Tumgik
#et c'est aussi peut-être un peu plus classe vu que je lui fait dire que Dimitri crache sur ce qu'ont fait ses descendants
kilfeur · 11 months
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Chloé s'enfonce dans ses torts (Chloe sinks into her own wrongs)
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Dans la saison 4 et 5, on peut voir que Chloé ne change pas vraiment au fur et à mesure des épisodes. Sans compter qu'on a vu que le harcèlement qu'elle faisait subir était bien plus intense, elle s'en prenait à elle alors que je suis sûre qu'elle lui a rien fait. Mais comme avant Marinette n'osait pas s'affirmer, elle était le parfait bouc émissaire. Or c'est plus le cas, Marinette a pas mal changé à travers les saisons et est devenu aussi plus mature. Mais pas Chloé, elle est devenue pire, beaucoup disent que les scénaristes ont foiré son histoire en particulier son arc de rédemption. Alors je vais être claire, Chloé n'a jamais eu d'arc de rédemption à proprement parler. Elle voulait devenir une héroïne pour de mauvaises raisons, avoir l'attention de sa mère et elle a déraillé un train je rappelle ! C'est quand même grave, rien que ça, elle aurait jamais du avoir le miraculous de l'abeille après ça. Surtout que même si elle était devenu Queen Bee, est ce qu'elle se dit qu'elle va changer ? Non ! Pourquoi changer ? Alors qu'elle est maintenant une héroïne et peut le crier sur les toits. Sauf que le karma finit toujours par arriver alors certes elle était aussi manipulée par le Papillon mais elle a vite tourné le dos à Ladybug qui a fait pas mal pour elle, perdant son miraculous. Beaucoup sentait que son arc a été gâché mais non en vrai je trouve qu'ils ont enfin prit la bonne décision concernant Chloé, elle essayait de faire au mieux en étant plus gentille avec Ladybug en aidant cette dernière quand son père est akumatisé. Mais elle continue pas dans cette voix, elle était toujours aussi insupportable. Honnêtement après la trilogie des reines et la saison 3, Chloé me faisait rouler des yeux. Car déjà c'était un perso que j'aimais pas mais je la voyais un peu trop souvent ce qui n'est agréable pour mon visionnage. 
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Or dans la saison 4, un changement s'opère et il s'appelle Zoé, elle était dans le déni concernant le fait qu'elle peut plus devenir Queen Bee. Or on aurait pu croire qu'elle aurait pu être la personne qui pourrait aider celle ci à changer. Mais au final, Chloé devient juste pire, voir même odieuse envers Ladybug alors qu'elle l'a sauvé de son akumatisation. On voit Zoé comme un perso trop gentil, mary sue qui a volé les chances de Chloé d'être à nouveau Queen Bee. Mais Zoé apporte une nuance, sa mère ne la traite pas mieux que Chloé, elle est carrément indifférente envers elle. Pourtant Zoé est gentille malgré le fait qu'elle a dû cacher qui elle est vraiment. Donc ça raye l'excuse que les fans de Chloé adorent utiliser "Chloé est comme ça à cause de sa mère c'est pas sa faute !". J'ai envie de dire Adrien n'a plus sa mère et pourtant c'est pas un connard. Marinette a subit un horrible harcèlement de la part de Chloé et pourtant c'est pas une salope qui va chier la vie des autres. Donc j'avoue que ça fait du bien de voir que la série dit "Non c'est pas parce que vous avez de mauvais parents que ça vous donne le droit d'agir comme des gros connards envers les autres". Mais aussi sa soeur est devenu Vesperia, ce qui agace Chloé, je pensais que ça aurait été plus appuyé mais au final pas tant que ça. Tout le monde change et la classe de Marinette ne fait pas exception, les élèves ont grandi et évolué mais pas Chloé. Elle continue de rester fidèle à elle même et continue de s'en prendre à Marinette. Sauf que ça a moins d'impact car les autres en ont marre des moqueries de cette dernière. De plus elle est désormais amie avec Lila qui renforce ses mauvais côtés donc peu de chances qu'elle évolue positivement. Après étonnamment Lila ne la manipule pas spécialement, elles semblent vraiment être amis et du coup Chloé est contente d'avoir quelqu'un qui déteste autant que Marinette qu'elle.  Chloé refuse de changer et ne changera pas de si tôt, son ami d'enfance, Adrien, a coupé les ponts avec elle. Le considérant même comme un traître au lieu d'essayer de le raisonner, prouvant que Chloé n'a probablement plus rien à faire de lui. La série montre que oui il est possible que les gens changement mais que ça dépendent d'eux ! Si ils veulent pas changer, on peut pas les forcer non plus. Et les personnages comme Chloé s'enfonceront de plus en plus dans leurs travers et leurs côtés négatifs plutôt que d'évoluer sainement. Et en soit c'est une bonne leçon je trouve, tout le monde change dans la vie que ce soit pour le meilleur ou pour le pire ! Montrant que Chloé est bien plus nuancé qu'on le pense dans ces deux dernières saisons.
In season 4 and 5, we can see that Chloe doesn't really change as the episodes go on. Not to mention that the bullying she was doing was much more intense, taking it out on her when I'm sure she hasn't done anything to her. But as Marinette didn't dare assert herself before, she was the perfect scapegoat. But that's no longer the case, as Marinette has changed quite a bit over the seasons and has also become more mature. But not Chloé, she's become worse, and many say the writers have screwed up her story, especially her redemption arc. So let me be clear, Chloe never had a redemption arc to speak of. She wanted to be a heroine for all the wrong reasons, to get her mother's attention, and she derailed a train! That's a big deal, and she should never have had the miraculous bee after that. And even if she had become Queen Bee, does she think she's going to change? No! Why change? When she's now a heroine and can shout it from the rooftops. Except that karma always ends up happening, so while she was also manipulated by the Butterfly, she quickly turned her back on Ladybug, who did a lot for her, losing her miraculous. A lot of people felt that her arc had been ruined, but in truth I think they finally made the right decision regarding Chlo, who was trying to do her best by being nicer to Ladybug and helping her when her father was akumatized. But she didn't continue in that way, she was still as unbearable as ever. Honestly, after the Queens trilogy and season 3, Chloé had me rolling my eyes. Not only was she a character I didn't like, but I saw her a little too often, which wasn't pleasant when i was watching the show.
But in season 4, a change takes place and it's called Zoé, who was in denial about the fact that she could no longer become Queen Bee. But you'd think she'd be the person to help her change. But in the end, Chloe just becomes worse, even hateful to Ladybug, even though she saved her from being akumatized. We see Zoé as an overly nice character, a mary sue who stole Chloe's chance to be Queen Bee again. But Zoé adds a nuance: her mother doesn't treat her any better than Chloé does; she's downright indifferent towards her. Yet Zoé is kind despite the fact that she's had to hide who she really is. So that scratches the excuse that Chloé fans love to use "Chloé is like this because of her mother it's not her fault!". I'd like to say that Adrien doesn't have his mother anymore, and yet he's not an asshole. Marinette has suffered horrible harassment at the hands of Chloé and yet she's not a bitch who's going to shit on other people's lives. So I have to admit it's good to see the show saying, "Just because you have bad parents doesn't give you the right to act like a big jerk to other people." But also her sister has become Vesperia, which annoys Chloe, I thought it would have been more supported but in the end not so much. Everyone changes, and Marinette's class is no exception : the students have grown and evolved, but not Chloé. She remains the same and continues to pick on Marinette. Except it's having less impact, as the others are fed up with Marinette's mockery. What's more, she's now friends with Lila, who reinforces her bad side, so there's little chance of her changing for the better. Surprisingly, though, Lila doesn't seem to be manipulating her, they really do seem to be friends, so Chloe is happy to have someone who hates Marinette as much as she does.
Chloe refuses to change and isn't going to any time soon, as her childhood friend Adrien has cut ties with her. She even considers him a traitor instead of trying to reason with him, proving that Chloe probably doesn't care about him anymore. The series shows that yes, people can change, but it's up to them ! If they don't want to change, we can't force them either. And characters like Chloe will sink deeper and deeper into their negative sides rather than evolve in a healthy way. And in itself, I think it's a good lesson : everyone changes in life, for better or for worse ! Showing that Chloe is much more nuanced than we think in these last two seasons.
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marie-swriting · 1 year
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Ma Petite Fille - Stiles Stilinski
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Masterlist
Romance Masterlist
Résumé : Tu sors avec Stiles Stilinski et tu veux qu'il rencontre ton père, mais il y a un problème : tu es la fille de Coach donc Stiles a peu que ton père le déteste.
Warnings : Coach Finstock!daughter reader, père protecteur, fluff, dites-moi si j'ai loupé d'autres warnings !
Nombre de mots : 1.3K
Version Wattpad
Version anglaise sur Tumblr
Chanson qui m'a inspiré : First Man par Camila Cabello
Dire que Stiles a peur de rencontrer ton père serait un euphémisme. Tu ne l'as jamais vu aussi stressé. Il connaît pourtant ton père, tu ne comprends pas pourquoi il a si peur. Pour lui, le fait que ton père soit le Coach de Beacon Hills High School est une bonne raison pour le faire paniquer. Il a peur de ne pas lui plaire, mais tu veux que ton père rencontre Stiles comme ton petit ami et non comme un camarade de classe. Stiles et toi sortez ensemble depuis six mois et ton père l'ignore encore. Tu détestes lui mentir, d'autant plus que c'est compliqué de se cacher car il est avec vous au lycée comme il y travaille.
Vous vous cachez, mais tu en as marre. Tu connais ton père et tout ce qu'il veut c'est ton bonheur, alors tu es sûre qu'il aimera Stiles. Bien-sûr, il sera un peu protecteur, mais comme tous les pères, non ?
Quelqu'un frappe à ta porte donc tu tournes la tête et découvre ton père. Il porte encore ses affaires de sports et tu sais ce qu'il s'apprête à te demander. Il te pose toujours la même question chaque jour après les cours.
- Est-ce que tu veux aller courir avec moi ? "Non, papa, je ne veux pas, je dois faire mon devoir de mathématiques", dit-il, ironiquement en prétendant avoir une conversation avec toi. Eh bien, je m'en fiche et tu...
- Je viens, le coupes-tu dans sa fausse dispute.
- Je le savais, tu..., commence-t-il, mais il se stoppe en réalisant ce que tu viens de dire. Tu viens avec moi ?
- Oui, ça fait longtemps qu'on a pas fait quelque chose ensemble.
- Oui parce que tu es toujours occupée à faire tes devoirs avec Martin, rétorque-t-il en faisant référence à Lydia.
- Quand est-ce qu'on part ? lui demandes-tu.
- Dans dix minutes, donc prépare toi !
Suite à ça, il quitte ta chambre en fermant la porte derrière lui. Tu fermes ton livre de mathématiques et te diriges vers ton armoire pour trouver tes habits de sport. La vraie raison pour laquelle tu veux courir avec lui cet après-midi est que tu veux lui dire que tu as un petit ami. Tu ne diras pas que c'est Stiles. Pas encore. Mais tu dois lui dire. Et tu sais que quand il court, c'est le meilleur moment pour lui avouer des choses.
Quand tu vas en bas, ton père est déjà dehors, t'attendant. Tu viens à côté de lui et vous commencez à courir.
À chaque fois que tu essayes de parler, il t'arrête parce que "ce n'est pas bon pour ta respiration", comme il te dit si bien. Donc à chaque fois que tu tentes, tu ne peux pas lui dire, mais tu sais que si tu ne le fais pas maintenant, tu le feras jamais donc tu arrêtes de courir et il en fait tout autant quand il remarque que tu n'es plus à côté de lui.
- Pourquoi t'arrêtes ? On sera à la maison dans cinq minutes, t'informe-t-il en trottinant sur place. Je suis sûr que tu peux le faire, ma puce.
- Papa, je dois te dire quelque chose et c'est sérieux, lui dis-tu et il te fait des gros yeux.
- Ne me dis pas que t'es enceinte ! Qui est le père ? Pourquoi t'as fait ça ?
- Quoi ? Non ! Je ne suis pas enceinte, le corriges-tu, surprise qu'il puisse penser ça.
- Dieu merci ! J'ai presque fait un arrêt cardiaque. Qu'est-ce qu'il y a alors ?
- Je suis en couple, lâches-tu.
- Tu quoi ? Ma petite fille, s'exclame-t-il en posant une main sur son cœur comme s'il était blessé. Qui est ce garçon ? Ou peut-être que c'est une fille, ça ne me dérange pas. Je ne veux que ton bonheur, t'assure ton père.
- C'est un garçon.
- Je le connais ?
- Oui, mais la vérité c'est qu'il a trop peur de te rencontrer. Il pense que tu le détestes.
- Si c'est quelqu'un de bien, non. Je sais que je peux paraître méchant, mais tu me connais Y/N, je veux seulement ton bonheur et si c'est avec ce gars, ça me va, te dit-il avec un sourire tendre, une de ses mains sur ta joue. Tant que ce n'est pas Bilinski, rigole-t-il en prononçant mal le nom de Stiles.
- C'est seulement un ami, tu le sais bien, papa, rigoles-tu nerveusement.
"Seulement un ami", es-tu sérieuse ? Tu voulais lui dire la vérité et tu mens à nouveau. Bien joué...
Le jour suivant quand tu vois Stiles, tu lui prends la main et l'amènes dans une salle vide qui est le vestiaire des garçons. Quand vous vous retrouvez seuls, il t'embrasse doucement avant de mettre une mèche de tes cheveux derrière ton oreille.
- J'ai dit à mon père que je sortais avec quelqu'un, lui avoues-tu. Je n'ai pas dit que c'était toi, mais, Stiles, tu sais que je n'aime pas lui mentir.
- Je sais et j'y ai réfléchi la nuit dernière et je suis prêt à rencontrer ton père comme ton petit ami, même si ça m'effraie, dit Stiles avec un sourire.
- Je t'aime tellement, Stiles, lui dis-tu en le regardant dans ses magnifiques yeux marrons.
- Je t'aime bien plus, déclare-t-il avant de t'embrasser passionnément.
La sonnerie retentit donc vous arrêtez de vous embrasser, puis vous quittez les lieux pour aller en cours.
Pendant le repas de midi, tu annonces à ton père que tu lui présenteras ton petit ami après ton dernier cours. Il te répond qu'il sera à la maison vers les dix-sept heures. Il ajoute qu'il a hâte de rencontrer ton copain, mais tu peux voir de la tristesse dans ses yeux. Après tout, il a l'impression de perdre sa petite-fille parce qu'il n'est plus le seul homme dans ta vie, mais ton père restera toujours ton père. Après tout, il est le premier homme qui t'a aimé.
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Quelqu'un frappe à la porte et tu es sûre que c'est Stiles. Tu ouvres à la personne et découvre un Stiles nerveux. Il te regarde comme s'il était sur le point de mourir dans quelques secondes. Tu prends sa main et l'amènes dans le salon où ton père attend.
- Papa, voici mon petit ami. Stiles, révèles-tu.
- Attends, tu sors avec lui ? Il s'exclame en pointant Stiles du doigt.
- Je sais que vous devez penser que je ne suis pas bien pour elle, mais je l'aime, Coach, affirme Stiles. Je l'ai toujours aimée et je suis tellement heureux de pouvoir l'appeler ma petite amie. Comme vous, je veux uniquement son bonheur, poursuit-il, confiant.
- Tu ne sors pas avec elle car je suis ton prof, hein ? Parce que si tu penses que tu auras de meilleures notes, tu as tort.
- Non, comme j'ai dit, je suis amoureux d'elle.
- Va pas si vite, Bilinski, l'arrête mon père. Tu vas pas l'épouser demain donc arrête ton speech romantique. Même si c'est dur pour moi de voir mon petit bébé grandir, j'accepte votre relation, annonce-t-il à ta plus grande joie.
- Donc, ça veut dire que je peux vous appeler "papa" ? Blague Stiles, mais ton père le regarde sérieusement.
- Bien-sûr que non ! Tu m'appelleras encore Coach, Bilinski, répond-il avant de se tourner vers toi. Tu aimes son sarcasme, franchement ?
- C'est la chose que j'aime le plus chez lui, je crois.
- Je suis content que tu aies rencontré quelqu'un que tu aimes vraiment, Y/N, sourit ton père. Il regarde de nouveau Stiles, durement. Brise son cœur, je te brise les os.
- Reçu 5/5, répond Stiles alors que tu rigoles doucement.
Tu es contente que ton père accepte ta relation avec Stiles. Tu savais qu'il accepterait. Tu es sa fille et il veut le meilleur pour toi et Stiles est la meilleure personne pour toi. Tu le sais.
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Romance Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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i7traductionfr · 10 months
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Carte d'Anniversaire de Mitsuki: 16 Idoles Album
Partie 1 / Partie 2 / Partie 3 / lien vers la traduction anglaise
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Partie 1 : 16 Idoles Album
Yamato : Ça a vraiment plu ? L’émission à laquelle on a participé l’autre fois, Bienvenue dans la chambre d’enfant ? 
Tsumugi : Oui !! Apparemment, vous étiez tellement adorables que c’est devenu très populaire !
Tsumugi : C’est pourquoi on a décidé de participer à un projet, où les fans pourront entendre vos souvenirs d’enfance, afin d’en apprendre plus sur vos origines. Sur comment vous en êtes arrivés là aujourd'hui !
Iori : Nos origines ?
Riku : Nos origines, trop cool ! Je suppose qu’il y a des programmes de ce genre !!
Mitsuki : Aah ! Le genre de conversation que vous avez avec votre conducteur de taxi. Comme : “Comment vous voyez la vie” ou encore “À quel point vous aimez votre boulot”… 
Nagi : Oh ! Les chansons qui passent à la fin de ce genre de programmes sont toujours impressionnantes.
Yamato : C’est le genre de chanson avec laquelle tu peux qu’avoir l’air cool, peu importe ce que tu dis. Ça rend les mots plus classe que dans une conversation normale.
Tamaki : Exactement ! J’veux que ces chansons se mettent à jouer la prochaine fois que je mets So-chan en colère !
Sogo : Hein ? Pourquoi ?
Riku : Oh, je vois ce que tu veux dire ! Pour que les mots de Sogo-san résonnent dans ton cœur, grâce au pouvoir de la chanson !
Tamaki : Ça aussi, mais surtout pour que le moment où il me pardonnera résonne encore plus dans mon cœur.
Sogo : Le pouvoir de la musique, c’est vraiment quelque chose… Il décuple les émotions…
Tamaki : Ouais ! Pourquoi on n’essaierait pas là, tout de suite ? 
Iori : Aah… Manager, s'il vous plaît, poursuivez.
Tsumugi : Oui…
Tsumugi : Cette fois, ce ne sera pas un programme spécifique… On aimerait entendre des histoires basées sur vos photos d’enfance.
Tsumugi : Apparemment, Re:vale, Trigger et Zool participeront aussi à ce projet, c’est pour ça que le producteur a dit qu’il voudrait que ce soit comme une grande fête avec seize personnes !
Sogo : Seize personnes… C'est un nombre considérable…
Nagi : C’est le nombre parfait pour une fête !
Mitsuki : Comment on pourrait rendre ça amusant ? Si tout le monde se met à parler en même temps, ça risque d’être le bazar…
Yamato : Ne te focalise pas sur les nombres, Mitsu. On a déjà géré ce genre de situation avant. Et, si je me souviens bien, on n’a jamais eu ce genre de problèmes.
Iori : Il a raison, Nii-san. Je veux dire, s’il était question que de nous sept…
Riku : Qu’est-ce que je pourrais raconter si je rencontre Toma-san ? Ah, je me demande s’il a vu le film qui est sorti récemment et qui a fait pleurer toute l’Amérique !
Riku : D’ailleurs, pourquoi “toute l’Amérique” est écrit avec le même kanji qu’on utilise pour dire “riz”  ? 
Nagi : Hmm, ne dit-on au Japon qu'il y a sept dieux dans chaque grain de riz, et que ces dieux pleurent… Peut-être est-ce la raison ?
Tamaki : Ils sont sept comme nous… Quand je verrai Isumin pour le projet, j’lui dirai qu’on est comme des dieux.
