Je viens de revoir KV1 pour la 1ere fois depuis sa sortie en salle et voici quelques random thoughts :
Venec le Fenec đŻđŻ
Je trouve que le jeu de Guillaume Gallienne va pas trop avec l'Ă©criture de AA, ça a l'air un peu forcĂ© (le perso en lui-mĂȘme est sympa par contre)
Loth est complÚtement à bout, prions pour un putsch dans KV2 sinon j'ai peur pour sa santé mentale
Le Duc d'Aquitaine est incroyable, manupilation émotionnelle tout en délicatesse
Bohort et Gauvain ces petits choux Ă la crĂȘme avec leur petite table ronde je les aime
FiĂšre de Bohort et de son Ă©volution capillaire
Calo se fait toujours tailler parce qu'il est trop chiant j'aime ce running gag
Lui par contre je comprends moins son cheminement capillaire, d'oĂč il sort ces cheveux ?
SĂ©li et Ălias : wlw et mlm BFFs đłïžâđ
Galessin a sûrement passé ces 10 derniÚres années à bronzer sur un rampart et franchement mood
Gareth a la mĂȘme maniĂšre de parler que Gauvain đ„č
Les filles de Karadoc qui ont AUCUN PROBLĂME Ă l'idĂ©e de buter leur mĂšre đ
D'ailleurs Mevanwi est incroyable, l'attitude, le costume, une reine
Toujours aussi déçue des retrouvailles entre les semi-croustillants, les resistants de Gaunes et Arthur. Ăa fait 10 ans que vous vous ĂȘtes pas vus, vous Ă©tes censĂ©es ĂȘtre proches (surtout Perceval et Arthur), oĂč est la grande sĂ©quence Ă©motion ?
Ah pardon, non, on a quand mĂȘme de trĂšs jolies retrouvailles entre LĂ©odagan et les catapultes đ„°
GueniĂšvre. Juste GueniĂšvre đ
D'ailleurs y'a quand mĂȘme un gros progrĂšs au niveau des personnages fĂ©minins par rapport aux debuts de la sĂ©rie
J'aime beaucoup la nouvelle gĂ©nĂ©ration, mĂȘme si je suis pas toujours convaincue par leur jeu
Je trouve que les flashbacks sont pas super utiles niveau narration ou mĂȘme dĂ©veloppement du personnage d'Arthur. Ca nous apprend pas grand chose de plus. Ă voir si ça a de l'importance plus tard.
La partie de robobrole j'aime bien, c'est l'Ă©volution logique des jeux bizarres de Perceval
Je suis pas fan des répliques qui sont là pour le fan-service, mais y'en avait moins que dans mon souvenir
J'aime bien le running gag des frĂšres et soeurs qui ont l'air de sortir de nulle part (alors qu'ils ont tous Ă©tĂ© mentionnĂ©s Ă un moment dans la sĂ©rie si je me trompe pas ? Ă part Gareth peut-ĂȘtre ?)
Du coup j'attends la niĂšce et la soeur de Galessin et la tatan de Karadoc dans KV2 hein.
Dagonet je me demande ce qu'il a fait pour mĂ©riter ĂȘtre Ă peu prĂšs au mĂȘme rang que Loth, Blaise et le Jurisconsul, et pas sur les ramparts avec Galessin
La bataille finale est parfaite, que ça soit le plan avec les burgondes ou le duel Lancelot/Arthur
Conclusion j'ai beaucoup plus apprĂ©ciĂ© le film lors de ce deuxiĂšme visionnage. J'avais peut-ĂȘtre trop d'attentes quand je l'ai vu au cinĂ©ma. Il se passe un peu trop de trucs, y'a un peu trop de nouveaux personnages pas toujours utiles, mais ça pose bien les bases pour la suite. En espĂ©rant un retour d'Yvain, et aussi d'Anna parce que je me demande ce qu'elle a foutu pendant 10 ans đ«Ą
(et puis c'est grùce à ce film que j'arrive enfin à peu prÚs à reconnaßtre Sting donc c'est toujours ça de prix)
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⧜ ââââââ {â
. T H E O R Y T I M E .â
} ââââââ ⧌
Les gens de Kaamelott ne sont pas si cons, ils sont juste mal utilisés
Je m'explique : Arthur a toujours pensĂ© qu'il avait une Ă©quipe de bras cassĂ©s et on va se le dire ils peuvent ĂȘtre sacrĂ©ment cons par moment mais c'est surtout qu'il les utilise mal. Au lieu de leur faire faire des choses auxquelles ils sont clairement MAUVAIS, il devrait utiliser leur talent et leur personnalitĂ© :
-Karadoc devrait s'occuper de tout ce qui concerne l'agriculture et les récoltes. Avec son aide les paysans pourraient enfin faire un bon pain et au lieu de s'acharner à faire du vin avec leur trop peu de soleil je suis sûr qu'avec les pommes Karadoc leur ferait faire un cidre de malade.
-Bohort en diplomate. C'est pas un homme de terrain Bohort, mais il pourrait ĂȘtre trĂšs bon Ă nĂ©gocier avec les autres royaumes et puissances Ă©trangĂšres. Il est pas trop bourrin & sait faire preuve d'assez de dĂ©licatesse pour Ă©viter les conflits et fortifier les alliances.
-Perceval avec son talent pour les chiffres devrait ĂȘtre comptable & s'occuper des finances du royaume Ă la place de PĂšre Blaise
-Léodagan il est parfait à la défense.
-Lancelot (en imaginant qu'il n'aurait pas virĂ© fou) Ă©tait parfait en bras droit ou main du roi. Il aurait aussi dĂ» ĂȘtre rĂ©gent en l'absence d'Arthur.
Une autre erreur d'Arthur c'est d'empĂȘcher les femmes d'avoir de plus grandes responsabilitĂ©s alors qu'il a des habiles politiciennes comme SĂ©li et Mevanwi sous la main !
-SĂ©li je la vois bien superviser tout ce mic mac avec Arthur. En gros s'assurer que tout le monde fait bien son boulot correctement, repasser un peu par derriĂšre si il faut.
-Mevanwi est une excellente manipulatrice et (en imaginant pour elle aussi qu'elle n'ait pas aussi mal tournĂ©) elle aurait pu ĂȘtre prise pour nĂ©gocier des alliances avec les autres royaumes (elle aurait travaillĂ© avec Bohort). Elle aurait su comment parvenir Ă ses fins et ça au service du royaume imaginez les possibilitĂ©s.
-GueniĂšvre, une fois Ă©duquĂ©e, aurait pu officiellement s'occuper de prĂ©parer les festivitĂ©s, les visites officielles (Ă la place de SĂ©li) & des dolĂ©ances du peuple et des chefs de clan. En fait GueniĂšvre elle aurait officiellement assurĂ© le contentement de leurs sujets (les nobles, le peuple, les clans) sur presque tous les plans (et officieusement leur loyautĂ©). Il n'y aurait pas eu de rĂ©voltes avec GueniĂšvre. Elle aurait aussi pris soin des relations au chĂąteau. Elle aurait poussĂ© Lancelot et Arthur Ă se parler clairement, elle aurait appris Ă Arthur Ă ĂȘtre plus patient, et last but not least elle aurait fait invitĂ© Anton au chĂąteau pour qu'il y vive.
Bref, peut ĂȘtre que si Arthur avait eu la prĂ©sence d'esprit de faire tout ça, il aurait Ă©tĂ© moins Ă©reintĂ©, il aurait moins eu l'impression de devoir gĂ©rer un royaume presque tout seul. Peut ĂȘtre mĂȘme qu'il aurait pu lutter un peu mieux contre la dĂ©pression
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3Ăšme visionnage du film et franchement, le revoir une troisiĂšme fois est utile, je dirais mĂȘme, nĂ©cessaire! Les nouveaux trucs que jâai captĂ©:
âą Arthur, la tĂȘte quâil fait quand il entends Kolaig et GueniĂšvre sâappeler âbien aimĂ©â câest excellent! Il est pas vraiment jouaisse et ça je lâavais pas remarquĂ© avant đ
âą GueniĂšvre est la seule personne Ă qui Arthur sourit lorsquâils se revoient aprĂšs 10 ans.
âą Le cĂŽtĂ© autoritaire et franchement HOT de Arthur quand il ordonne Ă Nessa âAllez dire Ă Madame que personne ne va arriver par la fenĂȘtreâ ça mâa donnĂ© des palpitations..
âą Arthur qui regarde souvent, TRĂS souvent GueniĂšvre durant le Robobrole, YES, GARDE UN ĆIL SUR RLLE, ON SAIT JAMAIS!!!
âą je lâavais dĂ©jĂ remarquĂ© depuis lâavant premiĂšre, mais GueniĂšvre qui sautille dâexcitation durant Robobrole me fait fooooondre!!! Elle est trop mignonne! Et aprĂšs 10 ans enfermĂ©e dans sa tour, elle a des raisons dâĂȘtre excitĂ©e đ
âą Les gens qui se plaignent des flashbacks de Shedda et Arthurus, allez revoir le film, sĂ©rieusement. Leur utilitĂ© est Ă©vidente et leur placement dans le montage du film aussi! SĂ©rieusement, faites pas ceux qui ont pas compris! Arthur voulait vraiment se tirer, et comme il lâa rĂ©pĂ©tĂ© sans cesse au duc dâAquitaine, Lancelot, lâĂźle de Bretagne, la rĂ©sistance et tout ce bordel, câest pas ses oignons. Mais lâĂ©lĂ©ment dĂ©clencheur de sa reprise de lâĂ©pĂ©e et de sa dĂ©cision dâĂ©vincer Lancelot du trĂŽne, câest pas la souffrance de son peuple (mĂȘme si on peut voir que ça le touche), câest pas sa capture (alors quâil aurait pĂ»t ĂȘtre exĂ©cutĂ© publiquement si Merlin savait pas cartographier aussi bien), câest pas non plus la table ronde de Bohort (mĂȘme si il a sĂ» lâapprĂ©cier Ă sa juste valeur). Non, lâĂ©lĂ©ment dĂ©clencheur de son retour, câest GueniĂšvre qui est sĂ©questrĂ©e. Et ça, câest vraiment trĂšs puissant. Le parallĂšle victime/tortionnaire entre Lancelot/GueniĂšvre et Shedda/Furadja est Ă©norme non?
âą GueniĂšvre Ă trois tenues (robes) dans le film je crois et ma prĂ©fĂ©rĂ©e câest celle dans les souterrains. Celle de lâaffiche du film!
âą Jâai les yeux pleins de la scĂšne de la tour, qui arrive juste aprĂšs la scĂšne de la Martyre. Quâon vienne pas me dire que les flashbacks sont pas importants! On sait pourquoi Arthur grimpe cette tour grĂące aux flashbacks, on comprends comment son regard Ă Ă©voluer Ă propos de GueniĂšvre grĂące Ă sa relation adolescente avec Shedda. Tout comme on comprend ses sentiments pour elle grĂące Ă sa rĂ©action concernant la couronne de fleurs que GueniĂšvre Ă conserver đ„ș. Ohlala, je vais passer tout mon Ă©tĂ© Ă Ă©crire des ficsâŠ.
âą Quand Arthur rĂ©ponds Ă Kolaig quâil a pas de femme et que Kolaig lui demande âGueniĂšvre câest pas votre femme?â Et que lĂ , Karadoc rĂ©ponds: âCâest plus compliquĂ© que ça!â Euh ouais?! CompliquĂ© comment? Et DE QUOI JE ME MĂLE??? jâai lâimpression que Karadoc a pas bien saisi tout le machin de lâĂ©change dâĂ©pouse, qui est maintenant complĂštement caduc de toute façon đ par contre? Jâai le souvenir de AA nous disant que Karadoc allait prendre un virage sombre dans les films⊠si câest toujours le cas, je crois que je sais par oĂč ça va sâamener ce truc. DĂ©jĂ , le gars veut pas faire sauter le tunnel alors que câest vital pour gagner la guerre, tout ça parce que câest SES tunnels Ă lui et que câest Arthur qui lâa demandĂ© đ breeef, letâs watch out for Karadoc ok?
⹠La beauté de Venec. Juste ça.
âą Dans la scĂšne de la tour, la façon dont Arthur sâavance vers GueniĂšvre et la façon dont il regarde la couronne de fleurs dans ses mains, la façon dont il la regarde elleâŠ. HELLO DOMKING, TAKE ME TO CHURCH!!! đ„”đ„đŠ
âą Quand on pourra faire des GIFS de cette scĂšne, faudra Ă©clairer le visu, parce que câest sombre cette scĂšne et jâai besoin de voir le bouche Ă bouche.
âą Pour ceux qui lâon pas compris, le gars qui bĂȘche avec Calogrenant et LĂ©odagan, câest le fils de Calogrenant. Quelquâun mâa posĂ© la question đ
âą Sting est vraiment vraiment trĂšs bon. Son jeu est impeccable. Horsa câest vraiment le gars mauvais est trĂšs trĂšs dangereux. Tu peux le sentir, quâenvahir le blĂšde, câest pas assez pour lui. Tu peux sentir que son game, câest la manipulation. Tu peux le sentir que le gros lot pour lui, câest le graal.
âą âJe lĂšve ma corne au retour de ma fille, et du cornichon pesteux, quâon croyait cannĂ©, et qui lâa dĂ©livrĂ©eâ Les mots de LĂ©odagan sont intĂ©ressants, je me demande pourquoi il lâa pas appelĂ© son gendre. Je me demande si Arthur et GueniĂšvre sont toujours mariĂ©s. Eux se considĂšre clairement comme toujours mariĂ©s Ă la fin du film mais câest Ă creuser.
âąQuand GueniĂšvre se lĂšve et se tire de la yourte et que Arthur la suit, jâadore le plan sur LĂ©odagan et la bĂ©bĂ© qui tournent tout les deux la tĂȘte pour le regarder sortir đ
âą âNon mais attendez, vous allez absolument pas partir aux ruines de Ban maintenant, on est bien dâaccord??â đłđđ„ Jâadooooore son cĂŽtĂ© donneur dâordre et autoritaire lol
âą La SASS de GueniĂšvre!!! Que ce soit avec Lancelot ou Arthur đ je vis pour ça!!!
âą âJe vais chercher ma couronne de fleurs!â Elle le rĂ©pĂšte trois fois đ GueniĂšvre âTĂ©tueâ Reine de Bretagne!!
âą âVous rĂąlez pas tout le long du chemin! Mmh?â Quand elle sort ça avec la supplication dans sa voix et se dĂ©tourne de lui sans attendre de rĂ©ponse et sâen va et quâArthur se retourne pour la regarder⊠đ tu sens trop le gars qui ne voit plus sa femme de la mĂȘme maniĂšre.
âą Leur derniĂšre scĂšne, quand ils regardent lâhorizon, je tiens Ă rĂ©pĂ©ter que AUCUN des deux nâest jouasse de reprendre leur souverainetĂ© sur le royaume de Logres. Ils ont tout les deux lâair grave, pas que Arthur. Ils sont maintenant complĂštement Ă©gaux dans leur sentiments, y compris le manque dâenvie dâĂȘtre roi et reine de Bretagne.
