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#recette de grand mère beauté
toffavoyance · 1 year
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Astuce pour stimuler l'ovulation de la femme.
Astuce pour stimuler l’ovulation de la femme. Cette plante appelée Dessiliguè-tin et les feuilles dessiliguè-man ou hysope a d’autres vertus extraordinaires que je tiens à révéler ce jour de la tabaski, fête du mouton. En dehors de sa réputation de procurer la sainteté et la pureté à ceux ou celles qui en font usage,elle fait booster la fertilité à l’homme et à la femme. 1- la femme :boire en…
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omagazineparis · 20 days
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EvasHair ou les secrets d’une belle chevelure
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Raiponce n’a qu’à bien se tenir ! Les secrets de beauté d’une longue chevelure vigoureuse nous sont enfin dévoilés si l’on en croit la formidable histoire d’Eva. Mais quelle est donc la formule magique de cette entrepreneuse à l’initiative des soins pour cheveux EvasHair ? Ouvrons plutôt le livre de sa vie... capillaire ! L’huile de ricin noire d’Haïti ou lwil maskriti Petite île nichée au cœur des Caraïbes, Haïti a bien des trésors enfouis dans la nature luxuriante qui l’entoure. Tout commence dans l’arrière-cour du grand-père d’Eva dans le village de Piton. Au milieu d’un paysage verdoyant, toute la famille est au fourneau pour une recette des plus captivantes. L’ingrédient principal : les graines de ricin. Ces graines proviennent d’un arbre appelé couramment ricin commun. On en extrait une huile végétale prodigieuse : l’huile de ricin noire d’Haïti. Appelée lwil maskriti en créole haïtien, on la nomme également lwil palma kristi dans les Antilles-Guyane. Ce produit naturel s'obtient par un procédé traditionnel ancestral. Reconnu pour ses multiples bienfaits, on l’utilise essentiellement pour le soin des cheveux. La formule beauté de EvasHair pour des cheveux en bonne santé Comme beaucoup de femmes françaises d’origine afro-caribéenne, Eva s’est très vite posée la question de l’entretien de ses cheveux. En effet, les cheveux crépus demandent une attention particulière par sa nature plus fragile que les cheveux lisses. Il est souvent sec et déshydraté car il produit peu de sébum. Ce qui le rend cassant sous le climat tempéré occidental. Lorsqu’elle fut en âge de se coiffer toute seule, Eva a très vite mesuré l’ampleur de la tâche. A voir : Créez un chignon de mariage original et surprenez vos invités Puis, sujette à de fortes chutes de cheveux, elle en est arrivée au point de tout couper après plusieurs tentatives de traitements en tout genre. C’est alors qu’elle se souvient des recettes familiales de son enfance. Pour Eva, ce sera un vrai retour aux sources après plusieurs méthodes infructueuses. Lwil maskriti retentit alors comme une formule magique ! EvasHair : un procédé artisanal pour une huile de qualité L’huile de ricin noire est appelée également huile de carapate. À Haïti, elle est élaborée par EvasHair dans le plus grand respect de la tradition haïtienne. Dans les cuisines des grands-parents d’Eva, les graines sont d’abord récoltées à l’état brut puis triées afin de les purifier de tout résidu. Elles sont ensuite grillées au feu de bois puis pressées dans un mortier en une pâte lisse et homogène à l’aide d’un pilon. La grand-mère d’Eva utilise également un moulin artisanal avec lequel on obtient des résultats plus rapidement. Pour finir, elles sont torréfiées jusqu'à obtenir une huile de couleur ambrée à la délicieuse odeur de noisette. La légende veut que tout passant dans l’arrière-cour participe à la préparation de lwil maskriti. Ceci, afin de déjouer le sort de tout esprit mal intentionné qui passerait trop près du chaudron et influerait sur son contenu... Les belles retombées d'une huile prodigieuse Pour cette huile qui contient 30 fois plus de polyphénols que l’huile de ricin classique, le procédé de fabrication artisanale permet de conserver tous ses nutriments et vitamines. Riche en oméga 3, 6 et 9, elle contient de la vitamine E ainsi que de l’acide ricinoléique. Après une utilisation régulière de cette huile extraordinaire, le miracle opère : Eva retrouve une magnifique chevelure qui suscite l’admiration de tous. Aujourd'hui, la demande est telle qu’Eva a créé une coopérative familiale et travaille avec des agriculteurs locaux dans le cadre d’un commerce équitable. Une relance économique nécessaire pour cette petite région rurale qui permet ainsi à beaucoup d’enfants d’aller à l’école.  L'huile de ricin noire d'Haïti ou lwil maskriti EvasHair pour la croissance et la beauté de vos cheveux. EvasHair propose des produits pour tous les types de cheveux Des campagnes créoles d’Haïti au reste du monde, EvasHair révolutionne toutes les routines capillaires ! Hydratante et nourrissante, lwil maskriti favorise la pousse et l'épaississement de tous les types de cheveux. Elle traite également les cheveux secs, cassants et dévitalisés ainsi que les cuirs chevelus irrités et pelliculeux. Son utilisation se diversifie également pour les cils et les sourcils ou encore pour l'entretien de la barbe des messieurs. A voir : Visage rond : les coupes de cheveux qui vous sublimeront Sur la peau on l'utilisera comme démaquillants ou en soin anti-rides. Recommandée pour les massages, elle va apaiser les tensions musculaires, les douleurs abdominales et soulager les états grippaux. La tradition veut que tout bon haïtien emporte partout avec lui cette huile multifonction ! À l’heure des extensions, tissages et autres wigs, une alternative naturelle semble nous être offerte pour arborer une crinière de reine. Alors, seriez-vous tentée à votre tour d'écrire une nouvelle page de votre histoire ? Read the full article
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Le goût de ma grand-mère : sushi au maquereau
Il y a des souvenirs qui réchauffent nos cœurs et illuminent nos journées. Ce sont des moments simples mais précieux passés en famille. Pour moi, ces souvenirs sont liés aux sushis de maquereau que mes grands-mères me préparaient avec amour. Ces plats étaient plus qu'un simple repas, ils étaient le centre des réunions de famille et un symbole d'amour et d'harmonie.
Nos grands-mères adoraient les sushis de maquereau et aimaient les préparer pour nous. Mes grands-mères utilisaient du maquereau grillé, soigneusement mélangé à du riz vinaigré pour créer une base riche et savoureuse. Des petites carottes et des petits pois ont été ajoutés pour donner de la couleur et de la texture. Les légumes finement hachés ajoutent de la douceur et du croquant.
Mais le véritable secret de cette recette réside dans l'omelette. Ma grand-mère avait l'habitude de préparer les œufs, de les couper en longues et fines lamelles et de les déposer délicatement sur les sushis. Cette décoration ajoutait non seulement à la beauté visuelle du plat, mais aussi à sa richesse gustative.
Pour accompagner ce plat principal, mes grands-mères préparaient toujours un certain nombre d'accompagnements. Tout le monde se réunissait autour de la table et dégustait ces plats chacun à son poste. Mais le vrai plaisir n'était pas seulement dans la nourriture, mais aussi dans le temps passé à bavarder, à rire et à partager des histoires. Ces moments de partage amical étaient la meilleure partie de la vie.
Recette de sushi de maquereau de grand-mère
**Ingrédients
2 filets de maquereau
2 tasses de riz à sushi
1 carotte coupée en morceaux
1/2 tasse de petits pois
2 œufs
2 cuillères à soupe de vinaigre de riz
1 cuillère à soupe de sucre
1 cuillère à café de sel
**Comment faire.
Cuire le riz à sushi comme indiqué sur le sachet.
Dans un bol, mélanger le vinaigre de riz, le sucre et le sel jusqu'à dissolution.
Ajouter ce mélange au riz cuit et bien mélanger. Laisser refroidir. 2.
2.**Cuire le maquereau.
Saler les filets de maquereau et les faire griller jusqu'à ce qu'ils soient bien cuits.
Lorsqu'ils sont refroidis, briser le maquereau et l'ajouter au riz à sushi. 3.
3.**Préparer les légumes.
Faire bouillir les carottes et les petits pois jusqu'à ce qu'ils soient tendres. Ajouter au mélange de riz et de maquereau.
4.**Fouetter les œufs et les faire cuire jusqu'à ce qu'ils soient tendres.
Battre les œufs et former une omelette. Lorsque l'omelette est refroidie, la couper en longues et fines lamelles.
5.**Assembler les sushis.
Disposer les lamelles d'œufs en guise de décoration sur le riz à sushi mélangé au maquereau et aux légumes. 6.
6.**Ajouter les accompagnements.
Disposer les sushis au maquereau sur un plateau et les garnir des accompagnements de votre choix.
Conclusion.
Chaque bouchée de ce sushi au maquereau me rappelle l'amour et l'attention de mes grands-mères. La recette de ma grand-mère est simple mais pleine de saveurs, un plat qui célèbre un moment autour de la table avec la famille. En recréant ce sushi, nous perpétuons non seulement la tradition culinaire, mais aussi l'esprit d'harmonie et de bonheur qui y est associé. Ce faisant, nous honorons leurs souvenirs et le temps précieux qu'ils ont passé ensemble.
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williamgunst · 2 years
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Le vinaigre de cidre, l'allié beauté naturel des peaux grasses et des cheveux ternes
Le vinaigre de cidre, l’allié beauté naturel des peaux grasses et des cheveux ternes
&#xD ;Inutile de dépenser de l’argent en produits de beauté, le vinaigre de cidre de pomme regorge de bienfaits pour la peau et les cheveux. L’ingrédient principal de nombreuses recettes de grand-mères permet d’apaiser les peaux sensibles, de rendre les cheveux plus brillants et d’enlever la saleté des peaux grasses avec seulement quelques euros. Voici trois bonnes raisons de l’introduire dans…
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traitor-for-hire · 3 years
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Les Quatre Filles March - Chapitre 28
Expériences domestiques
Comme la plupart des jeunes matrones, Meg débuta sa vie maritale déterminée à être une maîtresse de maison modèle. John devait trouver que sa maison était un paradis ; il devait toujours voir un visage souriant, devait festoyer somptueusement tous les jours, et ne devait jamais connaître la perte d'un bouton. Elle mettait tant d'amour, d'énergie, et de gaieté de cœur à la tâche, qu'elle ne pouvait pas ne pas réussir, en dépit de quelques obstacles. Son paradis n'était pas des plus paisibles ; car la petite femme se tracassait de tout, était exagérément anxieuse de plaire, et se démenait comme une vrai Marthe, chargée de nombreux fardeaux. Elle était trop fatiguée, parfois, pour seulement sourire ; John devint dyspeptique après trop de mets délicats, et demanda ingratement des repas simples. Quant aux boutons, elle apprit bientôt à se demander où ils passaient, à secouer la tête devant le manque de soin des hommes, et à le menacer de les faire recoudre lui-même, pour voir si son ouvrage à lui supporterait mieux les tiraillements impatients et les doigts gauches. 
Ils étaient très heureux, même après avoir découvert qu'ils ne pouvaient pas vivre seulement d'amour. John ne trouvait pas la beauté de Meg amoindrie par le fait qu'elle lui souriait depuis l'autre côté de la cafetière, si banale ; et Meg ne trouvait pas moins romantique la séparation quotidienne, quand son mari faisait suivre son baiser de la tendre demande, « Dois-je faire envoyer du veau ou du mouton pour dîner, ma chérie ? » La petite maison cessa d'être une demeure glorifiée, mais devint un foyer, et le jeune couple se rendit vite compte que c'était pour le mieux. Au début ils « jouaient à la maison », et s'en amusaient comme des enfants ; puis John se mit sérieusement à la tâche, sentant toute la responsabilité d'un chef de famille sur ses épaules ; et Meg rangea ses peignoirs de batiste, enfila un grand tablier, et se mit au travail, comme dit plus haut, avec plus d'énergie que de discrétion. 
Tant que dura sa marotte de la cuisine, elle parcourut le Livre de Recettes de Mrs. Cornelius comme s'il s'agissait d'un exercice mathématique, résolvant les problèmes avec patience et minutie. Parfois sa famille était invitée à manger un trop généreux festin de réussites, ou Lotty recevait discrètement un assortiment d'échecs qui finiraient loin des yeux de tous, bien commodément, dans les estomacs des petits Hummels. Une soirée passée avec John sur le livre de comptes produisait généralement une accalmie temporaire de l'enthousiasme culinaire, et une période frugale s'ensuivait, durant laquelle le pauvre homme devait traverser une série de puddings au pain, de hachis et de café réchauffé qui éprouvait son âme, même s'il le supportait avec une vaillance digne d'éloges. Toutefois, avant d'avoir trouvé son équilibre, Meg ajouta à ses possessions domestiques ce dont les jeunes couples ne se passent que rarement très longtemps - une dispute familiale.
