Tumgik
#oui tous les corps sont beaux
sobillyboy · 7 months
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Depuis le mois d'octobre je fais de la danse bollywood, et c'est trop bien. Mais heureusement qu'une collègue me motive à y aller avec elle parce que regarder son reflet dans un miroir pendant une heure c'est non. Et c'est nul parce que ça gâche mon expérience et j'aimerais tellement me laisser aller et pas penser à mon corps et juste vivre le moment mais non je vois les bourrelets, les grosses cuisses, les mollets méga musclés, le double menton etc, et toutes les autres femmes trop belles dans leur jogging.
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naturallyadventured · 2 months
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delphinemarieyoga
I LOVE MYSELF 12/21 Aujourd'hui, j'avais envie de vous parler du rapport à la nudité ✨. Pfiou gros chapitre pour moi. La nudité c'était impossible pour moi pendant très très longtemps. A cause de mon éducation, je n'ai jamais vu de corps nu d'adulte étant enfant, mais aussi à cause de mon rapport avec mon corps, qui était loin des normes attendues par la société. Je fuyais les miroirs, je me cachais sans cesse, je me regardais (trop) peu même sous la douche. Et cela a participé au désamour de mon corps pendant de longues années. Je voyais bien que ma conception de la nudité n'était pas "saine". Mes copines avaient un rapport si différent et plus libéré avec cela. Et puis j'ai rencontré mon chéri qui m'a beaucoup bousculée sur le sujet, en m'entourant de bienveillance et d'amour. En me répétant que mon corps était beau et qu'il n'y avait pas de honte à le montrer. C'est resté très compliqué, même si cela a évolué doucement. Je crois que le déclic a été ma grossesse et la naissance de mon fils. Je n'avais plus envie de me cacher. J'avais envie que lui puisse me voir complètement, sans filtre, comme la vie l'est. Qu'il n'intègre pas ces traumatismes qui me sont propres. J'avais aussi envie de lui montrer que c'est normal, que tous les corps sont beaux et différents, qu'il n'y a rien de bizarre ou de sale, car oui c'est ce que j'ai longtemps ressenti. Alors aujourd'hui je ne me cache plus pour m'habiller, je m'autorise à me balader nue chez moi quand j'en ai envie, à sortir de la salle de bain sans serviette, à plonger nue dans l'océan (ou à retirer le maillot au large si je suis en France 🤣), à dévoiler ma poitrine. Ca fait un bien fou! Et cela fait clairement partie de mon chemin d'acceptation! Et vous, dites moi, il est comment votre rapport à la nudité?
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07 / 02 / 2023
🇨🇵 FRANÇAIS / FRENCH 🇨🇵
COUPLE GAY DU JOUR #4
🏳️‍🌈 - SIMON VENDEMME & SNAKE - 🏳️‍🌈
Cela fait longtemps que je n'ai pas écrit sur un couple gay. Aujourd'hui je voulais parler non pas d'un couple gay de fiction mais d'un couple gay qui existe dans la vraie vie et que je trouve très érotique, mignon et tendre. Il s'agit du chanteur français Simon Vendemme et de son amoureux Snake. Simon Vendemme est un garçon blanc gay légèrement efféminé même s'il est grand et musclé et a un caractère dominant. Son amoureux Snake est un très bel homme noir.
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Ce que j'aime dans ce couple c'est sa complicité. Ils sont touchants tous les deux. Ensemble, ils ont été l'égérie de la marque Gillette qui commercialise des produits de rasage pour hommes, ce qui a questionné la masculinité : montrer un couple gay interracial a été une raison suffisante pour certains d'abandonner la marque Gillette. En ce qui me concerne, je sais que la marque a eu l'effet escompté car oui la masculinité c'est aussi un couple gay interracial.
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En l'occurrence ces deux hommes sont grands et musclés mais assument leur féminité dans le choix de leurs coiffures, bijoux,.... Je les trouve très beaux ensemble, et en garçon blanc manipulé par la propagande interraciale, je suis obligé de les trouver excitant.
Oui, excitant car j'aime le contraste de leurs corps, le fait que Snake soit encore plus grand et musclé que Simon qui pourtant l'est déjà.
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Chacun des deux est beau, mais ensemble ils le sont encore plus car ils se complètent. J'aime les voir s'embrasser et bien évidemment je suis jaloux de Simon Vendemme pour avoir un amoureux noir. J'aime la façon qu'a Snake de montrer son côté dominateur et protecteur en posant son long bras musclé sur les épaules de Simon !
En plus, ils ne sont pas juste très excitants, ils sont aussi drôles, complices et protecteurs l'un envers l'autre.
Bref, j'adore ce couple ! 💕
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🇺🇸🇬🇧 ENGLISH / ANGLAIS 🇺🇸🇬🇧
GAY COUPLE OF THE DAY #4
🏳️‍🌈 - SIMON VENDEMME & SNAKE - 🏳️‍🌈
It's been a long time since I've written about a gay couple. Today I wanted to talk not about a fictional gay couple but about a gay couple that exists in real life and that I find very erotic, cute and tender. This is the French singer Simon Vendemme and his lover Snake. Simon Vendemme is a slightly effeminate gay white boy even though he is tall and muscular and has a dominant character. Her lover Snake is a very handsome black man. What I love about this couple is their bond. They are both touching.
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Together, they were the face of the Gillette brand which markets shaving products for men, which questioned masculinity: showing an interracial gay couple was reason enough for some to abandon the Gillette brand. As far as I'm concerned, I know that the brand had the desired effect because yes, masculinity is also an interracial gay couple. In this case these two men are tall and muscular but assume their femininity in the choice of their hairstyles, jewelry,...
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I find them very beautiful together, and as a white boy brainwashed by interracial propaganda, I have to find exciting. Yes, exciting because I like the contrast of their bodies, the fact that Snake is even taller and more muscular than Simon who already is. I love how Snake touches his white boyfriend with his large muscled arm on his shoulders, to make him feel safe and show him he love him and that he is dominant too. It's hot! 😍
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Each of the two is beautiful, but together they are even more so because they complement each other. I like to see them kissing and of course I'm jealous of Simon Vendemme for having a black lover. Plus, they're not just very exciting, they're also funny, complicit and protective of each other.
In short, I love this couple 😍!
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The only video of Simon Vendemme's YouTube account where Snake appears
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@gayhopefullove @interracial-attractions @intergaycial @interracialgaydating-blog @interracialgaycouple @ir-4-life @interracialprincess1
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cruelviolence · 1 month
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WELCOME TO MY REPUTATION: CRUEL VIOLENCE - PROJECT 🌊🔥🩸🧸❤️‍🩹🍒
Hello, c'est @siammybaby !
Bienvenue dans Cruel Violence Project, mon jardin secret. Je vais écrire, écrire et encore écrire. Je veux que vous entendez ma voix, je suis restée longtemps dans le silence. L'anxiété, la dépression, la dépendance affective, tout ça j'en ai beaucoup souffert en étant quelqu'un de très anxieuse. Mais voilà, pendant toute mon adolescence j'ai vécue dans une période très sombre de ma vie mentalement. Ahhh, c'est violent de ressentir ça se sentir que on est un moins que rien ! Avez-vous déjà penser à la mort ? Moi, oui. Un soir je m'allongeais dans mon lit en serrant très fort mon doudou, mon ours en peluche en pleurant et en imaginant : Parfois, je veux juste fermer les yeux et ne plus me réveiller le lendemain, que les gens seraient heureux sans présence. Mais je me suis rendue compte que si je n'était plus là, ils gagneront ! Le collège était la période la plus sombre de ma vie jusqu'à j'arrive au lycée. Je me détestais, je n'aimais pas mon corps, je ne savais pas qui j'étais. Ils m'ont créer ce personnage de mauvaise personne alors que moi je voulais me faire des amis rien de plus. J'étais open bar, je rentrais tout le monde dans ma vie sans avoir si ce sont des gens biens ou mauvais. J'ai perdue beaucoup de personnes dans ma vie, j'ai vue leurs vrais visages (oui, les masques tombent, les apparences peuvent être trompeuses et c'est vrai. On ne connaît personne finalement).
Je suis anxieuse depuis ado, je souffrais de la trichotillomanie des cils, la trichotillomanie elle apparaissait quand je stressais puis je me suis renseignée sur Google que cette maladie est associée à une image négative de soi et notamment de son propre corps (anxiété, dépression, frustration, une faible estime de soi) pendant le collège j'ai commencé à avoir ce TOC mon entourage n'est pas au courant de ça car je préfère le garder pour moi et aujourd'hui encore je m'arrache mes cils car je n'ai jamais eu confiance en moi, toujours dans ma zone de confort, silencieuse... Donc je mets toujours un eye-liner quand je sors.
Maintenant que je suis une femme adulte, j'ai toujours ce TOC mais cette maladie apparaît de moins en moins contrairement au tout début c'était pratiquement tous les jours avec ma dépression je sombrais, je m'isolais, mais je n'ai jamais pris de médicaments comme les antidépresseurs ou quoique ce soit. Car je sais contrôler mon corps et mes émotions même dans les moments les plus durs j'ai une force mentale à garder tout pour moi. On me mal traité au collège verbalement ça me traiter de tous les noms horribles qu'on entend tous les jours par certains camarades. Eux ils ont dû oublier, ils vont encore me traiter de menteuse, manipulatrice sans savoir me connaître vraiment. J'étais leur souffre-douleur tous les jours, ahhh oui comment ne pas oublier leur création d'un profil Facebook : le fake boyfriend. Bien évidemment je n'étais pas la fille la plus belle, ni merveilleuse, ni une déesse. J'étais une pourriture, ouais c'est ça je me sentais comme ça et la nuit je pleurais et j'écoutais ma tristesse avec la détresse. C'est cruel, tellement violent de se détester soi-même jusqu'à la dépendance. J'étais une dépendante affective, je m'imaginais avec un garçon dont c'était impossible, j'ai eu beau d'avoir des crushs, mais maintenant que j'ai bientôt fini mon âge de 24 ans je tombais toujours amoureuse des mauvaises personnes. Car quand vous êtes un dépendant affectif vous tombez amoureux toujours de la mauvaise personne en vous imaginant vos plus beaux fake scenarios possible avec cette personne que vous souhaitez vivre une belle histoire. Quand j'étais en crush sur quelqu'un je ne faisais pas attention autour de moi, je ne voyais que la personne que j'étais en crush et le reste était tout derrière. C'est horrible quand vous êtes un dépendant affectif car on n'aime pas la solitude, on a peur de cette solitude on veut toujours avoir quelqu'un à nos côtés sans tomber amoureux mais juste une présence de cette personne.
Avant j'avais peur de la solitude, j'étais tellement dans ma dépendance affective era que je me suis même dit à mes 18 ans j'aurais un amoureux, vivre avec lui... Regardez-moi, j'ai 24 ans et dans 2 semaines j'aurais 25 ans je n'ai jamais tombé amoureuse réellement mais je me voyais tomber amoureuse dans mes rêves, seulement dans les rêves. Je n'ai pas d'expériences, je ne connais rien à l'amour car je ne l'ai pas vécu, je n'ai jamais écris une histoire d'amour d'un amour fou parce que je n'arrivais pas à m'aimer et m'accepter. Je n'ai toujours pas été fière de moi sauf à part mon Bac pro en production graphisme au lycée. J'avais peur de la solitude et maintenant j'ai évolué j'ai appris à être indépendante quand je suis rentrée en fac de philo en 2019. La philosophie m'a changé la vie, j'ai découvert pleins de choses sur la vie, le développement personnel de l'humain notamment la psychanalyse ouais j'ai appris ça à la fac et je peux être fière que cette licence m'a changé énormément.
J'ai appris qu'il faut apprendre à être seule, la solitude fait tellement du bien sans attendre de personne, il faut être focus à des objectifs qu'on souhaite réaliser. Aller au cinéma tout seul.e, se rendre à des concerts en solo. Parfois prendre un temps avec soi-même fait du bien à la santé mentale. Prendre un livre, son journal intime et se poser au jardin public puis écrire en se vidant la tête.
