Tumgik
#je vais me la fermer c'est mieux
putaindesarace · 2 months
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sinon next story (TW viol):
la semaine passée c'était LE weekend de l'année car chaque année y a une grosse fête dans le village d'un de nos potes le vendredi et on enchaine avec la marche dans notre village samedi et dimanche. cette année J vient pas bref je vais avec Aub et M la soirée est cool je bois bcp (vraiment trop) on finit par rentrer
Là mon "pote" chez qui on dormait entre dans la sdb pendant que je mets mon pyjama, je lui demande de partir. Il part pas et me fait des commentaires comme quoi je suis "trop bonne" etc. Dois-je préciser qu'il a une copine ?! bref je lui redemande de s'en aller il fait mine de fermer la porte mais la laisse entrouverte pour me regarder alors je claque la porte. Je rejoins mes amis dans le salon et fait mine de rien. On continue à boire et rigoler quand à un moment je sens une main sur ma cuisse sous la couverture et c'est ce fameux "ami" chez qui on dort. je tape sa main pour qu'il la retire et lui lance un regard noir. Il recommence, je lui dis non, enlève sa main mais il recommence encore et encore en mettant sa main à chaque fois plus proche de ma vulve. là blackout tout ce qu'il me reste c'est des flash d'images et de sensations qui me donnent la nausée. je sais juste qu'à un moment sa copine est arrivée, elle s'est mise à crier. Moi j'étais là mais pas là. Mon corps était là mais pas moi. Je suis partie et j'ai été me réfugier dans le lit près d'Aub. Je nsuis restée là les yeux ouverts quelques heures puis j'ai fini par descendre
Là je tombe sur M, son mec et D dans le salon personne me parle ni me regarde, je rassemble mes affaires. J'essaie de parler à M qui me dit que j'ai fais une grosse bêtise. Je lui dis que je voulais pas, que j'ai dis non et retiré ses mains. Elle me dit "il faut être deux pour faire ça Léa" je lui dis qu'elle me connait mieux que ça et que jamais j'aurai fais une chose pareille elle me rétorque qu'on m'a entendu gémir. J'ai l'impression d'être à mon procès. Elle me dit que j'ai de la chance de pas avoir vu Aub ce matin. Je pars. Je marche le long de la route et je décide d'appeler A pour lui raconter la situation. j'étais encore saoul et je pleurais. Ma mère était en route pour venir me chercher. Il est resté au téléphone avec moi et m'a soutenu. J'en ai parlé à Am et S aussi qui ont été très présentes pour moi. J'ai essayé d'appeler Aub sur le chemin pour savoir si elle était rentrée chez elle sans succès donc j'ai laissé un message incompréhensible entre deux sanglots à moitié ivre.
Le samedi je me rends à la fête du village pcq on avait déjà payé le BBQ même si j'avais juste envie de mourir. J y était et m'a nié et était super froide avec moi. Je me suis doutée que les filles avaient dû lui raconter leur version de l'histoire. je décide de rentrer tôt car je me sens mal et j'ai pas dormi. impossible de fermer l'oeil de la nuit j'ai une nausée constante qui me colle à la peau. quand je ferme les yeux j'ai des flashbacks qui me donnent envie de me défenestrer. Dimanche rebelote, je me rends à la fête sans en avoir envie pcq je m'étais engagée auprès de deux amies du village. Au cours de la journée bourrée J me dis "faudra qu'on parle de tes bêtises" je lui dis que c'est pas des bêtises. finalement plus tard je me confie à plusieurs amis du village qui ont été très présents pour moi. bien plus tard dans la soirée, et bien trop saoul, J me permets de lui parler je lui raconte ce qu'il s'est passé, elle ne me croit pas. je suis hystérique, je pleure comme une folle. Comment c'est possible ????? Je pars de là et j'appelle A je suis ivre morte et j'ai envie de me faire du mal. On se prend la tête au téléphone je rentre chez moi et je me fais du mal. A arrive, je pars avec lui. Il désinfecte mes plaies et on va se coucher.
Aujourd'hui la nausée est un peu passée, je ne dors tjr pas. Je me dégoute et la réaction de mes soi-disant meilleures amies me dégoute encore plus. Je suis en colère. J'ai même des messages de mon agresseur reconnaissant qu'il a forcé et abusé.
J'ai toujours été là pour elles, aujourd'hui je vis un enfer et elles me tournent le dos.
j'ai mon mémoire à rendre dans 7 jours
mon chat chez A vient de se faire écraser on ne sait pas si elle va survivre
j'ai tjr envie de me faire du mal
je m'en veux de solliciter A autant mais je ne sais pas vers qui me tourner d'autre
Stp le karma choisi une autre cible j'ai assez donné
j'ai l'impressions que tout ça s'est passé hier littéralement mais ça va déjà faire une semaine
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marie-swriting · 4 months
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Pour La Toute Première Fois - Emily Prentiss
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Résumé : Emily a toujours pensé qu'elle finirait sa vie avec un homme, cependant c'est une femme qui fait battre son cœur plus rapidement.
Warnings : se passe pendant la saison 16 (pas de spoiler), consommation d'alcool (consommer l'alcool avec modération!), questionnement de sa sexualité, fin heureuse, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 3.3k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : 10x better par Marielle Kraft
Emily Prentiss est plongée dans ces dossiers sur l’enquête de Sicarius. Elle relit chaque information, à la recherche d’un détail qui leur aurait échappé, en vain. Elle passe une main dans ses cheveux gris tout en soupirant. Elle regarde pour la énième fois la première page du dossier quand tu viens l’interrompre dans sa lecture.
-Excusez-moi, j’ai attendu la toute dernière minute, mais je vais fermer maintenant donc j’ai besoin que vous partiez.
-Oh mon Dieu, désolée ! s’excuse Emily tout en regardant sa montre. Je n’ai pas vu l’heure passée. Vous auriez pu me le dire avant, j’aurais compris.
-Ne vous inquiétez pas, j’avais tout le ménage à faire derrière et je voyais bien que vous étiez occupée, la rassures-tu avec un sourire cordial.
-C’est le moins qu’on puisse dire, mais ce n’est pas une excuse. Je ferai plus attention la prochaine fois.
-Vous travaillez sur un dossier important ? demandes-tu alors qu’elle range ses affaires dans son sac.
-On peut dire ça, oui.
-Qu’est-ce que vous faites ? Si ce n’est pas indiscret. 
-Je suis du FBI, au Département des Sciences du Compartiment, plus précisément, t’informe-t-elle en se levant de la table. 
-Je comprends mieux pourquoi vous vous arrachez vos cheveux alors, rigoles-tu. 
-Le stress fait partie du job.
-Pas au point de perdre vos beaux cheveux quand même, j’espère. Enfin, peut-être que je vais finir par faire pareil, ce job me prend toute mon énergie, même si ce n’est clairement pas au même niveau, je n’ai pas peur des grains de café. 
-Vous travaillez ici depuis longtemps ? questionne Emily.
-L’ouverture. Je suis la propriétaire. J’étais dans l’assurance avant et du jour au lendemain, j’ai tout plaqué pour ouvrir ce café dont je rêvais depuis des années.
-C’était un bon changement. J’aime beaucoup cet endroit, complimente-t-elle sincèrement et ça te met du baume au cœur.
-Merci. 
-Je vais vous laisser. Je voudrais pas plus vous retarder. Encore désolée.
-Pas de souci. 
Tu commences à prendre la tasse et la petite assiette lorsque la cloche de la porte d’entrée sonne. Tu attends que la porte se referme quand la voix d’Emily résonne une dernière fois dans le café. 
-Au fait, je m’appelle Emily.
-Y/N. Revenez quand vous voulez.
Emily te fait un dernier sourire avant de quitter le café. Tu la regardes partir à travers la fenêtre avant de fermer la porte principale à clé et de finir ton ménage. 
Après ce soir-là, tu n’as plus revu Emily pendant plusieurs semaines. Tu as continué ta vie habituelle, mais tu ne peux nier que tu aurais aimé la revoir. Emily a réussi à te marquer avec une seule conversation. Par conséquent, quand tu finis par la revoir installée à une table, tu ne peux empêcher le sourire sur ton visage. Emily a au moins trois dossiers étalés devant elle et un stylo dans la main droite. Comme la dernière fois, elle parcourt les différentes pages, un air désespéré sur le visage. Tu sers un autre client avant de venir vers elle.
-Il semblerait que vous ayez besoin d’un autre café, annonces-tu, la faisant relever la tête vers toi.
-J’ai besoin de bien plus que ça.
-Vous avancez ?
-Tout doucement. Trop doucement pour certaines personnes, souffle Emily en se massant la nuque.
-Je suis sûre que vous trouverez les indices nécessaires, dis-tu avec douceur et en posant ta main sur ton épaule, faisant battre son cœur plus vite. Je vous amène ce café tout de suite.
Emily ne bouge pas jusqu’à ce que tu reviennes, encore sous le choc de ton contact physique. Quand tu reviens, tu lui donnes sa nouvelle tasse de café ainsi qu’une petite assiette avec un donut au chocolat.
-Je me suis dit que vous auriez besoin de sucre. C’est offert par la maison.
-Ce n’était pas nécessaire.
-Ça me fait plaisir. 
Avant que tu puisses ajouter quelque chose, tu entends une de tes employés t’appeler. Tu souris à Emily puis, tu vas voir ton employée. 
Comme la dernière fois, tous les clients sont partis à l’exception d’Emily. Et comme la dernière fois, tu la laisses tranquille pendant que tu fais presque tout le ménage. Quand tu viens vers elle, Emily entend tes pas et relève la tête avant que tu puisses parler. Elle regarde sa montre et soupire.
-Je n’ai pas vu l’heure passer. Encore. Désolée.
-Oh, ne vous inquiétez pas, souris-tu en prenant la vaisselle sur sa table. 
-Vous avez besoin d’aide ? demande Emily. C’est le moins que je puisse faire pour vous remercier de votre patience et du donut, il était très bon, d’ailleurs. 
-Merci et je n’ai plus qu’à nettoyer votre table et le sol de la salle et j’ai fini donc pas besoin. 
-J’insiste. Et puis, ça me sortira de tous ces dossiers. 
-Comme vous voulez. 
Emily se saisit du balais alors que tu essuies sa table. 
-Ça vous arrive souvent de finir tard ? finis-tu par demander, interrompant Emily dans sa tâche.
-Plus que je ne le voudrais, mais c’est pour la bonne cause. 
-Et ce n’est pas trop compliqué avec votre vie personnelle ? Enfin, j’imagine que vous devez avoir une grande charge de travail et que vous devez voyager souvent.
-Ça peut être compliqué. Mon dernier ex était agent du FBI également et même si ça aidait pour comprendre à quel point on pouvait être occupés, le fait est qu’on a fini par se séparer. Il était gentil, mais ça ne fonctionnait pas vraiment. C’est un peu compliqué d’avoir une relation durable quand il y a la distance. 
En comprenant que la dernière relation d’Emily était avec un homme, tu te sens bête d’avoir pensé que tu aurais pu avoir une petite chance avec elle. Cependant, tu te rappelles vite qu’elle peut être tout aussi bien attirée par les hommes que par les femmes. Toutefois, tu dois bien garder en tête que potentiellement, tu as zéro chance avec elle.
-Je peux comprendre, mais pour ma part, avec mon ex, ça marchait plutôt bien. Si on s’est séparés, c’est plus parce que notre relation avait fait son temps plutôt qu’à cause de la distance. Je pense qu’avec la bonne personne et les efforts suffisants, ça peut marcher, avoues-tu sincèrement.
-Il travaillait dans quoi ?
-Elle était hôtesse de l’air.
En t’entendant corriger le pronom, Emily est gênée, mais une partie d’elle est aussi… rassurée ? Elle n’est pas sûre de comprendre. 
-Oh, pardon, je n’aurais pas dû partir du principe que…
-Ce n’est pas grave, rassures-tu.
-Vous avez retrouvé quelqu’un depuis ? 
-Non, je n’ai plus personne dans ma vie depuis un an alors, vous pouvez me faire terminer tard sans aucun problème, rigoles-tu. 
-Je me sens moins coupable.
Vous continuez à nettoyer le reste du café tout en continuant à faire connaissance. Rapidement, vous rigolez ensemble. Emily est tout de suite fascinée par ta personne. Elle n’avait jamais ressenti une connexion à une autre personne aussi vite. Elle ne cesse de te poser des questions, voulant en apprendre autant que possible sur toi. Quand le café est complètement propre, Emily est déçue. Elle aurait aimé que ce moment continue. 
-C’était bien de parler. On devrait faire ça plus souvent. 
-Oui, on devrait. 
-Peut-être en dehors du café. Qu’est-ce que vous en dites ?
À ta phrase, Emily ne sait plus fonctionner normalement. Es-tu en train de flirter avec elle ? Elle n’arrive pas à deviner, mais elle est sûre d’une chose : ça ne la dérange pas si c’est le cas. Tu lui donnes ton numéro de téléphone, la salues puis, tu pars vers ta voiture alors qu’Emily te regarde partir, un million d’émotions traversant son corps. 
Au fil des semaines, vous vous êtes revues plusieurs fois. Tout d’abord, en public, dans un parc, au cinéma, au restaurant puis, un soir, tu lui as proposé de finir la soirée chez toi et vous avez discuté jusqu’à tard dans la nuit. 
Emily se languit de ces moments passés avec toi. Elle veut toujours être en ta présence, écouter ta voix, te faire rire. Elle ne comprend pas totalement ce qui lui arrive. Au début, elle pensait avoir trouvé une amitié unique, mais plus elle y réfléchit, plus elle se dit que ses sentiments ne sont pas totalement platoniques. Toutefois, à cause de son travail, elle n’a pas le temps de se questionner, alors elle se contente juste de jongler entre sa vie professionnelle et personnelle. 
Tu finis par inviter Emily chez toi pour un repas. Emily est nerveuse, mais elle a hâte de te retrouver, surtout après la journée stressante qu’elle a eue. Elle veut se détendre et elle sait qu’avec toi, elle y arrive à chaque fois. 
Alors que tu finis de préparer la sauce, Emily frappe à la porte. Tu lui ouvres et l’invites chez toi. Tout de suite, Emily hume l’odeur émanant de ta cuisine.
-Oh mon Dieu, ça sent drôlement bon, complimente-t-elle, l’eau à la bouche. 
-Merci ! C’est la recette que j’ai apprise à mon dernier cours de cuisine. J’espère que tu as faim.
-Maintenant plus que jamais ! 
Tu fais un grand sourire à Emily avant de la traîner dans la cuisine. Afin de lui ouvrir un peu plus l’appétit, tu lui fais goûter la sauce et Emily se dit qu’elle n’a jamais mangé quelque chose d’aussi bon. Ta cuisine peut rivaliser celle de Rossi, bien qu’elle ne lui dirait jamais. 
Après avoir mangé votre repas, le ventre d’Emily est parfaitement rempli. Vous finissez votre soirée sur ton canapé, un verre de vin rouge à la main. Emily te parle un peu plus de son boulot et de son équipe. Elle te raconte plusieurs anecdotes et tu te dis que tu aimerais les rencontrer. Ils ont l’air d’être importants pour elle, d’être sa famille. Pendant qu’Emily parle, tu l’admires avec tendresse alors que vos deux corps se rapprochent de plus en plus sans que vous vous en rendiez compte.
En relevant la tête, Emily voit à quel point vos deux visages sont proches. Malgré elle, ses yeux dérivent sur tes lèvres. Tu le remarques et souris avant de te rapprocher tout doucement. Emily ne recule pas. Bien au contraire, elle se penche légèrement, ne laissant plus que quelques millimètres entre vos lèvres. Tu es sur le point de poser tes lèvres quand une sonnerie de téléphone retentit. Rapidement, Emily s’éloigne et sort son portable où elle trouve un nouveau message lui indiquant qu’à la première heure le lendemain, elle a une réunion importante faite par la Madame Davis, la procureure générale. 
-Rien de grave ? questionnes-tu, les sourcils froncés. 
-Non, juste des informations pour une réunion demain matin. 
Un blanc règne entre vous deux. Cette interruption soudaine vous a ramené sur terre et vous ne savez pas si vous devez agir comme si de rien était ou essayer de vous rapprocher à nouveau. Embarrassée, tu t’éclaircis la gorge avant de répondre : 
-Tu devrais y aller, alors. J’ai l’impression que tu ne dors pas beaucoup et je ne voudrais pas être la raison pour laquelle tu t’endors en plein travail. 
-Tu as raison. Je vais y aller, concède Emily en se levant de ton canapé. J’ai passé un excellent moment ce soir. On devrait refaire ça, mais chez moi cette fois. Je ne te promets pas un repas digne du tiens, par contre.
-Tant que c’est fait avec amour. 
En entendant ton dernier mot, Emily ne sait pas quoi ajouter. Elle se demande si ta phrase était innocente ou si tu sous-entendais quelque chose. Elle qui est une profiler hors-pair, tu arrives à lui faire perdre ses moyens. Par conséquent, elle te salue tout simplement avant de quitter ton appartement. 
Sur le chemin jusqu’à chez elle, Emily ne peut s’empêcher de repenser à votre soirée et au moment où vous avez failli vous embrasser. Si son téléphone n’avait pas sonné, elle aurait en tête un moment encore plus délicieux que ton repas. Avant ce soir, elle n’avait pas réalisé à quel point elle désirait tes lèvres. Au fur et à mesure de ses pensées, elle finit par imaginer un futur avec toi où vous seriez ensemble et pour la première fois de sa vie, elle n’est pas réticente. Elle se réjouit même de certains moments insignifiants alors que dans ces anciennes relations, elle savait toujours qu’elle se lasserait vite, mais pas avec toi. C’est différent. Ce qu’elle ressent pour toi, bien qu’elle ne comprend pas totalement, semble déjà plus simple, plus agréable. 
Tu as beau occuper l’esprit d’Emily plus qu’elle n’aurait jamais pensé, le fait est qu’elle a une enquête à résoudre. En effet, quand Emily est au bureau, elle arrive à rester professionnelle. Parfois, tu trouves ton chemin dans sa tête, mais Emily ne se laisse pas distraire. Cependant, ses pensées te concernant deviennent de plus en plus importantes et Emily a l’impression qu’elle va finir par exploser. Elle a besoin d’en parler à quelqu’un, même si c’est la dernière chose qu’elle veut faire. 
C’est la fin de journée quand quelqu’un frappe à la porte du bureau d’Emily, la tirant de ses pensées. Elle autorise la personne à entrer et Tara fait son apparition. 
-J’y vais, je voulais te saluer avant de partir.
À sa phrase, Emily regarde sa montre et découvre qu’il est presque vingt heures. Elle soupire avant de relever la tête vers sa collègue.
-Tara, je pourrais te parler avant que tu partes.
