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#COMMENT SÉDUIRE
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Comment séduire sur un site de rencontres
Voici quelques conseils utiles pour séduire sur un site de rencontres Soyez honnête : Il est important d’être honnête dans votre profil et dans vos conversations. Ne mentez pas sur votre apparence physique, vos intérêts ou votre situation professionnelle. Soyez vous-même : ne vous forcez pas à être quelqu’un que vous n’êtes pas. Les gens seront plus attirés par quelqu’un qui est authentique et…
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psychologie24 · 1 month
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L'art de la séduction: Comment les hommes draguent sans parole ?
Comment les hommes draguent sans parole ? Cet article vous aide à décrypter les signaux non verbaux, pour que vous puissiez reconnaître les signes de séduction silencieuse lorsqu’un homme essaie de capter votre attention.
L’art de la séduction ou l’éloquence du corps : Comment les hommes draguent sans parole ? Introduction La séduction est souvent perçue comme un échange de mots bien choisis, des compliments subtils et des phrases qui captent l’attention. Pourtant, une grande partie de ce jeu se joue en silence. Les gestes, les postures, les expressions du visage : le langage corporel des hommes peut être un…
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roihangbe · 2 years
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Rituel vaudou pour séduire son homme - sorcellerie pour son amour
Rituel vaudou pour séduire son homme - sorcellerie pour son amour. Le sort d’amour est un sortilège qui fait partie des travaux occultes, l’art de la voyance. Il en existe plusieurs, chacun rattaché à la magie blanche, la magie rouge et la magie noire.
Rituel vaudou pour séduire son homme – sorcellerie pour son amour. Le sort d’amour est un sortilège qui fait partie des travaux occultes, l’art de la voyance. Il en existe plusieurs, chacun rattaché à la magie blanche, la magie rouge et la magie noire avec des niveaux différents. Ils permettent d’ouvrir les portes secrètes de l’amour et de pouvoir en profiter pleinement.Rituel vaudou pour séduire…
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where-is-vivian · 1 year
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[my fic in a nutshell pt.2]
James, wiggling his eyebrows: I'll make you blush, Regulus.
Regulus: Your flirting skills are shitty.
James: Yeah? What do you know about flirting anyway?
Regulus, with a straight face, without looking away: Je sais très bien comment flirter, et si j'en avais le courage, je te dirais comment me faire rougir de mille manières, pour que jamais plus tu n'essayes de séduire quiconque d'autre. (I know very well how to flirt, and if I was brave enough, I'd tell you thousands ways to make me blush, so that you'll never ever flirt with anyone else.)
James, clueless, blushing hard: *speechless*
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ekman · 4 months
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La solution est pourtant là, devant leurs yeux, mais la question reste pendante : la Nouvelle-Calédonie française peut-elle redevenir la Kanakie d’il y a trois cents ans, ouverte aux appétits chinois, aux promesses azerbaïdjanaises et aux visées anglo-saxonnes ? Doit-on laisser cet espace et le domaine maritime qui lui est attaché aux mains de prédateurs forts d’arguments et de moyens sérieux pour séduire les bougres alcoolisés, les délinquants armés et autres criminels descendants du peuple premier ? “Non !”, crie-t-on à l’Élysée, même si le marché du nickel s’est esquinté le profil ces derniers temps et que la dernière fiesta son et lumière des autochtones coûtera, une fois encore, quelques centaines de millions aux Français – qui s’en foutent, comme à l’accoutumée.
Comment parvenir à convaincre pacifiquement les Kanaks que les Blancs sont leurs amis de toujours et pour toujours, que la République – mère nourricière autant que bonne fille – leur a apporté l’hygiène, la santé, l’instruction, le développement ou, à défaut, le RSA ? Le problème, nous le savons bien, c’est que ces fausses promesses n’ont produit que des désillusions. D’abord parce qu’il y a une question de logiciel racial contigu aux idées de développement et de civilisation, ensuite parce que les Européens présents sur l’île, qu’ils aient fait souche depuis longtemps ou qu’ils y séjournent depuis peu, captent fort justement la plupart des moyens de développement insulaires et métropolitains. Au final, le tableau local est identique à celui présenté dans l’Hexagone, dès lors que l’on compare les abrutis pullulant en banlieue au reste de la population française ou assimilée. D’un côté, l’illettrisme, l’ultra-violence, la haine du Blanc et de l’autre, une vie organisée, structurée et globalement légaliste. La différence – et Dieu sait qu’elle est considérable – tient à ce que les Caldoches et la plupart des Zoreilles sont armés jusqu’aux dents, du moins le sont-ils autant que les hyènes ivres de colère qui leur font face.
Alors, cette solution si évidente ? Si l’on part du principe que la cohabitation entre les communautés n’est plus possible dans le cadre constitutionnel français, que les Kanaks souhaitent voir disparaître de leur horizon la leucocratie locale et que les Blancs comptent bien rester sur le Caillou, cette solution s’appelle “Gaza”.
Bon sang, mais c’est bien sûr ! Organisons le débarquement de forces armées suffisantes pour nettoyer la partie sud de l’île dans un premier temps, puis ratissons tranquillement le territoire en remontant vers le nord, ce qui provoquera l’exil apocalyptique de l’indigénat. Arrivés à la pointe septentrionnale, les effectifs armés de la métropole compteront les survivants et les inviteront à se regrouper sur l’île d’Ouvéa où ils pourront avantageusement retourner à l’âge de pierre tout en célébrant le culte de la grotte éponyme, haut lieu de la résistance kanaque.
J’en entends qui disent que la France aurait dès lors sur le dos une bonne partie de l’opinion publique mondiale, qui la taxerait de puissance coloniale tyrannique, de dictature anti-humanitaire, d’État racialo-raciste, etc. Certes. Il faudrait alors brandir le joker ultime : la conversion au judaïsme de l’ensemble de l’exécutif, acte volontaire et éclairé qui permettrait dès lors de revendiquer bien des souffrances passées, condition requise pour brandir à la face des détracteurs le spectre de l’antisémitisme. Les médias, même les plus ouvertement hostiles, reprendraient deux fois du gâteau et tout rentrerait dans l’ordre. On ne parlerait plus de “crimes contre l’humanité”, mais tout au plus de “maltraitance animale”. L’ensemble de la classe politique française convertie se réjouirait et la question néo-calédonienne serait résolue sans plus d’atermoiement ni d’à-peu-près.
