Tumgik
#Nouvelle-Fronce!
sauronnaise · 2 years
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Dreams again...
I dreamt I was 15 again and doing a history exam on New-France during a French class, but there was a guy who thought it was an English class and he blasted the worst metal I've ever heard (mind you, I listen to metal irl), which distracted me from finishing my exam. It was at this moment Melkor decided he had enough, walked up to the guy, told him to shut up. The guy did (he was scared of Melkor, and with reason. Pissing Melkor off isn't a good idea).
Anyhow, I couldn't finish my exam because my desk wouldn't stop turning on itself (and I'd turn around it on my chair), and I had forgotten how to read.
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chic-a-gigot · 10 months
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La Mode illustrée, no. 33, 16 août 1903, Paris. Mantelet pour jeune femme. Paletot en covert-coat. Modèles de Mme Blanche Limousin, rue La Fayette, 105. Ville de Paris / Bibliothèque Forney
Notre gravure représente un mantelet de forme nouvelle exécuté en drap mastic ou gris clairet doublé de soie mauve; on le garnit d'une large passementerie de soie de la teinte du drap. Le mantelet, court devant et dans le dos, est bordé de passementerie; on le complète devant par deux pans d'étole froncés à la taille. Les manches, disposées en larges plis creux, remontent sur l'épaule jusqu'à l'encolure; on ferme le mantelet devant, à l'aide d'une cordelière. Ce mantelet, exécuté tout en noir, conviendrait parfaitement à des dames âgées.
Chapeau en paille noire, garni de plumes d'autruche; la calotte, assez haute, est entourée d'un large ruban Liberty.
Our engraving represents a cloak of new form executed in mastic or light gray cloth lined with mauve silk; it is trimmed with a wide silk trimmings of the same color as the cloth. The mantelet, short in front and in the back, is bordered with passementerie; it is completed in front by two stole sections gathered at the waist. The sleeves, arranged in large box pleats, go up on the shoulder to the neckline; the cloak is closed in front, using a cord. This cloak, executed all in black, would suit elderly ladies perfectly.
Black straw hat, trimmed with ostrich feathers; the cap, quite high, is surrounded by a wide Liberty ribbon.
Ce paletot, fait en covert-coat couleur mode, est garni de biais de drap brun piqués, de 2 centimètres 1/2 de largeur. On coupe le paletot d'après les fig. 1 à 5; mais il faut prolonger, suivant les indications des fig. 1 à 3 et 5 et tenir compte de la différence des contours des manches; le col droit être taillé en étoffe prise double avec toile raide intercalée; on recouvre l'intérieur du paletot, en haut jusque par-dessus la ligne, en bas sur 8 centimètres de largeur, avec du covert-coat et toile raide intercalée.
On monte le col, on le replie en même temps que les devants le long de la ligne, puis on coud les boutons; on fronce les manches au bord supérieur, on les coud dans les entournures et on double le paletot avec une soie légère.
This overcoat, made in a fashionable color covert-coat, is trimmed with stitched brown cloth bias, 2 1/2 centimeters in width. The overcoat is cut according to figs. 1 to 5; but it is necessary to prolong, according to the indications of figs. 1 to 3 and 5 and take into account the difference in the contours of the sleeves; the straight collar to be cut in double taken fabric with interposed stiff cloth; the inside of the overcoat is covered, at the top up to over the line, at the bottom for 8 centimeters in width, with covert-coat and stiff canvas intercalated.
We put on the collar, we fold it at the same time as the fronts along the line, then we sew the buttons; we gather the sleeves at the upper edge, we sew them in the armholes and we line the coat with a light silk.
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problematicseries · 3 months
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NEW FANFIC SERIE - PROBLEMATIC SEASON 3
18+ content, minors dni
/!\ MAJOR SMUT, +18 CONTENT /!\
NOTE : this is all for fun, please keep in mind that no hate is sent to any of the people mentioned, THIS IS A FANFIC FOR FUN 🩷
All of the people mentioned in the fanfic are adults
FR FANFIC
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EPISODE 13 : white xmas pt.1
Tu te réveilles doucement, tes paupières luttant contre le poids du sommeil pour s'ouvrir sur la journée qui commence.
La pièce est baignée d'une lumière blanche et éclatante, filtrée à travers la baie vitrée. Tu jettes un regard par la fenêtre et découvres avec émerveillement que le campus s'est paré d'un manteau blanc, recouvert d'une fine couche de neige fraîche.
La vision te transporte dans un monde paisible et immaculé, t'invitant à profiter de la beauté hivernale qui s'étend à perte de vue. C'est comme si la nature avait déposé un voile de pureté sur le monde, effaçant les soucis de la veille et t'offrant un nouveau départ en ce jour naissant.
Tu te lèves et te place devant la baie vitrée pour regarder un peu mieux.
« de la neige à Los Angeles … on aura tout vu »
Jang se tient dans l’encadrement de ta porte, vêtue d'une combinaison de ski blanche moulante qui épouse parfaitement ses formes, mettant en valeur sa silhouette.
La fermeture éclair ouverte sur sa poitrine ajoute une touche de sensualité à sa tenue fonctionnelle.
Ses longs cheveux noirs brillants tombent en cascade autour de son visage, rehaussant son allure élégante. Elle porte des caches oreilles en fourrure pour se protéger du froid, ajoutant une touche de luxe à son ensemble.
Son visage est rehaussé d'un gloss pailleté qui brille comme des flocons de neige, ajoutant une note festive à son look hivernal.
« T’avais déjà tout prévu » tu lui réponds en levant un sourcil, encore dans ta fine lingerie.
« Bonjour Jang » gémis Iroha dans le lit, les paupières papillonnantes.
Jang s’approche d’Iroha « Tu vas bien ? bien dormi ? »
« Hm » réponds Iroha en se retournant dans les coussins.
Tu t’approches de Jang, lui prends la main et la tire dans la salle de bain.
« Ça va avec San ? » tu lui demandes, soucieuse.
« Oui parfait, pourquoi ça n’irait pas ? » répond t’elle avec un sourire étincelant, impassible.
Tu fronces les sourcils, elle continue son sourire plastique.
« Prépare toi, il faut pas qu’on soit en retard » te dit Jang en ouvrant la porte de la salle de bains.
« En retard où ? » tu lui demandes.
« ??? eh oh on se réveille, mon père vous attends Intak et toi pour les voeux du président avant le repas annuel » te répond comme si c’était une évidence.
En soit, c’était une évidence, elle te l’a dit la semaine dernière et de toutes façons, son père fait ça tous les ans.
« Intak ? » tu lui demandes en levant un sourcil.
« Meilleur choix que Mingi, de plus, mon père est super content de savoir que ma meilleure amie soit la copine du fils Hwang, donc soit gentille, cette fois ci, PAS DE DRAMA » dit-elle en te pointant du doigt et fronçant les sourcils.
« Tu pouvais pas choisir un autre mec genre je sais pas … Junghwan ? » tu lui réponds en te brossant les cheveux.
« Non, bien trop impliqué dans les problèmes récents » elle te répond.
« Juyeon ? » tu lui réponds.
« C’est le frère de Chae, on pactise pas avec l’ennemi ici » réponds Jang.
Iroha rejoint votre conversation et vous dit « Pourquoi pas Intak ? »
« NON PAS INTAK » tu réponds.
« ÇA VA IL EST GENTIL » Iroha te répond.
« T’es biaisée toi » répond Jang à Iroha en croisant les bras.
« Non » répond Iroha en fronçant les sourcils aussi avant de continuer « de toutes façons je l’ai invité à Tokyo pour le nouvel an ».
« QUOI ?! » tu réponds en hurlant.
« Depuis quand on invite les hommes de ses amies en date ? » réponds Jang, outrée.
Iroha lui répond « Mais c’est pas un date puisque vous venez tous chez moi pour le nouvel an ? »
« Première nouvelle » répond Jang en levant les sourcils.
« … t’étais pas au courant ? » demande Iroha sur un ton plus bas.
« Absolument PAS » répond Jang, croisant les bras, te regardant dans les yeux.
un silence s’abat dans la salle de bains.
« Envoie moi les informations sur le vol dans la journée, que je nous réserve le meilleur avion » dit Jang à Iroha.
« Très bien Jang » elle répond en s’inclinant.
Tu tapes l’épaule d’Iroha.
« T’inclines pas devant elle ça va pas » tu lui dis.
« Désolée, je veux juste pas qu’elle s’énerve » te répond t’elle.
Tu lèves les yeux au ciel alors que Jang sort de ta chambre en te laissant le carton d’invitation sur ton bureau.
Iroha file dans sa chambre s’habiller.
Tu t’approches du bureau afin de lire l’invitation.
« Bien dormi ? » demande San, accoudé sur l’encadrement de la porte.
Tu te retournes, surprise, tu lui réponds « Oui merci, j’espère que toi aussi »
« Ça peut aller » il répond en analysant ta chambre.
Tu le fixes.
Il te regarde.
« C’est bon ? » tu lui demandes.
« Oui » répond t’il avant de se retourner et partir dans le salon.
Tu fermes ta porte et file dans ton dressing pour trouver quoi te mettre.
Dans ton dressing, tu cherches une tenue élégante et appropriée pour la réception du père de Jang.
Tu optes pour une robe de cocktail chic, de préférence dans des tons neutres pour une allure sophistiquée.
Tu choisis également des accessoires assortis pour compléter ton look : des boucles d’oreilles en diamant et un sac à main Chanel.
Enfin, tu prends soin de choisir une paire de chaussures confortables mais élégantes pour pouvoir te déplacer aisément lors de l'événement.
Ton chignon soigné ajoute une touche d'élégance à ton look, mettant en valeur ta nuque et accentuant ton port de tête.
Les mèches encadrant ton visage apportent une touche de douceur et de romantisme à ton apparence globale. Cette coiffure sophistiquée complète parfaitement ta tenue pour l'événement.
*toc toc toc*
« oui ? » tu réponds, face au miroir.
Une grande silhouette se place derrière toi, face au miroir, et te serre dans ses bras, enterrant son visage dans ta nuque en inspirant ton parfum.
Intak se tient derrière toi, vêtu d'un costume bleu nuit qui met en valeur sa silhouette élancée.
Sa chemise blanche impeccable contraste élégamment avec la couleur sombre de son costume. Chaque détail de son ensemble est soigneusement ajusté, soulignant son charisme naturel et son allure confiante.
Son regard intense et déterminé ajoute une touche de mystère à son apparence, captivant ceux qui croisent son chemin.
« J’espère que t’as pas mit trop longtemps à faire ce chignon parce que je vais le gâcher en enfouissant ta tête dans les oreillers » murmure Intak avant de couvrir ton cou de baisers.
« Intak… calme toi » tu lui réponds en souriant et repoussant son visage.
« Je suis sûr que t’as mis ta lingerie en dentelle noire en dessous » dit-il d’un air coquin.
Tu te retournes, lève les sourcils et tire sur ton soutient gorge pour révéler la dentelle rouge.
La mâchoire d’Intak se décroche.
Tu ris.
Intak t'attire doucement vers lui, son regard captivant fixé sur le tien. Il pose une main sur ta taille puis, lentement, il caresse ta joue avec l’autre main avant de pencher la tête pour capturer tes lèvres dans un baiser langoureux et passionné.
Vous vous perdez dans ce moment d'intimité, vos lèvres s'entrelaçant avec douceur et désir, créant une connexion intense entre vous. Ses bras forts t'entourent, te rapprochant encore plus de lui, tandis que le monde autour de vous semble s'effacer, ne laissant place qu'à cette sensation enivrante de proximité et d'amour.
En t’embrassant, il ferme la porte de ton dressing, puis vous dirige tous les deux vers le lit.
Sa langue humide entrechoque la tienne, ses mains suivant les mêmes mouvements que sa langue.
Vous êtes tous les deux contre le lit, Intak a une de ses mains sur le bas de ton dos, lui laissant accès à ta gorge qu’il lèche à pleine langue.
Il grogne alors que tu sens son érection à travers son pantalon de costume.
Tu frottes ton genoux contre son entrejambe.
Sa langue s’enfonce plus profondément dans ta bouche.
Il tire sur tes cheveux en arrière avant de te dire, le sourire en coin « Toi tu veux vraiment que je te détruise ta petite chatte avant que t’ailles faire la sainte devant le père de Jang ? »
Tu gémis.
Il prend une grande inspiration avant de te lâcher sur le lit.
Il se précipite au dessus de toi, desserre sa cravate avant d’empoigner ta poitrine et la couvrir de baisers alors que tu peux sentir son souffle entre tes seins.
« Intak… » tu lui dis en gémissant, glissant ta main dans ses cheveux.
Il attrape les deux côtés de ton décolleté avant de l’arracher en deux, détruisant complètement ta robe et révélant ta lingerie rouge.
« Rien qu’à moi » marmonne t’il en grognant.
Ses baisers parcourent le long de ton corps, descendant de ta poitrine, glissant sur ton ventre, arrivant à ta fine culotte en dentelle.
« Hum hum »
Tu retournes ta tête, Intak relève la sienne.
Intak avait oublié de fermer la porte.
Natty se tient debout, dans l’encadrement de la porte.
« Déjà… ew, ensuite, dépêchez vous on va être en retard » dit Natty en dévisageant Intak, toujours le visage au dessus ta culotte, les mains sur tes hanches.
Natty ferme la porte.
Vous échangez un regard complice alors que vous vous hâtez de remettre vos vêtements, cherchant à retrouver votre calme après avoir été interrompus par Natty.
Malgré l'interruption, l'électricité entre vous persiste, alimentant une tension palpable dans l'air.
Tu détaches tes cheveux et enfiles une robe corset courte et blanche, mettant en valeur ta silhouette, et complètes ton look avec de fins gants en dentelle blanche, ajoutant une touche d'élégance et de sophistication à ta tenue.
Intak et toi avancez dans le salon, vous sentant observés par Natty et Jang, dont les regards semblent pesants et accusateurs.
Malgré cela, vous essayez de rester calmes et dignes, prêts à affronter la situation avec assurance.
« Tout le monde est prêt ? Les voitures nous attendent devant, INTAK TU MONTES AVEC SAN » dit Jang, ne voulant pas vous laissez tous deux dans un espace clos.
Iroha ricanne alors que tu vois Ning et Kazu ayant le visage toujours aussi fermé qu’hier soir.
Tu ne peux t’empêcher de regarder Mingi, au bras de Kazuha, portant un costume élégant, taillé sur mesure, avec une veste ajustée et un pantalon assorti. Sa chemise est ouverte de quelques boutons, révélant subtilement sa musculature. Il reste fidèle à son style, alliant confort et classe.
Il porte des lunettes de soleil, tu ne sais pas s’il te regarde ou non.
San et Intak montent dans la première voiture.
