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#révolution russe
oceanofbooks · 4 months
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𝕊𝔼ℝ𝕍𝕀ℂ𝔼 ℙℝ𝔼𝕊𝕊𝔼
• Titre : "Le Rouge et le Blanc"
• Genre : Roman
• Thèmes : Guerre, révolution, Russie, URSS, histoire.
• T.W. : Violence, torture, viol, goulag.
• Auteur(e) : @haroldcobert
• Couverture : Hokus Pokus Créations
• Éditeur : @lesescales
• Note : ❤️‍🔥❤️‍🔥❤️‍🔥❤️‍🔥❤️‍🔥/5
• Extrait :
"Celui qui ne connaît pas l'histoire est condamné à la revivre."
• Résumé :
"Une fresque historique magnifique qui raconte le destin tragique de deux frères désunis par l'Histoire mais liés par l'amour d'une femme.
Russie, 1914. Tout oppose Alexeï et Ivan Narychkine, deux frères issus de l'aristocratie. Alexeï, l'aîné, à hérité de leur père son tempérament déterminé et réfléchi. Libéral, il prône la modernisation et la démocratisation de la Russie. Ivan, lui, ressemble à leur mère : d'un naturel tourmenté et exalté, il épouse volontiers les pensées anarchiste et marxistes.
Mais les deux jeunes hommes ont quelque chose en commun : leur amour pour Natalia, leur sœur de lait, fille de leur gouvernante et de l'administrateur des terres familiales.
Quand, en 1917, la révolution éclate, tous se déchirent et chacun choisit son camp, au risque de devoir un jour s'affronter...
À travers le parcours d'Alexeï, d'Ivan et de Natalia, Harold Cobert livre une épopée passionnante de près d'un siècle, portée par des personnages inoubliables.
• Avis :
Je n'ai pas de mot assez fort pour exprimer à quel point ce livre m'a bouleversé. Dire que c'est un coup de cœur n'est pas assez, c'est au-delà de ça.
Ce livre est à la fois terrible, bouleversant, passionnant et réussi l'exploit de nous rappeler NOTRE Histoire, la boue, les larmes et le sang qui la composent. Il rappelle aussi que tout ceci, n'est pas si vieux, c'était hier et pour preuve, à la fin de cette histoire, nous sommes en 1989, j'avais 1 an.
J'ai versé beaucoup de larmes, surtout à la fin. La plume de l'auteur nous transporte à travers le temps, et nous fait faire de terribles rencontres : Lénine, Staline, Frenkel et bien d'autres.
Ivan, Alexeï et Natalia sont des personnages inventés (enfin, qui sait vraiment...) mais tout aussi marquant dans cette histoire. Mon cœur va, sans aucune hésitation, à Alexeï.
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aurevoirmonty · 3 months
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"Baron Ungern von Sternberg… Comme un orage sanguinaire du Karma vengeur, il passa sur l’Asie centrale. Qu’a-t-il laissé derrière lui? L’ordre du jour sévère qu’il adressa à ses soldats et qui se terminait par les paroles de la révélation de saint Jean.
Que personne n’arrête la vengeance qui doit frapper le corrupteur et le meurtrier de l’âme russe. La révolution doit être arrachée du monde. Contre elle, la révélation de saint Jean nous a prévenus en ces termes: « Et la femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, parée d’or, de pierres précieuses et de perles; elle avait à la main une coupe d’or pleine des abominations et de la souillure de ses impudicités. Et sur son front était écrit ce nom mystérieux: la grande Babylone, la mère des débauches et des abominations de la terre. Je vis cette femme enivrée du sang des saints et du sang des martyrs de Jésus. »"
Ferdinand Ossendowski, Bêtes, hommes et dieux (1924)
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Ça c’est Raphaël Glucksmann
Raphaël c’est avant tout un héritage, fils du philosophe André Glucksmann, il grandit dans le confort d’une famille aisée dans un milieu d’intellectuels de gauche. Son père sera notamment signataire d’une pétition sur la dépénalisation des rapports majeurs/mineurs.
Raphaël c’est une formation élitiste, après un passage au lycée Lamartine, il est en classe préparatoire au lycée Henri IV.
Raphaël c’est le coeur sur la main, il fonde Études sans frontières avec l’aide de son papa pour permettre à des jeunes tchétchènes d’étudier en France, il réalise un documentaire sur le génocide des Tutsis où la responsabilité de la France est selon lui exclusive, puis un autre sur la révolution orange en Ukraine.
Raphaël c’est les relations, il arpente le monde à la recherche de causes à défendre, il traîne ainsi ses savates en Géorgie, après que Bernard Henri-Lévy grand ami de son père et de sa famille lui arrange le coup, il ouvrira à Tbilissi une « Maison de l’Europe » et devient conseiller du président Saakachvili.
Raphaël c’est aussi le besoin de briller, lors de l’intervention russe en Géorgie en 2008, il se considère comme seul intermédiaire entre Nicolas Sarkozy et Vladimir Poutine, en réalité il ne servira strictement à rien.
Raphaël c’est le mondialisme, se disant issu d’un milieu « mondialisé » il fera en sorte d’apporter les joies du mondialo-nazisme en Géorgie à grands coups de tentatives d’adhésion à l’UE mais aussi à l’OTAN.
Raphaël c’est aussi le pacifisme, après avoir servi de manche à air en Géorgie, il va en Ukraine, nouveau terrain qui va lui permettre de se nourrir. Il va alors conseiller « gratuitement » Vitali Klitschko à grands coups d’européisme et d’atlantisme. Il se décrit alors comme « conseiller en révolution » il ne servira là encore, à rien.
Raphaël c’est la défense des opprimés mais avec sélection, il prend fait et cause pour les Ouïghours massacrés par le pouvoir chinois. Il est en revanche muet sur le cas des Palestiniens qui se font massacrer depuis 75 ans.
Raphaël c’est aussi l’engagement, il s’engage auprès de Génération.s le mouvement de son ami Benoît Hamon, puis participe au lancement de Place Publique, il parvient en 2019 à se faire élire comme député européen et apporte son soutien à la NUPES en 2022.
Raphaël c’est l’homme de l’arrière, grand ami de Zelensky, il veut plus de soutien pour l’Ukraine, avec des déploiements si nécessaire mais sa géniale cervelle doit être utile à l’arrière, le front c’est pour les gueux.
Raphaël c’est le petit père des immigrés, il est favorable à une immigration de travail, ainsi on envoie des ONG chercher des noirs dans des villages avant d’entasser ces malheureux dans des bateaux pour qu’ils aillent booster le capital chez des patrons véreux. Un peu de traite négrière ne fait jamais de mal.
Raphaël c’est aussi le pourfendeur de souveraineté, ainsi il ne faut plus raisonner en termes de visas, mais d’aller-retours entre les pays.