Brûlante d'un désir domestique de voir sa réserve garnie de conserves maison, elle se mit en œuvre de faire sa propre gelée de groseilles. John fut prié de commander pour la maison une douzaine de petits pots et une quantité de sucre supplémentaire, car les groseilles de leur jardin étaient mûres et devaient être récoltées au plus tôt. Comme John croyait fermement « ma femme » capable de tout, et éprouvait une fierté naturelle pour ses talents, il résolut de la contenter, et de disposer de leur seule récolte de la façon qui serait la plus plaisante pour les mois d'hiver. Quatre douzaines de ravissants petits pots, un demi baril de sucre, et un jeune garçon chargé de ramasser les groseilles avec elle furent envoyés à la maison. Avec ses beaux cheveux rassemblés dans un petit bonnet, les bras nus jusqu'au coude, et dans un tablier à carreaux plutôt coquet en dépit de la bavette, la jeune femme se mit au travail, sans douter de son succès, car n'avait-elle pas vu Hannah faire la même chose des centaines de fois ? La quantité de pots la déconcerta, au début, mais John aimait tellement la gelée, et les jolis petits bocaux auraient si bon air sur l'étagère du haut, que Meg décida de les remplir tous, et passa une longue journée à ramasser, faire bouillir, passer, et à se tracasser sur sa gelée. Elle fit de son mieux ; elle demanda conseil à Mrs. Cornelius ; elle se creusa les méninges pour se souvenir de ce qu'Hannah faisait et qu'elle avait oublié ; elle refit bouillir, rajouta du sucre, et passa à nouveau, mais cette horrible mixture ne voulait pas « prendre ».
Elle mourait d'envie de courir à la maison, sans même quitter son tablier, et de demander à sa mère de lui prêter main-forte, mais John et elle s'étaient mis d'accord pour ne jamais ennuyer personne avec leurs tracas personnels, leurs expériences, ou leurs querelles. Ils avaient ri à ce dernier mot, comme si l'idée qu'il suggérait était des plus absurdes ; mais ils avaient tenu leur résolution, et quand ils pouvaient s'en sortir sans aide, ils le faisaient, et personne n'intervenait - car c'était Mrs. March qui avait conseillé ce plan. Aussi Meg lutta seule avec les fruits réfractaires durant toute cette chaude journée d'été, et à dix-sept heures elle s'assit dans sa cuisine sens dessus dessous, tordit ses mains tachées de jus, et pleura.
Or, dans les premiers temps de cette nouvelle vie, elle avait souvent dit,
« Mon mari doit toujours se sentir libre de ramener un ami à la maison quand il le désire. Je serai toujours préparée ; il n'y aura pas de précipitation, pas de reproches, pas de gêne, mais une maison en ordre, une femme joyeuse et un bon dîner. John, mon chéri, ne te soucie jamais de me demander ma permission, invite qui tu souhaites, et sois sûr que je te ferai bon accueil. »
Comme c'était charmant, pour sûr ! John rayonnait de fierté en l'entendant, et se sentait particulièrement heureux d'avoir la meilleure des femmes. Mais, bien qu'ils aient eu de la compagnie de temps à autre, ce n'était jamais arrivé de manière inattendue, et Meg n'avait jamais eu l'opportunité de se distinguer, jusqu'à ce jour. C'est toujours ainsi que vont les choses, dans cette vallée de larmes ; il y a une inéluctabilité à ce genre de choses dont on ne peut que s'émerveiller, puis la déplorer et la subir du mieux que nous le pouvons.
Si John n'avait pas tout oublié au sujet de la gelée, il aurait vraiment été impardonnable de sa part de choisir ce jour entre tous pour amener un ami à dîner à l'improviste. Se félicitant d'avoir commandé un bon repas ce matin-là, certain qu'il serait prêt dans la minute, et anticipant avec plaisir l'effet charmant que produirait sa femme en se dépêchant pour l'accueillir, il escorta son ami jusqu'à sa maison avec toute la satisfaction irrépressible d'un jeune hôte et nouveau mari.
Nous vivons dans un monde de déceptions, comme le découvrit John en atteignant le Colombier. La porte d'entrée, habituellement ouverte de manière accueillante, était non seulement fermée, mais verrouillée, et la boue de la veille ornait encore le perron. Les fenêtres du parloir étaient fermées et les rideaux tirés. Pas de vision de la jolie épouse en train de coudre sous la véranda, vêtue de blanc, avec un distrayant petit nœud dans les cheveux, ni d'hôtesse aux beaux yeux souhaitant la bienvenue à son invité avec un sourire timide. Rien de la sorte - car pas une âme n'apparut, à l'exception d'un garçon à l'air sanguinaire endormi sous les groseilliers.
« J'ai peur que quelque chose ne soit arrivé ; reste dans le jardin, Scott, le temps que je cherche Mrs. Brooke », dit John, alarmé par le silence et la solitude.
Il contourna rapidement la maison, guidé par une forte odeur de sucre brûlé, et Mr. Scott le suivit, avec une étrange expression. Il s'arrêta discrètement à quelque distance quand Brooke disparut, mais il pouvait tout de même voir et entendre, et, en tant que célibataire, il appréciait grandement cette perspective.
Désespoir et confusion régnaient dans la cuisine ; une partie de la gelée avait été répartie dans des pots dégoulinants, une autre était répandue par terre, et le reste brûlait gaiement sur le fourneau. Lotty, avec un flegme teuton, mangeait calmement du pain avec du jus de groseilles, car la gelée était toujours dans un état désespérément liquide, tandis que Mrs. Brooke, son tablier sur la tête, sanglotait lamentablement.
« Ma chérie, que se passe-t-il ? » s'exclama John, en se précipitant, avec des visions terribles de mains brûlées, de tristes nouvelles inattendues, et une consternation secrète à la pensée de l'invité dans le jardin.
« Oh, John, je suis si fatiguée, et j'ai si chaud, et je suis si embêtée, et j'en ai plus qu'assez ! J'y ai travaillé jusqu'à épuisement. Aide-moi ou je vais mourir » ; et la maîtresse de maison exténuée se jeta dans ses bras, lui offrant un accueil des plus doux - dans tous les sens du terme, car son tablier avait été baptisé en même temps que le sol.
« Qu'est-ce qui t'inquiète, chérie ? Est-il arrivé quelque chose de terrible ? » demanda anxieusement John, en embrassant le dessus du petit bonnet, qui était tout de travers.
« Oui, sanglota Meg, désespérée.
— Dis-moi vite, alors ; ne pleure pas, je peux tout supporter plutôt que tes larmes. Dis-moi, mon amour.
— La - la gelée ne veut pas prendre - et je ne sais pas quoi faire ! »
John Brooke rit alors, comme il n'osa jamais plus rire après ; et Scott sourit involontairement en entendant ce rire franc, qui apporta la dernière touche au tableau des malheurs de la pauvre Meg.
« C'est tout ? Jette-la par la fenêtre, et ne t'en fais plus. Je t'en achèterai des litres si tu le souhaites ; mais pour l'amour du ciel pas d'hystérie, car j'ai amené Jack Scott à la maison pour dîner, et - »
John n'alla pas plus loin, car Meg le repoussa, et joignit les mains dans un geste tragique, en se laissant tomber sur une chaise et en s'exclamant sur un ton mêlant reproche, indignation et désespoir, -
« Un homme pour dîner, et tout est sens dessus dessous ! John Brooke, comment as-tu pu faire une chose pareille ?
— Chut, il est dans le jardin ; j'ai oublié cette maudite gelée, mais on n'y peut rien maintenant, » dit John, examinant la situation d'un œil inquiet.
« Tu aurais dû m'envoyer un mot, ou me le dire ce matin, et tu aurais dû te rappeler à quel point j'étais occupée » poursuivit Meg, acerbe ; car même les colombes donnent des coups de becs lorsqu'on les agace.
« Je ne le savais pas ce matin, et il n'y a pas eu le temps de te faire passer un message, puisque je l'ai rencontré sur le chemin du retour. Je n'ai pas pensé à demander la permission, puisque tu m'as toujours dit de faire comme il me plairait. Je ne m'y étais jamais essayé auparavant, mais ce sera la dernière fois ! » ajouta John, l'air mécontent.
« Je l'espère bien ! Emmène-le, tout de suite ; je ne peux pas le recevoir, et il n'y a rien pour dîner.
— En voilà une nouvelle ! Où sont le bœuf et les légumes que j'ai fait envoyer, et le dessert que tu as promis ? » s'écria John en se ruant vers le garde-manger.
« Je n'ai eu le temps de rien cuisiner ; je comptais dîner chez Maman. Je suis désolée, mais j'étais si occupée », et les larmes de Meg reprirent.
John était un homme doux, mais il était humain ; et après une longue journée de travail, rentrer fatigué, affamé et plein d'espoir, pour trouver une maison chaotique, une table vide et une femme contrariée, n'incitait pas à l'apaisement de l'esprit ou des manières. Il se contint tout de même, et l'incident aurait été oublié, si ce n'est pour un mot malheureux.
« C'est un coup dur, je le reconnais ; mais je vais t'aider, nous allons nous tirer d'affaire, et passer un bon moment. Ne pleure pas, ma chérie, mais donne-toi un peu de mal, et prépare-nous quelque chose à manger. Nous sommes tous les deux aussi affamés que des chasseurs, aussi nous ne nous soucierons pas de ce que c'est. Donne-nous la viande froide, du pain et du fromage ; nous ne réclamerons pas de gelée. »
Il l'entendait comme une plaisanterie sans malice, mais ce mot scella son destin.  Meg trouva qu'il était trop cruel de faire allusion à son triste échec, et le dernier atome de sa patience s'évanouit.
« Tu devras t'arranger de ce coup dur comme tu le peux ; je suis trop épuisée pour "me donner du mal" pour quiconque. C'est bien d'un homme, de proposer un os, du vulgaire pain et du fromage pour un invité. Je ne veux rien de ce genre dans ma maison. Amène ce Scott chez Mère, et dis-lui que je ne suis pas là - malade, morte, peu importe. Je ne le recevrai pas, et vous deux pourrez rire de moi et de ma gelée tant que vous le voudrez ; vous n'aurez rien d'autre ici » ; et, après avoir lancé son défi tout d'une traite, Meg se débarrassa de son tablier, et quitta précipitamment le champ de bataille pour aller se morfondre dans sa chambre.
Ce que ces deux créatures firent en son absence, elle ne le sut jamais ; mais Scott ne fut pas « amené chez Mère », et quand Meg descendit, après qu'ils furent repartis ensemble, elle trouva des traces d'un repas improvisé qui la remplit d'horreur. Lotty rapporta qu'ils avaient mangé « des tas, et beaucoup ri ; et le maître lui avait ordonné de jeter toute cette bouillie sucrée, et de cacher les pots. »
Meg mourait d'envie d'aller tout raconter à sa mère ; mais la honte de ses propres erreurs, sa loyauté envers John, « qui pouvait être cruel, mais personne n'avait à le savoir », la retinrent ; et après un rangement et un nettoyage sommaires, elle s'apprêta joliment, et s'assit pour attendre que John vienne se faire pardonner.
Malheureusement, John ne vint pas, ne voyant pas les choses sous cet angle. Il avait fait passer le tout pour une bonne blague auprès de Scott, avait excusé sa petite femme du mieux qu'il l'avait pu, et avait joué l'hôte de manière si hospitalière que son ami avait apprécié le repas impromptu et promis de revenir. Mais John était en colère, bien qu'il ne le montrât pas ; il trouvait que Meg l'avait mis dans le pétrin, avant de lui faire faux bond quand il avait besoin d'elle. « Ce n'était pas juste de dire à un homme d'amener des amis quand il le veut, en toute liberté, et quand il vous a pris au mot, de vous emporter et de le blâmer, et de le laisser dans la panade, pour que l'on se moque ou qu'on le prenne en pitié. Non, bon sang, ce n'était pas juste ! et Meg doit le savoir. » Il avait pesté intérieurement durant le repas, mais quand la tempête fut passée, et qu'il rentra à la maison, après avoir raccompagné Scott, il s'adoucit. « Pauvre petite chose ! C'était dur pour elle, quand elle essayait de tout son cœur de me faire plaisir. Elle avait tort, bien sûr, mais elle est jeune. Je dois être patient, et lui enseigner. » Il espérait qu'elle n'était pas allée chez elle - il détestait les ragots et les ingérences. Pendant un court moment il fut à nouveau mécontent à cette seule idée ; puis la peur que Meg se rende malade à force de pleurer adoucit son cœur, et lui fit presser le pas, résolu à être gentil, mais ferme, très ferme, et à lui montrer en quoi elle avait manqué à ses devoirs d'épouse.
Meg de son côté avait également résolu d'être « calme et gentille, mais ferme », et de lui montrer son devoir. Elle avait très envie de courir à sa rencontre, et de lui demander pardon, et d'être embrassée et réconfortée, comme elle était sûre de l'être ; mais bien sûr, elle ne fit rien de la sorte ; et quand elle vit arriver John, elle commença à fredonner tout naturellement, en se balançant et cousant comme une femme de loisir dans le plus élégant des parloirs.
John fut un peu désappointé de ne pas trouver une tendre Niobé, mais pensant que sa dignité demandait les premières excuses, il n'en fit aucune : il se contenta d'entrer nonchalamment, et de venir s'asseoir sur le sofa, avec la remarque particulièrement appropriée, -
« Nous allons avoir une nouvelle lune, ma chère.
— Je n'ai pas d'objections », fut la réponse tout aussi apaisante de Meg.
Quelques autres sujets d'intérêt général furent introduits par Mr. Brooke, et étouffés par Mrs. Brooke, et la conversation s'épuisa. John alla à une fenêtre, ouvrit son journal, et, d'une certaine façon, se barricada derrière. Meg alla à l'autre fenêtre, et cousit comme si avoir de nouvelles fleurettes sur ses pantoufles faisait partie des nécessités de la vie. Aucun ne dit rien - tous deux avaient un air tout à fait « calme et ferme », et tous deux se sentaient désespérément mal à l'aise.
« Oh Seigneur, pensa Meg, la vie d'épouse est très éprouvante, et nécessite bien une patience infinie en plus de l'amour, comme le dit Mère. » Le mot « Mère » évoqua d'autres conseils maternels donnés longtemps auparavant, et reçus à l'époque avec des protestations incrédules.
