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#peau d'homme
bulles-de-bd · 1 year
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Peau d'Homme
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maddiesbookshelves · 1 year
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Got some Peau d'Homme goodies thanks to my internship!
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I absolutely loved this when I read it back in January. I didn't even make a post about it but here's a blurb:
In Renaissance Italy, Bianca, a young lady from a good family, is of marriage age. Her parents find her a fiancé to their liking: Giovanni, a rich merchant, young and pleasant. The wedding looks set to go smoothly even though Bianca can’t hide her disappointment at having to marry a man she knows nothing about. But before the marriage, she learns the secret held and bequeathed by the women of her family for generations: a “man’s skin”! By donning it, Bianca becomes “Lorenzo” and enjoys all the attributes of a young man of stunning beauty. She can now visit the world of men incognito and get to know her fiancé in his natural environment. In her male skin, Bianca frees herself from the limits imposed on women and discovers love and sexuality.
I loved our main character and how her story will resonate with a lot of people/women. It was fun, emotional and just absolutely beautiful.
I highly recommend it to people looking for feminist and queer narratives, especially if you appreciate historical settings. Plus it's a French bande-dessinée available in English (A Man's Skin), so if you've never read any, here's your sign!
See under the cut for a surprise blessing
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He was asking for cuddles and kept rubbing his head on my hand while I was trying to take the picture
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La femme est belle quand elle ose la sensualité. Ni vulgaire, ni séductrice, elle laisse simplement s'exprimer qui elle est en donnant la parole à son corps et à ses sens.
Chaque femme est sensuelle quand elle ose être qui elle est, et quand elle s'autorise à laisser s'exprimer son désir et son mouvement de vie.
La femme qui est en contact avec son féminin profond est naturellement sensuelle, elle n'a pas besoin de chercher, elle l'incarne pleinement.
Beaucoup d'hommes peuvent avoir le corps. Seuls certains atteignent le coeur et si peu touchent l'âme.
Il n'y a pas besoin de mains, pour toucher les profondeurs.
Je crois que l'essentiel est imperceptible. L'absolu est aveugle.
On ne connaît le corps d'une femme que lorsqu'on comprend son coeur.
Tous ceux qui ont touchés la peau, les seins, les reins, et s'en vantent, n'ont jamais caressé l'âme.
Parce qu'après ça, ils prennent conscience qu'ils n'avaient rien touchés auparavant.
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borgien · 14 days
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Il y a eu quelques secondes où nous nous sommes regardés. Comme pour être sûrs. Et je ne sais pas qui s'est avancé en premier pour embrasser l'autre. Je sentais son odeur d'homme qui a eu chaud, qui s'est baigné, mais qui ne s'est pas lavé. Sa bouche goûtait la soif et l'envie. J'ai mis mes mains sur ses fesses et caressé le haut de son cul, là où le dos se sépare en deux. Cette petite peau toute fragile à la commissure de la raie. J'ai descendu tranquillement mon doigt...
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homomenhommes · 3 months
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 113
Samedi.
Je prends le train après avoir fait un crochet par chez Emma pour m'habiller " convenablement " (costume 3 pièces). A Paris nous prendrons un taxi, c'est plus simple et moins fatiguant que d'y aller en voiture ou moto. Je retrouve Kev sur son quai de gare, il a revêtu lui aussi un costume dont on voit tout de suite la provenance (prêt à porter). Taxi et nous sommes au pied de l'immeuble. Sonnette. Un major d'homme nous ouvre la porte, je lui dis qui nous sommes. Il nous conduit jusqu'au bureau de son patron, s'efface pour nous faire entrer et referme la porte derrière nous. Le futur employeur se lève et contourne son bureau pour venir nous saluer. Poignée de main ferme tout en me demandant des nouvelles d'Emma puis il serre la main de Kev quand je le lui présente. Je sens ce dernier, si sûr de lui habituellement, un peu intimidé.
Nous nous installons dans la partie salon de son bureau et il commence à poser des questions à Kev. Son parcours, famille, études, stages, expériences sexuelles, aucun sujet n'est omis. Il a une autorité naturelle qui fait que Kev n'arrive pas à éluder certaines questions franchement personnelles. J'en apprends moi même beaucoup sur mon ami. L'inquisition dure trois bon quarts-heure. Brusquement il demande à Kev de se mettre nu. Ce dernier se lève et placidement se dévêt, il est vrai que l'ambiance n'est pas au strip-tease ! Commençant par le haut, je retrouve ce corps musclé et bronzé qui nous avait attiré sur les dunes de La Palmyre. Il reste quelques instants en slip avant de recevoir l'ordre de le quitter. Nu, il fait un tour sur lui même. Corps bronzé intégral, pilosité maitrisée, peau nickel, il présente bien ! Le boss se lève et il vient le voir de plus près. Mon Kev ne bouge pas. Il lui tourne autour, passe sa main sur ses épaules, pecs, abdos. Il empoigne la bite et heureusement elle bande direct. Il la branle un peu pour bien la faire durcir. Kev déploie ses 21 x 5,5. Il lui soupèse les couilles fraîchement rasées. Kev me jette un regard façon : je ne suis pas une bête ! Je lui fais un signe d'attendre. Le boss revient s'asseoir à coté de moi et me félicite de mon choix. Se tournant vers Kev, il lui dit que c'est OK pour lui et il lui demande quand il peut commencer (sachant que Kev est en recherche d'emploi). S'engage alors une discussion sur les conditions. Logement : un appart de 100 m² dans l'immeuble voisin, salaire mensuel, prise en charge de l'habillement avec les adresses où il devra monter sa garde robe. A ce stade, je suis remercié et le boss impatient de tester son nouveau jouet me glisse une enveloppe pour me dédommager de ma matinée et le service rendu. J'embrasse Kev et lui dis à l'oreille qu'il tient le bon bout, que je lui fais confiance pour assurer coté cul. Il me dit qu'il m'appelle dès qu'il le peut.
Dans le taxi qui m'amène à la gare je regarde le montant du chèque. Bien au delà de ce que j'ai perdu en n'assurant pas ma matinée de coaching sportif. Kev ne me devra rien. Je suis de retour en début d'après midi à la maison, après être passé me changer chez Emma et lui avoir dit que ça collait entre mon ami et le sien.
Après midi cool. Je passe un peu de temps avec Jimmy pour voir ou il en est et le faire réviser un peu. Il renâcle que c'est le WE. Heureusement, j'ai le soutien de Samir qu'il respecte beaucoup. Vers 16h débarque Arnaud du fond du jardin puis Igor arrive accompagné de Tic et Tac. Je demande à Marc si il n'aurait pas des fois prévu une petite touze ce soir ? Malgré ses dénégations, quand arrivent Eric, Seb et Nicolas, puis Phil et Luc, ça commence à vraiment sentir le foutre. Bruno nous rejoint. Présentation de Jimmy à ceux qui ne le connaissent pas encore. Il a son petit succès auprès d'Igor et des autres actifs et A/ P qui espèrent bien réussir à l'enculer ce soir.
Alors que Samir et Ammed commencent à servir l'apéritif, coup de téléphone d'Ed. Ses parents sont sortis et il aurait bien aimé me rejoindre. Je lui dis que ce n'est pas possible, ce soir il y a touze à la maison et je ne le crois pas encore prêt pour cela. Il me dit que si, qu'il voudrait vraiment savoir ce que c'est et comment sa ce passe. Je lui dis que tant qu'il n'aura pas fait le tour de mes clients, il devra attendre. Il gueule à l'autre bout du fil qu'il bande comme un malade et que son cul est en manque de bite. Je lui dis de se calmer et de se mettre un gode si nécessaire. Je le préviens qu'il devra être prêt (lavement fait) mercredi prochain dès 13h car je l'emmènerai chez un black qui saura calmer ses envies de sodomies.
Je rejoins le groupe au salon. Jimmy est déjà à genoux devant Igor et le pompe sous les yeux de Tic et Tac. Arnaud est pris en main par Seb et Nicolas alors que Bruno et Marc se partagent Phil et Luc. Eric semble m'attendre et après un patin bien appuyé, il pousse ma tête vers le bas, vers sa bite encore emprisonné par le cuir. Je la dégage, toujours aussi majestueuse ! Ses 25cm noirs, chapeautés d'un gland violet foncé sont impressionnant quand on les a à 5cm de ses yeux. Quand on les a en bouche et dans la gorge, ils sont impressionnants ;aussi !!
Je me délecte quand arrive Tic. Je partage. Il y en a bien pour deux et Eric n'est pas contre ! Tac arrive aussi. Je leur laisse Eric et fait le tour de nos invités. Je passe voir Igor encore en train de gaver Jimmy. Il me dit que j'ai bien remplacé Jean. Qu'il a hâte d'enculer ce suceur hors pair. ;Quand je regarde l'ensemble, il ne reste plus beaucoup de vêtement sur les corps. Mais rien par terre, Samir et Ammed ont tout ramassé au fur et à mesure et tout est plié sur les dossiers des chaises de la salle à manger.