Shalom, les Kanaks !
J.-M. M.
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kymera-casterwill · 5 months
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Sachez que si vous êtes allé/s allée/s chercher des pancakes et/ou une boisson et que vous avez demandé un sticker de Éric, cette personne vous a "grave jugé" comme elle le dit elle-même
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Vous avez fait un long trajet parce que vous venez de loin? Vous avez attendu longtemps? Peut-être même dans le froid et la pluie? Vous étiez content/e/s d'être là? Vous avez dit tout souriant "bonjour, merci, au revoir"? Peut-être même prit des photos pour les partager et par la même occasion leur faire de la publicité? Et bien vous n'avez peut-être pas eu votre sticker mais tenez cette belle récompense de la personne qui vous a servit! 😀
Imaginez vouloir passer un bon moment et tomber sur cette remarque sur Twitter. À quel point cette remarque (visible par tout le monde) à pu avoir un impact sur la ou les personne/s qui sont allés voir cette personne pour lui demander un autocollant de leur personnage favori?
Je ne comprends pas, pourquoi juger les joueurs qui à aucun moment ont eu le choix de pouvoir rompre avec leur cdc AVANT de pouvoir se mettre en couple avec Éric? Pourquoi ne pas juger BEEMOOV qui a décidé des tenants et des aboutissants pour rendre la route ce qu'elle est?
Pourquoi pas mal de personnes qui n'aiment pas se personnage pensent que l'arrivée de la tromperie dans un couple est née avec Éric? Non je demande ça parce que j'ai vu BEAUCOUP TROP de fois des personnes faire des commentaires dans le genre "si tu as choisis Éric c'est que tu dois tromper aussi dans la vraie vie" ou encore "si t'aimes Éric je veux même pas savoir comment tu gère tes relations"
Les gens dans ce fandom ont pas attendu Éric pour tromper ou être trompé...
A quel moment les choix fait dans un jeu vidéo par d'autres joueurs ont eu un impact sur la vie de cette personne? Dans sa propre partie (si elle a joué)? Ou même dans celle des autres joueurs?
Du coup faudrait aussi juger toutes les personnes qui dans la saison 1 de Eldarya étaient avec Valkyon et que dans la deuxième saison ont prit Lance? Ou qui depuis le départ voulaient être avec lui? Toutes celles qui dans HSL ont tenté de séduire Leight? Celles qui ont choisit Ezarel? (Oui parce que lui aussi a fait des choses pas top top hein, comme tout les autres perso) ou Leiftan?
À quel moment insulter, juger, menacer, se moquer de vraies personnes est devenu moins grave que de protéger des personnages de fiction??
Sur ma réponse Twitter j'ai tag Beemoov, ici je me permet de tag @chinomiko et de redire encore une fois que cette personne manque de professionnalisme, que son travail est de donner ce que les clients demandent, ses remarques concernant les choix des joueurs n'ont RIEN à faire ici en publique, ils paient pour avoir des boissons et de la nourriture, non pas ce genre de commentaires
P.S. j'anticipe certains en vous disant que non je n'ai pas joué à LL, et que donc je n'ai jamais croisé directement Éric dans ma partie, je me suis arrêtée à l'épisode 14 de CL, que non je suis pas pour la tromperie et que je ne suis même pas à l'aise avec ce thème, que je me vois jamais dans la vie faire ça à mon partenaire, et que tout comme les CDC je ne pourrais moi aussi jamais réussir à pardonner tout simplement parce que je n'arriverais plus à avoir confiance envers la personne. Mais ici on parle d'un jeu vidéo, et même si les sentiments que j'ai envers ça ne changent pas, ce n'est pas une raison pour s'en prendre à d'autres joueurs qui juste décidé de s'amuser.
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coachdevie · 8 months
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La testostérone et la séduction
De nombreuses études ont prouvées que les femmes sont attirés par la testostérone que génère les hommes. Il s’agit d’une hormone que nous les hommes fabriquons de manière naturelle. Néanmoins il arrive que certains hommes génèrent moins de testostérones en raison de maladie ou alors parce qu’ils ne sont pas assez virils/n’ont pas un bon régime alimentaire. Ils éprouvent alors des difficultés à séduire une femme et entrent dans une phase dépressive.
Maintenant que le constat est fait, comment faire pour lutter contre le manque de testostérone ??
Une solution simple : faire du sport, en particulier de la muscu (évitez les « sports » type yoga/danse, privilégiez les sports de combat et muscu) cela génère beaucoup de testostérone, vous le verez d’une part parce que votre pilosité faciale (barbe) poussera plus rapidement.
Aussi les femmes seront rapidement beaucoup plus excités par vous.
Un exemple simple, quand je rentre de la salle (le temple) je me fais souvent aborder par des nenettes car je transpire la testostérone et ça les rend folles. Ça les rassure aussi car cela prouve que je ne suis pas un loser qui se laisse aller mais un homme un vrai qui saura les protéger.
Besoin d’un programme sportif ? Remise en forme ? Séduction ? N’hésitez pas à me contacter.
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poeticdramagirl · 3 months
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Le soleil commençait à se coucher sur les toits de Rome, plongeant la ville dans une lueur dorée qui semblait presque irréelle. T/P, une étudiante étrangère fraîchement arrivée en Italie pour un échange universitaire, se dirigeait vers le café où elle devait retrouver ses nouveaux amis. Depuis son arrivée, elle n'avait pas encore eu l'occasion de rencontrer Brando, le fameux Brando dont tout le monde parlait avec autant de fascination que de mépris.
En entrant dans le café, elle le vit immédiatement. Brando, adossé nonchalamment au bar, un sourire arrogant aux lèvres, discutait avec une bande de garçons tout aussi charismatiques que lui. Ses yeux brillaient d'une lueur malicieuse lorsqu'il la remarqua. Il n'avait pas besoin de dire un mot pour que toute l'attention de la pièce soit dirigée vers lui, comme s'il était le centre de l'univers.
T/P s'approcha, se sentant étrangement attirée par cet aura magnétique, bien qu'elle ait entendu parler de ses manières de charo et de son attitude de connard. Elle s'assit à une table non loin du bar, essayant de ne pas trop attirer l'attention.
"Tu dois être la nouvelle," lança Brando en s'approchant, ses yeux scrutant chaque détail de son visage. "T/P, c'est ça?"