-Bien sûr. C’est par rapport à Sicarius ? veut savoir Tara en s’asseyant devant Emily. 
-Non, c’est… personnel. Rebecca est la première femme avec qui tu sors, n’est-ce pas ? Avant, tu n’étais sortie qu’avec des hommes.
-Oui, c’est ça. Pourquoi ?
Tara regarde Emily, perdue alors qu’Emily cherche ses mots avec précision. Jamais Tara n’avait vu Emily dans cet état. 
-Comment t’as compris que tu voulais plus avec Rebecca alors que…
-Avant, je n’avais jamais été attirée par des femmes ? finit-elle avec un sourire, comprenant où cette discussion va aller. Déjà, en y réfléchissant, je me suis rendue compte que j’avais été attirée par plus de femmes que je ne le pensais. Pour Rebecca, c’était juste… naturel. On s’est rencontrées lors d’une réunion et tout de suite, on a accroché. Je t’avoue que je n’ai même pas compris ce qui m’arrivait. Tout d’un coup, je me suis retrouvée à vouloir avec elle ce que je voulais avec mes exs, à la différence que cette fois, je suis tombée sur une bonne personne. Pourquoi cette question ? Aurais-tu rencontré quelqu’un ?
-On peut dire ça, admet Emily en détournant le regard. Rien n’est fait, mais je n’avais jamais ressenti ça avant. Tu sais, quand j’étais plus jeune, je faisais tout pour rentrer dans les normes, même si ça voulait dire faire des conneries. Mes relations n’ont jamais vraiment fonctionné au début alors, j’ai fini par créer cette liste de “l’homme parfait” et dès que l’homme que je pensais aimer ne correspondait pas à ces critères, je passais à autre chose. Les rares fois où ces hommes ont réussi à rentrer dans ces cases, je trouvais toujours un défaut. J’avais toujours l’impression que quelque chose n’allait pas. Je ne savais pas si ça venait d’eux ou de moi, mais ces relations n’ont jamais marché et les hommes semblaient toujours plus attachés à moi que je ne l’étais à eux, confesse Emily en soupirant. Le fait est qu’il y avait toujours un problème, puis je l’ai rencontrée, elle. Comme pour toi et Rebecca, on a accroché tout de suite et tout me semble naturel. Je n’ai pas l’impression de devoir jouer un rôle et plus je pense à elle, plus je réalise qu’elle correspond à ce que j’attends d’une relation, même à des choses auxquelles je n’avais jamais pensé. Mais… je ne sais pas…, dit-elle avec hésitation. Je ne m’étais jamais imaginée avec une femme, mais avec elle, ça ne me dérange pas. Pour la première fois, je vois une relation avec une personne et ça semble… paisible. C’est dix fois mieux que ce que je pensais. Tu vois ce que je veux dire ?
-Je te comprends totalement, confirme Tara avec un grand sourire. Elle t’a vraiment tapé dans l'œil.
-Tu n’as pas idée. Mais je ne sais pas vraiment quoi faire. Je sais qu’elle aime les femmes et je pense que parfois, elle flirte, mais je ne sais pas.
-Tu devrais lui parler. Crois-en mon expérience et tiens moi au courant. 
Emily n’a pas arrêté de repenser à sa conversation avec Tara et elle s’est vite rendue qu’elle avait raison. En y réfléchissant avec plus d’attention, Emily comprend ce qui clochait dans toutes ses relations : elle n’a jamais aimé ces hommes, peu importe ses efforts. Emily a également réalisé qu’avec toi, ses sentiments étaient beaucoup plus réels alors, elle t’a invité chez elle afin que vous puissiez en parler. 
Cependant, quand tu es chez elle, Emily n’arrive pas à amener le sujet. Elle fait tout pour éviter le sujet. Emily a toujours eu du mal à parler de ses émotions, ayant appris à les gérer et après les faits. Toutefois, quand elle voit ton visage s’illuminer alors que tu parles des dernières nouveautés du café, elle n’a qu’une envie et c’est d’agir émotionnellement et de t’embrasser tout de suite. Tu continues à expliquer les nouvelles recettes de pâtisserie que tu veux ajouter quand Emily murmure : 
-J’ai tellement envie de t’embrasser.
-Quoi ? t’exclames-tu, les sourcils froncés et une pointe d’espoir.
-Euh… Désolé, c’est pas ce que je voulais dire, s’excuse Emily, rougissant. 
-Oh… d’accord,  dis-tu avant de marquer une pause et de te rapprocher d’elle. Si ça peut te rassurer, je n’aurais pas été contre. Je meurs d’envie de t’embrasser depuis des mois. 
-Qu’est-ce qui t’a retenu ?
-Je n’étais pas sûre que tu sois attirée par les femmes. 
-Je n’en étais pas sûre non plus puis, je t’ai rencontrée et tout est devenu plus clair, avoue Emily en te regardant droit dans les yeux. Depuis que je suis petite, j’ai toujours senti que j’étais différente, mais je n’avais jamais compris pourquoi. En te rencontrant, tout est devenu parfaitement clair. Je suis lesbienne et, oh mon Dieu, ça fait du bien de le dire à voix haute ! s’écrie-t-elle, joyeuse et tu la regardes amoureusement. Jamais je n’aurais pensé être à ce point à l’aise avec qui je suis.
-Je te comprends. Réaliser qui on est n’est jamais facile, encore moins quand on le réalise à notre âge, mais c’est tellement libérateur. Je suis contente que tu aies réussi à t’accepter, déclares-tu en prenant sa main dans la tienne. 
-J’ai encore des interrogations, mais je pense que j’ai fait le plus gros du chemin.
-Et bien, je serais contente de t’accompagner, sauf si tu préfères le faire seule, ce que je comprendrais totalement.
-Tu as oublié la partie où j’ai envie de t’embrasser.
-Je l’ai bien en tête, rigoles-tu, mais je sais aussi que parfois, on peut avoir besoin de se retrouver seule pour déballer tout ça. Tout ça pour dire que je ne t’en voudrais pas si tu ne veux pas d’une relation tout de suite.
-Bien au contraire, pour une fois, tout à l’air facile et je te veux, toi. J’en suis sûre à 100%, je n’ai pas peur de m’engager. 
Déterminée, Emily pose ses mains sur tes joues et te rapproche jusqu’à ce que ses lèvres se posent sur les tiennes. Tu souris en l’embrassant alors que tu passes une main dans ses cheveux gris et une autre trouve son chemin sur sa taille. Alors que vous continuez à vous embrasser, le cœur d’Emily est sur le point de sortir de sa poitrine. Ce baiser est le meilleur qu’elle ait jamais eu. Ce baiser est doux et pourtant dix fois mieux que tous ceux qu’elle a jamais partagés. Elle pourrait t’embrasser jusqu’à manquer d’air et pour la toute première fois de sa vie, Emily sait qu’elle a trouvé la personne pour elle. Finalement, l’idée de l’homme parfait n’existait pas, tout simplement parce que c’était une femme, parce que ça ne pouvait être personne d’autre que toi et tu es encore mieux que ce qu’elle avait pu imaginer.
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miung-dreamer · 2 years
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"J'attends votre retour"
Voici une fic Pendranievre que j'ai commencé y a longtemps. Pas super satisfaite mais bon... Cela appellera peut être une suite.
J'espère qu'elle vous plaira quand même.
*************
Enfin Carohaise! C'était pas trop tôt. Arthur en avait plein le dos de son voyage qui l'avait amené sur l'île de Thanet. Reprendre les habits de souverain était déjà dur pour lui après dix années de retraite bienvenue. Parlementer avec des Saxons pour finalement les accepter à la Table Ronde, un sacerdoce. Mais là, sur le chemin du retour, Perceval n'avait rien trouvé de mieux que d'expliquer en détail des jeux gallois. Dont le Robrobol. Les soupirs, les coups de sang et les menaces d'avoine lancés par le Roi n'avaient pas convaincu le chevalier de fermer sa mouille.
Bon Arthur le savait. Perceval agissait comme ça parce qu'il était très content de le retrouver. Mais là, le souverain ne rêvait que d'une chose : se mettre au pageot avec une bonne tisane. Et près de Guenièvre si possible.
A peine entrés dans la forteresse, les deux hommes furent accueillis par une Seli agacée et impatiente.
- Ah bah c'est pas dommage !
- Bonsoir à vous aussi, grommela Arthur. Ça fait bien plaisir, l'accueil.
- Oui et bien, figurez vous que ça fait deux jours que je guette votre retour. Vous croyez peut être que ça m'amuse de faire le pet ?
Arthur et Perceval se regardèrent, sans rien dire.
- Du coup, qu'est ce qu'on fait, belle-mère ? On reste là à s'envoyer des amabilités ou on peut se piauter ? Je vous cacherais pas que Perceval et moi, on en a plein les pattes.
- Ouais, carrément, acquiesça le gallois. J'ai mes yeux qui ont sommeil. Ils arrêtent pas de se fermer tout seul.
- Très bien, soupira-t-elle agacée. Suivez moi les héros.
Après avoir montré la chambre prévue pour Perceval, la Picte emmena sans attendre Arthur à la sienne, située au même étage mais à la toute fin d'un couloir.
- La voici. Vous verrez, y a déjà tout ce qu'il faut, expliqua Seli. Bon je vais demander à une bonniche de vous apporter un peu de bectance. Je suppose que vous avez faim à cette heure-ci ?
Arthur regarda sa belle-mère, puis la porte de la chambre, les murs du couloir et de nouveau sa belle-mère, les yeux froncés.
- Un problème, mon gendre ?
- Euuuuuuuuh... Ouais. On est où là ?
- Comment ça ? Vous voyez bien qu'on est dans un couloir.
- Non mais merci. Ça va, je ne suis pas complètement débile, râla-t-il. Sauf que là... Là ! On n'est pas à l'étage habituel des chambres ?
- Ah non, là c'est l'étage pour les invités.
- C'est ça ! Et pourquoi je suis logé ici alors ?
Seli haussa ses sourcils puis souffla bruyamment du nez.
- Vous n'êtes pas un hôte, peut être ? Vous avez une chambre rien que pour vous, vous devriez être content...
- Mais, comment dire... Je dors à cet étage juste pour ce soir ?, demanda Arthur, confus.
- Ce n'est pas prévu comme ça. C'est votre chambre attitrée, rétorqua Seli en pointant du doigt la porte close.
Après une longue pause, elle ajouta :
- Ne me regardez pas comme ça ! C'est une idée de ma fille. C'est elle qui m'a demandé, figurez vous. Moi, j'étais contre mais faut croire qu'en dix ans, elle a gagné en assurance. Du coup, vous êtes là et elle, à l'étage du dessus.
Arthur fixa quelques instants sa belle-mère, la mine renfrognée. Puis, ni une, ni deux, Arthur entra dans la chambre brusquement pour jeter ses affaires sur le lit. "Et bonne nuit !!" entenda-t-il Seli crier à travers la porte.
Une chambre d'invité ? Une chambre à l'étage du dessous ? Mais qu'est ce que cela voulait dire !?!
Arthur faisait les cent pas. Elle en avait déjà marre de lui ? Pourtant ils s'étaient retrouvés et les choses s'étaient plutôt bien passées.
Elle lui avait même préparé elle-même un petit frischti pour le voyage. Non là, y avait un truc qui tournait pas rond ! Il avait du se passer quelque chose durant son absence. Ou alors elle s'est aperçue qu'elle ne voulait plus...
Non non non ! Certes, ils n'avaient pas eu le temps de bien se causer après la bataille de Kaamelott. Des festivités avec les Burgondes avaient duré plusieurs jours pour célébrer leur victoire et la chute du tyran Lancelot. Festivités durant lesquelles Calogrenant et Leodagan avaient ensemble suggéré à Arthur qu'il fallait mettre les choses au claire de toute urgence avec les Saxons. Ils étaient une menace et ça ne datait pas d'hier...
Le voyage avec Perceval avait été préparé dans la foulée. Le jour du départ, Guenievre avait accompagné les deux hommes à l'entrée de château et avait simplement murmuré à Arthur : "J'attends votre retour". Son regard était rempli de douceur et de confiance. Le roi avait seulement hoché la tête sans un mot. Cependant il s'était retourné à plusieurs reprises en chemin pour la contempler encore une fois, dans sa robe épaisse d'un bleu pâle et ses cheveux léchés par le vent. Cette vision ne l'avait pas quitté jusqu'à Thanet.
Arthur devait en avoir le cœur net. Si tout avait changé, il avait besoin de le savoir. Après s'être mis un peu plus à l'aise, il se saisit d'une bougie et s'enfonça dans le château pour trouver la chambre de Guenièvre.
Arrivé à l'étage de la famille royale, ses pas ralentirent. De nombreuses années s'étaient écoulées depuis sa dernière venue à Cahoraise et il n'était plus sûr où elle dormait. Il passa devant plusieurs portes. Il reconnut de suite celle de ses beaux-parents avec un Leodagan s'exclamant d'un ton vif à travers la porte : "Comment c'est ma faute ? Guenievre est à moitié picte, je vous ferai dire !?!"
Arthur leva les yeux au ciel. Le temps n'avait vraiment pas eu d'emprise sur certains...
Il arriva devant une autre porte et entendit des voix féminines :
- Nessa, je vais m'en occuper. Ne vous inquiétez pas. Vous pouvez aller vous coucher maintenant.
- Madame, vous ne voulez pas quand même une petite tisane pour la nuit ?
- Vous êtes adorable mais non. Pas ce soir.
- Bon... Alors bonne nuit, madame.
Arthur alla se réfugier derrière le tournant du couloir. Il priait que Nessa ne vienne pas dans cette direction. Aucune envie de taper la discute avec elle ou trouver une excuse vaseuse sur sa présence là en pleine nuit.
Fort heureusement, la servante sembla prendre la direction opposée. Après avoir attendu que le silence soit revenu dans le couloir, il se dirigea à nouveau devant la chambre et frappa.
Arthur ne savait pas trop ce qu'il préférait. Qu'elle ouvre cette porte. Qu'elle ne l'ouvre pas. Pas sûr non plus de ce qu'il devait lui demander. De ce qu'elle pourrait lui répondre.
Eux deux, ce n'est jamais simple. Cela ne la jamais été. Mais si elle ne voulait plus...
- Nessa, c'est gentil mais je vous ai dit, pas de tisane, dit Guenièvre en ouvrant doucement sa porte. Arthur ?
Elle était déjà en chemise de nuit mais ses cheveux arboraient encore quelques tresses, pas encore défaites. Son regard était légèrement troublé. 
- Ah ! Vous êtes enfin rentré avec le seigneur Perceval ?
- Oui... Oui, on est arrivé y a peu, répondit Arthur un peu gêné. Je suis désolé de vous déranger à cette heure. C'est possible que je rentre vous parler un peu ?
Guenièvre ne cacha pas sa surprise mais se reprit vite : "Bien sûr, venez." Elle le laissa passer puis ferma doucement la porte. Seuls les crépitements d'un feu réconfortant se faisaient entendre. Arthur regardait un peu partout, la pièce plus familière qu'il ne l'aurait pensé. Cette commode basse en chêne n'avait pas changé de place en vingt cinquante ans. Dans son souvenir, ce petit meuble servait de rangement aux foulards et autres accessoires de coiffure de la Reine. Il eût envie d'ouvrir le tiroir pour vérifier si sa mémoire était bonne.
- Que me vaut le plaisir de votre visite ? Vous n'avez pas sommeil après toute cette route ?, demanda la Reine, s'asseyant devant la cheminée pour continuer à défaire sa coiffure.
- Bien sûr que si !, s'emporta son époux. C'est ce que j'avais prévu de faire, figurez-vous, mais j'ai eu une très mauvaise surprise à mon retour... Très mauvaise, oui.
- Ah ? Laquelle ?
Elle ne le regardait même pas. Elle semblait plus intéressée par le feu dans l'âtre, ses doigts démêlant toujours des boucles châtains aux reflets dorés. Il la trouverait terriblement belle s'il n'était pas aussi énervé.
- C'est quoi cette histoire de chambre d'invité ? Comment se fait il que je dorme à l'étage du dessous ?, finit par demander Arthur. Vous en avez déjà marre de ma tronche ? Pourtant vous avez été peinarde pendant mon absence.
- Mais qu'est ce que vous racontez ?
- Laissez moi deviner : vous regrettez d'être redevenue ma femme et la reine ?
- Quoi ?
- Oui oui... Pendant que j'étais pas là, j'imagine que vous avez cogité ? Vous y avez trouvé plus d'inconvénients que d'avantages ? Vous n'avez plus envie ?
- Mais vous avez picolé ou quoi ?, commença à s'agacer Guenièvre. Elle s'était levée de son fauteuil et le regardait avec incrédulité.
- Non mais ça va ! Je ne suis pas complètement idiot non plus. Vous aviez juste à me le dire, Guenièvre. J'aurais pu comprendre ! Hein, si je vous rebute tant que...
- Mais taisez vous enfin !!
Un silence s'abattit entre eux, seul le crépitement du bois dans la cheminée se faisait entendre dans la pièce.
Guenièvre avait la respiration haletante, ses yeux remplis de colère. Elle semblait si royale là dans sa chemise de nuit blanche, le corps droit et le regard assuré. Arthur se dit qu'il aurait peut être du mettre les formes et ne pas laisser sa déception prendre le dessus.
- Je ne vous comprends pas, commença la Reine en secouant la tête. Je fais en sorte que vous ayez un endroit juste pour vous. Pour que vous soyez tranquille. Et ça ne va pas ?
Elle ne laissa pas son mari prendre la parole et poursuivit, plus agacée encore :
- Non s'il vous plaît ! Je sais bien que vous n'êtes pas ravi d'être revenu en Bretagne. Que vous avez repris Excalibur à contrecœur. Vous croyez que je l'ai pas compris ?
Le roi resta silencieux, un peu gêné. Il baissa les yeux car il ne trouva rien à répondre.
- J'aurais cru que vous seriez ravi de ne pas dormir à mes côtés, ironisa la Reine. Avant, vous auriez sauté sur l'occasion !
- Oui mais non, lâcha le roi.
- Qu'est ce que ça veut dire ça ?
Celui-ci leva son regard vers la Reine. Il allait devoir jouer cartes sur table. Pas de réponse évasive, pas de pirouette pour fuir cette discussion. Simplement la vérité. Il s'approcha d'elle à pas lents puis lui avoua :
- Vous n'avez pas tort. Avant, j'aurais carrément sauté de joie. Mais ça, c'était avant... Aujourd'hui, les choses ont changé.
Les deux époux laissèrent un silence étrange s'installer à nouveau dans la pièce. Arthur se demanda s'il avait bien fait de venir lui rendre visite ce soir. Peut être aurait-il du se coucher avec sa frustration sans se poser de question. Et attendre demain pour avoir une discussion plus posée. Ses yeux se posèrent sur le visage fermé de la Reine et il comprit que ça aurait été une bien meilleure idée. Définitivement.
