Tumgik
#Pour La Victoire
monstersqueen · 2 months
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Bon. Tout d'abord :
Je suis incroyablement soulagée que le RN ait été repoussé au second tour
je suis absolument ravie que le NFP ait une majorité relative à l'assemblée
j'ai horreur, mais complètement horreur, d'être d'accord avec Macron.
Mais. euh. il a raison au moins sur un point : personne n'a gagné ces élections. dire que la gauche a gagné parce qu'on a une majorité relative à l'assemblée, c'est comme dire que chirac en 2002 c'est le président le mieux choisi de la 5ème république.
techniquement exact, ne représente aucune réalité politique des français.
la victoire, c'est celle des candidats troisième au premier tour qui se sont désistés, et celle des français qui sont allés voter contre le RN même s'il fallait voter pour l'autre camp
c'est une victoire française, c'est une victoire d'unité républicaine, c'est la victoire de ceux qui ont accepté leur défaite pour empêcher le pire
alors quand on entend des représentants de gauche essayer de s'approprier cette victoire sans reconnaitre cette vérité - ouais ça fait pas plaisir.
...ceci dit le résultat du premier tour montre en effet que la france a rejeté la macronie, et le résultat du deuxième tour montre que la france continue de rejeter le RN. on peut donc dire que le NFP sort gagnant de l'affaire,
- ouais j'ai un peu envie de sortir la vidéo du type qui passe de dernier à premier parce que tous les autres se sont rentrés dedans juste avant la ligne d'arrivée
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roughlytwentytwofrogs · 3 months
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A voté!
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dooareyastudy · 2 years
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Parfois, je me dis que le foot, ça peut être sympa et puis, une équipe gagne et c'est défilé de klaxons et hurlements pendant des heures entières et je me rappelle pourquoi je n'aime pas les compétitions sportives !
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cornerihaunt · 5 months
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montréal. mes frères. je vous en prie. SVPPPPPPPPP. un but c’est tout que je demande. SVPPPPP. vous savez gagner un match de hockey j’ai vous vu il y a deux jour contre les flyers. s’il vous plaît !!!!!!!!!
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secretmellowblog · 2 years
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One super funny thing about the French Rev (that Victor Hugo even references in Les Mis) is the way it altered naming conventions, resulting in tons of WILD amazing ridiculous names!
Basically what happened was— during the French Rev the laws around registering names were relaxed, so people started giving extremely revolutionary names to themselves and their babies.
Sadly Napoleon’s government later cracked down on this. When Napoleon came into power he passed a restrictive law mandating that people had to choose among a list of “normal” names, banning the weird revolution ones, because he was a spineless coward afraid of the power these names had. The restrictive naming laws weren’t repealed until late in the 20th century.
But anyway here are some of my favorite French Rev baby names (taken from this list):
Mort Aux Aristocrates -“Death to Aristocrats”
Amour Sacré de la Patrie l’an Trois -“Sacred Love of the Fatherland Year III”
Lagrenade —“The Grenade”
Droit de l’Homme Tricolor “Right of Man Tricolor”
Égalité — “Equality”
Régénérée Vigueur— “Regenerated Strength”
Marat, ami du peuple -“Marat, friend of the people”
Marat, défenseur de la Patrie—“Marat, defender of the Fatherland”
La Loi-“The Law”
Philippe Thomas Ve de bon coeur pour la République — “Philippe Thomas ‘Go with a good heart for the Republic’”
Raison —“Reason”
Simon Liberté ou la Mort —“Simon “Freedom or Death””
Citoyen Français—“French Citizen”
Sans Crainte— “Without Fear”
Unitée Impérissable— “Imperishable Unity”
Victoire Fédérative— “Federal Victory”
Vengeur Constant —“Constant Avenger”
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clairikine · 3 months
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Elle revient pour l'entre-deux-tours, la très petite liste absolument non-exhaustive de ressources et d'actions possibles dans l'Hexagone pour battre l'extrême-droite et faire gagner le Nouveau Front Populaire!!
5 jours pour gagner — diverses actions faciles à mettre en place: diffusion de flyers, rappels téléphoniques, vacances militantes et plus encore!
les circos pivots — plein d'actions dès aujourd'hui en Ile-de-France et ailleurs pour soutenir les équipes de campagne locales, en partenariat avec les Convois de la victoire
un doc avec une liste de ressources pour s'engager, des argumentaires, et des vidéos décortiquant les positions du RN (via François Malaussena, alias @/malopedia)
le Front électronique — mobilisation de la scène des musiques électroniques
On a 5 jours pour gagner et chaque voix, chaque action comptent!!
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kilfeur · 2 months
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Ezran qui va voir Karim en tant qu'émissaire est une idée intéressante. Et tout comme Kasef et Finnegrin, ils ne le voient pas comme un roi mais un enfant incapable de comprendre la situation. Sauf qu'il la comprend et sait que ça va causer des conséquences. Il a réussit à l'atteindre quand il a parlé de sa soeur mais même si sa victoire a été de courte durée. Le prix pour ça a été lourd, il a perdu son royaume et des personnes sont morts alors qu'il n'était pas là.
