Tumgik
#un peu traumatisé de la situation
ciboulo · 1 year
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Dans les derniers jours j’ai été social, un peu trop et un beau matin je me suis réveillé avec des feux sauvages, ce qui est terrible. On ne les voit pas vraiment mais j’ai quand même l’impression que ma tête au complet est un feu sauvage et ça me gêne assez.
La morale de l’histoire est de ne jamais laisser entrer des gens dans votre vie, ils vont toujours finir par vous faire du mal
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norellenilia · 4 months
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Bonjour ! C'est le Mois des Fiertés ! 🌈 Est-ce que je vous ai déjà parlé de la fois où j'ai été accusée de propagande LGBT par une admin de Beemoov ? :'D
Bon je grossis le trait mais pas tant que ça, j'y ai juste repensé l'autre fois et ça m'a énervée :')
Disclaimer, c'était il y a 7 ans maintenant, début 2017, et je ne suis même pas sûre que l'admin en question travaille encore à Beemoov depuis le temps, donc bon.
C'était sur Ma Bimbo, car oui mon aventure avec Beemoov a commencé avec ce site, quasiment 5 ans avant Eldarya :') Bref, après 2013, traumatisée que j'étais (littéralement) par la manif pour tous, j'avais commencé à recenser les "arguments" homophobes que j'entendais le plus, et dans un texte, je les démontais un à un, et j'avais publié ce texte dans mon profil de Ma Bimbo, parce que c'était un site que je fréquentais beaucoup à l'époque, j'avais pas de blog ou de réseau social, bref, j'avais besoin d'un endroit où mettre ça, et ma description était déjà bien complète, un peu plus un peu moins, hein x)
Le temps passe et régulièrement je recevais des messages de gens qui me disaient "omg j'adore ta description, merci pour ce texte c'est hyper important" etc. Ca fait chaud au cœur et je me dis toujours que c'est important qu'en effet les gens aient ce son de cloche, qu'il faut jamais laisser des propos homophobes (ou autre hein mais c'était pas le sujet) sans réponse, sans rien pour contrebalancer. Tout allait très bien, je faisais ma vie sans m'en soucier plus que ça.
Puis un jour, je reçois un MP d'une pote qui disait texto : "Tu as vu ta description ??" Avec un screen de mon profil où tout ce qui restait de ma description c'était un "EDIT MODO" en très gros suivi d'un message dont j'ai oublié le contenu, ça devait dire que je respectais pas les règles du site ou jsp.
Et effectivement, y'avait PLUS RIEN. L'edit modo était tout ce qui restait de mon profil travaillé avec soin, j'avais même fait des petites bannières pour séparer les catégories, avec des chibis dessinés à la main et tout, j'étais dégoûtée, et bien sûr complètement interloquée.
Je m'en vais trouver une modo en ligne, je lui explique la situation, elle me donne alors le nom de la modo qui avait été chargée de l'affaire. Je contacte donc la modo en question, et elle me dit qu'une bimbo avait apparemment signalé ma description pour contenu inapproprié ou un truc du genre, et je comprends pas ce qui a bien pu justifier ça. La modo me dit alors... Que c'est parce que j'ai parlé de sexualité.
J'ai fait ça, moi ???
Le seul truc que je concède, c'est une citation de l'article Wikipédia sur la sexualité animale, que voici (peut-être que l'article a été modifié depuis, mais la citation c'était peu ou prou ces mots-là) : La sexualité animale ne se limite pas toujours à des rapports monosexuels ou hétérosexuels à intention reproductive. Ainsi, les comportements sexuels animaliers peuvent avoir différents objets et revêtir de multiples formes. Les spécialistes ont noté divers comportements analogues aux comportements humains non reproductifs comme la masturbation, ou d'autres qui pourraient évoquer de l'homosexualité, bisexualité.
Je dis à la modo qu'à part ça je vois rien, plusieurs fois elle me dit "mais tu te rends bien compte qu'il y a pas le droit de parler de sexualité ?" Je lui dis que oui et que c'est pour ça que j'en ai pas parlé mdrrr, que si c'est à cause du mot "masturbation" je veux sincèrement bien l'entendre (y'avait pas encore l'interdiction de la plateforme Beemoov aux moins de 16 ans, du coup les modos s'en donnaient à coeur joie pour pousser des cris d'orfraie quand quelqu'un disait des trucs comme "je lui fous de l'eau dessus pour la rafraîchir" car "foutre" c'est vulgaire :') ), mais quand bien même, pourquoi TOUTE ma description a-t-elle été effacée ? Pourquoi le passage concerné seul n'a-t-il pas été édité ? Pourquoi n'ai-je été prévenue à AUCUN moment de la procédure ?? J'aurais pu recevoir un MP m'avertissant du propos à retirer, ou quitte à tout retirer, m'envoyer un MP en m'expliquant pourquoi ça a été fait ? (En y repensant, je ne sais même pas combien de temps s'est écoulé entre l'effacement et le message de ma pote...)
Et là, la modo finit par m'expliquer un truc... Je me souviens plus du délire exact parce que malheureusement j'ai pas conservé les MP, mais en gros la modo a demandé son avis à l'admin sur la démarche à effectuer, et l'admin lui aurait dit de tout effacer parce que je parlais de sexualité et qu'une partie de mon profil pouvait être assimilé à de la propagande et que ce n'était pas un lieu pour parler de ce genre de trucs.
(Je tiens également à faire remarquer que la modo aura jusqu'au bout été incapable de me dire ce qui m'avait valu d'être accusée de parler de sexualité sur mon profil exactement, tout simplement parce qu'elle l'a supprimé sans se poser de questions après la directive de l'admin et n'a donc jamais vraiment lu ce qui était écrit.)
J'ai voulu écrire à l'admin pour avoir des explications parce que je trouvais (et trouve toujours) ça hyper grave de parler de "propagande" pour un texte qui avait pour but de remettre les points sur les i par rapport à des postures fausses, dégradantes et discriminatoires, mais ses MP étaient fermés. La modo m'a proposé de revoir mon texte avec moi pour le soumettre à l'admin et pouvoir le remettre dans ma description, mais je ne l'ai jamais fait. J'étais trop dégoûtée et je n'avais pas envie de devoir me censurer pour une personne qui pensait que de toute façon, le concept même de ce texte était de la "propagande".
Et entre nous je pense que j'aurais perdu mon temps parce que la suite a montré que, sur beaucoup de sujets, la discussion n'était pas très possible avec cette personne, que ce soit sur MB ou sur un autre jeu Beemoov sur lequel elle avait travaillé mdr 🙄
Enfin voilà c'était mon aventure. Ca me fait doucement rigoler avec la politique de pinkwashing que Beemoov a fini par adopter :')
(Et t'façon ma description -que j'avais refaite en entier juste sans le texte de propagande lol- n'existe plus, je viens de revérifier y'a plus rien, mais je pense qu'il y a eu des bugs parce que j'arrive même pas à modifier, le lien ne semble pas marcher mdr, du coup c'est foutu pour de bon vu que le site est à l'abandon comme Eldarya.)
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raimeiha · 3 months
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Dahlia Velvet
26 ans || 10 juillet Mesure 1 mètre 68
Sorcière
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Dahlia est née dans une famille de sorciers vivant au sein du royaume d’Aquila. Sa mère était réputée pour ses sorts de guérison, son père pour ses sorts offensifs qui pouvaient renverser le cours d'une bataille s'ils étaient lancés au bon moment. Elle a eu la chance d'être une vraie prodige et d'hériter de ce qui les rendait tous les deux spéciaux.
En grandissant, elle a rencontré d'autres sorciers et sorcières avec qui elle s'est facilement liée d'amitié. Elle quittait régulièrement la chaumière dans laquelle elle vivait avec ses parents pour rejoindre ses amis en forêt et trouver des ingrédients idéaux pour faire de nouvelles potions.
Malheureusement, un jour, l'Église a pris les sorciers pour cibles. Accusés d'hérésie, beaucoup furent capturés et brûlés sur la place publique. Les autres, témoins de ces horreurs, n'eurent pas d'autres choix que de fuir au plus vite. Plusieurs se firent attrapés, d'autres réussirent à quitter le Royaume avant que leur tour n'arrive.
Dans sa fuite, Dahlia a presque tout perdu. Ses parents s'étaient déjà sacrifiés pour qu'elle puisse partir et la plupart de ses amis d'enfance se sont fait attraper les uns après les autres. Il ne lui restait plus que l'un dont elle était le plus proche. Ce dernier, malgré les traumatismes, la rage, la haine, la tristesse, ... a réussi à récolter des informations en chemin pour rejoindre la Tour des Sorciers située dans l'Empire à plusieurs kilomètres du Royaume.
Le chemin a été long. Ils ont traversé plusieurs villages, ont souvent dormi à la belle étoile... mais ils ont fini par arriver à leur destination. Une destination qui semblait être un véritable paradis pour eux. Là, ils ont été bien accueillis. Ils ont pu raconter leur histoire, changer de vie et, avec les années, se faire une place importante auprès des leurs. Et même si le passé les rattrape parfois, ils arrivent tous les deux à aller de l'avant.
Dahlia est une femme curieuse, calme et réfléchie. Elle a l'habitude d'analyser les pires situations afin de trouver la meilleure solution possible. Elle souhaite aussi toujours en apprendre plus sur l'Empire, sur tous les remèdes possibles et imaginables...
Traumatisée par son passé, elle supporte difficilement la vue des buches brûlant dans la cheminée de la tour.
Elle apprécie ses collègues qu'elle voit tous les jours, matin, midi et soir. Plusieurs belles amitiés sont nées peu de temps après son arrivée en ces lieux. Elle ne connaît évidemment pas tout le monde, comme la tour est immense, mais elle sait qu'elle peut faire confiance à chaque sorcier.
Dahlia possède de longs cheveux brun foncé qui s'arrêtent en-dessous de son fessier et des yeux turquoise. Elle est mince et a pour habitude de porter des vêtements qui marquent sa taille.
La sorcière s'est déjà aventurée plusieurs fois hors de la Tour pour aller chercher des plantes dont elle avait besoin pour ses remèdes. Il lui est arrivé de croiser des blessés sur sa route et de leur apporter des soins suffisants pour les maintenir en vie.
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• Univers medieval fantasy inspiré des manhwas (The Siren, Villains Are Destined to Die, Solitary Lady, ...). • Plusieurs personnages secondaires peuvent faire leur apparition. • De petites adaptations peuvent être apportées après discussion.
• Recherches :
- Un autre sorcier de la Tour → Ils se sont déjà croisés plusieurs fois, sans faire plus ample connaissance pour une raison où l'autre. Tous les deux seront envoyés soit sur le front pour aider des soldats, soit pour sauver une personne de haut rang. Ainsi, l'occasion de faire plus ample connaissance, tant sur le voyage que sur place, se présentera plus d'une fois.
- Un chevalier servant la famille impériale → Une première rencontre tout à fait hasardeuse, mais qui ne laisse pas de marbre. Des chemins croisés au sein même du palais, un regard échangé, une impression étrange de s'être déjà croisés quelque part. Une vérité dissimulée, un petit secret bien gardé de la sorcière qui fera comme si de rien était.
- Son ami d'enfance → Marqués par leur passé commun, Dahlia et son ami sont encore plus proches que dans le passé. Il la protège de la vue du feu, lui apporte du réconfort quand le passé la rattrape... En étant toujours là l'un pour l'autre, il est bien possible que l'amitié se transforme, peu à peu, en tout autre chose.
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Préfériez-vous l'appeler cottagecore ou autosuffisance? Un court essai sur la vie rurale et l'autonomie.
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Bon après-midi!
Au départ, j'avais l'intention d'écrire sur le Cottagecore, qui est à peu près ce qui m'entoure dans cette région rurale. Cependant, j'ai une relation amour-haine envers ces esthétiques des médias sociaux, qui sont avant tout des esthétiques photographiques et des thèmes aux noms hideux. Ceci dit, dans un context d'abus domestique, je compte principalement sur moi-même pour bon nombre de mes besoins. Il est vrai que l'auto-suffisance et l'autonomie alimentaire tendent vers la sous-culture Cottagecore, et il était tentant d'aller dans cette direction, mais c'était me mentir d'abord à moi-même, et aux autres. Je préfère donc faire face à ma propre réalité en parlant de mon vécu, plutôt que d'édulcorer mon propos.
Autant mieux être claire, dans une situation d'abus, quand quelqu'un d'autre contrôle les finances et que la pauvreté est réelle, l'autonomie financière et matérielle totale est plus qu'un fantasme, elle devient un besoin.
La réalité, telle qu'elle est : vous n'avez pas besoin de viser l'autonomie complète
En fait, pour être honnête, vous ne fabriquerez jamais vos propres médicaments. Qu'est-ce que l'autonomie complète ? Un mythe.
Ceci dit, mon objectif est d'améliorer mon autonomie, qui repose sur quelques loisirs, comme le jardinage, et je vous invite à faire de même.
