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#Dans mon quartier
denizeyuruyen · 2 years
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calochortus · 1 year
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In meinem Viertel
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In meinem Viertel by Andreas Gräbner Via Flickr: En mi barrio, In my neighborhood, Dans mon quartier
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succikko-nebulae · 3 months
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Je souhaite a tous les gens qui ont voté RN de voir leurs voitures se faire cramer dans une manif ♥ que leur precieux abris bus soient déffoncés par des briques ♥ et de se faire cracher dessus par des pds antifa ♥
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L’anglais m’empoisonne le cerveau je suis de retour sur une phase où dès que j’essaye de lire un de mes livres en anglais j’ai envie de le jeter à travers la pièce, j’ai presque envie de les racheter en français mais c’est ridicule d’acheter deux fois le même livre ;-; je vais voir si je peux aller à ma bibliothèque locale demain pour me faire un carte à ce point ci 😭
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ekman · 2 months
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La France est en soins palliatifs. Sous piquouze de choc. De l’olympisme en intraveineuse. Du shoot de winner médaillé or. Plus de gouvernement, certes, mais le petit peuple, toujours coiffé par ses élites, se délecte. Bientôt on tentera de payer sa baguette en drachme estampillé BCE, mais qui s’en fout ? La tant redoutée “troïka bruxelloise” viendra déféquer dans les bottes de la garde républicaine, nakamuratée à mort et bien incapable de défendre la porte du château. On devra faire ceci et ne plus faire cela. On dira adieu à l’épargne, aux retraites, à la santé. On se responsabilisera enfin sous le regard sévère (mais juste) de Blackrock, de Pfizer, d’Ourzoula et de tous les copains habillé en bleu atlantique. Chiche que l’on nous demandera d’apprendre l’ukrainien.
Et Branlotin, dans tout cela ? Eh bien le petit connard narcissique est parti tâter du muscle au soleil, photographié sur le yacht d’un énième oligarque (?), tout sourire, déjà bronzé, sans Jean-Bri. Ça va nous faire un combo cocaïne-vaseline au coucher du soleil, à n’en pas douter. Les feux de l’amour, avec le tandem Jolly-Boucheron en guests stars descendues en Falcon de la République.
La France coule, le sourire béat, les poumons pleins d’air pur, dans le bonheur d’une capitale sans bagnoles, sans racaille ouane-tou-sri, sans SDF, sans OQTF, sans subsahariens vendeurs de tour Eiffel, sans plus trop de violeurs pakis, mais avec plein de caméras réputées intelligentes, gavée de QR codes inquisiteurs en diable, avec du bleu poulaga à chaque carrefour, du piou-piou en gare, des bénévoles qui essaient encore de sourire aux couillons sportophiles venus de partout se faire plumer dans les restos à micro-ondes des quartiers encore épargnés par les grillages et les blocs de béton.
La France se noie parce qu’elle a bu la tasse dans une Seine plombée par les étrons, les rats crevés et les larmes des Gabin, des Audiard, des Blier, des Ventura et de tous les cadors d’un passé couillu et bien révolu. Un milliard et quatre cents millions pour permettre à Salvadorina Allende et à une ministre clitoridienne de jouir d’un bain pourri, infect, dégueulatoire. Tristes connes, pauvres athlètes.
Que se passera-t-il après tout cela ? Nul ne peut le dire. Les cartes de Madame Irma sont illisibles, tombées de la table, parties sous le tapis ou déjà bouffées par les rongeurs darwinisés par la règle du profit et du silence. Même les conjectureux de plateau nous parlent de concours de javelot ou de 400 mètres haies tant l’horizon est bouché – illisible, imprévisible, invisible.
La France, la France, la France... chienne aînée d’une Église wokisée, pute consentante de satrapes ricaneurs et lâches, cumshotée dans tous ses orifices, veinifiée à la pfizzerine, noyée dans la Cène, raccourcie à la Conciergerie... pauvre fille, qui fut si belle. Se remettra-t-elle de tous ces coups bas, ces avilissements, ces misères proprement médiévales ? 2025, année des funérailles, ou premier chapitre d’un nouveau récit ? Les deux, qui sait, mon Général ?
J.-M. M.
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sh0esuke · 4 months
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" Nothing On Me "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Jason Todd / Arkham Knight
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Une vie passée cachée de tous n'en était pas vraiment une. Plus que consciente, elle acceptait ce train de vie sans même un regard en direction de son existence passée. Tant qu'il était là, elle pouvait bien tout mettre en l'air, peu lui importait. Car après tout, sa vie c'était lui. Qu'elle s'en aille loin de tous, qu'elle abandonne ses études, qu'elle fuie sa famille, tout ça n'eut aucun impact sur elle, pas même alors qu'il lui était revenu d'entre les morts. De nouveau, sa vie ne tournait plus que autour de son existence même, son premier et dernier amour. C'était ainsi le destin qu'elle avait choisi.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : aucun.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad, my account is in my bio, this is the ONLY ONE i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad, j'ai un lien dans ma bio, c'est mon SEUL compte.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟑,𝟖𝟐𝟏.
Song : Nothing On Me - Kai
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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Passant ma main sous le pommeau de douche, je frissonnai. L'eau était glacée.
La salle de bain était répugnante, du sol au plafond. Une odeur d'humidité flottait dans l'air, mélangée à celle d'herbes trempées, c'était pourquoi j'insistais toujours pour laisser la petite fenêtre entre la douche et le lavabo ouverte. Elle permettait d'aérer, elle apportait une certaine pointe de fraîcheur à la pièce. Elle n'effaçait pas les traces de crasse au sol, ni ne faisait disparaître les champignons qui avaient commencé à pousser sous l'évier, tout était dans le même état, rien n'avait bougé depuis ce matin. L'odeur était d'ailleurs toujours présente. Parfois je me demandais pourquoi je laissais cette fichue fenêtre ouverte ⸺celle-ci pourtant à côté d'une gare agitée. Cependant, lorsque j'oubliais de le faire et que je devais faire face à une odeur de renfermée chaude et intoxicante, je savais me montrer reconnaissante. Depuis le temps, j'avais retenu la leçon.
Malgré la condition sanitaire de la pièce, je laissais choir mes vêtements à même le sol. Ma brassière, mon boxeur et une vielle paire de socquettes blanches qui étaient à présent plus noires qu'autre chose. Tout traînait près du panier à linge qui débordait de vêtements malodorants.