Ezran going to see Karim as an emissary is an interesting idea. And like Kasef and Finnegrin, they don't see him as a king but as a child incapable of understanding the situation. Except that he understands it and knows it's going to have consequences. He managed to get through to her when he talked about his sister, but even that victory was short-lived. The price for that was heavy, he lost his kingdom and people died while he wasn't there.
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petite-madame · 5 months
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Hey ! I have a little question : how do you start to draw ? I want to start but idk how-
And, for the digital art, what app to used for it ?
(I'm sorry for my bad english, it's not my first language, in fr :
Hey ! J'ai une petite question : comment on commence a dessiner ? J'aimerai commencer mais jsp comment-
Et, pour l'art digital/digital art, quel application utiliser ?)
Bonjour Anon ^^
Bonnes questions! 💗
On va y aller en français parce que, comme disait le Roi de France, "Car tel est notre plaisir" et puis parce que je l’ai déjà expliqué en anglais quelque part dans mon tag #arttechnique donc, pour une fois, la communication se fera en Langage de Grenouille. 🇫🇷
Pour commencer sache que tu as ouvert la boite de Pandore, la réponse va donc être longue. Alors, « comment on commence à dessiner ? ».
1 - Papier/Crayon. C’est loin d’être une plaisanterie, on commence avec un papier et un crayon. Pas besoin d'avoir du matériel sophistiqué et onéreux, j'ai commencé avec le crayon et le carnet à la con de chez Carrefour. De plus, quand tu vois ce que fait Alan Lee avec juste le dit crayon, tu n'as pas besoin de plus. C'est vraiment très bien pour s'exercer/démarrer. Après, si tu veux commencer directement en digital, tu peux le faire bien évidemment soit avec un iPad soit avec un ordinateur et une palette graphique mais très honnêtement, le papier/crayon offre une bonne base
2 - S'y mettre. Ça peut paraitre con comme conseil mais c'est comme à la piscine il va bien falloir rentrer dans l'eau, ne serait-ce que dans le petit bain. C'est bien beau d'avoir du matériel et de se répéter qu'on "va s'y mettre un jour" mais si on repousse l'échéance, ça ne va pas marcher. Il faut se convaincre que Rome ne s'est pas fait en un jour et qu'au début, ça va être tordu et que tu vas dessiner n’importe quoi. La procrastination au nom du perfectionnisme est un mal réel mais arriver à l'occulter est un belle victoire.
Pour ce faire, on commence doucement par gribouiller des choses qu'on aime. Conseil qui sonne sans doute comme une lapalissade absolue mais au début, je dis bien au début, on peut rester dans sa petite zone de confort pour booster la motivation. Tu aimes les chats ? Dessine un chat. Tu aimes les fleurs ? Dessine une pivoine. Tu aimes le ballet ET Emmanuel Macron ? Bref, tu sais ce qu'il te reste à faire (on ne kink shame pas, je suis sure qu’il y a des amateurs quelques part). Cependant, petit à petit, il va falloir prendre plus de risques et se forcer un peu à dessiner des choses qu'on n'aime moins pour progresser mais au commencement, il n'y a pas de mal à gribouiller Les Chevaliers du Zodiac, n'importe comment.
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Le Chevalier du Poisson après s’être pris un mur. J'avais 8 ans ok ?
Bon, je mets un « cut » parce que ça ne va pas être gérable.
3 - Suivre des tutos et ne pas avoir peur de l'aspect technique surtout quand on commence à aborder l'anatomie et la perspective. Et c'est là, qu'il va falloir sortir un peu de sa zone de confort pour faire des exercices pour pratiquer les ombres et lumières, la perspective, comprendre les points de fuites, les poses dynamiques. Il y a plein de tutoriels sur YouTube, tu as aussi des bouquins mais je pense qu'une vidéo est plus parlante. C'est vraiment TRÈS utile. Tu as des vidéos comme "apprendre à dessiner" ou "perspective pour débutant", "la théorie des couleurs pour les nuls", etc...C'est là que tu vas voir que pour dessiner un chat, un visage, un bateau il y a des règles pour simplifier une forme, un visage, un corps. Alors oui, c'est chiant de dessiner 12 fois la même main ou la même sphère éclairée différemment mais ça sert. Bref, commencer à dessiner, ça va être commencer à comprendre comment transposer la réalité en « 3D » vers un support « 2D », la feuille ou le canevas Photoshop, peindre ce que l’on voit et non pas ce que l’on croit voir, décomposer les formes, comprendre les couleurs. Une fois encore, ça va prendre du temps, mais ça viendra.
Pareil pour les applis de dessin que tu vas utiliser si tu commences en digital. Si tu ne sais pas faire quelque chose, va suivre des tutos sur Youtube. Il y a aussi des reels sur Instagram qui ne sont pas mal du tout car ils montrent des "trucs" comme des raccourcis clavier ou des façons de modifier les pinceaux (brushes) de Photoshop ou Clip Studio Paint.