Bien que ma production de nourriture soit loin d'être à l'année longue, ou même suffisante pour la mise en conserve et la conservation, ma première tentative m'a fourni des fruits et légumes frais presque tous les jours de l'été. En termes de fruits, je n'ai cultivé que des fraises et des framboises, ainsi que le vieux pommier planté il y a des décennies par les défunts propriétaires. J'ai cultivé une plus grande variété de légumes, comme des tomates, des pois, des pois mange-tout et des haricots jaunes et verts. Une petite partie de mon apport en protéines provenait des haricots de Lima et borlotti, et j'avais le choix entre cinq herbes fraîches. Mes plus gros échecs ont été mes oignons, mes bulbes d'ail et mes radis ; ils ont été malheureusement perdus à cause de la pourriture et de la sécheresse avant la récolte.
Globalement, ce n'était pas plus grand qu'un jardin de balcon, ce qui prouve qu'on n'a pas besoin de beaucoup d'espace pour se nourrir si on vise un pourcentage de son assiette, plutôt que le message habituel d'internet, qui est l'autonomie à 100 pourcent.
Cultiver des aliments peut être le remède aux traumatismes et à l'insécurité alimentaires
Si, comme moi, vous avez été traumatisé par des pénuries alimentaires et un manque de liberté financière, cultiver votre propre nourriture peut être le remède nécessaire, et à des coûts relativement faibles.
À tout le moins, vous contrôlerez une partie de la nourriture que vous aurez plus tard dans la saison. Si vous avez de la chance, vous pouvez faire des conserves ou préparer et congeler des repas.
Boulangerie et panification
C'est quelque chose que je faisais déjà, et il y a quelque chose de spécial à avoir un dessert ou une tranche de pain frais, encore chaud du four.
Tout au long de l'hiver, j'essaie de faire quelque chose inspiré du concept suédois du fika, et j'utilise ces mois pour planifier le printemps à l'avance.
Les travaux d'aiguille sont loin d'être morts
Du cosplay à la broderie digne d'Instagram, les travaux d'aiguille sont loin d'être morts, malgré leur rejet temporaire à la maison, car les centres commerciaux et les hypermarchés sont devenus le passe-temps anti-stress et anti-ennui de mes propres parents. D'un point de vue personnel, leurs habitudes de consommation étaient loin de mes valeurs, et je suis revenue à la couture et au tricot pour fournir une partie de ma garde-robe. J'ai aussi essayé de faire des bijoux très simples.
Le coût initial n'est pas toujours moins cher en fabriquant vos propres vêtements, car vous choisirez peut-être un tissu plus épais et de haute qualité, qui, espérons-le, durera plus longtemps, et c'est là que vous pouvez vraiment économiser.
J'aime souvent me rappeler que ce n'est pas le travail des enfants, mais mon propre travail; et cela fait toute une différence d'un point de vue moral.
♫ Ces bottes ont été faites pour marcher, et c'est exactement ce qu'elles feront ♬
Lorsque j'ai décidé de me remettre en forme, je n'avais pas les moyens financiers de payer un abonnement au gym. Cependant, avez-vous remarqué les sports gratuits que vous pouvez commencer à pratiquer dès aujourd'hui ?
J'ai commencé à marcher presque tous les jours ensoleillés, et cela a grandement amélioré ma santé cardio-vasculaire, alors que je profitais du paysage et laissais mes problèmes à la maison, derrière une porte fermée.
Lorsque le mauvais temps vous oblige à rester à l'intérieur, il reste encore de nombreuses chaînes Youtube à regarder, et j'ai même trouvé quelques émissions de télévision d'entraînement sur les principales chaînes. Elles ont tendance à être à 6 heures du matin, cependant, et doivent être enregistrés pour les regarder comme un passe-temps, au lieu d'une corvée matinale.
Ce qui en vient à une conclusion : ai-je vraiment eu l'intention d'écrire sur le mouvement Cottagecore et son esthétique de photographie, ou simplement sur la vraie vie et les soins personnels ? Je dirais plutôt ces derniers, parce que c'est ce qui fait le plus de bien, et ce sera toujours le cas.
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pdj-france · 1 year
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LIMOGES – Un adolescent conduisant un scooter et son passager adulte ont été tués en France après une rencontre avec la police, au cours de laquelle des agents ont annoncé dimanche que le couple avait fui une patrouille et s'était écrasé dans un autre véhicule. L'incident survient quelques semaines seulement après que la France a été engloutie par ses pires émeutes depuis des années après que la police a tiré sur Nahel, un jeune de 17 ans non armé d'origine arabe, lors d'un contrôle routier. Lors du dernier incident meurtrier, des sources policières affirment que le scooter s'est enfui à la vue d'une patrouille de police qui se préparait à l'arrêter à Limoges, dans l'ouest de la France, avec des agents qui le poursuivaient avant d'abandonner la poursuite. La police affirme que le scooter a ensuite allumé un feu rouge et est entré en collision avec une voiture, tuant instantanément le conducteur de 16 ans et blessant le passager adulte, qui est décédé plus tard des suites de ses blessures à l'hôpital. La mairie de Limoges a indiqué que la voiture transportait un père et ses jeunes enfants, "choqués et traumatisés". Sur l'avenue du Général Leclerc de la ville, artère d'ampleur bordée d'immeubles résidentiels, la chaussée était jonchée de sciure de bois et de croix indiquant les positions des corps, d'après un journaliste de l'AFP présent sur les lieux. L'une des croix, entourée de traces de sang, se trouvait à 30 ou 40 mètres du point d'impact entre les deux véhicules. Des sources policières ont indiqué que le duo roulait sur un puissant scooter Yamaha TMAX et que la police « a rapidement mis fin » à leur poursuite, « jugeant la situation trop dangereuse ». Les autorités régionales de la Haute-Vienne ont refusé de commenter l'affaire, renvoyant l'affaire au parquet de Limoges, qui devrait publier une déclaration ultérieurement. "Nos pensées vont évidemment aux familles des victimes à qui nous présentons nos plus sincères condoléances", a annoncé le maire de Limoges, Emile-Roger Lombertie, dans une déclaration. Quelques échauffourées ont démarré dans la ville après l'accident, avec des véhicules incendiés, bien que le calme soit revenu dimanche après-midi. Les autorités ont déployé une escouade de la police anti-émeute dans le quartier où l'incident s'est produit. Les deux décès arrivent un peu plus d'un mois après le meurtre fin juin de Nahel, 17 ans, qui a été abattu par la police après avoir prétendument refusé de se conformer aux instructions des officiers à Nanterre, une banlieue nord-ouest du centre de Paris. Sa mort a déclenché plusieurs nuits de violence urbaine à travers le pays, avec des incidents de pillage au milieu d'affrontements entre émeutiers et forces de sécurité. AFP
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dustycrew · 2 years
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PTSD : La fenêtre de tolérance
// Encore une fois je ne suis pas un professionnel //
Quand on réagit à une situation, en principe, le cerveau modère la réaction pour qu’elle soit adaptée à ce qu’il se passe face à nous. Mais dans le cas de PTSD, et de dissociations traumatiques, autres troubles de l’humeur, le fenêtre de tolérance est réduite.
La fenêtre de tolérance, quand elle n'est pas déformée, c'est ce qui définit les limites de réactions qui seront alors raisonnables. Quelqu’un qui vit sa vie et qui n’est pas spécialement traumatisé ou avec des troubles de l'humeur sortira rarement de cette fenêtre de tolérance : il faudrait une situation de stress importante.
Seulement, quand on a des PTSD-C, c’est à dire des traumas répétés à travers le temps et qui ont eu le temps de prendre leur assise, cette fenêtre de tolérance est plus petite, ainsi le moindre stress peut faire aller dans les extrêmes pour un stimuli pourtant raisonnable. Ça peut être le cas dans des troubles borderline, la bipolarité, les ptsd, les troubles anxieux (en bref, des cas liés à la violence systémique).
Quand on sort de la fenêtre de tolérance, on perd contrôle. Il y a des techniques d’ancrage pour faire face, je vous partagerai celles que mon psy m’a donné dans un autre billet. Mais à quoi ça ressemble quand on perd contrôle ?
On peut sur-réagir, ou sous-réagir.
Dans les sur réactions, il y a des explosions de colère par exemple, une arythmie cardiaque, hyperventilation, autres réactions à fleur de peau, des obsessions avec des pensées en boucle.
Dans les sous réactions, on peut se sentir gelé peu importe la quantité d’habits, on est déconnecté·e des émotions (on dépersonnalise et/ou on déréalise également), on perd la notion de temps et d’espace.
Ces deux listes ne sont pas exhaustives, mais elles donnent quelques bons exemples de ce qu’il peut arriver avec une fenêtre de tolérance réduite, très rapidement. Néanmoins il faut préciser que c’est quelque chose qui s’éduque ou se ré-éduque, en thérapie ou soi-même, afin d’écarter les limites et pouvoir avoir des réactions plus supportables.
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christophe76460 · 2 years
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🔴 BURKINA FASO : URGENT ! URGENT !!!
AINSI PARLE L'ÉTERNEL, LE DIEU DES CIEUX :
JE RENDRAI À BABYLONE ET À TOUS SES HABITANTS..... TOUT LE MAL QU'ILS ONT FAIT.... SOUS VOS YEUX .
COMME UN HOMME QUE SA MÈRE CONSOLE, AINSI JE VOUS CONSOLERAI; VOUS SEREZ CONSOLÉS.....
L'ÉTERNEL MANIFESTERA SA PUISSANCE ENVERS SES SERVITEURS, MAIS IL FERA SENTIR SA COLÈRE À SES ENNEMIS.
C'EST PAR LE FEU QUE L'ÉTERNEL EXERCE SES JUGEMENTS, C'EST PAR LE GLAIVE QU'IL CHÂTIE TOUTE CHAIR ; ET CEUX QUE TUERA L'ÉTERNEL SERONT EN GRAND NOMBRE.
I - SITUATION NATIONALE
La Nation du Burkina Faso est depuis 8 ans frappée par une crise sécuritaire ayant endeuillé des familles et causé la mort de milliers de personnes, des millions de déplacés internes, la paralysie d'une bonne partie du pays, et une psychose dans les cœurs. C'est une Nation meurtrie et traumatisée, qui n'arrive toujours pas à comprendre, comment du jour au lendemain, ses propres fils peuvent prendre des armes contre leurs propres frères.
Un temps viendra dans nos vies, quand chacun de nous quittera ce monde, à l'image de ces milliers de pauvres citoyens fauchés par la mort, de façon injuste, eux qui ne demandaient qu'à vivre simplement , dans un milieu où la nature leur était déjà hostile, étant donné que la vie est comme une vapeur qui apparait pendant un bref instant, et disparait ensuite.
Ces gens-là avaient des proches qu'ils aimaient, bien avant que cela ne leur arrive, mais la mort les a séparés, étant donné qu'il est réservé à l'homme de mourir une fois, et après cela viendra le jugement (Hébreux 9:27). Rien ne peux changer cela. Quoique nous fassions maintenant, nous ne pouvons pas changer le lieu où ils doivent séjourner éternellement.
👉 S'il sont décédés en Christ, la Bible dit en Romains 8:1 qu'il y a pas de condamnation pour eux même si nous les condamnons.
👉 Si leurs manières de vivre n'étaient pas conformes avec la parole de Dieu, la Bible dit dans le livre d'Apocalypse 21:8 qu'ils se retrouveront dans l'étang ardent de feu et de soufre, quels que soient les éloges qu'ils avaient reçus sur la terre.
Personne n'a le droit de juger son prochain. Cependant, une chose que nous aimerions souligner, est que si tout ce que vous devez montrer dans votre vie est votre beauté, votre niveau d'instruction, votre argent, ou les choses de ce monde, c'est vraiment malheureux.
=> Quelle que soit votre beauté, personne ne vous dira que vous êtes attrayant à votre enterrement.
=> Quel que soit votre niveau d'instruction, vous ne pouvez pas avoir accès au royaume de Dieu, par la voie de la persuasion intellectuelle.
=> Quelle que soit votre richesse, l'argent ne peut pas vous conduire au paradis.
=> Quelle que soit votre influence, vos relations ne peuvent pas vous y conduire, à condition que vous soyez nés de nouveau, comme la Parole l'indique en Jean 3:3.
