Tumgik
#c’est bon j’ai compris la leçon
ciboulo · 1 year
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Dans les derniers jours j’ai été social, un peu trop et un beau matin je me suis réveillé avec des feux sauvages, ce qui est terrible. On ne les voit pas vraiment mais j’ai quand même l’impression que ma tête au complet est un feu sauvage et ça me gêne assez.
La morale de l’histoire est de ne jamais laisser entrer des gens dans votre vie, ils vont toujours finir par vous faire du mal
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aisakalegacy · 24 days
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Printemps 1924, Hylewood, Canada (10/14)
Cher Constantin,
Avez-vous suivi l’actualité égyptienne récente ? Je ne sais pas pourquoi je pose la question, bien sûr que vous avez dû suivre comme moi la tenues des élections législatives, la victoire du Wafd et l’accession de Saad Zaghloul au poste de Premier ministre. Je ne sais pas ce que cela va vouloir dire concernant la tenue future de fouilles sur le sol égyptien, les Saadistes semblent très opposés contre les Britanniques. J’espère qu’ils n’éprouvent pas les mêmes velléités contre les équipes françaises et que vous allez pouvoir travailler en paix.
[Transcription] Agathon LeBris : Tu es prête pour le contrôle de latin ? Marie LeBris : Ce n’est qu’un petit contrôle de vocabulaire. Personnellement, ça ne m’inquiète pas. Agathon LeBris : Tu devrais prendre ça plus au sérieux ! Agathon LeBris : Je vais te faire réciter. Tu vas voir, ça te fera du bien. « Avoir commencé » ? Marie LeBris : Ce n’est pas dans la liste. Agathon LeBris : Si ! C’est « coepisse ». Je t’en donne un plus facile. « Haïr ». Marie LeBris : « Detestare » ? Agathon LeBris : Mais non ! « Odisse ». Marie LeBris : Je t’assure que ce n’est pas dans la liste. Agathon LeBris : D’accord. Fais-moi donc réciter des verbes de la liste, si j’ai tort. Marie LeBris : Mais avec plaisir. « Renuntiare ». Agathon LeBris : Hein ? C’était dans la liste, ça ? Marie LeBris : « Existimare ». Agathon LeBris : Je n’ai jamais appris ça de ma vie ! Marie LeBris : « Deligere » ! Agathon LeBris : C’est bon, j’ai compris. Qu’est-ce que ça veut dire ? Marie LeBris : Je ne sais plus… J’ai appris les mots, mais pas les traductions. Agathon LeBris : Attends, tout ça était à quelle leçon ? Marie LeBris : Je n’en sais rien. A la moitié du livre de grammaire, je crois ? Agathon LeBris : Oh non… Je me suis trompé de fiche de vocabulaire ! Marie LeBris : Et moi j’ai appris la bonne, mais je vais me planter !
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luma-az · 1 year
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Pour bien commencer, ma petite journée...
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 29 août 
Thème : café/dernières fois
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C’est fini, j’arrête le café.
C’est mauvais pour la santé, ça me stresse, ça gêne mon sommeil. Sans oublier que c’est dégueulasse. Je ne peux pas le boire sans rajouter du lait ou du sucre – ou encore mieux, les deux, voir même de la chantilly. Je ne l’aime même pas, le café. Ça va être très simple. Sevrage sec. De toutes manières, je n’en buvais pas tant que ça. Je ne suis même pas sûre que je verrai une différence.
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J’ai envie de mourir.
Le mal de crâne est une horreur. Mes pensées ne sont plus qu’un petit tas de boue vaseuse mollement agitées par le bâton d’un gamin à moitié endormi. Et j’ai moins d’énergie qu’un combat de pokémon entre un coconfort et un chrysacier.
Pitié, que quelqu’un m’achève.
Tant pis, je vais reprendre un café. Il faut que je survive à cette journée, et que je sois opérationnelle pour la réunion. C’est important, c’est pour mon travail ! Et ce sera la dernière fois.
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Bon. Ça n’a pas été la dernière fois, mais je me contrôle maintenant. Pas plus d’une tasse par jour, le matin, histoire de dormir malgré tout. Oui, tant qu’à me limiter à une tasse, on est plutôt sur un mug, voir un bol, mais après tout c’est un classique, le bol de café le matin, et ça n’a jamais empêché personne de dormir, non ? Ça suffira bien.
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Ça n’a pas suffit. Ça n’a pas suffit du tout. Il faut vraiment que j’arrête. Il faut absolument, définitivement que j’arrête. Cette nuit, j’ai dormi trois heures. Celle d’avant, quatre. Celle d’encore avant, quatre et demi. Et la précédente, deux.
J’ai tenu un certain temps, et là je m’écroule.
Ce que je compense avec plus de café.
Donc maintenant c’est bon, j’ai compris ma leçon. C’est triste, il y a des milliards de gens qui vivent très bien sous caféine, ce n’est pas mon cas, il faut que je me fasse une raison. Cette fois, c’est la dernière fois. Promis, juré, craché, j’arrête.
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Je suis une loque essorée jusqu’à la moelle de la dernière goutte d’énergie qui lui restait.
Que quelqu’un m’achève.
Comment fonctionnait mon cerveau, avant ? Il y a bien eu une époque où ce cerveau marchait sans caféine. Je m’en souviens. A peu près.
Plus envie de rien. Tout s’accumule.  Et s’accumule. Et s’accumule…
. Ok, j’ai repris, mais j’étais très stressée ! Et puis une tasse ça ne va pas me tuer. Ce n’est pas de la cigarette non plus !
Cette fois, c’est dit, c’est décidé, c’est la dernière fois.
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christophe76460 · 1 year
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J’ai un ami qui est monté sur son échelle avec sa tronçonneuse pour tailler un arbre, mais ça s’est très mal passé. Une grosse branche s’est rabattue sur lui ; il s’est coupé la main avec la scie ; il est tombé et s’est cassé la jambe. Le tout lui a valu une semaine d’hôpital. La vie n’est pas faite que de pépins, mais on sait qu’on en aura et qui seront de dimensions variables. Souvent ils surviennent de nulle part et arrivent sans raison apparente, mais les ennuis peuvent aussi provenir de mon imprudence ou de ma propre folie. Dans ces cas, on sait qu’on aurait pu les éviter alors on s’en veut et on se mord les doigts d’avoir manqué de sagesse.
Parmi les très grosses tuiles qui peuvent me tomber sur la tête, il y a la maladie grave ou débilitante et c’est exactement ce qui est arrivé au roi de Babylone, mais lui, il ne l’avait pas volé. En effet, Nabuchodonosor a été puni par l’Éternel à cause de son orgueil incommensurable. Dieu lui a mis le pied sur la nuque et l’a abaissé jusqu’au ras des pâquerettes en l’affligeant avec une démence psychotique qui l’a rendu amnésique et lui a fait perdre toute conscience de son humanité. Il s’est soudainement pris pour un animal, un bœuf pour être exact, et s’est comporté comme tel en mangeant de l’herbe et en négligeant totalement son apparence. Ce jugement divin a duré sept ans, période durant laquelle il se trouvait parqué dans un endroit discret en compagnie des troupeaux royaux.
Les Écritures ne disent pas qui a dirigé l’empire pendant toutes ces années, cependant, connaissant la discrétion de Daniel et sa position élevée, puisqu’il dirigeait les affaires de la province de Babylone, il est probable que c’est lui qui assura l’intérim de Nabuchodonosor. De plus, lui seul savait avec certitude qu’après sept ans de châtiment, Dieu lui rendrait le trône. Étant l’intégrité personnifiée, Daniel s’est donc assuré qu’aucun usurpateur opportuniste ne profite de la maladie du roi pour prendre le pouvoir.
➡ Je continue à lire dans le chapitre 4 du livre de Daniel.
Au terme du temps annoncé, moi, Nabuchodonosor, je levai les yeux vers le ciel, et la raison me revint. Je remerciai le Très-Haut, je louai celui qui vit éternellement, et je proclamai sa gloire : sa souveraineté est éternelle et son règne dure d’âge en âge (Daniel 4:34).
Le roi raconte simplement comment s’est terminé son temps de jugement. Après avoir mangé de l’herbe pendant sept années, il a finalement levé les yeux vers le ciel. Quand on réalise qu’il se prenait pour un animal et avait perdu toute conscience humaine, il n’a pu faire ce geste que parce que dans sa grâce, Dieu le lui a permis.
C’est aussi ce que Jésus essayait de faire comprendre à ses disciples quand il leur a dit :
Personne ne peut venir à moi si cela ne lui est accordé par le Père (Jean 6:65).
Si Dieu ne prend pas l’initiative de secourir ou de sauver l’homme, il est perdu car de lui-même, il ne peut strictement rien faire. À une autre occasion, Jésus a aussi dit à ses disciples :
Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, portera du fruit en abondance, car sans moi, vous ne pouvez rien faire (Jean 15:5), sous-entendu, rien de bon pour Dieu.
C’est l’Éternel qui a donc donné à Nabuchodonosor la possibilité de se repentir. Le roi a fait la même démarche que le chien battu qui reconnaît qu’il a mérité la punition qu’il a reçue et qui supplie son maître de ne plus le frapper. Nabuchodonosor aurait pu s’endurcir davantage et continuer à brouter jusqu’à la fin de ses jours, mais ayant compris la leçon, il a accepté de s’humilier devant son Créateur. Un proverbe de l’Ancien Testament dit :
La malédiction de l’Éternel pèse sur la maison du méchant, mais il bénit la demeure des justes. Il se moque des moqueurs, mais il accorde sa faveur aux humbles (Proverbes 3:33-34).
Voilà exactement ce que le puissant roi de Babylone vient d’apprendre à la dure école de la discipline divine.
Il faut bien noter dans quel ordre les événements se sont passés : il a d’abord levé les yeux vers le ciel, et ensuite, la raison lui revint. Ce n’est qu’après s’être humilié que Dieu lui a rendu la conscience humaine grâce à laquelle il a pu éclater en actions de grâces et en louanges.
Nabuchodonosor a enfin pris sa juste place de créature et reconnu que le Très-Haut vit éternellement, et sa souveraineté et son règne durent d’âge en âge. Avant son châtiment, quand le roi se prenait pour le centre du monde et bombait la poitrine, il croyait être assis sur le trône à cause de ses talents innés ou grâce à la pointe de son épée, mais maintenant, il sait et reconnaît qu’il le doit à l’Éternel seul.
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Je continue le texte.
➡ Devant lui, tous les habitants de la terre ne comptent pour rien, il agit comme il l’entend envers l’armée des êtres célestes et envers les habitants de la terre. Personne ne peut s’opposer à ses interventions ou lui dire : « Que fais-tu là ? » (Daniel 4:35).
Nabuchodonosor restauré sur son trône souligne une fois encore la suprématie totale, la toute-puissance et la souveraineté absolue du Très-Haut ; c’est à lui que tout homme doit rendre des comptes. C’est Dieu qui dirige l’univers et qui contrôle le cours de l’histoire comme il le veut et sans sa volonté, nul ne pourrait lever ne serait-ce que le petit doigt. Très peu de gens croient vraiment en la souveraineté absolue de Dieu en toutes choses, et pourtant, je lui suis redevable pour chaque inspiration que je prends, car c’est lui qui me permet de respirer.
Et même si vous avez la forme parce que vous faites du sport, vous devez quand même reconnaître que la santé qui vous permet de faire ceci ou cela vous vient de Dieu. Et si j’ai le privilège de posséder un bon patrimoine génétique, ce n’est certainement pas moi qui me le suis donné ou fabriqué.
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visenya-den · 3 years
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A cause des renards
Si vous l'ignorez, aujourd'hui ou hier, Broc'art a rouvert. Enfin pas Broc'art : Imag'ine.
Et j'ai fait parti du staff de l'ancien Broc'art, que j'ai rejoint peu avant l'ouverture. A ce jour, ça reste un gros regret vu la manière dont cela s'est fini mais que j’avais senti dès le début (et je vous explique pourquoi). Si j'ai rejoint le projet, c'est parce que j'avais l'espoir que ce qu'il s'était passé sur Bazzart servirait de leçon, mais au final, la plupart des membres du staff des « fondateurs » (parce que le discours c'était oui il y a pas de différence entre les fondateurs, les administrateurs et les modérateurs, on a pas le même rôle mais on est égaux, on partage toutes les informations ah ah ah -spoiler alert: non-, la parole d’un modérateur valait pas grand chose et les admins faisaient des choses dans notre dos et discutaient entre eux).
J’ai décidé de raconter mon “expérience” aujourd’hui à cause d’une petite phrase que j’ai lu sur le forum... 