4 - S'exercer par gribouiller tout et n'importe quoi, faire des croquis de...cafetière, bouquin, chaussures, prise électrique, la petite cousine, le gros voisin, la dame du pressing. 1) c'est marrant et 2) les défis techniques ne sont pas toujours là où on le croit 3) ces exercices permettent de comprendre ce dont je te parlais plus haut s’agissant de la décomposition des formes ainsi que de la façon dont la lumière frappe les objets.
5 - Utiliser des références. Je ne le dirais jamais assez, utiliser des références n’est pas tricher ! Des illustrateurs confirmés comme Alex Ross ont un studio où ils prennent des photos de leurs assistants, leurs amis, eux-mêmes, pour avoir une base de travail. Si tu veux dessiner un bateaux pirate, va chercher une photo de bateau pirate sur Internet. On n’est pas « un vrai artiste » parce qu’on dessine de tête ou sans gommer. 🙃
6 - Travailler régulièrement pour progresser. Je sais c'est dur de trouver du temps avec le lycée, la fac, le boulot, les transports, la vie de famille, etc...mais le mieux est d'arriver à dessiner un peu régulièrement, ça sera plus efficace que deux heures toutes les deux semaines. Les cours de géo sur les bassins sédimentaires sont faits pour ça. J'AI RIEN DIT.
7 - Ne pas se décourager. Je me répète mais les artistes étant leurs pires critiques, le chemin vers la satisfaction va être long. Tu vas commencer par copier tes artistes préférés et ta tête va exploser car un jour tes dessins vont ressembler à Mucha et le lendemain ça sera à One Piece et le jour suivant Moebius ou un web-comic coréen. C'est encore plus dur pour les artistes débutants aujourd'hui car ils sont confrontés, Tiktok après Tiktok, tableau Pinterest après tableau Pinterest, à un déluge constant d'influences, à une stimulation artistique telle qu'elle en devient inaudible pour un cerveau toujours plus sollicité. Savoir ce qu'on veut, se concentrer, construire son style sans se perdre est, je pense, un des grands défis des artistes débutants en 2024.
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C'était joliment dit. Merci d'avoir suivi Ce soir ou jamais, on se retrouve demain soir.
Il va surtout falloir que tu prennes en compte en tant que débutant que quand tu vas commencer, tes progrès vont être proche de ça :
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Ils ne seront pas linéaires mais, tu progresseras. Un petit "art block" de temps en temps, du découragement, mais surtout beaucoup de joie et de satisfaction quand tu auras dessiné quelque chose qui te tiens à cœur pour la première fois, même si tu détesteras ce même dessin deux mois plus tard, c'est ça être un artiste, félicitations!
8 - Ne pas se comparer à des illustrateurs de folie. Paix à son âme mais si tu vois une vidéo du regretté Kim Jung Gi qui dessinait des fresques entières sans traits de construction, à main levée, tu vas te dire "Mais punaise, pourquoi j'essaie ?". N'y penses pas, fais ta vie, à ton rythme. Pareil avec les gens de ton âge. Ne te compare pas à un mec de 13 ans à Singapour qui dessine déjà comme un artiste confirmé. On s'en fout. C'est une exception, grand bien lui fasse, on l'embrasse, cœur sur lui, mais ce n’est pas toi. Bref, l'inspiration OUI, la comparaison NON.
9 - Prendre des cours de dessins. Être autodidacte et s’entrainer tout seul, c’est bien, mais prendre des cours si on est perdu n’est absolument pas honteux. Il y a des cours municipaux, des ateliers parfois à la mairie, à la médiathèque de ta ville, etc...Alors oui, tu vas dessiner un pot de fleurs et une pomme avec Mamie Geneviève, retraité de la Mairie de Brie-Comte-Robert mais tu vas avoir un prof qui va t'expliquer les bases si tu sens que tu ne vas pas y arriver seul.
Et, pour l'art digital/digital art, quel application utiliser ?
Moi, j'utilise Photoshop mais c'est payant (et assez cher)
Pour commencer, je te recommande d'autres applications bien moins chères comme Krita (gratuite) ou, si tu as un iPad, Procreate. C'est environ 8€ (ça a peut-être augmenté depuis le temps où je l'ai acheté) mais pour tout ce que cette appli peut faire, c'est donné. Moins connue mais également gratuite, Fire Alpaca, très honorable aussi!
Clip Studio Paint est également très bien. Tu peux l'avoir soit avec un système d'achat unique, soit un system de souscription comme tu peux le voir ici.
Voilà ! Bref, il faut s’y mettre, se lancer, dessiner n’importe quoi pour se faire la main, suivre des tutos, parce que la technique c’est important, utiliser des références et ne pas se décourager.
J’espère avoir répondu à ta question et comme disait Marie-Pierre Casey :
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"Je ne ferai pas ça tous les jours!" (même si personne ne m’a demandé de faire aussi long).
Si vous n’avez pas la réf, demandez à vos parents.