Tu prends la limousine avec Iroha et Jang.
Vous montez toutes les trois dans la limousine, le moteur ronronne doucement alors que vous vous installez confortablement à l'intérieur.
« C’est quoi ce délire de Tokyo, pourquoi on m’a pas tenue au courant, y’a qui ? » demande Jang en scrollant son téléphone.
« Iroha nous invite à Tokyo pour fêter le nouvel an, j’ai trouvé ça sympa et j’ai accepté » tu lui réponds, prenant la défense d’Iroha.
« Y’aura qui ? » demande Jang en se mettant du gloss.
« J’ai envoyé des invitations à vos cercles proches instagram » dit Iroha toute contente.
Vous regardez toutes les deux Iroha.
« Pardon ? » demande Jang.
« T’as même pas regardé les noms avant d’envoyer ? » tu demandes à Iroha.
« Euh.. pas vraiment, j’ai une grande maison ! » dit-elle en souriant.
« Seigneur… si Chae est là je vais lui faire bouffer des fleurs de cerisier, ça sentira autre chose que le sperme pour une fois » répond Jang en se rajoutant de l’highlighter.
« Les cerisiers sont pas encore en fleur en décembre … » répond Iroha.
« Je lui ferais bouffer le trottoir alors » répond Jang.
La limousine s'arrête devant le palais des congrès, une imposante structure luxueuse qui se dresse majestueusement devant vous.
Le palais est éclairé par des projecteurs qui soulignent sa grandeur et sa magnificence.
Des colonnes imposantes encadrent l'entrée principale, tandis que des gardes en uniforme se tiennent à chaque côté, assurant la sécurité de l'événement.
Des invités élégamment vêtus affluent déjà vers l'entrée, ajoutant une touche de sophistication à l'atmosphère.
« Et bah putain, c’est pas le supermarket chicago » s’exclame Natty avant que Julie ne lui donne un coup d’épaule et réponde « Tiens toi bien ce soir Natty » en fronçant les sourcils.
Intak se place à côté de toi de sorte à ce que tu puisses t’accrocher à son bras.
Dès que vous franchissez les portes du palais des congrès, vous êtes accueillies par une ambiance de luxe et d'élégance.
Les lustres étincelants illuminent le hall spacieux, orné de sculptures et de décorations raffinées.
Des serveurs en uniforme circulent entre les invités, offrant des plateaux de délicieux hors-d'œuvre et de champagne pétillant.
Le son des conversations animées remplit l'air tandis que vous vous dirigez vers la grande salle où se déroulera l'événement.
Intak voit ses parents au loin.
Il ravale sa salive.
Intak semble tendu, ses épaules légèrement crispées et son regard fuyant trahissent sa nervosité en présence de son père.
Malgré ses efforts pour paraître calme et confiant, tu peux sentir une certaine tension dans son attitude, révélant l'importance de l'événement et la pression qu'il ressent à l'approche de son père.
Monsieur Hwang, le père d'Intak, est un homme d'affaires à l'aura imposante. Sa prestance est marquée par une élégance discrète, portant un costume parfaitement taillé qui témoigne de sa réussite.
Son visage sévère est encadré par des cheveux grisonnants soigneusement peignés en arrière, et ses yeux perçants reflètent son autorité et son intelligence.
Sa voix est calme mais porte une certaine gravité, faisant ressentir sa puissance et son assurance dans chaque mot prononcé.
« Tu veux que je t’accompagnes ? » tu lui demandes.
« T’es sûre ? » il te demande
Tu glisses ton bras et attrapes la main d’Intak.
Il sourit, et serre ta main.
Vous marchez tous deux d'un pas assuré, mais vous sentez une légère tension dans l'air alors que vous approchez des parents d'Intak. Monsieur Hwang, le père d'Intak, se tient droit et imposant.
Madame Hwang, sa mère, est gracieuse et souriante, sa robe sophistiquée mettant en valeur son allure distinguée. Les deux vous accueillent avec un mélange de curiosité et d'attente, prêts à échanger des politesses et à vous découvrir davantage.
Tu t’inclines devant eux alors qu’Intak salue ses parents.
« Heureux d’enfin faire votre connaissance » te dit le père d’Intak.
Tu souris et lui dit « Tout le plaisir est pour moi »
Intak et son père échangent sur les placements boursiers et les côtes financières avec un langage précis et professionnel, discutant des tendances du marché et des opportunités d'investissement.
Leur conversation est ponctuée de chiffres et d'analyses pointues, reflétant leur expertise dans le domaine financier. Ils semblent totalement absorbés par cet échange, mettant en avant leur relation professionnelle et leur intérêt commun pour les affaires.
Jang te fait signe au loin.
« Veuillez m’excuser » tu t’inclines devant les parents d’Intak et rejoins Jang.
« Quoi » tu lui dit.
« Viens dire bonjour à Heeseung, il me demande où t’es » dit-elle en fronçant les sourcils.
« hein ??? » tu la regardes.
Heeseung arrive à côté de toi.
« Tu fais comme si tu ne me connaissais pas ? » dit-il en riant.
Tu l’enlaces.
« Oh Heeseung ça fait super longtemps ! ça me fait plaisir de te voir » tu lui dit.
« Tout le plaisir est partagé ma belle » te répond t’il.
Alors que vous discutez avec Heeseung et Jang, Mingi te tire le bras.
« Excusez moi mais je dois vous subtiliser la princesse » dit Mingi en souriant.
« Lâche moi, ça va pas ? » tu lui dit en fronçant les sourcils.
« Tais toi et suis moi » dit-il alors que sa main serre ton poignet.
Alors que tu te laisses entraîner par Mingi vers un coin plus calme, tu remarques la tension dans ses épaules, son regard qui semble en quête de quelque chose.
Au passage, tu attrapes une coupe remplie de fruits rouges sur le plateau d'un serveur.
Un sourire complice naît sur tes lèvres alors que tu fais un clin d'œil rapide au serveur, un échange silencieux qui ajoute une touche de légèreté à l'instant.
Puis, guidée par Mingi, tu continues ton chemin à travers la foule animée de l'événement.
Il te fait rentrer dans une salle, ferme la porte et te plaque contre la porte.
Ton cœur bat la chamade alors que Mingi te plaque contre la porte, ses mains puissantes de chaque côté de ta tête, te privant de toute échappatoire.
Son visage est si près du tien que tu peux sentir son souffle chaud caresser ta peau, créant une tension électrique entre vous.
Les battements de ton cœur résonnent dans tes tempes alors que tu te sens enveloppée par sa présence, incapable de détourner le regard de ses yeux brûlants de désir.
C'est un instant suspendu dans le temps, où tu te perds dans l'intensité de ses prunelles sombres, captivée par la proximité enivrante de son corps contre le tien.
« Tu t’amuses bien ? » te demande t’il.
« Ça peut aller » tu réponds en mangeant une fraise.
Mingi se mords les lèvres.
« Fais attention, tu pourrais tâcher ta petite robe blanche avec ces fruits rouges » dit-il en attrapant une cerise dénoyautée.
Il approche la cerise de ta bouche et la met en contact avec tes lèvres.
« Ouvre tes lèvres pour moi » dit-il sur un ton grave.
Tu ouvres la bouche alors qu’il glisse la cerise dans ta bouche.
Il garde ses doigts sur ta lèvres pendant que tu avales la cerise.
« Ouvre encore » dit-il.
« Y’a pas de cerise cette fois » tu lui réponds en le défiant du regard.
« Ouvre je t’ai dis » il te répète sur un ton grave.
Tu ouvres légèrement les lèvres.
Il fait glisser son index et son majeur sur ta langue, les enfonçant au plus profond de ta bouche.
Tu fermes les lèvres et fait tourner ta langue sur les doigts de Mingi.
Il se mord les lèvres à nouveau.
« Cette robe est si courte… tu n’as pas froid ? » dit-il en caressant tes cuisses.
Tu ne réponds pas et continue de sucer les doigts de Mingi.
« Bave bien dessus » te dit-il.
Tu t’exécutes.
Il retire les doigts de ta bouche et place sa deuxième main derrière ta nuque avant de t’embrasser fougueusement.
Il retire ses lunettes qui le dérange pour t’embrasser.
Il maintient ta nuque avec sa main gauche alors qu’il glisse ta culotte sur le côté avec sa main droite et commence à te doigter avec les doigts que tu as sucé.
Tu gémis en embrassant Mingi, ressentant ses doigts en toi, qu’il enfonce de plus en plus profondément.
Les doigts de Mingi sont fermes et assurés, mais d'une certaine manière délicats, comme s'ils étaient capables de transformer la moindre caresse en un geste plein de tendresse et de passion.
Leurs mouvements sont précis, se déplaçant avec une aisance naturelle alors qu'ils font leur chemin entre tes parois, t'envoyant des frissons le long de l'échine.
Alors que tu retiens tes gémissements, Mingi mord ta lèvre afin que tes gémissements puissent s’échapper.
*TOC TOC TOC*
« MEUF JE TE JURE QUE SI TU SORS PAS D’ICI 20 SECONDES JE TIRE DANS LA PORTE » s’exclame Jang de l’autre côté de la porte.
Mingi retire ses doigts, tu remets ta culotte en place et réajuste tes cheveux ainsi que ta robe.
Tu ouvres la porte à Jang.
« Pourquoi il se suce les doigts celui là ? » demande Jang, suspicieuse.
Mingi finit de lécher ses doigts, s'assurant de ne laisser aucune goutte de jus avant de se tourner vers Jang pour lui répondre.
Son geste est précis et démontre à la fois une certaine assurance et une certaine sensualité, reflétant peut-être sa confiance en lui et son charme naturel.
« Les fruits rouges sont super bons » dit-il en souriant et levant la coupe de fruits rouges.
« Hm… Anyway, viens avec moi toi » dit-elle en t’attrapant la main.
Tu te retournes sur Mingi, il te fait un clin d’œil.
Jang te tire avec elle et t’emmène devant ses parents, où Intak est déjà présent.
« Oh la voilà » s’exclame le père de Jang en te souriant.
Tu t'inclines légèrement pour lui montrer ton respect.
Intak te regarde d’un air suspicieux, regardant d’où tu viens et voyant Mingi sortir de la pièce d’où Jang est venue te chercher.
Mingi fait signe à Intak en souriant et remets ses lunettes de soleil avant de se diriger vers le bar.
« Quel bonheur de te voir aux bras du fils Hwang, quel bon garçon » dit le père se Jang en vantant les mérites d’Intak.
Jang sourit avant de continuer « On va à Tokyo ce soir, on prend de l’avance pour éviter le monde à l’aéroport ».
Intak et toi vous retournez sur elle surpris.
« Ne vous en faites pas, mes subordonnés vont faire vos valises pendant que vous êtes à la cérémonie, on se retrouvera tous ensemble à l’aéroport plus tard dans la soirée » continue Jang.
Intak et toi êtes pris au dépourvu par la nouvelle, sans trop savoir comment réagir sur le moment.
« J’ai déjà avancé tous les tickets, vous pouvez pas dire nooooon » continue t’elle en faisant une moue niaise, absolument pas son habitude, probablement parce que son père est présent.
«  Oh quelle fille avons nous fait, elle est parfaite » dit-il en la prenant dans ses bras.
« OH MERCI PAPOUNEEEET » répond Jang d’un ton plus que niais.
Le père de Jang se dirige vers l’espace central afin de faire part des vœux du président.
Les invités se rangent dans la salle, chacun prenant sa place dans le respect des protocoles, tandis que le père de Jang, élégamment vêtu, prend position devant le micro.
Les lumières s'abaissent légèrement, ajoutant une ambiance solennelle à la scène.
Tu es debout entre Intak et Jay.
Soudain, tu ressens une main se glisser sous ta robe.
Jay se rapproche de ton oreille et te dit « Tu l’as déjà fait dans un avion ? »
Sans bouger, tu réponds en murmurant « non Jay » en fronçant les sourcils.
« Il faut une première fois à tout, je vais te montrer comment jouir dans les nuages » te répond t’il.
Tu agrippes son avant bras afin de retirer sa main de tes fesses.
« Un problème ? » demande Intak, se penchant et fronçant les sourcils sur Jay.
« chut » tu dis aux garçons alors que le président continue ses vœux.
La voix du président résonne dans la salle alors qu'il termine ses vœux, et tous les regards se tournent vers lui alors qu'il lève son verre.
Un léger murmure parcourt l'assemblée, suivi d'un moment de silence respectueux.
« Je vous remercie pour votre présence, je vous convie tous au repas de noël dans la salle adjacente » dit-il au micro, invitant les personnes présentes au repas de noël.
Comme à leur habitude, tes parents sont en retard et viennent d’arriver.
Tu avances avec un sourire radieux, l'excitation se mêlant à un brin de nervosité alors que tu t'approches de tes parents.
Tes yeux pétillent d'émotion tandis que tu les rejoins, prêt à échanger des accolades chaleureuses et des mots de bienvenue.
« Bonjour maman, bonjour papa » tu commences alors qu’ils te saluent également.
« Tu es toute belle ma princesse » te dit ton père.
« N’est-ce pas ? un vrai délice » réponds Mingi en arrivant à côté de toi.
« OH MINGI ! Comment vas tu depuis le temps mon grand ? » commence ton père avant de commencer à discuter avec Mingi sur le marché de son père.
Ta mère se rapproche et te dit « Ou est ce fameux Intak ? »
« Ah bah… il arrive » tu lui dis en voyant Intak arriver dans votre direction.
Intak avance avec une démarche assurée, son regard franc et son sourire confiant témoignant de sa détermination.
Il s'approche de tes parents avec élégance, ses gestes empreints de grâce et de fermeté. Sa voix est calme et posée, exprimant son assurance et sa volonté de bien faire.
Ses vêtements impeccables et son attitude respectueuse reflètent sa volonté de se présenter sous son meilleur jour devant tes parents.
« Enchanté » commence ta mère alors qu’Intak attrape sa main et laisse un baiser dessus.
« Quel charmeur » dit ta mère en te regardant.
Cet abruti sait y faire.
« Quel charo ouais » répond Natty, un cocktail à la main.
Ta mère se retourne, ne comprenant pas elle demande « Quel quoi ? »
« CHARMEUR, ELLE A DIT CHARMEUR » réplique Julie en donnant un coup de coude à Natty.
Tu pouffes de rire.
Jang arrive à son tour afin de saluer tes parents.
« Comment se porte l’Amerique notre future présidente ? » commence ta mère, taquinant Jang.
Jang sourit, jette ses cheveux en arrière avant de répondre « ENFIN QUELQU’UN DE CENSÉ DANS CETTE PIÈCE, quelqu’un qui sait que je saurais régner sur l’amérique comme une REINE ».
« Justement Jang, la royauté c’est finit depuis longtemps » commence Kazuha.
