Maryam Jameelah (Margret Marcus), née à New York dans une famille juive, a exploré le judaïsme et d'autres confessions, s'est convertie à l'islam en 1961 et a émigré au Pakistan. Elle est l'auteur de plus de trente livres sur la culture et l'histoire islamiques et une voix féminine de premier plan pour l'islam. Voici sa lettre qu'elle a écrite à ses parents du Pakistan:
Chère mère et père,
Je vis au Pakistan depuis plus de vingt ans, au cours de laquelle vous avez acquis une famille entière d'amoureux, ajoutant beaucoup à votre bonheur. Vous avez atteint un âge mûr, merci à Dieu, vivre plus longtemps en bonne santé que ce que j'avais jamais prévu. Vous avez lu tous mes livres et la littérature islamique. Je vous ai envoyé avec un esprit large et ouvert. Par conséquent, vous n'avez besoin d'aucune introduction au sujet que je souhaite discuter avec vous maintenant et rien que je dois dire vous paraîtra étrange et nouveau.
Je me demande si vous vous rendez compte à quel point vous êtes fort chanceux. Tant que vous pouvez garder une santé raisonnable et pouvoir vous occuper, vous pouvez continuer à vivre une vie agréable. Mais pensez-vous à la foi tragique de ces centaines de milliers d'autres Américains plus âgés, victimes de maladies et d'infirmités chroniques, qui se déplacent vers des hôpitaux et des maisons de soins infirmiers (qui sont vraiment des maisons de charlelles), les maisons de vieillesse Et les salles séniles des institutions mentales? Et pensez-vous déjà à un nombre encore plus grand de personnes âgées qui sont veuves et vivent leurs vies solitaires confinées à leurs salles sombres dans la peur constante de muggings, d'attaques physiques et de vols par des délinquants juvéniles qui se nourrissent des anciens et des malades sans remords ou La peur de la punition? La maltraitance des personnes agées résulte directement de l'effondrement du foyer et de la famille élargie. Est-ce que votre sœur aînée - ma tante Rosalyn, une arrière-grand-mère, habilement abritée dans une famille proche et adorante et une maison heureuse, pensez-vous à quel point elle est chanceuse et combien peu d'âge avancé en Amérique sont-ils laissés comme elle?
Vous devez savoir que la société dans laquelle vous avez été élevé et que vous avez vécu toute votre vie est en désintégration rapide au bord de l'effondrement. En fait, le déclin de notre civilisation était évident dès la Première Guerre mondiale, mais à cette époque, peu de gens, à l'exception de certains intellectuels et artistes, étaient conscients de ce qui se passait. Mais depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et surtout au cours des deux dernières décennies, la pourriture a atteint une telle phase de désintégration avancée que personne ne peut plus l'ignorer.
L'anarchie morale en l'absence de normes de comportement et de conduite respectées et fixes, l'obsession du sexe perverti par les médias de divertissement, les mauvais traitements infligés aux personnes âgées, le taux de divorce qui a grimpé si haut que parmi la nouvelle génération, Le mariage heureux devient rare, le maltraitance des enfants, la destruction de l'environnement naturel, le gaspillage prodigieux de ressources rares et précieuses, l'épidémie de maladies vénériennes et de troubles mentaux, la toxicomanie, l'alcoolisme, les suicides comme principales causes de décès, la criminalité, le vandalisme, La corruption dans le gouvernement et le mépris pour la loi en général - tout cela a une cause.
La cause de cela est l'échec de la laïcité et du matérialisme et l'absence de valeurs théologiques et morales absolues et transcendantales. L'action en définitive dépend de la croyance parce que si l'intention est fausse, le travail souffre toujours.
Il ne fait aucun doute que cela pourrait vous ennuyer pour lire ceci. Vous protesterez que si vous n'êtes pas des théologiens, des philosophes ou des sociologues, alors, pourquoi vous inquiétez-vous de ces questions «profondes» quand elles ne semblent pas vous intéresser directement? Après tout, vous êtes heureux et les contenus vivent comme vous l'êtes. Vous souhaitez seulement profiter de la vie en ce moment, vivre entièrement dans le présent et accepter chaque jour. Si la vie est un voyage, n'est-ce pas téméraire que de se préoccuper d'un hébergement agréable et confortable en chemin et de ne jamais penser à la fin du voyage? Pourquoi sommes-nous nés? Quel est le sens et le but de la vie, pourquoi devons-nous mourir et ce qui arrivera à chacun de nous après la mort?
Père, vous m'avez dit plus d'une fois que vous ne pouvez accepter aucune religion traditionnelle parce que vous êtes convaincu que la théologie est en conflit avec la science moderne. La science et la technologie nous ont en effet donné beaucoup d'informations sur le monde physique, nous ont fourni un confort et des commodités abondants, une efficacité accrue et des remèdes découverts pour de nombreuses maladies qui étaient mortelles. Mais la science ne nous permet pas de nous dire le sens de la vie et de la mort. La science nous dit "comment" mais elle ne répond jamais à la question "pourquoi" ?. La science peut-elle nous dire ce qui est juste et ce qui ne va pas? Qu'est-ce qui est bon et quel est le mal? Qu'est-ce qui est beau et ce qui est laid? Et à qui sommes-nous responsables de ce que nous faisons? La religion fait.