Premier red flag pour moi : le fait que comme sur Bazzart (déjà le fait que Bazzart soit modèle après coup c’est...), soit repris les groupes notamment celui des artistes avec un « test » à passer. Pour moi, les groupes ça devait être libre d'accès à tous, et ne faire chier personne. Pour d'autres aussi, mais bon, il en a été décidé autrement, avant que les membres (bénis soient-ils) ne disent que ce n'était pas normal et que cela soit modifié et que les administratrices acceptent de changer ça!
Le fait que comme sur Bazzart, il faille poster des messages pour la pub... 
Bref, vous avez compris, les fondatrices n’avaient que “Bazzart” à la bouche alors que normalement on était censé faire quelque chose de différent. Mais bon, Bazzart a été un modèle de forum sur le graphisme/l’entraide etc etc.. Et on peut prendre quelque chose en modèle en reprenant les choses qui marchent et en enlevant ce qui ne va pas (normalement). 
Deuxième GROS red flag : Je suis une graphiste (amateur), clairement je me définis en tant que tel. Si j'ai rejoint Broc'art c'est notamment pour saisir l'opportunité de donner des idées pour la partie graphisme, notamment pour pouvoir mettre en place des cours, des ateliers afin de permettre aux créateurs de partager leurs savoirs avec d'autres personnes puisque je trouve le partage et la transmission c'est juste hyper important. Perso oui je fais des créations, mais j'ai envie de montrer aux autres comment faire. Je trouve ça bien que sur tumblr, et sur les discord du coup il y ait cette facilité à poser les questions à demander des ressources, et il y a eu naturellement un partage de ressources énormes ainsi que les partage d'écran qui sont facilités par la plateforme ! C'est cool (mais je dévie un peu du sujet).
J'ai donc fait un header pour l'ouverture de Broc'art, header qui a été sélectionné, et je suis entrée dans le staff peu de temps après, pour faire la suite, les couleurs etc... De toute façon, j'avais compris que mon rôle se limiterait à ça puisque bah, les paroles de chacun n'étaient pas entendues, au final c'étaient les mêmes qui décidaient (retour à mon premier paragraphe, l’égalité AH AH AH) et puis perso moi ça m’allait d’être un peu “la graphiste” du groupe. 
Voici le header que j'ai fait pour Broc'Art :
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Si vous avez bonne mémoire, ce n'est pas le header qui a été affiché:]
Je zieute donc le nouvellement rouvert Imag'ine, pour tomber sur les crédits ou je lis :
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“Merci pour la patience dont elles ont pu faire preuve lorsque nous leur avons demandé de changer quelques détails du design” j’ai ri jaune, et tout ce que j’avais gardé en moi depuis le début ressort dans ce texte.
Broc’art a ouvert fin septembre. Et sur PRD j’avais fait les versions de septembre, qui sont les suivantes:
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Et lorsque les administratrices de Broc’Art l’ont vu, je me suis pris une petite mention très gentille. Sur le Discord du staff, là où tout les membres du staff pouvait le voir au lieu de venir m’en parler en privé... 
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https://imgur.com/Lm0IxK9
Je me suis expliquée en disant que oui il y avait des similitudes (les renards?) mais que c’était mon style de header, que c’était normal qu’il y ait des ressemblances et que de toute façon, le header sur PRD ne restait qu’un mois. 
Je n’ai absolument pas été entendue, ni même écoutée en fait. J’ai modifié le header de manière à le rendre plus “acceptable”
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En vrai j’avoue qu’il est même mieux. Mais cela ne justifie en rien toutes les remarques que j’ai pris de la part d’un staff dont je faisais parti. Et à cette époque, avant même l’ouverture, j’avais hésité à partir à cause de cet événement. Parce que clairement personne ne mérite de se faire traiter comme ça (fin perso j’ai trouvé la chose assez violente, peut-être que je me fais des idées mais c’est mon ressenti et mon ressenti prime xD)
J’ai été obligée de contacter moi-même les administratrices de PRD pour leur demander si cela ne les gênait pas que mon header ressemble à celui de PRD. Elles m’ont répondu (surprise et je sais pas, un peu choquée) que bah non ça les gênait pas, que mon header ressemblait pas... J’ai été obligée de montrer les captures d’écran de leurs réponses dans le discord de Broc’Art. 
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https://imgur.com/6FQ0lId
https://imgur.com/mLhFbat
https://imgur.com/yP5iR7V
Je tiens juste à dire que j’apprécie CHEVALISSE et qu’elle avait le rôle de porte-parole mais j’ai vraiment vécu un sale moment (et encore une fois on remarque que le staff laisse UNE SEULE PERSONNE se démerder avec un problème).  
Mais non, je suis restée, je suis restée parce que j’espérais vraiment que ce forum serait un lieu de partage et d’entraide. Mais ça a brisé quelque chose. Je suis restée modératrice du début à la fin, à archiver les sujets et à tenir à jour les listing, j’ai toujours refusé de devenir administratrice comme si je sentais la merde arriver. 
Et à la fin de Broc’Art, où j’étais toute seule (alors que j’étais que modératrice) à parler aux membres et aux invités dans la partie prévue à cet effet, quand tout a dégénéré. Sur le Discord j’ai tag tout le staff plusieurs fois et notamment les administratrices pour qu’elles viennent réagir aussi et LIRE surtout. J’ai fait de mon mieux (mais quand quelque chose est pourri il est pourri). Mais derrière le staff est resté silencieux (ce qui leur a été reproché d’ailleurs). Mais le pire, ce que personne ne sait, c’est tout le sucre qui a été cassé sur le dos des membres sur le Discord et c’est là qu’on voit que quelques administratrices ont des réflexions à vomir, et que oui, c’est normal que Broc’Art ait connue une telle fin quand des personnes ne veulent faire aucun effort et ne respectent même pas leurs propre règlement. J’ai vécu la fin de Bazzart et je peux vous dire une chose, le staff du Broc’Art était pire encore. 
On m’a dit “Merci d’avoir répondu aux membres, ça te dirait de passer administratrice comme tu as bien géré l’urgence? Par contre à côté de ça, on bannit pas tout de suite les membres qui ont eu des propos racistes et on leur laisse une chance, pareil pour les créations whitewashés on les prévient par mp ça se fait pas de supprimer directement”. Je vais dire qu’au sein du staff, il y avait deux teams, une qui était pour sévir et sanctionner directement (les modérateurs notamment), et l’autre composé de plus d’administratrices voulaient laisser passer les choses, attendre que ça se calme, sinon supprimer des membres et des créations ça donnerait une mauvaise image du forum. Et puis les invités se calmeraient bien, donc ils même proposés de faire semblant d’accepter de bannir et tout, pour au final, reprendre le même système qu’avant quand les choses se seraient calmées. 
Le pompom sur la Garonne ça a été quand une administratrice, lassée des invités a décidé toute seule de mettre le forum en maintenance. C’est bizarre ça me rappelle la fin d’un autre forum aussi. 
Je suis partie à ce moment-là après avoir quand même expliqué que fermer le forum ne résoudrait rien, et en comprenant que le dialogue avec le staff serait de toute façon impossible. J’ai pas cherché à épiloguer plus loin, IRL à ce moment-là ça n’allait pas du tout pour moi donc, j’ai claqué la porte.
Bon la morale de l’histoire, c’est que quand ça sent le caca dès le début, faut pas hésiter à s’écouter et ça se barrer. 
Après concernant la réouverture, les membres les plus problématiques que je mentionne dans ce texte ont quitté le staff donc voilà voilà. 
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lespetitspoisons · 2 years
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Your mother warned you there’d be days like these.
Steve se concentre, vraiment, promis, mais il est fatigué. Ca fait cinq ans qu’il est fatigué, où peut-être plus en fait. Il n’empêche qu’il y a une chance, et que tant qu’il ne comprends pas de quoi parle Scott, il ne peut pas aider. Il est juste beaucoup plus doué pour frapper que pour écouter les leçons de science, et peut-être que son éducation dans les années 30 est à blâmer aussi. Il faut dire qu’il avait râté pas mal de jours, même très jeune, et que même si Bucky lui racontait à la fin de la journée... il était toujours plus concentré sur Bucky que sur le reste. Un peu comme maintenant. “Donc attends... c’est quoi le rapport avec la courbe ?” il demande à Scott, et il est presque sûr qu’il le lui a déjà dit trois fois, mais Steve a la tête entre les genoux, les yeux fermés, pour ne pouvoir penser à rien d’autre et il va comprendre cette fois, promis. “Et je n’ai toujours pas compris pourquoi tu revenais au bon moment mais à un âge différent. Comment on fais pour éviter ça ? Je ne pourrais pas me défendre si j’ai 8 ans à nouveau. Oh mon dieu, il faut que je mette des cigarettes à asthme dans mon costume.” il se rends compte, et ne sait même pas si ils en ont, il n’en a pas eu besoin depuis tellement, mais il sort déjà son téléphone pour chercher où en trouver. Bucky saurait, sûrement. “Amazon ne fonctionne plus aussi bien qu’avant, je ne sais pas si... Attends, est-ce que l’enfant toi était Scott de cette année là, où Scott de maintenant dans un corps d’enfant ? Parce que si c’est moi de 8 ans avec sérum, ça va.” il se rends compte, et pose ses yeux sur Scott, en espérant faire un minimum de sens. 
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la lettre de la culpabilité.
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un jour on m’a dit (short story) que tout à chacun a une problématique à régler dans la vie, et que la mienne c’était le poids de ma culpabilité. j’étais là, what? “c’est vraiment n’imp’ cette histoire!”.
cinq ans plus tard, je réalise que c’est vrai. et avant de commencer, il faut que vous sachiez une vérité absolue sur qui je suis : profondément optimiste. je vois le bien, cherche la grandeur dans le moindre de mes défauts, m’auto-tire vers haut si besoin, et n’abandonne quasiment jamais. pourtant, dans mon histoire qui s’inscrit dans une bien plus grande histoire, je porte en moi le poids de la culpabilité. 
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la culpabilité dont je parle en ce qui me concerne, est sous-jacente. je ne me réveille pas le matin en y pensant et me couche rarement avec elle également. cette culpabilité, je la prends comme une vérité, une que je ne peux ignorer si je veux comprendre pourquoi la société est validiste, et les mentalités si étroites et hypocrites. c’est un constat, c’est l’ignorance.
un jour, j’ai été invincible, puis j’ai accepté ma sensibilité ; et mon empathie, tel un tsunami, a tout balayé sur son passage. mon armure s’est fissurée et j’ai vu une réalité qui était là, mais j’ai quand même choisi de me choisir et là gis la forme de culpabilité la plus palpable que je puisse ressentir. la mienne. malgré les injustices, les commentaires, les difficultés, la place que j’ai pris et que je prends, malgré la façon dont les médias ont invisibilisé les “plus vulnérables” pendant la pandémie, je me suis choisie.
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mon existence elle-même peut se résumer à une forme de culpabilité. il y a toute sorte de termes, mots, expressions pour décrire ce qu’est une personne handicapée. déjà, “handicapé” n’est pas un gros mot. mais utilisé de façon péjorative, ça le devient. une fois, un prof en BTS m’a dit que j’étais un handicap pour les autres (personnes de ma classe). je me suis dit, il n’a rien compris. mais pourtant, de nombreuses personnes pensent cela. cela s’inscrit dans le schéma de la dépendance, de la pseudo bien-pensance qui cache l’égoïsme des uns et des autres ; en gros c’est ça une société validiste. par définition, c’est à moi de m’adapter à la société et pas à elle de s’adapter à moi (pourquoi s’emmerder pour une minorité, right?). mais bon, je suis flexible, et pour la plupart je ne vous en veux pas de ne pas vouloir m’aider si c’est ce que vous pensez. mais pour moi l’impardonnable, c’est de recevoir ce type de commentaire des personnes qui prétendent le contraire. 
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la culpabilité d’exister, d’être un fardeau sociétal qui existe et démonte tout sur son passage façon harley quinn. je n’étais pas supposée être là et pourtant contre toute attente, j’ai transcendé. en ce qui concerne le handicap, il y a deux axes opposés l’un de l’autre mais dont j’ai une pleine conscience : on peut-être un moodboard inspirational, une leçon de vie parce qu’on persiste en gros, rien qu’à ma vue certains auront bonne conscience “elle est mignonne la petite en chariot!” (d’ailleurs il est temps d’arrêter avec les chariots et caddies, c’est un fauteuil roulant, merde!), et à l’autre extrémité il y a les personnes qui à l’heure actuelle pensent que les handicapés sont des privilégiés, et puis n’omettons pas les bons vieux clips de propagandes nazis qui expliquent combien une personne vivant avec un handicap coûte à la nation et pourquoi il vaut mieux les castrer et/ou les envoyer dans des camps. je n’oublie pas. 
rien n’est acquis. mes droits. et ça c’est personnel, mais je ne pardonne pas, et c’est bien plus profond qu’une page de l’histoire putride. si l’humanité en a été capable, et avec la montée du fascisme actuelle, l’injustice est loi. alors je n’oublie pas pour tout ceux qui ont déjà oublié.