Marc donne le signal de l'émigration vers le donjon. Nos deux beurs nous apportent les manteaux et tongs afin de traverser la cour sans attraper un rhume. Quand nous entrons, lumières, chauffage à fond, plateaux reconstituant (boissons et barres énergétiques), accessoires en places, tout à été préparé (merci Marc). Jimmy est posé sur le sling central. Et je crois bien que, tous, nous sommes passés nous faire sucer. Même Arnaud qui n'est pas le plus actif du groupe a testé la bouche profonde de Jimmy. La tête en arrière, il se les ait toutes prises jusqu'aux couilles. Moi, j'ai profité de ce moment pour lui préparer le cul. Chose rapidement faite grâce à l'élasticité hors norme de son corps. Arnaud s'est installé de lui-même sur le sling de droite, préférant participer en tant que passif. Le troisième sling a reçu Tic. Tous autour, nous tournons dans les trois bouches et les trois culs (bonne conso de kpotes !!). Tous apprécient la souplesse de ma nouvelle recrue. Phil et Lu s'écartent et se plient en travers des selles. Ils sont aussitôt enculés par Igor et Marc. De mon côté, j''encule Seb et donne mon anus à son Nicolas. Entre les deux amis, je passe un bon moment. Seb gémis sous mes assauts t Nicolas se " venge " que j'encule son mec par de violent coups de bite. Trop bon ;cette place de jambon dans le sandwich ! Nous nous décollons pour trouver un autre trip. Coup d'oeil aux alentours. Les trois sur le sling se font toujours démonter le cul mais leurs partenaires ont changé depuis tout à l'heure. Ils se balancent sur les nouvelles queues avec autant d'enthousiasme, Eric sodomisant Jimmy. Samir et Ammed, discrètement, font disparaitre les kpotes usagées dès qu'elles tombent des bites. J'enfile une Red Bull et retourne dans la mêlée. Je roule une pelle à mon mec en train d'enculer Tac et lui glisse un merci à l'oreille. Je trouve une place entre le cul de Tic et la bite de Bruno. Pas mal non plus cette combinaison. Couché sur Tic je lui roule une pelle heureusement que le sling est prévu pour supporter un bon poids car e repose presque complètement sur Tic.
C'est trop bon et bientôt je jute sous la double stimulation du cul de Tic et de la bite de Bruno me ramonant le conduit ! Tic macule nos abdos et je reçois sur le dos la crème de Bruno. Tic et moi restons encore quelques instants à nous embrasser. Quand je me redresse, il ne reste plus qu'Eric en train d'enculer Jimmy dont le ventre me parait zébré de sperme de plusieurs provenances. Eric, rapidement, sous le regard de tous décule et après avoir tombé la kpote a ajouté son jus à celui des autres.
Exténués, douchés, séchés, nous avons regagné la maison pour diner.
Discussion à bâtons rompus, Tac me disant que la meuf que j'avais rencontré chez eux tenait le choc et passait toujours les " voir ". Phil et Luc me dirent qu'ils étaient toujours en relation avec les deux frères (ancien clients de Jean que je leur avais refilés) et qu'ils revenaient des antipodes (vu leur bronzage intégral, c'était ça ou les UV à outrance), 15 jours tous frais payés juste pour les satisfaire. Ils me disent que vu les revenus que cela leur assure, ils vont continuer leurs études plus longtemps avec un DESS ou DEA je ne sais plus. En attendant ils sont contents et me remercient encore de leur avoir refilé le plan.
En passant je demande à Arnaud s'il ne se fait pas embêter en cours. Quand il me demande pourquoi, je lui dis que je le trouve un peu trop maniéré / apprêté / fashion-victime. Il me dit que ses copains sont tous comme lui, même les grosses brutes se soumettent aux dictats de la mode. Le principal c'est qu'il ne se fasse pas abimer sa face d'ange ! Je ne peux m'empêcher de leur raconter mes dernières péripéties. Tac bave devant mon coté escort-boy et me demande comment j'ai fait ça. Il se verrait bien à ma place. Son jumeau, lui se verrait plutôt à celle de mes poulains !
Igor et les jumeaux restent coucher alors que les autres rentrent chez eux.
Dimanche matin, enfin ; ; ;midi, appel de Kev.
Je lui demande de tout me raconter. Il me dit qu'aussitôt après que j'ai passé la porte il a été sommé de se mettre à genoux devant son nouveau patron. Il a du lui ouvrir le pantalon et sortir l'équipement, correct, normal. Pipe, puis il a du lui bouffer le cul avant de le sodomiser grave. Il a tout fait pour qu'il prenne bien son pied, sachant que c'était son épreuve éliminatoire. Toujours est-il qu'il a fait l'affaire et s'est retrouvé avec 5 ;000 € en poche avec l'ordre de s'habiller correctement et d'aménager dans l'appart mis à sa disposition sous 8 jours. Je lui dis qu'il a une carte à jouer auprès de ce type. S'il se montre professionnel sur tous les tableaux, il pourrait peut être décrocher un job dans une de ses boites. Lors de ma rencontre avec lui chez l'associé d'Emma, la discussion que nous avions eue m'avait laissé un souvenir de ce genre. Célibataire, il m'avait l'air de chercher un fils spirituel.
Il me remercie encore et me demande ce qu'il peut faire pour moi. J'allais pour lui dire - rien - quand je me suis ravisé, on ne sait jamais de quoi est fait demain. Je lui ai juste dit que je savais qu'il ne serait pas ingrat et qu'à l'occasion il me renverra l'ascenseur.
Dimanche calme, piscine et muscu pour les plus jeunes. Sous les douches, il a fallu que je gendarme Tic et Tac qui se seraient bien attaqués à Samir et Ammed venu nous rejoindre dans nos exercices.
Igor a apprécié le service de nos deux beurs. Discrétion et efficacité pourraient être leur nom. En lieu et place d'une sieste, Marc leur a demandé un massage pour lui et Igor. Ce dernier en est sorti avec l'idée que nous avions déniché des perles rares.
JARDINIER
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chic-a-gigot · 1 year
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La Mode nationale, no. 14, 7 avril 1894, Paris. No. 14. Toilettes de printemps. Bibliothèque nationale de France
(1) Toilette de soie brochée. Collet-pèlerine en drap vert, à trois collets entoures par un galon brodé et col à godets remontant. Il ouvre sur une étole de dentelle noire. Jupe nouvelle, ronde et unie. Chapeau de paille, orné de petits poufs de plumes et de ruban émeraude.
(1) Brocaded silk ensemble. Pelerine in green cloth, with three collars surrounded by an embroidered braid and gored collar going up. It opens on a black lace stole. New skirt, round and united. Straw hat, adorned with small pouffes of feathers and emerald ribbon.
(2) Robe de bengaline mauve. Corsage plat, croisé à la taille, ouvert en cœur sur un plastron de guipure blanche, à col montant. Manches doubles ballons, surmontées de jockeys de guipure. Jupe coupée par des panneaux de guipure blanche; tout autour, petite broderie violette. Chapeau plateau en paille blanche, recouvert de plumes et de coques de ruban mauve.
(2) Purple bengaline dress. Flat bodice, crossed at the waist, open in the heart on a white guipure plastron, with high collar. Double balloon sleeves, topped with guipure jockeys. Skirt cut by panels of white guipure; all around, small purple embroidery. Tray hat in white straw, covered with feathers and shells of mauve ribbon.
Métrage: 15 mètres bengaline mauve.
(3) Robe de drap diagonal couleur Suède. Corsage de velours bleu, à trois rangées de boutons, décolleté sur une chemise d'homme en toile blanche, avec cravate bleue, encadrée dans un corsage boléro, à revers habit, surmontant des jockeys semblables retombant sur des manches flottantes. Jupe tailleur, très plate devant et sur les côtés, garnie dans le bas par une petite broderie ondulée. Chapeau mousquetaire, en paille Suède, garni en dessus par un pouf de plumes et un nœud en velours bleu.
(3) Suede color diagonal cloth dress. Blue velvet bodice, with three rows of buttons, neckline on a white linen men's shirt, with blue tie, framed in a bolero bodice, with coat lapels, surmounting similar jockeys falling on flowing sleeves. Tailored skirt, very flat in front and on the sides, trimmed at the bottom with small wavy embroidery. Musketeer hat, in suede straw, topped with a feather pouf and a blue velvet bow.
Métrage: 5 mètres drap diagonal; 1m,50 velours.
(4) Robe en peau de soie héliotrope. Corsage froncé sous empiècement de velours même nuance, entour par un cordon de plumes, avec col Médicis. Autour de l'empiècement, petit volant de soie; manches flottantes. Jupe cloche, unie, retenue par une petite ceinture brodée. Chapeau de paille, rond, garni de plumes et de nœuds en ruban héliotrope.
(4) Robe in heliotrope silk skin. Gathered bodice under velvet yoke of the same shade, surrounded by a cord of feathers, with Medici collar. Around the yoke, small silk flounce; flutter sleeves. Bell skirt, plain, held by a small embroidered belt. Straw hat, round, trimmed with feathers and heliotrope ribbon bows.
Métrage: 15 mètres peau de soie.
(5) Toilette de lainage vert de mer. Corsage de velours vert-émeraude, recouvert par une pèlerine de drap, tout ornée de petits volants à godets, encadrant le plastron du corsage et ornant les manches bouffantes, garnies dans le bas par les mêmes petits volants. Jupe froncée tout autour, garnie dans le bas par trois rangs de petite broderie.
Chapeau-capeline en mousseline de soie vert de mer, orné de plumes et de coques de ruban.
(5) Sea-green wool dress. Emerald-green velvet bodice, covered by a cloth pelerine, all adorned with small gored flounces, framing the bodice plastron and adorning the puffed sleeves, trimmed at the bottom by the same small ruffles. Skirt gathered all around, trimmed at the bottom with three rows of small embroidery.
Floppy hat in sea green silk muslin, decorated with feathers and ribbon shells.
Métrage: 9 mètres lainage, grande largeur; 4m,50 velours.
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jeanchrisosme · 8 months
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Beaucoup d'hommes peuvent avoir le corps. Seuls certains atteignent le coeur. Et si peu touchent l'âme. Il n'y a pas besoin de mains, Pour toucher les profondeurs. Je crois que l'essentiel est imperceptible. L'absolu est aveugle. On ne connaît le corps d'une femme que lorsqu'on comprend son coeur. Tous ceux qui ont touchés la peau, les seins, les reins, et s'en vantent, N'ont jamais caressé l'âme. Parce qu'après ça, ils prennent conscience qu'ils n'avaient rien touchés avant.