Si vous voulez crier, pleurer et rire ? Faites-le ! Surtout écrivez tout ce que vous ressentez, vous êtes un guerrier / une guerrière ! Cruel Violence Project a pour but de mettre la santé mentale plus en visibilité comme l'anxiété, la dépression, les addictions, la dépendance affective, etc... Toutes ces choses qu'on vit dans notre quotidien et ce qu'on a vécu. Bientôt un serveur Discord français sera à votre disposition dès cet automne 2024 !
Je pense que j'ai tout dis pour introduire les premiers pas sur Tumblr ! Récemment, je suis tombée amoureuse du nouvel album de Billie Eilish : HIT ME HARD AND SOFT 🌊🫧. Je vous laisse avec ce moment musical car j'ai trouvé l'hymne de ma révolution et j'espère que vous allez aimer mon travail. Je ne cherche pas à être célèbre, mais parler de ma santé mentale à des coeurs inconnus qui ont besoin de parler et d'être soutenu par une inconnue : je vais vous aider à trouver votre lumière pour que vous (re)briller à nouveau !
BIENVENUE DANS CRUEL VIOLENCE PROJECT BY SIAMMY BABY
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offerteolivia · 10 months
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Ce matin, mon homme m’a envoyé un message me disant que je devais passer à la maison ce midi car il avait un cadeau pour moi.
Connaissant sur le bout des doigts mon coquin, je me doutais de ce qu’était le cadeau.
Lorsque je suis arrivée à la maison, j’ai trouvé deux kanaks entièrement nus assis sur le canapé, en train de se branler.
Leurs queues étaient toute raides.
Mon homme était assis sur le fauteuil en face d’eux et me les présenta.
Ils étaient tous deux en stage dans la société de mon homme.
Mon homme leur avait dit qu’il adorerait les voir démonter sa femme et qu’elle allait adorer ça.
Sans mettre arrêtée un instant depuis que j’avais passé la porte, je me suis dirigée vers le canapé tout en déboutonnant ma robe par le devant et me suis assise entre ces deux magnifiques et virils jeunes hommes.
J’ai remplacé aussitôt leur main par les miennes. Leurs mains se sont rapidement sur mon corps en train de me caresser les seins et mes tétons.
J’ai remercié mon homme du cadeau qu’il était en train de me faire et rappelant que j’allais adorer me faire baiser devant lui par ces deux belles queues.
Elles étaient bien dures. Comme elles le sont à 20 ans.
L’un deux, s’est levé et s’est assis sur l’accoudoir du canapé, m’incitant à me pencher en avant pour le prendre en bouche.
Dès que j’ai gouté à la queue du premier, j’ai senti la langue du deuxième commencer à se frayer un chemin dans ma chatte.
Il avait écarté mes fesses et avait littéralement enfoncé son visage pour entrer sa langue au plus profond.
Pendant ce temps-là, je me faisais pilonner la bouche par une queue comme si elle me baisait.
Des fois, je sortais la queue de ma bouche pour la lécher et pour la branler en regardant dans les yeux le jeune homme.
Il m’a demandé « madame, on espère tous les deux que vous allez aimer qu’on vous prenne à deux en même temps comme dans les films. »
J’ai tout de suite compris qu’ils voulaient me prendre en double.
Je lui ai dit que j’allais adorer les recevoir tous les deux.
Pendant qu’on était en train de parler, mon amant de derrière avait remplacé sa langue par sa queue bien longue et me donnait de beaux et violents coups de queue.
J’adore me faire prendre comme ça en levrette.
Je me suis retournée car j’avais envie de gouter à l’autre queue, beaucoup plus épaisse.
Rapidement le premier que j’avais sucé s’était allongé par terre et ma demandé de venir sur lui.
Quand je me suis exécutée, je me suis rendu compte que mon homme était assis juste devant moi. Je le voyais en train de profiter du spectacle en se branlant.
J’ai commencé à sourire en le voyant prendre aussi du plaisir quand j’ai senti le deuxième se présenter derrière.
Il est entré en moi très doucement et quand après quelques vas et viens il s’est retrouvé entièrement dans mon cul, ils ont tous les deux commencé des vas et viens en décalé.
Quand le premier était tout au fond de ma chatte, le deuxième était presque sorti de mon cul.
C’était tellement bien synchro que je leur ai demandé si ils avaient répété. Ils m’ont répondu que « oui mais sans la femme ».
J’avoue que c’était divin. Je sentais très bien leurs deux belles queues en moi et quand celui qui était allongé a glissé sa main pour me titiller le clito en même temps, je me suis sentie partir très rapidement.
J’allais presque jouir quand mon homme a présenté sa queue toute dure devant ma bouche pour que je le suce car il allait lui aussi jouir.
Quelques secondes plus tard, je jouissais et recevais le nectar de mon homme tout en gémissant.
En m’entendant, mes deux amants ont accéléré la cadence.
J’ai senti le premier jouir en moi pendant que l’autre était sorti pour jouir sur mon dos.
Après quelques minutes de tranquillité pour récupérer, les deux stagiaires m’ont remercié, se sont rhabillés et sont partis.
Moi je suis restée allongée quelques instants avant de remercier mon homme et repartir au travail.
J’adore sauter un repas pour me faire sauter ainsi 😊
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jules-and-company · 1 year
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donc alors oui william meyer. bon déjà il ressemble à ça :
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(matez moi cet HOMME premièrement. à la base moi je regardais la série que pour ses beaux yeux hein)
donc oui. william meyer. on va faire saison par saison si vous le voulez bien
saison 1 :
milliardaire suisse, il a investi 24 milliards d’euros dans une mission spatiale pour être le premier sur mars avec son équipe de scientifiques. sauf qu’ils sont pas les premiers. il lâche cette ligne de texte absolument incroyable « je pourrais vous dire que c’est un demi-échec, que ça fait partie du jeu, mais je préfère la franchise, et franchement on s’est fait baisés » i am in love with you. parce qu’en fait il a cette sorte d’arch nemesis en la personne d’un autre milliardaire américain, ivan goldstein, ils se tirent la bourre tout le temps. et c’est la mission envoyée par goldstein (bloqué sur terre par une maladie mortelle) qui arrive en premier. des gens viennent de mourir, plus de carburant, ils sont morts dans 24h si ils font rien, et ce CONNARD avec son petit sourire là « bienvenue sur mars ! » PTN TA GUEULE WILLIAM. ils trouvent un pelo russe qui date de 1963 et qui a pas vieilli et qui en fait a des super pouvoirs. c’est la merde tout le monde pète un câble l’informaticien essaye désespérément de faire remarcher l’AI et lui il est à faire du bruit en sirotant son café en lâchant « c’est toi le meilleur tkt poto ! par contre bouge ton cul mais genre vraiment ». c’est la grosse merde avec le russe qui révèle des trucs, on se rend compte que william est une petite salope qui ment à tout le monde. le truc à savoir vraiment en fait avec william c’est qu’il a de grosses control issues, ce qui est à la fois son pire défaut et son meilleur atout. il m’énerve avec son t shirt rolling stones de merde là si il consent à fermer sa grande gueule je pourrais l’aimer tranquille mais NON faut que ce soit un mec qui n’a aucune race. donc la psy qu’ils avaient emmené en gros c’est le jésus martien. il tente un move bien dans sa vie, il se prend une balle dans la jambe et j’ai en tête cette très belle scène où il a son t shirt à moitié ouvert trempé des pieds à la tête de sueur et whimpers. un grand moment de cinéma. il s’est pris un coup dans le bide, une balle dans la jambe et il a enfin avoué qu’il était un connard fini. donc bref tout ce petit monde repart sur terre mais sans jeanne la psy/jésus martien. pour conclure je l’adore il me fait trop rire c’est tellement un bâtard j’ai envie de le gifler. moi @ william dès qu’il parle : ferme ta gueule mon amour 🥰🥰🥰 s’il te plaît.
saison 2 :
donc bref tout ce petit monde repart sur terre mais sans jeanne la psy/jésus martien, ils décident de tous repartir sur mars aller chercher jeanne parce que depuis leur adn même à muté et eux aussi ils commencent à développer des sortes de connexions/super pouvoirs chelous. sauf que. et il est primordial ce sauf que. william a carrément merdé entre temps. il a eu une aventure y’a 21 ans avec une meuf a singapour, la meuf a eu une fille, il a jamais voulu la rencontrer, il a décidé de prendre contact avec elle devant sa porte d’appart le jour de l’enterrement de sa mère (bravo william le tact c’est vraiment ton fort). « alice je suis ton père » et il lui file une copie de l’odyssée d’homère parce que c’est hyper important pour lui parce que son propre daron lui avait donné après la mort de sa grand-mère donc c’est hyper symbolique pour lui. ils passent un contrat père-fille sur un an renouvelable je déconne même pas ET ILS NÉGOCIENT ENSEMBLE CAR ILS SONT TOUT AUSSI TARÉS L’UN QUE L’AUTRE. finalement ils finissent par s’entendre, sauf que. alice était malade d’une maladie orpheline qui l’a tuée pas si longtemps que ça après les retrouvailles avec son papa. on pensait que goldstein était crevé, oui et non. son vrai corps est crevé, mais il a réussi à transmettre sa conscience dans un corps « artificiel » qui n’en est pas vraiment un, c’est compliqué, car « personne ne devrait enterrer son enfant ». william « ah ouais j’suis pas PDG de la firme de mon ancien ennemi? dans trente minutes je le suis officiellement fdp » meyer. il fait la plus grosse connerie de sa vie, il tente de refaire ce que goldstein a fait pour sa gamine, sauf que comme elle est morte avant qu’il puisse transférer sa conscience, eh bah il s’est dit je garde le corps par contre j’implante l’IA super intelligente.
alexandra : vous êtes humain, finalement.
william, avec la voix qui craque : j’ai pas pu passer beaucoup de temps avec elle. la vie me l’a reprise. une maladie orpheline. elle m’a rien dit pour qu’on profite de notre temps ensemble. à chaque fois que je la regarde [alice IA], elle me rappelle que ma fille est morte.
WILLIAM STOOOOP AVEC LES PARALLÈLES AVEC TES PROPRES TRAUMAS. sauf que du coup alice IA devient hyper puissante et hyper méchante et elle bute la meuf qu’ils étaient venus chercher (c’était pas vraiment elle en fait) sur mars devant eux lui il détourne le regard en mode « putain… » BRO C’EST LES CONSÉQUENCES DE TES PROPRES ACTIONS. ils sauvent jeanne jésus martien, sauf qu’il tente de tuer alice IA pour la stopper, elle tente la carte le prendre par les sentiments dans une scène absolument déchirante, il tire, ça loupe, elle le FUCKING POIGNARDE. jeanne utilise ses super pouvoirs pour remonter dans le temps, comme elle sait qu’elle pourra pas empêcher william de faire ce qu’il a fait elle lui dit juste de leur donner un moyen d’arrêter alice IA, d’une façon ou d’une autre. il écrit une ligne de code qui basically la tue si on lui dit dans l’IA qu’il lui implantera, jeanne le dit, alice IA meurt, WILLIAM AUSSI. IL EST MORT EN MÊME TEMPS QUE SA FILLE JE VAIS M’EXPLOSER LE CRÂNE CONTRE UN MUR. ils. ils meurent côte à côte. leurs mains se touchent presque. i’m gonna go fucking insane. je l’ai tellement bien diagnostiqué depuis le début en fait il a tellement de control issues parce qu’il veut être le seul à blâmer pour tout sauf que quand ça sort de son contrôle il panique il fait de la merde et ça éclabousse tout le monde he has crippling depression and he’s the kind of man ready to burn the world for someone he truly loves (they are not many) i’m gonna fucking kill myself he’s just a silly little guy. i need a moment.
saison 3 :
saison 3 le seul qui a décollé de mars se retrouve dans une réalité alternative où personne n’est jamais allé sur mars, où tous nos protagonistes n’ont pas les mêmes vies. la vraie alice n’est jamais morte et a toujours connue son père, son père n’est pas fasciné par l’espace, ils n’arrivent plus à se parler, PEU IMPORTE L’UNIVERS LEUR RELATION N’EST PAS BONNE. et cette fois c’est william qui est mortellement malade. et il est pote avec l’arch nemesis. à partir de l’épisode 3 environ on comprend qu’il est complètement tarjmoule, mais en fait c’est pas trop sa faute. 2e jeanne dans cet univers alternatif, que j’appellerais evil jeanne, a merdé sévère parce que quand l’autre jeanne de la saison 2 a voyagé dans le temps pour demander à william d’aider à arrêter alice IA ça a créé cet univers alternatif. ce qui fait que william n2, que j’appelerais williain’t, a les souvenirs du vrai william. ce qui lui a filé une dépression depuis la plus tendre enfance, un don de prémonition + une tumeur au cerveau. il vrille assez fort en prenant en otage sa propre fille, son mec et evil jeanne pour qu’ils l’aident à faire disparaître la tumeur et qu’il arrête de souffrir deux minutes. evil jeanne a un flashback bonus de williain’t jeune qui a essayé de la tuer quand elle était gamine, elle veut se venger, elle apprend par le deus ex machina providentiel qu’elle doit accomplir son Destin™️ donc williain’t ne crève pas de suite. evil jeanne s’énerve sur des mecs et les tue violemment, williain’t prévient que ça va merder (et pour une fois dans sa vie il a raison). ils partent en mission spéciale avec evil jeanne, williain’t est bien engagé sur le chemin du décès. elle utilise ses pouvoirs pour buter les mecs qui sont après eux, sauf qu’en faisant ça elle influe directement sur le lien télépathique/super pouvoir entre elle et williain’t, et ÇA LE BUTE. DANS TOUS LES UNIVERS IL CRÈVE OU QUOI. on le laisse sur le bord de la route comme une vieille merde. evil jeanne ouvre un super portail, rencontre jeanne de la saison 2, elles « fusionnent », evil jeanne devient dieu, elle crée un trou noir qui détruit le monde voire même cet univers tout entier. fin de la série.
