Tumgik
#SIL VOUS PLAÎT
oxygenpdf · 6 months
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Max bro, we get it, WE GET IT! You like the fucking inCHident video. Just confess and get this horror done and over with.
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redrat-cheesy · 2 months
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YOU TAKE RANDOM REQS??? I YEARN FOR FREEDOM FRIES SIL VOUS PLAÎT (love your art style) 💯
YOU'RE SO RIGHT THERE, FREEDOM FRIES SUPREMACY
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Ultra GamePlay du Ninja ! J'ai eu de la misère ! Merci de nous encourager et mettez un j'aime sil vous plaît ! Merci tlm ! Peace ! Abonnes-toi ! Peace e
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marie-swriting · 8 months
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La Traînée d'Hawkins | Et Le Taré - Eddie Munson [2/2]
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Stranger Things Masterlist
Partie une
Partie une - deux (version anglaise)
Résumé : Après des mois de solitude à cause de ta réputation détruite, Eddie Munson est là pour toi.
Warnings : slutshaming, mention d'harcèlement (reader et Eddie se faisant harceler) (parler à quelqu'un si vous vous faites harceler !), mention d'une mauvaise relation avec les parents, mention rapide de drogue, problèmes de confiances, angst, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 5.3k
Chanson qui m'a inspiré : Bad Reputation par Shawn Mendes
Ta retenue est enfin terminée, te permettant ainsi de fuir une prison pour une autre. Tu salues le professeur et sors du bâtiment. Le parking du lycée est vide à l’exception de quelques voitures. 
Tu es sur le point de quitter le parking quand tu entends une voix te retenir. Tu n’as pas le temps de te retourner que la personne est en face de toi, la respiration haletante. Steve est en face de toi, la respiration haletante. Tu essayes de le dépasser, mais il te retient.
-Qu’est-ce que tu veux ? demandes-tu, sèchement.  
-Je… Je voulais savoir… comment tu vas ?
-Parce que ça t’intéresse maintenant ? Laisse-moi tranquille, rétorques-tu en tentant de partir à nouveau.
-Y/N, attends !
-Quoi ?
-Je suis désolé pour tout ce qui s’est passé, commence Steve avec des yeux coupables. Je voulais pas que ça dégénère à ce point.
-Et pourtant, tu n’as rien fait pour que ça s’arrête. Ne dis pas le contraire. 
-Je suis allé voir le principal quand il y a eu toute cette histoire avec Jessica. J’ai essayé de lui expliquer la situation, de te défendre, mais il n’a rien voulu…
-J’ai arrêté d’attendre de te voir prendre ma défense il y a plus d’un mois Steve, l’interromps-tu, agacée. Au début, je pensais bêtement que tu serais de mon côté, que tu me défendrais et tu sais ce que tu as fait la première fois qu’on m’a humilié devant tout le monde, y compris toi ? Tu as fait demi-tour et tu m’as laissé seule. Ça fait un bout de temps que je ne compte plus sur toi Steve. 
-Je sais que j’ai agi comme un lâche, mais je veux me racheter. Ça a trop duré tout ça.
-Tu veux une médaille pour ta prise de conscience ? C’est trop tard, Steve ! Il n’y a plus rien à faire. 
-Y/N, s’il te plait. Tu as beaucoup compté pour moi.
-C’est pas l’impression que j’ai ! t’écris-tu, les poings serrés. Tu sais, un jour tu m’as dit que je serais toujours ta relation préférée, je t’annonce que toi, tu seras toujours la relation que je regrette. Les trois mois magnifiques que j’ai passés avec toi ne valent pas toute la souffrance et le harcèlement que je reçois, dis-tu, des larmes de rage aux yeux. Tu m’as fait me sentir encore plus seule que je ne l’étais. Tu disais que tu voulais être quelqu’un de mieux, t’as encore beaucoup de boulot. J’espère sincèrement que tu arriveras à faire mieux. En tout cas, je ne veux pas être là pour voir ça. Maintenant, laisse-moi. 
-S’il te plaît, laisse-moi une chance, supplie Steve en te saisissant le bras.
Alors que tu t’apprêtes à répondre à Steve, un van s’arrête à côté de vous. Vous n’y prêtez d’abord pas attention jusqu’à ce que la voix d’Eddie Munson vous coupe dans votre conversation. 
-Hey, tout va bien ? 
-On ne fait que discuter, informe Steve à Eddie.
-Bien. Y/N, c’est toujours bon pour que je te ramène chez toi ? 