Raphaël c’est le parfait exemple de la crapule du système et du WEF, anti-France, il ne ressent rien pour ce pays sinon au mieux de l’indifférence au pire du mépris.
Raphaël, les identités doivent être détruites.
Raphaël vous plongera dans son enfer.
(source X_UNP)
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Des élections en Ukraine par Philippe Muray, il y a vingt ans…
«À quelques années de là, et à la faveur des troubles consécutifs aux élections ukrainiennes, on pouvait constater qu'une amélioration notable été apportée à la démocratie.
Les Ukrainiens venaient de voter pour le mauvais candidats, l'orthodoxe, le pro-Russe, celui dont ne voulaient à aucun prix ni l'Union Européenne Christophobe ni les États-Unis Démocrates, ni d'ailleurs non plus un seul médiatique occidental.
Il fut donc aussitôt établi que cette élection n'avait pu être obtenue que par une immonde tricherie ; mais de toute façon celà importait peu : il fallait qu'il y ait eu tricherie puisque le «verdict des urnes» ne correspondait pas avec ce qui avait été décidé qu'il serait.
Il n'était pas question de laisser plus longtemps des gens vivre, penser et voter autrement que selon le nouveau catéchisme torché par les robots sans entrailles de l'Europe divine anti-chrétienne.
Dans cette nouvelle bouffonnerie, à Kiev la terre fut bleue comme une orange et la révolution devint une rave permanente en centre-ville, une sorte de Nuit blanche conforme aux Nuits Blanches de l'Occident décomposé.
Ici, il s'agissait de tuer un dernier adversaire récalcitrant : l'âme russe, rétive aux centres-villes et incompétente en Nuits blanches.
Avant même le retripatouillage de ces élections tripatouillées, l'issue de celles-ci ne faisait donc aucun doute puisqu'elle avait été décidée en bas lieu.»
(Philippe Muray, L’envie du pénal, in Essais - Les Belles Lettres, 2005)
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lepartidelamort · 7 months
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Comprendre la contre-insurrection des démocraties juives en vue de la guerre contre la Russie
 La présence des forces de l’#OTAN en Ukraine n’est pas impensable. J’apprécie l’initiative du président Emmanuel Macron, car il s’agit que Poutine ait peur, et non que nous ayons peur de Poutine.
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La nouvelle majorité homo-féministe au pouvoir en Pologne à trois priorités : intensifier l’immigration non-blanche, imposer l’anal à l’école et déclarer la guerre à la Russie. Bref, faire ce que font les démocraties juives occidentales en général.
Ce Sikorski est le nouveau ministre des Affaires étrangères polonais et, comme vous le voyez, il se consume d’impatience à l’idée de voir la Pologne débitée en morceaux par la Russie.
C’est certainement un penchant BDSM qu’ont les Polonais.
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Sikorski avait déjà été ministre des Affaires étrangères entre 2007 et 2014. À ce poste, il avait participé au putsch de 2014 à Kiev aux côtés de la CIA.
La seule chose qu’il y a à savoir sur Sikorski, c’est l’identité de sa femme : la juive Ann Applebaum. Elle est notamment membre de l’Atlantic Council, la vitrine politique de l’OTAN chargée de coordonner les gouvernements fantoches des démocraties.
L’Atlantic Council est dirigé par 7 ex-directeurs de la CIA.
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Anne Applebaum
On l’a retrouvée dans diverses initiatives secrètes de la CIA et de son bras militaire qu’est l’OTAN via le MI6 britannique. Notamment une, depuis Londres, qui consistait à déployer la censure militaire sous un vernis civil pour contenir toute opposition, l’Integrity Initiative.
En 2018, les agents des cellules de ce réseau britannique chargée de la guerre psychologique ont été identifiés.
Voici les agents de la zone France :
Francoise Thom
Jusin Vaisse (ministère des Affaires étrangères)
Thomas Bertin (Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale)
Caroline Gondaud (ministère des Affaires étrangères)
Guillaume Schlumberger (ministère de la Défense)
Raphael de Lagarde (ministère des Affaires étrangères)
Roland Galharague (ministère des Affaires étrangères)
Martin Briens (ministère des Affaires étrangères)
Jean-Christophe Noel (ministère des Affaires étrangères)
Laurent Rucker (ministère des Affaires étrangères)
Alexandre Escorcia (ministère des Affaires étrangères)
Nikola Guljevatej (ministère des Affaires étrangères)
David Behar (ministère des Affaires étrangères)
Claire le Flecher (ministère des Affaires étrangères)
Remy Bouallegue (ministère des Affaires étrangères)
Paul Zajac (ministère des Affaires étrangères)
Nicolas Roche [email protected] (commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives)
Manuel Lafont Rapnouil (European Council on Foreign Relations)
Laurent Rucker (ministère de la Défense)
Patrick Hardouin
Etienne de Durand (ministère de la Défense)
Janaina Herrera (ministère des Affaires étrangères)
Ces cellules étaient activées pour déclencher des campagnes médiatiques contre des cibles politiques réputées « pro-russes », catégorie très flexible où tout opposant aux menées des juifs était classé.
Si un membre d’une cellule apprenait qu’une cible devait mener une action, il alertait les autres membres de la cellule. Ceux-ci informaient les médias, tous sous contrôle gouvernemental, puis lançaient une campagne sur Twitter, à l’époque sous le contrôle de la CIA.
Un exemple en Espagne :
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C’est comme ça que l’information – la désinformation donc – fonctionne vraiment dans les démocraties. Récemment, c’est Dominique de Villepin qui en a été la victime.
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Cette opération particulière s’inscrivait dans le déploiement dans l’ensemble des pays de l’OTAN d’un système militaire clandestin de contrôle politique des masses par l’usage combiné des réseaux sociaux, des médias conventionnels, de divers agents d’influence, d’organisations, de structures gouvernementales.
Avec la victoire de Trump en 2016, le gouvernement américain, et les juifs qui le contrôlent, ne s’attendait pas à affronter une réelle révolution non-violente, par la voie électorale. Le principal problème que pose Trump à l’oligarchie en place est son opposition, sinon active au moins passive aux guerres que veut ce système.
Toute victoire populaire selon les règles du jeu en vigueur est désormais qualifiée de « populiste », c’est-à-dire d’illégitime. La CIA a donc mis au point la technique de la contre-révolution de couleur. Elle consiste à accuser le vainqueur légitime d’une élection d’avoir perdu l’élection tout en truquant le suffrage. Il faut préventivement censurer la contestation avant la tenue des élections et mobiliser l’appareil médiatique pour l’écraser.
En 2019, en préparation des élections américaines de 2020, la CIA et l’armée américaine ont mis en place la censure verticale de toutes les plateformes occidentales. C’est pourquoi à l’époque, subitement et de manière coordonnée, des tas de personnes ont été censurées sur Facebook, Twitter, YouTube, Instagram, etc., y compris en France.