Passe un bon dimanche et courage ! On reste motivé !! 💗
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chilling-seavey · 4 months
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Even Out of View (pg10, eo31)
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↳ A/N I took so much creative freedom with this request from my 1.5k celebration, straying quite far from the modern-vibes song, but once I get a WW1 idea in my head, I can't say no. (Plus shoutout to my girl @starlightiing for not only submitting this request but also helping me to broaden my writing to include different interests, such as undertones of cardiophilia iykyk lolol)
↳ Inspired By: 'Beating Heart Baby' by Head Automatica
↳ Pairings: WW1!FrenchArmy!Pierre x WW1!WarCriminal!Esteban
↳ Word Count: 1824
↳ Warnings: Active historical war setting, some minor descriptions of heart related things, military crimes and their historically accurate punishments, descriptions of execution
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Pierre’s footfalls echoed through the abandoned house as he ascended the rickety staircase to the second storey. His muddy boots thudded across the creaking hardwood floors with each step, his rucksack clanking ungracefully against the walls of the narrow upstairs hallway in his rush, past lived-in rooms with their furniture and once-loved belongings coated in layers of dust and gunpowder. All he could hear was his breathing, echoing in his mind, the thudding of his heart and the rush of blood loud in his ears.
He reached the door at the end of the cramped hallway in no time, the bullet holes in the wood overlooked by him in the world that had long since numbed him to the shock of war. Thrusting it open with an unattractive creak, Pierre was met by the sight of a tiny bedroom with a lanky figure sitting on the side of a single bed that was clearly built for a small child. The juxtaposition was a cruel mirth: a reminder of where they came from and the way war ripped their childhoods out of their hands far too soon.
The commotion of Pierre’s entrance had Esteban slowly turning his head to see who entered, keeping his hands folded with his forearms resting on his knees. His face stayed stagnant, pale, even when he noticed who it was. The sight of his expression sent a chill down Pierre’s spine.
“Este-” Pierre’s dry voice caught in his throat and he cleared it quickly before rushing closer, slinging his rifle from his shoulder to let it clatter to the grimy floorboards. In one smooth motion, Pierre helped himself to the side of the small bed beside his friend, his wide blue eyes dead focused on Esteban’s stone expression.
Esteban hung his head, shutting his eyes tightly.
“Esteban, how could you?” Pierre spoke as gently as he could, resting a firm hand on his forearm. He squeezed.
“Go away.” Esteban replied firmly, although his volume was quiet.
Pierre’s concerned expression faltered for a moment, eyes jumping all over Esteban’s face before he answered, “No, why would you want me to go away? In a moment like this?”
Esteban unclasped his fingers and shoved Pierre’s hand off his arm, “I am to be shot at dawn, Pierre, I don’t particularly want to sit here with you and make small talk. I want to be alone.”
Pierre swallowed thickly at his comrade’s bluntness and he turned his body to face forward too so they were sat perfectly parallel, side by side on the little bed with blue gingham sheets. Silence rested heavily on the dust coated room and the soldiers’ shoulders. Across from them, the ripped wallpaper was tacked with a few children’s drawings – or, at least the few drawings that weren’t shot to smithereens – and many of them housed colourful scribbles of stick figure men amongst red, white, and blue. Messy juvenile printing scrawled ‘Vive la France’ and ‘Pour le drapeau! Pour la victoire!’ on the parchment above the subjects.
The nationalistic phrases written proudly by the hand of a likely now deceased French child stared tauntingly back at the two of them.
Long Live France
For the Flag! For Victory!
None of this felt like they were heading towards victory.
Pierre’s shoulders sank, glancing around the abandoned bedroom of some unnamed child. They were supposed to be fighting for the children of France, for their future, for their country, and now, with the world in peril, Esteban was now to be treated as the enemy by his own people.
Despite Esteban’s firm request to be left alone, Pierre spoke up quietly, alerting him gently as if he were a grenade about to go off, “I can’t leave you. I’m your night watch.”
Esteban looked over at him again, eyebrows furrowed, words thick with angst, “Why are you my night watch?”
“I offered…I asked the Lieutenant.” Pierre answered, “I just…I needed to see you.”
He swallowed thickly, blinking back the dampness in his eyes that came with the weight of their hellish reality. He wanted to say more to him: to say that he was worried sick about him when he didn’t return to the trenches a fortnight ago, to say that when he heard he was captured by the military police and was to be tried for desertion Pierre first felt relief, to say that after such a short lifetime together he couldn’t stomach the idea of living without him…of going back out there to the battlefields without him.
But, instead, the silence spoke enough. Esteban simply nodded once.
What else was there to say when he was to be facing his execution in less than twelve hours?
If it were anyone sent to keep an eye on him over night, he was damn glad it was Pierre.
As if that thought physically pained him, Esteban rested his elbows on his knees again and hid his face in his grimy hands. His blue uniform jacket was caked in mud until it looked almost brown and the sweat and blood of the enemy that he was drenched it flattened his midnight black hair across his forehead. Pierre didn't look much better.
Pierre just stared at him like that, wanting to ask so many questions and say so many things.
“I know you don’t want anything to do with me,” Pierre stumbled out, “but, can you let me in your arms just for tonight?”
When Esteban lifted his face from his hands, his mud-stained cheeks were streaked in tears.
He nodded.
Pierre’s heart leapt in his chest at the unexpected agreement and he hurried to shuffle off his rucksack and his utility belt to drop them to the floor before Esteban could change his mind. The tiny metal bed creaked and groaned under the two grown men as they arranged themselves in a hesitant mess of uniformed limbs.