VoilĂ pour ce troisiĂšme visionnement. Ăvidemment je vais retourner le voir une 4Ăšme fois pour bien assimiler tout ça! đ
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OKAY GUYS HEAR ME OUT
Mes fans de Kaamelott restez svp et mes fans de musicals venez faire un tour par ici. Ăa fait DES MOIS (mĂȘme plus dâun an) que je suis @jorgeherrans sur Tiktok, ainsi que la progression du musical quâil Ă©crit et compose, EPIC, qui reprend lâOdyssĂ©e (si vous savez pas ce quâest lâOdyssĂ©e, je peux rien pour vous, dĂ©solĂ©e). ET LĂ.
Me vint un éclair de génie.
Qui seraient les perso de Kaamelott dans EPIC ? Je vous ai fait une liste avec des explications, bc love yall et franchement bon jâai pas de vie quoi. Ah et jâutiliserai les noms anglais parce que mon cerveau est dĂ©bile et câest plus facile pour moi mdr
Odysseus : Arthur => DĂ©pressif, en a marre des emmerdes, veut juste rentrer chez lui et avoir la paixÂ
Polites : Bohort => Une vraie source de lumiĂšre, un petit coeur vraiment qui essaie juste de soutenir Odysseus
Eurylochus : LĂ©odagan => Suit son chef parce que câest le chef, mais en a toujours ras-le-cul de ses dĂ©cisions et sâĂ©vertue Ă le contredire Â
Athena : Viviane => Une dĂ©esse qui a pris Odysseus sous son aile et qui lui a dĂ©jĂ tournĂ© le dos parce quâil lâa déçue, mais revient malgrĂ© tout pour lui venir en aideÂ
Penelope : GueniĂšvre => FidĂšle Ă son mari malgrĂ© tout, fait de son mieux pour que tienne la baraque et câest juste un amourÂ
Telemachus : Perceval => Ăa va ĂȘtre bizarre but hear me out once again, juste il est trop fidĂšle, il protĂšge sa mĂšre de son mieux et il a confiance en son pĂšre qui est son hĂ©ros et SURTOUT il est sous la protection dâAthenaÂ
Zeus : MĂ©lĂ©agant => Un gros fdp qui sâacharne Ă bloquer la route dâOdysseus parce que bon il a bouffĂ© avec ses hommes alors quâils avaient faim azy il est relou, et surtout celui qui contrĂŽle tout et qui prend les dĂ©cisions pour gĂ©rer la vie des autres
Hermes : Venec => Juste, il est lĂ , il vibe, il vit sa best life tout en aidant Odysseus
Poseidon : Lancelot => Il a une dent personnelle contre Odysseus et il va tout faire pour foutre la merde jusquâau bout + il sâoppose Ă Athena (sachant que Viviane a dĂ» abandonner Lancelot enfant tmtc)
Calypso : Aconia => Est vraiment amoureuse dâOdysseus mais lâempĂȘche dâavancer pendant un bail, pas vraiment accessible la go quoiÂ
Circe : Mevanwi => Une magicienne manipulatrice qui transforme les animaux Ă son bon plaisir et essaie de sĂ©duire Odysseus bon jâai pas besoin de mâexpliquer 40 ans non plus quoiÂ
Antinous : Horsa => Bon lĂ câest tricky faut suivre mon raisonnement. En gros il est toujours archi vĂ©nĂšre et son main goal câest le pouvoir (et Penelope mais bon Ă©coutez câest un moyen dâaccĂ©der au pouvoir aussi) + Il essaie de dĂ©foncer tout le monde en mettant en place diffĂ©rents plans bon faut get the point lĂ
Bon bah voilĂ pour les principaux, si vous ĂȘtes restĂ©s jusquâici merci Ă vous vous ĂȘtes des courageux mdrr
Aussi pour les diffĂ©rents dieux quâon voit dans la musique God Games je pensais vite fait aux diffĂ©rentes Dames, et pour les autres prĂ©tendants de Penelope, des saxons de maniĂšre gĂ©nĂ©rale mais faudrait que jây rĂ©flĂ©chisse plus en dĂ©tail quoi et lĂ câest bon jâai la flemme
Bref coeur sur vous mdrr
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- Oui, je veux bien Bohort, mais vous savez trĂšs bien que câest pas les dix ans qui ont passĂ© qui ont calmĂ© la bĂȘte: câest peine perdue, votre histoire.
- Et moi je vous dis que je peux lui faire entendre raison, Sire!
Il roula des yeux si forts quâil fut surpris que ça ne fasse pas de bruit. âJe lui expliquerai calmement les choses, et il -â
- Et il vous explosera la tronche. Mais allez-y hein, si vous voulez tenter - câest vos dents qui sont en jeu aprĂšs tout, pas les miennes.
Il fĂ»t sauvĂ© de la rĂ©ponse visiblement partie pour ĂȘtre beaucoup trop enthousiaste du chevalier par une voix au dĂ©tour du couloir.
- Ah, vous ĂȘtes lĂ vous! Je m'attendais pas Ă vous croiser, aujourd'hui.
Sa robe bleue simple et cintrĂ©e traĂźnant lĂ©gĂšrement derriĂšre elle Ă chaque pas, elle effaça les derniers mĂštres qui les sĂ©paraient, visiblement ravie de tomber sur eux. âJe peux vous lâenlever seigneur Bohort ou vous en avez encore besoin?â
- Ah non sâil vous plait, enlevez-moi vous gĂȘnez pas.
- Sire!
- Tant pis, si vous ĂȘtes occupĂ©s, on -
- Non non, on avait fini. Le seigneur Bohort sâapprĂȘtait justement Ă aller parler Ă votre pĂšre, pas vrai Bohort?
Redressant fiĂšrement - naĂŻvement, stupidement, vraiment - les Ă©paules, lâinconscient serra ses papelards contre son torse, lâair plus dĂ©terminĂ© que jamais. âParfaitement. Et ne vous en dĂ©plaise, je reviendrai victorieux, Sire!â
Et avec un dernier regard entendu vers lui, et une courbette devant GueniĂšvre, il Ă©tait parti.
- Il va surtout revenir Ă coups de pieds dans le train, câest moi qui vous le dis. Quâest-ce que vous avez Ă sourire comme ça, vous?
Un sourire pas possible jusquâaux oreilles, la reine gloussa et passa ses bras autour de son cou avant de laisser ses doigts se perdre dans ses longs cheveux noirs.
- Je suis contente de vous voir, câest tout. Jâai quand mĂȘme le droit dâĂȘtre heureuse de voir mon amoureux, non?
Refermant ses propres bras autour de la taille de sa femme, le roi acquiesça, faisant de son mieux pour refréner son amusement.
Les yeux brillants, les joues rosesâŠ
- CarrĂ©ment. CâĂ©tait comment, le dĂ©jeuner avec les gamines de Karadoc?
- Merveilleux! Elles sont vraiment formidables ces filles, vous savez. Si intelligentes, et droites, et courageuses, si douces. Le seigneur Perceval a bien raison: on a vraiment du mal Ă croire quâelles sont sorties de lâautre morue. Enfin vous me direz, vous vous ĂȘtes bien le fils dâun tyran complĂštement cinglĂ© et dâune sorciĂšre sans cĆur, et vous ĂȘtes parfait. Donc je suppose que yâa pas vraiment de rĂšgles!
Il plissa les yeux, se mordit la lĂšvre.
- Parfait?
Son sourire aurait pu Ă©clairer toute sa CarmĂ©lide natale, Ă ce stade. âParfait, oui.â
Elle ponctua ses mots d'un baiser, d'un second, resserra un peu plus son Ă©treinte, et la chose dans son bide qu'elle seule pouvait contrĂŽler se mit Ă se tordre sur elle-mĂȘme. Et puis -
"Enfin vous rĂąlez beaucoup, quand mĂȘme. Et vous ĂȘtes un peu chochotte. âPuis mine de rien, vous avez les pieds froids, vous aussi. Casse-pieds, aussi, dâailleurs: quâest-ce que vous pouvez ĂȘtre casse-pieds, quand vous vous y mettez!"
Cette fois, il ne put s'empĂȘcher de rire, juste un peu, et mĂȘme si elle ne comprenait clairement pas pourquoi, GueniĂšvre le suivit. Heureuse dĂšs quâil lâĂ©tait, toujours.
- Mais à part ça, je suis parfait.
- Mhmm. Et beau - je vous lâai dĂ©jĂ dit, Ă quel point vous Ă©tiez beau?
- Une paire de fois, oui. Ăa tombe sous le sens remarquez, vu que je suis parfait.
- Mais vous foutez pas de moi, câest vrai! Vous ĂȘtes encore plus beau depuis votre retour, mon amour. Ăa vous va vraiment bien ce teint hĂąlĂ© lĂ . Et les cheveux longs comme ça, et votre barbe, et votre ride lĂ - elle embrassa le haut de sa pommette - ⊠et celle-lĂ - elle lâembrassa au coin des lĂšvres - âŠ
Il sentit le sourire de sa femme glisser le long de sa mĂąchoire, de son cou avant quâelle nây enfouisse son visage. âEt puis vous sentez vraiment, vraiment trĂšs bon.â
Lorsquâil sentit ses dents titiller sa peau, ses ongles faisant de mĂȘme derriĂšre sa nuque, ses bras se resserrĂšrent dâeux-mĂȘmes encore un peu plus autour du corps de sa femme.
- Bah dis donc, ça en fait des compliments aujourd'hui. Et dites-moi, yâavait quoi, au menu de ce fameux dĂ©jeuner?
- Oh, rien de bien intĂ©ressant: du pain, du fromageâŠ
- Du vinâŠ
GueniĂšvre releva brusquement la tĂȘte pour rencontrer son regard, ses grands yeux rieurs.
- Oui! Comment vous avez su? et, le goût du raisin toujours sur la langue et sur ses lÚvres, Arthur se contenta de sourire.
- Rien, une intuition. Du coup, jâimagine que ça a contribuĂ© Ă rendre ce dĂ©jeuner si merveilleux, en plus de me rendre beau?
- Figurez-vous que jâai pas attendu le vin pour vous reluquer et vous trouver beau, mais pour ce qui est du dĂ©jeuner je vais pas vous mentir: ça faisait longtemps que j'avais pas ri autant, oui! Que jâavais pas bu tout court, Ă vrai dire - et dĂ©jĂ que yâa dix ans, je tenais pas trop lâalcool, je crois que lĂ , ça mâest montĂ© trĂšs, trĂšs vite Ă la tĂȘte.
- Mais non, vous pensez? Jâaurais jamais dit, tiens.
- Bah câest-Ă -dire que jâĂ©tais en chemin pour voir ma mĂšre, donc jâessaie de le cacher maisâŠje crois que je suis un peu beurrĂ©e!
- Oh bah ça me coupe les guiboles, ça.
Ses propres jambes de plus en plus flageolantes, GueniĂšvre se mit Ă rire comme une gamine et il secoua la tĂȘte, amusĂ©, et lui rendit son baiser quand elle gomma le faible espace qui les sĂ©parait, et lâembrassa de nouveau.
Dans son ventre, les bestioles sâĂ©taient mises Ă voler dans tous les sens.
Quand il Ă©tait devenu Ă©vident quâelle semblait complĂštement se foutre de respirer, et estimer son mari plus nĂ©cessaire que son air Ă sa survie, Arthur sâĂ©loigna juste un peu, veillant Ă embrasser son nez, sa joue pour se faire pardonner. âVous vous sentez bien ça va, vous tenez le coup?â
- Jâavoue que jâavais comme lâimpression que le chĂąteau bougeait un peu, avant que je tombe sur vous. Mais maintenant que je vous ai, ça va mieux, dit-elle en resserrant ses bras autour de son cou.
Avec un soupir faussement exaspĂ©rĂ©, le roi fit courir sa main le long du dos de sa femme, et lâembrassa une derniĂšre fois avant de faire glisser sa main dans la sienne.
- Allez venez, on va vous chercher un verre dâeau avant que vous dĂ©barquiez chez votre mĂšre. Non pas que ça vous sauve de lâengueulade, mais bon, au moins ça vous Ă©pargnera peut-ĂȘtre lâaprĂšs-coup.
Mais alors quâil commençait Ă lâattirer avec lui, la main libre de GueniĂšvre vint sâenrouler autour de son poignet et, son Ă©ternel sourire aux coins des lĂšvres, elle tira dans lâautre direction.
- A vrai direâŠĂa vous dirait pas quâon aille plutĂŽt se recoucher, tous les deux?
- LĂ tout de suite?
- Bah oui.
- PourâŠ
- Bah oui!
Il roula des yeux, la fixa.
- Au-delĂ du fait que jâai une rĂ©union dans une demi-heure, oĂč il y aura entre autres votre pĂšre d'ailleurs, vous comptez lui expliquer comment Ă votre mĂšre, que vous avez prĂ©fĂ©rĂ© quâon sâenvoie en lâair tout lâaprĂšs-midi aprĂšs votre murge du dĂ©jeuner plutĂŽt que de la rejoindre pour votre rendez-vous?
- Et dâune, jâai jamais dit que ça devait durer tout lâaprĂšs-midi, mais maintenant que lâidĂ©e est lancĂ©e, câest dĂ©crĂ©tĂ©. Et de deux, bahâŠje trouverai bien quelque chose Ă lui dire d'ici au dĂźner!
- Non mais je vous jureâŠ
Un pas, et elle Ă©tait de nouveau tout contre lui, ses doigts fins entre les siens, ses lĂšvres contre les siennes.
- Allez, quoi. ArthurâŠJâai envieâŠ
Dans son bide, dans tout son corps, mĂȘme, il le sentait. Dans ses yeux faussement innocents, il voyait quâelle le savait. Elle le savait trĂšs bien, mĂȘme.
Et mĂȘme sâil aurait dĂ» rĂąler encore un peu, ne serait-ce que pour la forme, ça ne le dĂ©rangeait pas tellement, quâelle ait gagnĂ© si facilement.
Roulant des yeux une derniĂšre fois pour sauver lâhonneur, le roi de Bretagne se laissa traĂźner vers leur chambre par son Ă©pouse, dĂ©jĂ beaucoup trop impatient de la dĂ©faire de cette jolie robe qui lui allait si bien.