Même Trump en a été la cible. LCI, la chaîne de l’OTAN, comme tous les médias sous contrôle, justifiait cette opération de contre-insurrection clandestine.
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Après la victoire de Trump en 2016, le gouvernement américain, largement dominé par les juifs, a en fait déployé sur le territoire des USA le système des « révolutions de couleur » que la CIA n’employait alors qu’à l’étranger, comme à Kiev en 2014.
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Ils ont perfectionné le système en créant des techniques de « contre-révolution de couleur ».
Une révolution de couleur est une fausse révolution populaire organisée par la CIA via l’internet, des ONGs, les médias occidentaux, des agents infiltrés, etc., pour renverser un gouvernement jugé hostile par le gouvernement US.
La CIA accuse un gouvernement ennemi de truquer l’élection du moment, d’organiser parallèlement des rassemblements de masse, souvent au prétexte de concerts, de générer des violences de rue et de faire tomber le gouvernement avec l’aide des partis et figures présélectionnées.
Le dernier exemple a eu lieu en Biélorussie. Parmi les techniques employées, l’usage extensif des femmes et des réseaux sociaux, le tout amplement relayé par la machine de guerre médiatique occidentale.
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Une contre-révolution de couleur utilise les mêmes méthodes, mais pour défendre un gouvernement au lieu de le détruire.
Cette technique a été employée par la CIA, le Pentagone, la NSA, le FBI, les ministères de la Justice, de la Sécurité Intérieure, des Affaires étrangères en 2020 pour empêcher Trump d’être reconduit à la Maison Blanche.
Il ne suffisait pas de truquer les élections, il fallait empêcher que l’opposition puisse s’organiser. Pour cela, il fallait étroitement contrôler les réseaux sociaux où ils s’organisent.
C’est pourquoi Obama, lors de son dernier déplacement en Grèce en novembre 2016, alors qu’il était encore président, avait déclaré que la raison de l’élection de Donald Trump était à rechercher dans les « fake news ».
Ce terme, jamais entendu auparavant, était une fabrication de la CIA pour délégitimer l’élection de Trump, l’accuser d’être un agent russe et paralyser son action politique, ainsi que toute opposition.
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Dans le cadre de cette opération de contre-insurrection globale, des « fact checkers » astrosurfés par les GAFAM ont été sélectionnés par la CIA et ses différents états vassaux pour mener le travail de désinformation et de censure sur les réseaux sociaux.
Soudainement, tous les médias français se sont alors dotés de « fact checkers ». Ce n’est pas une « incroyable convergence des esprits », mais le résultat d’une opération de guerre psychologique dirigée depuis Washington.
Qui se souvient des « décodeurs du Monde » et de tous leurs équivalents déployés dans chaque média ?
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Nous retrouvons les juifs Mendès et Reichstadt dans ce travail de censure sous couvert de lutte contre la « désinformation ». Peu importe l’agenda du système – élections US, Covid, guerre en Ukraine – ils sont déployés pour organiser la censure des réseaux sociaux. Avec l’arrivée de Musk, l’accès de la CIA à Twitter a cependant été largement réduit et leur capacité de nuisance largement diminuée.
Là où en 2022, Mendès pouvait désigner un compte à supprimer, il ne peut plus que s’en lamenter au pied de son mur aujourd’hui.
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Le Covid et les mensonges d’état qui l’ont accompagnés ont largement discrédité ces « fact checkers » sous-traitant pour l’OTAN.
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À l’époque, nous avons également vu surgir à l’extrême-droite des gens se revendiquant de « l’anti-conspirationnisme » et adopter automatiquement des positions pro Pfizer, pro Ukraine. Ne cherchez pas trop loin qui les prend en mains.
Le parlement américain a publié un rapport sénatorial sur ce dispositif contre-insurrectionnel mis en place par la CIA pour truquer les résultats d’une élection nationale américaine.
Cette méthode sera à nouveau utilisée en 2024 par le gouvernement américain pour tenter d’empêcher Trump d’être élu, mais sans le contrôle de la CIA sur Twitter, l’opposition pourra s’organiser. La riposte de la CIA devra être beaucoup plus directe, donc beaucoup plus brutale et surtout, visible.
Le putsch est déjà en cours.
John Brennan, ex-directeur de la CIA, ancien membre du Parti Communiste des USA, explique que les services de renseignements américains (CIA, NSA, FBI, etc..) ne coopéreront pas avec Trump, que ce soit légal ou non.
Irréel ! L’ancien directeur de la CIA, John Brennan, déclare à MSNBC que la communauté du renseignement cachera des informations clés à Trump après qu’il aura accepté l’investiture républicaine cet été. Nous devons mettre la communauté du renseignement au pas. Il s’agit d’un canular russe 2.0, écrit en toutes lettres.
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La guerre civile est ouverte aux USA et elle deviendra inévitablement violente à la faveur des élections de novembre 2024 quand le gouvernement fédéral interviendra pour empêcher la réélection de Donald Trump.
Anne Applebaum et Radek Sikorski sont au coeur de cette machine qui fait la guerre, tant intérieurement qu’extérieurement, à toutes les forces qui constituent un obstacle, que ce soit volontairement ou non. Face au blocage du soutien à l’Ukraine au Congrès par les Républicains, Macron, comme fantoche de cette machine juive globale, est mandaté pour prendre le relais jusqu’en novembre 2024, le temps que Trump soit écarté de la Maison Blanche et que le Congrès soit neutralisé.
Cela implique une mobilisation autoritaire et verticale de l’opinion française contre la Russie par les agents d’influence usuels et la délégitimation de l’opposition à la guerre comme une « cinquième colonne » aux ordres de Moscou. Typiquement, l’accusation de « trahison » avec l’habituel usage du patriotisme de comptoir pour clore la discussion.
Le système dispose à cet effet d’agents bellicistes, tant à droite qu’à gauche, pour attaquer l’opposition (non-juive) à la guerre.
La situation est effectivement révolutionnaire, avec une jonction de plus en plus forte entre l’effort de guerre des démocraties juives contre les adversaires systémiques extérieurs et celui qu’elles poursuivent contre ceux de l’intérieur. Du point de vue du système, il n’y a pas de différence qualitative. Si le système perd la guerre en Ukraine, il anticipe un affaiblissement systémique qui renforcera les forces d’opposition intérieure qu’il qualifie de « populiste ». Pour cette raison structurelle, plus le temps passe, plus il devient impossible, de son point de vue, de distinguer entre la Russie, l’Iran et, par exemple, un électeur RN ou LFI.
Il faut se préparer à une possible, sinon probable, censure de guerre des moyens de communication à partir de 2024.