Elle hocha la tête, tentant de masquer son trouble sous un sourire poli. "C'est bien ça."
Il s'assit sans invitation, son sourire se faisant plus provocateur. "Alors, comment trouves-tu Rome? As-tu déjà succombé à son charme?"
"Rome est magnifique," répondit-elle, essayant de ne pas se laisser déstabiliser par son regard perçant. "Mais je pense qu'il y a encore beaucoup à découvrir."
"Ah, il y a tant de choses à découvrir ici, en effet," murmura-t-il en se penchant légèrement vers elle, réduisant la distance entre eux. "Et je serais ravi de te les montrer... si tu es prête à suivre le rythme."
Sa voix douce et séductrice avait un effet presque hypnotique, mais T/P savait qu'elle devait rester sur ses gardes. "Merci pour la proposition, mais je pense que je préfère explorer par moi-même," répliqua-t-elle avec un sourire défiant.
Brando éclata de rire, un rire franc et moqueur. "Tu as du cran, j'aime ça. Mais fais attention, Rome a une manière de te séduire avant de te dévorer."
"Je suis capable de me défendre," rétorqua-t-elle, refusant de se laisser intimider.
"Je n'en doute pas," dit-il en se levant. "Mais parfois, il vaut mieux savoir à qui se fier. On se reverra, T/P." Il s'éloigna, laissant derrière lui un parfum de provocation et de danger.
Les jours suivants, T/P croisa souvent Brando, toujours avec ce même sourire arrogant et cette attitude provocante. Chaque rencontre était un jeu de tensions et de défis. Brando aimait la pousser dans ses retranchements, et elle refusait obstinément de lui céder du terrain.
Un soir, alors qu'elle se promenait seule sur les bords du Tibre, Brando apparut soudain à ses côtés. "Tu es toujours aussi indépendante, hein?" dit-il en lui tendant une rose rouge, symbole à la fois de passion et de danger.
"Je n'ai pas besoin d'un guide," répliqua-t-elle en prenant la rose avec un sourire.
"Non, mais peut-être d'un compagnon de jeu," rétorqua-t-il en la fixant intensément.
Leurs regards se croisèrent, et T/P sentit une vague de chaleur envahir son corps. Peut-être qu'au fond, elle n'était pas totalement insensible à son charme toxique. Peut-être que ce jeu dangereux était exactement ce dont elle avait besoin pour se sentir vivante.
"Tu penses vraiment pouvoir me suivre?" murmura-t-elle, un sourire défiant sur les lèvres.
Brando éclata de rire. "Oh, T/P, je pense que c'est toi qui devrais te préparer à suivre le rythme."
Et c'est ainsi que leur danse de provocation et de tension continua, chaque jour un peu plus intense, un peu plus dangereuse, comme une flamme qui refuse de s'éteindre.
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Service à table comment séduire ses amis
Restaurant = la bonne nourriture est une bénédiction incroyable. Chaque fois que vous pouvez vous asseoir à table, manger des aliments extrêmement délicieux et entourés de personnes que vous aimez que la vie est belle. Plats raffinés goûteux service rapide à tester
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Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - Chapitre 18
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspiré par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, référez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - 0 : Dans les épisodes précédents » !
L’ensemble des extraits cités entre guillemets et en italiques appartiennent à madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilité.
Bonjour tout le monde !
Je profite de mes courtes vacances pour réattaquer le Hateread du tome 10 de Tara Duncan. C’est un peu compliqué de me tenir à un post par mois vu que la vie prend beaucoup de place mine de rien, mais j’essaierai de maintenir un meilleur rythme que celui que j’avais au tout début de cette série.
D’ailleurs, je songe un peu à l’avenir de ce compte après ce Hateread. J’envisage de changer un peu de registre. Je continuerai de parler d’univers fictifs, mais je me concentrerai plutôt sur les tropes et les personnages que j’aime, que ce soit dans des fictions que j’apprécie ou non.
N’hésitez pas à me dire si le concept vous intéresse ! (j’ai l’intention de le faire de toute façon~~~)
Précédemment, dans les chapitres 16 et 17, le magicgang arrivait sur Tadix et Tara leur sauvait les miches et se faisait sermonner. On en était resté au retour de Tara dans sa suite, où elle ne trouve pas ses amis.
Notre chapitre du jour s’intitule « Archange, ou comment savoir soigner son entrée pour séduire sa dulcinée »
« Le cœur battant, Tara fonça au second étage où se trouvaient les chambres. Elle ouvrit violemment la première, qui donnait sur sa suite privée, et fit sursauter Cal, Moineau, Fabrice et Fafnir qui étaient affalés sur les lits.
— Tara ! cria Cal en bondissant sur ses pieds.
— Héééé, ça va pas d’ouvrir la porte comme ça ! gronda Fafnir. Tu m’as fait peur ! Enfin peur, pas exactement, mais tu as failli te prendre une hache entre les deux yeux ! »
Le suspense aura bien duré 2 secondes.
Après quoi, Cal roule un patin à Tara (je ne vais pas commenter), et Tara se fait une fois de plus la réflexion qu’elle ne se sent pas amoureuse de lui. Mais c’est impossible, Tara, tu dois certainement être amoureuse de lui, puisque Cal t’a dit que tu l’étais et que c’est un génie…
Plus sérieusement, j’approuve au moins qu’elle ne l’aime pas, même si c’est redondant et pénible de voir les mêmes explications surgir toutes les dix pages. Ça me ferait vraiment plaisir de voir Cal se faire clouer le bec sur un sujet qu’il ne maîtrise pas alors qu’il se sent en grande confiance et cocky. Je croise les doigts pour qu’on n’ait pas de revirement nul à base de « Tara est longtemps indécise mais finit par réaliser qu’il avait raison ». Il s’agit d’une forme de traitement de relation amoureuse que je déteste dans la fiction : le coup de la meuf qui ne sait pas et qui dit non plein de fois avant d’accepter. Bien sûr, les femmes ont le droit d’être indécises et de changer d’avis ou de se tromper, entendez-moi bien. Mais quand, dans la fiction, un personnage féminin résiste longtemps avant de céder, avec ce message subrepticement inséré que le gars avait raison d’insister depuis le début… disons que c’est très désagréable en terme de connotation.