Nous vous présentons 4 manières de percevoir la vie d'un point de vue Chrétien :
1) LA VIE EST UN COMBAT DÉCISIF :
Le monde est un champ de bataille où tout le monde s'engage dans une bataille décisive dont l'issue indiquera à chacun le lieu où il séjournera ÉTERNELLEMENT. La Bible dit en Apocalypse 12:12 " C'est pourquoi, réjouissez-vous, cieux, et vous qui habitez dans les cieux. Malheur à la terre et à la mer! Car le Diable est descendu vers vous, animé d'une grande colère, sachant qu'il a peu de temps (pour combattre les hommes et les conduire dans l'étang ardent de feu et de soufre, comme indiqué en Apocalypse 21:8)
2) LA VIE EST TRÈS COURTE :
La vie de l'homme sur la terre est très courte, comme de la vapeur, selon ce qui est écrit en Jacques 4:14 "Vous qui ne savez pas ce qui arrivera demain! Car, qu'est-ce que votre vie? Vous êtes une vapeur qui parait pour un peu de temps, et qui ensuite disparait." Ainsi donc personne ne peut se permettre le luxe d'utiliser sa courte vie, pour se fermer la porte à la vie éternelle, en rejetant JÉSUS CHRIST qui a dit en Jean 14:6 '' Je suis le CHEMIN, la VÉRITÉ et VIE; nul ne vient au Père que par moi.
3) LA VIE EST COMME UN CHAMP
La vie est comme un champ agricole, et chacun y sème une chose ou une autre. La bible dit en Galates 6:7-9 " Ne vous y trompez pas: on ne se moque pas de Dieu. Ce qu'un homme aura semé il le moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption; mais celui qui sème pour l'Esprit moissonnera de l'Esprit la vie éternelle. Ne nous lassons pas de faire le bien; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne relâchons pas."
4) LA VIE EST UNE COURSE
Quoique la vie soit une course pour les Chrétiens pour rencontrer JÉSUS CHRIST, au paradis et entrer en possession de leurs récompenses, beaucoup de personnes sont engagées dans une course vaine, une course de tortue. La bible dit en Hébreux 12:1-2 " Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d'une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance, dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue, de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l'ignominie, et s'est assis a la droite du trône de Dieu.
3 VÉRITÉS QUE VOUS DEVEZ CONNAITRE
JÉSUS CHRIST a dit dans Jean 14:6, ''Je suis le CHEMIN, la VÉRITÉ, et la VIE. Nul ne vient au Père que par moi '' .
À partir du moment où une personne accepte JÉSUS CHRIST comme étant le CHEMIN, la VÉRITÉ et la VIE, cette personne devient un ENFANT DE DIEU, comme indiqué en Jean 1:12
Être ENFANT DE DIEU est LE STATUT LE PLUS ÉLEVÉ qu'une personne peut obtenir dans la vie. Ce statut d'ENFANT DE DIEU, vous permet d'avoir accès à 3 choses, que rien au monde ne pourra vous permettre d'avoir :
🔴 Une CAPACITÉ DIVINE à faire des choses qu'aucune capacité humaine ne peut faire.
( Genèse 41: 33-41; 1 Rois 4:29-34; Marc 6:2)
🔴 Une PROTECTION DIVINE, qu'aucun être humain, marabout, féticheur, ni aucune force de défense ou de sécurité ne peuvent vous apporter. La bible dit en Proverbes 18:10 Le nom de l'Éternel est une tour forte; le juste s'y réfugie, et se trouve en sécurité.
🔴 Un ACCÈS AU ROYAUME DE DIEU, que nul n'atteindra que s'il ou elle ne donne sa vie à JÉSUS CHRIST, comme écrit en Jean 14:6
II- MESSAGE DE LA FIN DES TEMPS :
👉 Exode 12:12-13 Cette nuit-la, je passerai dans le pays d'Egypte, et je frapperai tous les premiers-ne's du pays d'Egypte, depuis les hommes jusqu'aux animaux, et j'exercerai des jugements contre tous les dieux de l'Egypte. Je suis l'Eternel. Le sang vous servira de signe sur les maisons ou vous serez; je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous, il n'y aura point de plaie qui vous de'truise, quand je frapperai le pays d'Egypte.
🔴 Il y a une chose que nous aimerons que vous reteniez dans ce passage. Le Seigneur a bien dit ceci aux enfants d'Israel: ''Je verrai le sang et je passerai par-dessus vous''.
👉 Ainsi la seule condition requise qui permettait au Seigneur de passer par-dessus des maisons des enfants d'Israel était le signe du SANG.
Nous savons que le peuple d'Israël, en raison de sa proximité avec la population païenne égyptienne à l'époque, avait certainement épousé les mêmes habitudes de vie que ces derniers, ce qui n'était pas à la gloire de Dieu.
👉 Mais quand il s'était agit de qui serait épargné de la colère de Dieu qui s'abattrait sur l'Égypte, la seule chose que Dieu recherchait était le SANG.
♥️♥️♥️ JÉSUS- CHRIST est le signe que nous portons dans nos coeurs aujourd'hui, en tant que croyants. C'est la seule condition que Dieu recherche pour préserver tout individu de la colère à venir dans le monde, colère dont il est question en Romains 5:9: A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère.
QUE CEUX QUI ONT TOUJOURS DES OREILLES POUR ENTENDRE ENTENDENT.
👍 C'est la bonne nouvelle que nous prêchons. Le ciel est garantie pour peu que vous sachiez bien faire à temps le bon choix.
Nous avons tout laissé tomber : Boulot, Emplois, Grandes Opportunités aux États-Unis, etc, pour faire ce qui est URGENT, à savoir sauver le MAXIMUM DE PERSONNES, AVANT QUE LA FIN DES TEMPS NE NOUS SURPRENNE, car nos yeux ont vu les choses venir.
Nous ne sommes pas une Église, mais une simple Association, visant à communiquer GRATUITEMENT DES STRATÉGIES et des CONNAISSANCES SPIRITUELLES, quel que soit le DOMAINE DE LA VIE ACTIVE : Projets, Oeuvres Missionnaires/Évangéliques, et Ecclésiastiques, Gestion d'Entreprise, Création d'Emplois, Recherche de Financements, Administration Publique/Privée, Gestion Ministérielle, Gestion de Conflits, Problèmes Familiaux/ Foyers, Stratégies en Leadership, etc. L'objectif Visé, c'est de permettre aux uns et aux autres de mieux gérer leurs Activités et leurs Vies Terrestres faites d'embuches, TOUT EN AYANT LES YEUX OUVERTS ET FIXÉS SUR LA FIN DES TEMPS. Nous sommes donc ouverts à tous, indépendamment de la religion, de la culture, de la race, etc. La Bible dit : Acquiers la vérité, et ne la vends pas, la sagesse, l'instruction et l'intelligence (Proverbes 23:23). Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement (Matthieu 10:8).
Notre démarche est une OBLIGATION, non pas un choix personnel, ou un effet de mode, mais une NÉCESSITÉ. La Bible dit en effet : Quand je dirai au méchant : Tu mourras! Si tu ne l'avertis pas, si tu ne parles pas pour détourner le méchant de sa mauvaise voie et pour lui sauver la vie, ce méchant mourras dans son iniquité, et je te demanderai son sang (Ézéchiel 3:18). Et le Serviteur qui, ayant connu la volonté de son maître, n'a rien préparé et n'a pas agi selon sa volonté, sera battu d'un grand nombres de coups (Luc 12:47).
C'est un avertissement à toute personne qui SE DIT CHRÉTIEN ET QUI N'ÉVANGÉLISE PAS, par honte, par peur, ou par négligence, etc . Le Seigneur Jésus dit : Quiconque aura honte de moi et de mes paroles au milieu de cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l'homme aura aussi honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père, avec les saints anges (Marc 8:38).
Enfin, s'il se trouve que vous n'avez pas encore donné votre vie à Jésus et souhaitez le faire maintenant, faites simplement la prière ci-dessous. Sachez que le Salut est individuel, l'enfer l'est aussi. La Bible dit : J'ai mis devant toi la vie et la mort, la Bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité (Deutéronome 30 : 19). Pour ceux qui le feront, que le Dieu vivant, créateur du ciel et de la terre, vous guide et vous protège, et surtout vous dirige vers une assemblée Chrétienne, pour recevoir une nourriture spirituelle de qualité, dans le nom de Jésus. Amen.
SEIGNEUR JÉSUS, JE VIENS À TOI. JE REGRETTE PROFONDÉMENT D'AVOIR TOUJOURS VÉCU POUR MOI-MÊME, ALORS QUE TU ES DESCENDU DU CIEL POUR VENIR MOURIR À LA CROIX, À MA PLACE, AFIN QUE JE SOIS SAUVÉ ET NE PÉRISSE POINT. À PARTIR D'AUJOURD'HUI, JE TE DONNE MA VIE. J'ACCEPTE TON AMOUR ET JE TE REÇOIS COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL DE MA VIE. AIDE-MOI, SEIGNEUR, À MENER UNE VIE QUI TE PLAISE. MERCI SEIGNEUR DE M'AVOIR ACCEPTÉ, DANS LE NOM PUISSANT DE JÉSUS. AMEN.
Si vous avez fait cette prière, nous vous disons bienvenus dans la grande famille de Dieu! Vous êtes un enfant de Dieu, et héritier du Royaume. Soyez encore les bienvenus. Que Dieu vous bénisse.
Continuez à partager, cette page au maximum. Que Dieu vous bénisse.
Frère JEAN DE DIEU ZONGO
Serviteur du DIEU VIVANT
Esclave de JÉSUS CHRIST,
Membre du Commando du
SAINT-ESPRIT
ASSOCIATION Maranatha Jesus-Revient-Bientot
Centre International de
Recherches en Stratégies et
en Intelligences Spirituelles
(C.I.R.S.I.S)
Ouagadougou, BURKINA FASO
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cramazouk · 2 years
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Pour une géo-politique de classe
Qu’est-ce que serait un texte de géo-politique de classe pro-démocratie et pro-révolution ? Le concept de géo-politique a été largement utilisé par la sphère confusionniste, notamment les réseaux du Kremlin, pour propager un discours « alternatif » à celui des médias occidentaux dominants et favoriser la politique expansionniste de la Russie et ses alliés.
Les organisations de gauche française, partis, unions syndicales et les politiciens qui s’en réclament, bercées à l’anti-américanisme, ont été receveurs et propagateurs naïfs d’un discours nationaliste au sens où, au profit d’un Etat-Nation et sa politique internationale : expansionniste, impérialiste, colonialiste, en se parant des oripeaux inverses.
Ce discours a été dénoncé par quelques intellectuels et organisations d’avant garde en terme d’antiracisme, anti-impérialisme et d’internationalisme démocratique et surtout d’authentique universalisme.
Dans l’impossibilité d’être exhaustif, je ne peux citer que des figures qui m’ont éduquée à une vision de la solidarité internationale : Leila Al-Shami, Robin Yassin-Kassab, Marie Peltier et l’organisation Lignes de Crêtes.
Cette géo-politique de classe pro-démocratique et pro-révolution serait matérialiste, dans le sens où elle prendrait des orientations impliquant des acteurs et institutions non alliées, si la situation l’exige pour protéger des camarades de tueries. Elle mettrait cependant ces acteurs au second plan au profit des camarades directement concernés par les faits politiques révolutionnaires et pro-démocratie. Elle ne se ferait l’écho que de leur parole, de leurs requêtes, de leurs cris.
Comme un camarade expert et d’autres l’ont déjà beaucoup dit, l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe aurait pu être évitée si la communauté internationale avait été à la hauteur pour la révolution syrienne.
En Syrie, les hommes politiques (Barrack Obama et François Hollande notamment) ont beaucoup parlé, menacé, mais aucunement agi. Traumatisés par l’Irak, la gauche internationale faible face à la propagande des États syriens et russes, a mis toute son énergie à protester contre une possible intervention occidentale, sans avoir aucune idée de ce dont elle parlait, racontant bêtise sur bêtise.
Les maigres interventions américaines ont concerné le soutien militaire à l’organisation marxiste-léniniste inséparable des terroristes du PKK, les YPG. Étrangement, cette intervention indépendante n’aurait jamais pu se faire dans le cadre de l’OTAN, dont la Turquie fait partie, et qui a pour ennemies les organisations sus-citées. Les relations internationales ont largement survécu à cette aide dont le but était d’armer un groupe contre Daesh, et donc sans rapport direct avec la révolution syrienne.
On apprend de cela que l’OTAN n’est pas une organisation indispensable pour l’intervention militaire internationale, malgré la place prédominante de celle-ci dans les discours de gauche « anti-impérialiste » traditionnels, en bonne partie liée à la puissance de la propagande et de la désinformation russe.
Si on reprend l’hypothèse d’une intervention internationale indépendante ou à partir d’une alliance indépendante et de circonstance, des Etats auraient pu fournir des moyens militaires à la révolution syrienne, assez structurée à l’époque déjà. Si l’objectif de prévenir l’expansion de Daesh était un réel sujet pour ces Etats, cela aurait été le meilleur moyen. Car Daesh s’est largement développé en Syrie sur les cendres de la révolution syrienne. Plutôt que de soutenir les YPG, il aurait été possible d’apaiser les relations internationales en soutenant la révolution syrienne qui n’était pas basée sur un projet confessionnel ou ethnique. Il y aurait pu avoir des négociations au profit d’organisations préoccupées par la situation kurde, avec une solution plus progressiste que celle laissée par des organisations puissantes de par la détresse de la situation kurde, et malheureusement peu démocratiques et coupables de nombreuses exactions. Le propos ici n’est pas de forcément jeter la pierre aux dites organisations, mais de soulever le fait que manquer des solutions progressistes amène forcément à la radicalisation et aux exactions, et à la montée en puissance d’organisations plus désespérées et violentes, quelque soit la pureté de l’identité politique revendiquée en façade.