- Et qu'est ce qui me dit que vous n'allez pas le regretter ?, finit par lâcher Guenièvre.
Elle se tenait très droite devant le feu. Trop droite même. Comme si elle voulait se contenir devant lui et ne pas laisser échapper ses émotions. Mais ses mains nerveuses qui pincaient sa robe la trahissaient.
- Pourquoi vous...
- Qu'est ce qui me dit que vous n'allez pas me repousser comme avant ?
La Reine se tourna lentement vers le feu et son regard voilé ne quitta plus l'âtre ardente. Puis des larmes sourdes écorchèrent ses joues, trahissant ses peurs et sa déception. Arthur comprit qu'il était allé trop loin. Il paniqua car il détestait voir une femme pleurer, encore plus par sa faute. Cela lui faisait perdre ses moyens. Mais il n'eut pas le temps de réagir car dans un murmure, elle ajouta :
- Qu'est ce qui me dit que vous ne repartirez pas un jour ?
Guenièvre porta une main sous ses yeux pour chasser ses pleurs et se tourna à nouveau vers lui. Avec tristesse et colère, sa voix reprit :
- J'avais hâte que vous reveniez de votre voyage... J'ai beaucoup pensé à vous. J'ai simplement demandé une chambre pour que vous soyez au calme. Au moins la nuit. J'ai du batailler avec ma mère pendant des jours et des jours !! Et tout ça pour vous entendre me faire des reproches !?!
Le roi resta tut, gêné. Il n'avait pas le droit de se comporter de la sorte, lui qui l'avait abandonné dix ans plus tôt. Une décennie sans donner de nouvelles, sans en chercher non plus. Guenièvre avait été obligée de combattre, seule, les fantômes et les silences. Son cœur avait patienté plus de vingt ans pour enfin recevoir l'affection dont il avait toujours eu besoin. Qui était-il pour la sermonner ? Il devait déjà s'estimer heureux qu'elle veuille encore de lui en dépit de tout. Arthur savait qu'il devait s'excuser là tout de suite mais son épouse ne lui laissa pas l'occasion quand elle ajouta dans un souffle :
- Sortez.
Le roi leva d'un coup sa tête et fut déstabilisé car il vit quelque chose de terrible sur les traits doux de sa femme. Quelque chose qu'il n'avait aperçu qu'une seule fois durant leur mariage. Il eut l'impression d'être ramené dans les cuisines de Kaamelott, cette fameuse nuit où tout avait basculé. Une étreinte interdite. Une porte qui s'ouvre, révélant ainsi une idylle secrète. Une voix guillerette qui se tut en découvrant la trahison et l'adultère.
Oui, Arthur croisait là dans cette chambre, ce même regard fermé et brisé que Guenièvre leur avait lancé, à lui et Mevanwi. La déception et le chagrin.
Il était comme cloué sur place et aucun mot ne put franchir ses lèvres. Il l'avait trahi, repoussé tellement de fois, trouvé tous les subterfuges pour ne pas l'aimer. Autrefois il ne prêtait pas trop attention à toutes les conséquences. Aujourd'hui elles venaient griffer son cœur, lui rappeler toutes les injustices qu'il avait commises. Les yeux durs de Guenièvre étaient son fait à lui et à lui seul. Par ses mots et ses actes ce soir, il avait éteint la douceur qu'ils offraient pourtant toujours.
Guenièvre quitta la chaleur de l'âtre réconfortante et se dirigea silencieusement vers la porte de sa chambre. Avec des gestes lents, elle l'ouvrit puis sans même regarder son mari, ordonna :
- Il est temps d'aller vous coucher, Arthur.
Le souverain, le cœur lourd, avait envie de hurler. Mais il n'avait aucun droit ici et il avait tout gâché, encore. Arrivé à la hauteur de Guenièvre, il la regarda quelques instants. Elle préférerait fixer le couloir mais il vit des larmes traîtresses cherchant à s'échapper.
Il préféra n'émettre aucune remarque et quand ses pas l'amenèrent dans le couloir, il mumura simplement :
- Bonne nuit.
La lourde porte claqua, comme seule réponse.
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grompf3 · 1 year
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Twitter, les autres RS et moi : point de situation
Fin-juillet je décidait de tourner une page avec Twitter. C'est pas un un départ vraiment, mais une sorte de semi-retraite.
Je ne participe plus aux discussions sur Twitter, je ne réponds plus, je ne dialogue plus publiquement. Twitter ne me sert qu'à partager du contenu externe (comme le présent billet publié sur Tumblr) et à communiquer en DM (messages privés).
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J'avais eu 2 raisons à cette semi-retraite :
Les conneries d'Elon Musk et la crainte que ça devienne un outil de plus en plus au service d'une idéologie puante
Une sale ambiance, paradoxalement liée à des causes qui me semblent nobles, mais des cause qui sont détournées, invoquées pour salir des gens plus ou moins gratuitement, le tout accompagné d'injonctions à faire semblant de voir des choses qui n'existent pas et à fermer les yeux sur d'autres choses qui sont pourtant sous notre nez.
Je ne vais pas revenir en arrière. Je ne ferme pas Twitter. Mais je ne vais pas non plus me remettre à y publier du contenu original, ni à y discuter autrement qu'en DM.
Les conneries de Musk, c'est toujours une réalité. Et ça ne va pas vers le mieux. Et revenir en arrière reviendrait pour moi à contribuer à valoriser un outil au service de ce gars. Nous restons sur Twitter (ou X) parce que les autres y sont; et les autres y restent parce que nous y sommes.
Chercher des alternatives à mon activité passée sur Twitter reste donc d'actualité.
Quant au point 2... J'ai été heureux de revoir sur Twitter 2 personnes qui s'étaient retirées sous la pression ambiante. Dr Nendily et Yogina sont revenues sur l'ex-Oiseau Bleu. Signe qu'une forme de pression s'est un peu allégée.
Elles font un boulot admirable contre le charlatanisme et le désinformation depuis un bon moment. Elles en ont payé un prix lourd de la part des Idriss Aberkane, Xavier Azalbert et autres Christine Cotton. Et, en plus, depuis des mois elles se sont pris des coups provenant parfois des gens dont elles auraient pu (et dû) espérer au contraire du soutien.
Sale histoire.
Sale histoire qui a vraiment à voir avec cette sale ambiance évoquée plus haut, où des gens, pour montrer qu'ils sont dans le bon camp, qu'ils défendent la juste cause, sont invités à faire semblant de voir ce qu'ils n'ont pas vu et à ne pas voir ce qu'il y a sous leurs yeux. Sans se soucier des dégâts. Sans poser de questions.
Cette ambiance est toujours là.
Alors oui, il y a eu des trucs qui se sont passés. Une certaine vidéo de la Tronche en Biais a fait beaucoup de bruit. Et je crois que le témoignage de Yogina, sous format vidéo, ensuite, a permis de comprendre beaucoup de choses. Je pense que ça a été très salutaire.
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Alors sur cette histoire-là, oui, ça a fait du bien.
Une certaine pression s'est allégée. C'est évident.
Mais il reste un principe, une sale ambiance, une sale mentalité. Et je ne change pas ma position et je maintiens ce que je disais fin-août :
Plus envie de perdre du temps à essayer de dialoguer avec des gens qui en ont rien à foutre de la vérité et du mensonge, rien à foutre des faits. Des gens qui ne sont là que pour exiger des autres qu'ils répètent le bon discours, inconditionnellement, religieusement. Plus envie de perdre mon temps avec des gens qui vont vous classer dans la catégorie des salauds (ou des salopes) simplement parce que vous avez constaté que eux, ou qqn de "leur camp", a raconté n'importe quoi en public. Moi je suis un vieux ringard. Pour moi, les faits comptent. Et je persiste à me préoccuper des la véracité : il ne suffit pas de me dire que cette affirmation provient du "bon camp", qu'elle est énoncée au nom de la bonne cause, pour que je la gobe.
Plus envie de jouer à ça.
Et Twitter dans me tête reste associé à ce genre de conneries. Alors j'ai aussi vécu ça sur Mastodon, hein. Et sur Mastodon, je découvre les merveilles des blocages silencieux par des instances, procédé qui permet à un administrateur de couper discrètement ses propres usagers d'un usager d'une autre instance.
C'est pas que l'outil. Mais c'est largement l'outil. Les injonctions à être convaincu de trucs qui ne sont pas du tout convaincants, c'est bien présent et ça va continuer. Il faudra accepter de croire ou accepter d'être classé dans la catégorie des salauds et des salopes.
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Et les retours d'expérience niveau alternative ?
J'ai laissé tomber Post, comme alternative à Twitter : ce réseau ne prend pas dans le monde francophone.
Mastodon, j'y reste. Mais je ne me fais guère d'illusions. D'abord, le réseau n'a jamais été conçu pour être mainstream. Il ne le sera jamais. Donc dans les faits, à moins de l'utiliser dans des buts très précis (comme ces chercheurs qui ont monté leur propre instance), ce n'est pas une alternative.
Sur Bluesky, l'ambiance est pour l'instant assez détendue. Bien-sûr, en grandissant, on y aura notre dose de shitstorms. Par contre, contrairement à Mastodon, il me semble que c'est pensé au départ pour viser le grand public. Ce sera probablement là que j'aurais le plus d'échanges à l'avenir. Mais Bluesky pourrait avoir un jour les mêmes problèmes que Twitter.
Et je n'aurais pas envie de me retrouver dans quelques mois ou quelques années à me dire "quelle alternative à Bluesky ?"
Je me pose 2-3 question.
Lorsque je publie un article de blog sur mon blog wordpress, ou ici sur Tumblr, et que je le repartage sur un Twitter... Est-ce qu'il y a des gens qui repartagent le lien du blog lui-même ? Ou est-ce que les gens retweetent uniquement mon tweet ?
Et la visibilité ? Je n'ai pas la fameuse pastille bleue sur Twitter. Est-ce que le fait que je ne sois plus très actif publiquement entraîne que Twitter me donne moins de visibilité ?
Est-ce qu'il sera possible un jour de partager des messages Bluesky aux personnes non-abonnées ?
Et puis j'ai un problème d'écriture. J'écrivais des threads parfois longs, mais en jouant sur le format Twitter : du texte très découpé, un recours important aux liens externes, aux images, aux GIF et aux extraits vidéos. C'est difficile de transposer ce format dans des billets de blog. Je pense que j'arrivais à faire parfois des threads assez percutants, même s'ils pouvaient être longs. Et je ne suis pas du tout sûr d'arriver à faire de même sur Tumblr ou sur mon blog WordPress.
Voilà.
C'était mon point de situation.
Et je persiste sur 2 recommandations, qui se rejoignent.
Ne cherchez pas à faire hors de Twitter ce que vous avez fait sur Twitter. Questionnez non seulement l'outil, mais l'usage également.
Ne mettez pas vos œufs dans le même panier. Regardez les délires d'Elon Musk. Et si vous êtes sur Twitter et que vous ne voulez pas vous barrer (comme moi en fait, vu que je n'ai pas encore fermé mon compte), dites vous que vous êtes de fait dépendants de ce gars. Et cette dépendance-là est un problème en soi.
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bloodychicks · 3 months
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NUIT 1
La chaleur de la canicule s'abat sur moi comme une gifle violente, je transpire de grosses gouttelettes, allant jusqu'à essuyer mon front avec la manche de mon chemisier qui devient mouillé à cause de la sueur. Sur le chemin de la maison, je cogite à voix haute sur ce que je vais faire une fois rentrée chez moi :
- Pff… eau… fraîcheur… tranquillité, c'est tout ce dont j'ai besoin là maintenant, dès que j'arrive, je prends une douche froide et me mets sur le canapé avec une glace !
Après une dure journée à déambuler dans les couloirs du bureau où je travaille, à sourire bêtement et conseiller des gens aussi bête que des enfants de cinq ans, rien de mieux qu'une bonne soirée de repos à profiter de la fraîcheur du soir, en mangeant léger et hop au lit. Une fois rentré, je lâche mes affaires et me déshabille en allant directement dans la salle de bain pour prendre la meilleure douche froide de ma vie, c'est MA définition du bonheur~. En sortant, je suis simplement vêtu d'un grand tee-shirt et d'un boxer. Cette fameuse douche me redonne assez d'énergie pour prendre ma glace et allumer le ventilateur. Avant de m'asseoir, je vois une feuille sur la table de la salle à manger, intriguée, je la prends et lis, " je suis allé chez des copains, je rentre tard alors ne m'attend pas ".
- Hum. Encore…, dis-je en soupirant déçu.
Je déchire la feuille, laisse les bouts de papier au sol et vais fermer la porte à double tour, sachant très bien qu'il ne va pas rentrer ce soir. Je finis par me poser, enfin, sur le canapé avec ma glace. Je déchire l'emballage qui le protège et contemple l'objet… juste parfait, menthe-chocolat, mon préféré. J'en fais peut-être trop, mais ce mélange de menthe fraîche et de copeaux de chocolat est délicieux. Je la déguste et la savoure avec passion. Sentant que j'en ai autour de la bouche, j'essuie avec mon pouce ce qui a coulé et le lèche pour ne rien perdre. Malgré mes efforts, je tache mon tee-shirt… GRR tant pis.
J'enlève le vêtement, le jette à terre et me retrouve donc la poitrine à l'air… ce n’est pas plus mal, on est en pleine canicule non ?
Une fois ma glace finie, je m'allonge confortablement sur mon canapé, ne portant que le boxer sur moi. Je regarde le ventilateur qui tourne d'un côté à l'autre de la pièce et peu à peu, je m'endors.
Je ne sais pas combien de temps passe pendant que je dors, les tics et tac de l'horloge sont comme un bruit de fond dans ma tête. Je me sens faible malgré le vent qui passe sur mon corps et ma tête tourne. Soudainement, un frisson me parcourt le corps et chatouille mon bas ventre. Je ne peux m'empêcher de gigoter en gémissant :
- Hum ! - Chut… calme toi ~
Je sens une main douce et froide frôler ma poitrine, ce qui finit de me réveiller. J'essaie d'ouvrir les yeux, mais n'ai pas le temps de voir quoi que ce soit, puisque cette main se pose ensuite sur mes yeux. Je panique, mais essaye de rester calme :
- Garde les yeux fermés, me dit la voix.
À ce moment-là, que je n'arrive pas à deviner la voix de la personne qui me parle, même si grâce à sa main grande et ses doigts épais, j'imagine un homme, mais sa voix douce me semble trop aiguë, alors je pense ensuite à une femme. Ce qui est sûr, en écoutant sa voix, c'est que la personne ne plaisante absolument pas. J'essaye toutefois de riposter :
- Qui êtes-vous ? Et comment… - Tais-toi ! Insiste-t-elle d'une voix plus grave en me coupant la parole.
Pour appuyer sa dominance sur moi, l'individu me pince les lèvres de sa main libre, puis les caressent, ce qui me fait sursauter et gigoter de nouveau. Je retiens ma voix avec difficulté et la personne s'arrête. Sa main lâche ma bouche et au bout de quelques secondes, je sens un tissu me couvrir ses yeux. Cette fois, même si je le voulais, je ne pourrais pas voir autour de moi.
Finalement, je reste les yeux bandés et me retiens de trop gigoter, pendant que ces mains me caressent, pincent mes tétons, descendant ensuite ses mains pour toucher mes côtes et mon ventre. On dirait qu'iel cherche à m'étudier, à me jauger. Cette sensation me fait frémir et trembler, les courants d'air froids et ses mains stimulent vite ma peau, ce qui l'amuse vu la manière dont elle s'y affaire. Des minutes passent et il est de plus en plus compliqué de rester tranquille. D'un coup, une main intervient et attrape un de mes seins fermement. Je couine cette fois plus fort, espérant fortement qu'iel arrête ce supplice. Enfin, au bout de plusieurs longues minutes de « torture », caresses et autres s'arrêtent. La voix chuchote à mon oreille :
- Nous allons aller ailleurs, ne parle pas, compris ? Sinon, tu seras durement punie. Sa voix est plus sensuelle, calme et est redevenue plus légère.
Je ne peux que répondre d'un bref hochement de tête.
Pendant que je cogite entre ma mémoire et ma logique, pour comprendre face à qui est-ce que je me trouve, je sens que je quitte le canapé. L'inconnu me porte et avance vers un endroit qui semble plus sombre. En me déposant, je sens un drap. On est donc dans la chambre. Bien que le drap soit frais, la pièce n'en reste pas moins chaude. J'entends le ventilateur s'allumer et de l'air frais me rafraîchit et me quitte, essayant de refroidir les autres coins de la pièce. Je reste silencieuse, attendant que quelque chose se passe et brusquement, ses deux mains m'attrapent les hanches en les tirant pour me positionner au milieu du lit. Puis, je le sens m'enjamber en se mettant à califourchon sur moi. Surprise, je fais un petit cri, entendant son ricanement, comme un enfant qui aurait réussi une mauvaise blague :
- Vilaine fille… j'ai dit pas de bruit !
Iel frappe ma poitrine et resserre ensuite ses mains sur mes deux seins. Je grogne, ma voix commence à trembler, je perdais pied, complètement désorientée. Sa langue passe sur ma peau avec une certaine douceur et lenteur, ne riant plus, comme pour s'excuser. Iel l'embrasse presque avec amour.
- Désolé… mais retiens-toi jusqu'au bout et tu auras le plaisir que tu attends depuis si longtemps.
J'avoue que cette soudaine douceur me rassure. Mon cœur se calme et me permet d'essayer de réfléchir, de quel plaisir parle-t-il/elle ? Étant totalement à fleur de peau, je gémis en mordant ma langue et bavant presque. J'attrape un oreiller et le serre dans ma main en commençant à apprécier peu à peu ce petit plaisir. Il est vrai qu'à ce moment-là, à aucun moment je n'ai songé à le toucher ou le/la repousser avec mes mains, ni même à enlever le bandeau de mon visage. Pourtant, je n'étais pas attachée. Le bas de mon corps luttait contre l'envie de bouger pour qu’il n’arrête pas. Lorsque je m'autorisais quelques gigotements, cela n'avait plus l'air de le/la déranger, le/la faisant même continuer de plus belle. J'avais l'impression que ça faisait longtemps qu'iel avait commencé ce « jeu » avec moi, alors qu'en réalité, trente minutes devaient être passées. Iel s'arrête d'un coup, ce qui me coupe dans ce nouvel élan, que je commençais secrètement à apprécier, et je pense qu'iel le savait :
- J'enlève le bas ? me dit-il/elle, avec un air plus séduisant que tout à l'heure.