Jang lève les yeux au ciel et se dirige vers la salle de repas.
Tu t’approches d’Intak et lui dit « On y va Intak ? »
Il se retourne et sourit, il se sent heureux.
Son regard pétillant et son sourire radieux en disent long sur son bonheur et sa satisfaction.
À travers ses yeux, tu peux percevoir la sincérité de ses émotions et la profondeur de son engagement envers toi et ta famille.
Son bonheur est palpable, illuminant son visage et créant une atmosphère chaleureuse et joyeuse autour de vous.
Intak est fou amoureux.
Il place son bras derrière ton dos afin de te prendre par la taille et vous vous dirigez en direction de la salle du banquet.
La salle du banquet de Noël est somptueusement décorée avec des guirlandes scintillantes, des sapins richement ornés de décorations étincelantes, et des tables élégamment dressées avec des nappes blanches et des arrangements de fleurs festives.
Des bougies diffusent une lumière douce et chaleureuse, créant une atmosphère de convivialité et de célébration. Le parfum enivrant des plats de Noël flotte dans l'air, éveillant les papilles et l'excitation pour le festin à venir.
Les convives sont vêtus de leurs plus beaux atours, ajoutant une touche d'élégance et de raffinement à l'ambiance déjà festive.
Tu t'avances avec grâce vers ta place assignée, guidée par le carton d'invitation qui porte ton nom délicatement calligraphié.
Intak tire délicatement ta chaise, te permettant de t'asseoir avec grâce et élégance.
Son geste témoigne de son attention et de son respect envers toi, faisant de cet instant un moment encore plus spécial.
Avec un léger sourire, tu t'assois, prenant un moment pour t'immerger dans l'ambiance de la soirée.
La table est magnifiquement dressée, chaque détail soigneusement pensé pour créer une expérience mémorable.
Tu te sens privilégiée d'être ici, entourée de tes proches et de tes amis, prête à profiter de ce moment de célébration.
Dans cette configuration, tu te trouves au cœur de l'action, entourée de personnes importantes dans ta vie.
Entre Intak et Jang, tu te sens soutenue et entourée, tandis que la présence de Kazuha et Mingi en face de toi ajoute une tension palpable à l'atmosphère.
Iroha à côté de Jake crée également une dynamique intéressante.
Cette disposition promet une soirée pleine de rebondissements et d'interactions variées.
Chae se faufile derrière Intak avec une aisance naturelle, glissant sa main sur son épaule robuste.
« Bonsoir Intak, très élégant ce soir » commence t’elle.
Son geste est fluide et sûr de lui, tandis qu'elle dépose un baiser décontracté sur la joue d'Intak pour lui souhaiter bonjour.
Intak répond d'un ton poli mais distant à Chae « Bonsoir Chaewon » marquant ainsi sa réticence à son égard.
Cependant, son geste en posant sa main sur ta cuisse démontre clairement sa préférence, à ta grande surprise.
Ce qui te donna un boost de confiance, tu réponds également « Bonsoir Chaewon, jolie robe » avec un grand sourire.
Chaewon fronce les sourcils et se dirige vers sa table.
Iroha et Jang discutent avec enthousiasme de l'avion prévu ce soir pour Tokyo.
Elles évoquent les détails du vol, l'heure de départ et les endroits qu'elles prévoient de visiter une fois arrivées à destination.
Leur conversation laisse entrevoir leur excitation à l'idée de ce voyage à venir.
Alors que tu regardes le menu sur ton petit carton d’invitation, tu sens la main chaude d’Intak sur ta cuisse.
« Chae est partie tu sais » tu lui dis.
« Je sais » dit-il avant d’attraper ton menton et t’embrasser, tout en regardant Mingi.
Mingi serre la mâchoire mais sourit.
Les serveurs apportent une succession de plats variés, exquis et magnifiquement présentés, qu'ils disposent avec élégance dans vos assiettes.
Les mets sont un festin pour les yeux autant que pour les papilles, avec une palette de saveurs alléchantes qui ravissent les convives.
Chaque plat est préparé avec soin et attention aux détails.
Ton téléphone portable vibre, tu regardes la notification.
« Je t’ai dis que j’allais pas lâcher » de Chaewon.
Tu soupires et retourne ton téléphone.
« J’ai hâte de pouvoir te faire mienne sur un autre continent, le soir de la nouvelle année » te murmure Intak en reposant à nouveau sa main sur ta cuisse.
Un frisson parcourt toute ta colonne.
« Arrête Intak » tu lui réponds en donnant une petite tape sur son torse.
Mingi soupire et regarde ailleurs.
Soudainement, San se lève de sa chaise.
San se lève avec une démarche assurée, mais un léger voile d'appréhension voile son visage.
Il se dirige vers ses parents, le couple le plus puissant de la Mafia locale, mais l'accueil qu'il reçoit est loin d'être chaleureux.
Ses parents, tout en paraissant respectables et distingués, émettent une froideur perceptible à l'égard de leur fils.
Malgré ses efforts pour sourire et paraître détendu, le sourire de San semble figé, non renvoyé par ses parents.
La tension dans l'air est palpable alors qu'il échange quelques mots avec eux, révélant les complexités de leurs relations familiales.
San s'approche de votre table en compagnie de ses parents, une démarche empreinte de détermination malgré la froideur de l'accueil qu'il a reçu.
Il présente alors Jang à ses parents, désireux de partager sa relation avec eux malgré les tensions familiales.
Jang, assise à vos côtés, fait preuve de grâce et de courtoisie en saluant les parents de San, essayant de dissimuler toute tension sous une façade polie.
La rencontre entre Jang et les parents de San est empreinte d'une ambiance tendue, révélant les enjeux familiaux sous-jacents et l'importance de cette présentation pour San.
La mère de San toise Jang avec un regard scrutateur, semblant évaluer chaque détail de sa personne.
Son commentaire "C’est donc elle ?" laisse transparaître un mélange d'intérêt et de méfiance, suggérant qu'elle avait peut-être des attentes ou des réserves concernant la personne que San présenterait comme sa compagne.
Jang, consciente de l'importance de cette rencontre, répond avec assurance et respect, cherchant à se présenter sous son meilleur jour malgré la pression implicite de l'échange.
Jang, bien que consciente de l'importance de l'occasion, ne perd pas confiance en elle. Elle se présente avec assurance, mettant en avant ses qualités et ses accomplissements avec tact et élégance.
Elle partage ses réalisations de manière humble mais convaincante, montrant ainsi sa détermination et son ambition, tout en restant respectueuse envers les parents de San.
« Et sinon… vous avez fait quoi de concret ? Vous avez 24 ans mademoiselle » répond la mère de San en prenant Jang de haut.
« J’étudie encore la politique » répond Jang.
« Oui donc 24 ans mais aucun réel accomplissement dans la vie » répond la mère de San.
Jang serre ses poings mais continue de sourire, ignorant que ses ongles sont en train de rentrer dans sa chaire à sang tellement elle déborde de rage.
« Maman ça suffit » répond San en fronçant les sourcils.
« San » reprends son père d’un ton strict.
« Oui, je pense que nous allons mettre fin à la conversation, je ne suis pas ouvert à discuter de business avec vous si vous n’acceptez pas Jang » réponds San d’un regard noir.
« On en reparlera plus tard San, passes une bonne soirée » lui répond son père avant de se diriger avec sa mère vers leur table respective.
Jang desserre les poings et remarque le sang dans ses mains.
Iroha se lève et lui donne une serviette de table.
« Merci Iroha » commence Jang.
Youngseo se lève et accompagne Jang se désinfecter les mains.
Mingi est au bar en train de commander des cocktails pour votre table.
« Je reviens » tu dis à Intak.
Il sourit, acquiesce et continue sa discussion avec San.
Tu te diriges vers Mingi, prête à enfin avoir des réponses à tes questions.
Tu arrives derrière Mingi et lui tapes légèrement sur l'épaule pour attirer son attention.
« Hm ? » dit-il en se retournant.
« Mingi, y’a un truc que je voulais te demander » tu réponds.
« Je t’écoute princesse ? » te répond t’il.
« Pourquoi tu devais voir Iroha hier soir ? » tu lui réponds.
Mingi rit, sourit et te répond « hm..par où commencer ..? »
FIN DE L’ÉPISODE 13
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moon-girls-stories · 1 year
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~ Shadow And Bones ~ Aleksander Morozova X Child!Reader
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Point de vue omniscient :
La petite-fille court aussi vite que ses petites jambes le lui permettent, slalomant entre les grisha adulte qui filent à leurs occupations, râlant ou esquivant de justesse la petite protégée du Général Kirigan. D’ailleurs c’est lui qu’elle fuit, dans moins de cinq minutes elle a cours avec la Général mais ne voulant aucunement y aller elle essaie de trouver désespérément une cachette dans le Little Palace. Elle finit par rejoindre la bibliothèque et se cache au bout d'une des allées.
Quelques minutes plus tard, des pas retentissent nonloin d’elle. Le Général n’est plus qu’à une dizaine de pas de l’enfant. Il incline la tête en avant, un sourire naissant sur ses lèvres alors qu’il voit le petit corps se recroqueviller sur lui-même pour se faire encore plus petit.
-Mademoiselle Asteria Fell, vous êtes une nouvelle fois en retard pour votre entraînement. Lui fait-il doucement remarquer alors qu’il s’approche lentement d’elle. 
La petite relève la tête avant d’essayer de déguerpir mais en un pas Kirigan la rejoint et lui attrape fermement son petit bras dans sa grande main. La petite hurle à plein poumon contre Général qui secoue la tête de droite à gauche, dépitée par l’enfant. Il la traîne sans violence derrière lui, s’excusant auprès du conseiller spirituel du roi qui les regardé s’éloigner. Kirigan finit par la prendre dans ses bras, le tenant fermement contre lui alors qu’elle se débat avec hargne, alternant entre petite gifle et faible coup de pied. Il soupire lourdement, entrant dans ses appartements au lieu de sortir dehors pour l’entraînement. Il rejoint le coin consacré à sa chambre et jette la gamine sur le lit. Elle lâche un cri de surprise avant de se calmer, repoussant ses cheveux en arrière. Elle regarde le Général avec un mélange de crainte et de détermination dans les yeux.
-Tu ne veux pas devenir plus forte, très bien. Je ne perdrais pas mon temps à entraîner quelqu’un qui ne veut rien faire pour progresser. Conclut-il en la regardant droit dans les yeux.
Ne s’attendant à aucune réponse de sa part, il lui tourne le dos, s’apprêtant à rejoindre sa table centrale pour avancer dans ses plans. Cependant il l’entend se déplacer dans les draps, cela le fait s’arrêter avant de passer l’encadrement de la porte reliant sa chambre à son bureau.
-Les autres enfants me traitent d’hérétique noir.
Il ne peut s’empêcher de rire avant de se tourner vers la petite-fille. 
- Toi ? La future hérétique noir ? Ils ne savent pas de quoi ils parlent.
-Peu importe, ils ont tous peur de moi !
Le ton énervé de sa protégée le fait taire alors qu’il plisse les yeux, ne sachant quoi lui répondre. Il la détaille, remarquant alors que sa lèvre inférieure commence à trembler. Il fronce les sourcils et s’avance d’un pas. La petite éclate en sanglots avant de se cacher sous les draps du Darkling. Il s’humidifie les lèvres et ferme les yeux quelques secondes avant de quitter sa chambre. Il s’installe contre son bureau et essaie de se concentrer afin de peaufiner ses plans maléfiques mais les plaintes de la petite-fille à quelques mètres de lui l’en empêche. Il lève la tête au plafond avant de mettre sa kefta noir sur ses épaules et de sortir de ses appartements, mettant deux gardes devant sa porte et leur ordonnant de ne pas laisser sortir la petite.
Il fait le tour des jardins du Little Palace, attendant que les cours des autres enfants grisha se terminent. C’était déjà la fin d’après-midi, les températures se faisaient de plus en plus fraîches, les rapprochant de l’automne. Le Général se fit alors la remarque qu’il passera sûrement plus de temps avec Asteria, elle n’aime pas le froid, cela la rend mélancolique et susceptible, comme si sa joie et son tempérament de feu la quitter en même temps que le soleil d’été. Elle vient donc souvent dans les appartements du Darkling pour trouver du réconfort. Sans compter les nombreux orages qui viennent avec cette saison froide, la petite-fille en a une peur bleue.
Du coin de l’œil il remarque alors le groupe d’enfant grisha qui aime tant embêter sa protégée. Leurs parents sont plutôt bien placé dans la haute société grisha, ils se pensent peut-être tout permis puisque leurs parents ont du pouvoir. Il s’avance auprès d’eux, le visage fermé avant de leur faire face. Chaque gamin s’incline légèrement en avant avant de baisser leurs yeux sur leurs chaussures.
-Je crois vous avoir déjà aperçu proche de ma petite Asteria Fell. Je me trompe ?
-Non, monsieur. Répondent les enfants en chœur.
-Ne l’approcher plus jamais, est-ce que je suis assez clair ?
-Nous ne lui avons jamais fait de mal, monsieur. On veut juste jouer avec elle. S’exclame un petit garçon en relevant son regard vers le grand homme.
Kirigan lève son regard avant de s’abaisser à la taille du petit et de poser une main sur sa frêle épaule, le rapprochant vers lui. 
-Je sais ce que vous lui faites et ce que vous lui dites. Un jour viendra où celle que vous traitez de monstre deviendra votre cheffe. Ne vous avisez plus jamais de l’importuner. Ou je vous le ferai payer. Menace-t-il avec une voix calme mais menaçante, ses yeux noir de colère faisant trembler les enfants. 
Tous les enfants acquiescent alors qu’il se relève. Il leur fait signe de disposer, les enfants se hâtent de partir en courant  alors qu’il reste pour les observer, un fin sourire fier sur les lèvres. 
-Tu terrorises les enfants maintenant ? Intervient la voix cassé de Bahgra, sa mère.
Il soupire avant de se tourner vers elle.
-Ils terrorisent Asteria. 
-Elle doit s’endurcir.
-C’est une enfant de 8 ans.
-A 8 ans tu n’en faisais déjà qu'à ta tête.
-Elle n’est pas moi.
-Marche avec moi.
Il lui présente son bras alors qu’elle s’y accroche, les deux grisha se dirigent alors vers les serres du Little Palace.
-Tu aimes cette petite, n’est ce pas ? Je le vois dans tes yeux.
-Elle est promise à de grandes choses. Mais pour le moment elle s’entiche des insultes des autres enfants. Ils pensent qu’elle est la nouvelle hérétique noire.
-N’est-ce pas ce que tu attends d’elle ? 
Aleksander s’arrête subitement avant de se tourner vers sa mère, le regard perdu. Elle le note dans un coin de sa tête, cette petite fille est définitivement son point faible. Il l’aime comme la prunelle de ses yeux. 