Sogo : Tamaki-kun, tu ne pourrais pas le lui dire quand tu le verras au lycée ? On est supposé parler de nos souvenirs d'enfance dans ce projet.
Iori : … Et voilà.
Mitsuki & Yamato : Ah.
Yamato : Bah, s’ils commencent à parler de tous les sujets de l’univers, tu n’auras qu’à en profiter pour nous montrer un gros Big Bang, Mitsu.
Mitsuki : Je me demande combien d’univers ça donnera… M’enfin, on finira de toute façon par s’amuser, comme c’est toujours le cas !
Yamato : C’est vrai, c’est vrai.
Mitsuki : Ok ! Faisons en sorte de nous amuser autant que possible, tous les seize !
Tout le monde : Ouais !
*On passe dans un dressing*
*toc toc*
Mitsuki : Momo-san, Yuki-san, vous êtes là ? C’est Mitsuki ! J’ai entendu dire que vous étiez là aujourd’hui, donc je suis venu vous saluer !
Momo : Hé, Mitsuki ! Entre !
*Porte qui s’ouvre*
Mitsuki : Bonjour !
Ryunosuke : Bonjour, Mitsuki-kun.
Tenn : Bonjour.
Mitsuki : Oh ! Trigger, vous êtes là aussi !
Momo : Le styliste avait besoin de voir Yuki et Gaku pour un moment, alors ils ne sont pas là pour l’instant.
Tenn : Sans le faire exprès ils portaient des costumes de la même couleur qu’une idole féminine avec qui on va jouer.
Mitsuki : Oh, les deux ? Vous allez participer au même programme ?
Ryunosuke : Non, mais on leur a dit d’aller voir le styliste pour la même raison…
Momo : Et quand Yuki a vu tous les efforts que faisait Gaku, il a décidé de faire de même. Il a été emporté par la virilité de Gaku.
Tenn : Ils étaient en train de parler à propos de qui devrait changer leur costume et Gaku s’exclama : “Je vais le faire. Ça va être plus difficile pour elle” et il est parti.
Mitsuki : Ahaha, je vois. La virilité de Yaotome a dû être vraiment ardent s'il a réussi un tel exploit.
Ryunosuke : N’est-ce pas ? Ce matin, j’avais eu des problèmes, car le dentifrice était presque fini et Gaku m’a dit : “Ne t’inquiète pas, Ryu ! Tu peux le faire ! Essaye encore une fois, tu peux le faire !” Et il a continué à m’encourager ainsi.
Ryunosuke : Donc, j’ai pressé en utilisant toute ma force, et à la fin le dentifrice est sortie. Je me suis vraiment senti victorieux.
Momo : Kyaaah ! Si puissant, Ryunosuke ! Mais, il est peut-être possible qu’il soit juste trop paresseux pour presser le dentifrice lui-même…
Ryunosuke : Hein, ah bon ?
Mitsuki : Notre vieux croûton utilise aussi cette stratégie. Qui sait, connaissant Yaotome, je pense qu’il était vraiment en train de t’encourager…
Tenn : D’ailleurs, on a un nouveau stock de dentifrice dans le tiroir sous le lavabo.
Ryunosuke : Ah, vraiment ?! J’ai pensé que c’était fini et qu’on devait en racheter un autre !
Tenn : Je te l’ai dit, en plus, que j’ai mis un nouveau paquet sous le lavabo.
Tenn : Gaku et toi achetez de nouveaux paquets à chaque fois que celui que vous utilisez est terminé, donc maintenant, on en a environ cinq paquets.
Ryunosuke : Ahah, désolé ! J’ai du mal à briser l’habitude que j’avais quand je vivais seul.
Mitsuki : C’est pareil pour nous !
Mitsuki : Quand on est à court de quelque chose, on a au moins trois personnes qui en rachètent sans vérifier s’il y a déjà un à la maison. Grâce à eux, on a désormais 15 shampoings et dentifrices encore emballés.
Momo : Aaah ! Que de souvenirs… Quand je suis légèrement ivre généralement, je vais au konbini et étrangement commence à faire du shopping. Pour une raison quelconque, je finis toujours par acheter du dentifrice et des cotons-tiges.
Ryunosuke : Je comprends. Qu'aviez-vous l’habitude d’acheter ? Habituellement, j’achète du déodorant en spray et du détergent…
Tenn : Je comprends mieux pourquoi on a autant de détergent…
Momo : Pourquoi on achète des choses aussi similaires ? C’est ce que j’appelle un mystère…
Mitsuki : Ouais.
Ryunosuke : Peut-être que c’est juste moi, mais quand je suis ivre, j'achète habituellement des choses que je trouvais amusant ou qui m’ont rendues heureux par le passé…
Momo : Des choses que tu trouvais amusant ou qui te rendaient heureux ? De quel genre de chose, tu parles, Ryu-chan ?
Tenn : Donc, inconsciemment, tu essayes de faire remonter d’anciennes expériences… ou quelque chose comme ça.
Ryunosuke : La première fois que ma grand-mère m’a demandé de lui acheter quelque chose, elle voulait du déodorant en spray et du détergent.
Ryunosuke : Ensuite, elle m’a félicité et dit que j’étais un bon garçon… Je crois que c’est pour ça que je continue d’acheter la même chose.
Momo : Waah, c’est peut-être ça !
Momo : Il y a longtemps, je me suis arrêté à un konbini en allant chez Yuki-san quand soudainement, je me suis souvenu qu’on avait plus de cotons-tiges, donc j’étais extrêmement reconnaissant d’en avoir trouvé…
Mitsuki : Je vois. Donc, c’est pour ça que j’achète toujours des timbres au konbini quand je suis ivre.
Ryunosuke : Des timbres ? Tu parles des timbres qu’on met normalement sur une lettre ?
Mitsuki : Oui ! Quand j’étais enfant, j’avais l’habitude d’envoyer des lettres de fan à Zéro ! J’achetais des timbres au konbini près de chez moi, mais j’étais tellement nerveux à chaque fois !
Mitsuki : Je me disais : “La lettre que j’écris va être remise à Zéro. Zéro va lire ma lettre !” Mon cœur battait à tout rompre. Aujourd’hui encore, il m’arrive parfois d’en rêver.
Mitsuki : Aaaah, que c’est nostalgique… ! La première lettre que j’ai écrite avec Iori. Ahah, c’est peut-être pour ça que j’achète des timbres quand je suis ivre.
Momo : Ça doit être à peu près au même moment où tu as pris cette photo ! Tu étais un garçon si mignon, qui avait l’impression d’être si cool déguisé en Zéro dans son costume de “Midnight” !
Mitsuki :  Oui, c’était à la même période. J’adorais tellement ce costume… mes parents l’ont fait pour moi.
Tenn : Tu en as aussi parler pendant le programme. Ils t’ont fait ce costume et Izumi Iori a un peu aidé aussi.
Tenn : Si je me rappelle bien, il a aidé avec le papier d’emballage, le ruban adhésif et les trucs comme ça.
Mitsuki : Oui, oui ! Il a essentiellement aidé à la présentation. Je pense que cela nous a pris un mois pour terminer le plan.
Momo : Un mois ?! C’est beaucoup ! Je peux sentir l’amour pour Zéro !
Ryunosuke : Iori-kun avait quoi… trois ans à l’époque ? C’est incroyable qu’il ait pu aider.
Mitsuki : N’est-ce pas ?! Quand maman et papa travaillaient sur mon costume, il entrait et disait: “Iori veut aider !”
Mitsuki : Je n’oublierai jamais la concentration sur son visage enfantin quand il mettait le ruban adhésif.
Ryunosuke : Je comprends ! Les enfants font des visages si mignons quand ils font de leurs mieux pour faire quelque chose !
Tenn : C’est vrai. Riku aussi était adorable quand il était absorbé par quelque chose, il était tellement concentré.
Ryunosuke : Tiens, c’est rare… Tenn qui loue Riku-kun en présence d’autres personnes.
Tenn : Je suis juste en train du parler du bon vieux temps.
Mitsuki : Riku serait heureux d’entendre ça.
Momo : Entendre vos histoires de grand frère, je me suis souvenu que quand j’étais un enfant, ma sœur avait l’habitude de dire à quel point j’étais mignon puis me mettait des rubans et des fleurs et m’habiller comme une poupée.
Momo : Ensuite, elle m’emmenait au parc, habillait comme ça et on jouait ensemble avec ses amies. J’étais la princesse. Eh bien, je dois admettre que ce n’était pas si mal de s’entendre dire “mignon” autant de fois !
Ryunosuke : Je suppose que c’était normal chez vous, puisque vous avez une grande sœur.
Mitsuki : On faisait ça aussi chez nous, bien qu’on soit des frères ! On avait l’habitude de mettre des rubans que nos parents utilisaient pour emballer les gâteaux sur nos têtes.
Momo : Ahaha ! C’est juste trop mignon ! Je vous aurais certainement acheté.
Mitsuki : Nos clients nous disaient la même chose ! Mais Iori se mettait toujours à pleurer, en criant quelque chose du genre : “Onii-chan est notre idole, vous ne pouvez pas l’emmener !!”
Tenn : ……
Mitsuki : Mes parents m’ont parlé de ça que récemment, et j’ai pas pu supporter… ahaha !
Mitsuki : Je ne suis pas doué à accepter les choses et parfois, je me comporte mal, et pourtant, Iori continue de me supporter quoi qu’il arrive…
Mitsuki : …… Que c’est nostalgique. Iori qui sourit, portant son ruban, mon costume de Zéro fait main, la lettre de fan que j’ai écrite à Zéro…
Mitsuki : Ah, en parlant de lettre de fan…
Tenn : Que s'était-il passé ?
Mitsuki : Eh bien, l’histoire ne s’arrête pas ici.
Momo : Quoi, quoi ? J’ai besoin de savoir !
Mitsuki : Ahah… c’est une longue histoire, donc je pense que je vais la garder pour le projet. Je vais préparer un épisode très spécial !
Fin de la partie 1
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rarougrougrou · 1 year
Note
🔔🔔✨✨🎄✨✨🔔🔔
La route à été longue, mais me voilà mon cher !! :D
J'avoue, j'avoue.. J'ai eu un peu peur de m'approcher, parce que merde tu es TALENTUEUX #pressiondefou 😱
J'apprends à connaitre tes OC comme j'apprends à te connaitre toi et peut être que l'un dans l'autre c'est un peu la même chose.
Alors si tu t'en sent l'envie parle moi d'eux, ou parle moi de toi, que ce soit ce que tu as manger au p'tit dej ou bien tes peurs et tes désirs les plus profond, la musique que tu adore le plus ou bien tes joies et tes peine passé. ou toute autre chose dont tu t'en sent l'envie de partager
Et si tu ne veux rien dire.. dans ce cas garde tes secrets ;)
Je prends congé pour le moment et retourne au pole Nord ❄️❄️ avant que je parte, voici un bon chocolat chaud maison ☕ qui réchauffe les cœurs et les esprits (si t'aime pas le chocolat chaud bin c'est du café si t'aime pas le café bin c'est du thé et si t'aime rien et bin zut !).
Que ta journée soit remplit de joie et si ce n'est pas le cas sache que ton secret santa pense à toi 😉✨
SECRET SANTA! TU ES LÀ ❤
Moh mais non il faut pas avoir peur comme ça, ni avoir la pression! Je suis exigent qu'avec moi même, ça devrait le faire
Alors oui y'a certaines parts de moi dans mes OCs hahaha comme toujours. Si tu as besoin de quoi que ce soit tu trouveras tout dans le #ay'lonit, mais aussi dans #emilianne, #celice et #ysengrin. Y'a mon petit Cráwan aussi que j'ai tendance à oublier, pauvre petit. Et y'a bien évidemment mon post épinglé sur mon profil!
Je peux toujours te faire un résumé le plus concit possible de mes OCs, vu que je me doute que lire ma fic serait très long pour pas grand chose (mais ce serais vraiment avec plaisir que tu ailles lire si l'envie te prends! Et de me donner un avis si tu as envie, mais uniquement si t'as le temps, rien ne urge)
Du coup!
Emilianne : Débarquée courant livre III à Kaamelott, elle a profité de son bon classement à un tournoi pour demander à ce que Arthur accepte de la faire son écuyer. Autodidacte dans le combat à l'épée, elle est déjà douée sans avoir fait ses classes, mais n'a aucune notion de combat à la loyale ou de stratégie militaire au debut de l'histoire. Elle est très studieuse, motivée, voue une confiance aveugle à Arthur. Sa loyauté est et sa plus grande qualité et son pire défaut, car elle empiète sur son propre libre arbitre. On ne sait pas vraiment d'où elle vient, une province latine au sud des alpes pour le plus probable. Elle est aussi très attachée à la foi judaïque, car elle affirme avoir baigné dedans depuis petite. Très gentille et calme, elle n'hésite cependant pas à lever la voix quand cela concerne ses valeurs (cf ses disputes avec Blaise sur la religion où la fois où elle a engueulé Galessin et Dagonet lorsqu'elle les a chopés en train de faire des combats de chien avec Venec). Physiquement, elle est très androgyne, on pourrait la prendre pour un homme aux cheveux longs, mais ça transparait également dans sa manière d'être. Par exemple, Perceval est persuadé qu'Emilianne est un homme qui utilise le nom d'une femme pour une raison qu'il ignore, et la tanne toute la sainte journée pour savoir ce que c'est son "vrai prénom". Socialement, en dehors d'Arthur, elle est très proche de Bohort, car elle retrouve en lui une douceur qui fait défaut aux autres chevaliers, et s'entend bien avec Yvain et Gauvain, qui eux sont totalement fan d'elle car ils ont enfin quelqu'un d'un peu plus jeune à qui parler.
Celice: Domestique au château, elle est l'un des premiers contacts d'Emilianne lorsqu'elle est arrivée à Kaamelott. Celice a juré d'être celle qui l'aidera à s'intégrer au château. Celice est calédonienne, originaire du lac de l'ombre. Elle a voulu faire domestique à Kaamelott pour aider financièrement son père, et a donc commencé la fonction entre ses 15 et ses 16 ans, Angharad lui ayant appris le métier (et à ouvrir sa gueule par la même occasion). Petite rouquine aux yeux sombres, c'est un rayon de soleil, qui sait aussi envoyer balader royalement son monde, y compris les membres de la cours quand elle estime qu'on lui manque de respect ou qu'on se fout de sa gueule.
Ysengrin: Il préfère qu'on l'appelle Ysé, c'est plus simple selon lui. Petit prodige druidique (littéralement, environ 17 ans et il frise à peine le mètre 50), il a grandit dans une forêt a la frontière caledo-orcanienne avec un vieux druide, Feannag, président du corbeau de profession, qui a trouvé le petit quand il savait à peine alligner 2 mots et marcher. Il a finit par l'appeler Ysengrin, dit "le casque qui ricane", car Ysé est un joyeux luron depuis son plus jeune âge. Tout ce qu'il sait de la magie, il l'a appris lui même et l'a ensuite perfectionné avec son grand père adoptif. C'est un grand habitué du rassemblé du corbeau, et tout porte à croire qu'il reprendra le flambeau à la mort de son mentor. Il est spécialisé en métamorphose, les oiseaux plus particulièrement (et surtout le corbeau, bien évidemment), les sorts d'illusion et de protection. Il a appris à ses dépends qu'il n'est physiquement pas fait pour les sorts offensifs le jour où il s'est prit la foudre en pleine poire en voulant l'invoquer sur la colline d'en face. Depuis, il a une magnifique cicatrice qui lui prend tout le dos. Espiègle et farceur, il est LE ENTP, LE sidekick, LE Mushu par excellence. Academical genius but blatantly stupid. Et sa particularité est de prétendre pouvoir voir les âmes, via différentes teintes volutes zt couleurs associées à celles ci. Il aime beaucoup créer des fleurs aux couleurs des âmes qui l'ont le plus marqué.
Cráwan: OC un peu à part car il n'apparait pas à la même epoque que les trois autres zigoto, et fera plus parti de mon comics sur la quête du graal qui se deroulera après les événements d'ay'lonit, Cráwan est le fils adoptif de Wulfstan et de l'OC de Lila, Scirye, une prostituée originaire de Chine, que la saxonne a décidé de prendre sous son aile (ou plutôt, le cas échéant, dans son plumard). Comparé aux autres saxons, Cráwan est très calme et réfléchi, il se rapproche plus de son grand père Horsa (qui selon mon hc a nommé et adopté Wulfstan de la même manière que Wulfstan a nommé et adopté Cráwan). A la fin de l'adolescence, en adantant de prendre le pouvoir le jour où sa mère le lui passera, il est à la charge du commerce maritime et de la flotte saxonne de façon générale.
Je te remercie pour ton chocolat chaud, je le laisserai refroidir avant de le boire mais ce sera de bon coeur 😊
Merci encore pour ton gentil message, je te souhaite une bonne journée à toi aussi, et j'espère que mes descriptions t'aurons aidé, n'hésite pas à me renvoyer un message si tu as besoin de plus de précisions, ou tout simplement, de venir me faire un petit coucou
Des bisous à toi ❤
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jkpfr · 1 year
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Hier soir, elle est passée devant un garçon qui pleurait. Il était assis par terre contre un mur, renfermé sur lui-même, et cachait très mal le bruit de ses sanglots. Hésitante, elle s'est arrêtée à quelques pas de lui, mais il ne l'a visiblement pas remarquée. Pour une raison ou une autre, elle avait beaucoup de peine pour lui, mais sa crainte d'être en retard à la maison la dépassait de loin... alors elle a passé son chemin.
Ce soir, elle est contente ; le prof de maths a laissé sa classe sortir plus tôt. Elle aurait pu en profiter pour bavarder avec ses copines, exceptionnellement, mais elle a décidé de rentrer. Elle se demande si c'est normal. En fait, plus elle avance, plus elle se demande s'il ne va pas trouver un moyen de s'énerver, s'il ne va pas croire qu'elle a séché...
C'est alors qu'elle le revoit – pas lui, le garçon. Exactement au même endroit, il cache une fois de plus son visage contre ses jambes, un peu plus silencieux cette fois.
Il n'a pas dormi là, quand-même.. ? Il ne vit pas dans la rue... si ? Non, non, se dit-elle. Elle l'aurait vu ce matin aussi. Pour une raison ou pour une autre, il est revenu. Au fond, on pourrait dire que « pour une raison ou pour une autre, elle a décidé de rentrer tôt... » Elle ne peut pas reprocher à d'autres de faire des choix inexplicables.
Une fois de plus, elle s'arrête. Une fois de plus, il ne réagit pas. Elle le regarde quelques instants en silence... Peut-être qu'il sait qu'elle est là, car il fait d'audibles efforts pour faire taire ses larmes.
Elle ne sait pas pourquoi ce garçon la dérange. Hier même, elle aurait pu passer son chemin sans y prendre garde, mais quelque-chose a attiré son attention. Quand elle le voit, son cœur se serre... Elle sait qu'elle est sensible, mais elle se bat chaque jour pour ne plus l'être. Est-il une preuve de son échec ? Ça, ça la dérange...
C'est pourtant une pensée différente qui finit par dominer son esprit : « je serai à l'heure. »
Elle décide alors de s'asseoir par terre à côté de lui, et elle reste là, à le regarder, plusieurs minutes en silence.
Tumblr media
Il doit être un peu bizarre, pour décider de l'ignorer aussi longtemps, mais il n'est probablement pas complètement idiot ; en fait, il essaie plus fort encore de retenir ses sanglots, mais ça a l'air d'empirer les choses.
C'est peut-être parce qu'il craque qu'il lève enfin la tête pour la regarder. Il a séché son visage contre son jean, mais ses yeux sont rouge vif.
« - Qu'est-ce que tu veux ? »
Il ne parle pas très fort, au point où il doit s'agir de plus que de se retenir de pleurer. Il doit être timide.
Elle est un peu surprise qu'il lui parle enfin, alors elle hésite quelques instants avant de répondre :
« - T'as l'air triste, alors forcément, je me demande ce qui va pas. »
Il la regarde comme si c'était elle qui était bizarre, et tourne lentement la tête pour fixer ses propres jambes, puis marmonne :
« - Forcément.. ?