Je secoue la tête en retenant mon boxer que j'ai toujours. « Je ne le/la connais toujours pas », voilà ce que je me suis dit. Mon partenaire d'une nuit, qui semble avoir compris, met sa main sur la mienne comme pour me rassurer, me faisant maintenant comprendre qu'iel n'allait pas aller jusqu'au bout. Iel écarte tout de même mes jambes, puis s'éloigne en se levant… Intriguée et ne sentant plus sa présence au-dessus de moi, je ne bouge pas, méfiante, me demandant ce qu'il fait.
Au bout de ce qui me paraît être des heures, je commence à me poser des questions " est-ce qu'iel est parti ? ", " est-ce qu'iel est toujours dans la pièce ? ", " si oui, que fait-il/elle ? ". Je me redresse un peu, pensant être seule et tout à coup, quelque chose se colle à mon entre-jambe, instinctivement, je me rallonge, ferme mes jambes et le bloque… c'est sa tête. Une boule de cheveux bien garnis, assez longue pour un homme, mais courte pour une femme. Mon intimité semble aspirée, tout mon corps frémit et je me cambre en tremblant un peu. Je sens sa langue sortir me lécher, on dirait qu'elle va traverser le tissu pour me toucher. Je suis bousculée par des sentiments contradictoires : je veux qu'iel s'arrête, iel va trop loin, mais j'en veux plus, beaucoup plus, mon partenaire actuel ne m'a jamais fait de cunni, ni même ressentir un tel plaisir, alors je suis terrassée par tout ça.
Je gémis franchement, essayant avec le peu de force que je possède de me reculer. Cependant, la manière dont iel prend mes jambes m'empêche de m’éloigner. Sa langue humide me lèche au-dessus du tissu et titille mon clitoris, sachant exactement où et comment le toucher.
Je ne peux plus me contenir, je ne sais pas si je dois l'arrêter et être à nouveau frustré ou le laisser continuer jusqu'à craquer, quoi qu'il en soit, je ne vais pas tenir avec un rythme pareil. Je sens ma culotte se décaler et j'essaye en vain de l'arrêter en mettant ma main devant mon intimité, ne voulant pas qu'il voit tout le plaisir qu'il me procure :
- N-non st-stop, je n'en peux plus, ma voix tremblante d'excitation sans savoir que faire de plus. - Oh, je t'avais prévenu, je vais te donner le plaisir que tu mérites, à présent à toi de voir si tu veux que ce plaisir devienne une punition, avec une voix tout à fait sérieuse.
Iel embrasse d'abord mes lèvres vaginales de bas en haut, avant d'y passer sa langue entre, je me cambre et me redresse en enlevant le bandeau pour lui faire face. Seulement, la pièce étant plongée dans le noir, je ne distingue rien.
- Allonge-toi et ferme les yeux, ricane-t-il en pinçant mon clitoris.
Je lâche un cri en m'allongeant, j'en tremble et couine de nouveau, les gémissements sont puissants, tellement qu'iel met un oreiller sur mon visage pour que je fasse moins de bruit. Je mouille inconsciemment et je sens que le drap est mouillé. Un doigt, puis deux entrent en moi facilement, comme si cela avait toujours été leur place. Je me mords la lèvre en tenant l'oreiller sur ma tête, ses doigts bougent vite. Une fois bien au fond, je suis en extase, comme si c'était ma « première fois ». Pendant que ses phalanges sont en mouvement, la langue de la personne titille mon clitoris avec hâte. Je suis sur le point de craquer, mais je me retiens pour que ce plaisir dure encore. Malheureusement, son intelligence finit par me dépasser. Iel pince mon téton avec sa main libre et le triture à plusieurs reprises. Sa bouche quitte mon point faible, remplacé par son pouce, et sa bouche rencontre la mienne en y entrant sa langue de force. Sa bouche est chaude, sa langue experte, mes mains l'attrapent pour qu'iel ne me quitte plus. J'en profite pour le tripoter, le caresser, toucher son visage et son corps doux, mais ferme. Je n'arrive toujours pas à distinguer son sexe, son corps est compressé par une tonne de couches de vêtements. Avec une main libre, iel attrape mes poignets pour les bloquer, m'empêchant de continuer. Et puis je m'en fiche, ce que cette personne me fait est bien meilleur que tout ce que j'ai vécu dans ma vie, je ne veux jamais que ça s'arrête.
Je finis par jouir après quelques secondes en tremblant et gémissant d'un plaisir que je n'avais pas eu depuis très longtemps. Après une telle agitation, je suis essoufflée, ses mains, sa bouche et sa présence me quittent, je me calme peu à peu, puis ma tête tourne de nouveau…
Je me réveille en un sursaut, me redressant comme si j'avais fait un cauchemar. Je plisse les yeux avant de me rendre compte, en regardant autour de moi, que je suis dans le salon et qu'il fait nuit noire dehors. En regardant l'heure, je vois qu'il est 3h40 du matin. Ma culotte est tellement trempée que le canapé est mouillé aussi et ma poitrine semble avoir été stimulée. J'ai même des marques rouges et des traces de morsures.
Pendant que je reprends mes esprits, ça toque à la porte. Je mets mon haut avec précipitation, et en tentant de me lever pour aller ouvrir, je tombe une première fois, les jambes flageolantes. Je cours ensuite à la porte et l'ouvre, me trouvant face à mon petit ami :
- Coucou mon poussin, dit-il en me serrant dans ses bras. - C-coucou, toujours dans les vapes et déboussolé, j'essaye de comprendre ce qu'il m'est arrivé. - Hum ? Ça ne va pas ? Qu'y a-t-il ?
Encore sous le choc, je ne réponds pas et m'éloigne pour le laisser passer. Était-ce un rêve ou la réalité, je ne sais pas, mais c'était plus que particulier.
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gedjub · 11 months
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161023 Le a monstre
171023 Passer entre les balles, bon, mais passer entre les bombes?
191023 Que les mains proches se croisent.
+ rue de l'ancienne poste: "Ah la peau de mes couilles!" (Devant sa porte, il a fait tombé ses clés.)
+ Les Graulen•ne•s, une population problématique.
Je vois pour la première fois depuis le début de mes visites nostalgiques mon école primaire peuplée d'enfants, je savoure le spectacle, l'ambiance, mais les graulennes surveillantes de cour de récré me crient: "Vous voulez quelques chose?" Je les vois qui me fixent, animales belliqueuses, et caquettent sur mon compte. "Vous voulez un renseignement?!" Je fais non de la main, sachant que je ne parle pas leur langue. "Non? Bon!" Elles m'ont gâché le moment.
201023 parler de ma sensation de petit-grand dans la chambre de maman, en rapport avec les visions minuscules de Giacometti.
211023 À la lumière de la mer, les enfants du wagon ont aspiré des h et crié "MARSEILLE!"
221023 Tata: "Je mange tellement de poisson un jour je vais chier une baleine!"
+ Elle aimait beaucoup Nana Mouskouri, à vouloir lui ressembler. Alors à l'orphelinat elle a fait semblant d'y voir mal, si bien que les sœurs l'ont menée chez "l'oculiste" qui s'est fait avoir tant elle a bien joué, et elle a eu ses lunettes, dont elle a pu choisir la monture: grande, épaisse et noire.
+ "C'est Babeth qui m'a fait découvrir le riz basmatique."
251023 Je m'éloigne et les petites montagnes, vieillissant, bleuissent. Je gagne du terrain loin de ma tante, je revois ses yeux qui plissent, ses larmes du matin sur mes mains qui serrent ses mains, j'entends ses je t'aime après la tempête du réveil, ses problèmes de jambes et de sommeil. Je sors, elle ferme sa porte sur mon sourire d'au revoir.
+ Un gros bâtiment avec une grande mezzanine, l'entrée est de verre et donne sur les deux étages, du grand parquet partout par terre, un lieu où l'on va pour dormir.
+ Aix en PVC
+ J'aime que de grandes choses se fassent dans de petits endroits, comme une réunion secrète dans l'école ou le gymnase du village le soir, les lumières, les ombres et les couleurs de loin à travers la vitre, l'heure tardive, indue, j'insiste.
+ des murs inégaux orange et jaune
+ Au petit étage, mouvements brusques de rideaux clairs se faisant fermer au lever par cause de vis-à-vis avec la boulangerie rue Mignet.
+ rencontré dans la ruelle à droite de la boulangerie d'abord l'ombre de ce monsieur à moustache sur la porte de son cagibi ouvert, puis à la boulangerie, peut-être m'a-t-il suivi volontiers mais il y allait de toute façon, je le crois: "un petit pain au chocolat pour commencer la journée", a-t-il choisi (avec un petit croissant aussi) après nos politesses pour se laisser passer en premier, à qui mieux mieux de moi j'ai tout mon temps. "Ah! Voilà, bien installé !" m'a-t-il lancé en passant pour retourner à son atelier. (Je ne sais pas ce qu'il y a dans son repaire, mais c'était fourbi. Un pêcheur? Il y a de l'eau, ici?) Il a dû aller prendre son petit déjeuner sur la place là. Vais-je aller lui laisser un mot, sur sa porte à ombre?...
+ au sortir de la boulangerie :
C'est la fille qui tient le sac en papier et la mère qui réclame sa viennoiserie.
+ Les sportifs d'Aix. Les sportifs du matin d'Aix, d'Aix le matin. Les sportifs du matin à Aix.
+ que sont les chansons? Qu'est-ce qu'on fait là ? Quels mondes?
+ Pour détruire les mondes, en effacer les expressions/les représentations/le langage.
+ Un cercle de maisons ou d'immeubles plus hauts et colorés qui fait village dans la nature à côté d'Aix.
+ penser à mal, agir en conséquence, puis oublier ce qui a motivé l'action.
+ ce peut être que ces notes présentent, un jour, ma science à moi.
+ à propos de l'événement à l'école primaire au Grau du Roi l'autre jour : Manon a éclairé ma colère et en m'expliquant la réaction de ces graulennes à la lumière de la recrudescence actuelle des violences visant les lieux d'éducation, bon.
+ dur de me départir de ma colère mais je trouve de plus en plus vite le temps de la ramollir.
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lalignedujour · 1 year
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-Samu Bas-Rhin, j'écoute.
On me demande si c'est pas trop dur de gérer des urgences comme ça, toute la journée. Je leur réponds que ça va.
-Très bien, je vais prendre votre nom et votre adresse, s'il-vous-plaît.
Les gens que j'ai au téléphone prenaient un cours d'équitation, comptaient rentrer à temps pour dîner, vont devoir fermer leur commerce, déranger un voisin.
-Je vous remercie. Donc, vous me dites que votre fille est tombée sur la tête, c'est bien ça ?
Ce sont ces gens qui vont devoir réorganiser le reste de leur semaine, parfois le reste de leur vie. Ce sont leurs quotidiens qui sont chamboulés, pas le mien.
-Est-ce qu'elle est consciente ? Est-ce qu'elle peut parler ?
C'est très prenant, bien-sûr, mais je fais de mon mieux, je me dis que si j'étais pas là, ce serait pire.
-Très bien. Sans la bouger, est-ce que vous pouvez vérifier qu'elle respire ? En observant sa poitrine, et en vous approchant de sa bouche.
Quoiqu'il arrive, à 22 heures, un taxi me ramène chez moi, et la vie continue.
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christophe76460 · 2 years
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Hier je me suis senti
Vraiment affaibli
Plus d'appétit
Ma tête tournait
Je me sentais léger
Complètement vidé
Ce n'est pas une fatigue habituelle
Mais plus comme une attaque spirituelle
J'ai donc crié à l'Eternel !
La lumière me brulait
Mes yeux je devais les laisser fermer
Des coups dans le dos me faisaient pleurer.
Mon corps quitte t-il ce monde mondain?
Ce serait vraiment bien
Car je veux marcher qu'avec l'Esprit Saint
Ce matin c'est fini, je vais beaucoup mieux
Dans mon corps je sens comme un feu
Merci mon Dieu.
Je continue à Te prier Seigneur
Je sens que Tu transformes mon coeur
Mais quelle douleur !
J'ai la sensation d'être régénéré
Comme si ma chair etait broyée
Ce n'est pas simple à expliquer.
Avec le temps ma chair diminue
Pour plus de place au Seigneur Jésus
Amen!!
#attaque #priere #transformation #coeur #chair #douleurs #Jesus #poeme #poesie #chretien #chretienne #feu #lumiere #leslumieresdedavid
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Jeudi 12 janvier 2023
L'an 2023 entre en scène
Me revoilà, les ami(e)s ! Deux mois ce sont écoulés. J'ai repoussé ce moment de nombreuses fois, je n'avais plus l'envie d'écrire. Je m'excuse pour ça mais, en avez vous seulement quelque chose à faire ? La plupart d'entre vous m'auront oublié, du moins, ils auront oublié l'existence de ce journal.
L'année 2022 s'est donc achevée il y a quelques jours.
Il s'est passé des trucs. Des gens sont morts, des gens vont naître. Une fabuleuse finale de coupe du monde de football a eu lieu. Bref : la vie quoi !
J'ai noté des choses en vrac dans mon bloc notes virtuel, mais je ne sais plus trop à quoi ça, correspond.
Par exemple, j'ai noté « jeune homme », je me souviens seulement que c'était parce qu'une personne m'avait appelé « jeune homme » mais je ne sais plus de qui il s'agit (pourtant je ne fréquente pas beaucoup de gens). Je l'ai toutefois noté dans mon bloc notes parce que je m'étais dit que c'était étonnant,  être encore prit pour un jeune homme alors que je me dirige dans ma 38ème année, quelle chance ! Il faut que j'en profite, ça ne durera pas : des cheveux blancs se multiplient sur mon crâne et je semble me dégarnir sur les côtés du front.
Quoi d'autres ? Ah, oui, une bro night a eu lieu début décembre, à l'initiative de mon frère, comme d'habitude, c'est toujours lui qui décide. J'étais ravi, cependant. Nous sommes allé dans un nouveau bar nous arroser de quelques pintes et nous avons essayé d'aller goûter ce nouveau restaurant mexicain, mais hélas il était trop tard, il venait de fermer à cette heure tardive. Nous avons donc terminés au McDo.
Après ça nous sommes retourner nous achever au bar mentionné plus haut.
Nous avons discuté et mon frère m'a dit qu'il était triste de ma situation, il estime que c'est du gâchis que je ne fasse rien de ma vie. Il n'ose pas me le dire mais je sais qu'il me trouve pas totalement idiot. Ce qui n'est pas mon avis, parce que, sans fausse modestie, je me considère comme un imbécile qui fait de son mieux, un crétin qui se cultive.
Toujours est il qu'il m'a dit que je devrais considérer un job en médiathèque (lui même y a bossé quelques temps avant de trouver son job actuel en boutique hifi).
Il pense que ça me conviendrait bien comme job et, j'y ai pas mal réfléchi depuis, je pense qu'il a raison. Lui pense que j'ai déjà oublié mais c'est faux, depuis plus d'un mois cette idée me trotte par la tête et je crois que je vais le faire, je vais essayer de me faire embaucher dans une médiathèque et si j'y parviens et que le job me botte, alors je tenterai de passer le concours. Ca doit pas être bien difficile, non ?
Les fêtes de fin d'année sont passées et, je dois l'admettre, cette année ce n'était plus pareil, qu'avant, je crois que ça y est, la magie est partie. C'était juste...moins bien.
Les échanges de cadeaux, le repas, tout ça, je n'ai pas kiffé comme les années précédentes, ce qui veut dire une chose, c'est que je vieillis définitivement et je suis probablement en train d'entrer, enfin, dans l'âge adulte : il était temps !
Le jour de noël, nous avons apprit la mort de ma ; grand mère paternelle, mémé Jeannette.
Bon, ce n'était pas une surprise, elle était mourante depuis un moment, installée dans un EHPAD, son esprit ailleurs (elle ne reconnaissait plus personne)...89 ans, je crois que c'était dans l'ordre des choses.
Ses obsèques eurent lieux quelques semaines plus tard.
Nous sommes donc retourner dans ce lieu maudit où j'avais chialé toutes les larmes de mon corps pour dire adieu à ma tante Christine quelques années avant.
La cérémonie fut assez rapide, je n'ai pas pleuré évidemment, mais j'ai eu mal au cœur de voir mon père avec des larmes qui coulaient sur son visage, et aussi Bernard (compagnon de ma grand-mère depuis une quarantaine d'années), qui pleurait également.
J'ai aussi eu l'occasion de revoir mon oncle Michel, grand frère de mon père.
Les deux étant en froid, ils se sont évités, mais mon frère et moi sommes allé le saluer tout de même, après tout ces fâcheries ne nous concernent pas.
L'autre jour, je suis allé récupérer quelques disques et quelques livres en bas, dans l'espèce de garage qui nous sert à entreposer pas mal de bordel.
J'y ai remonté un exemplaire de Just Kids, de Patti Smith.
Cet exemplaire me fut offert par ma première amoureuse il y a 9 ans de ça.
J'ai ouvert l'ouvrage en question et j'y ai trouvé une petite dédicace écrite de la main de cette exquise blonde qui fut mienne le temps de quelques mois :
« Pour Yann, (ici un cœur est dessiné), Love you ».
Ca m'a fait remonter des souvenirs et je me suis rappelé que malgré tout, je pouvais être aimé par les filles.
Ah, S-C, tu étais si belle !
Trêve de nostalgie, cependant. L'heure est plutôt aux projets, et j'en ai quelques uns cette année.
J'ai l'audace de penser qu'ils pourraient bien se réaliser si j'y met un peu du mien.
Et pour achever cette première note de l'année 2023, voici la liste des livres que j'ai lus en 2022 (j'ai entrepris de noter tous les livres que je finirai, désormais, afin d'en établir une liste chaque fin d'année):
-Charlotte (David Foenkinos)
-Confessions d'un masque (Yukio Mishima)
-Perso (Antoine de Caunes)
-Passeur (Jean-Daniel Beauvallet)
-Anéantir (Michel Houellebecq)
-Le Loup Des Steppes (Hermann Hesse)
-L'amant (Marguerite Duras)
-Diego Rivera (Patrick Marnham)
-Apathy For The Devil (Nick Kent)
-La Familia Grande (Camille Kouchner)
-La Frivolité Est Une Affaire Sérieuse (Frédéric Beigbeder)
-The Dark Stuf (Nick Kent)
-En Marge, Mémoires (Jim Harrisson)
-Limonov (Emmanuel Carrère)
-Stefan Zweig (Dominique Bona)
-Le Monde D'Hier (Stefan Zweig)
-La Nuit Va Nous Perdre (Jean-Charles Dupuy)
-Pressing (Philippe D'Anière)
-Ardoise (Philippe Djian)
-La Fuite Des Tuyaux (Patrick Foulhoux)
-Demande A La Poussière (John Fante)
-In The Baba (Pierre Lescure)
-Profession Rock Critic 2 (Albert Potiron)
-Sur Les Chemins Noirs (Sylvain Tesson)
-Les Derniers Jours Des Chefs Nazis (Luc Mary, Philippe Valode)
-Le Secret De Joe Gould (Joseph Mitchell)
-Le Grand N'Importe Quoi (Jean-Pierre Marielle)
En relisant cette liste je me rappelle que j'ai croisé Sylvain Tesson qui m'a signé un livre il y a quelques semaines, de sa belle écriture (qui m'a rappelée celle de Serge Gainsbourg).
