Tumgik
#réussir un projet
code-lab · 4 months
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Plugin Persona en bêta !
C'est dans les larmes, la sueur et le sang que je vous annonce enfin la sortie du générateur de fiche : Persona ✨
Persona est un plugin pour les sujets de gestion de personnage (fiche de présentation, fiche de lien, scénarios, …). Il remplace les codes de mise en page à copier/coller dans un sujet par un formulaire à la création et à l’édition d’un sujet.
Essayez le plugin
Documentation
Phase de bêta
Pourquoi en bêta ?
Et bien parce que c'est un sacré morceau et qu'il a besoin encore de faire ses preuves dans différents forum et dans les mains de plusieurs personnes pour qu'on soit sûr de sa solidité.
Qui peut tester la bêta ?
Tout le monde ! Mais, il est vivement conseillé de l'essayer sur des forums tests ou sur des catégories de test sur vos forums. Vous pouvez par exemple essayer d'adapter vos fiches actuelles avec le plugin et demander à vos membres de reproduire leur fiche. Si le plugin rencontre un succès, vous pourrez alors faire la transition.
N'hésitez pas à me faire vos retours et me transmettre ceux de vos membres !
Est-il difficile à installer ?
L'installation de base est très simple. Elle se déroule en trois étapes mais elle demande d'installer du code un peu partout (template, CSS, javascript). Si vous n'avez jamais ouvert un panneau d'administration d'un forum, ce n'est peut-être pas le meilleur code avec lequel commencer.
C'est l'édition du plugin (pour créer vos propres mise en page etc) qui peut s'avérer plus poussé. En réalité, c'est beaucoup de manipulation HTML avec notions qui seront peut-être nouvelles pour beaucoup.
Ne vous laissez pas impressionner par la taille du tutoriel !
La première partie suffit à réussir à installer le plugin et le faire fonctionner. La suite est à but explicatif et elle parcours toutes les possibilités qui s'offrent à vous avec ce plugin (promis ça vaut le coup).
Un énorme merci aux membres du serveur La Piscine qui ont participé à l'élaboration de ce plugin ces derniers mois 🙏 et un merci tout particulier à Poumon et Christa Lostmindy ❤
Ca a été un projet hyper passionnant mais extrêmement prenant. J'espère sincèrement qu'il deviendra aussi ""game changer"" que le Blank Theme parce que je suis convaincue qu'il peut grandement améliorer notre confort de vie de rpgiste 👏
Je me rends disponible pour tout ceux qui souhaiterai l'essayer, sur leur forum test ou sur leur forum, afin de les aider à installer le plugin et le faire découvrir à leur membre !
Enjoy !
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la-piscine-rpg · 5 months
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Ouverture (officielle) de La Piscine
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Bonjour tout le monde 👋
Ici @1019-code, je viens vous annoncer l'ouverture (officielle) de La Piscine, un discord de commandes et d'entraide pour forums Forumactif dans les domaines du codage et du graphisme.
Vous pourrez :
trouver des épreuves, "challenges", pour tester votre créativité ou faire fleurir l'inspiration (et accessoirement peut-être réussir à booster le libre-service),
rejoindre des équipes pour gagner des POINTS qui ne servent à RIEN !!!
si vous êtes prestataire, discuter entre nous dans le but de se mettre d'accord sur nos pratiques ou trouver de l'aide dans le monde merveilleux du freelance,
trouver un répertoire de prestataires pour réaliser des commandes payantes en code ou en design,
partager votre plateforme, tumblr, forum, etc pour présenter votre travail,
partager du libre-service que ce soit en code ou en design,
nous faire part de vos meilleures ressources (et en trouver !) que ce soit en code ou en design,
vous entraider et réussir à traquer les bugs ou à comprendre comment on fait des incrustations trop classes sur des bannières,
présenter votre travail en cours et recevoir tous les compliments du monde pour faire un peu de bien à votre ego,
recevoir des feedbacks si vous le souhaitez, que ce soit sur un design, une création ou un code,
demander de l'aide pour trouver l'inspiration, finie la page blanche,
présenter vos objectifs de la journée, du mois, de l'année, au choix,
partager vos coups de coeur en terme de codage ou de design, que ces derniers soient des forums où d'autres sites qui n'ont absolument rien à voir,
partager vos meilleurs memes sur le burn-out,
et tout simplement discuter de codage et graphisme !
Et en plus on a déjà 280 membres !
J'ai récemment terminé la configuration du serveur (après 2 ans, oups...), de fait j'en fais maintenant la publicité !
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Le but de La Piscine
Avec La Piscine, j'espère composer une vraie communauté d'entraide autour de Forumactif, mais aussi une plateforme de partage de ressources, de tutoriels, et aussi d'idées "irréalisables".
On a quelques scripts inédits et totalement révolutionnaires qui sont uniquement présents là-bas, faute de temps de leurs créat·eur·rice·s (oups, je parle peut-être que des miens). On a par exemple le processus complet de @code-lab concernant la génération de fiches de présentation, mais on a aussi des tentatives de bases de données de membres pour permettre des bottins automatiques mais aussi des listes de membres avancées, style masterlist, entre autre choses.
Ce que j'aimerais également, c'est que ça booste la création de libre-service. Que ce soit en design ou en code, qu'on propose + de contenu libre. Donc si vous créez régulièrement du libre-service (maquettes ou code), n'hésitez pas à nous rejoindre pour remplir les placards de vos créations !
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Vous êtes débutant·e ?
Pas de panique : La Piscine est ouverte à TOUS les niveaux ! On est là pour vous aider, même si c'est pour quelque chose d'ultra simple mais que vous ne maîtrisez pas. Et vous n'êtes vraiment pas seul·e !
Vous êtes professionnel·le ?
On est plusieurs à l'être ! et parfois on parle de nos projets en-dehors de Forumactif. Donc si vous avez besoin d'aide sur des choses plus avancées, y a peut-être moyen que vous trouviez quelqu'un pour vous aider là-bas !
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mamostedin · 3 months
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Projet de photolangage co-construit avec le cabinet QuadrantConseil qui accompagne deux dispositifs La radio des mots (porté par l’ONG Bibliothèque sans Frontières) et Ideas Box (porté par La Croix Rouge). Pour moi ce projet a eu pour but de réussir à réaliser une vingtaine d’illustrations, en couleur et sous la forme de cartes, pour permettre à des jeunes en situation d’illettrisme et à leurs accompagnants d’évaluer et de documenter les effets produits par les différentes activités qui leur seront proposées sur leurs compétences psychosociales. 
Première photo réalisée par La Croix Rouge
Cartes dessinées grâce à un mélange de techniques : feutres, crayons et encres de couleur, sur feuille cartonnée format final 21 x 14,8 cm
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business-ligne · 13 days
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Comment élaborer un business plan ? Guide pratique pour réussir
Élaborer un business plan est une étape cruciale lorsque tu souhaites créer un business. C’est le document qui va structurer ton projet de création et convaincre les investisseurs ou les banquiers de te soutenir. Si tu te demandes comment élaborer un business plan, voici un guide concis pour te guider à travers ce processus.
