivement en anglais, et je ne sais pas comment trouver le genre de livre que je cherche en autres langues, bien que je sache qu'ils existent de super choses.
Et ce livre-là, il était TELLEMENT BIEN, je ne peux pas dire.
La madame de Le Nuage Vert me l'a vendu comme science-fiction très léger, mais je trouve que c'est mieux décrit comme du réalisme magique. L'idée est qu'il y a cette condition qui fait matérialiser autour des gens un nuage des particules de poussière électromagnétiques, ce qui évidemment va impacter la qualité de vie. Ce qu'est pire, c'est tous les stigmas sociétaux qui viennent avec. En fait, c'est un handicap et traité comme un. Le personnage principal est une jeune femme diagnostiquée assez tard, qui vécut toutes ces discriminations, et s'engage dans de l'activisme pour les combattre. Elle est aussi lesbienne.
Et ce livre, il parle DE TOUT. Je n'ai jamais vu la monde dans laquelle j'existe représentée comme ça avant.
Il parle des difficultés de recevoir une diagnose, le sentiment de voir ta vie se passer sans toi, les différentes difficultés des gens qui sont diagnostiqués comme adultes vs comme enfants, le privilège de "passer", la discrimination que font face les couples handicapés qui veulent des enfants, les difficultés d'organiser un mouvement activiste, activisme violent vs non-violent, la médecine alternative, les difficultés qu'ont les parents à se faire croire si leur enfant a un handicap invisible, l'intersectionnalité des identités marginalisées et comment la société les criminalise... Je ne balgue pas, je pourrais encore continuer avec les sujet auquel il touche.
C'est super clair que l'écrivaine a des expériences personnelles dans ce milieu (son bio dit qu'elle est militante autiste et queer, et c'est vrai qu'on reconnait la communauté autiste dans celle des magnophiles). Je ne suis pas de tout, mais pas de toute une personne à faire des notes dans un livre, mais ici, j'ai passé toute la lecture à vouloir souligner des passages que OUI, REGARDEZ, C'EST EXACTEMENT COMME CA ! (Évidemment, je ne l'ai pas fait. Je ne prends pas de notes dans des livres.)
Aussi, j'aime bien le style de l'écriture. C'est assez léger comme structure, comme ce sont des chapitres courts interrompues de textes encore plus courts dans la première et deuxième personne, qui donnent voix à l'inventeur des mailles qu'ils forcent les gens à porter et a au moins deux personnes anonymes qui sont aussi en train d'essayer de vivre avec leur handicap (ou bien une personne différente chaque chapitre, ce n'est pas vraiment clair). C'est super, parce que ça aide beaucoup avec l'immersion et donne le sentiment qu'on parle d'une vraie communauté de gens, et aussi, ça permet de temps à se passer entre les chapitres. Donc la narrative est plus une collection de petits moments de la vie d'Elias, au lieu d'une narrative stricte qui progresse de A à B à C et puis c'est fini. C'est un bon choix, que rend le tout beaucoup plus réaliste.
En bref, c'est un super livre que je recommande fort de lire à tout le monde. Surtout si tu es un peu dans ce milieu de l'activisme qui se bat pour les droits de minorités. Ou si tu veux lire un bon livre d'un écrivain français.
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stepswowdsen · 5 days
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【KagePro】 Additional Memory: 6th Anniversary ❤️🧣
Prelude
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Happy 6th Anniversary to Additional Memory, my 2nd fave KagePro song and MV, and the song of my 2nd fave KagePro femme chara: Tateyama Ayano ❤️🧣
My rambles on the song aren't finished yet, but I did ramble about it before. I love this song and its visuals sm~
My thought rambles will be under the cut~
Notion Doc
I decided to copy over my rambles from my Notion doc over to Tumblr.
As always, I'll also include context rambles for the sake of my mutuals who don't know KagePro but would still like to tune into my rambles.
I also wrote a Notion Doc on my thoughts on Outer Science. I actually wrote it first, but the post is so long it has to be split into multiple parts. So I'll post Outer Science related rambles eventually.
Original MV by Jin (ft. Hatsune Miku)
youtube
The Original MV has EN subtitle captions using bluepenguin (EJ Translations)'s EN fan-TL.