Aujourd'hui, l'Amérique est à bien des égards une répétition de la Rome antique dans les étapes terminales de son déclin et sa chute. Penser que les gens savent que la laïcité n'a pas été une base solide de notre ordre social. Ils cherchent anxieusement dans d'autres directions pour une solution à la crise mais ne savent pas encore où le trouver. Cela ne concerne que quelques sociologues. La maladie de la désintégration nationale affecte directement vous et moi et chacun d'entre nous
Au cours de la période la plus critique, la Rome antique a adopté le christianisme comme son salut et, désormais, l'Église a dominé l'Europe depuis plus de mille ans. Cela a mis fin à bon nombre des pires maux sociaux et moraux de la Rome décadente et a élevé les normes morales et spirituelles du peuple. Malheureusement, pendant la période formative de son histoire, l'Église s'est compromise avec le paganisme et la laïcité, en adoptant un sacerdoce élaboré et une théologie incompréhensive qui ne pouvait résister à l'impact de la renaissance, au renouveau des sciences naturelles et à la laïcité radicale de la Révolution française. Alors que les chrétiens en Europe et en Amérique ont abandonné leur foi en gros en laissant les églises presque vides, les missionnaires continuent à représenter l'avant-garde de l'impérialisme et de l'exploitation occidentales en Asie et en Afrique.
Après le christianisme, les juifs constituent le deuxième plus grand groupe religieux en Amérique qui dominent politiquement et économiquement, exerçant ainsi un contrôle considérable sur les médias. Mais le judaïsme a toujours été paroissial et tribal, accueillant rarement les convertis. Ce n'est pas et n'a jamais été une foi universelle. Le mouvement sioniste qui a abouti à l'établissement de l'état d'Israël est l'expression laïque du nationalisme juif et du tribalisme. Les terribles atrocités commises par les Israéliens dans la Palestine occupée, l'agression non provoquée au Liban et les zones adjacentes et la tentative de génocide des Arabes de Palestine, les privant de tous les droits humains et politiques, est le résultat logique de cette même perspective paroissiale étroite. C'est la raison pour laquelle même les plus orthodoxes des rabbins refusent de croire qu'Israël peut faire tout son mal et sans critique tout ce qu'elle fait. Ces défauts morales et spirituels flagrants décalent automatiquement le judaïsme comme la foi de l'avenir
Les musulmans constituent la troisième foi de plus en plus forte en Amérique aujourd'hui. L'islam ne se limite plus aux régions éloignées des déserts et des jungles d'Asie et d'Afrique. L'islam ne soit plus étranger à la scène américaine. Il y a aujourd'hui plus de trois millions de musulmans en Amérique et leur nombre augmente rapidement. Il y a des milliers d'étudiants de tous les pays musulmans qui étudient dans les universités américaines et des musulmans bien formés et hautement qualifiés travaillent activement dans toutes les professions. Au cours des deux dernières décennies, des centaines de convertis américains natifs ont gonflé leurs rangs. Au début, la plupart des convertis étaient des noirs qui se trouvaient dans l'islam, la dignité, l'honneur, le respect de soi et la fraternité raciale, comme Malcolm-X, mais ces dernières années, de plus en plus de convertis blancs d'origine européenne, cherchant des conseils dans toutes les affaires De leur vie formellement chaotique, ont également embrassé l'islam, faisant beaucoup de sacrifices et endurant beaucoup de difficultés pour le faire. Peu d'entre eux ont de la chance car je dois avoir un parent aimant comme vous. La plupart d'entre eux souffrent de frictions sévères avec leurs parents et leurs parents non musulmans. Aujourd'hui, les églises et les synagogues sont presque désertes, mais les mosquées nouvellement construites et les centres islamiques, qui surgissent dans toutes les villes et villes américaines importantes, attirent des chiffres en croissance rapide. La plupart des nouveaux musulmans en Amérique sont jeunes, intelligents et instruits. Qu'est-ce qui attire tant d'Américains jeunes en Islam?
Les Américains aujourd'hui, jeunes et vieux, recherchent désespérément des conseils. Ils savent par expérience amère que la liberté personnelle et les possibilités qu'ils apprécient en tant qu'américains sont sans signification et autodestructives sans une orientation, une direction et un but fiables. La laïcité et le matérialisme sont impuissants à fournir des valeurs morales positives ou constructives aux Américains, individuellement ou collectivement. C'est pourquoi, après que le christianisme et le judaïsme les ont échoué, de plus en plus de gens en Amérique se tournent vers l'islam. Dans l'islam en tant que nouveaux musulmans, ils trouvent une vie saine, saine, propre et honnête. Et pour les musulmans, tout ne prend pas fin à la mort. Ils attendent avec impatience une éternité de bonheur, de paix et de bonheur parfait (dans l'au-delà).
