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#tortionnaire
Les bourreaux du bonheur
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Ah, cher lecteur, dans notre monde où les avancées technologiques font passer l’humain pour un dinosaure en voie de disparition, il semble que certaines âmes charitables aient décidé de, faire du mal aux autres, une véritable discipline olympique. Il ne suffit plus de vivre dans une société où la misère est aussi courante que les McDo au coin de la rue ; il faut maintenant en rajouter une couche en s’acharnant sur ceux qui ne sont déjà pas au mieux de leur forme. Un peu comme si, voyant un homme tomber d’un escalier, on se précipitait pour lui donner un coup de pied, "histoire de l’aider à le finir plus vite". Il y a quelque chose de profondément fascinant, presque artistique, dans cette capacité qu’ont certaines personnes à identifier les plus vulnérables et à les abattre avec la précision d’un sniper professionnel. Que dis-je, c’est un talent, une vocation même ! Après tout, tout le monde n’a pas cette capacité innée à détecter la moindre fissure dans l’armure de quelqu’un et à la transformer en faille béante. C’est un peu comme si ces bourreaux du bonheur étaient dotés d’un sixième sens pervers, un radar à détresse humaine qui leur permet de cibler les plus fragiles pour les finir d’une phrase assassine. - Un collègue déprimé à cause d’une rupture amoureuse ? Parfait ! Rien de tel qu’une remarque bien sentie sur son incapacité à garder une relation pour enfoncer le clou. - Votre ami traverse une période de chômage difficile ? Génial ! Pourquoi ne pas lui rappeler que le marché de l’emploi est "super dynamique" pour les gens "motivés", sous-entendant évidemment qu’il n’en fait pas partie. Et puis, soyons honnêtes, quel plaisir plus raffiné y a-t-il que de voir quelqu’un sombrer encore plus profondément dans le désespoir après votre intervention bienveillante ? Ces gens, ce sont les véritables champions du monde de la petitesse d’âme. Là où certains cherchent à tendre la main pour aider, eux, ils préfèrent l'utiliser pour les pousser et si possible, vers le fond du gouffre. Ils se délectent de cette souffrance qu’ils infligent, convaincus que leur "franchise" ou leur "honnêteté" est une forme de service public. Dans leur monde, faire du mal à quelqu’un qui va déjà mal, c’est presque une mission divine, une façon de tester la résistance des autres, tout en évitant soigneusement de regarder leurs propres échecs en face. Mais ne soyons pas trop durs avec ces tortionnaires du quotidien. Après tout, il faut bien que quelqu’un mette du piment dans la vie, et quoi de mieux qu’un peu de sel sur les plaies des autres ? Sans eux, comment apprécierait-on la vraie bonté, la véritable empathie ? Ils sont un rappel constant que, parfois, le malheur n’arrive pas par accident, mais par la main bienveillante de ceux qui prétendent vous aider. Ça fait juste mal davantage quand c'est des personnes que l'on croyait être des amis ! Alors, chers bourreaux du bonheur, continuez votre noble mission. Soyez fiers de vous, car si un jour vous avez besoin d’un coup de main pour relever la tête, il est fort probable que vous ne trouverez personne pour vous la tendre. Et vous savez quoi ? Vous l’aurez bien mérité. La prochaine fois que vous croisez une âme en peine, souvenez-vous que vous avez deux choix : l’élever ou l’achever. Mais gardez en tête que celui que vous abattez aujourd'hui pourrait bien être celui qui vous aurait relevé demain. Et ça, mes chers amis, c’est ce qu’on appelle l’ironie de la vie mêlant l'ironie du sort ! Pourquoi relever quelqu'un quand on peut l'enfoncer ? Le sport favori des âmes sans grandeur ! David SCHMIDT Read the full article
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mlm-blues · 6 months
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How about now?
je prends les poses de grace kelly ooooo pour toi ca ne suffit pas aaaahh alors je chante un peu comme freddie MMMMMM mais que faut-il aue je sois SOIS SOIS SOIS !
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ernestinee · 4 months
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J'ai terminé "Acide Sulfurique" d'Amélie Nothomb.
Sur certains aspects, ça fait un peu écho au dernier jour d'un condamné, lu récemment. J'ai eu envie de le relire. L'ado devait le lire pour l'école et je m'en réjouis depuis le début de l'année et finalement c'est annulé car la période côtée se termine plus tôt que prévu.
L'histoire est celle d'un camp de concentration, organisé comme une télé réalité. Des personnes sont choisies en fonction de certains critères pour devenir des prisonniers ou des gardiens tortionnaires. Les prisonniers meurent vraiment. Des caméras suivent les faits et gestes de chacun. Parmi eux, la charismatique et intelligente Pannonique et parmi les gardiens, l'horrible et bête Zdena, qui comme tout le monde,est sous le charme de la première. L'émission atteint une audience paroxystique, le voyeurisme est à son comble et plus les gens se dégoûtent de regarder et plus ils regardent. Pannonique se voit responsable de la survie de son unité et risque gros pour tenter de les sauver, elle va profiter du fait que Zdena ait un regard critique sur elle-même.