Je n'ai pas trop de choses à raconter concernant cette rencontre, le fameux écrivain a fait une petite conférence, il était plutôt intéressant et ne manquait pas d'humour. Les gens (la plupart des gens présent à la librairie pour cette rencontre était des gens âgés et j'étais sans doute l'un des plus jeunes) étaient ravis.
Je n'ai pas eu le temps d'échanger plus de trois mots avec lui, alors, je n'ai rien à écrire de plus sur cette rencontre.
Sur ce, merci de me lire et bon vent à vous !
Bande son : The Sound Of The Smiths, The Smiths
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Cheeky Love - 05
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 Le cœur battant vivement dans ma poitrine, je mis un temps de réaction pour oser bouger ne serait-ce qu'un cil.
- Pars...
          Mes yeux se posèrent sur le garçon aux cheveux décolorés qui me regardait, paniqué.
- Pars !!
          Il se prit encore un coup de pied dans le buste. C'est alors que l'on agrippa soudainement mon poignet. Je me retournai, vivement interpellée.
- Boss, j'y vais.
“Qu'est-ce que–”
- Okay, vas-y.
          Mes jambes refusèrent de bouger. Le garçon serra alors davantage son emprise et cela me fit mal.
- Relâche-là enfoiré, grogna aussitôt le garçon aux cheveux blonds platines.
- Ferme ta gueule toi, réagit son bourreau.
          Il lui redonna un coup dans le ventre puis posa son pied sur sa tête pour l'écraser.
- Oh oh ~ C'est que cette meuf doit être vraiment spéciale pour que tu perdes aussi facilement ton sang-froid…
          La peur monta d'un cran lorsque celui qui m’agrippait le poignet commença à m'emmener à l'écart du groupe.
- Sale fiche de chien !! cria le garçon.
          Je le vis se débattre et renverser la situation mais les autres garçons se jetèrent sur lui pour le frapper encore et encore.
- Yoon-Gi !! 
          Un garçon aux cheveux châtains et complètement ébouriffés apparut. Des sirènes se firent entendre non loin de nous.
- Putain les flics !
- On s'casse ! dit leur chef. On te retrouvera fils de pute, avertit-il au garçon aux cheveux décolorés.
          Ils s'en allèrent précipitamment.
          Le garçon aux cheveux châtains accouru vers moi. Il s'empressa de me demander si j'allais bien. Je ne réussis à lui répondre, encore sous l’émotion de ce qu’il venait d’arriver. 
- Où est-ce que t'es blessée ? Laisse-moi voir.
          Mais j'eus une vive réaction de défense au moment où je sentis l'effleurement de sa main contre ma peau. Il n'insista pas.
- Je suis désolé...me dit-il.
          C'est moi qui était désolée pour cette brusque réaction alors que je savais qu'il ne souhaitait que m'aider.
- So-Young...
- Yoon-Gi ! s'exclama l'inconnu.
          Je constatai avec étonnement que ce lycéen avait réussi à venir jusqu'à nous malgré ses blessures. 
- Aouch, gémit-il soudainement.
          La douleur lui fit plier un genou et tenir le ventre. 
- On ferait mieux de les attendre cette fois.
- R-Reste avec elle jusqu'à leur arrivée, lui répondit le garçon aux cheveux blonds.
- Yoon-Gi, mais tu–
- Reste avec elle, redit-il sur un ton plus ferme.
          Il réussit à se redresser par je-ne-savais quelle force et s'en alla.
          Quelques instants après, des agents de police nous avaient trouvés. Ils nous avaient tout de suite pris en charge. Je reçus les premiers soins, mon père avait accouru jusqu'à l'hôpital en apprenant la nouvelle et nous avions fait le nécessaire concernant ce qu'il venait de m'arriver. Mon père s'était excusé auprès de moi de son absence et promit de ne plus travailler aussi tard à son bureau, préférant ramener les dossiers à la maison s'il le fallait. Il avait juré qu'il ferait tout son possible pour que ceux qui m'avaient agressé soient punis le plus rapidement.
          Actuellement recroquevillée dans mon lit, j'étais fatiguée mais je n'arrivais pas à dormir puisque je ne faisais que repenser à ce que je venais de vivre. C'était une vraie chance que ce garçon soit intervenu au bon moment. Je n'osais pas imaginé ce qu'il se serait passé s'il était venu quelques secondes plus tard. Je me demandais également ce qu'il en était pour le garçon aux cheveux décolorés mais une partie de moi lui en voulait. Si je n'avais pas croisé son chemin à ce moment, il ne me serait rien arrivé. 
          Je finis par fermer les yeux, le cœur toujours battant bruyamment. Pourvu que demain soit un meilleur jour...
          Le lendemain matin, je ressentis encore un peu la douleur à mon poignet droit mais j'essayai de relativiser en me rappelant que je n'avais aucune fracture ou blessure grave. 
          Le tube de dessin en mains, je sortis de l'immeuble pour me diriger vers mon arrêt de bus puisque j'avais à présent décidé d'arrêter d'aller au lycée à pied. Mon père était de ce sens aussi. Mais cela ne signifiait pas que j'étais en sécurité. N'ayant aucune information de qui étaient ces garçons, d'où est-ce qu'ils pouvaient venir et les sachant toujours en liberté, je n'étais pas réellement sereine. 
          Je sortis du bus et m'en allai vers la salle d'Arts quand une main derrière moi agrippa mon épaule gauche. Je réagis instantanément, complètement sur la défensive et le visage de Jeon Jung-Kook m'apparut.
“L-Lui…”
          Je ne pensais pas penser cela un jour mais...je me sentis soulagée de voir que ce n'était que lui. Je n'aimais pas mon camarade de classe mais pour cette fois, sa présence m'était rassurante. L'expression qu'il avait au visage me fit comprendre qu'il était quelque peu surpris par ma réaction.
          Je repris rapidement mes esprits et lui tournai le dos pour retrouver la salle d'Arts. Jeon Jung-Kook emboîta mon pas et me demanda encore une fois, pourquoi est-ce que je ne le saluais jamais le matin quand on se voyait. Ne souhaitant pas répondre à cette question, je gardai le silence. Si seulement il pouvait me laisser tranquille aujourd'hui. Je n'étais pas d'humeur à supporter ses idioties...
          Je rentrai dans la salle et m'assis à une des places qui étaient encore libres. Jeon Jung-Kook me suivit et s'installa à côté de moi. Je lui lançai un regard peu sympathique. 
- Quoi ? J'ai pas le droit de m'asseoir à cette place ? 
          Vraiment, il y avait encore plein d'autres places de libre dans la salle. Mais je préférai l'ignorer ; tant qu'il ne passait pas tout le cours à m'ennuyer, je prendrai sur moi pour cette fois. 
          Je sortis mon dessin de son tube pour le poser sur le chevalet. Jeon Jung-Kook poussa son chevalet jusqu'au mien. Je me décalai pour créer un écart entre nous mais il me recolla. J'allai m'énerver sur lui quand il me coupa l'élan.
- Il t'est arrivé quoi pour que tu aies ces valises sous les yeux ? 
“Hein ?”
          Nous nous regardâmes un instant sans rien dire quand Ahn Yoo-A s'approcha de nous pour lui parler. J'en profitai pour détourner son regard et retourner sur mon dessin. Est-ce que ça se voyait tant que ça que je n'avais pas bien dormi cette nuit ? Pourtant, j'étais certaine d’avoir réussi à bien travailler mon teint pour que l'on ne remarque rien...
- Wouah Yoo-A ! C'est trop beau ! Les détails de ton paysage sont tops ! s'exclama Byun Byung-Chan.
          La bande de Jeon Jung-Kook les entourèrent.
          En cours d'Arts, Ahn Yoo-A faisait partie des meilleurs de la classe avec Ae-Ri. Madame Lim, notre professeure, n'arrêtait pas de prendre leurs travaux comme modèles. Elle était très fière d'elles.
          Je sentis mes cheveux se soulever délicatement de ma nuque. L'effleurement près de ma peau me surprit. J'eus une petite réaction de défense. Je me retournai et je vis Ae-Ri qui était en train de s'interroger sur mon attitude.
- Est-ce que ça va ? demanda-t-elle, intriguée.
- Ah, o-oui ! mentis-je en souriant maladroitement pour ne pas l'inquiéter.
          J'essayai de calmer les battements anxieux de mon cœur. 
- Hé, les fleurs sur ta corbeille sont bien faites ! reprit-elle jovialement en mettant avec le plus grand soin mes cheveux sur le côté. So-Young, tu t'es vraiment améliorée en dessin !
          Son grand sourire chaleureux me réconforta tellement que mon nez me piqua et que les larmes commencèrent à monter.
“Tout va bien”
          Oui, il n'y avait rien qui pouvait m'arriver maintenant puisqu'elle et Nam-Joon seraient toute la journée avec moi. J'étais en sécurité.
          Ae-Ri s'assit à ma gauche et sortit ses affaires. Quand elle enleva la toile de son tube, je ne pus m'empêcher de m'exclamer.
- Trop beau !
          Je n'avais pas l'œil pointilleux pour les Arts mais la façon dont Ae-Ri avait représenté la Vénus de Milo au fusain, dans son propre style m'avait impressionné. Il n'y avait pas à dire ; ma meilleure amie était douée, vraiment très douée. Je n'aurais pas pensé qu'elle aurait eu le temps d'y travailler un peu car elle était toujours très occupée entre ses devoirs de déléguée de classe et ceux qu'elle avait chez elle puisqu'elle était l'aînée d'une fratrie de 4 enfants. Nous avions encore deux semaines avant de rendre le résultat final mais ce qu'elle avait déjà fait était incroyable. J'étais impatiente de voir ce que son dessin donnerait à la fin !
- Woh woh ! Ae-Ri, ta statue claque la gueule ! Mais pas autant que ta beauté, lui dit Byun Byung-Chan d'un air charmeur.
          Et le reste de nos camarades de classe suivirent le mouvement. Ils nous entouraient tous à présent, penchés sur la Vénus de Milo de Ae-Ri pour complimenter son travail.
* * *
          La pause de 10min vint de sonner. Nous nous détendîmes et certains d'entre nous quittèrent la salle. Pour ma part, je restai à l'intérieur pour continuer d'avancer sur ma corbeille de fruits.
          La chaise voisine se rapprocha de moi.
- Tu m'paies une brique de lait ? me demanda ce tombeur de Jeon Jung-Kook.
- Je n'ai pas mon porte-monnaie aujourd'hui, mentis-je en continuant mon travail sur la toile.
- 'kay. Alors… Allons manger au Feedy Burger après les cours. C’est moi qui paie, t’inquiète !
          Je le regardai d'un air las alors que lui me souriait de toutes ses dents. Il usait vraiment de l'énergie pour rien. Jamais je n'irai manger au Feedy Burger avec lui. 
- Jaykay, tu viens ?
- Donc, on s'attendra au grand portail après les cours, ‘kay ? me dit-il avant de se lever pour rejoindre ses amis.
          Comme si j’allais le faire… Il était évident que je rentrerai chez moi tout de suite après avoir terminé les corvées. 
“N'y prête pas attention, n'y prête pas attention”
- Mademoiselle Cha So-Young de la classe 2-C est priée de se rendre immédiatement dans la salle des professeurs. Je répète : Mademoiselle Cha So-Young de la classe 2-C est priée de se rendre immédiatement dans la salle des professeurs
          Tiens ? Pourquoi m'appelait-on en salle des professeurs ? Est-ce que j'avais oublié de rendre un devoir ? Peut-être que j'étais appelée pour faire une corvée. Ah... Je n'espérais pas que ce soit au sujet de mes notes... J'étais sans doute encore trop moyenne...
          En arrivant, la porte de la salle des professeurs était ouverte. Je toquai deux coups avant de rentrer dans la pièce. Ma professeure principale, madame Lee, me demanda de venir la rejoindre à l'instant où elle me vit entrer. Elle avait le visage fermé. Madame Lee était une professeure assez stricte qui avait quotidiennement un visage fermé, néanmoins, j'avais cette impression que cette fois, il y avait vraiment autre chose...
- Suis-moi, me dit-elle un peu froidement.
          Je commençai à m'inquiéter sur ce qu'il se passait.
          Je la suivis et remarquai que nous nous dirigions vers le bureau du CPE qui était relié à celui de nos professeurs séparé par une simple porte vitrée et opaque. Je m'interrogeai. C'était vraiment étrange. Est-ce que mes notes avaient autant chuté par rapport au début d'année ? Avais-je mal fait une corvée ?
          Madame Lee toqua. Nous entrâmes après la réponse du CPE. Je fus étonnée de voir qu'il y avait un professeur de maths, monsieur Yoo, que je n'avais encore jamais eu mais tout le monde le connaissait car il était populaire parmi les filles à cause de son physique plaisant. Puis, assit sur l'une des chaises aux allures peu confortables et anciennes, il y avait ce garçon aux cheveux décolorés que j'avais rencontré hier soir. Ses blessures avaient été soignées. Il semblait aller mieux. Ça me fit rappeler aussi que je devais lui rendre le parapluie qu’il m’avait prêté. 
          Le CPE m'invita à m'asseoir sur l'autre chaise. L'attitude des deux professeurs à côté de nous m'intriguait. L'ambiance était pesante pour une raison que je ne connaissais pas. 
- Mademoiselle Cha So-Young, vous savez pourquoi vous êtes ici ?
- Non monsieur, lui répondis-je quelque peu intimidée par la situation.
- Des élèves de cet établissement vous ont vu participer à une bagarre hier soir dans le quartier de Gaepo.
“Que ?”
- D'après eux, vous avez incité des étudiants d'une université à battre Min Yoon-Gi.
          Je réagis. C-Comment ça j'avais incité des étudiants à frapper ce garçon ? Je ne les avais jamais vus de ma vie avant hier, il y avait erreur !
- Je vous le répète, intervint l'élève à côté de moi. On vous a raconté des conneries. Elle a rien à voir avec ce qui s'est passé hier. Elle est arrivée au mauvais moment et s’est fait agresser. C’est une victime.
- S'il vous plaît Min Yoon-Gi, pouvez-vous cesser de vouloir la couvrir ? dit notre CPE en soupirant. Vous ne faîtes que ça depuis tout à l'heure. Ne prenez pas pour elle. Et puis, selon les témoins, mademoiselle Cha So-Young aurait demandé à un de ces étudiants de l'agresser pour la faire passer comme victime.
          Mes yeux s'écarquillèrent en entendant cela.
"Pardon ?..." 
- Mademoiselle Cha So-Young, revint-il à moi, admettons que vous soyez arrivée au mauvais endroit, au mauvais moment même si je doute fortement de ça, il y a quand-même une question que je me pose. Que faisiez-vous dehors à une heure aussi tardive et dans une tenue osée ?
          Il me tendit plusieurs photos. Mon cœur s'emballa. C-Ces photos étaient floues et la silhouette de la fille dessus ressemblait à la mienne mais...le style vestimentaire de cette fille n'avait rien à voir avec le mien, ce n'était pas moi...
- Je...
- Vous sortiez de vos cours privés ?
- N-Non... Je...
- Évidemment, puisque vous n'êtes inscrite à aucune académie. D'ailleurs, vous feriez mieux au vu de vos notes.
          Cela m'atteint droit au cœur.
- N'essayez pas de mentir. Les témoins de l'agression ont précisé que ces étudiants et vous sortiez d'un casino illégal juste avant de croiser le chemin de Min Yoon-Gi.
          J'étais en stress et perdue. Je n'avais jamais mis les pieds dans ce genre d'endroit. J'assurai, du plus profond de mon cœur, que ce n'était pas moi sur ces photos. Je ne comprenais pas ce que tout ceci signifiait mais il y avait erreur et je me sentais profondément frustrée de ne pas réussir à dire quoi que ce soit. 
          J'entendis un léger soupir venant de madame Lee et cela m'interpella. Croyait-elle aussi que j'étais celle qui avait commandité l'agression de ce garçon ainsi que du mien ?...
- Hé le vieux, rappliqua le garçon.
- Yoon-Gi, change de ton, lui commanda monsieur Yoo.
          Mais le garçon ne semblait pas suivre son ordre au vu de son comportement.
- Changez vos lunettes parce que ces photos sont fake. Déjà, on y voit que dalle et en plus, ça pue le photoshop. Vous voyez pas les contours autour de la meuf !?
          Notre CPE reprit les photos et ignora ses remarques. Je voyais bien qu'il ne nous croyait absolument pas. Il était si strict et froid dans son attitude envers moi. J'avais même ce ressenti qu'il se moquait de savoir la vérité.
          Il ouvrit un dossier qui était face à lui. Je constatai que c'était le mien en voyant ma photo.
- Vous savez, vos notes sont basses par rapport à la moyenne de cette école. Depuis que vous êtes dans ce lycée, elles n'ont pas bougé d'un seul pouce. Vous auriez dû progresser depuis le temps. Je n'ai rien dit jusqu'ici parce que vous n'avez jamais eu un comportement perturbateur en classe mais là, je peux vous dire que vous avez déçu tout le personnel éducatif ici, surtout votre professeure principale, madame Lee. 
          Je restai silencieuse, accablée par la situation. Je faisais vraiment de mon mieux pour avoir une meilleure moyenne générale et j'avais fait le choix de ne pas aller à des cours du soir pour prouver à mon père que je pouvais être une bonne élève sans avoir besoin d'aller dans des cours privés après le lycée. 
          Papa était mon exemple. Il était devenu le directeur général d’Innisfree grâce à ses propres efforts car issu de famille trop modeste, il ne pouvait pas aller dans les académies privées. 
          Bien qu'il ai été un bon élève, il n'avait malheureusement, jamais réussi à obtenir de bourse d'étude pour de prestigieuses universités mais son origine sociale ainsi que la fac où il avait pu faire ses études n’avaient jamais rien entaché à sa carrière. Évidemment, le fait qu’il avait gravi les échelons plus rapidement que d’autres avait créé de la jalousie auprès de beaucoup de personnes qui essaient, encore à l’heure actuelle, de lui mettre des bâtons dans les roues. 
          Je souhaitais tout aussi bien réussir ma vie même si je n’aspirais pas à un poste de directeur comme lui. J’étais sa fille, je devais lui faire honneur alors même si pour le moment, je ne réussissais à dépasser les 71 points en moyenne générale, j'étais certaine que bientôt, j'arriverai à atteindre les 80 points. Jusqu’ici, je tenais bon. Je n’avais encore que quelques efforts à fournir. 