Cette orientation trouvée dans le Saint Coran et les paroles et les actes enregistrés du Saint Prophète Muhammad, sur qui soit la paix, n'est pas seulement pour les races étrangères dans un coin lointain de l'Est, il y a des siècles. Voici les solutions à tous les problèmes économiques, sociaux, moraux et politiques qui nous confrontent ici aujourd'hui en Occident. En outre, l'islam n'est pas froid, éloigné et impersonnel. Les musulmans ont une foi complète dans un Dieu très personnel qui non seulement a créé, soutient et gère l'univers, mais aime aussi et s'inquiète profondément du sort de chacun d'entre nous. Le Saint Coran nous dit que Dieu est plus proche de chacun de nous que nos veines jugulaires.
Puisque le Saint Coran est une révélation divine, il ne peut et ne sera jamais changé. Parce qu'il est parfait, il ne peut être amélioré, révisé ou réformé. Puisque Muhammad, sur qui soit la paix, est le Prophète final, ses conseils ne peuvent jamais être remplacés par aucun autre. Le Coran et la Sunnah s'adressent à tous les peuples, dans tous les pays occidentaux et orientaux. Comme il est pertinent pour tous les temps, il ne peut jamais devenir obsolète ou périmé dans tous les endroits.
Vous êtes à la fois très avancé et il reste tellement de temps. Pourtant, il n'est pas trop tard si vous agissez maintenant. Si votre décision est positive, vos liens avec vos proches au Pakistan seront non seulement par le sang, mais aussi par la foi. Vous ne pouvez pas seulement les aimer dans ce monde, mais être ensemble avec nous pour toujours dans l'éternité.
Si votre décision est négative, j'ai beaucoup peur que votre vie heureuse, confortable et agréable finisse très prochainement. Dès que l'inévitable se produit, il est trop tard pour des remords et des regrets. La punition sera terrible à partir de laquelle il n'y a pas de refuge et pas d'évasion.
C'est comme votre fille qui vous aime et espère que vous serez épargné par ce sort. Mais la décision vous incombe entièrement. Vous avez la liberté totale d'accepter ou de rejeter: Votre avenir dépend du choix que vous faites maintenant.
Tout mon amour et mes meilleurs voeux.
Votre fille dévouée,
(Maryam Jameelah)
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" Wound "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲��𝗻𝗲 : Nanami Kento.
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Son entrevue avec Mahito l'ayant laissé quelque peu amoché, Nanami tente tant bien que mal de cacher sa blessure afin que son épouse ne l'apprenne pas. Cependant, lors de l'élaboration de son plan, Nanami n'avait pas pris en compte Gojo Satoru et son désir fou de le nuire.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : spoil de la saison un, Nanami blessé mais rien de méchant.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS.
If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad or AO3, my accounts are in my bio, these are the ONLY ONES i have.
FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS.
Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad ou AO3, j'ai des liens dans ma bio, ce sont mes SEULS comptes
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟑,𝟓𝟖𝟔.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
Sous mon regard attentif, Satoru entra dans la pièce. Il referma la porte derrière lui d'un simple geste de la main, s'avança nonchalamment dans ma direction, prit place sur le fauteuil devant mon bureau et s'y installa. Il se mouvait avec aise, et n'avait pas spécialement l'air préoccupé par le fait qu'il me dérangeait dans mon travail. J'arquai un sourcil, je me permis même de le zieuter ce qui, aux yeux de plusieurs, aurait pu sembler extrêmement déplacé. Gojo Satoru avait le don de faire comme bon lui semblait, il avait la réputation d'être un petit merdeux, cela lui collait à la peau depuis des années. Et, je me doutais que si il me dérangeait ici et maintenant, c'était qu'il devait y avoir une raison.
Abandonnant le tas de feuilles que j'avais commencé à signer et corriger, je déposai mon stylo feutré sur mon bureau fraîchement vernis. Il était recouvert d'une fine couche de gras. Je frôlai le tout de mon pouce.
« Qu'est-ce qui t'amène ? Je suis occupée. »
Satoru apporta une main outrée dans sa direction.
« Si ça c'est une façon d'accueillir un ami, tu me déçois..! »
« Tu m'en diras tant... »
Je me mis à jouer avec mes talons aiguilles, forçant mes pieds à sortir de mes chaussures, puis les replongeant à l'intérieur. Cela m'amusa le temps que l'enfant prodige ne reprenne enfin la parole. Il titilla ma curiosité, de part son ton étrangement solennel.
« Quelque chose s'est produit, aujourd'hui. En début d'après-midi. » se corrigea-t-il.
« Oui. » j'acquiesçai. « Tu es sorti exorciser quelques fléaux, non ? Je t'ai vu traîner avec Kento ces derniers jours, vous bossez ensemble. Rien de grave ? Dis-le moi si il t'embête, que j'en rajoute une couche. »
Sa réaction me mit la puce à l'oreille.