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empiredesimparte · 10 months
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Charlotte: My God Louis! Napoléon V: I've suffered a bit, I must say
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Charlotte (teasing): I heard some screams, yes
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Napoléon V: Mock you, he who laughs last, laughs hardest!
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Charlotte: You shouldn't stay too long in the sun, your skin is so red. Did you put on some cream? Napoléon V : Darling, I'm not a little boy Charlotte (teasing): Hm-hm
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Napoléon V: I don't like sitting around doing nothing Charlotte: It feels good once in a while. It's only the first day Louis Napoléon V: Sorry, I don't want to seem like I'm always complaining
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Napoléon V: I didn't go on vacation very often. And my father always made sure our days were full, even in the mountains or by the sea
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Charlotte: We'll do a few activities, but they won't be as strenuous as waxing, so don't worry
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Napoléon V: I did it for you, and I don't intend to do it again
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Charlotte: But more and more men are doing it. I prefer you this way, you look cleaner on yourself Napoléon V: What are you implying? Charlotte: Nothing, my dear. What counts is my satisfaction, isn't it? Napoléon V: Yes, darling
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⚜ Le Cabinet Noir | Honeymoon at Bora-Bora, 2 Messidor An 230
Beginning ▬ Previous ▬ Next
Napoléon and his wife Charlotte relax at their villa on their first day of honeymoon. The young man agreed to have his body hair removed after a relaxing session, to please Charlotte.
⚜ Traduction française
Napoléon et son épouse Charlotte se détendent à leur villa pour leur premier jour de lune de miel. Le jeune homme a accepté de se faire épiler les poils du corps après une séance détente, pour faire plaisir à Charlotte.
Charlotte: Mon Dieu Louis! Napoléon V: J'ai un peu souffert je dois dire
Charlotte (taquine) : J'ai entendu quelques cris, oui
Napoléon V : Moque toi, rira bien qui rira le dernier
Charlotte : Tu ne devrais pas rester trop au soleil, ta peau est si rouge. As-tu mis de la crème ? Napoléon V : Chérie, je ne suis pas un petit garçon Charlotte (taquine) : J'ai entendu ça
Napoléon V : Je n'aime pas rester sans rien faire Charlotte : Cela fait du bien, de temps en temps. Ce n'est que le premier jour Louis Napoléon V : Désolé, je ne veux pas donner l'impression de me plaindre tout le temps
Napoléon V : Je ne suis pas allé souvent en vacances. Et mon père veillait toujours à ce que nos journées soient bien remplies, même à la montagne ou à la mer
Charlotte : Nous ferons quelques activités, moins éprouvantes que l'épilation rassure toi
Napoléon V : J'ai fait cela pour toi, et je ne pense pas recommencer. Ce n'est pas mon truc, l'épilation
Charlotte : Pourtant, de plus en plus d'hommes le font. Je te préfère ainsi, tu fais plus propre sur toi Napoléon V : Qu'est-ce que tu sous-entends ? Charlotte : Rien mon aimé. Ce qui compte est ma satisfaction, n'est-ce pas ? Napoléon V : Oui chérie
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epine-dorsale · 2 months
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L'incantation est trop triste
La fuite de tout m'a emmené
Sur une pente aiguë
Je sens pourtant que je suis sur la bonne voie
Mes prédécesseurs ayant laissé
Là un monceau de pierres
Ici une griffe sur un tronc
Je laisse ma peau
D'homme
À l'entrée de la grotte
Et à mon tour
Je me fais chauve-souris
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claudehenrion · 6 months
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Comment sommes-nous tombés si bas ?
La situation dans laquelle se retrouve notre pays après tant et tant de décennies de soumission inexplicable aux pires idées que notre Gauche (pourtant plutôt douée en matière de tératogénèse !) a pu inventer et mettre en application pour notre plus grand malheur, est rien moins que catastrophique, nous le répétons depuis des années. Mais il semble que nous ne soyons plus les seuls à nous en rendre compte, à le crier sur les toits, et... à ne plus le supporter. Il semble aussi que les nuages noirs s'en aillent, même trop lentement... Acceptons-en l'augure...
Cependant, il reste une question à laquelle il faut absolument trouver une réponse, faute de quoi la menace d'une rechute –qui est à éviter ''quoi qu'il en coûte,'' comme dit l'autre—restera suspendue au dessus de nos têtes ad vitam æternam : ''Comment sommes-nous tombés si bas ?''. Car, pour parler familièrement, arriver à être tellement détestés par toute une jeunesse qui est née chez nous, qui a reçu en cadeau ce que nous avons de plus beau, notre nationalité française (qui donne accès à notre pays autrefois rêve du monde entier, le seul—paraît-il-- où même Dieu est heureux --''Glücklich wie Gott in Frankreich''), élevée dans notre langue si belle (et ne parlant pas –ou si peu, ou si mal, j'en atteste-- l'arabe dont ils prétendent se revendiquer), ayant en partage accès à notre Histoire, et croulant littéralement sous les dons gratuits des systèmes sociaux les plus généreux au monde (à en devenir insupportables pour nos finances publiques)... ''il fallait le faire'' !
Pour avancer dans cette recherche, imaginez... ou plutôt : non ! N'imaginez rien du tout, mais essayez plutôt de vous mettre (mais sincèrement, ''en jouant le jeu'') dans la peau d'un de ces ''jeunes''. Africain, du nord ou du sud, il est né en France dans plus de 90 % des cas, ou bien il est fraîchement débarqué avec la grande vague submersive en cours. Il est souvent le petit-fils d'un de ces braves ''sidis'' que notre industrie faisait venir sans voir plus loin que le bout de son nez. Vous vous souvenez d'eux ? Solides et bosseurs en semaine, mal fagotés et mal logés pour envoyer le plus d'argent possible au pays, on les voyait le dimanche, par petits groupes d'hommes sans femmes, à la terrasse des cafés, où ils tuaient le temps dans un ennui palpable. Le temps venu, ils repartaient ''au bled'' où leur deux ou trois femmes et leur ribambelle d'enfants les attendaient dans un belle (?) maison construite avec l'argent gagné ''fi Faranssa''... dans un circuit économique ''gagnant-- gagnant''.
Mais tout-à-coup, nos vrais hommes politiques ont disparu, remplacés par des hordes d'énarques et de technocrates, politichiens professionnels totalement coupés des réalités, qui ont apporté à tous les non-problèmes qui ne se posaient pas ''pour de vrai'' (mais qu'on faisait croire urgents par des campagnes d'intox'), des non-solutions sorties de leurs cerveaux remodelés pour ne pas tenir compte du réel, mais rompus à fabriquer des discours sans queue ni tête, bourrés de mots dont ils croyaient saisir le sens, mais qui n'étaient (et ne sont toujours) reliés à aucun système de pensée. Le premier de ces ''fouteurs de merde'' --pardon : je n'ai pas trouvé de mots plus exacts-- fut Giscard, avec ses élucubrations soi-disant intelligentes sur le ''regroupement familial'', qui a résolu un problème qui ne se posait pas vraiment en bricolant un système absurde dont les suites néfastes étaient le carré ou le cube de la complexité de l'ancienne pratique --qui marchait, au fond, pas si mal que ça, depuis les origines de l'humanité...
A partir de là... le ver était dans le fruit, et la Gauche, toujours à la recherche de quelque idée dystopique, a poussé dans le mauvais sens, loi après loi, discours après discours... pour en arriver à Crépol et à toutes ces affreuses références d'assassinats, d'attentats, de coups de couteau, et de face à face de plus en plus tendu, qui sont notre quotidien... nié contre toute évidence par les nuls qui ont réussi à s'emparer des manettes. Nous avons foncé tête baissée vers des univers de folie, où des politicards impudiques inventaient des tas de faux problèmes (tels... l'écriture inclusive, le changement de sexe des enfants, la redéfinition du mariage, la menace d'une ''extrême droite'' toute en vices et en récupération qui n'existe que dans leurs fantasmes, etc... Il y en a des pages !) pour essayer de nous faire croire qu'ils ''modernisaient le pays'' (l'équation ''modernisme = folie'' n'est pas faite pour me déplaire !)
Toujours vous mettant à la place de ces jeunes qui haïssent tout ce qui n'est pas ''eux'', imaginez que vous ayez été biberonnés dans un étouffoir culturel qui vous a répété, plusieurs fois chaque jour, que les ''blancs'' autour de vous ne vivent bien que parce qu'ils ont pillé vos ancêtres et ''exploité'' les richesses de votre pays d'origine, que ce sont des esclavagistes, des colonialistes aux mains pleines du sang de vos ancêtres, des salopards qui ont volé tout ce qui devrait être à vous... dans un déluge de mensonges devenu un véritable ''culte'' pour la réécriture de l'Histoire et de la vérité... dans un sale discours générateur de haine repris sans cesse (et sans nuance) par les autorités politiques et –soi-disant-- morales de ce pays... comment réagiriez-vous ?
Il ne faut pas chercher ailleurs les causes de la haine du Blanc qui a l'air de se répandre dans notre pays (dans d'autres pays aussi. Mais ils obéissent à d'autres logiques, guère plus brillantes)... En théorie, il suffirait de leur enseigner la vérité pour les faire retomber dans un univers ''normal'', mais ça ne marche pas comme ça : ils sont déformés en profondeur, et je crains que la situation ne mette à se résoudre un temps équivalent à ce qu'il a fallu pour que les mensonges permanents les conduisent à ce point de dinguerie...
Mais peuvent-ils encore entendre que leurs pays n'existaient pas avant nous, que nous les avons fabriqués en gros et en détails, qu'ils nous doivent 100 fois ce que… nous ne leur avons pas volé, puisqu'ils ne l'avaient pas, etc... J'en doute : ils ne sont plus prêts à entendre d'autre vérité que les mensonges qu'on leur a fait avaler, et le fait de leur révéler ''ce qui fut'' n'entraîne pas que cela puisse être entendu et compris ''comme il faut'' : ''Si j'avais la main pleine de vérités, je me garderais bien de l'ouvrir'', disait Fontenelle.... 