À la question d’Eddie, tu fronces les sourcils. Il n’a jamais été question qu’Eddie te ramène chez toi. Tu ne lui as jamais vraiment parlé avant. En le regardant avec plus d’attention, tu comprends qu’il vient en fait de te proposer une issue à ta conversation avec Steve. Tu es sur le point d’accepter quand Steve te devance. 
-Je peux très bien la ramener. 
-Y/N ? insiste Eddie.
-Je rentre avec Eddie. Laisse-moi tranquille, Steve. 
Avant qu’il puisse ajouter quelque chose, tu montes dans le van d’Eddie sans lancer un dernier regard en arrière. Eddie commence à conduire dès que tu as fermé la porte. Tu restes silencieuse pendant quelques secondes alors qu’une larme coule sur ta joue. Eddie se penche vers la boîte à gant et saisit un mouchoir avant de te le donner. Tu le remercies doucement et tu t'essuies les joues. Quand Eddie considère qu’il est à une bonne distance du lycée, il s’arrête et se tourne vers toi.
-Tu veux en parler ?
-Pas vraiment, non. Je vais descendre là, il y a un bus bientôt, dis-tu en prenant ton sac de cours à tes pieds. Je ne veux pas te causer de problèmes, surtout si tu es en couple.
-Heureusement que je n’ai pas de copine, alors, sourit-il. Et même si c'était le cas, je m'en fiche de ce qu'ils disent sur toi donc ça ne me dérange pas de te ramener. 
-Merci, lui dis-tu avant d’indiquer ton adresse. Est-ce qu’on peut attendre un peu avant d’y aller ? Je ne veux pas rentrer chez moi tout de suite.
-Bien sûr.
Eddie te laisse reprendre tes esprits autant de temps que tu as besoin puis, quand tu lui indiques que tu vas mieux, il rallume le contact de la voiture. Une bonne partie du chemin se fait dans le silence, Eddie devinant que tu en as besoin ; cependant il veut pouvoir mettre un peu de musique, il se râcle la gorge pour attirer ton attention.
-Ça te dérange si je mets un peu de musique en fond ? 
-Pas du tout, vas-y. C’est ta voiture, tu n’as pas besoin de me demander.
-C’est juste que tu as l’air perdue dans tes pensées, je ne veux pas t’interrompre, explique Eddie en lançant une cassette et de baisser le son.
-Désolée, je ne suis pas une bonne compagnie ce soir.
-C’est pas ce que j’ai dit. J’imagine que ta journée a dû être longue. 
-Ne parlons pas de moi, parle-moi de toi, l’interromps-tu en te tournant vers lui. Comment ça se fait que tu aies terminé le lycée si tard ? C’est pas un jugement, c’est juste que d’après ce que je sais, le lycée n’est pas vraiment ta tasse de thé. 
-C’est le moins qu’on puisse dire, rigole Eddie. On s’est réunis avec le club Hellfire, on a fini tard. 
-Il consiste en quoi ton club ?
-D’après les personnes hors du club, on voue un culte à Satan. Officiellement, on joue à Donjons et Dragons. 
-C’est quoi un jeu de société ? questionnes-tu, curieuse. Eddie rigole légèrement à ta supposition. 
-C’est un jeu de rôle. 
-Oh, d’accord. Parle-moi en plus. 
Eddie n’a pas besoin que tu insistes plus pour le lancer. Instantanément, il devient tout joyeux alors qu’il t’explique l’univers, les différents rôles et certaines de ses campagnes. Eddie est celui qui parle, tu réponds par des exclamations brèves, toutefois, tu l’écoutes avec attention. 
Quand vous arrivez vers chez toi, il se force à s’arrêter de parler. Eddie se gare un peu avant ta maison pour ne pas t’attirer d'ennui avec tes parents comme il te dit sur un ton léger. Tu as un pincement au cœur à sa remarque, Eddie, tout comme toi, est une victime de la méchanceté gratuite des adolescents de votre âge. Tu regardes rapidement ta maison avant de te saisir de ton sac et de te tourner vers Eddie.
-Merci, dis-tu avant de marquer une pause. Pour m’avoir raccompagné et aussi pour m’avoir défendu la dernière fois.
-Ça n’a pas servi à grand-chose comme ils ne m’ont pas écouté.
-Certes, mais tu es le seul qui m'a défendu alors, sache que j’apprécie.
-Il n’y a pas de quoi, répond Eddie, sincèrement.
-Je vais pas t’embêter plus longtemps.