« Justement... »
Dans un tout autre contexte divergeant de celui-ci, il aurait surenchérit, il se serait lamenté d'un tel traitement envers sa personne voire, il m'aurait taquinée. Alors, pourquoi ne faisait-il rien de cela ? Ça portait à confusion. Je le questionnai davantage du regard. Croisant mes bras contre ma poitrine, je sentis les boutons de ma chemise grincer. Mon dos heurta au même moment le dossier de mon fauteuil.
Un mauvais pressentiment me démangeait.
« Kento est mort ? »
« Quoi ? » s'étonna gravement Satoru.
« Quoi ? » répétai-je. « C'est toi qui fais traîner la chose, tu ne peux pas être plus direct et t'exprimer ? »
L'exorciste soupira bruyamment, il accompagna ce geste en levant ses deux mains dans les airs. Son bandeau cachait la fenêtre de son âme, je fus incapable de bien percevoir ce qui se déroulait dans son esprit mais, à l'aide de son langage corporel, je me rassurais, me disant que la situation ne pouvait pas être si grave qu'elle le semblait. Dans le cas contraire, l'atmosphère l'accompagnant aurait été plus sinistre et officielle. Je tentais de m'en persuader.
« C'est Ijichi qui m'a téléphoné. Et comme je sais que la nouvelle te fera pas plaisir, je me suis dis que j'allais pas le laisser se faire manger par le grand méchant loup. »
« Moi étant le grand méchant loup, je présume ? »
Satoru me pointa du doigt.
« Exact'. »
« Kento est en vie, alors ? »
Il acquiesça. Inconsciemment, je poussai un soupir.
« Il a été blessé au combat. »
Sa petite précision, glissée maladroitement comme si il avait espéré que je ne l'entende pas me fit le regarder plus intensément. Désormais, il avait toute mon attention. Mes pieds s'agrippaient au parquet de la pièce et mes paumes fondirent contre la surface boisée de mon bureau. J'étais figée dans le moment. Paralysée par l'incrédulité.
« Je te demande pardon ? »
Satoru écarta les jambes et posa ses poignets sur chacun de ses genoux.
« Un nouveau fléaux l'a attaqué, 'rapiécé' selon sa description. Une sale ordure qui affirme manipuler les âmes des êtres humains. Nanami s'est- »
Je me levai.
« Où est-il ? »
Sans attendre, la chaise roula, elle entra en contact avec la baie vitrée derrière moi et se coinça entre le verre et le grand et épais rideau couleur pistache. Cela attira son attention. Je me redressai sur mes hauts talons aiguilles, mes jambes pressées les unes contre les autres.
« Ne me regarde pas comme ça, Satoru. Où est Kento en ce moment même ? »
Il hésita.
« Avec Shoko. »
« Évidement. » je grinçai entre mes dents.
Je retirai ma veste de costume de mon fauteuil et l'enfilai d'un geste efficace. Mes deux bras y passèrent. Je fis signe à mon collègue de se lever, ainsi, il me suivit hors du bureau. Je glissai un coup d'œil à ma montre, une TAG Heuer. Il était relativement tôt, nous arrivions à la fin de l'après-midi, cela devait faire une petite heure que Kento était revenu. Ça lui correspondait bien. Je marchais vite. Reconnaissante pour la fente derrière ma jupe crayon, j'accélérai le pas.
« Où est Ijichi ? J'ai deux mots à lui dire. »
« Il, hum, il avait autre chose à faire. »
Je le foudroyai du regard.
« Tu ne fais que gagner du temps, tu en es conscient ? » m'emportai-je.
Ijichi n'était qu'un pauvre assistant, il ne savait rien faire d'autre que poser des rideaux. C'était peut-être mieux ainsi, il n'était pas fait pour ce monde cruel composé uniquement de violence et de macabre. Il n'empêche, j'avais remis entre ses mains la vie de Kento. Je me revoyais encore lui parler devant l'école d'exorcisme, le supplier de prendre soin de lui et de me le ramener en un seul morceau. J'avais pensé pouvoir lui faire confiance, qu'elle sombre idiote avais-je été ! Je ne pouvais donc faire personne en ce monde pour me le ramener sain et sauf, pas même Gojo Satoru, l'enfant Prodige, j'imaginais, quel comble ! Cette maigre pensée força mon cœur à se serrer dans ma poitrine. J'en eus les larmes aux yeux.
Si un jour... Si un jour il ne me revenait pas..
« Laisse-moi te dire, Satoru. Dès que je lui mets la main dessus, il passera un sale quart d'heure. » déclarai-je avec conviction. « De même pour toi ! Quelle idée de le laisser sans surveillance ? Tu sais pourtant comment Kento est ! »
Ce fut avec horreur que je m'étais mise à titiller mon annulaire, plus précisément ma bague de marriage.
Je la fis tourner tout autour de mon doigt, submergée par un profond sentiment d'angoisse. Peu m'importait si Shoko s'occupait de lui, je ne pus échapper aux pensées effroyables qui s'emparèrent de mon esprit, j'en fus terriblement ébranlée. Satoru affirmait qu'il était vivant, blessé certes mais le cœur pulsant dans sa poitrine. J'aurais adoré m'en convaincre. Cela aurait été si simple. J'avais.. J'avais simplement le besoin de m'en assurer moi-même, il me fallait plonger mon regard dans ses beaux yeux, toucher son avant-bras, écouter le son de sa voix, me blottir contre lui, et l'entendre me répondre avec chaleur et affection tandis que je le réprimanderais.