L'espoir que les peuples d'Europe commencent à voir clair et se mettent en marche vers des analyses plus conformes à la vérité est certes un premier pas vers le ''moins pire'' sinon vers le mieux. Cela ne va sans doute pas être suffisant pour remettre hors-jeu les énormes mensonges que nos élites coupables ont répandu, pendant tant de temps, soutenues par des médias tout-à-fait indignes.... Nous ne manquerons pas d'occasions de reparler de ce hiatus dramatique... et ce n'est pas une bonne nouvelle.
H-Cl.
PS : Hier, un hasard heureux m'a fait, exceptionnellement, rendre hommage à Gérard Colomb, au moment où il rendait son âme à Dieu (car ce sociliste-de-bon-goût était croyant). Que cet excellent homme repose en paix. Plaise au ciel qu'il ait été écouté : il avait vu juste, seul de toute la Gauche.
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rayondelun3 · 1 year
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Je me trouve conne parce que
Je veux dire des choses
Avec une machine à écrire
Noir sur blanc
Mon amour, la volupté, le désir
Que je n'éprouve qu'à un homme
Mais je ne me sens pas légitime
Et je hais tous les autres
Ma vie aurait un tout autre sens
Si c'était lui qui m'avait prise
Et pas un autre
Pas l'autre enfoiré
Mais lui
Juste lui
Si seulement je n'avais vu de près que lui
Je suis sûre que mon corps et mon âme
Auraient demeuré immaculés
Quoiqu'un nom dans la peau peut-être
Un sourire flottant sur mes lèvres
Des idées noires jamais connues
Juste lui.
Après l'enfer
Je goûte au paradis.
On n'effacera jamais ce qu'ils ont fait
Tout ce qu'ils m'ont pris
Jamais ils ne me rendront
Ce que j'aurais voulu lui offrir sur un lit de roses
Dont j'aurais enlevé les épines
Parce que ce drôle d'homme
A fait le tour de mon cœur épineux
Et entre ses mains désormais reposent
Mon amour tout entier
Mon corps en coton
Mon âme de souillon.
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sh0esuke · 10 months
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" A Hero In Disguise "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Moonknight
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Une voyageuse de la nuit s'est faite kidnappée, il est donc du devoir du poing de Konshu de s'en aller à sa rescousse. Mais ce n'est peut-être pas l'unique raison...
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : kidnapping, violence
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad or AO3, my accounts are in my bio, these are the ONLY ONES i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad ou AO3, j'ai des liens dans ma bio, ce sont mes SEULS comptes.
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Je sentais quatre choses. Elles étaient très distinctes.
Premièrement, la chaise sur laquelle j'étais posée, le dossier était dur, j'avais du mal à ne pas avoir la nuque endoloris, ainsi assise, les pieds grinçaient dès que je faisais le moindre mouvement. Le bois devait être vieux, peu entretenu. La chaise était dans un état pitoyable, sûrement abandonnée depuis longtemps ou trouvée dans une décharge.
En second, c'était mes mains.
Elles étaient dans mon dos, collées contre la chaise, une longue corde les reliant. Mes poignets me brûlaient. Le morceau de corde était finement serré. Le nœud était malveillant : à chaque fois que je me risquais à me tortiller ⸺encore une fois parce que le dossier de la chaise m'était insupportable⸺ le cordage se resserrait et m'ôtait la capacité de respirer. Des micro fils titillaient ma peau, la corde elle aussi ne semblait pas en bon état. Elle grinçait.
Troisièmement, c'était cette odeur putride.
Elle m'entourait, me donnait des hauts le cœur, à base de poisson pourris et de merde ⸺littéralement, de la véritable merde⸺, ça m'empêchait autant de respirer que la corde enroulée autour de mes poignets. Torture aurait été le mot adéquat pour qualifier la situation. Aucun être humain ⸺certainement pas de ma trempe⸺ méritait un tel traitement.
Finalement, la dernière chose que je sentais, était le morceau de tissu qui masquait ma vue. Il n'était pas aussi épais que ça. Je voyais un peu à travers, je remarquais notamment la lampe au plafond, ses rayons me donnaient une petite idée d'où je me trouvais. Une pièce.
Je ne me sentais ni en extérieur, ni trop profondément en terre. Des voitures roulaient dehors, mais l'endroit était suffisamment clos pour qu'aucun brin d'air ne me touche. Tâter le sol me permit de sentir le béton le constituant. Ça sonnait creux. Le bruit résonna dans les quatre coins de la pièce, cela me certifiait que l'endroit était vide.
« Il y a quelqu'un ? » me risquai-je à demander, hésitante.
Ça avait été plus fort que moi. L'impression d'avoir une paire d'yeux rivée sur mes épaules me démangeait, je me devais d'y remédier. Je tournai la tête. Me fiant à mon nez, j'osai renifler. Puis, je tendis l'oreille.
Un vile relent de transpiration m'arracha une plainte. Mon visage se froissa et ma gorge s'ouvrit. Jamais de ma vie, je n'avais encontré une odeur aussi dégueulasse.
« Enfin réveillée ? »
Un souffle chaud s'échoua sur ma nuque, je sursautai en réponse et m'empressai de bouger. Je m'écartai autant que possible.
« Ne vous approchez pas ! »
Ma menace ne semblaient pas l'avoir effrayé ⸺il n'avait pas reculé⸺ il déposa ses mains sur mes bras, proche de mes épaules. Je les sentais chaudes et collantes, des mains rugueuses, des mains d'homme.
« C'est qu'on a eu du mal à te chopper, trésor. »
Sa voix était cassée, elle trahissait sa fatigue. J'aurais eu pitié de lui, si il n'y avait pas eu cet éclat malsain dans le ton de sa phrase, ni utilisé ce fichu surnom de merde.
« On a dû attendre que ce fils de chien d'héros baisse sa garde et te laisse toute seule. »
Je me figeai lorsqu'il fit référence à monsieur Knight. Son aveux me rendit fébrile, horrifiée à la simple pensée que, qui qu'ils soient, ils aient des connaissances dépassant celles du grand publique. Depuis combien de temps avaient-ils leurs yeux braqués sur moi ? Depuis quand attendaient-il leur chance ?
« Et puis il y a ton père, aussi. » rit-il. « Le détective Flint, complètement obsédée par sa gamine. »
Un de ses doigts tapota ma joue. Son toucher me répugna. Je me jetai presque dessus, me hâtant de le mordre, toutefois, il le retira de justesse, me laissant bêtement déchiqueter l'air.
« C'était un timing serré. »
L'homme retira ses mains de mon corps, je l'entendis marcher autour de moi. C'était lui, il était le responsable de cette vile odeur qui me donnait la nausée. Il puait la sueur et la viande avariée, un mélange maléfique qui faisait tourner ma tête.
« Entre Moonknight et un détective affûté, il fallait agir vite et surtout, ne pas laisser de trace. Il paraît que l'autre enflure voit des choses que les humains sont incapables de remarquer. T'y crois ça ? Quel taré. »
Je serrai les poings.
« Taisez-vous. » le coupai-je.
« Quoi, tu vas m'en empêcher ? »
« Je vous interdis de cracher sur cet homme, c'est un héros ! Vous devriez prendre vos jambes à vos cous, car il va venir ! » je m'écriai. « Et lorsqu'il sera arrivé, il sera trop tard pour demander pardon. Même implorer les Dieux ne vous sauvera pas. »
« Tu es croyante, tien ? »
« Il n'est pas question de croire. »
Il s'était stoppé sur ma droite. Par dessus mon épaule, son hésitation se fit omniprésente. Elle flottait tel un nuage de toxines.
« Il est le châtiment divin, vous devriez le savoir depuis tout ce temps. Le Chevalier de la lune. »
Il se tordit de rire avec arrogance.
« Mais bien sûr. »
Un frémissement parcourut mon dos. Tandis que mes propos affirmaient des faits irréfutables et une volonté de fer, au sein de mon cœur, un sentiment de peur effroyable me terrifia. Le vide dans mon estomac me mit mal à l'aise. Car j'avais beau m'étaler et menacer cet homme, je n'avais toujours pas la moindre idée d'où je me trouvais. J'étais retenue contre mon gré par des criminels ⸺sûrement en voulaient-ils à mon père, après toutes ces années passées à servir le gouvernement, il n'était pas surprenant de voir qu'il se fasse des ennemis⸺ et j'étais dans l'incapacité de m'en sortir seule. Je n'étais qu'une citoyenne, pas un surhomme.
J'étais familière avec l'idée que me débattre ne servirait à rien. Je n'avais pas la capacité physique et mentale pour m'échapper, l'unique chose sur laquelle je pouvais me concentrer en cet instant était les tremblements provoqués par mon sentiment d'horreur.
« Lorsqu'on te tuera, » reprit l'homme. « parce que, ouais, ma jolie, on va te buter. »
Il était réapparu devant moi.
« Je vais me faire un plaisir de le faire sous ses yeux. »
« Mon père vous en empêcher- »
« Tu sais bien que je ne parlais pas de lui. »
Évidement.
« Ça fait des mois qu'on vous observe, on sait qu'il passe régulièrement dans ton appartement de merde, juste pour s'assurer que rien ne t'es arrivé. »
Non, non.. Mon souffle se fit erratique. Je paniquais. Ces révélations me rendirent toute fébrile car elles confirmaient que j'avais bel et bien été sous surveillance depuis tout ce temps. Monsieur Moonknight m'avait répété qu'être proche de lui n'était qu'un mélange de mésaventures, avec un surplus de mort. Il avait été maudit par les Dieux. Malgré tout, j'avais pressé la chose, j'avais affirmé que nous voir ne signifiait rien. Visiblement, j'avais eu tort. Et c'était ainsi que je l'apprenais.
