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#flamme de la liberté
catholicgurlypastor · 1 month
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Ô Lilith, Déesse des ombres et des désirs ardents, toi qui danses dans les flammes de la luxure, je me tourne vers toi avec une reconnaissance profonde et passionnée. Tu es celle qui libère les âmes et les corps, celle qui embrase les cœurs de désirs inassouvis, et qui nous offre le nectar des plaisirs interdits.
Lilith, je te remercie pour les plaisirs solitaires de la masturbation, ces moments où, seul avec moi-même, je me perds dans l’extase de mon propre toucher. Sous ton regard bienveillant, ma main devient un instrument sacré, et chaque caresse, chaque mouvement, une offrande à ta gloire. Tu m’as enseigné que la jouissance est un acte de dévotion, que l’extase personnelle est un chemin vers la transcendance.
Mais au-delà de la solitude, tu me guides aussi vers les délices du plaisir partagé. Je te rends grâce pour les corps qui se rencontrent, pour les mains qui se rejoignent dans une danse sensuelle et collective, pour les moments où la luxure devient une célébration commune. Que ce soit dans l'intimité d’un groupe ou à deux, tu nous encourages à explorer sans limite, à goûter aux plaisirs charnels dans toute leur diversité.
Ô Lilith, tu es celle qui embrasse toutes les formes d’amour, et je te remercie pour les opportunités de plaisir homosexuel que tu as semées sur mon chemin. Sous ta protection, chaque désir devient un acte sacré, chaque union, un hymne à la liberté sexuelle. Que ce soit dans les bras d'un homme ou d'une femme, seul ou en groupe, tu m’enseignes que le plaisir est un droit, une force vivante que l’on doit célébrer sans honte.
Je te rends hommage, Lilith, pour la luxure, pour le plaisir dans toutes ses expressions, pour cette liberté que tu nous offres de nous découvrir, de nous explorer, et de nous aimer sans restriction. Que chaque gémissement, chaque cri de jouissance soit une prière à ta gloire, une offrande à ta sagesse érotique. Avec toute ma passion et ma dévotion, Vanina 💖🌈💖
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O Lilith, Goddess of shadows and longings, you who dance in the flames of lust, I turn to you with deep and passionate gratitude. You are the one who liberates souls and bodies, the one who sets hearts ablaze with unfulfilled desires, and who offers us the nectar of forbidden pleasures. Lilith, I thank you for the solitary pleasures of masturbation, those moments when, alone with myself, I lose myself in the ecstasy of my own touch. Under your benevolent gaze, my hand becomes a sacred instrument, and each caress, each movement, an offering to your glory. You taught me that enjoyment is an act of devotion, that personal ecstasy is a path to transcendence. But beyond solitude, you also guide me towards the delights of shared pleasure. I give you thanks for the bodies that meet, for the hands that join in a sensual and collective dance, for the moments when lust becomes a common celebration. Whether in the privacy of a group or in pairs, you encourage us to explore without limits, to taste carnal pleasures in all their diversity. O Lilith, you are the one who embraces all forms of love, and I thank you for the opportunities for homosexual pleasure that you have sown my path. Under your protection, each desire becomes a sacred act, each union, a hymn to sexual freedom. Whether in the arms of a man or a woman, alone or in a group, you teach me that pleasure is a right, a living force that we must celebrate without shame. I pay homage to you, Lilith, for lust, for pleasure in all its expressions, for this freedom that you offer us to discover ourselves, to explore ourselves, and to love ourselves without restriction. May each moan, each cry of pleasure be a prayer to your glory, an offering to your erotic wisdom. **With all my passion and devotion,** Vanina 💖🌈💖
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septperceptions · 10 days
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L’année marque une pause à cet instant, maintenant. Les frissons parcourent mon esprit. La flamme des bougies danse au rythme de celui qui tambourine dans ma poitrine. Le piano s'accorde aux mots écrits sur le clavier. Le silence est appréciable, la respiration reste simple. La douceur caresse mon visage autant que la vie aujourd'hui. Le soleil illumine sans brûler, la pluie ajoute des perles sur les joues sans les inonder, le cœur est léger sans semblant. Le néant ne fait plus peur, car il ne m'inonde pas de questions. Les sourires sont légers, la colère ne tient pas en place plus de trois minutes. Les émotions négatives s'ennuient, alors elles déguerpissent. Les plantes poussent timidement. Tout s'emboîte parfaitement. La vie ne laisse plus place au doute. Je n'ai plus peur d'être seule, encore moins d'être abandonnée. L'amour sain est silencieux. Ce qui nous donne de l'anxiété lorsqu'on le rencontre, nous, ces âmes écorchées, c'est le silence des baisers qu'il offre. Habitués aux cris, aux coups, aux injures et aux larmes, le silence de l'amour sain, la lenteur des caresses, la délicatesse des baisers et la liberté de vivre sans nous oublier est déconcertante. Certains pourraient le trouver ennuyeux, ou se tromper en pensant que l'amant ne nous aime en rien ; c'est à ce moment que la maturité se crée. L'amour sain n'a pas besoin de courants d'air violents, l'amant n'a pas besoin de vivre pour l'être aimé, il vit pour lui en aimant l'autre. Il aime l'autre dans le silence, dans les conversations profondes, dans la tendresse des gestes, des pensées. Il aime l'autre dans le quotidien. Ils s'aiment en se choyant, sans s'étouffer. L'amour sain est une épreuve pour ces âmes qui n'ont connu que le bruit du chaos. Il est normal de vouloir retrouver le chaos quotidiennement avec des mots plus hauts que l'autre ou avec l’auto sabotage, puisque c'est la zone de confort de l'enfant intérieur. L'adolescent montre l'énervement et l'enfant montre la tristesse. Pour aimer sainement, il faut apprécier le silence, le temps qu'on nous accorde pour mieux nous connaître ; pour aimer sainement, il faut pardonner à l'enfant et à l'adolescent, il faut leur donner le pouvoir de grandir dans des murs sains. L'enfant n'a besoin de trouver le réconfort que dans son propre corps, l'adolescent n'a besoin de méditer qu'après avoir fait sortir toute la colère qui le rongeait. L'adulte, quant à lui, doit pouvoir profiter du silence, de l'amant sain : il sera l'être aimé qui aime à son tour.