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Petit headcanon : Avant la bataille finale contre Lancelot, Arthur convoque ces 2 plus fidĂšles chevaliers Bohort et Perceval. Et il leur dit : "Je vous demande non en tant que Roi mais en tant qu'Arthur Pandragon, en tant que mari, de protĂ©ger la Reine, de protĂ©ger ma femme, GueniĂšvre...Quoi qu'il vous en coĂ»te, protĂ©ger la..." (juste une scĂšne oĂč Arthur est protecteur envers sa femme :c)
ouuuuin j'avais eu ce hc post-kv1 un jour qui en gros consistait Ă ce que gueniĂšvre prenne beaucoup plus part Ă la quĂȘte du graal et aux missions qu'arthur organisait, parfois mĂȘme elle partait avec eux pour certaines quĂȘtes, et arthur s'assurait toujours d'ĂȘtre lĂ au cas oĂč il lui arrive quelque chose
sauf qu'un jour je sais pas, arthur se blesse et peut pas partir en mission avec les autres, alors que gueniĂšvre elle, veut absolument partir Ă l'aventure. donc la veille, pendant des heures il cuisine perceval, karadoc et bohort pour bien leur faire comprendre que oui bon, la mission c'est bien beau hein mais quand mĂȘme, la prioritĂ© c'est la protection de gueniĂšvre. et que si jamais Ă GRAND JAMAIS, il lui arrive un truc, un bleu, une griffure, une simple Ă©gratignure, ça va barder.
alors au petit matin ils partent en mission, sous l'oeil d'arthur qui jusqu'Ă la derniĂšre seconde leur supplie de faire gaffe, et il attend leur retour. pendant des heures. pendant de trĂšs longues heures. c'est bizarre d'ailleurs, parce que c'est pas censĂ© ĂȘtre aussi long. il tourne en rond, il tape du pied, il regarde par la fenĂȘtre toutes les cinq minutes, en vain. le soleil commence Ă se coucher et il a toujours aucune nouvelle. il rumine tout seul parce qu'il est mort d'inquiĂ©tude, il commence Ă s'imaginer le pire, et lĂ , de longues minutes plus tard, la porte s'ouvre doucement. passent l'un aprĂšs l'autre Ă la queue leu-leu bohort, karadoc et perceval, mais pas gueniĂšvre. elle est pas lĂ .
alors arthur fait les gros yeux et demande oĂč elle est, et les trois hommes se regardent un peu dĂ©contenancĂ©s genre "bah c'est bizarre...pourtant elle nous suivait..." et avant mĂȘme qu'ils puissent s'expliquer, arthur se met Ă bondir sur l'un d'entre eux, l'agrippe au col et le plaque contre le mur
"j'vous laisse ma femme une demie-journĂ©e et vous ĂȘtes pas foutu de revenir AVEC?! OĂ ELLE EST??"
arthur a un regard hyper noir, tellement sombre que ça fout les jetons Ă perceval. il s'apprĂȘte Ă mettre une Ă©norme avoine Ă chacun d'entre eux, puis un petit raclement de gorge le stoppe dans son Ă©lan. il croise alors le regard de gueniĂšvre, qui observe la scĂšne, appuyĂ©e contre la bordure de la porte. elle porte sur son dos un Ă©norme sac rempli de trĂ©sors, et dans un souffle, elle le lĂąche violemment contre le sol.
"au lieu de vous battre lĂ , ça vous aurait gĂȘnĂ© de m'aider Ă porter ces machins dans les escaliers ? ça pĂšse au moins trois vaches, j'ai le dos en compote !"
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KV1. Avec spoilers â ïž
C'Ă©tait exactement ce que j'attendais. Et mĂȘme un peu plus. Parfait donc. Je la fais en vrac, chuis encore toute chose đ„ș
Les costumes, maquillages et coiffures. Les décors. Les effets spéciaux. Mes enfants, on ne rigole plus DU TOUT. C'est beau, nom de dieu.
Perceval, mon trĂšs cher. Dans ce rayon de lumiĂšre. Qui comprend. Qui cite l'Ancien Testament au moment oĂč il retrouve Arthur. Son Dieu Ă lui. Son JĂ©sus. Son Sauveur. Et quand on repense Ă ce que dit Arthur sur JĂ©sus dans le livre VI, frissons les gars, grands frissons. Et chialade.
Bohort et les loulous. Coeur avec les doigts.
Bedevere. Gareth. Lamorac. T'en veux d'la légende arthurienne? Tiens, mange.
Arthur et GueniĂšvre. Tellement Ă dire. Tellement. Arturus, au moment oĂč il se construit, n'a jamais pu sauver son 1er amour. 30 and plus tard, au moment oĂč il se reconstruit, en pleine rĂ©demption, va sauver son grand amour. Il a rĂ©ussi. Pour Sheda, pour GueniĂšvre, pour lui. Il est construit, reconstruit. Sur ses deux pieds, les Ă©pines dans les mains, mais debout, face Ă celle qui le comprend le mieux. Celle qui ne fait que le protĂ©ger. Une couronne de fleurs comme porte-bonheur. La lĂ©gende, mes enfants, toujours la lĂ©gende.
Les Burgondes, les paillettes. Bah oui. Ăvidemment. Dans une autre vie, j'Ă©tais burgonde, c'est moi qui vous le dit.
"Les visites en Carmélide, c'est comme les pieds de fraisiers, c'est toujours mieux quand c'est espacé." Nouveau personnage pref direct.
Les jeux du Pays de Galles. Discipline olympique. Tout de suite. Que quelqu'un appelle le CIO immédiatement.
Tous les Astier passent parfaitement à l'écran. Le talent de la génétique. (Le p'tit avant-dernier dans les bras de son grand-pere, toute la salle a fondu)
Lancelot. J'Ă©tais sceptique sur le costume (qui ne l'Ă©tait pas?). Et finalement, ce grand machin se fait oublier. Parce que c'est le mec qui fait le costume. Grand reptile blanc qui se cache au milieu de son nid de vipĂšres. Ăa se protĂšge, mais ça n'attaque pas vraiment. Et puis il faut du contraste: Lancelot, grandiloquent en blanc, et Arthur, simple en noir. Oui bon.
Lancelot et Arthur. Ah. Les dieux ont choisi. Arthur, lui, par contre, est toujours indĂ©cis. Que voulez-vous? Arthur est un sentimental, il ne tue pas (mĂ©taphoriquement) ceux qu'il aime ou respecte. GueniĂšvre et Perceval. Et Lancelot. La rĂ©demption, ça marche avec l'amour, pas avec la mort. Pas facile d'ĂȘtre sentimental mon vieux.
Meleagant. Pour le plaisir de revoir Carlo Brandt. Mais sinon hein...
Mais oĂč sont donc Yvain et Anna?
Christian Clavier et Sting en dialogue dans le mĂȘme plan. La magie du cinĂ©ma.
Bref, j'oublie des trucs. C'Ă©tait parfait. C'Ă©tait drĂŽle, mais aussi un peu la chialade. Des frissons partout.
12 ans d'attente, on est gùté.e.s.
L'est fort ce Astier đ
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J'ai 2 possibles prompts angst utilise l'un ou l'autre ou les deux s'ils t'inspirent :)
1er prompt :
-You're a liar.
-I can't live like this.
-It's over.
Quand dans le livre VI Séli dit que Léodagan n'a droit à aucun écart avec les femmes, elle ne rigole pas. Elle aime son trÎne et son mari mais encore plus sa fierté et son honneur de femme picte, alors quand les rumeurs des aventures de Léodagan se répandent au chùteau son égo blessé n'y réfléchit pas à deux fois.
Angst prompt
Pour ton deuxiĂšme ask, j'avais eu la mĂȘme idĂ©e pour eux deux ;) Je l'Ă©crierai demain.
Cela faisait plusieurs jours que la rumeur courrait dans le chĂąteau. Personne ne savait d'oĂč elle Ă©tait partie, ni pourquoi, mais tout le monde s'Ă©tait permis de la propager comme le vent propage les flammes dans la forĂȘt. Enfin, tout le monde. Surtout les cuisiniers et les suivantes. Aucun chevaliers, ni aucune dame de la cours n'aurait pris le risque de se faire prendre. Mais il Ă©tait clair, Ă la façons dont ils l'Ă©vitaient, qu'ils en avaient tous entendu parler. Bohort avait mĂȘme prĂ©textĂ© un entrainement avec le maitre d'armes quand elle l'avait fait appeler pour l'entretenir sur les prĂ©paratifs de la prochaine fĂȘte du Printemps.
Elle avait été la derniÚre au courant, cette fois. Cette seule et unique fois. Enfin hormis Yvain, qui se comportait comme d'habitude et n'avait soit pas entendu les ragots, soit n'y avait rien compris, et Léodagan.
C'Ă©tait les regards gĂȘnĂ©s de son gendre et de sa fille qui lui avaient mis la puce Ă l'oreille. Leur façon d'acquiescer Ă chacune de ses propositions sans la moindre rĂ©sistance. La façon dont Merlin avait acceptĂ© sans rechigner sa demande de potion de fertilitĂ© quand elle Ă©tait allĂ© le voir, quelques jours plus tĂŽt. Les silences qui se faisaient chaque fois qu'elle entrait dans une piĂšce. Alors, elle avait Ă©coutĂ©, discrĂštement. Et elle avait entendu.
Et lui. Il se levait le matin, et s'en allait sans un mot, comme d'habitude. Il déjeunait et dinait à cÎté d'elle, comme d'habitude. Il rouspétait le soir quand ils remontaient dans leur chambre, et tapotait son oreiller avant de s'allonger, comme d'habitude.
Séli connaissait son mari. Sous son ton bourru, et son sale caractÚre, Léodagan était un homme d'honneur. Certes, il lui arrivait, par moment, de se laisser aller à un coup fourré ou à une traitrise, à la façon du roi Loth, mais jamais contre quelqu'un qu'il aimait et estimait. Elle ne pouvait croire qu'il lui avait fait cela.
â Est-ce que vous vous considĂ©rez comme un menteur ?
Ils étaient allongés dans leur lit. La chambre n'était éclairée que par la lumiÚre dansante d'une bougie. Léodagan, plongé dans un quelconque rapport d'espion, sursauta quand la voix de sa femme brisa le silence. Séli se tenait assise droite, mains jointe sur ses genoux, le regard fixé devant elle. Son bonnet de nuit avait légÚrement glissé, et tenait en équilibre précaire sur ses mÚches rousses.
â Quoi ? Qu'est-ce que vous baragouiner ce soir ?
â C'est pourtant simple comme question, dit SĂ©li sans se dĂ©partir de son calme froid. Est-ce que vous vous considĂ©rez comme un menteur ?
Léodagan haussa les épaules, et prit quelques secondes pour réfléchir.
â Ben... Tout dĂ©pends.
â Tout dĂ©pends de quoi ?
â Je sais pas moi, s'impatienta LĂ©odagan. D'avec qui je parle, par exemple ! On peut savoir d'oĂč vous sortez ça, ce soir ?
Séli se tourna enfin, et posa sur lui un regard qui le pétrifia. Ce n'était guÚre souvent qu'ils se regardaient. Qu'ils se regardaient vraiment. Mais là , en cet instant, Léodagan ne parvenait ni à se détourner, ni à relever le défi qu'elle semblait lui lancer. Elle le tenait prisonnier dans ses yeux marrons, et pour le premiÚre fois depuis bien longtemps, elle lui était indéchiffrable.
â Y a un problĂšme ? murmura-t-il, abandonnant son parchemin pour poser une main sur celles, toujours immobiles, de sa femme.
Ă son geste, SĂ©li baissa les yeux pour contempler leur mains jointes, sans rĂ©pondre. LĂ©odagan fronça les sourcils, de plus en plus inquiet. Il s'apprĂȘtait Ă insister, quand SĂ©li soupira et le repoussa.
â C'est rien, dit-elle. Vous en faites pas, va. Retournez donc Ă votre parchemin.
Et, sans attendre de réponse, elle s'allongea dos à lui, et remonta la couverture sur ses épaules. Incertain quand à la conduite à tenir, méfiant et inquiet face au comportement inhabituel de sa femme, Léodagan ne sut que faire. Ses yeux s'égarÚrent sur le rapport abandonné sur les draps, avant de retourner à sa femme roulée en boule à cÎté de lui. Sans autre solution, il souffla la bougie, et s'allongea à son tour, posant une main sur le dos de sa femme pour lui assurer sa présence avant de s'endormir.
SĂ©li, elle, ne dormait pas. Elle ne savait que penser. Elle connaissait son mari, mais... Mais il avait changĂ©. Ils avaient changĂ©s, depuis l'arrivĂ©e d'Arthur. Peut-ĂȘtre avait-ils changĂ©s au point de ne plus se connaitre. L'homme qu'elle avait Ă©pousĂ© ne lui aurait jamais fait cela. L'homme allongĂ© Ă cĂŽtĂ© d'elle ? Elle n'en Ă©tait plus aussi sĂ»re.
Dehors, la lune Ă©tait haute dans le ciel, et entamerait bientĂŽt sa longue descente. SĂ©li ferma les yeux. Elle aimait LĂ©odagan. MalgrĂ© tout ses annĂ©es, malgrĂ© leur dĂ©but difficile, elle l'aimait, et il l'aimait, lui aussi. LĂ n'Ă©tait pas la question. Il y a des choses que mĂȘme l'amour ne peut surpasser.
La fierté. L'héritage. L'honneur.
Demain, à l'aube, elle serait parti. Elle avait besoin de temps pour réfléchir. Loin d'ici, et loin de lui.
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Ask meme Kaamelott
Je fais le ask meme de @girafeduvexin mĂȘme si on mâa rien demandĂ© parce que spoiler alert : jâadore ouvrir ma gueule mĂȘme quand on mâa pas sollicitĂ©Â
1) Ton/tes persos préférés ?
En grand prĂ©fĂ©rĂ©, Bohort. Petit pipou, qui a peur de tout, câest littĂ©ralement moi.
Persiflette et Merlin, les deux grands classiques
Arthur, vraiment premier degré. Je sais pas si toutes les personnes qui sont passées par la dépression se sont déjà identifiés à lui mais moi ça a été le cas.
Wulfstan. JâĂ©pouse cette femme.Â
2) Ton/tes persos que tu détestes ?
Karadoc. Sâil meurt un moment donnĂ© dans kv2 ou kv3, ça me dĂ©rangerait vraiment pas. Bizarrement, câest vraiment le seul, car jâarrive quand mĂȘme Ă apprĂ©cier les persos Ă©crits pour ĂȘtre dĂ©testĂ©s.
3) Saison préférée ?
la IV. Je saurais pas dire vraiment pourquoi, mais elle a une ambiance qui me fait kiffer. On est en plein dans le scénario, mais pas encore dans les saisons badantes que sont la V et la VI. (le fait que les vibes de cette saison collent parfaitement avec ma grosse fanfic doit jouer beaucoup aussi)
Mon classement, de ma pref Ă celle que âjâaime le moinsâ : IV>V>VI>III>II>I
4) ton OTP ?
Pendranievre, bien évidemment, je suis trÚs peu original dans mes goûts, mais il y a un potentiel de choupitude avec ce ship qui ne me laisse pas du tout indifférent. Puis la scÚne de la tour. Meilleur moment de toute ma vie.
Et les petits pĂ©destres. MĂȘme si mon hc est que tous les deux sont ace dans leur relation, câest obligĂ© quâils sâaiment de tout leur coeur.