Je ne voulais pas mourir.
Mon heure n'était pas venue !
« Au début, j'étais surpris, il a pas l'habitude de laisser des traces derrière lui. »
Un métal froid posé contre ma tempe me sortit de mes songes. L'homme était plus proche. Il avait... Je n'arrivais pas à savoir ce que c'était, mais un couteau n'était certainement pas la réponse. Le morceau était trop épais.
« Mais au final, on a tous compris. »
Je poussai une plainte, le sentant enfoncer le canon de l'arme dans mon crâne.
« L'amour, hein ? » cracha-t-il. « Ça en fait faire des conneries. Même pour le plus crétin des héros. »
Il descendit le pistolet contre ma gorge, il le plaqua contre ma jugulaire, là où je la sentis vivement palpiter. Elle s'affola avec ardeur. Il était sur le point de tirer. Je le comprenais, c'était clair comme de l'eau de roche, il cherchait la force en lui de réprimer ce besoin bestial, mais me voir aussi esseulée et faible devait lui plaire. Il voulait appuyer sur la détente, voir ce que ça faisait de tuer quelqu'un. Sûrement ne l'avait-il jamais fait.
« T'en fais pas, ton heure- »
L'homme se fit coupé par un énorme bruit de casse. Cela s'était produit au fond de la pièce, j'entendis des blanches de bois se briser et tomber au sol. Immédiatement, l'atmosphère se solidifia. Elle s'alourdit.
« Toi... »
Je criai, sentant l'homme étrangler ma nuque contre son bras, il me plaqua contre la surface de son torse, forçant ainsi son odeur putride à entrer plus intensément en contact avec mes narines. Ma langue s'extirpa de mes lèvres, j'étais à deux doigts de régurgiter mon déjeuner. J'avais beau me débattre, taper des pieds ou faire gigoter mes poignets meurtris, cela ne servit à rien.
« Bouge pas, l'enflure. » aboya l'homme. « On sait tous les deux ici que tu tiens à ta chérie, ça serait dommage qu'il lui arrive quelque chose, n'est-ce pas ? »
« Je suis le protecteur des voyageurs de nuit. »
« Avance pas, je te dis ! Enculé ! »
Le bruit de pas persistait. C'était lui, c'était monsieur Moonknight, j'aurais reconnu cette voix au ton indifférent entre mille.
« Tu as touché à quelqu'un qui compte à mes yeux, j'espère que tu es prêt à en payer le prix. »
Le métal du canon força son chemin dans ma bouche. Un gémissement aiguë me quitta. Je m'étouffais contre le pistolet, je manquais rapidement d'air, affolée. Lui, continua d'entrer en moi. Il s'arrêta pile au bon moment. J'avais été à ça de vomir. Tout de même, il était posé profondément dans ma bouche, il touchait mon gland, se frottait contre mes murs ⸺ce qui laisserait sans surprise des marques.
« Tu veux qu'elle crève, c'est ça !? Tu tiens si peu à ta copine, le protecteur de mon cul !? »
Qu'il parte, qu'il se recule, bon sang !, qu'on l'écarte de moi. Son odeur corporelle et sa peau si sale, ce mélange me rendait hystérique. J'encrai mes talons aiguilles dans le sol et gigotai. Je me tortillai dans tous les sens. Qu'il sorte son fichu pistolet de ma bouche !
« Arrête de bouger, salope ! »
« MH-MHHH ! »
« Je t'avais prévenu. »
Un fin bruit dans l'air fila jusqu'à moi, il frôla de justesse mon oreille, en guise de sifflement, et, la seconde suivante, je sentis mon kidnappeur tomber au sol. Sa prise sur son arme disparu, je la recrachai violemment. Avec ma force restante, j'avais repoussé le canon de mes lèvres.
« Ne viens pas te plaindre après. »
Un instant de plus passé, mes liens furent défaits. Tandis que j'apportai de manière maladroite mes poignets à mes cuisses, dans le but de masser les parties heurtées, l'on toucha à mon bandeau. De fins doigts touchaient ma chevelure.
« Vous êtes venus. »
Je le pensais derrière moi, occupé à me rendre mon sens le plus primordial, cependant, lorsque je rouvris mes yeux, quelle ne fut pas ma surprise de voir monsieur Moonknight droit devant moi. Son visage masqué n'était qu'à quelques centimètres du mien, ses yeux blancs rivés dans les miens. À travers le tissu de son couvre-chef, sa respiration me parvenait.
« J'en étais persuadée. »
« C'est la première et dernière fois. »
À peine eus-je le temps de l'admirer qu'il se redressa et s'en alla, cela ne me prit point de court, il avait cette fâcheuse habitude de disparaître, aussi rapidement qu'il était arrivé, avec les mois, je m'y étais faite.
Je me propulsai hors de ma chaise ⸺oubliant au passage de la regarder afin de m'assurer qu'elle avait l'air aussi terrible qu'elle l'était lorsque j'avais été assise dessus⸺. Je pressai le pas en direction du héros masqué. Ignorant la hauteur de mes talons aiguilles, et de ma tenue peu adaptée pour les footings, je fis tout ce qui fut en mon pouvoir pour le rattraper. Cela n'était pas aussi difficile que je l'imaginais.
Monsieur Moonknight n'était pas vraiment un homme qui se fondait dans le décors, c'était à croire qu'il voulait qu'on le remarque. Habillé d'un blanc traditionnel. Il le faisait volontairement, quel être curieux...
« Attendez, vous ne pouvez pas partir comme ça ! »
Mes doigts se saisirent de son poignet.
Autour de nous, n'était que pénombre et désespoir. Je ne parvenais pas encore à savoir où nous nous trouvions, tout ce que je savais était que c'était un vieux bâtiment. Il était poussiéreux, les vitres étaient barricadées et même le sol surplombé d'une fine couche de gris. Les seules choses qui faisaient taches étaient l'une des vitres entièrement explosée sur le même étage, et Moonknight qui, grâce à la fenêtre, était joliment éclairé par les rayons lunaires. Tandis qu'il fit volte-face dans ma direction, il scintilla encore un peu plus. Je savais ce fait scientifique et explicable, j'étais tout de même incapable de m'en remettre, aveuglée par son immensité. Il me fit à présent face. Et j'en perdis mes mots.
C'était que nous étions jolis ainsi.
Il devait penser pareil.
« Merci. »
Je me saisis d'une de ses mains.
« Merci de m'avoir sauvée. Je n'ai pas douté un seul instant que vous- »
Elle reposait entre les miennes.
« Assez. »
Il tourna le dos.
« Non, ne partez pas ! »
Je me jetai sur son bras, le pressant vigoureusement contre ma poitrine et entremêlant mes doigts aux siens. Fait prisonnier, le héros fut contraint de me regarder à nouveau. Je le sentais frustré. Enragé même. Cependant, cela ne m'effraya point, ce soir, j'avais connu pire. Moonknight n'était pas le type d'homme à me faire peur, je m'en fichais éperdument qu'il soit un meurtrier, ça m'était égal que, à travers cet étage et ceux restants, reposent une panoplie de cadavres, ses victimes. Cela me rassurait plus qu'autre chose, car cela me confirmait qu'il n'était pas un héros qui remettait les choses au lendemain, qui avait trop peur de sauter le pas afin de sauver ceux le méritant réellement.
« Monsieur Knight. »
Je battis vigoureusement des cils.
« Vous êtes mes sauveurs. Vous tous. »
La fine pression qu'il exerça sur ma main me prouva que j'eus bien parlé. Je m'étais exprimée avec le cœur, le même qui avait chaviré pour ce dangereux homme camouflé de blanc. Ce même homme qui m'avait sauvé la vie.
Je nécessitais son approbation. Qu'il m'adore autant que je l'adorais, qu'il m'aime autant que je l'aimais.
« Je suis le protecteur des voyages de nuit, c'est mon travail. Je n'ai pas ma place avec- »
« S'il vous plaît. »
Monsieur Knight avait toujours été vague sur qui il était réellement. J'étais.. J'étais familière avec cette histoire de cinq personnalités ? À un certain point. Celles humaines, celles divines ⸺je ne savais jamais vraiment à qui je m'adressais lorsque nous nous parlions, j'avais donc pris cette habitude de m'adresser à tous ceux présents dans sa tête, car, qu'ils le veuillent ou non, je les aimais tous⸺, j'avais l'audace de me vanter. Monsieur Moonknight et moi partagions bien des choses. Des secrets, des choses dont nous avions décidé d'un commun d'accord d'oublier et bien d'autres.
« Vous venez de me sauver la vie, vous ne pouvez pas partir ainsi. » le suppliai-je, la voix fébrile.
J'avais froid aussi, ma peau était recouverte par de la chair de poule et j'étais toute tremblante, ça m'était insupportable. Je me focalisais sur mon contact physique avec le super-héros, ma main plaquée sur son poignet. Je m'accrochais à lui. Malgré tout, je ne pus empêcher mon corps de trembler.
« Vous êtes fantastiques. »
J'étais émerveillée par sa grandeur. Un homme si fort et brave était dressé devant moi, malgré ses antécédents et son casier judiciaire. Malgré ce que les gens disaient sur lui. Moi, je ne voyais en lui que pureté et force. Je fus incapable de détourner mon regard de son visage, le besoin de retirer son masque, de plonger mon regard dans le sien me démangea grandement, j'étais titillée rien qu'à l'idée de connaître la couleur de ses yeux. Ça serait trahir sa confiance, je m'y étais résignée et me retins donc de lui manquer autant de respect. Je ne fis que l'observer, penchée contre lui et toute tremblante, j'eus passé une poignée de secondes dans cette position, sans l'entendre parler ni sans le sentir se reculer de moi.