UTAU Fan-Cover by Minoru (ft. Denatsu Sora)
youtube
My favourite fan-cover of Additional Memory~ ❤️
I’m going to show this fan-cover ft. Denatsu Sora, a UTAU made by creator Rhea/Ragey. The fan-cover is mixed and tuned by Minoru.
Sora is my fave UTAU from an EN-speaking fan creator. Her voice and tuning are SO powerful.
The OG by Miku is more fit to the melancholic an somber tone of the song, but I prefer this fan-cover for the voice and tuning quality. It’s SO good. Denatsu Sora has an amazing powerful voice and growls.
Ragey has one of the most powerful UTAUs I’ve ever heard. I’m blown away by how strong the tuning and voice are in Sora's voice???
Minoru did an excellent job mixing and tuning Sora for this song.
Intro
Outer Science is song no. 14 of KagePro that released in August 2013.
2 years later...
Additional Memory is song no. 16, Ayano's song, that released on September 14, 2018.
It's about Ayano's feelings of grief and regret.
It is one of my top fave KagePro songs and MVs, cuz despite the simpler compositions in it, the visuals and video editing are absolutely gorgeous.
Ty to EJ Translations (bluepenguin) for the translation of Additional Memory~
I think Additional Memory might just be my 2nd favourite KagePro MV. I love it sm…
I was originally planning to post my Outer Science doc first, but since it's so long it has to be split into multiple parts, I might as well post this one first.
For my other fandom mutuals, if you don't know much about KagePro and are tuning into my rambles, I recommend watching the MV so that my rambles on the visuals makes more sense.
Additional Memory MV: Thought Rambles ❤️
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(Hopefully the GIFs load. There's a GIF limit too)
未来の走馬灯 (Mirai no soumatou) The flashing images of my future
Translation: EJ Translations (bluepenguin)
How the backgrounds in the beginning and in the chorus keeps flashing/transitioning between each other as a reference to the “revolving lantern” (走馬灯, Soumatou) → Referring to the phenomenon of “images flashing before your eyes (before death)”
Soumatou (走馬灯) → The lyric “Flashing images of my future”
The entire MV is very literally flashing images of Ayano’s “future” (death) by having the backgrounds of the school constantly flashing/transitioning between each other
Because, after Ayano’s death, her classmates set up flower vases on all the desks in remembrance of her and to honour her memory
I'm so sure this MV is using something powerful like Ad*be After Effects. Or at least something similar
It’s also possible Blender is being used for the effects with the 3D flowers and desks
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In the beginning, Ayano unwillingly watches the memories of her and Shintaro in the red sunset in the Kagerou Daze (this exact scene being a parallel to Losstime Memory).
Ayano reaches out for Shintaro's hand for comfort and Shintaro rejects Ayano's affection (and regrets it after her death)
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I love how the camera is panning through the field of flowers (chrysanthemums)
Sidu's MVs are so fucking brilliant
So good, holy fuck...
In the beginning, Ayano's scarf moves much slower.
The way the screen splits in half and the blood splatters... They match the colour of her scarf...
Also in the animation effects where the screen splits in half, I love the action speed lines...
With the blood splatters scene, too, her scarf gets blown in the wind slower.
But during the majority of the chorus, it gets blown around in the wind much faster.
Ayano stands in a field of chrysanthemum flowers, where classroom desks fill up the ceiling above her.
Sidu's sketchy style is so good. For each frame, she sketches different sketchy lines, and putting all these frames together evokes the feeling of movement. But Sidu does it so perfectly, it feels like moving action lines
The chrysanthemums moving up and in and out of view (some getting closer to the camera) really does give a 3D effect
The colour grading and chromatic abberation effects in this MV... Omg...
The classroom desks in the sky are also slowly falling out of place into disarray. The “sky” is breaking apart.
Because of the 3D classroom desks filling up the “ceiling” or “sky” and the 3D chrysanthemums.
...
Ayano wears a red scarf because she was always inspired by the heroes she saw in cartoons and aspires to be a good, protective older sister for her siblings (the original trio, Kido, Seto, and Kano).
In the song, Ayano's Theory of Happiness, there's this lyric:
”Red capes are for heroes”
...
I love the use of minimal colours in this MV, it's mainly in black, white and red cast with dark shadows and gradients.
