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Baud
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Je suis Baud. Je ne suis cependant pas Baudelaire même si l'écriture m'en donne l'air. Je suis le Baud sans le Laire. Je suis une écrivaine incomplète. Bienvenue dans mon monde. 
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embaud · 4 years ago
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embaud · 4 years ago
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Carnet du 23/11/2021
Une pause. Comme une nécessité de respirer. J’ai tout donné quand j’ai écrit ce livre. Pour moi, pour moi, j’ai tout donné. Jusqu’à ne plus pouvoir toucher un document word pendant quelques temps. Comme si je devais m’éloigner de cette antre qui pouvait m’aspirer à tout moment, me faire oublier le temps d’un instant que je suis un être humain et non pas une histoire. Je voyais l’écriture comme une thérapie. J’ai voulu repenser mon approche. Ecrire n’est ce pas aussi s’amuser, s’évader ? J’ai envie que mes histoires soient bien plus que des explications de pourquoi suis-je maintenant. J’ai envie que mes histoires aillent au delà du réel. J’ai envie que mes histoires vous évadent et m’évadent aussi. Je ne sais pas si je reviens pour de bon mais je reviens avec une envie folle d’écrire. 
PS : La méditation, fuck c’est vraiment pas pour moi. 
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embaud · 4 years ago
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Carnet du 24/11/2021
A toujours faire semblant, on se prend au jeu du paraître. 
_Baud
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embaud · 4 years ago
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Carnet du 07/06/2021 - Pensées x2
 Tes pensées ne sont pas des réalités. 
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embaud · 4 years ago
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Carnet du 06/06/2021 - Pensées
Le passé est passé.
Le futur est incertain. 
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embaud · 4 years ago
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Carnet du 05/06/2021 - à perte de vue.
Il y a un coeur au fond de mon néant Il y a l’erreur que je fais depuis longtemps De croire que les garçons ne pleurent pas Comment parler de ça Sans briser ma voix Comment te dire les choses Le mal que je cause Si je savais comment Te protéger De l’Amour qui te tue À perte de vue, oh, oh Il y a mon corps comme une île vaporeuse Tous ses efforts pour toucher le printemps Pour trouver la lumière que je ne vois plus Comment parler de ça Sans briser ma voix Comment te dire les choses Le mal que je cause Si je savais comment Te protéger De l’Amour qui te tue À perte de vue, oh, oh Il y a le sort qu'on défie dans nos bras. Oui, c'est d'accord pour ne pas en discuter De croire que les garçons ne pleurent pas Quand sous leurs yeux s’évadent la belle fille.
Reprise de “A perte de vue”, de Pomme. 
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embaud · 4 years ago
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Carnet sombre du 16/03/2021 - Parfois j’y pense encore
“Je me levai rapidement et m’installai devant mon ordinateur, fébrile. Je pris mon casque, mes bloc-notes. Sur le point de m’isoler du bruit avec ma musique, ma mère m’attrapa doucement le poignet. Je me tournai vers elle. Ses yeux gris me regardèrent avec une infini tristesse. Elle avait peur. Elle était las de n’avoir aucun réponse à mes démons. Nous avions ce point commun en plus d’être aussi identique comme deux gouttes d’eau. Elle me toucha la joue du bout des doigts.
« Merci pour tout ce que tu fais. », bredouillai-je en détournant les yeux vers l’écran de mon ordinateur. Je sentis les larmes monter à une vitesse lumière. Sa main tomba le long de son corps. Elle abandonnait. Elle ne savait pas. Elle ne savait plus depuis un moment. 
« Un jour, ça ira mieux mon petit cœur. Je te le promets. »
Sur ses paroles, elle se dirigea vers ma porte et sortit. Mes doigts restèrent bloqués sur mon clavier. J’avais envie de crier et de hurler, de tout balancer. Rien n’avait de sens. Voilà deux ans que mes nuits n’étaient qu’une suite de cauchemars. Je faisais du sur place. Rien n’avançait. La nuit avait d’apaisant, son calme et son silence entrecoupé de bruits de criquets. Pour moi, les nuits ressemblaient à des états schizophréniques entre réveils, sommeils. Mon instabilité me terrifiait. J’avais peur un jour de vriller à force de manquer de sommeil et de nuits reposantes; de pensées heureuses et d’annonces de bonheur. Seul le fait de pianoter sur mon clavier pour y sortir des textes me permettait de tenir le coup. Je savais que l’apaisement revenait lorsque j’arrivais à aligner des phrases harmonieusement. Je savais que je ne devenais pas folle lorsque j’arrivais à créer une ellipse.”
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embaud · 4 years ago
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Carnet du 27/02/2021 - Nouveau projet.
« C’est fou quand même, Lina. Tu réussis dans tout : tes études, ta vie amicale, ton travail, tes loisirs. Mais lorsqu’il s’agit d’amour, tu fais n’importe quoi. »
Je me souviens encore de cette phrase prononcée par ma mère devant un mocaccino frappé dont seul un petit salon de thé près de chez mes parents en avait le secret. Je la regardais, abasourdie. Il faut dire qu’elle n’avait pas mis les formes. Mais c’était ma mère. Elle t’aime mais elle ne met pas les formes. Tu n’en as pas besoin. « Tu as été élevée à la dure », me dirait-elle si j’avais l’audace de me plaindre. Peut-être le méritai-je après tout. Je venais de lui raconter un autre de mes échecs sentimentaux qui datait de quelques semaines à peine. Selon moi, je ne tombais que sur des cons. Selon elle, je faisais n’importe quoi. C’est probable mais à vingt-trois ans, sait-on réellement ce que nous faisons ?