Lorsqu’on évoque ce genre de possibilités, il nous est tout de suite renvoyé le fait que tout cela n’intéresse pas les Etats-Unis ou la France, pays à la culture coloniale et impérialiste historiquement, et que leur agenda est basé sur leurs intérêts économiques notamment. Bien entendu, et il n’est pas question de réfléchir à leurs intérêts en vérité, mais bien à ceux de nos camarades. Les acteurs avec lesquels nous pouvons nous compromettre trouveront leurs propres intérêts dans leur intervention. Mais le matérialisme impose de laisser pour secondaires des intérêts économiques et nationaux par rapport aux intérêts de la solidarité de classe internationale, premier pas vers une possible puissance autonome internationale capable de faire plier ces Etats.
Notre capacité d’influence est idéologique dans nos propres rangs en premier lieu, avec un devoir de vigilance antifasciste et de mise à jour de nos logiciels politiques, puis elle passe par nos modes d’action habituels : la grève, la manifestation et la solidarité matérielle par les convois et dons. La seule véritable solidarité militaire de classe ne pouvant passer que par une révolution sociale plus large, remplaçant l’État par une confédération démocratiques d’organisations dont le but est de sortir de la dépendance aux relations économiques.
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meloshbielka · 2 years
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Peut-être... Mais c'est comme ça
Peut-être que si j'avais eu une enfance tomboy, si j'avais découvert mon orientation à l'adolescence, si je n'avais pas été en couple cishétéro pendant mes années de jeune adulte, si mon vécu avait été bien différent, peut-être que je n'en serais pas là où j'en suis, peut-être que j'aurais êté juste une butch, ou peut-être que j'aurais été non-binaire mais sans désir de transitionner médicalement, peut-être que mon rapport à la masculinité aurait été un peu différent, peut-être que je n'aurais pas été dans une certaine urgence d'embrasser cette masculinité que je n'ai pas pu explorer avant. Ou peut-être que j'aurais juste fait ça plus tôt... Je ne peux pas savoir.
Ce qui est sûr c'est que je n'ai pas été un petit garçon trans ni même un enfant masculin, je n'ai pas été un ado trans, et je ne suis pas un homme trans, cette narration n'est pas la mienne, elle ne correspond pas à mon vécu. J'ai été une petite fille qui ne se posait pas de question de genre, qui n'adoptait pas que des goûts marqués socialement comme féminins mais qui n'avait pas de problème à le faire. Qui n'était pas traumatisée par le fait d'avoir les cheveux longs, mais qui probablement aurait aussi aimé les cheveux courts, voire plus vu que c'est plus pratique à entretenir (car s'occuper de son apparence n'était, comme pas mal d'enfants, pas une priorité pour elle).
Qui adorait jouer à des jeux sportifs avec son frère tout en adorant passer du temps avec sa grande cousine à s'occuper de musique ou écouter ses histoires de cœur adolescentes, en s'identifiant un peu à elle, en la recopiant dans ses goûts.
J'ai été un enfant c'est tout. Je me voyais comme une petite fille peut-être, car on m'avait dit que j'en été une, mais pour moi ça voulait juste dire que j'avais une zézette et pas un zizi.
J'ai été une ado qui ne traînait quasiment qu'avec des filles, qui sentait qu'elle faisait partie de ce groupe, qui ne se trouvait pas différente d'elles au niveau du genre, qui ne ressentait pas de décalage.
Une ado pour qui c'était impensable de faire autrement, de s'éloigner des modèles qu'on lui avait présentés.
Les garçons étaient une autre espèce pour elle, ils l'intéressaient très peu pour lier des liens car elle ne voyait pas de points communs avec eux. Elle a un peu fait semblant de crusher vite fait sur eux, car apparemment c'est ce qu'on fait à l'adolescence, et aussi qu'elle avait envie secrètement qu'on s'intéresse un peu à elle...
Une fille qui ne s'identifiait vraiment pas aux garçons, qui a bien vécu sa puberté, qui ne désirait rien de différent, pour qui c'était tout à fait normal que son corps évolue dans ce sens puisque les personnes avec ce corps autour d'elle avaient vécu la même chose, et ces personnes étaient des femmes. Donc elle était une fille, apparemment, et ça ne lui posait pas de soucis.
J'ai été une jeune adulte, en couple hétéro, qui petit à petit a découvert qu'on pouvait faire autrement, en l'occurrence comme son copain... Qui a mis des années à se rendre compte qu'elle n'était pas hétéro. Avant de comprendre tout ce que l'extérieur projetait sur elle, de comprendre qu'être une fille n'était pas avoir une vulve, qu'elle n'était pas définie par son entrejambe, qu'elle avait été conditionnée par la société pour ne pas trop remettre en questions ces normes de genre, à les adopter tant bien que mal, sans être sûre que ça lui convenait vraiment ni même se poser la question.
Une fille qui a osé faire une rando à vélo à 23 ans avec un des pantacourts de son copain, même si la peur d'être jugée pour ses jambes poilues l'accompagnait encore, que c'était une situation exceptionnelle, et qu'elle ne portait que des pantalons au quotidien.
Une fille qui a basardé ces soutifs à 27 ans, ne supportant plus cet inconfort, jalouse de son copain qui mettait juste un t-shirt sans se préoccuper d'autre chose... Mais qui n'était pas jalouse de son torse plat. Qui a toujours globalement aimé sa poitrine, tout en reconnaissant qu'en avoir une visible dans l'espace public l'exposait à plus de danger que lui. Et qui supportait de moins en moins cet injustice au fond d'elle, sans mettre des mots précis dessus encore.
Une fille qui, au même moment, a commencé à se poser des questions sur ce qu'était une femme, sur ce qui la différenciait fondamentalement de son copain. Qui a entendu pour la première fois parler d'une personne transmasculine qui prenait de la testo. Et qui était très intéressée par cette question. Qui ne comprenait pas vraiment comment on pouvait faire ça, qui trouvait ça fou, mais qui en même temps ne niait pas ce vécu, qui s'efforçait de genrer la personne correctement quand elle parlait d'elle (ne la connaissant pas personnellement et ne l'ayant jamais croisée) car c'était une évidence pour elle. Qui trouvait les positions de son copain sur la question de la transidentité un peu limites, avec des sous-entendus plus pathologisants, et avec un discours sur le fait que cette personne était quand même plus jolie en fille et que c'était dommage.
Une fille d'accord avec lui sur le fait que les filles étaient plus belles globalement. Qui défendait aussi une certaine masculinité physique que son copain moquait parfois mais qui ne parlait pas de la même chose en réalité... Certes, qui était en couple avec lui et qui n'était pas dégouté physiquement par la masculinité de son copain, et qui était censé être hétéro donc il lui semblait logique de défendre le fait que les hommes aussi puissent être beaux et "attirants" mais qui ne parlait pas au fond d'une attirance amoureuse/sexuelle... Qui ne voyait juste pas en quoi avoir un physique "de mec" était moins beau en soi. Bien sûr tout était un peu embrouillé dans sa tête à cette époque, et elle était encore loin d'assumer son attirance pour les femmes et sa transidentité...
Une fille qui à 28 ans a commencé à se désidentifier, petit à petit, du mot femme, de tout ce qu'il impliquait.
Une fille qui n'en est plus une. Qui pensait en être une mais qui a changé d'avis.
C'est sa narration
Son histoire
Elle est unique, comme toutes les histoires.
Personne ne peut lui imposer autre chose, personne ne peut lui demander de revisiter son histoire pour en rassurer quelques un.e.s, même si leur vie a été plus difficile que la sienne, qu'iels regrettent de ne pas avoir commencé leur transition plus tôt ou de l'avoir commencé tout court.
Tout le monde a ses contradictions
Car la complexité bouleverse tout.
Je suis pluriel et je n'aime pas qu'on me résume à ce qu'on croit percevoir ou comprendre de moi.
Je n'aime pas qu'on me dise que j'ai été une petite fille, ça me met mal à l'aise. J'ai simplement peur qu'on me voit comme une femme actuellement. Qu'on change son regard sur moi à cette simple information.
Mais je peux le dire pour moi-même.
Même si ça concerne moins mon identité profonde qu'une identité sociale. J'ai été vu, traité, et donc je me suis perçu comme une fille, c'est tout.
Mais aujourd'hui je ne veux pas qu'on utilise mon histoire pour me délégitimer. Pour me dire que je ne suis pas ce que je dis être.
Je veux envoyer un message à mes adelphes qui, comme moi, ont pu se sentir ou se sentent encore des imposteurices, des fauxsses trans,
Vous n'ètes pas seul.e.s.
Vous avez le droit d'évoluer sur votre identité de genre, vous avez le droit de penser à un moment donné de votre vie que tel ou tel mot vous correspond, quelque soient les raisons pour lesquelles vous le pensez. Sincèrement convaincu.e.s ? Doutant mais préférant rester dans la norme par peur de la violence ? Trop jeunes, pas le bon contexte, pas la priorité ? Peu importe.
Vôtre vécu est légitime
Vous êtes trans
Et bien plus encore
Vous êtes magnifiques 💛🤍💜🖤
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beatlesonline-blog · 2 years
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claudehenrion · 3 years
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De quoi Zemmour est-il le nom ? (suite)
  ''De quoi Zemmour est-il le nom ?'', avait un jour demandé ''le Monde''. La réponse est facile : Zemmour est le nom que porte l'échec intellectuel de toute la gauche, ses doctrines, ses pratiques, ses gourous officiels, son ''esprit Canal +'' (?), ses  journalistes périmés et ses mensonges à répétition. Trop longtemps, elle nous a conduits de catastrophe en catastrophe : depuis le Front Populaire (auquel on doit d'avoir perdu la campagne de 39-40) jusqu'aux errements de la macronie, en passant par toutes les grèves des communistes qui ont détruit sciemment notre outil industriel et nos plus beaux fleurons, Mai 68, Mitterrand, Hollande, Jospin, et tout ce qui a tourné autour de ces heures, noires à force d'être rouges ou roses...
  Les raisons de l'affolement névrotique des faux ''leaders'' nuls et sans le moindre ''self-control'', qui ont fait d'une simple émission (une heure chaque soir, sur une chaîne annexe) une Bérézina télévisuelle, tiennent en 3 petits mots tout simples :  la gauche agonise. Son référentiel idéologique est totalement obsolète, périmé : plus personne n'a envie d'y souscrire ou d'y adhérer : il reste encore un résidu de fanatiques  qui ne se sont pas réveillés du sommeil léthargique où des idéocrates sans ''vista'' ont réussi à les tenir (trop) longtemps enfermés, ou qui votent par paresse, par habitude, par routine, par nostalgie... Mais les périmés-au-pouvoir refusent de s'en rendre compte et croient que durcir leurs postures ringardes va ramener le balancier dans un mouvement... qu'il n'aurait jamais dû prendre.
Nous évoquions le livre ''la Grève'', hier : on est, en plein, dans cette mortelle fuite en avant dans l'augmentation caricaturale de mesures qui ont depuis longtemps démontré leur nocivité et leur incapacité à répondre aux questions posées. C'est le chant du cygne, c'est l'histoire des lemmings du conte de Grimm, c'est l'ultime nuisance de gens qui avaient cru que leurs vilaines dystopies pourraient être des solutions... quant ce n'étaient que des pis-aller ! Qui de sérieux est prêt à défendre le bilan de 50 années de magistère intellectuel et moral des idées de la Gauche ?
Aujourd'hui (je veux dire : avant,hier, dans les urnes), les plus gravement atteints ont persisté dans les rêves d'Hidalgo ou de Pulvar (dont les rêves sont nos pires cauchemars). D'autres se réfugient dans un contre-écologisme porteur de faillite pour la planète (''l'Ecologie'', c'est tout... sauf les punitions infligées par l'illuminée éteinte Greta Thunberg, ses suiveurs, et les ''écolo-gauchistes'' français, qui sont tellement plus ‘’gauchistes’’ que ‘’écolos’’...). Et enfin la frange des derniers ‘’laissés pour compte’’ réfugient leur sentiment d'échec dans la super-violence gauchiste.
 (NDLR : on peut remarquer que se retrouvent à peu près, dans les soi-disant ''évolutions'' actuelles, les mêmes clivages que ceux qui ont souligné l'impossibilité des idées dites ''de Gauche'' depuis leur naissance : la tendance Lénine (vétéro-communiste), la tendance Trotski (gauchiste), la tendance Gramsci (''intello''), et la tendance Bakounine (''anar''). Comme je le répète (trop ?) souvent : ''Nihil novi sub sole''. Pourtant, ce n'est tout de même pas moi qui avais écrit un petit livre sur ''le gauchisme, maladie infantile du communisme'' : c'est Lénine... et ce, dès 1920 !).