Nous appelons nos lecteurs à participer à l’agitation révolutionnaire en désignant l’ennemi aux masses par voie de tractage. 
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justforbooks · 1 year
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L'historienne Hélène Carrère d'Encausse est morte à l'âge de de 94 ans, a annoncé sa famille à l'AFP, samedi 5 août. "Elle s'est éteinte paisiblement entourée de sa famille", précise le communiqué rédigé par ses enfants. Elle était, depuis 1999, secrétaire perpétuel de l'Académie française, un poste qu'elle était la première femme à occuper. Russophone et russophile reconnue, celle qui était devenue “Immortel” (elle tenait au masculin) a longtemps été la référence en la matière, incontournable conseillère des politiques et oratrice hors pair des universités les plus prestigieuses.
Spécialiste reconnue de la Russie, elle a notamment écrit L'Empire éclaté (1978), un ouvrage dans lequel elle prédit avec plus d'une décennie d'avance la dissolution de l'URSS, souligne le jury. Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres (1996), Grand-officier de la Légion d'Honneur (2008), Grand Croix de la Légion d’honneur (2011)... Hélène Carrère d'Encausse a aussi revêtu le costume de députée européenne entre 1994 et 1999. Mais certaines de ses prises de position, parfois trop indulgentes à l’égard de Vladimir Poutine, lui ont valu des critiques ces dernières années.
Naturalisée française à 21 ans
Le 6 juillet 1929, Hélène Zourabichvili naît dans une famille cosmopolite, exilée à Paris depuis la révolution bolchevique de 1917. Sa mère Nathalie von Pelken est une aristocrate russo-allemande. Son père, l’économiste et philosophe Georges Zourabichvili, est géorgien. Parmi ses ancêtres, l'historienne compte aussi de grands serviteurs des tsars comme de virulents protestataires de l'Empire, le président de l'Académie des sciences sous l'impératrice Catherine II et pas moins de trois régicides.
Élevée dans la langue russe, la future historienne apprend le français à quatre ans. Poursuit sa scolarité au lycée Molière, dans le cossu XVIe arrondissement. Et obtient la nationalité française à 21 ans. Un “cas d'intégration parfaite”, assure-t-elle à Libération en 2019. “Dans l'identité, je me sens française. Mais j'ai deux cultures.”
Pendant la Seconde Guerre mondiale, son père travaille avec les Allemands grâce à sa maîtrise des langues. Il est assassiné à la Libération, en 1944, “enlevé et probablement tué” par les résistants comme “collaborateur”. Secrets de famille dont le fils de l’historienne, Emmanuel Carrère, tirera son Roman russe, paru en 2007. Une version romancée de la réalité selon elle. Mariée en 1952 à l’assureur Louis Carrère d'Encausse, elle a deux autres filles, Nathalie (avocate) et Marina (médecin et animatrice de télévision).
Spécialiste de la Russie des tsars et de l'URSS
Après de brillantes études à l’Institut d’études politiques de Paris, Hélène Carrère d’Encausse devient professeur d’histoire à l’université Paris-1, et directrice de la Fondation nationale des sciences politiques. Grande spécialiste de la Russie tsariste puis du monde soviétique, elle est invitée aux quatre coins du globe pour donner des conférences et poursuivre ses recherches. Notamment au Japon et en Amérique du Nord, où les universités Laval et de Montréal au Canada lui décernent le titre de docteur honoris causa.
Auteure d’une vingtaine d’ouvrages, récompensés par plusieurs prix, elle bouscule le monde intellectuel avec la sortie d’un essai très remarqué : L'Empire éclaté (1978), en pleine guerre froide. Elle y prédit la chute de l’URSS, conséquence de la montée en puissance des républiques asiatiques de l’Union, incompatible avec le fonctionnement du régime. L’Histoire lui donnera en partie tort. Qu’importe : le best-seller s’écoule à une centaine de milliers d’exemplaires en quelques semaines et l’écrivaine est récompensée des prix Aujourd'hui (1978) et Louise-Weiss (1987). Reconnue pour son œuvre, elle entre à l'Académie française en 1990, devenant ainsi la troisième femme à prendre place sous la coupole, après Marguerite Yourcenar (1980) et Jacqueline de Romilly (1988).
À la fin des années 1980, l’historienne se fait politique. Elle rejoint la Commission des sages pour la réforme du Code de la nationalité en 1986. Huit ans plus tard, elle est élue au Parlement européen sur la liste UDF-RPR. Parallèlement à ses activités de députée européenne, elle occupe la vice-présidence de la Commission des archives diplomatiques françaises, et préside la Commission des sciences de l'homme au Centre national du livre entre 1993 et 1996.
Madame le secrétaire perpétuel
Nouvel hommage de l’Académie : en 1999, l’historienne devient la première femme secrétaire perpétuel de l’institution. Un titre qu’elle refuse de féminiser car “le secrétaire du roi, c'est noble, alors que la secrétaire, c'est une bonne à tout faire”, explique-t-elle à Libération en 2019. Mais l’historienne est fréquemment accusée de ne pas promouvoir la candidature des femmes quai de Conti. En 2023, elles étaient seulement neuf à prendre place sous la coupole, contre 32 hommes… “Je fais ce que je peux, mais je ne peux pas inventer des candidatures. Il y a des femmes de très grande qualité mais qui sont réticentes car elles savent qu'en ce moment on cherche des femmes, et ne veulent pas venir pour cela.”
Mais c’est surtout pour son discours hésitant sur Vladimir Poutine que “Madame Russie” s’est fait épingler. En 2014, l’historienne déclare au JDD à propos de l’annexion de la Crimée : “Certes, le basculement de la Crimée dans le giron russe n’a pas été légal au regard du droit international, mais je ne parlerais pas pour autant d’annexion”. Davantage d’une modification des frontières qui n’a pas été réglée par le biais d’un accord international.” L’invasion russe en Ukraine, moins de dix ans plus tard ? Impensable pour elle, “jusqu’au 24 février au matin”. Longtemps perçue par les politiques et les intellectuels comme “l’académicienne qui parlait avec Vladimir Poutine et qui rapportait le récit du Kremlin en France”, selon la politiste Marie Mendras, Hélène Carrère d’Encausse nageait depuis “en plein brouillard” avouait-elle.
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telomereschronicles · 6 months
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D'où viennent les Supes ?
Les Super Humains, ou simplement Supes, sont quelque chose de normal, dans ce monde où on peut voir leurs exploits tous les jours simplement en allumant la télévision. Qu’iels soient des héros ou des vilains, les Supes sont devenu.es le quotidien pour beaucoup de gens en Europe et en Amérique. Mais que sait-on vraiment sur eux ? 