Always the braver, bolder, more assertive of the two, Esteban cuddled up under Pierre’s arm like a weak child. Branded as a coward and a traitor to his country Esteban had just wanted a break. A break from the war, the cries of agony, the death. Here, now, in this abandoned house in the French countryside, in the country they were raised in together, they finally felt a moment of peace for the first time in a long time.
Pierre’s chest shuttered through his calming inhale as he familiarized himself with their newfound position, chest to chest with Esteban, his arms wrapped around his taller comrade. He could feel his rapid heartbeat against his own, the two of them a frantic mess of anxiety and unspoken uncertainties. In a world of darkness and fear and death, the feeling of Esteban’s heartbeat was a reminder of life, of love, of hope.
The two of them kept their eyes screwed shut as if silently willing themselves to be taken back to their childhood town on the beach where summers were joyful and the air was filled with laughter and they raced each other on their bicycles down cobblestone streets. Just like those summer days, their hearts beat firmly in steady time, rapid from exertion and the good company of familiarity.
As the sun set below the horizon to the distant sound of cannons and shells and gunfire, the two men stayed tangled together on that little blue bed. Their heartrates slowed as they held each other, finding a calming rhythm against each other beat by beat. Everything was uncertain – life was uncertain – but them always finding each other? That was always certain.
“In spite of all this, I still love all of you.” Pierre breathed into the night, trying to keep his voice from shaking with subconscious awareness of what the morning would hold, “I do…and I always will.”
Esteban’s hand tightened on the back of Pierre’s matching blue uniform jacket. His heart skipped a beat.
In the morning, they were woken by the officer in charge and two assisting men. Esteban was firmly yanked out of bed by the men of his same rank, each with a stone-like grip on his biceps as they nearly dragged him down the narrow hallway and towards the stairs. Pierre barely had a chance to grab his belongings before he was rushing after them, boots pounding down the flimsy staircase and out into the damp spring morning. It was so cold he could see his panting breath.
He wanted to call out for Esteban as the men let go of him outside of the abandoned house they had slept in that night, letting him fall clumsily to his hands and knees.
“On your feet, Private.” The commanding officer ordered, standing in front of a line of eleven soldiers all armed with their rifles.
As Esteban brought himself to his feet on trembling legs, he looked over at Pierre only a yard away. The officer followed his gaze.
With a cock of his head, the officer called out to Pierre next, “Over here, Gasly, open your rifle.”
Esteban and Pierre both looked at the officer as if he were completely out of his mind.
“Sir-” Pierre started as calmly as he could muster, trying to decline the order.
“We need a dozen men, Private, don’t make me ask again.”
If he argued, he would be put up there against the wall with him, he knew. With a curt nod to his superior, Pierre joined the lineup.
He was supplied three bullets to load into his empty rifle and he loaded it with trembling fingers before clicking his weapon back into place. His red rimmed blue eyes rose to Esteban’s figure standing in front of the stone wall of the house in which they shared their last night together. Out of everyone in that lineup, Esteban’s gaze was locked solely on Pierre.
Esteban was offered a blindfold. He declined.
On the order, the firing squad raised their rifles. Twelve rifles pointed at Esteban.
Pierre had killed a lot of men since the start of the war. He had more blood on his hands than in his body, one might argue. Killing Germans was easy. But this?
Pierre could hardly hear over the ringing in his ears, the rapid thump, thump, thump of his heart enough to drown out the officer’s pitch for Esteban’s final words.
Through the deafening noise, he barely heard Esteban’s voice cutting across the misty spring dawn, words off-set from the movement of his mouth as Pierre stared at him, “I defend France with honour and glory.”
Esteban’s dark eyes never wavered from Pierre’s baby blues, staring at him right through the rifle that was pointed directly at him. He raised his hand to set over his heart, a silent reminder of the rhythm they shared so closely the night before and all those years back home. Pierre swallowed the lump in his throat.
Finally, the commanding officer gave his order, “Fire at will, gentlemen.”
Pierre shut his eyes and pulled the trigger.
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"You want nothing to do with me, I don't know what to do with you, Cause you don't know what you do to me. Baby is this love for real? Let me in your arms to feel The beating of your heart, baby."
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valerielemercier · 18 days
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Antoine Toussaint, grande vedette de la chanson française, ne vit que pour son métier. Après avoir fait un AVC en public et se sentant incapable de remonter sur scène, il décide d’avoir recours au suicide assisté en Suisse. Dans le train pour Genève, il fait la connaissance de Victoire, une  passagère envahissante, à la personnalité explosive...
Aimons-nous vivants!
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chic-a-gigot · 7 months
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La Mode illustrée, no. 10, 7 mars 1897, Paris. Robe avec plastron plissé. Robe à empiècement pour jeune fille. Modèle de chez Mmes Brun-Cailleux, rue de la Victoire, 48. Ville de Paris / Bibliothèque Forney
Robe à empiècement pour jeune fille.