Tu quittes le van d’Eddie, mais avant que tu puisses faire un pas, Eddie se penche vers la fenêtre du côté passager et l’ouvre. 
-Y/N, attends ! J’ai remarqué que tu n’étais pas souvent à la cafétéria le midi. Si tu veux, tu es la bienvenue à la table du Hellfire, t’invite-t-il, te mettant du baume au cœur.
-C’est très gentil, mais je n’aime pas manger à la cafétéria, avec les autres.
-Eh bien, sache que dans les bois derrière le lycée, il y a une table de pique-nique que presque personne connait. Je mange là-bas, parfois. On peut manger là-bas ensemble demain. 
-Je… J’y réfléchirai, promets-tu avec un petit sourire. Bonne soirée, Eddie.
Eddie te rend ton sourire alors que tu marches lentement jusqu’à la porte d’entrée. Quand Eddie est sûr que tu es bien rentrée, il quitte ta rue, se rendant chez lui. 
Suite à ce soir-là, Eddie fait plus attention à toi. Bien évidemment, il a entendu les rumeurs et toutes ses variantes. Cependant, Eddie est connu pour ne pas suivre aveuglément ce qui est raconté sur une tierce personne. Il veut te parler depuis un moment; il connaît que trop bien à quel point ce genre de réputation peut isoler une personne. Toutefois, il ignorait comment commencer la conversation, après tout, vous ne vous étiez jamais parlé avant qu’il vienne à ta rescousse quand tu as parlé à Steve pour la dernière fois.
Après plus d’une semaine d’analyse, Eddie a remarqué que tes mécanismes pour passer inaperçus. Le premier qu’il avait remarqué bien avant est que tu ne manges jamais en compagnie d’autrui - il a quelques idées sur l’endroit où tu pourrais te cacher pour manger. Il a également remarqué que tu prends toujours les chemins les plus longs pour éviter le monde; que ça soit pour aller dans une classe ou pour rentrer chez toi. Il sait aussi que la situation a dépassé le stade du lycée, déteignant chez toi. Eddie veut pouvoir t’apporter un peu de soutien comme il aurait aimé avoir lorsqu’il avait été harcelé pour la première fois à sept ans. 
C’est pour cette raison qu’il a décidé de t’attendre après ta retenue à nouveau. Il veut pouvoir parler avec toi sans qu’une personne extérieure vous interrompe ou te fasse fuir. Quand tu quittes de l’enceinte du lycée, Eddie sort de son van et te fait un signe. Tu fronces les sourcils avant de te diriger vers lui, légèrement mal à l’aise.
-Est-ce… est-ce que tu m’attendais ?
-Je voulais savoir si tu avais peut-être besoin d’un chauffeur, propose Eddie.
-Je prends le bus. La dernière fois, c’était une exception, ce qui ne veut pas dire que je n’ai pas apprécié.
-Je sais, mais je me disais que peut-être je pourrais te ramener chez toi chaque jour, explique-t-il en pointant son van de sa main. Comme tu finis tard ta retenue. Et je peux même faire des détours pour pas que tu aies à rentrer tout de suite.
-Pourquoi ? demandes-tu, sur tes gardes.
-J’ai remarqué que…
-Non, pourquoi tu proposes ? précises-tu en l’interrompant. Tu as l’air gentil, mais on ne se connait pas vraiment, je ne comprends pas pourquoi tu veux me raccompagner chez moi alors que tu pourrais rentrer plus tôt.
-J’en ai envie, répond-il sur un ton sincère. Et puis, la dernière fois, tu as dit que tu viendrais manger avec moi et j’ai attendu toute l’après-midi ce qui n’est pas vraiment sympa donc tu me dois bien ça, ajoute-t-il avec un ton humoristique, te faisant sourire.
-J’avais dit que j’y réfléchirais, je n’avais rien confirmé.
-C’est vrai et peut-être que tu n’es pas venue parce que tu avais un devoir à faire ou juste parce qu’on ne se connait pas vraiment, c’est pourquoi je me suis dit que si j’étais ton chauffeur le soir, on pourrait apprendre à se connaître et peut-être que tu serais moins réticente à l’idée de manger avec quelqu’un, admet Eddie, mais tu restes sceptique. Y/N, je te jure que mes intentions sont 100% honnêtes, ajoute-t-il en faisant un pas vers toi. Je n’ai pas d’idée derrière la tête ou je ne sais quoi. Si tu ne veux pas, tu peux refuser et je te laisserai tranquille. Si tu acceptes, mais qu’après tu changes d’avis, je te laisserai tranquille aussi. Je propose juste mes services, rien de plus. 