Un paragraphe se concentre sur la suite qu’occupe Tara. Celle-ci est entièrement blanche et la gravité y a été renforcée pour mettre les autremondiens à l’aise. En dépit de ça, Tara ne s’y sent pas très bien, elle trouve la blancheur du lieu « écœurant[e] » et la sensation de lent mouvement perpétuel « agaçant[e] ». Je chipote un peu, mais c’est la deuxième fois que ce dernier terme est associé aux Tadixiens de près ou de loin, comme si quelque chose était sous-entendu à leur sujet, hm.
Et comme pour confirmer mes dires, voilà les deux paragraphes suivants :
« Les Tadixiens lui paraissaient insupportablement étrangers. Elle ne comprenait pas leur esprit, pas plus qu’elle n’appréciait leurs coutumes. Pour eux, se nourrir en public n’était pas, comme sur AutreMonde, une occasion de plaisir et de partage. C’étaient de graves cérémonies, où chaque geste avait une signification, où chaque inflexion, chaque gorgée était codée et minutée. Et gare à celui ou celle qui en ratait les plus infimes détails. Il ou elle était impitoyablement exclu de l’assemblée.
Pour les crimes plus graves qu’un simple manquement à l’étiquette, les Tadixiens ne tuaient pas les contrevenants. Ils les plaçaient en stase, pendant des centaines d’années, puis, lorsque tous les repères avaient changé et que la société était transformée, ils les relâchaient et les ex- prisonniers devaient recommencer au bas de l’échelle, brisés, isolés, ne connaissant plus rien ni personne. On murmurait à propos de la société tadixienne que beaucoup préféraient se suicider plutôt que d’avoir à affronter ce néant affectif. »
Bon, allez, en énumération comme d’habitude :
1) Je ne trouve pas… inintéressant que Tara soit chargée contre les Tadixiens. Les peuples de Tara Duncan sont variés, le clash de visions et la variété des cultures n’a rien d’anormal. Les Tadixiens n’en sont qu’un autre exemple, et après tout, on pourrait n’avoir ici que l’opinion de Tara.
CEPENDANT, pour me répéter par rapport au chapitre précédent : que ça intervienne dans ce contexte-là me paraît de mauvais goût. Les Tadixiens n’avaient pas de présence et de rôle avant, et en principe, la décision prise de faire imploser leur lune devrait les placer en victimes collatérales. Je n’aime pas ce forcing consistant à les rendre détestables en montrant à la fois que Tara et Lisbeth ne les aiment pas, qu’ils prennent des décisions faisant courir des risques à leurs invités et que leur culture est mauvaise. C’est malvenu et biaisé.
2) La question de la gravité et du cérémonial au cours des repas ne me semble pas du tout coller avec la planète Tadix. Vous me dites que dans un lieu touristique, un casino gigantesque où les gens viennent pour s’amuser et pour lequel les Tadixiens font de la pub interplanétaire, il faut être aussi rigoureux sous peine de punition ? Un casino, un lieu où on joue son argent et où se ruine souvent, qui serait en plus chiant à mourir ? Ça attire véritablement du public ? Et, écoutez, j’aurais compris s’il y avait la question d’une pression mise aux employés dans les coulisses, mais une chose pareille ne devrait pas être exhibée devant les yeux d’une Impératrice et son Héritière. Les Tadixiens, s’ils jouent sur ce contraste, devraient avoir soit une façade, soit aucune clientèle – qui viendrait dans un casino avec des règles aussi pénibles ? Mais dans ce cas, il faudrait le dire. Et Tara, en tant qu’Héritière d’Omois, ne devrait pas avoir cette haine généralisée des Tadixiens, mais plaindre ceux qui sont dans un système aussi dur et réfléchir à ce qu’elle pourrait faire pour ceux qui seront des victimes collatérales de la destruction de leur planète.
3) Les Tadixiens qui commettent des crimes ne sont pas tués mais enfermés pendant longtemps, et en ressortent aliénés et incapables de s’intégrer à la société… ouais, on appelle ça la prison, quoi. Le système carcéral, Omois l’utilise aussi. On l’utilise aussi sur Terre. Et oui, effectivement, c’est monstrueux. Mais ça ne fait pas de Tadix une exception. Ah oui, et vous avez pas entendu parler du Temps Gris ? Parce que mon petit doigt me dit qu’il n’y a pas que des gentils Bisounours comme Demiderus, là-dedans.
En fait, je trouve ça vraiment aberrant, cette tentative insistante et forcée de faire des Tadixiens d’affreux monstres alors qu’ils utilisent des méthodes complètement similaires à celles des sortceliers. Je ne sais pas si c’est une tentative malhabile de madame S.A.M. de rendre ses peuples un peu variés dans leur méthodes, ou si c’est un message subtil à propos des reproches illégitimes qu’on formule envers d’autres sociétés sur leurs méthodes judiciares. Car concrètement, c’est quoi le problème ? Enfermer des gens plutôt que les tuer, tout le monde le fait dans Tara Duncan. Le souci c’est qu’ils le fassent d’une façon un peu différente ? Qu’ils soient « étrangers » ? Et surtout, il y a cette phrase : « Ils les plaçaient en stase, pendant des centaines d’années, puis, lorsque tous les repères avaient changé et que la société était transformée, ils les relâchaient et les ex- prisonniers devaient recommencer au bas de l’échelle, brisés, isolés, ne connaissant plus rien ni personne. ». La façon dont c’est écrit, ça sous-entend que le châtiment n’est pas un emprisonnement pour empêcher de nuire, mais vraiment pour briser quelqu’un psychologiquement. Sauf que genre… c’est vraiment pensé comme ça ? À quels crimes ça s’applique ? Et surtout, pardon, mais si c’est délibéré, qu’y a-t-il de pire ? Volontairement aliéner des personnes pour des crimes à la gravité disproportionnellement moindre, comme les Tadixiens ? Ou involontairement aliéner des personnes parce qu’on veut les punir pour leurs crimes, sans se rendre compte que la prison nécessite un temps de réinsertion soigneusement arrangé pour que les personnes ne retombent pas dans la criminalité, comme Omois ou certains pays sur Terre ?
J’aimerais beaucoup qu’un Tadixien renvoie ça à la tronche de Tara. Franchement si elle a l’impression qu’un Tadixien découvrant Omois la trouverait enviable par rapport à Tadix, elle se met le doigt dans l’œil jusqu’à l’omoplate.
