#le plus dangereux des manipulateurs

[maraboutowo]

Envoûtement et emprise affective, Comment vaincre «l'ange noir» ? , le plus dangereux des manipulateurs

Envoûtement et emprise affective, Comment vaincre «l’ange noir» ? , le plus dangereux des manipulateurs Au cours de ma carrière, j’ai rencontré plusieurs cas de patients profondément perturbés par une personne qu’ils ne connaissaient parfois que depuis très peu de temps. Une emprise affective qui ressemblait à de l’amour mais qui n’en était pas. Et, à la clé, une souffrance hors du commun,…

[imortellekim]

Ne vous fiez jamais aux apparences ! Les manipulateurs sont comme des requins et sachez que le requin qu’on ne voit pas est toujours plus dangereux que celui qu’on voit

[auboutdespages]

Un supplément parce que sincèrement? Je commence à m'attacher à vous!

Jamais deux sans trois dit-on mes papivores 2.0! Je me devais absolument de vous partager cette dernière pépite avant notre prochain rendez-vous. On continue de surfer sur la même vague que celle de Louise Mey mais cette fois-ci avec une romancière et militante, d'un courage étonnant et même glaçant: Betty MAHMOODY qui nous raconte l'histoire de sa vie, une histoire qui a pour but de sensibiliser au maximum le public aux dangers des mariages binationaux et aux situations d'enlèvement parental à l'international.

Le PITCH d'abord!

L'histoire commence en 1984, lorsque Mahmoody, son mari , Sayyed Bozorg Mahmoody, et leur fille, Mahtob, se rendent en Iran pour rendre visite à la famille de Sayyed. Alors qu'ils sont en Iran, la révolution iranienne a eu lieu et Sayyed devient de plus en plus radical dans ses croyances religieuses. Il commence à maltraiter Betty et Mahtob et leur interdit de quitter le pays. En 1986, Betty décide de s'enfuir d'Iran avec Mahtob. Avec l'aide d'un passeur, ils traversent la frontière en Turquie et retournent aux États-Unis. Le livre raconte le voyage dangereux et difficile de Betty et Mahtob et leur lutte pour retrouver leur liberté. JAMAIS SANS MA FILLE est un récit puissant et inspirant( et encore le mot est faible!) du courage et de la persévérance. C'est aussi un exposé sur les dangers des mariages binationaux et la situation radicale des femmes en Iran. Le livre a été salué pour son honnêteté et son émotion, et il a contribué à sensibiliser aux questions des droits des femmes et de la violence domestique.

Mon avis, vous le savez HUMBLEMENT!

Betty Mahmoody nous plonge dès les premières pages dans son histoire extraordinaire. Son récit est captivant et haletant, nous tenant en haleine et en panique surtout jusqu'à la conclusion finale. On vit au rythme de son combat pour retrouver sa liberté et celle de sa fille, face à un mari violent et manipulateur. Jamais sans ma fille est bien plus qu'un simple récit d'évasion. C'est un témoignage poignant et courageux sur la violence conjugale, l'oppression des femmes en Iran et les dangers des mariages binationaux. La romancière nous livre ses émotions avec une sincérité bouleversante, nous faisant ressentir sa peur, sa douleur et sa rage. Betty Mahmoody décrit avec précision les injustices et les privations dont les femmes là-bas sont victimes, soulignant leur courage et leur force face à l'adversité. Ce qui nous permet d'avoir un regard lucide sur la condition des femmes en Iran. Elle utilise un langage clair et direct qui permet au lecteur de s'identifier facilement à son expérience. Son récit est ponctué de moments d'espoir et de lumière, qui contrastent avec la violence et l'oppression qu'elle subit.

Jamais sans ma fille honnêtement est un livre qui marque durablement. Il nous confronte à la complexité des relations humaines et à la force de l'esprit humain face à l'adversité. C'est un récit poignant qui ne se résume pas à une simple histoire d'évasion, mais qui nous invite à réfléchir sur les injustices et les inégalités qui persistent dans le monde.

Celui ci je l'ai découvert dans la bibliothèque de mes parents, mais je pense que vous pouvez le commander sur @amazon. Régalez vous!

[christian-dubuis-santini]

Il n’y a pas d’Autre de l’Autre

«C’est même le principe de la relation intersubjective comme telle, c’est que cet Autre comme lieu de parole nous est immédiatement et effectivement donné comme sujet, c’est-à-dire comme sujet qui nous pense nous-même comme son Autre.

C’est là le principe de toute stratégie : quand vous jouez au jeu d’échecs avec quelqu’un,

vous lui attribuez autant de calculs que vous en faites.» Lacan - Les formations de l’inconscient

Ce qui s'appelle l’Autre avec un grand A (le grand Autre de la psychanalyse), c'est l'instance convoquée par le sujet - qu’il le veuille ou non - du fait même d’être parlant, qui donne un sens (ou pas) à ce qu’il dit, y compris (et même surtout) lorsqu’il se parle à lui-même.

Le grand Autre donne son architecture subtile à la "substance sociale", les significations explicites et implicites, le sens et le non-sens, de chacune des paroles et des actes qui signifient le sujet.

Le paranoïaque ne croit pas au grand Autre, raison pour laquelle il s'imagine toujours un autre derrière l'Autre en ramenant le grand Autre à la dimension d'un petit autre (le semblable) qui manipule et tire les ficelles, ce qui revient in fine à nier l'Autre en tant que tel, c'est à dire l’altérité radicale du lieu de la parole, la forme langagière en tant que telle qui conditionne l’accès au langage…

Moi est le je de l’Autre.

Dans la «communication», chacun ne fait que recevoir de l'Autre son propre message sous sa forme inversée.

L'inconscient c'est le discours de l'Autre, le désir c'est le désir de l'Autre, l'Autre c'est le nom donné à la vérité présupposée qui fait structure de tout discours, la vérité à laquelle nous avons à nous référer implicitement, d'autant plus lorsque nous nous mentons à nous-mêmes.

L'Autre est l'ordre des règles non-écrites qui régit nos paroles et nos actes, la garantie ultime qu'il y a bien une vérité sur laquelle peuvent s'appuyer nos mensonges...

Il ne suffit pas de savoir qu'on est manipulé, encore faut-il savoir qu'il n'y a personne à la place du manipulateur.

Voilà ce que veut dire: l'Autre barré de la psychanalyse (le primat du signifiant sur le sujet).

La manipulation suprême — bien qu’il n’y ait personne à la place du manipulateur — est celle qui nous conduit cependant à penser que nous sommes victimes de forces occultes toutes puissantes.

Mais le "monde", qu’est-ce donc si ce n’est notre fantasme qui se soutient d'un certain type de pensée?

Se délivrer de l’empire de l'opinion constitue un premier pas hors du fond de la caverne.

Depuis sa posture de victime innocente, impassible et indignée, la Belle Âme qui dénonce la corruption du monde y participe pleinement, en donnant consistance, persistance et réalité, à cette corruption du monde qu'elle dénonce.

La fausseté de la position subjective de la Belle Âme réside dans son refus de voir que son éternelle posture de victime indignée face aux cruelles circonstances masque la collusion et la complicité que sa participation implique, qu'elle le veuille ou non.

La leçon de la psychanalyse n'est pas: "renoncez à vos rêves et à vos désirs dénués de sens, la vie est cruelle, acceptez-la telle qu'elle est..." mais plutôt: "vos jérémiades et gémissements ne sont qu'hypocrisie car ils sont le paravent derrière lequel vous vous adaptez à cette réalité faite de manipulation et d'exploitation."