-Où se trouve-t-elle maintenant ? Demande-t-elle.
-Elle pleure dans ma chambre. Cachée sous les draps.
-Fais lui un cadeau. Réconforte la. Aleksander, cette petite… Tu ne peux pas faire d’elle un monstre comme tu l’es devenu. Tu n’en as pas le droit. Ne laisse pas les autres noircir son coeur pure.
Il n’a pas le temps de lui répondre qu’elle lâche son bras et quitte les serres. Il finit par soupirer et rejoint finalement ses appartements après avoir cueilli l’une des dernières Dahlia restant dans les serres du jardin. Les gardes le laisse entrer, il dépose la fleur sur la grande table centrale avant de retirer sa kefta et de la déposer sur l’un de ses fauteuils en velours noir. 
-Asteria ? Appelle-t-il.
N’entendant aucune réponse, il rejoint sa chambre et la voit alors endormie, enroulée dans ses draps. Il incline la tête sur le côté avant d’émettre un ricanement, souriant face à la bouille endormie de la petite qui partage le même don que lui. Il vient proche d’elle et lui caresse ses longs cheveux noirs, contrastant avec le blanc de sa peau. Asteria papillonne des yeux avant de poser sa petite main sur celle de Kirigan. Il lui sourit, descendant sa main pour lui caresser le visage.
-Tu t’es bien reposée mon ange ?
La fillette baille en réponse, le faisant un peu plus sourire. Il se relève alors et part chercher la fleur de Dahlia qu’il a trouvé dans les serres. Il la ramène vers la gamine et la lui montre. Elle se redresse en une position assise et prend doucement la fleur dans ses petites mains. Elle sourit et l’apporte à son nez avant de se mettre debout sur ses jambes, allant embrasser la joue du Général. Celui-ci entrouvre ses lèvres, surpris de son geste, si doux et pur. 
-Les enfants ne t’embêteront plus, mon ange. Tu peux être tranquille à présent.
-Tu leur as fait peur ? 
-Je les ai mis en garde, rien de plus.
-Pourquoi ils pensent tous que je suis un monstre ?
-Parce qu’ils ont peur de l’hérétique. Mais tu ne le deviendras jamais, d’accord ? Je suis là pour te protéger. Je ferais tout le sale travail qu’il faut faire pour te préserver.
Il se penche vers elle et colle leur front l’un contre l’autre en fermant les yeux. La petite fille sourit avant d’enlacer tendrement le Darkling.
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profenscene · 2 years
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Jeudi 10 novembre
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"Ça y est, vous êtes passé au pantalon, Sigurd ?"
Jusqu'ici, je n'ai connu Sigurd que jambes nues.
"Non monsieur, c'est qu'aujourd'hui, c'est la journée contre le harcèlement."
Je fronce les sourcils, un peu perplexe. La journée pour le harcèlement prévoyait un code couleur, couleur qui n'est présente sur aucun des vêtements que porte cet élève de quatrième aujourd'hui. Sigurd a donc troqué son éternel short de sport contre un jean slim, son sweatshirt contre une veste cintrée dont dépasse une chemise. Ses cheveux libres de leur serre-tête.
Il y a quelque chose chez Sigurd sur lequel je ne parviens pas à mettre le doigt. Depuis le début de l'année, il ne cesse d'affirmer que son but est clair. Qu'il sait déjà vers quels études il se dirige, de quelle manière, et quelle sera sa vie.
Et pourtant. Pourtant il y a comme des parasites, grignotant cette image limpide. Des vêtements, ou des accessoires qu'il va porter un jour, ou même une heure. Des changements dans son niveau de langue, ou dans sa façon de se tenir. Quelques sondes lancées à la frontière de ce futur auquel il semble parfaitement déterminé.
J'ignore - encore - à quoi cela rime. Mais, entre deux cours sur la nouvelle réaliste, je suis intrigué. Que veut-il, Sigurd, en me montrant le brouillon parfait d'une fiche lecture, deux heures après que je la leur ai donnée à faire ? Il a haussé les épaules quand je m'en suis étonné.
"J'avais une heure de permanence, juste avant..."
Il existe des mômes qui sont des énigmes. Et moi de l'observer du coin de l’œil.
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kiara-on-the-shore · 1 year
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- C’est étrange que vous ayez des symptômes aussi poussés.
- vous pensez que ça fait plus longtemps ?
- on va regarder ça.
La gynécologue applique le gel sur son ventre, elle regarde l’échographie.
Elle fronce les sourcils, appelle sa collègue.
Il attend juste à côté , il la regarde, inquiet.
- Je reviens.
Elle revient accompagné d’une autre femme en blouse blanche, qui fronce également les sourcils.
- On va passer à l’intérieur pour mieux regarder.
Elle enlève sa culotte.
- Il y a deux sacs.
- Qu’est ce que ça veux dire ?
Silence.
- Vous avez des jumeaux dans la famille?
Aucun d’eux n’a de jumeaux dans la famille.
- Non ni l’un ni l’autre
- C’est rarissime.
- C’est pour ça que je suis aussi mal ?
Depuis deux semaines ses journées se résument à dormir et à vomir. Elle rit puis pleure sans savoir pourquoi. Elle est incapable de marcher plus de 5 minutes.
- Oui. Ça va être plus long et plus difficile que prévu. Il y a plus de risque d’hémorragie.
La gynécologue la regarde avec un air désolée.
Puis elle ajoute :
- Vous en aurez sûrement lors de la prochaine grossesse.
Elle ne comprend pas.
- Je croyais que c’était rare ?
- C’est comme les grossesse extra-utérines , si vous en avez eu une vous avez beaucoup de risques d’en avoir d’autre. D’autant plus que vous n’en avez pas dans la famille, c’est votre utérus qui est prompt à faire des grossesses gémellaires.
Elle ne dit rien.
La nouvelle de futures grossesses gémellaires reste difficile à intégrer pour elle.
Le lendemain, il part : J’ai besoin d’un verre.
« Je rentre dans une h , regarde il montre sa montre: à 18h16 je suis là. Juste un verre. Je t’aime. »
Il est minuit, elle n’a toujours pas de nouvelles de lui.
Son toit est le sien. Il lui doit de l’argent , puisqu’il ne travaillait pas pendant 3 mois. Elle l’a hébergé, nourrit. Sortit de l’alcool.
Mais on ne change pas un raté.
Il agit comme s’il était une victime, elle doit gérer ses états d’âmes. Ses colères, ses humeurs. Sa violence, Son narcissisme et son égoïsme maladif.
Il rentre ivre mort tôt le matin.
Elle ne comprend pas ce qu’il dit il ne sais même plus parler.
Elle comprend «  On va pas le garder » et « tu vois à quel point ça me fait du mal? Tu le vois? »
Et il s’endort.
Il l’a empêcher de dormir toute la journée car sinon elle se réveille la nuit, ce qui l’incommode.
Elle prépare ses affaires, pars dormir chez leur amis commun.
Le lendemain , il lui reproche.
«  tu n’as pas le droit. » il lui fait une crise car elle lui a fait la même chose qu’il lui a faite. Il était seul , il lui reproche ce réveil et cette inquiétude.
Il pars travailler et elle peux revenir chez elle.
Elle va le quitter, lui donner une raison de plus pour dehambuler ivre mort sur la marina. Pour se battre. Pour chercher la pitié des autres. Après tout , toutes les femmes sont des putes dont il est la victime , c’est ce qu’il répète toujours lorsqu’il est ivre mort, avec son sourire malsain.
Il lui faut bien une excuse pour avoir 31 ans et n’avoir rien construit. Avoir la vie et le comportement d’un mec de 15 ans. Ça ne peux pas être sa faute.
Ava est furieuse.
C’est elle qui restera près d’elle lors de l’avortement.
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lanuitlennuie · 1 year
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De Paris j’ai rapporté deux livres : un recueil de conférences d’Ursula K. Le Guin et la traduction du livre de Taussig *Mon musée de la cocaïne*. Je les ai achetés dans un de ces nouveaux endroits de l’art contemporain, un très architecturé bâtiment-blanchiment d’argent avec une toute petit expo., une micro librairie fondue dans une ambiance « aire ouverte » et partageant l’espace avec un café exaspéré par l’injonction d’être plus que ça, d’être au-dessus de ça. J’y suis restée longtemps, transie mais fascinée par la culture du lieu, mélange d’aspiration et de violence sociales. Je n’ai pas ouvert les livres du voyage. Ce soir, alors que je lis les poèmes fous de la jeune C., je sens qu’Ursula a quelque chose à me dire. Je la feuillette et en effet je l’entend. La solide ourse américaine, pragmatique et iconoclaste, aide à comprendre ce qu’elle sait faire depuis longtemps: raconter. En la lisant quelque chose de mon histoire s’impose que je lie enfin à ma manière de penser ou d’écrire: je suis née avec un trou dans le palais. On l’a réparé dans un *grand* hôpital parisien. J’avais 16 mois, enfant invisiblement mal formée et souriante sur les genoux de sa mère embarrassée par sa petite épargnée au milieu d’enfants-monstres d’un service de chirurgie qu’elle décrit comme une cour des miracles. C’est là que ma division palatine a été recousue avec de la peau de biche. Le trou qui est le contraire du trône (quand ils ne sont pas fondus dans l’idée des chiottes, l’un devenant le surnom familier et ironique de l’autre) c’est le refus du règne, un palais ouvert ou destitué. Des années plus tard, ma langue sur mon plafond cicatrisé, je veux toujours prendre les choses par leur milieu. Je n’aime pas les bords qui sont un arrachement, je n’aime ni les débuts ni les fins, ni partir ni arriver. Alors je ne sais écrire qu’au présent, un temps du rêve, sans futur à faire advenir. Mais ces temps-ci justement, ça change. Quelque chose se déplace et se durcit dans ma tête. Je sens que c’est le temps d’affirmer un récit. De la même façon que je n’ai pas écrit comme ce qu’on attendrait d’une mère, tout en écrivant pour ma fille, je ne veux plus écrire avec ce qui m’a fait une femme sans pour autant mettre des couilles sur la table. Je ne sais pas ce que ça veut dire au juste sinon que je fronce les sourcils… Et là oui c’est un arrachement mais actif comme une nouvelle bagarre.
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risiblesamours · 2 years
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TIMELESS
– FT HYUJIN
                                                             ✩ ○.⋆☽ ⋆.○ ✩
Et elle ne répondra rien, se contentera d’un regard blasé lorsqu’il la soupçonne d’avoir regretté son absence. Car il l’agace, à se donner tant d’importance ; se sentir obligé de répondre des conneries chaque fois qu’elle a le malheur d’ouvrir la bouche. Même ici, à deux pas de la tombe de son frère, deux jours après ce qui aurait dû être son anniversaire à lui aussi. Et c’est le sujet mis au cœur de la table, justement – son anniversaire, jeté entre eux comme nouvelle opportunité de se disputer. Pourtant, étrangement, la conversation est encore relativement calme lorsqu’il répond l’air de rien qu’il aurait été dommage de priver leurs pairs d’une soirée, et un soupir franchit ses lèvres en répondant sans grande conviction :
- Oui… C’est à se demander ce qu’ils feraient sans toute cette mascarade.
Car leur entourage, que ce soit amis ou parents, semblent vivre pour ces mondanités. Et si Yuna a toujours apprécié faire la fête avec ses amis, boire et retrouver un instant l’insouciance de l’enfance pour faire des jeux d’alcool stupides, dès que ça devient un peu plus codifié, elle déteste. Les soirées mondaines qu’elle a en horreur ; qu’elle aura passé toute sa vie à essayer de fuir, sans grand succès. C’était le seul sujet sur lequel ses parents étaient réellement intransigeants avant le drame, car ça aurait fait tâche que leur fille ne soit pas présente à leurs côtés pour cet évènement si important, alors elle se faisait traîner là-bas, de gré ou de force. Mais cette année, même son anniversaire avait des relents doux-amers. Cette fête qu’elle a toujours tant apprécié, où elle pouvait célébrer le passage à ce nouvel âge aux côtés de son frère, où elle se voyait couverte de cadeaux et s’amusait toute la nuit auprès de ses amis, cette fête lui a été insupportable sans lui. Si elle avait pu, elle aurait annulé les festivités.
Par respect pour lui,
Car si ça ne tenait qu’à elle, elle demeurerait endeuillée toute sa vie.
Mais d’après Hyujin, il aurait souhaité que cette soirée lui ai fait du bien, d’une manière ou d’une autre, et elle se contente d’un léger signe de tête, marmonne un vague « mh ». Sauf que toujours d’après le jeune homme, il s’attendait à être invité – se voit offusqué de ne pas avoir reçu d’invitation à ce qui avait la réputation d’être l’une des plus grandes fêtes de l’année. Et lorsqu’elle lui fait comprendre qu’elle ne l’aurait invité pour rien au monde, il déclare regretter de lui avoir offert quelque chose, la poussant à incliner la tête sur son épaule d’un air intrigué.
- Tu m’as offert quelque chose ?
C’est plus la surprise que l’avidité qui pousse cette question entre ses lèvres, car Yuna, elle ne s’attendait certainement pas à recevoir quoi que ce soit de sa part maintenant que son frère n’est plus là – encore moins en n’étant pas convié à la fête. Il semblerait qu’elle le déçoive en n’ayant pas ouvert son cadeau, et elle fronce légèrement les sourcils face à sa nonchalance, rétorque :
 - Je ne sais même pas comment tu oses encore m’offrir un cadeau d’anniversaire…
… lorsque mon frère, qui aurait dû le fêter lui aussi, ne sera plus jamais là par ta faute. Elle ravale la boule qui lui obstrue la gorge ; détourne son regard irrité de sa piètre personne pour plutôt se concentrer sur les graviers sous ses pieds. La vérité c’est qu’elle n’a simplement toujours pas ouvert un seul des cadeaux qu’elle a reçu, à part ceux qu’on lui a remis en main propre, mais ça lui ferait un peu trop plaisir d’apprendre cela, aussi elle garde cette information pour elle. Et comme si Hyujin n’était pas suffisamment agaçant, il faut désormais qu’il remette en doute le fait qu’elle ait passé une bonne soirée. Elle tourne alors vivement la tête vers lui, surprise, tandis que le brun continue de raconter des bêtises ; le considère avant attention, perplexe. Comment tu peux lire aussi clairement en moi, prétendre me connaître si bien, alors que tu ne m’as jamais supporté ? Je ne comprends pas, Hyujin. Et puis il parle de Sangyeon et de son string un peu trop tendu, et elle doit se mordre la lèvre pour ne pas laisser un sourire amusé la trahir ; baisse la tête, laissant les quelques mèches échappées de sa coiffure lui voiler le visage.