Pendant que l'eau de la douche se réchauffait ⸺ce qui durait depuis déjà plus de cinq minutes⸺ je me lavais le visage. Je terminai de malaxer ma peau, évitant de faire tomber ma brosse à dents qui reposait sur le rebord du lavabo. Je venais à peine de me finir de me nettoyer la bouche, je n'avais pas pensé à la ranger immédiatement. Je n'avais aucune idée de quelle heure il était, je savais juste que nous étions bien loin de minuit, et que j'aurais dû être couchée depuis longtemps. Alors que je m'observai dans la glace brisée face à moi, cela m'importa peu.
J'essuyai mon visage d'une serviette à peu près propre et descendis jusqu'à ma nuque. Je tapotai la surface. Mes gestes furent très délicats.
Nue dans ma minuscule salle de bain, je chouchoutai mes traits autant que je le pouvais, de mes produits restants et avec les minutes de plus que j'avais à cause de la condition de ma douche.
Même après tous ces mois écoulés, je ne m'étais toujours pas faite à cette vie. Cet appartement miteux ne me revenait pas, ni le quartier violent dans lequel j'habitais. J'étais chanceuse lorsque le bruit des trains passants près de mon immeuble me réveillaient, parfois c'étaient des hurlements, le pleur de femmes battues, ou même des coups de feu.
Mais j'étais heureuse.
J'étais épanouie autant que je pouvais l'être dans une telle situation. C'était déjà ça, à mes yeux. C'était un sacrifice, il coûtait cher, mais je ne regrettais absolument rien.
Reposant ma serviette sur le petit crochet fixé au mur, j'ignorais la manière dont celui-ci se lit à trembloter pour faire volte-face. Je me chargeai rapidement de ma chevelure, parce que j'étais bien trop fatiguée pour les nettoyer ce soir, puis j'entrai dans la douche. J'aurais bien voulu refermer la porte coulissante derrière moi, cependant la porte en question était portée disparue. De l'eau éclaboussait le carrelage; c'était le cadet de mes soucis. J'étais bien trop occupée à passer mes doigts sur mon corps, partant de mes clavicules jusqu'à mes coudes. J'étais désormais trempée. De la tête aux pieds, des gouttes d'eau roulaient le long de mon  épiderme, chaudes et empestant la rouille. Autrefois, j'aurais questionné la qualité de l'eau, je serais sortie en vitesse de là, sanglotant et beuglant à l'assassin, néanmoins, ça n'était pas le cas. La moi actuelle s'en fichait éperdument.
J'étais heureuse d'être là.
Mes mains glissaient jusqu'à entrer en contact avec mes hanches, elles tombaient dans le bas de mon dos jusqu'à effleurer mon derrière. Je tâtai de ma chair, la tête renversée en arrière, le regard rivé sur le plafond doré de moisissures. Je n'étais même pas sûre de cligner des yeux. C'était délicieux. Cette chaleur s'emparant de moi, cette fumée brûlante qui envahissait la pièce et ce silence. J'en oubliai tout. Je me souvins de tout.
Mes pensées se bousculèrent, mon cœur s'emballa.
Et tandis que je remontai mes mains en direction de ma gorge, mes paupières se fermèrent. Je précipitai mes doigts entre les racines de mes cheveux, trempant mes poils et tâtant de la chaleur de mon cuir chevelu. Le flot d'eau provenant du pommeau de douche continuait à me tremper, telle une cascade, j'étais son socle, de l'eau me coulait entre les jambes, sur la pointe de mes seins, jusqu'à mes coudes, mes chevilles et orteils. Même mon dos ne put y échapper. De la tête au pied, j'étais noyée, enfouie sous ce tsunami de chaleur, il m'en brûlait la peau, il me marquait au fer rouge.
Ce ne fut que quelques minutes plus tard que je me décidais à bouger, le temps de reprendre possession de mon corps. Je me saisis d'un gel douche à la senteur fruitée, et fis usage de mes ongles et paumes afin de récurer ma chair jusqu'au sang.
Je snobai les picotements qui survinrent un peu partout sur mon corps, me mettant en garde.
J'ignorai le creux dans mon estomac me prévenant que je me situais sur une pente dangereuse.
À nouveau, j'oubliais tout.
À nouveau, je me souvenais de tout.
C'était une addition divisé, un oxymore qui me brûlait les neurones, un feu glacé qui me rendait malade. J'en avais les larmes aux yeux. Et je frottais. Mais je frottais. Je me nettoyais jusqu'à ne sentir que mes mains me toucher, j'ignorais le souvenir de ces mains violentes entre mes jambes, j'ignorais cette sensation d'être pincée et explorée un peu partout. J'ignorais ce sentiment d'humiliation, cette impression d'être réduite à l'état de proie.
Une simple brebis face au Prédateur.
Ce ne fut qu'étant pleinement satisfaite que j'acceptais de descendre en direction de mon ventre. Jugeant mes bras suffisamment purifiés, je les abandonnais à leur triste sort.
Frôlant la surface de mon nombril du bout de mes doigts, je sursautai. Une étrange réaction survint. Je levai le menton vers le pommeau et, les sourcils froncés, me mordis la lèvre inférieure. Je laissai mes bras retomber le long de mon corps. Un soupir fébrile s'échappa d'entre mes lèvres pendant que mon cœur s'emballait. Ses battements se firent plus désordonnés.
Et alors que je tentai de retrouver mon calme, une énorme secousse suivit d'un bruit assourdissant me prirent par surprise.
Je tournai la tête et vis une silhouette se dessiner devant l'entrée de la douche, quelque peu assombrie par l'absence de lumière ⸺il n'y avait qu'une vieille lampe torche sur l'évier pour faire le travail. Celle du plafond avait rendu l'âme deux mois plus tôt. Il avait laissé la porte grande ouverte, donnant sur le salon d'une obscurité angoissante, presque surnaturelle.
Une de ses mains se fraya un chemin sur la vitre de la cabine, il s'y tint.
« Je t'ai cherchée partout. »
Un sourire se dessina sur mes lèvres.
« Je suis là. »
Je me reculai de la source d'eau, ouvris mes bras et le laissai s'approcher. Jason passa ses bras autour de ma taille. Sans attendre, il me pressa contre lui, enfonçant son visage dans le creux de ma nuque.
« Il est quelle heure ? » demandai-je.
« Deux heure. »
« Mhh, tu rentres tard, ce soir. Qu'est-ce que tu faisais ? »
Il ne répondit pas.
« Jason ? »
« On s'en fiche, je suis rentré c'est le principal. »
Sa manière d'éviter ma question me contraria légèrement. J'aurais voulu en savoir plus, j'aurais voulu l'épauler, malheureusement, je n'étais plus l'oreille contre laquelle il pouvait se confier. Depuis qu'il était revenu d'entre les morts ⸺quelques mois auparavant, il était devenu méconnaissable. Jason me cachait tant de choses, j'étais d'ailleurs l'une d'entre-elles. Enfermée à double tours dans ce vieil appartement miteux, je n'étais pas mieux que le reste de ses secrets.