- Donc non seulement, vous ne travaillez pas assez et vous ne souhaitez pas aller dans une académie privée pour vous améliorer mais en plus vous sortez dans des lieux incandescents le soir en tenue grossière avec des garçons bien plus âgés. Chercher des problèmes à l'extérieur du lycée, vous vous rendez compte de l'image que vous donnez à notre établissement !? Ça en plus de vos notes médiocres, ça fait beaucoup, vous ne trouvez pas ?
          Les larmes étaient en train de monter. J'étais tellement tendue et heurtée par ses mots que j'avais envie de pleurer, là, tout de suite.
- Wouah... Non seulement votre vue est à chier mais vous avez aussi de sacrés bug avec vos oreilles là.
- Yoon-Gi ! s'enquit aussitôt monsieur Yoo.
          Mais il ne l'écouta pas et continua.
- Déjà, elle était pas habillée comme ça hier soir et c'est pas son style non plus. Ensuite et pour la centième fois, ces mecs-là, elle les connaissait pas. Elle est juste arrivée au mauvais moment, donc pourquoi vous continuez à la faire chier !? So-Young n'est qu'une victime. C'est moi qui ai créé ce fight. JE suis le seul fautif dans cette putain d'histoire ! Et au juste, c'est qui ces mecs qui ont vu la scène !? Ils feraient mieux de s'acheter une paire de binocles eux aussi ou de fermer leurs gueules si c'est pour inventer des conneries pareilles !!
- Si tu continues, je te fais sortir de cette salle !
          Monsieur Yoo avait vraiment haussé le ton. Le garçon se tût mais je voyais qu'il restait énervé.
- Je ne révélerai pas l'identité de ceux qui m'ont informé de l'implication de mademoiselle Cha So-Young. Vous avez de la chance Min Yoon-Gi d'être un aussi bon élève. Si ce n'était pas le cas, je vous aurais fait virer sur-le-champ de l'établissement.
          A ce moment, une profonde injustice s'empara de moi. Si j'avais bien compris, des gens avaient mal interprété ce qu'il s'était réellement passé hier soir et sans chercher à savoir vraiment la vérité, parce que j'avais de moins bonnes notes que l'autre élève, le CPE avait l'intention de me virer du lycée ? Tout ça pour garder une bonne réputation !?
          L'anxiété me prenait. Quelle serait la réaction de mon père lorsqu'il l'apprendrait ? Comment j'allais pouvoir lui expliquer la situation ?... Jamais il n'allait pouvoir accepter le fait que son unique fille ait été virée d'un lycée à cause de mauvaises notes et de cette fausse rumeur. Il se sentirait blessé, déçu et honteux par moi. C'était inimaginable. Tout était en train de s'écrouler...
- Allez-y faîtes-le car c'est moi le seul coupable ici.
- Monsieur Jung, intervint finalement ma professeure principale. Il est vrai que Cha So-Young n'a pas la meilleure moyenne de sa classe mais elle n'a pas la plus mauvaise non plus et est attentive en cours. Aucun des professeurs ne se plaignent d'elle. De plus, ce garçon maintient le fait que cette histoire ne concerne que lui.
          Madame Lee jeta un œil hautain et froid à monsieur Yoo comme pour lui dire de mieux dresser son élève.
- S'il vous plaît, veuillez reconsidérer votre jugement sur elle.
          Le CPE croisa les bras contre son torse.
- Estimez-vous heureuse mademoiselle Cha So-Young d'avoir madame Lee à vos côtés qui est l'un des enseignants les plus respectables de ce lycée. Je passerai donc outre pour cette fois.
          Un poids retomba instantanément. Je n'allais donc pas être virée du lycée...
- Toutefois, je vous inscris vous ainsi que Min Yoon-Gi aux rattrapages de cet été. Si vous avez ne serait-ce qu'une seule absence à ces cours et une seule note en dessous de 80 dans toutes les matières, je ferai en sorte de négliger votre dossier auprès des universités. Vous pouvez sortir. Min Yoon-Gi, monsieur Yoo, restez ici.
          Madame Lee se courba poliment. Je l'imitai et nous sortîmes du bureau.
- Je ne sais pas quelle est la vérité dans cette histoire mais c’est la dernière fois que je t'aide. C'est parce que ton comportement ne perturbe pas mes cours et que tu as de bonnes notes dans ma matière que j'ai fais ça. Mais tu as intérêt à remonter rapidement ta moyenne. Fais en sorte de ne plus me causer ce genre d'ennuis stupides, me prévint-elle, et…sois plus discrète quand tu t'en vas te prostituer le soir.
          Je me figeai un instant. Avais-je...bien entendu ?...
          Elle retourna s'asseoir à son bureau, je m'inclinai poliment à son passage pour la remercier de son aide et pris la direction de la porte pour sortir. 
Sois plus discrète quand tu t'en vas te prostituer le soir
         J’essayai de relativiser la situation en me disant qu’il n’y avait pas eu de conséquence grave suite à ce malentendu mais au fond de moi, je me sentais très inconfortable. C’était la première fois de toute ma vie que je vivais cette situation. J’avais envie de pleurer parce que je me sentais honteuse et blessée de ce qu’il venait de se passer. 
“Garde bonne figure”
          Je rangainai au mieux mes émotions et retournai dans la salle d'Arts. 
          Ae-Ri était de retour à sa place et se précipita sur moi pour me demander si tout allait bien car elle avait entendu mon nom dans le haut-parleur. Je lui mentis en affirmant avec un sourire maladroit. Je compris dans son regard qu'elle ne me crut pas.
- Tout va vraiment bien Ae-Ri, insistai-je.
          Je préférais qu'elle ne sache rien de cette histoire. J’en avais trop honte et elle se souciait déjà bien assez pour moi. 
16h40
          Je ramenai le gros sac poubelle de déchets à côté des autres sacs poubelles au niveau du mur du bâtiment principal lorsque je rentrai maladroitement dans quelqu'un.
- Oh je suis désolée ! dis-je aussitôt. Est-ce que tu vas bien ? 
          Mais je regrettai instantanément mes excuses quand je me rendis compte que ce garçon n'était autre que ce tombeur de Jeon Jung-Kook.
- Oh mon Dieuuuuu, mon épaule ! fit-il dramatiquement. Aïe, aïe, ouïe, qu’est-ce que j’ai maaal ! 
- N'EXAGÈRE PAS. 
          Il arrêta aussitôt sa comédie.
- Quoi ? J’ai pas le droit d’en profiter un peu ? C’est rare que tu te fasses du souci pour moi.
- Ne te méprends pas, lui dis-je dans une moue exaspérée. Je me suis juste excusée par politesse.
- Bon, maintenant que j't'ai enfin trouvé, il te reste encore quoi à faire ?
          Pourquoi souhaitait-il soudainement m'aider ? D'ailleurs, qu'est-ce qu'il faisait encore ici ?? Je n'avais pas le souvenir d'avoir vu son nom sur la feuille des corvées d'aujourd'hui.
- Hé oh, So-Young, m'interpella-t-il.
- Il ne reste rien à faire.
          S'il était venu m'ennuyer, qu'il s'en aille. Je n'étais pas d'humeur à supporter ses enfantillages. Il n'avait qu'à continuer à draguer les autres filles. Pour cette fin de journée, je voulais être tranquille.
- Menteuse. Tu dois encore porter ces sacs à la benne, nettoyer sous le préau près du hangar à vélo et arroser les fleurs qui sont aux robinets extérieurs, n'est-ce pas ?
- C-Comment tu le sais ?!
          Il prit tous les gros sacs poubelles d'un coup sans problème – et cela m'impressionna d'une certaine manière. Il était vrai qu’il était bon en sport mais je ne savais pas qu’il avait autant de force. Mais je repris rapidement mes esprits en le voyant entamer le pas. Je le suivis et lui rabâchai que je pouvais très bien le faire toute seule. Je n'avais pas du tout besoin de lui et de sa fausse gentillesse.
          Il s'arrêta brusquement de marcher.
- Tu sais que tu vas finir par me rendre fou ? lâcha-t-il.
“Qu'est-ce que ?”
- Qu'est-ce que tu racontes ?
          J'étais agacée par sa remarque insensée.
- T'es vraiment têtue.
          Mais qu'est-ce qu'il avait d'un coup ?!
- Jung-Kook ? interrompit Ahn Yoo-A qui portait des plots colorés dans ses bras.
- Oh Yoo-A !
- T'es encore au lycée…? Qu'est-ce que tu fais avec tous ces sacs poubelles ? T'es pourtant pas de corvées aujourd'hui.
- J'ai demandé à Il-San d'échanger avec moi.
          Alors c'était bien ça. Il n'était pas supposé nettoyer le lycée aujourd'hui...
- Oh, okay...fit-elle toute étonnée de l'apprendre.
          Son regard se posa soudainement un instant sur moi avant de revenir sur Jeon Jung-Kook. 
- Au fait, as-tu enfin choisi un club ? Car au club de basket, on attend avec impatience que tu nous rejoignes ~
- Hors de question. T'es bien trop stricte comme manager, lui répondit-il dans un tendre sourire.
- Mais on dit de moi que je suis l'un des meilleurs que le lycée n'ai eu jusqu'ici ! se vanta-t-elle dans un clin d'œil malicieux. 
- C'est vrai, les gars n'arrêtent pas de me vendre tes mérites. T'aurais vraiment dû aller dans un lycée sportif. Ça aurait été mieux par rapport à ce que tu veux faire plus tard. 
- Oui mais t'allais dans ce lycée alors j'ai préféré te suivre. Et puis, ce lycée a bonne réputation. J'aurai quand-même un bon dossier auprès des facs sportives. Bon je dois te laisser, les garçons m'attendent ! A demain Jung-Kook et n’oublie pas que le club de basket t’accueillera les bras grands ouverts si tu décides de nous rejoindre ! 
- J’garde ça en mémoire ! A demain Yoo-A, te surmènes pas trop.
- Mais oui, t'inquiète !
          Et elle s'en alla en courant rejoindre son club.
- Je vais nettoyer le préau, le prévins-je. Tu n'auras qu'à arroser les fleurs aux robinets.
- Quoi ? Tu comptes me laisser et te la jouer solo ? On est une équipe !
- Justement, on s'organise pour finir le ménage rapidement ! répliquai-je en commençant à perdre patience. 
- Non, tu restes avec moi.
- Qu- ?
- Je suis plus efficace quand t’es près de moi ~
(...)
          Il était vraiment étrange…
          Je finis par céder car j’étais fatiguée de cette journée. Je voulais rentrer chez moi le plus rapidement possible et sans prise de tête avec qui que ce soit. 
Plus tard
          J'attendais avec d'autres élèves le prochain bus mais...
- Ah alors je suppose que je dois t'appeler Sunbae puisque tu as un an de plus que moi ~ 
- On est toutes sur Han Soo-Hyuk mais il sort avec cette mocheté de Oh Se-Ra de la classe C. J'étais tellement déçue !
- Moi aussi !
- Moi aussi !
- Mais je vais mieux maintenant car je t'ai trouvé et t'es graaave mignon !
- C'est clair !
          Jeon Jung-Kook, devant moi, entouré encore de filles qui venaient de tomber sous son charme de Don Juan.
          Le bus arriva.
- Ah, désolé les filles, je dois y aller
- Oublie pas de nous appeler ! ~
- Ça marche !
          Je montai et affichai le QR code via mon smartphone devant le lecteur. J'étais sur le point de partir me trouver une place quand Jeon Jung-Kook me retint par le bas de ma chemise.
- So-Young, j'ai pas d'argent.
“Que- ?”
          Je voyais les regards des autres ainsi que celui du chauffeur s’attardaient sur moi.
          Lui alors, c'était la honte !... Rapidement, je donnai la monnaie dans l'appareil et m'en allai loin de lui. Vraiment, pourquoi avait-il décidé de prendre le bus en sachant qu'il n'avait pas d'argent sur lui ?? Il était idiot ! 
          Je m'assis à une place, Jeon Jung-Kook s'installa à côté de moi. 
- Thank you thank you ~
- C'est la dernière fois que je paye pour toi, rouspétai-je. 
- Ben j'avais pas prévu de prendre le bus en fait.
“Hein ?”
          Il n’avait pas prévu de prendre le bus ?... 
- Et j’ai dépensé tout mon argent c’midi pour acheter des pains au store car j’ai perdu à un pari contre Il-San. 
          Ah…donc si j’avais accepté de manger avec lui au Feedy Burger, j'aurais eu à payer pour nous deux… 
          Une seconde.
          Il vint délibérément de me laisser lui payer le bus alors que ce matin, je lui avais pourtant dit que je n’avais pas mon porte-monnaie aujourd’hui. Est-ce qu’il savait que je lui avais menti ou avait-il juste agi ainsi parce qu’il avait pris l’habitude que j’ai constamment mon porte-monnaie avec moi ?
          Oh, peu importait. 
“Ne t’attarde pas sur lui” 
          Je sortis mes AirPods de mon sac pour écouter de la musique quand quelque chose de frais toucha ma joue. C'était Jeon Jung-Kook qui me tendait un Banana Milk à la fraise. Méfiante, j'hésitai à le prendre. Est-ce qu'il était sincère ou est-ce qu’il n'était pas en train de me faire une de ses blagues idiotes ? 
- J’te l’offre de bon cœur ! 
- Je croyais que tu avais dépensé tout ton argent ce midi.
- Semblerait-il que j’ai réussi à sauver quelques wons pour t’acheter un Banana Milk. 
          Je finis par saisir la boisson. 
- Par hasard, t'as des ennuis ? 
          Sa question soudaine me désarçonna un peu.
- T’avais pas l’air bien aujourd’hui. 
- J-Je n'ai pas d'ennuis, répondis-je. Et puis, même si j'en avais, je ne te les dirai pas. Ma vie ne te concerne pas. 
          Sur ces mots, je mis mes AirPods dans les oreilles mais il me retira une oreillette pour la mettre à son oreille. 
- Quoi ? Pourquoi tu me regardes comme ça ? 
- Tu pourrais demander avant.
- ‘kay ~, me sourit-il de façon idiote. J’y penserai pour la prochaine fois ~  
         Il était si pénible... C’était bien parce que j’étais fatiguée aujourd’hui que je ravalais ma répartie. 
- Hé.
          Je relevai le regard sur lui. 
- Si jamais tu veux en parler, tu peux. Je t’écouterai.
          Cet air sérieux qu’il portait actuellement sur son visage m’interpella un peu mais je ne restai pas dessus. Je déviai la tête sur ma playlist Melon pour lancer une musique sans rebondir à ce qu’il m’avait dit. Peut-être bien qu’il était réellement préoccupé par mon humeur d’aujourd’hui mais je préférais y mettre des distances. C’était facile pour un garçon comme lui de donner un peu d’attention pour attendrir les autres mais je ne tomberai définitivement pas dans son petit manège. 
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lady-foxy · 2 years
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ATTENDEZ QUOIENT??? comment ça Kakucho dit ses "derniers mots" avant de se faire empaler par Sanzu??? Mais non en fait??
IL VA MOURIR??? mais chut je suis pas prête genre comme ça en un clin d'oeil il se fait transpercer??
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marie-swriting · 2 years
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Être La Seule Pour Toi - Benedict Bridgerton
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Masterlist
Résumé : Tu as toujours eu du mal avec le passé de Benedict car il a été avec beaucoup de femmes avant toi and savoir qu'il doit encore regarder des femmes nues pour son art n'aide pas à faire disparaitre tes peurs.
Warnings : le reader manque de confiance en elle et est un peu jalouse, sous-entendus sexuels, mention de peintures nues, fin fluffy, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 2.3k
Version Wattpad
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : All Your Exes par Julia Michaels
Ta lecture est interrompue par l'arrivée de Benedict, rentrant tout juste de l'Académie. Tu fermes ton livre et le retrouves devant l'entrée de votre maison en train d'enlever son manteau. Tu embrasses ton époux chastement pour le saluer. Il te fait un sourire et récupère au sol un tableau enveloppé dans du papier.
- Une autre de tes œuvres d'art ? lui demandes-tu en souriant.
- Oui, j'ai enfin eu la permission de la ramener. Viens, je vais te la montrer.
Benedict prend ta main et t'amène dans la pièce dédiée à sa passion. Il te fait fermer les yeux pendant qu'il défait le papier et pose le tableau sur son chevalet.
- Tu peux les ouvrir.
En posant ton regard sur la peinture, la surprise prend possession de ton visage face au corps féminin dévêtu devant toi. Tu sens tes joues chauffer légèrement avant de t'exclamer en forçant un sourire :
- Oh ! Encore un nu.
- Eh bien, nous devons bien apprendre à dessiner l'anatomie humaine, rigole-t-il.
- C'est ce que j'ai cru comprendre. Ta peinture est magnifique, Benedict, complimentes-tu, sincèrement. Tu t'améliores à chaque fois. Malgré mon manque de connaissance en art, je peux remarquer que ta technique s'affine de jour en jour. Tu as parfaitement bien réussi à capturer la... beauté du corps de cette femme, déclares-tu en tentant de garder une voix calme.
- Serait-ce de la jalousie que je détecte ? demande Benedict avec un narquois.
- Quoi ? Bien sûr que non ! C'est ridicule.
- Il me semblait pourtant. 
Tu lèves les yeux au ciel face à sa remarque, feignant l’agacement. Tu tentes de cacher un peu mieux tes émotions, mais Benedict voit clair dans ton jeu. Il pose ses mains sur tes hanches et te rapproche de lui en te regardant avec amour.
- Tu sais bien que peu importe les femmes présentes à l'Académie, tu es celle que je pourrais admirer toute la journée sans me lasser. Tu es la seule femme que je vois, précise-t-il en appuyant sur le premier mot.
- J'espère bien !
Benedict te serre contre lui et te caresse délicatement l’épaule. Ta tête posée sur son torse, tu te rappelles que tu es la seule à pouvoir être contre lui.
- Et toi, ajoute-t-il, espiègle, tu es la seule qui a le privilège d'admirer ce beau corps sous tous les angles.
- Benedict !
Tu te sépares de lui, gênée par son insinuation alors qu'il s'esclaffe. Tu lui frappes l'épaule, le faisant rigoler de plus belles. Tu caches ton visage dans tes mains. Il a toujours les mots pour t'embarrasser en un instant. Tu sais que sa dernière phrase est surtout pour détendre l'atmosphère, mais tu ne peux empêcher une partie de toi d'être contrariée, malgré tout. Tu sais qu'observer ces femmes nues est pour son art et rien d'autre, mais tes angoisses grandissent à chaque nouveau tableau.
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Le week-end, vous profitez d'une exposition d'art pour sortir. Benedict t'en a parlé pendant un mois. Il attendait ce moment avec impatience. Même si l'art reste quelque chose d'inconnu pour toi, tu es toujours curieuse de voir les différentes œuvres. Enfin, tu aimes surtout écouter les commentaires de Benedict. Il est quelqu'un qui ne retient pas ses mots, mais quand il admire une œuvre, c'est pire. Il n'attend pas de former une réflexion complète avant de parler. Il exprime son ressenti dès que ses yeux se posent sur l'art.