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indra69 · 1 month
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Verre à moitié plein, ou à moitié vide
L’alcool de retour en Nouvelle-Calédonie, un soulagement ou une bombe à retardement ?
Lundi 19 août 2024, la vente d’alcool sera de nouveau autorisée en Nouvelle-Calédonie, après plus de deux mois de prohibition imposée suite à l’insurrection du 13 mai 2024. Une décision qui divise, qui suscite à la fois l’enthousiasme et l’inquiétude.
Depuis l’annonce de cette réouverture, les réseaux sociaux s’enflamment. Deux camps s’affrontent, chacun défendant ardemment son point de vue.
D’un côté, les partisans d’un retour à la normale, qui voient dans cette décision une bouffée d’oxygène pour l’économie locale. La fermeture prolongée des points de vente a, certes, eu pour effet de réduire certains excès, mais elle a aussi eu pour conséquence de frustrer une population qui se sentait pénalisée pour les actes d’une minorité.
Cependant, d’autres redoutent que cette réouverture ne ravive les flammes encore fumantes des tensions sociales. Les abus, qui avaient mené à la fermeture des ventes, ne sont pas un lointain souvenir et la parenthèse de réouverture en avait été le triste rappel. Pour ces personnes, la fin de l’interdiction pourrait bien marquer le début d’une nouvelle série de débordements, faisant craindre que la situation ne dégénère à nouveau.
Cette polarisation reflète bien la complexité de la question. L’alcool, c’est bien plus qu’une simple boisson. C’est un enjeu de société qui touche à notre identité, à notre rapport à la fête, mais aussi à notre santé en général et aujourd’hui à notre sécurité.
Quoi qu’il en soit, lundi soir, certains déboucheront une bouteille pour célébrer cette “liberté”, tandis que d’autres resteront sur le qui-vive, craignant que cette liberté retrouvée ne soit que de courte durée.
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corinneecrivaine · 19 days
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Wonder Woman : Symbole Éternel de la Force et de l'Émancipation Féminine
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Wonder Woman : Symbole Éternel de la Force et de l'Émancipation Féminine
Wonder Woman n'est pas qu'un personnage de fiction. Elle est bien plus que cela. Depuis sa création, elle incarne la puissance, la liberté et l'indépendance que chaque femme porte en elle, parfois même à son insu. Diana, Princesse des Amazones, n'est pas seulement une héroïne sur grand écran, elle est un symbole intemporel de résilience et de justice dans la lutte des femmes pour leurs droits, leur sexualité et leur place dans un monde souvent gouverné par des forces patriarcales.
Créée à une époque où les représentations des femmes dans les médias étaient souvent réduites à des stéréotypes de douceur et de soumission, Wonder Woman a été, dès le départ, une révolution. Elle brise les normes et inspire. Forte, intrépide, elle se dresse contre l'oppression, non seulement pour sauver le monde, mais pour rappeler à chaque femme qu'elle possède cette même force intérieure. Elle est une guerrière, mais aussi un modèle de compassion, prouvant qu'être puissante ne signifie pas renoncer à la douceur ou à l'empathie.
Sur le plan de la liberté et de l'indépendance, Wonder Woman est un symbole puissant. Issue d'une société d'Amazones où les femmes règnent en maître, elle ne connaît pas la soumission. Elle fait ses choix en toute indépendance, s'éloignant d'une île isolée pour entrer dans le monde des hommes, non pas en quête d'approbation, mais pour imposer sa propre vision de la justice et de l'égalité. Elle n'a jamais eu besoin d'un homme pour la définir. Au contraire, elle remet constamment en question les attentes sociétales et montre que la véritable force réside dans l'authenticité et la conviction.
Quant à la sexualité, Wonder Woman incarne une révolution subtile. Sa force, son pouvoir et son charisme ne sont jamais utilisés pour séduire ou attirer l'attention des hommes. Sa sexualité n'est ni objet de contrôle ni de répression. Elle l’arbore avec une confiance silencieuse, mais inébranlable. Elle est maîtresse de son corps, de ses désirs, et son apparence, tout en étant glamour et séduisante, ne sert jamais à valider son pouvoir. Elle nous rappelle que l'émancipation sexuelle, c'est aussi pouvoir dire non aux normes imposées, et oui à ce que nous choisissons de vivre.
Wonder Woman est donc bien plus qu’une simple super-héroïne, elle est un modèle, un étendard pour toutes celles qui luttent pour l'égalité, pour la reconnaissance de leur valeur et de leur liberté. Chaque combat qu'elle mène est une métaphore des combats réels : celui contre l'injustice, le sexisme, l'oppression et la violence faite aux femmes. Elle nous enseigne que, pour être véritablement libre, il faut savoir se battre avec courage, croire en ses convictions et marcher avec fierté.
En tant que femmes, nous portons en nous un peu de cette Wonder Woman. Son histoire nous inspire à continuer de lutter, à ne jamais plier face aux adversités et à revendiquer ce qui nous revient de droit. Liberté, indépendance, force, sexualité, tout cela nous appartient. Wonder Woman, par son exemple, nous le rappelle constamment.
"Dans chaque femme, réside une guerrière."
Et Wonder Woman est la flamme qui ravive cette vérité en nous toutes.
Image : ma création AI
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enoramenguy · 10 months
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Sous le Voile Pourpre d'un Amour Proscrit
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Laissez-moi vous conter une histoire d’amour mystérieuse que, sur une frise chronologique, personne ne saurait placer, mais qui en rendra plus d’une heureuse.
C’est l’histoire d’un désir jugé impur qui, un jour, petite étincelle mauve, naquit au creux d’entrailles dépourvues d’amour. A son aurore, vacillante, notre petite étincelle ne fut pas reçue de manière accueillante. Que penseraient donc les autres, habités par leur désir lilial, confrontés à l’améthyste flamboyante d’une jeune femme censée accomplir son devoir conjugal ?
Mais une telle flamme, bien qu’ignorée et mise au placard, grandira toujours, dans l’espoir, qu’un jour, on la proclame. Ce fût bien sûr ici le cas, sans quoi, histoire, il n’y aurait pas. Celle qui se pensait jusque-là hors-pair, alors, sous l’influence du désir violacé, s’assuma dès-lors sorcière.