Une grosse réflexion sur les moteurs de la survie et sur les responsabilités dans l'horreur. Qui est le plus coupable du succès d'un show télévisé dans lequel les gens meurent ? Les tortionnaires ? Les concepteurs ? Le public ?
C'est ma troisième lecture, j'y découvre encore des nuances.
⭐⭐⭐⭐⭐
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perduedansmatete · 11 months
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deux des raisons pour lesquelles je pense que je serais une bonne recrue pour un gang c'est que je résiste à la douleur et que même les choses que je veux dire j'arrive pas à les dire alors celles que je ne dois surtout pas dire je vous laisse imaginer !!! vraiment en toute objectivité une membre de qualité en cas de dénonciation et d'interrogatoire sous torture moi je vous le dis... par exemple là il est 5h45 du matin et je viens seulement d'écrire des trucs que je voulais absolument dire depuis très longtemps à quelqu'un sans savoir comment au lieu de dormir... (mais pour ma défense c'est un tortionnaire très talentueux et dans ce cas là je suis contente d'avoir craché le morceau car je ne vais pas finir exécutée a priori et je ne devrais tirer que du positif de ces révélations)
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ferrasufe · 3 months
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Hier soir, dans le creux de mes rêves est venu
Se glisser l'éclat ténébreux du cauchemar...
Sans prévenir et sans crier gare
Dans les plis de mes draps m'a mise à nue...
J'ai vu de mes yeux éveillés au fin fond du sommeil
Les pupilles heureuses et la bouche souriante de la figure aimée
Nous échangions insouciants des baisers sans pareils
Sur une chaise longue dans un jardin clair où le soleil rayonnait
Je pleure encore ce bonheur imaginaire
Et je tremble que son image ne vienne de nouveau me hanter
Pourquoi ainsi se faire bourreau, tortionnaire
Quand il ne reste plus une cendre à laisser s'envoler ?
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icariebzh · 7 months
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 "Le ventre est encore fécond, d'où a surgi la bête immonde." Bertolt Brecht
"Elle est vivante, elle a encore La haine au ventre, la rage au corps La bête immonde Qu'elle tourne au loin comme un vautour Ou Rampe et ronge tout autour La bête immonde Depuis le temps qu'elle fait le trou De sa tanière grise Là-bas, ici, partout Au coeur de chacun de nous Elle est l'enfant que la bêtise A conçu avec l'ombre La bête immonde Depuis le temps qu'on laisse faire Tous les suppôts de son enfer La bête immonde Qu'elle a vomi des Gestapo Dans toutes les guerres, tous les ghettos La bête immonde Que les salauds dans les salons Lui trouvent des excuses Lui trouvent des raisons Plébiscitées par les cons Elle est la fille de la ruse Qui naît des décombres La bête immonde O pleure, pleure ma mère la terre Des larmes de siècles et de sang O pleure, pleure des gouttes d'océan Sur les chants qui montent des wagons Les camps, les tortionnaires Les frères qui clouent leurs frères Au poteau des religions O pleure ma mère la terre Au fond de tes entrailles gronde La bête immonde Mais qui va lui planter le pieu dans le coeur ? Qui va l'amputer du goût de l'horreur ? Elle qui étrangle les ethnies Étrangle les poètes Étouffe les hommes honnêtes Au bâillon des calomnies Il lui faut faire sauter la tête Avec sa propre bombe La bête immonde Depuis qu'elle nous pollue l'histoire A coup de glaive, à coup de gloire La bête immonde Que son crachat sur ton drapeau Dépend de la couleur de peau La bête immonde Depuis qu'elle rôde avec sa faux Emblème de son règne Depuis qu'elle dit Je t'aime Aux cagoules, aux échafauds Il faut cribler de chrysanthèmes Jusqu'à ce qu'elle succombe La bête immonde O pleure, pleure ma mère la terre Des larmes de siècles et de sang O pleure, pleure des gouttes d'océan Sur les bouquins, dans les bûchers Les cris des ratonnades Sur les croix des croisades Et les continents barbelés O pleure, ma mère la terre Au fond de tes entrailles gronde La bête immonde Mais qui va lui planter le pieu dans le coeur ? Qui va l'amputer du goût de l'horreur ? O pleure, ma mère la terre Au fond de tes entrailles gronde La bête immonde O pleure, ma mère la terre Au fond de tes entrailles gronde La bête immonde." Claude Lemesle
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L'expression "pervers narcissique" n'existe pas en psychanalyse, c’est un raccourci « psychologisant » qui prête à confusion et à accusation précipitée.
La perversion narcissique apparaît pour la première fois sous la plume de Paul-Claude Racamier en 1986 dans Entre agonie psychique, déni psychotique et perversion narcissique, puis en 1987 dans La Perversion narcissique, puis en 1992 dans Génie des origines.