«Je ne prétends pas être un martyr. Ni même une victime de la société. Non, je ne suis pas une victime, je suis un membre de la société...»

K. rejette le rôle de victime, dans ses conclusions, il finit par déclarer que si l'on peut parler de conspiration, c'est seulement dans la mesure où la fonction essentielle du "pouvoir" est de persuader les sujets qu'ils sont les victimes de forces irrationnelles absurdes, que le monde est fou, dépourvu de sens et dangereux.

Voilà le travail de l'idéologie au quotidien, dont nous n’avons qu’une vague impression car nous sommes immergé dans le discours dominant, dont la fonction est de nous mettre dans les conditions de théâtraliser notre indignation, en finissant par dire «je ne suis pas d’accord» ou «je suis d’accord», après avoir ravalé la complexité de chaque position du sujet dans le monde au système préformaté par l’opinion.

Plus le sujet est narcissique, plus il a besoin de l’Autre pour y faire porter ses reproches et sa plainte, et plus il accroît sa dépendance à son égard.

Plus les politiciens sont corrompus, plus ils ont besoin de l'ordre des apparences, des médias en tant qu'ils jouent le rôle de l'Autre "supposé-croire", même si c'est pour les critiquer, les moquer, les vilipender, le plus important c'est que soit maintenue mordicus la croyance de "l'opinion" dans le jeu de fausses oppositions qui leur a valu — et continuent à leur valoir — l’accession au pouvoir...

Lorsque K. quitte la Cathédrale, deux policiers en civil l'attendent pour l'emmener dans un immeuble abandonné et l'exécuter.

Dans la version d'Orson Welles, la raison pour laquelle K. se fait liquider est l'exact contraire de celle invoquée dans le roman (il représente une menace car il a découvert la fiction fondatrice à partir de laquelle le pouvoir existant étend son empire).

La manière dont Welles lit Le Procès transcende les deux approches dominantes de Kafka: l'obscurantiste-religieuse tout autant que la naïve-humaniste, K. est effectivement coupable, mais ce qui le fait coupable, c'est précisément sa protestation d'innocence, le fait qu'il argue avec autant d'arrogance de son innocence, en plaçant toute sa confiance dans une argumentation naïve-rationnelle.

Dans l'univers de K. tu dois d'abord prouver ta culpabilité, les innocents ne pouvant en aucun cas être pardonnés.

L’erreur de bonne foi est, de toutes, la plus impardonnable, dira Lacan…

[manue-ringo]

Chapitre 22 : Le secret de Parker

En effet, le responsable du Centre n'avait pas supporté le départ de Parker. Elle avait été suivie à plusieurs reprises et subissait même des pressions qui, à un moment donné, s’étaient interrompues soudainement. Ce que Scully ignorait, cependant, c'était que le Centre était dirigé par son père, Will Parker. Manipulateur et avide de pouvoir, il se révélait dangereux. Son but ultime était de perpétuer la dynastie Parker en formatant sa fille dès son plus jeune âge pour qu'elle prenne la relève. Ce lourd secret la hantait depuis des années, mais elle n'était pas prête à le confier à quiconque.

Scully découvrit également que, par le passé, Parker avait exercé la fonction de nettoyeuse au Centre, un rôle crucial pour maintenir la discrétion de l'organisation. Ces connaissances en la matière avaient alerté la jeune femme sur l'habile disparition du tueur en série qu'elle pourchassait. Cela faisait naître des questions inquiétantes : était-il possible que des nettoyeurs du Centre soient impliqués dans cette affaire ? Quel en serait le but ? S'agissait-il d'une vengeance orchestrée par son père pour saboter son enquête et la pousser à revenir au Centre ? Et pourquoi les affaires non classées ? Ces pensées tourbillonnaient dans l'esprit de Parker, qui semblait résignée à garder le silence sur les activités du Centre.

Mulder, quant à lui, n'avait pas encore été informé de ces nouveaux éléments. Il avait choisi de garder ses distances avec Parker, évitant toute tension, ce qui s'avérait être un véritable défi. C'était cette incertitude qui l'effrayait le plus.

Il était tard lorsque Scully et Parker regagnèrent leurs chambres respectives. Au moment où Parker s'apprêtait à retrouver le confort de son lit, elle entendit la voix de Mulder résonner au loin, semblant discuter au téléphone. Poussée par une curiosité incontrôlable, elle fit demi-tour et colla son oreille contre la porte pour tenter de déchiffrer la conversation.

- … Monsieur, je sais que je ne devrais pas vous contacter, mais nous devons de toute urgence rouvrir le service. Sans cela, nous ne pourrons agir et…

Mulder s’interrompit brusquement, un bruit sourd venant de derrière la porte de sa chambre. Par instinct, il raccrocha rapidement. De l’autre côté, Parker comprit qu'elle venait de se faire repérer, ayant été surprise par un rat qui passait par là. Elle jura à voix basse, se sentant ridicule. Quel taudis ce motel, pensa-t-elle avec dédain.

La porte s’ouvrit soudain, révélant Mulder, arme à la main. Lorsqu'il aperçut Parker sur le seuil de sa chambre, il baissa rapidement sa garde. Il l’observa intensément, puis, un sourire nerveux sur les lèvres, il s’exclama :

- Vous ? Qu'est-ce que vous faisiez là, derrière la porte de ma chambre ? J'aurais pu vous tuer.

- Vous, me tuer ? Laissez-moi rire. Répliqua-t-elle, un éclat moqueur dans la voix.

Elle le dévisagea à son tour. Mulder, à moitié débraillé, portait une chemise trop grande et une cravate à motifs peu élégante. Ses cheveux bruns étaient en bataille, et une barbe de trois jours mal rasée ajoutait à son air négligé. Cette vision cocasse la fit sourire. Elle reprit, l’air espiègle :

- C'est nouveau, ce style ? Vous faites peur à voir, agent Mulder. Vous sortez d'une cuite ou quoi ?

Mulder, réalisant qu'il allait passer un mauvais quart d'heure, leva les yeux au ciel et répliqua, l'irritation montant en lui :

- Vous m’espionniez, c'est ça ?

- Tout à fait. J'adore guetter les hommes dans leur chambre. Lança-t-elle en haussant les sourcils avec une audace troublante.

Elle pouvait ressentir le profond malaise de Mulder à cet instant, ce qui la réjouissait. Il détourna le regard, mordillant ses lèvres nerveusement, puis se ressaisit et dit, d’un ton plus hésitant :

- Je ne suis pas d'humeur à plaisanter, Parker. Je ne sais pas à quoi vous jouez, mais ça ne m’amuse pas. Je suis très fatigué et j'ai besoin de dormir.

- Je vois ça. Répondit-elle, les yeux rivés sur lui, un sourire mystérieux aux lèvres.

- Bonne nuit. Dit-il, pressé de mettre fin à cette conversation inconfortable.

- Attendez ! Elle bloqua la porte avec son pied. - Qu'est-ce qui est arrivé à Skinner ? C'est avec lui que vous parliez, n'est-ce pas ?  Demanda-t-elle, son ton devenant sérieux, laissant transparaître une inquiétude palpable.

L’atmosphère dans le couloir se chargea d’une tension palpable, un mélange de curiosité et de secrets à dévoiler. Parker, bien que préoccupée, ne pouvait s’empêcher de se demander quel impact cette conversation aurait sur leur relation tumultueuse.