- Quoi ?
- Forcément de rien du tout. Plein de monde s'en fout.
- Oh. »
Elle hésite une fois de plus. Elle peut facilement s'imaginer qu'il se sent isolé à l'école, ou quelque-chose comme ça. À voir enfin son visage, elle réalise qu'il est un peu plus âgé qu'elle, mais il ne doit pas être beaucoup plus vieux. Peut-être un an, maximum deux ans de plus.
« - C'est pour ça que tu es triste ?
- ...Non. »
Il tourne encore plus la tête, pour ne pas la regarder. Elle reconnaît ce « non, » c'est un non qui veut dire « j'ai réalisé que c'était un peu oui alors que j'étais en train de le dire. » Elle continue néanmoins...
« - Alors pourquoi ?
- C'est... c'est n'importe quoi. Je vais pas raconter mes problèmes à une gamine que je connais pas. »
Une gamine ? C'est un peu condescendant, non ? C'est ce qu'elle se dit, mais sa voix contient tellement de peine... qu'elle n'arrive pas à ressentir quoi que ce soit d'autre envers lui.
« - Moi, quand je me sens seule, j'aimerais bien que quelqu'un me laisse lui raconter tout ce qui va pas.
- ... »
Quelques secondes s'écoulent, puis un gros sanglot lui échappe.
« Pour une raison ou pour une autre, » d'un coup, elle tremble.
« - Je peux vraiment.. ?
- Oui ! »
Est-ce qu'elle est cruelle ? Quand elle réalise qu'au lieu de s'énerver, il pleure plus fort, elle se sent rassurée. Elle se sent mieux... elle n'a pas de peine à attendre qu'il se calme un peu avant de continuer à parler.
« - … Ma maman me manque. »
En guise de ponctuation, il choppe son propre visage avec violence, comme s'il regrettait ce qu'il vient de dire. Pourtant, quand le cœur de la jeune fille se met à battre plus vite, ce n'est toujours pas par peur.
« - Elle est partie ?
- Elle est... elle est... morte. Il y a longtemps.
- Oh, je suis vraiment désolée de l'apprendre. »
Elle secoue de la tête... oui, c'est vraiment très triste. Elle ne sait pas pourquoi sa réaction le fait grimacer.
« - Moi non-plus, je n'ai pas ma maman. Mais je ne me souviens pas d'elle, et je ne sais pas ce qui lui est arrivé.
- Hein ? »
Il fronce les sourcils et la regarde droit dans les yeux. Quoi, il ne la croit pas ? Enfin, ce qui compte, c'est qu'il pleure un peu moins fort.
« - … J-Je vois. Alors peut-être qu'on se comprend un peu. »
Il détourne une fois de plus la tête, mais qu'il dise ça, ça lui fait plaisir.
« - Après, si tu es triste parce que tu es en deuil, je ne peux pas forcément comprendre complètement, mais...
- Je ne sais pas si c'est pour ça que je pleure.
- Ah ? »
Il cache une fois de plus son visage contre ses jambes. Elle est obligée d'approcher sa tête pour mieux l'entendre.
« - J'ai peur.
- De ? »
Il hésite longuement. Elle ne peut pas s'empêcher de regarder l'heure sur sa montre... mais ça va, elle est encore dans les temps.
« - Mon père.
- ...Oh. »
Elle... rigole.
Elle rigole, et ça les choque visiblement tous les deux.
« - Moi aussi !
- Quoi ?
- J'ai même pas le droit d'être dehors ! Mais si je rentre tôt, il va dire que je lui mens, et que j'ai séché un cours. »
Le garçon ouvre grand la bouche, et quand il lui répond, elle est surprise d'entendre sa voix normale.
« - Papa, par moments il est extrêmement strict sur nos horaires, et par d'autres il rentre super tard le soir, et je ne sais jamais s'il va me traiter comme un... un abruti d'avoir été trop sage, ou m'engueuler pour ne pas avoir respecté toutes les règles quand-même.
- P-Pareil, un peu. J'essaie d'apprendre par cœur les règles, mais des fois, j'ai l'impression que quoi que je fasse, il va s'énever.
- Est-ce qu'il te frappe ? 
- Euh... »
Tout d'un coup, le garçon s'est emballé, et tourné vers elle, la main par terre pour se rapprocher d'elle. Il ne pleure plus, et la regarde une nouvelle fois droit dans les yeux. Elle s'imagine encore une fois que c'est l'élève un peu bizarre, à l'école.
Elle est un peu embarrassée... Mais il a l'air tellement sincère... Qu'elle fait un effort.
« - Pas trop. Enfin, pas souvent. En-enfin, pas vraiment. Ça arrive, mais j'irais pas dire « mon père me frappe, » c'est... je pense pas que ce soit ça, tu vois ?
- Même s'il te frappe que des fois, c'est pas juste. »
Elle sursaute. Il... Il lui a mis les larmes aux yeux.. ! Qu'est-ce qu'il lui prend ?
« - Je déteste me faire frapper. Ça me donne pas envie qu'une fille plus jeune que moi se fasse frapper. »
Il la traite vraiment comme si elle était beaucoup plus jeune.
« - J-Je... C'est vrai... Je trouve que c'est pas juste.
- Je... suis désolé. »
Il fixe le sol entre eux, cette fois.
Elle se trouve légèrement troublée. Ce qu'il dit, ça l'énerve d'une manière qu'elle a du mal à comprendre – mais en même temps, son cœur bat fort à l'idée d'être tombée sur quelqu'un qui la comprend.
Elle ne sait plus quoi dire. Elle hésite... hésite... hésite encore... Et c'est lui qui coupe le silence.
« - Il est quelle heure ? Tu vas être à l'heure à la maison ?
- Han ! »
Rougissant, elle regarde à nouveau sa montre. Quand elle voit qu'elle est pile dans les temps... elle pousse un long soupir.
« - Oui... ça va... il faut que j'y aille, par contre.
- D'accord. »
Elle se lève immédiatement et replace son sac correctement sur son épaule. Il reste assis par terre, la fixant d'en bas, et elle réfléchit à toute vitesse... elle veut lui dire quelque-chose avant de partir.
Mais quoi ?
Quelle est la bonne chose à dire ?
« - … Et toi ? Tu ne vas pas avoir de problèmes ? »
Pour la première fois, il sourit.
« - J'en sais rien. »
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lilias42 · 2 years
Note
17 et 19 pour le 3H meme ?
Bonjour ! Merci beaucoup pour la question ! Pardon de répondre aussi tard mais, je trouvais ça un peu plus intéressant d'étoffer le classement avec quelques réflexions plutôt que de faire une liste à la Prévert mais, si c'est trop long, j'ai mis les noms des personnages en gras pour qu'ils soient facile à retrouver et lire la liste plus vite.
17 - Rank the Black Eagles from your favorite to least favorite. / Classez les Black Eagles de votre préféré au moins préféré.
Bon ! On ne va pas se mentir, c'est la maison que j'aime le moins (si je devais faire un classement, les lions et les cerfs se partagent la première place, l'Eglise la seconde et les aigles sont troisièmes) avec des persos que j'adore, d'autres que je déteste car ils méritent de finir dans une poubelle et d'autre qui sont "meh" tiers. En plus, je ne suis pas bien fan de leur dynamique de groupe qui est plombé par le fait qu'ils doivent être utilisable sur CF et SS : ils ressemblent plus à un rassemblement de gens qui ont très peu en commun et qui s'allient car, ils ont des intérêts commun ("tu vas t'en prendre une Delagarde !" sur SS, et "conquête du monde pour la gloire de Delagarde !!!" sur CF). ça peut marcher mais, c'est pas celle que je préfère. Le classement a donc été assez facile à faire et est représentatifs des différences d'estime que j'ai entre les personnages :
1 = Ferdinand : Ce jeu est trop sévère avec lui ! J'adore que ce soit un véritable rayon de soleil ambulant, qui aime son pays sans être nationaliste et vouloir conquérir tout le monde (CF Ferdinand ? Quel CF Ferdinand ? C'est pas un agarthan là pour faire croire à El que tout le monde ne s'est pas tiré ?), qui se soucie des autres et de sa classe... même si le jeu en fait les trois quart du temps une grosse blague en appuyant sur le fait qu'il soit envahissant. Oui, il peut l'être et il doit travailler là-dessus mais, c'est souvent le dindon de la farce (support A et A+ avec Hubert, et toute la ligne avec Delagarde, je vous hais...). Enfin, c'est quelques balles perdues vu que les AdJ ont écopé du pire scénaristes en personnage (à mon avis) alors, c'est facile de séparer le bon grain de l'ivraie quand je l'écris.
2 = Petra : elle est si forte ! J'aime beaucoup à quel point elle est sage, calme et droite, surtout pour son âge ! Elle a quinze ans au début de l'histoire ! Elle est à peine plus vieille que Lysithéa ! Et pourtant, elle gère son affaire ! Bon, on sait tous d'où ça vient : être otage politique à Adrestia, ça force à grandir plus vite, surtout qu'elle ne parlait pas la langue de ce pays donc, elle a dû survivre en condition hostile. Et malgré ça, elle se dresse toujours contre l'Empire et fera tout pour rendre sa liberté à son pays ! (encore une fois, quelle CF Petra ? Elle s'est barrée en Brigid et prépare la révolution là-bas ! Ou alors, elle fait de l'infiltration pour la résistance) Je trouve vraiment qu'elle est très agréable à voir évoluer et dans ses supports ! (en plus, en combat, elle esquive tout si elle ne tue pas ses ennemis avant !)
Ici, il y a vraiment le duo de tête qui domine tout le monde. Pour les trois suivants, c'est plus une zone de flou.
3 = Linhardt : j'aime beaucoup sa répartie et sa manière assez direct de dire les choses et... et tout compte fait, si on regarde ses supports (Annette, Petra, Caspar, Bernadetta, Dorothéa...) il donne souvent des conseils aux autres. Bon, niveau mise en pratique, c'est nul et il a aussi zéro pointé en aide mais ça, c'est parce qu'il est paresseux. Sinon, il les conseille et les aide, et a souvent des mots très sensé (même l'agarthan assoiffé de sang qui le remplace sur CF garde sa neurone active, c'est dire). En plus, son côté chercheur me plait beaucoup, ayant moi-même fait de la recherche et je confirme, quand vous êtes à fond sur votre sujet, vous pensez à ça matin, midi et soir, et vous pouvez rapidement partir en roue libre sur le sujet tellement vous êtes dedans. Le problème de Linhardt, c'est qu'il est frappé par le mal des AdJ : le "perso-blague". C'est un personnage de blague et il faut surement pas aller chercher plus loin, notamment avec le fait qu'il dorme tout le temps et sa paresse poussée à l'extrême. Honnêtement, il se réveille quand je l'écris, et il dors même beaucoup moins après l'ellipse pour qu'il soit l'érudit caustique avec une vision très terre-à-terre des choses qu'il pourrait être. J'aurais aussi aimé que son côté "déteste le sang et la mort" soit plus mis en avant, notamment dans son soutien avec Caspar où ça aurait pu donner un super soutien. D'ailleurs...
4 = Caspar : cet homme est un idiot, et je l'aime pour ça. C'est pas comme Lambert où là, sa crétinerie m'énerve. C'est un idiot mais, le jeu le sait, les personnages le savent et Caspar lui-même est au courant donc, quand il fait quelque chose de stupide, c'est montré comme stupide. Je ne me tape pas la tête contre le mur en me disant "non, c'est pas touchant, c'est stupide !" comme avec la scène de la promesse. Et même s'il n'a clairement pas inventé la poudre, il garde un sens moral et de la justice à toute épreuve (là aussi, dans CF, c'est un agarthan, lui se démène dans la résistance et s'est barré chez Dimitri) même s'il faut qu'il apprenne la nuance et la relativité des choses avec Ashe et Catherine, il tient à ses amis (même si le côté perso-blague n'aide pas, notamment pour son amitié avec Linhardt) et fait ce qu'il pense être bien pour eux, même s'il se gourre parfois. Vraiment, on le prend un poil plus au sérieux tout en sachant qu'il reste stupide, ce serait un très bon perso d'homme des cavernes tout gentil et fonceur avec ses poings (et ses attentions pour Rhéa sont toutes super touchantes sur SS ! [prend ça dans la gueule CF !!!])
5 = Bernadetta : je l'aime bien... mais faut bien faire le tri. J'avoue que ses hurlements la rendent très difficile à supporter, et il joue souvent en la défaveur des personnages. Je vais peut-être pas me faire que des copains mais, je n'aime pas du tout son support avec Félix vu qu'elle passe la moitié de son temps à hurler qu'il lui fait peur. Idem pour celui avec Ingrid, il aurait pu être très touchant si Ingrid ne la forçait pas à s'entrainer et ne défonçait pas sa porte, surtout que ce n'est pas son genre hors ses amis d'enfance ! En fait, les deux seuls fois où ça marche pour moi, c'est dans ses soutiens avec Caspar et Ferdinand car, ils peuvent être envahissants donc, ça colle. Mais si on trie à nouveau le bon grain de l'ivraie, c'est une personne très gentille, très créative et qui pourrait faire de grandes choses avec les autres si elle sortait de sa coquille, ce qu'elle arrive à faire sur SS pour de bonnes raisons (idem, c'est un agarthan sur CF, elle s'est tirée chez Dimitri et combat aux côtés du faerghus four vu qu'elle s'entend bien avec trois de ses membres). J'aime beaucoup notamment ce côté artiste qui est dans sa bulle mais, qui peut utiliser son talent pour aider les autres, comme dans son soutien avec Léonie.
Et maintenant, c'est la fin des persos sympas et le début du fond de la poubelle :
6 = Hubert : fond de poubelle mais, le dessus quand même. En fait, c'est plus une sorte d'amour-haine : j'adore le voir exulter d'être méchant et surtout, l'assumer jusqu'au bout de l'être. Comme pour Caspar, le jeu assume ce qu'il est et n'essaye pas de le cacher sous une tonne d'idiotie. Alors, j'aime le voir assumer d'être dans les pires êtres humains de Fodlan prêt à tout pour arriver à ses fins de manière continue... mais j'aime aussi le défoncer à grands coups de savate quand je l'affronte. C'est pour ça qu'il est dans la poubelle mais, en haut.
7 = Dorothéa : Déesse... elle tombe vraiment bas celle-là... en fait, à la base, je l'aimais bien, je trouvais même son support avec Ferdie assez bon et je les shipais ensemble. Je voyais surtout ce que le jeu montrait / mettait en valeur : une pacifique qui n'aimait pas la guerre, et qui pleurait même ses adversaires tombés au combat comme avec Ferdinand. Puis, j'ai plus lu ses supports, ou mieux, et comment dire qu'elle a fait une chute vertigineuse de "je t'aime bien" à "non mais ne m'approche pas". En fait, je crois qu'ils ont tenté de mettre trop de choses sur un seul et même personnage : c'est la roturière, la chasseuse d'or, l'anti-guerre, la fangirl de Delagarde, l'ancienne mendiante, l'hypocrite, la sans le sou qui doit assurer son avenir, la diva connue de tous, la diva qui a dû s'abaisser à faire des choses peu enviable pour survivre, une générale d'armée... ça fait beaucoup pour un seul personnage et le problème avec elle, c'est que les pires côtés s'accumulent et court-circuitent les bons. Car pour les bons, on a juste Manuela qui est à côté, qui est bien plus sympathique et drôle à suivre, a des raisons plus compréhensibles de se plaindre de sa vie amoureuse (c'est compréhensible qu'elle ait envie de vivre le grand amour, même si elle doit apprendre que ça ne fait pas tout, et surtout elle ne cherche pas son prince charmant pour avoir un plan retraite !). Dorothéa en ressort pour moi comme une personne très hypocrite et vu que c'est devenu une composante tellement importante de son personnage, je ne peux plus voir aucun de ses supports sans y penser. Le seul à peu près sauf c'est celui de Bernadetta, et encore... mais je déteste absolument son soutien avec Félix et Ingrid (leur paralogue avec) qui ressemblent trop à du harcèlement, et je n'aime pas non plus son soutien avec Petra (je me plaint que Sylvain semble drager Lysithéa alors qu'elle a 15 ans donc, même traitement pour Dorothéa avec Petra, leur soutien C est d'un lourd !). En plus, c'est la fan numéro 1 de Delagarde alors, je l'aime encore moins à cause de ça (au point que dans Bye, elle reste avec El tout en étant mise en opposition à un soldat OC du nom de Karl qui est pratiquement sont opposé [et le partenaire de résistance de bye!Petra dans bye!CF] et dans CF, c'est quasi un accident si elle rejoint la résistance), et Nopes n'a rien arrangé de ce point de vue là, même si j'essaye de ne pas trop me faire influencer par cette benne à ordure (ou alors, juste pour les trucs mignons, comme quand Rodrigue dit à Félix qu'il ne lui donnera pas de sa part, ça me fait dire que peut-être que quand il était petit, lorsqu'il avait fini son assiette ou ce qu'il aimait dedans, Félix avait tendance à demander une partie de sa part à son père, surtout que Nopes confirme qu'ils aiment les mêmes choses en terme de nourriture). Donc, déso pas déso Doro mais, tu restes au fond de la poubelle avec ton idole, c'est à dire...
8 = Delagarde... bon... à la vue de ce que j'écris sur mon blog, je crois que j'ai même pas besoin d'expliquer pourquoi je la hais cette dictatrice, impérialiste, raciste, nationaliste, violente, sanguinaire, orgueilleuse, autoritaire, madame-je-sais-tout, égocentrique, égoïste, grosse gamine, paresseuse, stupide qui croit tout savoir sur tout alors qu'elle ne sait rien et chouchoute évidente des scénaristes... oups. Bon bah au moins, c'est résumé. Niveau fin fond de la poubelle avec dix tonnes de déchets au-dessus pour Delagarde.
9 = Jéritza : ce personnage est le pire du jeu, fin du débat. Il n'a aucun sens dans son caractère qui adore trucider tout ce qu'il approche tout en adorant les chatons (avec la pire double personnalité que j'ai jamais vu écrite) corromps tout ce qu'il approche, son histoire avec Mercedes est mal fichue, et le moindre de ses supports pourrit le perso avec qui il parle. En plus, c'est un ennemi ridicule et mal écrit qui aurait pu être mille fois plus effrayant si on lui avait fait tout bêtement fermer sa gueule : l'ombre de la mort qui obéit sans rien dire est bien plus effrayante que tous les discours "mwah ! ah ! ah ! J'aime tuer des gens et je suis maléfique ! Je suis la mort en personne !" du monde, surtout si on avait eu une cinématique pour bien instaurer sa dangerosité (mais bon, jeu fauché, l'heure du thé était plus importante et il fallait tout doubler, tout ça...). En plus, comme je l'ai déjà dit quand j'ai présenté des couvertures pour mes WIP, à mon avis, ils se sont trompés de casting pour le chevalier macabre à mon avis, Glenn aurait fait un bien meilleur candidat sur tous les points, que ce soit son corps quasi mort qui soit transformé en marionnette par les agarthans, ou comme soldat amnésique là car il n'a pas le choix et retrouve petit à petit ses souvenirs ou non. Enfin bref, un personnage à laissé tout au fond de la benne à ordure avec son impératrice Delagarde.
Et voilà ! Je crois que tout le monde est là, on peut passer à la question suivante ! (Monica ? Quelle Monica ? Elle est morte et dire qu'elle est jouable reviendrait à faire de la nécromancie, je me refuse à un tel sacrilège)
19- Rank the Golden Deer from your favorite to least favorite. / Classez les Cerfs d'Or de votre préféré au moins préféré.