- Je ne comprends pas, tu y gagnes quoi, à entendre de moi que j’ai passé une soirée de merde ? C’est pour ta satisfaction personnelle, c’est ça ?
Un regard revanchard qu’elle relève vers lui, à ne pas comprendre pourquoi il pose des questions d’une telle évidence – on pourrait presque croire qu’il y prend plaisir, veut juste entendre de sa bouche qu’il a bien réussi son coup. Mais par un aveu de faiblesse, elle finit par concéder dans un soupir irrité :
- Oui, c’était nul, c’est bon, tu es content ?
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trekkedin · 3 years
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Tw torture
Lancelot qui interdit à Mevanwi de continuer à tester ses potions sur les servants de Kaamelott, parce qu’entre ceux qui s’enfuient et ceux qui meurent, il en reste plus beaucoup. Mevanwi qui peut pas se permettre de désobéir, parce que sa position à Kaamelott est encore trop fragile. Mevanwi qui, à la place, s’introduit en douce dans la chambre de Guenièvre une nuit, après avoir endormi les gardes. Mevanwi qui s’assoit, doucement, au bord du lit et la réveille en lui caressant la joue, comme elle réveillait ses enfants. Guenièvre qui se réveille, cligne des yeux et fronce les sourcils, surprise. 
Mevanwi qui se lève et s’en va faire du thé avec la petit bouilloire de la chambre pendant que Guenièvre la suit des yeux, quelque peu effrayé. Puis Mevanwi qui revient et verse de la tisane dans les deux tasses. Guenièvre qui la regarde boire en premier, la souvenir de la fois où Arthur l’avait empêcher de boire le poison bien ancré dans sa mémoire. Mais Mevanwi boit en premier donc, bien qu’hésitante, elle bois la sienne aussi, avec l’envie de croire que, peut-être, elle a encore son allié dans ce qu’elle avait un jour appelé sa maison. 
La première fois, c’est une potion de vérité. Et Mevanwi lui en pose, des questions. Sur Arthur, sur Lancelot, sur sa vie, à elle. Des questions superficielle, et d’autre si intime que ses joues rougissent et qu’elle détourne le regards quand ses lèvres ne veulent pas rester fermées. Des questions qui lui donnent envie de disparaitre sous terre, mais pas autant que le sourire satisfait de Mevanwi, et la délectation qu’elle voit dans ses yeux. Avant de partir, Mevanwi l’oblige à boire une nouvelle potion, et sans paupières s’allourdissent alors que le souvenir de l’épisode s’efface. 
Mevanwi revient, presque chaque soir, et réveille Guenièvre de la même façon. Et toutes les nuits, Guenièvre boit, faisant confiance à son ancienne amie. Et tout les matins, elle se lève en ayant oublié les aventures de la nuit. 
Une fois, elle perd le contrôle de son corps, et elle reste allongé sur le lit, incapable de bouger, pendant que Mevanwi applique des crèmes sur sa peau qui semblent la bruler, pour certaines, et la glacer pour d’autres. Une autre fois, elle se transforme en oiseau. Et elle vole dans la chambre en poussant des petits cris qui n’alertent personne jusqu’à que Mevanwi ne parviennent à la rattraper. Il y a aussi les potions qui la faisaient hurler de douleurs, comme si un incendie ravageait son corps de l’intérieurs, ou qu’au lapidait sa peau à coup de jets de pierres. Dans ses moments là, une fine brume s’échappe des doigts de Mevanwi et se pose sur ses lèvres, étouffant ses hurlements de douleurs. 
Alors, quand Lancelot l’enferme à la Tour de Ban, Guenièvre se réveille dans la nuit, tremblante, sans trop savoir pourquoi, avec une douleurs qui semble envahir son corps entier et l’impression d’avoir été trahie, une fois encore. 
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yumeka-chan · 2 years
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Arthur Horsa Guenièvre ???
(Ça fait bien angst comme titre)
Alors il est au contraire pas du tout Angst. C'est du fluff demandé par miung, avec un Arthur hyper jaloux et un Horsa un peu joueur. Il est en cours, voici ce que j'ai écrit (histoire de teaser un peu @miung-dreamer ;)
Arthur a convié Horsa et Wulfstan à une réunion. Horsa a une place à la table ronde, pendant que Wulfstan visite le château. C'est une mercenaire, et les gardes semblent la craindre.
Elle discute aussi avec Guenièvre. Dans les jardins, seule à seule. Léodagan les surveille du coin de l'oeil.
Fin de la réunion. Horsa s'arrête pour discuter avec Arthur.
Aura-t-on le plaisir de croiser votre femme ?
Arthur hausse les épaules.
Vous la croiserez peut être pendant que vous prendrez une collation, mais je ne suis pas sûr que…
HORSA !
La voix forte de Wulfstan leur fait tourner la tête. Elle est accompagnée de Guenièvre.
La Weine.
Horsa salue la Reine, qui lui renvoie sa politesse. Il s'approche doucement.
Pourrais je m'entretenir avec vous quelques instants ?
Elle jette un regard surpris à Arthur avant d'acquiescer.il tend son bras.
J'ai énormément de questions à vous poser. Si elles vous ennuient, ne répondez pas.
Il s'éloigne avec elle. Arthur fronce les sourcils, et jette un regard à Wulfstan.
Ça lui prend souvent à votre chef de discuter avec les femmes des autres ?
Horsa curieux. La Reine… très forte. Combattu Lancelot. Lui très impressionné. Et puis, belle femme.
Arthur écarquille les yeux à chaque nouvelle phrase de la mercenaire.
Excusez moi.
Il s'éloigne pour essayer de rejoindre sa femme. Il est arrêté tous les deux pas par un chef de clan, un chevalier. Lorsqu'il croise le regard de Horsa, c'est pour voir un petit sourire sur son visage, et s'éloigner à nouveau.
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raisongardee · 2 years
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Il est de plus en plus manifeste que des intérêts étrangers détournent nos institutions au profit de ce qu’il est convenu d’appeler la "finance mondiale". La fiction est de ce point de vue très en dessous de la triste réalité, dans laquelle tous les héritages sont aujourd’hui les instruments de la nouvelle gouvernance.
Le premier ensemble ainsi vidé de sa substance est l’Etat, dont les organes ne semblent effectivement plus servir le bien commun. Les exemples de cet accaparement sont nombreux et déjà fort anciens, le plus éclatant étant peut être celui d’un pouvoir de police utilisé contre les manifestations de volonté populaire.
Des institutions publiques au service d’intérêts privés ont déjà de quoi désespérer les plus endurcis, mais la collaboration des individus isolés est un spectacle plus douloureux encore. Il porte même l’étonnement aux frontières de la fascination pour les mystères de la psychologie et les morbidités du cœur.
Une large tranche de la population contribue effectivement à des sévérités sans rapport avec ses intérêts immédiats, fronce les sourcils en surveillance zélée de tout ce qui dépasse les limites fixées par des pouvoirs prétendument publics. Les incursions de l’ennemi sont déjà un traumatisme, une violence implicite et sans riposte possible, mais la collaboration de nos semblables cause de plus grandes douleurs encore.
La peur, le conformisme, la naïveté, ou plus simplement la protection de quelques acquis de situation, suffisent à expliquer la participation des individus à tous les faits de domination institutionnelle. C’est une sorte de stupidité protectrice, de sidération post-traumatique, de réflexe de conservation, qui paralyse le sens logique et fait prendre le parti de la force. C’est triste, mais c’est également là le premier aliment de ces montages qui façonnent aujourd’hui le champ social.
Il semble toujours possible de lutter contre des intérêts manifestement contraires au bien commun, en démontrer l’intention et la nocivité, mais il est beaucoup plus difficile de résister à la pression de la majorité et au consentement du plus grand nombre. Chacune de ces goutes émotionnelles font un océan idéologique qui emporte toutes les résistances et noie tous les arguments.
Un effort d’information et de culture doit donc être consenti sur le plan des faits et des représentations, mais dans un calme éloigné des remous qui font rechercher la protection des puissants. La violence de la résistance risque d’encourager la collaboration, desservant ainsi la cause qu’elle a pourtant l’ambition de défendre. L’exemplarité est une meilleure marque de justice, elle réfute sans mots en allant droit au cœur.  
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sammyjomcl · 3 years
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Voici un autre bout de Moments oubliés. Nath est si beau dans son costume de futur marié que ça m'a donné envie d'écrire ce petit texte qui me trotte dans la tête depuis un moment.
Merci d'avance à celles qui me liront. Si vous pouvez me laisser un petit message pour me livrer votre ressenti ça serait génial car j'ai bientôt fini ces Moments oubliés et ça sera ma dernière histoire donc ça compte pas mal pour moi.
Bonne lecture!
Moments oubliés (suite)
Je regarde l'horloge et le constat ne change pas. Ma sœur est en retard. Je prends mon téléphone pour lui envoyer un message mais c'est à ce moment-la que la sonnerie de la porte de l'appartement retentit. Je vais ouvrir et elle me sourit avant de me prendre dans ses bras.
- Bonjour Ambre, toujours à l'heure à ce que je vois...
- Bonjour mon adorable frère qui remarque ce genre de choses immédiatement au lieu de me saluer chaleureusement après tant de temps sans se voir...
Je la regarde et j'ai envie de lui ébouriffer les cheveux. Elle devine mes pensées et fait un pas en arrière.
- Ah non Nath, pas touche à ma coiffure!
Je lève les yeux au ciel. Mais je sais bien que son apparence compte plus que tout pour elle, surtout depuis que sa carrière professionnelle dans le mannequinat se déroule bien. Je prends un moment pour l'observer. Bien coiffée et maquillée, vêtements tirés à quatre épingles... mais surtout...
- Tu as l'air en forme.
- Tu t'inquiètes toujours pour ma santé, n'est-ce pas?
- ...
- Eh bien tu peux être rassuré. J'ai même fait une prise de sang la semaine dernière et je vais très bien. A moins que tu ne préfères lancer une enquête sur moi...
Je suis intérieurement soulagé. Elle voyage beaucoup et on se donne peu de nouvelles. Je n'ai donc que rarement l'occasion de lui demander comment va sa santé. Elle croise les bras sur sa poitrine et fronce les sourcils.
- J'imagine que tu ne regardes même pas les photos que je fais pour certains magazines ?
- Huummm Ambre... tu fais surtout des photos pour de la lingerie alors j'ai pas tellement envie de voir ça...
- Ha! Idiot, je ne passe pas mon temps en petite tenue. Il y a différents styles de lingeries. Et certains magasines demandent de très belles photos.
Devant mon air blasé, elle secoue la tête. Passons à autre chose.
- Tu viens prendre un thé ? J'ai acheté celui dont tu m'as parlé.
- Ah ça fait plaisir de voir que tu m'écoutes de temps en temps.
Nous voilà vite installés devant nos thés. Je prends un autre petit instant pour l'observer pendant qu'elle caresse Blanche. Elle me fait penser à notre mère. Je dirais même qu'elle lui ressemble de plus en plus. Mais... je ne peux m'empêcher de sourire en réalisant que je la trouve plus... épanouie... Je suis vraiment soulagé que la ressemblance s'arrête à certains traits physiques. J'espère qu'elle ne sera jamais aigrie comme notre mère.
Blanche finit par s'en aller et Ambre se tourne vers moi.
- Tu as bonne mine toi aussi. Et comment va Su'?
- Elle aurait aimé être là mais elle recrute justement une nouvelle serveuse parce qu'elle a de plus en plus de travail et... on a aussi besoin de temps pour nous.
- Je suis contente que ça se passe bien pour vous. Alors...
Devant mon mutisme, elle soupire.
- Nath, j'ai bien compris par tes nombreux messages la semaine dernière que tu avais quelque chose d'important à me dire. Je me suis libérée rapidement pour ça. Ça n'a pas l'air d'être une mauvaise nouvelle alors j'attends que tu me dises de quoi il s'agit...
Elle n'a pas toujours été perspicace à mon sujet mais elle s'est améliorée avec le temps. Et comme je n'ai pas envie de tourner autour du pot...
- Je vais me marier l'an prochain. J'ai donc pensé que je devais te prévenir aussi vite que possible pour que tu me réserves une date dans ton emploi du temps bien rempli.
Elle ne bouge pas et me regarde fixement. Une seconde plus tard, sa tasse de thé manque de tomber alors qu'elle me saute dessus en criant.
- Mon petit frère va se marier !!!! Je...
- Tu quoi?
Elle me regarde, un peu gênée.
- Disons que j'avais des doutes sur ton envie de te marier un jour.
- Je ne peux pas te jeter la pierre à ce sujet, le mariage a longtemps fait partie des concepts qui ne me disaient rien. Et puis... c'est venu naturellement alors... pourquoi pas?
- Je suis si heureuse! Bon... je vais t'emmener faire les boutiques. Et je vais contacter quelques personnes qui ont des boutiques à l'étranger... j'ai travaillé avec des gens qui...
- Du calme, pas la peine d'appeler toute l'industrie du mariage !
Elle me regarde, sévère. J'ai compris, madame n'acceptera pas que son frère se marie avec un costume trouvé dans la boutique du coin.
- Nathaniel... j'ai très envie de t'apporter mon aide.
- Tu as surtout envie de me surveiller parce qu'il paraît que mon sens de l'habillement a toujours été questionnable...
Elle pince ses lèvres et finit par avoir un sourire en coin.
- Il est vrai que tu n'es pas particulièrement doué côté fringues. Mais là c'est différent. Mon petit frère se marie et j'ai envie que tu aies un costume qui te correspond. Et aussi pour que tu sois magnifique sur les photos.
Je secoue la tête, amusé. Elle se met à fouiller dans son téléphone.
- J'ai aussi de très bons contacts pour des robes de mariées...
- Su' a déjà des tonnes d'adresses à voir mais j'imagine que quelques unes en plus ne feront pas de mal.
Après une petite heure à parler tenues de mariage, ou plutôt à écouter Ambre parler de tenues qu'elle a vues de par le monde, elle finit par poser son téléphone. Son ton change et je sens qu'elle va aborder un sujet délicat.
- J'ai hâte de me trouver une superbe tenue. Il faudra voir si Su' a un code couleurs en tête pour sa famille et... Nath... tu comptes le dire aux...?
- Non.
Je ne lui ai pas laissé le temps de finir sa phrase. J'aurais même pu lui écrire une grande pancarte avec un gros NON marqué dessus avant même qu'elle ouvre la bouche.
Elle se mord la lèvre et cherche ses mots, sans parvenir à les trouver.