Tout d’abord, il y a la propagande servie par les trois grandes corporations de super-héros du monde. Les Supes seraient des miracles, tout simplement, envoyé.es pour protéger l’Humanité et la guider vers quelque chose de mieux. Et pour beaucoup, surtout aux Etats-Unis, les Supes sont effectivement cela, des créations de Dieu pour apporter justice, rédemption et protection, tout ça bien entendu soutenu par la propagande de Nova et Vortex. En Europe, si on considère que les Supes sont également des protecteurs, l’accent est surtout mis sur l’incroyable suite d'événements qui ont conduit à ce hasard de la génétique et Rackham continue de clamer encore aujourd’hui que c’est spontanément que les Supes viennent au monde. Pour une majorité de personnes, toute cette propagande est devenue réalité et beaucoup ont oublié, ou ne connaissent simplement pas, l’histoire derrière le mythe.
Les Super Humains ne sont pas apparus spontanément. Iels ont été créés grâce à un homme, Mikhail Volkov, chercheur russe qui a mis au point un sérum pour changer la nature même de l’humanité. Si initialement, son but a été de créer des super-soldats durant la Première Guerre mondiale, il a créé une révolution génétique sans précédent qui fut rapidement reprise par d’autres chercheurs à travers le globe. Les trois corporations gérant les héros dans le monde, Nova, Vortex et Rackham, sont les héritières de Volkov et des premiers chercheurs en génétique à avoir un jour créé ces Super Humains.  
De nos jours, même si ce fait est peu connu, les Supes sont toujours créé.es, avec des méthodes que l’on peut qualifier de louches et très peu éthiques. En effet, la plupart des Supes ont reçu des doses de sérum lorsqu’iels étaient bébés ou jeunes enfants. Aucun hasard derrière tout ça, aucun miracle envoyé sur terre pour protéger l’Humanité, comme tout le reste dans ce monde, les Supes sont des produits, créé.es dans un seul but : faire vendre.
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alain-keler · 1 year
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Journal d'un photographe
Samedi 30 septembre 2023.
Kornidsor. On ne va pas plus loin. La route est coupée. Je suis arrivé trop tard en Arménie, le gros des réfugiés est déjà passé, mais cela ne fait rien. Je suis allé au Karabakh en 1994, des photos de ce séjour ont d’ailleurs déjà été publiées dans ce journal mais je me devais de retourner voir. Les photos seront peut-être décalées, je ne suis plus dans l’actualité « chaude », mais il se passera encore beaucoup de chose, la petite actualité, le quotidien que vont devoir affronter les exilés d’une terre qui a été arménienne depuis plusieurs siècles.
C’est une triste fin pour ses habitants, pour l’Arménie.
Quelques lignes d’un article du journal Le Monde du 21 septembre dernier :
« Les Arméniens revendiquent une présence millénaire dans la région, mais l’Azerbaïdjan fait également valoir des liens historiques profonds et anciens. Intégrée au royaume arménien dans l’Antiquité, elle est passée sous influence arabe au Moyen Age, avant qu’une révolte ne la fasse revenir dans le giron d’Erevan. Le Haut-Karabakh est absorbé par l’Empire russe en 1805, puis l’Arménie et l’Azerbaïdjan se le disputent lors de la guerre civile qui suit la révolution bolchevique de 1917. En 1918, les deux pays proclament leur indépendance et les combats reprennent au Karabakh. Un an après sa « soviétisation », Staline tranche le contentieux en rattachant la région à l’Azerbaïdjan, malgré sa population arménienne. Elle obtient toutefois l’autonomie en 1923, statut qui restera inchangé pendant soixante-cinq ans ».
À côté de la route, quelques journalistes attendent. Il ne se passe plus grand-chose. Des enfants s’amusent. La lumière est belle. Au fond, les montagnes du Haut-Karabakh, territoire à présent interdit. 
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claudehenrion · 4 months
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Samuel Huntington ( I ) : Le choc des Civilisations
Les tristes péripéties du drame lamentable que nous offre une fange de pseudo-étudiants, tant à Science-''Pipeau'', ici, qu'à Columbia ou à Harvard –entre autres-- aux Etats-Unis, m'ont amené à refaire un plongeon dans mes jeunes années, lorsque, en 1968-69, j'étais ''Exchange Professor of computer sciences'' dans ces deux (et quelques autres) universités, alors aussi admirées par le monde entier qu'elles sont grotesques et méprisées en ce moment... Une question me revient, lancinante : ''Que penserait le grand Samuel Huntington de ces bacchanales malfaisantes ?''.
Car j'ai eu , dans un seul mouvement, la chance de connaître Samuel Huntington jeune, et la malchance de ne pas deviner qui était ou qui allait devenir cet immense visionnaire : j'étais alors grisé par le fait de côtoyer les ''dieux'' du management de l'époque, les Jay Forrester (''la Dynamique des systèmes'') ou, à Chicago, Milton Friedman et George Sultz, futur ''Secretary of State'', le seul avec lequel je me sois lié d'amitié et que j'ai retrouvé 40 ans plus tard comme Président de ma chère Fondation Eisenhower. Mais dans les années 68-70, Huntington était un jeune professeur, et je suis donc passé à côté du rêve qu'aurait été de fréquenter assidûment un des plus beaux esprits des années '90... Sic transit gloria mundi !
Cette faute de goût ne m'interdit pas de vous raconter que je viens, avec quelque retard, de relire son formidable ''Choc des Civilisations'' (1993) qui a été réédité en collection de poche le 14 décembre 2023, comme un superbe cadeau d'anniversaire pour moi, mais il a fallu que je sois bien malade pour enfin trouver le temps de me replonger dans ces pages incomparables : avec une trentaine d'années d'avance, ce génie avait prévu, annoncé et presque daté la totalité des malheurs qui sont hélas devenus notre quotidien.
Retour sur images : avant de comparer notre temps aux ''vistas'' perforantes que contiennent ces 12 chapitres (ce qui sera l'objet d'un second éditorial, à paraître demain), rappelons de quoi nous parlons ici : l'ouvrage ''Le choc des civilisations'' est un des ''best-sellers'' de la fin du XX ème siècle, traduit en trente-huit langues. Il contenait tant de vérités difficilement contournables qu'il a été attaqué de toute part par les habituels sectateurs de Gauche, dont beaucoup, pour changer, ne l'avaient jamais lu (les critiques émises le démontrent !). Il voyait le monde tel qu'il fallait le voir, éclaté, alors que la doxa de l'époque le voulait ''de plus en plus interdépendant''. Les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis ont démontré qui avait raison, et qui, tort ! (NB : Huntington avait alors déclaré : ''Les événements donnent une certaine validité à mes théories. Je préférerais mille fois qu'il en soit autrement''.)