« John est un homme bon, mais il a ses défauts, et tu dois apprendre à les voir et les endurer, en te souvenant des tiens. Il est très décidé, mais ne sera jamais obstiné, si tu raisonnes gentiment au lieu de t'opposer impatiemment. Il est très précis, et à cheval sur la vérité - une bonne chose, même si tu le dis "pointilleux". Ne le dupe jamais, d'un regard ou d'un mot, Meg, et il te donnera la confiance que tu mérites et le soutien dont tu as besoin. Son tempérament est différent du nôtre - qui s'embrase d'un coup, et s'éteint aussitôt - ; c'est une colère froide et calme, rarement éveillée, mais difficile à étouffer une fois attisée. Fais attention, très attention, à ne pas provoquer cette colère contre toi-même, car la paix et le bonheur dépendent du maintien de son respect. Surveille-toi, sois la première à demander pardon si vous vous égarez tous les deux, et prends garde aux petites piques, aux malentendus, et aux mots hâtifs qui pavent souvent la voie à une peine amère et aux regrets. »
Ces mots revinrent à Meg, assise en train de coudre dans le soleil couchant - les derniers en particulier. C'était leur premier désaccord sérieux ; ses propres discours hâtifs paraissaient à la fois ridicules et méchants, maintenant qu'elle se les rappelait, sa propre colère semblait puérile, et la pensée du pauvre John, rentrant à la maison pour y trouver une telle scène, fit fondre son cœur. Elle le regarda, les larmes aux yeux, mais il ne les vit pas ; elle mit de côté son ouvrage et se leva en pensant, « Je serai la première à dire, "Pardonne-moi" », mais il ne sembla pas l'entendre ; elle traversa la pièce très lentement, car ravaler sa fierté était difficile, et vint se tenir près de lui, mais il ne tourna pas la tête. Pendant une minute, elle eut l'impression de ne vraiment pas pouvoir le faire ; puis lui vint la pensée, « C'est le premier pas, je vais faire ma part, et je n'aurai rien à ne me reprocher », et elle se pencha pour embrasser doucement son mari sur le front. Bien sûr cela arrangea tout ; le baiser repentant fit mieux que mille mots, et moins d'une minute plus tard John l'avait sur ses genoux et disait -
« Ce n'était vraiment pas gentil de rire des pauvres petits pots de gelée ; pardonne-moi, ma chérie, je ne le ferai plus jamais ! »
Mais il le fit, oh, bien sûr, oui, des centaines de fois, et Meg aussi, tous les deux déclarant que c'était la meilleure gelée jamais faite ; car la paix de la famille était conservée dans ces petits bocaux.
Après cela, Meg reçut Mr. Scott à dîner sur invitation spéciale, et lui servit un plaisant festin sans épouse en nage pour entrée ; à cette occasion elle fut si gaie et gracieuse, mena le tout de manière si charmante, que Mr. Scott dit à John qu'il était un heureux homme, et rumina en secouant la tête sur la dure vie de célibataire pendant tout le trajet de retour.
À l'automne, de nouvelles épreuves et expériences attendaient Meg. Sallie Moffat avait renoué amitié avec elle, toujours de visite à la petite maison pour une fournée de ragots, ou invitant « cette pauvre chérie » à venir passer la journée dans la grande maison. C'était agréable, car par temps maussade Meg se sentait souvent solitaire - tout le monde à la maison était occupé, John était absent jusqu'au soir, et il n'y avait rien d'autre à faire que coudre, lire, ou tourner en rond. Il était donc naturel que Meg prenne l'habitude de se promener et de cancaner avec son amie. Voir les jolies possessions de Sallie lui donnait envie d'avoir les mêmes, et la faisait s'apitoyer sur elle-même, qui ne les avait pas. Sally était très gentille, et lui offrait souvent les babioles convoitées ; mais Meg les refusait, sachant que John désapprouverait ; et puis cette petite écervelée fit quelque chose que John désapprouvait bien plus encore.
Elle connaissait le salaire de son mari, et elle aimait savoir qu'il lui faisait confiance, non seulement avec son bonheur, mais avec quelque chose que certains hommes estiment plus encore, son argent. Elle savait où il se trouvait, était libre de prendre ce qu'elle voulait, et tout ce qu'il demandait était qu'elle tienne compte du moindre penny, paye les factures une fois par mois, et se rappelle qu'elle était la femme d'un homme pauvre. Jusque-là elle avait bien fait, s'était montrée prudente et exacte, avait proprement tenu son petit livre de comptes, qu'elle lui montrait une fois par mois, sans crainte. Mais cet automne le serpent s'introduisit dans le paradis de Meg, et la tenta, comme bien des Èves des temps modernes, non pas avec des pommes, mais avec une robe. Meg n'aimait pas qu'on ait pitié d'elle, ou se sentir pauvre ; cela l'irritait ; mais elle avait honte de l'admettre, et puis elle tentait de se consoler en achetant quelque chose de joli, pour que Sally ne pense pas qu'elle devait liarder. Elle se sentait toujours mauvaise après coup, car les jolies choses étaient rarement nécessaires ; mais elles coûtaient si peu, que ce n'était pas la peine de s'en soucier ; aussi les babioles gagnèrent inconsciemment en importance, et durant les sorties dans les magasins elle ne se contenta plus d'admirer passivement.
Mais les babioles coûtent plus qu'on ne l'imagine ; et quand elle fit les comptes à la fin du mois, la somme totale l'effraya. John était occupé ce mois-ci, et la laissait s'occuper des factures ; le mois suivant il serait absent ; mais le troisième il ferait un examen détaillé des comptes, et Meg ne l'oubliait pas. Quelques jours auparavant elle avait fait quelque chose de terrible, qui pesait sur sa conscience. Sallie avait acheté des coupons de soie pour des robes, et Meg mourait d'envie d'en avoir une nouvelle - juste une jolie robe légère pour les soirées - sa robe de soie noire était si commune, et ces robes de soirée en tissu fin ne convenaient qu'aux jeunes filles. Tante March offrait habituellement aux filles une somme de vingt-cinq dollars, au Nouvel An ; il n'y avait qu'un mois à attendre, et une ravissante soie violette était en promotion, et elle avait l'argent, si seulement elle osait le prendre. John disait toujours que ce qui était à lui était à elle ; mais trouverait-il normal de dépenser non seulement les vingt-cinq dollars à venir, mais encore vingt-cinq autres dollars des économies de la maison ? Telle était la question. Sallie l'avait pressée de le faire, avait proposé de lui prêter l'argent, et avec les meilleures intentions au monde, elle avait tenté Meg au-delà de ses forces. À un moment malheureux, le vendeur avait soulevé les beaux plis chatoyants, et dit, « Une affaire, m'dame, je vous assure. » Elle avait répondu, « Je la prends », et la soie avait été coupée et payée et Sallie avait exulté, et Meg avait ri comme si c'était quelque chose sans conséquence, et était partie avec la sensation d'avoir volé quelque chose et d'avoir la police à ses trousses.
Quand elle fut à la maison, elle essaya d'apaiser la morsure des remords en étalant la jolie soie ; mais elle avait l'air moins brillante maintenant, ne lui seyait pas, en fin de compte, et les mots « cinquante dollars » semblaient imprimés comme un motif sur chaque lé. Elle rangea le tissu ; mais il la hantait, non pas délicieusement, comme le devrait une nouvelle robe, mais terriblement, comme le fantôme d'une folie refusant de trouver le repos. Quand John sortit ses livres de compte ce soir-là, le cœur de Meg se serra ; et pour la première fois de sa vie d'épouse, elle eut peur de son mari. Les doux yeux bruns semblaient capables de sévérité ; et bien qu'il fut inhabituellement joyeux, elle s'imagina qu'il avait tout découvert, mais ne voulait pas le lui laisser voir. Les factures de la maison étaient toutes payées, les comptes étaient en ordre. John l'avait félicitée, et ouvrait le vieux portefeuille qu'ils appelaient « la banque », quand Meg, sachant qu'il était presque vide, stoppa sa main en disant nerveusement,
« Tu n'as pas encore vu le compte de mes dépenses privées. »
John ne demandait jamais à le voir ; mais elle insistait toujours pour le lui montrer, et avait l'habitude de rire de son étonnement tout masculin devant les étranges choses que voulaient les femmes, et de lui faire deviner ce qu'était du « passepoil », demander férocement la signification du « suivez-moi-jeune-homme », ou s'émerveiller qu'une petite chose composée de trois boutons de rose, un bout de velours et quelques cordons puisse possiblement être un bonnet, et coûter cinq ou six dollars. Ce soir-là il avait l'air d'humeur à s'amuser en examinant ses chiffres, et à prétendre être horrifié par ses extravagances, comme il le faisait souvent, particulièrement fier qu'il était de sa femme si prudente.
Meg sortit lentement le petit livre, et l'ouvrit devant lui. Elle vint se tenir derrière sa chaise, sous le prétexte de lisser les rides sur le front fatigué de son époux, et de là, elle dit, sentant sa panique croître à chaque mot,
« John, chéri, j'ai honte de te montrer mon livre, car j'ai vraiment été terriblement extravagante dernièrement. Je sors tellement qu'il me faut des affaires, tu sais, et Sallie m'a conseillé de le prendre, alors je l'ai fait ; et mon argent du Nouvel An va le payer en partie ; mais j'ai été désolée après, car je savais que tu penserais que j'ai mal fait. »
John rit, et l'attira à son côté, en disant avec bonne humeur, « Ne va pas te cacher, je ne vais pas te battre si tu as acheté une paire de bottes sublimes ; je suis assez fier de pieds de ma femme, et ça ne me dérange pas qu'elle paye huit ou neuf dollars pour ses chaussures, si elles sont de bonne qualité. »
Ça avait été une de ses dernières « babioles », sur laquelle s'étaient posés les yeux de John comme il parlait. « Oh, que va-t-il dire en arrivant à ces terribles cinquante dollars ! » pensa Meg, avec un frisson.
« C'est pire que des bottes, c'est une robe de soie », dit-elle, avec le calme du désespoir, car elle voulait en finir.
« Eh bien, chérie, quel est le « f'tu total », comme dit Mr. Mantalini ? »
Cela ne ressemblait pas à John, et elle savait qu'il la regardait avec ce regard direct auquel elle avait toujours pu répondre avec la même franchise, jusqu'à maintenant. Elle tourna la page et la tête au même moment, pointant la somme qui aurait été bien assez mauvaise sans l'ajout des cinquante, mais la consternait avec cette addition. Pendant une minute la pièce fut très silencieuse ; puis John dit, lentement - mais elle pouvait sentir qu'il faisait un effort pour ne pas exprimer son mécontentement, -
« Eh bien, je ne pense pas que cinquante dollars soit beaucoup pour une robe, avec tous les falbalas et les chichis que vous devez avoir ces jours-ci.
— Elle n'est pas faite, ni coupée », soupira faiblement Meg, car le rappel soudain des coûts encore à venir la bouleversait.
« Vingt mètres de soie semblent beaucoup pour couvrir une petite femme, mais je ne doute pas que ma femme sera aussi élégante que celle de Ned Moffat quand elle les portera, dit sèchement John.
— Je sais que tu es en colère, John, mais je ne peux pas m'en empêcher ; je n'ai pas l'intention de gaspiller ton argent, et je ne pensais pas que ces petites choses donneraient une telle somme. Je ne peux pas résister quand je vois Sallie acheter tout ce qu'elle veut, et me prendre en pitié parce que je ne le peux pas ; j'essaie d'être satisfaite, mais c'est difficile, et je suis fatiguée d'être pauvre. »
Les derniers mots furent prononcés si bas qu'elle pensait qu'il ne les avait pas entendus, mais il ne les avait pas manqués, et ils le blessèrent profondément, car il s'était refusé bien des plaisirs pour elle. Elle aurait voulu se mordre la langue à l'instant où elle l'eut dit, car John repoussa les livres et se leva, en disant, d'une voix légèrement tremblante, « C'est ce que je craignais. Je fais de mon mieux, Meg. » S'il l'avait tancée, ou même secouée, cela ne lui aurait pas davantage brisé le cœur que ces quelques mots. Elle courut à lui et se jetta dans ses bras, en pleurant des larmes de regret, « Oh, John ! Mon chéri, si gentil, si travailleur, je ne le pensais pas ! C'était si méchant, si faux et ingrat, comment ai-je pu le dire ! Oh, comment ai-je pu le dire ! »
Il fut très gentil, lui pardonna sur le champ, et ne prononça pas le moindre reproche ; mais Meg savait qu'elle avait fait et dit quelque chose qui ne serait pas oublié de si tôt, même s'il ne devait plus jamais y faire allusion.  Elle avait promis de l'aimer pour le meilleur et pour le pire, et puis elle, sa femme, lui avait reproché sa pauvreté après avoir dépensé ses économies sans compter. C'était affreux ; et le pire de tout ça était que John resta si calme après, comme si rien n'était arrivé, sauf qu'il restait en ville plus tard, et travaillait en soirée quand Meg était allée se coucher en pleurant. Une semaine de remords rendit Meg malade ; et la découverte que John avait annulé sa commande d'un nouveau pardessus la réduisit à un état de désespoir qui faisait peine à voir. Il avait simplement dit, « Je ne peux pas me le permettre, ma chérie. »
Meg ne dit rien de plus, mais quelques minutes plus tard, il la trouva dans le couloir, le visage enfoui dans son vieux manteau, en train de pleurer comme si son cœur allait se briser.