Cette robe faite en cachemire blanc se compose d'une jupe unie et d'un corsage légèrement plissé au bord inférieur, sur lequel on pose un empiècement pointu fait en cachemire plissé et bordures de guipure; le corsage est garni devant et sur les épaules avec des volants plissés, terminés par une dentelle étroite. On pose sur les épaules des pattes pointues en guipure. Les manches formant des bouillonnés courts au bord supérieur, sont ornées au bord inférieur de ruches en étoffe. Ceinture et col droit en soie blanche.
Paneled dress for young girls.
This dress made in white cashmere consists of a plain skirt and a slightly pleated bodice at the bottom edge, on which is placed a pointed yoke made of pleated cashmere and guipure borders; the bodice is trimmed in front and on the shoulders with pleated ruffles, finished with narrow lace. Pointed guipure tabs are placed on the shoulders. The sleeves, forming short bubbles at the upper edge, are decorated at the lower edge with fabric ruffles. Belt and straight collar in white silk.
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empiredesimparte · 1 month
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⚜ Le Sacre de Napoléon V | N°22 | Francesim, Paris, 30 Thermidor An 230
The Ceremony of the Distribution of Eagles, which takes place at the Military School, is linked to the coronation of each new Emperor Napoleon. Before the army and an assembly of 101 flags representing the French departments, Napoleon V presents the soldiers with the eagles, symbols of imperial authority. This handing over of the flags, inspired by ceremonies of the Roman Empire, is accompanied by an oath of loyalty from the leaders of the French army to the Emperor.
Napoleon: "Soldiers, here are your flags; these Eagles will always serve as your rallying point; they will be wherever your Emperor deems necessary for the defense of the Nation. You swear to sacrifice your life to defend it, and to constantly maintain it on the path to victory through your courage."
Beginning ▬ Previous ▬ Next
⚜ Traduction française
La cérémonie de la Distribution des Aigles, qui prend place à l'Ecole Militaire, est liée au couronnement de chaque nouvel empereur Napoléon. Devant l'armée et une assemblée de 101 drapeaux représentant les départements français, Napoléon V remet aux soldats les aigles, garants de l'autorité impériale. Cette remise des drapeaux, inspirée des cérémonies de l'Empire romain, est accompagnée d'un serment de fidélité des chefs de l'armée française à l'Empereur.
Napoléon : « Soldats, voilà vos drapeaux ; ces Aigles vous serviront toujours de point de ralliement ; ils seront partout où votre Empereur les jugera nécessaires pour la défense de la Nation. Vous jurez de sacrifier votre vie pour la défendre, et de la maintenir constamment par votre courage sur le chemin de la victoire. »
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" Aime. Je ne parle pas ici seulement de l'amour pour une autre personne .
Aimer signifie être disponible pour les miracles, pour les victoires et les défaites, pour tout ce qui arrive durant chaque journée où il nous a été accordé de marcher sur la Terre. "
Paolo Coelho
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girafeduvexin · 3 months
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Je sais que j'ai tenu entre 2016 et 2017/18 (environ ??? même plus sûre) un blog politique vaguement populaire qui faisait des memes en permanence et ma remarque va donc sembler très hypocrite, mais je cringe de fou en voyant des edits sur tiktok sur des hommes politiques de gauche ou des tweets de députés qui reprennent des memes ou qui parlent "jeune".
Quand je faisais des memes, j'avais pas des visées électorales, c'était purement parce que ça me faisait marrer, et j'ai d'ailleurs arrêté parce que ça ne me faisait plus marrer, parce que je ne savais plus si c'était vraiment le bon moment pour faire ça ("are you joking in a time like this?") et surtout la victoire de Macron en 2017, le FN au second tour, ça m'a vraiment fait mal honnêtement, ça a été un coup dans le bide.
Surtout, les politiques s'en foutaient, on rigolait dans notre coin et que là, ils reprennent cet humour là... En fait, ça me faisait rire parce que le monde politique était sérieux, solennel et cet humour d'internet cassait ça, c'était notre façon de comprendre ce monde là. Et aujourd'hui... à la limite que des gens s'amusent en faisant des memes ou des tiktoks, je m'en fiche, que ce soit repris par les politiques eux-mêmes, c'est autre chose : tout se mélange, un député tweete "ratio" à un autre, on appelle le président "mec", on partage des edits... c'est pas ce que j'attends d'eux et je suis pas certaine que ce soit une bonne stratégie électorale.
Je suis peut-être ringarde (déjà !!!) mais pour moi, un homme/femme politique doit s'élever au-dessus de tout ça par son langage et ses actions. J'ai pas envie de les voir clasher leurs adversaires en permanence, j'aimerais qu'ils aient plus de hauteur. Et c'est pas pour dire "oh la la y a plus de respect envers les institutions" ça je m'en fiche, mais c'est simplement que d'un coup, ce qu'ils sont écrase ce qu'ils incarnent. Je ne doute pas que certains sont et seront de bons députés mais en terme d'image, c'est désastreux : ça touche peut-être les jeunes (et encore) mais ça éloigne les autres.
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reveaufeminin · 1 month
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La victoire pour Alicia Schmidt.
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justforbooks · 1 month
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Icône du cinéma français, Alain Delon s’est éteint ce dimanche 18 août, à 88 ans. De sa révélation sur le grand écran au début des années 1960 à son César du meilleur acteur, retour sur sa carrière en sept films emblématiques qui ont campé son style.