Revenons à nos moutons : alors qu'il ne s'agit que du jeu normal du fonctionnement de toute société (''Que le meilleur gagne'' !), l’Elysée et le CSA sont excédés par l’énorme succès de Zemmour sur C-news, et cherchent le moyen d’y mettre fin... sans que leur intervention soit trop voyante.  Malheureusement, dans un reste de ''culpabilité-à-la-française'' non encore purgé, bien des gens s'interrogent... se demandent si... vraiment... au fond... on ne sait jamais... c'est vrai qu'en 2014, il a dit une phrase qui pouvait être comprise comme pouvant signifier que... peut-être... qui sait... etc... Mais dans quel pays  vivons-nous ? Car enfin... quelle est la finalité du pouvoir, sa mission, sa ''feuille de route'' ? Tout se passe comme si ''élire un Président de la République'' valait blanc seing pour transformer le pays de fond en comble (et surtout en mal), pour imposer des visions et proposer des futurs qui ne tiennent pas la route, et... pour se faire réélire ?
Car là où tout est peut-être en train de basculer dans l'absurde absolu (ne jamais oublier que Die Welt appelle la France ''l'Absurdistan'' !), c'est que certains croient voir, redoutent ou espèrent  dans le succès de Zemmour une possible tentation présidentielle. C'est évidemment un ''pari'' qui n'a rien d'impossible : à partir du moment où, sans même avoir fait acte de candidature, vous êtes crédité de scores que n'atteignent pas de vieux grognards de la course à l'échalote... à partir du moment où de très nombreux ''supporters'' vous promettent (sans savoir de quoi ils parlent !) une victoire facile... et enfin à partir du moment où vous imaginez pouvoir corriger tout ce que vos analyses sérieuses, documentées et difficilement réfutables ont identifié de mauvais pour le pays...  il doit être très difficile de ne pas rêver...
Aussitôt, le concours Lépine des boules puantes a déchaîné tous les partisans de la poursuite de notre déchéance et de notre décadence... Instruite par les résultats obtenus par les immenses mensonges, toujours impunis, du scandale d’Etat  de F. Fillon (''Calomniez, il en restera toujours quelque chose''), la presse --décidément très attirée par les caniveaux et les égouts-- a aussitôt découvert une certaine Gabrielle Lenfant,. Cette élue socialiste et militante féministe (comme par hasard) s'est miraculeusement souvenue, 17 ans après les faits, d'un bisou volé... ou emprunté. Tiens donc ! Voilà-t-y pas que ce possible candidat à la Présidentielle, ce type qu'elle voit chaque jour sur les écrans et les réseaux depuis des années était justement celui... qu'elle avait totalement oublié tant qu'il n'était pas ''peut-être candidat''... Et ce n'est que le dépôt éventuel d'une candidature qui a brutalement remis en mémoire de cette malheureuse âme pure qu'elle avait été traumatisée pour ou par un baiser volé, dont elle n'est pas sûre qu'il ait été sur la joue ou sur la bouche, ni si elle a vraiment été ''forcée''. Ce traumatisme violent a eu lieu en 2004 ... ou peut être en 2006 : il était si fort qu'elle oublié quand ! Mais nos apprentis-sorciers devraient se méfier : ce ''Trauma flou'' est si mal raconté qu'il ne peut que faire du mal aux vrais témoignages d'autres femmes réellement agressées, elles...
Cependant, cet avatar grossier (pour le moment) des horreurs de l'affaire Fillon prouve, si besoin était, que les mal-pensants de la bien-pensance ne reculeront devant rien, si l'objet de leur haine primaire devait être candidat. Moi, à sa place (où je ne risque pas d'être, Dieu merci), je me méfierais... Comme Pagnol le faisait écrire à César par Marius...   ''et quand c'est trop profond, petit... Tè ! Laisse un peu mesurer les autres ! ''. Il existe plein d'officines spécialisées, prêtes à déverser des tombereaux d'ignominies inventées pour la circonstance... et plein de magistrats adeptes du ''mur des cons'' pour en tirer le maximum de chienlit et de puanteur. Comme le dirait Anne Roumanoff, ''Je sais pas vous, mais moi, dans la même situation, je regarderais ailleurs...''. Il est vrai que je ne suis que... ce que je suis, à peine !
H-Cl.
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double-croche1 · 3 years
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[AVANT-PREMIÈRE CINÉ] MADRES PARALELAS de Pedro Almodóvar Cette année, Pedro Almodóvar faisait une infidélité au Festival de Cannes pour présenter son nouveau film ‘Madres Paralelas’ quelques semaines plus tard à la Mostra de Venise. Il a par la suite, via sa société El Peseo, vendu le film à Netflix pour l’Amérique latine, lui qui disait pourtant en mai 2017 alors président du jury cannois : « Ce serait un énorme paradoxe que la Palme d’Or ou un autre film primé ne puisse être vu en salle. » N’en voulons pas (trop) à l’illustre réalisateur espagnol qui poursuit à nouveau en grande forme son excellente lignée après ‘Julieta’ (2016) et ‘Douleur et gloire’ (2019). ‘Madres Peralelas’ n’égale pas totalement ces deux derniers (la tâche était ardue !), mais Almodóvar nous propose un film servi par une prestation de haut vol (Penélope Cruz sacrée meilleure actrice pour sa septième collaboration avec le maître espagnol), très rythmé et allant de révélation en révélation plus ou moins réaliste mais sans perdre en sincérité (à l’inverse de la telenova ratée ‘Tre Piani’ de son homologue italien Nanni Moretti). Un film intense où la petite histoire rencontre la grande. Deux femmes, Janis et Ana, se rencontrent dans une chambre d'hôpital sur le point d’accoucher. Elles sont toutes les deux célibataires et sont tombées enceintes par accident. Janis, d'âge mûr, n'a aucun regret et durant les heures qui précèdent l'accouchement, elle est folle de joie. Ana en revanche, est une adolescente effrayée, pleine de remords et traumatisée. Janis essaie de lui remonter le moral alors qu'elles marchent telles des somnambules dans le couloir de l'hôpital. Les quelques mots qu'elles échangent pendant ces heures vont créer un lien très étroit entre elles, que le hasard se chargera de compliquer d'une manière qui changera leur vie à toutes les deux. Comme souvent, Pedro Almodóvar a deux sujets de prédilection : les femmes et Madrid. ‘Madres paralelas’ ne déroge pas à la règle et va encore plus loin quant au premier dans un monde où les pères sont les grands absents. Les femmes font ici les tests médicaux, que ce soit de maternité (cas rare !) ou de filiation. Elles sont actives et indépendantes, gèrent leurs problématiques avec une entraide inébranlable portée par une sororité naturelle malgré les différences (d’âge, de statut social). Le film s’intéresse au traitement encore très douloureux porté à l’égard des femmes dans notre époque contemporaine (Aja victime d’abus sexuels, sa mère Teresa qui a du se présenter comme une quasi « prostituée » pour obtenir un divorce). Il souligne également l’aspect « d’horloge biologique » qui contraint ces dernières, que ce soit au niveau de la possibilité d’enfanter (Janis qui souhaite être mère à 40 ans quitte à fonder une famille monoparentale) ou même de jouer sur une scène de théâtre (Teresa qui craint que sa carrière n’aura plus l’occasion de décoller à son âge si elle refuse le grand rôle qu’on lui propose). Leurs situations respectives les enferment peu à peu dans le secret, de peur de tout perdre. La relation entre elles évolue (amie, mère, amante) au rythme où les langues se délient. Almodóvar signe à nouveau un grand film de femmes, peut-être encore plus complexe que d’accoutumée. Le réalisateur espagnol joue particulièrement avec deux éléments essentiels : le temps (ellipse brutale au début, juxtaposition des deux scènes d’accouchement, flashback surprise, discours de souvenirs enfouis à la fin) et les objets, qui peuvent aussi bien enfermer les personnages dans des clichés (la tête de mort pour symboliser l’anthropologue mais qui lui donne aussi un côté très shakespearien à la ‘Hamlet’, les chaussures ou sacs de haute couture portraiturés par la photographie) mais également les révéler au grand jour (le hochet et l’œil de verre permettant d’identifier les cadavres enfouis sous terre). Le temps et les objets sont d’ailleurs parfois mariés intrinsèquement (alors que le couple est en ébat le rideau gonfle au vent et se transforme au plan suivant en ventre d’une Pénélope Cruz enceinte jusqu’au cou à l’hôpital, les intérieurs souvent colorés d’appartement / de maison qui en disent long sur l’âge de leurs habitants). Comme dans son précédent long-métrage ‘Douleur et gloire’, le réalisateur insiste à nouveau sur l’importance de l’art dans les relations humaines, qu’il permette de relier les personnages entre eux comme Janis avec Arturo (la photographie) et Elena (la mode), ou au contraire les éloigner comme Teresa avec sa fille Ana (le théâtre). Fait rare, Pedro Almodóvar ancre son film dans deux temporalités très différentes : celle intime du parcours douloureux de femmes actuelles (Janis, Ana et Teresa) et celle historique des tueries opérées par les franquistes pendant la guerre civile des années 1930. Le film met en avant l’importance du devoir de mémoire, le fait de mieux comprendre d’où l’on vient pour savoir où on va. Le réalisateur signe ici d’ailleurs un de ses films les plus ouvertement politiques (la condition de la femme, les fosses communes non identifiées en Espagne). On pourra déplorer certains éléments mineurs dont on ne saisit pas trop l’intérêt scénaristique (la jeune fille au pair irlandaise, le t-shirt « We should all be feminist » qui enfonce des portes ouvertes après ce 22ème du réalisateur espagnol bien connu pour son travail attaché à dépeindre la condition féminine !) ou pas toujours crédibles (le changement de numéro de téléphone, le hasard de quelques événements). Heureusement, le film se concentre sur un très petit nombre de personnages qu’on verra évoluer dans leur intimité, principalement les deux protagonistes Janis (Penélope Cruz brillante dans un rôle majeur de sa filmographie) et Ana (la jeune Milena Smit moins convaincante mais qui ne va pas jusqu’à démériter). Le réalisateur espagnol s’intéresse d’ailleurs bien plus à leurs sentiments intérieurs qu’à leur situation sociale qu’il évacue presque totalement (les intérieurs luxueux avec le personnel de ménage toujours à disposition, la proposition de se réunir dans une villa, « l’argent n’est pas un problème » est d’ailleurs lancée par un des personnages). La mise en scène de Pedro Almodóvar est, comme toujours, globalement satisfaisante (quelques gros plans statiques disgracieux contrebalancés par d’autres en mouvement bien plus inspirés, les cinq fondus au noir qui scandent le film et précèdent les principales révélations). La musique virevoltante d’Alberto Iglesias saisit dès le générique d’entrée avec ses différents violons qui s’entremêlent et ses pianos plus doux pour renforcer l’esprit romanesque du film, à mi-chemin entre le drame intime et l’investigation historique. Le long-métrage tient sans peine le spectateur en haleine jusque dans ses ultimes instants. ‘Madres Paralelas’, doté au passage d’un titre joliment non traduit (on pense aussi à ‘Volver’ en 2006 ou ‘Le Piel que habito’ en 2011) et d’une affiche percutante, est une réussite qui démontre que la puissance du cinéma de Pedro Almodóvar ne faiblit pas malgré les 72 ans de ce dernier. Un long-métrage original et inspiré dans la filmographie féministe du réalisateur espagnol. Bande-annonce : https://bit.ly/3qXooX2 Date de sortie française : Mercredi 1er décembre 2021 A&B
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swedesinstockholm · 4 years
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dimanche:
j’ai marché doucement dans la forêt avec manon et loki en regardant les grues passer dans le ciel en nous demandant ce qu’elles se disaient
passé l’après-midi à dessiner sur le balcon dans ma bralette vert anis, il faisait trente degrés et j’écoutais la conversation dans une langue inconnue des deux types qui réparaient une voiture dans une allée de garage. j’ai fait un petit zine rigolo avec des dessins de loki pour l’anniversaire de manon comme celui que j’avais fait pour a. sauf que là je me suis moins appliquée. une guêpe est venue me voir de très près et je lui ai dit coucou! puis j’ai répété je suis pas une fleur je suis pas une fleur jusqu’à ce qu’elle s’en aille. je crois que j’ai été une plante dans une autre vie, une autotrophe dépendante du soleil
lundi:
j’ai fait un gros gâteau aux carottes avec un glaçage raté
mardi:
je me suis rendu compte qu’il fallait payer 100 francs suisses pour la candidature à l’école d’art de bâle et j’ai tout remis en question. il faut aussi une traduction des diplômes et c’est au dessus de mes forces. j’ai dit à f. que je savais pas si ça valait la peine étant données mes chances minuscules d’être admise en master sans bfa et elle a dit si. mais après je suis tombée dans la spirale de ma vie pleine de trous, ou plutôt un seul grand trou, le gouffre de La Situation, et l’université me semble être un endroit tellement hostile. je crois que je suis encore traumatisée par mon expérience d’erasmus à amsterdam. et alors je me monte la tête là dessus, sur mon incapacité à fonctionner dans le monde et à écrire des choses intelligentes cf mon cerveau et ça me donne envie de m’enfuir dans l’autre sens, la campagne. mais la campagne c’est aussi le monde. et j’aime les trottoirs et je sais pas conduire et je suis pas débrouillarde ni manuelle et j’aime trop ne pas bouger.