D'après lui, les relations internationales s'inscrivent désormais dans un nouveau contexte. Aux débuts de l'Histoire, les guerres avaient lieu entre des princes qui voulaient étendre leur pouvoir. Puis elles ont eu lieu entre Etats-Nations constitués, jusqu'à la Première Guerre mondiale. En 1917, la révolution russe a imposé un bouleversement sans précédent, en imposant des idéologies comme ''ultima ratio''. Les causes de conflits ont alors cessé d'être géopolitiques et liées à la conquête et au pouvoir, pour devenir idéologiques. Cet entendement des relations internationales avait trouvé son point d'aboutissement dans la guerre froide, qui était un affrontement entre deux modèles de société. Mais la fin de cette ''guerre froide'' a entraîné un nouveau tournant dans les relations internationales., et certains utopistes ont même rêvé alors d'une ''fin de l'Histoire''.
Huntington, pratiquement seul contre tous, a alors compris que les conflits se penseraient, demain, en termes non plus idéologiques mais culturels (Je cite : ''Dans ce monde nouveau, la source fondamentale et première de conflit ne sera ni idéologique ni économique. Les grandes divisions au sein de l'humanité et la source principale de conflits sont culturelles. Les États-nations resteront les acteurs les plus puissants sur la scène internationale, mais les conflits centraux de la politique globale opposeront des nations et des groupes relevant de civilisations différentes. Le choc des civilisations dominera la politique à l'échelle planétaire. Les lignes de fracture entre civilisations seront les lignes de front des batailles du futur''). Pour paraphraser le célèbre titre de Robert Jungk (1953), ''le futur avait déjà commencé'' !
Samuel Huntington définit les ''civilisations'' par rapport à une culture et une religion de référence (christianisme, islam, bouddhisme…), et il tire huit civilisations de ce ''tri'' : les civilisations Occidentale (Europe de l'Ouest, Amérique du Nord, Australasie, etc.), Latino-américaine, Islamique, Slavo-orthodoxe (autour de la Russie – NDLR : Nous verrons demain où est il met le point de séparation, en Ukraine), Hindoue, Japonaise, Confucéenne (sino-vietnamo-coréenne) et Africaine.... auxquelles il ajoute, potentiellement, une civilisation Bouddhique, dont l'extinction en Inde et la capacité à se fondre dans des modèles préexistants ne permettent plus de faire une référence dominante pour le futur.) 
C'est sur ce socle que, poursuivant ma lecture, non pas dans l'état d'esprit qui était le mien lorsque je l'ai lu pour la première fois (et les 5 ou 6 fois immédiatement suivantes : je ne me lassais pas de dévorer ce livre !), mais en homme d'aujourd'hui, qui sait ce qui s'est passé depuis 1993, et qui ouvre les yeux sur l'immensité des catastrophes qui semblent s'abattre sur nous, et j'ai découvert ce qui m'avait échappé vers 1993 : ce livre est à ranger dans la catégorie des visions prémonitoires, mais de celles qui ne se trompent pas, celles qui se découvrent vraies et vérifiées au fur et à mesure que le temps passe... (à suivre).
H-Cl.
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lounesdarbois · 6 months
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Que faire de Lénine?
La vraie conscience révolutionnaire gît peut-être dans la conscience de la rareté des vraies révolutions telles qu'on se les figure ou qu'on les espère. L'Histoire compte de nombreux hommes révolutionnaires mais peu de révolutions réelles. "Tout changer pour ne rien changer" disait Le Guépard. "Semper eadem sed aliter, la même choses mais d'une autre manière", disait Schopenhauer...
Le personnage de Lénine est peut-être ambivalent par contre celui de Trotski probablement 100% canaille. L'écrivain russe qui sentit venir la révolution 50 ans avant 1917 c'est Dostoïevski dans Les Démons. Un mérite certain de Lénine est d'avoir sorti de force son pays de la guerre et ainsi sauvé des millions de Russes d'une mort certaine... à laquelle ils allèrent toutefois quelques années plus tard, périssant non au combat mais au Goulag, envoyés là par certains coreligionnaires de Lénine. Les stoppeurs de guerre sont conspués (regardez Nixon), et les fauteurs de guerre sont amnistiés (les Jean Zay, les Bernard Lévy). Un ancien activiste qui connaît bien ce sujet est Félix Niesche.
Dans les années 1917-1930, 20 millions de Russes de la base se font tuer non au combat par des soldats allemands dans une guerre mais de l'intérieur par leurs "commissaires" de l'intérieur. La sociologie de l'appareil bolchevique ordonnée en une liste de nom fournit le même constat répugnant que la sociologie des armateurs de navires négriers et que celle des studios de pornographie.
L'utilité de Lénine est de rappeler par sa biographie quel degré d'ascèse personnelle requiert la politique sérieuse. Nos Charles Gave et autres chers conservateurs de l'ordre public attendent en digérant un mouvement révolutionnaire entrepris par les autres. Les "Yorarien": 50% de besoins, 50% de droits: la bouffe, l'épilation, la piscine de maison secondaire, les "musts". Lénine, un homme lettré mais intuitif, un travailleur solitaire mais doué pour les relations publiques, un polémiste en débat mais un tribun fort en gueule, un moine-ascète mais un moine-soldat, un homme de réseau mais un homme intellectuel, un homme qui prend l'argent de banquiers judéo anglo-saxons mais un homme qui prend les recommandations des services secrets allemands, la Suisse mais la Russie, un métis ethnique mais un métis social, les idées mais les actes…
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lemondeabicyclette · 7 months
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Entretien réalisé en 2021. Jacques Baud décrypte le parcours de l'opposant russe Alexeï Navalny et analyse sa véritable popularité en Russie. Il permet de mieux comprendre qui était vraiment cet opposant à Vladimir Poutine.
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Il a écrit pas moins de quatre ouvrages depuis le début du conflit. Avec toujours la même méthode. Jacques Baud analyse depuis l’âge de 17 ans. C’est d’ailleurs comme cela que le renseignement suisse le repère, en découvrant ses articles sur l’usage des armes chimiques au cours des conflits. On le charge alors d’identifier les mouvements de troupes de l’autre côté du rideau de fer, ce qui lui vaut de se pencher sur la doctrine soviétique et la structure de l’armée russe.
Sa carrière ne s’arrête pas là puisque, avec le grade de colonel, il devient expert en armes chimiques et nucléaires. Il crée alors le Centre international de déminage humanitaire, basé à Genève, pour lequel il travaille au Soudan, en Éthiopie et en Somalie. Il élabore ensuite la Doctrine des opérations de maintien de la paix des Nations unies à New York.
Pour le compte de l’Otan, il se rend en Ukraine après la révolution de Maïdan en 2014, où il prend part à un programme de restructuration de l’armée ukrainienne. En parallèle, il s’intéresse, toujours pour l’Otan, à la provenance des armes légères (sa spécialité) dont disposent les autonomistes pro-Russes du Donbass.