Directement après ce paragraphe, Fabrice débite une longue réplique pour demander à Tara pourquoi elle a refusé leur venue. Ce à quoi Tara répond :
« — Vous avez été asservis par la Reine Noire. (Elle claqua dans ses doigts). Paf, en une seconde. Ensuite, elle vous a utilisés contre moi, d’une certaine façon. La magie démoniaque est terriblement… (elle marqua un temps d’arrêt et regarda ses bracelets et sa ceinture, sentant aussi le stylo contre ses côtes, attentive à ne pas froisser ses nouveaux alliés qui devaient écouter de toutes leurs oreilles de métal) oppressive. Elle ne laisse aucun choix. Avoir près de moi les gens que j’aime, c’est un peu comme si j’amenais des otages. Jusqu’à présent, nous avons combattu des ennemis contre qui vous aviez une chance, vous, même sans ma présence. Là, ce n’est pas du tout le cas. Contre les démons, vous n’avez aucune chance. Pas depuis qu’ils ont changé. Pas depuis qu’ils ont évolué. J’ai vu leur puissance, j’ai senti leur magie. J’ai peur. Pour vous, mais aussi pour moi. C’est pour cela que je voudrais que vous repartiez. Maintenant ! Afin qu’ils ne puissent pas, en plus, vous utiliser contre moi. »
Ce n’est même pas un argument auquel j’avais pensé dans mon post précédent, c’est d’ailleurs une demi-vérité puisque Tara leur cache des choses, mais rien qu’ainsi, il tient très bien la route face au blabla de Moineau.
Malheureusement, les autres débiles ne l’écoutent pas. Tara se laisse dépasser par les fines répliques de ses amis, aka « Mais on est des premiers sortceliers et on a toujours combattu ensemble ! » (Cal), « J’ai trop envie de poutrer du démon » (Fafnir), et « Bah Cal et Fafnir ont raison, on y va ? » (Fabrice). Pire encore, elle se décide à leur montrer les objets démoniaques qu’elle porte sous leur vraie forme.
Bien sûr, le groupe ne réagit pas particulièrement bien. Et comme si ce n’était pas assez la merde, Fafnir se décide à chanter une chanson pour célébrer le courage de Tara face aux objets démoniaques.
Oui oui.
Elle chante bien fort, et ça rameute des gardes, et Tara a tout juste le temps de planquer les objets.
Lançons un nouveau compteur, je vous prie.
Fafnir, je te hais de toute mon âme : 2 (le « uwu on t’a suivi pck je voulais voir des démons beaux gosses » et ça.)
Un interlude avec les gardes plus tard, Tara parle des âmes démoniaques enfermées. Il s’agissait à l’origine de démons « civils », type agriculteurs etc., qui ont été emprisonnés par les Boulimi-Lema (la famille/clan d’Archange, je crois ?). Le magicgang en vient à évoquer les effrits, et se demande si ces derniers ne seraient pas des espions pour le compte des Boulimi-Lema. Moineau évoque que les âmes démoniaques ne sont pas innocentes, et finalement, tout le monde accepte que Tara leur a caché la présence d’objets démoniaques sur elle. Même si c’était imprudent de sa part, que c’est dangereux et qu’elle a déjà failli tous les tuer quand elle était en Reine Noire, personne ne soulève ce point. Personne ne se sent trahi, personne ne perd confiance en Tara. Top de voir des personnages aussi bien caractérisés par leurs antécédents. Top de voir des génies de l’argumentation oublier de pointer du doigt cette très simple vérité. Top.
Les pensées de Tara digressent vers Jeremy puis vers Magister, mais ça ne va pas franchement plus loin que ça ; elle s’arrête ensuite à l’évasion de Robin. Tout le monde se demande comment il a pu sortir de prisons aussi bien gardées que celles du palais d’Omois.
« — Je n’en sais rien, grimaça Cal, mais si c’est le cas, c’est tout aussi étrange, parce qu’une évasion comme celle-ci, ça se prépare. On ne « découvre » pas les plans d’un tunnel secret en claquant des doigts. Seuls les architectes qui sont morts depuis longtemps, un maniaque comme Magister, qui est l’ennemi numéro un et a donc préparé une éventuelle évasion en cas de capture, et les…
Il s’arrêta brusquement. Et, en dépit des questions pressantes de ses compagnons, refusa d’en dire davantage. L’idée qui venait de lui traverser l’esprit était si étrange qu’il préférait vérifier avant d’en dire plus. D’autant que pour l’instant, ils ne savaient pas si Robin s’était enfui, ou s’il avait été enlevé. »
Je n’en peux plus. Je pensais que c’était seulement deux-trois fois par livre, mais là c’est le festival. Voici donc ENCORE une occurrence du trope que je déteste dans ces bouquins, « « Les personnages évoquent très clairement un plan qui sera réutilisé plus tard dans l’intrigue, en termes qui sont non seulement giga vagues, pas agréables à lire mais qui sont en plus savamment calculés pour qu’on les ai oublié au moment où ce qu’ils concernent surgit ». Franchement mais merde. Ça fait quatre fois, là. Pour rappel, ça concerne :
- Le plan qu'a trouvé Tara pour solutionner le souci de mariage arrangé de Moineau
- La proposition qu'a fait Tara aux Gardiens des objets démoniaques de la Lune
- Quelle est la véritable nature des bombes de Tadix que cache Lisbeth à Tara
- La théorie de Cal sur l’évasion de Robin.
Sur un format sériel, type bande-dessinée, roman dont un chapitre sort de temps en temps en ligne, ou série télé, ça marcherait. Donner de l’espace d’un épisode à l’autre pour laisser aux lecteurs/spectateurs le temps de pointer du doigt le mystère et de théoriser à ce sujet, carrément. Mais là, non seulement les réponses surgiront sans doute d’ici la fin du roman, donc paye l’intérêt de faire des théories dessus, mais en plus les petits suspenses à la con s’empilent, surgissent de façon dispersée (respectivement chapitre 9, chapitre 11, chapitre 15 et maintenant chapitre 18) et sont introduits de façon si peu subtile, c’est éreintant.