A la galerie, vous regardez les tableaux et statues à votre rythme. Ton bras accroché au sien, tu l'écoutes divaguer tout en cherchant les détails qu'il pointe. Grâce à ses analyses, tu découvres toujours des nouveaux éléments. Alors qu'il est en pleine réflexion sur un tableau représentant une forêt avec un lac d'un artiste inconnu, tu laisses ton regard passé de la peinture à son visage. Tu le vois froncer ses sourcils puis ses yeux s'agrandir, son visage passe par pleins d'émotions en un instant, rendant sa pensée encore plus vivante. Sentant ton regard sur lui, Benedict arrête son commentaire et tourne la tête vers toi avec un sourire en coin :
- Tu sais que l'œuvre d'art est en face de toi ?
- Je sais.
- J'ai parlé pendant longtemps encore, n'est-ce pas ?
- En effet, lui confirmes-tu et il paraît gêné pendant une seconde. Mais j'aime bien. Sans toi, je ne comprendrais vraiment rien à ce que je regarde alors continue.
- Tu es la seule personne qui veut autant m'écouter. Même Eloïse se lasse.
- Je ne suis pas ta femme pour rien. Alors, qu'as-tu d'autres à ajouter sur ce tableau ?
- Je n'ai rien de plus à dire, mais je pense que je vais encore le regarder un peu. Tu peux avancer, je te rejoindrai dans quelques instants.
- Très bien.
Benedict embrasse le dos de ta main, te faisant sourire. Tu t'éloignes de lui, te dirigeant vers le mur d'à côté découvrant le portrait d'une femme avec un enfant. Tu commences à regarder les personnages, attendant de voir la présence de Benedict apparaître à n'importe quel moment. Mais, même après une dizaine de minutes, il ne vient pas. Tu te tournes vers l'endroit où tu l'as laissé, les sourcils froncés et le vois en train de discuter avec une femme. Aux premiers regards, tu ignores qui elle est et devines que leur échange est cordial. En faisant un peu plus attention, son visage te parait familier, même si tu n’arrives pas à savoir où tu l’as déjà vue. Tu débats mentalement avant de te décider à les rejoindre avec un sourire poli.
- Oh, chérie ! commence Benedict en te voyant. Désolé, j'allais bientôt arriver.
- Bonjour, dit la femme.
- Y/N, voici Mademoiselle Tessa Brown. Elle était à l'Académie.
- L'académie ? Je croyais que les femmes n'avaient pas le droit d'étudier là-bas, la questionnes-tu, perdue.
- C'est le cas. Je travaillais en tant que modèle pour pouvoir écouter les enseignements.
- Je vois, déclares-tu, comprenant d’où tu la connais avant de la regarder de haut en bas, malgré toi. Je ne me suis pas encore présentée, excusez-moi, Y/N Bridgerton, sa femme, ajoutes-tu en appuyant sur le dernier mot.
- Enchantée.
- Mademoiselle Brown me disait qu'elle était l'artiste de ce tableau, t'informe Benedict, ramenant ton attention sur la peinture.
- Vraiment ?
- J'ai enfin osé franchir le pas et proposé une de mes œuvres. J'en suis très fière.
- Vous pouvez l'être, votre œuvre est belle. J'espère qu'un jour vous pourrez exposer en dévoilant votre nom, lui dis-tu, sincèrement.
- Je l'espère également. Je m'excuse, je dois partir. Au revoir, Lord et Lady Bridgerton.
- Au revoir, Mademoiselle Brown.
Tu ne peux t'empêcher de la suivre du regard en essayant de comprendre quelle était la nature de sa relation avec Benedict. Tu sais que tu es ridicule, mais Benedict a déjà vu son corps sous toutes les coutures pour son art alors pour ton cerveau, c’est une raison suffisante pour s’imaginer des scénarios. Soudainement, tu te rappelles qu’Anthony l'avait évoquée lors d'une discussion avec son frère, discussion qu'il avait arrêtée quand il t'avait vu entrer dans la pièce. Tu n'as jamais osé questionner Benedict, jugeant que tu n’étais pas censée entendre ce bout de conversation en premier lieu. Mais après avoir rencontré Tessa Brown, ta curiosité a refait surface.
Pendant le reste de l'exposition jusqu'au retour chez vous, tu restes assez silencieuse. Tu essayes de paraître normale, mais tes pensées sont trop importantes pour communiquer. Heureusement, en arrivant, l'excuse de la lecture te permet de t'échapper et de réfléchir tranquillement. Alors que tu continues de fixer la même page, tu entends Benedict dessiner au fusain. Tes angoisses grandissent à chaque réflexion. Ton côté rationnel n'arrive pas à se faire de la place dans ton esprit alors tu continues à paniquer. Tu secoues rapidement la tête, voulant effacer toutes ses pensées. Tu tentes réellement de lire quand Benedict pose son carnet de croquis et se met en face de toi :
- Qu'est-ce qui ne va pas ?
- De quoi parles-tu ? demandes-tu, feignant l'ignorance.
- Tu n'as presque rien dit depuis que l'on a quitté l'exposition et tu fixes la même page pendant vingt minutes.
- Je ne fixe pas...
- Je te connais, Y/N, t'interrompt-il, inquiet. Quelque chose ne va pas, je le sais.
- Ce n'est rien, le rassures-tu.
Tu fermes ton livre et te lèves du sofa. Tu t'apprêtes à quitter la pièce quand il pose une main délicate sur ton bras, t'arrêtant dans ton mouvement.
- Tu es énervée ? questionne Benedict.
- Pourquoi serais-je énervée ?
- Ne crois pas que je n'ai pas vu ton regard quand tu as rencontré Tessa Brown.
- Quel est le rapport ?
- Tu l'as dévisagée et tu as été un peu sèche, précise-t-il, te vexant instantanément.
- J'ai littéralement complimenté son travail.
- Tu veux que je te rappelle la façon dont tu t'es présentée à elle ? Tu as bien appuyé sur le mot "femme". Pas que je n'apprécie pas, j'aime quand tu le précises, surtout si tu es jalouse.
- Je ne suis pas jalouse, le contredis-tu. Je n'ai aucune raison de l’être, comme tu l'as dit la dernière fois, je suis la seule à avoir le privilège de t'admirer sous tous les angles, non ?
- C'est vrai. Alors, dis-moi ce qui ne va pas, insiste-t-il et tu baisses le regard.
- C'est ridicule.
- Y/N, parle-moi.
Il pose une main sur ta joue, te forçant à relever les yeux vers lui.
- C'est juste que… Je sais que tu l’as déjà peinte et j’ai l’impression que tu la connaissais plutôt bien. Est-ce qu'il y a eu quelque chose entre toi et elle, avant nous ? demandes-tu en t'éloignant légèrement.
- Oui, je dois avouer que nous avons eu une aventure. Mais cela ne représentait rien !
- Je ne te blâme pas, Benedict, lui assures-tu. Cela serait idiot de ma part de le faire. Tu me l'avais dit que tu avais eu plusieurs femmes avant moi. Je le sais et je ne t'en veux pas. Et, je sais que notre société n'est pas aussi stricte avec les hommes ayant des relations avant le mariage qu'avec nous, les femmes. Je le sais, insistes-tu, submergée. Mais je ne peux pas m'empêcher d'y penser. Et j'aimerais qu'on soit sur un pied d'égalité.
- Que veux-tu dire précisément ? veut-il savoir, curieux.
- Benedict, tu as eu une vie entière avant moi, commences-tu, exposant tes peurs. Tu as dansé avec pleins de femmes, tu as embrassé encore plus de femmes, tu as partagé de nombreuses nuits avec ces dernières, il y en a d'autres que tu as vues nues pour ton art et tu as eu des sentiments pour certaines. Ce n'est pas pareil pour moi. Je n'ai dansé qu'avec très peu d'hommes, tu es le seul que j'ai embrassé, le seul avec qui j'ai partagé mes nuits et le seul pour qui j'ai eu des sentiments. Je ne peux pas m'empêcher de penser que, sur ce point, nous sommes tellement éloignés. Et je sais que c'était avant moi et que ces rencontres sont une partie de qui tu es, mais j'aimerais qu'elles n'existent pas. J'aimerais être la seule pour toi comme tu es le seul pour moi, lui avoues-tu, vulnérable. Je sais que, parfois, tes frères se retiennent d'évoquer des moments de ta vie par respect pour moi, mais tout serait plus simple si on était sur un pied d'égalité. Je n'aurais plus à m'inquiéter à me demander si tu as été proche de la femme avec laquelle tu parles et si tu as été proche avec elle, à quel point. Encore une fois, je sais que ces peurs sont ridicules. Je sais que tu m'aimes et que tu ne me blesserais jamais. J'ai confiance en toi, mais je veux juste vivre dans un monde où tu n'as pas ces souvenirs avec ces femmes, un monde où elles n'auraient jamais eu de relation avec toi.
Ton monologue fini, tu reprends ta respiration. Tu n'avais même pas remarqué que tu avais parlé aussi vite. Tu n'oses pas regarder Benedict, appréhendant qu'il te juge, même si tu sais qu’il ne le ferait jamais.
- Y/N, je m'en veux de savoir que je te cause du souci, même si c'est involontaire de ma part. J’aurais également aimé que tu sois la première femme que j'ai rencontrée, car si cela avait été le cas, je n'aurais pas perdu une seconde et je t'aurais passé la bague au doigt plus tôt, déclare Benedict en prenant ta main. Peu importe ce que j'ai vécu avec ces femmes avant toi, ce que j'ai pu ressentir pour elles n'est pas comparable à ce que je ressens pour toi. Tu es la seule femme pour laquelle j'ai réellement eu des sentiments. Tu es la seule personne que j'ai réellement aimée et que j'aimerai jusqu'à la fin de ma vie. Tu es la seule femme qui compte pour moi. Si je peux faire quelque chose pour te faire oublier toutes ces peurs, je le ferai parce que je t'aime. Je déteste savoir que tu tortures l'esprit, surtout si j'en suis la cause.
Tu le regardes avec tendresse, reconnaissante d'avoir un mari si attentionné. Tu prends sa deuxième main dans la tienne, lui souris et lui précises :
- Je dois juste totalement accepter que tu aies connu d'autres femmes. Comme je t'ai dit, j'ai confiance en toi. Ce sont juste mes insécurités qui parlent. J'arriverai à les surmonter. Mais je suis contente de t'en avoir parlé. J'ai l'impression d'être libérée d'un poids.
- Je suis ravi de l'entendre. Je t'aime, Y/N. Tu es et tu seras toujours la seule personne dans mon cœur, ne l'oublie jamais.
Benedict rapproche son visage du tien avant de t'embrasser avec délicatesse. Votre baiser dure quelques instants, mais il est rempli d’amour et de passion. Quand vous vous séparez, tu plonges tes yeux dans les siens avec un sourire.
- Je t'aime, Benedict.
Tu places ta tête sur son torse, entendant les battements de son cœur pendant qu'il te tient contre lui. Il embrasse le haut de ta tête avant d'y poser sa joue. Plus vous restez enlacés, plus tes angoisses se dissipent. Tu arrives à lâcher un soupir de soulagement pendant qu'il caresse délicatement ton bras. Tu fermes tes yeux, chérissant ce moment jusqu'à ce que Benedict rapproche sa bouche de ton oreille avec un air malicieux avant de chuchoter :
- Nous pouvons monter dans notre chambre et je pourrai te prouver que tu es la seule femme à mes yeux.
- Benedict ! cris-tu, gênée alors qu’il rigole.
- Te voir embarrassée est ce que j'aime le plus chez toi, déclare Benedict en posant à nouveau ses lèvres sur les tiennes et tu fonds à son touché.
Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
11 notes · View notes
kaantt · 2 years
Note
IT'S KAANTT DAY HAPPY ILO DAY EVERYONEEEEE ♥♥♥
happy birthday bébouuuuu je bosse encore sur ton kdo pcq photoshop est relou et rame (legit mon logiciel est en train de planter jpp il me dit même qu'il a pas assez de mémoire pour se fermer correctement 💀) mais je vais push through pcq tu mérites tellement ♥♥ qsgfdvxc je le posterai plus tard dans la journée du coup 👁️
MAIS STILL. je voulais être preums mais le temps que j'écrive mon message, lila est preums obvi........ can't be mad at lila 🙄🙄 BREF ILY PETIT POU
Tumblr media
Dagoooooooooooo 💕💕💕 Désolée je me suis endormie entre le message de Lila et le tien!!! T'es adorable 🥺🥺 prends tout ton temps et surtout DORS c'est important de dormir (si tu veux je vais venir frapper photoshop pour qu'il fonctionne mieux)
Of course we can't be mad at Lila. No one can be mad at Lila<3 (Sam t'as battue aussi but don't worry)
(Btw when is your birthday??? I want to make you something for that day)
ILY TOOOO (and I love being your beta💕)
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visenya-den · 3 years
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A cause des renards
Si vous l'ignorez, aujourd'hui ou hier, Broc'art a rouvert. Enfin pas Broc'art : Imag'ine.
Et j'ai fait parti du staff de l'ancien Broc'art, que j'ai rejoint peu avant l'ouverture. A ce jour, ça reste un gros regret vu la manière dont cela s'est fini mais que j’avais senti dès le début (et je vous explique pourquoi). Si j'ai rejoint le projet, c'est parce que j'avais l'espoir que ce qu'il s'était passé sur Bazzart servirait de leçon, mais au final, la plupart des membres du staff des « fondateurs » (parce que le discours c'était oui il y a pas de différence entre les fondateurs, les administrateurs et les modérateurs, on a pas le même rôle mais on est égaux, on partage toutes les informations ah ah ah -spoiler alert: non-, la parole d’un modérateur valait pas grand chose et les admins faisaient des choses dans notre dos et discutaient entre eux).
J’ai décidé de raconter mon “expérience” aujourd’hui à cause d’une petite phrase que j’ai lu sur le forum... 
Premier red flag pour moi : le fait que comme sur Bazzart (déjà le fait que Bazzart soit modèle après coup c’est...), soit repris les groupes notamment celui des artistes avec un « test » à passer. Pour moi, les groupes ça devait être libre d'accès à tous, et ne faire chier personne. Pour d'autres aussi, mais bon, il en a été décidé autrement, avant que les membres (bénis soient-ils) ne disent que ce n'était pas normal et que cela soit modifié et que les administratrices acceptent de changer ça!
Le fait que comme sur Bazzart, il faille poster des messages pour la pub... 
Bref, vous avez compris, les fondatrices n’avaient que “Bazzart” à la bouche alors que normalement on était censé faire quelque chose de différent. Mais bon, Bazzart a été un modèle de forum sur le graphisme/l’entraide etc etc.. Et on peut prendre quelque chose en modèle en reprenant les choses qui marchent et en enlevant ce qui ne va pas (normalement). 
Deuxième GROS red flag : Je suis une graphiste (amateur), clairement je me définis en tant que tel. Si j'ai rejoint Broc'art c'est notamment pour saisir l'opportunité de donner des idées pour la partie graphisme, notamment pour pouvoir mettre en place des cours, des ateliers afin de permettre aux créateurs de partager leurs savoirs avec d'autres personnes puisque je trouve le partage et la transmission c'est juste hyper important. Perso oui je fais des créations, mais j'ai envie de montrer aux autres comment faire. Je trouve ça bien que sur tumblr, et sur les discord du coup il y ait cette facilité à poser les questions à demander des ressources, et il y a eu naturellement un partage de ressources énormes ainsi que les partage d'écran qui sont facilités par la plateforme ! C'est cool (mais je dévie un peu du sujet).
J'ai donc fait un header pour l'ouverture de Broc'art, header qui a été sélectionné, et je suis entrée dans le staff peu de temps après, pour faire la suite, les couleurs etc... De toute façon, j'avais compris que mon rôle se limiterait à ça puisque bah, les paroles de chacun n'étaient pas entendues, au final c'étaient les mêmes qui décidaient (retour à mon premier paragraphe, l’égalité AH AH AH) et puis perso moi ça m’allait d’être un peu “la graphiste” du groupe. 
Voici le header que j'ai fait pour Broc'Art :
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Si vous avez bonne mémoire, ce n'est pas le header qui a été affiché:]
Je zieute donc le nouvellement rouvert Imag'ine, pour tomber sur les crédits ou je lis :
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“Merci pour la patience dont elles ont pu faire preuve lorsque nous leur avons demandé de changer quelques détails du design” j’ai ri jaune, et tout ce que j’avais gardé en moi depuis le début ressort dans ce texte.
Broc’art a ouvert fin septembre. Et sur PRD j’avais fait les versions de septembre, qui sont les suivantes:
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Et lorsque les administratrices de Broc’Art l’ont vu, je me suis pris une petite mention très gentille. Sur le Discord du staff, là où tout les membres du staff pouvait le voir au lieu de venir m’en parler en privé... 
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https://imgur.com/Lm0IxK9
Je me suis expliquée en disant que oui il y avait des similitudes (les renards?) mais que c’était mon style de header, que c’était normal qu’il y ait des ressemblances et que de toute façon, le header sur PRD ne restait qu’un mois. 
Je n’ai absolument pas été entendue, ni même écoutée en fait. J’ai modifié le header de manière à le rendre plus “acceptable”
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En vrai j’avoue qu’il est même mieux. Mais cela ne justifie en rien toutes les remarques que j’ai pris de la part d’un staff dont je faisais parti. Et à cette époque, avant même l’ouverture, j’avais hésité à partir à cause de cet événement. Parce que clairement personne ne mérite de se faire traiter comme ça (fin perso j’ai trouvé la chose assez violente, peut-être que je me fais des idées mais c’est mon ressenti et mon ressenti prime xD)
J’ai été obligée de contacter moi-même les administratrices de PRD pour leur demander si cela ne les gênait pas que mon header ressemble à celui de PRD. Elles m’ont répondu (surprise et je sais pas, un peu choquée) que bah non ça les gênait pas, que mon header ressemblait pas... J’ai été obligée de montrer les captures d’écran de leurs réponses dans le discord de Broc’Art. 
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https://imgur.com/6FQ0lId
https://imgur.com/mLhFbat
https://imgur.com/yP5iR7V
Je tiens juste à dire que j’apprécie CHEVALISSE et qu’elle avait le rôle de porte-parole mais j’ai vraiment vécu un sale moment (et encore une fois on remarque que le staff laisse UNE SEULE PERSONNE se démerder avec un problème).  
Mais non, je suis restée, je suis restée parce que j’espérais vraiment que ce forum serait un lieu de partage et d’entraide. Mais ça a brisé quelque chose. Je suis restée modératrice du début à la fin, à archiver les sujets et à tenir à jour les listing, j’ai toujours refusé de devenir administratrice comme si je sentais la merde arriver. 