Elle a été popularisée dans les années 1990 par deux auteurs : Marie-France Hirigoyen et Alberto Eiguer. Puis, d'autres ouvrages ont repris le flambeau.
Malgré un écho populaire important, ce concept — qui n’en est pas un pour cause de laxisme lexical — reste marginal et limité à la littérature francophone, en partie pour la bonne raison que toute perversion est un trouble du narcissisme.
Les maladies n'étant jamais définies à travers une personnification, il ne peut y avoir aucune définition médicale directe du « pervers narcissique », pas plus que de l'autiste ou du psychotique.
Seule une définition de la perversion est envisageable ; à ne pas confondre avec la perversité, telle personne choisissant d'utiliser des stratégies perverses dans ses relations avec les autres…
Petit topo sur la notion de perversion en psychanalyse:
Par la structure de langage incorporé, le sujet se relie à son (lot de) savoir inconscient selon trois modalités logiques: la névrose à partir d'une position "je ne veux pas savoir", la psychose "je ne peux pas savoir" et la perversion "je sais bien, mais quand même (...je sais dénier ce savoir).
Le fonctionnement de la perversion peut se saisir à partir de la formule du fantasme $<>a.
Dans sa stratégie, le pervers s'identifie à l'objet a (voix ou regard) pour se faire l'instrument de la jouissance de l'Autre et lui faire supporter sa propre division ($) à laquelle il apporte ainsi un démenti.
L'autre du pervers, sa partenaire, incarnant alors, à son corps défendant, l'être-sujet du pervers ($), dont il dément la division en lui attribuant, par un leurre, le Phallus (qui est l'instrument d'une jouissance supposée sans entrave).
Autrement dit la partenaire du pervers est élevée à la position du grand Autre non-barré.
Mais s'étant laissée prendre au jeu du pervers, elle se trouve assujettie à son caprice qui peut à tout moment lui retirer ce Phallus qu'il lui a attribué.
Le pervers avait initié ce procédé enfant, en s'identifiant à sa mère et en faisant d'elle une "mère-phallique" (dans son fantasme, cela ne signifiant pas qu'elle le soit réellement) lorsque, pendant ses absences, il allait dans son armoire humer ses vêtements, essayer ses affaires les plus intimes, imaginant ainsi connaître ses jouissances ; et c'est cette fixation qui l'a conduit à la perversion.
La partenaire du pervers vient ainsi se substituer à "LA Femme qui n'existe pas" de ses fantasmes.
Le sujet pervers, faisant subir à sa partenaire ses caprices, se fait "maître" et "éducateur" pour elle, convaincu qu'il lui apprend tout ce qu'elle ignorait, sa jouissance et son désir.
Évidemment le leurre n'est pas tenable longtemps, la victime qui ne comprend rien à l'affaire d'autant plus qu'elle peut être terrorisée et jugée par son tortionnaire comme n'étant pas à la hauteur - cela se produit au moment où, sur le point de révéler que c'est lui qui est en cause, dans un dernier sursaut pour ne pas être obligé de reconnaître sa propre impuissance, il va rejeter celle-ci comme un déchet...
Pour recommencer avec une autre.
La perversion apparaît en définitive comme une tentative désespérée et nostalgique, profondément conservatrice, de vouloir codifier la transgression de la Loi.
Autrement dit escamoter le Réel de la castration.
http://graphorismes.tumblr.com/image/144498081873
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grain-de-rien · 1 year
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[A l'occasion de30 jours pour écrire; #Vivantes]
Portée par la caresse d'un courant délicat, une respiration profonde délie la constriction de sa lente asphyxie. L'ombre dans le ciel se disperse, des mélodies aériennes l'étreignent et des incantations bordent son cœur, comme l'exorcisme guttural de ces années versées dans le mal, ...
captive d'un œil prédateur et froid tapis dans le soir, de murmures hostiles serpentant les nuits noires. A la merci d'un tortionnaire logé sous la chair, lui fracassant le crâne, déchirant ses nerfs, tailladant sa peau au teint si clair, diluant l'éclat bleu du cristal dans ses yeux, elle disparaissait dans les profondeurs d'un pessimisme épais.
Combien de cris pour ne plus souffrir, d'entailles pour oublier de mourir? Combien se souviennent enfin, pour apprécier de nouveau la porté d'un sourire?
Grain de Rien, 2023, à l'occasion de 30 jours pour écrire
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claudehenrion · 7 months
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La ''Sagesse des nations'' ? 