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la culpabilité subite d’avoir à entendre que ma dépendance me rend soit-disant redevable (faux) et que pourtant, je ne peux nier le fait que j’ai besoin physiquement de personnes pour m’aider. je n’ai pas choisi. cette vérité simple devrait inhiber tout le reste, et pourtant ça me blesse là où ça ne devrait pas. je n’ai jamais fait la guerre à mon handicap, et ça devrait être everything.  j’ai accepté mon corps sans même me poser la question ou un vulgaire “et si?”, ma différence, mon chemin sinueux que j’ai rendu lumineux et excitant. pourquoi dois-je entendre ça. alors que j’ai fait tellement pour ne pas devenir le monstre de Fin de Partie de Beckett. je ne peux pas pardonner les personnes qui me font me sentir être moins que ce que je ne suis. 
la culpabilité de savoir qui je suis alors que la majorité ne savent pas qui ils sont, de devoir être le soleil pour qu’ils sachent où se positionner et de ne pas leur faire trop d’ombre.
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la culpabilité d’être trop pour ceux qui se ne sentent pas assez. parce que le fond du problème, c’est que je suis trop. trop lumineuse, trop animée de vie, trop chiante, trop obsédée, trop passionnée, trop rancunière... trop. et même à travers cette pensée, je pourrais me sentir coupable de ne pas vouloir pardonner, mais je ne peux pas. je ne veux pas.
la culpabilité de ne pas pouvoir parler de cette culpabilité, parce que c’est probablement trop autocentré et narcissique, parce que ça serait plus simple de dire autre chose, de s’excuser, de plier, de demander de l’amour. pour être honnête jusqu’au bout, j’ai toujours préféré le respect. 
c’est sûrement mon plus grand pêché.
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alors maintenant que j’ai posé tout ça, qu’est-ce qu’on fait? je devrais probablement remettre ce post dans mes brouillons et le laisser là parce que c’est un poil embarrassant. écrire, pour le coup est une chose pour laquelle je ne me sens “pas assez” mais le besoin est présent, net, et incisif. alors j’essaie, je prends un risque. la culpabilité fait partie de mon héritage, c’est un constat. le monde dans lequel j’évolue depuis 1992 m’a démontré plus souvent qu’il ne voulait pas de moi que l’inverse. mais je suis en vie, profondément optimiste des choses à accomplir et à créer. je pourrais me dire tout sorte de choses, comme par exemple que cette culpabilité est justifiée. mais non. elle me nourrit pour plus que personne n’ait à la ressentir (oui, ça c’est peut-être utopique). alors, est-ce que j’oublie? non. est-ce que je prie? non plus. est-ce que j’essaie? tous les putains de jours. 
-Audrey
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kanraandchrome · 4 years
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MCL LL Chapter 11 Answers/Walkthrough
Here are my answers (in French, but Google translation works wonders for this) for chapter 11 with how much love increased/decreased, where to find Auntie and the outfits for the 5 illustrations. Everything is under the cut, I hope it can help ♥
Cost :   1144 APs
LI : Nathaniel
Auntie seen : Yes.
Outfits :
Jean : Priya.
Black dress : Nath, Cast.
Skirt : Hyun, Rayan.
SUCRETTE
(Mais il faut que je me fasse à l’idée que je passerai toujours après son boulot…) (Mais il n’a pas eu le choix, je ne peux pas lui en vouloir…) → Illu Nath ?
1/ Va au Cosy Bear.
2/ Retrouve Hyun en cuisine.
HYUN
Tu tombes bien. Je voulais te dire… À propos de la livraison, de l’autre jour… Je suis super désolé ! Ça a été l’enfer, et…
Ça ira pour cette fois, mais la prochaine fois, il serait bien que tu me préviennes, au moins. Relax… c’était juste une livraison, hein. Il y a plus grave. → +5
Parfois, je me dis que ma mère avait raison. Peut-être que j’aurais dû l’écouter… et oublier cette idée de gâteaux.
Mais ta mère a fini par accepter ton choix, Hyun ! Tu ne vas pas faire machine arrière maintenant ! → +10 Tu ne crois pas qu’il est là, le problème, plutôt ? Tu es grand, Hyun. Tu ne peux pas laisser l’avis de ta mère compter à ce point !
NINA
Hé dis donc, Saezuri, c’est quoi cette histoire ? Vous avez passé la soirée ensemble avec Eric ?
Je te trouve bien curieuse… Ce sont mes affaires, non ? Ma fin de journée a connu un rebondissement inattendu, figure-toi. Eric est passé juste avant la fermeture… → +5
3/ Va à la salle de sport.
MORGAN
Rien n’est jamais simple, hein ? Mais, sur le fond, tu te sens toujours bien dans ton couple ?
Oui, oui, bien sûr. À terme, c’est même le genre de choses qui nous rapprochera. → Illu ? Je… Je ne sais pas trop. Ça va, hein. Ce n’est pas la crise. Mais parfois, je me demande… Entre nous, je ne sais plus trop où j’en suis dans tout ça. Ces derniers temps, c’est vraiment compliqué…
Et… comment il va ? J’imagine qu’il n’est pas dans le même état lamentable, lui…
Écoute, franchement… Au début, il m’a fait un peu peur. Mais au final, je trouve qu’il réagit plutôt avec maturité. → Neutre. Pfff… Il dit que ça va. Mais si tu veux mon avis, il ne fait que fuir les problèmes plus profonds. → Neutre.
4/ Rentre chez toi.
SUCRETTE
(Il y a peut-être de ça. Mais, au fond, est-ce que c’est grave, si les deux se racontent le même mensonge… ?) (Je me demande s’il n’a pas raison, au fond…) (Bon… c’est très poétique, mais il faut quand même être sacrément déprimé pour sortir un truc pareil.)  → Illu ?
5/ Va voir Priya en terrasse.
PRIYA
Il n’y a que comme ça que les choses changeront. Ces salauds ne comprennent que la peur…
Je n’aime vraiment pas ce que tu es en train de devenir, Priya. À ce compte-là, je crois qu’on n’a plus grand chose à se dire. → -50 Et à aucun moment tu ne te dis qu’il y a quand même une chance qu’il soit innocent ? Tu as changé, Priya… Tu n’étais pas comme ça, avant. Toute cette violence… Ce n’est pas toi !
6/ Retrouve Chani à la fac.
MISS PALTRY
Mais je mettrais ma main à couper qu’elle a tout inventé parce qu’elle n’a pas supporté que Rayan mette de la distance.  → Neutre. Il est tout à fait possible que Rayan ait été déplacé. Il a… toujours eu un problème avec les conventions.
Et je les ai mises en relation. Voilà comment tout cela s’est passé.
Eh bien… Si j’avais su… J’avais des doutes, mais là, après le témoignage de première main… → +10 Je n’y crois toujours pas. Vous l’avez dit vous-même : elle n’a avoué qu’à demi-mot. Bref, c’est une demi-vérité… un mensonge, quoi ! → -10
CHANI
Qu’est-ce que tu en penses, toi ?
Hum… Je te comprends, mais crois-moi, Yael est vraiment géniale ! Hum… Personnellement, j’aime beaucoup Yael. Mais si tu ne le sens pas, tu n’as aucune obligation.  → Neutre.
7/ Retourne au Cosy Bear.
CASTIEL
...
Tout se passe bien. → Neutre. Tout se passe pas bien.  → Neutre.
SUCRETTE
Et il a été un parfait cavalier. De sorte que je ne t’en veux plus du tout de m’avoir posé un lapin. → +10 Et il a fait tout son possible pour que je ne t’en veuille pas trop de m’avoir planté aussi sèchement. → -10
8/ Retrouve Dan au restaurant.
→ Tata : Allez au Snakeroom.
9/ Rentre au Cosy Bear.
DAMBI
Ce serait dommage de foutre en l’air tous ces efforts, non ?
Je suis désolée, Dambi. Mais je ne peux travailler qu’avec des gens en qui j’ai toute confiance. Et là, ça n’est plus le cas. Bon… j’espère que je ne vais pas le regretter… Mais je vais passer l’éponge pour cette fois. → +20 Dambi, +10 Nina
10/ Rentre à l’intérieur du Cosy Bear.
SUCRETTE
En y repensant, je me dis que j’aurais peut-être dû être plus ferme. Je m’en veux un peu de m’être laissée convaincre. → +10 Après tout, je l’aime bien et c’est une bonne employée, d’habitude. Et puis je pense qu’elle a compris la leçon. → -10
=> ILLUSTRATION CDC
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linguenuvolose · 4 years
Note
Comment tu fais pour apprendre tes langues ? J'essaie d'apprendre quatre langues maintenant, avec des différentes intensités,bien sûr. Mais je trouve presque impossible de me concentrer sur la grammaire. J'apprends la langue de signes, le chinois, l'italien, et je veux bientôt commencer l'allemand. Je me dis que je dois profiter du temps en quarantaine, où j'ai presque pas de responsabilités. Mais j'ai du mal à tout planifier.Tu fais comment? (J'ai des profs pour le chinois et la languedesignes.
Je dirais que nous sommes dans la même situation alors ahha. Comme j’ai un peu évoqué dans mon dernier post je ne sais pas très bien comment étudier les langues. Je fais surtout de l’apprentissage passif. Donc je lis des livres et j’écoute de la musique ou des podcasts. Je suis des personnes qui parlent les langues que j’apprends sûr instagram/youtube, parfois je regarde des séries/films dans une autre langue. Je parle aussi beaucoup à moi-même, surtout en italien et moi et @geschiedenis-en-talen parlons souvent des diverses langues ensemble (soit en messages audio, soit par l’écrit). Puis, quand j’ai des courses en diverses langues à la fac je fais les devoirs etc bien sûr. J’ai mon portable et mon ordinateur en italien (mais je pense que je suis un peu trop comfortable avex ça maintenant ahha, j’ai changé au néerlandais il y a quelques semaines mais ça ne m’a pas plu du tout ahha). Si je veux cuisiner quelque chose d’italien je cherche toujours la recette en italien (giallozafferano.it c’est mon grand amour). Parfois j’ai des periodes où j’utilise beaucoup des applications (Duolingo, Memrise etc.). Bref je cherche d’integrer les langues autant que je peux dans ma vie quotidienne mais pour être honnête je ne pense pas que j’apprends beaucoup de ce façon. Ça m’aide à rester connectée avec les langues, bien sûr, mais je fais très peu de progrès. 
Alors, ce que je voudrais faire: 
Parler plus aux autres personnes. Je me suis rendu compte que la production orale et la conversation orale sont deux competences liées mais diverses et on ne peut pas seulement parler à soi-même tout le temps. Récemment j’ai beaucoup pensé à fair des leçons sur iTalki mais on verra. Tu as dit que tu as des profs pour le chinois et la langue des signes, cherche de leur parler de tes difficultés et peut-être ils peuvent t’aider (c’est quand même leur métier).
Chercher les mots que je ne sais pas. Si j’ai plus ou moins compris une texte/video/etc je cherche très rarement les mot que je ne connais pas mais je pense que je devrais le faire plus souvent. Oui, ça peut te ralentir si tu cherches chaque mot inconnu (surtout si le niveau et un peu trop élevé pour toi) mais je pense que ça aide aussi beaucoup en augmentant ton vocabulaire. 
Trouver une grammaire qui me plaît. Je pense qu’il faut faire un peu de recherche avant de trouver une grammaire qui fonctionne pour toi. Elle doit correspondre à ton niveau dans la langue que tu apprends mais aussi à ton connaissance de la linguistique. Genre, si tu connais très bien les termes linguistique tu vas t’ennuir avec une grammaire qui n’utilise pas ces termes ou qui va te les expliquer de nouveau. Vu que tu parles plusieurs langues tu pourrais aussi trouver une grammaire écrite dans une langue qui n’est pas ta langue maternelle pour que tu exercises les deux langues au même temps. 
Utiliser mes cahiers de langue plus. J’ai un cahier pour chaque langue que j’étudie mais je les utilise très peu. Je pense que si je les utilise plus ça veut dire que je fais plus d’apprentisage actif, ce qui est mon but dans ce moment. De plus, si on écrit quelque choses c’est plus facile de s’en souvenir. 