« Mhh, tu as raison. Bon retour à la maison, mon amour. »
Mes bras étaient passés autour de sa nuque, je les dépliai avec pour objectif de caresser ses joues. Tout en pressant la pulpe de mon pouce contre sa cicatrice, je plongeai mon regard dans le sien. Jason sursauta au contact. Il ne me repoussa cependant pas. Il conservait ses bras autour de ma taille trempée, lui toujours habillé.
Sa peau était chaude, de lui émanait une odeur métallique. Il n'était vêtu que d'un simple t-shirt vert foncé et d'un pantalon noir suivit de chaussettes. Rien ne me parut suspicieux et j'étais si comblée à l'idée de le retrouver que rien d'autre n'attira mon attention. Jason me serra contre lui. Il plaqua mes seins nus à son torse, mon bassin contre le sien et fit se toucher nos fronts. Je glissai mes doigts dans sa chevelure, soupirant un peu. Puis, je murmurai gentiment :
« Tu veux te doucher avec moi ? »
Jason hocha la tête.
Je reculai donc à l'intérieur de la douche et l'emportai avec moi. Immédiatement, nos lèvres se rencontrèrent. La cascade d'eau retomba du sommet de ma tête jusqu'à mes pieds pendant que je m'accrochais à lui si désespérément que j'en avais fermé mes paupières. Jason avait fait de même. Je le sentis se débarrasser de ses vêtements en même temps, il avait commencé par en bas, déposant de léger baisers sur mes lèvres lorsque ses mouvements nous forçâmes à nous séparer. Puis il s'était dépêché de faire pareil avec son t-shirt pour venir se presser entièrement contre ma silhouette.
Jason m'enferma dans une étreinte ardente, si chaude que la température brûlante de l'eau qui nous tombait dessus en aurait presque eu honte. La sensation de ses bras autour de moi, de nos torses se frottant l'un contre l'autre, nos lèvres se rencontrant sans une once de répit... C'était divin. À l'instar d'un festin royal dont les saveurs faisaient exploser mon cœur dans une symphonie de pulsations.
Je le sentais partout autour de moi.
Jason et moi ne faisions qu'un, nous étions à présent le socle de cette cascade humide, rongés par cette même eau, bougeant au même rythme et notre épiderme fusionnant de part cette chaleur qui nous faisait petit à petit fondre. J'en avais des vertiges. Mes poumons se fidèrent de dioxygène à la vitesse de l'éclair, je m'accrochais à lui, me cramponnais à sa chair et goûtais ses lèvres humides. Jason répondait à ma vivacité avec passion, il s'agrippait à la chair de mes hanches, frottait son corps nu au mien dans des mouvements erratiques. Ça n'avait rien de pressé ni de sexuel, c'était sensuel et séducteur. L'effort que nous faisions à nous embrasser ne signifiait pas notre empressement quant à ne faire qu'un, c'était plutôt sous l'emprise d'un fort sentiment de soulagement que nous agissions. J'étais heureuse de le retrouver, c'était de même pour lui.
Jason remonta une main en direction de ma nuque, il s'en saisit et rapprocha nos visages. Il contrôlait le tempo et l'intensité de notre baiser.
Ses lèvres se moulaient parfaitement à la forme des miennes, notre salive ne faisait qu'un, gênée à répétition par l'averse qui nous tombait dessus. Le goût métallisé provenant du pommeau de douche me fit grimacer, cependant les caresser qu'exerçait Jason sur ma nuque suffirent à me distraire. J'en venais à gémir contre lui.
Je poussais une petite plainte dans sa bouche, il répondit dans un grognement grave.
C'en était presque animal, primitif, la manière avec laquelle j'étais pressée contre lui, comme si sans lui je risquais de manquer d'air. C'était bien plus que ça en soi. Son étreinte était bien plus que deux simples mains qui me pressaient contre lui, c'était notre fusion; corps et âme, c'était une connexion qui allait au delà des mots, qui transcendait toutes les réflexions que j'avais pu avoir jusqu'à présent.
J'aurais pu mourir ainsi, les poumons écrasés par ma cage thoracique, la respiration saccadée et la gorge ravagée par des brûlures enflammées. Tout ça pour rester auprès de lui. Pour toujours et à jamais.
Toutefois, il fallut que Jason se recule.
Ses paumes de mains se posèrent sur mes épaules, il embrassa doucement mon front, puis l'arête de mon nez, et imposa quelques centimètres entre nous afin que nos regards puissent se croiser. Je papillonnai des yeux. Il nous fit sortir du dessous du pommeau, en direction de la sortie de la douche et arrangea ma chevelure avec une minutie attendrissante. Elle me fit fondre sur place, les pupilles pétillantes et le bas ventre en compote.
« Tu es encore plus belle que dans mes souvenirs. » il murmura.
« Jason... »
J'avais l'impression que mon cœur allait exploser.
« Merci d'être venue avec moi, merci de m'avoir suivi jusqu'ici. »
Jason embrassa le coin de ma bouche, puis ma mâchoire, puis ma tempe et il finit avec le milieu de mes sourcils. Il me dora de baisers, la prise de ses mains sur mon visage plus ferme que jamais.
« Je t'ai promis mondes et merveilles et j'y arriverai. » insista-t-il. « Tu mérites pas moins que ça, mon cœur. »
« Tant que tu me reviens. »
Je le pris par surprise en interceptant ses lèvres, je l'embrassai à mon tour.
« C'est tout ce que je veux. Toi. Toi et juste toi. Seulement toi. »
« Je t'aime. »
Une armée de papillons s'en allèrent chatouiller mon bas ventre. Je frémissai contre lui, incapable de réprimer le rictus qui prenait place sur mes lèvres.
« Moi aussi. »
Je l'embrassai.
« Je t'aime. Je t'aime. »
Tout était inhabituel depuis qu'il m'était revenu. J'avais appris son décès et m'étais immédiatement enfermée dans une dépression qui me fit frôler la mort du bout des doigts plus de fois que j'aurais aimé l'admettre. Malgré l'aide de ses frères, et de ses amis, il m'avait été impossible de tourner la page. Passer à autre chose après avoir aimé Jason Todd n'était pas une mince affaire. J'avais refusé tout type d'aide. Je m'étais enfermée dans ma chambre pendant des semaines entières et j'avais vécu avec pour simple compagnie le souvenir de son sourire et son odeur corporelle enduite sur ses vêtements. Lorsqu'il m'était revenu, j'avais cru devenir folle. Il était resté flou, je ne connaissais que les grandes lignes, la seule dont je me souvenais était sa proposition. Tout quitter le temps que les choses s'arrangent ou le quitter et définitivement tourner la page.