Tu regardes Eddie, essayant de le déchiffrer. Tu connais la réputation d’Eddie et peu importe ce qu’on dit sur lui, le fait est qu’il est l’un des rares à ne t’avoir jamais rabaissé et le seul à t’avoir défendu devant tout le monde. Tu as l’impression qu’il est honnête dans ses paroles. Tu n’as pas raison de douter, mais tu ne peux t’empêcher. Ton cerveau te montre tous les pires scénarios, tentant de te prouver que la situation pourrait s’empirer. Toutefois, ton instinct te dit de lui faire confiance pour une raison que tu ignores. 
-D’accord, je veux bien. 
À ta réponse, Eddie te fait un grand sourire avant d’ouvrir la portière du côté passager de son van d’un geste théâtral. Tu rigoles à ses singeries avant de monter dans son van.
Cette fois, sur le chemin, tu es plus bavarde. Tu lui poses quelques questions sur Donjons et Dragons avant que la conversation dérive sur des sujets plus banals. Tu apprécies la personnalité excentrique d’Eddie. Il arrive à te faire rire à gorge déployée, ce que tu n’avais pas fait depuis deux mois. Tu es même déçue quand tu vois Eddie s’arrêter dans ta rue, tu aurais aimé parler un peu plus avec lui. Tu le remercies avant de quitter son van et de rentrer chez toi avec enfin un sourire sincère au visage.
Au fil des semaines, ton amitié avec Eddie se réduit seulement aux discussions que vous partagez quand il te ramène chez toi. Tu connais Eddie un peu mieux maintenant et tu dois avouer que grâce à lui, la vie au lycée te semble être un peu moins un enfer. Tu n’as toujours pas osé manger avec lui sur la fameuse table de pique-nique, ce qui ne veut pas dire qu’il ne t’a pas proposé plusieurs fois.
A chaque fois qu’il te propose, tu veux accepter. Toutefois, tu ne peux t’empêcher de penser à ce qu’on dirait sur toi si on te voyait filer en douce dans les bois avec Eddie. Une nouvelle rumeur exploserait en une seconde. Les choses commencent enfin à se tasser, tu ne peux pas risquer de retourner à la case départ. Cependant, plus le temps passe et plus tu veux passer du temps avec Eddie alors le jour de ta dernière retenue, tu te décides enfin à abandonner le placard du concierge et te diriges dans les bois derrière le lycée. Eddie est déjà assis à la table, son repas entamé. Quand il entend quelqu’un venir vers lui, il relève la tête vers toi. En te voyant venir vers lui, il abandonne son sandwich et se lève en frappant des mains.
-Mesdames et messieurs, elle est venue ! dit-il d’un ton solennel. Mon Dieu, j’avais peur de manger seul encore une fois.
-C’est pathétique, hein ? rigoles-tu alors qu’Eddie te fait signe de t’asseoir en face de lui. Je me suis dit que j’avais refusé ta proposition trop de fois, j’avais peur que tu me refuses de monter dans ton van après ça.
-Jamais, affirme Eddie alors que tu sors ton déjeuner. Je t’apprécie trop pour te lâcher. 
-C’est donc ça ton refuge quand tu ne manges pas à la cafétéria ?
-Plutôt stylé, n’est-ce pas ?
-Plus que le placard du concierge, confirmes-tu.
-C’est là où tu manges d’habitude ?
-Au moins, je suis sûre que je ne croiserai personne, informes-tu en commençant à manger. Eddie, je peux te poser une question ? demandes-tu après avoir marqué une pause.
-Dis-moi.
-Comment tu fais ? Je veux dire, ça fait des années qu’on dit des choses horribles sur toi et j’ai pas l’impression que ça t’affecte le moins du monde. Peut-être que c’est le cas et que tu le caches bien. Dans tous les cas, je veux bien savoir. 