Utiliser des ressources qui sont fait pour l’apprentissage. Évidement j’aime m’immerger dans la culture et la langue naturelle mais je pense que je profiterais beaucoup des materieaux faits spécifiquement pour apprendre une langue. Il y a vraiment beaucoup de ressources (gratuites ou pas) et oui, je pense que ça m’aiderait avec la structure un peu.
Bon, je ne sais pas si cela était utile du tout ahha, ça ressemble plus à un brainstorm que des conseils mdr (parce que je n’ai aucune idée moi-même). Euh oui, bonne chance à nous!
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mamaasawriter · 4 years
Text
A tous les garçons qui, j’ai cru m’ont aimé, mais que en fait non
« Bon…
On fait quoi pour Chuck Nurris ? »
Je me repassais cette scène en boucle. J’étais à mon bureau, face à mon ordinateur, incapable de me concentrer. Cette phrase bloquait toute ma compréhension du monde vivant, rendant impossible pour mon cerveau de compléter mon, pourtant passionnant, tableur excel. Qu’est-ce que Chuck Norris venait faire là ? Là, au milieu de l’open space. Là, juste après que Thibo sorte de réunion, en marchant de manière bien décidée vers le bureau de Raphael.
« Bon…
On fait quoi pour Chuck Norris ? »
Le regard de ces deux-là était bien trop sérieux pour qu’il s’agisse d’une connerie. Et pourtant Thibo, je l’ai entendu en dire des conneries.
Je suis ici depuis seulement trois mois. Je suis arrivée en tant que stagiaire, et je pensais que tout le monde se connaissait déjà. Finalement, ils sont aussi tous là depuis quelques mois. Pour Thibo et Raphael aussi, c’est encore tout nouveau. Ils ont leur propre entreprise, et travaillent avec nous, parfois dans les bureaux d’à côté, parfois dans les nôtres. Et je sais que Thibo dit des conneries, parce que j’ai fait la fête avec lui.
Enfin, avec eux. Mais il était là. A partir du moment où je l’ai vu arriver, je l’avais toujours dans le coin de l’œil.
Je pensais qu’ils se connaissaient tous, jusqu’au séminaire qu’on appelle « Travaillons-un-peu-moins-pour-apprécier-la-fin-del’été-et-être-en-forme-pour-la-rentrée». On ne l’appelle pas vraiment comme ça, mais pour des raisons de discrétion, vous ne m’en voudrez pas j’espère, j’ai changé le nom. C’est en réalité un moment où certes, on travaille des sujets de fonds, mais aussi où on fait la fête, et cette année notamment, pour apprendre à connaître les nouveaux.
Thibo a une fille et une crête sur la tête qui tient avec une certaine dose de gel. Naïvement, je pensais que cette coupe était réservée aux collégiens. J’avoue avoir été attendrie par cette petite crête de gel. J’imaginais Thibo devant sa glace le matin, en train de sculpter ses cheveux. Les personnes qui mettent du gel ont forcément les cheveux doux, sans. Ils ont forcément un visage plus tendre que s’ils avaient l’air de se faire geler sur place par une tempête de neige, même par temps radieux. Le gel sur les cheveux, c’est l’annoncement d’une douceur en devenir, d’une douceur qui se réalisera dans l’intime. Quand il ne sort pas, qu’il se réveille le matin, que vous le prenez dans vos bras, Thibo a encore les cheveux doux. Le gel sur les cheveux vous indique les moments privilégiés.
Thibo a une fille, du gel sur les cheveux, et est co-fondateur d’une start-up qui veut accompagner les entreprises dans leur transition vers la sobriété numérique. Il travaille avec Raphael. Ils en avaient marre de leur précédente boîte, alors ils ont fondé Aboiredelo. Bon, ça ne s’appelle pas vraiment « Aboiredelo », mais pour des raisons de discrétion, vous me comprenez, j’ai changé le nom. Le nom initial me fait penser à cette idée, boire de l’eau, ou un nom qui parle d’eau, mais écrit dans pleins de langues mélangées. Je ne sais pas si c’est un très bon choix de nom d’entreprise, je ne suis pas une experte en sobriété numérique, mais il me semble que Claude François nous a donné une bonne leçon sur le mélange eau-électricité.
Thibo a une fille, du gel sur les cheveux, est co-fondateur d’Aboiredelo et porte un pull immense de campagne. Un pull qui ne dit pas « j’ai une fille, je suis co-fondateur d’une start-up dans la sobriété numérique ». C’est parce que Thibo s’habille comme lui et pas comme ce qu’il fait que sa beauté m’a touchée. Oui, parfois la beauté tient à un pull de campagne et à une mèche de cheveux agglutinée.
Pourtant, je n’ai pas trop réussi à lui parler. Après le travail, nous nous sommes tous baignés, puis nous avons pris l’apéro dans le champs. Je vous avais dit que ce n’était pas très sérieux tout ça. Le séminaire avait lieu dans un moulin, un vieux moulin. Il y avait de la place, un champs, des poules, un canard, de l’eau, des canoës et même un paddle. Et durant les deux jours du séminaire, je n’ai pas osé passer du temps avec lui. Je ne savais pas trop quoi lui dire. Ces personnes-là, qui fascinent, j’aimerais les écouter parler des heures. Mais je ne sais pas quoi leur demander (de peur de paraître stupide) et je ne sais pas quoi leur dire (de peur de paraître égocentrique). C’est un peu ça : par peur, je ne fais rien. Je fais la belle, de loin. Je mets des robes à fleurs sans soutien-gorge parce que je m’en fous pas mal, comme je me fous pas mal de mon collant troué, de l’enlever pour être pieds nus dans l’herbe, de me promener en maillot de bain dans la maison pour aller me baigner, de boire, de chanter, de tenter de me rapprocher de lui.
« Bon…
On fait quoi pour Chuck Norris ? »
Raphael avait regardé Thibo d’un air très sérieux. En silence, il avait rangé son PC et ils étaient allés tous les deux dans une salle. Ils ont fait bien attention que la porte soit fermée avant de commencer à parler.
Chuck Norris ? Je ne voyais pas d’autres possibilités que ce soit un code. C’était forcément un code.
Une code pour un client, ou pire (mieux ?) : une personne. Chuck Noris c’était peut-être Nicolas qui ne chantait pas très bien près du feu pendant le séminaire et ça avait brisé l’image parfaite qu’on avait jusque-là du chercheur stylé. Peut-être que c’était le froid dans lequel Raphael et Thibo avaient dû dormir le même soir, après toutes les chansons autour du feu de camps. Chuck Norris c’était peut-être Martine, notre directrice super dynamique mais aussi invincible tellement elle est têtue. Peut-être que Chuck Norris c’est Chuck Norris, ou bien le froid mordant oui, mais de la vie, peut-être que Chuck Norris c’est la peur de la mort, un client implacable, le gel de ses cheveux, mais pas le bon, pas celui qui s’enlève au premier shampoing, mince c’est celui qui résiste 48h, comment on fait Raphael, comment je fais pour redevenir doux, hein Raphael ?
Et même s’il y a autant de chance que Chuck Norris soit Chuck Norris que ce soit moi, je me disais « et si, Chuck Norris c’était moi ? » Et si j’étais le cas Chuck Norris ?
Le cas Chuck Norris c’est avoir vu la robe à fleur, le collant troué et le je-m’en-foutisme qui reste imprimé au fond de la rétine même deux semaines après. Et comment on fait pour travailler avec une robe à fleurs qui semble si douce qu’elle filerait entre les doigts dans la tête, pas les doigts mais la robe, enfin les doigts emmêlent les fils du cerveau avec la soie de la robe, le sourire des cheveux, avec
(Ce dont je rêve de moi.)
Comment on fait pour travailler avec une telle ambiguïté ?
Quelle ambiguïté vous me dites ?
L’ambiguïté Chuck Norris.
C’est pleine de confiance que juste après leur entretien sur mon pouvoir de séduction, je descendais manger à leur table. Il était tout au bout, moi à l’opposé. Le « je m’en-fou-tisme » continuait.
Et comme si le destin voulait s’en mêler, toutes les personnes entre nous s’en s’ont allées, d’un coup, chercher de l’eau, une fourchette, une cuillère, un café, l’accomplissement personnel, la clé des champs du bonheur, une bonne estime pas chère, de l’eau.
Nous laissant tous les deux. Lui dans sa phase gel, moi rêvant de la phase douce, toujours tremblante intérieurement d’être à la fois stupide et egocentrique. Je restais silencieuse. Mais quelque chose allait se passer. Il fallait que quelque chose se passe. Je restais silencieuse. Je moulinais intérieurement pour trouver le mot qui enlèverait instantanément le gel 48h des cheveux de Thibo.
Je repensais à cette scène dans Oona et Salinger de Frédéric Beigbeder, où Oona et Salinger, le soir où ils se sont rencontrés, sont restés à côtés sans se parler, et ils ont adoré ça. Ils ont créé un dialogue de silence. C’était leur silence. Ils ont personnalisé leur silence, l’ont customisé de regards, de soupirs, de gorgée de limonade, de promesse intérieure. Ils ont partagé un silence.
Je me disais qu’on avait beau critiquer les timides et les paralysées de la sociabilité comme moi, le silence et les mots pouvaient avoir la même valeur. Je remerciais Frédéric Beigbeider qui venait de rendre service à la fille timide que j’étais, qui venait de me déculpabiliser. Evidemment, en réalité, il fallait être Oona pour pouvoir s’approprier des silences. Mais vous l’aurez bien compris, mon estime peut faire de bien beau bons.
Avec Thibo, on s’approprierait des silences comme celui-ci dans des cafétérias, ou sous le soleil d’automne qui traverse les espaces entre les feuillages, sur la route pour aller au bord de la mer, dans les parcs botaniques et dans les..
« Mais du coup, tu fais quoi toi, t’es en stage ici ? »
Noir complet. Je ne sais pas si mon cœur a loupé un battement, si je n’ai pas oublié de respirer, si Musset n’est pas mort une seconde fois, si Vivel Dop n’a pas crié de joie si fort de garder un client qui certes ne vivra pas de moment de douceur mais achètera encore du gel qu’il m’a transpercé les timpans, je ne sais pas si la Terre a commencé à tourner dans l’autre sens ou même si Thibo était sérieux, mais dans les dix dernières secondes qui ont suivies cette question, je ne me souviens de rien.
Je venais de vivre une attaque Chuck Norris.
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reveur-ethere · 4 years
Conversation
Kévin : LE DRAPEAU LGBT: L'HYPOCRISIE DU DESIGN ARC-EN-CIEL.J’ai longtemps ignoré l’existence du drapeau LGBT, n’ayant jamais participé à aucune Gay Pride, je pense que lorsque je l’apercevais, je le comprenais comme une forme de décoration colorée festive et non comme un étendard associé à un groupe et à des "valeurs."
Ce n’est qu’il y a deux ou trois ans que j’ai compris que réellement ce drapeau arc-en-ciel était associé au mouvement LGBT. Cela m’a immédiatement posé un problème.
Les drapeaux sont des symboles purs qui portent un sens arbitraire. Si l’on regarde le sens du drapeau français sur wikipédia, on peut voir qu’il y a de la lecture à faire pour saisir la portée historique des couleurs bleu, blanc, rouge.
Je n’ai jamais pris le drapeau LGBT au sérieux parce que ce n’était pas un drapeau pour moi, mais un gadget, une décoration. Ses couleurs ne sont que celles de l’arc-en-ciel choisies parce que c’est « bôôôôô » et qu’on voulait associer l’homosexualité à quelque chose d’innocent et de festif.
Le problème c’est qu’en tant que drapeau réel, il est absolument inacceptable. Et aujourd'hui il est perçu et utilisé comme tel.
Les couleurs arc-en-ciel n’ont d’autre sens que d’être les couleurs de l’arc-en-ciel. D'ailleurs en anglais le drapeau LGBT est appelé le Rainbow Flag. S’approprier l’arc-en-ciel est aussi présomptueux que de mettre un panneau publicitaire Coca-Cola au sommet de l’Everest. (Je sais, ça ne serait pas étonnant de voir ça arriver).
Le drapeau LGBT, puisqu'il est donc à considérer comme un réel drapeau, est écœurant d’orgueil. Non, ce mouvement ne peut pas être représenté par des bandes aux couleurs de l’arc-en-ciel et cela pour de nombreuses raisons.