Sur ces entrefaites, Fafnir apprend à Tara qu’elle lui a préparé une dague magique qui lui permettra d’éliminer trente personnes d’un coup si elle s’en sert, amis comme ennemis. C’est encore une fois un passage très bête mais je vais passer dessus parce que le chapitre est long et que franchement, ça sort de nulle part et ça n’est là que pour servir de deus ex machina. Je vais juste…
« Je pense que ce moment est très bien placé pour expliquer une caractéristique du lore de mon univers, pas vous ? Non ? » : 10 (franchement, passer 10 tomes à raconter que les nains détestent la magie, tout ça pour dire dans un coin de page qu’ils sont quand même capables de créer des armes magiques, c’est scandaleusement sous-développé pour le potentiel que ça a).
Tara décide d’arriver en retard à la cérémonie et de jouer de provoc en amenant tous ses amis avec elle. Cal râle parce que les milliers de lustres sont éclairés par des quantités astronomiques de diamants, et ça le frustre probablement parce que c’est un Voleur je sais pas.
Bref, la cérémonie commence enfin merci mon Dieu ça fait dix-huit chapitres on va enfin voir les démons. Sur le pentagramme se placent Tara, Chem (connard), Lisbeth, Jeremy et Mourmur (<3. Même si on l’a péniblement vu utiliser sa magie, donc je me demande ce qu’il fout ici). On nous explique que Demiderus, après fortes négociations avec une Lisbeth en colère, a fini par donner le secret pour invoquer les démons sans drainer des années de vie à l’invocateur.
Le rituel d’invocation commence, mais au lieu d’Archange, c’est Bendruc le Hideux, dieu démoniaque, qui poppe. Bravo l’assemblée, hein. Les machines de Mourmur passent au rouge, Bendruc discute tranquillement avec tout ce beau monde, affirmant qu’il n’est pas un dieu, rien de particulier ne se passe à part une vague intervention de Chem, et Bendruc dépoppe. L’interlude n’était pas utile, mais c’était pas désagréable à lire et le personnage est au moins vaguement fun.
Tout le monde retente l’invocation en se servant de l’image d’Archange. C’est très difficile, et plusieurs personnes finissent par abandonner, à bout de forces, jusqu’à ce qu’il ne reste plus que Tara et Jeremy.
« Tara ne faisait pas la compétition avec le jeune homme. D’une part parce qu’elle se sentait encore faible d’avoir donné autant de sang à Cal, d’autre part parce qu’elle voulait s’économiser.
Voyant que Jeremy grimaçait et donnait tout ce qu’il avait afin de la battre en restant le dernier, elle sourit.
Et céda. Sa magie cessa d’alimenter le cercle.
Jeremy lui lança un sourire vainqueur. »
Je déteste la caractérisation de Jeremy.
Enfin, Archange arrive avec sa suite, et les dragons noirs présents sur place réagissent mal, comme si on les attaquait. Quant aux démons, ils dégainent d’étranges armes et s’inclinent.
Fin du chapitre.
J’aurais pensé que la critique de celui-ci serait plus longue, mais en substance il n’y a pas eu grand-chose à relever. Je vous laisse donc ! La prochaine fois, nous nous concentrerons apparemment sur ce qu’il se passe côté Autremonde !
Tchüss !
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playvodfilmsetseries · 3 months
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Chris Evans fêtera son anniversaire ce jeudi 13 juin. Célébrez donc ce jour spécial en regardant « Comment séduire une amie ». C’est un film disponible en streaming sur PlayVOD Sénégal.
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psychologie24 · 2 months
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cet article est un complément de l’article précédent : Comment rendre un homme fou amoureux ? Introduction Avec l’essor des technologies et des réseaux sociaux, il est devenu plus courant de développer des relations à distance. Cela peut sembler un défi de faire naître et entretenir des sentiments forts uniquement par des messages. Cependant, avec les bonnes stratégies, il est tout à fait…
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swedesinstockholm · 11 months
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13 octobre
j'ai envoyé deux candidature pour des trucs d'hôtesse d'accueil et de guide-médiatrice, ça m'a permis en même temps d'affiner mes skills en chatgpt (lui donner les bonnes infos, désampouler son style). hier soir j'étais à une soirée book club sur annie ernaux et sophie calle et les deux modératrices disaient que des choses que je savais déjà puisqu'annie ernaux et sophie calle font partie intégrante de ma vie, donc c'était surtout intéressant d'écouter bettina heldenstein du casino parler d'elles avec passion et m'imaginer comment quelqu'un pourrait parler de moi avec la même passion. je veux qu'on m'invite au casino pour une lecture. je dois séduire bettina heldenstein. elle disait que le livre qu'elle avait préféré lire c'était se perdre, la version journal de passion simple, allo bettina tu veux du journal de névrosée? elle me fascinait un peu, déjà à cause de son nom qui lui va comme un gant parce qu'elle est blonde et qu'elle a un visage gentil de personne qui fait des bons gâteaux dans sa jolie maison décorée avec goût. elle portait une espèce de robe en velours noir large par dessus un chemisier blanc transparent aux avant-bras bouffants et un gros pendentif sur un cordon noir. c'était une tenue très réconfortante. elle disait que la première fois qu'elle avait pleuré devant une oeuvre d'art c'était à l'expo douleur exquise de sophie calle y a vingt ans, en lisant les témoignages de douleur de gens qu'elle avait interrogés, dans une tentative d'atténuer sa propre douleur causée par un chagrin d'amour. pourquoi j'ai pas fait ça moi cet été? parce que j'ai choisi la voie d'annie ernaux: le journal.
bettina disait que par le journal, puis le roman, elle transcendait sa position passive de la maitresse soumise qui passe sa vie à attendre un signe de son amant, puisqu'elle en faisait quelque chose, et que donc elle devenait active. est-ce que ça marche aussi pour la dépression? est-ce qu'en écrivant mon journal et en faisant des vidéos pendant toutes ces années j'ai un peu transcendé La Situation? bettina qu'est-ce que t'en penses? j'aimerais bien discuter avec elle de ma pratique artistique pour qu'elle m'aide à y voir plus clair, puis qu'elle m'invite à exposer au casino, je sais pas quoi exactement, mes photos et mes vidéos, y faire une performance, une lecture. hier soir sur ig j'ai dit que je cherchais des matron/patron of the arts/sugar parents pour me payer mes voyages d'artiste mais maintenant tout ce que je veux c'est être prise sous l'aile de bettina heldenstein. c'est vraiment dommage que je puisse pas utiliser son vrai nom si j'en fais un personnage dans une histoire parce que je trouverai jamais mieux.
