I think the boy and the heron is one of the best myazaki has ever done. I really hate the discourse around the movie with people saying that this is too confusing, I mean have you seen chihiro ? That shit is batshit insane compared to the boy and the heron, you have just lost your ability to feel movies, not explain them. And the story is not that complicated, there are just a lot of strong emotions to take in and let sink in your brain to apprecite this one. I mean the movie says itself "those who will try to understand will perish" at this point you just need to let go of usual logic and appreciate the stunning animation, great set pieces and the powerful emotions
About Natsuko and the delivery room scene from the Boy and the Heron.
I had a lot of sympathy for her, at first, stepping into an already preexisting family, filling her sister’s shoes, which can never truly be filled because she’s gone and made perfect by her memory, her husband’s son, who doesn’t engage with her, acts coldly and pulls away when she tries to reach out, she’s displaced
But this scene
Threw me
Something about deflecting and passing on her own pain onto the next generation
Something about rejecting so she can’t be rejected
About being weak, when the adult in a situation is supposed to be strong
About the movie’s overall themes of corruption and forgiveness
About how Mahito screamed over her to come with him
I don’t know
It’s just this indistinct thought, I can’t quite put the right words to
i just realized that the reason why Myazaki has been WWII films lately is because he's one of that last people who can remember what it was like to live in Japan during WWII and if he doesn't tell his stories now then they'll never be told again. it makes me depressed to think about all the other eras and communities that never got to tell their story because they never had a writer/director to tell it for them. and it makes me wonder what stories we're losing right now because people haven't realized that they need to be preserved
LE GARCON ET LE HERON - D’où vient la fascination suscitée par les films d’Hayao Miyazaki ? Au-delà de la précision et de la richesse de l’animation, la clef de leur mystère réside peut-être dans les voyages fantastiques que les récits déploient, et à l’issue desquels les personnages voient le monde qu’ils ont quitté d’un œil neuf.
Ce qu’il y a de plus beau dans le cinéma de Miyazaki se tient ainsi dans la collision des mondes qu’il façonne, lorsque les univers s’entrechoquent ou au contraire se délient. Dans Le Voyage de Chihiro, le passage du réel vers sa doublure surnaturelle se faisait notamment pas à pas, sans que la jeune fille ne s’en rende compte tout de suite ; à l’inverse, l’onirisme s’estompait à la toute fin par le truchement d’un seul et déchirant raccord.
Film coupé en deux, Le Garçon et le héron ne fait pas exception et acte même un retour vers cet horizon carrollien, dix ans après la sortie du Vent se lève, récit autobiographique et testamentaire qui avait quant à lui pour particularité de privilégier un ancrage plus réaliste.
Composée d’un nombre inattendu de scènes silencieuses qui retardent autant que possible le début du voyage, la première partie dans le manoir de son père et sa belle-mère, se révèle par ailleurs d’une certaine finesse dans la manière qu’a Miyazaki de distiller des petites touches d’étrangeté.
La première moitié est d’autant plus convaincante qu’elle contraste à plein d’égards avec la suite du récit. Mahito y découvre le monde des morts dans l’espoir de revoir sa mère défunte qui, selon le héron, s’y cacherait, puis de retrouver la trace de sa belle-mère, disparue sans explication. Au fil d’une odyssée vertigineuse où le jeune garçon franchit une série de seuils, de paliers et de portails, Miyazaki livre sa propre version de L’Île des morts d’Arnold Böcklin et emboîte plusieurs univers entre eux.
Ce qui manque pourtant au parcours de Mahito est un fil conducteur permettant de lier les différentes strates entre elles, à l’image des blocs géométriques que le créateur de l’inframonde, grand-oncle du garçon, tente de maintenir en équilibre les uns sur les autres. Le Garçon et le héron est dépourvu d’un « château ambulant » comme le film du même nom, l’un des longs-métrages les plus bigarrés de Miyazaki.
En l’absence d’un réel axe structurant, Mahito passe le plus clair de son temps à passer d’une scène à l’autre, plutôt qu’à explorer l’espace ou à expérimenter le champ de ses possibles. Le récit apparaît parfois même un peu trop théâtral dans sa construction dramatique, les décors se succédant scène après scène pour constituer une toile de fond aux contours un brin flous et abstraits, dans une perspective volontiers surréaliste.
Au film de s’achever alors plus sobrement dans le manoir familial, sur une porte qui s’ouvre et la promesse d’un nouveau voyage. Cela tombe bien : si Le Garçon et le héron a les traits et l’envergure d’un ultime film, Miyazaki se serait déjà remis au travail...
NOTE 14/20 - Le Garçon et le Héron est aussi impénétrable que personnel, moins accessible que d’autres classiques mettant en scène Totoro, Mononoké ou Chihiro. Pas très drôle non plus. Il faut le temps de digérer cette quête d’un monde harmonieux qui passe par le deuil et la transmission, ça fait beaucoup à porter pour un spectateur en attente de "spectacle".
I've been practicing 2D animation these days, and found these cool run cycle references by Hayao Myazaki. I thought it would be a good base to practice some run cycles. Here is one of my attempts.