Il y a d’abord ce que j’abordais au-dessus: les couleurs d’un drapeau portent un sens historique, et s’il n’est pas historique, elles portent le sens qu’on leur attribue. Si je décide que mon drapeau sera rouge pour le courage et bleu pour la confiance, je revendique ces couleurs et valeurs autant que j’essaye de m’en rendre digne.
Le design du drapeau LGBT repose sur une approche publicitaire, une approche de communicant qui se pose la question : « Alors, comment on pourrait associer notre produit… mouvement à des valeurs positives juste au travers de couleurs. »
C’est un drapeau flatterie, c’est un drapeau de narcisse, c’est un drapeau de faux cul séducteur. Aussi, "la vie, le réconfort, le soleil, l'art, la nature, la spiritualité" ne sont-ils pas importants pour les hétéros également ? Ces mots ne sont là une fois encore que dans le but d'associer les LGBTs à quelque chose de positif. Il n'y a pas de discours véritable, juste une séduction publicitaire.
Cependant, on peut tout de même associer le drapeau LGBT (l’arc-en-ciel) à des valeurs, non pas "historiquement" mais très spontanément. Puisque tout le spectre lumineux y apparait, il donne un sentiment d’universalité voire même de beauté universelle.
Ce drapeau rallie tout le monde sous sa bannière, hourra ! Nous sommes tous une des couleurs qui font le monde. Que c’est beau. Sauf que non, le mouvement LGBT est au contraire terriblement cloisonné et exclusif, puiqu'il exclut la très grande majorité de la population (entre 85/90%) et réunit toutes les sexualités minoritaires qui sortent de la norme.
(edit 2020: Maintenant que je me suis un peu renseigné sur la manière dont les sondages sur l'orientation sexuelle sont faits, je dirais qu'en fait la communauté LGBT concerne à peine 5% de la population.)
LGBTQQIP2SAA : Lesbian, gay, bisexual, transgender, queer, questioning, intersex, pansexual, 2-spirited, asexual and allies.
J’ai pris la peine de recopier cette ânerie à cause du dernier mot que j’aime beaucoup « And allies » « et leurs alliés. » Car de la communauté LGBT vous êtes amis ou ennemis, la neutralité ou le désir de neutralité n’existe pas. Edit 2020: Je réalise maintenant qu’il peut paraître paradoxal pour certains que l’intégration des alliés dans l’acronyme puisse signifier, pour moi, que l’on ne peut pas être neutre, alors que les personnes neutres, non-hostiles, sont justement inclues dans ce « and allies. »
Le problème c'est que ce procédé est parfaitement malhonnête. Si je forme un groupe de pression qui a pour but d’exiger de mon voisin qu’il me verse cinq cent euros par mois, le V.M.V.A, Vive Mon Voisin et Alliés, et que j’inclus dans ce dernier terme toutes les personnes qui n’en ont rien à faire de cette histoire, alors bon dieu, la quasi-totalité de la population mondiale sera incluse dans mon groupe et mon voisin sera bien seul. Non seulement c’est ridicule, mais en plus ce « and allies » est très révélateur des méthodes du groupe LGBT. Si vous n’êtes pas ostensiblement contre ce groupe, alors vous êtes avec eux. Avoir d’autres chats à fouetter est interdit. Le corolaire de cela étant que si vous n'êtes pas entièrement neutre, qu'en plus de ne pas en avoir grand chose à faire vous avez quelques désaccords avec les idées qu'ils véhiculent, alors vous n'êtes plus amis/alliés, vous êtes ennemis (et il ne reste plus qu'à vous accuser d'être homophobes). C'est pour cette raison que j'écris plus loin "alliés (soumis)" car à la seconde où vous désirez penser par vous-mêmes, vous risquez fortement de ne plus être neutre donc alliés, vous êtes donc ennemis. Et par conséquent, si vous êtes alliés, vous êtes soumis parce que vous renoncez à votre droit de penser par vous-même sans forcément choisir de camps.
Comme dans le drapeau arc-en-ciel, on voit bien dans cet acronyme l’importance du désir de se montrer « inclusif. » On dirait une blague, deux Q qui se suivent, terminer par deux A, avoir une appellation avec un chiffre (2S). C’est inclusif bien au-delà du grotesque. D'une manière plus générale, pourquoi le mouvement porte-t-il pour nom un acronyme énumérant tous les types d'orientations sexuelles qu'il comprend ? Sachant que le nom s'allonge à chaque nouvelle trouvaille ? Groupe de Défense des Droits des Personnes à Orientations Sexuelles Minoritaires, GDDPOSM serait moche, mais déjà bien moins ridicule et beaucoup plus sérieux et adulte.
Et pourtant, malgré cette claire inclusivité, je ne vois pas de H pour hétérosexuel. Normal me direz-vous, puisque le mouvement LGBT se veut le regroupement de toutes les minorités sexuelles existantes. Fort bien, alors de quel droit utilisent-ils un arc-en-ciel comme drapeau ? L’arc-en-ciel nous appartient à tous justement. L’arc-en-ciel et ses couleurs sont universels.
Si je vois un bel arc-en-ciel cet été, je ne veux pas avoir à penser LGBT. Or, c’est ce qui est en train de se passer. Ces couleurs deviennent un ralliement sexuel qui dit à tous les hétéros qu’au mieux ils sont « des alliés » (soumis) même si leur sexualité ne mérite pas d’être prononcée, au pire qu’ils dégagent, le monde est aux LGBT.
Le sens universel des couleurs de l’arc-en-ciel rend inacceptable leur usage par quiconque comme d’un drapeau.
Avoir des drapeaux associés aux orientations sexuelles ne pourra jamais apporter rien de bon, mais si un groupe devait avoir le droit de revendiquer l'arc-en-ciel comme sien sans que cela fasse violence aux autres, ce sont les hétéros justement. Pourquoi ?
Parce que si l’arc-en-ciel prend un sens si fort, au-delà de sa beauté et de la magie si particulière de ce phénomène naturel, c’est qu’il est le résultat d’une interaction entre le soleil et l’eau. Le soleil et l’eau sont les deux bases primordiales de la vie. C’est la raison pour laquelle ils sont régulièrement utilisés en tant que métaphore du père et de la mère dans les œuvres littéraires.
L’arc-en-ciel c’est la beauté du vivant. Si l’arc-en-ciel doit être associé à une orientation sexuelle, c’est bien à l’hétérosexualité, au mariage d’un homme et d’une femme qui vont pouvoir créer la vie. Au cœur de ce qu’il y a de beau dans la nature.
Les sexualités défendues par le mouvement LGBT sont culturelles et ne sont pas tournées vers la procréation qui leur est inaccessible.
Lesbienne, Gay, Bisexuel, Transexuel. La seule possibilité de procréer dans le lot, c’est quand le Bi a un rapport sexuel hétéro. Cependant ce qui fait de lui un bisexuel, c’est qu’il couche également avec des personnes du même sexe, sans quoi il serait juste hétéro.
Récemment, je suis tombé sur un article qui parlait de passages piétons LGBT à Paris. Ceux-ci avaient été dégradé et Hanne Hidalgo annonçait fièrement que ces passages piétons aux couleurs arc-en-ciel allaient devenir permanents.
Il y a dans ce fait divers toute l’hypocrisie du mouvement LGBT. Leur drapeau est une agression, mais se revendique la beauté et l’innocence. On marque des passages piétons à leurs couleurs usurpées, les passages piétons se font repeindre en blanc, réelle universalité, réelle égalité inclusive, bienveillance tournée vers tous les piétons quel que soit leur age, sexe, couleur de peau etc... mais ça c'est devenu le mal.
Si le mouvement avait un véritable drapeau et qu’on l’avait dessiné à côté de ces passages piétons, la connotation de prise de possession fasciste de l'espace aurait été bien plus visible. La possibilité de se cacher derrière l'arc-en-ciel atténue la violence de l'initiative ainsi que celle du mouvement.
J'ai écrit ce texte autant parce que ce que j'y dis est légitime que parce que j'estimais qu'il serait significatif de quelque chose sans que je sâche trop de quoi.
C'est quand je regarde la section des commentaires que je comprends ce sens indirect. J'expose une vérité simple, indéniable et sans grande importance et pourtant personne ne m'a répondu: "C'est vrai, on devrait changer de drapeau. L'arc-en-ciel c'est un peu présomptueux."
On m'accuse de beaucoup de choses bien laides, basses et faciles, on m'insulte, on me donne des leçons et personne n'est capable d'admettre que le point central de cet article est platement vrai.
C'est un peu comme si je disais "l'eau ça mouille" et qu'on m'accusait de secrètement vouloir assoiffer l'humanité. Ou qu'on me répondait "Oui, mais la bière aussi." Ou que c'était de la discrimination envers les liquides. Ou que c'était probablement à cause de ma religion que je disais ça. Dans tous ces commentaires, on ignore le point central de mon article qui est légitime et indéniable, mais on le punit. Encore une fois, on m'accuse de beaucoup de choses, on m'insulte, on déforme ce que je dis, pour me faire taire sans avoir à me contredire.
Et donc je pense que l'un des buts de cet article est de pointer du doigt une susceptibilité et une mauvaise foi assez violentes même sur un sujet à l'importance limité.
Je n'ai pas le moindre doute que si j'étais LGBT, j'aurais honte de ce drapeau. Et j'aurais honte de cette mise en scène si peu digne qui serait faite de mon orientation sexuelle.
Moi : Il est vrai que dire du drapeau des fiertés qu'il est un "rainbow flag" est prétentieux. En effet la nature n'appartient à personne, pas plus aux hétéro qu'aux autres. En revanche, sa signification actuelle se rapproche davantage au spectre visible de la lumière. Je m'explique.
L'objectif finale de cette cause (du moins à mon sens) est de ne pas avoir à justifier la légitimité de son orientation sexuelle ou de son genre - qui sont des informations privées - pour avoir accès à des droits comme l'adoption ou le mariage (civil bien entendu, chaque religion fait ce qu'elle veut je m'en fous). L'idée du spectre visible de la lumière est alors de joindre au mouvement toute personne soutenant cet objectif, afin de montrer que peu importe qui nous sommes, nous faisons partie du vaste spectre humain. Hors ce spectre est en grande partie visible avec un arc-en-ciel, et cela donne aussi l'idée de soleil et de joie que certaines personnes n'ont plus à cause des discriminations.
Revenons sur l'absurde série de lettres qui s'étend toujours davantage pour le sigle LGBT+. J'y répondrai simplement que c'est une juste réponse provisoire aux hétéros qui ont créé les termes "hétérosexuel" et "homosexuel". En faisant cela, ils ont commencé à catégoriser les individus. J'approuve le fait de montrer que c'est absurde de donner un nom à chaque genre, à chaque orientation sexuelle et romantique. Parce que même deux hétérosexuels aiment différemment. Donc si le sigle doit grandir encore et encore en attendant une reconnaissance universelle du droit d'aimer et d'être la ou les personnes que l'on souhaite, j'approuverai encore et encore.
Kévin : Bonjour Manuel,
Je pense que je peux dire que je suis platement en désaccord avec ce que tu écris. Quel que soit ton argument la réalité est juste pratiquement inverse donc je ne me sens pas la force ni l’envie de partir dans une discussion qui de toute manière sera entièrement stérile. Surtout que je n’ai pas écrit cet article pour convaincre à tout prix. Je l’ai écrit pour qu’il existe et que sa vérité indéniable (le drapeau LGBT est inacceptable) soit dite.
Donc simplement, ce que tu dis sur la nature, le fait que le mouvement LGBT défendrait le privé de l’orientation sexuelle, le spectre lumineux/humains, l’acronyme qui permettrait à terme une reconnaissance universelle du droit de chacun d'aimer (ceci est particulièrement faux) et enfin la pseudo tolérance du mouvement ; tout est erroné et la vérité est proche de l'inverse. Le mot tolérance tient même de l’ironie. Tout comme la leçon de morale finale faîte aux autres personnes qui ont commenté en m’insultant.