Autrement dit, Baud est un personnage utile pour l'Otan, l'Ukraine et l'Occident. Son analyse de Navalny - en 2021 - en est d'autant irréprochable.
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aurevoirmonty · 5 months
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«La majorité doit être gardée sous contrôle»: Douguine explique en une minute pourquoi l’oligarchie gouverne contre les peuples
En Occident, «vous êtes obligés d’être "progressiste", de vous conformer à cet agenda», a expliqué le philosophe russe à Carlson.
Et Alexandre Douguine de retracer l’ADN et la perversion de la «pensée des Lumières», qui s’appuie historiquement bien plus sur le «despotisme éclairé» des «philosophes» et la «Terreur» de la Révolution française que sur la «démocratie».
Soit, en résumé: les puissants savent mieux que les masses ce qui est bon pour elles, lesquelles n’ont le droit d’avoir une opinion que si elles sont d’accord.
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jloisse · 1 year
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📖 « Pas plus que la Révolution française, la Révolution russe d'octobre 1917 ne fut l'explosion spontanée d'une révolte du peuple contre le régime monarchique.
Elle fut, au contraire, le résultat d'une longue manipulation de I'« intelligentsia » par des éléments non slaves. »
Jacques Bordiot - Une main cachée dirige / 1974 p.133
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Pour paraphraser Marx, rappelons-nous que les opprimés sont autorisés, une fois tous les cinq ans, à choisir quels représentants parmi la caste des oppresseurs professionnels va les représenter et les opprimer.
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Pour Freud, l'illusion politique et l'illusion religieuse sont de même nature :
«C'est le lien socialiste qui remplace actuellement le lien religieux.»
(Psychologie des foules et analyse du moi, 1921)
«Exactement comme la religion, le Bolchevisme doit dédommager ses croyants des souffrances et des privations de la vie actuelle par la promesse d'un au-delà meilleur, où il n'y aura plus de besoin insatisfait.»
Nouvelles conférences sur la psychanalyse, 1933)
«Pour maintenir la cohésion de leurs partisans, les Bolcheviks utilisent la haine contre tous ceux de l'extérieur.»
(Pourquoi la guerre?, 1933)
NB : entre 1918 et 1933, Freud fait clairement référence à la Révolution russe. Sa critique englobe, sans distinction, le bolchevisme et le stalinisme.
Il ajoute : «Les œuvres de Marx ont pris la place de la Bible et du Coran comme source de révélation (…) Un examen critique est interdit, des doutes quant à son exactitude sont punis de la même manière que l'Église Catholique punissait jadis l'hérésie.»
(Nouvelles conférences…, 1933)
Si Freud refusa la référence au marxisme en tant que dogme, il n'en poursuivit pas moins un examen critique des idées et se présenta comme un lecteur de Marx attentif à repérer dans la théorie marxienne les points de convergence avec la psychanalyse.
Lacan, lecteur attentif de Marx, tira (entre autres) son son «plus-de-jouir» du concept marxien de plus-value…
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lepartidelamort · 8 months
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« Au début de l’année 1934, éclatait encore une fois un gros scandale financier de la Troisième République, l’escroquerie des Crédits municipaux, ayant, comme par hasard, pour principal auteur un Juif russe naturalisé, Stavisky. La complicité dans cette filouterie d’une justice putréfiée – ses personnages n’ont point changé – de la plupart des politiciens radicaux et maçons, n’avait jamais été plus flagrante. La presse et les organisations de droite s’en emparèrent, firent une campagne énorme. L’opinion suivit. Camille Chautemps, président du Conseil, le plus lourdement compromis parmi les protecteurs avérés du coquin juif, dut se démettre le 27 janvier. Son remplaçant, Daladier, apparut dès ses premiers actes comme le radical réputé "dur", chargé de sauver le parti et ses loges. Les manifestations de rues conduites par les troupes d’Action française se multipliaient et s’amplifiaient de jour en jour au chant du Ça ira.
L’extrême-gauche communiste amorçait une campagne parallèle. Le limogeage du préfet de police Chiappe, d’un arbitraire grossier, acheva de mettre le feu aux poudres. Le 6 février au soir, le rassemblement de plusieurs centaines de milliers de Parisiens, sur la place de la Concorde, prit rapidement l’aspect d’une insurrection populaire, ayant pour but immédiat l’Assemblée du Palais Bourbon. La police, fidèle en majorité au préfet éconduit réagissait mollement. La garde mobile créée par un ministère de droite contre les "rouges", défendait le pont. Le premier barrage fut forcé. La garde tira. Le premier mort tomba vers sept heures et demie. La manifestation, plus ou moins disloquée, devenue sporadique et qui, jusque-là, avait compris de nombreux curieux, se regroupa beaucoup plus serrée, et redoubla de violence à partir de dix heures. Les assauts des Parisiens, les fusillades de la garde se prolongèrent jusqu’à plus de minuit. La journée s’acheva avec le dernier métro…
La vieille République maçonnique demeurait maîtresse du terrain. Daladier, pourtant, était démissionnaire quelques heures plus tard. Paris vécut la journée du 7 pratiquement sans État, sous le contrôle des pelotons de la garde, dont on ne savait plus à qui ils obéissaient. Le soir, enfin, on apprenait l’arrivée au pouvoir d’un "conciliateur", Doumergue, dit par Léon Daudet "Gastounet le Brandadair". La démocratie était définitivement sauvée. Les vingt patriotes militants tombés dans la nuit du Six Février – exceptions les quelques curieux tués en dehors de la bagarre – ont leurs noms inscrits en tête du livre d’or de notre Révolution. (…)
Rien ne fut plus abject que la contre-offensive des Juifs, des Maçons, de la Ligue des Droits de l’Homme, des démocrates-chrétiens, de tous les humanitaires professionnels, tombant en transes pour l’exécution de quelque terroriste chinois, pour une touffe de cheveux arrachée dans le ghetto, et n’ayant que sarcasmes et rictus joviaux devant les morts français, les morts naïfs et purs de la Concorde. Jamais le bourreau ne fut plus cyniquement érigé en victime, et martyr désarmé mué en égorgeur. (…)
Nous avons longtemps traité avec beaucoup trop de pudeur et de réserve l’un des aspects pourtant essentiels de 1934. Nous avons porté rituellement de pieuses gerbes sur les tombes de nos camarades morts. Nous avons qualifié comme il convenait – nul ne l’a fait avec plus de puissance qu’Henri Béraud – les infectes et stupides canailles parlementaires qui les firent massacrer. Nous n’avons pas assez dit que nos morts furent aussi les victimes de leurs chefs. (…)
Le Six Février 1934, les chefs nationaux n’étaient pas sur la Concorde. J’y étais, aux minutes les plus meurtrières. Je ne les y ai pas vus, personne ne les y a vus. Ils étaient donc dans leurs postes de commandement. Ce pouvait être leur place. Je les y ai vus aussi, entre deux fusillades. Ils s’y tournaient les pouces, il s’y faisaient des mots d’esprit, ils se refusaient à croire qu’il y eût tant de morts que ça ! Ils n’avaient pas une consigne à distribuer, pas une idée en tête, pas un but devant eux. Les uns et les autres étaient moralement les obligés de la démocratie. Hors d’elle, ils n’avaient aucune raison d’exister. Sur ses tréteaux, ils assumaient le rôle obligatoire de l’opposant. Sautant sur une occasion assez considérable en effet, mécontents aussi du limogeage d’un policier indulgent à leurs frasques, ils venaient de se livrer au jeu classique de l’émeute, en forme de menace tartarinesque : "Retenez-moi ou je vais faire un malheur."