cet après-midi avec c. on parlait du woofing parce qu'il veut partir en albanie et je lui disais que c'était mon plan de secours depuis des années mais que je l'avais jamais déclenché alors qu'y aurait eu mille occasions de le faire et puis il m'a demandé si j'avais déjà pensé à écrire un truc sur cette situation, où je veux faire un truc mais je le fais pas, La Situation en fait, alors je lui ai parlé du journal, tu sais ma vie est déjà écrite c. mon livre il est là. je lui parlais de mes soucis d'argent et d'orientation professionnelle et il me disait que le plus important c'était de pas perdre de vue ce que je voulais faire et que tout irait bien, mais je savais pas comment lui expliquer que c'était pas ça mon problème, jamais je perdrai de vue la littérature/l'art en général ça fait trop partie de ma vie et je peux pas vivre sans, mon problème c'est que ça rapporte pas d'argent et que j'en ai besoin pour partir d'ici, mais ça pour les gens c'est un non problème, ou peut être juste pour les gens comme c. qui avait un vrai travail grassement payé et qui a tout plaqué pour se consacrer à sa passion blabla on s'en fout de l'argent t'as qu'à trouver un petit job alimentaire y a du travail partout, mais justement c. voilà le problème, je sais rien faire. il a dit qu'il fallait m'inventer un nouveau job alors, et puis il m'a demandé si j'avais déjà pensé au booktok/booktube et je lui ai ri au nez. dans tous les cas, tout ce que j'ai à faire c'est de me concentrer sur ce que je veux faire et le reste viendra tout seul il a dit, non le reste ne viendra pas tout seul c. ça c'est du bon gros bullshit de merde, mais ce que je rajoute moi, c'est que les choses sont peut être moins impossibles que ce qu'elles me semblent, et que comme disait jesse le chiro, dans la vie il faut prendre des risques!! live on the edge lara!! yolo!!! meilleur conseil qu'on m'ait donné mais que je ne suis absolument pas. miss you jesse.
dans tous les cas on a passé deux heures à discuter mais c'était pas assez et on devait discuter de la soirée tina gillen et on parlait de ses tableaux et de l'apparence des choses et il me disait qu'il était en train de lire platon qui séparait l'essence (fixe) de l'apparence (pas fixe) et je disais que rien n'était fixe, que tout bougeait tout le temps et que les choses émettaient leur propre temps et que la dichotomie était une fausse piste et j'étais là à avancer dans le noir avec mes concepts à moitié compris de mes lectures de timothy morton et de la process philo sans vraiment pouvoir donner d'exemple mais quand même sûre de ce que j'avançais. je faisais semblant. je bluffais. à moitié. parfois ça marche. il m'a dit que quand j'avais pas confiance en moi, lui avait confiance en moi pour deux, en moi et en mon talent, et j'y pensais tout à l'heure, à c. et à r., ces deux nouvelles présences masculines dans ma vie qui croient en moi et m'encouragent et me soutiennent et qui m'aiment bien. si seulement ça pouvait me donner de la putain de confiance en moi bordel de merde.
14 octobre
tout à l'heure alors que je disais à f. que j'allais pas en islande finalement parce que c'était trop cher tout d'un coup elle m'a dit que je lui devais 70 euros de quand j'étais allée la voir à zurich y a UN AN, je m'étais dit qu'elle avait oublié depuis et comme c'est son père qui la finance j'avais zéro scrupule parce qu'il est riche et pas moi, mais non pas de chance. et puis plus tard on parlait de mon traitement dans la cuisine et je disais que j'y pensais jamais et que ça allait prendre vingt ans à la fin cette histoire et puis j'ai dit enfin je serai peut être morte avant, et quand j'ai dit ça, une partie de moi s'est dit si ça pouvait arriver plus tôt encore s'il vous plaît, qu'on en finisse. est-ce que l'argent me donne envie de mourir maintenant? ce soir je voulais aller voir des perf sonores au casino pour la nuit des musées mais quand on est arrivées là-bas et qu'on a vu que c'était quinze euros l'entrée j'ai dit ah non et on est reparties. je suis pas allée voir c. au truc de slam aux rotondes parce que j'avais pas envie de payer pour voir du slam alors que j'aime pas ça. j'ai passé des heures à chercher des vols pour l'islande en essayant toutes les combinaisons possibles mais une fois là-bas je dois encore traverser le pays et impossible de trouver un moyen pas cher de le faire.
j'aimerais être bettina heldenstein. elle disait que sa passion numéro un c'était l'art contemporain et elle travaille dans un musée d'art contemporain, elle part en vacances en irlande et à ibiza et elle va voir des expos un peu partout. sa passion numéro deux c'est la littérature.
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mrlafont · 11 months
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Que tout ce que tu penses, de toi-même et des choses, est peut-être faux, mal-pensé, bourré de raccourcis, de généralités, que tout ce que tu crois être vrai sur toi-même, n'est qu'une logique dont la portée ne dépasse pas le cadre de la pensée, et que la pensée est si limitée... Dis-toi cela quand tu sens que tu n'as pas d'avenir. Dis-toi cela, chaque fois que tu es sur le point de te mettre à méditer sur ta vie. Tes jugements sont limités. Ne cherche pas l'intellectualité, la vérité à tout prix, sur des choses qui sont futiles ou inutiles à ton épanouissement. Ne garde à l'esprit que les vertus cardinales, ne te soucie pas trop d'autre chose. Quelques points important : ne te mens pas, ne joue pas de rôle, car bien que tu sois devenu sans espoir, tu continues parfois à jouer des apparences, pour plaire, séduire, intéresser — toujours sans résultat d'ailleurs. Cesse. Arrête de t'enthousiasmer aussi facilement devant les autres, arrête de vouloir les rejoindre, te faire comprendre d'eux et d'être aimé. Arrête aussi de vouloir impressionner. Ne deviens pas morose pour autant (c'est là la difficulté), mais cherche une gaieté véritable qui n'attend rien. Tout le problème est là. Comment être heureux par et pour soi-même ? Je n'envisage pas de félicité sans l'implication d'autrui. Travaille sur ça ! Le temps passe, ne perds plus de temps. Sois toujours, toujours, toujours du côté de la vie, tourné vers elle. Pas d'abandon.