« Tu m'admires. » constata le héros. « Pour quelle raison ? »
Les battements de mon cœur se faisaient rapides, sa question m'avait prise par surprise.
« Moi ? »
Il ne répondit pas, me laissant le temps de réfléchir.
« Vous êtes juste... Vous êtes bons. »
Monsieur Moonknight posa son autre main sur mon épaule, le contact de son gant chaud contre ma peau glacée me força à frémir. Il sembla le remarquer puisque, sans attendre, il caressa ma peau dans de doux gestes, telle l'aiguille d'une pendule.
« Vous savez punir ceux qui le méritent, pas comme ces héros ridicules qui laissent vivre de véritables abominations. Vous ajustez la punition en fonction du crime, je trouve ça épatant. »
« Tu n'es pas effrayée ? » il me demanda ⸺il me donna plutôt l'impression de faire une observation.
Je secouai la tête.
« Non. »
Ma main libre se déposa sur son torse.
« Je vous l'ai dit. Vous êtes bons, je vous admire. Je vous aime. »
« C'est impossible. »
« Pourquoi ça ? » m'étonnai-je, intriguée. « Qui ne tomberait pas amoureuse d'un héros aussi brave et juste que vous ? »
« Foutaises. »
Il se détacha violemment de moi, se dirigea vers les escaliers. Mon cœur se serra.
« Je sais ce que vous avez fait. »
Sa main se déposait sur la rampe, il posait son pied sur la première marche, prêt à descendre la deuxième.
« Les Avengers, je veux dire. »
Il s'arrêta.
« Je sais que vous avez mis le monde en danger, et je sais que vous avez tué des gens. » déclarai-je. « C'est les deux choses qui remontent lorsqu'on parle du chevalier de la nuit. Ça, et vos petits problèmes. »
Monsieur Moonknight releva la tête.
« Mais ai-je l'air de m'en préoccuper ? »
Je trottinais jusqu'à lui, ignorant que je portais des talons aiguilles. Ils s'écrasaient contre le parquet poussiéreux, ils le faisaient grincer et bouger de manière angoissante, à croire qu'une seconde de plus passée dessus, l'étage s'effondrerait. Je courais avec mes bras relevés. J'étais pressée de le rejoindre, je désirais le faire changer d'avis. Il m'était impossible de rester sur une défaite.
Monsieur Moonknight me regardait arriver dans ma jolie robe de soie, elle dépassait mes genoux, ouverte en une fente sur ma cuisse. Elle bougeait au rythme de ma course. Mes poumons étaient écrasés par un corset ⸺il était en dessous de mes seins⸺ dont des fils entremêlés et noués au devant avaient été laissé, ainsi à choir. L'accessoire mettait ma poitrine en valeur, quelque chose déjà fait par ma robe en décolleté V, et des bretelles en guise de dernier recours afin qu'elle ne tombe pas. Le comble était que, tout comme le super-héros qui me faisait face, je n'étais habillée que de blanc, des pieds à la tête, en partant de mes chaussures, jusqu'à ma robe, mon corset et le petit bracelet autour de mon poignet. Notre esthétique était si similaire, nous étions comme les deux mêmes faces d'une pièce, faits pour être ensemble. Je n'étais pas le Yang de son Yin. Il n'y avait pas de eux et de moi, c'était nous.
« Je vous aime. »
Répéter cela me fit du bien.
C'était mettre du poids sur mes sentiments, y rajouter de la valeur.
« Je suis folle amoureuse de vous, peu importe ce que vous direz. Je m'en fiche que vous me repoussiez, je suis éperdument éprise de vous, mes sentiments ne s'en iront pas, je le refuse. »
Sachant que monsieur Moonknight avait déjà descendu une marche et que je portais des talons, je le surplombais largement une fois devant lui. Ça ne semblait pas l'importuner. Ou plutôt, il ne le montrait pas.
« Tu ne sais pas dans quoi tu t'embarques. »
« Je viens d'être enlevée, je pense avoir ma petite idée. »
J'apportai mes mains jusqu'à saisir son visage en coupe. Je l'attrapai. Cueillant son visage, je me permis de m'approcher.
« Ne me dites pas non. Pitié. »
Monsieur Moonknight attrapa mes poignets.
« Je ne peux pas dire oui pour autant. »
Je sentis mes entrailles se déchirer.
« Ne me repoussez pas. »
Désespérée, je revenais sur mes affirmations. "Je m'en fiche que vous me repoussiez" ? Connerie. J'étais incapable de passer à autre chose si il me faisait l'affront de me dire non. J'en mourrai.
« L'un d'entre-vous doit bien le vouloir, n'est-ce pas ? »
Je cherchai dans ses yeux fantomatiques une réponse. Je les regardai tour à tour, c'était si dur de savoir à quoi il pensait. Ce masque n'était pas le seul responsable, monsieur Moonknight était trop énigmatique comme personnage, l'aimer était similaire à mordre sa propre langue. C'était une affreuse erreur à laquelle il était impossible d'échapper. J'avais beau le regarder de haut, il était maître de la situation. Il me faisait chavirer. Je sombrais dans la folie. Pourquoi Diable ne voulait-il pas me répondre .
« N'est-ce pas ? » insistai-je.
Je compressai ses joues entre mes paumes.
« Nous le voulons tous. »
Je me figeais.
« Nous te désirons tous, pas une seule nuit ne s'écoule sans que le désir de te faire notre nous ronge. »
Monsieur Moonknight décrocha mes mains de lui, il instaurait une certaine distance entre nous afin de me préparer au pire.
« Mais j'ai un devoir envers Konshu. »
Non..
« J'ai une dette à rembourser, et avant que ça soit le cas, je ne serais pas apte à aimer qui que ce soit. Je ne peux pas te combler. »
Ma respiration était bloquée dans mes poumons, sa réponse venait de me broyer les intestins, ça m'en donnait la nausée.
« Qu'il s'agisse de Jake, de Marc, de Steven. » conta-t-il. « Aucun de nous ne peux t'offrir l'histoire d'amour que tu mérites. »
Ces noms m'étaient peu familiers, je ne m'en préoccupais pas.
« Mais je vous aime. »
« Et nous t'aimons en retour, tu devras te contenter de ça. »
Un sourire fleurissait sur mes lèvres. Ses mots me faisaient mal, néanmoins, apprendre que ce héros si noble partageait mes sentiments me flattait immensément. Mon cœur explosa de joie. J'en eus mal à la tête.
« Je serai la pour te venir en aide, lorsque minuit arrivera et qu'une autre vermine posera ses mains sur toi. Je le réduirai à néant. »
Il sépara ses mains des miennes pour poser les siennes sur mes épaules, il caressa ma peau nue. Encore une fois, le contact de ses gants sur mon épiderme était très agréable. Ça me rassurait. Il était proche de moi, j'étais immunisée contre les dangers du monde, ainsi dévoilée et entourée par son aura protectrice, j'étais invincible.
« Mais ces mains ne peuvent rien faire d'autre. »
Sa contradiction me fit déglutir.
« Elles ne peuvent t'aimer, elle sont dans l'incapacité de guérir, elles ne peuvent que punir. Elles sont tachées de sang, elles portent le poids de mes crimes. »
« Je les aime tout de même. »
« J'en suis conscient. »
Sur ce, monsieur Moonknight me lâcha.
« Contente toi de cette réponse. »
« Mais si j'en parlais à votre Dieu ? Pourrais-je changer les choses ? »
« Konshu ne marchande pas avec les mortels. »
Je grinçai des dents. Le super-héros se saisit d'un bâton accroché à sa cuisse et le brandit fièrement au dessus de sa tête. Du côté du rez-de-chaussée, j'entendis des voix s'élever, elles étaient nombreuses, paniquées. Monsieur Moonknight s'accrocha au plafond, son bâton s'était modifié et à l'aide de son gadget, venait de se propulser haut dans les airs.
« Drone quatre : récupération. Entre les coordonnées envoyées. Toit. »
Horrifiée, je tendis la main.
« Non, ne partez pas ! »
Monsieur Moonknight se noyait dans la pénombre, malgré sa tenue composée d'un blanc éclatant, il n'eut aucun mal à disparaître dans l'obscurité et à devenir invisible. Cela m'effraya grandement car, après nos révélations, j'avais peur que cela change quelque chose entre nous. Nos rencontres, nos discussions, nos confessions.. Tout cela faisait partie de mon quotidien. À travers ces interactions, je conservais ma santé mentale. Et si il prenait peur et me fuyait ?
« Par ici. Je l'aperçois ! »
Mes jambes me lâchèrent : je m'effondrais au sol, ma main pressée contre la rambarde.
Pur chaos.
L'on arrêtait mes kidnappeurs. Dans tous les sens, étage un, trois, six, sept, dernier, second. J'ouïs une horde de policiers menotter ces vils criminels. Les derniers parvinrent à mon étage ⸺le dernier⸺ quelques minutes plus tard, extrêmement essoufflés que c'en fut embarrassant. Je ne les regardais pas. Je ne relevais pas la tête. Où regardai-je ? Là était une intéressante question. Je n'en avais pas la réponse.
Pas même lorsque je sentis les mains aimantes de mon père me saisir et me secouer, je refusais de croiser son regard.
« Mon ange, tu vas bien ?!»
Mes poignets me faisaient un mal de chien. Monsieur Moonknight les avait agrippé sans considération, la forme des cordes qui avait précédemment été utilisée pour me retenir avait marqué ma chair. Voilà qui était embarrassant. Je n'avais plus froid à présent. Une veste était posée sur mes épaules, l'odeur était familière.
« Chérie, tu m'entends ? »
« Papa ? »
Mon père avait toujours sa veste sur ses épaules, ça n'était pas la sienne.
« Moonknight m'a sauvée, papa. »
Sa main cueillit ma joue.