[politinotes]

Apres Quatennens, Bayou. Ce que l’on sait de cette dernière affaire révélée en juillet par le Figaro, c’est que l’on ne sait pas grand-chose. “ A priori, l’ex de Bayou lui reproche d’être manipulateur “ dit un cadre écolo dans Libération (20/09). Ce que Sandrine Rousseau décrira plus tard comme des « comportements de nature à briser la santé morale des femmes » - « des », pluriel. Cela n’a pas empêché Rousseau dans “C à Vous” (19/09) de déballer la vie privée de l’ex-compagne de Bayou (avec ou sans son accord) qu’elle avait reçu (avait-elle reçu Bayou ?), et de créer l’amalgame entre un état déprimé, une tentative de suicide et des violence sexuelles. Puis, hors antenne, d’admettre au chroniqueur Patrick Cohen qu’il n’y avait rien de pénalement repréhensible (20/09 France.tv).

Rappelons qu’au moment de l’affaire Coquerel, Sandrine Rousseau alertait : « Les copines féministes doivent faire gaffe à ce qu’elles disent. Il faut qu’on ait des règles. » Rappelons aussi ce que Rousseau écrivait dans une tribune au Monde (02/07) ; « Pour qu’existe une « affaire », il faut déjà qu’il y ait une victime. Il est impossible – et même dangereux pour la cause – d’en appeler à une démission sur la base de simples on-dit. Une victime donc, avec un témoignage précis, relatant des faits circonstanciés (dates, lieux, témoins éventuels, etc.). […] Sur la base du ou des témoignages, une enquête doit être enclenchée. Cette enquête interne, menée sans moyens de police, juste sur la base de recoupements, de témoignages et de contradictoire, permet de vérifier les dires des personnes qui se disent victimes. L’enquête pour servir de base à la moindre décision doit être sérieuse, objective et impartiale. C’est la mission que devraient assurer les cellules de signalement des partis. »

Machiavélique ? Opportuniste ? Manipulative ? (L’élection d’un nouveau secrétaire d’EELV approche).

Ce qui est sûr, c’est que où que l’on se tourne ça ne sens pas bon.

[romansfeuilletons]

Avis aux lecteurs & lectrices

Vous aimez le concept de Dracula Daily pour l'expérience collective qui rend la lecture plus fun et/ou parce que ça permet de mettre six mois à finir un classique sans se sentir coupable ?

Vous aimez la vengeance, les manipulateurs, les jeux dangereux, les séducteurs cruels et les apparences trompeuses ?

Alors Les Liaisons dangereuses, et plus particulièrement la newsletter Les Chroniques de Choderlos sont faites pour vous ! Découvrez ou redécouvrez les lettres scandaleuses de la marquise de Merteuil, le Vicomte de Valmont, l'innocente Cécile de Volanges, la prude Présidente de Tourvel et l'amoureux chevalier Danceny.

En vous abonnant aux Chroniques de Choderlos, vous pouvez suivre l'histoire en temps réel, comme si vos servants interceptaient les lettres pour que vous puissiez les lire avant de les renvoyer vers leurs destinataires. Comme votre réseau d'espion est très efficace, vous recevez les lettres par mail le jour où elles sont envoyées.

Vous recevrez ces lettres entre le 3 août 2022 et le 14 janvier 2023, vous trouverez plus d'informations sur Les Liaisons et le projet sur la page "à propos" ou vous pouvez bien sûr m'envoyer une question.

Bonne lecture !

[radcaen]

Gaslighting : Définition

Le gaslighting ou gas-lighting, connu sous le nom de détournement cognitif au Québec, est une forme d'abus mental dans lequel l'information est déformée ou présentée sous un autre jour, omise sélectivement pour favoriser l'abuseur, ou faussée dans le but de faire douter la victime de sa mémoire, de sa perception et de sa santé mentale.

Le gaslighting est un terme qui provient de l'anglais, "éclairage au gaz", et qui décrit une forme particulière et malicieuse de mensonge. L'origine du mot se trouve dans une pièce de théâtre plus tard adaptée au cinéma dans laquelle un homme fais douter sa femme de sa santé mentale en bougeant des objets dans la maison et en niant l'avoir fait quand elle le remarque. Le gaslighting est une forme d'abus psychologique.

A quoi ressemble le gaslighting ?

Dans son livre "Why Does He Do That", Lundy Bancroft parle d'un de ses clients, un homme abusif, qui utilisait le gaslighting sur sa femme. Il décrit que cet homme faisait des choses comme cacher les clés quand sa femme les cherche, attendre qu'elle devienne folle à force de ne pas trouver, et les mettre en évidence sur la table en affirmant qu'elles ont toujours été là.

Une autre forme de gaslighting courante est le fait de nier un évènement qui a eu lieu. Dans le même livre, une femme décrit qu'elle était furieuse en se réveillant le matin à cause des actes de son mari la veille, qui l'a humiliée devant les enfants. En descendant dans sa cuisine elle le trouve de bonne humeur, et il nie avoir fait quoi que ce soit la veille, feignant être surpris de la voir fâchée et la traitant d'hystérique.

Le gaslighting c'est aussi quand les hommes nient des faits évidents ou le ressenti des femmes. Par exemple le fait que la violence envers les femmes est d'origine masculine, que la majorité des viols sont commis par des hommes, que ce sont les hommes qui déclenchent des guerres, que le harcèlement de rue existe et n'est pas un problème isolé. Tout ceci confuse les femmes et les fait douter de la réalité dans laquelle nous vivons.

Le point commun entre ces histoires, et ce qui constitue le point le plus important pour savoir si on est victime de gaslighting, c'est que c'est un mensonge qui fait douter la victime de sa perception. Ce n'est pas non plus un problème de communication : l'abuseur sait pertinemment ce qu'il fait, c'est un acte délibéré. A grande échelle, le gaslighting peut être fait par des personnes qui croient fermement ce qu'elles disent, mais l'effet est le même pour la victime.

Comment le reconnaître et résister

Un signe commun de gaslighting pour la victime est de vouloir enregistrer des preuves (vidéos, screenshots) de ses interactions pour pouvoir montrer qu'elle n'est pas folle. Comme on la fait douter de ses perceptions et de ce qui lui arrive, elle a recours à des moyens externes pour vérifier son sentiment que quelque chose ne vas pas et prouver à son entourage que quelque chose est bien arrivé.

Le meilleur moyen de faire face au gaslighting est d'être sûre de ses perceptions et de ses convictions. Les manipulateurs peuvent être très déstabilisants, mais il leur est impossible de faire douter une personne qui est sûre de ce qu'elle sait. La prise de preuve peut aider à atteindre ce but, mais il est surtout important d'avoir une bonne estime de soi, ce qui est difficile quand on est une femme et encore plus pour celles qui sont dans des relations abusives.

Pour l'entourage d'une victime, assurer la personne qu'elle peut avoir confiance en ses perceptions et lui redonner confiance en elle est primordial pour l'aider à sortir du cercle vicieux qu'entraîne le gaslighting. Le sentiment de doute ressenti peut être très fort, et le plus important est de se concentrer sur redonner le pouvoir à la victime de se faire confiance et de croire ce qu'elle voit/entends. On peut faire ça en lui assurant qu'on la croit, qu'elle n'est pas folle, qu'on la soutien et qu'on a confiance en elle, etc.

Sur internet et à grande échelle

Le gaslighting est quelque chose qu'on peut facilement retrouver sur internet et à grande échelle. De manière classique, n'importe qui peut être victime de gaslighting dans une discussion privée sur facebook ou twitter, mais il est aussi possible de voir des groupes entiers nier des faits, les cacher délibérément, ou raconter des mensonges dans le but de faire douter les gens de la véracité des faits.