Je dois confesser que mon incompréhension est totale devant les attitudes des soi-disant ''grands hommes'' qui croient diriger le monde alors qu'ils ne font que le mener vers des abîmes sans fond, avec un entêtement qui pourrait confiner à de l'admiration si le sujet n'était pas effroyable... La ''sagesse des Nations'' fut longtemps ''de fait''. Elle est devenue une farce ! Et un des sujets sur lesquels nos leaders sont le moins compréhensibles, concerne tout ce qui touche à la Russie. Un bref ''retour sur images'' permettra de voir plus clair dans le drame qui pourrait, géré comme il l'est, faire ''Pschitt'' dans des délais assez courts.
(1)- Un peu d'histoire : pendant près d'un siècle, tous les prétentieux qui s'auto-qualifiaient de l'Intelligentzia ont limité leur analyse politique et leur compréhension du monde à un suivisme inconditionnel de l'URSS, de ses performances lamentables et de ses maîtres abominables. Cette erreur grossière –en réalité une faute majuscule-- est inexplicable : c'est une pandémie, qui a fait des ravages sur tous les continents. Les moins jeunes d'entre nous n'ont pas oublié ces temps, pas si lointains, où il était soi-disant préférable d'avoir tort avec Sartre que raison avec Aron...
Cet attrait mortifère pour tout ce qui provenait du côté gauche du spectre politique a déformé des générations d'étudiants français qui, une fois adultes, n'ont eu ni le courage ni l'honnêteté de reconnaître qu'ils s'étaient fourvoyés ! Les français qui ont eu 20 ans dans ces années de plomb se souviennent aussi de la mode quasi-obligatoire qui avait fait de Staline et de ses tortionnaires de véritables héros et des modèles à suivre, en ces temps où un anti-communiste ne pouvait être qu'un chien (Sartre n'en démordrait jamais !) : des cataractes de louanges ont été déversées à la mort du dictateur aux 80 millions de suppliciés, par une classe politique sans âme.. (Par exemple, Staline a été directement responsable de la mort, par une famine organisée, de quelque 5 millions d'ukrainiens... Qui en parle, qui l'évoque, qui s'en souvient, qui fait des comparaisons ?)
(2)- Deux décennies plus tard, les horreurs, les crimes, les mensonges permanents ayant été exhumés par l'Histoire, et la planète ayant enfin été débarrassée de ce cancer, la Russie a voulu reprendre sa place, et rattraper son siècle et le mouvement de la vie... C'est dans un pays dévasté que Vladimir Poutine, évidemment pas un saint (mais pas plus ni moins que les autres politicards), est arrivé au pouvoir, avec –normalement-- de la bonne volonté ici ou là, et de bonnes et de moins bonnes choses dans ses idées et ses intentions. Mais il était bien obligé de dire la vérité sur le régime qui l'avait précédé, et cette vérité n'était pas facile à avaler pour toute les anciens ados-gauchos entre temps arrivés aux manettes (dont ils se servent si mal !) : s'ils avaient été honnêtes, ils auraient dû renier la totalité des idées farfelues de leur jeunesse... Mais pas question ! Alors … ''Mort à Poutine'' ! Le despote, ce tyran, ce va-t-en guerre, etc, c'est lui et lui seul : après avoir tout pardonné au monstre Staline... ils ne passent rien à son successeur. Comment appelez-vous ça, vous ?
Ajoutez à ça le manque absolu de culture historique des américains (un proverbe US ne prétend-il pas que ''un européen médiocre est obsédé par l'histoire, alors qu'un américain médiocre est oublieux de l'histoire'', = a mediocre european is obsessed by history, whereas a mediocre american is oblivious of history ?) qui n'ont jamais compris la différence qu'il pouvait y avoir entre l'URSS et la Russie... et ont conservé Poutine comme ''ennemi public n°1, à abattre à tout prix'' –ce qui explique 95 % de la terrible crise en cours : la Russie doit être anéantisée, comme l'URSS l'a été.
(3)- La crise dite ukrainienne, dont nous avons déjà rappelé les vrais contours (cf. notamment nos éditoriaux des 4 août et 16 novembre 2014 où, très en avance, nous annoncions avec précision tout ce qui s'est passé 7 ans plus tard), est arrivée à point pour conforter l'anti-poutinisme chronique des nostalgiques, des cuistres, des oublieux... et permettre d'accuser le nouvel homme fort russe de tous les péchés... de l'ancien régime. Personne ne dira que Poutine soit blanc comme neige. N'hésitons pas à le répéter : c'est un vrai ''hijo de puta'' (dit comme ça, ça a l'air moins grossier !)... mais ni plus ni moins que ses con frères.
C'est alors que les fausses bonnes consciences déchaînées ont joué les profs de morales éculées, au contraire de quelques esprits retardataires, rétrogrades, conservateurs, nostalgiques, voire ''complotistes'' s'il faut en passer par là, parmi lesquels je revendique une place : ces rares déviants murmuraient que les faux remèdes allaient très vite se révéler ''plus pires'' que les analyses officielles : on n'humilie pas impunément un grand pays qui possède dans les 7000 ogives nucléaires (soit plus que tous les autres réunis !) : leur diagnostic erroné ne pouvait proposer que des solutions catastrophiques... Les sots imprévoyants ont mis le monde sur une trajectoire qui va droit dans le mur, sans échappatoire, à terme... et rien n'est fait pour donner une chance à l'intelligence : seule l'émotion de l'instant est estimée digne d'être entendue et écoutée. On sait où peut mener cette forme de sentimentalisme instinctif : notre Président vient d'en faire une superbe (?) démonstration....