« Je sais. »
Il embrassa mon front, il me chatouillait au passage avec sa moustache toute ébouriffée. Autour de nous, la vague de policiers s'activait, elle nettoyait les pièces, forçaient les vermines à dévaler les marches en direction de l'extérieur, et surtout, elle nous laissait tranquille. Je ne sentais que la présence de deux hommes, je présumais qu'ils me gardaient en sécurité.
« Tu es au courant ? »
Mon père réajustait affectueusement la position de la veste sur mes épaules.
« Qui crois-tu que j'ai appelé lorsque tu as disparu ? » marmonna-t-il. « Je savais qu'il te retrouverait. »
Mon cœur s'emballa.
« Il était là. »
C'était la sienne, c'était sa veste. Dans le désespoir du moment, trop heurtée pour m'en rendre compte, je ne l'avais pas senti ni vu déposer sa veste sur mes épaules, mais cela expliquait pourquoi son odeur m'était aussi familière. C'était la sienne.
« Je sais, mon ange. » répondit mon père. « Tu es prête à te lever ? Est-ce que tu peux marcher ? »
« Je.. Je pense. »
Mon père me présenta sa main. Je la saisis.
« Allons-y dans ce cas. »
Le sourire qu'il m'offrit me réconforta. Sans une once de regret, je posai ma main dans celle de mon père, je m'aidai en prenant appui sur lui afin de me relever sur mes talons aiguilles. Il me guida à travers les marches d'escaliers. Elles étaient interminables. Je les dévalais avec soin, le corps fragilisé et l'esprit épuisé. L'obscurité n'aidait pas. C'était à peine si je voyais où je posais le pied. Ma soirée diabolique se conclut ainsi sur cette note.
Abandonnée par l'homme de mes rêves, retrouvée par la police, j'avais frôlé et échappé à la mort pour la première fois de ma vie. Sans savoir que ça ne serait pas la dernière.
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lilias42 · 11 months
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Deux reines opposées : Héléna Alexane Charon et Anselma Von Arundel dit Patricia Arnim
Deux nouvelles têtes qui ont un visage ! Héléna et Patricia sont là ! A la base, je voulais les faire sur les modèles des dames comme sur une carte à jouer avec Patricia qui est la dame de coeur et Héléna la dame de pique mais, j'avais que des feuilles A4 alors, ça aurait été compliqué de faire tous les détails et ça ne rendait pas bien dans ma tête alors, je suis partie sur un dos à dos.
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(je les ai dessiné sur deux pages différentes alors, c'est pour ça que la qualité de lumière est différente, surtout que bon, vu la chaleur qui fait, les fenêtres sont bien verrouillées pour ne pas la laisser entrer... et on voit aussi Patricia par transparence sous Héléna, le papier est fin...)
Pour plus de détail et mieux les voir toutes les deux :
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Dans mon histoire, elles se ressemblent beaucoup toutes les deux de traits, et avec mon trait qui fait tous les visages identiques, c'est le cas ici aussi avec leurs yeux dans le même bleu et de même forme, et aussi avec leurs cheveux dans tous les sens et épais mais pour le reste, j'ai vraiment essayé de les faire les plus opposées possibles, et vu que je me suis bien amusé avec la symbolique, petite explication !
Héléna est toute en bleu pour marquer qu'elle est faerghienne, bien sûr, mais aussi la reine et qu'elle se dévoue à son pays. Même si ses manches sont légèrement bouffantes, elles restent assez près du corps et pratique, épousant plus la forme de ses avant-bras qui laisse voir sa musculature. La dame est une Charon, elle sait se battre. Elle n'a d'ailleurs en bijou qu'un collier qui a la forme de l'emblème de Blaiddyd autour de son cou et une simple couronne assez légère pour marquer son statut de reine régnante.
Elle tient une épée dans la main où il est écrit sa devise "Por regnum per Lex", "Pour le Royaume par la Loi" (normalement, si j'ai pas fait de faute de latin) et avec l'emblème de sa famille car, c'est le glaive de la justice, sa famille étant de la très haute noblesse, mais surtout une famille de juristes et d'homme de loi, elle-même connaissant parfaitement la loi et pouvant rendre la justice comme juge ou défendre les innocents comme avocate. La main qui tient son épée est protégée par un gantelet pour rappeler qu'elle se bat à main nue et elle a des ongles assez courts car, elle les use à l'entrainement et que c'est plus pratique pour tenir une plume. Elle a également ses longs cheveux attachés en tresse pour éviter qu'elle ne la gêne, même s'ils s'échappent un peu (Dimitri et elle ont tous les deux des cheveux assez rebelles qui partent dans tous les sens). De base, elle devait avoir la peau blanche mais, étant donné qu'elle est une Charon et qu'elle s'entraine à l'extérieur, je l'ai colorié pour lui donner une peau bronzée.
Elle est également enceinte de Dimitri ici, qu'elle protège en posant sa main sur son ventre, et elle regarde droit devant elle sans se détourner et imperturbable. J'ai essayer de faire en sorte qu'elle ait l'air de regarder vers l'avenir sans faiblir, autant pour son Royaume que pour son enfant à naitre.
Enfin, il y a une fougère avec une bougie au premier plan. La fougère, c'est parce que dans le langage des fleurs, cela signifie "confiance et sincérité", ce qui lui correspond très bien, surtout dans sa relation avec les autres et dans ce qu'elle renvoie (Dimitri est vraiment le fils de sa mère). Au début, il devait aussi avoir une fleur de digitale devant elle car, ça signifie "ardeur, travail" et que là aussi, ça colle bien à son histoire, surtout que c'est comme la digitale qui est surtout une fleur toxique malgré ses vertus médicinales, c'est son travail et son épuisement de toujours balayer derrière Lambert qui finit par la tuer. Elle n'apparait pas au final car, ça aurait déséquilibrer tout en rajoutant une pauvre fleur mal dessinée sur le côté. La bougie, c'est également une référence à Lambert qui la compare à une bougie qui éclaire son chemin.
Côté Patricia, c'est totalement l'inverse ! Même si ça rend assez marron, c'est normal du rouge Bordeaux plus ou moins clair et sombre qu'elle porte pour rappeler son lien avec l'Empire. Ses manches sont tellement bouffantes qu'elles sont assez gênantes pour travailler / se mouvoir et contrairement à Héléna, elle porte beaucoup de bijoux, que ce soit ses colliers avec des rubis, ses bracelets ses bagues (même si elle n'en a aucune sur l'annulaire), sa ceinture de plaque en métal dorée ou sa pomme de senteur à sa taille. D'ailleurs, j'ai essayé de faire ressembler sa pomme de senteur à un emblème de Seiros stylisé pour rappeler qu'à la base, elle est mariée à Ionius et qu'elle est la mère d'Edelgard mais bon, c'est pas flagrant... au moins, ça ressemble à une fleur comme pour CF...
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Elle, elle tient des fleurs de tubéreuses qui signifient "volupté, liaisons dangereuses" à cause de son histoire avec Lambert qui va mettre tout le Royaume en danger car, le roi est tombé amoureux d'elle et qu'il va faire passer les sentiments et la sécurité de Patricia avant tout son Royaume et ses habitants (notamment en l'épousant et en l'écoutant aux pires moments).
Patricia est à moitié tourné vers l'arrière pour faire comme si elle regardait Héléna en rongeant son frein de jalousie avec son visage à moitié dans l'ombre. Elle ne supporte pas cette femme à qui elle ressemble en apparence mais pas du tout en caractère, même si elle ne l'a jamais connu, et que tout le monde chante ses louanges après sa mort pour être une reine formidable, ce qui provoque des crises de jalousie de sa part.
Elle a une peau très pale et des ongles plus longs qu'Héléna (au point qu'elle ne peut pas fermer le poing sans se piquer, d'où le fait qu'elle ne serre pas son poing gauche) pour souligner qu'elle travaille moins qu'elle, ne s'entraine pas et pour rappeler que techniquement, elle vit en recluse donc, elle ne doit pas souvent sortir dehors en plein soleil pour ne pas se faire trop voir.
Enfin, au premier plan, c'est des fleurs de cigüe, soit une des plantes les plus toxiques de l'hémisphère nord (c'est comme la digitale en pire, n'en touchez jamais). Dans le langage des fleurs, elle est tout aussi sympathique car, elle signifie "perfidie, poison, trahison", ce qui colle bien à son histoire vu qu'elle est très active dans la Tragédie de Duscur de mon côté. Pour les flammes, c'est aussi à cause des comparaison de Lambert : il compare plus sa relation avec Patricia à un feu de forêt, très passionnelle mais, qui est aussi imprévisible et très destructrice alors, j'ai essayé de le représenter avec des flammes qui brûle la page où elle est dessinée, vu que son côté destructeur va aussi finir par la tuer à Duscur quand elle deviendra inutile aux agarthans et en découvrant que son frère s'est fait remplacé par Thalès.
Voilà ! Désolé pour les pavés mais, j'avais mis pas mal d'idée de symbole dedans alors, j'avais envie de tout expliquer ! J'espère en tout cas qu'elles vous plaisent toutes les deux !
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kocch · 1 year
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My byler brainrot mind: oh look, it's will and mike 💞
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(originally from the graphic novel "Peau d'homme/a man's skin" by Hubert and Zanzim)
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nyxrevengers · 1 year
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• Tu romps avec lui •
Part 1 Haitani Brothers
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Mention : Pleure - Angoisse - Crise - Separation
Personnage : Rindou - Ran
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Rindou :
Faisant des tours entier dans le salon te mordant les doigts tu était entrain de réfléchir à ta relation actuelle avec Rindou. Ta famille a réussi à faire quelques recherche sur lui.
Ta famille te mes une énorme pression sur les épaules afin de le larguer et de repartir vers eux. Tu n'avais pas le choix, pour toi la famille reste la famille.