Bon, ici, ça ira moins dans le sang car, je les aime tous - c'est même ma maison de coeur - même si l'un d'entre eux revient de loin, voir de très loin. Ils sont donc à peu près tous dans le même niveau d'amour avec juste quelques degrés de différences. En fait, les cerfs sont ma maison de coeur où je voudrais aller si un jour, par un anomalie cosmique, j'atterrissais dans le jeu à GM car, ils sont tous à peu près bien dans leur tête ou avec des problèmes qu'ils peuvent résoudre par eux-mêmes, même si Byleth n'est pas là (comme on le voie avec l'évolution de Claude hors VW + laissez-moi penser que quand Marianne s'enfuit si elle meure pendant l'académie, ses amis vont la retrouver et l'aident à aller mieux !), là où les lions forment la maison que je préfère écrire, justement parce qu'ils sont plein de problème à résoudre et qui sont bien imbriqués ensemble. Enfin bref, passons au classement !
1 = Claude : je l'adore mon Claude !!! Bon, que ce soit mon tout premier seigneur avec qui j'ai découvert le jeu aide surement mais, j'aime beaucoup son personnage. Il a l'air d'un intriguant sur le coup mais, dans le fond, c'est quelqu'un de très gentil et surtout, qui sait se remettre en question ! (j'avoue que je suis tombée dans le panneau quand Flayn refuse de parler et qu'on a une option de dialogue, j'ai dit qu'il fallait être plus direct avec elle pour rire, et j'ai beaucoup aimé sa réaction ! On te voie Claude !) J'adore aussi sa curiosité et le fait qu'il cherche tout le temps à en savoir plus sur tout et j'avoue, ça touche mon coeur de chercheuse ! Sa route aurait pu être mieux écrite, et même bien mieux, et ça aurait été mieux s'il assumait à un moment qu'il est almyrois et s'ouvre à ce sujet à ses amis mais ça, au pire, je rectifie le tir toute seule. En plus, j'aime bien reconstruire le passé d'un personnage par des détails, même si je peux en perdre de temps en temps (j'ai passé un moment à croire que Tiana était une mère correct avant d'en revenir). J'aime aussi beaucoup sa relation de confiance avec Dimitri (j'avoue que je peux les shiper tous les deux à l'occasion) et je pense que si le jeu ne les autorise pas à collaborer plus directement, c'est que ça arriverait sur CF là, c'est bon, y a pas match, Delagarde perd en moins d'un an ! Enfin bref, j'adore ce rayon de soleil qui joue au roublard mais qui est dans le fond adorable !
2 = Marianne - l'âme si douce de GM ! Elle est toute triste tout du long mais, on comprend pourquoi elle est dépressive et comment elle en est arrivée là ! Elle est persuadée que sa lignée est maudite et a de bonnes raisons de le penser, surtout qu'elle a perdu ses parents (et de mémoire, à cause de son emblème) mais malgré cela, elle reste quelqu'un de profondément gentil, doux et bon avec les autres, même si elle n'est pas très douée en communication humaine vu que les autres humains qu'elle a croisé semblait plus l'insulter qu'autre chose. Là aussi, faut qu'elle sorte de sa coquille pour qu'on le voie et qu'elle se développe (son soutien avec Ignatz est juste trop mignon et un de mes principaux ship pour elle avec Dimitri, j'adore aussi leur soutien, ça fait vraiment "deux êtres fichus dans leur tête qui se trouvent et arrivent à s'en sortir ensemble") mais, la voir aller mieux dès après l'ellipse rien que dans son design est tellement satisfaisant ! En plus, elle permet de montrer que non, l'Eglise de Seiros n'est pas maléfique, arrêtez de projeter le catholicisme dessus SVP ! (ça aurait été cool d'ailleurs un soutien entre Mercedes et elle d'ailleurs) En plus, c'est une amoureuse des chevaux, ça lui fait gagner des points !
3 = Ignatz - notre artiste dans l'âme ! J'avoue que j'étais étonné quand j'ai appris que beaucoup de gens le détestait ! De ce que j'ai compris, c'est parce qu'il parle trop de son rêve de devenir artiste et qu'il semble se tirer une balle dans le pied tout seul mais bon, j'ai envie de dire, beaucoup de support tourne autour d'une caractéristique d'un perso et insiste dessus, sauf quelques exceptions. En plus, je trouve cela crédible : Ignatz dit que son père n'aime pas qu'il peigne (au point qu'Ignatz a peur qu'il découvre qu'il peigne, superbe ambiance familiale) et qu'il veut qu'il devienne chevalier vu que son grand frère (nommé Warren dans mes histoires avec qui il a une bonne relation fraternel, Warren étant dans les fans n°1 de son petit frère) va reprendre leurs affaires. Même si Ignatz a un véritable talent, la voie d'artiste est une voie difficile où le succès n'est pas souvent au rendez-vous alors, c'est plus "safe" de devenir chevalier. Il peut bien sûr faire les deux en même temps mais, Ingrid aussi a ce dilemme, elle reconnait qu'elle n'a jamais parlé de son rêve de devenir chevalier à son père et elle se reçoit moins de haine pour ça (d'ailleurs, une certaine Fic Flashy a donné l'histoire d'Ignatz à Ingrid, tout en défonçant Ignatz au passage, chercher l'erreur). Mais en dehors de ça, c'est un homme gentil, attentionné envers les autres, qui pense à ses amis et veut les aider, et travailleur. J'aime bien aussi sa relation avec Raphaël, même s'il a dû mal à lâcher la culpabilité qu'il ressent vis-à-vis de sa famille car, c'est ses parents qui auraient dû être dans ce convoi et se faire tuer, pas ceux de Raph et Maya. Et déesse que j'aime son soutien avec Marianne ! Il est si mignon tout plein ! En bref, un perso que j'aime beaucoup et que je trouve adorable !
4 = Léonie - elle est tellement forte ! Bon, faut passer son "Capitaine Jeralt !!! <3" vu qu'il ne mérite aucune attention de personne mais, en dehors de ça, c'est une femme déterminée qui fait tout pour accomplir ses objectifs en travaillant pour les atteindre (elle attend pas d'épouser le bon bonhomme pour faire son plan retraite, pas vrai Doro ?). Bon, j'avoue, j'ai eu du mal quand elle nous a lâché au calme après la mort de Jeralt "t'as pas l'air d'aimer ton père et de toute façon, je suis meilleure pour lui que toi ! Nah ! >:( " et là, j'avoue, première partie, j'aimais encore Jeralt à l'époque, j'étais en mode "ok, je te déteste". Mais une fois passé ça, on voie à quel point elle tient aux autres, même si elle leur secoue les prunes quand ils tournent autour du pot et quand elle va trop loin, elle sait s'excuser, ce qui est très appréciable de sa part. Elle prend aussi soin des autres, comme dans son soutien avec Lysithéa (cherche pas Lysi, t'es la petite soeur du groupe). Ses aspirations sont très terre à terre, et on comprend pourquoi elle agit comme ça, surtout pour tout ce qui tourne autour de l'argent. Elle a pas un rond, elle le sait et le jeu aussi alors, il agit selon cette donnée, ce qui est une donnée que j'aime bien voir traité, et pas faire comme si tout le monde avait de l'argent magique à dépenser. Je sais que je n'ai joué qu'à un seul autre jeu FE (Awakening) mais, je la trouve bien mieux géré qu'un Donnel par exemple (et je sais pas pour Sully, j'ai pas joué avec elle donc, je n'ai pas lu ses soutiens), même si je le trouvais assez mignon aussi dans son genre (notamment dans son soutien avec Miriel). En fait, son plus gros défaut, c'est d'être autant rattachée à Jeralt qui ne mérite pas son admiration mais sinon, Léonie est vraiment un bon personnage pour moi (et j'adore son paralogue ! Ses interactions avec Linhardt et Indech sont justes parfaites, que ce soit dans le comique ou le sérieux !)
5 = Raphaël : un autre idiot qui adore manger ! Je sais que de tous les leicesters, c'est le plus perso blague de tous mais, je l'aime bien le grand frère nounours des cerfs. Il est un vrai potentiel gâché car, il a le fond pour être un excellent personnage : ses parents sont morts tués dans des querelles entre nobles auxquelles ils n'avaient demandé, il est tout seul avec son grand-père et sa soeur, et il est dans la panade financière sans nom mais, il reste joyeux, positif, optimiste et il fait tout pour aider ses amis. D'ailleurs, son support avec Dimitri aurait pu être excellent si le jeu avait décidé de le prendre sérieusement, notamment sur la vengeance où Raphaël aurait eu deux trois trucs à dire dessus avec Dimitri vu que leur approche sont aux antipodes l'une de l'autre (même si la situation de Raphaël est moins compliqué que celle de Dimitri). C'est surement à mettre sur le compte de son côté gros benêt mais, ce mélange "tragique mais, la vie continue alors, sourions gaiement et concentrons nous sur le présent" marche bien je trouve. Il faudrait juste que le jeu arrête de l'utiliser comme une blague. D'ailleurs, dans plusieurs de ses soutiens, c'est relativement bien gérer. Je pense notamment à son soutien avec Lysithéa que j'adore et que je trouve tout doux, comme leur fin, même si elle est douce-amère. Il dit aussi pas que des trucs idiots dans le tas, comme quand il dit à Lorenz qu'il devrait être capable de parler à des gens très différents de lui. J'aime bien aussi son duo avec Ignatz, il tient tellement à son ami d'enfance ! ça aurait été bien que ce soit plus exploré / mieux traité par le jeu mais bon, tant pis. En tout cas, je l'aime beaucoup pour tout ce potentiel caché et sa gentillesse sans borne qu'on voie !
6 = Hilda - la meilleure des secondes / alliée en chef du jeu à mon avis ! Contrairement à Hubert (et aussi Dedue), elle est fidèle à Claude mais, on voie cette fidélité se construire avec ce qu'ils vivent ensemble à l'écran, et surtout elle garde sa tête sur les épaules ! Elle appelle Claude sur qu'il fait, le taquine, pose des questions, garde ses propres opinions... elle ne le suit pas sans rien dire ou redire et je trouve cette relation plutôt saine et constructive pour les deux (je les shipe aussi ensemble justement à cause de cette relation d'égal à égal qu'ils ont depuis le début entre eux). Bon, Hilda n'est pas un ange, et sa paresse légendaire pourrait mieux passer pour moi si on résolvait sa manière de voir les almyrois dans l'histoire principale, pas dans un support mais bon, les persos secondaires doivent passer par-là, comme Ingrid avec son racisme bien plus fort, là où Hilda a plutôt un racisme ordinaire, soit un ensemble de clichés et d'idées reçues sur les almyrois. Sa paresse pourrait être énervante mais, elle se fait appeler assez de fois dessus et reconnait que c'est un défaut avec son côté superficiel, surtout qu'elle s'en débarrasse dans ses fins en ouvrant sa propre école d'artisanat où elle est la directrice et la prof principale. J'aime justement beaucoup son soutien avec Seteth justement parce qu'elle travaille là-dessus et celui avec Sylvain, même si je trouve que son soutien avec Ferdinand fait vraiment passer Ferdie pour le dindon de la farce malheureusement. Sinon, j'avoue que je suis faible à la blague du perso qui a l'air délicat mais, qui a une force de dingue !
7 = Lysithéa : faites entrer le petit génie de GM ! Et surtout la petite soeur des cerfs qui déteste l'être. Bon, ça se comprend qu'elle n'aime pas être traité comme une gamine, ce qui se comprend encore plus quand on sait qu'elle a très peu de temps à vivre. L'apprendre permet aussi de mieux comprendre pourquoi elle agit ainsi et est aussi pressée dans ses études. Mais je dois avouer que l'entendre répéter ad nauseam "traitez moi comme une adulte-euh ! Je ne suis pas une gamine !" ne m'ont pas trop plu, surtout avec son côté autoritaire qui la fait parfois passer pour une petite cheffe. Il y a des supports où ça marche ultra bien comme celui avec Raphaël mais, c'est assez lourd à force qu'elle rappelle tout le temps qu'elle n'est pas un bébé. C'est pour ça que j'adore son soutien avec Catherine où on sort de ce cadre et où elle trouve quelqu'un avec qui elle peut s'autoriser à se relâcher un peu car, elle accepte d'avoir une sorte de soeur ainée (fanon de curieuse : la famille Ordélia est une lointaine branche des Charon, les deux descendants de deux soeurs bâtardes de la guerre du lion et de l'aigle qui ont réussi à faire élever leur maison en maison noble pour tout leur service rendu [ce qui fait que l'emblème de Charon de Lysithéa est naturelle selon moi car, l'emblème de cette famille se raréfie très peu comparé aux autres pour des raisons que je raconterais dans le billet de Charon {promis, un jour, je vais en ressortir un autre de billet sur les Braves}]) Mais sinon, quand on enlève tout ça, c'est une femme intelligente, déterminée, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, travailleuse et qui sait ce qu'elle veut. Et j'avoue que voir sa haine de l'Empire est à la fois très compréhensible vu ce qu'ils lui ont fait, la rend d'autant plus touchante vu ce qu'elle a dû vivre (elle est quand même grosso modo un sujet test pour El), et me fait grincer les dents à cause des gens qui la décrivent comme aigle honoraire (son soutien avec El n'existe pas).
8 = Lorenz : alors lui, il revient de loin ! Mais de loin ! Il a fait le chemin inverse de Dorothéa en fait ! Je le trouve même trop bien pour elle ! De base, je ne pouvais pas le supporter, mais je devais quand même le supporter pendant les cinématiques avec la grosse envie de l'étrangler, surtout que je n'aime pas du tout son design, il a la tête du prétentieux qui - comme le dirait une copine - va se faire mettre la tête dans la poubelle à la récré ! Surtout que les autres cerfs semblaient autant l'apprécier que moi. Je ne voulais pas le supporter en mission alors, je l'ai mis sur le côté dès que possible et remplacer par Sylvain (au moins, j'avais à subir son côté Chad que dans les supports, et j'ai eu de la chance d'avoir celui avec Marianne et Hilda dans les premiers, ce qui m'a aidé à apprécier son personnages), j'ai même pas fait son paralogue et c'était un poids mort lors du combat contre les bandits post-ellipse car, je ne l'avais pas du tout entrainé. Maaaaiiiis... ce qui l'a sauvé de la détestation, c'est justement le post-ellipse et l'entrée en guerre. Il avait toujours son côté insupportable mais, il semblait plus se soucier de l'Alliance et de ses habitants plutôt que de son titre, et comme Hilda, il entrait en contradiction avec Claude. Il ne se laissait pas faire et je trouvais que ses arguments avaient du sens, surtout vu sa situation : comme Ordélia, ses terres sont justes à côté de l'Empire. D'accord, Gloucester est riche mais, surement pas assez pour faire face à tout un empire alors, c'est logique qu'il tente de se mettre dans les petits papiers de l'Empire, histoire de ne pas se prendre un coup de hache dans la tête. Son père a l'air d'être une belle enflure mais, Lorenz arrive à grandir en-dehors de lui pour se soucier de l'Alliance en général et pas juste de lui, et j'ai beaucoup aimé cette évolution de personnage. Très clairement, il ne partirait pas en vacances avec Claude mais, j'aime bien aussi cet aspect : ils ne s'adorent pas mais, ils se respectent sont prêts à travailler ensemble et à mettre leur différence de côté pour le bien commun. C'est aussi pour ça que leur trio avec Hilda est très drôle et rafraichissant / agréables comparé aux autres trios, ils s'entendent tous de manière assez récentes et ils arrivent à fonctionner malgré leurs différences d'avis ou de caractères. Et en dehors de Claude, Lorenz se soucie toujours beaucoup des autres personnages, en particulier des roturiers avec qui il a de bonnes relations, surtout Léonie, et j'aime bien qu'il propose limite l'emploi de ses rêves à Ignatz pour ménager la chèvre et le chou de son ami que sont son père et son amour de l'art ! Vraiment, le personnage revient de loin ! Peut-être que ça aurait été plus fort que même en VW, il rejoigne toujours l'Empire pour montrer la division au sein de l'Alliance mais bon, il aurait fallu inventer un autre perso pour les cerfs utilisables uniquement post-ellipse, et les scénaristes sont mortellement allergiques à l'idée même de rendre Judith jouable donc, tant pis (Cyril ? C'est le petit de l'Eglise ! Il est bien mieux là bas avec sa maman Rhéa !).
Et voilà ! Normalement, tout le monde est là ! J'espère que cela répond aux questions correctement et que c'est compréhensible ! Merci beaucoup !
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Mon Passé
Mon Présent
Mon Avenir
Pour Résumer
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Mon Passé
Pour
Ma Future
Concernant ce que tu as/peut/pourras lire ce n'était que deux mots que j'assume (maintenant) pleinement car il ne sont que deux definitions véridiques d'une réalité dont maintenant je me refuse à être le seul à porter le secret et les multiples souffrances passées qu'elles soient psychologique, physiques et cætera. Je les répète sans honte. Enfin oui pour l'auteure et l'auteur qui ne sont ce qu'ils ne sont pour moi que sur le papier, j'ai assez confiance en la génétique pour que les gênes puissent suffisamment muter à la création d'un nouvel être humain pour qu'il en soit un totalement différent. Ça s'appelle l'inné. Des décennies de vécu ont confirmées mon étrangeté. Ça c'est l'acquis. Dans cet acquis il y a quelques mots. Juste des vérités incontestables. Juste des incontestables vérités. (Parmi d'autres) :
Maltraitance parentales (on va dire en tout genre dans un milieu bourgeois et favorisé et (je dis ça sans plaisanterie ;) avec amour , juste qu'on a pas la même vision de l'amour,
Violes psychologiques (le mot psychologique est pour respecter ceux ou celles qui en on subient un physique (c'est déjà trop) plusieurs (là l'indicible devient inexplicable, inracontable, inimaginable, inhumain... le mot psychologique est aussi une pudeur, une dernière, la dernière. Devant ce mot le mot exact est incesteS (psychologique) .
(Tellement) plus classiques je croyais ça banal, normal même, puisque mon père disait (sans le jamais le dire, drôle de façon que je respecte pourtant au moins je n'ai pas ces mensonges qui résonnent dans tête et je peux comme homme utiliser ce mot vierge et pur pour moi) qu'il m'aimais...à ça façon... à grands coups de claques, bien souvent ça se limitait à ça c'était juste un peu virile et plus frequent (appartées on appelle ça battre son enfant, choses aussi aggravante pour ce pauvre type que parlante sur lui, sa femme qui lui donnait souvent les "raisons" (mon cul!) de le faire et lui demandait d'arrêter quand elle avait envie d'aller se coucher pour dormir du sommeil du juste, et pour l'ensemble des témoins des hématomes que l'on voyait parfois sur mes joues le lendemain au collège ! Appelons ça des bleus que camarades de classe et tout les adultes none atteint de cécité voyaient. Par contre la cécité morale, le courage, la notion de mission dans son (pauvre) métier et sa (pauvre) vie elles avaient jamais eu de problème ! J'avais une amie très intelligente qui était dans ma classe de la maternelle à la fin du lycée, on habitait depuis toujours à 30 metre dans la même rue, sa mère me connaissait très bien, elle a été mon prof de catéchisme, représentant des parents d'élèves, en primaire, puis au lycée ou elle a été ma prof d'anglais et professeur principale, à part ça c'était une femme de tête surtout pour appeler mes parents qu'elle pouvait mener par le bout du nez...quand c'était pour me faire aller à son église le dimanche matin... que dieu ai pitié d'elle !...