- Ambre, ma famille c'est toi. Je n'ai besoin de personne d'autre. Et je vais même aller plus loin. Je vais très bien en pensant à mon mariage sans nos parents. J'ai beaucoup travaillé sur mes sentiments à leur égard et... je n'ai plus cette colère aveuglante. Mais je suis arrivé à la conclusion que je n'avais pas envie de leur pardonner leurs erreurs. Et je n'ai pas envie qu'ils fassent partie de ma vie. Nous sommes assez grands pour savoir ce que l'on veut, qui l'ont veut avoir autour de soi. On me répète sans arrêt qu'on ne doit inviter à son mariage que les personnes que l'on veut vraiment voir. Se forcer à inviter des inconnus ou des membres de la famille lointaine n'est jamais une bonne idée. Je sais que tu trimballes dans ta tête tes rêves de gosse où nous sommes une gentille petite famille. Mais ma vision de la famille c'est ça; Toi. Et Su'. Et Blanche bien sûr.
Ambre sourit légèrement. Elle hoche la tête.
- Je comprends. Et tu as raison. Ce jour-là doit être fêté avec les personnes que tu souhaites voir. Je reste en ville jusqu'à la fin de la semaine. Je vais te trouver un beau costume.
- Tu sais qu'on a le temps...
- Oui mais si tu craques sur une tenue maintenant, ça sera déjà ça en moins à prévoir ! Tu as une préférence de couleur? Je dois peut-être voir avec Su'...
- Elle m'a dit de choisir parce que je suis "magnifique dans n'importe quel costume" et que ça doit d'abord me plaire à moi.
- Compte sur moi et tu seras encore mieux que "magnifique" !
Je suis content de la voir si motivée. Je n'en attendais pas moins d'elle. Ça me fait aussi plaisir de savoir que je vais passer un peu de temps avec elle.
- Demain, RDV à 10h pour aller dans la ville voisine pour un premier repérage. Et une autre boutique se trouve à une heure de route mais on va y passer aussi.
Hum... bon je vais peut-être un peu regretter de passer du temps avec elle au final. Elle va être sans pitié avec moi pour trouver la tenue parfaite.
Les mois ont passé et j'ai dû un peu calmer ma sœur niveau achats. Je sais que c'est mignon d'un côté, elle se donne à fond pour mon mariage mais elle est limite à vouloir me trouver un costume cousu au fil d'or.
Nous voilà devant une énième boutique. Ambre affiche une moue boudeuse.
- Nath, je ne connais pas cette boutique. Certes, on y trouve quelques marques de qualité mais...
- Mais quoi? Leigh a donné cette adresse car il connaît une vendeuse qui lui a dit avoir eu un bel arrivage. Il a un peu vu leur collection et il pense que ça pourrait me correspondre.
Elle hausse les épaules et nous rentrons dans la boutique. L'humeur maussade de ma sœur disparaît quand elle voit certains costumes et elle se met à parler frénétiquement avec une vendeuse. J'ai l'impression qu'elle m'a oublié... bah, autant que j'aille faire un petit tour pour voir ce que je trouve.
J'ai du mal à me projeter dans une tenue. J'ai l'impression que tous ces costumes feraient l'affaire. Est-ce vraiment si important d'en essayer une centaine pour en choisir un ? J'ai bien entendu envie que ma future épouse me trouve parfait pour cette journée spéciale...
Un coup d'œil rapide vers Ambre m'indique qu'elle a jeté son dévolu sur un costume noir et un autre blanc. Ce n'est pas la première fois que ça arrive, elle a du mal à se decider sur laquelle de ces deux couleurs m'irait le mieux. J'imagine que le moment des essayages va bientôt commencer.
Juste avant de faire marche arrière, un bout de tissu bleu clair attire mon attention. Je m'approche du mannequin qui porte le costume et...
- Nath, qu'est-ce que tu fais?
- La même chose que toi, je regarde ce qu'il y a d'intéressant et je trouvais cette couleur pas mal du tout.
Ambre hausse les sourcils. J'aurais juré qu'elle aurait rigolé en me disant que, évidemment, j'ai choisi du bleu, qui est une couleur que j'apprécie. Mais après tout pourquoi pas?
- J'ai déjà essayé un costume bleu nuit. Tu m'as dit que c'était trop sombre et que ça n'allait pas avec mes cheveux ou je ne sais plus quoi. Ce bleu me plaît bien.
- C'est la première fois qu'une tenue a l'air de te plaire. Ça vaut le coup d'essayer !
Ni une ni deux, elle fond sur une vendeuse qui va me chercher un costume à essayer.
Je me retrouve dans la cabine d'essayage, devant le miroir, à me regarder en tentant de deviner si Su' apprécierait de me voir ainsi habillé. C'est beaucoup moins classique que du noir ou du blanc. J'essaie même d'imaginer ma future épouse à mes côtés dans une belle robe mais l'exercice s'avère compliqué car je n'ai pas trop d'imagination à ce sujet. Elle sera superbe sans aucun doute.
- Naaaath tu es prêt ? Je peux voir? Qu'est-ce qui te prend autant de temps?
Décidément, la patience n'est pas une histoire de famille. Je sors pour me faire inspecter sous toutes les coutures par ma jumelle. Son visage est neutre pendant toute la durée de son inspection, qui semble ne pas finir. Elle finit par hocher la tête et me lance un énorme sourire.
- Ça te va vraiment très bien! Je pense qu'on touche au but! Il nous faut des chaussures claires et tu seras parfait. En tout cas tu as bien choisi, ton mauvais goût vestimentaire a su rester au placard pour l'occasion!
- ... C'est un compliment, ça? Je devrais peut-être demander à Su' ce qu'elle en pense...
- Tu n'as pas envie de lui faire la surprise ?
Je me regarde à nouveau dans le miroir. Je dois bien avouer que cette tenue me plaît. Je me tourne vers la vendeuse.
- Je pense qu'on a trouvé ce qu'on cherchait.
- Une minute, papillon! On doit prendre tes mesures pour que ce soit à ta taille. Puis vérifier que tout est raccord niveau couleur de la tête aux pieds.
- Ambre, je dois rentrer chez moi bosser sur un dossier...
Les mains sur les hanches, elle me regarde, sérieuse. La vendeuse qui se tient à côté se retient de rire. Il va me falloir encore un peu de courage.
Je rentre à l'appartement et m'effondre sur le canapé du salon. Su' émerge de la chambre.
- Bonjour mon chéri! Oh... tu reviens du boulot? Tu as l'air crevé, je croyais que tu étais avec Ambre.
- J'étais en effet avec la fashion police qui me sert de sœur et elle m'a lessivé.
Elle rigole et vient s'asseoir à côté de moi, m'invitant à poser ma tête sur ses cuisses. Ses mains se glissent dans mes cheveux et enfin je me sens me relaxer.
- Alors, ça a été dur?
- Oui et non. Prendre des mesures de la tête aux pieds, c'est pas ce que je préfère. Mais j'ai choisi un costume. Je peux officiellement dire que je suis habillé pour notre mariage.
- Oh mais c'est super! Je peux savoir ce que tu as pris?
- Hum...
Elle explose de rire. Ses doigts se promènent toujours entre mes cheveux.
- Ne t'en fais pas mon chéri, j'ai hâte de te voir dans ton costume mais ça ne me dérange pas que tu gardes la surprise. J'ai déjà ma petite idée sur la question.
- Ah bon?
- Connaissant Ambre, elle aura essayé de te trouver un élégant costume noir ou à l'opposé blanc, d'une marque qu'elle juge digne de sa confiance. Mais moi je te vois plutôt choisir du bleu, vu que c'est la couleur que tu affectionnes le plus.
Ma tête surprise la fait sourire. Je ne devrais peut-être pas être si surpris, après toutes ces années ensemble, on se connaît bien donc l'entendre si proche de ce qui s'est passé est plutôt normal. Je lui souris à mon tour.
- Future Madame Carello, vous êtes définitivement parfaite pour moi. Nous devrions nous marier sans plus attendre.
- On vérifie les prochains vols pour Las Vegas et on se marie dans la foulée puis on loue une voiture pour longer la côte ouest avant de partir sur la route 66?
- Tentant. Enfin, jusqu'à ce que ma sœur nous retrouve pour nous faire la scène du siècle.
- MIAOU?
- Ah... Blanche n'est pas d'accord en plus...
Je finis par me lever du canapé et tend pour main à Su' pour qu'elle se lève à son tour.
- Il se fait tard, on va se cuisiner un petit dîner ?
- Avec plaisir!
- Et toi côté robe de mariée, tu en es où ?
Elle hausse les sourcils.
- Inspecteur, vous n'avez pas le droit de mener cette enquête. Je ne répondrai à aucune question.
- Je suis sûr que je peux te faire craquer.
Un petit sourire en coin, elle me lance un défi du regard. La soirée ne fait que commencer.
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#Featuring @c.flowright as the festive Princess #Odette calling the crisp cool air and the stunning colors of fall! 🍃🥀🦢👸🏼🌖🌾🍂 #Repost @c.flowright with @make_repost ・・・ Coucou tout le monde 🌸 Me voici avec une nouvelle photo signée Fabrice Levourch du shooting Odette 🌹 Il y a ce genre de cosplay que tu te dis " Toi tu ne connaitras jamais les conventions " , ce genre de cosplay ou tu sais très bien que les gens vont marcher sur ta traîne .... Ce moment gênant quand tu es sur un stand que tu veux partir mais que ta robe est coincée sous le pied de quelques-un et que pour bouger tu dois faire un " excusez moi 😌 " ..... Les conventions me manquent enfin sur certains points 😆 Après une journée fatiguante et un examen oral (plus que 10 épreuves est op!! Master fini ) en fin de journée je n'ai qu'une envie dormir mais j'avoue que mon cosplay de Bloom me fait de l'oeil en mode " Viens ! Viens ! Qu'as tu de mieux à faire que des fronces ? 😎" Je vous fais à tous pleins de bisous et n'hésitez pas à donner beaucoup d'amour à cette photo 😘 Photographe : @fabricelevourch Collier : @goldberry_edition Wig : @epiccosplaywigs #princess #cosplay #princesscosplay #princessswan #disneyprincess #cosplayers #frenchgirl #costume #cosplaygirl #cosplayerofinstagram #disney #passion #movies #dream #cosplayprincess #cosplaydream #cosplayfrance #cosplaytime #cute #love #swanprincesscosplay #whitedress #odette #juliette #handmade #cutecosplay #cosplaysharingfr #swanprincesscosplay (at Huelgoat) https://www.instagram.com/p/CS8l2hSrYP8/?utm_medium=tumblr
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fallenrazziel · 3 years
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Les Chroniques de Livaï #495 ~ ON NE DOIT PAS COMPTER SUR UN MIRACLE (juin 846) Hanji Zoë
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
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Ce sont bien des titans endormis que je vois, là, sur le côté de la route ? C'est la première fois que j'en vois un d'aussi près sans risquer de me faire croquer ! C'est vraiment tentant de me rapprocher pour... non, c'est exclu, ça, c'est pas le moment. La formation doit rester intacte et avancer en ligne droite sinon ce sera la débandade. Et puis il suffit peut-être d'un rien pour les réveiller... La présence de ces gens tout autour de moi suffit à me faire garder un silence absolu.
Nous dépassons le dormeur - les civils ont les yeux qui leur sortent de la tête - et je constate que son ventre se soulève à peine à chaque respiration. Est-ce qu'il respire seulement ? Raah, ça me reprend ! Je suis pas là pour les étudier mais pour les éviter ! C'est tellement dommage... Si on survit, il faudra programmer d'autres expéditions de nuit comme ça ! C'est idéal pour les capturer en plus !
Je suis là, à monter des plans futurs, alors qu'on ne sait même pas ce qui va se passer à la fin de cette nuit... Y aura peut-être plus de nouvelles expéditions... On sera peut-être plus là... Merde... Je peux pas mourir avant de tout savoir ! Ce serait pas juste ! J'avais tellement de projets !... Mes mains se crispent et tremblent sur mes rênes en pensant à tout ce potentiel gâché... Je dois me focaliser sur du concret, pas sur l'avenir. Si, il y'en aura d'autres, mais c'est pas le plus important. Revenir vivants, avec un maximum de gens, c'est la priorité. Et pour ça, j'ai mes nouveaux joujoux. Je tâte ma sacoche à la recherche d'une grenade, et la regarde à la lumière de la lune en ajustant mes lunettes.
Je l'ai appelée comme ça parce que ça ressemble à une grenade, par la taille et la forme, mais cette petite merveille va semer la mort chez les titans. Enfin en théorie ; on a pas eu le temps de les tester sur le terrain. Toute mon escouade en possède une certaine quantité. Il suffit de tirer sur cette gâchette, de la balancer et là... BAAM ! Mais ça réclame une précision au centimètre. Ca peut péter à la gueule des imprudents si on fait pas gaffe. J'ai utilisé une formule d'explosif inédite qui décuple les effets habituels par trois. Dans la gorge d'un titan, ça doit faire mal...
Encore faut-il réussir à bien viser. C'est pas la première fois qu'on fait ça ; avec les soporifiques, on avait pris le coup de main. Sauf qu'ici, si on se loupe, ça peut tuer des gens. Mon escouade est parfaitement entraînée, ça devrait le faire... Aïe, je crois qu'on va pas traîner pour le savoir ! Y a un titan qui avance vers nous, sept mètres !
Il marche en dodelinant de la tête, comme somnolent, et ne semble pas faire attention à nous. Il est pas pressé de manger celui-là ! Mais il fonce droit sur la colonne, alors on a pas le choix. Cependant, je me demande si les grenades sont utiles, il a pas l'air franchement agressif ; un coup de lame sur la nuque devrait suffire... Mieux vaut les garder pour les coups durs, quand il fera jour, on aura moins de chance de rater nos lancers. Un cheval se détache de la file. Un des gars de Livaï, je suppose. Il va aller lui faire son affaire. Les civils à côté de moi s'arrêtent pour observer. Allez, allez, faut pas traîner ! Il a pas besoin que vous le regardiez ! Je les pousse du bout du pied, et ils se remettent marche au moment où le titan s'abat à terre, la nuque tranchée.
Des exclamations s'élèvent de la foule et je me lève sur mes étriers pour leur faire signe de se taire. Silence, vous allez réveiller tous les titans du coin ! Une jeune fille sur ma gauche me demande pourquoi les titans dorment la nuit. Si je le savais... On le fait bien, nous, non ? Ils doivent avoir besoin de se reposer. Mais le plus étonnant, c'est qu'ils ne dorment pas tous en même temps apparemment. Dis-moi, petite, tu t'intéresses aux titans ?
Elle fronce le nez et répond qu'elle les trouve répugnants. Aaah, je vois... Difficile de le lui reprocher. Dommage, j'aurais eu du travail à te proposer, les titans, c'est une passion pour moi ! La fille s'écarte aussitôt de mon étrier et disparaît de ma vue. Pourquoi ils réagissent tous comme ça ? Y a vraiment que moi qui les considère comme des mystères fascinants ? Moblit se place à côté de moi et me conseille de me calmer, parce que même dans cette pénombre, il voit que je suis toute rouge. Heureusement que tu es là, je me sens moins seule...