Si tu penses sincèrement ce que tu écris, le fait que je ne puisse pas te parler devrait te mettre la puce à l’oreille. Comment croire qu’un mouvement est tolérant, lorsqu’il est illégal d’en critiquer les pratiques ou l’idéologie ? Dans les commentaires je me fais traiter d’homophobe (terme tiroir qui change de définition suivant la situation), or, quand on fait ça, on m’accuse d’être un criminel passible d’une punition légale. Tu crois franchement que c’est de la tolérance ? Il est légal de se moquer des gros, des roux, des gens qui portent des lunettes, des personnes à grand nez, qui n'ont pas les dents droites, des patrons timides ou ridiculement autoritaires, des pimbèches hautaines… il est légal de se moquer des attitudes, des habitudes et des particularités de chacun, n'importe quel membre de la communauté LGBT est libre, comme n'importe qui, au cours d'une soirée de sélectionner n'importe quelle personne d'aller la voir et de lui dire "tu es un abruti" "tu es débile" je méprise les gens comme toi" "les gens comme toi ne devraient pas exister vous êtes nocifs" "sale parasite" "sale hypocrite" "tu es un déviant, un pervers" "tu es malsain" et nous vivons tous à égalité dans cette position de devoir être prêt à nous défendre, à encaisser ou à nous battre et à crier notre droit d'exister tels que nous sommes, sauf certaines personnes qui, pour une raison inconnue, ont accès à ce statut privilégier de pouvoir te menacer légalement si tu n’es pas gentil avec elles.
Wahou, je me sens trop face à un groupe de personnes tolérantes, courageuses et ouvertes d’esprit qui ne désirent que l'égalité et la justice. Surtout que les personnes que j'ai entendu dire les choses les plus extrêmement homophobes que j'ai jamais entendu étaient des homos.
On pourrait arguer les LGBTs se battent pour une culture dans laquelle personne ne se moque plus de personne, dans laquelle tout le monde "tolère tout le monde," ce qui serait déjà un gros mensonge, mais une telle société est de toute façon une dystopie totalitaire invivable, c'est une société dans laquelle rien n'a plus de sens ni de valeur. Le sens et la valeur s'obtiennent en célébrant, en défendant et en combattant certaines choses, en structurant. La tolérance absolue "tout est acceptable" que vend le groupe LGBT est une aliénation résultat d'une douleur profonde de ne pas se sentir acceptable. C'est le désir de destructuration absolue. C'est une violence et une aggression.
Moi : Bonjour Kevin,
Au vu de ta manière d'écrire cette réponse, tu as raison en disant qu'une discussion serait stérile.
Dire que la phrase "Le drapeau LGBT est inacceptable" est une vérité indéniable montre une certaine forme d'arrogance à prétendre être le seul à voir la vérité.
La "leçon de morale" faite aux autres n'était pas ironique mais un rappel des valeurs qu'ils sont censés défendre. Le fait que tu prennes ceci pour de l'ironie, et donc pour une attaque personnelle, montre également un côté d'auto-victimisation. Tu veux que les gens lisent ce que tu as écris et tu veux qu'ils te reprochent ton opinion. Tu veux être montré du doigt comme le vilain petit canard. Ça, c'est une attaque personnelle. J'espère que maintenant tu sauras faire la différence.
Je pense sincèrement ce que j'ai écris. Que tous les mouvements contre les discriminations ne cherchent que la paix et qu'on arrête d'utiliser la différence pour stigmatiser certaines personnes. C'est un but. Inaccessible probablement, mais un objectif quand même.
Je suis contre la condamnation des "homophobes" au même titre que la vaste majorité des personnes serait contre le fait de condamner ceux qui n'aiment pas les petits pois. C'est stupide de condamner quelqu'un pour ce qu'il aime ou ce qu'il n'aime pas. Par contre ce n'est pas parce que tu n'aimes pas le vert qu'il faut arracher toute l'herbe que tu croises. Tu vois la nuance ?
Et je ne suis ni avocat, ni juge, je n'ai jamais étudié le droit. Par contre je sais que n'importe qui peut porter plainte pour injures. La violence verbale est condamnable par la loi, peu importe l'insulte utilisée. Et ceci, pour tout le monde. Ce n'est pas parce que ça devient une habitude que c'est normal. Ce n'est pas parce que les abrutis sont nombreux qu'ils ont raison. Tu crois que les LGBT n'ont pas à crier pour leur droit d'exister tel qu'ils sont ? Voyage. Pars loin et vois ceux qui en meurent chaque jour. Pars en bas de ta rue où potentiellement un gamin de 18 ans vient d'entendre claquer une porte dans son dos. La porte de la maison de ses parents. Qui ont tout simplement le droit de le mettre à la rue. Juste parce qu'il a voulu crier son droit d'exister tel qu'il est.
Wahou, comme tu dis. J'enfoncerai toujours le clou face à de tels discours. Tout n'est pas acceptable. Le meurtre n'est pas acceptable. Le viol n'est pas acceptable. La violence n'est pas acceptable. Si tu fais constamment le lien entre un arc-en-ciel et le drapeau des Fiertés, ce n'est pas de notre faute : c'est la tienne. Ne sort pas les choses de leur contexte. Un drapeau est un symbole. L'arc-en-ciel est un phénomène physique. Apprends à considérer les choses dans leur contexte.
Peut être que si on s'était croisé dans un autre contexte on aurait pu discuter. Je suis persuadé - et ce n'est pas de l'ironie, je ne sais pas en faire - que tu es une bonne personne, probablement une meilleure personne que moi. Mais on ne sera jamais d'accord.
Désolé pour ce message qui donne l'impression que je veux avoir le dernier mot, il est vrai que j'ai cette méchante manie. Aussi je m'arrêterai là, sauf si tu désires que l'on continue encore.
Cordialement
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syruppawnao · 4 years
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Happy Birtday Mammon FR suite 1-10 à 1-22
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Mammon - Pourquoi vous êtes avec MC ? Asmo - Quel mauvais timing… Satan – Tu peux encore parler plus fort… On devrait trouver une sorte d’excuse. Mammon - Tu m'as dit que tu étais trop occupé pour sortir parce que tu étais avec eux ? C'est tellement méchant ! Espèce de crétin sans cœur ! MC - Qui appelle tu crétin sans cœur ? / Je suis désolé. Mammon - N-Ne t’excuse pas! T’entendre dire pardon juste… me rend encore plus triste ! Satan - Hé, Mammon, calme-toi. MC - Je viens de les croiser. / Ils m'ont demandé avant toi. Satan - Oui, mais tu pourrais venir faire du shopping avec nous si tu veux ? Mammon -… Arrête d'essayer d'épargner mes sentiments ! En plus, j’ai déjà ce pour quoi, je suis venu. Je rentre à la maison, vous pouvez donc vous amuser tous les trois ! À plus ! Asmo - Aaah… Et il est reparti. Il peut être si têtu parfois. Satan – Tu ferais mieux de préparer la première lettre le plus tôt possible. Nous comptons sur toi, MC.
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Mammon - Hé, MC ! C'est l'heure du dîner ! Heeey ! MC ? JE SAIS que t’es là-dedans ! Ne m'ignore pas ! Mammon - Sheesh, qu'est-ce que tu fais ? C'est l'heure de manger ! … Hm ? Hé, pourquoi as-tu l'air si paniqué ? Je t’ai appelé et j'ai frappé plusieurs fois. Tu caches quelque chose ici ? MC - C’est juste ton imagination. / Qu'est-ce que tu racontes ? Mammon - Arrête d'essayer de jouer à l'idiot ! Tu as caché quelque chose quand je suis entré ! Qu’est-ce qu’il se passe ? Tu agis si bizarrement ces derniers temps. Nous sommes proches, non ? Alors pourquoi me cache tu des trucs? MC -… Mammon -… Très bien. Si tu ne veux pas en parler, peu importe. Désolé d'être venu. Quoi qu'il en soit, tout le monde nous attend - Whoa ! Hé, ne me tire pas comme ça ! Tu étires mes vêtements ! … Que ? Cette lettre est pour moi ?
Mammon - Pourquoi tu me donnes soudainement une lettre ? Et pourquoi dit-il "Pour quand tu es seul " sur l’enveloppe…? J'accepterai tout ce que tu veux me donner, mais ... MC – Dépêche toi de l'ouvrir / J'ai écrit ceci pour toi, Mammon ! Mammon - Hein… ? Eh bien, si c’est comme ça, je vais le lire rapidement. Voyons voir… " Tout le monde t’aime ! "… Qu'est-ce que c'est que ce truc d'amour ? C’est quoi cette lettre ? Et qui s’est ce tout le monde dont tu parles ? Tu ne penses pas à eux, n'est-ce pas ? Si tu le fais, alors c’est encore PLUS dégoûtant ! M-M'aime ? C-comme je m'en soucie! Mais… ça veux aussi dire que toi aussi, non ? Tu fais partie de ce tout le monde, n'est-ce pas ? MC - Bon sang. Je me demande / Bien sûr que je le suis. Mammon - Hehe… je le savais ! Alors, qu'est-ce que tu essayais de cacher maintenant ? MC - Un sac vide de bonbons. / Les lettres déchirées. Mammon - Oh… je comprends. Tu ne voulais pas te faire prendre alors que tu mangeais une collation avant le dîner, hein ? Sheesh, tu aurais dû le dire plus tôt ! Je n’aurais pas réagi comme ça. Mais le Grand Mammon est généreux. Puisque tu m'as donné cette lettre, je te pardonnerai. Bref, allons manger. Tout le monde nous attend en bas!
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Mammon - Aaaaah… Je suis si fatigué… Je suis resté debout toute la nuit pour cette vente aux enchères… Hé, MC. Tu veux sauter les cours du matin avec moi ? … Hmm ? Une autre lettre ? "Pour quand tu as sommeil le matin." ? Hein ? "Commande un café à Lucifer pour te réveiller."…?! En aucune façon ! Si je disais quelque chose comme ça, il me ferait préparer le café ! MC - Essaye ! / Ne sois pas si sûr. Mammon - Pourquoi es-tu si enthousiaste à ce sujet ? … Bien. Une fois que Lucifer sera là, j’lui demanderai, d'accord ? Mais si quelque chose m'arrive, tu es responsable ! Lucifer - Bonjour, MC, Mammon. Agréable matinée, n'est-ce pas ? Mammon - Ouais… B’jour', Lucifer…. E-Euh… Je veux un prendre un café… Lucifer… Pourrait peut-être… me préparer une tasse ? … Je plaisante' ! Hahaha ! Lucifer - Bien sûr. Mammon - Quoi? Tu vas vraiment me préparer une tasse de café ? Lucifer - Je vais le préparer tout de suite. Attends ici. Mammon -… Est-ce vraiment arrivé ? Lucifer, me prépare vraiment du café ? Que se passe-t-il avec ces lettres… ? … Oh, je sais ! Alors c'est comme ça que vous allez fêter mon anniversaire cette année, hein ? MC - Ce n'est que le début. / Qu’est ce que tu veux dire ? Mammon – Tu n’a pas à le cacher. Je l'ai compris après ce qui s'est passé avec Lucifer. Heh, ce genre de chose peut être amusant de temps en temps. Tu ferais mieux d'avoir plus de deux lettres ! J'ai hâte de voir la suite !
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Mammon - Aaaaah… Enfin, une pause…. Sheesh, les cours sont tellement ennuyeux… Je pense que je vais secher quelques leçons. Je vais trouver une salle de classe vide et faire une sieste… MC - Je ne peux pas te laisser faire ça / je t’ai eu ~ ! Mammon – Quuuue ! N-Ne ne viennent pas me serrer dans tes bras d’un coup ! Tu as fait peur à tout le Devildom ! … Hein ? Pas question, tu as une AUTRE lettre ? Laisse-moi voir… "Pour quand tu veux sauter les cours." ? Mammon - " Déjeunons ensemble ! S'il te plaît, reste en classe jusque-là." Oh, tu veux tellement déjeuner avec moi, hein? J'allais revenir avant l'heure du déjeuner de toute façon… Mais je suppose que je peux rester pour toi ! Je vais juste dormir sur mon bureau !
Mammon - Hé, MC, ce bol de riz au porc de l'ombre grillé au feu de l'enfer a l'air plutôt bien. Laisse-moi essayer ça ! MC – Fait le toi même. / Dit aaaaah ~. Mammon - Mmmmgh ? Qu'est-ce que tu fais ? Et regarde où on est là… ! ... Mmm, c'est plutôt bien. Tient, MC, tu peux avoir certains de mes… D’aaaahhh ?? Satan - Hé, tu parles trop fort, Mammon. Qu'est-ce qui ne va pas ? Mammon – Ça pourrait pas être pire… ! Ça ne peut pas être vrais ? Je suis tellement FOUTU ! Satan – Tu as perdu de l'argent en bourse ? Tu n'apprends jamais, n'est-ce pas, Mammon ? Mammon - Bon sang ! C'était stable quand j'ai vérifié ce matin ... Je n'avais jamais vu des stocks plonger aussi vite ! Satan – Calme toi, Mammon. Nous sommes à la cafétéria, ne te fais pas remarquer. Tiens, lis ça. Mammon - Une lettre… ! Tu me donnes aussi une lettre ? "Pour quand tu es triste.’’ ? "Lis ce poème. Avec la connaissance et la sagesse, tu peux presque tout surmonter.’’…. Quoooi ? C’est dingue, ce poème est stupidement long ? Il contient plus de pages qu’un livre TSL ! MC – Ça te ressemble bien, Satan. / Tu a écrit tout cela ? Satan - C'était le seul poème que j'ai pu trouver qui transmettait tout ce que je voulais dire à Mammon. Mammon - Sheesh, c'est bien trop long ! Ca me rend encore plus déprimé ! Je ne surmonte rien avec ça ! MC – Assure toi de tout lire. / Ouais, Mammon a raison. Mammon - Merde… Toi aussi, MC… Mais je suppose que tu as fait tout ton possible pour écrire ça pour moi, non ? Satan - Oui. De plus, tu n’a pas à tout lire immédiatement. Vas-y petit à petit pour pouvoir absorber le sens. Mammon - D'accord. J'essaierai de travailler dessus pendant les cours de l'après-midi ! Satan - … Je ne voulais pas dire pendant les cours !