1. Définir les grandes lignes de ton projet
Avant de te lancer dans la rédaction, il est important de clarifier les objectifs fixés pour ton projet d’entreprise. Tu dois :
Déterminer ton modèle économique : comment ton entreprise générera-t-elle des revenus ?
Identifier ta proposition de valeur : quel est l’avantage concurrentiel de ton business ?
Analyser le marché : qui sont tes clients potentiels et concurrents ?
2. Rédiger une description claire du business
Commence par une description détaillée de ton entreprise :
Présentation de l’entreprise : mission, vision, et objectifs.
Produits ou services proposés : caractéristiques, avantages, et différenciation.
Analyse du marché : taille, tendances, et segments de marché visés.
3. Construire un modèle économique solide
Le business model doit montrer comment ton entreprise va gagner de l’argent. Inclue :
La stratégie commerciale : méthodes de vente et de distribution.
Les sources de revenus : prix des produits, abonnements, services complémentaires.
La structure des coûts : coûts fixes et variables.
4. Élaborer le plan financier
Le volet financier est crucial pour démontrer la viabilité de ton projet. Assure-toi d’inclure :
Les prévisions financières : budget prévisionnel, compte de résultat prévisionnel, et bilan prévisionnel.
Le plan de trésorerie : pour gérer les flux de trésorerie et le fonds de roulement.
Le plan de financement : sources de financement, apports personnels, et besoins de financement externe.
5. Développer une stratégie marketing efficace
Pour attirer et fidéliser tes futurs clients, tu dois définir :
La stratégie marketing : canaux de communication, promotions, et campagnes publicitaires.
Le plan d’action : étapes pour atteindre tes objectifs de vente et de croissance.
Le plan de développement : comment tu prévois d’étendre ton business dans le futur.
6. Préparer une analyse des risques
Tout projet comporte des risques, il est donc important d’identifier et de planifier :
Les risques financiers : fluctuation des revenus, imprévus de trésorerie.
Les risques opérationnels : problèmes d'approvisionnement, de production.
Les risques de marché : changements dans la demande, arrivée de nouveaux concurrents.
7. Mettre en forme et présenter le business plan
Une fois que toutes les sections sont rédigées, il est temps de :
Structurer ton document de manière claire et logique.
Présenter les sections clés : résumé exécutif, analyse de marché, stratégie marketing, plan financier.
Faire relire par des experts comptables ou des mentors pour garantir la qualité du contenu.
Astuces bonus pour un business plan réussi
Sois réaliste dans tes prévisions et évite les chiffres trop optimistes.
Utilise des graphiques et des tableaux pour illustrer les données financières et rendre le plan plus visuel.
Teste ton business plan auprès de personnes extérieures à ton projet pour obtenir des retours constructifs.
Conclusion
Élaborer un business plan détaillé et bien structuré est essentiel pour réussir ton projet entrepreneurial. En suivant ces étapes et en prenant le temps de préparer un document complet, tu augmentes considérablement tes chances de convaincre les investisseurs et de lancer ton entreprise avec succès. Alors, prends le temps nécessaire pour rédiger un business plan solide, et n’hésite pas à faire appel à des experts pour t’aider dans cette démarche.
Si tu as d’autres questions ou besoin de précisions supplémentaires sur la manière de rédiger un business plan, je suis là pour t’aider ! Bonne chance avec ton projet de création d’entreprise.
FAQ : Comment élaborer un business plan ?
1. Qu'est-ce qu'un business plan et pourquoi est-il important ?
Réponse : Un business plan est un document détaillé qui décrit ton projet de création, ton modèle économique, et comment tu prévois de réaliser tes objectifs. Il est crucial pour convaincre les investisseurs, obtenir des financements, et structurer ton projet d'entreprise. Il te permet également de prévoir les étapes clés et d’anticiper les défis.
2. Quels sont les éléments essentiels à inclure dans un business plan ?
Réponse : Un business plan complet doit inclure :
Le résumé exécutif : présentation succincte de ton projet.
La description de l'entreprise : mission, vision, et produits ou services.
L'analyse de marché : étude de marché, concurrence, et clients potentiels.
Le business model : comment tu vas générer des revenus.
Le plan financier : prévisions financières, compte de résultat prévisionnel, et plan de trésorerie.
La stratégie marketing : comment tu comptes attirer et fidéliser les clients.
Les risques et opportunités : identification des risques et des opportunités.
3. Comment réaliser une étude de marché efficace pour mon business plan ?
Réponse : Pour réaliser une étude de marché efficace :
Analyse les tendances du secteur et les besoins des consommateurs.
Identifie tes principaux concurrents et évalue leurs forces et faiblesses.
Interroge des clients potentiels pour comprendre leurs attentes et préférences.
Collecte des données quantitatives et qualitatives pour soutenir tes prévisions.
4. Comment déterminer les prévisions financières de mon business plan ?
Réponse : Les prévisions financières incluent :
Le budget prévisionnel : estimation des coûts et des revenus.
Le compte de résultat prévisionnel : projection des bénéfices et des pertes.
Le bilan prévisionnel : estimation des actifs, passifs, et capitaux propres.
Le plan de trésorerie : gestion des flux de trésorerie et du fonds de roulement.
Assure-toi que tes projections sont réalistes et basées sur des données solides.
5. Quel est le rôle du résumé exécutif dans un business plan ?
Réponse : Le résumé exécutif est une vue d'ensemble de ton projet. Il doit capturer l'essence de ton business plan en quelques pages, en mettant en avant :
La mission et vision de l'entreprise.
Les objectifs principaux et les valeurs ajoutées de ton produit ou service.
Le besoin en financement et comment tu prévois de l'utiliser.
Ce résumé est souvent le premier élément lu, donc il doit être convaincant et clair.
6. Quelle est l'importance du plan de financement dans un business plan ?
Réponse : Le plan de financement montre comment tu vas lever des fonds et gérer les financements nécessaires pour ton projet de création. Il doit inclure :
Les sources de financement : apports personnels, prêts bancaires, crowdfunding, etc.
Les besoins de financement : montant total nécessaire et utilisation des fonds.
Les conditions de remboursement et les garanties offertes.
7. Comment évaluer la viabilité de mon projet dans le business plan ?
Réponse : Pour évaluer la viabilité de ton projet :
Fais une analyse SWOT (forces, faiblesses, opportunités, menaces).
Évalue le seuil de rentabilité pour déterminer le volume de ventes nécessaire pour couvrir les coûts.
Analyse la demande du marché et assure-toi que ton business model est solide et adaptable.
8. Quels sont les pièges courants à éviter lors de la rédaction d'un business plan ?
Réponse : Voici quelques pièges à éviter :
Sous-estimer les coûts ou surrévaluer les revenus.
Manquer de détails dans les prévisions financières ou la stratégie marketing.
Ignorer les risques et ne pas prévoir de solutions pour les atténuer.