Alors oui, tout était inhabituel. De ce vieil appartement qu'il avait trouvé dans un des quartiers les plus miteux de Gotham, jusqu'à notre routine. Jason disparaissait presque tous les jours à faire je ne savais quoi. Parfois, il ramenait des tonnes de liasses d'argent qu'il cachait dans l'un des murs de notre cuisine, d'autre, il me revenait tout égratigné et m'empêchait de le questionner. Ce Jason était différent de celui que j'avais autrefois connu.
Celui que j'avais face à moi était plus sérieux, il avait perdu son éclat d'antan. Lorsque nous nous retrouvions, dans ces moments là, cette différence me dépaysait.
Cependant, une chose me restait familière : l'amour que je lui portais.
Lorsqu'il me caressait, m'embrassait, lorsqu'il me susurrait des mots doux au creux de l'oreille ou même lorsque nous ne faisions qu'un, il réveillait cette flamme de passion au sein de mon cœur, cette même flamme qui s'était embrasée la première fois que nos regards s'étaient croisés. Elle n'avait jamais disparu. Malgré tout Jason ne cessait de la raviver. À chaque toucher, parole, coup d'œil, il me faisait davantage l'aimer.
Je m'en fichais de ce qu'il me cachait.
Je me fichais de la provenance de tout cet argent.
Je me fichais de sa rancœur à l'égard de son père.
Je me fichais de tout tant qu'il me revenait vivant. Ma plus grande peur était de le perdre à nouveau, alors je refusais de le faire fuir avec toutes mes questions. J'avais juste besoin de savoir qu'il m'aimait et que jamais il ne me quitterait. Pour l'instant, Jason s'en sortait à merveille. Malgré le côté redondant de mon quotidien et mes conditions de vie inquiétantes, la pensée que je n'avais besoin que de lui pour être heureuse s'était rapidement certifiée.
Le sol à mes pieds aurait bien pu s'écrouler, il me suffisait d'entendre le son de sa voix et de sentir sa peau sur la mienne pour savoir que tout irait bien. Car tant qu'il était là, j'étais saine. J'étais complète. J'étais comblée.
Ma bouche trouva la cicatrice sur sa joue. Jason tourna la tête sur le côté, alors je le chassai et déposai un baiser sur sa mâchoire. Nous ne tardâmes pas à nous laver, l'eau de la douche ayant suffisamment coulé comme ça. Nous sortîmes de la salle de bain une dizaine de minutes plus tard. Vêtue d'un bas de jogging à lui et d'un simple soutien-gorge, je le suivis, main dans la main, jusqu'à notre lit ⸺un simple clic-clac dans le salon. Jason s'assit dessus et me guida sur ses cuisses, je pris place sans mal, ma poitrine collée à ses clavicules et mes bras passés autour de ses épaules.
L'appartement était minuscule, il n'y avait que deux pièces, un salon ⸺plus un petite cuisine, et une salle de bain. Dans un des murs était incrustée une armoire dans laquelle le peu de vêtements que nous avions étaient rangés. La qualité de l'endroit laissait à désirer, les murs, le sol et le plafonds manquaient d'isolation, les secousses provenant de la gare à côté handicapaient notre quotidien malgré les mois que nous avions déjà passé ici, nous n'avions jamais pu nous y habituer. Le frigo contenait mal nos restes de nourriture, il n'y avait pas de four et le micro-onde m'avait lâché la semaine dernière lorsque j'avais cherché à réchauffer mon bol de soupe. Sans parler du bazar qui traînait un peu partout dont nous étions responsables; entre bouts journaux, miettes de gâteaux, vêtements et sous-vêtements, objets parfois indescriptibles, CDs, cassettes, fils d'électroniques.
Nous vivions dans un chaos pur, avec au centre, juste lui et moi. Nous deux.
Je le sentais, toujours aussi proche de moi. Je le regardais dans le blanc des yeux, le corps chaud et un stupide sourire dessiné sur mes lèvres. Jason avait abandonné ses mains sur mes hanches, il jouait du bout de ses doigts avec l'élastique de mon ⸺son⸺ jogging. De cette manière, je me sentais invincible. Pas dans le sens où je me sentais forte, capable de tout surmonter, non. Je n'avais pas l'étoffe d'une héroïne. Malgré tout, je me sentais bel et bien invincible, je le devais à Jason. À ses côtés j'avais l'impression de ne rien risquer. J'étais certaine qu'il resterait à mes côtés, qu'il me protégerait : d'autrui, de mes souvenirs et traumatismes, de n'importe quoi. Tout ce qui aurait pu me blesser d'une quelconque manière.
J'aurais tout donné pour rester ainsi.
« T'as mangé ? » il me demanda.
« J'avais pas faim. »
Jason releva un sourcil.
« Tu m'as attendu, c'est ça ? Je t'ai déjà dit de pas le faire. » pesta-t-il dans un soupir. « Je t'avais laissé un peu d'argent sur le comptoir, t'y as même pas touché. »
« Je sais.. Mais m'en veux pas, j'étais persuadée que tu rentrerais tôt. »
« Je t'ai manqué ? »
« Quelle question... »
Il me pinça les hanches.
« Réponds, je sais que c'est vrai. »
« Eh ! »
Je plissai les yeux à la vue de son rictus taquin.
« Bien sûr que tu m'as manqué. Je t'ai attendu du matin jusqu'au soir. » marmonnai-je en roulant des yeux. « Tu mérites même pas que je te réponde. »
« Tu m'as manqué aussi, mon cœur. »
Je gloussai et me rapprochai de lui. Jason en profita pour lâcher mes hanches et plutôt les entourer de ses bras. Il me pressa contre lui, de nos bassins jusqu'à nos ventres et ma poitrine contre son torse. L'étreinte fut splendide, si romantique et passionnée. J'en eu des frissons. Le bout de nos nez se frôlèrent, finalement, nos fronts entrèrent en contact. Doucement, je vis ses yeux se fermer. Jason expira ensuite un doux soupir.
« Tu vas dormir ? » je l'interrogeai et passai mes doigts dans sa chevelure.
« Ouais, je suis crevé. » il répondit.