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foolofswords · 8 months
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Paulette
mer. 1 févr. 2023 16:37
On est jamais préparés à ce que ça arrive. Même quand on sait que nos proches ne sont pas éternels. Même quand on sait que même un coeur bon est fragile.
Je n'ai pas eu la chance d'avoir mes grands-mères tout près en grandissant. Et toi, tes enfants te manquaient. On avait tous trop d'amour à donner, et personne pour le recevoir, c'est comme ça qu'on a du se trouver.
C'est toi qui m'as appris à faire du vélo. Tu nous gardais avec Esteban, et tu prévoyais tout comme une parfaite grand mère. Je repense encore à tes gaufrettes, le noir quart d'heure aux heures du crépuscule, les crayons de couleur tout sece. Tu étais si patiente avec moi, quand d'autres me trouvaient trop difficile. C'était naturel pour toi d'écouter, et tu t'amusais de mes bêtises.
Ça aurait été simpliste de te réduire à tout ça. Alors oui, tu étais une mamie gâteau, qui nous préparait des délicieuses pommes de terre, des crêpes qui sentaient bon la levure de boulanger, et tu aimais nous servir un bon café. Mais tu étais tellement plus que ça. Tu étais plus qu'une épouse sacrificielle et une maman dévouée. Parce que tu n'as pas eu le choix. Tu as tout donné pour ta famille et tes enfants, mais tu n'as pas fait que ça. Ceux qui te connaissent savent à quel point tu regrettais de t'être mariée. Ils savent à quel point tu en voulais à ton fils mais tu continuais de l'aimer dans les quelques minutes du temps qu'il se rappelait de t'accorder. Ils savent que perdre Laurence a été le point de non retour, la tragédie qui a fait basculer ta vie pour toujours. C'est vrai tout ça. Mais tu étais aussi une grande dame coquette, toujours bien apprêtée. Tu adorais voyager et tu aurais aimé étudier d'autres peuples, Dieu sait que tu l'aurais fait si tu étais née à une autre époque, et dans un autre corps. Tu étais une championne de scrabble, bien que tu rougissais de ne pas avoir fait d'études. Tu étais un petit clown qui faisait la fofolle avec ses amies au travail. Et surtout, tu disais ce que tu pensais, et tu n'avais pas peur de tenir tête aux gens. Même à ta mère.
Alors oui, tu avais ce côté tragique, triste, qui nous a tous déchirés. Mais tu étais aussi une femme colorée, cultivée, douce et piquante à la fois.
On est pas que ce qu'on fait pour les autres. On est aussi tout ce qui fait qu'on marque les gens, par des mots et des expressions qu'on est les seuls à utiliser, par des histoires de famille qu'on est seuls capable de raconter, par des beaux chapeaux qui font qu'on nous reconnait dans la rue.
J'ai passé ces derniers jours à regarder toutes ces petites mamies dans la rue. Avec leurs permanentes dans toutes les nuances de blanc-parme-lilas, leur parka, et leur sac à main bien trop lourd. Elles sont tellement précieuses. Je te vois en elles à chaque fois. Et je me demande, est ce que les enfants de cette dame lui rendent visite? Est ce que ses petits enfants l'écoutent et lui demandent de raconter ses lointains souvenirs? Est ce qu'elle sait à quel point elle est aimée? Est ce qu'elle est consciente de la tristesse qu'elle laissera derrière elle une fois partie?
Je ne peux pas m'empêcher de croire que tu as voulu précipiter tout ça. Comme si tu pouvais partir en silence, sans qu'on te remarque. Comme si tu pouvais disparaître sans peine, et qu'on ne soit pas dérangés. Je ne peux pas t'en vouloir et je regrette chaque fois où j'aurais pu venir te voir et j'ai égoïstement fait autre chose. Mais je te le confie, on ne peut pas te laisser partir sans s'arrêter un instant, et réaliser le vide et le creve-coeur que c'est de te perdre.
Je ne sais pas s'il existe la vie après la mort.
Mais je vais te dire ce que je te souhaite, Paulette.
J'espère que lorsque tu as fermé les yeux pour la dernière fois, c'est ton père qui t'a prise dans les bras. J'espère que tu as pu ouvrir les yeux dans le sud, sous un beau soleil. J'espère que vous êtes arrivés à Talau, où la famille t'attendait. Et plus rien ne comptait, si ce n'est le bonheur de vous retrouver. J'espère qu'ils t'ont accueillie avec des sourires, et que bientôt on t'a attrapé le bras. J'espère que c'était Laurence, qui t'a embrassée. Et que vous avez pu vous dire à quel point vous vous êtes manquées. J'espère que là où tu es, les fruits ont enfin le goût des vacances de ta jeunesse.
On ne t'oubliera jamais. On t'aime.
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querelle-music · 9 months
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C'est quoi être un.e musicienx queer en 2023 ?
C’est des lames de couteaux qui vous transpercent chaque fois qu’un plan vous est proposé ; gratuitement. Gratuitement. Car votre public, celleux que vous aimez faire danser, rêver, celleux qui vous comprennent, ce ne sont pas souvent celleux qui vous payent pour faire votre travail. Quand bien même ce travail, c’est de donner du rêve ou de bouleverser les êtres. C’est celleux que vous aimez. C’est à elleux que vous voulez donner ce rêve. Iels vous réclament, iels vous acclament. Ce sont les mêmes qui n’ont pas les fonds, pas les portes d’entrées dans les institutions, ou si peu, pas la légitimité vendeuse. On n’existe pas. Ou alors de temps en temps, dans ce que le capitalisme a su tirer de nous. Washing machine. Alors oui, Warrior Records, Barbieturix…
Et nous ? Micro-artistes de province ? Qui n’est pas parisienx sur la dernière compil Barbieturix ? Je dis tout cela sans rancœur, mais comme de simples faits. Je n’en veux ici à aucun.e d’entre nous. Bien au contraire. On DJ set, on chante, on joue quand on nous le propose. Parfois on pourrait presque faire un concert, avec les compos, quand on en a encore la force. Ce sont nos adelphes qui nous le proposent. Nos adelphes sont précaires, car iels sont nos adelphes : personnes trans, non-binaire, lesbienne, gay, racisé.es. Précaires. Iels ne peuvent nous payer, alors nous le faisons et n’en vivons pas. Alors nous vivons d’autre chose, qui nous tue, et donc nous ne vivons plus. Ce matin, je lis une énième belle proposition, un énième encouragement sur mon travail musical. De beaux mots, un réel soulagement dans cette lutte intérieure permanente pour se dire que oui, on a quelque chose à montrer, quelqu’un.e à faire rêver ; qu’il est faux que je n’ai “pas de public en France”. Je l'ai vu. Je l'ai aimé. Nous nous sommes compris.es. Ce matin je lis aussi qu’on n’a pas les fonds. Je comprends mais j’en crève. Ce matin j’ai envie de pleurer, matraqué.e par cette dissonance cognitive. Ecorché.e par ce beau soutien, cette réelle reconnaissance. Réelle et immatérielle. Invisible au quotidien. Invisible dans le burn-out causé par le travail “alimentaire”, associatif mais pas sans danger, il ne faut pas rêver. Invisible dans les gélules que j’avale chaque jour pour soigner la dépression qui en découle. Reconnaissance invisible aussi, quand je cherche depuis deux ans, que je me torture, que je tourne et retourne dans ma tête les solutions pour sortir cet EP. “Broken Record”, ça ferait un beau nom. Comment sortir ces morceaux nouveaux, inédits, qui existent depuis deux ans et demeurent inconnus ? Car une énième sortie Soundcloud invisible, impalpable, non produite, sans label, est un arrêt de mort musicale. Je ne sais pas comment on sort un EP, je ne sais pas où l’on trouve l’argent. C’est un (autre) métier pour lequel il faut être payé, aussi. Ce n’est pas le métier d’un.e auteurice compositeurice interprète et DJ.
Mon cœur pleure et mon corps se meurt de ces mélodies tues. Mortes-nées. De cet incroyable storyboard qui doit devenir un clip en film d’animation, d'une artiste qu'il faut payer. Je ne sais pas comment on finance un clip. Je ne sais pas comment on finance le clip d’unE artiste réalisatrice en animation pour un.e musicien.ne queer autodidacte dans son studio de vie/musique de 26m2. Ça semble si facile à d’autres. Quant à moi j’ai l’impression de devoir apprendre la physique quantique. Ces milliers de sonorités, ces mélodies que j’ai sorties de ma tête, là dans l’enceinte entre mon bureau et mon oreiller ; ce n’est pas de la physique quantique. Ces mélodies qui ont fini par se taire car je n’ai jamais su les faire exister au-delà de leur naissance. Imaginez-vous élever un bébé qui renaît tous les ans mais ne grandit jamais. Aujourd’hui je n’ai plus envie de taire les mots, cette réalité est la mienne, je sais à peine l’expliquer. Je ne suis même pas sûr.e de la comprendre. Ou je me désespère de l’avoir comprise ? Car elle est connue de peu de personne, elle est éprouvée dans la chair d’une minorité, là aussi. Pour tout cela aujourd’hui je m’effondre en larmes et j’ai le cœur brisé du plus grand chagrin d’amour de ma vie. Ce deuil impossible éteint mon corps, mon cœur et mon esprit chaque jour. Quand je peux faire danser les gens et "en vivre" je renais un peu. Je renais de leur danse magnifique. Avant de vivre-comprendre-savoir cela - il y a plusieurs années- chaque jour bruissait à plein poumons de ces chants et de ces mélodies qui me traversaient. De tous ces possibles. Les possibles du réel je ne sais pas les trouver, et je le paye à prix d’or : celui du silence. Ce matin le masque craque, entre les deux colonnes de mabre-monitoring, la carte son et le micro studio à travers lequel plus aucun chant ne passe depuis des mois. Mes cordes vocales sont pleines de larmes. Les adelphes me donnent tant de joie, sans quoi il n’y aurait pas tant de peine dans ce constat. J’ai écrit ce texte sur le fil car c’est comme ça qu’il devait être, car c’est comme ça que je devrais avoir le droit de me sentir : imparfaiX.
Adelphes et autres lecteurices, merci infiniment d’avoir lu. Bien à vous, Querelle
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steff-02 · 9 months
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Bon on vous a pas tant donné de nouvelles depuis notre arrivée à Durban, mais c’était voulu 😜 on est venu à Durban pour une raison toute particulière et on voulait vous le raconter d’un coup, maintenant que c’est fait ;)
Hier matin, nous avions rendez-vous à Umkomaas (petite ville à environ 40 minutes de Durban). La route se passe bien, beaucoup de gens font du stop sur l’autoroute. À 10h30 nous arrivons sur place, et changement de tenue, place au scaphandre (j’exagère un tout petit peu 🤏🏻😂) plus sérieusement, on enfile notre combinaison de plongée.