Ne pas adapter le business plan en fonction du public cible, que ce soit pour des investisseurs, des banques, ou des partenaires.
9. Quand devrais-je réviser mon business plan ?
Réponse : Révise ton business plan :
Avant le lancement de l’entreprise pour t’assurer que tout est en place.
Après des changements significatifs dans le marché ou dans ton entreprise (par exemple, nouvelle stratégie, modification du modèle économique).
Périodiquement pour ajuster les prévisions financières et la stratégie en fonction de l’évolution du marché et des performances de l’entreprise.
10. Où puis-je obtenir de l'aide pour rédiger mon business plan ?
Réponse : Tu peux obtenir de l’aide auprès de :
Experts comptables pour les aspects financiers.
Incubateurs et pépinières d’entreprises pour des conseils et un accompagnement.
Chambres de commerce (CCI) pour des ressources et des formations.
Mentors et réseaux d’entrepreneurs pour des retours d’expérience et des conseils pratiques.
À voir aussi : Comment lancer un business ?
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lerefugedeluza · 6 months
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youtube
Je ne sais pas si je suis la seule, mais régulièrement, je me retrouve à me demander ce que je vais bien pouvoir faire de ma vie. J’ai beaucoup de passions, mais aucune ne me semble vraiment viable, alors je vivote entre différents boulots alimentaires qui ne me plaisent pas vraiment. J’essaie de faire mes petits trucs dans mon coin, de vivre mes passions à fond, de me donner corps et âme dans mes projets. Et puis j’angoisse : et si ça ne marche pas ? Est-ce que je vais devoir me satisfaire de petits jobs toute ma vie ? Et j’angoisse encore davantage : et si ça fonctionne ? Si mes projets décollent ? Qu’est-ce que je vais faire ? À quoi cet inconnu dans lequel je vais me retrouver projetée va ressembler ? Parfois, réussir à réaliser mes rêves m’effraie encore plus que de me dire que je vais rester coincée dans cet état toute ma vie. Je sais que j’angoisse trop, que je suis trop jeune pour m’inquiéter à ce point et pour remettre en question toute ma vie chaque fois que j'ai un moment pour réfléchir. Pourtant, je ne peux pas m’empêcher de penser, toute la journée et toutes les nuits, à me stresser pour des choses qui n’existent que dans ma tête. Cette vidéo c’est un mélange de la vie que je mène et des pensées que j’ai en ce moment. J'espère que vous vous reconnaitrez dans mes mots et mes images et que vous vous sentirez moins seuls. Merci à ceux qui la regarderont et qui la partageront ♡
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plexussolaire · 1 year
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Détresse d'une bonne prof
31.08.2023
Cette année, c’est ma cinquième rentrée.
Je suis arrivée en 2019 en tant que professeure de français. Je ne pense pas avoir fait le mauvais choix, en passant ce concours et en faisant ce métier. Les débuts ont été effrayants et difficiles, faute de formation convenable. Je suis tombée sur des classes compliquées dès la première année, et puis il y a eu le covid. J’ai longtemps eu peur de ne pas réussir, j’étais exigeante envers moi-même et un peu timorée pour croire en mon autorité naturelle. Mais le métier s’est fait, l’expérience s’est construite, maintenant je suis le mirador qui voit tout (ou croit tout voir), je répète en boucle les règles et les limites, les élèves m’ont dit qu’ils se sentaient bien avec moi et que j’expliquais bien. Certains trouvent mon cours intéressant, je peux leur parler sans qu’il y ait de tension et c’est déjà ça. Les petits fauteurs de trouble m’apprécient dans l’ensemble, parce que je ne les laisse pas tomber. Je suis reconnue comme une bonne prof, à mon échelle. Déjà puisque je suis pleinement là, avec toute mon énergie, avec le plaisir de chercher à donner le meilleur de ce que j’ai, et de leur montrer comme j’aime parler de littérature.
Je ne fais pas mille projets par an, je n’ai pas l’ambition de devenir inspectrice, je ne fais pas des jeux, je ne crée pas d’escape game ni ne plastifie des quizz de toutes les couleurs. Je suis vieux jeu, mais pour les petits loups que j’accompagne, parfois c’est rassurant et cadrant. Ils apprennent des choses, ils se souviennent d’informations l’année d’après pourtant très loin de leurs vies quotidiennes. Ils peuvent rire dans ma classe, ils peuvent s’exprimer, ils sont parfois remuants mais reviennent toujours au calme quand c’est nécessaire. Les ados sont différents d’il y a dix ans et je leur souhaite d’embrasser ces changements qu’on voudrait les empêcher d’incarner, sous prétexte qu’ils ne sont “plus au niveau”, et qu’on ne leur répétera jamais assez. Et puis je les aime, inconditionnellement et sans attente, et ça c’est déjà quelque chose.
Le problème c’est de dire immédiatement, comme présupposé, que ça aurait pu être un mauvais choix. Plus à aucun moment on ne parle de bon choix d’être prof. On finit prof. C’est ma cinquième rentrée demain, je vais retrouver mes collègues chouettes, ce collège que je connais faute de l’apprécier vraiment, étant donné qu’il tombe en ruine (littéralement, il penche) et sue le béton, dans un quartier moche et au milieu des cités. Je vais retrouver les élèves et faire mieux que l’année dernière. Je vais développer mes activités syndicales et apprendre plein de choses, car moi aussi j’apprends tous les jours quand je vais au collège. Je suis une vieille prof, maintenant. Je fais partie des murs, comme on dit. Mais cette année encore, je suis terrorisée.
Mais ça il faut bien que je me garde d’en parler à tout ceux qui ne sont pas prof. Personne ne regarde cela d’un bon oeil et quand on raconte ce qu’on vit vraiment au quotidien, on est juste pénibles. On se plaint alors qu’on a des vacances. On se plaint alors qu’on est fonctionnaire, et qu’on ne doit “que 18H”. J’ai commencé de préparer mes cours le 1er août. C’est un choix, je peux organiser mon travail comme je veux. Au début c’était une heure par jour, puis deux, puis trois, puisque c’est un travail infiniment long, qui demande de faire une tâche en plusieurs heures, parfois plusieurs jours, et qu’on n’est pas sûr qu’elle fonctionnera auprès des élèves. Cela fait une semaine et demi que je travaille plus de sept heures par jour. Je n’arrive pas à me rendre compte du résultat obtenu. Certaines choses vont être abandonnées, car je ne connais pas encore le profil de mes classes ou le caractère de mes élèves, leur rythme, ou leurs difficultés. J’ai peut-être deux mois de prêt. Je travaillerai pendant tous les weekend et toutes les vacances. Ce travail est invisible. Dans le privé, on vous parlerait de télétravail. Je compterai le nombre de jour de “vacances” réels que j’ai cette année, mais je pense qu’ils sont moins impressionnants que prévus, et cela avec 5 ans d’expérience et des cours un peu rodés.