5) BroTP ?Â
Bohort et LĂ©odagan (dĂ©solĂ© @yy20). Leur dynamique est incroyable, mais jâarrive pas Ă me dire que ça dĂ©passe le respect mutuel et lâamitiĂ© profonde.
Arthur et Venec. Au dĂ©but je dĂ©testait ce ship, maintenant il me dĂ©range pas du tout, mais jâarrive juste pas Ă voir lâalchimie romantique/sexuelle entre les deux. En revanche, je suis pas du tout contre lâidĂ©e dâun Venec avec un crush non rĂ©ciproque pour Arthur.Â
6) NoTP ?
Merlin et Elias. Pour moi Merlin est complĂštement aro et ace, et Elias, son seul grand amour, câest le fric. Et puis je suis pas des plus friands du ennemies to lovers trope, en tout cas pas quand un des deux bully sĂ©vĂšrement lâautre
7) Tu as aimé le film ? Pourquoi ?
Bien sĂ»r que jâai aimĂ©. Pour touuuuuut un tas de raisons. Câest mon nouveau comfort movie
-Les musiques. Elles Ă©taient fantastiques, en tant que musicien, et je lâespĂšre futur compositeur, je rĂȘve dâatteindre le niveau dâaa en composition.
-Le fait que malgrĂ© toutes ces thĂ©ories quâon a pu faire, la majoritĂ© Ă©taient fausses, aa mâa magnifiquement surpris
-Lâambiance que dĂ©gage le film
-Lâimage complĂštement magnifique
-Les gags qui se sont bonifiĂ©s avec les 12 ans qui sĂ©parent le film du final du livre VI, le fait quâils coulent de source et soient toujours aussi hilarants
-Lâambiance trĂšs cathartique quâaborde le film
-Alzagar
-Wulfstan
-bébé Aaron dans les bras de son papy
-ROSTAN DE PROVENCE
8) Entre nous, les fans de Kaamelott, y sont relous ou pas ?
Oh que oui. Oh que oui. Surtout sur fb, twitter etc. Je sais que jsuis aussi de ce genre Ă trouver une citation de la sĂ©rie Ă chaque situation qui se prĂ©sente Ă moi ou presque, mais yâa des limites. Ce que je supporte le moins, câest lorsque Astier annonce la mort dâun des acteurs, on peut ĂȘtre sĂ»r que les commentaires sous le post seront envahis de citations et de gifs complĂštement dĂ©placĂ©s.Â
9) un Headcanon que tu adores
Outre mes propres hc (jâadore mes idĂ©es ui), yâen a pas mal que jâaime beaucoup
Ce que raconte @kabbal dans son OS sur Mehgan, globalement. Le fait quâelle ne se souvienne pas du Roi Arthur, mais du âTriste Sireâ. Câest absolument adorable et hyper Ă©mouvant.
Le Venec x Alzagar, quâimporte ce quâil se passe entre les deux. Leur dynamique me fume et ils ont sĂ»rement goĂ»tĂ© au qq de lâautre au moins une fois, jâen suis certain
Le duc dâAquitaine qui sâappelle Emilian. Jâai carrĂ©ment cru que câĂ©tait canon ça
10) un Headcanon adoptĂ© par le fandom que tu nâaimes pas
Yâen a pas vraiment, Ă part les ships que jâai citĂ© dont jâarrive pas Ă reconnaĂźtre lâalchimie
11)musique préférée ?
-Furadja
-Horsa
-Marche Aquitaine
-Le thĂšme Orcanien du livre V
12) ta blague préférée de Kaamelott ?
Pas vraiment une blague, mais Venec qui chuchotte ârendez-vous ce soir ... Ă la taverne... et incognito!â ça me dĂ©truit de rire Ă chaque fois
13) épisode préféré ?
Allez savoir pourquoi mon Ă©pisode pref ne vient pas du tout du livre IV, mais du livre VI. Lâambiance quâil y a dans lâĂ©pisode Nuptiae est gĂ©niale, les blagues, la scĂšne entre Arthur et CĂ©sar, la soirĂ©e aprĂšs le mariage
14) Unpopular opinion ?
Je sais pas si elle est unpopular, mais Ygerne et Cryda constitue vraiment lâun des meilleurs duo. La dynamique des deux vieilles qui clashent tout le monde, jâa-dore
15) Tu espĂšres quoi pour la suite ?
Quâaa dĂ©veloppe Mordred, mais aussi Lohot. Parce que je veux vraiment que Pendranievre se conclue avec la naissance dâun ptit cachou dâamour
Quâon en apprenne encore sur le passĂ© dâArthur, peut-ĂȘtre des plans sur sa petite enfance
Principalement des flashback, sur Lancelot, sur Tutur donc, sur Uther, et tous les personnages dont on parle mais quâon a jamais eu lâoccasion de voir
16) une chanson qui te fait penser Ă Kaamelott ?
Yâen a pas quâune
Achilles come down, qui me fait Ă©normĂ©ment penser Ă Lancelot, grĂące Ă @lehoedaganÂ
Soldier, poet, king de the oh Hellos . Pour moi câest littĂ©ralement une chanson de barde qui parle dâArthur
Sex with a ghost de Teddy Hyde, qui me fait penser Ă la dĂ©pression dâArthur et surtout au souvenir dâAconia
The moss de Cosmo Sheldrake, un jour je ferai un edit avec des plans de la série sur cette musique
Et dans le répertoire classique :
Premier mouvement de la sonate pour alto et piano de Rebecca Clarke, grosses vibes kv1
Arioso et Allegro de concert pour alto et piano (oui encore) de Stan Golestan, ici aussi, grosses vibes kv1
Et lâintermezzo pour trio Ă cordes de ZoltĂ n KodĂ ly, qui est littĂ©ralement une version alternative de la Marche aquitaine. Change my mind.
VoilĂ voilĂ Ă Ă Ă Ă Ă Ă
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Pour le Intimacy prompt je te laisse le choix : soit 74 pour ton OT3 đ soit 49 pour notre roi et notre criminel prĂ©fĂ©rĂ© đ
(shaving, then)
(il a fini Ă plus de 4400 mots, le bousin :D)
Sur le fil du rasoir (aussi sur AO3)
(not fully suitable for Tumblr -18)
Au dĂ©part, Arthur nâĂ©tait plus chaud que ça.
â Je suis pas plus chaud que ça.
â Câest vous qui voyez, a rĂ©torquĂ© Venec, mais vu votre passif, je vous laisse pas tout seul dans une baignoire avec un rasoir Ă la main.
Ăa, câest sĂ»r, câest de lâargument massue. Et il faut dire que Venec, avec une dĂ©licatesse dont Arthur ne lâen aurait pas cru capable avant leur fuite Ă Rome, nâen use quasiment jamais.
â Ăa va, a grommelĂ© Arthur, qui nâest pas du genre Ă accepter sans broncher la dĂ©faite, câĂ©tait il y a dix piges.
Venec lâa fixĂ© du regard sans rien dire. Pas besoin. Le pli de ses lĂšvres et le reste de crainte dans ses yeux en dit long. Une crainte vieille de plus de dix ans. Pourtant on ne peut pas dire que la derniĂšre dĂ©cennie fut exempte de frayeurs, petites et grandes.
Câest toujours bizarre pour Arthur de se rendre compte que quelquâun, allez savoir pourquoi, tient Ă lui Ă ce point. Il y a toujours quelque chose dans un coin de sa tĂȘte qui veut gueuler Mais quâest-ce que ça peut bien vous foutre si je suis pas lĂ !? comme il aurait voulu gueuler Ă GueniĂšvre ou Bohort quand ils venaient le voir chez sa mĂšre, les yeux humides, les mains tremblantes comme sâils auraient voulu le saisir par le manteau pour⊠le secouer ? Le retenir ? Sâassurer quâil Ă©tait encore lĂ ? Lancelot, lâurgence de la fuite, lâenvie de vivre malgrĂ© tout, tout ça lui avait donnĂ© lâimpulsion de dĂ©part. Mais câĂ©tait en partie pour Ă©chapper Ă cet amour devenu insupportable quâil avait acceptĂ© que Venec le vende Ă Quarto, et quâil Ă©tait restĂ© aussi longtemps.
Arthur Pendragon, ancien roi de Logres, peine Ă accepter lâidĂ©e dâĂȘtre indispensable. Lui qui a tant fait pour quâon le laisse peinard une fois Excalibur replantĂ©e dans la roche⊠Pour une fois, une seule, il nâaurait pas Ă©tĂ© responsable dâun royaume tout entier, nâaurait pas eu plus de poids sur ses Ă©paules que le pĂ©quin moyen. Ăa aurait dĂ» le soulager, combler le vide bĂ©ant quâil sentait grandir en lui les mauvais jours.
Et puis non.
MĂȘme Ă Rome, oĂč une seule Ăąme Ă©tait au courant de son existence (en tant quâArthur, pas un des clodos anonymes qui crĂ©chaient de temps en temps dans lâex-villa Aconia), et mĂȘme aprĂšs des mois Ă lui tourner le dos pour lâavoir trahi, cette Ăąme trouve encore le moyen de tenir Ă lui.
Câen est touchant, un peu.
â Dâaccord, finit-il par dire. Va pour le rasage.
Peut-ĂȘtre quâen dâautres circonstances il aurait pu lancer Si vous tenez tant que ça Ă me voir Ă poil sur le ton de la plaisanterie, sâil avait Ă©tĂ© dâhumeur. Mais Arthur nâest pas friand de grivoiseries gratuites, et certainement pas Ă propos du bain. Câest un moment spĂ©cial, le bain. AprĂšs avoir passĂ© ses jeunes annĂ©es Ă se racler de pied en cap pour faire sa toilette sans les huiles parfumĂ©es des bourges pour calmer le feu que le strigile allumait sur la peau, Arthur devenu souverain savourait dĂšs quâil le pouvait une bonne trempette en compagnie de cette merveilleuse invention gauloise quâĂ©tait le savon. CâĂ©tait un rare moment de dĂ©tente absolue oĂč pendant quelques minutes le monde nâexistait pas.
Faire le vide, avait dit GueniĂšvre un jour fatidique, et elle avait eu raison. Cette fois-lĂ , le vide avait surpris Arthur enfin dĂ©tendu et lâavait happĂ© tout entier.
Curieux que le bain reste tout de mĂȘme un refuge, aprĂšs ça.
Arthur se redresse un peu dans son baquet tandis que Venec tire un tabouret derriĂšre lui. Quand il lui tend un linge humide, Arthur tique.
â Je peux savoir ce que vous fabriquez avec ça ?
â Relax, Sire, câest juste un linge chaud, ça va pas vous mordre.
â Je vois trĂšs bien ce que câest, je veux juste savoir ce que vous comptez en faire.
â Ben, vous la mettre sur la figure. Ăa dĂ©tend. Y avait pas de barbier, Ă Kaamelott ? Vous aviez pas un larbin pour vous raser, le matin ?
Non, Arthur nâavait pas de larbin qui le rasait le matin sous prĂ©texte quâil Ă©tait roi et que les rois se devaient de tout dĂ©lĂ©guer. Quand Dame Ygerne sâĂ©tait aperçue que son royal fils se rasait lui-mĂȘme au lieu de prendre un barbier, elle avait levĂ© un sourcil assassin. Ăa fait peuple, disait-elle. Mais Arthur avait refusĂ© tout net de changer ses habitudes. Personne dâautre que lui nâapprocherait une lame de sa peau, et puis câest tout.
Oui, lâironie.
Difficile dây Ă©chapper, parfois.
Mais bon. MĂȘme avant, mĂȘme quand Arthur Ă©tait roi et quand Venec Ă©tait mi-pourvoyeur, mi-contrebandier, semi-enquiquineur et squatteur de chambres vides Ă temps partiel, au fond Arthur lui faisait confiance. Venec pouvait vendre ce qui ne lui appartenait pas, au besoin vider le contenu de ses royales poches, il nâaurait jamais Ă©tĂ© jusquâĂ le poignarder dans le dos. Jamais.
Et dâailleurs, quand Arthur a mis sa vie â ou ce quâil en restait â dans les mains de Venec, Venec a soufflĂ© sur les braises jusquâĂ rallumer une Ă©tincelle. Il ne lâa pas seulement cachĂ© et protĂ©gĂ© pendant le long voyage jusquâĂ Ă Rome, il lâa obligĂ© Ă boire, Ă manger, Ă bouger, Ă ouvrir les yeux. Arthur a retrouvĂ© le chemin vers lui-mĂȘme quâil avait perdu en suivant le fil du sel, de lâiode, du pain un peu rassis, et de la piquette diluĂ©e Ă lâeau et partagĂ©e sans jamais avoir besoin de demander. Arthur a peu Ă peu retrouvĂ© des forces en piochant dans celles de son compagnon, offertes sans contrepartie aucune. Et chaque fois quâil revenait Ă lui, chaque fois que le gouffre sâouvrait pour le tenter, Venec Ă©tait lĂ , avec ses mains habiles, sa voix calme, ses yeux perçants, plus bleus mĂȘme que le ciel quand il se dĂ©cide Ă ĂȘtre vraiment bleu.
Les semaines passĂ©es dans lâex-villa Aconia, consacrĂ©es uniquement Ă un retour Ă la vie dont la constance avait surpris Arthur, aurait pu ĂȘtre les meilleures de sa vie sans les fantĂŽmes qui lui tiraillaient lâĂąme et lui plombaient les membres.
Pas une fois durant le trajet retour, de Myos Hormos Ă Alexandrie, de Tarraco Ă Burdigala, Venec nâa Ă©voquĂ© ces semaines-lĂ . Il a parlĂ©, beaucoup ; plaisantĂ©, de temps en temps. Lâa asticotĂ©, aussi, pas mal. Mais il nâa pas soufflĂ© mot de ce quâils ont partagĂ© Ă cette Ă©poque. Les quelques neuf annĂ©es Ă©coulĂ©es depuis, plus le fait que Venec a somme toute balancĂ© Arthur Ă Alzagar, ont refroidi les relations autrefois assouplies par la proximitĂ© des corps et des cĆurs. Ăvidemment, entre le planton qui les surveillait constamment, le froid, et le bruit de la cage Ă roulettes, lâenvironnement ne se prĂȘtait pas tellement aux confidences.
Mais là ⊠câest diffĂ©rent.
Et puis, mĂȘme en lâayant arrachĂ© Ă une vie de labeur souvent harassant mais tranquille, Venec reste Venec. Et Arthur a confiance en lui.
Il laisse Venec lui emmailloter la figure. Câest pas dĂ©sagrĂ©able. Le linge est humide, bien chaud sans ĂȘtre brĂ»lant ; la chaleur, combinĂ©e Ă lâeau du bain, passe comme un baume sur des petites plaies Ă vif. Ăa ne cicatrise pas, mais ça calme. Ă tel point quâArthur se prend Ă regretter la sensation lorsque Venec le lui retire.
LâĂ©tape suivante consiste Ă lui passer de lâhuile sur le museau. Arthur lĂšve les yeux au ciel.