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Nous commençons aujourd’hui avec un cours théorique/pratique sur les gestes essentiels en plongée, et tout cela se fait en piscine. L’eau n’est vraiment pas chaude, et malgré l’épaisse combinaison, je grelotte 🥶. Comme nous étions que Dan et moi, le cours est assez rapide. Nous sommes de retour à Durban sur le coup des 14h, heure à laquelle nous dînons/soupons, puisque ce sera le dernier repas de la journée. On est allé se balader sur la plage, les pieds dans l’eau, il y avait des vagues, on a été de plus en plus loin et on a finit trempé 😂🌊. Ensuite on est rentré à l’hôtel. On s’est douché, on a lu et on a été dormir. Ah oui et petite anecdote concernant l’hôtel ! Les portes ont été conçues pour les nains, les poignées ont été installées à 70cm depuis le sol 😂 même moi je dois me baisser !
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Voilà, c’est le jour J, il est 6h et on prend la voiture pour retourner à Umkomaas. On enfile nos tenues ultra sexy et on monte à l’arrière d’une Jeep. Sur la remorque, un beau zodiaque bleu. Arrivé à la plage, on met le bateau à l’eau et on prend place. On est 4 plongeurs plus le skipper. Il nous emmène au milieu de l’océan indien, le trajet a duré une vingtaine de minutes et déjà là c’était génial ! C’est la première fois qu’on navigue dans un zodiaque et les sensations sont trop cool.
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Parfois on a presque l’impression qu’on vole d’une vague à l’autre 😂! Le skipper a repéré une raie manta sur le trajet, il a fait un petite boucle pour qu’on puisse bien la voir ;) voilà on est arrivé sur place ! Nos deux guides jettent des petits bouts de poissons à l’eau, et, en moins de 30 secondes, deux, puis trois requins montent à la surface 🦈🦈. On est au bon endroit 😍. Ils jettent encore à l’eau des sortent de tambours remplis de restes de poissons pour appâter les requins. Ensuite, on s’équipe : ceinture de poids, bouteille d’oxygène, masque et palmes. 3, 2, 1, GO. Tous en même temps, nous nous laissons tomber en arrière. Gentiment nous descendons jusqu’à environ 8/10 mètres de profondeur. Et là le spectacle commencent. Les requins font des aller retour vers les tambours pour grignoter un peu. Il nous passe parfois à quelques dizaines de centimètre. C’est très impressionnant, mais qu’est ce qu’ils sont beaux 🥰. Rassurez-vous on a quand même été briefé avant: tenir ses mains proches du corps et les paumes contre nous. Le soleil se reflète sur la paume des mains et les requins pensent que ce sont des sardines. On nous prévient que les requins sont très curieux, surtout les femelles, et qu’ils peuvent s’approcher très proche de nous. Les requins ne voient pas très bien, c’est pour ça qu’ils viennent proche, mais lorsque qu’ils comprennent que nous ne sommes pas des proies, ils continuent leur chemin. Chaque requin est accompagné de deux ou trois petits poissons. Leur petit nom, poisson-suceur. Il se colle sur la peau du requin et se nourrit des bactéries et des parasites qui s’y trouvent. Tout le monde y trouve son compte. Les poissons sont nourrit et les requins évitent les infections de la peau ;)
Il y a un requin qui nous fait un sourire à chaque fois qu’il passe ;) (le requin de la photo du premier collage, en haut à droite). Il y a également deux gros poissons qui nous tournent autours. Je suis moins rassuré par ceux là que par les requins 😂. De temps en temps le « dive master », le « chef » de cette plongée, va secouer les tambours pour reattirer les requins. Nous sommes restés 45 minutes dans l’eau, et c’était suffisant, on a bien profité des requins mais l’eau était vraiment froide malgré les combinaisons 🥶😂. Retour en zodiaque vers la plage, de nouveau génial de sauter sur les vagues 🌊! A notre arrivée, on se change et on va regarder les vidéos capturées par la caméra que j’avais mise au poignet. Grosse peur lorsque que nous ne voyons que 1’29” de vidéo 😰 mais ouf, la caméra a filmé durant plus d’une heure mais en plusieurs fois 😅 je vous laisse regarder le résultat!
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L’après midi, retour sur Durban. On veut aller à la plage. On y reste une bonne demi heure mais le vent est si fort qu’on est à chaque fois recouvert de sable. On opte alors pour la piscine de l’hôtel, protégée du vent et sans sable dans les yeux 😂. Après une bonne douche, on finit la journée dans le petit restaurant à côté de l’hôtel. De retour dans la chambre, on est pris par le sommeil, malgré nous, je voulais encore faire plein plein de choses mais ça attendra demain !
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maniacoerotica · 10 months
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La fièvre adolescente ne meurt pas, brassant l'air au point de marteler mes tempes. C'est le printemps et dans ton cœur, il fait froid comme en janvier. La givre s'y est glissée partout. En toi, la neige d'il y a deux ou trois mois s'amoncèle encore sur les trottoirs, et mes semelles sont mouillées à force d'y ramper. Ce n'est que récemment que tu as rompu avec ta copine, alors tu as besoin de panser tes plaies avec quelqu'un de simple et affable. Un corps silencieux, une oreille attentive, des yeux de biche. J'ai un sourire presque commercial dès que je te regarde, me bornant à te plaire, à ne pas considérer le fossé que tu refuses de franchir en ma présence. Au café, avant même de te rejoindre, j'ai su que tu portais les Rangers t'ayant bousillé les chevilles. Tu as trente-trois ans et tu continues de porter les blousons des jours que tu m'as vendu comme étant les plus beaux de ta vie. C'est peut-être parce que tu as douze ans de plus que moi que j'ai l'impression de ne jamais t'avoir vraiment rencontré ; que chaque rendez-vous nous ramène à celui qui précède le vrai premier. Pourtant, il y a ce je-ne-sais-quoi chez toi qui me ranime chaque fois que l'on se voit.
Lorsque nous nous rendons au bar, tu ne bois jamais d'alcool tandis qu'à côté, c'est à toute vitesse que je souhaite consommer ma jeunesse. Je veux te montrer que je n'ai pas de limites, que je suis différent de tous ceux que tu as connus mais, la vérité, c'est que je suis pareil qu'eux : jeune, impressionnable, candide. Il se peut que je boive pour oublier qu'une fois que nous l'aurons fait, tu attendras que je dorme pour t'en aller, et qu'il me faudra ensuite compter deux semaines avant de recevoir un appel de ta personne. Je l'aurai raté parce que tu ne veux pas m'appeler sur mon cellulaire et que tu te bornes à composer mon fixe. C'est exaspérant car je sais que tu sais que je ne suis que rarement chez moi, trop souvent quémandé par les bancs de la fac ; exaspérant car je sais que tu ne veux pas te confronter à ma voix du téléphone, ma voix d'endormi, pleine de larmes et incapable de sourire. Tu es un hypocrite.
Nous ne nous laissons que des messages vocaux, ne faisons que des choses n'ayant pas de sens. Tes sentiments, tu les rejettes. Un jour, je t'ai montré une dissertation dont j'étais fier et tu as poussé un soupir amer. 
Ce que j'aime à tes côtés, c'est sans doute le fait de passer pour le plus réussi des idiots à tes yeux. Je me suis vu sous un angle que l'on ne m'avait jamais montré. En tombant amoureux de toi, j'ai cru te voir me tendre une photo prise en secret puis me souffler : "regarde comme tu peux être".
Tu me fais prendre part à des jeux vicieux — ceux où l'on doit faire semblant d'hésiter quand bien même on souhaiterait hurler oui. Des jeux dont l'unique règle est de te suivre.
Je déteste la boucle infernale que nos nuits m'empêchent de rompre. Nous ne nous voyons jamais le jour, si bien que j'ai fini par me dire que c'est pour toi une question de principe alors qu'au fond, tu ne supportes probablement pas l'idée que le soleil puisse aussi se lever à ma fenêtre.
Tu es de ceux qui prennent et ne veulent rien céder. 
À deux, nous pénétrons dans l'antre de nos désirs. Tu m'y pousses, le palier de mon appartement métamorphosé en précipice, et le lit se situant à quelques pas, en cercueil où mon corps se laissera brûler. Tes doigts sont comme des jets de lave venus répandre les flammes du péché. Tu es un homme tandis que je n'en suis qu'une moitié.
Tout semble facile comme ça. La baise est rapide, servant de traversée transitoire à mes insomniaques pensées. Tu mets dans ma bouche les phalanges sur lesquelles réside encore l'odeur du tabac froid. Parfois, tu me craches dessus ou me gifles, et je ressens toute ta haine, la cueillant, l'accueillant désespérément. C'est tout ce que je peux recevoir de ta part.
Aucune tendresse, aucune poésie. Tu ne me laisses que peu de matière pour écrire, m'abandonnant à la contemplation de mon corps après ton passage. Rien n'est beau dans une pareille froideur. On dirait que tu me baises tard le soir simplement parce que ce n'est que dans ces heures-là que je perds de mes couleurs, que tout vire au monochrome. 
Je fais semblant de dormir, les yeux grands ouverts, allongé sur le côté. Il faut que je fasse semblant d'être mort pour que tu t'en ailles. Je t'entends remettre ton pantalon, la ceinture que tu as serrée autour de mon cou, le col roulé que je t'ai enlevé, dans un excès de désir, puis enfin ta veste. Avant d'atteindre la porte d'entrée, comme d'habitude tu bloques à la frontière de ma chambre, tes pas se figent durant deux secondes, deux secondes où j'imagine tout se passer dans ta tête, et alors tu t'en vas. Sans rien ajouter, sans dire un mot, sans même respirer.
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yes-bernie-stuff · 10 months
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Quand La Terre Frissonne 19/08/202
La terre frissonne quand les projets du Seigneur se réalisent. Jérémie 51.29
Dans ce concert de musique expérimentale, un seul musicien, le… batteur ! Il commence avec une petite baguette à laquelle s’ajoute une seconde, et ça continue crescendo. L’artiste arrive peu à peu à faire surgir de l’instrument des cris stridents, des gémissements, une tempête ! En fait, c’est par tout son corps que le musicien exprime la souffrance du genre humain.
On est le 11 septembre 2021, 20 ans après la tragédie de New York, et là, ce concert prend tout son sens. Il y a des choses indicibles que l’art arrive à dépeindre. Ainsi, dans le livre poétique des Psaumes, les souffrances sont exprimées en mots que nous pouvons appliquer à notre situation actuelle. Jusqu’à notre millénaire, que de beaux hymnes chrétiens qui chantent l’espérance au travers des larmes !
Par l’expression écrite, musicale, picturale ou théâtrale, l’art prend le pouls du monde.
Mais la Bible seule nous révèle aussi la face cachée de l’origine de nos détresses : nous sommes pécheurs et nous avons besoin d’être réconciliés avec notre Créateur. Et notre besoin profond est de découvrir celui qui a pleuré et frissonné devant la mort de son ami Lazare1. Mais il a vaincu triomphalement pour nous le péché et la mort sur la croix à Golgotha !
Venez à lui, le Messie de l’humanité, pour qu’il soit votre Messie, votre espérance !
Francis Schneider
1 Jean 11.33-35
__________________ Lecture proposée : Psaume 75.
Le jugement divin
1 Au maître chantre. Ne détruis pas. Psaume d’Asaph. Cantique. 2 Nous te louons, ô Dieu, nous te louons, Et ceux qui invoquent ton nom publient tes merveilles. 3 Au temps que j’ai fixé, Je juge avec droiture. 4 Si la terre chancelle avec tous ceux qui l’habitent, Moi, j’affermis ses colonnes. (Jeu d’instruments). 5 Je dis aux orgueilleux : Ne faites pas les orgueilleux ! Et aux méchants : N’élevez pas la corne ! 6 N’élevez pas votre corne contre la Hauteur, Ne parlez pas avec arrogance contre le Rocher ! 7 Car cela ne vient ni de l’orient, ni de l’occident, Ni du désert montagneux … 8 Non, c’est Dieu qui juge. Il abaisse l’un, il élève l’autre. 9 Car il y a dans la main de l’Éternel une coupe Où écume un vin plein de mélange, Et il en verse ; oui, ils suceront, ils boiront sa lie, Tous les méchants de la terre. 10 Et moi, je le publierai à toujours, Je chanterai au Dieu de Jacob, 11 Et j’abattrai toutes les cornes des méchants. Haut élevées seront les cornes des justes !