Je travaille, et je ne gagne pas grand chose pour tout ce que je fais, pour la fatigue accumulée et les problèmes de santé mentale que mon travail me cause. Souvent la dernière semaine avant les vacances, je pleure. Je pleure de fatigue et de désespoir. Ça dépend des périodes, parfois c’est dès la deuxième semaine. Des fois je me contente d’arrêter de vivre et de serrer les dents en attendant les vacances. Car corriger, préparer, diriger, punir, encourager, parler, parler, écouter, consoler, répéter, parler, répéter encore, dix fois, vingt fois, s’interrompre, exiger, appeler, parler encore, et fort, toute la journée, ça brûle à petit feu toutes les réserves.
C’est le bruit surtout qui vous roule dessus. Le bruit des cris, le bruit des disputes, le bruit cours de travaux en groupe à 30, le bruit des couloirs qui résonnent, plus puissant qu’un moteur d’avion par période, le bruit de la salle des profs plein d’enseignants encore dans le flux de stress et de bruit. Le bruit des sonneries, le bruit de la ville, et tous les bruits ensuite qui vous assaillent jusque chez vous. Chaque jour, même quand vous n’avez pas la force, vous devez affronter ce bruit et parler, assurer le silence pour qu’ils soient 30 à vous écouter, du haut de votre mètre cinquante huit, dans une salle trop longue et mal prévue pour accueillir ces bruits. Parfois, dans ces salles, il fait 40°C et il n’y a pas de limite légale qui nous autorise à ne pas assurer le cours quand on sent qu’on a chaud à en vomir.
Parfois, le président nous dit qu’il faudrait qu’on revienne bosser le 20 août, donc par 40°C, avec des gosses qui se révolteront car déjà ils n’aiment pas l’école et vous êtes là pour les torturer. Parfois il nous dit qu’il faudrait bosser plus, et faire nos formations pendant les vacances et le mercredi après-midi, sans prendre en compte que l’on bosse déjà plus, depuis longtemps. Nous avons besoin du mercredi pour préparer les cours, et des formations en semaine pour faire une pause de nos élèves et apprendre à être meilleure à ce que l’on fait. On est seul dans sa classe, sans retour ni commentaires, parler en formation fait parfois du bien. Prendre du recul est essentiel.
Et puis il nous promet le pacte. Un moyen d’encadrer des actions pédagogiques que l’on fait déjà en heure supplémentaire. Comprenez bien que le plus précieux dans notre métier, c’est la liberté pédagogique que nous devons à notre statut si privilégié de fonctionnaire. Le droit de choisir comment l’on enseigne, selon une durée légale, que l’on peut augmenter moyennant des heures supplémentaires en remplaçant des collègues pendant leurs absences, afin d’assurer un suivi qui nous semble pertinent. Le pacte veut obliger les professeurs à faire ce qu’ils font déjà. Le pacte retire la liberté pédagogique. Si l’on ne remplace pas 18H d’absence de nos collègues (moyennant 36H de présence obligatoire au collège), nous ne pourront pas assurer les autres missions qui nous tiennent à coeur, et qui monteront nos heures supplémentaires bien au-delà de ce que nos corps pourront souffrir. Nous gérons notre temps, car la pédagogie demande du calme et de la clarté d’esprit. 50h supplémentaires par an, c’est subir des heures et nous mettre en colère pour le moindre mouvement de table, ou le moindre cahier oublié par mégarde. C’est briser petit à petit le lien qui nous unit aux élèves, faute d’énergie pour maintenir la confiance.
Le pacte veut nous offrir plein d’argent en échange. Mais attendez, pas trop vite. Cela dépendra de votre ancienneté, plus vous êtes ancien, moins vous aurez besoin d’argent pour vous donner l’envie de rester. On vous pousse plutôt vers la sortie. Sans compter que ce ne sont que des primes, qui ne seront pas prises en compte pour la retraite. Sans les primes REP et autres primes d’activité que je dois à mon jeune âge, je ne toucherais presque rien. En fait, dire que tous les profs seront payer 2000€ dès le début de leur carrière, reviendront à dire qu’ils seront payés pareil au bout d’un an et au bout de 8 ou 9 ans de carrière. Grâce au pacte, les dix ans de carrière vont même voir leur salaire baisser. Les mères n’auront pas cette possibilité d’avoir les primes et n’auront plus l’occasion de se former, puisque ce sera le mercredi après-midi. Pourquoi les professeurs ne veulent pas du pacte, demande Léa Salamé à Gabriel Attal sur France Inter la veille de la rentrée, et bien parce que c’est une réforme profondément injuste et méprisante.
Le plus dur de ce métier, c’est l’absence de respect. J’allais dire l’absence de reconnaissance, mais ça c’est le salaire le plus rare du système capitaliste. Depuis que j’ai commencé, il n’y a pas eu un mois, que dis-je, une semaine, sans l’annonce d’un projet menaçant qui nous promettent un avenir encore plus lugubre que le présent déjà morne et hostile. Pas une semaine sans une parole, un mépris de notre institution et de leurs gouvernants. C’est cela qui me terrorise. C’est de retourner affronter à bout de bras une situation très difficile qui repose sur la chance ou non d’avoir des élèves sympa, sans aucune chance de réussir à faire correctement mon travail, puisque je n’en ai pas les moyens matériels, (salle, matériel de qualité, salaire. En plus de cela, il faut espérer avoir une direction juste et compétente. Et cette dernière situation est très rare : on ne compte plus le nombre de cas de harcèlement ou d’abus des principaux que le pacte voudrait également rendre tout-puissants et transformer en néo-manager.
Ce qui me terrorise, c’est de retourner avaler jour après jour les directives injustes, les solutions indignes du terrain, les manques de l’institution que nous essuyons poliment sans faire de vague. Affronter cela en entendant le rejet de nos revendications au respect d’avoir un salaire qui nous permettent de supporter les mois d’inflation, qui nous permettent de retrouver un niveau de salaire, gelé depuis vingt-cinq ans, décent pour un fonctionnaire de catégorie A ayant fait 5 ans d’études. Ce qui me terrorise, c’est de voir que leurs réponses à tous les problèmes c’est d’engager sur une simple lettre de motivation et d’un CV des générations de professeurs contractuels non formés, parfois idéalistes, qui finissent par souffrir terriblement et se casser les dents, qu’on peut virer comme ça nous chante et surtout en juillet pour ne pas les payer de l’été. Mais vous comprenez, il faut bien garder les enfants pendant que les parents vont travailler, alors on a besoin de quelqu’un devant la classe pour garder les mômes. Peu importe si on lui balance des stylos ou s’il fait mordre par le petit loup autiste qui n’a plus d’AESH parce qu’il n’y a personne sur le poste et que c’est normal de le laisser au milieu de 27 neurotypiques qui se demandent pourquoi, très stressé, il pousse des cris en plein cours. Peu importe, puisque la garderie nationale est là pour ça. On voudrait juste du respect, pour nous et pour les gamins. Mais vraiment, simplement, demander la grâce de ne pas rendre notre métier plus difficile qu’il n’est et de nous foutre la paix pendant une semaine.