C'est pas tout ça, mais Erwin a tellement bien fait les choses qu'on risque de s'ennuyer assez vite. Sortir la nuit, finalement, c'est le bon plan. Pourquoi on y a pas pensé avant ? Ah mais si, je sais. Ca aurait été trop risqué sur un terrain inconnu. Les plaines de Maria sont familières et on sait où se trouvent les avant-postes disponibles. Et c'est pas si souvent qu'on a une nuit de pleine lune aussi dégagée ! Ouais, c'est un signe, ça va bien se passer !
Est-ce que j'essaie vraiment de m'en persuader ou je déraille ? Moblit, sois sincère, tu y crois, toi ? Son expression sombre en dit long... Faut vraiment qu'on soit dingues pour suivre Erwin dans ce merdier, hein ? Il pose sa main sur mon épaule et me répond qu'il ira où j'irais, quoi qu'il en coûte. Dis pas ça, ça me remonte pas le moral !
Dommage que Livaï soit pas là pour me lâcher une vanne ou deux. Ca me ferait presque du bien de l'entendre médire... Bah, il va repasser dans pas longtemps, je lui demanderai des nouvelles à ce moment. Avec un peu de chance, il m'enverra péter et j'aurai une raison de lui gueuler  dessus !
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angelbittyabuse · 3 years
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FR Une nuée de corbeaux P1
Behind the curtain (english): Hi dears! Just posting the first part in french, currently translating it in english as well. Will post as soon as done.
Derrière le rideau (français): Hey! Eum, pour ceux qui sont tombés là dessus par hasard, il s’agit d’histoires TERRIBLEMENT trashs concernant des bittybones. Siouplait, lisez en connaissance de cause. Il y aura de la mutilation et toutes sortes de violences.
...
<< S'il te plait, ne m'abandonne pas ! Je serais un bon bitty ! Meilleur ! >> Il tambourine, frappe le sol des pieds dans son caprice. Son propriétaire hausse un sourcil, ses iris vaquent, il semble douter... Mais non. La créature de compagnie avait été une tumeur dès le premier jour. Aux gémissements incessants s'étaient immiscés des ordres détournés, des réflexions et des remarques... Des critiques. Sur son mode de vie, sa façon de s'habiller, l'heure à laquelle il se réveillait le week-end ! Il avait récupéré ce baby blue par bonté d'âme, car une de ses amies déménageait dans un appartement où ils n'étaient pas autorisés. Mais maintenant ? Cette bonne action avait été noyée par des mois de ressenti face à la chose haute comme deux myrtilles, mais irritante au possible. Déposant un prospectus devant le bitty, le baby blue entendit clairement énoncer. << Je t'emmène là, ils sauront s'occuper de toi correctement. >> Blue a été forcé de reculer par le vent qu'a fait le papier en se déposant à ses pieds. Il se penche, tente de lire. << Élevage des Beaux Cieux ? >> Balbutie Blue, relevant un regard incrédule vers son humain. << Tu finiras tes jours comme étalon. >> Son propriétaire ricane. << Je t'envierai presque. >> ... Le silence n'est pas au rendez-vous dans le trajet. Les supplications deviennent lancinantes, Blue hurle désormais pour se faire entendre, souillant la cage à hamster dans laquelle il est trimballé par des larmes et autres fluides colorés. << HUMAIN NE FAIT PAS CA !! >> Qu'il gueule. << C'EST LA PIRE DÉCISION DE TA VIE !! >> L'humain en question augmente le son de la radio mais les piaillements ne se stoppent pas pour autant. La suite de la tirade est du même acabis... 'Pas que tu ai l'habitude de prendre des bonnes décisions / tu vas me regretter / je suis ton bitty et je t'aime / ramène-moi à la maison, je sais que tu m'aimes aussi !'. Lorsque Blue fini par comprendre qu'il n'aura pas de réponses, ses mots fusent en un gémissement aigu. Les pleurs continuent jusqu'à ce que la voiture s'arrête devant une adorable petite ferme, tout ce qu'il y a de plus pittoresque. A vingt minutes de la ville, l'air y est pur. Des chats semi-sauvages trainent dans la cour, ils se frottent aux jambes de l'humain alors que celui-ci claque la porte de sa voiture. Cette dernière avait été neuve, il fût un temps, avant que cet idiot de Blue ne se mette en tête qu'une couleur cyan conviendrait mieux à un véhicule digne de sa 'magnificence'... Et ne tente de la repeindre au crayon de couleur. Les fissures horribles sur la carrosserie auraient achevé de convaincre l'humain que son choix était le bon, s'il en avait douté le moins du monde. << Bienvenue ! >> Une jeune fille, la quatorzaine, peut-être, accourt. Ses joues replètes et ses yeux vifs génèrent un sourire à l'humain. << Merci. Tes parents sont là ? >> Qu'il demande, ceci à peine audible sous les pleurs du bitty qui ont repris de plus belle. La fillette hausse les épaules. << Ils sont occupés. Mais ils m'ont dit de réceptionner le bitty. Vous êtes la personne qu'on a eu au téléphone ? >> L'humain met un court moment avant de reprendre ses marques. << Euh. Oui. Voici Blue. Tiens... >> Il lui passe la cage et la fillette la réceptionne avec une attention toute particulière. L'humain s'en va, loupant de peu la lueur de malice fusant dans les yeux de la demoiselle. << Alors, Blue, on est un peu grognon ? >> Lâche-t-elle, gagnant un cessé le feu dans les lourds sanglots. Blue relève ses immenses orbites détrempés vers la gamine. << Moi, c'est Jessica, et tu verras, tu vas beaucoup te plaire, ici ! >> Ignorant les chats qui grouillaient à ses pieds, intéressés par le petit rongeur, elle se dirigea vers une petite grange à l'écart. Blue s'approcha maladroitement de la cage, les mimines enserrant les barreaux. << Tu es ma nouvelle maman ? >> Qu'il demande d'une voix tremblante, des étoiles se formant automatiquement dans ses iris. Jessica rigole doucement. << N'importe quoi. >> Qu'elle souffle, ignorant le visage ahuri du bitty se décomposant d'une tel réponse. Posant la cage à terre, le temps de pousser à deux mains une porte bien trop lourde, Blue voit s'agglutiner autour de lui les félins, piaillant de faim comme s'il était une boite de thon. << Euh... Jessica ? >> Couine le bitty, effrayé. Mais personne ne lui répond sinon le lourd grincement de l'immense porte de bois. Enfin, la porte a cédé et donne sur un dépotoir plongé dans les ténèbres. Blue n'a pas le temps de s'y préparer que sa cage est à nouveau en train de dodeliner au bout du bras de la jeune fille. Elle la pose dans un 'CLANK' bien audible sur quelque chose en ferrailles - une autre cage ? Et se frotte les mains. << Tu seras bien là, le temps qu'on t'opère. >> Blue se glace à ces paroles. Opère ? Mais n'était-ce pas... Pourquoi aurait-il besoin d'être opéré ? << Je suis pas malade ! >> Se défend le bitty. << Opérer, c'est pour les gens qui sont très très malades ! >> Il couine mais ne parvient qu'à amuser la demoiselle. Elle ne prend pas la peine de répondre et s'en va, peinant tout autant à refermer la porte. Juste avant que la lumière extérieure ne se réduise en un filet pour disparaitre, Blue a le temps d'apercevoir un des félins se faufiler dans la grange. << Hé ! >> Puis le silence. Enfin, c'est ce qu'il croyait. Mais alors que ses tympans s'habituent au manque de stimulis auditifs, il fini par entendre des sons bien plus diffus. Le bruit d'une- non, de centaines de respirations, rauques, affolées, brisées. Des ricanements et des sanglots mêlés et- oh, le miaulement diaboliquement aigu du félin, rôdant à travers les allées... Les allées... Ses orbites s'accoutument à l'obscurité. Il y a des rangées et des rangées... Serait-ce des cages ? Blue laisse échapper un souffle choqué. << IL Y A QUELQU'UN, ICI ?! >> Scande le baby blue. Il s'étonne ne ne pas avoir de réponses et insiste. << S'il vous plait !! >> Le dernier mot, une supplication faible. << Ta gueule. >> Les orbites du bleu se dilatent. << SURVEILLE TON LANGAGE !! >> Qu'il crache, par réflexe de cette époque où il était au centre d'adoption. Une cage en dessous, les pupilles rouges de ce qui semble être un edgy deviennent perçantes. Il fixe un temps l'ennemi potentiel, avant de reconnaitre à qui ce dernier avait à faire. << Un baby blue. Tch. Comme si j'avais besoin de ça. >> La voix sonne claire. L'edgy a plusieurs mois de moins que le baby blue. << UN CADET ! TANT MIEUX, MON MAGNIFIQUE EXEMPLE SAURA- >> << Je crois pas que c'est le moment. >> Des iris blancs luisant dans la cage d'en face répondent calmement. Blue hésite un instant. Un... Sansy ? << Fait juste ce qu'il te dit, on a pas vraiment le coeur à papoter. >> << N'importe quoi ! >> Se complaint le petit Blue. << Je viens d'arriver et j'ai besoin de renseignements ! >> Inutile de dire que la petite créature est amplement courroucée. << A quelle heure prend-t-on le goûter, ici ? >> Il y a un silence, puis le rire frénétique de l'edgy. Blue fronce les sourcils. Il... Avait loupé le goûter ? C'était si méchant de se moquer...! << Bien, et qu'est-ce qu'on fait ici ? >> Qu'il reprend, un peu moins courageux. << Oh, c'est pour une surprise d'anniversaire, c'est ça ? >> Son ton excité glisse soudain vers une réalisation. << On est les cadeaux, c'est ça ? >> A qui allaient-ils être offerts ? A un enfant qui jouerait avec eux toute la journée ? A une humaine douce qui adorerait les câlins ? Ou même à un monstre, Blue n'était pas difficile ! Tant que l'humain était d'accord pour le laisser dormir dans le lit... << Putain... >> Pouffe le rouge. << Je lui dit ? >> << Non ! >> Hurle Sansy, paniqué. << Laisse-le dans son monde. Pour l'instant... >> Mieux valait continuer de garder les oeillières. Il sera toujours temps de se ronger les os... Mais l'edgy ne semble rien entendre de la réponse. D'un sourire cruel, il fini par lâcher. << Eh, le crétin... Regarde au dessus de ta tête ! >> << UH ?? >> Blue lève la tête sans réfléchir, apercevant soudainement une lueur argentée, quelque chose suspendu au plafond. << C'est la 'chaine d'opération'. >> Continue l'edgy, un ton sadique tintant sa voix. << Le truc qui brille, c'est un crochet de boucher~ >> Il minaude, extatique, malgré les cris plaintifs du sansy qui tente de le faire taire. Les os de Blue palissent alors qu'il enregistre l'information. << Ha... Haha ? >> Qu'il rétorque. << TU M'AS BIEN EU, EDGY, MAIS JE NE ME SUIS PAS LAISSE AVOIR ! IL Y A DES LIMITES AUX BLAGUES DE MAUVAIS GOÛT ! >>
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supercorpkarad · 3 years
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A Thousand Years
Point de vu de Kara :
Je suis assise sur mon canapé depuis déjà plusieurs heures. Mon regard ne cesse de fixer la photo que je tiens entre mes doigts. Cette photo qui représente les derniers moments de notre amitié. Lena a toujours été tellement importante pour moi, que ma vie sans elle n'a plus aucun sens. Mon esprit dérive pour me remettre en mémoire ce fameux soir. Celui où je lui ai révéler être Supergirl.
Flash-back...
Lena : Je ne voulais pas rater une occasion de dire au monde entier combien tu es merveilleuse.
Moi : Non je... Lena je ne peux pas te laisser faire ça. Je ne le mérite pas.
Lena : Tu rigoles ? Je sais mieux que quiconque combien tu le mérites. Je t'ai vu risquer ta vie pour révéler les crimes de Lex...
Moi : Je suis Supergirl... Je m'exclame en lui coupant la parole.
Lena me regarde, abasourdie. Elle fronce ses sourcils, la bouche entre-ouverte. Je vois ses yeux devenir brillants de larmes comme les miens. Je ne peux plus faire marche arrière maintenant, alors je décide de retirer mes lunettes.
Moi : J'ai toujours été Supergirl... j'aurais dû te le dire il y a longtemps, je le sais. Je m'inventais des excuses, car on t'a fait du mal si souvent, et... Je me suis convaincue que je te protégeais. Et une journée tu étais tellement fâchée contre moi, contre Supergirl. Mais tu aimais toujours Kara. Et je pensais... Que si je pouvais être Kara, rien que Kara... Qu'on pourrait rester amies. J'ai été égoïste, j'avais peur. Et je ne voulais pas te perdre. Donc j'ai continué à faire semblant et je n'ai jamais arrêté. A chaque fois que je te cachais mon secret, je ne te protégeais pas, je te faisais du mal, comme le reste du monde, et j'en suis vraiment désolée. Je suis tellement désolée... Je t'en prie, dis quelque chose...
Fin Flashback
Mais elle ne m'avait pas répondue. Elle m'avait simplement regardé, les larmes aux yeux, avant de partir. Et aujourd'hui elle ne veut plus m'adresser la parole. Ce que je comprends parfaitement car je l'ai trahis, comme sa famille. La seule fois où j'ai revue la brune après cet épisode c'est lorsqu'elle est venue me voir à Cat Co après la mort de mon père. Elle m'avait simplement dit qu'elle était désolée. Ces simple mots avaient légèrement réchauffés mon cœur. Mais par la suite elle avait quitté les locaux et ne m'avait plus donnée de signe de vie.
Mes larmes dévalent mes joues quand je pense à tout ce que j'ai perdue. Mon amitié avec Lena faisait partie des choses les plus précieuses de ma vie. Aujourd'hui je n'ai plus rien. Winn est partie dans le futur avec Mon El, ma sœur à trouver l'amour, James a quitté Cat Co et j'ai perdu ma seule véritable amie.
Alex : Kara on a besoin de toi, un incendie vient de se déclarer à l'Ouest de la ville.
Je pose la photo sur ma table basse, et m'envole par la fenêtre de mon salon après m'être rapidement changée. Je plane au-dessus des immeubles, écoutant chaque bruit qui parvient à mes oreilles. Et c'est là que je réalise. Si je n'avais pas décidé de devenir une super héroïne, tout ça ne serait jamais arrivé...
Ellipse de plusieurs semaines...
Comme tous les jours, mon nom résonne à travers l'écran de ma télévision. Ou plutôt celui de Supergirl.