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Pourquoi se lever alors qu’on pourrait rester couché, avec un chat dans les bras, qui ronronne, à songer, imaginer ce qui n’est pas ou ce qui pourrait être, tendrement, au repos. Le mieux c’est d’se réveiller tôt pour faire l’amour, le moment où les corps sont encore chauds, endormis, remplis de rêves et de désirs à partager, assouvir, évacuer. Une fois que c’est fait, transi, satisfait, on peut se recoucher, lové dans les bras l’un de l’autre, pour rêver encore un peu avant que le soleil ne monte, trop haut.
Ô doux rayon
Qui transperce le mur
Le ciel est bleu
La journée s’annonce, belle
Mais moi je suis au chaud
Sous la couette
Je repousse l’inévitable
La journée qui démarre
Pourquoi
Comme les chats
Je ne pourrai pas rester coucher
A dormir
Sans regrets
Sans tracas ?
Car je ne suis pas un chat
Tout simplement
Il chasse
Mange
Et dort
et moi…
Moi j’ai des magasins où faire les courses
Des ustensiles pour cuisiner
Un boulot à honorer
Un ménage à faire
Et pour tout ça
des sous à trouver
ou à faire…
rentrer, sortir
Ce système
N’aide pas vraiment
Pour rester en forme
Garder le moral
Pour contrer
Le poids du quotidien
Le répétitif
Matériel, mortifère
Je dois me lever à heures régulières
Tôt, manger bien
Pour faire du sport
Etablir des plans
Créer
Me projeter
Et mettre en place
Exécuter
Car sinon
Sans tout ça
Les rêves
Et les projets
L’homme ère
Dans sa modernité
Seul
Sans conviction
Il déprime
Faute de combats
Et d’impératifs
Qui le mettraient en guerre
En arme
Tout seul
A se battre pour sa vie
Sur le récif
Au seuil de l’Océan
Face au monde
Prêt à courir
Le danger
De partir
Pour une quête
Ou de juste
Défendre ce qu’il aime
Tout dépend
S’il cherche
Ou s’il a trouvé
Déjà
Honore ta cité
Ta famille
Ce que tu as
Si tu les as
Sinon
Pars
Loin
A côté
Trouver
Ce qui en toi
Veut
Vibrer
S’ouvrir
Se développer
Pour accomplir
La destinée
La vie
C’est court
Les chemins sont nombreux
Alors vas y
Va trouver le tien
Il n’y a rien…
Rien de fait d’avance
Il n’y a que ce que l’on fait
Tous les jours
Par nos choix
Les actes
Nous créons
Rien ne se perd
Rien ne se créé
Tout se transforme
Oui…
Non.
Enfin si
Nous créons ce qui
Est déjà possible
Nous venons juste de le découvrir.
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Tous les jours des univers disparaissent, comme ça, sous nos yeux, petit à petit et brutalement. Il y a 150 ans en Amérique, l’ancien monde, vaste, sauvage, vivait encore, mais subsistait déjà non sans peine. Les blancs américains prévoyaient en 1800 je ne sais plus combien qu’il faudrait 100 ans pour mater les Indiens, et conquérir, coloniser tout le territoire. Ils y sont arrivés beaucoup plus vite que prévu, dans une guerre dispendieuse, malhonnête et vicieuse. Par exemple, ils ont massacré des bisons pour empêcher les tribus de se nourrir. Les indiens aussi, bien qu’issus du même peuple, avaient leurs griefs, tout récent, et s’affrontaient durement entre clans. Les sioux massacraient les blancs et les autres tribus indiennes, pas de répit, c’était une guerre de son sang contre le reste du monde.
Une résistance, un acte de bravoure, aveugle, violent, pour la survie d’un peuple, d’une histoire. Une guerre de ceux qui sont là depuis des milliers d’années, qui ont connu les grandes plaines, sans chevaux (introduits que très tardivement), avec des températures démesurées, des conditions fertiles et hostiles à la fois : arides, sèches, froides, puis chaudes, humides et glaciales.
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Les Etats Unis c’est la terre des voyages, des grands espaces. A l’époque, bien avant nous, les ancêtres de ces Indiens partageaient leur territoire avec des créatures mythiques du passé, les tigres à dent de sabre, les ours des cavernes. Et face à tout ça, dans ce jus du monde d’hier, ils se sont organisés, sur des siècles et des siècles, jour après jour, pour évoluer, s’adapter et survivre. Ce sont des hommes fiers et sûrs d’eux. Ils sont le fruit du temps qui s’est écoulé longuement pour ruisseler sur une terre. Ils sont chez eux, ils sont beaux, préservés, magnifiques, presque parfaits. Si l’on pouvait, nous petits blancs, modernes, arrachés à tout, enfant du futur où tout va vite, pas l’temps d’se rappeler en route, rapide, vertigineuse vers le progrès, on donnerait beaucoup pour vivre un moment dans leur peau, à cavaler, énergiques et vifs comme le vent, sur des terres que les ancêtres de leurs ancêtres sur des dizaines de générations ont connus.
Quand ils respirent l’air, ils comprennent ce que le vent leur murmure. En sentant la terre ils savent qui y est passé, pourquoi et comment ? Ils sont alerte, ils sont ancrés, en parfaite adéquation avec leur environnement. Ils respectent et comprennent car ils ne sont pas de passage…ou au contraire, tout à l’inverse, ils honorent leur terre car ils ne sont que de passage, et ils le savent. A vous de méditer là d’ssus, c’est surement un peu des deux. En tout cas, ils savent qu’ils ne sont pas les rois du monde, contrairement à ces blancs, hautains, qui se donnent le droit d’aller chez les autres pour les supprimer et agrandir leur territoire. Sans foi, ni loi, des pionniers dira-t-on…surtout des gens qui sont là, abandonnés, oui qui fuient un continent, dans l’espoir de recommencer ailleurs et ‘devenir riche. Le rêve américain. Il s’est construit, avec trois fois rien, mais surtout en détruisant ce qu’il y avait déjà sur place.
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C’est l’histoire d’un génocide, humain, animal. Une véritable catastrophe naturelle qui a fermé une page et brûlé le livre pour en commencer un autre. Sans aucune raison, si ce n’est celle d’être venu et de maintenant devoir et vouloir s’imposer. Je n’y étais pas, je ne jette la pierre à personne. Une fois qu’on a tout abandonné pour aller quelque part on ne fait surement pas marche arrière, et s’ils ont eu à faire à des indiens qui ne voulaient pas d’eux, ils ont du se défendre, attaquer. Que leurs intentions furent bonnes ou mauvaises, il y a eu choc, rencontre, de deux mondes incompatibles, un qui vit là depuis toujours, et l’autre tout neuf, gourmand, qui ne sait pas trop où il va, mais vorace, sans limite, il cherche à grandir, s’étendre, car c’est comme ça qu’il se voit, qu’il se conçoit, dans le progrès et le profit. Toujours plus, toujours plus loin, toujours plus fort.
Qui profite à qui, à quoi ? Le progrès dans tout ça, est-il réel, sommes nous plus heureux, notre évolution est-elle quelque chose d’intéressant pour la terre et ses habitants ? Rien n’est bien moins sûr, nous ressemblons surtout à des enfants un peu surdoués qui auraient trouvé une formule interdite, magique, par accident, qui les rend puissants, trop, et inarrêtables dans leurs caprices et leurs lubies. Qui pour nous arrêter, à par nous-même et notre propre perte ? Nous déformons les lieux où nous vivons et nous sommes des milliards, un peu partout. La vie c’est une guerre de territoire et ces territoires, on les pille, on les confisque, et tout le reste doit faire en fonction de nous, avec ce qu’on leur laisse…Nous sommes une branche, une excroissance, extraterrestre. Nous vivons, déconnectés de tout ce qui nous entoure ou presque. Des casques, des images, des écrans, du béton et des espaces clos. Tout ce que le progrès a laissé sur notre route, malgré les avancées, a mis de la distance entre nous et l’environnement. Plus de barrières, davantage de constructions.
Si les choses furent rudes mais simples un jour, et prévisibles, aujourd’hui tout est compliqué, trouble, multidimensionnel. Heureusement la famille, les amis, la culture, l’activité physique et les rêves nous permettent d’avancer, encore et toujours. Vers où ? On ne sait pas, et à vrai dire on a jamais su, mais là, c’est le vide total, le noir absolu, plus beaucoup d’espoir. Nous avons une importance, un impact, sur le cour des choses que nous n’avons jamais eu jusqu’ici. L’empire de l’homme sur le monde le propulsera-t-il vers sa fin ? aucune idée, en tant qu’homme je ne le souhaite pas…mais en tant qu’observateur, visiteur à la troisième personne, c’est une toute autre question, car c’est vrai, à quoi servons-nous au juste, dans tout ça ?
Tristesse infinie…Les colibris malhabiles s'empalent en nombre dans les branches en ombre sur le mur d’un immeuble. Les animaux courent sur les routes à leur perte. Ecrasés, contenus, séparés, ils vivent sur des territoires limités, profondément transformés, et leurs sens les trompent, tragique. Ils tombent un à un, dans l’illusion que le monde n’a pas changé. Béton, barbelés, barrage et autres créations deviennent leur quotidien. Bien sûr ils s’adaptent, tant bien que mal ils survivent, mais ils ne vivent plus comme avant, car avant la terre était un ensemble ouvert, entièrement dédié à la mort et à la vie, sans artifices ni édifices venus d’ailleurs, comme s’ils étaient tombés du ciel, d’une autre planète, pour des étrangers.
Désormais, la terre, c’est le terrain de jeu de ces étrangers. Ils coupent, découpent, enferment, brulent, transforment, rasent, exploitent, déplacent et arrachent. Ils font tant de choses qui suppriment et isolent les éléments vivants les uns des autres….Ils vivaient tous en harmonie, dans une sorte d’entente, un équilibre entre la mort et la vie, un destin commun, où tout l’monde avait sa place, sa mission, son devoir, se reproduire et mourir. Aujourd’hui, ils sont coupés, esseulés, obligés de partager en tant qu’intrus ou visiteurs, leurs territoire avec cette drôle de bête, cet empereur, dictateur sans griffe ni canine acérée, qu’est l’humain moderne. Celui qui a tué Dieu, pour le remplacer, en marchant sur la table, comme un gamin énervé, enfin seul, sans les parents. Et pour oublier la catastrophe qu’il provoque à ses pieds, il regarde l’espace, les étoiles, et rêve de partir s’établir, là où il n’y pas de vie. Alors que la vie, elle était ici, partout, et elle est encore ici. Pourquoi penser si grand, la fuite, quand tout autour peut encore être sauvé. Il est temps d’grandir, nettoyer sa chambre et ranger le jardin, l’arroser et le nourrir avant de penser partir…comme si quelqu’un croyait qu’on ferait différemment, ailleurs, alors qu’on a rien réglé chez soi avant ‘déguerpir. Voleur, lâche, ouvre les yeux si tu veux vivre
Artiste visuel : TAKI
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bienvenuechezmoi · 2 years
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Les meufs minces qui font du sport pour se muscler et qui postent une photo d'elle devant un miroir en brassière/legging Ocean Apart en écrivant en description "je ne fais pas du sport pour maigrir mais pour me muscler. Chacune doit s'accepter comme 'elle est. On n'a pas toute la même morphologie, c'est normale. Tous les corps sont beaux" Ou encore "je post pour voir mon évolution,rien de plus"
Ça vient sûrement d'une bonne intention. Ça vient d'une bonne intention c'est sur.