Quand je parle de tout cela, je suis sans cesse interrompue car il y a trop à dire et que c’est éprouvant pour celui qui écoute. Chacun a ses problèmes, et certains font semblant de comprendre, tout en méprisant un propos qu’ils jugent un petit peu abusé. Ah ces profs qui n’ont jamais été dans le privé, qui sont restés à l’école. Et puis tout le monde a son mot à dire sur la question, sur notre travail, ils sont passés par là. Ils ont été élèves, donc ils savent ce que c’est, le collège. Il y a des profs qui ne font rien vous comprenez, qui n’en foutent pas une. Une fois que tu as préparé tes cours, c’est bon t’as plus rien à faire. Tout le monde vous envie vos vacances mais pour rien au monde on ne voudrait devenir prof. C’est trop mal payé, et puis c’est horrible d’être face à des adolescents qui foutent le bordel toute la journée et ne vous respectent pas. Mais bon, vous comprenez. Vous avez beaucoup de vacances alors ne vous plaignez pas, jamais. Dire “je suis prof” ouvre la porte à tout un tas d’insanités en soirée, chez le coiffeur, partout où vous allez, je vous laisse faire l’expérience si ça vous chante.
Mais en attendant, si vous croisez un professeur, faites lui un câlin. Si vous êtes parent et que votre enfant vous en dit du bien, faites lui savoir par un petit mot. Pour l'aider, plutôt que l'enfoncer, à persévérer pour des enfants qui méritent une éducation qui les libère et leur ouvre l'esprit à d'autres horizons. Faites leur sentir qu'ils ne sont pas juste là pour garder les gosses, mais qu'ils servent à quelque chose, quand ils motivent un enfant et lui font découvrir le bonheur d'ecrire une histoire et de la lire à leurs camarades, quand ils lisent une nouvelle à chute et s'extasient des pouvoirs de la littérature. Parce que c'est gratuit. Parce que ça aide. Le moral des profs s'effondre, les congés maladie pour burn out se multiplient. Faites lui un câlin, ecoutez-le. Demain, il doit y retourner, avec son petit sac sous le bras, dire bonjour avec le sourire, faire le plus beau métier du monde que personne au monde ne voudrait faire.
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harriet-de-g · 7 months
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Cette liste est un extrait du chapitre sur "pour les proches" issu du zine «Toujours mal quelque part» 📖. Pour lire la suite, rdv sous ce lien
◽ À commencer par la base de la base : on ne remet pas en question quelqu’un·e qui exprime ses limites. Même si c’est frustrant parce que ça change les projets, même si ça veut dire aller plus lentement, même si on pense qu’elle pourrait faire un petit effort. Seule la personne concernée peut décider de qu’elle est ou non en capacité de faire.
◽ Ça implique aussi de ne pas culpabiliser les personnes parce qu’on doit s’adapter à leurs besoins, par exemple en pointant à quel point c’est contraignant pour nous. Respecter ses proches handi·es n’est pas une faveur, ça devrait être normal.
◽ L’être humain en face de vous vit avec ses douleurs depuis assez longtemps pour avoir essayé un nombre incalculable de pistes thérapeutiques. Alors sauf quand c’est demandé, on arrête avec les conseils santé décalés, que vous serez probablement la centième personne à rabâcher.
◽ On gère son sentiment d’impuissance avec soi-même. Des fois, on va voir ses potes souffrir à en pleurer et on pourra rien faire à part les laisser tranquille. C’est normal de vouloir aider dans ces moments, chercher des solutions, mais on revient au point précédent. Le risque c’est juste que la personne qui en bave se sente en plus coupable de ne pas réussir à aller mieux par elle-même.
◽ « Prend soin de toi », « n’hésite pas si t’as besoin » sont des phrases assez faciles à prononcer, mais assez peu efficaces. Le plus simple, surtout en période de crise, c’est de proposer des trucs concrets : « je passe vers chez toi, t’as besoin de courses ? », « je peux faire ta vaisselle pendant que je suis là », « cette tâche a l’air de te prendre beaucoup de temps, est-ce que tu voudrais de la relève ? ».
◽ Les discours sur le dépassement de soi, ça conduit beaucoup de personnes à se mettre en danger, à abîmer leur santé avec la croyance que le mental peut tout. Ça ne viendrait pas à l’esprit d’encourager un·e pote avec une jambe cassée à faire de la randonnée. Ce n’est pas parce que la peine ne se voit pas qu’elle est moins handicapante.
◽ La douleur (et les capacités physiques en général) ne sont pas des données fixes, parfois un truc est possible, comme monter des escaliers, d’autre fois non. Être douloureux·se chronique c’est un constant calcul entre les choses à faire et l’énergie disponible. Seule la personne dont le corps va en subir les conséquences après-coup peut décider si elle veut « faire un effort ».
◽ Si on sait que l’activité qu’on s’apprête à faire exige beaucoup d’énergie pour l’autre, on qu’on a un doute, c’est bien de prévoir des plans B. Quand Machin a ultra envie d’aller à la plage, mais que c’est pas possible, peut-être qu’on peut se programmer une soirée film à la place, au lieu de juste annuler. C’est aussi une façon de montrer à ses proches qu’on les apprécie et soutient dans tous leurs états, pas uniquement quand iels sont « capables ».
◽ Quand on commence à connaître bien une personne, ça peut-être plus facile de repérer les signes qu’elle atteint ses limites avant que celle-ci s’en rende compte : irritabilité, ralentissement ou au contraire empressement… Dans ces moments ça peut être chouette de proposer du relais sur la tâche en cours, ou de chercher un endroit de répit pour une pause. Pour autant, attention à ne pas entrer dans des mécanismes d’infantilisation. On n’a pas 100 % du temps envie d’être raisonnable, et c’est OK.