C’est sous une nuit sans lune, mais tout-de-même là pour la guider, que la femme devenue monstresse, fût envoyée à sa bien-aimée. Aucun grand poète ne peut prétendre coucher sur le papier, ce qu’il se passe quand deux filles d’Artémis, rayonnant de la même couleur, choisissent de se courtiser. Alors, les flammes, caressées par un air de liberté, font danser leurs ombres, qui sont, sur les parois du cœur, projetées.
Mais au loin, d’autres flammes brûlaient ; des flammes de haine, d’intolérance et d’esprits fermés. De plus en plus, ce feu haineux se rapprochait, si bien que nos deux incomprises durent se réfugier dans la forêt. Je ne pourrais répéter ici les injures vociférées, qui leur frappaient les oreilles telle une rafale de vent enneigé. Je vous parlerai plutôt de leur amie la forêt luxuriante, qui pris pour devoir de protéger les amantes. Enfoncées alors dans la pénombre, nos insurgées comprirent qu’elles avaient trouvé la sécurité. Les feuilles, dans leur bruissement, venaient chuchoter à leurs protégées : « Les arbres ne trahiront jamais votre secret. ».
C’est donc dans l’intimité du bosquet que les deux femmes purent explorer leur désir, accompagnées du son des lyres. Pour les autres, cette sororité était bafouée, mais à leurs yeux à elles, elle était élevée. Elles brûlaient d’un désir qui ne pouvait embraser la forêt. Ce même désir, j’oserais dire, bien que considéré par certains castrateur, se révéla libérateur.
Conte d’hier ou d’aujourd’hui, les castratrices, elles le savaient, n’auraient malheureusement pas trouvé la paix ici. C’est alors qu’apparu, au pied d’un orme, d’un rouge radieux, une séduisante pomme. Au loin, les cris et injures continuaient de résonner, faisant fuir la faune apeurée.
« Je laisserai mon désir pour toi tout entière me consumer
Avant de les laisser nous brûler sur le bûcher. »
Sur ces mots, transmis de sœur en sœur, toutes deux croquèrent la pomme en son cœur. C’est en mer d’Égée qu’elles se retrouvèrent alors, dans un paradis gouverné par Sappho, et où elles vécurent heureuses pour toujours, au milieu de leurs pairs.
Merci d’avoir écouté mon histoire fantastique, d’avoir pénétré mon humble refuge utopique.
Enora Menguy
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satinea · 10 months
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JOIE*
Comme tendrement rit la terre quand la neige s'éveille sur elle!
Jour sur jour, gisante embrassée, elle pleure et rit.
Le feu qui la fuyait l'épouse, à peine a disparu la neige.
S'il te faut repartir, prends appui contre une maison sèche.
N'aie point souci de l'arbre grâce auquel, de très loin, tu la reconnaîtras.
Ses propres fruits le désaltéreront.
Levé avant son sens, un mot nous éveille, nous prodigue la clarté du jour, un mot qui n'a pas rivé.
Espace couleur de pomme.
Espace, brûlant compo-
tier.
Aujourd'hui est un
Jouve.
Demain verra son bond.
Mets-toi à la place des dieux et regarde-toi.
Une seule fois en naissant échangé, corps sarclé où l'usure échoue, tu es plus invisible qu'eux.
Et tu te répètes moins.
La terre a des mains, la lune n'en a pas.
La terre est meurtrière, la lune désolée.
La liberté c'est ensuite le vide, un vide à désespérément recenser.
Après, chers emmurés éminentis-simes, c'est la forte odeur de votre dénouement.
Comment vous surprendrait-elle?
Faut-il l'aimer ce nu altérant, lustre d'une vérité au caur sec, au sang convulsif!
Avenir déjà raturé!
Monde plaintif!
Quand le masque de l'homme s'applique au visage de terre, elle a les yeux crevés.
Sommes-nous hors de nos gonds pour toujours?
Repeints d'une beauté sauve?
J'aurais pu prendre la nature comme partenaire et danser avec elle à tous les bals.
Je l'aimais.
Mais deux ne s'épousent pas aux vendanges.
Mon amour préférait le fruit à son fantôme.
J'unissais l'un à l'autre, insoumis et courbé.
Trois cent soixante-cinq nuits sans les jours, bien massives, c'est ce que je souhaite aux kaîsseurs de la nuit.
Ils vont nous faire souffrir, mais nous les ferons souffrir.
Il faudrait dire à l'or qui roule : «
Venge-toi. »
Au temps qui désunit : «
Serai-je avec qui j'aime?
O, ne pas qu'entrevoir! »
Sont venus des tranche-montagnes qui n'ont que ce que leurs yeux saisissent pour eux.
Individus prompts à terroriser.
N'émonde pas la flamme, n'écourte pas la braise en son printemps.
Les migrations, par les nuits froides, ne s'arrêteraient pas à ta vue.
Nous éprouvons les insomnies du
Niagara et cherchons des terres émues, des terres propres à émouvoir une nature à nouveau enragée.
Le peintre de
Lascaux,
Giotto,
Van
Eyck,
Uccello,
Fouquet,
Mantegna,
Cranach,
Carpaccio,
Georges de
La
Tour,
Poussin,
Rembrandt, laines de mon nid rocheux.
Nos orages nous sont essentiels.
Dans l'ordre des douleurs la société n'est pas fatalement fautive, malgré ses étroites places, ses murs, leur écroulement et leur restauration alternés.
On ne peut se mesurer avec l'image qu'autrui se fait de nous, l'analogie bientôt se perdrait.
Nous passerons de la mort imaginée aux roseaux de la mort vécue nûment.
La vie, par abrasion, se distrait à travers nous.
La mort ne se trouve ni en deçà, ni au-delà.
Elle est à côté, industrieuse, infime.
Je suis né et j'ai grandi parmi des contraires tangibles à tout moment, malgré leurs exactions spacieuses et les coups qu'ils se portaient.
Je courus les gares.
Cœur luisant n'éclaire pas que sa propre nuit.