le soir on a regardé un documentaire sur les paysans en france de 1900 jusqu’à aujourd’hui et c’était fascinant. ça m’a fait penser, dans une moindre mesure, aux peuples indigènes aux états-unis que les américains ont déracinés de leurs terres, à qui ils ont imposé la privatisation de la terre, et dont ils ont envoyé les enfants dans des écoles où on leur interdisait de parler leur langue. en france les enfants des paysans étaient forcés à parler français à l’école puis on les a forcés à changer leur relation à la terre et à mettre de côté leur sensibilité pour se transformer en chefs d’entreprise. et puis y a des taux de suicide élevés chez les agriculteurs comme chez les indigènes.
mercredi:
j'ai fait une grande promenade dans une autre forêt que d’habitude et j’ai vu beaucoup de mousse mais je suis pas vraiment sortie de ma tête. je portais un vieux tshirt quicksilver de mon cousin et mon jean de garçon taille basse. top chef.
jeudi:
je me suis encore cassé la tête avec cette histoire de candidature et j’ai commencé à regarder des fermes sur le site de woofing français. j’ai envie d’aller dans une ferme tenue par des lesbiennes. pourquoi c’est si dur à trouver, pourquoi y a pas des lesbiennes partout? et puis j’ai reçu un mail qui me proposait de lire un de mes textes en ligne dans le cadre de la grève des femmes, la fille qui organise tous les trucs féministes de la bibli cherche des intervenantes issues de minorités (j’oublie tout le temps que je suis une minorité dans ce sens là parce que mon identité est encombrée par tellement d’autres trucs beaucoup plus embêtants) et elle a évoqué mon texte “super chouette” d’un projet de l’année dernière que j’avais complètement oublié parce que c’était juste un extrait de mon journal où je parlais beaucoup de céline sciamma et puis elle dit que ce serait rémunéré et j’arrive pas à croire qu’y a tellement peu de lesbiennes dans ce pays qu’on veuille me payer pour que je lise mon journal en public.
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lightsovermaloski · 3 years
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Partie I. H-8
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Warning/s: peur, sang, mort
Word count: ~4500 mots
« - C’est fou ça !
- De quoi tu parles, Aurora ?
- Je viens de recevoir un message de mon cousin. Un mec vient de le contacter sur Twitter, car ils étaient ensemble en maternelle. Il lui a même envoyé des photos ! C’est trop marrant ce genre d’histoire. J’aimerai tellement que ça m’arrive. T’imagines, toi, peut-être que quelque part… »
La fille aux cheveux d’or continua de parler, sans remarquer que son amie ne prêtait plus aucune attention à ce qu’elle lui disait. Les pensées de Nora ne cessaient de divaguer. Elle se sentait incapable de se concentrer sur quoi que ce soit. Bien qu’elle ne voulait plus y faire attention, son cerveau tournait en boucle sur ce rêve.
Et si cet Adrian existait réellement ?, se surprit-elle à penser. Quelle idiote. C’était inconcevable. Mais tout de même… La question n’arrêtait pas de faire un bout de chemin dans sa tête. Il paraît qu’il est impossible d’inventer des visages dans ses rêves. Mais ce n’est pas un visage que voyait la jeune fille, juste une silhouette.
Les silhouettes ont forcément des visages
Elle fut sortie de ces pensées par Aurora qui bondit. Nora perçut un léger bruit strident. Sûrement la sonnette, pensa-t-elle. À cet instant précis, Nora se mit à haïr son ouïe qui lui faisait défaut. Depuis ses 5 ans, la jeune fille était atteinte d'hypoacousie de l'oreille droite. Autrement dit, son oreille droite n'entendait plus aussi bien qu’avant - n’entendait plus en réalité. La jeune fille loupait les sons trop faibles ou trop aigus ou trop graves, et son oreille lui faisait parfois entendre des sons qui n'existaient pas, comme des légers sifflotements.
Aurora se dirigea vers la porte. Elle sautillait. Si elle était bien attachée à quelque chose, c’était bien à ces soirées d’été avec sa bande. Nora devait bien avouer qu’elle n’échangerait pour rien au monde ces moments. Sa maison, à la peinture rouge, était au bord de la rivière d’Akerselva. Siroter une bière sur sa terrasse, avec ses copains, tout en profitant des dernières lueurs, quelque peu glaciales, du soleil laisserait une trace indélébile dans la mémoire de la petite rousse. Oslo n’était pas Hawaï, mais c’était déjà bien suffisant.
« - Nora ?, hurla la blonde pour que son amie l'entende. Viens voir. Ça a sonné, j’en suis certaine. Pourtant, il n'y a personne.
La porte était effectivement grande ouverte, mais personne n’était à son embrasure. Une légère inquiétude picota Nora. Le vent frais souleva légèrement ses cheveux. Le quartier était calme. Valma, le labrador des voisins d’en face, était sagement allongée sur le porche. Elle n’aboyait pas, mais remuait la queue.
- Ce n’est rien, sûrement juste les petits Olsen qui font une blague », tenta de se rassurer Nora.
Aurora commença à fermer la porte. Sans crier gare, un homme surgit devant la porte en hurlant. Son visage était recouvert d’une cagoule. Le cœur de Nora fit un bond dans sa poitrine, et l’angoisse qu’elle ressentait depuis ce matin-là s’amplifia. Aurora hurla, et tenta de claquer la porte. Un pied l’en empêcha. Ilan sortit de sa cachette. Il ne pouvait pas s’arrêter de rire. Son visage était rouge, aucun son ne sortait de sa bouche. Comme à chaque fou rire qu’il avait, il se tenait fermement le ventre.
L’inconnu retira son masque, dans un éclat enfantin.
« Bordel, Elias, je vais te tuer ! », cria Aurora.
Amusé par l’air mécontent d’Aurora, Elias se mit à l’imiter. « Maman, j’ai eu peur ! ». Ilan, qui avait commencé à se calmer, se remit à rire de plus belle, tenant toujours fermement son ventre.
Aurora grommela quelque chose comme « Vous êtes des gros crétins » et s’engouffra dans la maison lumineuse. Elias la suivit de très près.
Ilan essuya une larme provoquée par son fou rire. Il renifla bruyamment, un sourire amusé plaqué sur son visage, et ramassa le sac qu’il avait posé à terre. Les bières s’entrechoquèrent quand il prit Nora dans ses bras.
« - Comment ça va ? Tu m’as raccroché au nez ce matin. Déjà qu'on ne se voit plus beaucoup...
Ilan était parti à Bergen, étudier le sport dans une Høgskolen - haute école. Bergen était à environ 7h de route d'Oslo. Mais le jeune homme ne manquait pas de rentrer à chaques vacances. Sa famille et lui habitaient dans une petite maison jaune, dans le même quartier que Nora. Inséparables depuis l'enfance, cela faisait trois ans qu'ils s'appelaient régulièrement en FaceTime et dès que le grand châtain rentrait, ils se retrouvaient toujours fourrés ensemble.
Nora esquissa un léger sourire.
- Ça va. Juste un peu… Fatiguée.
Le grand gaillard toisa son hôte.
- Fatiguée ? C’est ce rêve encore ?
- Oui… ». Nora soupira. Ses yeux regardaient la route. Cherchait-elle Adrian du regard ? Rien n’était moins sûr. Son regard se replanta rapidement dans celui de son ami. « J’ai l’impression que c’est… Réel. Vraiment réel. Cette silhouette, cet Adrian… c’est comme si ça m’était familier. »
Le vent fit bouger légèrement les feuilles des arbres plantés dans la rue dans un petit crissement que Nora sentit à travers la caresse glaciale du souffle.
Ilan ne répondit rien. Il fit cette mimique avec son visage qui signifiait qu’il ne savait pas quoi dire. Ils rentrèrent rejoindre Aurora et Elias.
Nora prit soin de fermer la porte à clé. Réflexe assez étrange, elle qui disait toujours que le quartier était sûr et que rien ne pourrait arriver. Elle avait, au contraire, pour habitude de ne jamais fermer la porte - ce qui pouvait agacer son père et son petit frère, mais elle n’y prêtait jamais attention. Ce soir-là, elle laissa même les clés enfoncées dans la porte. Ne sait-on jamais, songea-t-elle. Comme si un danger imminent pouvait pénétrer dans la maison. Personne n’avait remarqué ce geste, mais si quelqu’un l’avait vu, il aurait compris à quel point Nora était angoissée. D’une nature très sereine, si elle montrait des signes de stress, c’est que la situation n’augurait rien de bon. Mais personne n’y fit attention, et personne ne pouvait se douter du danger qui flottait dans l’air.
La petite troupe s’installa sur la terrasse en bois au bord de la rivière. Elias décapsula quatre bières. Chacun entrechoqua la sienne avec celle des autres. Ils prirent tous une gorgée.
« Ça vous dit une soirée film d’horreur ce soir ? Je suis d’humeur. Il y a un nouveau court métrage terrifiant, à ce qu’il paraît, qui vient de sortir », demanda soudainement Elias.
Aurora protesta. Nous étions en plein mois de juillet, ce n’était pas Halloween, il était donc hors de question de regarder des films qui font peur. Après un débat acharné de quelques minutes, elle céda. Mais un seul film, avait-elle tout de suite ajouté.
Nora se leva et mit deux pizzas au four. Elle sortit des chips du placard de la cuisine et retourna les poser sur la petite table dehors. Ilan se jeta dessus. Les chips aux oignons, c’était son pêché mignon.
Tous les quatre restèrent dehors un moment, oscillant entre discussions et jeux de cartes. Les deux pizzas avaient été englouties, et il ne restait que des miettes des chips. Quelques cadavres de bière jonchaient la table. Elias n’en n’avait bu qu’une. Il détestait boire, car il ne savait jamais quand il comptait reprendre le volant de sa voiture bleue de sport. Et il voulait toujours être prêt à le faire. C'était sans compter les fois où il buvait à s'en brûler la gorge et se retrouvait à appeler un taxi pour rentrer.
Le vent finit par se lever, et les adolescents rentrèrent à l’intérieur. Ils se préparaient pour leur soirée d’horreur. Les deux filles s’étaient enroulées dans des plaids, prêtes à se cacher les yeux si le film devenait trop gore. Aurora s’était collée à Elias. Elle espérait que le garçon la prendrait dans ses bras si elle avait trop peur - elle ne se doutait pas que cela le ferait mourir de rire. Nora, elle, avait collé sa tête contre l’épaule d’Ilan, mais comptait bien ne regarder le film qu’un minimum - suivre suffisamment pour comprendre, mais ne pas regarder les scènes trop choquantes pour éviter d’être traumatisée. Pour mener cette technique à bien, elle avait sorti son téléphone et scrollait continuellement Twitter.
Aurora, emmitouflée dans deux plaids, sortit le bout de son nez lorsque le générique se mit à défiler.
« - C’était terrifiant.
- Ce ne sont que des lapins tueurs, Aurora, rien de bien méchant ». L’audace de la voix d’Elias déplut à Aurora qui se jeta sur lui. Le grand brun ne mit pas longtemps avant de l’immobiliser et de la chatouiller. Tous deux avaient fini au sol. Aurora riait tellement fort que ce fut le seul son qui raisonna dans la maison pendant quelques instants.
Nora s’était redressée et lâcha son téléphone pour la première fois depuis le début du film. Elle rejeta les plaids par terre et but un verre d’eau d’une seule traite. La peur donnait soif à la jeune fille, c’était étrange, mais elle s’était habituée à cette sensation depuis sa plus tendre enfance.
Un bruit sourd retentit. Ilan distingua chez Nora une vague de panique, qui ne parvient pas à identifier l’origine de cette nuisance. Il mit sa main sur son épaule, et tenta de la rassurer.
« Hé, ne t’inquiète pas Nora. C’est sûrement de l’orage. » Celle-ci fronça les sourcils, en signe d’interrogation. De l’orage ? Cela faisait bien des années qu’il n’y avait pas eu à Oslo. Certes, le temps n’y avait jamais été très joyeux, mais l’orage était un événement largement exceptionnel.
L’inquiétude de Nora grandit à l’intérieur de son corps. Un frisson parcourut le sommet de son crâne jusqu’à ses orteils. L’angoisse lui prit à la gorge. Elle se sentait coincée. Et elle ne savait pas pourquoi. Ilan ressentit son trouble.