(4)- Très peu de portes sont ouvertes, dans les têtes de nos Nuls : (a)- Poutine vaincu capitule plus ou moins totalement. Mais ne rêvez pas, ô cassandres étoilées pour JT désinformateurs : si c'était envisageable, on aurait commencé à ne pas voir que des preuves du contraire..... (b)- Il envisage d'arrondir son (immense) pré carré en s'offrant toute l'Ukraine et au-delà : une guerre extérieure pour résoudre une crise intérieure est un classique de l'Histoire, sauf qu'il n'y a pas de crise intérieure ! Ce qui est le plus probable, c'est qu' il veut ''sa'' Crimée et ''son'' Donbass. Au delà, il n'a ni les possibilités ni les moyens de rêver, et c'est tant mieux. Les fausses menaces –toutes sans preuves : je vous mets au défi d'en trouver le début de commencement d'une seule-- sont faites pour conditionner l'opinion publique occidentale.... (c)- l'effondrement de l'économie russe (qui entraînerait un réveil de la crise monétaire et financière qui n'est pas encore cicatrisée)... Pour le moment, c'est le contraire qui se déroule. Qui ploie sous les sanctions ? Les sanctionneurs... ce qui est un gag !
Pas très réjouissant, tout ça, comme perspectives, car pour le moment, le résultat est indiscutable : après 2 ans de soi-disant blocus de Poutine... c'est Macron qui est assiégé dans son palais (dit ''les lisiers'' par nos justiciers-en-tracteur)... Et deux pays sur trois, au monde –dont les plus grands, et dont tous ceux qui joueront un rôle demain--, se sont dé-solidarisés des postures pro-Ukraine de l'Europe et soutiennent Poutine (Une question : qui s'en soucie, chez nos dirigeants et nos journalistes ? Personne ! Nos pseudo-démocrates d'opérette sont aveugles et sourds par système : incapables de sortir de leurs préjugés et des bourrages de crâne des ''pro-Doxa'' !).
Il y a un an, dans ce même Blog, je n'excluais pas une issue violente dans les deux ans, et j'écrivais : ''La menace est réelle, car nos aveugles se font de plus en plus provocants. Pourrait-elle évoluer bientôt en conflagration plus générale ? L’histoire n’est pas avare d’exemples, hélas ! où une idée initiale échappe à ses anciens maîtres''. Et depuis, par l'impéritie et le manque absolu de ''vista'' de nos dirigeants dramatiquement myopes, rien ne permet de lever, fût-ce un tout petit peu, cette hypothèse qui ressemble de plus en plus à une hypothèque... Macron ne vient-il pas, coup sur coup, de tirer deux salvinettes qui oblitèrent les espoirs d'une paix ''harmonieuse'' en décrétant que ''Poutine ne doit pas gagner'' (sic ! Sous entendu : nos 8 canons ''Caesar'' et nos 100 tonnes d'obus --promis, mais pas livrés : on ne les a pas !-- vont mettre la Russie KO, ça ne fait pas de doute !), et qu'il envisage maintenant d'envoyer les deux escouades que les dons de notre ex-beau ''matos'', sacrifié pour aucun résultat, lui laissent disponibles. Poutine, dit-on, n'en dort plus, de trouille ! Non ! J'rigole !, disent nos ados ! Moi... je ris jaune.
H-Cl.
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pretty-lovely-things · 6 months
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Dis-moi...
Je t'aime. Est-ce que toi tu m'aimes ? Dis-moi que tu m'aimes. Donne-moi du rêve. Redis-le encore et encore sans jamais t'arrêter. Je veux que tu le cries aux toits, mais aussi que tu me le chuchotes à l'oreille, sans aucune retenue. Ne me torture plus s'il te plaît. Mes yeux cherchent dans les tiens une once d'amour. Serait-tu une pierre sans aucun cristal ? Non, ce n'est pas ça...
Je t'aime, dis-moi que tu m'aimes. Pourquoi ne le dis-tu pas de tes belles lèvres enivrantes ? N'entends-tu donc pas mon cœur qui se livre à la dernière des symphonies ? Ton joli visage, aux formes amoureuses, contredit tes paroles de la forme d'un couteau. Tes yeux me font la demande de prendre mon envol, et tes mains me tiennent fermement contre toi.
Je t'aime, dis-moi que tu m'aimes, ne me fuis pas alors que ton corps me supplie de m'accrocher. Quelle belle créature es-tu donc ? Tourmenté et complètement tombé dans le piège, je ne suis plus que ton pantin. Ne jouons plus à ce jeu enfantin. Affronte-moi enfin et je déclarerai forfait.