Son emprise sur mon corps me forçait à le suivre lorsqu'il me fit pivoter sur le côté et entrer en contact avec le matelas du clic-clac. Jason nous fit juste après reculer. Nous arrivâmes au niveau de nos oreillers respectifs, et il s'allongea sur moi, sans jamais lâcher mon estomac. De sa bouche, s'échappait un soupir d'aise. Sa tête se frotta à ma poitrine, il y trouva grand réconfort, sans ouvrir les yeux ne serait-ce qu'une fois. Je l'accueillais à bras ouverts. La vue de son expression détendue me sut suffisante. Ses traits étaient relâchés et les rayons lunaires provenant de la fenêtre juste à côté l'éclairait si joliment. J'en avais des papillons dans le ventre, le cœur qui pétillait. Il était magnifique, il m'était impossible de me lasser dès que mes yeux se posaient sur lui. J'étais irrésistiblement attirée par lui, charmée, envoûtée. Il m'était impossible de détourner le regard.
Jason déposa de doux baisers sur mon décolleté, il embrassa ma peau, me pressa contre lui. La manière dont il s'accrochait à moi était autant désespérée que passionnée. Je faisais de même en retour. Mes doigts se noyèrent dans sa chevelure corbeau, je l'agrippai et abaissai ma tête de manière à coller ma joue au sommet de son crâne.
C'était d'une perfection inconcevable.
Plus rien ne vint polluer mon esprit, je ne me souvenais plus de rien, n'omettais plus rien en retour. Tout ce qui comptait en cet instant se trouvait en mon sein, au creux de mon cœur. C'était lui, Jason Todd. Rien d'autre.
Je le vis s'assoupir, l'eus accompagné à l'aide de tendres caresses. Sa respiration s'était calmée, la force avec laquelle il m'eut précédemment maintenue en place disparue simultanément. Une demie heure s'écoula. Ne trouvant toujours pas le sommeil, j'étais malgré tout restée là, à ses côtés, attendrie par l'expression adorable sur son visage et tout autant intriguée par la cicatrice en forme de J incrustée dans sa joue. Je l'avais frôlé de mon pouce, j'avais ensuite embrassé sa tempe.
J'avais pris soin de lui aussi longtemps que possible. Morphée ne tarda pas à me voler, lorsque ma garde s'était baissée et que la fatigue avait commencé à me cueillir. Il m'accueillit à son tour et m'emporta dans le même monde de douceur dans lequel Jason avait déjà trouvé réconfort. Je l'y rejoignis avec hâte.
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photos-de-france · 3 months
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Gilles Favier, Baraka, Cité Les Flamands, Marseille, 14ème arrondissement, 1992.
“Cette photo a été prise aux Flamants [14e arrondissement], j’ai vérifié ça sur mes planches contact. Dans mon souvenir, cette jeune fille s’appelle Baraka. J’aime cette image par la grâce de cette jeune fille qui nous regarde. L’inscription “Mosqué” qui me rappelle l’Afrique et cet univers de béton avec ces volets en plastique. Je me demande toujours comment les gens font pour tenir dedans dans la chaleur de l’été. Je réalise des photos assez frontales. Je ne demande pas. Je prends la photo en essayant d’attendre le moment de malaise où la personne se demande ce que j’attends pour déclencher. Pour cette image, je n’ai pas fonctionné comme je le fais d’habitude. C’est-à-dire créer une relation, prendre une photo, la développer et revenir le lendemain pour en donner un tirage.
Quand je suis arrivé à Marseille, j’avais un peu la fleur au fusil. À Paris, j’avais beaucoup travaillé sur des sujets sociaux, les expulsions, les banlieues. En parallèle de ma commande pour le ministère de la culture, j’avais accepté de travailler comme photographe pour un film de fiction qui se déroulait à Félix Pyat. L’histoire était celle d’un jeune métis qui, pour chercher son identité, prend en photo tous les habitants de son quartier dont il tapisse les murs de son loft pourri dans la cité. Le réalisateur [Bruno Victor-Pujebet] m’avait donc chargé de faire ces portraits en sillonnant les cités de Marseille. J’avais pour guide deux filles qui m’ont fait découvrir 20 cités de Marseille. Au départ, je pensais pouvoir travailler à Félix-Pyat. La cité était très chaude à l’époque. Je travaillais alors avec un appareil Hasselblad, assez lourd. On regarde le viseur par dessus et du même coup, on ne voit rien d’autre. Un jour, alors que je prenais une image, je vois passer dans mon objectif, un gars qui court avec des flics juste derrière. Comme dans un film justement. J’ai réalisé qu’il fallait faire gaffe.
Un peu plus tard, les copains que je m’étais fait sur place, ceux qui me servait de passeport pour entrer dans la cité m’ont conseillé de ne pas y revenir. À l’époque, la cité était au centre d’un gros trafic de voitures volées et ils sont tous tombés à cet époque. J’ai donc décidé de choisir un autre lieu et c’est là que je suis retourné à la Renaude. Elle était très différente des autres : elle était bordée de partout par le cimetière, le technopôle de Saint-Jérôme, des jolies petites maisons. Cela formait une verrue, un lieu-clos. Les gens sont là en permanence, sédentaires. Cela correspondait à la manière dont je voulais travailler.”
Gilles Favier
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girafeduvexin · 2 months
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@keylawd J'allais répondre sous mon post mais en fait c'est relou à écrire ahah.
Pour Houria Bouteldja qui dit que l'antisémitisme d'État n'existe plus et que c'est du philosémitisme d'État : pour moi, c'est une erreur. Quand Macron diminue le rôle de Pétain (symptôme du rapport plus que problématique de la France par rapport à Vichy et son passé), quand des h/f politiques se revendiquent ouvertement catholiques alors qu'un h/f juif.ve politique ne pourrait revendiquer sa religion sans être taxé.e de communautarisme, quand on sait que la discrimination à l'embauche touche aussi les Juif.ve.s... non, je ne peux pas dire que l'antisémitisme d'État ait disparu. Il est peut-être plus subtile, il prend d'autres formes que l'islamophobie, oui, mais il est bien présent.
Pour être plus précise, la droite catholique, càd, la droite qui s'appuie sur un électorat catho, sur une famille française depuis des générations, la droite qui se dit attachée au "terroir", elle est autant antisémite qu'islamophobe dans ses codes. Quand Valérie Boyer porte ostensiblement une grosse croix à la télé, quand Fillon, Wauquiez, Bellamy, revendiquent d'être chrétiens, il y a ce sous-texte, cette idée que le président ne peut être que catholique, que la France est avant tout un pays chrétien, avec des crèches dans les mairies (cf les propos de Wauquiez et Fillon dans ma compilation de propos antisémites). On tolère les Juifs s'ils pratiquent en privé, s'ils taisent leur religion et on ne les veut surtout pas à la tête de l'État. Et avec Wauquiez président du groupe LR à l'AN, Bellamy qui prend de plus en plus de place dans la sphère médiatique, cette droite a encore de beaux jours devant elle.