« Ce fléau, Kento l'a attrapé ? »
« D'après Ijichi, non. »
« Comment ça ? » m'offusquai-je.
« Tu le connais mieux que moi... »
Satoru me rattrapait, à présent il marchait à côté de moi, les mains dans les poches de son uniforme. Quant à moi, je regardai à nouveau ma montre. Juste après, je retournai titiller ma bague.
« Je vais moi-même me charger de son cas. Il va voir. »
« Le fléau, ou⸺ »
« Kento, bien sûr. Ce fichu fléau m'importe peu ! Quelqu'un finira bien par l'exorciser. C'est lui qui m'inquiète. »
« Je l'ai vu, avant de te rendre visite. » me conta Satoru. « Hormis son flanc gauche, il n'est pas gravement blessé, tu n'as pas trop à t'en faire. Il est solide, mine de rien. »
« Je sais de quel bois est fait mon mari, merci. »
Satoru esquissa un rictus. Il leva les mains en l'air.
« Je disais ça comme ça... »
Nous arrivâmes enfin à destination.
J'ignorai mon ami de longue date pour pousser la porte du bureau de Shoko, pénétrant la première dans la pièce et faisant passer mon regard sur l'endroit à la recherche de Kento. Les bibliothèques contenant des livres de médecine ou de fléaux furent ignorées, tout comme les lampes ou les murs et sol faits de bois, son bureau et Shoko elle-même. Car, presque instantanément, mes yeux s'étaient posés sur lui. J'avais trouvé Kento.
Assis sur un canapé calé contre le mur gauche de la pièce, la brune était accroupie dos à nous, elle se chargeait de trifouiller le flanc de mon mari, mais elle tournait la tête dès qu'elle entendit Satoru refermer la porte.
« Je t'avais dit de garder le silence. »
Les propos de Kento ne me surprirent point, l'enfant prodige leva les mains en l'air en guise de réponse.
« C'est rien. » il s'exprima en me regardant. « Je ne suis pas mortellement blessé, juste écorché. »
Sa veste beige était déposée à côté de lui sur le dossier du canapé. Il portait sa fidèle chemise bleue et son affreuse cravate jaune décorée par des coins d'ombre, ainsi que ses bretelle de cuir marron. Il n'avait pas l'air en mauvais point. Shoko me cachait la vue sur sa blessure, mais il n'était pas ensanglanté. Dans le creux de sa main, reposait sa paire de lunettes. Je zieutai un peu les alentours, je tournais la tête et fronçais mes sourcils. Lorsque je trouvai son arme sur le bureau, je me calmai. Satoru dans mon dos s'en alla prendre place sur le fauteuil de Shoko, celle-ci ne répliqua pas, elle terminait de soigner mon mari. Pas même une cigarette dans le bec.
Soudain, elle se redressa.
« C'est par ici que ça se passe. »
« Mhh ? »
Shoko pointa du doigt ce qui restait de Kento.
« L'ignore pas, il s'en est bien sorti. Je t'assure. »
Je déposai mon poing contre ma hanche, furieuse.
« Ça c'est à moi d'en décider. »
J'étais enragée à vrai dire. Je ne pus m'empêcher de le foudroyer du regard.
« Et permets-moi d'en douter. »
« Nanami va se faire réprimander.. » chanta Satoru.
Je me rapprochai de mon mari, Kento étendit son bras sur le dossier du canapé et je pris soin de m'asseoir juste en dessous. Il avait les jambes écartés, la tête penchée en arrière, mais cela ne me gênait pas. Tandis qu'il s'étalait, moi, je me refermais sur moi-même. Après tout, c'était ainsi qu'une femme se devait de se comporter. Les jambes collées les unes contre les autres et mes mains déposées sur mes genoux, je dévisageai mon amant. De leur côté, Shoko et Satoru échangeaient quelques informations, autant sur le fléau que Kento avait combattu que des informations sur Ijichi et où il se trouvait. Cela m'importa rapidement peu, j'avais en effet autre chose à faire que de me préoccuper d'esprits alors que mon âme sœur se trouvait dans un tel état.
« Ne crie pas. »
« Tu as mal à la tête ? » je le questionnai en apportant le dos de mes doigts à son front et joue.
« Affreusement. »
Son grognement me fit froncer les sourcils.
« Comment tu te sens ? »
« Vivant. »
Je me rapprochai de lui, collant ma cuisse à la sienne et pivotant mon torse de manière à être contre lui. Il était chaud. Son flanc gauche était complètement ensanglanté, sa chemise, elle, fichue. Pas même un bon lavage aurait suffit à se débarrasser de la quantité astronomique de liquide qu'elle avait absorbé. Cela me frustra. Je relevai bientôt la tête de manière à planter mon regard dans le sien, mais Kento avait les yeux clos.