Je t'aime, dis-moi que tu m'aimes. Hélas, quand donc l'amour est-il devenu un crime ? Assume ton crime, et je deviendrai, moi, le plus réprimé de l'histoire. Parle-moi d'amour, et je t'offrirai mon cœur. Effleure-moi, et je te baiserai tout le corps.
Ai-je tort ? Rester à tes côtés était-ce donc une pauvre erreur ? Je veux que tu me le dises.
Je t'aime, alors dis-moi que tu m'aimes. Utilise-moi, touche-moi, maltraite-moi, appelle-moi, rejette-moi. Et dis-moi, est-ce que tu m'aimes ? Ne sois pas ta tortionnaire et dis-le moi. Alors je t'accueillerai dans mes bras, car je ne suis rien sans toi. Je t'aime, alors dis-moi que tu m'aimes.
J.A
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mmepastel · 8 months
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Quel beau livre que celui-ci, de Lola Lafon : La petite communiste qui ne souriait jamais. C’est un biographie atypique de Nadia Comaneci, dont je me souvenais, lors des Jeux Olympiques ultérieurs à ceux qui ont fait instantanément sa gloire, ceux de Montréal en 1976. Plus tard, en 1980 à Moscou, ou à Los Angeles en 84, elle était attendue, et je savais l’aura qui accompagnait.
Pendant la lecture du livre, j’ai regardé en parallèle ses prestations lors des moments phares de son parcours en compétition. Comme Lola Lafon, j’ai essayé de scruter son visage, j’ai vu ses sourcils bien droits, ses ombres sous les yeux. J’ai essayé de deviner ce qu’elle pensait, ressentait. C’est impossible. Elle est opaque. Et c’est vrai que ses sourires sont rares, même en 1976, même quand elle détraque la machine à afficher les notes qui n’arrive pas afficher le premier 10 de l’histoire correctement !
Que se passe-t-il dans sa tête lorsqu’au Texas, elle est sommée de monter sur la poutre alors qu’elle a le bras qui la fait souffrir horriblement ? Elle y va néanmoins, exécute la plupart de ses figures sans appui, sauf pour la sortie, ce qui l’emmène droit à l’hôpital juste après la fin de l’épreuve, hôpital où on lui fait comprendre la gravité de son infection, les conséquences possibles qu’elle a frôlées. Peu importe, elle a fait gagner son équipe.
Il y a quelque chose de militaire dans son abnégation, mais de mystérieux aussi. Profondément intime. Peut-être un combo de talent, de volonté et de discipline, un mélange d’égo et d’oubli de soi insolite.
Oui, son entraîneur était spécial, mélange de père débonnaire et de baratineur, mâtiné de tortionnaire. Mais elle l’a aimé, et probablement dominé, à sa manière. Dès son plus jeune âge, elle n’a pas dit ses limites, et elle s’est ainsi protégée des attentes excessives. C’est du moins ce qu’elle dit. Quand on l’écoute parler dans les interviews tardives où elle ressemble désormais à une américaine plus vraie que vraie, il y a quelque chose qui reste opaque. Une façon de ne rien révéler de ses sentiments, de ses émotions. Elle garde ses secrets.
Et pourtant quel destin incroyable. Être une étoile au moment même où le régime communiste du fou Ceausescu se durcit, ce fut au début une chance, avec cet entraîneur Belà qui décida d’égaler voire de surpasser les russes, puis une malédiction. Elle devint alors une vitrine du communiste. Elle vécut la dépossession de son corps. Qui devait rester performant malgré la puberté, la tristesse, la privation. De 1981 à 1989, vivre en Roumanie, c’était très dur, tout autant pour elle que pour le reste de la population. La peur de la délation, la Securitate partout, la nourriture nulle part, le chauffage à 14, des décrets qui condamnent l’avortement, qui exigent des femmes de faire des enfants (5 !) (on est là dans un « réarmement démographique » pur et dur qui fait frissonner). Elle finit par faire de l’ombre à Ceausescu et tomba en disgrâce ; elle était surveillée, traquée, devint le jouet de son fils, jusqu’à sa fuite, de nuit, à pied, à travers la Hongrie, encore mystérieuse, trop proche de l’effondrement du régime pour être bien vue, devenue suspecte. On l’a accusée, en Occident, d’avoir bien profité du système et de l’avoir fui pressentant qu’il était en phase terminale. Et une fois au USA, la traque à nouveau, par les journalistes qui commentent tous ses faits et gestes.