Donc mon père c'est fait mais pas fini (pourtant une simple phrase comportant un mot clé du type "pardon" "excuse" "regret" au singulier je m'en fou si c'est ça sa limite, je lui demande pas une prière en latin qu'il préfère sans même le parler, ni un mot compte triple au scrabble, un poème vu qu'il comprend même pas les miens ou de l'humour il comprend a peine celui de tf1, n'a jamais compris le mien au point que je peux me foutre de lui depuis la nuit des temps face à lui pendant qu'il bouffe comme un porc devant tout le monde... quand il me gueulait dessus (il appelait ça un côté latin, pour ça oui je l'ai toujours entendu parler couramment) de préférence en me tenant et même si il beuglait près de mon oreille pour pas que j'en perde une miette mon nez sentais le repas que j'avais pas pu avaler comme son "vin de table"...je crois qu'il y a deux parenthèse à fermer) ). Trois petits points pour la forme et je reprends le tableau...que les rares de ma mère qui exteriorisait ses nerves parfois physiquement quand sa pudeur était (dépassée) impuissante à rester dans le cadre (débile)mentale (1) avec tout le respect pour ceux qui sont affublés de cette adjectif qui en dit en fait plus sur ceux qui utilisent ce mot réducteur qui ne résume en fait que les limites explicatives de personnes limitées , souvent diplômées médecins dans la médecine ou instituteurs, professeurs, enseignants (j'ai pas été plus loin mes limites du dégoût comme mon dégoût de leurs limites mon arrêtés là) dans l'éducation nationale... À chaque fois que j'entends (et c'est frequent) quelqu'un utiliser ce mot j'insulte consciemment ceux qui utilisent ce mot et qui en sont de vrais et chaque fois j'ai une pensée pleine de respect de gratitude de merci pour une phrase slogan de l'association de monsieur Lino Ventura qui a créé une association pour sa fille (qui pour moi était différente comme tout les êtres humains c'est tout, je le suis comme elle et toi aussi) :
"Vivre ensemble c'est pas débile"
Je referme cette longue parenthèse (moi aussi j'ai été obligé de relire pour savoir de quoi je parlais ou plutôt où j'en étais ;) sur ce que peut être l'amour véritable d'un père pour sa fille et revient (une première et dernière fois officiellement ma vie, comme je l'ai écrit récemment j'ai autre chose non pas à foutre mais à faire du temps qu'il me reste...à Aimer) à feu ma mère. J'ai ma conscience pour moi puisque je lui ai, heureusement, dit tout ça histoire qu'elle meurt moins bête, je ne pensais pas que ça arriverais...aussi vite. une fois comme lui ai dit souvent que je l'aimais, parfois avec ce simple mot, souvent avec des colliers de nouilles ça c'était un truc des maîtresses (mes seules qu'elle a jamais acceptée en fait ni virée de chez moi, pendant 20 ans là où j'ai dormi ou plutôt passé (sensé passé les dernières et plus beaux moments officiellement, j'étais insomniaque naturellement, trop d'idées dans la tête, puis j'avais peur des monstres encore plus quand j'ai vu des reportages dessus à la télévision puis aux cinéma où mes parents m'enmenaient souvent. C'était génial, vraiment. Juste que je me réveillais parfois dans mon vomi, en sueur, sans avoir fermé l'œil de la nuit ou avec 40 degrés de température et desallucinations visuelles avecdes monstres vues dans les fameux reportages. Des fois tout ça en même temps! Je crois que mon cerveau essayait avec ses petits moyens de leurs dire quelques choses! Mais quoi? Mes plus vieux souvenirs de nuits je les passait sous mes draps bien au milieu du lit, c'était mon enfer de canicule chaque nuit, toujours dos au mur en cas d'attaque, je manquais d'air frais et presque d'oxygène, pour survivre je formais en faisant un léger conduit avecdes plis de mes draps impossible à voir par les monstres qui voyaient forcément la nuit car ils existaient que la nuit. Le jour j'étais pénard ... pour d'autres angoisse. Quand ma mère passait me dire bonne nuit j'étais content mais c'était le top départ de l'enfer et je plongeait sous les draps. Elle disait que je "faisait sous-marin"! On dit que les enfants sont naïf, et les parents? Et puis c'était quoi un sous-marin? C'était étanche aux monstres? Si oui comment on y respirait? La réponse m'aurait aidé... ;) lol. J'avais un grand frère ce qui était super car je pouvais découvrir pleins de choses deux ans en avance, c'était mieux que rien. Lui aussi attendait que ça accélère à l'école du savoir. Je crois qu'il a passienté jusqu'au lycée en travaillant. Un peu comme moi sauf que je ne travaillais pas. J'avais dû mal à trouver une raison et comment avoir une moyenne de A+ en primaire. En CE1 j'étais dans une classe à deux niveaux. C'était vaguement plus intéressant les cours de CE2. Par contre en CE2 ca a été la double peine. Premier bulletin de CE2 : A+, commentaire de l'institutrice : "peut mieux faire s'il en a l'envie" ! J'aime pas insulter les femmes mais je le dis à elle comme à l'éducation nationale : "connasse !"...
Mais je m'égare je parlais juste de mon frère aîné qui avait eu la gentillesse de m'inviter à son club cinéma quand il est rentré au collège c'était une chance moi qui était en primaire en CM1! Le film :
"Les Dents De La Mer"...
Bon tout ça reste entre nous, après tout ce ne sont que des banalités que je vais publier en secret sur tumblr pour que ce ne soit jamais lu ni diffusé...
Donc (1) :) :... de la Maltraitance mentale. Après tout si ça la déroulait j'étais croyais elle peut-être que j'étais là pour ça "à portée de main" pour lui faire oublier sa jeunesse passée comme son amour passé pour un homme qu'elle a aimé et avec qui elle m'a fait avant qu'il la traite mal! C'est tout ce que je peux dire avec le must de français que j'ai appris à l'école comme à peu près tout le monde des pays "où c'est qu'on a la chance d'apprendre à écrire" c'est à dire les bases qui approximativement date de l'invention de l'écriture et des décennies de psychothérapie analytique. Je dis pas analyse pour pas recevoir la facture. Là par contre mon ignorance, mon manque de révision (mot toujours et à jamais théorique à mon esprit) et en parlant d'esprit : aux cours de catéchisme interminable donc mille excuses pour les crises de fous rires que j'avais à chaque notre père qu'on recitait à la fin de cette séance de torture hebdomadaire, mettons ça sur la puberté, mon sens critique, le stress de l'école, de ma vie familiale et cætera. Lincroyance en un dieu de carte postale n'a absolument rien à voir avec cela, je respecte absolument toutes les croyances, je connais le notre père toujours par cœur sans jamais le réciter, je ne suis pas hypocrite (moi!..) je vais parfois au cimetière ou je dépose des choses à des personnes et ceci ne regarde que moi. Je ne crois pas en un dieu, en tout cas pas plus qu'en un autre ou qu'en d'autres... je crois en quelque chose. "Dieu est Amour" on a au moins ce point d'accord. Simple parenthèse pour illustrer le fait que je confond le passage de la préhistoire à l'histoire avec la naissance du Christ plus facile à dater... je crois aussi aux extras terrestre, au surnaturel à certains monstres et surtout à l'Amour ! Ça s'est pas une croyance c'est une certitude ! sais absolument pas comment elle savait;) de maternelle, des poèmes, ça c'était mon truc
sont toujours présentes dans ma mémoire, mon corps en garde des cicatrices et maintenant je les arbore fièrement pour l'enfant que j'étais et aussi pour les autres enfants qui ont vécu des choses semblables. Je milite activement à ces sujets depuis très longtemps, maintenant les blessures sont cicatrisé mais j'arbore avec fierté les marques du/d'un/de mon passé simplement comme les souffrances indélébiles comme tout le monde en porte. Personne ne s'excuse d'avoir un nombril ! Mon corps porte juste d'autres traces, seules les plus profondes restent encore visibles, on ne peut voir celles de mon âme, juste les lire pour ceux/celles qui veulent et qui savent. Maintenant : Tant pis et fuck à ceux qui les ont fait (!), et tout leurs complices du Silence ou de la cécité familiale, morale, scolaire, médical, sociétale et cætera. Je sais que les hommes dans la haine resterons toujours à l'âge de pierre ne serait-ce pour continuer à faire le mal c'est à dire leur bien d'être mauvais pour leur jouissances malades de leur déséquilibres conscients et malsains.
Malheureusement pour eux et leurs mémoires auxquelles ils auraient dû penser avant leurs plaisirs violemment malsains et malsainements violents pour les corps et pour les esprits de leurs victimes impuissantes mais des hommes ont inventés l'écriture comme arme de la mémoire et de la justice.
Il arrive (qu')un jour l'enfant prend cette arme pour la vérité et sa justice comme pour surtout que d'autres enfants n'ai pas à en utiliser contre eux-mêmes faute de justice ou contre leurs anciens bourreaux pour faire justice eux-mêmes.
La peur doit changer de camp.
La peur a changé de camp.
La/es souffrances peut-être difficiles à voir mais je l'arbore comme une médaille que la vie m'a offerte. Si elle en ébloui certains ou certaines c'est que leurs cœurs ont été entachés par des noirceurs de leurs âmes, si t'en est qu'ils en ont une.
La mienne pécheresse n'a jamais eu besoin de religion pour chercher un pardon et échapper à l'enfer qu'ils ont créés de leurs vivants, je me confesse chaque jour auprès de ma conscience innocente. Je m'excuse dès que je peux avec mes mots, au pire des cas dans le silence et ma Solitude qui est la seule à voir mes larmes quand j'ai fait un tort et que la personne que j'ai blessée ne peut m'entendre ou n'est plus là à portée de voix ou de mots à temps car je ne l'ai pas été.
Enfin je ne parle même pas de mon grand frère qui ne m'a jamais protégé ni réagi ou combattu les monstres ce qui fait leur complice et presque leur coauteur. Aujourd'hui il repridroduis la maltraitance sans violence physique ni inceste psychologique mais à sa manière qui n'est vraiment pas très belle, je l'ai vu quand je le voyais et maintenant depuis presque mes vingt ans je l'ai vu maltourner, et depuis beaucoup d'années il est infecté avec moi et à dépassé le stade de la maltraitance vis-à-vis de moi. Actuellement c'est insupportable et invivable les choses qu'il m'impose et me fait supporter sans aucune autre raison que son propre plaisir de malade mental agressif, vu cieux et malsains comme malveillant...
Au moins j'ai un (grand) sens de la justice.
Je vais dans son sens. Des fois avec le temps, mais avec/grâce à lui je peux (me) regarder en arrière sans baisser les yeux, bien agir au présent avec chacun/une en le/a regardant dans les yeux, on peut me faire confiance les yeux fermés et je peux préparer un avenir heureux en le regardant droit devant. Les yeux en face.
Le vendredi 19 mai 2023 3heures09.
Brouillon écrit d'une traite que je ne reprendrai pas. Quand on vomi c'est pas pour faire un beau truc qu'on trie pour faire joli. ça fait juste du bien quand c'est fini.
Stéphane
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marie-bradshaw · 1 year
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A l'assaut du froid norvégien
Chers lecteurs, (j'ai l'impression d'être Lady Bridgerton quand je commence mes articles comme ça...) aujourd'hui, comme souvent, je suis partie à l'aventure.
Entendons par là que d'une situation plutôt catastrophique peut se présenter une opportunité de sortir de sa zone de confort.
Ici une erreur d'aéroport qui m'a fait rater mon vol de retour en France depuis Oslo.
Tous les autres vols étant complets, une petite voix intérieure s'est mise à susurrer à mon oreille: "c'est l'occasion d'être un peu dingue et de partir faire un truc de fou".
Moi: "Ok la voix, mais quoi?"
La Voix: "Y'avait pas un truc que tu voulais faire, pour lequel il fallait passer par Oslo et dont tout le Monde parle...?"
Moi: "Bon sang mais oui! Tu crois qu'on peut? C'est pas super raisonnable..."
La Voix: "On peut tout ce qu'on veut, et entre nous je crois que tu l'as bien mérité. Tu voulais redevenir toi-même à travers ce voyage non? C'est le moment de le prouver. Vis"
Moi: "Tu sais clairement me parler... En même-temps tu es moi, ou la version de moi "en Fuego" H24 qui se mettrait à danser du Shakira au milieu de l'aéroport et qui n'hésite pas à dire ce qu'elle pense, je ne sais pas pourquoi j'avais cessé de t'écouter ces derniers mois, j'avais peur je crois"
La Voix: "Peur de quoi darling?"
Moi: "D'être trop je pense, d'être trop pour lui, de le consummer, de l'écraser sous le poids de sa jalousie, de le noyer avec sa soif de contrôle, de le brûler avec mon feu sacré"
La Voix: "Bref, tu avais peur de lui faire mal avec ses propres insécurités et tu t'es perdue en chemin"
Moi: "Je suppose"
La Voix: "Tu supposes? Pour quelles autres raisons aurais-tu cesser de te manifester?"
Moi: "La croyance qu'un cadre sociétal bien défini pouvait me convenir. Que si je me forçais assez fort, je pourrais accepter un job qui me rend dingue et un mec qui ne croit ni en lui ni en moi"
La Voix: "Je vois... Et qu'est-ce que tu crois à présent?"
Moi: "Je crois que la vie ce n'est pas ça. Qu'on est tous différents, mais qu'on veut tous aimer et être aimés à sa juste valeur et pour qui nous sommes entièrement, sans compromis."
La Voix: "Et qui es-tu?"
Moi: "Grande question... Quelqu'un de bienveillant, d'authentique, de sincère (je me répète non?), d'impulsif aussi (c'est ta partie ça), de vivant, de passionné, d'emphatique. J'aimerais savoir que je fais une différence à mon échelle, pour mes amis, mais pour tous ceux qui auront besoin d'un coup de pouce pour se sentir bien dans leurs baskets. Parce que je sais ce que ça fait d'être le vilain petit canard, des brutes du lycée qui te martyrisent parce que t'es l'intello de la classe aux parents qui t'ont confondu avec un punching-ball émotionnel. Je sais ce que ça fait de ne pas se sentir vu/e, respecté/e, traité/e avec décence et humanité. De se réfugier dans les livres et des univers où tout paraît toujours plus simple. De ne pas avoir confiance en soi, en son capital, en son potentiel."
La Voix: " Et tu lui dirais quoi aujourd'hui au toi qui a vécu tout ça? A tous ces gens qui pleurent en silence, qui se réfugient chacun à leur manière, ou qui ont peur d'être jugés tout simplement."
Moi: "Je leur dirais à tous, moi incluse, que la roue tourne. Saisissez votre chance, apprenez à vous connaître, à vous aimer, peu importe ce que pensent les gens. Ils ne se réveillent pas avec vous le matin, ils ne se couchent pas avec vous le soir. Vous oui. Et si vous ne vous aimez pas tel que vous êtes, comment pourriez-vous être sincère avec les autres? Peu importe l'état dans lequel vous êtes aujourd'hui, posez-vous la question, qui vous voulez être demain? Fermez les yeux, visualisez cette personne, tendez-lui la main. Ca peut être vous demain, et vous êtes votre seul obstacle."
La Voix: "Wow. Merci pour ça"
Moi: "Merci à toi, de ne pas m'avoir abandonné quand je détournais le regard sur ce que tu essayais de me faire comprendre en t'enfermant dans un puit sans bruits. A présent je sais, tu es sortie, et je suis prête à marcher avec toi en égaux."
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beatlesonline-blog · 1 year
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yumeka-chan · 2 years
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Into the Looking Glass - 00
Voici le premier chapitre de l'UA Kaamelott. Guenièvre est élève dans l'école de ses parents. Une école des arts de la scène. ( Modern AU, années 90/2020?)
(Merci encore à @ironist-lady pour le titre et les idées qu'elle apporte) ----
Guenièvre finissait de se préparer. Ses parents lui avaient prévu un rendez-vous. Des fiançailles. Elle était un peu tombée des nues en les entendant en parler. Ses parents étaient vieux jeu, mais là… on était revenu des siècles en arrière. Ses parents qui décidaient pour elle de son avenir, son futur mari.
En même temps, peut-être que ça l'aiderait. Elle était trop timide et gauche pour trouver quelqu'un.
Elle s'était pressée jusqu'au lieu du rendez-vous. Une petite robe bleue, des talons, ses cheveux ondulés. Elle avait même mis du rouge à lèvres.
Quand elle arriva, ses parents discutaient avec deux femmes à l'air sombre.
- C'est toi Guenièvre ?
Elle se retourne. Un garçon à peine plus âgé qu'elle, cheveux noirs, la peau légèrement tannée par rapport à elle. Il a les bras croisés, l'air aussi sombre que les deux femmes.
- Oui, c'est moi. Vous êtes ?
- Arthur Pendragon. Le gars avec qui tu es sensée te fiancer.
Elle le fixait. Elle qui avait toujours rêvé d'un grand blond se trouvait face à un petit brun à l'air renfrogné. Elle aurait dit bougon, mais c'était trop amical. Elle tenta un petit sourire.
- Et...je pourrai vous convenir ?
Il la détaille rapidement, avant de hausser les épaules.
- J'ai rien contre toi personnellement, mais j'aime pas qu'on me force la main.
- Arthur !
Il s'éloigne sans un regard de plus. Guenièvre soupire, avant de s'avancer vers ses parents.
- Tu l'as vu, le gosse Pendragon. Ça renforcera notre place dans le milieu. Ils ont besoin d'un nouveau point d'attache. C'était les meilleurs. Leur école était celle par laquelle il fallait passer. Tu trouvais toujours du boulot après. Et tu as entendu parler de son père. ça va faire une pub monstre à notre école!
Guenièvre écoutait distraitement. Tout ce côté calculateur de ses parents, elle y était un peu hermétique. Elle savait seulement qu'elle n'y échapperait pas, et qu'elle n'avait pas envie de se battre.
Arthur est assis en face d'elle lors des discussions. Il écoute sa mère parler de son futur, sans dire un mot. Guenièvre, elle, n'écoute pas. Tout cela la dépasse. Elle n'est ni une femme d'affaires, ni en passe de souhaiter de devenir. Ce qu'elle veut, c'est danser. Trouver l'amour, et partir loin.
- Bon, on a un accord. Votre fils épousera ma fille à la fin de leurs études. En attendant, ils sont fiancés. Vu qu'il sera transféré dans l'école, on s'arrangera pour l'intégrer dans la même classe. Vous pourrez faire connaissance.
Guenièvre hoche la tête, essayant de comprendre les attitudes du garçon qui vient de lui être promis.
- Comme promis à votre mère, on a prévu les alliances.
- Je ne mettrais pas ça.
Tout le monde se tourne vers Arthur. Il secoue la tête.
- Pas moyen. J'aime pas les bijoux. Tant qu'on est pas mariés, je n'en porterai pas.
Alors que Séli commence à ouvrir la bouche, Guenièvre inspire profondément.
- Il a raison. De toute façon, on doit tout enlever pour les cours. C'est un coup à les perdre.
Elle prend l'anneau et l'accroche à son porte clé.
- Comme ça on les aura toujours quand même. C'est un bon compromis non ?
Le regard noir de la mère d'Arthur la fait hésiter quelques instants, avant qu'Arthur ne l'imite.
- Elle a raison. On va faire ça pour le moment.
Elle sourit. Elle voit tout le monde se relever, hormis Arthur. Il attend que tout le monde soit assez loin pour se pencher vers elle. Elle l'imite.
- Je fais ça uniquement pour qu'on me foute la paix. Pas la peine de te faire de films. Je te toucherai pas. Et si j'ai envie de me taper quelqu'un, tu n'as rien à dire. A moins que tu veuilles rompre l'alliance que tes parents ont créé.
Elle le regarde avec de grands yeux ronds.
- Tu peux te taper qui tu veux aussi, du moment que ça reste assez discret pour que tes parents en sachent rien.
Il fixe son visage.
- Tu devrais aussi apprendre à mettre du rouge à lèvre. Ça te va pas du tout.
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everdosis · 3 years
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Les clichés à déconstruire dans le rpg (part 1)
Depuis plusieurs jours, je cogite beaucoup. Et je pense que les membres de mon forum, mes ami.e.s, combiné aux nombreux posts qui peuvent passer sur Tumblr récemment, que je les partage ou non, me font beaucoup réfléchir. J'ai l'impression que trop de tabous "inutiles" (selon mon ressenti) sont conservés aujourd'hui encore sur le rpg, de sujets qui amènent à la gêne, la honte, au mal-être, quand ça n'a pas lieu d'être. Sur le même sujet (et bien plus détaillé que ce que je vais amener), je rapporte au guide de déculpabilisation d'Hidden Falls/Utophorie qui a été une véritable bouffée d'air frais à lire sur de nombreux points.
J'ai décidé moi-même ce matin de commencer à écrire. Appelez ça un défouloir, ou juste un post perdu parmi tant d'autres sur le sujet, certains ont peut-être déjà été abordés, d'autres non, mais j'avais ce besoin d'expirer un bon coup à travers les mots (et les maux) du rpg moderne.