Et à la fin de Broc’Art, où j’étais toute seule (alors que j’étais que modératrice) à parler aux membres et aux invités dans la partie prévue à cet effet, quand tout a dégénéré. Sur le Discord j’ai tag tout le staff plusieurs fois et notamment les administratrices pour qu’elles viennent réagir aussi et LIRE surtout. J’ai fait de mon mieux (mais quand quelque chose est pourri il est pourri). Mais derrière le staff est resté silencieux (ce qui leur a été reproché d’ailleurs). Mais le pire, ce que personne ne sait, c’est tout le sucre qui a été cassé sur le dos des membres sur le Discord et c’est là qu’on voit que quelques administratrices ont des réflexions à vomir, et que oui, c’est normal que Broc’Art ait connue une telle fin quand des personnes ne veulent faire aucun effort et ne respectent même pas leurs propre règlement. J’ai vécu la fin de Bazzart et je peux vous dire une chose, le staff du Broc’Art était pire encore. 
On m’a dit “Merci d’avoir répondu aux membres, ça te dirait de passer administratrice comme tu as bien géré l’urgence? Par contre à côté de ça, on bannit pas tout de suite les membres qui ont eu des propos racistes et on leur laisse une chance, pareil pour les créations whitewashés on les prévient par mp ça se fait pas de supprimer directement”. Je vais dire qu’au sein du staff, il y avait deux teams, une qui était pour sévir et sanctionner directement (les modérateurs notamment), et l’autre composé de plus d’administratrices voulaient laisser passer les choses, attendre que ça se calme, sinon supprimer des membres et des créations ça donnerait une mauvaise image du forum. Et puis les invités se calmeraient bien, donc ils même proposés de faire semblant d’accepter de bannir et tout, pour au final, reprendre le même système qu’avant quand les choses se seraient calmées. 
Le pompom sur la Garonne ça a été quand une administratrice, lassée des invités a décidé toute seule de mettre le forum en maintenance. C’est bizarre ça me rappelle la fin d’un autre forum aussi. 
Je suis partie à ce moment-là après avoir quand même expliqué que fermer le forum ne résoudrait rien, et en comprenant que le dialogue avec le staff serait de toute façon impossible. J’ai pas cherché à épiloguer plus loin, IRL à ce moment-là ça n’allait pas du tout pour moi donc, j’ai claqué la porte.
Bon la morale de l’histoire, c’est que quand ça sent le caca dès le début, faut pas hésiter à s’écouter et ça se barrer. 
Après concernant la réouverture, les membres les plus problématiques que je mentionne dans ce texte ont quitté le staff donc voilà voilà. 
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stancella · 3 years
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Protection
Salut, les gens ! Je sais, ça fait longtemps que je n'ai rien posté mais j'ai une bonne excuse : j'ai repris la fac. Cette fic-là est sans lien avec les trois précédentes. Et vous remarquerez que j'aime torturer mes personnages préférés. Bonne lecture !
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Guenièvre était dans les jardins, en train d'arroser un rosier. Elle aimait prendre soin des plantes, ça la détendait. Elle s'apprêtait à aller ranger l’arrosoir lorsqu'elle vit Arthur se diriger vers elle, un grand sourire accroché au visage.
"-Qu'est-ce qui vous fait sourire comme ça ? Demanda-t-elle.
-Oh, j'ai juste croisé Meghan et Gareth en venant.
-Vous croyez qu'il y a quelque chose entre eux ?
-Je ne le crois pas, je le sais. Ils étaient en train de s'embrasser. Honnêtement, ça ne me dérangerait absolument pas d'organiser un nouveau mariage."
Genièvre ne put s'empêcher de sourire en entendant cela. Ça faisait un bon moment que ces deux-là se tournaient autour. Elle avait bien vu les regards à la dérobée qu'ils se lançaient, la façon dont ils rougissaient et bégayaient quand ils se parlait. C'était bon de savoir qu'ils étaient enfin passés à l'acte. Un mouvement attira son regard. Derrière Arthur, un homme avait surgit de derrière un arbre, une dague à la main, et se dirigeait droit vers Arthur. Elle ne réfléchit même pas. Elle lâcha l'arrosoir et s'interposa. Elle se prit la dague en plein ventre. Elle vit Arthur sortir Excalibur et assommer l'homme avec le pommeau. Il cria quelque chose et un groupe de soldat arriva et emmena l'homme. Arthur rangea son épée, la souleva dans ses bras et commença à marcher.
"-Vous... Vous allez bien ? Demanda-t-elle."
Elle savait que c'était ridicule de demander ça. Elle voyait bien qu'il n'avait aucune blessure, mais elle voulait l'entendre de sa bouche. Un mélange de tristesse et d'incrédulité s'afficha sur le visage d'Arthur. Il mit un moment à répondre.
"-Oui, je vais bien. Physiquement, en tout cas.
-Bien... C'est bien...
-Bien ?! Non, c'est pas bien du tout ! Bon sang, mais qu'est-ce qui vous a prit ?! A quoi vous pensiez ?!
-Je ne pensais pas..."
Elle retint une grimace de douleur. Elle entendait de moins en moins bien. Elle voyait les lèvres d'Arthur bouger, mais elle n'arrivait pas à comprendre ce qu'il disait. Elle avait mal. Peut-être que si elle se reposait les yeux quelques instant, la douleur disparaîtrait. Oui, juste quelque instant... Lorsqu'elle les rouvrit, elle était allongée dans son lit et elle sentait qu'elle avait des bandages. Elle tourna la tête et vit Arthur, de dos, qui parlait avec Merlin et Elias.
"-Vous en êtes certains ? Elle s'en sortira ?
-Absolument. Répondit Elias."
Les deux enchanteurs sortirent alors de la pièce. Arthur s'assit sur le rebord du lit et lui mit une main sur la joue. Il avait les larmes aux yeux.
"-Je suis désolé."
A ce moment-là, les ténèbres l'envahirent de nouveau.
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Arthur était au chevet de Guenièvre. Une semaine s'était écoulée depuis qu'elle avait été blessée et il perdait de plus en plus espoir. Merlin et Elias lui avaient assuré qu'elle s'en sortirait et il les avait crus, au début, surtout qu'elle avait très brièvement repris connaissance. Mais depuis une semaine, plus rien. Il n'avais pas beaucoup dormi. Chaque fois qu'il fermait les yeux, il revoyait la scène. Le fait qu'elle ait prit un coup qui lui était destiné le choquait déjà pas mal. Mais il avait été encore plus frappé par le calme dont elle avait fait preuve. Il s'était attendu à ce qu'elle panique ou qu'elle se plaigne. Et honnêtement, il aurait préféré. Mais au lieu de ça, elle lui simplement demandé comment lui, allait, alors même qu'elle était en train de se vider de son sang. Il n'arrivait pas à comprendre pourquoi elle avait fait ça. En tout cas, une chose était sure : si elle mourrait, ça serait de sa faute. S'il avait été plus attentif, elle n'en serait pas là. Un léger gémissement le tira de ses réflexions. Il observa le visage de Guenièvre et vit ses paupière bouger. Il posa une main sur sa joue.
"-Guenièvre ! Guenièvre, vous m'entendez ?"
Alors, enfin, elle ouvrit les yeux.
"-Arthur ? Qu'est-ce que..."
Elle tenta de s'assoir, mais Arthur la rallongea.
"-Doucement, Guenièvre. Vous êtes pas en état. De quoi vous vous souvenez ?
-Je... Il y avait un homme qui a tenté de vous poignarder. J'ai voulu vous protéger et...
-Et vous vous êtes interposée.
-Mais du coup... Vous, vous n'êtes pas blessé ?
-Comme vous le voyez. Par contre, vous m'avez fait une de ces peurs !"
En disant ces mots, il sentit son estomac se tordre au souvenir de la panique qu'il avait ressentit en la voyant fermer les yeux et en la sentant s'amollir dans ses bras. Il soupira en songeant à ce qu'il avait à lui demander. Il ne voulait pas la brusquer, mais il fallait que cette discussion ait lieu le plus vite possible. Il lui prit la main et dit :
"-Guenièvre, vous devez me promettre de ne plus jamais vous interposer comme ça.
-Ça, c'est hors de question."
Arthur sentit la colère l'envahir. Guenièvre prenait la situation beaucoup trop à la légère. Il affirma son emprise sur sa main.
"-Je suis sérieux, Genièvre. Ce que vous avez fait était très brave, mais...
-Je n'étais pas brave.
-Pardon ?
-Je... Je n'essayais pas d'être brave. J'étais terrifiée ! Je voyait cet homme foncer vers vous... Je ne pouvais pas... Je ne pouvais pas ne rien faire ! Je ne pouvait pas le laisser vous faire du mal !"
Il se gifla intérieurement. Évidemment qu'elle avait eu peur ! Le fait qu'elle paraissait calme ne signifiait pas forcément qu'elle l'était réellement. Quel idiot il pouvait être !
-Mais vous voir blessée, surtout en me protégeant... Ça me fait bien plus mal qu'aucune arme ne pourra jamais le faire. Que vous vouliez me protéger, d'accord. Mais si vraiment vous devez le faire, faites-le de manière à ne pas être blessée vous-même. Promettez-moi au moins ça. Je ne veux pas vous perdre.
-Je... D'accord. Je vous le promet. J'essaierai, tout du moins.
-Parfait.
-Juste pour savoir... J'ai été inconsciente combien de temps ?
-Une semaine.
-Et... L'assassin ? Qu'est-ce que vous avez fait de lui ?
-Je l'ai fait pendre. Ça n'a pas fait plaisir à vos parents, d'ailleurs. Ils voulaient qu'il soit écartelé. Mais comme je leur ais dit, je n'ai pas chassé Lancelot du trône pour me comporter comme lui. Et pourtant, croyez-moi, j'étais tenté.
-Je me demande comment il a fait pour échapper à la vigilance des gardes.
-Il en était un lui-même, en fait. Je l'avais engagé deux jours auparavant. Il m'avait l'air d'être un bon gars. J'aurais dû me méfier.
-On ne peut pas vous demander de vous méfier de tout le monde, non plus.
-Je sais, mais quand même...
-Vous dîtes vous-même que vous ne voulez pas vous comporter comme Lancelot. Lui aussi se méfiait de tout le monde. Si vous voulez être différent de lui, il vaut mieux que vous fassiez confiance au gens, vous ne croyez pas ?
-Je... Oui, vous avez raison."
Genièvre lui sourit pendant un moment. Puis, elle se mit à bailler.
"-OK, il faut que j'aille chercher Merlin pour qu'il vous examine. Vous, essayez de vous reposer."
Sur ces mots, il se leva et quitta la pièce, non sans un dernier regard vers elle.
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Voilà, voilà ! J'espère que vous avez aimé. Sinon... Et bien, le sac de cailloux est juste là. Visez la tête, c'est mille points.
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solene-odette · 3 years
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Le pont que je dois emprunter pour rentrer chez moi
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Cela fait déjà quelques moi que tout cela c'est passé, j'ai commencé à reprendre ma vie en main, ja vais mieux et ai enfin trouvé une amie. Ma mère me promet que l'on ne déménagera plus et je suis enfin prête à revivre.
Je marche le long du canal de Décines chaque soir pour rentrer chez moi, et avec mes yeux d'enfants ( car même si je ne l'admet pas a l'époque, je suis une enfant) je ne me rend pas compte que mon corp a changé, et que les hommes commencé à me regarder différemment. Ce n'est pas de ma faute si mon corp est ce qu'il est ?! J'ai 14ans et oui je commence à avoir des formes d'adultes, peut être trop pour mon âge ?
Je devrais sûrement les cachés mais c'est impossible et malheureusement je ne trouve pas cela nécessaire ( j'ai sûrement tort).
Quand je marche le long de cette longue rue qui précède la passerelle, des voitures le klaxon et je ne comprend pas tout de suite, puis je comprend de travers ce message et trouve cela flatteur... Puis je réalise ce qui se passe et je trouve cela offensant.. mais je ne peux pas l'arrêter. En hiver pas trop de problème car je porte des pantalons, et en mars cela se complique déjà. Aux pauvre homme, une fille en jupe et leurs instinct animal se réveil, et je n'ai pas le courage de me réveiller contre ces comportements bestiaux, je souris et continue de marcher comme si de rien était... Mais cela ne suffit pas toujours.
L'été arrivé et la c'est pire que tout. Au centre de la passerelle s'installe une bande de jeune, entre 14 et 20ans. Il saute dans l'eau pour se rafraîchir, il joue , ils parlent... Ils emmerdent les filles qui passe en jupe malgré 40 degré dehors.
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Je dois toujours traverser le pont pour rentrer mais cela devient une marche punitive. J'ai peur avant même de faire un pas, mon coeur se sert chaque soir ou je dois rentrer seul mais je n'ose rien dire à ma mère qui a déjà tant de problème.
Je prend sur moi, un jour, deux , puis trois.
Un jour, je voulais aller à mon club de sport en vélo et le miens est a plat, je prend celui de mon beau père , avec un cadenas. Je l'accroche a un grand panneau enterrer dans la terre et commencé ma séance d'aviron. Quand je fini , en rentrant le matériel, je vois certain de ces jeunes qui me font signes, ils veulent parler. J'étais sûrement trop naïve car j'ai accepté, même si je ne sais toujours pas si j'en avais envi ou si j'avais juste peur de refuser. On s'éloigne le long du chemin de terre et je commence à avoir peur des regard que je perçois sur un corp que je n'aime pas et qui est pourtant le miens.
Je décide de partir et je prend mon courage a deux mains, et retourne chercher mon vélo.
Une fois de retour mon vélo n'est plus la.. mon beau père est violant pour moins que cela j'ai peur de lui annoncer. Les jeunes hommes avec qui je parlais arrive derrière moi... " Nous on sait qui a ton vélo, et contre un service on le récupère pour toi " . Qui a mon vélo je demande, et quel service ? Je commence à comprendre que je me suis faite avoir. Je suis partie 5minute et le club est complètement fermer , mon téléphone n'a pas de batterie et personne ne va venir me chercher. Un silence s'installe et là ils m'expliquent " on sait qui tu es, ce que tu fais, on a entendu parler de toi, mon frère est dans le même collège que toi. Si tu nous suce tous peut être que tu le récupéreras".
Je refuse, je veux partir , et cette dizaine de garçon me suit, je marche plus vite j'ai peur, seul je ne peux rien faire.. je trotte , je cours presque et on attrape mon bras, je ferme les yeux jai peur de ce qui se passera...
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Je suis au bord de cette "coline", le long du canal, qui a l'époque est recouverte de gros galets blancs, et je ressens de la terreur, j'ouvre les yeux et je les voient. L'un d'entre eux dis s'appeler Yanis, il insiste, il dit que si je ne le fais pas je ne récupèrerai jamais mon vélo. Je veux refuser mais aucun mot ne sors de ma bouche et mon corp est complètement paralysé. L'un d'entre eux me touche les fesses, je me retourne pour voir de qui il s'agit et Yanis pense que je tente de me faire alors il le lance dans cette dune de pierre pour m'en empêcher. Je suis sonner, ma jambe et mon poignet me fond souffrir... Je ne peux plus m'enfuir j'ai peur et je pleurs.
Un homme passé, puis deux, puis trois... Je hurle et il ne me regarde pas... J'ai l'impression d'être invisible et abandonner.. les garçons me hurle de le terre sous peine de représailles mais je n'arrête pas car je souhaite que quelqu'un m'aide.
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Une barrière métallique était posée en haut de la dune, les garçons s'en empare et me l'a lance dessus pour me faire taire. Ils visent bien et elle me tape la tête et le bras qui tentait de me protéger.
Sur le coup je ne comprend pas ce qui se passe je suis sonner, je ne crois plus et je tente de reprendre mes esprits.
Une fois mes esprits retrouver je le vois devant moi. Yanis est la, je suis à terre et je ne peux presque plus bouger car mon corp entier me faut mal. Il se déshabille et me montre son pénis "suce allez!" Dit il, je tourne la tête, car c'est le seul geste que mon corps m'autorise, il attrape mes cheveux et le fait rentrer de force "aller au début ça fait pas envi mais t'inquiètes pas tu vas aimer après " je le sens s'enfoncer, c'est une sensation horrible et indescriptible... Je suis écoeurée, j'ai mal partout et je vais si mal que je ne peux même plus pleurer, mon corp me l'interdit.
Une voiture arrivé et s'arrête, celle de mon voisin, il ne sait pas ce qui se passe car de tout la haut il ne peut pas me voir, et pourtant sans le savoir il me sauve la vie. Yannis se rhabiller par peur d'être découvert et me lâche pour se retourner et répondre à l'automobiliste qui le connait bien. J'en profite pour partir discrètement. Je suis presque de retour sur la route quand la voiture redémarre et en moins d'une seconde, ils se rendent compte que je m'enfuis.
Il me mettre des pierres mais ne me courent pas après, car je m'enfonce dans le parc que presque personne ne connait et dans lequel je sais me cacher. Quelques pierres l'ont atteint mais je ne fais même pas attention et continue de marcher sans faire attention à la douleur.
Au milieu du parc je m'arrête et décide de reprendre mon souffle, de me recoiffer pour que ma mère ne se doute de rien.
Un coup sur la tête.
Trou noir.
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Je me réveille à moitié dans l'eau du petit ruisseau qui passe dans ce parc, je n'ai plus de culotte je ne sais même pas ce qui c'est passé, et lorsque je regarde m'a montré il est 19h passé, il c'est écoulé 2heures dont je ne sais absolument rien, et je suis en retard .. mon couvre feu est a 18h.
Je me lève sans me rappeler des coup reçu plutôt, et chaque muscle de mon corp se rappel de ces coup.
Je me dépêche de rentrer, et j'ai peur de ce que dira ma mère.. j'ai honte, tout est de ma faute et je voudrais disparaître.
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Ma mère m'attend devant le portail de la maison, l'ouvre pour moi et me met une immense claque.
J'ai perdu le vélo elle pense que je ne l'ai pas attaché car elle a trouvé la clé du cadenas, je suis en retard, bref rien ne va. Je lui montre que j'ai aussi une clefs elle s'excuse, mais elle m'envoie quand même dans ma chambre pour mon retard, sans même se douter de ce qui vient de m'arriver. Je monte en courant et file à la douche, j'y rentre toute habiller , le bruit de l'eau me sert à couvrir le bruit de mes pleurs.
Dans ma tête que des pensées noir je veux mourir, je veux oublié.. j'entends ma mère monter et je me tais.
Je pris pour qu'elle ne le demande rien.
Elle veut que je descende manger je dis que j'ai manger dehors, et m'enferme encore une fois dans ma chambre, mais cette fois je ne veux plus jamais en sortir ...
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