Ils eurent une longue discussion cette nuit-là, et Meg apprit à aimer son mari d'autant plus à cause de sa pauvreté, qui semblait avoir fait de lui un homme - lui avait donné la force et le courage de suivre sa propre voie - et lui avait appris une patience tendre avec laquelle endurer et consoler les défauts et les désirs naturels des personnes qu'il aimait.
Le jour suivant elle ravala sa fierté, alla voir Sallie, lui dit la vérité, et lui demanda de lui faire la faveur de lui racheter la soie. L'aimable Mrs. Moffat le fit volontiers, et eut la délicatesse de ne pas la lui offrir immédiatement après. Puis Meg fit livrer le pardessus à la maison, et, quand John arriva, elle l'enfila, et lui demanda comment il trouvait sa nouvelle robe de soie. On peut imaginer la réponse qu'il lui donna, la façon dont il accueillit son présent, et la béatitude qui s'ensuivit. John rentrait à la maison tôt, Meg ne partait plus en balade ; et ce pardessus était mis le matin par un mari très heureux, et retiré le soir par la petite femme la plus dévouée. Ainsi l'année s'écoula, et au milieu de l'été Meg connut une nouvelle expérience - la plus importante et la plus tendre d'une vie de femme.
Un samedi, Laurie se faufila dans la cuisine du Colombier, l'air excité, et fut reçu par un coup de cymbales ; car Hannah avait battu des mains tout en tenant une casserole et son couvercle.
« Comment va la petite Maman ? Où est tout le monde ? Pourquoi on ne m'a rien dit avant que je ne rentre à la maison ? commença Laurie, dans un chuchotis sonore.
— Heureuse comme une reine, la chérie  ! Ils sont tous à l'étage, en adoration ; on voulait pas d'ouragan dans les parages. Maintenant allez dans le parloir, et je vous les enverrai », et sur cette réponse détaillée Hannah disparut, avec un gloussement extatique.
Puis Jo apparut, portant fièrement un paquet de flanelle déposé sur un grand oreiller. Le visage de Jo était très grave, mais ses yeux pétillaient, et il y avait une étrange note dans sa voix, quelque émotion réprimée.
« Ferme les yeux et tends les bras », dit-elle, enjôleuse.
Laurie recula précipitamment dans un coin, et mit les mains dans son dos avec un geste implorant, « Non, merci ; je ne préfère pas. Je vais le faire tomber, ou le casser, sûr et certain.
— Alors tu ne verras pas ton neveu », dit Jo, décidée, en se détournant comme pour s'en aller.
« Je vais le faire, je vais le faire ! Seulement tu devras être responsable pour les dégâts » ; et, obéissant aux ordres, Laurie ferma héroïquement les yeux tandis qu'on lui plaçait quelque chose dans les bras. Un éclat de rire de Jo, Amy, Mrs. March, Hannah et John, lui fit ouvrir les yeux l'instant suivant, pour se trouver chargé de deux bébés au lieu d'un seul.
Pas étonnant qu'ils aient ri, car l'expression sur son visage était suffisamment drôle pour faire se tordre un Quaker, son regard éberlué allant des innocents inconscients aux spectateurs hilares, avec une telle détresse que Jo s'assit par terre pour hurler de rire.
« Des jumeaux, par Jupiter ! » fut tout ce qu'il dit pendant une minute ; puis en se tournant vers les femmes avec un air implorant, piteux au point d'en être comique, il ajouta, « Prenez les vite, quelqu'un ! Je vais rire, et je les ferai tomber. »
John secourut ses bébés, et marcha de long en large, un nourrisson sur chaque bras, comme déjà initié aux mystères de la paternité, tandis que Laurie riait jusqu'à en avoir les joues inondées de larmes. 
« C'est la meilleure de la saison, pas vrai ? Je ne voulais pas te le dire, parce que j'étais décidée à te faire la surprise, et je me flatte d'avoir réussi », dit Jo, quand elle eut repris son souffle.
« Je n'ai jamais été plus surpris de ma vie. N'est-ce pas drôle ? Ce sont des garçons ? Comment allez-vous les nommer ? Laissez-moi les regarder encore une fois. Tiens-moi, Jo ; car sur ma vie c'est un de trop pour moi », répliqua Laurie, en regardant les enfants avec les yeux d'un gros terre-neuve bienveillant devant un duo de chatons nouveaux-nés.
« Garçon et fille. Ne sont-ils pas magnifiques ? » dit le fier papa, rayonnant au-dessus des petits gigoteurs rougeauds, comme s'ils étaient deux anges encore incapables de voler.
« Les plus remarquables enfants que j'ai jamais vu. Lequel est lequel ? » et Laurie s'inclina, comme le balancier au-dessus d'un puits, pour examiner les prodiges.
« Amy a mis un ruban bleu sur le garçon et un rose sur la fille, à la mode française, comme ça on ne peut pas se tromper. Et puis, l'un a les yeux bleus et l'autre bruns. Embrasse-les, Oncle Teddy, dit malicieusement Jo.
— J'ai peur que ça ne leur plaise pas », dit Laurie, inhabituellement timide.
« Bien sûr que si ; ils sont habitués maintenant ; embrassez-les tout de suite, monsieur », ordonna Jo, craignant qu'il ne propose un intermédiaire.
Laurie grimaça, et obéit en posant un baiser précautionneux sur chaque petite joue qui déclencha un autre rire, et fit pousser un cri aux bébés.
« Là, je savais qu'ils n'aimaient pas ça ! C'est le garçon ; voyez comme il rue ! Il donne des coups de poing comme un vrai boxeur. Allons, jeune Brooke, attaquez-vous à un homme de votre taille, voulez-vous ? » s'exclama Laurie, ravi d'avoir reçu sur le visage une pichenette, assénée par un petit poing agité en tous sens.
« Il va s'appeler John Laurence, et la fille Margaret, comme sa mère et sa grand-mère. On l'appellera Daisy, pour ne pas avoir deux Megs, et je suppose que le petit homme sera Jack, à moins que nous ne trouvions un meilleur nom, » dit Amy, avec toute la sollicitude d'une tante.
« Qu'on l'appelle Demi-John, "Demi", pour faire court, dit Laurie.
— Daisy et Demi - c'est parfait ! Je savais que Teddy trouverait », s'écria Jo en battant des mains.
Teddy avait certainement trouvé, car dès ce moment, les bébés furent bel et bien « Daisy » et « Demi ».
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danaeecantat · 3 years
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La pub à l’ère du féminisme 2.0
L’industrie publicitaire sexiste 
     Le ministère de l’égalité femmes-hommes met à disposition à partir du 8 mars 2017, un «Kit de communication non-sexiste». Nous sommes toutes et tous conscients que la communication nous entoure au quotidien, publicité, image, texte, une horde d’informations à prendre en compte nous sollicite sans cesse. Les communicants ont alors une forte responsabilité sociétale. Ils agissent comme les traducteurs d’un débat contemporain, faisant état de réalités. Porter l’égalité femmes-hommes est alors un premier pas militant considérable qui ne serait que le reflet d’une société à laquelle nous aspirons tous : égalitaire. Par cette initiative, le ministère cherche à éveiller les communicants et leur proposer des alternatives inclusives, afin d’adopter une communication responsable. Si un tel outil est proposé, ce n’est pas par hasard. En effet, depuis toujours le monde de la communication et notamment de la publicité est très peu vigilant quant à la question de la représentation des femmes et aux usages des stéréotypes sexistes. Dans le milieu de la publicité, les stéréotypes sexistes ne s’arrêtent pas aux stéréotypes féminins, mais ces derniers restent tout de même majeurs. Dans les années 1930, les rares femmes embauchées dans les agences tiennent le seul rôle d’«expertes du point de vue de la femme». Elles sont ainsi chargées d'étudier les besoins et envies des femmes, agissant comme intime de leurs désirs et de leurs habitudes. Mais ces dernières ne s’occupent que de publicité de produits «pour femmes» : protection menstruelle, électroménager, bijoux, etc. La femme dans l’industrie publicitaire est simplement considérée comme assistante des hommes. 
«Dans les spots télévisés, les femmes sont six fois plus dénudées que les hommes, et dans 89 % des campagnes, ce sont les hommes qu’on présente comme des experts.» Christelle Delarue, fondatrice de l’association Les lionnes, qui lutte contre le sexisme dans la publicité.
     Dans les années 1920, la publicité créée rapidement un profil type de la femme-acheteuse : mère et femme au foyer. Il faut plaire aux femmes, car c’est elles qui poussent à l’achat. Pour cela, on met en avant les qualités esthétiques plus que techniques, les femmes n’étant pas aptes à recevoir des caractéristiques techniques complexes, mais détenant cependant une grande sensibilité à la beauté. Des écrits expliquent notamment que la femme a besoin de paragraphes courts, de gros titres, car «elles n’aiment pas trop réfléchir quand elles achètent». Ainsi, l’industrie publicitaire relate cette image dans les publicités, où la femme apparaît comme vénale, émotive, faible et n’agissant que par instinct. Le corps de la femme a par ailleurs toujours été un outil incontournable dans la vente de tous produits. La sexualisation de ce dernier n’était que très rarement justifiée. Pour un même produit, l’homme sera plus vêtu que la femme. Là où l’homme teste et présente le produit, la femme montre son corps. Le dessein de toute cette stratégie d’érotisation de la publicité est complexe à définir. Le corps de la femme suscite-t-il un désir masculin qui permet de vendre le produit, ou suscite-t-il l’envie de posséder ce corps féminin en achetant le produit ? Alors la publicité ne permettrait-elle pas également de susciter le désir féminin en présentant un corps féminin, qui pousserait à vouloir lui ressembler en achetant ledit produit. Ogilvy écrivait en 1963 que «quand vous utilisez les photographies d’une femme, les hommes se désintéressent de votre publicité. Quand vous utilisez une photographie d’un homme, vous excluez les femmes.» La publicité est un combat de recherche d’attention permanent, celui qui aura le plus de visibilité, le plus d’impact et le plus de produits vendus. Pour cela, l’usage de la sexualité est de mise, pour obtenir l’attention des consommateurs, placer la barre toujours plus haute en présentant des images toujours plus explicites. Au tel point que les consommateurs se montreront «insensibles au sexe». Ainsi, on peut remarquer que les publicitaires se demandent davantage de quelle façon un produit pourrait être sexualisé, au détriment des effets de cette sexualisation sur le public.
Outre cette sexualisation omniprésente du corps féminin dans la publicité, ce dernier est déformé dans un but purement mercantile : postures, proportions, expressions, etc. À tout cela, est ajouté des clichés de genre, la femme est plus petite que l’homme, craintive ou joyeuse, enfantine ou clownesque, et toujours soumise. De plus, les femmes non-blanches subissent davantage ce procédé, présentées comme animales, exagérant les images racistes de sauvagerie et de primitivisme. L’arrivée d’outils de retouches photo n’a cessé d'accentuer ces déformations, éliminant tous les détails qui vont à l’encontre du standard de beauté occidentale. Ride, poils, cheveux blancs, bourrelets, cellulite, vergeture, sont effacés, laissant place à un teint gommé, jeune et un corps mince dénué de toute «imperfection». La diffusion permanente d’images de corps tend à créer un type de corps parfait, calqué sur celui qu’on voit le plus. La publicité véhicule un ensemble de messages agissant comme des injonctions. Il est indéniable que pour l’ensemble des femmes, les injonctions permanentes à la minceur, l'épilation, au maquillage et au soin vestimentaire font partie d’une éducation sociétale normalisée, agissant sur la femme comme un problème permanent pouvant tourner à l’obsession. 
Publisexisme, Femvertising et Purplewashing
     Tous ces agissements de l’industrie publicitaire sont alors regroupés sous le nom de «publisexisme». La publicité se définissant tout d'abord comme une communication commerciale, créant des contenus médiatiques divers, dans le but d'induire des comportements d’achat. D’un autre côté, le sexisme est défini comme un système sociétal discriminatoire dans lequel les femmes sont désavantagées au profit des hommes. Ainsi, par combinaison de ces deux termes, le publisexisme est fondé sur des stéréotypes (représentation de la femme comme un groupe homogène), et des injonctions. Le publisexisme incite donc à fixer des rôles stéréotypés des femmes et des hommes. On peut ainsi repérer des signes visuels précis véhiculant le sexisme :
Un gros plan sur une partie sexualisée du corps ou absence de visage, comme une déshumanisation du sujet
La figuration dans une posture de soumission physique, donnant une position de subordination ou de victime
La présence des femmes dans la présentation de produits ménagers, équipement domestique ou de santé, descend la femme au rang de femme au foyer, mère, soignante, nourricière.
La mise en scène d’un couple homme-femme avec enfant, tend vers l’injonction d’hétérosexualité, de famille nucléaire et de maternité.
     Eli Rezkallah, artiste et photographe, met en lumière ces stéréotypes dans la publicité. Il imagine donc un univers parallèle où les rôles sont inversés. On retrouve l’homme soumis à sa femme, faisant la cuisine, le ménage, la servant, etc.
«Ces publicités ont été faites dans les années 1950 et j'ai senti à ce moment-là que leur état d'esprit était encore présent aujourd'hui dans les recoins cachés de notre société moderne». 