"Avant c'était pas comme ça"
Combien de fois est-ce que je l'ai lue, celle-là. Entre mes premières années dans le rpg (2007) et aujourd'hui, 2021, beaucoup de choses ont évolué sur les forums rpg, au-delà des designs et des codes. A commencer par les règlements. Le mois dernier, j'ai relu et réécrit le règlement d'I Love Harvard, qui s'est allongé considérablement au fil des années. Je me suis rendu compte que certaines règles étaient devenues obsolètes, comme les indications du format du pseudo avec/sans initiales, ou l'interdiction du langage dit "sms" dans les rps, qui selon moi est élémentaire lorsque l'on décide de s'inscrire sur un forum rpg dit "d'écriture contextuelle". Puis il y a ces règles qui n'étais pas là en 2007, celles qui auraient pu protéger l'adolescente de 14 ans que j'étais. Le hide sur les posts dits sensibles/triggering, les trigger warning. On est venu me dire, une fois "avant, on ne chipotait pas pour les rps +18" ou "des mineurs sont confrontés à pire dans la vie de tous les jours". Et donc ? L’autre jour, une de mes amies me racontait comment une prof, sur une classe de 22 élèves de 10 ans, a découvert que sur les 22, 20 avaient un smartphone. 20 avaient accès aux réseaux sociaux. Et la plupart avaient déjà vu des images pornographiques et/ou violentes, non pas parce qu’ils les recherchaient, mais parce que ça leur a été “imposé” (publicités intempestives, pop-up, ou pire, pervers sur les réseaux sociaux). Aujourd’hui, l’humain est de plus en plus alerte à la protection des personnes sensibles, il est donc logique qu’en tant que staff, nous prenions des mesures facilitant la protection d’autrui, plutôt que de privilégier ceux que ça ne “dérange pas”. Il est temps d’arrêter de voir à travers son propre confort et de penser au bien-être du plus grand nombre.
Les rps +18  (surtout les rps dits “hot”)
Alors là, on a deux salles deux ambiances qui s’affrontent dans cette catégorie, donc je vais m'efforcer de scinder ce paragraphe en deux. Ceux qui sont jugés parce qu’ils ne sont pas à l’aise avec les rpq (je pourrais généraliser aux trigger warning généraux mais j’ai surtout entendu ce sujet-là mécompris dans l’ensemble), et ceux qui sont, au contraire, jugés parce qu’ils en écrivent.
1) Que tu aies 14 ans ou 30 ans, il n’y a aucune honte à éprouver à ne pas avoir envie d’écrire sur des sujets sensibles. Violence, sexe, drogue, que ce soit une question de trigger, d’inconfort, ou juste parce que ça ne te plaît pas, tout comme le consentement est important irl, c’est important de savoir dire “non” à un rp de ce type, et de l’autre côté, il est primordial de prendre directement en compte ce refus sans discussion. Le confort du joueur passe avant tout le reste, et si cette personne n’est pas à l’aise d’écrire avec toi là-dessus, accepte-le. Il y a largement assez de rôlistes aujourd’hui pour trouver un partenaire qui saura partager tes préférences, et ça n’empêche en rien d’écrire toujours avec cette personne sur des sujets qui lui conviendront.
2) A contrario, rien ne sert de culpabiliser/d’avoir honte si tu n’es pas dérangé.e par les rps explicites. Autrement, est-ce qu’il faudrait jeter la pierre aux auteurs de romans comme After, FSOG ou que sais-je d’autre ? C'est un type d'écriture comme un autre. Apprécier la littérature dite érotique ne fait pas de toi un pervers. J’ai moi-même honte de poster ce genre de rps, non pas parce que je suis incommodée de l’écrire, mais parce que je suis mal à l’aise d’être lue et jugée, catégorisée. Et même si je n’arrive pas à me défaire de cette image et de ce regard de l’autre (des yeux traînent toujours, même avec le hide), je sais pertinemment qui je suis, et vous savez qui vous êtes.
En revanche, et ça je tenais aussi à en parler dans cette catégorie : Les voyeurs. Poster dans un rp qui ne t’appartient pas pour lire les hide, c’est pas de la curiosité, c’est du voyeurisme. Les hide ne sont pas là uniquement pour protéger le lecteur, il peut également l’être par pudeur de celui qui écrit. Tu veux lire un rp hide ? Tu demandes l’autorisation à l’auteurice. Point.
Et pour finir : il ne devrait pas y avoir de tabou à accepter des rps hot avec une personne mais pas avec une autre. Déjà, parce qu'on a tous une manière différente d'écrire, plus ou moins explicite, et il est normal d'avoir des facilités avec une personne, et peut-être pas avec une autre. Ça n'invalide en rien le style d'une personne, mais il faut savoir accepter que x ne corresponde parfois pas à y. Que ce soit une question de feeling, d’aisance, de mood au moment M d'écrire, si aujourd’hui tu dis oui à Gaston, et demain non à Germaine, et le surlendemain tu dis non à Gaston et Germaine, c’est ton droit. Ça peut sembler élémentaire à dire, mais même s’il s’agit de ton personnage, c’est ton écriture, et ça se rapporte au consentement : oui aujourd’hui ne veut pas dire oui demain. Par contre, un non définitif reste un non définitif. Note aux staffs, n’hésitez pas à sévir en cas de harcèlement détect�� sur ce genre de sujet. C’est super important d’être alerte sur ce sujet, comme beaucoup d'autres.
Les maintenances sans nouveau design
J’ai vu passer un post là-dessus, et je pense que beaucoup de personnes s’occupant des graphismes d’un forum rpg me rejoindront là-dessus. D’autres non, on a tous notre ressenti sur le sujet, voici le mien. Quand j’ai commencé le rpg, on avait d’une part pas de codes (la version forumactif restait “brute”, avec de simples changements d’images/couleurs pour accorder au header), et on changeait de design... allez, une fois par saison. Parfois moins. Et ça ne dérangeait personne.
Je ne sais pas exactement quand est née cette habitude du changement de design tous les mois. Je suppose que c’est venu assez naturellement, puis finalement, c’est devenu une habitude du membre, d’avoir ce renouvellement graphique mensuel, qui a peu à peu ajouté une pression monstre au.x graphiste.s. Faire un nouveau design devrait rester un plaisir du graphiste, et non plus une contrainte au point de s’oublier en tant que membre. Ceux qui ne font pas de design ne se rendent parfois pas compte du temps et de l’investissement que ça demande. Le temps de la réflexion, de la conception du header, l’installation, la suite à adapter, travailler, et ce dans un délai imparti limité. On vient à peine de finir le design de la version précédente qu’il faut déjà réfléchir au suivant (dans le cas où il n’y a qu’un seul graphiste attitré sur un forum, j'entends). Où se situe le temps de rp dans tout ça ?
Le problème n’est pas de faire un design par mois. Si tu en as envie, c’est normal et c’est un plaisir que de faire ces nouvelles versions pour les membres. Ce qui n’est pas normal, c’est la panique et l'oppression ressentie (non pas par pression des membres parfois, mais simplement par réflexe, par crainte naturelle du jugement des autres) quand arrive le début du mois et que tu n’as ni envie, ni l’idée de grapher. Mais pour le forum tu dois te forcer (??) Non. N'oublions pas qu'être graphiste, staff d'un forum, ou quoique ce soit doit rester un hobbie effectué gratuitement sur les forums. C'est un investissement de ton choix, pas celui de la contrainte.
J’espère sincèrement qu’un jour, on banalisera tous les maintenances sans changement graphique. Les simples mises à jour administratives avec, allez, un event, possiblement. Rien que les events et animations prennent un temps monstre, et ne pas avoir de nouveau design ne fait pas de vous un staff fainéant.
Les rôlistes "sectaires"
Un terme que j’ai en horreur. J’ai toujours eu un avis très mitigé sur le sujet. L’intégration est importante sur un forum. C’est un fait, arriver pour se retrouver heurté à des clans n’est jamais une chose facile, et il peut sembler compliqué de se faire sa place au milieu de gens qui se connaissent déjà et ont l’habitude de rp ensemble. Mais il y a deux clichés à déconstruire là dessus :
Dire que l’intégration au sein de clans est impossible. Quand tu arrives dans un nouveau lycée, une nouvelle entreprise, ou que sais-je, la plupart des gens ne sont pas isolés, et des groupes émergent. C’est un concept sociétal. C’est même universel. Les “””clans””” ne sont pas nés sur les forums rpg, et parfois, il faut faire le premier pas pour trouver sa place au milieu de ses groupes. J’ai des amis. Des habitudes. Mais le groupe d’amis que je me suis fait sur mon forum en 2012 n’est pas resté le même jusqu’en 2021. Certains sont partis. D’autres arrivés. C’est une question d’affinité, et si ça ne matche pas avec quelqu’un, ce n’est pas forcément parce qu’il est sectaire, mais peut-être simplement parce que cette personne ne te correspond pas. Mais chill, un forum rpg, c’est vaste. Le rpg est vaste. Le nombre de rôlistes francophones, impressionnant. Ne t’arrête pas sur une déception en partant du principe que l’intégration est impossible. Parfois, il faut creuser un peu pour trouver une pépite.
Critiquer les personnes qui rp dans leur coin. Je veux bien que les forums rpg soient une plateforme publique et que donc, tu puisses rp avec des dizaines de personnes. Mais il n’y a pas lieu de blâmer quelqu’un qui va rp avec les mêmes personnes, et avoir des difficultés à s’ouvrir aux inconnu.e.s. Tu ne sais pas quel est le passif de cette personne, et les raisons pour lesquelles iel a choisi de n’écrire qu’avec quelques partenaires. C’est comme croiser un.e introverti.e dans la vie de tous les jours. Tu ne vas pas critiquer une personne qui n’a que trois ami.e.s et le qualifier de sectaire, de fermé.e, de coincé.e, de froid.e. Ce n’est pas parce que tu es plus à l’aise avec un cercle réduit de partenaires que tu est inacti.f.ve, que tu es méchant.e, ou une mauvaise personne. C’est une manière de se comporter comme une autre, tout comme il est tout aussi normal d’être quelqu’un qui aime aller vers les autres, vers les inconnu.e.s, qui aime les nouvelles rencontres.
Certaines personnes sont du genre à aller vers l’autre (et aident donc les introvertis à l’intégration, les timides, les personnes qui peuvent avoir cette “peur” des clans), tout comme d’autres peuvent éprouver des difficultés à s’ouvrir aux autres. Parfois, un équilibre se trouve entre ces deux groupes. Parfois non. Et ça ne devrait pas être un problème. Ça ne devrait pas faire d’une personne une mauvaise personne.
Bref, j'ai d'autres points en tête mais je pense que je les aborderai dans un autre post parce que je me suis déjà étalée bien plus que prévu. Je suis juste.. un peu fatiguée de voir les gens qui font du rpg, et donc, rappelons-le, un jeu, un plaisir, un hobbie (ça m'a suggéré hobbit jpp) culpabiliser et se mettre une pression monstre quand tout ça ne devrait être que ce qui est indiqué dans son nom (role playing GAME) : un jeu.
Ce message n'a aucunement un but moralisateur ou accusateur, mais davantage une vocation de... bouger les consciences. Apaiser certains esprits qui se torturent au quotidien à cause du regard des autres. Merci à ceux qui auront eu la patience de m'avoir lu, et pardon pour les potentielles fautes, j'ai écrit à chaud sans trop me relire.
Et à plus tard peut-être pour une partie 2 ?
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i7traductionfr · 1 year
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Carte d'Anniversaire de Yamato : 16 Idoles Album
Partie 1 / Partie 2 / Partie 3 | traduction anglaise
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Partie 1 : 16 Idoles Album
Yamato : Est-ce que cela à a plu ? L’émission à laquelle on a participé l’autre fois, Bienvenue dans la chambre des enfants ? 
Tsumugi : Oui !! Apparemment, vous étiez tellement adorables que c’est devenu très populaire !
Tsumugi : C’est pourquoi on a décidé de participer à un projet, où les fans pourront entendre vos souvenirs d’enfance, afin d’en apprendre plus sur vos origines. Sur comment vous en êtes arrivés là aujourd'hui !
Iori : Nos origines ?
Riku : Nos origines, trop cool ! Je suppose qu’il y a des programmes de ce genre !!
Mitsuki : Aah ! Le genre de conversation que vous avez avec votre conducteur de taxi. Comme: “Comment vous voyez la vie” ou encore "À quel point vous aimez votre boulot”, … 
Nagi : Oh ! Les chansons qui passent à la fin de ce genre de programmes sont toujours émouvantes.
Yamato : C’est le genre de chanson qui te permet de donner l’impression d’être cool, peu importe ce que tu dis. Ça rend les mots plus classes que dans une conversation normale.
Tamaki : Exactement ! J’veux que ces chansons se mettent à jouer la prochaine fois que je mets So-chan en colère !
Sogo : Hein ? Pourquoi ?
Riku : Oh, je vois ce que tu veux dire ! Pour que les mots de Sogo-san résonnent dans ton cœur, grâce au pouvoir de la chanson !
Tamaki : Ça aussi, mais surtout pour que le moment où il me pardonnera retentisse encore plus dans mon cœur.
Sogo : Le pouvoir de la musique, c’est vraiment quelque chose…. Il décuple les émotions…
Tamaki : Ouais ! Pourquoi on n’essaierait pas là, tout de suite ? 
Iori : Aah… Manager, s'il vous plaît, poursuivez.
Tsumugi : Oui…
Tsumugi : Cette fois ce ne sera pas un programme spécifique… On aimerait entendre des histoires basées sur vos photos d’enfance.
Tsumugi : Apparemment, Re:vale, Trigger et Zool participeront aussi à ce projet, c’est pour ça que le producteur a dit qu’il voudrait que ce soit comme une grande fête avec seize personnes !
Sogo : Seize personnes… C'est un nombre considérable…
Nagi : C’est le nombre parfait pour une fête !
Mitsuki : Comment on pourrait rendre ça amusant ? Si tout le monde se met à parler en même temps, ça risque d’être le bazar…
Yamato : Ne te focalise pas sur les nombres, Mitsu. On a déjà géré ce genre de situation avant. Et si je me souviens bien, on n’a jamais eu ce genre de problèmes.
Iori : Il a raison, Nii-san. Je veux dire, s’il était question de nous sept…
Riku : Qu’est-ce que je pourrais raconter si je rencontre Toma-san ? Ah, je me demande s’il a vu le film qui est sorti récemment et qui a fait pleurer toute l’Amérique !
Riku : D’ailleurs, pourquoi “toute l’Amérique” est écrit avec le même kanji qu’on utilise pour dire "riz” ? 
Nagi : Hmm, ne dit-on au Japon qu'il y a sept dieux dans chaque grain de riz, et que ces dieux pleurent… Peut-être est-ce la raison ?
Tamaki : Ils sont sept comme nous… Quand je verrai Isumin pour le projet, j’lui dirai qu’on est comme des dieux.
Sogo : Tamaki-kun, tu ne pourrais pas le lui dire quand tu le verras au lycée ? On est supposé parler de nos souvenirs d'enfance dans ce projet.
Iori : … Et voilà.
Mitsuki & Yamato : Ah.
Yamato : Bah, s’ils commencent à parler de tous les sujets de l’univers, tu n’auras qu’à en profiter pour nous montrer un gros Big Bang, Mitsu.
Mitsuki : Je me demande combien d’univers ça donnera… M’enfin, on finira de toute façon par s’amuser, comme c’est toujours le cas !
Yamato : C’est vrai, c’est vrai.
Mitsuki : Ok ! Faisons en sorte de nous amuser autant que possible, tous les seize !
Tout le monde : Ouais !
*On passe dans un café*
Mitsuki : Ah, un message de manager. Voyons voir… Elle dit que l’enregistrement est reporté de deux heures.
Yamato : Il s’est passé quelque chose ?
Mitsuki : L’assistant du présentateur a rencontré quelques problèmes techniques dans un autre enregistrement, donc il sera en retard.
Mitsuki : Bon, c’est pas comme si on pouvait faire quelque chose. Plus qu’à attendre.
Yamato : On dirait. On attend dans ce café ?
Gaku : Oh… Nikaido et Izumi-ani. Vous faites une pause aussi ?
Mitsuki : Ah, Yaotome ! Salut. En fait, notre enregistrement a été reporté, on essaye de tuer le temps.
Yamato : T’es seul, Yaotome ?
Yuki : Je suis là aussi.
Mitsuki & Yamato : Ah… !
Yamato : Ne surgis pas comme ça derrière les gens !
Yuki : C’est que vous ne m'aviez pas remarqué, alors je voulais vous surprendre un peu. Vos réactions étaient hilarantes.
Mitsuki : Vous êtes juste deux ? Ou je dois m’attendre à ce que quelqu’un d’autre surgisse de derrière ?
Yuki : Il n’y a personne d'autre.
Gaku : C’est seulement que nous deux.
Gaku : On avait un enregistrement en commun, et comme on avait envie de passer encore un peu de temps ensemble, on a décidé de prendre un café. On était en train de parler du projet.
Yamato : Du projet ?
Yuki : Le projet qu’on est censé faire ensemble. Je suppose que vous avez déjà entendu parler ?
Yamato : Ah, celui où Mitsu est supposé créer un univers avec un big bang…
Yuki : Un big bang ?
Mitsuki : C’est rien ! Vous faites référence au projet où on parle de nos origines ?
Gaku : Yep. Ç'a l’air intéressant, non ? Vous avez déjà choisi une histoire à raconter ?
Mitsuki : J’y réfléchis toujours. Et cela dépendra aussi de quelle histoire Iori va choisir…
Yamato : … Origine….
Gaku : Qu'y a-t-il, Nikaido ? T’as l’air un peu déprimé.
Yamato : C’est rien…
Yuki : Tu es le fils illégitime d’un acteur célèbre, une histoire de ce genre ferait sensation, même s'il est à la retraite maintenant… Qu'y a-t-il ? Tu veux dire quelque chose ?
Yamato : … Tu as vraiment une personnalité charmante, n’est-ce pas ?
Yuki : Merci pour le compliment. Momo me le dit tout le temps.
Yamato : Je n’en doute pas.
Gaku : Je vois, ton père, c'est Chiba-san.
Yamato : Eh bien, oui, tu as raison, mais…
Mitsuki : Serait-il possible que tu sois embarrassé de tes anciens jours en tant qu'enfant riche et gâté ?
Gaku : Aah ! Le temps passé quand tu avais un sourire à faire fondre !
Yamato : Vous êtes en train de vous moquer de moi ou quoi ?
Yuki : Tu nous as montré tellement de photos précieuses, où tu rigolais sur chacune d’entre elles, entourais de millier de jouets et de la nourriture délicieuse.
Yamato : Hé ! Stop !
Gaku : Maintenant, je suis intéressé par ton enfance, Nikaido. À quel point étais-tu choyé ?
Yamato : Pas la peine de t'intéresser ! C’était rien de grandiose…
Yuki : J’ai entendu dire que tu pouvais remplir une pièce entière de la résidence avec les cadeaux que tu as reçus pour ton anniversaire.
Mitsuki : Une pièce entière ?
Yuki : Oui. Ils pouvaient remplir une pièce de 15 tatamis*.
Gaku : Sérieux ?! C’est énorme !
Yamato : P-pourquoi tu as l'air aussi choqué ? Tu es le fils d’un directeur de compagnie, je parie que tu as reçu autant de cadeaux que moi.
Gaku : Non, car mon père était particulièrement strict. Même si certains de ses associés m'achetaient un cadeau, il refusait fermement. Il disait qu’il ne voulait rien devoir à personne.
Yamato : Eh bien, je dirais qu’il avait raison. Alors que mon idiot de père…
Yuki : Ce n’est pas ça, puisqu'il invitait beaucoup de personnes pour l’anniversaire de son fils. Il a même appelé des célébrités en tant qu’invité pour pouvoir faire une compétition de karaoké avec des chansons populaires…
Yamato : Hé, mais… !
Gaku : Une compétition de karaoké avec des célébrités !?