« Nous sommes toujours sans nouvelles de la dernière fille de Krypton. La fille d'acier n'est plus apparue à National City depuis maintenant trois semaines, laissant les crimes et délits reprendre le dessus. »
La ville se portait très bien avant Supergirl, alors j'ai décidé de laisser tomber ma cape. La police et les habitants n'ont pas besoin de moi.
??? : Kara, ouvre-moi s'il te plaît !
La voix de ma sœur résonne derrière la porte en bois blanc. Je n'ai pas vraiment envie d'avoir de compagnie mais les coups répétitifs qu'elle donne contre celle-ci, me force à me lever de mon canapé.
Je tourne le verrou et entre-ouvre la porte avant de revenir sur mon canapé, me faufilant sous mon plaid. Alex referme la porte et soupir lorsqu'elle me voit.
Alex : Tu ne peux pas rester comme ça...
Moi : Pourquoi ? Je suis très bien « comme ça » ! Je lui réponds sèchement.
Alex : Je ne reconnais plus ma sœur et je m'inquiète terriblement pour toi. Je n'ai pas abordé le sujet « Lena » parce que je savais que ça te ferait du mal, mais là j'en peux plus. Kara Danvers n'abandonne jamais. Et Supergirl non plus...
Moi : Je ne veux plus être Supergirl ! La ville se débrouille beaucoup mieux sans moi.
Alex : Tu sais que c'est faux. Tu as toujours aidé les habitants, on a besoin de Supergirl et on a besoin de Kara Danvers pour rétablir la vérité.
Moi : Rétablir la vérité ? Je suis la plus grosse menteuse de la ville ! Tu ne trouves pas ça un peu ironique ? Je ne sauve pas les gens, je ne fais que les blessés. Supergirl et Kara Danvers sont exactement les mêmes. Pas parce que les deux représentent la même personne, mais simplement parce qu'elles sont toutes les deux hypocrites.
Alex : Tu n'es pas hypocrite. Tu as simplement voulu protéger une personne cher à tes yeux. Tu ne devrais pas t'en vouloir pour ça. Et en tant que meilleure amie, Lena devrait comprendre pourquoi tu as fait ça. Elle devrait te soutenir. Je ne dis pas ça seulement parce que tu es ma sœur mais parce que c'est la vérité.
Moi : Elle a raison de m'en vouloir. Je ne lui ai pas fait confiance. Depuis son enfance, les gens la trahissent les uns après les autres. Et j'ai continuée.
Alex : Tu ne l'as pas trahie Kara. Arrête de penser à ça. Supergirl est une femme forte mais Kara Danvers l'est encore plus. Je connais ma sœur et je sais qu'elle se battrait jour et nuit pour regagner la confiance de sa meilleure amie, qu'elle ferait n'importe quoi pour protéger les gens qu'elle aime. Prouve-moi que je ne me trompe pas, que cette personne existe toujours.
Sur ses dernières paroles, elle se retourne et quitte mon appartement, me laissant seule avec mes pensées.
Je me rappelle alors les dernières paroles de Cat Grant avant qu'elle ne s'envole pour Washington. Celles qu'elle m'a dites lorsque j'ai perdu Mon El.
Flash-back...
Cat : Votre douleur finira par passer. Voyez-vous, la chose qui fait que les femmes sont fortes, c'est parce qu'elles ont le crans d'être vulnérable. Nous avons la capacité d'aller au plus profond de nos émotions tout en sachant que quoi qu'il arrive nous referons toujours surface.
Fin flash-back...
Ellipse de quelques jours...
J'avais oublié à quel point voler pouvait m'aider à me sentir mieux, même sans ma cape. Je continue de croire que National City n'a pas besoin d'une super héroïne, mais Alex avait raison sur une chose. Je ne peux pas laisser Lena disparaître de ma vie sans m'être battue.
Je reste de longues minutes devant le balcon du bureau de la brune, stagnant au-dessus du vide. Je l'observe, assise sur le sofa blanc, sa tablette entre les doigts. Je pense qu'elle doit sentir ma présence car elle relève son visage dans ma direction. Quand nos regards se croisent mon cœur s'emballe. J'hésite entre partir et retourner me cacher dans mon petit appartement ou bien l'affronter.
Je finis par opter pour la deuxième option. Je me pose en douceur sur le grand balcon et prend une profonde inspiration avant de pénétrer dans le bâtiment. La PDG de LCorp ne bouge pas d'un centimètre. Elle me regarde avancer dans la pièce sans dire le moindre mots. Pendant de longues secondes nous nous regardons sans qu'aucune de nous n'ouvre la bouche. Son calme et son regard insistant me rendent de plus en plus nerveuse, me faisant baisser la tête.
Lena : Qu'est-ce que tu veux Kara ?
Sa voix est dure. Je relève les yeux et tombe sur ses iris vertes. Son regard remplis de dégoût glace mon sang d'ordinaire si chaud. J'avance de quelques pas vers elle avant de me stopper et de me lancer.
Moi : Je sais que je t'ai déçue, Lena, que j'ai trahie ta confiance. Tu as parfaitement le droit de m'en vouloir. Mais sache que malgré tout je serais toujours là pour toi, pour te protéger. Et je ferais tout pour que tu me pardonnes. Même si ça doit prendre plusieurs milliers années. C'est pourquoi je viens de publier une vidéo sur le site de Cat Co, révélant qui je suis. Après tout, la ville entière mérite de savoir qui est réellement Supergirl même si ça me met en danger. J'ai été lâche, mais à partir de maintenant, ce défaut ne fera plus partie de moi. Tu me manques Lena. Je ne te demande pas de me pardonner, juste de... Juste de ne plus m'ignorer...
Lena : Lex avait raison. Vous les Kryptoniens, vous pensez être meilleurs que tout le monde alors qu'en réalité, vous ne valaient pas mieux. Vous n'êtes que des hypocrites. Tu veux savoir la vérité Kara ? Je sais qui tu es depuis des mois, depuis que j'ai tué mon propre frère.
Ses paroles me font l'effet d'une bombe de kryptonite.
Moi : Pourquoi est-ce que tu n'as rien dit ?
Lena : Je voulais voir pendant combien de temps tu allais encore te moquer de moi, ta soi-disant meilleure amie ! Tu sais ce que ça fait de se sentir humilier, déçue par une personne qui prêtant être ton amie ? Je pensais que tu étais différente des autres, mais j'avais tort.
Moi : Tu crois que je t'ai mentis par plaisir ? Tu crois que ça été simple pour moi ? Tu penses que je n'avais pas réfléchis aux conséquences de mes actes ? Je n'ai jamais demandé à ce que tout ça arrive. Je n'ai jamais voulu que ma planète explose, je n'ai pas demandé à atterrir sur terre et à avoir des pouvoirs, je n'ai jamais voulu te faire de mal. Je n'ai rien demandé de tout ça et pourtant c'est arrivé. Et si Supergirl n'avait pas existait, tu serais morte aujourd'hui. Personne ne t'aurait sauvée lorsque tu es tombée de se balcon, ou lorsque Edge ta mis dans un avion pour te tuer et détruire la ville et j'ai failli mourir pour sauver Sam. Alors oui, je t'ai mentis sur mon identité, mais mes sentiments pour toi on toujours étaient sincères.
Des perles salées dévalent mes joues à toute vitesse. Je suis blessée mais aussi en colère contre la brune. Lorsqu'elle se rend compte de mon état, elle fait un pas vers moi mais je ne la laisse pas faire. Je cours jusqu'à son balcon et m'envole en direction mon appartement. Je me pose dans mon salon des larmes pleins les yeux, avant d'être propulsée à l'autre bout de celui-ci.
Ellipse...
Je me réveille, étourdie, faible. Je regarde autour moi, mais je ne reconnais pas l'endroit où je me trouve. On dirait un ancien entrepôt. Je suis assise, les mains attachée dans le dos. À plusieurs centimètres devant moi, est posé un tube de couleur verte.
??? : De la kryptonite. Il n'y en a pas assez pour vous tuer, mais la quantité est parfaite pour vous affaiblir, Kara Zor El. Du moins, pour l'instant. S'exclame un homme en marchant vers moi.
Moi : Agent Liberty !
Liberty : Divulguer votre véritable identité était une erreur pour vous, mais une excellente idée pour moi. Vous n'avez pas idée à quel point je me réjouis de pouvoir vous éliminer ! A cause de vous, j'ai perdu tout ce à quoi je tenais. Ma femme est morte et mon fils ne veut plus me voir !
Moi : Ce sont vos actes qui ont tués votre femme, je n'y suis pour rien !
Liberty : C'est faux, si vous n'aviez pas atterri ici, aucun autre Alien n'aurait fait la même chose et nous aurions été en paix. Maintenant je vais pouvoir en finir avec vous...
Au même moment au DEO... Point de vu externe :
Alex : Brainiac est-ce que tu peux me localiser Kara ? Je n'arrive pas à la joindre et elle n'est pas chez elle.
Brainiac : Les radars détecte une présence extraterrestre dans un vieille entrepôt à trois rue d'ici, ainsi qu'une faible quantité de kryptonite !
Alex : Oh non Kara ! Ok les gars on se bougent, Supergirl est danger, à nous de jouer.
Point de vu de Kara :
Liberty : J'ai une dernière question à vous poser avant d'en finir avec vous. Pourquoi avoir pris un tel risque ? Vous saviez quand divulguant votre identité vous seriez en danger ! Oh non laissez-moi deviner. Je paris que c'est pour Lena Luthor, n'est-ce pas ?
Il se tient là, juste devant moi. Une lame de kryptonite dans la main gauche. Mon corps est tellement affaibli, que je sais que suis devenue humaine. Si cette lame transperce ma peau, alors ma vie sera terminée.
Moi : J'ai fais ce que j'avais à faire et je ne regrette rien. On m'a envoyée sur Terre pour faire le bien autour de moi et c'est ce que j'ai fait. Vous pouvez m'enlever la vie si vous le souhaitez, je n'ai pas peur de la mort ! Ça apaisera certainement votre conscience mais cela ne fera pas revenir votre femme.
Liberty : Ne parlait pas d'elle !
Alex : Agent Liberty éloignez-vous et posez votre arme immédiatement !
Ma sœur se tient là, debout, à quelques mètres de nous, une arme entre les mains. Son regard est dur mais j'arrive aussi à y lire de la peur.
Liberty : Vous pensez être forte mais vous ne l'êtes pas.
Alex : KARA NON !
Alex tire à plusieurs reprise, faisant s'écrouler l'homme devant moi. Elle se précipite vers moi mais c'est trop tard. La lame de kryptonite est enfoncée profondément dans mon ventre.
Alex : Accroche-toi Kara, on va te soigner ! Elle s'exclame en retirant la lame avant d'appuyer sa main sur la plaie saignante.
Moi : Non Alex c'est trop tard ! Je lui réponds alors que je sens le goût du sang envahir ma bouche.
Alex : Non ne dis pas de bêtises, on va t'emmener au DEO et te soigner. Tu as déjà survécu à pire que ça.
Moi : Alex écoute moi. La kryptonite m'a trop affaiblie, je suis humaine et aucun humain ne peut survivre à ça. S'il te plait, promet-moi que tu vas tout faire pour garder Kelly auprès de toi et que tu vas veiller sur Lena...
Alex : Non Kara arrête de parler comme si tu allais mourir, je refuse de te promettre quoi que ce soit !
Je n'ai pas le temps de lui répondre que je m'écroule sous la douleur incessante de mon ventre. Mes yeux se ferment et je me retrouve plongé dans le noir complet.
Ellipse...
Mon corps me fait atrocement mal, je ne peux pas bouger sans ressentir une douleur atroce dans chacun de mes membres. Au loin j'entends des voix mais je ne comprends pas ce qu'elles disent. Doucement mes paupières se soulèvent et papillonnent pour s'habituer à la forte lumière. Est-ce que je suis morte ? Si c'est le cas, pourquoi est-ce que mon corps me fait aussi mal.
Mes membres tressaillent lorsque je sens une main se poser sur la mienne. Je tourne lentement ma tête vers celle-ci et aperçois ma sœur.
Alex : Kara ? Est-ce que tu m'entends ?
J'incline doucement ma tête pour lui dire que oui. Elle sourit avant de m'expliquer la situation. Au fur et à mesure de ses paroles mes souvenirs reviennent. Elle l'a fait, elle a réussi à me sauver alors que je me sentais mourir. Cette fille m'étonnera toujours. Je souris bêtement avant de fermer mes yeux et de me rendormir.
Ellipse de quelques jours...
Ce matin Alex m'a laissée sortir de ma capsule solaire. J'ai repris suffisamment de force pour pouvoir rentrer me reposer chez moi. Je suis allongée sur mon canapé lorsque quelqu'un frappe à ma porte. Étant la plus prudente possible je regarde à travers celle-ci avant de me lever pour l'ouvrir.
Quand je l'ouvre je tombe nez à nez avec Lena. Je laisse la porte ouverte et marche jusqu'à mon frigo pour me servir à boire. La brune rentre dans mon appartement d'un pas hésitant. Nous restons de longues minutes face à face sans rien dire. Finalement Lena finit par briser ce silence pesant.
Lena : Comment est-ce que tu te sens ? Alex m'a prévenue que tu étais rentré chez toi !
Moi : J'ai connu mieux mais je vais bien, merci !
Lena : Écoute Kara je... Je suis désolée. Tu avais raison, sans toi je serais morte. Tu me protèges depuis qu'on se connait, et tu n'as pas arrêter quand j'étais en colère contre toi, enfin Supergirl. J'ai été déçue c'est vrai mais tu viens encore de me prouver que j'avais tort. Tu as révélé ton identité au monde entier pour moi, tu as pris des risques, tu as failli mourir, pour essayer d'avoir mon pardon. Au final c'est moi qui ne te mérites pas. J'aurais dû te soutenir au lieu de te tourner le dos. Aujourd'hui c'est moi qui vient te demander de me pardonner ! Et je comprendrais très bien que tu ne veuilles pas le faire...
Elle à l'air tellement sincère. Son regard émeraude est brillant de larmes, et sa lèvre inférieure est coincée entre ses dents, signe qu'elle est nerveuse. C'est vrai qu'elle m'a blessée, mais au final c'était un retour mérité. Mais maintenant j'en ai marre, je ne veux me battre contre elle, je ne veux plus qu'on passe notre temps à se disputer.
Je pose mon verre sur la table et m'approche d'elle avant de la prendre dans mes bras. Son contact m'avait terriblement manqué. Et même si elle me rend mon étreinte avec enthousiasme et soulagement, je sais qu'il va lui falloir du temps pour avoir de nouveau confiance en moi. Mais je serais là et je ferais ce qu'il faut pour la protéger. Tout comme les habitants de National City. Supergirl va faire son grand retour.
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