â Dites, vous trouvez vraiment que câest nĂ©cessaire ? Ils ont dĂ©jĂ foutu tout un tas dâhuiles de bain lĂ -dedans, jâai lâimpression de mariner comme un fromage grec.
â Câest nĂ©cessaire pour le rasage.
â Je vois. Vous me faites la totale.
â Exactement. Maintenant fermez la bouche, parce que sinon vous allez bouffer du savon. Ou du blaireau, au choix.
Arthur ne sait pas oĂč Venec a appris lâart du rasage, mais le savon Ă barbe est montĂ© comme de la crĂšme fouettĂ©e et la brosse danse sur sa peau sans jamais la racler. Câest la premiĂšre fois en dix ans que quelquâun le touche avec autant de sollicitude. Des petits ronds rapides, minutieux, qui couvrent de mousse le bas de son visage en laissant libres les lĂšvres. La crĂšme de savon ne franchit jamais le seuil des narines. Un vrai pro.
Câest tentant de le lui faire savoir. Mais les compliments ne sont jamais venus facilement, pour Arthur. Et puis ouvrir la bouche, ce serait dĂ©faire tout ce beau boulot. Alors il se tait, et il continue Ă se laisser aller.
Il y a bien une seconde dâhĂ©sitation au moment oĂč le rasoir passe devant ses yeux. Arthur ne sait pas si câest lui ou bien Venec qui marque ce temps, ce soupir (ou demi-soupir, juste le temps dâune croche), juste avant que la lame entre en contact avec sa peau.
Câest lent.
Câest dĂ©licat.
Et câest tout sauf dĂ©tendu, dâun coup.
Le silence est absolu, ou presque. Les larbins qui sâaffairent dans la vaste demeure du Duc dâAquitaine, le croassement lointain des corbeaux depuis la forĂȘt voisine, tout ça a disparu. Ne restent que la chanson du rasoir, par Ă -coups, le bruissement des vĂȘtements de Venec quand il essuie la lame sur un linge, et sa respiration, lĂ , tout contre lâoreille dâArthur. Inconsciemment Arthur calque la sienne dessus. Câest un souffle lent, rĂ©gulier ; son rythme est familier comme une mĂ©lodie quâArthur aurait fredonnĂ©e autrefois, puis un peu oubliĂ©e, pour mieux la reconnaĂźtre en lâentendant Ă nouveau. Ăa le calme. Mais pas que. Et ajoutĂ© Ă la sensation de la main de Venec (parfaitement stable) et Ă lâodeur de sa peau lĂ , toute proche (mĂȘme sous la crasse raclĂ©e Ă la romaine, mĂȘme avec une effluve discrĂšte mais tenace de sirop de dates, la peau de Venec ça reste la peau de Venec), ça a mĂȘme tendance Ă (hmm) raidir certaines portions de sa personne au lieu de les dĂ©tendre.
(Des portions qui ne se sont que trĂšs peu manifestĂ©es pendant la derniĂšre dĂ©cennie. Arthur dĂ©cide illico de mettre cette mutinerie anatomique sur le compte de lâhabitude perdue de lâintimitĂ© et la chaleur de lâeau du bain.)
La lame glisse dans le sens du poil. Doucement. Puis, une fois que le menton dâArthur a lâair dĂ©barrassĂ© du gros de la tignasse qui y avait Ă©lu domicile et quâil se dit quâil va pouvoir sauver la face, le rasoir revient, cette fois dans lâautre sens.
(Eh merde. Il aurait dĂ» demander un bain moussant plutĂŽt que les huiles de bain quâon lui a imposĂ©es. Il nâa rien, absolument rien pour camoufler une Ă©rection qui a largement dĂ©passĂ© le stade de la demi-molle.)
Si encore il Ă©tait en droit dâespĂ©rer que Venec en ait envie, lui aussi⊠Mais aprĂšs neuf ans dâabsence, puis des lieues et des lieues Ă lui faire la gueule dans un silence aussi glacial quâun hiver breton, ce genre dâintimitĂ© est sans doute trĂšs, trĂšs loin des pensĂ©es de Venec. Et câest normal. Arthur a eu beau offrir sa confiance Ă Venec une nouvelle fois avec le coup du rasage, il sait quâil a tout fait pour que ce ne soit pas rĂ©ciproque.
(Ce ne serait pas la premiĂšre fois quâil se saborde tout seul comme un con.)
â Vous voulez toujours pas quâon vous appelle « Sire », hein ?
Ouh lĂ . Heureusement que Venec est en train dâessuyer son rasoir. Le son de sa voix, pourtant basse, fait bondir Arthur comme si on le rĂ©veillait en sursaut. Il aurait pu ajouter une bonne estafilade Ă sa collection.
â Câest Ă dire quâĂ partir du moment oĂč je ne suis pas roi, dit-il en sâefforçant de foutre un coup de pied mĂ©taphorique au chat logĂ© dans sa gorge, jâen vois pas lâintĂ©rĂȘt.
â Savez, fait Venec en lui faisant pencher la tĂȘte sur le cĂŽtĂ© (lĂ©gĂšrement, oh, trĂšs lĂ©gĂšrement) pour le raser sous lâarĂȘte de la mĂąchoire, les gens qui vous appellent « Sire », câest pas pour vous emmerder, Ă la base.
â Je sais.
â Moi par exemple, jâaime bien vous taquiner Ă lâoccasion, mais pas lĂ -dessus. Si je vous donne du « Sire » câest juste question dâhabitude.
â DâhabitudeâŠ
Arthur, nâosant bouger, se contente dâun lĂ©ger soupir.
â Ăa fait une douzaine dâannĂ©es que je suis plus roi, et vous me parlez dâhabitude.
â Ben ouais. Je vous avais dit que je prĂ©fĂ©rais vachement quand câĂ©tait vous, le roi.
Quelque chose, chez Arthur, se rĂ©jouit dâentendre cet imparfait. Il prĂ©fĂ©rait quand câĂ©tait lui, le roi.
Une petite voix â tĂ©nue, silencieuse pendant bien des annĂ©es â lui murmure que cet imparfait lâest dans tous les sens du terme et que Venec, dont il entend encore la voix obstinĂ©e, un peu déçue, avait raison de prĂ©fĂ©rer un roi Ă un autre.
â Ăa a pas vraiment changĂ©, dâailleurs.
Et puis Venec penche la tĂȘte dâArthur en arriĂšre pour avoir accĂšs Ă sa gorge. Arthur sent son souffle sur son cou, sur le creux de son Ă©paule nue, encore humide. Les mots le fuient, ses pensĂ©es sâĂ©clipsent. Ne restent que le dĂ©sir, ranimĂ© comme si Venec avait soufflĂ© sur les braises, et la tendresse amusĂ©e quâil sâest toujours laissĂ© ressentir pour le bandit. Les deux sensations se percutent et forment le dĂ©but dâune de ces tempĂȘtes comme il en a vu lors dâun passage par lâĂgypte, il y a cinq ans. Un monstre de sable qui vous prend Ă la gorge, vous plaque par terre, vous bouche la vue. On se sent tout petit face Ă un machin pareil.
Est-ce bien le moment pour que son cerveau lui rappelle quâil nâa pas tenu quelquâun dans ses bras depuis dix ans, franchement.
Arthur garde les yeux fermĂ©s, comme pendant la tempĂȘte de sable. Sâil les ouvre, sâil voit les bras de Venec (en manches de chemise remontĂ©es sur ses avants-bras), sa poitrine et le creux de sa gorge juste au-dessus du laçage de sa tunique, il va ĂȘtre tentĂ© dây poser ses doigts. Ses lĂšvres. Dâoffrir les siennes.
(Quelque part, le dĂ©luge de sensations est pire sans la vue. Son dĂ©sir ne faiblit pas. Au contraire, il en est mĂȘme attisĂ©.)
Le tout dernier coup de lame sur sa peau donne lâimpression dâune infinie minutie. La respiration contre sa joue sâest accĂ©lĂ©rĂ©e, presque saccadĂ©e. Quand Arthur entrouvre les yeux, il sâaperçoit que la main de Venec tremble un peu.
Arthur attend patiemment que Venec essuie le rasoir et le pose sur le meuble qui contient le petit bazar nĂ©cessaire. Puis tire son tabouret et sâasseye presque en face de lui, le bras gauche sur le bord du baquet. Presque les yeux dans les yeux.
Putain, quâils sont bleus.
â Moi non plus, jâai pas vraiment changĂ©, croasse Arthur, le chat toujours plantĂ© dans la gorge ; le mĂ©lange est intĂ©ressant, zoologiquement parlant. Je suis toujours un peu un connard, des fois.
DĂ©solĂ©, veut-il dire, dĂ©solĂ© de vous avoir fait la gueule aussi longtemps alors que vous mĂ©ritiez pas plus dâune semaine Ă tout casser.
Le sourire de Venec est un Ă©clair dans son visage burinĂ©. Sa barbe a tournĂ© poivre et sel depuis Rome. Arthur a immĂ©diatement envie dây fourrer ses doigts.
â Je sais, dit Venec en avançant dâun pouce. Je vous en tiens pas rigueur. Et puis vous mâavez jamais fait lâinsulte de me prendre pour un enfant de chĆur non plus.
â Encore heureux.
Arthur ne bouge pas dâun cil, figĂ© par lâinstant. Il ose Ă peine respirer. Ce nâest pas Ă lui de faire le premier pas â pas aprĂšs le long voyage en silence.
Un souvenir lui revient en tĂȘte ; une plage bretonne, au coucher de soleil, une empoignade qui avait fini par un autre style de corps Ă corps. Un dĂ©sir tellement fort â malgrĂ© le sable et lâeau de mer â quâils en avaient tremblĂ© comme des gamins, Venec comme lui. Câest Arthur qui avait fait le premier pas, alors, suivi de trĂšs prĂšs par Venec.
LĂ , tout de suite, Venec nâa que quelques pouces Ă faire sâil veut le faire, ce fameux premier pas. Ses yeux sont rivĂ©s sur les lĂšvres dâArthur â
(et oh, dâautres genres de souvenirs lui reviennent, Venec qui goĂ»te Ă ses lĂšvres Ă pleines dents, quitte Ă les lui laisser rouges et gonflĂ©es)
â mais câest sa main qui se lĂšve, lentement comme pour ne pas effaroucher un oiseau, et qui se pose contre la joue dâArthur. Son pouce effleure sa pommette.
Câest un premier pas.
La tension ne retombe pas, mais quelque chose en Arthur lĂąche prise. Il laisse tomber son front contre celui de Venec et esquisse un sourire.
â Vous croyez quâil y a dâautres choses qui nâont pas changĂ© ?
â Chaipas, murmure Venec. Mais jâai bien envie dâessayer pour voir, pas vous ?
Cette fois, pas moyen de savoir qui fait le premier pas. Le baiser vient naturellement, en un seul mouvement. La main de Venec est chaude contre la joue dâArthur, celle dâArthur se glisse derriĂšre la nuque de Venec, et leurs bouches continuent Ă se chercher comme si elles sâĂ©taient cherchĂ©es pendant dix ans. Un souffle plus tard, et ils replongent, avec les langues cette fois, les lĂšvres et les dents. Arthur manque sĂ©rieusement de pratique et il a un sacrĂ© retard Ă rattraper. Ăa fait longtemps, trĂšs longtemps quâon nâa pas voulu de lui comme ça. En fait, la derniĂšre fois⊠la derniĂšre fois, câĂ©tait Venec lui-mĂȘme, pendant ces jours mi-rĂȘvĂ©s mi-fantĂŽmatiques Ă Rome.
Arthur a bien quelques fantĂŽmes qui le gĂȘnent encore aux entournures. Sa tĂȘte est loin dâĂȘtre dĂ©barrassĂ©e de tout le bordel qui lâa encombrĂ©e jusquâĂ ce que le vide devienne la seule Ă©chappatoire. Mais il a appris, durant ses annĂ©es dâesclavage (plus thĂ©orique que celui de beaucoup de ses compagnons dâinfortune), Ă se concentrer sur lâinstant prĂ©sent â et lâinstant prĂ©sent, câest Venec, lâurgence de leurs baisers, lâenvie folle dâArthur de les pousser plus loin, dâĂ©treindre et dâĂȘtre Ă©treint jusquâĂ en voir des Ă©toiles.
Et au vu des bruits de vĂȘtements quâil entend, du fait que les mains de Venec le quittent pour farfouiller dans ses ceintures et ses attaches, il ne doit pas ĂȘtre le seul.
Une fois dĂ©barrassĂ© de la derniĂšre Ă©paisseur â une chemise de lin qui a dĂ» ĂȘtre blanche avant leurs mois de pĂ©rĂ©grinations Ă travers le monde connu â Venec se penche Ă nouveau pour embrasser Arthur. Arthur choisit une autre forme dâembrassade et lâattrape Ă bras-le-corps. Venec passe par-dessus le bord du baquet pour finir dans lâeau avec un glapissement de surprise.
Pendant que les remous se calment et que Venec trouve une position plus confortable, Arthur lâobserve â les observe. Câest quâils seraient presque devenus vieux, Ă force de vivre. Ils ont tous deux des grains de beautĂ© en plus, des rides, des cicatrices. La peau un peu plus lĂąche, les muscles un peu moins durs. Les annĂ©es ont laissĂ© leur empreinte sur leur corps, chacun Ă sa façon. Câest presque une surprise. Arthur nâa pas prĂȘtĂ© plus que ça attention ni Ă son corps, ni Ă celui des autres, depuis des annĂ©es.
La derniĂšre fois, ils nâĂ©taient dĂ©jĂ plus des jeunes hommes.
QuâĂ cela ne tienne. La jeunesse nâa quâun temps. Et lâexpĂ©rience, câest pas si mal.
Venec suit son regard, mi-figue mi-raisin, et en tire une interprétation erronée.
â Ben, ouais. Ăa fait dix piges, quoi.
â Mâen fous, fait Arthur, avant de le saisir par tout ce quâil peut attraper et de lâattirer contre lui. Ăa fait dix piges pour moi aussi, au cas oĂč vous lâauriez pas remarquĂ©.
â Pas ma faute si vous aimez vous faire dĂ©sirerâaahâ
Lâombre dâun « Sire » plane Ă la fin de la phrase, dĂ©trĂŽnĂ© in extremis par un gĂ©missement dĂ» Ă la mise en contact de certaines parties stratĂ©giques. Arthur lui-mĂȘme doit se mordre la lĂšvre infĂ©rieure pour ne pas y faire Ă©cho. Pas besoin que toute la cabane rapplique, ce qui risque dâarriver sâils font un peu trop de bruit.
Le mouvement suivant lui arrache tout de mĂȘme un rĂąle malgrĂ© ses efforts pour lâĂ©touffer. Le plaisir lui saisit la poitrine, le prend Ă la gorge, et pour se dĂ©charger du trop-plein il presse son visage contre le cou de Venec.