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ingenieriepratique · 9 days
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lupitovi · 2 years
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Que nous apprend le projet politique qu’on appelle néolibéralisme ? Puisant ses racines idéologiques dans La Route de la servitude de Friedrich Hayek et les développant au sein de l’École de Chicago, le néolibéralisme a atteint l’Europe à la suite des luttes ouvrières des années 1970. Le cadre a été fixé par les représentants politiques du grand capital. En Grande-Bretagne, ce fut le gouvernement de Margaret Thatcher. Liberté et capitalisme, dit-on, sont indissociables. La moindre intervention de l’État pour modérer le « libre » marché serait le premier pas sur la voie de la dictature. En conséquence, le capitalisme doit réussir et les profits doivent être garantis. Cela signifie, inévitablement, un effort constant pour accroître l’exploitation de la classe ouvrière. Thatcher s’est employée à cette tâche avec une précision militaire en menant son attaque sur trois fronts : retirer les subventions de l’État aux industries défaillantes et permettre une augmentation massive du chômage ; promulguer des lois afin de restreindre la capacité des syndicats à résister ; et provoquer des grèves que le gouvernement savait pouvoir briser. Les choses se sont passées comme prévu. Alors que les usines étaient obligées de fermer les unes après les autres et que les industries tombaient en faillite, le chômage augmentait rapidement. La plupart des dirigeants syndicaux, des sociaux-démocrates de droite, ont choisi de ne pas mobiliser les militants alors que beaucoup étaient prêts à se battre. Cet échec, largement passé sous silence dans l’histoire écrite par la classe dominante, a joué un rôle important dans le succès de Thatcher. Avec tant de personnes sans emploi, il était plus difficile de défendre les salaires et les conditions de travail. « Si vous ne voulez pas travailler dans ces conditions, dix autres personnes sont prêtes à prendre votre place. » Les nouvelles lois ont été violentes. Les travailleurs ne pouvaient pas décider la grève lors d’une assemblée générale. On devait voter par correspondance, l’employeur se donnait ainsi le temps de se préparer et la presse pouvait faire campagne contre un éventuel débrayage. Seule une poignée de piquets de grève pouvaient s’opposer aux briseurs de grève lorsqu’ils essayaient de se rendre au travail. Le rapport de force entre classes sociales tournait fortement à l’avantage des employeurs. Les grèves étaient manipulées de telle sorte que les syndicats les plus fragiles étaient entraînés dans des combats qu’ils ne pouvaient pas gagner, à commencer par les sidérurgistes. Le syndicat le plus puissant et le plus politisé a été le dernier à rendre les armes. La grève des mineurs, en 1984, a duré un an et cette bataille a été cruciale. Le mouvement ouvrier a bénéficié d’un grand soutien de la base, mais, là encore, les leaders syndicaux se sont tenus à l’écart. Les dirigeants du parti travailliste, Neil Kinnock et Roy Hattersley, ont refusé d’apporter leur soutien aux grévistes. Ils se sont joints à la longue et honteuse liste de ceux qui ont accédé au pouvoir sur le dos des travailleurs et des travailleuses, mais qui les ont abandonnés quand ceux-ci avaient besoin d’eux. Les mineurs ont été vaincus. Et le néolibéralisme s’est poursuivi sans autre obstacle sur sa route. Les leçons ? Premièrement, le conflit entre les intérêts du capital et ceux du travail est au cœur même du capitalisme. Le grand capital cherchera toujours de nouvelles façons d’exploiter les travailleurs. C’est dans son ADN. La coexistence pacifique est vouée à l’échec. Le marché à vocation sociale est un mythe. Deuxièmement, le peuple se défendra toujours. La pauvreté, l’injustice, l’inégalité et le fait de savoir que l’on vous trompe – tout cela fera l’objet de résistances. Le peuple est courageux et a le sens de ce qui est juste et équitable. Mais cet engagement n’est pas suffisant et conduit à la leçon suivante... Troisièmement, il est essentiel qu’un mouvement de rupture avec le néolibéralisme soit guidé par de solides principes tout en ayant une stratégie politique avisée. Les responsables de ce mouvement doivent comprendre que la classe dominante est impitoyable. Toutes les avancées que les travailleurs peuvent conquérir doivent être consolidées et sécurisées et, en fin de compte, ne peuvent être sauvegardées que par la prise du pouvoir politique. Nos acquis de 1945, à savoir les nationalisations, le service de santé publique, l’éducation gratuite pour tous et bien d’autres choses encore, ont soit disparu soit sont en train d’être balayés à mesure que le capital continue de se développer. Le militantisme sans un puissant mouvement politique de rupture est comme la vapeur d’une bouilloire, il se dissipe dans l’air. Quatrièmement… pourquoi faut-il garder espoir ? Le capital n’est jamais rassasié. Il peut gagner une bataille, trouver de nouveaux modes d’exploitation, mais la concurrence acharnée oblige les gros employeurs à toujours trouver d’autres moyens de tirer des profits. Il faut alors mener une nouvelle lutte. Le cycle se répète sans cesse. Chaque tour de roue est donc une opportunité. Pouvons-nous nous organiser, nous défendre et gagner la prochaine fois ? Et, pour finir, mon avertissement. Il n’est plus possible que cette lutte se poursuive indéfiniment. Le changement climatique et la menace qui pèse sur l’environnement nous mettent en danger de façon imminente et rendent d’autant plus urgente la nécessité d’un changement fondamental. Rosa Luxemburg posait cette question : « Socialisme ou barbarie ? » Aujourd’hui, la question est celle-ci : Le socialisme ou la mort ?
Ken Loach - Socialisme ou la mort ? 
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shakeskp · 16 days
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Des nouvelles de l'écriture
oui on est déjà le 8 septembre mais personne a dit que je devais faire un vrai rapport mensuel
Août a été un peu moins chaotique que juillet, mais ce n'est pas encore ça, et septembre ne va pas être beaucoup plus simple, mais on va faire avec !
Du coup, août, ça a été du bidouillage sur des petits projets du type l'Obikin same age UA et le mpreg théorique, et beaucoup de Springbreak. Cette fic qui était donc censée être pépère est en train de partir en sucette, le quota angst est largement dépassé /o\ J'espère vraiment réussir à en faire un truc dégoulinant de romance à un moment et pas seulement un truc dégoulinant d'angst et d'Anakin carrément borderline Vader.
J'ai aussi commencé (et entre temps avancé, mais ça c'est septembre) les prompts donnés par @trinitrine (Anakin qui obsède sur les taches de rousseur d'Obi-Wan, bizarrement ça part en PWP XD) et @sky-kenobye (fake fake dating, qui devient du 5 fois où personne n'a cru qu'obikin était un couple et une fois où ils ont pas eu le choix)
ça m'a fait un mois à un peu plus de 17 000 mots, c'est quand même pas mal :D
Aussi, je vais bientôt cliquer sur les boutons "publier" des vieilles fics que j'ai préparées pour être archivées sur AO3, mes excuses d'avance, je vais tenter de limiter les mails d'alerte /o\
Et si ça vous tente, un bout d'Obi-Wan en mode #thirst tiré du projet Freckles :
Anakin, qui avait cessé son exploration, prit l'air songeur. Obi-Wan en profita pour le détailler, un plaisir qu'il s'accordait rarement. En partie pour ne pas nourrir l'ego déjà bien établi de son compagnon, en partie parce qu'il s'en était empêché si longtemps. Les boucles châtain aux reflets dorés qui ornaient son front, les sourcils épais qui lui donnaient si facilement l'air ombrageux. Ses yeux clairs, invisibles à cet angle, mais qu'il imaginait si bien. Son profil parfait, avec ce nez miraculeusement encore droit, le trait marqué de sa mâchoire où Obi-Wan aimait tant passer la bouche entrouverte. Ses lèvres pleines, encadrées de sillons triangulaires qui se creusaient quand il souriait, et qui révélaient déjà quel serait le dessin de son visage vingt ans plus tard.
Obi-Wan espérait le voir, de tout son cœur.
Il serait magnifique, son Anakin, avec des rides au coin des yeux.