En tant que féministes radicales, on voit beaucoup ce phénomène avec les activistes transgenre. D'autres groupes comme le STRASS, qui veut légaliser l'achat de prostituées, mentent délibérément pour parvenir à leurs fins, mais dans ce cas il ne s'agit pas tant de gaslighting que de malhonnêteté.

On peut également mentionner le gaslighting envers les personnes noires quand des gouvernement nient l'esclavage, l'exploitation, les génocides qui ont été perpétrés, ou tentent de faire croire que c'était il y a très longtemps et que désormais, ce n'est plus comme ça. Ce genre de propos fait douter les personnes de leur vécu comme personnes noires victimes du racisme, que ce soit en France ou aux US. C'est une technique de manipulation qui vise à apaiser les tensions pour éviter une révolte sans avoir à changer quoi que ce soit.

A grande échelle on retrouve tout les exemples d'hommes qui nient la violence masculine envers les femmes, comme cité plus haut, mais aussi la violence envers les enfants, les personnes handicapées, etc. Chaque groupe opprimé peut être victime de gaslighting de la part du groupe oppresseur, ou de la part d'autres membres du groupe. Parfois ce gaslighting n'est pas intentionnel car la personne croit réellement à ce qu'elle dit. Mais le mensonge est intentionnel à l'échelle du groupe, et a pour but de faire douter la personne de ses perceptions.

Conclusion

Le gaslighting est un outil de manipulation très puissant, très utilisé et très dangereux car, à petite échelle, il peut faire sombrer une personne dans la dépression et à grande échelle, il peut faire perdre de vue l'objectif d'un groupe. Beaucoup de gens victimes de gaslighting passent plus de temps à prouver que l'abuseur répand des mensonges qu'à se battre pour se sortir de la relation abusive, à petite ou grande échelle.

Les radfems n'échappent pas à ce phénomène et passent beaucoup de temps à expliquer pourquoi ce que disent les activistes trans peut être faux, mensongers ou dangereux. Ce travail a beau être nécessaire, il est épuisant et, à terme, moins important que la construction de ressources parallèles pour permettre aux gens d'avoir d'autres sources d'informations accessibles et des critiques de ce qui est dit.

Le gaslighting est dangereux et son utilisation par des groupes militants est non seulement à proscrire, mais aussi un signe que les intentions du groupe ne sont pas bonnes et qu'il a des comportements à cacher. Il s'agit d'un signe qu'il faut apprendre à repérer pour pouvoir réagir en fonction et se protéger.

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[basilepesso]

J'ai déjà suffisamment expliqué au fil des années pourquoi l'indépendantisme catalan n'a aucun intérêt, mais en plus est dangereux, notamment parce qu'il joue sur la xénophobie plus que latente chez les Catalans, en particulier envers ceux qu'ils appellent les "Castillans". Une des nombreuses manips des indéps est de faire croire que l'"identité catalane n'est pas respectée" alors que non seulement elle l'est, mais que sa place est bien trop importante dans de nombreux secteurs, ce qui crée de l'exclusion à foison. Plus les indéps ont obtenu des lois mettant le catalan en avant, plus ils ont poussé pour foutre dehors le "castillan" (l'espagnol) - tout en continuant à se faire passer pour des victimes, notamment d'el famoso "Etat franquiste" (Sánchez est un socialo-communiste sorosien, et gouverne avec l'ultra-gauche de Podemos). Bref : n'écoutez un indép que sur des sujets annexes. Surtout pas sur l'indépendantisme. Ils racontent encore plus de conneries que les ultra-gauchistes habituels et ont des obsessions et une haine inquiétantes. Les mouvements en question dans le texte en-dessous sont précisément opposés à la dislocation nationale, tout en respectant les identités régionales - c'était une des raisons pour lesquelles je soutenais Manu la Tremblotte aux élections municipales de Barcelone 2 019, même si c'est un manipulateur et un arriviste sur beaucoup d'autres plans. BP. (En longs développements en commentaires sur Fb : de nouveau, les exemples type de xénophobie catalane envers les Espagnols - mais pas que, lire les dévs. pour comprendre -, et le détail linguistique sur la difficulté de la langue catalane). >>> "Esta integración suma un importante aliado, cuya labor se centrará en la defensa de los valores constitucionales de España y la unidad de nuestra nación desde fuera de nuestro país, conscientes de la importancia de comunicar la realidad y trabajar en los paises europeos de nuestro entorno en los que la entidad firmante tiene implantación. Artículo de Cataluña Suma : “Catalunya Peuple D’Espagne se integra a Cataluña Suma Por España“

[alexar60]

Le terrier

Par le plus grand des hasards, je découvris sur le bord d’une route de campagne, un terrier. Dès lors, je m’arrêtai et cherchai à deviner quel animal pouvait vivre ici ; Il était trop grand pour accueillir des lapins ou un renard. Au-dessus, je remarquai un chemin tracé s’enfonçant dans un champ de pois. Je repris ma route lorsque j’aperçus un long museau sortir de la cavité. Je reconnus le beau minois d’un blaireau. Surpris par ma présence, il resta immobile durant quelques secondes. Puis, comprenant que je n’étais pas dangereux, il sortit entièrement pour arroser quelques coquelicots qui embellissaient son entrée.

L’animal m’observa une seconde fois avant de retourner dans son nid pour ressortir plusieurs secondes plus tard. Je venais de partir lorsqu’il m’interpela afin de me demander si je savais jouer au tarot. Venant d’un blaireau, sa question me surprit. J’examinai le bestiau dont le visage formait un rictus sympathique en forme de sourire. Comme je ne répondis pas immédiatement, il reposa sa question après avoir expliqué de manquer un partenaire à sa partie. Je fis demi-tour et en apercevant la taille du trou, je ne me voyais pas l’accompagner dans le terrier bien qu’il fût assez grand. Dès lors, le blaireau agrandit la porte me permettant de m’engouffrer. Toujours hésitant, je me laissai convaincre quand il annonça avoir du thé et des petits gâteaux. De plus, il avait une jolie terrasse avec vue sur la mer. Sous terre, ma curiosité voulait voir ça de près.

Il ne fut pas difficile d’entrer, toutefois je rampai sur quelques mètres avant de glisser et tomber dans une petite salle à l’aspect confortable. Je rebondis sur un tapis de judo aussi moelleux qu’un matelas. Mais, à peine relevé, j’entendis le blaireau crier : « Timber !». Il atterrit à son tour sur le tatami. Du bruit provenait d’une pièce voisine. Plusieurs voix s’élevaient mêlant rires, chants et discutions. Le propriétaire du terrier me proposa de le suivre. Ma tête frôlait le plafond m’obligeant à pencher le cou en avant ou de côté et à marcher en pliant les genoux. Nous entrâmes dans ce qui ressemblait à une véranda. Ce que je vis parut totalement extraordinaire.