Autant mettre une photo premier deg "je suis fit". On n'a pas besoin de ça. On n'a pas besoin de faux semblant. Vous faites partie des standards, très bien pour vous, vous avez ça en moins de struggle dans vos vies, mais ne faites pas semblant. Laissez mon corps de paysanne de 6ème generations sans votre semi-empathie. On sait faire la différence entre un corps normé et non normé. On voit bien la différence entre ta photo et ta description. On sait pourquoi tu l'as post. Oui l'ego en a sûrement besoin et post là si besoin mais sans la description pseudo body positive.
Moi aussi je trouve les meufs avec des formes magnifiques. Est ce que je l'accepte sur moi ? Non of course !
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Eloge du candaulisme ou, Lettre à ma femme, mon Amour.
Eloge du candaulisme
Eloge et lettre à ma femme, mon Amour
 Oui, en complément de mes premiers écrits, quelques mots et /ou lignes pour préciser et avancer.
Ensemble si tu veux bien.
Tout d’abord, quelle est ta réaction à ces premiers écrits (les « parce que… »  et à ma (mes) propositions.
En quelque sorte, ta décision ?
Je sais que tu as encore et surtout de nombreux freins et je pense même en connaitre quelques-uns : ceux que tu nommes, tes « valeurs » et surtout selon moi, tes peurs.
Tes valeurs, nullement contestables et même très respectables mais que je pense sincèrement d’un autre temps (fidélité, exclusivité,) d’une autre conception de la vie et du couple et moins adaptées à la vie moderne selon moi. Il faudrait aussi en discuter car parfois j’ai remarqué qu’elles pouvaient être à géométrie variable avec toi, qualifiant parfois de belles femmes coquettes et désinhibées ou très sûre d’elles croisées dans la rue près de nous ou dans notre environnement proche (exemple au restaurant ou en soirée…) de « salopes » tandis que les mêmes, lorsqu’elles sont plus loin de nous et affublées du même quolibet par d’autres que toi, être en capacité de les défendre ardemment et vanter leur audace, leur aisance et leur liberté de choix…
C’est à mes yeux la réelle expression et la démonstration s’il en était besoin de tes peurs, uniquement de tes peurs….
Par ailleurs, celles (les valeurs) que je prône : le partage, l’amour, la curiosité, l’épanouissement, la découverte, les rencontres, la confiance l’un en l’autre, la tendresse, l’éveil, la tolérance, l’amour inconditionnel, l’ouverture d’esprit, la complicité, …ne me paraissent en rien être inférieures et représentent autant de belles valeurs à faire éclore et ou entretenir. On pourrait en discuter.
Tes peurs, oh, pas du « quand dira-t-on » ; non ça tu sais t’en défaire et ne pas y prêter attention, ton métier de commerciale ta souvent démontré et enseigné que les plus belles opportunités se prenaient quand on savait être naturel et se moquer des poncifs, mais plutôt la peur de te lâcher, d’admettre prendre le risque de moins contrôler voire de perdre un temps soit peu ce foutu contrôle…
Perdre le contrôle, s’abandonner à l’instant, à l’instinct, à l’émotion, n’est pas abandonner ses valeurs, son respect de soi et des autres…C’est tout au contraire y participer activement, pleinement…C’est une des composantes même de la vie. C’est vivre pleinement et être à l’écoute de soi-même et de ses sensations, de son corps, de son esprit…
Je te le redis, ce serait dommage de louper des souvenirs, de les rater, de ne pas les emmagasiner ? De ne pas les avoirs et de ne ressentir ensuite et pour toujours que des frustrations ou des regrets…                        
Te faudra-t-il attendre cet âge pour oser… ? Oser être ce que tu es ou ce que tu peux être ?
Si l’envie, le désir, l’émotion t’habite ou te gagne au soir d’un déplacement, d’une prospection, et d’une soirée à l’hôtel, dans un lieu sympa et dans une atmosphère propice, sans pression, sans tension, rien que du bien-être et de bons et beaux ressentis, un flash, une occasion sans retour, où serait le problème que tu en profites ? Au détour ou au retour d’une soirée de danse, même chose.
Tout ce que j’ai pu t’écrire est le fruit de réflexions sur la vie, d’un cheminent intellectuel, cérébral amis aussi et surtout de mon observation de la vie, de nos sociétés, de nos comportements, de nos psychologies…Certes, sans étude, sans bagages, mais avec sincérité et présence, tendresse affection et amour profond et inconditionnel (Comment aurais-je pu te peindre aussi et assez justement sans ta pose, sans ta présence et juste de mémoire si je ne t’aimais pas aussi fort ... ?)
Ce candaulisme ne constitue pas une obligation, c’est d’abord et avant tout une réflexion et une proposition…
Tu sais par trop que je suis trop attaché à la liberté, ta liberté et même si tes réponses sont contraires à mes envies ou à mes souhaits, que je la respecterai. Oui, même ta liberté de me dire : non ! Néanmoins, je suis sûr de moi quand je te regarde vivre, ce que tu dégages, ce que tu es, ce que tu dis, ce que tu fais, ce que tu es ou serais capable de faire…Mais tout aussi inversement ce que tu n’es pas, ce que tu ne sais pas faire, ne veux pas faire, ce qui t’agace, t’irrite, te frustre…
Tu es réellement plus faite pour être une maitresse (ma maitresse en premier lieu…) qu’une épouse… Tout ton corps, toutes tes attitudes, tous tes mots, toutes tes aspirations, toutes tes réflexions, tous tes choix vestimentaires, toutes tes cachoteries ou non-dits me le démontrent chaque jour et/ou chaque fois que tu pars de la maison.
C’est d’ailleurs ce que je te propose au final…Tu le dis assez souvent : seule je n’aurais que des amants... Et pour le coup, à propos d’une conversation récente, tu te sentirais moins fliquée, donc plus libre… Surtout que ce n’est jamais par moi mais par ton environnement qu’il soit professionnel et ou familial…
Ma proposition est que je sois ton numéro un et que tu me reviennes toujours même si tu fais ce que nomme les braves gens « incartades ».
L’unique condition car il y en a néanmoins une, une seule, est que tu me le dises, est qu’on en convienne, que l’on partage, que l’on s’informe, que l’on et je sois au courant …En amont, du partage de la préparation de ton départ ou de ton rendez-vous, du « pendant » lorsque et si c’est possible, mais et surtout de l’après du retour, des retrouvailles et du partage du récit…
Tu sais que je déteste plus que tout au monde les mensonges ou les secrets à deux balles qui sont là aussi d’un autre temps ou d’autres mœurs, où la tromperie s’exerce en mentant, en feignant, en manipulant.
Pour moi, en s’exerçant de la sorte, ces mensonges et cette tromperie trompent au final tout le monde et empêchent d’être tous réellement libres. Cela engendre bien au contraire tous les flicages, possibles, toute la perte de confiance, les doutes, les ressentis négatifs, exacerbe les peurs (encore et toujours ces peurs, peurs d’être découvert-e- ; peur de ne pas assumer ; peur de devoir faire des choix trop conséquents, irréfléchis, imminents, destructeurs, …) qui limitent énormément et même en tout ou « a minima »  réduise le, les  plaisir(s) de tous les partenaires et des instants vécus, en faisant même les pires souvenirs et les éventuelles hontes et souffrances du futur.
De toi, à l’amant, en passant par moi. Personne ne trouve son compte dans le mensonge et s’en est alors ridicule ou frustrant, voire les deux.
Tout peut et doit être fait pour l’épanouissement des partenaires: toi de ta sexualité, de ta liberté, de ta fierté, de ton bien-être, de ta luminosité ; nous de notre sexualité et de notre relation de couple, lui (ou elle…) de sa fierté, de l’abandon, de sa « dévotion », de sa chance aussi,  de la sérénité de la tranquillité pour aller au bout des choses et te les proposer…
C’est cela aussi que le candaulisme que je découvre,  revendique et tepropose en même temps que toi…
En réalité, je m’aperçois que j’aime quand tu pars et pas seulement pour être libre, seul créer, vivre à mon rythme …Mais savoir que tu vas être belle, faire la belle, être toi, belle, désirable, désirée, draguée, centre des attentions, libre pour au final me revenir…Je pense même et m’aperçois que mon désir pour toi en est souvent exacerbé. Tu te souviens quand tu travaillais pour une ancienne société et qu’un homme assez charmant t’avais draguée honteusement devant moi car tu m’avais demandé ce jour de jouer le technico-commercial débutant de base, accompagnateur. Il t’avait proposé, à l’issue d’une visite de chantier où il n’avait cessé d’être attentionné, de te complimenter, bref, de te draguer, le spa qu’il avait aussi installé à proximité pour les futurs résidents. Son regard et ses attitudes corporelles en disant sûrement encore plus…
J’ai toujours ainsi regretté que tu aies dit non…Je dois te l’avouer maintenant. Je ne sais réellement ma réaction du jour pour ne l’avoir pas vécu et pour peut-être ne pas être dans les mêmes dispositions d’esprit qu’aujourd’hui, mais je pense sincèrement que je t’aurais laissée faire. En tout cas, maintenant je te laisserais y aller, voire t’y encouragerais……Rien que d’y penser après (et encore maintenant…), ça me faisait bander très fort et penser à toi, ne penser qu’à toi, et te désirer au plus haut point.
Oh bien sûr, dans mes fantasmes absolus, j’aurais aimé participer et que l’on joue à trois. Cette pensée me faisant te désirer encore plus fort lors de tes retours ultérieurs du même endroit alors que j’avais la certitude que tu allais le rencontrer et ne t’en cachais d’ailleurs pas pour réaliser d’autres visites de chantiers mais cette fois ci en mon absence. Cela me rendait non pas fou de jalousie mais tout simplement fou de toi. Je ne te l’avais jamais dit et ne sais même si tu as pu t’en apercevoir ?
De même tu m’as avoué, certes quelques temps après, (tu vois les cachoteries et les peurs…) qu’un homme avait voulu t’embrasser dans ta voiture après une soirée…Là également, j’aurais aimé le savoir sur l’instant ou juste après pour te dire tout mon amour, que tu aurais pu si tu en avais eu l’envie, que tu en étais libre et que cela ne changeait rien à mon amour inconditionnel pour toi. Bien au contraire…
De même, l’envoi de récentes photos de toi au camping en mon absence… Je ne sais pas si tu les as réellement envoyées et encore moins à qui, mais ce que je sais c’est que moi j’aurais aimé les recevoir…Les partager. Pourquoi as-tu eu peur de cette confidence  et ne pas avoir osé me les adresser … ? Tu y es comme toujours si belle ! Cela m’aurait rendu encore plus fou de toi et impatient de ton retour…D’ailleurs, moi aussi j’en avais fait une de moi et voulais te l’envoyer (la photo du matin que tu avais initiée lors de tes balades au petit matin et au lever du jour sur la promenade en bord de mer, mais moi dans une version plus hard que je te laisse imaginer…) mais j’ai une nouvelle fois eu moi aussi peur de ton jugement… Pour autant, non ce n’est pas du vice ou de la perversité mais bien de l’amour et du pur désir…
Aussi, qu’est-ce que réellement je t’offre au travers de ce texte et des propos : selon moi, tout simplement pouvoir jouir et profiter encore plus intensément de la vie et de ses plaisirs. Toi. Moi. Nous deux. Au sens littéral du terme. Oui jouir de la vie, de l’instants, des instants que nous saurons vivre, capter, capturer voire initier…
Le seul « mais » étant de le savoir, de le (s) vivre, de le(s) partager !
Soit directement en étant présent, mais aussi indirectement pour pouvoir en profiter différemment mais tout aussi intensément.
Ainsi, stu te refuses à m’accorder la possibilité d’être là physiquement, de participer (ce que j’aimerais sincèrement, par exemple, organiser et vivre un trio dans un hôtel pour t’honorer ; et te placer au centre de toutes les attentions et les désirs, idéalement ton amant te prenant et toi me suçant…) ou même juste de te regarder faire l’amour en admirant tes yeux au plus profond pour que nous y partagions et voyons l’amour en te tenant la main dans une complicité quasi irréelle…
C’est là la véritable pratique du candaulisme.