(PS : je ne dis pas qu'être catholique fait forcément de vous un antisémite. Je parle de la droite qui s'appuie sur le catholicisme pour défendre des idées réactionnaires. Ce sont les mêmes qui disent que les Juifs ont tué Jésus...)
Aussi en désaccord quand HB semble sous-entendre que l'antisémitisme n'est plus qu'à l'extrême-droite et dans les quartiers populaires : de mon expérience personnelle, les bobos de gauche parisiens sont capables comme les autres d'être antisémites.
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sissa-arrows · 4 months
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Salut,
Merci pour ton post sur la Kanaky! Y a quelques trucs qu'ils faudrait corriger pour pas que le post perde en crédibilité, c'est un moment sensible et tous tes points principaux sont justes et vrais, ce serait dommage qu'on mette la véracité du reste en question à cause de détails :)
Est-ce qu'il est possible de changer 1994 en 1998? Aussi, la nouvelle loi prévoit de donner le vote à tous qui vivent en Kanaky depuis 10 ans.
Le gouvernement NC est indépendentiste en ce moment, que Backès et Metzdorf demandent l'état d'urgence ou non. Le président Roch Wamytan est kanak.
Les check-points militaires, j'en ai jamais vus. Y a beaucoup de racisme, quasi que des gendarmes blancs ou polynésiens, un pourcentage hallucinant de la population incarcérée est kanak, mais je n'ai jamais vu de check-points. Maintenant, là là, y a des barrages des deux côtés, mais c'est exceptionnel.
Les indépendentistes sont armés, ils ont pillé l'armurerie à Ducos. Ça n'excuse rien mais c'est faux de dire qu'ils ne le sont pas. Les familles en brousse ont quasi toutes des fusils de chasse mais ça n'a pas grand-chose à voir avec la capitale (je dis ça parce que les infos parlaient d'une population notoirement armée, ce qui est vrai mais sans rapport)
Voilà :) c'est pas une critique, et je t'écris en ask pour ne pas que ça ressemble à une attaque, mais si tu veux/peux changer quelques trucs dans ton post ce serait choc!
Kanaky!
Je vais corriger pas de soucis merci,
Pour l’année je pense que j’ai écrit 1994 par automatisme parce que c’est mon année de naissance parce que pour le coup je sais que c’est 1998 concernant la Kanaky, j’ai même pas fait gaffe au fait que j’avais écrit 1994.
Concernant le gouvernement indépendantiste je pense que c’est vraiment la seule raison pour laquelle la situation est pas encore pire et violente à l’encontre des Kanaks.
Pour les check point militaire je parlais des contrôles de gendarmerie qui d’après plusieurs personnes sont constants surtout aux alentours des quartiers populaires et comme les gendarmes sont légalement des militaires j’assimile ça à des checks point militaire mais maintenant que je lis ton message je me rend compte que ça peux porter à confusion donc je vais remplacer ça par des contrôles de gendarmerie.
Pour le coup sur les vidéos que j’ai vu ils étaient pas armés contrairement aux colons donc quand plusieurs d’entre eux ont dit ne pas être armés j’en ai conclus un peu rapidement que c’était le cas pour tous donc je vais corriger (surtout que de mon point de vue et même d’un point de vu loi internationale armée ou pas ça change rien la résistance au colonialisme est un droit)
Merci en tout cas pour les corrections et vraiment je le prend pas comme une attaque du tout. Si on commence à se tirer dans les pattes pour des histoires d’ego quand quelqu’un qui a le même but nous corrige respectueusement on est pas prêt de libérer qui que ce soit 😊
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tosteur-gluteal · 4 months
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Slutty priest is homophobic (chaos ensues) - OMORI MLB AU x Priest!Nick au (French version)
This is a collaborative fic I've made with @theokusgallery! This does not contain any spoiler, and is in French (English version coming soon. Probably. maybe.) Trigger warnings! This fic contains queerphobic slurs, as Priest!Nick is very repressed. If this makes you uncomfortable, don't hesitate to avoid this post! With that out of the way, Bonne lecture!
Les carreaux de la Cathédrale se brisent en milles éclats. Ladybug, dans la hâte, ne remarqua pas la présence du prêtre: une alerte akuma avait été formulée trente minutes auparavant dans ce quartier, et selon le protocole, on avait fait évacuer les lieux pour la sécurité des citoyens. En l'occurrence, Ladybug avait décelé une activité suspecte au sein de la Cathédrale.
Le prêtre, caché sous les débris, regarda Ladybug depuis le sol. Il l'espionna alors que le jeune homme cherchait la source de la menace qui avait été formulée. Il attendit le bon moment pour sortir de sa cachette, l'attaquer, le tuer--
Et le moment vint.
Il sauta du sol, faisant tomber les débris autour de lui, et se lança vers Ladybug. Les ailes de chauve-souris qu'il avait dans le dos l'aidèrent à se propulser tandis que sa queue de démon s'agitait de bas en haut pour détourner les morceaux de vers qui auraient pu l'atteindre.
"Ce gosse, pensa Nick, il a le droit de faire ce qu'il veut, mais MOI…!"
Ladybug serrait les dents. Malgré son agilité, il éprouvait une grande difficulté à éviter les attaques du vilain. De plus, il lui fallait trouver un moment de répit pour communiquer son emplacement à son coéquipier.
"Très élégant, monsieur! Enfin bon, malheureusement, je ne pense pas qu'il soit approprié de porter ce genre de tenue en ce lieu sacré..!"
Ladybug sautait de pilier en pilier, forçant le vilain à lancer ses débris dessus.
"Oh pitié, rétorqua celui-ci, tout en ventilant son torse exposé de manière provocatrice; t'es très mal placé pour parler, travlo!"
Ladybug le regarda, interloqué, ne sachant quoi répondre, et Arsenic en profita pour tenter de lui asséner un coup de poing que Ladybug évita de justesse.
"Ladybug, tout va bien ?!"
Ladybug poussa un soupir de soulagement en entendant Catmint.
"C'est pas trop tôt ! Il t'en a fallu, du temps, qu'est-ce que tu faisais ?!"
"J'ai évacué tout le monde, répondit Catmint. C'est lui, l'akumatisé?"
"T'en vois souvent, des gens normaux avec des ailes, queues et cornes de démon, toi ?"
Catmint eut tout juste le temps d'éviter une attaque du "démon" avant que celui-ci ne fit volte-face et saisisse Ladybug par le col. Il plongea verse le sol, entraînant Ladybug avec lui, en le plaqua contre les dalles de l'église.