Au loin, je pus voir un océan à perte de vue. Les vagues glissaient sur le sable d’une couleur presque blanche. Il y avait même un bateau qui naviguait de gauche à droite. Je crus d’abord à une illusion si les embruns ne s’étaient pas échoués sur la vitre de la véranda. Mais le plus irréaliste fut de voir assis autour d’une table un lapin, un chien de chasse et un renard. Ce dernier imitait un cerf en utilisant ses pattes-avant pour faire les bois avant de se taire en découvrant ma présence. Le lapin se cacha vite, seules ses oreilles trahissaient sa présence. Quant au chien, il grogna montrant les crocs et me fixa du regard. Le blaireau  fit les présentations après avoir calmé ses amis. Puis, il m’invita à m’assoir sur une chaise légèrement trop basse pour un humain. Je me trouvais ainsi entre le blaireau au sourire jovial puisqu’il pouvait enfin jouer au tarot et le chien qui approcha sa gueule murmurant dans mon oreille qu’il était dressé pour tuer.

Après avoir goûté aux sablés anglais, je félicitai le taulier pour sa délicieuse cuisine. L’animal rougit racontant qu’ils avaient été faits par sa femme, une recette de famille. Je regrettai de ne pas lui dire directement, mais d’après son mari, elle passait l’après-midi dans un parc à faire la statue comme elle était anglaise. C’est connu, les plus belles statues sont anglaises. Pendant ce temps, le lapin mélangea les cartes et commença à les distribuer avec une rapidité qui me stupéfia. Il manipulait les cartes avec une telle agilité que je compris que le petit animal avait l’habitude de faire des tours de magie. Le renard observait d’un œil amusé la façon dont retombaient les cartes. Il essayait de les compter ou les reconnaitre. Tandis que le chien lapait son thé n’en laissant pas une goutte. Soudain, il leva la tête, fixa l’horizon tout en tendant une patte. Il avait aperçu un aileron derrière le bateau qui continuait à caboter. Il aboya comme s’il toussait avant de se prendre ses cartes.

Le premier tour fut un rapide essai afin de permettre à tout le monde de se rappeler les règles. Je remportai le second après avoir pris une garde. J’annonçai le roi de pique comme coéquipier, ce fut le lapin et curieusement, il avait un meilleur jeu que moi. Nous continuâmes de jouer, nous arrêtant de temps en temps pour raconter les cartes qu’on avait. Puis, lorsque le renard annonça une garde sans, le chien se leva préférant ne pas participer parce qu’il n’avait pas d’excuse. Cela ne permit aucunement au blaireau de quitter la dernière place au classement. Il était nul mais il n’en souciait pas, affichant un joyeux sourire sur son visage poilu. Parfois le lapin chambrait le renard qui répondait à ses piques par la ruse en dévoilant quelques atouts intéressants. Mais il n’arrivait jamais à l’emporter sur le lapin, un petit manipulateur jusqu’au bout. De mon côté, je pris plaisir à jouer, profitant en même temps de cette magnifique vue sur une mer turquoise. Le bateau s’était transformé en une tête d’épingle avant de disparaitre entièrement. Un paquebot apparut, en voyant sa coque noire corbeau, le renard eut soudainement envie de tartines au fromage. Il passa son tour, alors que le chien gardait contre lui-même à notre plus grand étonnement. Cependant, cela n’empêcha pas au dogue de l’emporter grâce au blaireau qui ne savait vraiment pas jouer.

Nous ne regardâmes pas l’heure passer. Aussi, lorsque nous quittâmes le terrier, la nuit commençait à tomber. Le blaireau rangea un peu avant le retour de sa dame. Pendant ce temps, le renard nous salua car il avait rencard avec une jolie poule de luxe. La partie était si prenante, que le lapin avait oublié de finir sa course commencée juste avant avec une tortue romaine. Au loin, on entendait les cris de joies annonçant une victoire italienne et pizzas gratuites pour fêter ça. Gourmand, le chien reprit ses habitudes cabotines et pourchassa le lapin qui le devança d’une bonne longueur. Ensemble, ils rejoignirent la sauterie.

Quant à moi, je rentrai tranquillement sous le regard séduisant de la lune. Elle venait de rencontrer le soleil et se laissait emporter dans une douce mélancolie.

Alex@r60 – juin 2020

Photo prise à côté de Fournival, Oise

[laviedeflo]

OUVRES LES YEUX ! Qu'est-ce qu'un vampire énergétique?! Un manipulateur ! - Culpabilise sa victime en inversant les rôles

 - Ne communique pas clairement, nie les évidences « T’as mal compris, j’ai pas dit les choses dans ce sens-là… » « J’ai pas fait ça dans ce but… » « Je l’ai pas dit pour toi… » 

 - À chaque personne ou situation un comportement différent 

 - Il est armé de raisons logiques - Vous devez être parfait 

 - Critique et dévalorise 

 - Fait passer ses messages par les autres 

 - Divise pour mieux régner 

 - se positionne en victime 

 - Ignore les demandes 

 - Utilise les principes moraux des autres 

 - Menaces cachées ou chantage ouvert 

 - Change de sujet ou s’échappe 

 - mise sur l'ignorance des autres 

 - il ment souvent 

 - Dit le faux pour connaître le vrai 

 - Il est égocentrique 

 - il peut être jaloux 

 - Obsédé par l’image sociale 

 - s'énerve rarement 

 - Ne tient pas compte des autres Vos droits, vos besoins comme vos désirs ne tiennent aucune place pour lui, bien qu’il fasse croire le contraire. 

 - Paroles opposées à ses attitudes 

 - On parle de lui Il fait constamment l’objet des conversations, même lorsqu’il n’est pas présent. C’est d’ailleurs une grosse source de satisfaction du manipulateur pervers narcissique. 

 - Devient soudainement attentionné 

 - provoque un sentiment de non-liberté 

 - Atteint ses objectifs aux dépens des autres 

 - vous fait perdre vos repères - Vampirise votre énergie  

- Froideur émotionnelle 

 - Il vous fait du mal Avec lui vous souffrez, vous êtes psychologiquement mal et ne savez pas comment agir avec lui. Cela peut même avoir des conséquences sur votre santé par une perte d’appétit, un sommeil difficile, de la déprime… 

Attention ! Cette liste prend en compte des caractéristiques représentant un manipulateur et/ou un pervers narcissique moyen. La violence des tortures psychologiques peut être à des niveaux très élevés dans certains cas. Les points évoqués sont médians; cependant, même la plus petite perversion est déjà grave. Ces individus sont dangereux pour votre santé psychologique.

[sdaryane]

Mon rêve...

Je ne sais pas s’il est obligatoire d’avoir un rêve, ni même s’il est normal de ne pas en vouloir un mais je ne pense pas faire exception. Mon rêve c’est ce roman où je deviens cet être si unique et passionnant que tout le monde voudrait être moi. Seulement voilà, je ne suis qu’une pauvre femme bientôt divorcée, mère de 3 mouflets, qui a été mal aimée, maltraitée, délaissée, abusée, abandonnée et surtout déshumanisée. Pour autant, il y a cette force invisible mais irrépressible qui me pousse tous les jours à croire qu’un beau matin on me verra enfin!

Je ne dis pas que je veux être vu comme une star internationale avec sa photo dans tous les magasines où sur toutes les chaînes, non, mais je voudrais être vue comme la femme de quelqu’un qui a conscience de la véritable valeur ajoutée que je peux être pour lui parce que c’est moi et pas une autre.

On rêve toutes de l’homme idéal: beau, attentionné, gentil, généreux, viril mais pas trop, sensible mais pas trop et surtout surtout réel! Ça peut paraître fou, stupide voire présomptueux mais c’est cela que toutes les femmes veulent en vérité: un homme vrai. Attention à ne pas confondre avec un homme trop sûr de lui, pédant, macho ou crâneur!