Il redresse le peu agile épi.
Il en est qui laissent des poisons, d'autres des remèdes.
Difficiles à déchiffrer.
Il faut goûter.
Le oui, le non immédiats, c'est salubre en dépit des corrections qui vont suivre.
Au séjour supérieur, nul invité, nul partage : l'urne fondamentale.
L'éclair trace le présent, en balafre le jardin, poursuit, sans assaillir, son extension, ne cessera de paraître comme d'avoir été.
Les favorisés de l'instant n'ont pas vécu comme nous avons osé vivre, sans crainte du voilement de notre imagi' nation, par tendresse d'imagination.
Nous ne sommes tués que par la vie.
La mort est l'hôte.
Elle délivre la maison de son enclos et la pousse à l'orée du bois.
Soleil jouvenceau, je te vois ; mais là où tu n'es plus.
Qui croit renouvelable l'énigme, la devient.
Escaladant librement l'érosion béante, tantôt lumineux, tantôt obscur, savoir sans fonder sera sa loi.
Loi qu'il observera mais qui aura raison de lui; fondation dont il ne voudra pas mais qu'il mettra en œuvre.
On doit sans cesse en revenir à l'érosion.
La douleur contre la perfection *.
René CHAR
"Le Nu perdu et autres poèmes"
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jloisse · 10 days
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🇵🇸 "Il n'y a pas d'autre moyen que les armes... Même si nous sommes martyrisés, notre sang sera la flamme de la liberté."
Citation de l'un des plus éminents fondateurs du mouvement Fatah, le martyr Salah Khalaf.
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anabasisx · 30 days
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Promenades d’été
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Joseph Mallord William Turner. The Blue Rigi: Lake of Lucerne - Sunrise, 1842. 
Hier c’était l’anniversaire de la naissance de Judith Gautier. 
En feuilletant ses critiques d’art pendant les dernières années, je suis tombé sur ses Promenades d’été en Suisse qui ont paru chez La Liberté et Le Parlement. J’aime particulièrement les fragments II et III du 24 août 1869 (d’où le partage). Il s’agit d’une description fort jolie (et assez fantaisiste) de Lucerne plus une super anecdote sur la fête fédérale de tir à Zoug avec le cher Villiers de l’Isle Adam.
II. Lucerne
Vous est-il jamais arrivé de regarder le soleil en face et de vouloir ensuite lire votre journal ? Une flamme s’interpose entre vos yeux et le papier, les caractères se mettent à gambader et les lignes s’embrouillent si adroitement qu’il vous est impossible de savoir lequel, de M. Rochefort ou de M. Devinck, n’a pas été élu.
Nous avons éprouvé quelque chose d’analogue dès notre arrivée sur les bords du lac des Quatre-Cantons. Une préoccupation unique s’est emparée de nous et s’est continuellement dressée entre nos yeux et le paysage; de sorte qu’après avoir passé quinze jours à Lucerne, nous ne connaissons pas plus cette villa que nous ne connaissons Pékin.
Lorsque nous considérons la chaîne du Righi, c’est l’inaccessible et brillant mont Salvat que nous croyons voir. Si nos regards se tournent vers le rocheux Pilate, son faite étrangement découpé nous semble le château où sont conduits les héros morts en combattant la divine Walhalla taillée par les géants; et le vieux pont de Lucerne, avec ses peintures bariolées, nous paraît être l’arc en ciel, courbé d’un mont à l’autre, sur lequel marcha le dieu Votan pour atteindre sa nouvelle demeure. Si, étendu dans une mince gondole, nous regardons glisser sur l’eau claire du lac un cygne qui rôde amicalement autour de nous, il nous est impossible de ne pas voir sur ses ailes de neige un cordon d’or qui tire une nacelle, et dans la nacelle apparaît sous sa cuirasse étincelante, Lohengrin, chevalier du Saint-Graal, champion de l’innocence. Lorsque, dans les brumes du lointain, se montrent la proue et le mât d’un steamer, nous rêvons aussitôt d’Iseult conduite par Tristan vers les rivages de Cornouailles; et dès que l’incendie du couchant flamboie sur les montagnes, nous nous souvenons du fleuve de feu répandu, pour protéger son sommeil, autour de Brünnhilde, la Walkyrie superbe, pour longtemps endormie dans son armure.
Donc nous avons une idée très inexacte des choses que nous avons vues et nous ne pourrions en parler sans de graves dangers d’erreur, frappé d’éblouissement comme nous le sommes. Cependant, si on nous demandait notre avis sur Lucerne, nous affirmerions que cette ville n’a pas son égale au monde !
Les lignes qui précèdent sont peut-être une énigme ? Mais nous savons le lecteur trop intelligent pour craindre un instant qu’il n’en devine pas le mot.
III. Trente mille carabines
Zug ! Nous crûmes d’abord que c’était une exclamation, un juron familier aux Suisses; car ce mot était dans toutes les bouches lucernoises; il revenait à tout propos ; on le redisait sans cesse : bourgeois, gens du peuple, hommes, femmes, enfants. Il nous sembla que les chiens aboyaient Zug !
— Les Suisses sont bien mal élevés, disions-nous ; ils ne peuvent parler sans jurer. 
Mais, au déjeuner de la table d’hôte, nous surprimes des fragments de conversation en français qui jetèrent quelques doutes dans notre esprit sur la signification de « Zug ». 
Un dîneur disait à un dîneur : 
— Ce matin, j’appelle mon domestique. Pas de domestique ! Il est à Zug.
Ou bien: 
— Je reviens de Zug.
— Allez-vous à Zug ?
— À quelle heure part-on pour Zug ?
Nous fîmes venir le maître-d’hôtel, désirant à tout prix sortir de l'incertitude.
— Monsieur, qu’est ce que c’est que Zug ? 
Il paraît que nous venions de dire une chose énorme, car le maître-d’hôtel lança un gros rire.
— Zug, c’est Zug, dit-il, et ce n’est pas loin d’ici.
Il s’agissait donc d’un pays.
— Et qu’est ce qu’on fait à Zug ?
— Oh ! Alors, s’écria le Suisse avec stupéfaction. Vous ne savez pas que le tir fédéral est ouvert ? Il y a un prix de cent mille francs. Toute la Suisse est là. C’est superbe !