"Ça va, tu t'amuses bien à flirter avec ton pote, pédé?!"
Ladybug utilisait ses bras pour tenter d'échapper à la prise du vilain sur son cou.
"Tu m'as l'air…bien, bien frustré, mon gars-"
"Comment ne pas être frustré quand on voit que des gens de ton espèce se baladent librement, sans aucune crainte envers Dieu..!"
Avant qu'il puisse en rajouter une couche, Catmint libéra Ladybug de sa poigne d'un coup de pied bien visé.
"Combien de temps avant un Lucky Charm?" Catmint signait à Ladybug alors que tous deux s'étaient dispersés, en mouvement constant dans toute la Cathédrale.
"Cinq minutes. Gagne du temps."
Catmint hocha de la tête.
L'homme se releva, le regard fixé sur Ladybug. La haine dans ses yeux était claire, et Catmint décida de se lancer dans le combat plus intensément, puisque ce vilain semblait décidé à l'ignorer pour se concentrer sur Ladybug.
Il attrapa le bras d'Arsenic, et le jeta vers le mur de la cathédrale. Nick eut tout juste le temps de stopper son élan en utilisant ses ailes, mais avant qu'il ne puisse se jeter une fois de plus vers Ladybug, Catmint courut vers lui et saisit ses ailes pour l'immobiliser au sol.
Le vilain se débattit furieusement, criant vers Catmint, qui essayer tant bien que mal de garder le contrôle des ailes de l'homme.
"Allez, juste deux minutes de plus..!" pensa Catmint.
Arsenic se pencha violemment en avant, faisant voler Catmint, qui était derrière lui. Catmint se rattrapa et retomba sur ses pieds sans grande peine, s'élançant une fois de plus vers l'homme et lui portant un coup de poing dans le ventre qui repoussa le vilain. Arsenic attérit sur le sol, tenant son rosaire dans la main.
"C'est son rosaire…!"
"MAINTENANT !" cria Ladybug.
Catmint porta un coup de pied sur la main de l'homme qui tenait le rosaire. Celui-ci cria de douleur et lâcha le rosaire, laissant à Catmint le temps de le détruire.
L'akuma jaillit de la croix fendue; puis d'un saut contre le mur, il le captura en plein vol avec son yo-yo. Triomphant, il leva le poing dans les airs. "Je te libère du Mal!"
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dirtyriver · 10 months
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Extrait de "Floc'h et Rivière, I presume...", article paru dans Le Figaro Littéraire du 5 octobre 2006 :
Floc'h : "Nous nous sommes vus dans une librairie du Quartier Latin, au début des années 70. Je sortais des Arts Décos. J'étais un petit bonhomme vif et ambitieux. François dirigeait la collection Marginalia et cherchait des illustrateurs pour ses couvertures. Quand il a vu, dans mon dossier de présentation, un dessin de ma copine de l'époque, allongée sur un lit, tenant un exemplaire de L'Enigme de l'Atlantide, il a été séduit."
Rivière : "J'y ai vu un signe du destin. Edgar Pierre Jacobs était - et reste - une de mes idoles avec Hergé."
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sabinerondissime · 24 days
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Septembre. Rien qu'a dire ce mot, on sent tout le poids de la rentrée, de la pluie, de la fin des vacances et l'arrivée de tous ces mois d'hiver que je n'aime pas particulièrement. C'est la rentrée des classes et ce matin, les enfants et leurs parents prennent le chemin de l'école primaire, qui se trouve juste derrière chez moi. Je ne verrai plus les collégiens se rendrent au collège juste à côté, car l'Académie a décidé de le fermer, tout comme elle a fermé l' école maternelle de mon quartier où mon fils se rendait. Mon fils, justement, prendra à 14h le chemin du lycée pour la dernière année. Il passe son bac en juin et ensuite, c'est le flou total! J'avoue que parcoursup me déprime d'avance et que de toute façon, il n'a aucune idée de ce qu'il souhaiterait faire ensuite. Il a toujours détesté l'école alors je doute qu'il se lance dans de grandes études. C'est donc aussi pour moi, la dernière rentrée, après toutes celles que j'ai fait dans mon enfance et mon adolescence et toutes celles que, quelques années après, j'ai dû organiser pour mes 4 enfants. Une page se tourne et si la prochaine à s'ouvrir et celle du départ de mon fils de la maison, je vous assure que je n'ai aucune hâte d'écrire ce livre.
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calochortus · 2 years
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In meinem Viertel by Andreas Gräbner Via Flickr: En mi barrio, In my neighborhood, Dans mon quartier
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C’est sûr, L'Hôtel de la Poste c'est pas la Villa Florentine. Au zinc, y'a Robert, le taulier. Un gars pas méchant, mais une gueule toujours bougonne, comme s'il avait mâché du gravier au petit-déj. Un matin, alors que Lyon s’éveille sous le crachin, une dame débarque. Elle est sapée comme pour un bal, mais sa binette dit qu'elle n'est pas là pour danser. C’est le genre de fille qui n'a pas mordu dans le gâteau de la vie du côté de la crème. « Bonjour beau brun, je cherche la chambre 12. Paraît qu'elle a vue sur le grand théâtre du monde », lance-t-elle avec un regard qui claque comme un coup de feu dans une ruelle sombre. Robert la zieute avec des mirettes qui ont l'air de fouiller jusqu’au fond de son âme et lui répond sur un ton grimaçant : « La 12, ma belle, c'est tout un poème. Fais gaffe, par contre, y'a des souvenirs accrochés aux rideaux qui pourraient te filer le cafard. C'est pas Versailles, hein, faut pas rêver. Les araignées sont les seules locataires qui râlent pas sur le loyer. La dernière fois qu'on a vu de l'espoir ici, c'était dans les yeux d'un poivrot qui avait réussi à remonter dans sa chambre sans trébucher. » Elle esquisse un sourire qui dit qu'elle en a vu d'autres. Le bonhomme ajuste ses binocles comme s’il allait plonger dans le grand bain des mots croisés et ajoute : « Au deuxième, ma p'tite dame. Mais je te préviens, les murs ont parfois des oreilles et la moquette capte les confidences mieux qu'une appli d'espionnage installée sur un smartphone. » Un sourire malicieux aux lèvres, elle rétorque : « T’en fais pas, la discrétion, c’est mon fonds de commerce. » Puis elle grimpe l'escalier en colimaçon. Ses jambes dessinent des ombres qui dansent sur les marches usées. Le bois grince sous ses pas. Ça sonne comme la mélodie d'une chanson que personne n'écrira jamais. Robert lâche un soupir et se remet à compter les miettes de son existence en se disant que si les chambres de ce rafiot pouvaient parler, elles feraient la nique aux meilleures pipelettes du quartier.