     Dans un second temps, on appelle femvertising ou purplewashing l’appropriation des luttes féministes par l’industrie publicitaire, à des fins donc commerciales. Ces termes définissent alors l'ensemble des stratégies politiques et marketing dirigés vers l'égalité des genres. Le but est ici de jouer sur les tendances, de plaire, de redorer son image, et cela passe par la récupération de combats actuels qui concernent à priori une large partie de la population. Le féminisme étant l’un d'eux, rendu accessible et tendance depuis quelques années, notamment par son apparition massive sur les réseaux sociaux. Les entreprises utilisant ce procédé œuvrent pour l’égalité des genres, mais la plupart ne se préoccupent pas des conditions des femmes en interne. L’enseigne H&M se revendique féministe depuis quelques années, en prônant le body positive*, mettant en avant des morphologies sortant des normes. Mais d’un autre côté, des ouvrières sont exploitées, sous-payées et maltraitées, le groupe est d’ailleurs régulièrement pointé du doigt pour infractions au droit du travail. La recette est simplement opportuniste et rentable, s’appuyant sur la récente accessibilité et popularité du mouvement féministe. Ce phénomène décrédibilise également la lutte et la réduit à un signe, une inscription, une phrase ou un symbole.
     Alors, nous pourrions être amenés à nous demander comment créer une communication efficace, non-sexiste, inclusive, ne faisant appel à aucun stéréotype et ne mettant en avant aucun cliché. Le ministère de l’égalité femme-homme propose dans son kit de communication non-sexiste une auto-évaluation. Cet outil a pour vocation d'aider non seulement les communicants, mais aussi tous les citoyens à décrypter et déceler les communications problématiques. Il permet un éveil et une prise de conscience aux luttes féministes. L’évaluation questionne le rôle des protagonistes (la femme à la maison, l’homme au travail), leur métier (homme dirigeant), leur proportion d’apparition (surreprésentation masculine), la parentalité (incompétence du père). Plusieurs critères de représentation physique et de posture sont remis en question, comme l’objectification des corps ou encore la place et l’attitude de ces derniers. On retrouve pour finir des critères d’accroche, définissant les mots employés et leur ton, ainsi que l’ambiance, comprenant le lieu et les couleurs retranscrites. Tous ces critères renvoient à des indicateurs précis : de rôle social, de position professionnelle, de présence, de parentalité, de représentation corporelle, de posture physique, sémantique, de tonalité, scénographique ou chromatique. Le rôle de ce test serait finalement de déceler le sexisme ordinaire dans la communication. Cependant, une communication idéale existe-t-elle ? Probablement pas. 
     L'image publicitaire n’est pas sans effet pour celui qui la voit, il est en outre primordial de véhiculer les bons messages. Nombre de consommateurs ne se reconnaissent pas dans les publicités qu’ils voient tous les jours. Plusieurs marques ont d’ailleurs mis en place un système de quota afin de tenter de représenter une grande majorité de la population. Toute campagne publicitaire doit répondre à plus de diversité, en incluant notamment des modèles aux couleurs de peau, origines, mensurations, âge, physiques, etc. variés. Les publicitaires ont toujours soutenu l’idée qu’il est nécessaire de mettre en scène un produit pour faire comprendre son utilité, passant ainsi par l'utilisation d'un corps. S’en est suivi la sexualisation progressive de ce dernier qui a conduit la publicité sur la voie du sexisme. Le produit, ne devrait-il pas être mis en avant au détriment du corps ? Une publicité qui ne mettrait pas en scène de corps humain ferait avancer le combat contre le sexisme dans la publicité, tout en permettant de se concentrer uniquement sur les caractéristiques spécifiques du produit.
*body positive : mouvement social en faveur de l'acceptation et l'appréciation de tous les types de corps humains.
- https://www.egalite-femmes-hommes.gouv.fr/initiative/kit-pour-une-communication-non-sexiste/
- https://antipub.org/rapport-sexisme-publicite-francaise/
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Publisexisme
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Purplewashing
Article n°2 - Danaée Cantat 
ESAAB 2021
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haruharudiary · 3 years
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Edito - Janvier 2021
HAPPY NEW YEAR 2021 ! (≧∇≦)/
C’est moi, la grande et magnifique Miura Haru, en direct de ma chambre à Namimori !
Tant de choses se sont passées durant cette année 2020 et mes dernières Allô Allô Interview datent d’il y a un moment maintenant (Hahi! Déjà un an !!) et j’ai donc décidé d’ouvrir ce blog afin de reprendre mes interviews ainsi que d’autres investigations sur les actualités Vongolienne.
L’idée m’est venue suite à une conversation très intéressante que j’ai eu avec l’adorable petit Reborn durant le marché de Noël qu’il y a eu à Namimori dernièrement. Y êtes-vous allé ? C’était fantastique ! Avec ma best friend Kyoko, nous avons pu goûter de delicious pâtisseries en forme de petits animaux ! (゚¬゚)
Mais je m’égare un peu.... (^^;)
Avant de commencer, je tiens à remercier toutes les personnes qui ont contribué à l’avancement de ce projet en acceptant de répondre à mes questions et qui ont prit de leur temps pour moi. Je remercie également mon petit papa et ma petite maman. 
THANK YOU !! ♡^▽^♡
Il est temps, maintenant de passer au numéro de ce mois-ci. Je vous invite à vous blottir bien au chaud dans votre plaid devant votre ordi ou votre tablette, un chocolat chaud à la main et je vous souhaite une agréable lecture ! ♥
Au menu ce mois-ci :
✩ INTERVIEW #1 : Interview exclusive du plus grand (et plus beau ♥) parrain de l’histoire de la mafia ! (ft. Tsunayoshi Sawada)
✩ HARU’S INVESTIGATION #1 :  Le monde de l’épée. “Comment j’ai plaqué le baseball pour devenir tueur à gage” by Yamamoto Takeshi (ft. Superbi Squalo)
✩ SANTÉ / BEAUTÉ :  Les 3 meilleures recettes de grand-mère pour être au top pendant les fêtes de fin d’années, by Bianchi
✩ MODE : Les 5 costumes de noël incontournables, by Reborn
✩ FUTA’S RANKING #1 : Les mafieux qui tiennent le mieux l’alcool
✩ HARU’S GOSSIP #1  : Les rumeurs du moment
✩ JEU  : Mots croisés de janvier
✩ MAFIA DAILY LIFE #1 : Résumons vos aventures du moment
✩ PETITES ANNONCES : Réclame des habitants
Bye bye  ~ ヾ(^-^)ノ
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ladyniniane · 4 years
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#Tagtonroman
Voici ma contribution au #tagtonroman que @queenfredegund et moi avons lancé. C’est parti !
1) Titre du ou des projets en cours et état d’avancement
J’ai fini en janvier le premier jet d’un roman de fantasy intitulé Larmes de givre et c’est sur celui-ci que va porter le tag. Il a été écrit sur deux NaNo et je dois maintenant réviser mon intrigue. C’est un projet qui m’est très cher car son héroïne m’accompagne depuis longtemps. J’ai également plusieurs autres projets se déroulant dans le même univers, des séquelles ou des prédelles parce que je veux explorer les autres pays de mon monde. L’un d’entre eux intitulé La messagère des morts est actuellement à l’état de notes et j’espère l’écrire lors du NaNo 2020. 
2) Résumé de l’intrigue
L’histoire prend place dans un pays au Nord du monde, où les cicatrices d’une guerre civile se referment peu à peu. L’héroïne, Sighild, a choisi la voie des armes et rejoint l’armée pour protéger ses terres. Après une manoeuvre militaire réussie, elle est choisie pour participer à une mission périlleuse où une magie dangereuse et ancienne semble à l’oeuvre. Les fantômes des anciens conflits ne ce sont en effet pas tout à fait évanouis. Du fracas des batailles aux volutes des enchantements, Sighild verra son courage mis à l’épreuve. Mais certaines luttes seront également intérieures. Elle devra ainsi faire face au poids de ses souvenirs et à son amour pour un homme qu’elle pense lui être inaccessible. 
3) Présentation du ou des protagonistes
Sighild, 19 ans, membre de la cavalerie et chef d’escouade 
Sa description physique (extrait) :
“La silhouette de Sighild était nerveuse et élancée. Ses mèches lisses et noires formaient un carré simple mais seyant, effleurant le milieu de son cou. La chevelure d’un guerrier ne devait en effet pas dépasser le haut de ses épaules. Ses traits, bien qu’anguleux demeuraient agréables à contempler. Ses yeux octroyaient quant à eux à son visage un cachet singulier. Le marron sombre du droit s’opposait au bleu glacé de son pendant, confrontant lumière et obscurité en un même visage. Âgée de dix-neuf ans, la proximité de la mort lui avait insufflé une sagesse amère dont témoignait son digne maintien. Drapée sans ostentation dans des tons froids, elle avait la beauté austère d’une lame nue. Son épée n’était d’ailleurs pas loin, posée sur son lit et ses haches de jet reposaient à ses côtés.”
Sa mère, une peintresse, est morte pendant sa jeunesse. Son père était un guide de montagne, un homme silencieux, pacifiste un anticonformiste. Sighild a passé beaucoup de temps avec sa grand-mère paternelle, une ancienne officière et une héroïne de guerre. Elle a grandi en écoutant ses récits, ce qui a planté les premières graines de sa vocation. Sighild a par la suite découvert son intérêt pour le maniement de l’épée. La récente guerre civile a confirmé sa volonté de devenir une guerrière et de protéger ses terres. 
 Sighild apparaît au premier abord comme une personne austère, quelque peu renfermée et distante. Elle offre ainsi parfois une façade lisse et sans aspérités. Il lui faut en effet du temps pour s’ouvrir aux autres. Elle craint également parfois de trop en dire sur elle et évite de se retourner sur son passé pour ne pas raviver de vieilles blessures. Elle aurait pourtant bien besoin de se confronter à ses vieilles douleurs pour pouvoir faire complètement son deuil. 
 Le fait que les membres de son escouade soient d’anciens compagnons d’entraînement l’aide pour ainsi dire beaucoup. Même sans cela, elle reste une meneuse efficace, capable de réagir en cas de danger, talents qu’elle va développer. Elle apprécie également de s’entraîner à la stratégie militaire via des jeux de plateau avec ses camarades. Elle sait conserver son calme dans un grand nombre de situations et se montrer efficace et impitoyable. 
Etant une personne assez directe et honnête, elle réfléchit beaucoup avant de parler par peur de trop en dévoiler sur ses émotions. Elle pense de même avoir du mal à juger correctement les émotions des autres. Elle saura se faire cependant plus rusée et manipulatrice au cours de l’histoire. Sighild est aussi très méfiante, à tort ou à raison. 
Sighild est travailleuse et motivée. Elle est fière de son statut de guerrière et respecte le code d’honneur qui va avec. Elle fait preuve d’une grande détermination et s’adapte pour trouver des solutions. Elle se découvre également une facette ambitieuse et désire gravir les échelons. 
Dotée d’un esprit vif, c’est une personne curieuse qui ne laisse passer aucune occasion d’apprendre. Elle aime particulièrement écouter les récits des marchands sur les terres lointaines, bien que n’étant cependant pas exempte de préjugés. Elle sait se montrer très aimante. Une fois qu’elle s’attache à quelqu’un, elle le fait de manière pure et entière et serait prête à tout pour ceux qui comptent vraiment pour elle. Elle possède d’ailleurs un côté romantique et rêve de rencontrer quelqu’un avec qui partager les épreuves de son quotidien. 
Elle apprécie beaucoup de marcher dans la nature. La forêt n’a pour ainsi dire pas de secrets pour elle. Elle s’y rend souvent en hiver pour nourrir les oiseaux. La cuisine et la pâtisserie figurent également au rang de ses passions. Elle se sert de ses délicieux gâteaux pour exprimer sa gratitude envers ses êtres chers et crée ses propres recettes. 
4) Présentation de l’univers (si c’est un roman de Fantasy)/du contexte
Voici les principaux pays de mon univers (je vais rester synthétique, promis ;) ) :
-Nordestrie : Pays où vit Sighild, connu pour ses hivers rigoureux. S’il s’est reconstruit après une guerre civile menée pour conquérir le trône, le traumatisme reste encore vif dans la mémoire des habitants. Le pays est réputé pour son armée professionnelle efficace et disciplinée. Il s’agit d’une monarchie dont l’actuelle souveraine est Iduna III. Le mode de succession se fait sur la base de la primogéniture absolue. Les hommes et les femmes disposent des mêmes opportunités et aucune discrimination n’est appliquée. La religion est monothéiste et basée sur le culte d’une déesse unique. Celle-ci est secondée par différents saints qui couvrent certains aspects spécifiques. 
-Ansélie : Pays frontalier, ses relations avec la Nordestrie sont particulièrement tendues. Suite à une guerre gagnée par la Nordestrie l’Ansélie, qui était autrefois une république, a éclaté en une multitude de seigneuries rivales qui se livrent des guerres fréquentes. Certaines se sont alliées par pragmatisme à leur voisin. Hommes et femmes sont en théorie égaux dans la société ansélienne mais obéissent à des rôles fixés et ségrégués. Le statut des femmes s’est cependant dégradé avec l’avènement des seigneuries rivales car les dames de la noblesse sont désormais utilisées pour sceller des alliances.
-Les sept tribus Emmetsch : Les Emmetsch sont un peuple matriarcal et matrilinéaire divisé en sept tribus qui s’allient et se font la guerre au gré de la politique du moment. Chaque clan est dirigé par une reine élue parmi le cercle des prêtresses, lequel est composé de membres du clergé choisies pour leurs mérites, leurs qualités et leur expérience. Si les clans partagent une culture et une religion commune, certaines traditions peuvent être spécifiques à une des tribus. Leur culte est monothéiste et centré sur une déesse double, La Mère, possédant une facette sombre et une lumineuse. Ce peuple est réputé pour son orfèvrerie et son goût de la danse et de la musique. 