Venec, visiblement, a Ă©galement son trop-plein Ă lui. Son poids sur Arthur se fait plus lourd. Câest peut-ĂȘtre dĂ» au fait quâil ne sâaccroche que dâune main au bord du baquet. Lâautre sâest glissĂ©e entre eux, niveau bas-ventre, les a rivĂ© lâun Ă lâautre, et nom de Dieu que câest bon.
â Câest ça que vous aviez en tĂȘte ? demande Venec, et Arthur lui envie sa cohĂ©rence. Lui est Ă moitiĂ© parti. Tous ses sens sont en feu. Son sens de lâĂ©loquence a foutu le camp.
HonnĂȘtement, il ne sait pas trop ce quâil avait en tĂȘte en attirant Venec Ă lui. Le flacon dâhuile dâolive (pour un massage quâil avait dĂ©clinĂ©) posĂ© sur une desserte paraĂźt bien loin. Oui, il aurait aimĂ© partir sur ce genre de danse, au dehors et en dedans, cette Ă©treinte ultime oĂč on se sent enfin complet, gorgĂ© de plaisir, quitte Ă subir quelques dĂ©sagrĂ©ments aprĂšs. Ou bien lâinverse, se donner entiĂšrement, jusquâĂ lâivresse, jusquâĂ voir la jouissance prendre son partenaire et ne le lĂącher quâune fois repu. Mais vu oĂč ils en sont maintenant, vu le rythme de leur musique intĂ©rieure, ils sont un peu trop proches de la ligne dâarrivĂ©e pour se permettre ce genre de dĂ©tour.
Il arrive Ă peine Ă articuler :
â Je sais pâpas. Vous ?
Un rire passe en coup de vent sur le visage de Venec.
â Moi non plus. Jâimprovise. Vous avez envie de quoi, vous ?
Sa voix est rauque, tremblante, et encore beaucoup trop ferme pour quelquâun dans sa position actuelle. Sa peau est brĂ»lante contre le bas-ventre dâArthur. Pas moyen de savoir si câest celle de sa main ou de son sexe.
Arthur le saisit par la taille, les fait pivoter jusquâĂ Ă©changer leurs places, et murmure Ă lâoreille de Venec :
â LĂ , tout de suite ? Vous. Jâai juste envie de vous.
Le corps entier de Venec est parcouru dâun frisson comme une terre frappĂ©e par un sĂ©isme.
Leurs lĂšvres, leurs mains, leur tout se retrouve, se mĂȘle, sâenlace. Tout se mĂ©lange : faim et tendresse, aviditĂ© et familiaritĂ©, envie, affection, joie des retrouvailles de corps rompus Ă cette danse intime. Les voix, aussi. Tant pis pour la discrĂ©tion. La passion monte et monte dans lâun et dans lâautre, les soulĂšve, les fusionne, jusquâĂ lâexplosion, la foudre qui enflamme lâarbre en le traversant de part en part, lâillumination et les Ă©toiles, paupiĂšres closes et bouches grand ouvertes.
Le silence, aprĂšs une tempĂȘte pareille, a toujours un goĂ»t particulier.
Arthur se love dans ce silence et dans les bras de Venec, laisse aller sa tĂȘte dans le creux de son cou, et sâabandonne Ă lâaprĂšs.
Au juste aprĂšs, pour ĂȘtre prĂ©cis.
Autour dâeux, lâeau du bain refroidit lentement. De temps en temps le silence est troublĂ© par un clapotis (Ă chaque changement subtil de position), un Ă©clat de voix derriĂšre une porte ou deux, le vent dâhiver qui joue dans la cheminĂ©e oĂč crĂ©pitent quelques braises. Le genre de moment quâon voudrait Ă©tirer, pour quâil dure longtemps, trĂšs longtemps. Le genre dâaprĂšs quâon serait tentĂ© de vouloir transformer en toujours, avec un peu plus de naĂŻvetĂ© et un peu moins de cynisme.
Arthur dĂ©pose un baiser fatiguĂ© sur la clavicule de Venec. Lâinstant dâaprĂšs, il lui est rendu, parmi ses cheveux trop longs quâil nâa aucunement lâintention de couper.
Ce ne sont pas des baisers qui ont le goĂ»t du toujours des contes de fĂ©es, mais plutĂŽt quelque chose comme On se sent bien, quand mĂȘme, comme ça. Et ça peut continuer. Si vous voulez.
Comme avant. Mais avant quoi, exactement ?
â Pas question que je redevienne roi, dit Arthur dans un souffle. Sa main quitte celle de Venec, dont les doigts frĂŽlent leurs membres encore tout proches. Peaux sensibles ; caresses fantĂŽmes. Sa paume se pose sur la hanche de Venec, moins Ă vif, tout aussi intime.
Les poils grisonnent sur sa poitrine. Arthur les a connus bruns. Pour eux deux, dĂ©sormais, le poivre et le sel alternent du cou jusquâaux cuisses.
La main droite de Venec, celle qui ne flotte pas entre leurs deux corps, fait un petit voyage jusquâau bas des reins dâArthur.
â Mâen fous, lâentend murmurer Arthur dans ses cheveux. Du moment que vous ne disparaissez pas encore pendant dix ans.
Jâaurais jamais dĂ» vous vendre Ă lâautre connard, lâentend presque dire Arthur, qui rĂ©pond en silence, en espĂ©rant ĂȘtre tout aussi clair, Câest moi qui vous avais demandĂ© de mâenvoyer loin.
Dire quâil coulait des jours heureux Ă la tannerie de Damian le Sassanide serait une exagĂ©ration. Mais il nâĂ©tait pas vraiment malheureux, non plus. Pas le temps de sâapitoyer sur son sort quand on a les os rompus par la fatigue au coucher du soleil.
Il aimerait pouvoir promettre Ă Venec que non, il ne disparaĂźtra pas Ă nouveau, ou pas pendant aussi longtemps. Il sait que ce serait au mieux un vĆu pieux, au pire un mensonge. Si les mercenaires de Lancelot sont si zĂ©lĂ©s que ça, câest dans son intĂ©rĂȘt de rester le plus loin possible du Royaume de Logres, et le plus anonyme possible.
MaisâŠ
Revoir le Duc dâAquitaine â revoir Venec â
(refaire lâamour avec Venec)
â ça fait remonter des souvenirs. Des mauvais, oui, mais pas que. Arthur se demande qui, de ses chevaliers (ses chevaliers, pas ceux de Lancelot), sont encore en vie. Ce quâil est advenu dâeux. De lâidĂ©al, aussi, qui lâa fait traverser le continent puis le bras de mer qui sĂ©pare Gaunes de la Bretagne, puis construire une table, un symbole devenu promesse de justice et dâĂ©galitĂ©. La Table Ronde, Kaamelott, câĂ©tait un beau rĂȘve, mĂȘme sâil a tournĂ© au dĂ©sastre. Peut-ĂȘtre quâun jour quelquâun prendra le relais. Arthur, lui, a dĂ©jĂ donnĂ©, merci bien.
MaisâŠ
Mais.
Arthur ferme les yeux. Repousse tous les « mais ». Pour lâinstant rien dâautre ne compte que lâeau tiĂšde qui les enveloppe lui et son amant dâhier et dâaujourdâhui, en train de leur faire une peau fripĂ©e comme deux petits vieux. Les sensations, peau contre peau, tous deux parfumĂ©s aux huiles de bain, le corps lourd, les mains fatiguĂ©es de la meilleure des fatigues.
â Je ferai de mon mieux, dit-il avec autant de conviction quâil en est capable. (Ăa, au moins, ce nâest ni un mensonge ni un vĆu pieux.)
La tĂȘte de Venec bouge contre la sienne.
â Ah ouais ?
â Ouais. AprĂšs tout, ajoute-t-il avec le genre de sourire tintĂ© de sarcasme quâil ne sâest pas autorisĂ© depuis dix ans, je vous dois un rasage, maintenant.
Le rire silencieux de Venec vaut plus que toutes les promesses impossibles Ă tenir.
(on va dire que c'est un AU oĂč la barbe d'Arthur repousse en quelques jours? :3)
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Kaamelott: Astrologie.
Genre, dans les drafts depuis 2018?! Puisque le premier volet sort bientĂŽt, autant finir ce post non? ;DÂ
Bon, ceci est juste pour le fun. Aucune dates indiquĂ©es dans la lĂ©gende ou mentionnĂ©es dans la sĂ©rie ne sont prises en compte, sauf peut ĂȘtre lâanniversaire manquĂ© de âGalessin lâHiver dernierâ. Mais Ă part ça, voilĂ mon point de vue sur les personnages et leur Ă©ventuel signes.
NâĂ©tant pas une astrologue, mais alors pas du tout, je vous conseil bon grĂ© mal grĂ© de prendre cette interprĂ©tation avec un grain de sel xD
Les explications se trouvent aprĂšs le âread moreâ.Â
Pour marquer le coup, je tag @jellyfitzjelly et @capitanogiorgio qui mâont accueillie dans Le Ship Pourri đ
Bonne lecture! ;D
BĂ©lier: Arthur, Perceval, AĂ©lis
Taureau: GueniĂšvre, LĂ©odagan
GĂ©meaux: Loth, Verinus, Sallustius
Cancer: Merlin
Lion: Manilius (pas une vanne)
Vierge: SĂ©li
Balance: Bohort, Gauvain
Scorpion: Anna
Sagittaire: Karadoc, VĂ©nec
Capricorne: Lancelot, Mevanwi
Verseaux: Yvain
Poissons: La Dame du Lac (pas une vanne non plus!), Galessin
Arthur, notre bon roi au nerfs solides et au tempĂ©rament de feu. Ce cĂŽtĂ© lunatique lĂ©gendaire fait que jâai grandement hĂ©siter avec Cancer, mais le BĂ©lier a gagnĂ©. AprĂšs tout Arthur est lâĂ©lu des dieux! Et la position du BĂ©lier en tant que numĂ©ro un nâest pas hasardeuse: en effet, celui-ci est le soldat du zodiaque, le leader naturel qui nâa pas besoin de lâĂȘtre mais guidera le groupe si besoin est. Ce signe est aussi le champion des opprimĂ©s, bienveillant malgrĂ© son manque de patience et sa nature colĂ©rique.
Perceval, câest lâadulte qui garde une Ăąme dâenfant. Et qui reprĂ©sente lâenfant, le bĂ©bĂ© mĂȘme, dans lâastrologie? Câest le BĂ©lier. Il est gentil, tolĂ©rant, naĂŻf, optimiste mais peut se fĂącher dur et ne cache pas ce quâil pense, en particulier quand il nâapprĂ©cie pas quelquâun ou une situation.
AĂ©lis, bon, nous nâen savons pas grand chose mais elle Ă lâair plutĂŽt sympathique, fille de chef de clan - vaincu certes, mais ce signe ne se considĂšre pas comme de la merde, quâil soit pauvre ou riche, de classe moyenne ou de bonne famille, sachez le. Elle a lâair de possĂ©der un mental solide mais avec son petit caractĂšre quand mĂȘme; ne venez pas lui chercher des noises, elle est prĂȘte Ă vous en coller une si il le faut.
GueniĂšvre, la dame de cĆur! TĂȘtue, elle fait de son mieux pour soutenir ses proches mĂȘme quand elle ne comprend pas leur dilemme. Ăme artistique, la Reine aime sâadonner Ă ses hobbies et apprĂ©cie grandement son confort de vie. Une alliĂ©e et amie fidĂšle.
LĂ©odagan, le bougre bornĂ©, rĂąleur et qui adore acheter ses machines de guerre. Le ronchon qui nâoublie pas une crasse et matĂ©rialiste Ă souhait quâon aime, en fin de compte.
Loth, celui qui sait utiliser son cerveau et arriver Ă ses fins. Pourquoi se salir les mains quand dâautres peuvent ĂȘtre payĂ©s Ă le faire? Lui, câest plutĂŽt les mots son point fort et ça, tout le monde le sait! Dagonet, Arthur⊠Le Roi dâOrcanie et des citations en a manipulĂ© et saoulĂ© plus dâun!
VĂ©rinus, le mec sympa dont la tchatche Ă dĂ» sauver plus dâune fois. Toujours dans les plans foireux, il en fait marrer plus dâun malgrĂ© sa lĂąchetĂ© notoire.
Salustius, presque un Capricorn mais changement de derniĂšre minute: les Jumeaux lui vont Ă ravir! Cette fameuse double-face est retrouvĂ©e chez lui; poli, avenant, et conversationalist, la façon dont il prend Arthur sous son aile nâest pas dĂ©sintĂ©ressĂ©. En effet, cet homme est influant et Ă un but prĂ©cis: conquĂ©rir la Grande-Bretagne. Le sĂ©nateur qui suggĂšre que Salustius Ă plus de pouvoir que Jules CĂ©sar lui-mĂȘme annonce la couleur.
Merlin, alias Coco LâAsticot! Un vĂ©ritable sensible celui, pour le meilleur et pour le pire. Sympathique avec ceux qui le respecte, son amour des animaux est notable. Mais gare Ă ceux qui ose le critiquer: le Druide ne supporte  pas la critique, fondĂ©e ou non. Nâest-ce pas MĂŽsieur Ălias?
Manilius, le soldat qui prĂ©fĂšre la passion Ă la prudence. Ce Romain aime la vie et veut la croquer Ă pleine dents, quitte Ă en payer les consĂ©quences â comme finir dans la cage aux lions! Les signes du feu en gĂ©nĂ©ral adore leur potes et câest le cas avec Arthur, quâil suit jusquâau trou perdu quâest la Grande Bretagne. Cette loyautĂ© signe son arrĂȘt de mort de retour Ă Rome.
SĂ©li, la maman ultra rĂąleuse mais qui veut le bien de sa famille au final. Ce signe est serviable, dĂ©vouĂ© aux autres â cela ne ce voit pas chez elle au premier abord, mais la pression quâelle met Ă son fils et les conseils quâelle donne Ă sa fille sont bien lĂ . Les tartes, ou quand celle-ci discute de lâhĂ©ritier avec LĂ©odagan (dâou la mention du patrimoine, des souvenirs Ă crĂ©er dans lâĂ©pisode Les Tartes aux Myrtilles)⊠Et bien sĂ»r, la critique. Bonne ou mauvaise, personne ne sait la donner comme un Vierge! SĂ©li en est la souveraine.
Bohort, le gars agrĂ©able par excellence! Gentil, doux, cultivĂ©, celui-ci reprĂ©sente bien le signe de la balance â son besoin dâharmonie lui joue de mauvais tours. La paix est son crĂ©do!  Evitez dâabuser ou de sous-estimer la personne, vous seriez surpris (MĂCRĂAAAANTS!). Qui nâaimerait pas un ami comme lui?
Gauvain, sympathique personnage mais naĂŻf. Parle bien mĂȘme si le sens des mots lui Ă©chappe. EnjouĂ©, les gens quâil aime compte Ă©normĂ©ment pour lui â dâoĂč le dilemme quâest de choisir entre son pĂšre et son oncle. Le choix multiple semble ĂȘtre le cauchemar de ce signe.