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sohei-83 · 4 years
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COMMENCE N’IMPORTE OÚ
La tranquillité de la pièce n’était perturbée que par le tapotement impatient de ses doigts sur les fines touches du clavier. Son MacBook, quant à lui, demeurait d’un calme et d’une sérénité imperturbable. Se contentant de jeter une lumière crue sur la pénombre environnante.
Il n’avait pas à se lever demain. Il avait donc tout le temps du monde.
Avec voracité, il parcourait tous les comptes auxquels il était abonné. Une veritable procession d’artistes en tous genres. Une avalanche de performances et de création artistique sauvage, pointue et de haute volée.
Avec ça impossible de ne pas trouver l’inspiration !
Ce soir c’était le soir. Il avait le cerveau en ébullition. Il allait trouver le truc, la phase ! Ce soir serait le point de départ d’un style frais, unique et original qui l’auréolerait d’une coolitude éternelle. Avec un peu de pratique (et quelques ratés, évidemment. On ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs !) le monde s’intéresserait enfin à lui.
Il s’y voyait déjà : Une dégaine hype-nonchalante, entourés de ses followers venus admirer son talent, dans les galeries, les concept-store, les blogs, les magazines... Les jaloux ? Bah ! il n’y en aurait pas. Tous seraient forcément unanimes. Il n’aurait plus jamais à devoir faire d’efforts. On viendra le chercher pour ce qu’il est et pas question d’en faire plus ! Il en avait déjà bien assez fait pour arriver jusque là.
Bref...
Par quoi commencer : peinture, dessin, photoshop, un peu de graffiti ? Peut-être un subtil mélange de tout ça ?
Il griffonna quelque chose de vague sur son carnet puis repassa sur son ordi.
Ah tiens, c’est sympa ça.
Pomme+N.
Bon... Evidemment la gloire ne se trouve pas dans le premier distributeur venu.
Un peu de persévérance !
Allez, on va faire genre une phase un peu abstraite et puis un peu de tag par-ci par là, ça va faire genre un peu street et puis genre des formes géométriques, genre un peu graphique / minimaliste, ouais, ça va être pas mal ça.
Y’aura plus qu’a faire une série un peu comme ça, emballé c’est posté (sur les réseaux).
Sōhei observait la scène sans intervenir. Penchant la tête à droite, puis à gauche.
Il s’était perché en haut d’un meuble, à la manière des chats, qui aiment prendre les choses de haut.
Il n’avait pas besoin de se retourner, ni de l’appeler, il savait qu’il était là.
- Tu fais comment toi ?
- Moi ? 
- Oui, tu t’y prends comment, tu commences par oú ?
Un silence s’installa. Il ne savait pas s’il réfléchissait ou s’il avait tout simplement decidé d’éluder la question comme cela lui arrivait parfois. Ses réactions étaient vraiment imprévisibles par moment.
- Je commence n’importe oú.
- What ?
- Je commence n’importe oú.
Il hocha la tête, l’air d’avoir compris. Mais il avait juste l’air con. Faisant mine de comprendre ce que lui disait l’être venu d’ailleurs.
Voyant la perplexité du jeune homme, il continua :
- Celui qui m’a initié avait une façon bien particulière de procéder. Il n’avait pas l’air de se soucier d’aller dans telle ou telle direction. Il prenait sa feuille et ses instruments, et parfois il prenait même n’importe quoi et il faisait. C’est tout. Il n’avait pas l’air de savoir ce qu’il faisait mais ça ne semblait pas l’inquiéter le moins du monde, il laissait ses instruments aller et venir, couches après couches. Des fois, ça ne ressemblait pas à grand chose à vrai dire. Mais il revenait dessus au gré de ses humeurs, il pouvait laisser sa création en l’état pendant plusieurs cycles d’étoile mais à la fin il arrivait toujours à destination. C’était beau. Il maîtrisait cette façon de faire à la perfection. De toute façon il n’avait d’ailleurs pas l’air d’avoir envisagé qu’il puisse y en avoir d’autres !
- Et toi il t’as appris à faire comme ça ?
Sōhei s’esclaffa :
- Ha ! C’était un piètre professeur ! Il ne savait jamais rien expliquer ! Lorsque je lui posait des questions, soit il répondait à coté, soit il partait dans des métaphores incompréhensibles. Simplement, j’ai fini par comprendre qu’il n’enseignait pas avec la parole, ni par les ondes d’ailleurs, encore moins par la méta-psyché ! Ce qu’il créait avait valeur de leçon. A celui qui l’observait d’en tirer sa propre conclusion. Et à force de l’observer, après tant de cycles, j’ai fini par apprendre de lui en me faisant mes propres leçons.
- Ohff, je ne suis pas fichu comme ça moi. Gémit 83.
- J’aime bien savoir à l’avance ce que je veux et m’en approcher le plus possible dans la réalité ! C’est comme ça que j’aime que les choses se passent ! 
Sōhei dodelina de la tête.
- Essaie de commencer n’importe oú. Sans jugements, sans souci de savoir comment les choses vont évoluer. Fais-leur confiance. Les choses ont un pouvoir très puissant. Si les choses ne te plaisent pas, ne rejette rien. Simplement, fais-les partir dans une autre direction. Encore et encore. Les Ectoss sont des choses dynamiques, fluides comme l’eau. Elles s’adaptent à tout et peuvent se métamorphoser à tout moment. Jamais figées. Quelque soit la direction que tu leur donne.
83 renversa la tête en arrière en soufflant ostensiblement.
Cette conversation l’avait fatigué et il s’enfonça encore plus dans son canapé.
Il n’allait pas lui être d’un grand secours dans sa quête de la coolitude éternelle.
- Bon, on verra ça demain, pour l’instant j’ai besoin d’une bonne partie de Yakoiden Ultimate Fighting Arena Warriors Alpha 3 Prime Deluxe Edition, pas toi ?
- Carrement !
- Aaaah là tu me fais plaisir !!
Il se pencha pour attraper un manette et la tendre à son ami, mais celui-ci n’était plus là.
Il ne s’étonnait même plus désormais du comportement étrange de cette mystérieuse entité.
Demain, il fera jour et la nuit porte conseil.
// Press Start //
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langedesenfers · 4 years
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Il est sorti du feuillage
Comme ça, comme de nulle part. Son sac sur le dos, savate dans les pieds, le haut du corps découvert.
Un animal sauvage sorti de la jungle, qu’on ne pouvais s’empêcher d’observer. Une part de majestueux.
Il s’éloignait et je lançais : à quoi bon regarder quand on sait déjà que cela ne mènera à rien.
Un premier débat débutait, entre utilité et simple contemplation. Finalement cela n’étais pas si bête, rien certes mais un petit réconfort, et une part de rêve.
C’était sans parler qu’en tournant la tête, un jongleur fut aperçu sur un carré d’herbe non loin. Cette fois couvert, l’être ne fut pas reconnu de suite. Nous observions ses tentatives de roues, au commentaire « à perfectionner ».
Et à force d’observation nous vint l’idée habituelle : allons l’aborder.
Huuum si je n’avais au retenue à l’action, je ne voulais en être l’instigateur. Aussi la demoiselle lança ses mots, « Ça fait un moment qu’on te regardes, tu t’entraînes pour quoi ? ».
C’était bien mieux que ce qu’elle avait prévu, m’enfin ça restait bien osé. Peut-être que ces acrobaties lui avait inspiré le cirque, que sais-je.
Ça me fut rire. Un bon signe à l’engagement d’une rencontre. C’était mon tour d’agir, pour montrer que moi aussi j’étais là; et aussi parce que la demoiselle semblait avoir tiré son unique balle. Je l’avais vu jongler avec une savate, plutôt original le garçon. Mais surtout il jonglait tout court, avec ses trois cailloux. C’était le moment d’apprendre enfin quelques tips de quelqu’un !
Et le voilà donc en train de m’expliquer les principes du jonglage. C’est étrange quand on a déjà une méthode d’inscrite, mais la sienne semblait déjà s’approcher du résultat attendu à trois balles.
Je m’essayais, un peu en trainant des pieds, un peu motivé, une fois, deux fois, trois fois. Non mais merde attend je dois montrer qui je suis quand même!; alors j’avais le coup de main pour la quatrième, et bien que raté, compris le mouvement pour le cinquième essai.
Merci pour cette petite leçon ! Ce fut fort sympathique !
On souriait tous les trois, quelques minutes partagées entre inconnus bien sympathique.
Trois pas plus loin je lançais une ouverture, « au fait on va boire un verre tout à l’heure, ça te dit de te joindre à nous ? ».
Quand bien plus tard nous repassions par là, il interpella son ami : « Tiens, c’est avec eux qu’on va boire une bière après ! ».
Ah oui ? On n’avais rien demandé. Mais s’en était bien l’occasion, « vous comptez aller où ? »; au camion bar là bas, très bien ! Et quelques pas plus loin déjà : Bon on va pas déconer, Facto.
Tant et si bien qu’après un premier verre je regardais la demoiselle : « Hum, je ne suis plus motivé d’aller rejoindre les deux là. On se prend un autre verre ? ». D’un commun accord, d’une longueur d’onde partagée.
On rentrait. Tôt, après un week-end bien chargé. Et puis c’était lundi. Mais passant devant le Pueblo une évidence qui nous avait échappée : on ne peux pas boire un verre sur le frond de mer sans passer dire bonjour à Paco.
C’était un shot, puis blaguant avec lui, un second. Puis une commune décision : restons encore un peu.
Un petit tour à la voiture, un café et cigarettes plus loin, nous étions de retour dans notre petit repère. Et c’est la que tournant la tête je l’aperçu : le bandeau vert.
Ramenant les verres à table, la pinbêche jamais contente (que j’aime ainsi) devait se rendre aux toilettes.
« Oh ben regarde bien qui il y a sur ton chemin ».
Des questions et des questions, auxquelles je laissais mon visage de débile répondre « Je t’ai donné un indice, à toi de jouer ».
Le jongleur reconnu, la coïncidence mise en évidence, notre soirée reprenait son court.
Le troisième acolyte (ou alcoolique ?) qui c’était invité devait soudainement s’en aller. Merci, bonne soirée; un certain Nathan qui a animé un peu de notre temps.
On se retrouvait alors tous les deux, homme et femme, à la table extérieure de notre petit repère, respirant et appréciant ce nouveau calme que nous aimons tant.
La soirée semblait reprendre le chemin du repos approchant, quand tout à coup un certain jeune homme armé d’une bière vint s’assoir à mes côtés : « On va bientôt y aller, j’ai 5 minutes à vous accorder ».
Le jongleur jonglé venait réaborder ceux qui un peu plus tôt sont venus le troubler.
- La suite au prochain épisode.