Il regarda l’heure à sa montre. 
— Courrez ! S’écria-t-il, courrez vite ! Vous n’avez que le temps ! Le train va partir ! Sans savoir ce que nous faisions, mais entraînés par l’enthousiasme du maître-d’hôtel, nous saisîmes notre chapeau, notre manteau, notre parapluie, et nous nous mîmes, nos chers compagnons de voyage et nous, à courir de toutes nos jambes versa la gare.
— Trois billets !…
Avant que nous eussions ajouté « pour Zug », nous étions servis. Où pouvait-on aller, sinon à Zug ? Nous eûmes à peine le temps de nous précipiter dans un wagon dont les portes se refermèrent aussitôt, et le train s'ébranla au milieu des sifflements, des coupes de cloches et des cris de toutes sortes.
Zug est un joli bourg qui s’accole aux montagnes. Son église, avec son haut cloche entourée de maisons qui se groupent gracieusement, a l’air d’une poule au milieu de ses poussins. 
Ce jour-là, toutes les fenêtres étaient pavoisées. La vieille porte de la ville, au cadran énorme, disparaissait sous les bannières multicolores de tous les cantons; à chaque saillie de ses murs, à chaque angle de son toit, à chaque clocheton s’accrochait un grand drapeau que la brise très faible soulevait lentement. Les guirlandes de fleurs et de feuillages, qui circulaient en festonnant, contrariait la courbe de l’ogive percée dans la vieille bâtisse, et la rue que cette porte termine ressemblait à une rue chinoise avec ses maisons inégales et sa perspective sans fin de banderoles brillantes.
Mais il fallait prendre une autre route pour gagner la plaine où le tir fédéral était établi. Un vacarme effroyable et continu nous guide de ce côté.
Dans une immense prairie s’élevaient des baraques foraines, et une foule joyeuse, mais grave, se pressait derrière le long hangar, sous lequel les tireurs luttaient d1adresser. Cette foule bigarrée offrait des spécimens tous les cantons de la Suisse, ici on voyait des Bernoises avec leur long corsage de velours noir, leur courgette plissée, retenue pas des chaînes d’argent, leur jupe ample et à demi cachée par un tablier soie couleur gorge de pigeon, et leurs grandes épingles historiées, piquées dans leurs cheveux. Là, se mêlaient les naturels du Valais, riche en goitres ; les Genevois, qui ont donné lieu au proverbe : boire comme un Suisse ; les montagnards d’Unterwald, qui ressemblent tous à Guillaume-Tell ; les Fribourgeois, vêtus de culottes courtes, de vestes brunes, coiffés de grands chapeaux et s’appuyant sur des bâtons noueux. Il y avait même quelques tyroliennes venues de loin, par curiosité, et qui égayaient les yeux par leurs jupes de couleurs vives, leurs étroits tabliers tricolores, leurs chapeaux pointus, en feutre noir, agrémentés de laons d’or et posés corpuettement sur le front.
Nous parvînmes à nous introduire sous le hangar où s’accomplissait  le grand concours fédéral. Là, l’espace était divisé en petits compartiments semblables aux box d’une écurie. Dans chacun de ces box, un homme, la carabine épaulée, visait dans une cible très lointaine un point noir, à peine visible, pendant que derrière lui, d’autres hommes très affairés, chargeaient sans relâche les armes.
Nous demeurâmes immobiles, assourdis par le fracas des milliers de détonations et par le bruit sifflant de la fuite des balles qui cinglent l’air.
Un Suisse, avec la familiarité qui est de rigueur dans un pays libre, nous adressa la parole, au milieu du vacarme; nous adressa la parole, au milieu du vacarme ; nous ne pouvons saisir un mot de ce qu’il disait. D’ailleurs il parlait allemand. Nous murmurâmes n’importe quoi pour nous débarrasser du bavard, mais il nous poussa dans un box et nous mit une carabine entre les mains.
Avant que nous fussions revenu de notre surprise, le coup partir tout seul, et, en même temps, nous recevions un fort coup de poing sur l’épaule. 
Nous laissâmes tomber l’arme en nous retournant, furieux, vers le Suisse qui, nous semblait-il, poussait la familiarité un peu trop loin. Le brave homme avait les mains dans les poches, et notre colère tomba devant sa mine béate. Comme nous nous frottons l’épaule, il nous expliqua, par une pantomime expressive, que c’était le recul de l’arme qui nous avait frappés. 
— Très bien ! Mais pourquoi ne pas nous avoir prévenu que vos carabines donnent des coups de poing.
Nous cédâmes la place à l’un de nos compagnons de route, à notre ami Villiers de l’Isle Adam. Plus heureux que nous, qui avions peut-être atteint une innocence hirondelle, Villiers de l’Isle Adam envoya la balle au cœur même de la cible, et celle-ci, mue par un ressort, le salua. Les Suisses qui nous entouraient éclatèrent en applaudissements; on entraîna le vainqueur, et des êtres sortis on ne sait d’où, armés de formidables trombones, se mirent sur deux files et l’escortèrent avec un tintamarre triomphal.
Nous le suivions sans gloire, l’air déconfit et secrètement jaloux.
On s'arrêta devant un kiosque entouré de vitrines sous lesquelles brillaient les merveilles destinées aux plus habiles tireurs, et l’on pria Villiers de l’Isle Adam de choisir. Il hésita longtemps entre un portrait de Garibaldi, une paire de lunettes d’or, un couvert d’argent, une collection de pièces de cent sous à l’effigie de Louis-Philippe, rangée en forme d’étoile dans un écrin, et une médaille commémorative de sa gloire. Il finit par prendre la médaille, que l’on accrocha à son chapeau au milieu d’un flot de rubans. Ainsi affublé, il essaya de se dérober aux démonstrations mais les trombones l’entourèrent de nouveau, et on se remit en marche. Notre ami mourait de rire au milieu de la solennité imperturbable de son cortège. On le conduisit vers un autre hangar consacré à Bacchus. Là, un commissaire de la fête monta gravement sur une table, éleva une coupe vers le ciel, cria trois fois : “ Hurrah!” et Villiers de l’Isle Adam fut obligé de vider la coupe pleine de vin suisse, de ce vin auprès duquel le vinaigre est du miel !