Mais pour ce petit jeu-là, ils avaient mobilisé des dizaines de milliers de jeunes hommes, de croyants ingénus, d’anciens soldats. Ils les avaient excités, fanatisés, chauffés à blanc. Au moment de l’action, la foule réapprit les gestes du combat et de la barricade, avec des morceaux de plâtre, des poignées de gravier et quelques lames Gillette fichées au bout d’un bâton. Les chefs, qui les avaient jetés poings nus contre les armes automatiques, s’étaient volatilisés, les uns sans doute par calcul (je pense à l’abject La Rocque), les autres saisis peut-être de vagues et tardifs remords, n’ayant plus guère qu’un souci : nier la gravité de l’événement qu’ils avaient criminellement engendré. Cette nuit-là, j’entendis Maurras dans son auto, parmi les rues désertes, déclarer avec une expression de soulagement : "En somme, Paris est très calme !" Oui, mais c’était le calme d’une chambre mortuaire.
La suite de l’histoire ne fut pas moins déshonorante. Les "chefs" de la droite firent un concert de clameurs. Certes, les "fusilleurs" étaient ignobles. Mais que leur reprochaient les "chefs" des ligues ? Ils leur reprochaient d’avoir triché en faisant tirer. Admirable politique de ces vieillards ! Incomparable symbole de cette bourgeoisie dégénérée, qui, pour n’avoir jamais eu la virilité de prendre les armes librement, de mettre sur sa conscience quelques cadavres nécessaires, aura été le complice de ses hallucinantes et imbéciles hécatombes, après desquelles le Six Février n’est même plus un fait divers en deux lignes ! Il eût fallu, en somme, que la République laissât aimablement bafouer et reconduire à coups de canne ses gendarmes, déculotter ses députés, envahir, saccager et brûler son Parlement, le tout représentant du reste, en l’occurrence, le chef d’œuvre de l’acte gratuit. Les ministres du Six Février, inutile de le cacher, avaient le droit de tirer. C’était même un devoir. (…)
Les chefs communistes, autres tireurs de ficelles, mais ceux-là, fort avisés, avaient lancé leurs fidèles sur le pavé pour profiter à toutes fins utiles du hourvari. Mais la majorité de ses fidèles ne s’en doutait pas. Pour la première fois depuis fort longtemps, les étudiants de Paris et les prolétaires rouges, armée traditionnelle de nos révolutions, manifestaient côte à côte contre la même corruption, avec la même sincérité, au même cri : "À bas les voleurs !" Les chefs de droite n’y comprirent rien, ils n’avaient rien prévu, ils ne savaient rien voir. (…)
Le Six Février (...) engendra certainement le Front populaire, favorisa en tout cas singulièrement sa naissance, en faisant figure d’une provocation énorme, passant de loin l’idéal de ce que l’adversaire le plus machiavélique pouvait rêver dans le genre. (…) Le Six Février démontra que l’armée d’une révolution nationaliste existait en France, mais que son erreur principale avait été de ne point faire d’abord sa révolution contre de pseudo-chefs.
Cette armée n’a pas pu s’anéantir en deux lustres. Éparse, elle existe toujours. Mais le "fascisme" français à la mode de 1934 n’était pas viable parce qu’il conservait trop d’attaches avec la vieille bourgeoisie de droite. Cette bourgeoisie accumula, dans ces heures fiévreuses de la dernière insurrection du type romantique, c’est-à-dire anachronique, les preuves définitives de sa caducité, de son aboulie, de son incapacité politique, de sa désunion, de sa légèreté cocardière. »
Lucien Rebatet, Les crimes du 6 février 1934, Je suis partout, 4 février 1944
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ditesdonc · 1 year
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Mademoiselle Perceval
Texte écrit par Pauline LAROCHE-VACHAUD
Dans l'ouvrage Il était une fois Trept, on trouve quelques phrases, presque anodines, traversées par ce nom tout droit sorti d'un monde de chevaliers. Puis l'on passe… Page suivante, chapitre suivant... A moins d'entendre parler celle ou celui qui l'a côtoyée. Alors on est saisi. Par la modernité, la pugnacité, le courage, l'obstination, le romanesque, même, de cette jeune femme, inconnue parmi les Justes – et pourtant... Une jeune institutrice, tout juste 25 ans, dans une petite école de campagne, aux prises avec les tourmentes de l'Histoire. Une femme en corsaire, ongles des pieds et des mains peints. Comprendre : en ce temps-là, en ce lieu-là, diablement pas comme tout le monde, déterminée, libre. Une femme qui n’a guère parlé, semble-t-il, de ses activités pendant la guerre. Or, cette humble maîtresse d’école était en lien avec des Russes devenus Salagnards d'adoption : un officier du Tsar – Michel Roubtzoff –, qui, catapulté en France suite à la Révolution de 1918, avait pris sous son aile Paul et Léon Lositsky. Ces derniers étaient les enfants de l’officier Franzevitch Lositsky, s'avéraient lointains parents, par leur mère - une Pavlona - du Tsar lui-même, et se retrouvaient exilés en France pour les mêmes raisons. Au gré d’autres tourmentes de l’Histoire, et par l’entremise d’un certain Michoud, directeur de banque parisienne, ils avaient atterri dans un Château du Nord-Isère, à Salagnon. Or, Mademoiselle Suzanne Perceval était proche de ces « Russes blancs » qui, pour aristocrates fortunés et pour militaire tsariste qu’ils étaient, avaient néanmoins choisi le chemin de la Résistance. Comme elle, sans doute. Avec elle, sans doute. Elle qui annoncera à ses élèves, très émue, la mort d’un de ces hommes lors des combats de la Libération de Bourgoin, en août 1944…
Une question se pose sérieusement, bien sûr : ces lignes peuvent-elles être une trahison de son silence ? Nous n’irons pas fouiner. Notre seul désir : écouter les souvenirs vibrants qu’elle a laissés chez celles et ceux qui sont encore présents pour en parler, et faire vivre, autant que possible, son humanité à toute épreuve.
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