Anna, car les signes de lâeau sont trĂšs Ă©motifs et malgrĂ© le cĂŽtĂ© secret et son visage fermĂ©, elle bouille Ă lâintĂ©rieur. Maligne, rancuniĂšre, vengeresse⊠les mauvais cĂŽtĂ©s du Scorpion mis Ă lâhonneur avec cette dame. (Je dis ça mais tout ceux que je connais sont fun et positif donc allez savoir si ça match bien xD)
Karadoc, le bon simplet qui sâassume et aime la vie. Bon vivant, il est positif et loyal avec son entourage. Se bat pour ce quâil aime et ses valeurs, redoutable au sujet de la nourriture. CrĂ©atif, il aime aussi lâaventure â ses nombreuses missions et mĂ©thodes de combats partagĂ©es et imaginĂ©es avec Perceval en sont la preuve.
VĂ©nec, celui qui ose chercher sa voie jusquâau bout du monde. Il Ă une bonne approche avec les gens, malgrĂ© ses divers job criminels! La survie, il connaĂźt. Imaginer un Serpentard avec une gueule sympathique et vous obtenez VĂ©nec! Vous lâaimez malgrĂ© tout? Normal, le Sagittaire encourage la sympathie. MalgrĂ© sa nature auto-centrĂ©, il peut faire preuve de solidaritĂ© â comme sauver Arthur de Lancelot en lâemmenant sur un bateau direction Rome.
Lancelot, le Chevalier Blanc. HĂ©roĂŻque, courageux, le protecteur du peuple, lâApollon de la Table Ronde⊠Sensible et romantique. Pourquoi pas Lion dans ce cas? Et bien voilĂ , son cĂŽtĂ© intransigeant le ramĂšne plus chez le Capricorne. Le Lion est souvent le hĂ©ros de lâhistoire, et rassemble les gensâ ce qui nâest pas son cas. Et Arthur Ă pris sa place, selon la Dame du Lac. Lancelot lâa rĂ©cupĂšre⊠laissant dans son passage un nuage de terreur et lâombre dâune rĂ©sistance.Â
Mevanwi, la maman qui aime sa famille avant tout. Charmante et intelligente, sa vie ne sâarrĂȘte pas quâa son rĂŽle de parent! Ambitieuse, elle se bat pour ce quâelle veut et lâobtient. Personnage controversĂ©, il faut bien admettre quâelle fĂ»t une bonne reine â la plus compĂ©tente en tout cas.
Yvain, ou le Chevalier au Lion, est un Verseau car il ose dire les choses et aller contre le status quo. âJe refuse dâaller me battre pour soutenir une politique dâexpansion territoriale dont je ne reconnais pas la lĂ©gitimitĂ©.â Tout est dit!
La Dame du Lac, THE tĂȘte en lâair par excellence. Elle en oublie des dĂ©tails, peut ĂȘtre maladroite, mais nâa que de bonnes intentions. Boudeuse, elle est sensible et Ă son caractĂšre. Lâaffection lâemporte toujours.
Galessain, nĂ© en Hiver donc, affiche avec brio la passive agressivitĂ© du Poisson. Susceptible aussi. BlasĂ© de service, il est sarcastique Ă souhait mais dâune loyautĂ© sans faille pour la personne de son choix â Loth. Lâun des rares bĂ©nĂ©ficiaires dâune once de jugeote, il peut ĂȘtre silencieux mais trĂšs observateur. MalgrĂ© son cĂŽtĂ©Â âfouille merdeâ revendiquĂ©, il reste plutĂŽt dĂ©brouillard et fidĂšle.
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Je partage l'avis de Cheryll mais en mĂȘme temps...
(je suis vraiment nulle à ça donc bare with me)
T'aime pas le froid alors l'hiver tu aimes t'enmailloter dans de grosses couvertures avec de grosses chaussettes en laine et boire du liquide trĂšs chaud avec tes chats autour.
Dans un Kaamelott UA tu travaillerais pour le Duc d'Aquitaine et Bohort viendrais souvent te visiter parce qu'il t'apprécie beaucoup. Tu serais trÚs amie avec sa femme et la marraine de son aßné.
Si tu Ă©tais un chat, tu serais une de ces adorable petites boules de poils blanche et grise avec d'imense yeux bleus qui ne miaule pas souvent et qui adore les cĂąlins.
Tu as des lunettes mais tu ne les aime pas trop, elles sont fines et carré, tu préfÚres tes lentilles.
Alors :
- J'aime pas le froid, et j'adore en effet m'enmailloter dans des plaids (parfois deux) et jadore les grosses chaussettes en laine.
Par contre (contradiction) j'adore manger des glaces, mĂȘme en hiver. Et j'aime pas les boissons chaudes
- Dans un UA Kaamelott, travailler pour le duc d'Aquitaine et ĂȘtre pote avec Bohort, c'est trĂšs possible :D
Etre la marraine d'un des gosses de Bohort, trop d'honneurs
- Si j'Ă©tais un chat, je serais une boule de poil grise ou noire (le blanc c'est salissant :D) qui passe son temps Ă ronronner, oui, sans doute ^^
- Et je n'ai toujours pas de lunettes ^^ (j'en avais des lunettes anti lumiĂšre bleues), et les lentilles, j'en ai mis une fois (j'avais mis des lentilles de couleur pour essayer mais ça se voyait pas (j'ai les yeux bleus et j'avais testĂ© du violet), et ça m'angoisse parce qu'elles me gĂȘnent et que j'ai peur de ne pas arriver Ă les retirer
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Kaamelott le film - review
*ahem* Je ne fais pas ça trĂšs souvent, mais je souhaitais vraiment partager mon avis âĂ tiĂšdeâ sur le film que jâai pu voir en avant-premiĂšre. Donc spoilers, forcĂ©ment, mĂȘme si je vais faire au mieux pour ne pas tout dĂ©crire en long-large-travers.
Et, SâIL-VOUS-PLAĂT, rappelez-vous que ce nâest que mon avis personnel, je ne dis pas dĂ©tenir la vĂ©ritĂ© absolue ou que jâencense ou crache sur le travail dâAlexandre Astier et toutes les personnes qui ont participĂ© Ă ce film; ni ceux qui ont un avis diffĂ©rent du mien.
Tout est sous la ligne, si vous ĂȘtes curieuses/curieux, et je serai ravie dâen discuter avec vous du moment que tout est fait et dit avec respect et politesse. Merci dâavance.
Alors je vais aller droit au but : je suis déçue. Bien que jâai passĂ© un bon moment de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, je crois que câest surtout dĂ» au fait de pouvoir enfin aller au cinĂ© et voir Kaamelott sur grand Ă©cran que parce que je trouve le film bon. Attention, je ne dis pas que câest une bouse !! Mais comparĂ© Ă ce que jâattendais, ce que tous les livres prĂ©cĂ©dents mettaient en place, câest dĂ©cevant.
Je vais commencer par le nĂ©gatif, comme qui dirait : âles mauvaises nouvelles dâabordâ.
Le rythme nâest pas gĂ©nial, lâhistoire paraĂźt dĂ©cousue. Le format film ne semble pas franchement maĂźtrisĂ©.
On sâattarde trop sur des nouveaux personnages secondaires inutiles, ou des personnages vont et viennent sans quâon sache ce qui leur arrive, ou lâintĂ©rĂȘt de leur intervention. A part le âje suis toujours lĂ â.
Lancelot nâest pas du tout crĂ©dible comme tyran ! Le costume nâarrange rien. Ces laquais ne le craignent pas, ne le respectent pas, ils font les pitres devant lui et lui manquent de respect sans quâil nây ait de consĂ©quences. Câest plus un cas de âon dit quâil est mĂ©chant, mais on ne le montre pasâ. ComparĂ© au Livres 5 et 6, il fait trĂšs pĂąle figure.
Arthur est difficile Ă cerner, jâai du mal Ă comprendre ou A.A. veut en venir avec lui, je comprends qu'il ne guĂ©risse pas de sa dĂ©pression en un claquement de doigt, mais certains de ses choix paraissent trop illogiques ou âfaiblesâ. Quand par exemple il Ă©pargne Lancelot, plutĂŽt que de faire intervenir MĂ©lĂ©agan ou Mevanwi qui auraient pu agir perfidement et permettre Ă ce dernier de fuir.
On sâattarde trop sur des gags dĂ©jĂ vu et des personnages peu sympathiques ou important, ce qui empĂȘchent des personnages comme Bohort, Perceval, GueniĂšvre et Merlin dâavoir plus de temps Ă lâĂ©cran et de briller. Perceval est tout de mĂȘme censĂ© ĂȘtre celui qui atteint le Graal, mais il refait son duo avec Karadoc (dont je ne suis pas fan) et se montre aigri plutĂŽt que dâinspirer la rĂ©sistance (Ă part un passage) et dâavoir une vĂ©ritable rĂ©union Ă©mouvante avec Arthur. Pareil pour Bohort, qui avait pourtant montrĂ© beaucoup de courage Ă la fin des Livre 5 et 6, il est relĂ©guĂ© au second plan. Merlin... a une action dâĂ©clat, et encore, si on peut appeler ça comme ça.
Le mĂ©lange comĂ©die-tragĂ©die ne prend pas, câest maladroit. On passe du gros gag (parfois trĂšs facile ou incomprĂ©hensible) au mĂ©lodrame grandiloquent.Â
Les flashbacks de la jeunesse dâArthur. Ils sont trop nombreux et nâapportent rien Ă part du drame assez facile, les amours contrariĂ©s dâArthur, ça va merci, on a assez vu comme ça, ça devient pĂ©nible. Jâai perso Ă©tĂ© beaucoup plus touchĂ©e par la majoritĂ© du Livre 6 et des Ă©changes quâil a eu avec CĂ©sar, cette fameuse rĂ©plique âils ne se battent que pour la dignitĂ© des faibles.â
Trop de symbolisme, on sombre dans un cĂŽtĂ© purement intellectuel plutĂŽt que de raconter une histoire et la logique Ă©tablie prĂ©cĂ©demment. Je nâai rien contre quelque mĂ©taphore ou symbole ici et lĂ , mais lĂ câest trop et ils ne vont mĂȘme pas jusquâau bout... aprĂšs, câest aussi peut-ĂȘtre parce quâune suite est prĂ©vue !
Bon, voilĂ les points qui me pĂšsent le plus. Mais je ne vais pas rester que lĂ -dessus, aussi vais-je citer les points que jâai aimĂ©, mĂȘme sâils sont moins nombreux/solides.
GueniĂšvre. MA REINE !! (ÂŽâïœ)⥠Je ne lâai pas vu autant que jâaurais voulu, et elle nâest pas aussi active que je lâavais espĂ©rĂ© mais elle a tout de mĂȘme des scĂšnes trĂšs fortes en Ă©motions et le duo Arthur - GueniĂšvre a fait mouche.
La scĂšne de la tour, le baiser. ă(ïŒâïŒ)ă (je lâattendais celui-lĂ !!)
lâambiance, le visuel et la musique (Ă part un ou deux passages) sont trĂšs rĂ©ussis. On a de beaux paysages, de beaux effets (je ne suis pas experte, mais je les trouve rĂ©ussis) et de belles musiques pour accompagner.
Lâassaut du chĂąteau de Kaamelott
Excalibur qui reconnaßt à nouveau Arthur comme digne de sa destiné et dont les flammes se changent en éclairs
Le duc dâAquitaine, dommage quâil disparaisse soudainement.
Les filles de Mevanwi qui lui disent ouvertement âmerdeâ quand elle leur offre de quitter la rĂ©sistance et de servir Lancelot.
Bohort, fidĂšle Ă lui-mĂȘme (un peu trop, je nâoublie pas quâil a sauvĂ© Gauvain dans le livre 6 et jâaurais aimĂ© le voir faire ça plus souvent au cours du film)
Le concept et potentiel.
Bon, jâai fait le tour. En soi, ce nâest pas un mauvais film, mais comparĂ© Ă quâAstier a pu faire, on est dans le bas du panier (Ă mon avis). Dommage, il y avait de quoi faire quelque chose de superbe, ou bien la sauce nâa pas pris avec moi, tout simplement. â(ÂŽăŒïœ)â
Ne mâincendiez pas sâil-vous-plaĂźt ! Je laisse ma boĂźte ouverte pour des questions et/ou discussions, mais si vous faites ça, je vous bloque directe.
Si vous avez aimé ou adoré le film, je suis contente pour vous. AprÚs tout, le but est de passer un moment agréable !
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POST KV1 (fanfic)
AprĂšs avoir vu le film, il fallait que je comble âles trousâ de lâhistoire dâArthur et GueniĂšvre. Je nâai Ă©crit que des moments qui les concernent. Je suis mĂȘme allĂ©e un peu plus loin pour la fin... Certains diront trop, mais peu importe ! :) Bonne lecture.
1.    INT. TOUR DU ROI BAN â NUIT
ARTHUR et GUENIĂVRE Ă©changent un baiser. Ils entendent du bruit Ă lâĂ©tage. ARTHUR prend GUENIĂVRE par la main et ils sâenfuient.
2.   EXT. FORĂT â NUIT
ARTHUR et GUENIĂVRE courent et sâenfoncent dans la forĂȘt.
GUENIĂVRE (essoufflĂ©e) : On peut faire une pause ?
 Ils sâassoient cĂŽte Ă cĂŽte.
ARTHURÂ : Venez lĂ , vous tremblez de froid.
GUENIĂVRE : Je peux vous poser une question ?
ARTHURÂ : Allez-y.
GUENIĂVRE : Vous avez eu pitiĂ©, câest ça ?
ARTHUR : Pitié ? De ? ⊠Attendez, pas du tout.
GUENIĂVREÂ : Alors, vous avez voulu me faire plaisir.
ARTHUR : Quoi ? Absolument pas. Enfin si, mais câest pasâŠ
Cris dâanimaux.
GUENIĂVRE : CâĂ©tait quoi, ça ?
ARTHUR : Câest rien, câest un ours. ĂcoutezâŠ
GUENIĂVRE : Mon dieu, un ours ?
ARTHURÂ : Oui, ou un loup, ou les deux, peu importe.
GUENIĂVRE est terrorisĂ©e.
ARTHUR : Quâest-ce quâil y a, vous voulez rentrer ?
GUENIĂVREÂ acquiesce, inquiĂšte.
ARTHUR : Allez, venez⊠Vous avez vu, je rùle pas.
3.   INT. CHĂTEAU DE CARMELIDE â NUIT
Le lendemain, aprĂšs la fuite de LANCELOT. GUENIĂVRE est dans sa chambre, devant sa coiffeuse. On frappe.
GUENIĂVRE : Qui est-ce ?
ARTHURÂ : Câest moi.
GUENIĂVRE : Entrez⊠Vous non plus, vous arrivez pas Ă dormir ? (Timidement) Vous voulez quâon discute ?