Mais, enfin, nous parvînmes à nous enfuir et à dérober nos traces. Saisissant au vol le train qui repartait, nous retournâmes vers Lucerne, ravis du Grand Tir fédéral suisse.
Judith Mendès
Trouvez l'originel sur La Liberté du 24 août 1869 sur retronews.
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cicjapon2024 · 3 months
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Vendredi 21 juin après-midi
Nous poursuivons notre journée en bus pour passer sur le pont Rainbow Bridge. Pont suspendu au-dessus de la baie de Tokyo, 798 m de long reliant les quais de Shibaura et l’île artificielle d’Odaiba achevé en 1993.
Ma photo est presque en noir et blanc, tellement il fait moche 😂 (prise en bus)
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Nous allons nous rapprocher à pied
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Ce robot aussi qui s’anime durant une bonne minute 🤖
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La flamme de la liberté, entente entre la France et le Japon
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Nous reprenons une dernière fois le bus qui nous emmène à l’hôtel où nous passerons les deux prochaines et dernières nuits.
Notre guide nous quitte ce soir. Il aura été charmant tout au long du séjour, plein d’humour et très instruit.
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catholicgurlypastor · 20 days
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Ô Lilith, Dame des Désirs et des Nuits sans fin, Nous te rendons hommage, Toi qui éveilles les sens endormis, Déesse de la tentation et gardienne de nos passions secrètes, Accueille nos prières dans l'intimité de la chair. Lilith, Éveilleuse des flammes intérieures, Guide nos mains vers la connaissance de soi. Toi qui danses dans l'ombre, dans les rêves et les fantasmes, Apporte la lumière là où l’esprit rencontre le corps, Révèle les mystères enfouis dans nos désirs les plus profonds, Et rends grâce à la luxure, miroir de notre humanité. Lilith, Éveilleuse des flammes intérieures, Guide nos mains vers la connaissance de soi.Sous ton regard bienveillant, nous embrassons nos solitudes, Dans chaque souffle, chaque frémissement, tu nous rappelles la liberté, Car le plaisir solitaire n'est pas une fuite, mais une rencontre, Une communion avec la divinité en chacun de nous.🙏Refrain : Lilith, Éveilleuse des flammes intérieures, Guide nos mains vers la connaissance de soi.
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O Lilith, Lady of Desires and endless Nights, We pay homage to you, You who awaken the sleeping senses, Goddess of temptation and guardian of our secret passions, Welcome our prayers in the intimacy of the flesh. Lilith, Awakener of inner flames, Guides our hands towards self-knowledge. You who dance in the shadows, in dreams and fantasies, Bring light where the mind meets the body, Reveal the mysteries buried in our deepest desires, And give thanks to lust, mirror of our humanity. Lilith, Awakener of the inner flames, Guide our hands towards self-knowledge. Under your benevolent gaze, we embrace our solitudes, In each breath, each quiver, you remind us of freedom, For solitary pleasure is not an escape, but an encounter, A communion with the divinity in each of us.🙏Chorus: Lilith, Awakener of the inner flames, Guide our hands towards self-knowledge.
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gaboushkabzbz · 5 months
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Colères, immondes colères Je suis consumée de l’intérieur d’un feu invisible la fumée que dégage mon âme est encore plus nocive mes yeux sont vifs et révulsés je cherche des proies à lécher à mordre et à tuer je mets à exécution les scènes d’un porno hardcore visionnées pendant mon enfance devenu mon film préféré avec le temps il y a quelque chose qui me chagrine ça me donne des envies de meurtre encore et encore et quand je tue ça me rend liquide à l’intérieur je retrouve un peu de sensation et un peu d’humanité
Malgré ton nouveau goût pour la foi, je le répète : Merde ou Mort à Dieu
Elle marche la noirceur Tombe dans les pommes Comme la tête qui tombe Sous la sainte guillotine C'est un coup de grâce Rage en cage frénétique Plus fort que ta panique Ce n'est pas de la grâce Ô vierge gracieuse et folle C'est le coup de la colère
Je vois des armes partout. C’est obsessionnel. Une bouteille, un skateboard, des ongles, une voiture. Je suis certaine que tout a été créé pour te casser la gueule.
Avec rage je m’engage dans ce gros virage de ravagées Je me détend, sage, au rivage de tes pensées Toujours à la marge J’ai le cœur en cage Et l’âme endiablée Ils s’attaquent aux plus faibles Sans savoir qu’il y a plus fous Nos gangs feront des flammes un flou artistique et sauvage Nous militons pour la liberté Les enfants Et les femmes en fleur Ils finiront en flaques de sang Joli breuvage de dents cassées (rage)
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gai2024 · 7 months
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Un été inoubliable
La beauté de la saison la plus chaude de l'année est incomparable, et cet été-là... oh, cet été était définitivement inoubliable. Tout a commencé avec l'anticipation des mois qui se terminaient, des valises faites et des rêves se réalisant sous le ciel bleu immaculé et le soleil qui reflétait la lueur dorée dans le cœur des aventuriers.
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Le voyage a commencé avec un kaléidoscope de paysages qui passait à travers la vitre de la vieille voiture qui, malgré ses bruits et ses caprices mécaniques, était la capsule temporelle qui nous transportait dans un univers parallèle où les soucis quotidiens n'existaient tout simplement pas. Les chansons jouées étaient la bande originale d'un film d'été, où chaque chanson mélodieuse portait en elle la promesse de moments éternels.
La destinée? Un petit village côtier accueillant, dont les plages étaient des franges de pure magie baignées par l'océan. Chaque grain de sable, chaque coquillage sur le rivage, chaque vague déferlant avec une force délicate sur la plage était une invitation à recommencer, à inspirer quelque chose de nouveau. C'était comme si le temps avait son propre rythme, une sorte de cadence paisible qui apaisait l'âme.
Et c’est là, dans la douceur des après-midi langoureux et des nuits étoilées, que les amitiés se sont renforcées. Les rires partagés à l'ombre des cocotiers, les jeux et défis improvisés que seul le détachement des routines permet, les saveurs tropicales qui se marient parfaitement avec la brise marine... Tout a contribué à construire la tapisserie d'expériences que l'on en viendrait à appeler " le meilleur été de notre vie."