Prenons par exemple le prix d’un tableau. Un jour, je me souviens avoir flashé devant un magnifique tableau et je le voulais absolument pour chez moi. Or, son prix exorbitant me fit tout de même hésiter car j’estimais ne pas être en mesure de me l’offrir. C’est alors qu’une connaissance à moi me fit une remarque tout à fait pertinente: « La seule valeur des choses est celle qu’on lui donne! ». Ce n’est pas parce que ce tableau était cher que je ne pouvais me l’offrir car j’en avais les moyens mais seulement car je ne faisais pas assez confiance en mes finances pour m’autoriser à craquer.

Pour les hommes, je pense que c’est la même théorie. Nous voyons toutes notre homme idéal comme inaccessible car nous imaginons que nos critères rédhibitoires ou non sont surévalués lorsque nous sommes en sa présence. Tout d’un coup, l’homme dont on a toujours rêvé ne nous semble plus aussi beau, plus aussi sensible et plus aussi parfait ou alors c’est tout l’inverse. Cet homme est tellement parfait qu’à ce moment là c’est nous que nous trouvons indigne de lui. On se demande ce qu’il peut nous trouver ou alors tout simplement à quel moment ça va merder!

C’est exactement ce que j’ai vécu avec Sébastien et Gregory!

Quand Sébastien a jeté son dévolu sur mon profil Meetic je me suis immédiatement dit qu’il avait sûrement fait une erreur. Sa photo de profil en maillot de bain rouge à la David Hasselhoff, prise en contre plongée, laissant en pleine vue ses abdos redessinés par les gouttes d’eau de mer déferlantes sur son torse ne laissait aucune place à mon imagination sur la valeur que j’allais bientôt donner à ce trophée inaccessible. Je ne détaillerai pas le bleu profond de ses yeux totalement envoûtant et la blondeur de ces cheveux finissant de parfaire le fameux tableau dont j’avais toujours rêvé.

En ce qui le concerne, rien que le fait qu’il s’attarde sur moi ne serait-ce que pour boire un verre était déjà une opportunité jamais autant espérée. Je fus du coup d’autant plus sous le charme quand il décida de m’embrasser, de me faire l’amour, de m’épouser et de me faire des enfants!!!!J’étais l’élue bon sang, la seule, l’unique! Le trophée c’était moi en réalité...jusqu’à l’extinction du faux semblant, l’apparition de la tromperie et de la manipulation. En fait, je vivais un rêve et je me suis réveillée.

Ce genre de réveil est assez rude je vous l’avoue mais n’est-il pas plus juste de souffrir d’un mauvais rêve sachant que la vrai vie nous attend que de demeurer endormie sans n’avoir jamais rien vécu de palpitant, d’excitant et finalement de réel.

Nous en revenons toujours au même point en définitive:le réel.

Partons du postulat que le rêve est l’idéal et le réel le juste. Cela signifierait que si nous voulions atteindre l’idéal, il faudrait vivre perpétuellement dans l’illusion, le mensonge voire l’utopie.

Vivre dans la réalité serait donc synonyme de souffrance, de déception et de rabais permanent de nos exigences. En gros, il faut savoir se contenter de peu plutôt que de rien à force de vouloir trop. Je ne sais pas si c’est bien accessible tout ça? Suis-je la seule à me torturer avec ce genre de débat existentiel?

Mon ami Mike que je considère comme mon jumeau maléfique a un avis bien tranché sur la question. Pour lui rien n’est impossible, rien n’est inaccessible. S’il veut quelque chose il l’obtient ou fait tout pour en tous cas. S’il échoue il part du principe que cela ne devait pas être autrement et passe à un autre objectif. Son opportunisme et sa détermination m’ont toujours fasciné. Malheureusement, en bonne jumelle maléfique, je suis son opposée totale et radicale. Pour moi, tout est impossible et inaccessible. Si je veux quelque chose qui me semble hors de portée je fais en sorte de l’oublier plutôt que de me battre pour l’obtenir. C’est désolant, non?

Pour autant, je ne sais pourquoi la perception du reste du monde sur moi est différente de la mienne. En effet, tout mon entourage me voit comme une guerrière, une battante, une force née voir même une bâtisseuse. Je suis sûre que les notions de rêve et de réel commencent à vous parler. En fait, dans la vie tout est définitivement une question de point de vue. Que l’on se positionne du nôtre ou de celui des autres au final la réalité est la vie qui se joue devant nos yeux.

Ma réalité n’était pas le rêve que Sébastien me faisait vivre car au final après m’avoir trompé, il a ressayé plusieurs fois malgré le fait de m’avoir fait croire qu’il voulait sauver notre famille pour finir par me quitter lâchement à la première erreur que j’ai osé commettre pour enfin me sentir réellement vivre!

Le problème avec le réveil de ce genre de rêve c’est qu’après tout ce que l’on vit nous semble fade ou pire encore: dangereux!

C’est là que Gregory entre en scène non sans peine pour essayer de me faire vivre le réel. Cet homme là est aux antipodes de mon idéal, enfin plutôt de ce que je pensais être mon idéal bien sûr.

Il est brun déjà, avec des yeux verts. Il est plus maigre que moi et il parle peu bref je passais du feu à la glace en l’occurrence. La cerise sur le gâteau était nos 11ans de différence qui plus le temps passait plus me faisait réaliser l’angoisse qui grandissait en moi sur son éventuelle disparition prématurée de ma réalité.

Pour autant, à l’inverse de Sébastien il était discret mais observateur, timide mais audacieux, fort mais sensible. Bref, cet homme là ressemblait de plus en plus à celui qui pourrait me voir comme je l’avais toujours voulu mais pour autant je refusais d’y croire. Et oui, quand on a vécu 13ans dans le mensonge plus rien ne nous semble réel ou même concret. Je refusais encore de croire que l’on puisse me regarder, me désirer ou même m’aimer. Sébastien me répétait tellement tous les jours que je n’étais pas câline, pas aimante et encore moins attirante que ces adjectifs ne risquaient plus de faire partie de ma description personnelle.

Gregory m’a appris à les rapprivoiser. Je ne dis pas que j’y crois définitivement mais aujourd’hui grâce à lui je suis capable de les entendre. Ce qui est drôle c’est vraiment ce sentiment de nouveauté. Je ne supportais pas que l’on me touche et désormais quand ses mains sont loin de moi je me sens mal. Je ne supportais pas d’être collée par l’autre et maintenant je suis en perdition quand nous sommes séparés trop longtemps. Je pensais être incapable d’aimer et d’être aimée et cet homme-là m’a donné le goût de l’amour.

Aujourd’hui, j’aime qu’il me regarde dans toutes les situations, j’aime aussi le regarder dans toutes les situations. J’aime qu’il m’observe en enregistrant des données sur moi pour pouvoir s’en servir afin de me surprendre et me plaire. J’aime le gâter, le pourrir et le remercier tous les jours d’être là pour moi. J’aime sa façon de travailler et d’avancer dans la vie. J’aime son calme et son pragmatisme. J’aime son besoin de me faire plaisir et son souci de me plaire.

Cependant, ce n’est pas sans peur ou sans reproche!

Je venais de me faire quitter lamentablement par un homme qui se voulait juste et droit, irréprochable et au dessus de tout soupçon alors qu’il se révéla menteur, manipulateur et infidèle. Et je venais de rencontrer un homme que je savais infidèle tout au long de sa vie, se croyant malade d’ailleurs à ce sujet et pour autant il ne me cacha rien de son passé, jusqu’aux détails les plus sordides comme une confidence.