(Aside from certain background shots like the red sunset with ShinAya, and the blue sky of the rooftop)
Sidu MUST be using something really powerful to make these MVs, like Ad*be After Effects.
Especially since the KagePro MVs are professional animation projects, they're storyboarded and everything.
And this explains Ayano's and the ShinAya ship's HEAVY paper crane symbolism...
The transition to the blue sky dropping down and casting Ayano in muted, somber blue tones is so perfect
Also thinking about how Ayano has her arms the same way a corpse would be during a funeral with the flowers around her…
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Parallels
I first watched this MV as a kid at 12 years old.
So I want to put a few things here just for visual comparison.
So, one more thing I thought about was how, years later, Additional Memory decided to parallel the scene from Losstime Memory where Shintaro sees a vision of Ayano falling from the school rooftop upside down.
Losstime Memory
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Translation: Sunny Subs
Source: (X)
Additional Memory
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Translation: EJ Translations (bluepenguin)
Losstime Memory
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"A rotten boy at 18 today too, prayed again while clinging on to your colored smile"
Translation: Sunny Subs
Shintaro's vision of Ayano falling from the school rooftops in his dreams (Ayano as the Snake of Retaining Eyes)
Additional Memory
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"Ah, falling, reaching understanding The flashing images scattered Beyond the evening glow, my feelings were stained By a song of regret"
Translation: EJ Translations (bluepenguin)
Ayano re-living falling to her death, in her Kagerou Daze
KagePro Wiki
I'll link this for context so that the lyrics and song context can be referred to.
Lyrics
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Song Context
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Crane Symbolism
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Ayano’s character, and the ShinAya ship, are heavy on paper crane symbolism.
Read more about it here:
1000 Paper Cranes Symbolism
"It symbolizes honor, good fortune, loyalty, and longevity. These formidable characteristics give the crane such special meaning and why the Japanese believed that anyone with the patience and commitment to fold 1,000 origami cranes would be given good fortune and granted a wish." (X)
Songs Lyrics: ShinAya Subtext
The ShinAya subtext in Losstime Memory, Toumei (Transparent) Answer, and Additional Memory…
The ShinAya (Ayano → Shintaro) subtext in this song’s lyrics hurts so bad In a good way
1st chorus:
“I made the mistake of holding you, of wishing; flashing images of luxury
Beyond the evening calm, I light a red light to make a note of our love”
“I didn’t want to ‘still be friends’
My feelings surely won’t reach you
I’m sorry, I love you”
Last chorus:
”I didn’t want to end up as just friends
My tears that you don’t see are swallowed up by the sky”
Translation: EJ Translations (bluepenguin)
Ayano's Feelings and ShinAya Subtext
“I always wanted to say ‘Goodbye, I love you’”
Burnt out gifted kid and cynical pessimist who didn't see any meaning in his life cuz he'd always ace everything and felt that even if he disappeared, then someone would replace him
So Ayano always tried to cheer him up. She’d take his ripped up test papers and tape them back to make paper cranes for him, and she would fold papers into paper cranes for him.
This is Ayano's Kagerou Daze (how the Kagerou Daze appears to her). It takes the form of the school in which she spent her happiest and saddest days, and where she died.
I love how all the classroom desks form the "Sky" of her Kagerou Daze
Misc Rambles
Something about the way Ayano will sacrifice herself for the sake of a loved one... In the hopes that it'd stop Saeru's plans so that her family and friends won't be targeted...
And Ayano's association with the colour RED.
Shintaro
Shintaro was a burnt out gifted kid that didn't see the point in living after his friends (especially Ayano) died and was just waiting to die
Ene tried to inspire hope in him by becoming his friend, acting more cheerful and optimistic on person (after remembering her friend Ayano's words that Shintaro needed someone cheerful and optimistic and outgoing to carry him along).
After Ayano's death, Shintaro fed into his cynical pessimism and shut himself off even more and was constantly dreaming of coming to meet Ayano
Shintaro spirals into depression and becomes a shut-in NEET after losing all 3 of his closest high school friends on the same day, August 15th - Ayano, Haruka, and Takane
All 3 of your friends just gone. All in one day. That's devastating
...