Dans la biographie, Lola Lafon renvoie dos à dos les deux acteurs de la guerre froide. Dans une interview, elle parle de peste et de choléra. Au fond, le capitalisme est-il vraiment synonyme de liberté ? Ici, nos téléphones nous géolocalisent, le corps des femmes est tout autant scruté et commenté, la réussite est tout aussi ardemment recherchée. Elle refuse de simplifier ce conte de fée qu’on voudrait nous faire avaler : la petite fée, l’écureuil bondissant a rejoint l’Occident pour devenir libre ? Pas si simple. Et dans cette biographie atypique où la narratrice fait comme si Nadia commentait ses chapitres, la gymnaste au téléphone ou par mail, nuance la grisaille de la dictature, le soleil des USA, l’absence de liberté. Elle minimise la souffrance. Elle ne s’apitoie jamais.
Plus elle parle, moins elle se révèle et reste une énigme, de celles qui font les mythes.
NB : ci-dessus, les 7 épreuves où Nadia Comaneci a obtenu un 10/10 en 1976 à Montréal, à l’âge de 14 ans et est entrée dans l’histoire, celle de la gymnastique, mais aussi dans la grande.
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taramboyle · 10 months
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Mehdi et Clovis vont se retrouver prisonniers des intempéries. Heureusement, ils sont conciliants. Poursuivis par quatre tortionnaires, ils vont s'entraider et beaucoup apprendre l'un de l'autre...
Les Amants Contraires 🧡 Taram Boyle
#MardiConseil #gays #Lecture #lecturedujour #Lecturedumoment #lesamantsinseparables #romanGay #romance #romanMM #lgbtq #homosexualité #homophobie #homoerotique
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lalignedujour · 11 months
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Rien ne nous prouve qu'on ne vit pas dans un trou de gruyère immense.
J'ai du mal avec la fête. Cette débauche d'énergie qui part en fumée, en sacs poubelles et en cotons démaquillants. L'association de la dépense avec le plaisir. Et le buffet, inimaginable sans produits animaux.
Le concours du plus beau déguisement est gagné par un éleveur déguisé en tortionnaire de massacre à la tronçonneuse. Sa combinaison maculée de sang, je pense que c'est du vrai sang. Il a chez lui du sang à disposition, j'imagine que ça coûte moins cher que du colorant rouge.
Il joue au tortionnaire, tout le monde rit ; c'en est vraiment un, tout le monde mange.
Je vais arrêter les fêtes. Et les "mais nous c'est pas pareil", "mais nous c'est pas exagéré", "mais ça leur fait plaisir", me font monter le vomi.
Et si je fuis la fête, ça me déprime aussi de perdre en lien, à cause de la fête. Que j'y sois ou pas, savoir que la fête existe me déprime.
Ce serait vraiment bien si c'était vrai, cette théorie du trou de gruyère géant.
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sarahaubel · 11 months
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Adèle et moi.
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Je ne chante ni bien ni mal et c’est là tout mon drame. Pas assez bien pour qu’on s’extasie, pas assez mal pour qu’on en rit. Le genre de moyenne supportable sur 2min30 mais qui donne envie de me fourrer du sopalin dans la bouche au bout d’une heure. Et là réside une partie du problème. J’ai de l’endurance. En témoignent mes partenaires de karaoké. Accrochée à son micro tel un bulot à son rocher une femme réussit l’exploit de chanter une semaine d’affilée sans boire ni manger. Mes amis sont trop aimables pour m’interrompre, je doute qu’il faille les en remercier. Ils supportent, sourient, serrent les dents sans aucun doute, se risquent même parfois à taper dans leurs mains ou à chanter avec moi ce qui, je vous met en garde dès à présent, a toutes les chances de me relancer avec plus d’ardeur encore. Je donne dans le vibrato de fond de gorge légèrement nasillard, toujours en rythme avec ce qu’il faut de justesse pour penser moi-même que j’envoie du lourd sur Adèle (prenez la mesure de l’ego). Sans parler de mon faciès. Sourcils froncés et petite moue de tête à claques, parfois même quand c’est trop bon je ferme les yeux. S’ajoute à ça une maîtrise inégalée du yaourt franco-français qui a tué une seconde fois ma tendre Dalida dans la tombe. Aux oreilles des autres c’est une torture lente. Vous connaissez le supplice de la goutte d’eau ? Au commencement on se dit que c’est inoffensif, à l’usure on massacrerait sa propre mère pour que ça s’arrête. La goutte d’eau c’est moi. Envoyez-moi à Guantanamo, je serais votre meilleure arme, tortionnaires.
Maintenant que je me suis confessée et mes vacances approchant voici un avertissement : Ne sortez jamais vos guitares en ma présence messieurs. Je me jetterais avec allégresse sur l’occasion pour massacrer vos interprétations.
Je suis à la chanson ce que le taboulé industriel est à la gastronomie française. À petite dose ça passe encore mais un peu trop et c’est l’étouffement garanti. Vous êtes prévenus.
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ecrisettaistoi · 1 year
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Pas d'issue
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Pas de paradis,
pas de lendemain,
il n'y a qu'ici, aujourd'hui,
demain
pour faire quelque chose de bien.