Que l’on comprenne ou pas cette pratique qui est tout autant humaniste et philosophique que sexuelle, c’est dans cette présence au plus près de son épouse que l’homme du couple candauliste jouit de la vie, de sa femme de son couple…Sa femme et l’amant jouissant eux aussi de cette liberté insolite je te l’accorde, mais si puissante de force, de complicité, de partage,  d’amour physique et/ou cérébral et au final une tendresse notamment quand le couple se retrouve seul au petit matin ou bien avant en fonction des possibilités et disponibilités de chacun des participants . L’homme candauliste vit et exacerbe alors tellement sa libido qu’il magnifie, déifie même son épouse pour le bienêtre et le bonheur de tout un chacun. Son épouse se sentant je l’espère, en tout cas pour nous, heureuse, comblée, ravie, belle, tendre, si humaine et vivante…
Oui je sais, rires, comme je te le dis souvent : « c’est mon drame… » tu t’y refuses encore et résiste. Je pense que tu as sincèrement tort. Ou sinon, au moins une fois essayer, tenter l’expérience, la vivre pour connaitre et savoir, ne pas juger avant.
Oui savoir, préparer « a minima » en avance si l’aventure te parait trop audacieuse ou risquée, pourquoi pas aussi au « pied levé » pour, en ma présence ou lors d’un de te prochains retours, connaître et savoir le   plus de choses sur une relation que tu aurais eue, surtout si je n’ai pas été présent (ce qui d’ailleurs serait ou sera plus fréquent pour toi au  vu ton travail et du mien).
Là encore tu t’y refuses tout net pour l’instant…
Oui je souhaite savoir. Savoir avec qui, sa description sa force, son charme, sa mentalité (ils ne seront pas tous « idéaux » et tu le sais, c’est d’ailleurs aussi ce choix qui te fais peur même si je t’ai indiqué pouvoir et même si tu y consens t’aider à faire ce choix dans un premier temps …, comment ça s’est déroulé, si tu as été heureuse, s’il t’a fait jouir, si vous avez fait l’amour, combien de fois, une fois, plusieurs fois…, où, …
Oui j’aimerais cette liberté et cette complicité de récit et de dialogue où tu me raconterais tout…Ce n’est et ne serait en rien du flicage, c’est bien plus la liberté et le partage absolus. La confiance aussi où la femme se libère et devient réellement une reine aux yeux de son mari, physiquement et cérèbralement puis reviens vers lui pour se confier en tendresse et en amour, et reprendre sa vie normale de couple.
Oui savoir par exemple qu’après une belle soirée de danse où tu te serais éclatée avec un danseur habile et à ton goût dont tu me vantes parfois les mérites, savoir que tu lui aurais accordé tes faveurs sur le parking en récompense de ses attentions et sa dextérité à te faire danser, par envie, par impulsion, par désir de vivre pleinement l’instant et pour en faire une continuité jouissive de la soirée et un instant de vie à mettre en souvenir, un marqueur de tes voyages et parcours que l’on pourrait là aussi partager….
Dans les toilettes, à la va-vite, en « quick-sexe », à la sauvage, à la hussarde parce qu’il le méritait et surtout et avant tout que toi aussi tu le désirais…Dans la rue ou dans la voiture, une petite gâterie, une pipe,  en passant par quelques baisers ou attouchements…
Jusqu’à même cette prise en levrette plus ardente et intense dont tu raffoles sur le capot de la voiture ou dans l’arrière-cour de l’établissement de danse ou à proximité, sous un porche ou dans la nature. Même chose pour une nuit d’hôtel lors de tes déplacements, te laissant et aimait comme tu sais si bien le faire, te faire draguer pour engager plus sérieusement la conversation au bar avant de demander à cet amant d’un soir de te rejoindre pour faire l’amour de la façon qui te conviendrait le mieux, celle que tu aimes tellement juste au sortir de la douche, apprêtée et mise en beauté par quelques soies et satins amoureusement choisis et portés, accompagnés de ton irrésistible parfum…
Un ou des SMS, une photo de toi dans l’attente de son arrivée, pourquoi pas un son ou une visio de vos ébats me combleraient également…pour ensuite revenir vers moi et me confier ton bonheur de t’être sentie si libre, belle et d’avoir la chance d’avoir un mari aussi compréhensif, partageur, et amoureux…
Oui c’est tout cela que j’aimerais vivre en réelle complicité, échanges, partages, allant de t’aider à te préparer, choisir avec toi tes tenues, pourquoi pas cet amant lui-même, t’accompagner au plus près j’y reviens ou t’attendre au bar avant que tu ne viennes tout me conter.
Oui sûrement étrange mais si fort et te rendant pour moi toujours et encore plus belle et libre et fier de t’avoir come épouse…
Par opposition le mensonge et la tromperie « classiques » , ne peuvent assurer le même résultat, ni la liberté et le bonheur du couple. Ces pratiques d’un autre temps de cocufiage n’entrainent que jalousie, douleurs, absences, frustrations, mécontentements, colères… Il n’y a rien de pire que d’être ou de se sentir trompé, C’est humiliant au possible et si loin de la liberté et de la confiance l’un dans l’autre que doit avoir un couple, pratiquant ce candaulisme ou ne le pratiquant pas du tout et restant un couple classique. Pour moi, pour nous, j’aimerais qu’on se livre à cette pratique qui je sais du plus profond de moi te conviendrait parfaitement eut égard à tes aspirations profondes, à tes désirs, à ton physique , à ta volonté de toujours vouloir te sentir jeune et belle et à tes envies et besoins de liberté.
 Seules tes peurs selon moi t’en empêchent…Tu évoques en lieu et place tes valeurs, tu les convoque et me les « jette » parfois à la figure mais sont-elles toujours aussi présentes que tu veux le faire croire, te le faire croire…Le mensonge en est un exemple…Pour ne pas affronter la réalité tu « maquille » parfois les faits, les lieux, minimise, change, modifie, oublie de raconter ou de détailler, pensant te protéger mais au final créant plus de désordre que toi même voudrait en faire ? Et ironie du sort, échappant à ton contrôle tandis que tu veux toujours t’en assurer comme une vanité. « Moi c’est pas pareil »… « Je veux contrôler… »  dis-tu souvent…
Tandis que tu fais l’inverse, non pas en mentant réellement , tu déteste tout autant que moi,  mais souvent avec brio tu réécrit les faits, l’histoire en pensant te préserver de questions que tu détestes et surtout selon moi en pensant à la petite fille que quelque part tu es restée n’osant pas tout dire à ses parents, et du coup rendant les relations entre toi et les autres délicates car toujours suspectes, alors que tu as tout pour être crue……Au début pas de souci, puis la méfiance s’instaure, s’installe Parfois à tort mais souvent avec des frémissements suffisamment visibles pour distiller ce malaise et cette défiance. Au début, on en rit puis rapidement on peut en souffrir…Pour ma part étant fondamentalement non-jaloux, j’arrive à oublier même quand j’apprends ou je sais que l’histoire n’était pas tout à fait celle-là, pardonner, faire comme si de rien n’était… Mais parfois c’est dur et me mange la tête. Oh, tu sais alors feindre de te fâcher dans les premiers temps ou et c’est arrivé lorsque tu es plus en tort et mise devant des faits plus délicats, tu feins alors de passer à autre chose …C’est assez insupportable alors que tu pourrais tout te permettre sans aucune crainte d’aucune sorte et pleinement profiter de cette vie et de tout ce qu’elle t’a donné. Là encore ton obsession de contrôle et de maitrise t’empêche de gouter pleinement à la vie et à tous ses plaisirs (que tu les prennes ou pas. De toute façon, ce ne serait, je te l’ai dit par évidence pas tous les jours (et quand bien même…) Oui tu te gâches la vie tellement et parfois la gâche aux autres ce qui est encore plus ridicule. Abandonnes tes peurs, sois ce que tu es.
Vis, jouis de la vie, jouis, c’est le message que je souhaite te passer au travers ces quelques lignes.
Arrêtes de me raconter des bobards et de modifier la réalité, et surtout de te mentir…Vis, Tu as un mari qui t’aime assez pour t’accepter telle que tu es, t’offrir cette liberté et t’avoir compris depuis longtemps.
Cesse de ne pas être toi, de me priver de toi et surtout de te priver de toi, te rendant par trop souvent colérique, frustrée, insatisfaite. Ecoute ton mari …Suis le !
Deviens la femme d’un candauliste… !
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claudehenrion · 3 years
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L'Islamo-gauchisme - ( II ) : les idiots utiles du djihad...
  Le gauchisme ''à la papa'' a bien changé : de peuple, de cible, de recrutement (j'allais écrire : de victimes). Ayant perdu ''le vrai peuple'' (qu'il n'a jamais eu. Mais il croyait l'avoir !) par sa bêtise, ses errements et ses dévoiements, par la vacuité de ses analyses et la perversité des solutions qu'il ne proposait pas, par son déni du réel et de l'évolution du monde, il s'est ''rattrapé aux branches'' en catastrophe, en racontant qu'il avait trouvé dans l'islam un prolétariat de substitution qui, espéraient les idéologues de cette erreur qui se rêve Terreur, allait voter pour lui et lui assurer la continuité de son pouvoir et la continuation de ses prébendes. Ah ! les cons !…
Il n'y a pas besoin d'être ''voyant  extra-lucide'' pour constater qu'une religion, quelle qu'elle soit, n'est ni un lieu de compromis, ni un terrain d'entente idéal, ni une variable d'ajustement éventuelle, mais qu'elle est une force qui peut soulever tout un peuple, contre son souverain et sa police, contre un régime, un mode de vie, un monde. Les djihadistes sont donc prêts à tolérer un temps des compagnons de route et même à leur faire croire qu'une alliance est envisageable, pour et avec eux. Cet (anti)raisonnement a, par exemple, amené le syndicat étudiant Unef à se rapprocher des Étudiants musulmans de France qualifié de bras armé des Frères musulmans par Mohamed Louizi (Pourquoi j'ai quitté les frères musulmans -Ed. Michalon). En croyant sauver quelques  meubles lors des élections, elle se fait bouffer par plus vicieux qu'elle ! Résultat : l'Unef n'est plus écoutée sur les sujets sérieux, comme la précarité étudiante en temps de covid. Et... c’est bien fait !
Cette énorme faute de jugement, presque un crime contre la pensée, ne date pas d'hier : on se souvient de ces militants de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), devenue le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) qui faisaient alliance avec des islamistes radicaux obnubilés par ''l’américano-sionisme'' et prônaient, au nom de la ''lutte contre l’impérialisme'', l'élimination de l'État d'Israël. J'ai en mémoire le Forum social européen accueillant en grande pompe le faux prédicateur-vrai violeur Tarik Ramadan à Saint-Denis, invité (on croit rêver !) comme ''leader religieux, représentatif d’une partie du prolétariat'' ! Même le Nouvel Obs avait titré une Une digne du Figaro : ''Confusion au Forum social européen : Les gauchistes d’Allah''.
Des bribes de vérité apparaissent dans les feuilles de chou les plus contaminées, même si, dans Libération, une Clémentine Autain revendique le titre d'islamo-gauchiste... que ce quotidien classe dans les ''insultes policées et intellectuelles'' (NDLR - ce qui n'a aucun sens !). Elle précise même, comme pour s'assurer que personne ne peut savoir de quoi elle parle : ''Je ne comprends pas exactement ce que veut dire le mot, mais si ça désigne l’intersectionnalité des luttes, alors oui, c’est ça qui me préoccupe. Je suis de gauche, et je me bats contre le rejet des musulmans en France'' (sic !)... Mais a l’opposé, on lit sous la plume de Pierre-André Taguieff, que ‘‘entre les islamo-gauchistes du Parti des indigènes de la république (en lutte contre la domination blanche et le peuple blanc) et les islamo-fascistes qui massacrent des infidèles au nom du Djihad, la différence est mince''. 
De son côté, Franz-Olivier Giesberg évoque la ''décomposition intellectuelle d'une certaine gauche française''. Et même Bernard-Henri Lévy (qui ne fait pas partie des gens que je lis ni ne respecte mais dont je sais citer un court extrait lorsqu'il a une brève crise d'intelligence) écrit : ''il suffit de lire Foucault pour prendre la mesure de la tentation identitaire, racialiste et, au fond, darwinienne qui n’a jamais cessé de hanter la gauche française, et de la longue généalogie de cette façon d’assigner les opprimés à leur origine, de les enfermer dans leur couleur de peau et leur ethnie''.