« Tu es certaine que tout va bien ? », murmura-t-il, espérant ne pas trop attirer l’attention des deux autres. Elias et Aurora étaient adorables, mais jamais très compatissants. Surtout Elias. Et surtout s’il s’agissait de Nora.
La petite rousse se contenta de hocher la tête. Elle n’avait pas la force d’entamer cette conversation. Mais Ilan en décida autrement. « C’est le rêve, c’est ça ? ».
Les yeux dans le vide, Nora revit encore la scène. Cette silhouette, cette voix… Adrian. Adrian. ADRIAN ! Elle déglutit. Les larmes lui montèrent aux yeux.
Avant qu’elle n’ait pu dire quoi que ce soit, la maison fut plongée dans le noir. Elle sursauta violemment, et entendit Aurora crier. Elias éclata d’un rire assez hystérique. « C’est le courant qui a sauté, mon pote ! ».
Nora soupira. L’orage, le courant qui saute… tout ça ne disait rien de bon à la jeune femme. Machinalement, elle activa la lampe torche de son téléphone. Très vite suivie pas tout le monde. Elle se leva et sortit du salon. Elle voulait se diriger vers la cuisine, pour attraper des lampes torches - qui étaient rangées dans les tiroirs, à côté du frigo. Mais pour rejoindre cette pièce, il fallait traverser le couloir.
Le couloir semblait long, infiniment long. Il était glacial et sombre. La lumière de son téléphone ne permettait pas de distinguer la porte de la cuisine. Elle hésita un long moment puis fit un pas. Quelque chose l’attendait à la fin du couloir, mais cette dernière ne savait pas quoi - ou plutôt qui. L’ambiance était devenue pesante, et Nora avait l’impression de suffoquer. Un éclair illumina le couloir. Derrière la baie vitrée de la cuisine, celle-ci jura voir une silhouette.
Une silhouette.
Elle poussa un cri étouffé et se cogna dans quelque chose. « Ilan, bordel, tu m’as fait peur ! ». Le jeune homme parut surpris que la jeune fille s’adresse à lui de cette manière.
« - Désolé, ce n’était pas mon intention. - Viens avec moi dans la cuisine, s’il te plaît », supplia Nora. Le ton de cette dernière inquiéta un peu plus Ilan. De quoi pouvait-elle bien avoir peur ?, se demanda le garçon. Mais il se dit que c’était sûrement l’orage.
Ilan passa devant Nora, et s’avança vers la cuisine. La jeune fille resta sur place quelques instants, persuadée de le voir disparaître dans un cri d’effroi, engloutit par la silhouette. Mais rien de tel ne se produisit. Le garçon arriva tranquillement à la cuisine, et sortit une des lampes torches. Il éclaira la pièce, laissant entrevoir une cuisine déserte. Il se retourna vers la jeune fille, en se demandant pourquoi elle ne le suivait pas. Il en était certain maintenant, quelque chose n’allait pas. Nora se décida finalement à le rejoindre, la boule au ventre. Elle se dépêcha d’attraper des lampes torches à son tour et retourna aussi vite que possible au salon, tout en surveillant qu’Ilan suivait ses traces.
Chacun des adolescents prit une lampe torche. Nora, prévoyante, en déposa deux autres sur la petite table basse beige. Elle se rassit sur le canapé, vite rejointe par Ilan. Ce dernier la fixait avec de grands yeux, essayant de décrypter son visage. Qu’est-ce qui pouvait lui faire aussi peur ? Ce n’était pas l’orage qu’elle craignait, c’était quelque chose d’autre. Mais il ne parvint pas à déterminer cette autre chose. La voir dans cet état ne le rassurait pas. Nora n’est pas du genre à flipper pour rien, ne cessait de lui répéter son esprit. Mais il faisait de son mieux pour chasser cette pensée négative et profiter de la soirée.
Elias et Aurora étaient assis par terre, l’une en tailleur et l’autre affalé contre le meuble télé. Ils discutaient tranquillement. Puis Aurora reçut un message, et se désintéressa de ce que racontait Elias. Ce dernier eut une idée.
« - Je peux vous raconter un truc ?, son ton n’annonçait rien de bon.
- Un truc ?, questionna Ilan. Ce dernier savait reconnaître quand son meilleur ami allait faire une connerie, et il en était persuadé, c’était ce qui allait arriver. Elias se contenta de hocher la tête, un sourire étrange plaqué sur le visage.
- Une petite légende qui court en ce moment sur le complexe de Cecile Bombeek. »
Cecile Bombeek était un endroit situé à quelques kilomètres d’Oslo. Il regroupait plusieurs bâtiments : une ancienne école pour garçons, et un asile psychiatrique aux méthodes douteuses. Nora avait toujours trouvé stupide d'avoir deux lieux aussi différents aussi proches l'un de l'autre. Une dernière bâtisse, assez imposante, était également présente sur le site, mais il était impossible de dire à quoi elle servait exactement.
Elias prit sa lampe torche et la faisait vaciller autour de son visage. Les ombres formées mirent en valeur ses traits durs. Son allure prit une tournure terrifiante.
Ilan fixait Nora. Elle regardait Elias avec un air étrange. Il ne sut le décrire. Il se décida à tapoter l’épaule de la jeune fille, perdue dans ses pensées, qui sursauta. « Partante pour la légende ? ». Elle hocha lentement la tête, sans détourner ses yeux de la silhouette, inquiétante, de celui qui s’apprêtait à bouleverser l’existence des trois autres.
« - C’est l’histoire de ce gars, Jonas. C'est mon cousin qui m'en a parlé. ». Elias prit une voix rauque terrifiante. Instinctivement, Nora se rapprocha d’Ilan, cherchant du réconfort face à son angoisse grandissante. Angoisse qui n’allait sûrement pas s’arranger avec cette foutue légende. « C'était un garçon solitaire et très renfermé sur lui-même. Sa situation familiale était terrible. Son père frappait sa mère comme si c’était un punching-ball. Un soir, son vieux était complètement saoul. Il avait frappé sa mère tellement fort qu’elle gisait au sol, incapable de se relever. Jonas est devenu fou de voir sa mère dans cet état. Il a attendu que son père s’endorme devant la télé, des tâches de bières sur le marcel, une odeur dégoutante de cigarette dans l’air. Jonas s’est muni d’un grand couteau de cuisine et l’a poignardé de 70 coups de couteau. Plus rien ne l’arrêtait. Il avait 20 ans. »
Elias fit une petite pause, laissant le suspens flâner dans l’air. Nora était captivée par les paroles du jeune garçon. Elle était terrifiée. L’histoire lui semblait tellement familière. Elle voulait en savoir plus.
« - Il a tout de suite été interné à l’asile Cecile Bombeek. Pendant cinq ans, il n’a pas fait parler de lui. Sage comme une image. Mais, durant toute cette période, il était traité comme un moins que rien. Les médecins de l’époque avaient des pratiques plus que douteuses. Ils se servaient du pauvre Jonas comme d’un cobaye : choc électrique, opérations diverses et j’en passe. Jonas répertoriait tout dans un carnet. Le soir du massacre, il a caché ce carnet dans un des casiers de l’école Cecile Bombeek. Il ne voulait que personne ne puisse mettre la main dessus. »
Nora prit une grande respiration. Elle sentait son cœur lourd. C’était comme si ce dernier était écrasé par un camion. L’angoisse continuait de prendre le dessus sur le reste de ces sentiments. Et elle n’aimait pas cette sensation.
« - Un soir, en juillet, il a donc pété un plomb. Une méchante remarque de trop, un coup de ciseaux de trop. Il a réussi à s’échapper de l’asile, non sans faire de victimes. Plusieurs infirmières ont succombé à des coups de poings. Un médecin a fait une crise cardiaque en le voyant tabasser l’une de ses employées. En sortant, il s’est muni d’une hache. À l’époque, il y avait d’énorme hache près des extincteurs pour pouvoir en briser la vitre en cas d’incendie. Sans réfléchir, il se dirige vers l’école juste à côté. D’ailleurs, si vous voulez mon avis, il faut être stupide pour avoir construit une école près d’un asile mais bon. Le gardien de nuit, Tobias, tente de stopper la course folle du garçon. Mais ce dernier lui défonce le crâne avec la hache. Le veilleur décède sur le coup. Jonas monte les étages et rentre dans différentes chambres. Poussé dans son délire, il tue douze d’entre eux. Heureusement, c’était un soir d’été. La plupart des enfants était rentrée chez eux. Seuls restaient ceux qui ne pouvaient pas rentrer ou ceux qui n’avaient pas de famille. Certaines enfants ont tenté de fuir en voyant leur camarade tomber comme des mouches. Mais Jonas ne leur en a pas laissé la chance. Le jeune garçon s’est ensuite dirigé vers l’infirmerie. La pauvre infirmière de garde ne se doutait pas le moins du monde de ce qu’il se passait. Elle était occupée à changer de disques. Elle n’a même pas entendu Jonas arriver derrière elle. Il l’a abattu d’un simple coup de hache dans le crâne. Certaines racontent qu’elle a été coupée en deux. Le jeune fou s’enferme ensuite dans la salle de bain commune. Ses mains pleines de sang, il réalise ce qu’il vient de faire. Il réalisé qu’il vient d’ôter la vie à douze enfants, sept infirmières, un homme et un médecin indirectement. Il réalise qu’il est un monstre et se tranche la gorge. Son fantôme est coincé dans l’enceinte de Cecile Bombeek. Condamné à vivre avec ceux qui l’ont torturé et ceux qu’il a lui-même tué. Au fil des années, son fantôme serait devenu assoiffé de revanche. Il serait rempli de rancœur et de haine. Et pour évacuer tous ces sentiments, il tuerait et torturait tous ceux qui oseraient pénétrer dans l’enceinte de Cecile Bombeek. »
Cette histoire terrorisait Nora. Ce n’est qu’une histoire, juste une histoire, tentait-elle de se convaincre. Son corps entier tremblait comme une feuille.
Elias reprit le fil de son monologue. Sa voix était plus terrifiante que jamais, et les ombres vacillaient dangereusement autour de son visage. « Mais, pour déclencher cet amas de haine, il faut jouer au jeu maudit. Rien de plus simple : il faut aller dans la salle de bain commune. Trouver le miroir devant lequel Jonas s’est tranché la gorge. Ensuite, en fixant ton reflet, il faut prononcer trois fois le nom de Jonas. »
Le jeune brun fit, à nouveau, une pause dans son récit. Le temps semblait interminable. « Jonas, Jonas, Jonas…. », fit-il d’une voix à glacer le sang.
Jonas, Jonas, Jonas
« - Tu me fous la trouille, Elias, arrête…, supplia Aurora.
- Ce n’est pas fini, ma belle. Après avoir susurré son nom, il faut fermer les yeux pendant 10 secondes. Vous imaginez comme 10 secondes doivent sembler durer une éternité dans ce moment-là… Et là, sans un bruit, Jonas apparaît derrière toi. Si ton regard croise le sien, tu es foutu. Puis, la silhouette disparaît lentement. Tu te dis qu’il te reste un dernier espoir de t’enfuir. Alors, tu cours, cherchant une sortie. En vain. Tu es prisonnier de l’école. Et quand tu t’y attendra le moins, Jonas viendra et te tuera dans d’atroces souffrances. Du moins, c’est le destin de ceux qui ont joué. Et les poules mouillées qui se dégonflent au dernier moment et ne jouent pas, ils sont condamnés à errer dans Cecile Bombeek. Prisonniers de Jonas et de toutes ces folies. »
Aurora frissonna. Elle sentit la peur la gagner. Se doutait-elle que son amie était dans le même état - voir pire ?
« Sympa. Enfin, c’est qu’une légende stupide », soupira Ilan.
Le regard d’Elias s’assombrit. Ses yeux noirs lancèrent presque des éclairs.
« C’est parce que tu n’as pas entendu la suite. » Elias se tut quelques instants, voulant laisser un peu de suspens. « Depuis quelques mois, de nombreuses personnes se sont rendus à l’école. Aucune n’est revenue. Pas plus tard qu’il y a une semaine, un gars s’y est rendu avec ses potes. Personne ne les a revu depuis. C’est passé aux infos. Je crois qu’il s’appelait Adrian ou un truc dans le genre ».
Nora écarquilla les yeux. Sa tête se mit à tourner et elle dût se contrôler pour ne pas vomir dans le salon.
Adrian. C’était le nom de la silhouette. Ça n’a sûrement rien à voir, pensa Nora. Mais cette dernière sentit le regard appuyé d’Ilan sur elle. Lui aussi avait tilté. Lui aussi avait reconnu le nom de la silhouette. Et il ressentit le besoin d’aller vérifier par lui-même. D’aller voir si cette légende est réelle, si cet Adrian est le même Adrian qui hante les rêves de son amie.
« - C’est des conneries. Je ne suis pas sûr d’y croire, il faudrait vérifier par nous-même.
Elias afficha un petit sourire presque pervers.