-Zamna : Pays situé au Sud au-delà des mers, Zamna a envoyé plusieurs ambassades en Nordestrie. Les marchandises qui en sont originaires, telles que la soie, l’encens et le chocolat, sont particulièrement prisées. Il s’agit d’une nation insulaire qui n’a plus connu de guerre depuis longtemps. Cependant, de terribles intrigues ont lieu dans le palais sous un vernis de poésie et de raffinement. Il s’agit également d’un peuple matriarcal, bien que les rôles sociaux soient plus souples que chez les Emmetsch. Le pays est actuellement dirigé par une impératrice. Si des hommes ont régné par le passé, leurs règnes étaient considérés comme des intermédiaires en l’absence d’héritières. Or, l’impératrice a choisi de réformer la loi et de nommer son fils héritier en écartant ses filles, lesquelles ne resteront pas les bras croisés. 
(Il y a d’autres pays comme le duché d’Ysla et les steppes nomades mais on va en rester là).
Bonus : 
Playlist de mon roman 
-Winter Child, Cécile Corbel :
https://www.youtube.com/watch?v=l_6Ql_4UYMQ
- Breathing you, Cécile Corbel :
https://www.youtube.com/watch?v=-i3YaML84ag
-Emmène-moi, Cécile Corbel :
https://www.youtube.com/watch?v=GcTEaH6_otc
-Children of frost, Indica :
https://www.youtube.com/watch?v=KmhiVw72Liw
Voilà, dites-moi si vous voulez en savoir plus ou si vous avez des retours à me faire sur certains points !
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tomub · 5 years
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Depuis le début du mouvement des gilets jaunes de mystérieuses #LettresJaunes sont diffusées sur les ronds-points et les réseaux sociaux. Voici la 15 ème qui aborde, avec toujours autant de justesse et de poésie, l’imminence de la fin de ce monde et la responsabilité qui nous incombe.
Chers #GiletsJaunes , Chers hommes et femmes d’en bas,
Nous approchons d’un moment critique. Nous approchons d’un moment historique. Nous approchons d’un basculement de l’histoire. Nous approchons de la fin. Depuis plusieurs mois, nous menons bataille sur le terrain, ensemble, pour bloquer les tentatives suicidaires de ceux d’en haut. Nos vies, celles de nos enfants, et de nos petits-enfants sont sur un fil. Ne jouons pas aux équilibristes en mesurant les avantages ou les inconvénients de telle ou telle mesure constitutionnelle qui pourrait nous redonner, dit-on, des marges de manœuvres. Qu’on se le dise nous n’avons plus la main.
Nous n’avons plus la possibilité de définir à notre manière nos formes de vies. Qu’il s’agisse de comment travailler, de comment éduquer ses enfants, de comment manger, de comment produire, de comment s’habiller, de comment festoyer, de comment se regarder, de comment lutter, de comment partager, de comment s’embrasser, se rencontrer, de comment s’aimer ? Toute la vie est aspirée et dévorée par la machinerie d’en haut qui n’a cure de nos plaintes, de notre légalité, et de nos bons sentiments. Ceux d’en haut sont déjà des machines, et une machine, mes amis, ne sent pas, ne pense pas, elle calcule.
Chers Gilets jaunes, Chers hommes et femmes d’en bas,
En 2019, notre sol vivant, notre sol réel, à savoir tout ce qui nous entoure, la beauté et la richesse de nos paysages, la fraîcheur du bon matin, les odeurs de jasmin ou de lilas qui emplissent l’air des rues, les angoisses de la nuit noire, les brins de soleil caressant nos visages matinaux, et aussi le rire de nos enfants dans les jardins de l’innocence, tout cela se détruit, et disparaît dans les vagues monstrueuses de la bétonisation à outrance. Mais qu’on se le dise, mes amis, il n’y a pas de paix verte, de Greenpeace à l’horizon ! Ni même de taxe carbone ! Ni même d’écologie responsable ! Et encore moins de grenelle de l’environnement, ou de Cop 21, 22, 23 ! Tout cela n’est qu’un coup de pinceau vert sur l’immondice qui nous attend !
Alors Macron, et sa troupe d’en haut, auront beau nous souhaiter leurs meilleurs vœux. Ce n’est pas eux qui souffrent de la fin du mois, ni eux qui désespèrent de la fin du monde. Non, eux désespèrent du manque de croissance ; eux s’inquiètent seulement du manque d’adaptation de la France d’en bas aux impératifs marchands d’en haut. Aujourd’hui, notre lutte d’en bas est un combat total, et sans doute le dernier. Un combat contre l’extinction programmée de l’espèce humaine. Alors, il est temps que nous engagions une vraie organisation sociale dont la base sera locale pour s’élever à l’échelle mondiale. Les problèmes d’un congolais, d’un thaïlandais, ou d’un brésilien d’en bas sont aussi nos problèmes.
Tandis qu’à l’approche des soldes, on nous encouragera certainement à dévaliser les rayons des centres-commerciaux pour apaiser nos frustrations, imaginons-nous un vietnamien de 20 ans, délocalisé de sa terre natale où vit sa famille depuis des générations, se rendant à 6h du matin, seul, dans un champ de coton, ou dans d’immenses blocs métalliques froids, pour produire un vêtement de malheur ! Imaginons-nous la même entreprise se félicitant des bons résultats trimestriels ! Imaginons-nous maintenant, nous européens, quémander un crédit à la consommation pour enfin acheter ce fameux vêtement, ce fameux smartphone, ce fameux objet ! Imaginons-nous l’immonde ? Imaginons-nous le monde dans lequel nous vivons ? Le visage, le reflet de nos misères quotidiennes. Ce monde, notre monde. Celui que nous rendons insupportable, détestable, irrespirable, invivable au point de nous réfugier dans nos citadelles d’écrans, dans nos illusions, dans nos dénis…
Au contraire, imaginons dans nos immeubles, dans nos quartiers, dans nos villages, établir d’autres manières de produire, de consommer. Imaginons-nous une machine à laver par immeuble ? Imaginons-nous matin pêcheur, l’après-midi au soin des enfants, et le soir à préparer la fête du coin, ou le match de foot du lendemain ? Imaginons-nous conserver nos denrées dans les bocaux de grand-mères d’hiver, et dans des lieux de partageux ? Imaginons-nous briser la propriété privée qui nous enserre, qui nous chasse, qui nous isole, qui nous expulse ? Imaginons-nous la femme enceinte de 25 ans dont les besoins ne sont pas ceux de l’homme robuste de 35 ans ? Imaginons-nous un gardien de nuit travailler 40h dans le froid glacial, et imaginons-nous un banquier travailler autant dans un bureau climatisé, avec tasse de café et entremets ? Imaginons-nous ces deux tristesses réelles ? Alors imaginons-nous une inégalité réelle, et non cette égalité abstraite, celle d’un travail abstrait, celle où le travail n’est plus considéré à partir des besoins réels et vitaux, mais en vue de besoins fictifs et imaginaires ? Imaginons-nous alors un travail réel, un travail sensé ? Imaginons-nous enfin un visage humain ?
Chers Gilets jaunes, Chers hommes et femmes d’en bas,
Cette année, notre destin est encore entre nos mains. Saisissons notre chance, soulevons les questions qui nous tourmentent, et produisons des réponses radicales et réelles en dehors de tout artifice institutionnel. Notre monde se meurt, notre monde s’effondre, la vie humaine s’éteint. Nous avons rallumé une étincelle d’espoir ! Alors, enflammons nos villages, enflammons nos villes, enflammons la France, enflammons l’Europe, enflammons le Monde ! Que nos étincelles de révoltes jaunes se transforment en brasier créateur ! Que la destruction du quotidien se transforme en vitalité du lendemain !
Bonne année Jaune ! A nous !
Recette pour le repas de fin d’année :
1 – Pendant 40 ans, faites disparaître 60 % des animaux sauvages sur Terre.
2 – Mélangez 10 tonnes de plastique produites chaque seconde dans le monde.
3 – Ajoutez-y 237.000.000.000.000 de dollars, l’équivalent de la dette mondiale dans le monde.
4 – Saupoudrez le tout d’un yaourt ayant parcouru 9000km avant d’atterrir dans nos assiettes.
5 – Vous obtiendrez la destruction de l’humanité. Cette recette est illimitée. Elle procurera à ses invités un décès sur 6 dans le monde en raison de la pollution industrielle. Une dose de mortalité 15 fois plus importante que les guerres.
https://lundi.am/Lettre-Jaune-15-2019-annee-jaune
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mddlr · 3 years
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Tragique histoire d'amulettes
Conversation avec Victoria Abril
C’était midi et les membres de l’expédition étaient rassemblés autour d’un feu au bord du fleuve. Le désœuvrement nous laissait tous taiseux et renfrognés.  Au déjeuner l'ambiance était maussade. Chacun rivait son regard sur sa nourriture - des cuisses de flamands roses à la braise. Je crois m’y connaître en beauté féminine et j’affirme que c’est à sa grande beauté que Diana devait sa survie ce jour là. Port altier, beau visage volontaire auréolé d'une éblouissante blondeur cascadant sur ses épaules gracieuses ; je la quittais difficilement des yeux. Mon regard peinait à se détacher de cette femme splendide quand je me croyais tenu par la décence de faire semblant de contempler les splendeurs du paysage africain. Derrière elle, le grand fleuve roulait ses eaux avec la force tranquille d'un portefaix au repos. Je me délectais secrètement de la grâce avec laquelle Diana mordait dans sa viande. Sans ce puissant tropisme qui forçait mon regard vers elle, personne n’aurait vu surgir du fleuve le crocodile géant qui se jetait sur cette femme sans défense.
D’un bond je m’interposais entre Diana et l’énorme reptile puis je me jetais sur lui. Diana, sauvée, s’était éloignée de la rive pour se réfugier dans les bras de Punch Pilate, le guide de brousse. Tandis mes poings cognaient furieusement sur la bête, je n'avais de cesse d'esquiver ses redoutables mâchoires qui se refermaient en de puissants claquements tout près de mes oreilles. Le monstre et moi, dans un furieux corps à corps, roulâmes dans la boue de la berge pour tomber dans le lit du fleuve dont le courant nous fit dériver, lentement mais sûrement, vers les rapides. Bien qu’excellent nageur, j’avoue avoir bu quelques tasses dans les remous. Je me fis quelques bleus car nous heurtions fréquemment les rochers qui afleuraient de ces turbulents rapides. L'affreux reptile se défendait avec hargne et il me fallu en découdre. A force de coups de poings, je parvins toute de même à sonner la bête; j’en profitais pour ramper jusqu’à sa mâchoire que j’enserrais de mes bras pour la maintenir fermée. Afin de l'étouffer je lui avais bourré les narines avec le tissu déchiré de ma chemise et une jambe de mon pantalon. Je n'eu guère le temps de savourer cette victoire car le courant nous entraînait dangereusement vers les grandes Chutes Victoria : le flux du temps complice du Grand Zambèze semblait m'entraîner vers l'abîme. C’est en de telles circonstances que l’on revoit défiler en soi toute sa vie.
Je suis né le 2 janvier 1964 à Torigni, une petite bourgade normande où l’on peu voir encore aujourd’hui le château des Matignon. Le prince Albert de Monaco est d’ailleurs comte de Torigni par le mariage de Margueritte Grimaldi avec un Goyon de Matignon en 1421. De nos jours les femmes de ces campagnes n’accouchent plus à Torigni la maternité ayant été fermée depuis longtemps. Ma mère a très mal vécu son accouchement ; l’obstétricien, qui lui avait paru désinvolte, ne fit rien pour la rassurer. Il n’arrêtait pas de siffler Carmen pendant toute le durée du travail. Il faut sans doute voir là l’origine de ce fond anxieux de mon tempérament que je m’acharne depuis toujours à sublimer par la recherche de l’aventure. J’ai grandis dans ce paisible bocage qu’avait dynamisé, après guerre, une industrie laitière en plein développement. Mon père était ouvrier dans une laiterie qui produisait des tonnes de beurre.
Ce n’est pas dans ma région que le camembert fut inventé. En effet, Camembert se situe dans le pays d’Auge (département de l’Orne). C’est là que Marie Harel (née à Crouttes en 1761) apporta sa dernière perfection au fromage de Brie dont un prêtre réfractaire, l’abbé Bonvoust lui avait donné la recette en remerciement de sa protection. Marie qui n’était mue que par la pure charité chrétienne céda après une âpre résistance à l’insistance de l’abbé qui voulait lui témoigner sa reconnaissance en lui livrant la recette du célèbre fromage de Brie. Elle fut récompensée par le ciel qui lui inspira ce style si raffiné et novateur pour l’ensemencement et la fermentation des pâtes. L’innovation s’imposa rapidement et fut plébiscitée. L’Empereur lui-même fit les louanges de l’invention de Marie Harel. La reconnaissance universelle de cet ultime perfectionnement avait rendu nécessaire une nouvelle appellation pour ce fromage qu’il fallait désormais distinguer du brie. L’esprit du temps, qui était misogyne, empêcha de baptiser cette innovation fromagère du nom de Madame Harel ; aussi lui donna-t-on le nom de son village. Celui où je grandi n’a pas la même renommée bien que son toponyme soit marqué, en petits caractères, sur de nombreux emballages de beurre, et de packs de lait.