Je dis souvent que la vie n’est qu’une succession de prises de risques et que tant que le bénéfice d’une situation ne rattrape pas le risque encouru elle vaut le coup d’être vécue.

Gregory c’est mon plus gros risque dans ma vie de femme car je dois accepter de repasser par l’horreur, le mensonge et la tromperie. Pour autant, je ne sais pas pourquoi je ne l’envisage pas. Sans doute parce que rien ne nous oblige à être ensemble, rien ne nous lie vraiment sauf l’envie.

Alors rêve ou réalité???

[carlyleandthemindrabbitmysteries]

ONCE UPON A TIME

La Frizée se souvient de ses premiers jours en tant que directrice... Elle était toute jeune et toute timide, inexpérimentée et peu sûre d'elle ! Elle dût essuyer quelques échecs avant de roder sa technique de production d'agents du mal absolu. Elle se souvient de son premier élève, le plus prometteur...

Ses tendances masochistes lui conféraient une forte résistance à la douleur, son seuil de tolérance étant le plus élevé qu'elle avait pu enregistrer de toute sa carrière ! Le petit est rentré dans le livre des records des super vilains !

On avait beau le rouer de coups, le torturer de toutes les façon possibles, il se relevait à chaque fois pour en redemander ! Une rage intérieur lui donnait une puissance incommensurable. Il était inégalable.

Frozen EM se souvient qu'il appréciait particulièrement les cours de "ligotage et libération d'entrave en tout genre" vers la fin de son cursus scolaire. A 17 ans le "trollito prodige" mettait notre Frizée particulièrement mal à son aise avec sa sexitude naissante, promettant de futurs ravages cardiaques...

Les cours de séduction ont porté leurs fruits, le chouchou de notre Frizée a su développer un potentiel énorme de manipulateur-charmeur qui aurait pu mettre à ses pieds l'Univers tout entier ! Bien entendu, la frangine avait confié cette lourde tache  au Salé, craignant de provoquer une explosion thermonucléaire dans la piscine du camp...

Et le Salé lui même a failli succomber à l'aura magnétique de notre "chaud-magnéto" et craignant de virer de bord a démissionné dans la journée pour ne plus mettre les pieds dans cette "usine à monstruosités de la géhenne" ! Faire le ménage est bien moins contraignant et bien moins dangereux selon notre buveur de thé Puer bien brun, agrémenté de quelques rondelles de piment vert...

Mais, ce n'est pas ce petit chaton tout mouillé qui à donné naissance à l'esprit brûlant et tordu de notre frangine Burning AL, même s'il avait largement la faculté de lui cramer le cerveau, cette folle s'en est chargée elle-même !

Ce jeune prodige, si prometteur en sortant de l'école des Agents du mal absolu avait si bien commencé sa carrière de super vilain, digne d'un Doom Warrior dans la force de l'âge...

Devenu un séducteur invétéré, enchainant les conquêtes, il mettait chaque jour en application l'enseignement de sa maîtresse adorée, rentrant dans la tête de ces jeunes demoiselles afin d'en faire les marionnettes de ses sombres desseins...

Gardant sa petite tendance SM, le jeune homme mettait facilement en confiance toutes ses jolies victimes, profitant d'extra n'ayant aucun rapport avec ses plans machiavélique de soumission du monde...

Mais dans le fond il n'arrivait pas à oublier celle qui lui avait tout appris, ne comprenant pas la nature de ce sentiment qu'il avait enfoui des années durant...

Chacune de ses nuits était perturbées par des pensées inavouables de douceur, de paix, de générosité, de sérénité, d'harmonie, d'amour ! D'amour, mais quelle idée ! Se perdre dans les bras de celle qui avait fait de lui un monstre commençait à prendre la place dans plus de 90 % de son cerveau !

Il avait beau chercher les problèmes, il sentait un profond changement s'opérer dans son esprit et au-delà...

Plus il cherchait les ennuis, plus il aimait la douleur, plus il en voulait, plus sa rage grandissait et là son destin commença à échapper à son contrôle.

Une nuit, son esprit bascula dans la géhenne. Il assassina sa première proie. L'ennemi croyait avoir le dessus sur le trollito prodige de notre directrice de la mort, mais c'était sens compter sur son esprit retors. Jouer les faibles petites choses embourgeoisées pour faire croire à celui qui se prend pour un alpha qu'il domine la situation...

Tout ce sang sur sa peau, notre croquette sombra dans la folie. Les marionnettes de sont passé vinrent le hanter sans relâche...

A son thérapeute il a prétendu avoir des difficultés de coordination l'empêchant d'utiliser des armes, mais en réalité il n'arrive pas à reconnaitre qu'il ne souhaite plus être un super vilain.

Depuis il est heureux de pratiquer le sympathique métier de chasseur de prime. Ainsi ses compétences ne sont pas perdues et sa maîtresse du mal absolu sera un peu moins déçu par son premier espoir, son chouchou si beau, si doué !

Aujourd'hui ses hallucinations se sont un peu calmées, disons qu'elles ont pris une forme plus avenante et exquise que la première fois qu'elles sont apparues. Une forme quelque peu incongrue, un fantasme de jeunesse portant le terrifiant nom de Moriarty...

C'est pas possible ça ! J'ai un truc coincé entre les dents, c'est gênant !

Fantasme : (latin phantasma, -atis, du grec phantasma, apparition) Représentation imaginaire traduisant des désirs plus ou moins conscients ; spécialement en psychanalyse, scénario de l'accomplissement du désir inconscient : Être dominé par ses fantasmes. Les fantasmes d'une société. (Les fantasmes peuvent être conscients [rêveries diurnes, projets] ou inconscients [rêves, symptômes névrotiques].) J'y croyais pourtant, j'ai essayé d'être un parfait super vilain pour vous madame...

  - Tu y crois ma Janette ? C'est moi qui lui ais appris à mentir comme ça ! - Incroyable ! Tu es certaine qu'il ment, ton petit protégé sorti du placard ?

Oh mon Dieu et s'il disait vraiiiiiiii ??

- Vous n'avez plus besoin de votre Brute-avec-cerveau Md'ame ?

- J'ai toujours été là, depuis que je travaille pour vous, je vous ai laissée m'utiliser de toutes les façons impossibles et inimaginables !

  Les souvenirs remontent, le doute s'installe, les esprits s'affolent, c'est l'heure de la camisole. La Reine des glaces ne sait plus, elle est perdue... Le prodigieux élève porteur de tant de promesses est confus, faut-il revenir ou faut-il fuir ? Incertain est notre avenir, le réchauffement climatique menace la planète, l'humanité est en péril toujours obsédée par son nombril, la vie vaut-elle d'être vécue si les rêves et espoirs qui nous portent finissent dans une boîte entre les mains d'une idiote trop bête pour comprendre une simple notice ! Le chemin que prend notre existence ne dépend que des choix que l'on fait. Que va décider notre jeune prodige ?... Un peu de suspens pour pimenter la sauce et l'histoire aura plus de mordant !

[bookinell974]

Des personnages intenses, de l'épique, une romance magnifiquement torturée, à la fois douce et sensuelle, voilà la recette d'un gros coup de cœur !