Mon cerveau se répondit à lui-même : « Ça fait six ans que tu vis des relations avec des garçons et seulement deux ans que tu travailles sur la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise ; Mais tu sembles plus compétente pour mettre en place le tri des déchets dans une entreprise que de te trouver un mec. Il y a un problème dans la matrice, non ? »
Je soupirai exaspérée et gobai le bout de la paille pour faire des bulles dans mon mocaccino.
« Ça promet. », termina ma mère circonspecte face à ma réaction en touillant une énième fois son café.
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embaud · 4 years ago
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Carnet du 31/12/2020 - Amour
“Mais y’a jamais assez d’amour dans ce monde. C’est surtout que j’en ai marre d’être froid. Surtout avec les gens qui me rendent heureux. Alors j’essaie de donner plein d’amour.”
_Sergio 
“Parfois, il ne suffit pas d’imaginer pour écrire. Il suffit juste d’écouter.”
_Baud
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embaud · 4 years ago
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Carnet du 6/12/2020 - Courir
“On ne connaît pas le sprint final à cette époque, on tâche toujours d’étaler son effort, de le répartir sur une épreuve. Soucieux de s’économiser jusqu’à la fin, on ne croit pas pouvoir et surtout on n’ose pas réserver toute sa vitesse pour la déployer dans la dernière ligne droit, donner sa plus grande mesure en fin de course. Eh bien voilà tout l’intérêt de se préparer aussi sur des petites distances : le sprint final, Emile vient de l’inventer.”
Courir, Jean Echnoz
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embaud · 4 years ago
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Carnet du 03/12/2020 - Carnet alternatif
“Il y a dans l’écriture une notion assez sincère qu’est l’ouverture. Nous écrivons, c’est notre expression, notre don au monde pour nous comprendre. L’écriture est la porte ouverte sur ce que nous sommes et vous avez le droit de refuser de lire autant que d’accepter ce que nous donnons sans retour. L’écriture, c’est notre monde à portée de mains.”
_Baud
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embaud · 5 years ago
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Carnet du 02/12/2020
« J’y vois peut-être une sorte de rédemption. Ecrire, c’est s’ouvrir sans forcément s’exprimer à quelqu’un. C’est s’exprimer et puis, si quelqu’un passe par là et souhaite lire ce que j’ai écrit, qu’il le fasse. C’est un peu la porte ouverte à mon monde. Tout le monde y est la bienvenue, il suffit juste de lire ». 
_Baud
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embaud · 5 years ago
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Carnet du 01/12/2020 - Renvie
“Ca y’est. J’ai envie de réécrire. C’est venu comme ça entre le fromage et le dessert. Curieusement, j’ai envie de raconter autre chose. Peut-être des pans de ma vie un peu plus mâture. Peut-être j’ai envie d’écrire des histoires qui ne sont pas les miennes. Serai-je capable d’écrire ce qui n’est pas moi ? Des fois, je commence une phrase. Je raconte un rêve, rapide, comme une brise qui te caresse puis s’efface pour laisser place à une autre brise. Serai-je capable d’écrire un autre livre ? J’y croirai presque. J’y suis arrivée une première fois. Pourquoi pas une deuxième ?”
_Baud
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embaud · 5 years ago
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Carnet du 24/11/2020 - Caractère et roquefort.
“Une femme sans caractère, c’est comme un roquefort sans odeur.”
_Baud
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embaud · 5 years ago
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Carnet du 29/10/2020 - Carnet de confinement.
“Ca y’est. Nous sommes à nouveau confinés. Cela a été annoncé entre le fromage et le dessert, comme un cheveu sur la soupe si je veux continuer les métaphores filées alimentaires. Après tout, nous nous en doutions. Il ne m’a empêché de pleurer. Le doute, le stress, la peur, le désarroi, la consternation. Tout accumulé, le cocktail est explosif. Je voudrais retrouver ma vie d’antan. Tout me semble si triste, si gris, si solitaire. Hier soir, je demandais si j’allais pas en crever de tout ça. Peut-être que le Covid a peu de chances de m’emporter. C’est ce que disent que les scientifiques. Par contre, la morosité est un autre adversaire bien plus redoutable. Se convaincre que la vie deviendra Orwellienne ; qu’il ne fera plus beau ; Que nous ne pourrons plus respirer sans masque ; Que plus rien ne ressemblera à notre vie d’avant. Oui, j’ai peur d’abandonner la bataille. J’ai peur de m’abandonner à la morosité. Dans ce cas, la vie pour moi n’aurait plus de sens. Mais peut-être que même dans la noirceur, je pourrais retrouver une lueur d’espoir. Comme dirait un artiste et ami, Lombre : “L’espoir est noir mais l’espoir n’est pas mort. La lumière brille encore.”
Je continuerai de croire en cet espoir aussi longtemps que je le peux. J’ai peur mais je ne suis pas seule. Dans la solitude, on y trouve les meilleurs amis. Je perds pas la flamme, promis.”
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embaud · 5 years ago
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Carnet du 30/09/2020 - Ecrire
“Ecrire, c’est un peu comme si tu créais ce qui n’existerait jamais.”
_Baud
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embaud · 5 years ago
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Carnet du 29/09/2020 - Fitz Roy
« L’ombre souligne la lumière. La lumière exalte l’ombre – L’OutreNoir. »
_Baud
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