J’ai acquis très tôt dans ma vie une effrayante certitude; mon papa exerçait des violences conjugales sur ma maman. Souvent la nuit, alors que je faisais des cauchemars et que j’allais les rejoindre à leur chambre, je les surprenais en train de se battre ; c’était si violent, qu’exténués, ils n’arrivaient pas à crier. Mon papa étant très fort, je n’osais intervenir. Un été, un jour que je rentrais du centre aéré plus tôt que prévu, je les vis se battre dans la cuisine, sur la table. Cela m’avait beaucoup choqué; bien qu’étouffés par l’effort, leurs cris exprimaient une telle rage que j’en étais effrayé. Je préférais ne pas me montrer et allais pleurer seul au verger. Ma mère avait une grande force d’âme trempée dans l’austère morale de mon grand-père ; aussi me préservait-elle des horreurs qu’elle subissait de mon père en me camouflant avec habileté ses bleus et peut-être même, ses plaies (car je trouvais parfois des gros pansements plein de sang dans la petite poubelle des toilettes).
Ce que je vis cet après midi là était le comble de l’horreur. Ma mère avait survécu ; mais jusqu’à quand tiendrait-elle? Ne la retrouverais-je pas morte un jour ?
Alors qu’il aurait du être le rempart pour elle et que son devoir était de la protéger et de lui faire du bien, mon père  agressait sauvagement ma mère avec une violence inconcevable comme j’avais pu voir dans la cuisine. Maintenant j’en avais acquis la certitude, non seulement mon papa n’aimait pas ma maman mais il fallait qu’il la détestât pour la traiter ainsi. C’est ainsi que j’ai décidé de tuer papa.
Pour Freud, l’origine du sentiment de culpabilité s’enracine dans le meurtre mythique du père ; « c’est le meurtre qui crée la loi » ; cette étape incontournable du développement psychique est l’embryon même du surmoi. Bien entendu, il ne devrait pas s’agir d’un vrai meurtre avec sang et coups. Pas de massacre donc mais création de sens sur un plan purement symbolique ; tuer le père s’est imposer sa propre loi, faire émaner de soi sa norme ; autonomie ne signifie rien d’autre. Un tel moment est éminemment jouissif. A l’époque je ne connaissais pas Freud et en aurais-je entendu parler qu’il ne me serait pas venu à l’idée de le lire, bien que la passion de lire me soit venue très tôt.
J’étais tout petit que je su précocement ânonner la litanie de l’alphabet. Au souper, j’entrais souvent en contemplation devant mon assiette de potage ; les yeux du bouillon y tournoyaient en spirales parmi des milliers de lettres en vermicelle. A coup de cuillère à soupe je lançais le grand carrousel de la galaxie Gutenberg, sans doute plus pour faire l’intéressant que pour y chercher du sens. Quand ma mère, pour m’encourager à la lecture, m’expliqua que les livres étaient plein de vermicelles et qu’arrangés avec plus ou moins de bonheur ces vermicelles racontaient des histoires, je demandais à ma maman si l’on achetait les livres chez l’épicier. « C’est à la librairie qu’on achète les livres mon enfant et le monsieur qui les vend s’appelle un libraire ». « Quand je serais grand je veux plus être épicier, je serais librairie. » Une vocation aurait pu naître là si, un peu plus tard, grâce à la télévision, les aventures de Daktari et de Flipper le dauphin - ne m’avaient fait dévier vers mon destin d’aventurier. J’étais alors porté par un courant paisible sur le grand fleuve de la vie, dont les eaux claires de l’enfantine insouciance ne s’étaient pas encore chargée du limon de l’expérience ; tous mes soucis d’alors se résumaient à des histoires de fraises tagada dont je me trouvais trop souvent lésé.
Finalement, c’était le bon temps. Les enfants chantaient a tue-tête Made in Normandy le tube de Stone et Charden, une grande blonde et un petit brun en costumes à paillettes qui crevaient les écrans télés à l'époque. Puis est venue l’époque des premiers émois qui troublent d’une douce inquiétude nos relations avec les jeunes filles. Or, l’une d’elle occupait toute la place dans mon cœur. Par égard pour ce premier amour, je tairai son nom car elle est actuellement au gouvernement. Appelons la Laure. Le bocage vallonné des environs de mon village est parcourus par des petits cours d’eau dans lesquels nous aimions barboter pendant l’été avec les copains et les copines. Après nous être aspergés copieusement en construisant des barrages et des moulins sur les ruisseaux nous allions croquer des pommes de glace sous l’arbre qui nous livrait son ombre.
Un jour je m’étais endormis au pied d’un de ces pommiers de glace et fis un rêve, qu’aujourd’hui encore, j’ai bien du mal à interpréter car Laure n’y apparaît pas. Dans ce rêve je suis au milieu d’un verger où les paysans ramassent les pommes. J’avais l’air de flemmarder au milieu de tous ces gens courbés au travail aussi étais-je mal à l’aise. Un grand vieillard qui ressemblait à mon grand-père était à côté de moi et me demanda si j’allais mieux. J’avais le dos fourbu car j’étais allongé sur un tas de pommes que j’avais écroulé. Le vieillard me dit ; « Sais-tu, jeune homme, comment on appelle ces tas de pommes avant qu’on les chargent dans le banneau ? – Non. – On appelle ça des tombes. – ça vient du latin tumulus qui veut dire tas, lui dis-je, fier de me montrer instruit d’autres choses que ces trucs de paysans – Peut être bien, me répondit-il. Vois-tu ces paniers qui ressemblent à des mesures. J’avisais ses boites cylindriques en bois plié à la manière des boites de camembert. – Et, bien ces mesures, on appelle ça des métans. Une barbée est égale à deux métans ; chaque homme, s’il n’est pas manchot, peu donc porter une barbée de pommes. Tu vois quand un homme à vidé sa barbée dans le banneau, il pose une pomme sur la grande natte à liteaux que tu vois là-bas où sont les femmes. C’est avec ces pommes qu’on mesure la quantité de pommes chargées dans le banneau. On la mesure en corbelle ; une corbelle vaut quatre métans (ou deux barbées). Sache mon gars qu’il faut quarante cinq corbelles pour presser un tonneau de cidre. Tu sais, mon gars, un tonneau de cidre ça se mesure en « pot de cidre ».  Et oui…
C’est à ce moment là que je me réveillais.
Peut-être est-ce ce rêve étrange qui me révéla mon goût pour les mathématiques. Ne serais-ce pas plutôt mademoiselle Pommerette mon professeur de mathématique de quatrième (malgré son nom et ses bonnes joues rouges mademoiselle Pommerette n’était pas normande ; elle venait du Cantal). Il est sûr que ces deux choses là ont pesé dans ma décision d’entreprendre des études scientifiques. C’est mademoiselle Pommerette qui m’a fait connaître Einstein pour qui j’avais conçu une admiration sans bornes. La théorie de la Relativité suscita en moi un enthousiasme juvénile qui m’entraîna dans les plus hautes spéculations. Heureusement la révélation de mon peu de dispositions pour la science physique m’est venue assez tôt. Ayant compris qu’il faudrait à l’humanité attendre deux ou trois siècles avant de trouver un autre Einstein, un profond sentiment de découragement me conduisit à couper court aux études et à renoncer même au baccalauréat. C’est ainsi que je décidais de partir à l’aventure.
L’aventure commença avec le service militaire qui m’envoya à Tahiti où j’avais été pistonné par le directeur de la laiterie où travaillait mon père. Il ne faut pas croire tous ces gens qui font les blasés et qui vous disent que la beauté des vahinés est une légende que les agences de tourisme entretiennent pour vendre le paradis tahitien. Le charme tahitien est incompréhensible à qui ne l’a connu. « Je puis dire n’avoir rien vu du pays et de ses Maoris avant d’avoir parcouru et presque vécu les croquis de Gauguin. » a écrit Victor Segalen dans son Journal des îles. Pour ma part, j’ai eu le sentiment symétrique de n’avoir jamais rien compris à Gauguin avant d’avoir vécu à Tahiti et avant d’être envoûté définitivement par les îles Marquises.
Le bateau d’Hiva Oa était resté au mouillage dans la Baie des Vierges. Une baleinière faisait la navette pour débarquer tout un collège de jeunes filles que les vacances d’été venaient de libérer du pensionnat où elles étudiaient l’artisanat traditionnel, le tourisme, la cuisine et autres savoirs pratiques dispensé par les religieuses d’Atuona. Marie-Louise m’avait dit que sa sœur arriverait aujourd’hui par ce bateau. Émoustillé, j’assistais au débarquement, assis sur la plage dont à mes pieds, les galets étaient vigoureusement remués par d’infatigables rouleaux de vagues qui s’échouaient sur eux en grommelant. Guettant celle qui pouvait être sa sœur, je cherchais  dans la foule un visage qui lui ressembla à Marie-Louise qui, je dois l’avouer, n’avait pas une belle figure. Bien que sa grand-mère ait voulu, sans que j’aie rien demandé, que Marie-Louise devienne ma vahiné, l’intéressée, arguant qu’elle avait déjà un fiancé, ne cru pas cela convenable. Elle me conseillait plutôt d’attendre sa sœur qui devait rentrer du pensionnat par le prochain bateau. J’observais ces adolescentes dont je ne me sentais pas si éloigné en ce temps là avec une concupiscence sur laquelle il me semblait n’avoir plus aucune prise. La plupart n’étaient pas vraiment jolies ou bien trop jeunes. Puis, commençant à m’ennuyer de cette contemplation dont j’avais finis par avoir honte, il m’apparut une jeune femme dont la silhouette charpentée et harmonieuse fit bouillir tout mon sang avec la soudaineté du lait sur le feu. Des traits forts n’entamaient pas la grâce de son visage ; une grâce calme et grave, de celle que Gauguin rendit si bien par son génie ; et la gravité patricienne de son regard donnait à ses yeux la profondeur de l’océan en ses latitudes. Elle était vêtue d’un courte jupe en jean et d’un tee-shirt rouge sous lequel se devinait une poitrine qui invitait irrésistiblement à baisser les yeux. Alors le regard glissait sur toute la cambrure de son corps pour tomber à ses pieds. Et là l’œil s’arrêtait voluptueusement dans la contemplation d’une cheville qu’un délicat tatouage polynésien encerclait de sa troublante géométrie ; jamais semblable spectacle n’avait alors bousculé tout  mon être dans une telle tension érotique.
Ce fut ma pedis revelatio. Elle n’avait pas le pied fin, bien qu’il fut harmonieusement proportionné. L’effet qu’il produisit sur moi reste un profond mystère. Il ne fait pas de doute que le merveilleux tatouage qui ornait sa cheville n’était pas pour rien dans cette mystérieuse influence que je n’hésite guère à rattacher au mana. J’ai depuis eu bien des occasions de contempler les pieds de bien des femmes et chaque fois la sidération que certains d’entre eux produisirent sur moi n’a de cesse que de faire rejaillir ce souvenir déjà ancien avec la même force d’évocation vive et poignante qui attise le désir jusqu’à l’exaspération. Tous les pieds de femmes ne possèdent pas le même mana. Avant cet événement je n’avais jamais remarqué ces chaînettes, ornement devenu courant, qui embrassent d’ors des chevilles que parfois elles ne savent guère embellir.
Finalement, depuis lors j’ai pas mal bourlingué. J’ai fait tous les métiers. J’ai été serveur dans un grand café viennois, serre-frein sur le transsibérien à l’époque de la perestroïka, installateur de fosses septiques en Terre Adélie, j’ai aussi été dentiste en Afrique sub-tropicale. Je retrouvais même la Polynésie en devenant garagiste à Maupiti. En 1997 j’étais trader à Taiwan. La crise asiatique m’a mis sur la paille et j’ai vécu un an comme musicien de rue dans les grandes capitales du monde. Je me faisais des pourboires en interprétant la Walkyrie au flageolet diatonique. C’est pour vous dire que l’âme humaine, ça me connaît, c’est mon capital. Après avoir amassé une petite fortune en vendant des enfileurs anal+ dans les bordels de Tokyo, j’eus l’idée d’ouvrir ma petite Agence d’Investigations Privée à Paris ; les histoires de cocus et les haines conjugales en tous genres devinrent alors mon principal gagne-pain. Il en fut ainsi jusqu’à ce que, fatigué de la vie parisienne, je passe le concours d’Assistant Qualifié de Conservation du Patrimoine et des bibliothèques (grâce à la validation de mon expérience de bibliothécaire privé de feu Boris Eltsine). »
 -          « heu… et le crocodile ? demanda madame Abril.
-          « Ah, oui ! le crocodile…
-          « Vous n’allez pas me dire que cette histoire s’arrête à la Chute Victoria.
-          « Hum. Peut-être que si au fond. Au génitif prêt...
-          “Vicky! ¡Se reanuda el rodaje! ¡Pedro dice que debes venir!
-          « ¡Vengo! … Il me faut y aller. Je vous quitte à regrets car vraiment ce tournage m’ennuie. Je me demande comment Pedro a pu descendre si bas ? Un remake de Tarzan ! vous rendez-vous compte ! Enfin… On se revoit demain monsieur le conseiller technique pour la natation. Sans vous ce tournage serait mortellement ennuyeux.