-Je ne vais pas te mentir, au début, c’était dur, avoue-t-il en évitant ton regard. J’arrêtais pas de me dire que je devais être le problème. Si je n’étais pas comme ça, peut-être qu’on dirait pas ça. Si je m’habillais de telle façon, peut-être qu’on m’apprécierait plus, ajoute Eddie en jouant avec son sandwich. J’ai passé toute ma primaire à chercher la raison, à essayer de trouver un moyen d’être accepté puis, j’ai réalisé qu’ils n’en valaient pas la peine, affirme-t-il en relevant le regard vers toi. J’ai compris que leur opinion m’importait peu car ce n’est pas eux qui sont importants pour moi. J’ai compris que je préférais vivre comme je l’entendais plutôt que me conformer et me perdre moi-même. Au début, je me sentais seul jusqu’à ce que je rencontre d’autres parias comme moi. Ce n’est pas facile quand on invente ce genre d’histoire à ton sujet, ça t’isole des autres et ça fait des dégâts, mais il faut réussir à bien s’entourer. 
-A part toi, je n’ai personne, admets-tu, tristement. 
-Le club Hellfire serait ravi de t’avoir.
-Tes amis ne me connaissent pas.
-Et je suis sûr qu'ils t’adoreraient si c’était le cas. 
-Peut-être plus tard.
-Se réapproprier les insultes qu’on te donne peut t’aider aussi, tu sais, précise Eddie. Tu ne dois pas laisser ce qu’ils te disent te faire te sentir mal. Tu dois en faire une force. Maintenant, je peux dire que je suis un taré et j’en suis fier.
-Plus facile à dire qu’à faire.
-Je sais, c’est un travail de tous les jours, mais tu peux le faire, t’encourage Eddie en se levant pour se mettre à côté de toi. Tu dois enlever le poids de ces mots. Ils te font mal car tu les penses comme négatifs, mais si tu en fais une force, ils n’auront plus d’insulte à te dire.
-Tu n’es pas sérieusement en train de suggérer que je dise je suis une trainée et j’en suis fière ? questionnes-tu, paniquée.
-Je veux pas que tu le dise, je veux que tu le cries, corrige-t-il. 
-T’es bête. 
-Allez, fais-le, ordonne Eddie en te forçant à te lever.
-Je ne vais pas le faire, rétorque en croisant les bras sur ta poitrine. J’ai passé des mois à me débarrasser de cette étiquette, je ne vais pas me la coller. 
-Tu devrais le faire, ça va te libérer. 
-Je ne suis toujours pas convaincue.
-Tu me fais confiance ou pas ? interroge Eddie, déterminé.
-Oui, mais…
-Alors fais-le, t’interrompt Eddie en décroisant tes bras.
-Je suis une trainée et j’en suis fière, dis-tu avec peu de conviction.
-Plus fort !
-Je suis une trainée et j’en suis fière, répètes-tu un peu plus fort.
-Encore !
-Je suis une trainée et j’en suis fière! cries-tu enfin.
-Voilà ! s’écrie Eddie alors que tu souris à cause de son grain de folie. Très beau sourire, par ailleurs, tu devrais le garder plus souvent.
Eddie est honnête dans ses mots. Il adore voir ton sourire tout comme il aime t’entendre rire. En t’observant ces derniers temps, il a vite réalisé que tu gardes souvent une expression neutre - sauf les jours où tu n’arrives pas à cacher ta souffrance. Il en fait alors sa mission personnelle de te redonner le sourire. Il aurait aimé qu’on le fasse pour lui quand le harcèlement avait commencé. Eddie aime penser qu’il arrive à rendre tes journées un peu plus agréables ainsi que tes soirées quand il te ramène chez toi. 
Quand tu quittes ta dernière retenue, tu donnes ta dissertation sur le harcèlement à Mr. Kaminski avec un grand sourire. Après un mois, tu es enfin libre. Tu salues ton professeur avant de fuir les lieux. En marchant dans les couloirs vides du lycée, ton sourire s'agrandit en pensant à ce que tu vas dire à Eddie concernant ta dernière retenue. Tu tournes dans le couloir où ton casier se trouve quand tu remarques quelqu’un aux alentours de celui-ci. Ton sourire tombe et tu trottines vers la personne, pensant tomber sur celle qui tague ton casier. À ta grande surprise, tu ne découvres pas quelqu’un de l’équipe du basket ou Jessica, mais Eddie en train d’enlever l’insulte qui a été écrite le jour d’avant.
-Qu’est-ce que tu fais ? questionnes-tu, faisant sursauter Eddie.
-Mon Dieu, tu m’as fait peur ! Je nettoie ton casier. Qu’est-ce que tu crois que je fais ? répond-il comme si c’était évident en montrant la serviette qu’il a en main. 
-C’est très gentil, mais je ne t’ai pas demandé de le faire.
-Je sais. 
-Tu peux arrêter, le concierge s’en occupera demain matin, comme toujours. 