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laurierthefox · 9 months
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J'espère que vous avez toustes passé de bonnes fêtes de fin d'année, ou à défaut, pas trop épuisantes. Les miennes ont été sereines et joyeuses avec ma famille choisie, même si je suis complétement épuisé maintenant
Je profite de cette note pour faire un petit point annuel sur mon travail ! BILAN 2023
Cette année à été très riche en terme de rencontre, marchés, dédicaces, interventions, commandes ! Un atelier BD et une conférence dans une université à Amiens, le début de mes streams sur Twitch, des interventions auprès de lycéen'nes à Nantes, des dédicaces en Belgique, des marchés de créateurices à Nantes et au Havre, un salon du livre queer à Metz, Quai des Bulles à St Malo...etc
Cela fait 11 ans que je suis à mon compte et 2023 à été la première année ou j'ai pu enfin me dégager un vrai salaire ! Et c'est aussi en grande partie grâce à mes mécènes sur Patreon qui me soutienne depuis un an déjà. Ce soutien me permet de mieux choisir mes commandes ou interventions, de refuser du travail gratuit sous prétexte de visibilité et de pouvoir -parfois- prendre mes week end pour me reposer.
Dans les points moins joyeux, le stress et la fatigue m'ont amené à une crise violente de ma maladie de Crohn pendant les mois de Mars-Avril-Mai 2023 et j'ai dû changer de traitement, l'ancien ne faisant plus effet. Le nouveau est plus efficace mais à aussi plus d'effets secondaires du fait que c'est un immuno-modulateur. Il défonce mes défenses immunitaires, ce qui fait que le moindre rhume risque de me clouer au lit pour 15 jours.
Je vous parle de tout ça, non pour faire pleurer dans les chaumières mais juste pour vous tenir au courant.
RECONNAITRANS
Mon but en ouvrant une page Patreon, en plus de pouvoir payer mes factures pendant les mois ou je n'avais pas de commandes/BD/marchés..etc, était de pouvoir finir les derniers témoignages de ReconnaiTrans qui patientent dans ma boite mail depuis des mois et mettre un point final à ce projet (en tout cas pour l'instant). Mais comme cette année à été, de façon très positive, assez intense en terme de travail (mais aussi des soucis de santé) je n'ai pas réussi à atteindre cet objectif.
Je ne vais pas abandonner pour autant, ce projet est très important pour moi et surtout je ne veux pas laisser tomber les témoignant'es qui patientent pour que je fasse leur récits. Je vais donc essayer cette année de mieux maitriser mon emplois du temps pour pouvoir mener cela à bien et poster au moins tous les 2 mois un nouveau témoignage.
NOUVEAUX PROJETS ET RÉSOLUTION
Cette année j'aimerais beaucoup réussir à faire quelques unes des notes de blog / webcomics qui remplissent mes tiroirs. Niveau sujet il y à pèle-mêle : tranche de vie, sujets féministes, sujets LGBTIA+, sujets peronnels/autobio, fiction medfan (médieval fantastique).
Mon agente est toujours en train de démarcher plusieurs de mes projets BD et jeunesse mais pour l'instant cela n'a pas l'air d'intéresser les éditeurs. Je me dis que si ça continue je vais peut être devoir publier uniquement en ligne gratuitement, quitte à faire un Ulule si cela plait.
On viens enfin de nous installer la fibre, donc je vais pouvoir refaire des lives twitch de temps en temps. Mon objectif est surtout de streamer des dessins ou illus que j'aurais en cours, mais pour cela il faut que je me dégotte un meilleur micro que celui de mon casque et que je teste mon set up actuel. Donc si tout va bien (et selon mes finances pour le micro) peut être que je pourrais streamer correctement vers Mars/Avril.
CONCLUSION
Je sais qu'il ne faut pas que je me fixe des objectifs trop haut, qui du point de vue de ma santé et de ma vie quotidienne (gestion de la maison, ménage, animaux, administratifs, rendez vous médicaux, gestion de mon shop, dédicaces, commandes, relations amicales et amoureuses...) serait juste impossible à réaliser. Mais je vais faire du mieux que je peux ^^
Je vous souhaite une belle année 2024, pleine de promesses, douceur, bienveillance mais aussi de manifs, militantisme et d'humanité.
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etsicetaitmavie · 10 months
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En première il n'y a plus de bulletins de notes trimestriels mais une situation avant la fin du premier semestre.
Ma fille à, entre autres, pris spé Math. Elle a 3.5 de moyenne. Elle ne travaille pas assez et je lui ai déjà dit.
Le prof est très particulier (je dis cela suite à la réunion de début d'année et pas à cause des notes, elle travaillerait plus elle y arriverait). Il a décrété que les élèves devaient réussir sans calculatrice. En première ? En spé math ? Pourquoi pas hein.
Voici l'appréciation qu'il a écrit sur ce point situation :
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L'intuition c'est bien hein mais alors en math je sais pas 🤷🏽‍♂️.
Sinon elle a 15.71 en espagnol et la prof à laisser ce commentaire : résultats honorables.
Voilà voilà.
Ha mais non j'avais oublié.
Elle passe le bac de français cette année.
SA PROF EST ABSENTE DEPUIS UN MOIS. ELLE A ETE REMPLACÉE 15 JOURS.
Nous n'avons aucune information sur la suite.
Et sa super prof principale, lorsque ma fille lui a parlé de ses projets d'avenir, lui a dit :" arrête de rêver tu n'y arriveras pas, ce type de métier c'est réservé à une élite qui a de l'argent"
Sinon et vous ça va ?
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lerefugedeluza · 9 months
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Bonjour 2024.
Tu viens de commencer, mais j’ai déjà beaucoup d'espérances pour toi. 
Je ne voudrais pas te mettre la pression car ça ne fait que quelques jours que tu viens de d’arriver, mais sache que chacune de tes journées risque d’être bien remplies. 
Je sais qu’en 2023, je disais qu’il fallait que j’apprenne à respirer, à prendre mon temps, à lâcher prise. Mais il y a tout simplement beaucoup trop de choses que je veux faire dans la vie. Parce que je la sais courte, parce que tout m’intéresse, parce qu’il y a trop de possibilités mais jamais assez de temps. 2024, prépare-toi bien car tu vas être chargée ! 
Commençons par le travail, car il faut bien un peu gagner sa vie pour avoir la liberté d’en faire ce qu’on veut : je vais sans doute beaucoup travailler cette année aussi, car mon ambition d’acheter une petite maison à la campagne un jour ne m’a toujours pas quittée. J’espère ne pas trop ressembler à ce vieil oncle Picsou passant son temps à recompter toutes ses piles de piécettes, mais je vais essayer d'économiser comme je peux. 
Maintenant, passons à tous mes plans sur la comète, à tout ce qui me tient vraiment a cœur.
D’abord, il y a mes projets d’écriture, j’ai un roman pour lequel j’ai déjà tracé beaucoup de lignes, et cette année, j’aimerais au moins en terminer le premier jet. Je voudrais aussi essayer d’écrire quelques nouvelles et des poèmes, mais ma priorité pour les textes courts, c’est surtout d’écrire mes vidéos. Une par semaine je l’espère. Ce qui fait 52 vidéos de prévu pour toi, 2024. 