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photos-car · 1 year
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Porsche 924 - Une voiture qui continue de séduire les passionnés
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Comment la Porsche 924 a rendu la conduite d'une voiture de sport accessible à tous
La Porsche 924 est née du contrat signé par Porsche pour Volkswagen. Basé principalement sur des pièces facilement disponibles de la VW. La voiture devait_être la VW Type 477, également connue sous le nom de code EA435. Cependant, VW a choisi d’annuler ses projets tard dans le projet pour des raisons financières. Porsche a ensuite acheté les droits de conception pour 60 millions de dollars ! (10 millions de dollars de moins que le coût de développement) et a produit la voiture. VW ayant assemblé les voitures dans son usine d’Audi à Neckarsulm.
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Sous le capot de la Porsche 924 Moteur 4 cylindres 2,0 litres SOHC de 125 ch en Europe, 95 ch aux États-Unis, boîte de vitesses 4 vitesses, freins à disque avant et à tambour arrière. Porsche a amélioré les performances de la voiture pour répondre aux attentes du public. Les améliorations impliquaient freins à disque ventilés, suspensions sport, transmissions à 5 vitesses et moteur plus puissant. Parmi les améliorations apportées au confort vitres électriques, rétroviseurs électriques, chaîne stéréo améliorée, transmission automatique en option. Des éditions spéciales Porsche a pris d’autres mesures pour améliorer l’attrait de la voiture sur le marché. En commençant par des éditions spéciales telles que l’édition Martini (également connue sous le nom de Championship Edition, en 1977) ! la Limited Edition (1978) et l’édition Sebring ( 1979). Essayant de pousser cet effort plus loin, Porsche a travaillé avec quelques grands concessionnaires américains à partir de 1979 pour entrer et conquérir la scène D-Production du SCCA avec le D-Prod Kit Cars, connu en interne sous le numéro 933. 16 d'entre eux seront fabriqués. La plupart sont toujours là, mais peu sont encore en forme D-Prod. La classe ayant abandonnée dans les années 80. La majorité d'entre eux mis à niveau vers les spécifications GT3 pour les courses SCCA, ou GT5 dans Porsche Club Racing. La version Turbo La 924 Turbo, également connue sous le nom de 931, mise en service fin 1979. La compression légèrement réduite par rapport au 924 pour prendre en charge l’augmentation, et une nouvelle tête implémentée avec de meilleures caractéristiques de débit. Les niveaux d'amplification modérés, 8-10psi. Le moteur équipé d'un refroidisseur d'huile pour plus de durabilité. Le 931 venu avec un trans 5 vitesses depuis le début, mais avait les freins à disque / batterie de style précoce. Les performances accrues de la 931 nécessitaient les meilleurs freins à disque ventilés aux quatre roues, disponibles en option. Les versions ultérieures du 931 avaient des systèmes d'allumage numérique améliorés. Les 931 sont plus facilement identifiables grâce à la gaine NACA dans le capot sur le côté droit, les fentes d'aération sur le nez avant sur le panneau d'insigne au-dessous du badge Porsche. La Carrera GT
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Porsche 924 Carrera GTS 937 1981 En 1981, la 924 Carrera GT est sortie, la 931, également connue sous le nom de 937. La cosmétique préfigurait la 944, avec une large partie avant pour couvrir la piste plus large. Mais la largeur arrière strictement augmentée grâce à petites fusées, comme on le voit actuellement sur les voitures 911 GT2. La carrosserie supplémentaire entièrement en plastique et non en fibre de verre. Freins standard, mais avec des circuits légèrement différents en raison de la géométrie de suspension. Des jantes Fuchs de 16 "et des freins et des suspensions améliorés de série. Moteur plus puissant grâce à un intercooler et une compression plus faible. Le refroidisseur intermédiaire intégré au tube de charge , juste au-dessus du couvercle de la came. Cela pour minimiser le retard du turbo. Il était difficile de faire circuler l’air à cet endroit et la cuillère recouvrait le capot de la came. Seulement 406 exemplaires fabriqués, aucune importation officielle aux États-Unis, mais quelques-unes seront importées par des importateurs privés. Porsche 924 GTS et GTR La Carrera GTS et GTR , ceux-ci ne seront pas mentionnés par des numéros de modèle distincts. Car développés à partir de la 937 Carrera GT, et sont donc également considérés comme des 937. Contrairement aux autres modèles, ils étaientconstruits chez Porsche à Zuffenhausen. Le GTS avait un intercooler dans le nez, comme la 944 Turbo, mais avec des phares fixes en plexiglas. La puissance améliorée Le poids abaissé et la puissance améliorée, mais la voiture était toujours légale, du moins en Europe. 59 GTS réalisés, dont 15 en configuration Club Sport; des réductions de poids supplémentaires, un rollcage, etc. La GTR, une voiture de course de 375 ch, conçue pour les 24 Heures du Mans et de Sebring. La voiture a été entièrement modifiée pour la course, avec un accent particulier sur la suspension pour les courses d’endurance. Comme les crics d’air, le ravitaillement en carburant, etc. Site officiel Porsche https://youtu.be/LoIQXD6ijrU Read the full article
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tolivealone · 1 year
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Louise Ackermann : une solitaire trop moderne
Louise Ackermann (1813-1890) est une figure très singulière du paysage littéraire du XIXe siècle. Cette poétesse volontiers qualifiée de « mâle génie » reste largement incomprise de ses contemporains tant sa façon de vivre, son style et ses idées vont à l’encontre des idées reçues de son temps sur les femmes et la poésie féminine.
__Christine Genin
« Dès que je sus lire, je me précipitai avidement sur tous les livres qui se trouvaient à ma portée.»
« Comment pourrais-je encore, désolée et pieuse Par les mêmes sentiers traîner ce cœur meurtri Seule où nous étions deux, triste où j’étais joyeuse, Pleurante où j’ai souri ? »
« l’homme n’a pas le droit de se plaindre des défauts, ni même des vices de la femme. Celle-ci n’a qu’un but au monde : le captiver, et pour y parvenir elle se modèle sur ses désirs.
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Or, que lui demande-t-il ? Des charmes et du plaisir. Elle se fait donc coquette, frivole, menteuse pour le séduire. »
 J'écoute avec plaisir marcher mon horloge dans le silence de la nuit. Le bruit régulier de son balancier me fait l'effet des battements d'un cœur. Il me semble que j'entends respirer le Temps.
__Louise Ackermann
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