13 Juillet 2020, Le jongleur voyageur.
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blog-bishop · 4 years
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Maudit manège et mauvais trains
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Pour ce livre de Philippe Djian, j’ai beaucoup hésité entre Zone Erogène et celui-là. Zone Erogène est souvent cité comme le meilleur Djian, et je ne suis pas loin de le penser. Et pourtant, le premier que j'ai lu, c'était Maudit Manège (suite de 37°2 le matin) et je ne peux pas oublier le choc que ça a été. 1988. Je me souviens d'un grand bonheur de lecture. Ce ton désinvolte voire désabusé, cru, et souvent très drôle. Ce saupoudrage de petites pensées philosophiques, certes basiques, mais très justes, car très utiles, proches de la sagesse du Yi King, que le personnage ne cesse d'interroger dans le livre, ou incisives comme un haïku. La phrase en exergue du livre donnait le ton :
« Ne permets pas aux événements de ta vie quotidienne de t'enchaîner mais ne te soustrais jamais à eux. Ainsi, seulement tu atteindras la libération. » HUANG-PO
Quant aux phrases de Djian, c'était :
« Je venais de couper les derniers liens qui me rattachaient à ce bouquin et je me sentais presque neuf, jusqu'à ces rues que je connaissais comme ma poche et que j'avais pourtant l'impression de redécouvrir, j'avais envie de regarder dans tous les coins, j'avais peur d'en perdre une seule miette. De même qu'on ne meurt pas qu'une fois, il se trouvait qu'on revenait à la vie de temps en temps, et tout vous semblait doux, ne serait-ce que le chemin qui vous séparait du bar le plus proche. »
« Maintenant, elle avait l'air furieuse, mais à mon âge on en avait vu d'autres, il fallait bien que toutes ces années servent à quelque chose et elle aurait pu tout aussi bien piquer une crise devant moi que ça ne m'aurait fait ni chaud ni froid. C'est rare qu'elles soient vraiment dangereuses, ça arrive une fois tous les trente-six du mois et on s'en aperçoit très rapidement. Je me sentais comme un seau d'eau qui regarde brûler une allumette. »
« La nuit était tout à fait calme et la lune brillait dans le ciel pur le plus naturellement du monde, les odeurs étaient plus subtiles que dans la journée, je pouvais pratiquement sentir l'odeur de l'eau. Je me suis assis. Je suis resté un moment à l'écoute du monde, des fois qu'il me tombe une idée pour mon prochain roman, ou que j'attrape une pensée intéressante, ou qu'une image s'illumine dans mon esprit, mais il ne m'est rien arrivé de semblable malheureusement, c'est pas quelque chose qui marche à tous les coups. D'une manière générale, mon cerveau ne faisait jamais d'étincelles quand j'étais saoul. J'ai regardé l'eau couler. J'ai jeté des petits cailloux dedans histoire de participer à l'ensemble. Au moins pour les yeux, c'était reposant. Pour l'esprit, c'était une leçon à n'en plus finir. »
Ce n'est peut-être pas le style le plus percutant du monde, et il a été souvent moqué, mais ce qui est peut-être le plus important chez Djian, c’est… les autres. Djian est un auteur généreux, il a toujours fait une place dans ses livres aux écrivains à qui il devait tout, surtout des américains. Et comme je suis un petit curieux, c'est donc grâce à lui que je les ai tous découvert. Du moins, les plus importants : Fanté, Salinger, Hemingway, Carver, Bukowski, Brautigan.
« C'est le jour où j'ai tapé la dernière page qu'on a appris la mort de Richard Brautigan, et le soir je me suis saoulé comme je l'avais encore jamais fait de ma vie et je suis resté un long moment couché en travers du tapis à écouter les gens chialer dans les rues. Tout le monde se souvient de cette nuit atroce et des jours sombres qui ont suivi pendant qu'on relisait Tokyo-Montana Express ou Mémoires sauvées du vent. »
De fil en aiguille, j’ai découvert tous les autres, ou presque. Car Raymond Carver parlait de Brautigan, adorait Tchékhov et Dostoïevski. Hemingway vénérait Sherwood Anderson. Bukowski : Fanté, et il parlait volontiers des autres, quand il les aimait : Hemingway, ou pas : Henry Miller. Partant d'Henry Miller, j'ai dérivé vers Singer et Hamsun. Chez Singer, j'ai retrouvé Tchékhov. De Tchékhov, je suis passé à Dostoïevki et à tous les grands russes : Tolstoï, Bounine, Boulgakov, Gogol, puis Zamiatine, Andreïev. Et pour peu qu'un allemand soit cité ici ou là, je me mettais à lire des auteurs de langue allemande : Schnitzler, Zweig, Trakl, Lenau, Böll, Walser. Une fois commencé, le voyage ne s'arrête jamais. Alors admettons que Djian ne soit pas aussi bon que je le pensais à 20 ans... parfois un mauvais train peut vous amener à la bonne gare. Et rien que pour ça…
Je n'arrive toujours pas à comprendre ce qui s'est passé avec cet écrivain si prometteur. Je veux dire : Djian. Je me dis parfois que quand je n'aime pas un livre, ça vient de moi. Alors c'est donc ça ? J'ai vieilli et les histoires d'écrivains qui disent JE et qui parlent de leurs difficultés à écrire me barbent ? Pourtant non, j'aime toujours ça aujourd'hui. J'ai adoré, par exemple, Putain d'Olivia, de Mark SaFranko (2009) qui reconnaît devoir beaucoup à Djian. (Etonnant, pour un américain, mais juste retour des choses.) Et le talent de Djian ne se résumait pas à la présence d’un narrateur-écrivain. Alors, que s'est-il passé ? Echine tenait encore la route, ça a commencé à se compliquer avec Lent Dehors. Quand il est passé chez Gallimard au moment de Sotos, ça s'est encore aggravé. Quoi exactement ? Comme si son talent s'effilochait de livre en livre, comme si ses premières feuilles, superbes, devenaient au fil du temps molles, rabougries, et tombaient en poussière. J'aime bien les arbres nus, mais ça va une saison. Si au moins il s'était affiné au point de ne plus écrire que des haïkus, j'aurais compris. Ce qu'il a perdu, selon moi, est d'une autre nature, une sorte de feu sacré. Il y avait un je ne sais quoi qui passait dans son écriture et que je n’ai plus retrouvé après. Les histoires, dont il se foutait apparement, au profit du style, sont restées, quoi qu’il en dise. Des histoires banales.  Et le style est devenu... peut-être plus classique, mais sans surprise. J’aimais quand il malmenait un peu la langue, ça pouvait être agaçant, mais c’était vivant. Je tente une comparaison audacieuse : j’ai rédécouvert récemment les joies du vinyle. Ce qui le sépare du CD, c’est pour moi une histoire de dynamique dans le son. Le CD offre une certaine perfection mais demeure  finalement assez froid. Je dirais la même chose de Djian. Au départ c’était du vinyle, c’est devenu du CD. J’ai essayé récemment Impardonnables. Le livre m'est tombé des mains.
Ah si, je sauverais un livre « récent », quand même, qui date de 2000, mais il s’agit d’un essai : Ardoise. C'est, devinez quoi ? un hommage rendu à tous les écrivains qui ont compté pour Djian. Salinger, Céline, Cendrars, Kerouac, Melville, Miller, Faulkner, Hemingway, Carver, Brautigan. Comme dans un Maudit Manège, on en revient toujours au même point.
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lelieusansnom · 4 years
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Le Corps, le Coeur et l’Esprit.
Jusqu’à aujourd’hui, je n’avais jamais vraiment essayé de comprendre ce que mon corps peinait à me dire. Je ne m’embêtais pas à traduire son comportement. A quoi bon ?
Mais maintenant que j’ai quelqu’un avec qui partager ce corps, et bien le message devient clair. Je me dis que peut-être, si je lui en parle, cela me permettra de mieux interpréter ces réactions. Pourquoi, alors que cinq minutes auparavant tu brûlais de désir, tu te mets soudainement à ignorer le plaisir qui t’es donné ? Comment fais-tu, ô corps qui est le mien, pour m’abandonner en plein milieu de nos échanges ? Si ce n’est parfois, avant même de commencer. Je ne te comprends décidément pas. N’avais-tu donc pas hâte que l’on te respecte ? Que l’on te chérisse de la sorte ? Que l’on te couvre de baisers sans rien attendre de toi en retour ? Je crois que si, je crois que c’est ce que tu n’as pas cessé de me dire ces derniers mois, et maintenant que ton vœu est exaucé, tu te détaches. Tu l’éloigne de toi comme répugné de son langage, tu l’évites par peur de finir paralyser sous son cœur, tu penses pouvoir lui faire comprendre en lui donnant cette caresse mais ça ne fera que l’éloigner plus encore. Alors dis-lui.
LE CORPS : Esprit, que tu es saut. Je ne lui dirais rien car cela fait bien longtemps que l’on m’a appris à ne rien dire. Et c’est un apprentissage minutieux qui ne se défait point sous la pression d’un sentiment si insignifiant. Et puis si je le fais au fond, c’est un peu pour le cœur aussi, ne pense-tu pas qu’il vaut mieux être préparé au pire ?
LE CŒUR : Je ne saurais à qui donné raison, entre celui que le malheur a frôlé et celui qui l’a encaissé. Je ne suis qu’un cœur, et par ce seul fait je ne puis raisonner de manière juste, et vous le savez. Corps et Esprit, depuis si longtemps que vous vous battez, n’avez-vous pas encore compris ? Il importe peu de savoir qui de vous deux me protège le mieux, et je n’ai que faire des maux dont vous avez souffert ; je ne suis qu’un cœur, et par ce seul fait je ne puis qu’être en colère.
 Je sens mon cœur battre plus vite qu’à la normal, je me demande si lui aussi essaie de nouveau de me parler. Lui et ces mots compliqués remplie de contraires et de priorités. Ma poitrine peine à suivre son rythme comme agacé par ces battements. Il me semble que mon corps discute en silence et que mon cœur, comme à son habitude n’écoute que lui et ces lubies enfantines. Je ne pourrais lui en vouloir, je crois même que je l’envie, de réussir à croire aux belles choses sans nécessairement les voir et de boire des paroles d’espoir sans perdre le contrôle aussi.
LE CŒUR : L’Esprit est gentil mais Dieu qu’il est bête. Avec le temps il a même oublié que l’ont été de mèche, pour faire fonctionner cette machine qu’est la logique humaine. Bête qu’est l’Esprit quand il pleure ne pas nous entendre le corps et moi, alors que seulement quelques nerfs nous séparent. Il pense que nous sommes secondaires, que nous n’influençons que peu les décisions prises et pourtant sans nous il n’est rien.
LE CORPS : Cela me fend Cœur, de le voir si détacher de nous. Si inconscient finalement de son propre fonctionnement. Il pense avoir le droit de me donner des ordres. Il me crie « ressens » alors même que je suis anesthésié, il me dit « parle ! » alors que la parole m’a été enlevé, il me supplie d’aimer quand la définition même du mot lui échappe. Qu’il est bête cet Esprit c’est vrai, lui et sa naïveté sans mesure, ces besoins instables et ces regards méprisants. Il nous empoisonne de sa détresse quand pour nous tout va au mieux, et nous force à nous calmer quand enfin on se met à discuter.
LE CŒUR : Esprit je t’en conjure, cesse de réfléchir inutilement et agis comme bon nous semble.
Soudainement, je prends conscience des douleurs que j’ai infligé à mon cœur en embrassant certains hommes et des blessures que j’ai obligé mon corps à supporter en acceptant certaines caresses. Était-ce si terrible que ça ? Je dois avouer ne pas vraiment me souvenir de la totalité de mes expériences, j’ai toujours été doué pour effacer les souvenirs trop douloureux. Mais vous ? Vous n’avez pas oublié pas vrai ?
EN CHŒUR : Non, répondent-ils.
L’ESPRIT : Pardon, mon dieu pardonnez-moi, d’avoir fermé les yeux face à votre détresse, de m’être approprié cet être comme étant le mien, d’avoir ignoré vos conseils, rejeté votre mal-être. Je m’excuse des cicatrices que la vie vous a gravé à jamais sur la peau, de n’avoir gardé de l’amour que le plus beau, laissant de côté les leçons que j’avais apprise. Dieu que je m’en veux de n’avoir pu refuser ces caresses, de ne pas avoir vu derrière leurs masques souriants. Je vous ai ordonné tant de choses, marqué d’ecchymose aussi rose que nos joues face à un sourire désarment, poussé à encaisser des baisers violent et à l’inverse, à encaisser de la violence sans un baiser pour calmer l’inflammation de notre Cœur. J’en ai commis des fautes, j’en suis conscient à présent mais je ne sais comment je pourrais me rattraper… Comment diable pourrais-je vous réparer ?
LE CŒUR : Esprit comme je le disais, tu es bien bête. Le seul qui est besoin d’aller mieux c’est toi. Je ne suis qu’un cœur, et par ce seul fait, je ne guéris pas.
LE CORPS : Le Cœur a ses raisons que ta raison détériore de manière irréversible. Tu ne peux nous réparer, seul le temps à cette incroyable capacité d’estomper les bleues dont la vie nous a marqué. Ne t’en veux pas, ne t’en veux plus. Je ne suis qu’un corps tu sais, et par ce seul fait, je ne guéris pas non plus.
L’ESPRIT : Je ne peux que vous donner raison, je ne suis qu’un Esprit influençable dont l’Univers se joue du bout de ses doigts dorés.
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