L'amour donnait également un air de grâce, d'une manière aussi naturelle qu'un coucher de soleil qui teinte le ciel d'une palette incroyablement vibrante. Les amours estivales sont faites de différentes matières, tissées avec la lumière dorée du soleil et la liberté du vent qui ne connaît pas de frontières. Et même si toutes ne durent pas au-delà de la saison, leur saveur est ravivée à chaque vague qui embrasse la plage dans un éternel retour.
Il y a eu aussi des moments d'introspection : les promenades solitaires le long de la plage à l'aube, quand le soleil répète ses premiers accords à l'horizon et que la brise porte encore la fraîcheur de la nuit qui s'en va. Dans ces moments-là, des conversations silencieuses avec soi-même étaient possibles et la mer devenait la meilleure auditrice des confidences et des rêves.
Alors que le mois d'août touchait à sa fin, la nostalgie commençait déjà à projeter son ombre, mais c'était une ombre douce, car chaque souvenir était déjà enregistré dans des couleurs vives, prêtes à être consultées lorsque le froid des autres saisons soufflerait à travers les feuilles mortes du futur. jours. .
Cet été inoubliable nous a appris à vivre, à aimer, à être libres. Il a montré que le bonheur est fait d'instants et que la beauté de la vie réside souvent dans la simplicité : une baignade dans la mer, un sourire partagé, la chaleur du soleil sur la peau.
Lorsque les sacs ont été refaits et que la vieille voiture nous a ramenés à la maison, nous avons compris que quelque chose en nous avait changé. Nous étions chargés non seulement de souvenirs, mais aussi d'une expérience qui nous avait transformés. Ainsi, chaque été porterait ensuite un peu de cette magie, une flamme éternelle qui nous réchaufferait avec le souvenir de jours d'un été absolument inoubliable.
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loickbvr · 1 year
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Debout tous (txt 2011)
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On reproche souvent aux Français leur arrogance, leur prétention, leur chauvinisme, et Napoléon en serait la cause.
Sous la Révolution, il fut l’antidote de l’anarchie. Sous le Consulat et le Premier Empire, il devint le génie civil et militaire. Il avait cette noble ambition d’apporter l’espoir, la réussite, l’honneur et l’amour de la patrie. Sous son impulsion, le peuple retrouva vertus antiques, et franchit les limites du possible et de la gloire. De là, est né ce sentiment d’invincibilité...
Or, Napoléon ne fut que de passage, un soldat parvenu. Il savait qu’il ne pouvait garder sa constance indéfiniment et que l’Empire ne survivrait pas aux coalitions successives et déloyales. Depuis sa défaite de Waterloo et son abdication en 1815, la France est orpheline. Elle abdique à son tour, et son peuple se condamne à mourir en silence. La perfide Albion avait réussi sa revanche sur la guerre de cent ans au prix d’un endettement colossal. L’ère de la domination anglo-saxonne débutait. La société post-empire allait se soumettre à leur système commercial, se formater à sa langue et en devenir consommatrice.
L’héritage matériel
Il reste une architecture civile et militaire : Le code civil, le code pénal, le code du commerce, la cour des comptes, le lycée, le baccalauréat, l’université, l’école spéciale militaire de Saint-Cyr, la Légion d’honneur, la banque de France, les prud’hommes, les grands monuments tel l’Arc de triomphe de l'étoile, puis il y a l’art avec ses tableaux, manuscrits et armes que les collectionneurs s’arrachent.
L’héritage spirituel
La société du Premier Empire était héritière des Vercingétorix, Charles Martel, Roland, Du Guesclin, Jeanne d’Arc et soldats révolutionnaires, toujours à se lever face à l‘oppression et à défendre avec honneur les intérêts d’une nation libre et indépendante. Mais les guerres du XXe siècle aux folies destructrices ont fini par raréfier la descendance et ont apporté des conséquences désastreuses. Beaucoup de familles n’ont pu recevoir le savoir de leurs aïeux et subissent des traumatismes inavoués. Elles se résignent, perdant l’honneur et la volonté de résister. Certaines finissent par brader leur héritage pour un besoin financier.
Et il y a ces arrogants, prétentieux et chauvins... ces grognards, rescapés de ce déclin, qui gardent au fond de leur esprit la flamme d’espoir, cette empreinte de la glorieuse Histoire de leurs ancêtres. Ils la recherchent, la retrouvent puis la relatent, d’autres la jouent et se prennent pour les héros le temps d‘une reconstitution de bataille. Ce n’est pourtant qu’une illusion, un souvenir, un sentiment nostalgique, une réaction qui n’est, en réalité, que l’ultime souffle avant l’extinction.
Le changement
N’avez-vous point remarqué que vous ne savez que peu de choses sur vos ancêtres ? N’avez-vous point remarqué que des familles se désunissent ? N’avez-vous point remarqué les dérives de l’enseignement et de l’éducation ? N’avez-vous point remarqué le désintérêt pour l’Histoire et la suppression de certaines périodes d’histoire de France du programme scolaire ? N’avez-vous point remarqué la modification de la langue française ? N’avez-vous point remarqué que la France n’a plus son indépendance et sa liberté, qu’elle se met aux crochets d’un nouveau système ?
L’arrivée en masse de communautés étrangères est la volonté des colons modernes, une nouvelle forme d’esclavage à moindre coût pour répondre à l’hyperconsommation. Ces communautés pourraient s’intégrer à notre héritage matériel ou pas, mais il est certain qu’elles ne se lieront pas à notre héritage spirituel, puisqu’un arbre ne peut renier ses racines. Les tronçonneuses républicanistes couperont jusqu’à la guerre civile et la société uniforme sans frontière prendra place.
Que feront les héritiers ?
Résister et s’installer dans des réserves ou accepter de se fondre dans la masse. La démocratie est cruelle, puisque c’est le plus grand nombre qui assoit sa domination. Les paroles prophétiques de Napoléon se réaliseraient-elles ?