Yuki : Oui, mais bien sûr la star était Yamato-kun. Malgré le fait qu’il y avait tellement de chanteurs célèbres qui sont des réguliers au Black or White, la majeure partie du spectacle était un récital de Yamato-kun.
Yamato : Mais d’où tu as autant de détails !? Tu ne nous connaissais même pas à ce moment-là !
Yuki : Shizuo-san m'a montré des vidéos. Puisqu'il m'a dit que c’étaient des images historiques, j’ai regardé avec attention, finalement ce n’était qu’une vidéo d’enfance de Yamato-kun.
Yuki : Cependant, selon moi, le moment historique était l’expression attendrie de Shizuo-san pendant qu’il mangeait ses collations et buvait son whisky.
Yuki : Mais avec le temps, le garçon qui souriait si innocemment sur ces vidéos finit par agiter une liasse de billets sous mon nez…
Gaku : Une liasse de billets !?
Yamato : Ok, ok ! On pourra parler de ça la prochaine fois… !
Gaku : Hé, on arrivait à un moment intéressant !
Mitsuki : Ahah ! Faut dire que quand on est enfant, on a toujours l’impression d’être le centre du monde.
Yamato : Je pense que j’étais vraiment gâté à cette époque…
Yuki : Tu sais, tout le monde aurait dorloté un enfant aussi adorable.
Gaku : Ah, je suppose que tu as honte de ton ancien toi.
Yamato : Hugh. J’en peux déjà plus de ce projet, hâte qu’il soit fini…
Mitsuki : Ahah ! Voilà que tu recommences !
Mitsuki : La photo que tu as montrée de toi avec ton melon est devenue extrêmement populaire, donc je pense que ce serait sympa si tu parlais de la compétition de karaoké.
Yuki : Je suis d’accord. Cela ferait une bonne histoire.
Yuki : Et puis… Si tu penses à la raison pour laquelle Shizuo-san agissait de cette manière, tu auras chaud au cœur et tu pourras aborder le sujet sereinement.
Yamato : ………
Yuki : Yamato-kun, il est impossible que tu ne m’aies pas compris. Surtout maintenant.
Yamato : Sérieusement, tu as vraaaaaaiment une personnalité charmante ?
Yuki : Merci pour le compliment. Momo me le dit tout le temps.
Mitsuki & Gaku : ……………
Gaku : Après tout, en grandissant, on a une nouvelle perception de nos anciens sentiments.
Yamato : Tu parles d’expérience ?
Gaku : Oui. Je ne pouvais accepter ces sentiments à l’époque, mais je pense que j’en suis capable à présent. Si tu t’ouvres à quelqu’un, tu es capable de mieux te comprendre…
Yamato : …….. Mitsu. Est-ce que tu voudrais bien m’écouter sur le chemin du retour ?
Mitsuki :  Bien sûr, mais…
Yamato : Tu vois… Si je dois en parler à sept personnes… Peut-être que c’est mieux que je me comprenne mieux avant… En rigolant avec un ami…
Fin de la partie 1
Note de Traducteur : *une pièce de 15 tatamis est une pièce de 4.93 × 4.93.
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ismisevy · 2 years
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Bon du coup :
Mon idée du Kaamelott version modern AU
Je le fais avec les personnages que je connais le mieux parce que j'ai pas envie d'inventer n'importe quoi pour les autres juste pour combler le vide, je préfère laisser ceux plus inspirés par ces personnages leur trouver des trucs qui leur correspondent vraiment 💖
Merlin c'est toujours le même Merlin mais qui a 2800 ans, il a vu ses amis se réincarner encore, et encore, et encore et ils se retrouvent tous à chaque fois. Il tient une petite boutique d'apothicaire où il pratique la médecine douce et vend de vieux remèdes de druide, tous les persos sont venus le voir au moins une fois pour régler un problème de santé et sont tous persuadés qu'ils l'ont déjà vu quelque part mais ils sont incapable de se rappeler où.
Elias on s'accorde plus ou moins tous à dire qu'il est dans le médical, à la base il était chirurgien cardiaque pour le prestige et le pognon mais il en a eu marre et s'est reconverti en cardiologue tout court et fait juste les consultations au lieu d'opérer. Avec lui y'a intérêt à venir à l'heure sinon vous êtes blacklistés de son cabinet, il est ronchon mais hyper efficace il trouve toujours ce que vous avez et les rendez vous sont hyper rapides, il a clairement pas ton temps.
Un jour une patiente lui a dit qu'elle avait soigné une grippe avec une potion de Merlin, Elias il est hyper anti médecines alternatives alors il est allé gueuler chez Merlin en lui demandant s'il avait pas honte d'arnaquer les gens, Merlin l'a reconnu et est donc resté calme, il lui a offert une tisane pour calmer les nerfs. Elias la bu et elle a étonnamment bien marché, depuis il l'emmerde plus et fait le passant qui passe devant sa vitrine de temps en temps pour voir comment va le druide.
Léodagan il a repris l'affaire florissante de son père assez jeune et mène une tentative de carrière politique à côté.
Séli elle est avocate me demandez pas pourquoi moi je dis ça lui irai trop bien, pas spécialement par besoin de justice mais pour le prestige et le pognon, malgré ça elle fait très bien son job, évidemment elle prend que les clients pétés de thune.
Léodagan et Séli sont nés en Ecosse mais se sont rencontrés et mariés en France. Ils ont faillit divorcer au moins 20 fois mais finissent toujours pas se retrouver. Ils vivent richement dans un quartier chic dans un appart hyper moderne et ont élevé leurs enfants de même, ils ont une maison de vacances dans leur pays natal.
Léodagan fraude 100% les impôts et il a des comptes en Suisse et aux îles caïman, Séli c'est son avocate et elle le défend dès qu'il est soupçonné de quelque chose
Séli elle a d'abord lâché son job pour faire mère au foyer mais elle était nulle et elle se faisait chier comme la mort du coup elle a repris sa carrière quand les gosses ont quittés la maison. Pour arrêter de subir la bouffe de Séli Léo lui a offert un Thermomix qui cuisine tout seul et ils commandent à emporter quasi tout le temps.
Yvain il étudie pour être ingénieur pour faire plaisir à son père mais il est nul ça le gave et il est au bord du burn out, il veut se réorienter en Arts mais ose pas en parler à ses parents et évite toujours la conversation. Séli garde toutes ses oeuvres d'art sur le frigo mais il en sait rien vu qu'il vient plus les voir.
Guenièvre elle est devenue maîtresse d'école contre l'avis de sa mère qui voulait qu'elle fasse de grandes études, elle est hyper douée avec les enfants même si malheureusement elle ne peut pas en avoir elle même.
Arthur il s'est reconverti dans l'humanitaire après avoir divorcer sa sugar mommy Aconia qui avait elle même divorcé de son premier mari pour l'épouser lui. Il aide surtout les enfants, il rencontre Guenièvre en faisant une intervention dans sa classe pour présenter son boulot et son association. Il a un style un peu hippie qui plaie à Guenièvre parce que ça change du monde très chic dans lequel elle a grandi et ils finissent par sortir ensemble, il finiront aussi par adopter plusieurs enfants. Léo et Séli cautionnent pas du tout leur relation, d'ailleurs Arthur il manque de peu de ruiner la carrière politique de Léodagan qui lui doit protéger son image à tout prix.
Séli elle rencontre plein des persos en les défendant au tribunal, elle a fait du pro bono pour Perceval qui se retrouve en permanence dans des magouilles sans le faire exprès parce qu'il se laisse embarquer par des vieux qui l'arnaque.
Loth c'est le concurrent direct de Léodagan en politique, néanmoins quand ils ont découvert sa relation avec sa femme au lieu de l'utiliser contre lui Séli à décider de l'aider à divorcer.
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profenscene · 3 years
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Dimanche 18 juillet
Je me dois, en ce beau jour de vacances d'été, de t'avouer l'un de mes secrets les plus honteux : la raison de ma présence sur internet n'est pas de répandre joie et bonne humeur auprès de mon lectorat. Ce n'est pas non plus de partager mon expérience dans le but que d'autres enseignants puissent en profiter.
Non.
Je suis sur internet pour devenir une starlette du web, engranger des abonnés, et devenir pour un nombre croissant de personnes un sujet d'admiration et d'interrogations ardentes comme, par exemple, que met-il sur ses pâtes (du gruyère et du beurre, foin de ces afféteries gnan gnan que sont le pesto et la ciboulette).
Et donc, pour atteindre cet objectif, il me faut à présent, comme toute bonne semi-célébrité (et future femme de médecin) être canceled. Que signifie cet anglicisme barbare ? Que je dois brutalement prendre une position qui fera de moi le mouton noir des gens qui me lisent, et que l'on cherchera à "annuler" mon influence toute relative sur internet. Encore une fois, je ne peux que vous conseiller la merveilleuse vidéo de Natalie Wynn sur la cancel culture, en plus elle est sous-titrée en français et promis, vous serez quelqu'un de mieux après l'avoir vue.
Adieu donc, public chéri, c'était chouette, mais il faut désormais passer aux choses sérieuses.
Enfin sérieuses c'est un bien grand mot.
CHAPITRE 1 : LA POMME DE DISCORDE
(Préambule : si un novice de l'Education Nationale passe par là, déjà, je l'invite à fuir très vite, et s'il insiste pour rester, je lui fournis deux expressions nécessaires pour comprendre cette grande rigolade.
Certifié : enseignant ayant obtenu le concours du CAPES. Emploi du temps : 18h de cours par semaine.
Agrégé : enseignant ayant obtenu le concours de l'agrégation, considéré comme plus sélectif que le CAPES. Emploi du temps : 15h de cours par semaine, touche un salaire plus élevé qu'un titulaire du CAPES. En théorie, davantage destiné au lycée, mais peut tout à fait enseigner en collège.)
Tout commence il y a deux ou trois jours, soit une éternité et demie dans la temporalité des réseaux sociaux. Un tout jeune collègue, que nous appellerons Pâris, écrit ce message, depuis supprimé :
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Autant dire que le tweet ne plaît pas à tout le monde. Pâris se prend, via des réponses et des subtweets, un discours à base de "Mais dis donc petit jean-foutre, pour qui tu te prends avec ton agrégation de te croire au-dessus de la plupart de tes collègues et dispensé des règles qui s'appliquent à tous les agents de la fonction publique ?"
Légèrement dépassé par une notoriété qu'il n'avait pas vu venir, notre agrégé passe rapidement son compte en privé. Mais bien entendu, l'affaire ne concerne plus que lui.
Certains agrégés demandent en effet pourquoi tout le monde s'offusque lorsque l'on établit une différence entre certifiés et agrégés, tandis que certains certifiés demandent pourquoi les agrégés sont incapables de lire les statuts qui indiquent que l'enseignement en lycée n'est pas un droit ? Histoire de simplifier la choses, d'autres agrégés expliquent qu'enseigner en collège les a énormément aidé, et des certifiés se demandent s'il n'y aurait pas un peu de jalousie parmi les leurs.
Bref, accroche-toi Marty, nous avons voyagé dans le temps, et nous nous retrouvons à nouveau dans le grand débat agrégé / certifié.
CHAPITRE 2 : LA GUERRE DE TROIE
Le débat CAPES vs agrégation n'est pas nouveau. Même si je n'en n'ai jamais été témoin, nombre de collègues m'ont rapporté, dans de grands lycées, l'existence de salles des profs séparées selon les statuts. Je pense que l'un des - nombreux - problèmes provient d'un flou dans le statut des agrégé, flou dont notre bon vieux ministère a le secret. Le statut en question précise que les agrégés enseignent exceptionnellement en collège, mais avant tout dans les lycées et les classes préparatoires (source). En théorie, un agrégé, notamment un agrégé ayant effectué son parcours en ligne droite (sans jamais s'arrêter d'étudier) s'attendra davantage à être nommé pour faire cours à des premières plutôt qu'à des cinquièmes. Le souci étant que la théorie, c'est bien joli, mais les faits, c'est là. D'après des statistiques de 2017 (qui sont les seules fiables dont je dispose), 16% des agrégés enseignent en collège. Ce qui est peu, mais pas négligeable.
L'entrée dans l'enseignement est souvent un moment de vertige profond. Parce qu'on entre dans la vie active, que l'on est nommé dans un endroit dans lequel on n'a aucune attache, parce que lorsque le premier jour de classe, Yanis vous crache dans les cheveux, ça fait bizarre. Et donc, il ne me paraît pas qu'un collègue nouveau dans le métier (ou pas nouveau en fait), se fende d'un tweet maladroit dans lequel il exprime son cas personnel, en oubliant qu'il parle devant des gens qui en ont marné tout autant, si ce n'est plus que lui, et dont il semble nier la légitimité. Il ne s'agit bien sûr que de mon interprétation. Mais en vrai, je pense que ce tweet représente l'interrogation d'une tétrachiée d'entrants dans le métier. A savoir : "Mais comment est-ce que je vais faire pour être prof ?" C'est en tout cas la question que je me suis posée un nombre incalculable de fois, lors de mes premières années, d'heures de cours compliquées en formations pédagogiques souvent désastreuses.
L'agrégation brandie est peut-être du mépris pour les collégiens. Peut-être un bouclier. Je n'en sais rien, mais Twitter n'étant pas environnement à laisser le bénéfice du doute (comme le montrera très probablement l'accueil réservé à ce billet), il était évident qu'on allait interpréter ce fameux tweet comme une attaque envers la légitimité d'une catégorie de profs.
CHAPITRE 3 : LA-HAUT SUR L'OLYMPE
La légitimité, le mot est lâché. Et non, je n'accepterai pas l'argument "Gna gna gna, les profs qui pignent tout le temps qu'on ne les aime pas." Depuis que j'enseigne, et particulièrement ces dernières années depuis l'entrée en fonction d'un certain ministre, le discours ambiant semble être, tous en chœur que "Les profs ils travaillent que 18 heures par semaine, ils sont toujours en vacances, ils se plaignent et ils donnent pas de bonnes notes à Marie-Ludivine." (liste non-exhaustive). Passer des semaines / mois / années à se battre contre ces clichés peut finir par fatiguer, exaspérer, même. Et lorsqu'on lit les paroles d'un collègue qui semble vouloir rejoindre le camp des oppresseurs, qui se placerait au-dessus de nous, l'envie est forte de le rappeler à l'ordre. Peut-être de l'humilier un peu. Pour lui rappeler que nous sommes dans la même galère, qu'il y a intérêt à ce que nous faisions corps, et que si ça n'est pas possible, autant qu'il quitte le navire. Je ne pense pas que cette méthode soit efficace. Je crois aux vertus de l'explication, en permanence. Je crains que le fait de secouer un collègue un peu prétentieux ou un twittos maladroit est contre-productif. Car il se mettra alors sur la défensive et sa rupture avec cette union des enseignants que je crois nécessaire de créer, surtout en ce moment, sera consommée. Mais il est de notoriété publique que je suis un traître vendu au patronat, je ne développerai donc pas cet argument plus avant.
"Mais Samovar, il y aussi des agrégés qui ne se plaignent pas d'enseigner au collège, des certifiés qui font des étincelles au lycée, des contractuels et des vacataires qui font de leur mieux partout où ils passent."
En effet. Et j'en connais, et c'est tout à leur honneur. C'est même génial qu'ils puissent s'éclater et apporter à leurs élèves. Elle est là, notre légitimité. Dans le boulot que nous effectuons. Parce qu'en fin de compte, je pense que chacun d'entre nous sait parfaitement. S'il bosse correctement ou s'il est en difficulté. C'est là que se trouve notre légitimité. Et s'il se trouve que j'ai mal interprété ce tweet, s'il est une marque de mépris envers les enseignants de collège... Mais en gros qu'est-ce qu'on en a à foutre. Il n'a rien pigé, tant en tant que prof, qu'agrégé et que personne.
Par contre, qu'une agrégée estime qu'elle est davantage apte à préparer des élèves au bac qu'un certifié... C'est son droit le plus strict. Du moment qu'elle est capable de le prouver à ses élèves, lors de ses cours.
CHAPITRE 4 : LA COLÈRE D'ACHILLE ET DES AUTRES
"Assez" va finir par crier une foule exaspérée, "assez de cet argumentaire débile, quand est-ce que tu finis et qu'on peut te lyncher ?"
J'ai presque fini, promis. Juste un dernier truc.
Poussé par un démon pervers, je me suis fendu ce matin d'un tweet troll. J'ai écrit, je cite :
"Bonjour les certifiés, bonjour les agrégés."
J'ai reçu nombre de réponses rigolardes ou ironiques, de gens qui avaient saisi la référence à ce tweet.
J'ai aussi reçu un nombre de messages privés furieux (et pour le coup, premier degré), me demandant pourquoi je ne citais pas les vacataires, les contractuels, les profs des écoles, les CPE et j'en passe. L'idée n'est bien entendu pas de prendre qui que ce soit pour un con (en tout cas pas parmi mes collègues) : mais cette mini-expérience confirme qu'il y a quelque chose de profondément viscéral dans cette défense de notre statut, quel que soit la fonction que l'on occupe dans la grande machine de l'éducation.
Et pour conclure encore une fois en manuel de développement personnel : cette mini-affaire a oscillé entre la rigolade et la grosse colère. Mais j'ignore si elle apportera quoi que ce soit de plus à la réflexion sur notre métier. Certains agrégés ne risquent-ils pas de se sentir éléments indésirables du corps professoral ? Certains certifiés n'auront-ils pas l'impression qu'on continue à les déclasser ? De jeunes profs ne penseront-ils pas qu'un faux pas sur le Twitter prof risque de vous vouer à un supplice de la planche virtuel ? A la fin des fins avons-nous corrigé quoi que ce soit ? A la fin des fins, ce long et indigeste soliloque aura-t-il apporté quoi que ce soit de nouveau sur cette histoire ?
En tout cas, merci au trois derniers qui sont restés, les tomates trop mûres se trouvent sur votre gauche, bonne soirée à vous !
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sammyjomcl · 3 years
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Voilà la première partie de "Moments oubliés". Il s'agit de petits instants qui prennent place à différents moments de l'histoire. Ce sont des petites choses que j'aurais aimé voir sur le jeu. On commence avec un moment qui prend place pendant le dernier épisode de Campus Life et ensuite on retrouve Nath à la fin de Love Life. La seconde partie viendra plus tard. J'ai déjà du tout réécrire car j'avais perdu ma première version... j'écris sur mon tel donc il y a parfois des coquilles, j'en suis désolée. J'aurais peut-être pu étoffer un peu mais je pense que ca sera déjà pas mal. Si jamais vous avez le courage de me lire, n'hésitez pas à me faire un retour ici ou sur mon topic d'histoires du forum. J'ai très peu de retours sur mes dernières histoires, c'est un peu triste mais bon de tout façon ces moments oubliés vont signer la fin de mes écrits sur Nath. Bonne lecture!
Moments oubliés - 1ere partie
- Je n'ai pas besoin de ces livres pendant mon stage... je vais les laisser ici. D'ailleurs Blanche adore se coucher dessus. Je vais sûrement retrouver des poils blancs partout!
Je n'écoute qu'à moitié pendant qu'une tornade prend place dans mon appartement. Su' va laisser quelques affaires ici avant de partir dans moins de deux semaines pour son premier stage. Mais ce qui me soucie le plus, c'est lui annoncer mon choix de carrière. Je garde le secret depuis un petit moment...
- A ton avis Blanche, il pense à quoi ton maître depuis quelques jours?
- Huh?
Je suis sorti de mes pensées par cette remarque. J'essaie de trouver les mots justes pour lui dire... je retarde sans cesse l'échéance, ça devient pathétique.
- Nath, tu veux que j'aille préparer le repas?
- Ça peut attendre... je dois te parler.
- Tu es enfin prêt ? Je peux encore attendre un peu si tu as besoin d'encore un peu de temps.
Je sais qu'elle a bien vite remarqué que je tourne autour du pot depuis quelques temps. Je me dois d'être honnête. Elle vient s'asseoir près de moi. Ses doigts parcourent légèrement les miens. Je prends une grande inspiration.
- Inspecteur de police.
- Pardon?