« Ce fléau.. Qu'est-ce qu'il t'a fait ? »
« Satoru ne t'a rien dit ? » grogna-t-il.
« Juste que tu as été attaqué par un fléau rapiécé, et qu'il manipule les âmes de ses victimes. » expliquai-je. « Mais c'est ta version que je veux, mon amour. »
Kento ouvrit un œil.
« Il m'a touché. »
Sa main libre effleura certaines parties de son corps.
« J'ai senti quelque chose en moi changer, mais il ne faisait pas le poids. Il n'a pas eu le temps de finir ce qu'il avait commencé. »
« Tu ne l'as pas exorcisé. »
« En effet. »
« Il risque de réapparaître, tu es sûr de toi ? »
« Je suppose. »
Je touchai sa cravate du bout de mes doigts. Elle n'était pas parfaitement nouée, Kento avait dû essayer de la faire lui-même après son combat, mais elle était tortue et penchait sur le côté. Je levai une de mes jambes et la déposai sur sa cuisse de manière à me rapprocher un peu plus de lui, immédiatement, je défis sa cravate et m'attardait à la renouer proprement.
Kento passa son bras autour de mes hanches. Il rouvrit les yeux.
« Merci. »
Je lui souris en retour.
« Je t'en prie. »
Une fois ma tâche exécutée, je me rassis convenablement sur le canapé, la seconde suivante mon mari m'imita. Nous nous retrouvions de cette manière : épaule contre épaule, cuisse contre cuisse, le dos bien droit. Je regardais devant moi, légèrement perturbée.
« Si.. »
J'avais la bouche pâteuse.
Un goût amer présent sur mon palais me répugna.
« Si il arrive que tu perdes la vie au combat, je- »
« Tout ira bien. »
Son ton pourtant convaincant ne sut me convaincre. Ironique. Enrageant. Abominable. Je soupirais bruyamment, ignorant les tremblements que subissait ma gorge.
« J'ai confiance en ta technique. Tu mérites ta position, et jamais je n'oserais douter de toi, Kento. » parlai-je. « J'ai eu peur. »
« Je comprends. Je suis désolé. »
« Merci. »
« Je me suis approché de trop près, il me fallait des informations. J'ai réduit les dégâts du mieux que j'ai pu. »
« Les fléaux s'adaptent. »
Ma référence à Satoru nous fit tout deux tourner la tête dans sa direction. Lui et Shoko continuaient de parler. Ils ne faisaient plus attention à nous, immergé dans un débat apparaissant ma foi assez prenant.
« Il va falloir redoubler d'effort pour les exorciser. »
Je me sentais embarrassée. Furieuse, je l'avais été. Notamment contre Kento. Il n'était pas quelqu'un de stupide, il réfléchissait et agissait en fonction de faits et hypothèses, c'était un homme bon. J'avais été furieuse par la simple idée de le retrouver blessé, et j'aurais adoré le lui reprocher, lui passer un savon qui l'aurait rendu propre comme un sous neuf. Toutefois, alors que je me tenais à côté de lui, qu'il venait de saisir ma main dans la sienne, je n'étais plus très sûre... À présent, je n'étais plus que soulagée. Embarrassée aussi, parce que j'avais pensé que lui crier dessus aurait été une solution idéale. Je me voyais mal me lâcher sur lui de cette manière en cet instant. Je doutais qu'il le mérite.
Tout ce que je fis, finalement, fut entremêler mes doigts aux siens. Mes ongles en acrylique noirs touchèrent et poignardèrent le dos de sa main tandis que ses doigts, lui, me touchèrent gentiment. De plus : son pouce se mettait à me caresser. Je ne résistais pas bien longtemps.
Ma tête tomba sur son épaule.
« J'ai bientôt terminé ma journée de travail, tu veux bien m'attendre ? »
« Je suppose. »
Nos mains étaient déposées sur sa cuisse. La vue était jolie, nos peaux embrassées sur son pantalon couleur crème dont le doux tissu se frottait à mon épiderme. Sans oublier de citer l'agréable odeur qui émanait de lui, de l'eau de Cologne. Kento sentait divinement bon.
Enfin, je me levai.
« Suis-moi. »
Mon mari attrapa sa veste de la même main qui tenait ses lunettes. Il hocha la tête et m'imitait, posant ses pieds au sol et se redressant, au même moment, Satoru et Shoko levèrent la tête dans notre direction.
« Vous partez déjà ? »
« J'ai même pas vu Nanami se faire remonter les bretelles ! »
Je plantai le talon de mon escarpin entre deux planches de bois et plissai les yeux. Kento remit ses lunettes et jeta sa veste de costume sur son épaule -entre temps j'avais aussi récupéré son arme et la lui avait rangé dans le dos-, je l'entendis hisser. Son flanc lui était encore douloureux.
« Merci de t'être occupée de lui, Shoko. Je me charge du reste. »
« Me le renvois pas à moitié mort, je le ferais pas une troisième fois. » m'accusa-t-elle en tirant une taffe.
« C'est compris, encore merci. »
Elle hocha la tête.