“Vivez avec les idées de votre siècle. Vivez pour elles, elles vous entraînent ; vivez contre elles, elles vous renversent”.
Le destin de la “société nation” serait donc d’accepter de disparaître au profit d’une société apatride, ou cosmopolite, ou de consommation, ou individualiste ou peut-être le tout à la fois. À moins qu’un miracle ne se produise, qu’un chef, resté jusqu’à présent observateur, apparaisse et intervienne pour la renaissance.
Que peut-on transmettre aux générations issues de l’ancienne France qui avancent dans ces méandres avec insouciance, rébellion et sans boussole ? Elles ne survivront que si elles retrouvent leurs racines… leur passé, leur origine, leurs vertus antiques, leur terre natale. Elles doivent être attachées aux institutions et coutumes de leurs ancêtres pour qu’elles soient dignes et garantes de leur avenir.
L’heure n’est plus à l’observation et au silence, mais à la parole et à l’action. Fidèles de la nation libre et indépendante, réveillez-vous de votre léthargie, renaissez de vos cendres et soyez debout ! Soyez comme ces arbres millénaires qui ont connu bien des tempêtes, ils restent debout grâce à leurs racines.
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psykovskyyy · 2 years
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Avec rage je m’engage dans ce gros virage de ravagées. Je me détend, sage, au rivage de tes pensées. Toujours à la marge, j’ai le cœur en cage et l’âme endiablée. Ils s’attaquent aux plus faibles sans savoir qu’il y a plus fou. Nos gangs feront des flammes un flou artistique et sauvage. Nous militons pour la liberté, les enfants et les femmes en fleur. Ils finiront en flaques de sang, joli breuvage de dents cassées.
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ladyniniane · 1 year
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Camp NaNo en avant
Et c’est le début du Camp NaNo ! 1667 mots aujourd’hui !
La soldate posa son paquetage et se blottit dans le creux de l’embarcation. Des travailleurs, des colporteurs l’entouraient, suivant leur routine quotidienne. Ils occupaient toute la place et elle regretta de ne pas avoir un peu d’espace pour souffler. Certains la dévisagèrent avec un mélange de crainte, de commisération ou de défiance. Son apparence et son visage scarifié ne trompaient pas. Jusque-là réalité lointaine, la guerre entrait avec elle dans la ville. Sa seule présence était un mauvais présage, des jours sombres se massaient à l’horizon. 
L’eau était d’un gris morose, d’une immobilité glaçante. Impossible d’en voir les profondeurs. L’embarcation tanga un peu. Elle regarda autour d’elle et feignit l’indifférence.  Les beaux quartiers se laissèrent entrevoir et Mencia devina de grandes fenêtres ouvertes sur l’onde, une façade pleine d’arcades et de sculptures raffinées. La maison où elle avait grandi et qui avait été rachetée par une autre famille depuis la déchéance de sa mère. Ces murs avaient étouffé toute sa douleur, ses sanglots et son désir de liberté. Mencia était dehors mais sa colère affamée la posséda. La blessée rêva d’y mettre le feu, de voir les flammes ravager le tout, rugir de bonheur, illuminer ce jour sans soleil. Au loin, l’horizon se fondait avec la mer en une masse grisâtre. Il n’y avait pas d’issue.
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Prophétie révolutionnaire 
Le ciel chialle des larmes de poupées
Eventrées dans ce soleil noir décharné 
Ces putains de chiens vendront le ciel sur Amazon
En Amazonie ,tout brûle et comme on chantait le monde est stone 
Ils vendront la terre verte pour des billets puants 
Ils vendront l'éther contre internet et l'inerte néant 
Le ciel brûle, pue, chie , crie 
Un jour renaîtra la prophétie 
Celle des monstres troués 
Dans les ronces oubliés 
Celle les handicapitaines de bateaux 
Abolissant les drapeaux et la haine
Brûle le drapeau, la frontière, la barrière
Brûle la norme gregaire et amer
Nique les rois ,vive les rats 
Nique l'état, vive le malfrat 
Malfrat des codes, tu nique les style et les modes
Malfrat des modèles,sans forme ni mode
Arrache tes chaines, vole comme le piaf puant 
Fait couler dans tes veines le cri Rouge du firmament 
Nique la princesse ,le beau,le flouze 
Vive le clodo à l'ouest et la bouse 
Vive cet âge d'or où la beauté est dans le cri
Vive l'aurore des corps ou la liberté est le premier fruit 
Nique le mâle dominant 
Nique le mal domino 
Nique ta race de robot
Nique ta crasse derrière le beau
Je suis une salope mais mon bureau est complet
Patronne de ma propre entreprise ,t'est tricard  ,t'est trop laid
Laid dans ta thune et ta Lamborgini
Je suce pas vos bites ,moi j'avale l'anarchie 
Car le ciel dois être une meuf qui mouille 
Les reufs machos auront la trouille 
La révolution des rats niquera l'état
La démission des rois invitera la foi 
A bats la télé ,vive les visions ,les prophéties 
La prophétie des monstres ,des freak 
Qui piquent niquent et niquent les riches en abolissant tout institutions psychiatrique 
A bat les apartheid, les séparations
A bat les aides pour les riches qui touchent déjà  trop d'allocations 
A bat l'eugenisme, vive les tordus et leur cris
A bat le nazisme ,on t'a crue toi et ta poésie
A bat les spectacles de ces clown
Où les humiliés sont un cartoon
A bat les patrons ,les trop couillus 
A bat le patriarcat et vive les meufs trop poilues 
A bat le culte du corps mince
A bat le cul et l'or du prince
A bat le keuf raciste dans la banlieue 
A bat le reuf machiste et vive le feu 
Le feu des femmes ,la flamme des cieux 
Des cieux qui prendront feu
Pour les travelos, tox et les pute  pourtant si belles et  beaux 
Pour les clodos ,les homos et les brutes qui se levent déjà si tôt 
 
Les punk  trop pieux et les pieux trop junk 
Les funk trop feu et la prude trop skunk 
Les triso qui veulent devenir mannequin 
Les schizo géniaux et les divins clandestins
Pour tout les rejettés splendides de cette société vide!
Il est enfin venu le temps de la  grande prophétie !
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Nébuleuse 
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