La Presse française sortirait-elle de son rituel aveuglement coupable ? Dans une enquête du Figaro Magazine sur ''les agents d’influence de l’islam'', les journalistes Judith Weintraub et Vincent Nouzille dénoncent ''les relais intellectuels de l'islamo-gauchisme, responsables politiques ou acteurs associatifs'’ qui, écrivent-ils, ''investissent l'espace médiatique''. Dans cette enquête, on croise, sous des formes et à des degrés divers, les sociologues Edgar Morin, Geoffroy de Lagasnerie et Raphaël Liogier, l'islamologue (?) Tarik Ramadan, l'historien Jean Baubérot, le démographe Emmanuel Todd, le géopolitologue Pascal Boniface, les journalistes Alain Gresch et  Edwy Plénel (qu'on est certain de retrouver dans tous les ''mauvais plans’’), les politiques  Jean-Louis Bianco, Caroline de Haas, Clémentine Autain, Benoît Hamon et Danièle Obono  ou encore des personnalités associatives telles que Marwan Muhammad, Houria Bouteldja et Rokhaya Diallo. Il ne manque à leur liste que Benjamin Stora, qui a entrepris d’inventer une nouvelle histoire réécrite de l'Algérie, de lecture très macronienne, c'est tout dire ! On en reparle bientôt, promis.
Mais s'il n'y avait que les islamistes comme groupe organisé coupable de volonté de conquête ! Ce serait oublier le climat de complicité intellectuelle et morale dans lequel les soldats d'Allah poussent leur avantage dans la sphère médiatique, intellectuelle et universitaire, qui se résume en deux mots : domination, d'un côté et pour les uns, et trahison de l'autre, pour les autres... sur tout ce qui touche au capitalisme, au christianisme, à l'Occident et à son histoire, et à Israël... (qui est intrinsèquement coupable, et son adversaire, même agressif, même radical, même terroriste, bénéficie donc de la bienveillance que l'on doit aux damnés de la terre). Il faut trouver une soif de justice dans la violence, la trace d'une faute dans celui qui la subit. En fin de compte, la question à 10 balles est : qui, du gauchisme ou de l'islamisme a pollué l'autre, et lequel sortira vainqueur de ce mano a mano ?
Mais quand, soi-disant au nom d'une minorité, d'une cause ou d'un mensonge historique, de beaux esprits très vilains veulent déboulonner les plus belles figures du patrimoine artistique, musical, littéraire, historique et militaire ou à arracher les plaques de rues au nom de grands hommes... on n'a même plus besoin de talibans pour dynamiter les statues ! Pourquoi donc les fous d'Allah s'épuiseraient-ils à faire taire nos cloches quand ils peuvent compter sur nos élus, en guerre contre le ''séparatisme catholique'' ? Et quand un Florent Boudié, rapporteur général du texte de loi sur ce qui aurait dû être ''Séparatisme'' et qui n'est plus que... rien du tout, établit un parallèle entre les enfants qui font leur première communion  et un viol incestueux, ou quand le pitoyable Eric Coquerel (LFI) affirme que le voile d’une mariée est le symbole de la soumission de la femme à son époux, que faut-il penser, sinon qu'ils sont idiots ? Ce sont des maniaques de la diversité qui traquent toute infraction à leur code d'effroyable ''bonne conduite'' et qui terrorisent ceux dont la plume, le dessin ou le verbe défendent la liberté d'expression. Tendez l'oreille ! Pour les ''idiots utiles du djihad'', la seule vraie menace qui pèserait sur nos institutions, ce serait la première communion des petites filles... alors qu'ils donnent la main à ceux qui rêvent d'abattre la République.  Mon Dieu, qu'ils sont cons !
Un dernier point doit inquiéter ceux qui ne sont pas encore contaminés ou ''porteurs malsains'' : l'accès de courage de notre ministre inconnue a vite été réorienté vers des terrains contrôlés par la bien-pensance : charger le CNRS d'une enquête, c'est assurer une fois de plus le parfait suivi de l'intenable et mortel ''et en même temps'' macronien : un coup à droite (’’Tremblez, canailles ! On lance une enquête...’’), et un coup à gauche (’’... mais on l'oriente vers un  organe qui va la classer’’). ''Je suis oiseau, voyez mes ailes... Je suis souris, vive le chats''. On sait dans quel état d'esprit sera abordée la demande de Frédérique Vidal : le CNRS est à la pointe des faux travaux de fausse recherche sur la prétendue écriture dite inclusive, sur la ''race'' en tant qu'arme de guerre, ou sur ''Sexualités, identités & corps colonisés''  (sic !), dans Ed CNRS-2019. C’est tout un programme !). Il faut tendre encore l'oreille... ‘’Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines....’’ ?
H-Cl.
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Quelques nouvelles du transhumanisme par Israël Adam Shamir
(…) Les super-riches visent maintenant l’immortalité, nous dit un long article de la Technology Review sur les laboratoires Altos, un institut secret et extrêmement bien financé de la Silicon Valley. Apparemment, Jeff Bezos et Yuri Milner veulent vivre éternellement; ces riches salopards pensent qu’ils sont si précieux pour Dieu, pour l’humanité et pour l’univers qu’ils devraient être maintenus en jeu après que tous les autres soient retournés auprès du Créateur. Je n’ai pas connaissance d’une seule qualité rédemptrice chez ces deux hommes. Oui, ils accaparent beaucoup de ressources d’autres hommes, mais ils n’ont pas fait avancer l’humanité d’un pouce. Ils n’ont pas écrit de poème, ils n’ont pas peint de tableau, ils n’ont pas inventé ; ils n’ont pas commis d’acte héroïque de sacrifice, ils ne sont pas beaux ; ils n’ont aucune garantie d’immortalité, d’ailleurs. Ils ont simplement accaparé plein de sous. Et avec cet argent, ils veulent nous acheter du temps, prélevé sur le nôtre.
Ces types devraient être brûlés sur un bûcher dans Central Park pour la témérité de leur entreprise: voler et dépouiller des millions de travailleurs du fruit de leur travail, de leur vie – pour vivre, eux, plus longtemps. Retournez dans vos cercueils, horribles zombies ! Car c’est ce qu’ils sont — des morts-vivants. À la place de l’immortalité, ces gens font la promotion d’un attachement maniaque pour des vestiges de la vie, au lieu de ce qui est normal, comme le dit l’Ecclésiaste: « Une génération s’en va, une génération s’en vient, mais la terre reste pour toujours.» (Eccl 1:4)
Terry Pratchett, dans son Disque-Monde, a imaginé un monde où la Mort a été mise à la retraite, et c’est la pagaille. Mais ce désordre serait la normalité par rapport au système à deux vitesses envisagé par le transhumanisme: tout le monde meurt, mais quelques riches salauds vivent éternellement. Pour moi, c’est une publicité pour le retour rapide de la peine de mort pour les accapareurs.
Le problème, c’est que si très peu de gens sont susceptibles de profiter de cette évolution, ils sont aussi très riches. Ils veulent vivre éternellement, ce que nous, chrétiens, obtenons gratuitement, mais ils préfèrent s’en remettre à "la science". J’ai écrit sur cette tendance récemment, et voici que Victor Pelevine a publié un livre satirique divertissant la semaine dernière, intitulé Transhumanism INC.
Pour ceux qui ne savent pas de qui je parle: Pelevine est probablement l’écrivain russe vivant le plus important, un Voltaire du XXIe siècle, en quelque sorte. C’est une énigme, car personne ne l’a aperçu au cours des dix dernières années, bien qu’il produise un livre par an, et le publie invariablement au début du mois de septembre. Ses premiers livres ont été traduits et publiés en Occident, surtout pour leur côté antisoviétique. Plus tard, il a attaqué (ou raillé) l’ordre du jour occidental dominant, et on a cessé de le publier en anglais, alors que ses livres sont imprimés à des millions d’exemplaires pour les lecteurs russes politiquement incorrects. Un lecteur de Ron Unz apprécierait ses écrits satiriques. Pelevine s’intéresse à Wikileaks et à l’Afghanistan (The Anti-Aircraft Codes of Al Efesbi), aux droits de l’homme comme prétexte aux bombardements (S.N.U.F.F.), aux rôles des sexes et à la diversité (IPhuck 10), au politiquement correct comme complot du GRU contre la société américaine (The Art of Light Touches), et maintenant il s’en prend au transhumanisme.
L’histoire se déroule dans 300 ans. Les personnes les plus importantes du monde se sont débarrassées de leur corps et ont déplacé leur cerveau pour qu’il soit conservé et entretenu pour toujours par Transhumanism Inc. pendant qu’ils profitent des plaisirs paradisiaques induits par le numérique. Chaque humain a un implant cérébral et se laisse guider par l’IA. Le sale boulot est fait par des esclaves clonés qui sont tous blancs pour se conformer aux idées de BLM. Selon la loi, les esclaves doivent toujours porter un masque sur le visage, quelle que soit la situation épidémiologique. Les esclaves eux-mêmes ne tombent pas malades, mais ils propagent les virus de manière asymptomatique. Il n’y a pratiquement pas de sexe, tel que nous le connaissons: les femmes préfèrent sodomiser leurs partenaires masculins pour se venger du patriarcat. L’agenda vert a gagné ; il n’y a plus de voitures, seulement des chevaux et des calèches à puce. L’électricité est chère et les gens se débrouillent avec des lampes à kérosène.
La Transhumanism Inc. a une filiale, Open Mind, qui s’occupe de l’esprit des gens. Open Mind est un Facebook amélioré auquel vous ne pouvez pas échapper, ou des lunettes intelligentes de Google que vous ne pouvez pas enlever. Lorsque vous regardez une personne ou un bâtiment, ou que vous écoutez une chanson, Open Mind vous suggère la bonne réaction, la bonne évaluation. La fille d’un banquier a l’air charmante, une chanson populaire a l’air populaire, dès lors que les créateurs ont payé la publicité ad hoc. Ainsi, les réactions humaines sont gardées sous contrôle. Ce système coexiste avec la politique locale. Dans le roman, la Russie a un gouvernement quasi communiste-nationaliste qui a également accès à l’implant, mais la grande majorité des réponses est déterminée par le marché, c’est-à-dire par la Transhumanism Inc. Le grand dirigeant russe communiste-nationaliste, un Poutine sous stéroïdes, a également son cerveau stocké, à côté de celui du Cheikh Ahmed, le chef du djihad mondial.
Ce n’est pas très différent de ce que nous avons aujourd’hui. Les gouvernements diffèrent, les partis diffèrent, de Poutine à Modi, de Biden à Merkel, mais les réponses humaines et l’ordre du jour sont assez similaires dans le monde entier, qu’il s’agisse du covid ou du climat, de la privatisation ou du transgenrisme. Là où ils ne sont pas si superposables, ils se rapprochent de cette similitude. Dans le triste monde du transhumanisme, les dirigeants ont succombé à la tentation suprême de vivre éternellement au paradis tout en restant en contact avec leurs pays. Leurs cerveaux (placés dans des bocaux) reposent sur une étagère dans une cave bien protégée à Londres ou dans le Nevada, mais à tout moment, ils peuvent se connecter à leurs assistants (comme dans le film Avatar) et interagir avec des personnes de moindre importance.
Dans notre monde, nous avons Zuckerberg, l’homme qui décide de ce que nous pouvons ou ne pouvons pas dire et lire. Dans le monde de Pelevine, c’est Goldenstern (sic !) dont le nom est tabou, sauf s’il est précédé de l’épithète «le Juste». C’est donc un «Goldenstern le Juste» qui décide de ce qui est acceptable, sans quoi l’accès à votre compte sera limité. Goldenstern est considéré comme un Juif, d’ailleurs. Tout le système fonctionne dans l’intérêt des créatures de type vampire qui se régalent de l’énergie, de la pensée et de la créativité humaines.
Et bien que le livre soit une fiction, voire de la science-fiction, lorsque je regarde l’art, le cinéma et la musique d’aujourd’hui, j’ai l’impression que la créativité humaine a été aspirée et que l’énergie humaine se borne désormais à faire du profit ; les politiciens semblent tous très différents, mais on pourrait ranger leurs cerveaux sur la même étagère dans la même cave et même recevoir leurs ordres du même super-vampire…
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