-          « Vous êtes trop gentille avec moi Victoria. »
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plumeetprose · 3 years
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"Sans public, on n’est rien." #SharonStone . Grande nouvelle, le 7ème volet du magazine @tastymomentsmag est disponible en ligne GRATUITEMENT . Son lien : https://gum.co/mYdXj (Disponible en bio) . Entre ses pages découvrez et redécouvrez tout un florilège de recettes, des astuces beauté, remèdes de grands-mères, et bien d'autres surprises encore qui n'attendent que vous. . Cliquez sur le lien, taper 0 et télécharger sans plus attendre votre magazine. . À tous, bonne lecture et un grand merci à @loubnaguillory et @les_delices_de_kenza les créatrices de ce super magazine pour lequel j'ai pris plaisir à participer aux côtés de @sugardises_gourmandises et @la.cuisine.dassia et bien d'autres participantes toutes plus géniales les unes que les autres. _____________________________ #Blogger #RecetteSimple #CuisineSimple #Citation #CitationDuJour #FeedFeed #FoodInstagram #InstaFeed #Funn #EasyRecipe #TheFeedFeed #InstaYummy #Eaaats #InstaGood #InstaFood #Foods #InMyKitchen #FoodOfTheDay #Blogueuse #RecetteFacile #Foodies #InstaPic #Magazine #Kdo #Cadeau #Gratuit (à Villeurbanne) https://www.instagram.com/p/CNx7dWLjT2b/?igshid=14kofoqybi2z9
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toffavoyance · 1 year
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Bain de purification à base de l'ananas.
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omagazineparis · 20 days
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EvasHair ou les secrets d’une belle chevelure
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Raiponce n’a qu’à bien se tenir ! Les secrets de beauté d’une longue chevelure vigoureuse nous sont enfin dévoilés si l’on en croit la formidable histoire d’Eva. Mais quelle est donc la formule magique de cette entrepreneuse à l’initiative des soins pour cheveux EvasHair ? Ouvrons plutôt le livre de sa vie... capillaire ! L’huile de ricin noire d’Haïti ou lwil maskriti Petite île nichée au cœur des Caraïbes, Haïti a bien des trésors enfouis dans la nature luxuriante qui l’entoure. Tout commence dans l’arrière-cour du grand-père d’Eva dans le village de Piton. Au milieu d’un paysage verdoyant, toute la famille est au fourneau pour une recette des plus captivantes. L’ingrédient principal : les graines de ricin. Ces graines proviennent d’un arbre appelé couramment ricin commun. On en extrait une huile végétale prodigieuse : l’huile de ricin noire d’Haïti. Appelée lwil maskriti en créole haïtien, on la nomme également lwil palma kristi dans les Antilles-Guyane. Ce produit naturel s'obtient par un procédé traditionnel ancestral. Reconnu pour ses multiples bienfaits, on l’utilise essentiellement pour le soin des cheveux. La formule beauté de EvasHair pour des cheveux en bonne santé Comme beaucoup de femmes françaises d’origine afro-caribéenne, Eva s’est très vite posée la question de l’entretien de ses cheveux. En effet, les cheveux crépus demandent une attention particulière par sa nature plus fragile que les cheveux lisses. Il est souvent sec et déshydraté car il produit peu de sébum. Ce qui le rend cassant sous le climat tempéré occidental. Lorsqu’elle fut en âge de se coiffer toute seule, Eva a très vite mesuré l’ampleur de la tâche. A voir : Créez un chignon de mariage original et surprenez vos invités Puis, sujette à de fortes chutes de cheveux, elle en est arrivée au point de tout couper après plusieurs tentatives de traitements en tout genre. C’est alors qu’elle se souvient des recettes familiales de son enfance. Pour Eva, ce sera un vrai retour aux sources après plusieurs méthodes infructueuses. Lwil maskriti retentit alors comme une formule magique ! EvasHair : un procédé artisanal pour une huile de qualité L’huile de ricin noire est appelée également huile de carapate. À Haïti, elle est élaborée par EvasHair dans le plus grand respect de la tradition haïtienne. Dans les cuisines des grands-parents d’Eva, les graines sont d’abord récoltées à l’état brut puis triées afin de les purifier de tout résidu. Elles sont ensuite grillées au feu de bois puis pressées dans un mortier en une pâte lisse et homogène à l’aide d’un pilon. La grand-mère d’Eva utilise également un moulin artisanal avec lequel on obtient des résultats plus rapidement. Pour finir, elles sont torréfiées jusqu'à obtenir une huile de couleur ambrée à la délicieuse odeur de noisette. La légende veut que tout passant dans l’arrière-cour participe à la préparation de lwil maskriti. Ceci, afin de déjouer le sort de tout esprit mal intentionné qui passerait trop près du chaudron et influerait sur son contenu... Les belles retombées d'une huile prodigieuse Pour cette huile qui contient 30 fois plus de polyphénols que l’huile de ricin classique, le procédé de fabrication artisanale permet de conserver tous ses nutriments et vitamines. Riche en oméga 3, 6 et 9, elle contient de la vitamine E ainsi que de l’acide ricinoléique. Après une utilisation régulière de cette huile extraordinaire, le miracle opère : Eva retrouve une magnifique chevelure qui suscite l’admiration de tous. Aujourd'hui, la demande est telle qu’Eva a créé une coopérative familiale et travaille avec des agriculteurs locaux dans le cadre d’un commerce équitable. Une relance économique nécessaire pour cette petite région rurale qui permet ainsi à beaucoup d’enfants d’aller à l’école.  L'huile de ricin noire d'Haïti ou lwil maskriti EvasHair pour la croissance et la beauté de vos cheveux. EvasHair propose des produits pour tous les types de cheveux Des campagnes créoles d’Haïti au reste du monde, EvasHair révolutionne toutes les routines capillaires ! Hydratante et nourrissante, lwil maskriti favorise la pousse et l'épaississement de tous les types de cheveux. Elle traite également les cheveux secs, cassants et dévitalisés ainsi que les cuirs chevelus irrités et pelliculeux. Son utilisation se diversifie également pour les cils et les sourcils ou encore pour l'entretien de la barbe des messieurs. A voir : Visage rond : les coupes de cheveux qui vous sublimeront Sur la peau on l'utilisera comme démaquillants ou en soin anti-rides. Recommandée pour les massages, elle va apaiser les tensions musculaires, les douleurs abdominales et soulager les états grippaux. La tradition veut que tout bon haïtien emporte partout avec lui cette huile multifonction ! À l’heure des extensions, tissages et autres wigs, une alternative naturelle semble nous être offerte pour arborer une crinière de reine. Alors, seriez-vous tentée à votre tour d'écrire une nouvelle page de votre histoire ? Read the full article
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Le goût de ma grand-mère : sushi au maquereau
Le goût de ma grand-mère : sushi au maquereau
Il y a des souvenirs qui réchauffent nos cœurs et illuminent nos journées. Ce sont des moments simples mais précieux passés en famille. Pour moi, ces souvenirs sont liés aux sushis de maquereau que mes grands-mères me préparaient avec amour. Ces plats étaient plus qu'un simple repas, ils étaient le centre des réunions de famille et un symbole d'amour et d'harmonie.
Nos grands-mères adoraient les sushis de maquereau et aimaient les préparer pour nous. Mes grands-mères utilisaient du maquereau grillé, soigneusement mélangé à du riz vinaigré pour créer une base riche et savoureuse. Des petites carottes et des petits pois ont été ajoutés pour donner de la couleur et de la texture. Les légumes finement hachés ajoutent de la douceur et du croquant.
Mais le véritable secret de cette recette réside dans l'omelette. Ma grand-mère avait l'habitude de préparer les œufs, de les couper en longues et fines lamelles et de les déposer délicatement sur les sushis. Cette décoration ajoutait non seulement à la beauté visuelle du plat, mais aussi à sa richesse gustative.
Pour accompagner ce plat principal, mes grands-mères préparaient toujours un certain nombre d'accompagnements. Tout le monde se réunissait autour de la table et dégustait ces plats chacun à son poste. Mais le vrai plaisir n'était pas seulement dans la nourriture, mais aussi dans le temps passé à bavarder, à rire et à partager des histoires. Ces moments de partage amical étaient la meilleure partie de la vie.
Recette de sushi de maquereau de grand-mère
**Ingrédients
2 filets de maquereau
2 tasses de riz à sushi
1 carotte coupée en morceaux
1/2 tasse de petits pois
2 œufs
2 cuillères à soupe de vinaigre de riz
1 cuillère à soupe de sucre
1 cuillère à café de sel
**Comment faire.
Cuire le riz à sushi comme indiqué sur le sachet.
Dans un bol, mélanger le vinaigre de riz, le sucre et le sel jusqu'à dissolution.
Ajouter ce mélange au riz cuit et bien mélanger. Laisser refroidir. 2.
2.**Cuire le maquereau.
Saler les filets de maquereau et les faire griller jusqu'à ce qu'ils soient bien cuits.
Lorsqu'ils sont refroidis, briser le maquereau et l'ajouter au riz à sushi. 3.
3.**Préparer les légumes.
Faire bouillir les carottes et les petits pois jusqu'à ce qu'ils soient tendres. Ajouter au mélange de riz et de maquereau.
4.**Fouetter les œufs et les faire cuire jusqu'à ce qu'ils soient tendres.
Battre les œufs et former une omelette. Lorsque l'omelette est refroidie, la couper en longues et fines lamelles.
5.**Assembler les sushis.
Disposer les lamelles d'œufs en guise de décoration sur le riz à sushi mélangé au maquereau et aux légumes. 6.
6.**Ajouter les accompagnements.
Disposer les sushis au maquereau sur un plateau et les garnir des accompagnements de votre choix.
Conclusion.
Chaque bouchée de ce sushi au maquereau me rappelle l'amour et l'attention de mes grands-mères. La recette de ma grand-mère est simple mais pleine de saveurs, un plat qui célèbre un moment autour de la table avec la famille. En recréant ce sushi, nous perpétuons non seulement la tradition culinaire, mais aussi l'esprit d'harmonie et de bonheur qui y est associé. Ce faisant, nous honorons leurs souvenirs et le temps précieux qu'ils ont passé ensemble.https:
//amzn.to/3X4kHij
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medialivresgratuits · 3 years
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Les bonnes recettes santé de nos grands-mères Sabine Jeannin pdf completo
Les bonnes recettes santé de nos grands-mères
strong>Alimentation Sabine Jeannin
Les bonnes recettes santé de nos grands-mères Sabine Jeannin pdf completo - 素晴らしい作家のSabine Jeannin が美しいLes bonnes recettes santé de nos grands-mèresの本を書いています。 心配しないでください。Les bonnes recettes santé de nos grands-mèresの件名はページごとに読むのがとて���興味深いです。 この本には391ページあります。 あなたが読むのに退屈を感じることはないと思います。 この素晴らしい本は、大手メーカーDelvilleから出版されています。 Les bonnes recettes santé de nos grands-mèresを読むと、あなたの人生がより楽しくなります。 コンテンツの背後にあるアイデアをお楽しみいただけます。 すぐにLes bonnes recettes santé de nos grands-mèresをノートパソコンに簡単にダウンロードしてください。. この本を見つけたり読んだりすることにした場合は、Les bonnes recettes santé de nos grands-mèresの詳細を以下に示します。
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によって Sabine Jeannin
4.5 5つ星のうち495 人の読者
ファイル名 : les-bonnes-recettes-santé-de-nos-grands-mères.pdf
ファイルサイズ : 23.1 MB
L'auteur tient un discours préventif : comment comme nos grand-mères privilégier des attitudes qui permettent de demeurer en bonne santé : hygiène de vie alimentation remèdes naturels boissons thérapeutiques... ?Arrière la pharmacie et place au bon sens de vos grand-mères pourrait-on dire après avoir fermé cet ouvrage plein d'idées astucieuses.Car l'auteur d'une famille de médecins a tout noté et d'abord évoque les breuvage...
Les bonnes recettes santé de nos grands-mèresを読んだ後、読者のコメントの下に見つけるでしょう。 参考までにご検討ください。
Dans ce livre remarquablement documenté sont décrites des recettes très complètes sur les breuvages de santé (tisanes potages jus de fruits et de légumes...) le bien-être (bains relaxants massages soulageant la douleur) les soins corporels; mais sont également abordés les remèdes pour combattre tous les petits maux qui nous empoisonnent la vie quotidienne.Tout y est détaillé depuis la cueillette des plantes en passant par la préparation et jusqu'au dosage pour la "dégustation".Qu'il s'agisse de coupures brûlures crampes et autres maux de gorge ou de dents si vous ouvrez cet ouvrage vous aurez beaucoup de mal à le refermer !
Les bonnes recettes santé de nos grands-mèresに興味がある場合は、Dis-moi où tu as mal : Je te dirai pourquoi Anticancer : prévenir et lutter grâce à nos défenses naturelles Le Meilleur Médicament c'est vous ! Ma bible des huiles essentielles TV lobotomie : La vérité scientifique sur les effets de la télévision Le régime paléo: Le régime sans al.. Tous en forme ! : Beauté alim.. Le Meilleur Médicament c'est .. LE PLAN DETOX ENERGIE ET TON.. Changez d'alimentation Journal d'un magnétiseur : Récit.. Du temps de nos grands-mères Je recycle : Stop au gâchis ! Les petits trucs qui facilit.. Une année de conseils jardin-m.. Trucs & astuces pour votre l..などの同様の本を読むこともできます。
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beaute-dautre-fois · 4 years
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Pour tous les adeptes de la bière, sachez qu'autrefois nos grands-mères l'utilisait pour des recettes beautés. Elle s'en servait pour avoir une peau plus fine et plus fraiche.
https://beautedautrefois.blogspot.com/2019/08/avoir-une-peau-fine.html
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