Il était l’un des acteurs qui a enregistré le plus d’entrées en France, totalisant plus de 136 millions de spectateurs avec l’ensemble des films qui l’ont mis en scène. Alain Delon est mort ce dimanche 18 août 2024, à l’âge de 88 ans, ont annoncé ses enfants. La star du grand écran a marqué le cinéma français de son empreinte avec 90 longs-métrages, qui ont façonné sa réputation de légende et son style caractéristique. En voici sept particulièrement marquants.
« Christine » (1958) : sa rencontre avec Romy Schneider Alain Delon n’a que 23 ans et a fait ses premiers pas au cinéma un an plus tôt, dans Quand la femme s’en mêle d’Yves Allégret, lorsque l’actrice allemande Romy Schneider le choisit sur photo pour tourner avec elle dans Christine, de Pierre-Gaspard Huit. Il y incarne le lieutenant Franz Lobheiner, amant d’une riche baronne autrichienne dont il veut rompre, qui tombe follement amoureux de la charmante Christine Weiring, jouée par la jeune star du cinéma qui n’a alors que 20 ans. La première rencontre entre les deux acteurs, à la descente de l’avion, deux mois plus tôt, n’était pourtant pas des plus concluantes. La barrière de la langue les sépare et le duo ne s’entend absolument pas. Ils finiront pourtant par tomber amoureux et former un couple connu comme « les plus beaux fiancés d’Europe ».
« Plein soleil » (1960) : la révélation d’un « jeune premier » Deux ans plus tard, Alain Delon est choisi par le réalisateur René Clément pour jouer dans une adaptation du roman Monsieur Ripley, de Patricia Highsmith. Alors qu’il devait jouer le deuxième rôle masculin, il parvient à convaincre l’équipe de réalisation qu’il serait plus adapté dans le costume du personnage principal, Tom Ripley, qui colle plus à son caractère un peu « voyou ». Avec ce rôle, Alain Delon se révèle sur le grand écran et pose les jalons de ce qui deviendra son style, charismatique et un peu rebelle. « Personne ne savait qui j’étais. Le film qui a fait le tour du monde, a été la base de ma carrière », avait d’ailleurs reconnu l’acteur.
« Le Guépard » (1963) : la palme d’or à Cannes Alain Delon y incarne Tancrède Falconeri, le neveu du prince Fabrice de Salina (Burt Lancaster) qui se lie d’amour avec une bourgeoise, Angelica Sedara (Claudia Cardinale), dans une Italie du milieu du XIXe siècle marquée par le déclin de l’aristocratie traditionnelle. Adapté du roman éponyme de Giuseppe Tomasi di Lampedusa, cette fresque obtient la Palme d’or au Festival de Cannes en 1963 et devient un succès commercial et critique dès sa sortie. Alain Delon, au sommet de son élégance (moustache fine et raie sur le côté), y est l’incarnation de la noblesse. Le couple qu’il forme avec Claudia Cardinale entre dans l’histoire du cinéma. Le film comporte notamment une scène de bal devenue iconique, qui marque la victoire de la bourgeoisie sur la noblesse et où les trajectoires du trio principal trouvent leur aboutissement.
« Le Samouraï » (1967) : la consécration du « genre » Delon Cette première collaboration avec Jean-Pierre Melville donne l’un des chefs-d’œuvre de la filmographie de Delon, qui incarne le tueur solitaire Jef Costello. Fantomatique, inexpressif (son personnage n’a quasiment aucune réplique), obsédé par la maîtrise, avec son regard bleu froid, son imper et son chapeau : ce personnage est à la base du mythe Delon. L’esthétique de ce polar glacial influencera nombre d’autres cinéastes, dont John Woo ou Quentin Tarantino. La collaboration Delon-Melville accouchera d’un autre chef-d’œuvre, Le Cercle rouge (1970, avec Bourvil), avant Un flic (1972).
« La Piscine » (1969) : les retrouvailles avec Romy Schneider Mi-drame, mi-polar, ce film de Jacques Deray marque les retrouvailles entre Alain Delon et Romy Schneider, avec qui il a formé un couple mythique du cinéma français. Il n’y aura pas de retour de flamme entre eux mais la carrière de l’actrice allemande, alors en demi-teinte, redécolle. Plus de 3 millions de spectateurs plongent dans la piscine au-dessus de Saint-Tropez, fréquentée par le couple mais aussi par Maurice Ronet et Jane Birkin. Delon dira plus tard : « Ce film, je ne peux plus le regarder. Trop douloureux de revoir Romy et Maurice (morts en 1982 et 1983, N.D.L.R) rire aux éclats. »
« Borsalino » (1970) : son duo iconique avec Belmondo C’est encore grâce à Jacques Deray qu’Alain Delon connaît un vrai succès populaire avec Borsalino, où il forme un tandem iconique avec Jean-Paul Belmondo. Le film, histoire de deux jeunes voyous qui tentent de devenir les caïds de la pègre marseillaise, marque le point d’orgue du duo entre Delon et son rival, mais aussi ami. « Heureusement qu’il était là. Ni l’un ni l’autre n’aurait fait la même carrière sans l’autre. Il y avait une compétition mais aussi une sorte de stimulation entre nous. Ça m’aurait vraiment emmerdé qu’il ne soit pas là. Qu’est-ce que j’aurais foutu sans lui pendant cinquante ans ? » Le succès est au rendez-vous : le long métrage enregistre plus de 4,7 millions d’entrées et une suite, Borsalino and Co, sort au cinéma quatre ans plus tard.