- Je me suis inscrit à l'école de police. J'espère devenir un jour inspecteur.
- ... Inspecteur Carello ? La classe!
J'essaie de deviner ce qu'elle pense vraiment de cette information derrière le sourire qu'elle m'offre.
- Tu seras parfait Nath. Tu es un bosseur, je suis sûre que tu y arriveras vite. J'ai bien vu que tu avais été impressionné par l'inspecteur qui t'a aidé à te sortir de tes histoires. Tu es droit et juste, tu feras sûrement une bonne recrue. Et Agatha Christie sera sûrement fière de toi!
Je ne sais pas trop quoi dire. Son soutien est primordial et savoir qu'elle croit autant en moi n'a pas de prix. Je doute toujours de moi, j'ai tant pris les mauvaises décisions par le passé...
- Tu sais que... ça ne sera pas facile. Ça demande pas mal de boulot et ce n'est pas... sans risques. Dans mes livres, tout est plutôt simple après le dénouement final mais là ça sera pour de vrai.
- Je... je sais. Je me doute qu'il y aura des moments difficiles. Mais on fera de notre mieux. Et si c'est ce que tu veux, je serai là autant que possible.
- J'ai beaucoup parlé avec Éric et... il pense aussi que je peux trouver ma place dans cette voie. Il sera là pour m'épauler. Je lui dois beaucoup au final.
- Je pars en stage plus sereine... tu vas avoir beaucoup de travail aussi... on essaiera de se conformer à notre plan pour se voir certains week-ends et se parler dès que possible. J'ai déjà hâte d'être dans un an pour qu'on emménage ensemble. Et pour te voir en uniforme!
Elle m'embrasse et se lève.
- Je pense que Blanche va essayer de rentrer dans mes cartons de vêtements, je dois surveiller ça. Blanche, tu peux sortir, viens féliciter ton maître même s'il ne m'a demandée en mariage!
- Quoi?????
- Haha c'est juste que... tu étais si nerveux depuis quelques temps, je voyais bien que tu essayais de me parler et que tu hésitais. Ça me faisait un peu rire d'imaginer que tu te préparais à me poser la grande question, même si je savais qu'il s'agissait d'autre chose alors j'en ai parlé à Blanche! Je pense qu'elle aussi a un peu rigolé !
Elle me lance un clin d'œil et s'en va trouver Blanche en riant.
Si tu savais Su'... j'ai déjà pensé à te poser cette question. Nous nous sommes retrouvés et je sais que ma vie est à tes côtés. Il m'est apparut totalement normal d'envisager cette possibilité. Je n'aurais jamais cru ça possible il y a encore quelques mois. Mais j'apprends à faire les bons choix. J'ai au final seulement proposé que l'on vive ensemble. Ce n'est que la première étape. Nous sommes au début de notre vie à deux et quand le moment sera opportun, je te demanderai de m'épouser. Ça me laisse un bon moment pour préparer tout ça.
****
Je n'arrive pas à dormir. Je regarde Su' qui a fini par s'endormir. Après les douloureuses révélations sur les intentions de celui que je croyais être mon ami, nous avons tout mis de côté et passé une bonne partie de la nuit dans les bras l'un de l'autre. Après avoir passé quelques mois à seulement se croiser, ce moment ensemble était simplement divin.
Je me lève du lit pour me prendre à boire. J'ai presque envie de me faire un café mais bien vite je sens la colère revenir car rien que de penser café me fait penser à LUI. Et à ce rythme, j'aurai plus besoin d'un punching ball plutôt que d'un café.
Comment a-t-il pu tomber amoureux de ma compagne? Il s'attendait à quoi, à la séduire, emménager avec elle et me laisser là à les féliciter ? Après toutes ces années je pensais le connaître pas mal... je n'ai pourtant rien vu arriver. Comment j'ai pu passer à côté de ça? Je voyais bien qu'il n'était plus tellement affecté par sa rupture mais de là à imaginer qu'il avait des sentiments pour Su'... et merde, je vais devenir comme Castiel à imaginer qu'on ne peut faire confiance à personne.
J'ai presque envie de l'appeler maintenant au beau milieu de la nuit pour lui demander des explications. Mais je suis bien stupide au final... il essaie de refaire sa vie... il développe des sentiments pour quelqu'un... pourquoi penserait-il à moi ? Je suis peut-être trop naïf de me dire que parce que moi je ne pourrais pas faire ça à un ami, cela doit être réciproque.
Je sais que Su' a du succès, que les gens l'apprécient assez vite. C'est aussi important dans son travail. Et je sais qu'il n'est pas forcément facile de contrôler ses sentiments. Su' est bien arrivée dans ma vie de cette façon. Je ne m'attendais pas à avoir des sentiments pour elle au lycée vu ma situation familiale compliquée, je ne m'attachais à personne. Et pourtant je n'ai pas pu m'empêcher de poser mon regard sur elle dès que je la voyais.
Je sais que je réagis toujours excessivement quand il s'agit d'elle. Il ne s'est rien passé entre elle et Éric et c'est le plus important. Mais le goût de la trahison est trop fort pour être oublié. Je ne sais pas comment on va pouvoir continuer à travailler ensemble. Il faudra qu'on parle et advienne que pourra.
Je vais aller me recoucher. Mais je vois mon manteau et je soupire lourdement. Je prends une boîte dissimulée dans une de mes poches. Je l'ouvre et le diamant brille même dans la semi obscurité de la pièce. Ce petit voyage en amoureux aurait dû être bien différent. Je m'apprêtais à préparer un bon repas pour Su' puis nous aurions passé un moment devant la cheminée. J'aurais bien attendu le bon moment et... j'aurais enfin fait ma demande. Elle aurait déjà la bague au doigt si tout s'était passé comme prévu. Mon beau plan a pris l'eau.
Je me prépare à lui demander de m'épouser depuis longtemps. J'y ai pensé un bon nombre de fois. J'ai trouvé la bague que je voulais il y a déjà plus d'un an. Je me demandais si je devais attendre son anniversaire ou Noël ou la Saint Valentin, à la plage, au parc... mais comme cette année a été éprouvante, je voulais lui faire une surprise pour qu'elle se détende et qu'on se retrouve. C'était bien parti pour que tout se passe parfaitement.
Je referme la boîte et la range soigneusement. Bague ou pas, c'est moi qu'elle a choisi et pas lui. Ce n'est que partie remise.
****
Zut, j'étais perdu dans mes souvenirs et je n'ai pas écouté grand chose de la réunion. Heureusement que le chef ne m'a pas tellement porté d'attention.
- Pour finir, je vous annonce, non sans regret, que notre collègue Ward nous quitte pour un nouveau poste...
Ah, l'annonce officielle. Personne ne s'y attendait apparemment.
- Vous avez beaucoup apporté à ce commissariat Ward, votre équipe avec Carello fonctionnait très bien. Cette énergie commune va nous manquer.
- Je sais que Nathaniel saura continuer dans cette voie, il est totalement opérationnel. Et au moins on ne me grognera plus dessus quand je vide le distributeur de cafés !
Tout le monde rigole avant de se tourner vers moi. Ah, je n'avais pas envie de m'exprimer.
- Je sais ce que je dois à mon coéquipier et je suis prêt à mettre autant d'énergie dans les prochaines missions, sachant qu'il fera du bon travail de son côté dans ses nouvelles fonctions.
Simple, sobre et vrai. Ne m'en demandez pas plus. Heureusement, tout le monde commence à parler de fêter son départ, ce qui met fin à la réunion.
Un collègue m'appelle avant que je ne puisse m'éclipser.
- Nath tu es dispo quel soir pour le pot de départ?
- Choisissez une date et je me débrouillerai.
Je me débrouillerai pour ne pas être là.
- Et ta copine elle connaît bien Éric vu le nombre de cafés qu'il prend au Cosy Bear, elle peut venir aussi!
- ...
Bah tiens. Il est tellement doué qu'il me touche où ça fait mal sans même le savoir.
- Elle est très occupée. Je sais juste qu'elle passera par ici dire merci aux nombreux collègues qui ont participé à sa campagne de financement.
- Elle a sauvé le café, c'est super, j'aurais bien aimé être libre pour la soirée !
Une collègue entend la conversation et se jette sur moi.
- Ah oui je voulais te demander !Crowstorm a fait un concert au café n'est-ce pas? Tu as des photos Nathaniel ?
- Euh... une seule je crois...
- Tu peux me montrer s'il te plaît?
Manquait plus que ça... je sors mon téléphone et bien vite les collègues font défiler les quelques photos prises ce soir-là. Je tends la main pour reprendre mon appareil quand la collègue sursaute.
- Mais... c'est ta copine! Elle montre la bague qu'elle a à la main!
- Carello, me dis pas que tu...
Je ferme les yeux, conscient que je suis foutu. J'arrache mon téléphone de leurs mains. J'ai pris plusieurs photos de Su' avec sa bague. Son sourire brille autant que la pierre à son doigt. Je n'avais absolument pas envie que quelqu'un voit ça et je prévoyais d'annoncer la nouvelle bien plus tard. Evidemment tout le commissariat va être au courant dans l'heure.
- Je suis désolé mais j'ai quelques dossiers à ranger! Je ne veux pas que ça traîne!
- Comme ça tu pourras courir retrouver ta fiancée !
Je ne réponds pas et attrape deux cartons remplis de papiers avant de disparaître dans la salle des archives, laissant le brouhaha des commérages derrière moi.
Je n'ai au final que peu de rangement à faire avant de mettre ces cartons de côté. L'opération Shark appartient désormais au passé.
- Une bonne chose de faite, n'est-ce pas ?
- ...
J'imagine que je ne pouvais pas éviter Éric jusqu'à son départ. Devant mon mutisme, il poursuit.
- J'ai cru comprendre que c'est à moi de te féliciter.
- Ne te donne pas cette peine.
- Nath, je te souhaite sincèrement un très beau et heureux mariage, crois-le ou non.
- Je te crois mais ça ne change rien. Quand j'ai prévu cette demande, je prévoyais déjà que tu sois mon témoin. Au final tu ne feras plus partie de nos vies et tu ne seras même pas invité.
Il soupire.
- Tu sais qu'il ne s'est rien passé n'est-ce pas? Je n'aurais jamais pensé avoir des sentiments de ce genre. Je m'en suis aperçu un peu tard. Su' m'a remis à ma place en bonne et due forme. Le mal est fait, je le sais mais ce n'était pas du tout ce que je souhaitais.
Je hausse les épaules.
- T'as juste foutu en l'air notre équipe et le respect que j'avais pour toi. Rien de bien grave, pas vrai?
- Tu sais très bien que je te considérais comme mon petit frère. Je sais que je faisais un peu plus figure paternelle pour toi et j'aimerais juste que cette histoire te serve à réaliser que tu as encore d'anciennes plaies ouvertes. Tu es un bon gars et je pense vraiment que tu es un bon inspecteur. Mais n'oublie pas de mettre définitivement tes anciens démons au placard. Ce n'est pas parce que j'ai merdé que le monde entier te décevra. J'apprendrai moi aussi de tout ça.
- ...
- J'ai pris quelques jours pour préparer mon départ, je vais aller vider mon bureau.
- Au revoir Éric...
Je le regarde un instant et je pense que rien d'autre ne doit être dit. Nous sortons de la salle des archives et nous nous dirigeons chacun de notre côté, lui vers son bureau, moi vers la sortie du commissariat.
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ceciatelli · 3 years
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Traduction en français d'un court extrait du premier roman de Kami Kohitsuji Agnus Dei I. Cet extrait provient du groupe VK Russe de Kazeki. Bonne lecture ! ^^
Prologue "Le Grand Banquet d'Eté"
-
Parfois Fran se demandait.
Tout a commencé exactement comme dans un conte de fées.
En juillet 196X. Par une chaude après-midi d'été...
Bien que ce soit la période des vacances, le couloir de la maison du vicomte Battour était littéralement rempli d'un nombre impressionnant de personnes élégamment habillées.
Bientôt, les serviteurs en queue de pie apparaissent et escortent habituellement la vague de personnes dans le jardin.
En se promenant dans le manoir, Fran a contemplé avec étonnement le somptueux intérieur rococo, et lorsqu'elle est entrée dans le jardin, elle est restée sans voix devant son immensité. Elle connaissait Paris et sa banlieue, mais seulement la banlieue, elle ne pouvait donc pas imaginer un tel manoir.
Toute cette immensité se mêlait parfaitement à la beauté du jardin français, et Fran s'est soudain sentie seule.
- "Hors de propos serait plus correct", a soudainement souri la jeune fille.
L'invitation au "Grand banquet d'été" du vicomte Battour, célèbre dans les milieux mondains, était étrange pour Fran, simple élève du Conservatoire de Paris.
Des robes de bal ou des queues de pie brillantes, des mots élégants inconnus ont clignoté comme les pièces colorées d'une mosaïque, rendant Fran encore plus solitaire.
Séparée de la vague humaine et pénétrant dans le jardin anglais attenant, Fran s'est assise sur un banc en bois avec un soupir de soulagement. Contrairement aux arbres artificiellement plantés et taillés en fleurs du jardin français, le naturel du jardin anglais plaisait davantage à Fran.
- Vous vous ennuyez, mademoiselle ?
Une voix soudaine est venue de derrière et a presque fait sursauter Fran.
- Je vous demande pardon. Je m'appelle Gustave Kahn, reporter pour le magazine PLEIADES. Je vous ai déjà vu, mais vous êtes parti seule si vite...
C'était un jeune homme mince et grand, âgé de vingt-cinq ou six ans. Le smoking ivoire se marie parfaitement avec ses cheveux bruns.
- Je suis Françoise Vian. Mais tout le monde m'appelle Fran. Une étudiante de deuxième année au conservatoire.
- Une musicienne en herbe, non ?
- Je suis spécialisée dans la théorie. J'étudie la musique de manière académique... c'est un cours similaire au département d'art.
-Et bien, alors vous pourriez être un docteur en musique ou un critique.
Le jeune homme désigna de sa main Fran, dans laquelle se trouvait un verre d'apéritif.
-Je vous demande pardon. Je ne suis pas du tout habitué à ce monde et je suis dans l'embarras.
-C'est la première fois que vous participez à un tel banquet ? La nourriture est étonnamment bonne. Mais c'est à peu près tout. Pour faire simple, la famille Battour ne peut pas se vanter d'une excellence particulière.
-J'ai entendu des rumeurs, mais je ne savais pas que la famille du vicomte était si riche.
-Au contraire, c'est vrai. Après tout, c'est le talent de cette famille d'accroître sa richesse au détriment de la guerre. Ils sont célèbres, mais il est difficile de rester une famille unie.
-Oui, mais il y a un grand musicien parmi eux. Serge Battour, vous le connaissez ?
-Oui, juste son nom, mais il arrive une fois par siècle. C'est étonnant que dans une famille de réalistes, il y ait un musicien.
-J'ai pensé écrire un article sur ce Serge Battour, j'écris beaucoup ici depuis l'année dernière. Ça ne ressemblait à rien, et puis soudain, juste avant les vacances, c'est arrivé.
-Vous avez été invité au banquet de ce soir. Et pourtant, inviter des étudiants est inhabituel.
-Hmm, j'ai reçu une réponse d'un certain Henri Battour.
-Henri, Henri, je ne le connais pas... Bien que je sois en bon contact avec la famille Battour. Mais même les parents d'autres pays se réunissent au banquet.
Fran, pour prouver qu'elle ne mentait pas, a sorti précipitamment une lettre de sa pochette et l'a tendue au jeune homme.
-Je peux le lire ? Ah, ces armoiries sur le sceau appartiennent sans aucun doute à la famille Battour. Donc, "Madame Françoise Vian...
J'ai reçu une lettre. Je suis prêt à répondre à certaines questions sur les origines de Serge Battour.
Le 7 juillet, toutes nos connaissances et tous nos proches sont obligés de faire un "banquet". Si ça ne vous dérange pas, venez. L'invitation est jointe.
Henri Battour
P.S. : Pour que vous soyez plus à l'aise, nous allons préparer une chambre."
C'est incroyable. On dirait que vous êtes parents. Il semble que j'ai été irrespectueux... Vous devriez peut-être demander au majordome ou à la gouvernante pour M. Henri. Toute la famille Battour, hommes et femmes, est célèbre pour sa beauté. Les hommes en particulier ont un nez droit et de grands yeux. Vous les reconnaîtrez donc immédiatement grâce à ce trait distinctif. Si vous restez ici, vous n'entendrez pas la cloche pour le dîner.
Le jeune homme a pris la main de Fran avec un salut et s'est précipité vers la maison. Sa réaction laissait entendre que seuls les proches resteraient à l'intérieur après le dîner.
"Est-ce que je pourrai... ?"
La salle à manger était entièrement préparée pour le banquet et toute décorée de roses orange et roses. Elles devaient provenir d'une boutique de fleuriste parisienne, toutes ces roses en grand nombre, décorées en collage et entraînant les gens dans un monde de rêverie. La grande table centrale était entourée de plus petites tables. Il y avait la place la plus basse dans le coin de la pièce, et bien sûr Fran s'y est positionnée contre le mur. Elle craignait qu'une dame rigide ne s'assoie à côté d'elle, mais par chance, il s'agissait d'un magnat du pétrole américain, et Fran, en raison de sa faible connaissance de l'anglais, s'est entièrement consacrée au repas. Comme l'avait dit le jeune homme Kahn, la nourriture jusqu'au dessert était exceptionnelle, grâce au chef engagé.
Une fois le dîner terminé, les gens se sont dispersés dans le salon et la salle de jeux, et Fran est restée seule. Bien que légèrement fatiguée, elle a attrapé un domestique supérieur pour demander où se trouvait M. Henri, mais n'a rien reçu d'autre qu'un froid "je ne demande pas à savoir" et "s'il vous plaît, n'entrez pas ici".
En fin d'après-midi, les gens se pressaient à nouveau dans le couloir pour rentrer chez eux. Fran réfléchissait déjà à la manière dont elle allait rentrer seule et à ce qu'elle allait dire en guise d'adieu, lorsqu'une voix féminine obligeante a retenti à proximité.
-Mme Françoise ? C'est Mlle Françoise ! Je t'ai cherché partout. J'avais peur que tu sois déjà parti, alors j'ai attendu ici.
Une jeune fille de deux ou trois ans plus jeune que Françoise a eu du mal à retenir ses larmes de joie.
-Je cherchais aussi M. Henri.
-Je suis désolée. M. Henri a dit qu'étant donné que la journée était trop mouvementée, il vous rencontrera demain. Je vais vous conduire à votre chambre immédiatement...
La jeune fille s'est précipitée vers l'armoire et en a sorti le manteau de Fran et sa valise blanche.
-Ta chambre est à l'étage, fais attention dans les escaliers.
La jeune fille était habillée d'une robe noire et d'un tablier blanc à volants, comme si elle était à la Belle Époque. On ne sait pas si le maître s'était habillé de cette manière pour respecter l'atmosphère du manoir, et Fran n'était manifestement pas préparée à une telle ringardise, mais la jeune fille semblait tout à fait satisfaite de sa position.
Un labyrinthe de couloirs s'étendait depuis l'escalier, et s'arrêtait finalement à la mansarde, ce qui fit penser à Fran qu'elle n'était clairement pas la bienvenue ici.
Cependant, une telle chose ne briserait pas Fran. La jeune fille a à peine gardé son sang-froid et est restée calme, comme elle l'avait fait en cherchant à gagner la confiance de ses camarades de classe. En raison de sa petite taille, elle n'était pas prise au sérieux en tant qu'élève du lycée, mais à peine commençait-on à lui parler, qu'on sentait immédiatement qu'elle était intellectuellement plus âgée, c'est le genre de fille qu'elle était.
À l'intérieur, la pièce mansardée s'est avérée être meublée avec goût, avec des meubles d'un design complexe qui ont plu à Fran. Le papier peint, décoré de fleurs d'été, semblait neuf, et il y avait une salle de douche équipée, bien qu'étroite. En ouvrant la haute fenêtre et en laissant l'air de la nuit entrer dans la pièce, Fran a enfin pu se détendre véritablement.
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