« Bon, bah si y'a plus rien à faire ici, moi aussi je m'en vais. » déclara au même moment Satoru. « J'ai des coups de fil à passer. »
Il déposa sa main sur l'épaule de Shoko et nous rejoignit moi et mon mari.
« On va te laisser, passe une bonne soirée. »
Kento, moi-même et Satoru saluâmes une dernière fois la brune, la minute suivante, nous nous retrouvions hors de son bureau. Satoru ferma la porte sur ses pas et nous suivit. Je le sentis se rapprocher de nous. Il avança, avança et, enfin, pencha la tête jusqu'à souffler sur l'oreille de Kento. Le temps que mon mari ne réagisse, il s'était déjà reculé.
« Alors, Nanami, comment tu te sens ? »
« Bien. »
« C'est tout ? Je me suis inquiété tu sais. J'étais mort d'inquiétude, tu imagines ! »
« Sans mal. » ironisa mon époux.
J'étouffai un rire.
« Tu rentres te reposer alors ? Mais tu reviens demain j'espère ? L'école sera vide sans toi, sinon ! »
« Par pitié... »
De sa main libre, il se massa la tempe.
« Satoru. » j'appelai mon ami de longue date.
Le concerné leva la tête.
« Je me charge de lui, va passer ton coup de fil. »
« Oh, vous voulez déjà vous débarrasser de moi ? » agonisa-t-il avec exagération.
Je lui offris un gentil sourire, le voyant extirper de son pantalon son téléphone portable. Il tapota dessus sans cesser de s'exclamer pour autant.
« Je vous lâche maintenant mais attention à toi, demain, Nanami ! Je vais faire une inspection intégrale pour m'assurer que- »
Kento se retourna violemment.
Serrant la mâchoire je fis les gros yeux à Satoru et poussa mon mari hors du couloir.
« Je pense qu'il a compris le message, mon amour. Ne le laisse pas gagner, viens. »
De ma main libre, je m'accrochai à son bras. Kento pesta dans sa barbe.
Sa partie droite était entièrement recouverte par moi, sa main par la mienne, son bras par ma main et ma poitrine, nos jambes marchant côte à côte dans un rythme que j'eus été forcée de lui imposer afin de fuir le fléau qu'était Gojo Satoru lui-même. Cela nous amena à quitter les lieux en un temps record. À mon plus grand plaisir. Désormais, Kento se trouvait auprès de moi, nous avions le début de soirée et toute la nuit rien qu'à nous.
« Tu parviens à marcher ? »
Kento baissa la tête, il croisa mon regard.
« Avec ou sans toi, oui. »
J'acquiesçai.
« Je t'embarrasse ? Excuse-moi. »
Je me reculai, cependant, le temps de me décoller de mon époux, il tira sur nos mains enlacées et me renia cet acte. Kento me colla de nouveau à lui, l'expression de son visage voilée par un drap de frustration.
« Reste. »
Il s'accrocha à moi.
« Ne te sépare pas de moi. »
Malgré moi, un sourire prit place sur mes lèvres. Nous continuâmes de marcher, pressés l'un contre l'autre, bientôt, nous arrivâmes à l'extérieur du lieu et vîmes le début d'un coucher de soleil au loin. Kento le regarda un bref instant tandis que moi, il captiva mon attention un peu plus longtemps. Il faisait un peu plus frais. Cela justifia mon acte suivant. Je déposais ma tête sur son épaule.
« Je n'oserais jamais. »
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Requiem, ou gueule de bois ?
Nos médias, qui sont vraiment mauvais “dans la masse”, font sans cesse appel à de vieilles ficelles simplistes mais éprouvées pour arriver à déformer tout ce dont ils parlent. La totalité des soi-disant idéologies (défendues contre toute intelligence par tous les cerveaux contaminés du monde), a lamentablement “foiré”, contenant et contenu… Il n'en reste rien, qu’une belle capacité (très laide) de nuisance et de destruction… Mais rien n’y fait : les gaucho-journalistes continuent leur travail de sape… sous les encouragements d'une caste de politicards qui préfèrent leurs idéologies mensongères et mortifères, à la France –dont ils se foutent pas mal, en réalité.
Comme illustration, on pourrait se pencher sur la prise de conscience brutale de nos concitoyens qu'il existe, dans nos villes et nos banlieues, mais aussi dans nos ''villes moyennes'' et jusque dans nos jolis villages, ces anciens havres de l'ancienne douceur-de-vivre ''à la française'', des abrutis qui n'ont à offrir aux regards de leurs contemporains que des visages déformés par la haine et leur connerie. On s’étonne qu’il existe encore des français aveugles-par-système qui semblent découvrir les horreurs croisées de l'islamo-gauchisme et du gauchisme islamophile, qui découvrent l'existence de crétins-insulteurs-assassins-judéophobes-violeurs-violents, émargeant à une ‘’tendance salafiste’’ ou se disant de gauche. Mais ce sujet est si grave et si porteur d'émotions, d'images actuelles et de souvenirs terribles qu'il mérite un traitement ''personnalisé'', un autre jour.