-Tu risques d’attendre longtemps, rigole Eddie en continuant d’enlever l’insulte.
-De quoi tu parles ?
-Le concierge n’est pas celui qui enlève les horreurs qu’on écrit sur ton casier. C’est moi. Et parfois, j’arrive aussi à enlever des notes qui dépassent, informe Eddie, te surprenant.
-Qu- Pourquoi ? 
-Tu ne mérites pas d’avoir ton casier tagué. 
-Pourquoi tu ne me l’as pas dit ?
-Je ne voulais pas que tu croies que je le fais par intérêt.
Eddie dit sa dernière phrase en plongeant ses yeux dans les tiens alors que de ton côté, ton cœur loupe un battement. Tu ignorais à quel point Eddie faisait attention depuis le début. Il a toujours été bienveillant et c’est grâce à lui si tu arrives à aller un peu mieux ces dernières semaines. Il est une des rares bonnes choses qui te soit arrivé. Son amitié est précieuse à tes yeux. Tu ne sais pas ce que tu serais devenue sans lui. Vous continuez à vous regarder tendrement jusqu’à ce qu’Eddie se racle la gorge.
-J’ai presque fini. Et non, je n’ai pas besoin de ton aide, ajoute-t-il rapidement alors que tu t’apprêtais à répondre. Attends-moi dans le van, j’en ai pour quelques minutes.
Les clés d’Eddie en main, tu te rapproches d’Eddie et l’embrasse sur la joue avant de lui murmurer un “merci”. Le cœur d’Eddie fait un bond à ce contact. Il sourit bêtement alors que tu quittes le bâtiment. 
À partir de ce soir-là, les quelques réserves que tu avais encore disparaissent, te permettant de faire totalement confiance à Eddie. En plus de ton amitié ayant fait un grand pas en avant, tu as enfin l’impression que toute cette histoire avec Steve est derrière toi. Tu arrives à croire que tu peux avoir un semblant de vie normale. Au moins, c’est le cas au lycée, tes parents n’ont pas fini de remettre cette histoire sur le tapis et depuis qu’ils ont découvert ton amitié avec Eddie - encore une fois à cause de madame Johnson, ta voisine - c’est pire. Heureusement, le soutien d’Eddie rend les choses plus supportables. 
Par conséquent, tu acceptes de faire ce que tu n’avais pas fait depuis presque trois mois : manger à la cafétéria. Tu te sens prête à affronter le potentiel regard des autres - avec le soutien d’Eddie, bien évidemment. Avant de passer les portes de la cafétéria, Eddie s’assure que tu vas bien avant de poser sa main dans ton dos et de t’inviter à faire le premier pas. Tout d’abord, personne ne te remarque, ce qui te fait lâcher un soupir de soulagement. Toutefois, quand tu arrives à la table du Hellfire club, quelques personnes commencent à faire des messes basses en te pointant du doigt. Tu passes outre alors qu’Eddie te présente à ses amis.
Le repas se passe sans problème jusqu’à ce Jessica et ses amies marchent à côté de toi.
-Wow, la trainée et le taré, ils font la paire ! Elle est sûrement avec lui par intérêt, si vous voyez ce que je veux dire, dit-elle en tenant un joint imaginaire dans sa main. 
Tu n’y prêtes pas attention, sachant très bien que c’est une perte de temps de la confronter. De plus, tu ne veux pas retourner en retenue de si tôt. Tu te reconcentres sur ce qu’Eddie dit concernant sa dernière campagne, écoutant en silence. Pendant tout le repas, tu restes silencieuse, n’ayant presque aucune de leur référence. Les quelques passages que tu comprends c’est uniquement parce qu’Eddie a commencé à t’initier à Star Wars et a évoqué d’autres univers qu’il aime. 
-Tu vas participer à la prochaine réunion du Hellfire ? te demande Josh.
-Oh, euh, je ne pense pas. Je n’ai jamais joué à Donjons et Dragons.
-Tu devrais venir, répond un autre membre du club.
-Tu vois, je t’avais dit qu’ils ne seraient pas contre, réplique Eddie avec un sourire satisfait.
-J’y songerai, alors. 