- Genre aller à l’école et faire le jeu ou un truc comme ça ?
- L'orage s'est calmé, il fait de nouveau beau…Pourquoi ne pas y aller…
- C’est HORS DE QUESTION ! ». Le cri d’Aurora retentit dans toute la maison, et même peut-être dans tout le quartier. Le salon devint, d’un coup, silencieux. Elias et Ilan échangèrent un regard. Sans un mot, les deux garçons comprirent qu’ils étaient sur la même longueur d’onde : il fallait aller à Cecile Bombeek. Tous les deux se sentaient attirés par l’endroit, comme appelés par une force inexplicable. - par une silhouette.
Elias posa sa main sur celle d’Aurora dans un geste tendre et rassurant. Le jeune homme était bien décidé à aller mettre son nez à Cecile Bombeek, et d’une manière ou d’une autre, Aurora serait de la partie. Il voulait quelque chose, il l’avait. Et c’était tout.
« Ne t’en fais pas, Aurora. Ce n’est qu’une légende débile. On ne risque rien, je te le promets. » Elias se mit à chuchoter dans son oreille. Finalement, elle hocha la tête doucement, et le brun afficha un sourire satisfait.
« - Tu es d’accord, Nora ? », demanda Ilan. La jeune fille hésita un moment avant de répondre. Ses amis avaient les yeux braqués sur elle. Tous attendaient qu’elle dise oui. Allait-elle seulement accepter ? Une partie d’elle cirait oui. La vie est faite de coïncidences, ce n’est rien, disait-elle. L’autre partie était angoissée, en alerte et refusait de quitter son salon si chaleureux. Une dernière voix se mêlait au chaos qui régnait à l’intérieur de son crâne. Elle semblait lui dire de venir, qu’on l’attendait. La silhouette, Adrian ?
Ils t’attendent, ils t’attendent
D’un mouvement impulsif, Nora accepta de se rendre à Cecile Bombeek. Idiote ! lui hurla une voix dans sa tête. Elle choisit de l’ignorer, elle et les autres voix, et de suivre ses ami.e.s. Après tout, que pouvait-il lui arriver de si terrible en compagnie de deux ceintures noires de karaté ? Rien.
« Enfin, si quelque chose tourne mal, Elias, ce sera entièrement de ta faute ! », ajouta Nora, sur un ton taquin - elle savait pourtant que c’était bien la vérité. Cela va mal tourner, mais Elias ne sera sûrement pas le seul responsable, pensa Nora. Il avait été assez débile pour parler de l’histoire, mais Ilan s’était montré tout aussi con, et les deux jeunes filles n’étaient pas totalement innocentes, non plus. Elles pouvaient toujours refuser. Ce n’était pas un flingue collé sur leur tempe qui leur avait fait accepter. Mais c’était toujours plus simple de rejeter la faute sur les autres quand les choses virent au noir.
Elias émit un léger rire. « Ne t’en fais pas, Nora. C’est vrai, quoi, à part notre temps, on ne perd rien à jouer au jeu maudit. Ce n’est pas comme si on allait mourir ! ». Après avoir prononcé ces quelques mots, il partit en fou rire. Il se leva, et se dirigea vers le garage.
Mourir dans d’atroces souffrances
Nora mit sa peur de côté. Elle tentait de se rationaliser. Elle décida d’envoyer un sms à son père. Elle ne voulait pas qu’il s’inquiète s’il rentrait et trouvait la maison sans courant et sans sa fille. Celle-ci prit soin de prendre les lampes torches et vérifia que la batterie de son téléphone était chargée. 80 %. Elle décida que ce n’était pas assez, et fila chercher une batterie externe, qu'elle glissa dans la poche de son jean. En passant devant le miroir, elle réalisa qu’elle ne portait qu’un simple tee-shirt à manches longues. Elle remonta les escaliers et enfila un sweat. Elle en prit un autre pour Aurora - elle n’était pas sûre que son amie avait pensé à en prendre un en venant. La jeune fille décida de prendre, également, une bouteille d’eau. J’aurais sûrement soif, pensa-t-elle, se préparant à vivre les heures les plus terribles de sa vie. Nora avait l’impression de partir en expédition funeste.
Elle enfila son sweat et en profita pour y glisser les lampes torches et sa batterie externe, laissant sa bouteille d'eau trônant devant le miroir. Elle sourit à l'allure de kangourou que cela lui donnait. Sourire qui s'effaça rapidement.
D’un pas qui se voulait assuré, mais l’on voyait à des kilomètres qu’il tremblait, Nora rejoignit à son tour le garage où se trouvait la voiture d’Elias. Il mettait toujours son bolide - comme il appelait - à l’intérieur pour ne pas que quelqu’un puisse l’abîmer dehors.
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erisandmore · 3 years
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1103
Je pense que je vais recommencer à écrire, ça me faisait du bien de tenir ce journal, tous les jours, je pouvais déballer mes émotions et mes pensées intrusives.
Je suis juste un peu dégoûtée et perturbée par la mise à jour, je peux plus mettre de titre. Et comme j'aime pas le changement ça me dérange.
Bon je vais faire un petit récapitulatif de ma situation pour vous :
- J'ai 23 ans.
- Je suis étudiante mais je vais plus en cours depuis plusieurs mois parce que l'anxiété.
- Je vis avec mon copain S depuis presque deux ans.
- Un ex m'a enlevé deux de mes chats, Kira et Ryuk.
- J'ai choisi de les lui laisser, ils sont identifiés à son nom et ils sont à la campagne, ils peuvent sortir et ont une grande maison où s'amuser. C'est mieux qu'un petit appartement. Je pense à eux avant de penser à moi et mon besoin de les voir.
- J'ai trois bébés chats avec mon S
- Je suis diagnostiquée autiste, borderline, anxieuse généralisée, ptsd-c ! congrats
- Je tiens une vidéo youtube aussi, sous le nom de The Evpok. Je parle de ma vie de personne traumatisée et malade af, c'est plutôt cool ça me fait du bien.
- J'ai commencé un dossier pour porter plainte contre mon ancien meilleur pote M, il a avoué m'avoir violé avec sa meuf. Je vais cette fois m'en tirer et pas me laisser intimider.
- Je suis extrêmement dissociée, du coup je suis également en cours de diagnostic de DID
- J'suis plus en sous poids, je sais pas si je dois être heureuse ou pleurer
- Je vais bientôt me faire hospitaliser pour apprendre à prendre un traitement
- Je suis toujours aussi triste, mais un peu moins chaotique qu'avant
Je sais pas trop quoi rajouter
Voilà
Je suis de retour
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protegomaximarpg · 3 years
Text
en travaux (image pour illustrer)
Dans ce post, vous trouverez le contexte de Protego Maxima, ainsi que sa chronologie détaillée. Nous tenons à rappeler que le contexte a été rédigé par Liebkraft, non exieris & Oreflam Rouge que nous remercions chaleureusement et que la chronologie a été écrite quant à elle par Liebkraft & Oreflam Rouge.
JUIN 1940. OPÉRATION DYNAMO - L’heure est au sauve-qui-peut. Des milliers de nés-moldus britanniques enrôlés de force battent en retraite et quittent les côtes françaises. A leur suite, des ressortissants de France et de Belgique fuient le conflit et rejoignent la Grande-Bretagne par la mer. DÈS JUILLET 1940 - devant le Ministère de la magie, fleurissent des manifestations en faveur de la levée partielle du secret magique. On demande aux sorciers de sortir de leur réserve et d’aider à l’effort de guerre moldu. Les protestations sont tout d’abord réprimées violemment. Devant l’animosité croissante du peuple face à ces méthodes brutales, le Ministère prend deux décisions. Les enfants, les vieillards et le personnel non-essentiel est évacué de Londres vers Poudlard. Certains refusent. Il crée également le Local Defense Volunteers où sont conscrits les nés-moldus, chômeurs et hybrides. Le mot d’ordre est simple – qu’ils défendent Londres face aux exactions de leurs pairs ! LONDRES, AOÛT 1940, ÉPOQUE ACTUELLE - La chaleur est étouffante, les rues vides, le silence pesant. Pour ceux qui restent, le sentiment de fin du monde est palpable. Les esprits s’échauffent à cause de la guerre d’abord, puis des élections sorcières. Elles attisent les antagonismes autour de la question moldue. Si certains veulent les voir comme égaux, beaucoup les considèrent encore comme de la vermine. Des citoyens de seconde zone. Les débats s’échauffent et des duels opposent même parfois les différentes factions politiques. Le chaos est en marche.
1918 - Après le 11 Novembre, des milliers de nés-moldus rentrent au Royaume-Uni blessés et traumatisés. Devenus invalides pour certains, ils vivotent aux marges du monde magique et moldus sans jamais trouver de place. Bon nombre de moldus et de sorciers font la promesse que la Première Guerre Mondiale serait la « La Der des Ders ». Les Hommes, dégoûtés par l’horreur et la violence des combats, ne souhaitent pas prendre le risque de remettre l’Europe à feu et à sang. 1929 - Le Krach Boursier plonge de nombreuses familles sorcières dans la misère. Au départ, circonscrite aux Etats Unis, cette crise touche rapidement le continent européen. Chez les sorciers, la grogne monte. Pour une frange radicale de population, le moldu est désigné d’office comme la source de tous les problèmes. Certains établissements se mettent à refuser la présence de leurs descendants directs. Aussi peut-on lire sur les devantures d’une poignée de commerces : « Interdit aux nés-moldus et aux animaux de compagnie ». La situation économique désastreuse de la Grande-Bretagne entraîne de nombreux mouvements sociaux et permet la création du Communist Party of Great Britain. Les sorciers, notamment les nés-moldus, s’engagent auprès de l’Internationale Communiste des Sorciers et Sorcières Engagée pour le Progrès Social et Humain. Ces derniers défendent la levée partielle du secret magique au nom de la solidarité et l’intégration des nés-moldus dans la société.
La chronologie détaillée de Protego Maxima ci-dessous vous permet de mieux vous imprégner du contexte et de comprendre les évènements du passé qui ont amené la situation actuelle.
1936 - Lorsque la guerre civile espagnole éclate, de nombreux sorciers – devant la passivité du gouvernement de Chamberlain et le Ministre sorcier - rejoignent la péninsule ibérique pour défendre leur idéal de liberté et de fraternité. Ils se battent de concert avec leurs camarades moldus et prennent le maquis face aux forces franquistes. Certains y perdent la vie, les autres rentrent, vaincus. En Albion, ils sonnent l’alarme et préviennent leurs contemporains de l’imminence d’un conflit sanglant. Peu les écoute. 1939 - Le 3 septembre, le Royaume-Uni déclare la guerre à l’Allemagne. Les nés-moldus mâles et certains hybrides sont enrôlés sous conscription comme 8 millions d’autres britanniques. Les soldats envoyés sur le front français et ayant survécu à la déroute sont évacués du 21 mai 1940 au 4 juin 1940 lors de la bataille de Dunkerque. 338 226 hommes dont 120 000 français et belges rejoignent alors, les côtes britanniques, sains et saufs. Les sorciers rescapés sont pointés du doigt et l’antagonisme entre les pro nés-moldus et ceux qui privilégient la valeur du sang monte d’un cran. Le Ministère de la Magie impose le Local Defense Volunteers (LDV) aux nés-moldus, aux chômeurs et aux hybrides afin d’assurer la défense de la cité. L’évacuation des personnes non-combattantes commence.   1940 - A la fin août, les enfants et les personnes jugées fragiles sont d’ores et déjà évacués vers Poudlard, qui adopte des allures de camps de réfugiés. A Londres, les élections se préparent dans une tension palpable. Le Conservative Magical Party (CMP) au pouvoir, qui défend une politique protectionniste, sait sa place remise en jeu. Les partisans de la Wizarding Socialist Union, menés par Albus Dumbledore (WSU ou Union), multiplient les actions coup de poing et les manifestations devant le Ministère de la Magie afin de forcer le Ministère à faire ingérence dans les affaires moldues. En opposition, les membres de la League for Magical Dominion (LMD ou Ligue), dirigés par Gellert Grindelwald, militent pour l’ostracisation des nés-moldus, leur renvoi dans le monde non-maj et prône la disparition du secret magique. Face à la montée des enjeux, une voix émerge des ténèbres. Elle se fait appeler Vox Populiet enjoint les londoniens à prendre les armes auprès de leurs frères moldus. Il s’agit d’une radio pirate de l’Union. 30 AOÛT 1940 - L'ouverture de la fête foraine, dans le comté des Plaines des Augureys, tourne à la foire d'empoigne suite à un discours du porte parole de la CMP. Coupables ou non, les sentences sont distribuées à la pelle : amendes, garde à vue de 24h ou même jours de conscription à la LDV. 7 SEPTEMBRE 1940 - Un sifflement encore inconnu déchire le silence. Une nuée d'avions allemands déferle sur Londres, lâchant leur cargaison explosive. C'est le début du Blitzkrieg, et de journées de bombardements intenses.
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