« Notre histoire » (1984) : son seul César du meilleur acteur Malgré son immense carrière, Alain Delon n’a décroché qu’une seule fois le César du meilleur acteur obtenu en 1985 pour son rôle dans Notre histoire, de Bertrand Blier, sorti l’année précédente. Cette comédie dramatique, parfois absurde, parle de solitude et d’amour, autour de la rencontre dans un train, entre Robert, la quarantaine fatiguée, et une jeune femme désabusée, incarnée par Nathalie Baye. Le public ne suivra pas, mais la critique a majoritairement aimé ce film dans lequel Delon a pris des risques pour camper un personnage fragile, un ivrogne, bien loin de celui qu’il interprétait dans le Samouraï.
Alain Delon, qui avait commencé sa carrière à la fin des années 1950, était l’un des derniers monstres sacrés du cinéma français.
Né le 8 novembre 1935 à Sceaux (Hauts-de-Seine), Alain Delon fait ses débuts sur le grand écran à la fin des années 1950, dans Quand la femme s’en mêle, d’Yves Allégret.
Ces premiers pas au cinéma, il les doit à un « scout » qui les repère, lui et son charisme, lors d’un casting sauvage réalisé en marge du Festival de Cannes, à une époque où le jeune Alain Delon enchaîne les petits boulots. Quelques mois plus tôt, il était revenu d’Indochine, où il a servi dans la Marine, avant d’être renvoyé pour avoir, selon la légende, « emprunté » une jeep pour aller faire la fête. Un beau gosse un rien rebelle. Tout Delon est là, déjà.
Ce personnage de voyou magnifique, auquel sa nature semble le prédestiner, Alain Delon va l’étrenner, le perfectionner durant une bonne partie de sa carrière.
Très rapidement, on le verra ainsi incarner un tueur à gages dans Le Samouraï (1967), dans l’une de ses nombreuses collaborations avec Jean-Pierre Melville. Puis, dans Borsalino (1970), où il partage l’affiche avec son meilleur ennemi, Jean-Paul Belmondo, il prend les traits d’un éminent membre de la pègre marseillaise.
Toujours en 1970, dans Le Cercle rouge, il joue un autre bandit de classe, traqué par un Bourvil à contre-emploi. Mais, plus tard, les Français le verront passer de l’autre côté de l’insigne, dans Parole de flic ou Pour la peau d’un flic, film qu’il produira, comme une trentaine d’autres.
La rubrique des faits divers, celui qui ne cachera jamais ses attaches à droite la côtoiera également dans le civil. À la fin des années 1960, alors qu’il est au faîte de sa gloire, il sera ainsi entendu dans le cadre de la médiatique affaire Markovic, du nom de son ancien homme à tout faire yougoslave, retrouvé assassiné. La procédure, dans laquelle un ami d’Alain Delon, François Marcantoni, était le principal suspect, avait débouché sur un non-lieu pour preuves insuffisantes. Elle aura néanmoins perturbé le tournage du Clan des Siciliens, dans lequel il partage l’affiche Jean Gabin et Lino Ventura. Rien que ça.
Puis, au tournant des années 2023 et 2024, il sera l’objet d’une brouille entre ses enfants, Anouckha, Alain-Fabien et Anthony, sur fond d’héritage et de présence d’une « dame de compagnie », Hiromi Rollin. La découverte, quelques semaines plus tard, des dizaines d’armes que possède l’acteur dans sa résidence de Douchy (Loiret), finira d’alimenter une chronique qui aura quelque peu terni l’image de l’acteur.
Mais, entre-temps, Alain Delon aura peaufiné son autre facette, celle du séducteur à la gueule d’ange. Celle-ci crève l’écran dès 1960, dans Plein Soleil de René Clément et dans Rocco et ses frères, où Delon donne la réplique à Claudia Cardinale, sous les ordres de l’un de ses mentors, Luchino Visconti.
Ce séducteur patenté, les spectateurs le retrouveront régulièrement par la suite. Dans Le Guépard (1963), film-fleuve issu de l’œuvre de Giuseppe Tomasi di Lampedusa, par exemple. Mais aussi, et peut-être surtout, dans La Piscine (1970), film sensuel dans lequel Delon donne la réplique à Romy Schneider, son ex-compagne.
Plus que ceux qu’il forma avec Nathalie Delon, Mireille Darc ou, un temps, avec Dalida, le couple mythique qu’Alain Delon forma avec l’interprète de Sissi, contribuera à le faire entrer dans la légende du cinéma français, celle à laquelle, diront ses détracteurs, il était si conscient d’appartenir. Difficile toutefois, en regardant dans le rétroviseur, de le contredire sur ce point.
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