D’ailleurs questions vidéos, j’ai plein plein plein d’idées. Tiens-toi prêt 2024, car sache que j’ai déjà prévu le sujet de mes vidéos jusqu’à mi-juillet. Il y a aussi deux concepts auxquels j’aimerais faire voir le jour, mais je ne sais pas encore trop comment. Tu vas te dire que je suis folle et je sais que mon imagination est quelque peu débordante, mais je t’assure que ce sera une année merveilleuse ! Pleine de passions et de créativité. 
Ensemble, on va dessiner, écrire, lire, tricoter, jouer de la musique, danser et voguer vers mille et une autres aventures exaltantes !
J’adore les débuts de nouvelles années car cette idée de nouveau départ me donne un regain d’énergie et d’enthousiasme énorme et me donne l’impression que je peux tout faire, tout entreprendre. Et d’ailleurs, cette année, j’ai décidé de laisser carte blanche à mon esprit créatif et je n’ai pas vraiment pris d’autre résolution que de suivre les élans de mon cœur.
2024, je ne sais pas ce que tu as prévu pour moi, mais comme tu peux le voir, j’ai déjà prévu beaucoup trop de choses pour toi. Je sais bien que je n’aurais sans doute pas le temps de tout faire et que ça va certainement beaucoup me frustrer, mais peu m’importe. Là tout de suite, je suis tellement heureuse d’avoir tous ces projets dans la tête et dans le cœur, et je compte bien réussir à en réaliser quelques uns ! 
2024, j'espère qu’on s’entendra bien et que, contrairement à ton prédécesseur 2023, tu ne prendras pas un malin plaisir à me mettre plein de bâtons dans les roues. S’il te plaît, donne-moi du courage et de la détermination et je t’assure qu’on passera 366 merveilleux jours ensemble. 
Alors je te dis à très vite, car nous avons tant de moments à vivre tous les deux ! J'espère sincèrement que tu seras une année exceptionnelle, pour moi, et pour tous les autres aussi ♡ 
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adieulesc0ns · 2 months
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J’ai préparé plein de posts pour notre retour de vacances et pour vraiment débrancher mon cerveau quand on y sera. Par contre je n’ai toujours pas terminé la gazette d’août et il me reste 2 JOURS. Je vais sûrement emmener mon pc chez ses parents pcq je ne vois pas comment je pourrais faire sinon.
Une des filles qui avait pris la gazette de mai a aussi acheté celle de juin donc je suis trop contente !! Tous les retours sont vraiment super constructifs et positifs et ça fait du bien.
Ce projet développé ma créativité et me pousse dans mes retranchements donc j’aime beaucoup. J’aimerais maintenant pouvoir réussir à avancer sur le podcast, mais ça me stresse encore énormément.
Je suis fière du chemin parcouru jusqu’ici et ce n’est que le début. ☀️
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dooareyastudy · 4 months
Note
Comment on fait pour vivre lorsqu’on est doctorante, est-ce qu’il faut travailler à côté ?
Enfin une question à laquelle je peux répondre avec expertise !
Quand on est doctorant, on a plusieurs manières d'être rémunérés.
La solution la plus évidente (et la plus confortable), c'est d'être rémunéré pour ses travaux de recherche et / ou d'enseignement.
On peut obtenir un contrat doctoral ou d'autres financements universitaires, comme le contrat d'ATER ou le CDD LRU par exemple. Chacun varie que ce soit par la durée, la rémunération ou la charge d'enseignement imposée en plus de la recherche.
Il existe d'autres sources de financement, que ce soit les bourses CIFRE, les bourses étrangères ou liées à des cotutelles, les financements liés à des projets de recherche spécifiques... La qualité du contrat va donc être assez variable.
Si certaines écoles doctorales conditionnent l'inscription en thèse au fait de bénéficier d'un financement, ce n'est pas le cas de toutes (en droit, c'est pratique courante de faire une thèse non financée - en sciences sociales également je crois). Dans ce cas, le filet de sécurité parental / familial joue pour beaucoup.
Mais tout le monde n'a pas cette chance et alors il faut travailler à côté de ses activités de recherche pour vivre (que ce soit en faisant des vacations ou des jobs administratifs à l'université, des cours privés ou juste des jobs alimentaires, en fonction de ce qu'on trouve et de ce qui permet de bosser sa thèse à côté). Certains s'endettent aussi.
A ma connaissance, c'est compliqué de mener tout un parcours de thèse sans financement, mais j'ai vu des camarades réussir avec brio malgré les épreuves. Le système est aussi souvent injuste envers les doctorants qui commencent leur thèse sans financement (car les doctorants qui ont eu un contrat doctoral sont souvent favorisés dans l'obtention d'un autre contrat, style ATER - en tout cas dans ma fac).
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Quelques trucs bien. Septembre 2023
Ces “Quelques trucs bien” s’inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, publié au Tripode. 
Pas 3 par jour pour ma part, mais une volonté régulière de gratitude et d’optimisme. 
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Prévoir le dernier week-end de septembre au bord de la mer avec mon amie C. Penser que cela peut devenir un rituel de la rentrée ou de la fin de l’été 
Retourner à la médiathèque pour prévenir de la reprise de l’atelier d’écriture dès le mois prochain 
Réussir à finaliser le bilan d’un jeune en opposition. Se satisfaire de peu 
Dormir une nuit entière et se sentir d’attaque de bon matin 
Être invitée à l’anniversaire d’une ancienne collègue de travail comme « personne qui compte »
Être consciente que je ne suis ni l’abbé Pierre, ni Mère Teresa. Me le rappeler au cas où 
Prendre des nouvelles d’une amie inquiète pour la santé de son père. Sentir que je prends soin d’elle en le faisant 
Organiser l’anniversaire de maman à la maison
Bouquiner dans mon lit le matin après une nuit complète et plusieurs autres d’insomnies 
Lire un livre bouleversant d’amour impossible et de poésie salvatrice 
Espérer que ma fille puisse se rapprocher de la maison pour un domicile voisin. Penser qu’elle a toujours eu beaucoup de chance dans la vie et que cette opportunité en est encore une, même si elle n’est plus seule pour prendre les décisions 
Trouver enfin une solution d’organisation pour mettre en place l’atelier de peinture, arts et musées 
Recevoir par courrier deux bouquins : un choisi et un offert par mon amie P. Savourer la lecture par anticipation 
Aller enfin à un vrai rendez-vous, depuis longtemps. Provoquer la rencontre et déjà envisager la prochaine 
Écouter à la radio Fatou Diome parler de créativité de l’écriture et de la liberté d’expression 
Continuer à penser des projets : atelier de peinture, atelier de lecture, etc. Malgré la résistance de mes collègues de l’équipe éducative 
Vivre le retour des insomnies : endormissement et/ou réveil nocturne 
Répondre positivement à un rendez-vous attendu depuis des mois. Rester dans l’expectative : j’y vais, je verrai !, essentiel de la philosophie de l’action 
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