Résumé : "Il devait être roi, il est debenu esclave. Damen est un héros pour son peuple et le légitime héritier du trône d’Akielos. Mais lorsque son demi-frère s’empare du pouvoir, Damen est capturé, dépouillé de son identité et offert comme esclave de plaisirs au prince d’un royaume ennemi. Beau, manipulateur et mortellement dangereux, son nouveau maître, le prince Laurent, incarne ce qui se fait de pire à Vère. Mais dans la toile mortelle de la politique vérétienne, les apparences sont trompeuses. Pris dans les manigances de la cour, Damen doit s’allier à Laurent pour sa survie et celle de son royaume. Sans jamais oublier une règle vitale : cacher sa véritable identité à tout prix. Car l’homme dont il a besoin est celui qui a le plus de raisons de le haïr…" (source : Babelio)

Mon avis : J'avoue avoir eu de l'apréhension à m'attaquer à cette saga fantasy MxM par bien des aspect, mais au contraire, j'ai été très agréablement surprise ! L'histoire proposée met en place des enjeux sérieux, des personnages profonds pour lesquels on a tout de suite un grand attachement; la romance ennemies to lovers est très bien amenée, avec des moments de tension intenses qui maintiennent en haleine, autant que les intrigues politiques de fond. Et les personnages ! Laurent et Damen sont de parfaits opposés : ils se haïssent, ainsi que tout ce qu'ils représentent, puis, par la force des choses, apprennent à se connaitre, s'entraident, s'apprivoisent et s'attirent. C'était beau, charnel, passionné, intellectuel… bref, génial ! Attention cependant : la plume est belle mais parfois crue et certaines scènes sont très spicy. Pour public averti, donc !

En conclusion : "Prince Captif" a été une claque, autant par son côté fantasy épique et ses jeux de pouvoir passionnants que par sa romance magistrale. Si vous voulez tester une romance MXM de grande qualité, foncez sans hésiter !

[extrabeurre]

FAHRENHEIT 11/9 de Michael Moore : La Résistance

Après quelques titres ayant eu moins d’impact (Sicko, Capitalism: A Love Story, Where To Invade Next), Michael Moore reprend la formule d’un de ses plus grands succès, Fahrenheit 9/11 (Palme d’or et box-office record pour un documentaire de 222 M$ en 2004), soit s’attaquer à un impopulaire et dangereux président républicain en poste - George W. Bush à l’époque, et aujourd’hui Donald Trump.

Dès les premiers instants, on reconnaît ce qui nous a fait aimer les films du réalisateur de Roger & Me et Bowling for Columbine : cette voix à la fois amusée et outrée qui rallie les convertis, ce sens de l’humour aiguisé, ce talent incroyable pour le montage et la juxtaposition... 

On se rappelle tous des élections américaines de 2016 et pas un jour ne passe sans que les frasques racistes/misogynes/etc. de Trump soient médiatisées, mais Moore trouve le moyen d’aborder ce sujet brûlant d’angles inusités ou du moins pas trop usés, exprimant ses convictions sans grande subtilité, mais de façon toujours divertissante. Par exemple, qui d’autre que Moore pourrait avancer l’idée que Gwen Stefani est responsable de la présidence de Trump? Je vous laisse découvrir comment cela est expliqué dans le film. Il est particulièrement étonnant que le documentariste parvienne encore à surprendre quand plusieurs émissions de fin de soirée font quelque chose qui s’apparente à du Michael Moore miniature chaque soir depuis des années, mais séquence après séquence, il trouve le détail choquant ou le gag mordant qu’on n’avait pas vu venir.

Soulignons que depuis une trentaine d’années, Moore s’est imposé par sa personnalité forte et est demeuré une figure récurrente du paysage médiatique américain, ce qui fait qu’il est assez bien placé pour observer et commenter ce qui se passe aux États-Unis « de l’intérieur » d’une certaine façon. Il ne se gêne pas pour inclure un bout d’une entrevue qu’il a donnée à l’époque au côté de Trump ou des extraits où Jared Kushner et Steve Bannon vantent tour à tour ses talents. Moore prend par ailleurs le temps de s’attarder longuement sur la gestion absolument scandaleuse de sa ville natale, Flint, Michigan, dont l’eau potable est empoisonnée depuis 2014. Selon plusieurs vétérans, la situation y est pire qu’en Irak...

Michael Moore a souvent été accusé d’être manipulateur ou de tourner les coins ronds, et comme tous ses films, Fahrenheit 11/9 est une œuvre profondément subjective et partisane. Les pro-Trump rageraient en le regardant (ce qu’ils ne feront probablement pas) alors que leur fasciste préféré est comparé de façon convaincante à Hitler, mais il faut noter que même les admirateurs de Hillary Clinton et Barack Obama seront froissés. Moore estime que c’est tout le système qui est brisé et qui ni les Républicains ni les Démocrates ne véhiculent les bonnes valeurs. Les seuls politiciens que Moore respecte sont les plus progressistes comme Bernie Sanders et Alexandria Ocasio-Cortez... Sans oublier les mouvements populaires comme celui des professeurs de Virginie-Occidentale ou celui des jeunes de Parkland ayant survécu à une fusillade dans leur école.

Fahrenheit 11/9 poss��de toutes les qualités et tous les défauts auxquels on s’attend en regardant une réalisation de Michael Moore. Ceux qui ont des réserves par rapport à son approche ne seront pas conquis par ce nouveau long métrage, mais ses fans devraient apprécier. Même si la formule est familière depuis longtemps, il y a encore assez d’urgence, d’indignation et de moquerie pour un bon deux heures de matériel percutant. 

Fahrenheit 11/9 prendra l’affiche ce vendredi 21 septembre en version originale anglaise au Cinéplex Forum et en version originale anglaise avec sous-titres français au Cinéma du Parc, à La Maison du Cinéma, au Cinéma Tapis Rouge, au Cinéma Le Clap et au Quartier Latin.

[basilepesso]

Je précise que le criminel semble pakistano-français, ou franco-sri-lankais. Bonne après-midi...

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"Dans le cadre de l'enquête sur l'accident de Lorient qui a tué un enfant et qui en a blessé grièvement un autre, Kilian, le chauffard présumé, et sa passagère sont toujours introuvables.

On apprend que la jeune femme, âgée de 21 ans, était l'ex compagne du conducteur et a porté plainte contre lui il y a 2 mois pour violence et harcèlement.

"Ce n’est pas sa copine ! Elle n’est plus avec lui depuis 6 mois. Lui est peut-être fou amoureux d’elle mais ce n’est plus réciproque. Elle a d’ailleurs porté plainte contre lui il y a deux mois. Il était violent avec elle, il a déjà levé la main sur elle." témoigne une amie de la passagère.

"Elle ne fuit pas de son plein gré. Le gars est dangereux. Il a une emprise sur elle. Il est manipulateur, possessif, jaloux. Il lui met sans cesse la pression" raconte-t-elle.

Cette dernière ajoute que, la veille du drame, elle a passé la soirée en boîte de nuit avec la passagère jusqu’à 6 h du matin. Lui n’était pas censé être là mais il s’est finalement imposé.

Le 9 juin, deux cousins âgés de 7 et 10 ans marchaient sur le trottoir lorsqu'ils ont été percutés par le chauffard. Le plus âgé est décédé et l'autre se trouve toujours dans un état critique.

Le principal suspect mesure 1,80 m et est de corpulence normale. Il est de type eurasien, a le teint mat et les cheveux noirs.

Sa passagère, âgée de 21 ans, a les cheveux longs. Elle est de corpulence mince et mesure 1,65 m. Toute personne pouvant fournir des informations peut appeler les enquêteurs au 02 97 78 86 00." (Aussi sur mon Fb, 13/06/19) Article de Faits-divers.org reprenant Sud Info Belgique : “Enfants fauchés : le chauffard séquestre-t-il sa passagère ?”