Ils sâassoient sur le lit.
ARTHUR : Quand vous Ă©tiez dans la tour, comment vous avez fait pour pasâŠ
GUENIĂVRE : Pour pas devenir folle ou pour pas me jeter par la fenĂȘtre ?
ARTHURÂ : Oui. Enfin, les deux, quoi.
GUENIĂVRE : Je sais pas trop. Je me rĂ©citais des poĂšmes, je lisais. Je discutais avec la petite. Je pensais Ă ma famille, Ă la CarmĂ©lide, à ⊠(elle le regarde) Ă des choses. Et vous, lĂ oĂč vous Ă©tiez, vous pensiez Ă quoi ?
ARTHUR : Ă rien. Je tannais des peaux, je graillais, je dormais. Câest tout. Je rĂ©flĂ©chissais pas.
GUENIĂVRE : Vous vous ĂȘtes jamais dit que, peut-ĂȘtre, vous pourriez revenir ?
ARTHURÂ : Non. Je vais pas vous mentir.
GUENIĂVRE : Ă aucun moment ?
ARTHUR secoue la tĂȘte.
GUENIĂVRE : Et maintenant ?
ARTHUR : Maintenant, je sais pas... Ce qui est sĂ»r câest quâil va me falloir du temps.
GUENIĂVRE : Oh vous savez, je sais ce que câest dâattendre, jâai eu des annĂ©es pour mâhabituer.
ARTHUR : Justement, aprÚs tout ce que vous avez vécu, vous avez pas envie de, je sais pas, moi, de tout envoyer balader et de ficher le camp ?
GUENIĂVRE : Vous savez de quoi jâai envie ?
ARTHUR (déglutit) : Dites toujours.
GUENIĂVRE : Jâai envie de vivre comme je lâentends, de me lever le matin et dâaller oĂč bon semble, de parler Ă qui je veux, de faire ce que je veux, sans avoir peur, ni la gorge nouĂ©e. Je veux plus avoir Ă mâinquiĂ©ter pour quelquâun. Jâai envie de faire des choses utiles, dâavoir des responsabilitĂ©s, de rendre service aux gens. Mais surtout, jâai envie de faire des choses pour moi, pour une fois.
ARTHURÂ : Vous avez raison. Je sais quâon peut pas tout effacer ni revenir en arriĂšre. Par contre, on peut aller de lâavant. On peut essayer, en tout cas. A notre rythme.
GUENIĂVRE : Ensemble ?
ARTHURÂ : Ensemble.
Ils se sourient.
GUENIĂVRE : Bon, ben je⊠Je vais aller me coucher.
ARTHURÂ : Oui, oui. Tout Ă fait. Moi aussi.
Ils se lĂšvent dâun bond, un peu intimidĂ©s.
GUENIĂVRE : VousâŠ
ARTHUR : JeâŠÂ ?
GUENIĂVREÂ : Non, rien.
ARTHUR : Vous voulez que je parte ?
GUENIĂVREÂ : Non. Vous pouvez rester. Enfin, si vous voulez, je vous oblige pas.
ARTHUR : Non, non. Mais oui, je peux rester. Si câest ce que vous voulez aussi, bien sĂ»r.
GUENIĂVRE : Oui, vous⊠Vous pouvez peut-ĂȘtre mâaider Ă dĂ©nouer ma robe ?
ARTHURÂ : Je peux.
Il dĂ©fait les lacets de sa robe, embrasse son Ă©paule et lâenlace, de dos.
ARTHURÂ : Vous avez un truc dans les cheveux, lĂ .
GUENIĂVRE (se retournant) : Ah bon, oĂč ça ?
ARTHUR lâembrasse. GUENIĂVRE se laisse aller. Ils sâallongent sur le lit.
4.  INT. CHĂTEAU DE KAAMELOTT â JOUR
Deux semaines plus tard, les anciens et les nouveaux chevaliers attendent le roi autour de la Table Ronde.
LEODAGAN : Mais quâest-ce quâil fabrique encore celui-lĂ , nom de nom ? Câest pas possible. Ăa fait trois plombes quâon attend.
LIONELÂ : En effet, avec tout le respect que je dois au Roi Arthur, ce serait bien quâil se hĂąte.
CALOGRENANT (à Merlin) : Dites, on va devoir encore attendre longtemps ?
MERLINÂ : Jâen sais rien, moi. Il mâa juste dit quâil venait aujourdâhui.
CALOGRENANT : Non, parce que jâai promis Ă ma femme que je rentrerais ce soir. On prĂ©pare les festivitĂ©s dâhiver.
LEODAGAN : Y a des fĂȘtes chez vous, maintenant ?
CALOGRENANTÂ : Oui, enfin moi, jây vais juste pour picoler.
YVAIN  : Ăa commence sĂ©rieusement Ă me saouler dâattendre.
BOHORT : Notre bon Roi a beaucoup à faire. Il est occupé.
LEODAGAN : Vous rigolez ? Occupé à quoi, à pioncer ?
MERLIN : Câest vrai que ça fait deux semaines quâon lâa pas vu. Il sort pas de sa piaule.
BOHORT : Il est avec la reine. Jâimagine⊠(gĂȘnĂ©) quâils ont beaucoup de choses Ă se dire.
LEODAGAN : Ah ben, câest nouveau ça ! Câest vrai que ma fille non plus, je lâai pas vue depuis 15 joursâŠ
KARADOC : Lâautre jour, on est allĂ©s frapper Ă la porte de leur chambre. On sâest fait carrĂ©ment rembarrer. Arthur nous a dit dâaller voir ailleurs sâil y Ă©tait.
PERCEVALÂ : Et il y Ă©tait pas.
MERLIN : La 5e fois, il nous a mĂȘme balancĂ© une bassine en pleine tronche.
LEODAGAN : Câest dingue cette histoire, quâest-ce quâil fichent tous les deux ? Ils Ă©crivent un bouquin ou quoi ?
GAUVAIN : Mon oncle compose peut-ĂȘtre un recueil de doux poĂšmes en lâhonneur du retour de la reine.
BOHORT (romantique) : Ils rattrapent certainement le temps perduâŠ
PERCEVAL : Ou alors, ils rĂ©digent les rĂšgles dâun nouveau jeu. Une fois, mon frĂšre a mis deux mois Ă mâexpliquer les rĂšgles de la TariscouĂšte. Ăa se joue avec une balle et on doit dĂ©caniller 328 pots en terre.
KARADOCÂ : Ou alors, ils parlent de bouffe.
HERVE DE RINEL : Non, mais je les ai vus sortir y a une heure. Ils allaient dans le jardin.
ARTHUR entre enfin, décoiffé, des fleurs dans les cheveux.
LEODAGAN : Ah ben, enfin ! Câest pas trop tĂŽt. On a failli attendre.
LIONELÂ : Bonjour, Sire.
ARTHUR : Excusez le retard. Jâavais une affaire urgente Ă rĂ©gler.
BOHORT (lui faisant des signes) : Sire, vous avez⊠des pétales de rose dans les cheveux.
ARTHUR : Ah, oui. Câest rien, ça. Laissez. Alors, de⊠De quoi vous causez ?
LEODAGAN : Ben, ce serait plutĂŽt Ă vous de nous le dire, non ? Câest pas comme si ça faisait une heure quâon vous attendait.
GUENIĂVRE entre. Elle aussi est dĂ©coiffĂ©e, avec des fleurs dans les cheveux.
GUENIĂVRE : Bonjour, bonjour ! Pardonnez-moi dâinterrompre la sĂ©ance, mais vous avez oubliĂ© ça et quand on⊠discutait, jâai cru comprendre que câĂ©tait important.
ARTHUR (prenant le parchemin)Â : Ah oui, merci.
Tous se regardent et sourient, sauf LEODAGAN.
GUENIĂVRE : Bon, ben, jây vais. Travaillez bien !
GUENIĂVRE sort.
LEODAGAN : Câest moi ou on dirait deux ados complĂštement idiots ?
ARTHUR : Ăa va bien aller, oui !
LEODAGAN : Bon, vu que vous daignez enfin nous faire lâhonneur de votre prĂ©sence, on pourrait peut-ĂȘtre commencer ?
ARTHURÂ : Vous, vous avez de la chance que je sois de bonne humeur ce matin.
MERLIN : On sait pourquoiâŠ
Ricanements.
ARTHUR : Bon, allez, allez. Au boulot !
5.  EXT. CLOĂTRE DE KAAMELOTT â JOUR
Trois ans ont passĂ©. ARTHUR revient dâune bataille. Un petit garçon court Ă sa rencontre.
LOHOT : Papa ! Papa !
ARTHUR : Eh ! Comment ça va, mon grand ?
Lâenfant se jette dans ses bras.
ARTHUR : Tu vas bien, mon chéri ?
LOHOT dodeline de la tĂȘte.
ARTHUR : OĂč est maman ?
LOHOT montre du doigt GUENIĂVRE qui vient vers eux en souriant.
GUENIĂVRE : Il court plus vite que moi ! Vous voilĂ enfin de retourâŠ
ARTHUR et GUENIĂVRE sâembrassent. LEODAGAN et SELI marchent pour les rejoindre.
LEODAGAN : Je sais pas si je préférais pas quand ils se gueulaient dessus jour et nuit.
SELI : Ben, quand mĂȘme. Vous ĂȘtes heureux de lâavoir, votre petit-fils, non ?
LEODAGAN : Oui, bien sĂ»r, ça, je dis pas ! Mais toutes leurs embrassades sucrĂ©es et leurs roucoulades mielleuses, ça me file du diabĂšte. Jâai envie de gerber. Pas vous ?
SELI : Bof, non. Jâai enfin quelquâun qui apprĂ©cie mes tartes et qui les mange.
LEODAGAN grimace.
6. INT. CHĂTEAU DE KAAMELOTT â NUIT
Quelques semaines plus tard. ARTHUR se prĂ©pare Ă aller se coucher. Alors quâil entre dans sa chambre, il trouve GUENIĂVRE appuyĂ©e contre une commode, en robe de nuit.
ARTHUR : Ah ben, vous ĂȘtes lĂ Â ? Je croyais que vous deviez partir quelques jours en CarmĂ©lide avec le petit ?
GUENIĂVRE : Ma mĂšre est dĂ©jĂ lĂ -bas avec Lohot. Je partirai demain. Je me suis dit quâon pourrait passer une nuit tous les deux tranquilles, sans le petit. Ăa fait longtemps quâon nâa pas eu un moment rien quâĂ nous.
ARTHUR : Câest vrai. Mais lĂ , honnĂȘtement, je rentre de mission, je suis crevĂ©.
GUENIĂVRE : Vous ĂȘtes fatiguĂ©Â ?
ARTHURÂ : Je suis mort.
GUENIĂVRE (riant) : Non, pas encore⊠Il vous reste bien encore un peu de forces, non ? Oh non, zut, jâai dĂ©chirĂ© ma robe.
GUENIĂVRE dĂ©voile ses jambes.
ARTHUR : OK, bon⊠Je peux peut-ĂȘtre faire un tout petit effort. Mais vraiment un tout petitâŠ
ARTHUR caresse ses jambes et fait asseoir GUENIĂVRE sur la commode. Celle-ci ferme les yeux et quand elle les rĂ©ouvre, une lumiĂšre Ă©trange brille dans son regard. Elle ne sourit plus. Le visage dâANNA apparaĂźt lâespace dâun instant.
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23 pour Bohort/LĂ©odagan (c'est adorable đ)
Les nuits du royaume de Gaunes étaient douces et calmes. L'été le soleil se couchait environ une heure aprÚs le souper. Le seigneur Léodagan allait se coucher, toujours le premier, l'ùge avait bien commencé à l'atteindre. Il n'était plus aussi fringant que dans sa prime jeunesse. Le besoin d'un sommeil régulier et réparateur se faisait sentir. Le roi de Gaunes le rejoignait ensuite, aprÚs avoir réglé les derniers problÚmes urgents du royaume. Généralement Léodagan ne dormait pas encore, préférant écrire quelques lignes à sa famille restée en Bretagne ou lire quelques mots grattées sur un parchemin. Alors Bohort venait s'installer contre son épaule, Léodagan soufflait sa bougie avant d'enlacer la taille de son amant et ils s'endormaient paisiblement l'un contre l'autre.
Mais ce fut pas ce qui se passa cette nuit lĂ .
L'ancien roi de CarmĂ©lide Ă©tait profondĂ©ment endormi dans le lit qu'il partageait avec le roi de Gaunes. LĂ©odagan avait abandonnĂ© le trĂŽne Ă son fils et Ă son Ă©pouse pour suivre le prince de Gaunes sur le continent. Du temps oĂč il Ă©tait roi il n'avait jamais pu avoir une seule vĂ©ritable nuit de sommeil. Maintenant, il n'avait plus besoin de veiller des heures durant et pouvait se coucher aussi tĂŽt qu'il le souhaitait. Ce soir lĂ il n'avait pas pu attendre son amant avant de s'endormir. La journĂ©e avait Ă©tĂ© Ă©puisante, les deux amants avaient voulu profiter d'une promenade sur les cĂŽtes du royaume et leur petite randonnĂ©e avait Ă©puisĂ© l'ancien roi. Il Ă©tait allongĂ© sur le cĂŽtĂ©, ronflant doucement, sa tĂȘte posĂ©e sur ses mains. C'est ainsi que Bohort le trouva alors qu'il venait le rejoindre. Le roi s'installa Ă cĂŽtĂ© de son amant sur la couche et ferma ses yeux, prĂȘt Ă laisser le sommeil l'envahir.
Bohort s'agitait dans le lit, il ne parvenait pas à trouver le sommeil dans ce lit. L'ancien roi de Carmélide était allé se coucher dÚs la tombée du soir mais lui, retenu par ses devoirs envers le royaume de Gaunes, était resté éveillé jusqu'à tard dans la nuit. Trop tard pour le roi de Carmélide qui s'était assoupi au bout de trois heures passées à attendre son amant. Bohort n'avait donc pas pu se blottir contre lui avant de se coucher et maintenant il ne pouvait pas trouver le sommeil. Il n'espérait qu'une chose, que son amant se mette à bouger dans son sommeil pour qu'il puisse venir s'installer confortablement contre lui et prendre enfin un peu de repos.
Comme si le roi de CarmĂ©lide l'avait entendu dans ses rĂȘves celui-ci se retourna sur le lit, s'installant sur le dos. Avec un sourire ravi Bohort se rapprocha de lui. Il posa dĂ©licatement sa tĂȘte sur le torse de son compagnon, collant son oreille contre son cĆur. Il prit une profonde inspiration, il s'apaisait enfin au contact tendre le la peau de son compagnon. Il n'entendait plus rien de ce qui se passait autour de lui, plus aucun son n'atteignait son oreille sauf celui des battements du cĆur de LĂ©odagan. La mĂ©lodie douce de ce concert le berçait, rythmant la fermeture de ses paupiĂšres et son endormissement.
ask game
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