La porte d'entrée s'ouvra laissant apparaitre ton copain et son frère derrière lui, les 2 te remarque stresser.
Rindou ne perd pas de temps pour s'approcher de toi, Ran lui monte dans sa chambre avec le même regard blaser que d'habitude.
"Bébé ça va pas ?" dit-il touchant ta joue.
Tu t'éloigne de lui retirant son contact sur ta peau. Il te regarde avec de l'incompréhension dans les yeux. Tu devais lui dire alors tu ouvre la bouche une bonne fois pour toute.
"Je veux qu'on rompe." Dis-tu commençant à prendre ton sac de cours pour allée vers la porte d'entrée.
Il ce lève du canapé pour te prendre sauvagement le bras pour te tirer vers lui. Contre sa poitrine tu senti des gouttes tomber sur le haut de ta tête comprenant qu'il pleurais.
"Je ne veux pas... de ça" dit-il entre ses pleures.
Tu essaye de le repousser afin que la rupture ne sois pas plus difficile qu'elle ne les déjà.
"Rindou je... Ne peux pas, s'il te plait.." dis-tu tapant sur sa poitrine les larmes au yeux.
Il prend soudainement ton visage entre ses mains pour t'embrasser de force, tu fond entre ses lèvres humide suite au larmes glissant dessus. Tu recula jusqu'à toucher la porte derrière toi.
Ses baisées mouiller descendent jusqu'à ton cou le mordant furieusement te surprenant, tu ferma les yeux de douleurs.
"Aie ! Rindou tu fais mal.. Stop" dis-tu dans la douleur.
C'est la première fois qu'il ce comportait de cette manière envers toi, d'une manière agressive... Des larmes de peur viennent ce réfugié dans le creux de t'es yeux.
Tu arriva à le repousser en arrière, tu t'écroula contre la porte mettant t'es bras en croix devant ton visage par réflexe faisant réalisé à Rindou ce qu'il venais de te faire.
"Bé-Bébe... Je.. je suis désolé..! Pardonne moi je t'en pris.." dit-il s'accroupissant devant toi.
Tu le savais qu'il avais réagis excessivement à cause de ta décision. Tu te relève prenant ton sac le laissant là au sol.
"Ma famille sais maintenant qui tu es... Il me mettent la pression pour te larguer et revenir... Je-... Je ne peux pas me permettre de me mettre ma famille à dos Rin, je suis désolé." dis-tu les larmes glissant sur t'es joues.
"S'il te plait.. Me fais pas ça Y/N..." dit-il attrapant ton poignet avec une fine pression a peine
Tu te retourne prenant délicatement son visage entre t'es doigts embrassant son front tendrement une dernière fois avant de retourner auprès de ta famille.
"Je t'aimerais toujours, sache le" dis-tu avant de partir.
Après avoir fermé la porte tu pouvais entendre les sanglots déchirant de Rindou, tu voulais vraiment revenir vers lui et le serrer dans t'es bras. Mais tu ne pouvais pas... Tu souhaitais le protéger de ta famille, et c'est ce que tu compte faire.
Parce que tu l'aime.
Ran :
Dans la rue marchant avec 2 sac en plastique remplis de course la nuit déjà tomber, tu respiras l'air frais de la soirée.
Lorsque que un groupe d'homme avec des vestes similaire entres-elles. Tu compris malheureusement très vite qu'ils faisaient partie d'un gang.
Sans chercher plus loin tu essaya de contourné le groupe, cela étant dit, eux ne voulais pas te laisser tranquille t'appelant, te sifflant essayant d'avoir ton attention.
Ton cœur bat super fort tu hésita pas à prendre ton téléphone pendant qu'il était encore temps pour appeler ton petit ami.
"Ran... S'il te plait aide moi..." dis-tu la voix tremblante avec les appels des garçons derrière toi, tout ceci avais suffit à Ran prenant ta position pour débarqué.
"Coupe pas l'appel" dit-il avec une voix inquiète afin d'entendre tout en qu'a de problème le temps qu'il arrive.
Les hommes s'approchaient de toi a grande vitesse l'un d'eux prend la parole ce plaçant devant toi prenant ton menton entre ses doigts sale.
"Tien, je crois qu'on a trouver ça meuf" dit l'homme avec une heleine puant la clope.
"Ouais, elle est sacrément bonne !" Lance un autre homme ce plaçant derrière moi, sentant sa main remontant sur ta fesse. Des larmes ce loge dans tes yeux, ta gorge nouée tu n'arrivais à rien dire, ni réagir.
Cette sensation était la pire sur terre.. Des attouchement ce font plus insistantes sur ton corps paralysé de peur. Tu prias en boucle dans ta tête pour que Ran arrive le plus vite possible.
"Alors par ou commen- ARGH !" Cria l'homme finissant au sol sanglant.
Tu regarda vers la perosnne qui venais d'infliger la blessure, c'est lui...Ran !
Ses yeux emplis de haine ses points sanglant après le choc, les autres hommes finissent à terre à leurs tour. Tu vis Ran frappant l'homme qui t'avais toucher sans retenu comme un fou, son expression montrait clairement qu'il souhaitait sa mort.
Tu cours vers lui arrêtant ce qu'il faisais, il tourne légèrement la tête vers toi, te voyant en larmes et tremblante encore sous le choc
Vous éloignant de la scène sanglante il te prend soudainement dans ses bras te rassurant, s'excusant pour tout ça.
"Je suis tellement désolé princesse." dit-il caressant ta tête jouant avec quelques mèches au passage.
Tu ne savais plus quoi pensé... Ce n'était pas la première fois que cela arrivais ce genre de situation et cette fois ci c'était de trop. Tu ne pouvais même plus sortir sans te faire accoster par des personne d'autres gang ou insulter par ses fan-girl.
"Ran, j'en peux plus..." dis-tu coller à ça poitrine.
Il ce recula te regardant enlevant t'es larmes avec son pouce.
"Comment ça Y/N ? Que veux tu dire ?" dit-il inquiet par t'es mots.
Tu prends une grande inspiration avant de prendre la parole, cette décision allais vous détruire tout les deux et tu le savais. Mais tu avais pas envie de vivre dangereusement, tu ne voulais pas non plus qu'il ce mette en danger pour toi. Pour toi cette décision était la meilleure pour vous deux.
"Séparons-nous" dis-tu.
Ran reste la assimilant t'es mots, ses yeux transperçant les tiens. Ses mains redescendent vers t'es épaules les serrant fermement.
"Quoi ? Qu'est ce que... Tu raconte quoi là ?" dit-il ne comprenant pas ta décision.
"Je ne veux pas de ça...Non.." dit-il souriant bêtement
"Je suis désolé.. Mais" dis-tu avant que Ran t'enlace subitement.
Sa pression ce ressert autour de toi t'empêchant presque de respiré.
"NON ! Non... Ne m'abandonne pas !" dit-il sa tête dans ton cou.
Sa voix tremblai tout comme tout son corps. Une réaction comme ça venant de Ran était vraiment inattendu.
"Ran, je suis harceler en permanence, je ne peux plus." dis-tu retenant t'es larmes.
Tu l'éloigne de toi, tu le regarde une dernière fois en souriant avec les yeux rouges et joues humide. Les yeux de ton ex s'écarquille voyant ton visage complètement bousiller par les larmes.
"Je t'aime, vraiment... Mais je peux plus supporter ça." dis-tu avant de l'embrasser une dernière fois te mettant sur la pointe des pieds atteignant ses lèvres.
Ses mains encerclant ta taille une dernière fois sentant ton corps contre le sien.
"Je t'aime tellement... Tellement si tu savais." Répond-il posant son front contre le tien.
Tu lui souris avant de prendre ton chemin vers chez toi reprenant t'es courses qui se trouvais au sol. Ran monta sur sa moto avant de partir a toute vitesse les mains serrer contre les poignets.
Vous deux êtes fait l'un pour l'autres mais par moment la meilleure décisions est d'en finir pour le bien de l'autres. C'est ça l'amour.
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Un hémisphère dans une chevelure
Laisse-moi respirer longtemps, longtemps, l'odeur de tes cheveux, y plonger tout mon visage, comme un homme altéré dans l'eau d'une source, et les agiter avec ma main comme un mouchoir odorant, pour secouer des souvenirs dans l'air.
Si tu pouvais savoir tout ce que je vois ! tout ce que je sens ! tout ce que j'entends dans tes cheveux ! Mon âme voyage sur le parfum comme l'âme des autres hommes sur la musique.
Tes cheveux contiennent tout un rêve, plein de voitures et de mâtures ; ils contiennent de grandes mers dont les moussons me portent vers de charmants climats, où l'espace est plus bleu et plus profond, où l'atmosphère est parfumée par les fruits, par les feuilles et par la peau humaine.
Dans l'océan de ta chevelure, j'entrevois un port fourmillant de chants mélancoliques, d'hommes vigoureux de toutes nations et de navires de toutes formes découpant leurs architectures fines et compliquées sur un ciel immense où se prélasse l'éternelle chaleur.
Dans les caresses de ta chevelure, je retrouve les langueurs des longues heures passées sur un divan, dans la chambre d'un beau navire, bercées par le roulis imperceptible du port, entre les pots de fleurs et les gargoulettes rafraîchissantes.
Dans l'ardent foyer de ta chevelure, je respire l'odeur du tabac mêlé à l'opium et au sucre ;
dans la nuit de ta chevelure, je vois resplendir l'infini de l'azur tropical ; sur les rivages duvetés de ta chevelure je m'enivre des odeurs combinées du goudron, du musc et de l'huile de coco.
Laisse-moi mordre longtemps tes tresses lourdes et noires. Quand je mordille tes cheveux élastiques et rebelles, il me semble que je mange des souvenirs.
Charles BAUDELAIRE, Petits poèmes en prose, Les Paradis artificiels
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