Revenons donc sur l’exemple, tristement actuel, du “mouvement” (qui, justement, n'en est pas un) de révolte de l'ensemble du monde paysan, tant en France que dans la plupart des autres pays qui ont trop longtemps souffert sans se plaindre de l'insupportable férule des féroces (et stupides) écologistes-punitifs et des bruxello-européâtres anthropophages. (NDLR : je n'aime pas le mot ''agriculteur''. Cette traduction de ''paysan'' en technolangue n'apporte rien, sinon une connotation hautaine). Nos pauvres paysans, donc, risquent, une fois de plus, de se retrouver dans le rôle du cocu de l'histoire. La manière dont les médias avaient détourné les justes revendications des gilets jaunes et les avaient transformées en un cauchemar à la mode gauchiste aurait dû devenir un ''cas d'école''.
Mais non ! Une fois de plus, le ''système'' a réussi à noyer le ''poison'', et nos affreux technocrates se croient libres à nouveau de refaire joujou avec les prix, les revenus, les conditions de vie, la joie de vivre et l'honneur de nos pauvres ''jacquou-le-croquant'' : hier, l'horrible le Maire oser dire qu'il aurait du mal à trouver les faux ''400 millions'' promis... alors qu'il ne s'est apparemment jamais posé de questions sur les 10 milliards que nous a déjà coûté le puéril caprice russophobe de Macron (NB- Les chiffres sont sans appel : déjà 3,5 milliards pour l'aide militaire et entre 0,5 point et 1 point du PIB français pour 2022, soit environ 20 milliards d'euros par an... au moment où Macron fait tout son possible pour interdire l'arrêt de ce conflit inutile en clamant ''Poutine ne doit pas gagner'' --sic ! Le coq qui défie l'ours ! La Fontaine aurait écrit des choses délectable sur cette prétention poussée à son extrême !). En écrivait ''10 milliards, je suis donc très au dessous de l'étendue de notre drame. Les paysans vont payer le ''quoi qu'il en coûte'' ukraino-présidentiel.
Leur demande, presque en forme de supplique, est pourtant simple : ''Nous ne voulons pas d'assistance, nous voulons vivre de notre travail... et ne plus être emmerdés sans cesse par les élucubrations de gens qui croient avoir raison parce qu'ils ne savent rien''. Réponse : ''On va bientôt relever temporairement les barèmes de x ou y (ou plutôt... εpsilon !) %... on vous accorde généreusement une rallonge de 150 millions d'Euros... et on vous dit qu'on va essayer d'obtenir de l'Europe un léger report de 2 ou 3 des scandaleux traités absurdes qui ne nous apportent que désolation... Mais à propos de l'Europe, laissez-moi vous dire qu'elle vous est nécessaire, vitale, puisqu'elle vous reverse 9 milliards de PAC –sur les 18 qu'elle vous coûte chaque année. On dit ''Merci qui ?'' ?
Les raisons pour lesquelles nous sommes tombés dans ce trou sans fin seraient, disent nos nuls qui les découvrent, trop nombreuses et trop complexes pour qu'ils les comprennent, alors qu'il n'y a rien d'inattendu dans ces revendications, directement issues d'un “ras-le-bol” général, dans cette révolte de braves gens sur le dos desquels des générations d'énarques et leurs équivalents ''eurodoules'' (voir ci-dessous) se sont essuyés les pieds en leur témoignant leur mépris de caste. Dans le fond, depuis que la magnifique mission attribuée à ce qui s'appelait alors ''l'Europe'' et qu'on persiste à appeler ainsi (alors que ce n'est plus qu'une machine à contraintes néfastes en quête de mondialisation anthropophage) a été oubliée, tout va de mal en pis, et surtout ces derniers, si j'ose ce mauvais jeu de mots, à propos de la filière ''lait''!
Et ce n'est pas la promesse-à-ne-pas-tenir de reporter légèrement quelques uns des scandales le plus insupportables qui va changer quoi que ce soit. Nos mondialistes impénitents jouent la montre et la fatigue des braves citoyens... contre leur absence dogmatique et systémique d'empathie et de sens des vraies priorités. Par naïveté et excès de confiance dans une caste qui n'en mérite aucune, on vient de laisser passer une chance qui risque de ne pas se représenter de sitôt : nos malfaisants vont encore plus ''verrouiller le système''...
H-Cl.
PS : ''Eurodoules'' est un néologisme que j'ai fabriqué (car le besoin commence à s'en faire sentir, dramatiquement) à partir du grec ancien δουλεία, douleia (= qui est au service de...).et a connu un moment de célébrité lors de la ''guerre des icônes'' (de 750 à 840) entre iconoclastes (= ceux qui, inspirés par l'islam –déjà-- interdisaient les icônes, !) et les iconodoules –ou -dules-- ceux qui les vénèraient. L'Europe à la mode Macron ou von der Trucmuche est devenu un sujet d'adoration illimitée qui justifierait –pour ses ''-doules''-- tous les excès, tous les mensonges, toutes les ruses –un peu comme la ''taqqyia'' musulmane. NDLR.
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