Kuroha/Saeru, in most routes, is almost always indirectly responsible for their deaths. He is indirectly responsible for/orchestrated their deaths in most routes (ie. Music Route, Manga Route 1, and Novel Route, Anime Route)
The only time Kuroha/Saeru isn’t indirectly responsible for the Yuukei Quartet's deaths in some way, is in Manga Route 2 Iirc
One thing you'll learn about KagePro is that this mf (Kuroha/Saeru) is responsible for almost everything bad that happens. He's literally the cause for the majority of KagePro's conflict/tension
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jloisse · 8 months
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100 jours :
Ce qui est presenté par le peuple palestinien et sa résistance devant le monde entier est un véritable exploit ou un miracle devant nos yeux.
Voilà maintenant 100 jours qu’une toute petite portion de terre avec des hommes, des femmes, des enfants… résistent face à une armée régulière des plus avancée technologiquement. Une armée incapable de parvenir à ses objectifs face à la stratégie des combattants palestiniens. Des tonnes de bombes équivalentes aux bombes nucléaires déversées sur des civils qui refusent le déplacement et qui se tiennent debout comme un seul corps avec sa résistance.
Une bataille incroyable avec des techniques de combats digne des films de science-fiction, les palestiniens enseignent l’art du combat à toutes les armées sophistiquées du monde.
Des combattants sans uniforme ni équipements en claquette en petit nombre se déplaçant à travers des tunnels et infligeant des pertes considérables à des envahisseurs possédant toute les technologies d’une armée régulière.
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Just for fun, I decided to take the COGIATI test and see how bad it is.
My first conclusion is that my definition of "fun" is rather masochistic at times, and I don't expect other people to find this post that entertaining either. Still...
Question 1 is already so much.
"Describe your relationship with mathematics."
"Girl Math" nonsense coming right out the gate, apparently.
"You are at a meeting. Everyone at the meeting is the same sex as you. The leader of the meeting announces that it's time for hugs all around! How do you feel about this?"
I don't know why they have to specify the sex of the other people here. I don't like being touched either way. There isn't really an option that really expresses how much I don't want people to touch me. At most I can just say it's unnecessary.
"As a child, when you played with close friends, how would you describe the type of play you liked to be a part of the most?"
You know this is a boomer test because "video games" is not an option.
"Which choice most closely describes why you dress up 'en femme', as a woman."
All of the potential answers to this question are on a spectrum between "it is sexual to me" and "it just makes me feel better". There is no option for "I don't actually do this."
And like... there's also cis women who don't dress up like that very often if at all, or who feel nothing about it. Even a vaguely GNC cis woman could very easily take this test and get labeled as a man somehow.
Anyway, I don't actually know what to choose here because this time no answer even approximates how I feel. Normally I would just drop the test upon reaching a point like this but I feel inclined to dig deeper so I'll pick a mild "makes me feel better" sort of answer and continue.
"You are parking your car. You must reverse into a somewhat narrow space to park. What do you do?"
I don't drive. There is no option for people who don't drive. You could take all of the insane trad stereotypes out of this test and it would still be bad just because it regularly forgets rather common types of people exist.
"You are about the age of 14. You have to take a test, but you can chose which test to take. Getting a good grade will result in a big reward. Which test would you choose to take, if you had a week to study first?"
Really not a fan of how much of this test is "men are intellectual and do math and science while women are emotional and do literature and history".
"Your penis and testicles are destroyed, perhaps due to an accident or injury, but they are gone forever. You are otherwise the same as now, but you are utterly without your reproductive organs, just smooth, flat flesh. What is the most realistic statement of how you would deal with this?"
Does the person that made this test realize that what seems to be the most popular kind of SRS repurposes those bits and therefore losing them would also prevent further modification later? Pretty sure most trans people who understand that and have a sufficiently long time horizon would not wish for this to happen even if they don't enjoy having the thing.
But instead I'm getting the impression that the "True Trans" answer as evaluated by the test is to cheer at this.
"You are in a restaurant with some friends. It is moderately noisy, but not loud. A song you know comes over the loudspeakers, but done in Muzak (tm) style, often called "elevator music". Would you recognize the song instantly?"
Honestly if the kind of music I like played in a restaurant, even as elevator music, I would be completely shocked.