-Parle-nous un peu de toi, commence Nick. C’est vrai ce qu’on dit ? Je dois avouer que je ne comprends pas ce que t’as pu trouver à Harrington. Ce mec est superficiel et d’après ce qu’Eddie raconte, tu es totalement différente de lui donc, je vois pas pourquoi tu aurais voulu le voler à Nancy. D’ailleurs, même Nancy, je…
Tu ne laisses pas Nick finir sa phrase et trottotines vers la sortie de la cafétéria. Des larmes te montent aux yeux alors que tu te faufiles dans les couloirs, ignorant où tu veux aller. Eddie se lance à ta pursuite non sans lancer un regard noir à son ami. Eddie crie ton prénom alors qu’il court derrière toi, mais tu ne l’écoutes pas. Tu es proche de la sortie du lycée quand Eddie arrive à te rattraper. Il pose sa main sur ton épaule avant de se mettre en face de toi. 
-Lâche-moi, Eddie, ordonnes-tu en défaisant son emprise.
Eddie lève les mains en l’air pour montrer qu’il ne te veut pas de mal. Il garde même une certaine distance avant de te parler. 
-Ecoute pas ce qu’il disait. Il ne sait pas de quoi il parle.
-Ce n’est pas qu’il a dit, précises-tu. Il n’a techniquement rien dit de mal, mais ça prouve bien que les rumeurs ont beau se calmer, tout le monde y pense encore. Tes amis en parlent, les gens me pointent encore du doigt, même mes parents m’en parlent encore ! Et maintenant qu’on traine ensemble, j’ai peur qu’ils s’en prennent à toi aussi. 
-Tu sais que je m’en fiche de ce qu’ils disent, te rassure Eddie.
-Pas moi ! Tu as dû affronter tout ça pendant trop longtemps et je ne veux pas être la raison de nouvelles insultes à ton égard. Et puis, tant que personne n’aura réellement oublié cette histoire, ils trouveront toujours une excuse pour me traiter de traînée à nouveau. De nouvelles rumeurs doivent sûrement déjà circuler, dont celle de Jessica.
-Ne l’écoute pas. Tu te rappelles de ce qu’on a dit, tu es une traînée et tu en es fière donc on s’en fiche d’elle.
-Pas moi, rétorques-tu, fermement. Elle a failli ruiner mon année scolaire et ma relation avec mes parents est au plus bas depuis notre dispute. Et maintenant qu’ils savent qu’on est amis, ils commencent à me critiquer. J’avais l’impression que tout allait mieux, mais maintenant, tout semble être encore fragile, comme si tout pouvait redevenir comme avant en une seconde. 
-Ça ne sera pas le cas, te promet Eddie en se rapprochant de toi. Et puis, tu n’es plus seule. Tu m’as, moi. 
-Pourquoi tu insistes à ce point ? On ne se connaissait même pas avant tout ça.
-C’est vrai et au début, je suis venu te parler pour être sûre que tu ne traverses pas tout ça seule, mais maintenant, je tiens à toi. Je t’aime beaucoup et…
-C’est ce que tu dis maintenant jusqu’au jour où tu en auras marre de toute cette histoire, l’interromps-tu, ayant un flashback de ta relation avec Steve.
-Y/N, je le pense quand je dis que je m’en fiche de ce qu’ils disent sur toi. Je sais qu’ils t’ont fait une mauvaise réputation juste à cause d’une relation. Ils ne savent pas ce que tu as traversé et Steve n’a pas su être là pour toi, mais je ne suis pas comme lui. Tu as sûrement dû mal à me croire à cause de toute cette histoire, mais crois-moi quand je te dis que je ne suis pas comme eux et que je t’aime beaucoup, affirme-t-il en posant sa main sur ta joue. Tu sais que je n’obéis qu’à moi-même et il m’en faudrait plus que quelques rumeurs pour me faire fuir.
-Je… 
-Je sais que tu as peur de souffrir à nouveau et c’est normal, te coupe-t-il, mais je m’assurerai de toujours être à tes côtés et crois-moi quand je te dis que je pourrais être celui qui te traite comme il faut, car contrairement aux autres, je sais à quel point tu es une fille géniale et je ne vais pas laisser passer ma chance. Tu comptes pour moi et je ne vais pas te laisser filer entre mes doigts à cause de quelques lycéens sans cervelle, dit Eddie et tu t’éloignes de lui. Ne me repousse pas parce que tu as peur. N’abandonne pas juste pour cette raison. Tu ne peux plus les laisser dicter ta vie.
-Je pensais être prête, mais je ne le suis pas, informes-tu en faisant un pas en arrière. Désolée Eddie.
Et sur ces mots, tu quittes le lycée. Peu importe s’il te reste encore quelques cours, tu as besoin de t’éloigner. Tu as besoin de prendre du recul sur tout cette situation. Eddie te laisse partir à contrecœur, comprenant tes raisons. 