Vos divinités sont des escrocs,
des tortionnaires, des sanguinaires
pour légitimer le fait que vous êtes
des escrocs, des tortionnaires,
des sanguinaires.
Vingt millions de dieux
depuis l'origine de l'humanité
et pas un seul pour expliquer
qu'il ne vaut pas, qu'il ne mérite pas
d'être célébré
par la mort d'un seul humain.
Fatigue éternelle,
comme la connerie du genre humain
qui croit encore que demain
sera mieux qu'aujourd'hui
en versant du sang sur la terre
qui nous porte tous,
tous autant que nous sommes.
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Petit retour sur la notion de perversion en psychanalyse, et ses rapports avec la père-version
Par la structure de langage incorporé, le sujet se relie à son (lot de) savoir inconscient selon trois modalités logiques: la névrose à partir d'une position "je ne veux pas savoir", la psychose "je ne peux pas savoir" et la perversion "je sais bien, mais quand même ...je sais dénier ce savoir).
Le fonctionnement de la perversion peut se saisir en inversant l’ordre des lettres dans la formule du fantasme ($<>a), ce qui donne: a<>$
Dans sa stratégie, le pervers s'identifie à l'objet a (voix ou regard) pour se faire l'instrument de la jouissance de l'Autre et lui faire supporter sa propre division ($) à laquelle il apporte ainsi un démenti.
L'autre du pervers, sa partenaire, incarnant alors, à son corps défendant, l'être-sujet du pervers ($), dont il dément la division en lui attribuant, par un leurre, le Phallus (qui est l'instrument d'une jouissance supposée sans entrave).
Autrement dit la partenaire du pervers est élevée à la position du grand Autre non-barré.
Mais s'étant laissée prendre au jeu du pervers, elle se trouve assujettie à son caprice qui peut à tout moment lui retirer ce Phallus qu'il lui a attribué.
Le pervers avait initié ce procédé enfant, en s'identifiant à sa mère et en faisant d'elle une "mère-phallique" (dans son fantasme, cela ne signifiant pas qu'elle le soit réellement) lorsque, pendant ses absences, il allait dans son armoire humer ses vêtements, essayer ses affaires les plus intimes, imaginant ainsi connaître ses jouissances ; et c'est cette fixation qui l'a conduit à la perversion.
La partenaire du pervers vient ainsi se substituer à "LA Femme qui n'existe pas" de ses fantasmes.
Le sujet pervers, faisant subir à sa partenaire ses caprices, se fait "maître" et "éducateur" pour elle, convaincu qu'il lui apprend tout ce qu'elle ignorait, sa jouissance et son désir.
Évidemment le leurre n'est pas tenable longtemps, la victime qui ne comprend rien à l'affaire d'autant plus qu'elle peut être terrorisée et jugée par son tortionnaire comme n'étant pas à la hauteur - cela se produit au moment où, sur le point de révéler que c'est lui qui est en cause, dans un dernier sursaut pour ne pas être obligé de reconnaître sa propre impuissance, il va rejeter celle-ci comme un déchet...
Pour recommencer avec une autre.
La perversion est en définitive la tentative la plus désespérée et nostalgique, profondément conservatrice, de vouloir codifier la transgression de la Loi.
Autrement dit escamoter le Réel de la castration, ce qui pourrait aussi bien se dire: dénier le nom-du-Père...
«Un père n’a droit au respect, sinon à l’amour, que si le dit respect, le dit amour, est, vous n’allez pas en croire vos oreilles, père-versement orienté, c’est à dire fait d’une femme, objet a qui cause son désir.» (Les non-dupes-errent, séance du 21 janvier 1975).
Rappelons que Lacan évoque trois conditions permettant à un homme d’être digne du mérite d'être "père": avoir fait d’une femme la cause de son désir, une femme qui lui fasse des enfants, et de ceux-ci qu'il prenne soin paternel.
Dans la dernière leçon du séminaire L’angoisse, Lacan énonce son programme consistant à passer du Nom-du-Père aux noms du père.
Il questionne alors le désir du père: "Dans la manifestation de son désir, le père, lui, sait à quel "a" ce désir se réfère.
«Contrairement à ce qu’énonce le mythe religieux, le père n’est pas causa sui, mais sujet qui a été assez loin dans la réalisation de son désir pour le réintégrer à sa cause» (Jacques Lacan, Le séminaire, Livre X, L’angoisse)
Le père qui parvient à réintégrer le désir à sa cause se trouve en position de transmettre le Nom-du-Père ; ayant réuni les conditions de possibilité de la transmission.
Cela met en évidence que l’effectuation de la métaphore paternelle n’est pas une opération qui dépend uniquement du désir maternel.
Que le père soit digne de respect sinon de l’amour n’est pourtant pas une condition unique, et parfois certaines conditions énigmatiques de discours permettent l’accès à ce signifiant.
Cela relève de l’insondable dans la structure du sujet, et lui appartient en propre.
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