"Suddenly the entire world is magically changed. Now you exist in a world utterly devoid of gender. All bodies are hermaphroditic, utterly androgynous in appearance, both male and female at the same time. The culture reflects this, as does all human interaction. You, however, are still yourself inside, with all of your memories of living in our world as it is now. Your feelings are intact, only your flesh has been changed. In this new world, everyone dresses, acts, and lives however they feel at the time, and there is no such thing as being male or being female. You alone remember the world of gender. In such a world, would you still need to dress like a woman?"
Starts as an actually interesting premise for a question but then the actual question is "would you still dress like a woman"? I already don't do that. I already dress how I want so going there would not change anything.
"A doctor offers you a painless, absolutely effective means to be completely masculine. All feminine desires and traits would be eliminated, and you would be happy and content to be a man. You would never need to dress, and you would never want to be feminine in any way again. You are assured that after the treatment you would be completely content. Would you take the treatment?"
You don't get it. I don't think either extreme of gendered behavior is in line with most people's true feelings to begin with. Most men who are safe to express themselves do in fact have at least some "feminine" traits. These categories are made up and especially bad when used to prescribe how one should behave.
Furthermore, sufficiently radical and sudden personality changes are kind of like dying and being replaced by someone else who is just using the same body. This is why I wouldn't cure myself of autism too.
I think even men, cis or trans, have reasons to be wary of this treatment.
"When you look at a person's face, how well can you honestly judge what they are feeling?"
I should note that reading and pattern-matching expressions is not actually the same thing as feeling affective empathy. Anyone could learn to do it with practice and memory.
But also I feel like pointing out that trying to make unlikely claims based on things like expressions and body language is extremely dubious and a lot of people end up just imagining how the other person feels and assuming it to be true even though it isn't. It's often best not to make assumptions like that.
"You are having an erection. How do you feel?"
At this point? It should not even be possible.
"It is grade school. The teacher gives you a gold star on your work for excellence. What is it for? I knew how to multiply. The teacher thought I wrote the best poem. I got my addition right. I had perfect spelling with no mistakes. I knew the name of the capitol."
You may live in a strange world in which math is for boys and spelling is for girls, but I live in a story in which I am the mary sue protagonist and am good at anything I try. I could be getting the award for any subject I wanted except maybe the poetry because I don't have any interest trying to do that.
"There is a voice mail on your machine. The person does not leave a name, they seem to expect you to know them. How easy is it for you to remember who called by the sound of their voice?"
There was a similar question earlier but I really have to say: Even if you don't recognize someone's voice the context of what they are saying would give it away quickly enough that the question is not very realistic.
Especially since I just don't expect calls for anything I have not previously scheduled.
"A stranger is happy at meeting you. He wants to give you a hug. How do you honestly feel about this?"
Did there really have to be two questions about getting hugged by strange people? Are women really supposed to enjoy that kind of thing? The way a lot of the ones on tumblr talk I figured at least some would be outright paranoid or at least very uncomfortable about the idea.
Anyway, I got rated as "65, androgynous". This is not surprising to me considering how heavily this whole thing relies on traditional gender roles that do not go well with my autism at all.
The conclusions drawn from this, however, are especially stupid.
"As an androgynous being, both genders, and both sexes are natural to your expression."
This is true of practically everyone in the world. It's why conservatives and hyper-conformists in general need to punish and indoctrinate people into obeying that shit. If gender roles were as natural as they say it would not be necessary to enforce them and train people into them.
"Permanent polarization in either direction might bring significant unhappiness. It is not recommended that you go through a complete transsexual transformation."
Oops. I already did that and it worked great. It turns out that you can be trans and not want to be some kind of motherly bimbo who dresses exclusively in pink dresses with heavy makeup. There's a whole range to trans people, just like with cis people.
Just like how it would be ridiculous to ban cis women from being women if they're GNC, it's exactly the same with same with trans women.
"You might find a partial transformation of value, if you find yourself more attracted overall to the feminine. You are more likely a transgenderist, than a transsexual."
"Transgenderist"???
Oh, apparently that's an extremely archaic (and extremely confusing) term for non-binary.
But I'm not non-binary, just autistic.
Tumblr media
Anyway, 0/10 this test is just bad in pretty much every way.
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