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ekman · 6 months
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Moi, la guerre, je l’ai faite, figurez-vous. Oui, on ne dirait pas en me voyant. Cet air de s’en foutre que j’affiche toujours du coin de mon œil bleu, les gens se disent en le découvrant que je dois être un fieffé malin, peut-être même un salaud, un abuseur, allez savoir.
Moi, je les emmerde tous. J’ai pas survécu à la mitraille, à la boue, aux Boches et aux rats pour subir leur sale gueule et baisser les yeux. Je les emmerde, je vous dis. Et dans des proportions que vous ne soupçonnez pas. Pas l’un d’eux ne trouvera grâce à mes yeux. Ni le bourgeois replet parti prier son Juif repenti à l’église le dimanche, ni le tchékiste resté à encenser son grand Staline dans une réunion de quartier. Les deux me font chier – et savez-vous pourquoi j’entretiens à leur endroit une haine parfaitement égalitaire ? Mais parce qu’ils sont jumeaux, sortis du même ventre flasque de la Révolution, de la même fente puante, matrice qui dégueule son trop plein d’humanité féroce, foetus aux dents acérées, dévoreurs de mamelle ! Boivent autant de sang que de lait, ces monstres absurdes. Des vraies dégueulasseries biologiques conçues pour anéantir le monde beau et sauvage qui ne les a pas vu venir.
Ces affreux-là, j’en ai croisé sur le front. Jamais en première ligne, trop couards pour ça. Toujours en retrait, juste ce qu’il faut. Se chiant dessus à la première déflagration, même lointaine, même ténue. Terrorisés à l’idée d’une baïonnette boche s’enfonçant dans leur sale bide tout gonflé de haricots mal cuits et de gaz diaboliques. Le rouge et le calotin unis dans la même pétoche minable, incapables de transcender leur peur de mammifère absurde, condamnés à baisser la tête, à lever les bras, à écarter leurs miches poisseuses de merde honteuse. Ah ils puaient ces deux-là, faut me croire. Dans les abris, on les laissait pas rentrer ces ordures. “Allez les gars, soyez pas salauds, allez. Faites une place... Je boirais bien la moitié d’un quart de soupe... Allez…” Des cafards, des magouilleurs, arrangeurs, tricoteurs. Des enculés de frais. “Va chier avec ton quart, sale rat !”, que je leur gueulais. “Quand il fallait monter l’échelle tout à l’heure, t’étais où, hein, mon salaud ?” Généralement, ils baissaient la tête ou mieux, ils se barraient. Partaient pleurnicher dans l’abri d’à-côté. Mendigoter un quignon ou une tige à de bonnes âmes qui ne les avaient pas vu s’affaler au signal de l’assaut. Les mêmes tous les deux ! Le rouge et le calotin. Tout pareillement conjoints dans la terreur, taillés pour survivre à tout, coûte que coûte, dussent-ils se faire cracher à la gueule pour l’éternité des temps, se faire maudir par les agonisants, ceux dont la tripe s’étalait tout autour et qui mettaient pourtant tant de temps à crever ! J’aurais jamais assez de toute ma vie pour les maudire, ces fils de salaud, ces petits rongeurs sans honneur, sans grandeur, sans rien !
Et allez ! Que croyez-vous ? Qu’on n’avait pas peur nous autres ? Qu’on ne pleurait pas en claquant des dents au milieu des éclairs qui hurlaient la mort ? Que l’on se prenait pour des Croisés ou pour des Jean-sans-Peur ? Tu parles ! Dans toute cette apocalypse, nous n’étions plus rien ! Et c’est bien à cause de cela qu’on se redressait et qu’on y allait. Parce que je vais vous dire, moi, l’idée de crever recroquevillé comme un cafard, ça m’a toujours été insupportable. Si je dois y passer, ce sera debout, nom de Dieu. À ma gauche, j’avais Lepault Gaston, un garçon gentil comme tout qui voulait entrer dans la banque. À ma droite, j’avais Lefeuvre Martial, fils de paysan, au travail depuis ses treize ans, père de quatre marmots à pas vingt-cinq. Un peu plus loin, il y avait notre lieutenant, un marquis avec un nom à rallonge incroyable, qu’on appelait Duguesclin pour faire court. Eh bien vous le croirez ou pas, mais on est sortis de la tranchée tous les quatre comme un seul homme et moins de deux minutes plus tard, j’étais le seul en vie, coincé dans un trou peu profond, avec un éclat boche calé dans la cuisse. Les autres étaient partis en poussière, pulvérisés par un obus fabriqué avec soin par de rondelettes bouffeuses de saucisse, quelque part du côté de Cologne.
Alors ne venez pas me faire chier avec mon regard inquisiteur. Il fera toujours moins mal que le shrapnel, tas de cons. Si je vous attrape du coin de l’œil... si je vous ajuste, pour tout dire, soyez heureux que ce ne soit pas entre deux rangées de barbelés avec, calé dans la molletière, le beau couteau de chasse que mon oncle Albert gardait depuis Sedan.
J.-M. M.
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alltoowell-rp · 11 days
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✧.* prélien recherchés ✧.*
(lien du prélien)
Pour mon premier post je vais parler du prélien que je recherche sur @smalltalksrp c'est le crush d'à côté pour un trope from neighbour to lovers et single parent x nanny avec ma petite August.
August, c'est la petite française qui a débarqué en début d'année pour travailler chez ses voisins et Jude, il apprécie quand sa fille va jouer dans la maison d'à côté. Iel sait qu'August s'occupe bien des deux petits de la famille voisine, et il a entièrement confiance quand sa fille est en compagnie d'August. Puis, un jour, il a eu besoin d'elle. Il a eu besoin du petit soleil qui anime le quartier par son sourire, parce qu'il avait une garde exceptionnelle à la caserne et personne n'était disponible pour garder la petite alors iel s'est excusé.e et lui a demandé si elle était disponible pour faire du baby sitting. August a accepté et puis l'air a changé, un peu. August s'est prit à daydream d'une possible relation avec Jude. Même si ce serait bizarre, même si ce n'est pas bien. Mais peut-être que l'amour peut se trouver next door?
J'ai volontairement non-genré le prélien pour que vous en fassiez ce que vous voulez, une femme ou un homme. August a assumé sa bisexualité depuis le lycée donc que ton personnage peut être soit un homme, soit une femme. Mais tu trouveras plus de détails sur Jude dans le prélien sur le forum.
Le forum est méga chouette et on est bien dessus alors n'hésite pas à venir y faire un tour!
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