Les jours suivants, tu fuis Eddie comme la peste. Tu sais que tu t’es braquée et que la façon dont tu l’as repoussé est injuste, considérant tout ce qu’il a fait pour toi, mais tu ne peux t’en empêcher. Tout avait tellement bousculé du jour au lendemain sans prévenir la dernière fois, tu ne veux plus jamais revivre cette situation. Alors, tu as préféré fuir avant que ça aille mal à nouveau. 
Cependant, ça ne veut pas dire que tu ne souffres pas. Eddie te manque. Tu savais que tu tenais à lui, mais avant de t’éloigner, tu ignorais à quel point. Tu dois te retenir d’aller vers lui. Tu veux juste ses bras protecteurs contre toi, comme la fois où tu as craqué devant lui la première fois que tu étais venue chez lui. Tu as besoin de lui plus que tu ne le pensais. Et cette sensation de manque ne s’arrange pas quand tu découvres une note dans ton casier. Au début, tu penses jeter le papier, craignant une nouvelle insulte sauf que tu reconnais l’écriture d’Eddie. Avec un pincement au coeur, tu l’ouvres et lis : 
“Y/N, 
Je sais pourquoi tu t’es éloignée de moi, mais s’il te plaît, réfléchis avant de totalement t’isoler à nouveau. Tu sais que ça n’apporte rien de bon. Je suis là pour toi et je le serai toujours, même si tu finis par me reparler dans trente ans. Tu es importante pour moi alors je resterai toujours à tes côtés dans les bons comme dans les mauvais moments, surtout dans les mauvais. 
Mon amie me manque. Ton rire me manque. Ton sourire me manque. J’ai besoin de mon amie. Tout ce dont j’ai besoin c’est toi. 
S’il te plait, ne me coupe pas de ta vie par peur d’être blessée ou par peur de ce que l’on pourrait dire sur moi. Je te veux juste toi, je m’en fiche de ce qu’on peut dire.
Eddie”
Après plus d’une semaine à l’ignorer, tu n’arrives plus à rester loin d’Eddie, ton ami te manque trop. Le petit mot d’Eddie a totalement eu un effet sur toi, même si tu as essayé de le nier au début. 
Alors que tu quittes le lycée, tu vois Eddie proche de son van en train de parler à un membre du club Hellfire. Tu le regardes au loin, cherchant ce que tu pourrais lui dire. Quand tu penses avoir une idée, tu commences à marcher dans sa direction en gardant tes yeux sur lui. Tu es à quelques mètres de lui quand son ami part, permettant à Eddie de te remarquer, il sourit en te voyant. Eddie s’apprête à te parler quand tu mets tes mains sur ses joues et poses tes lèvres sur les siennes. Eddie est d’abord choqué par ton geste, mais il finit par y répondre, appréciant ton contact. Vous pouvez entendre quelques personnes parler autour de vous, mais tu n’y prêtes pas attention, préférant approfondir le baiser. Eddie sent son coeur exploser en réalisant que pour la première fois depuis longtemps, tu fais quelque chose que tu veux faire sans te préoccuper de ce qu’on pourrait dire sur toi. Les mains d’Eddie passent de tes hanches à tes joues, te rapprochant un peu plus contre lui. Quand vous êtes à bout de souffle, vous vous séparez à contrecœur. Tu as un sourire idiot sur le visage alors que tu apprécies le moment.
-Je m’en fiche de ce qu’on peut dire aussi, je te veux juste toi et c’est tout ce qui compte, affirmes-tu. Ils peuvent parler autant quand ils veulent, tant que je t’ai, toi, c’est le plus important.
Partie une
Stranger Things Masterlist
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yes-bernie-stuff · 1 year
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" 'Si vous le pouvez'?" dit Jésus. "Tout est possible à celui qui croit." (Marc 9:23) Cher Bernard !
Voudriez-vous prier pour les personnes suivantes et pour ce qui se passe sur le réseau Jesus.net ? Veuillez prendre un peu de temps dans la semaine à venir pour apporter cela devant le Seigneur. Sil - S'il vous plaît, priez pour que mon fils Mike consacre à nouveau sa vie à Christ et pour la force et la paix dans notre famille.eddie - Priez pour moi alors que je commence mon voyage dans le ministère à plein temps, et pour que Dieu libère l'approbation d'invalidité dont j'ai besoin.Elizabeth - Veuillez prier pour ma famille, nous avons perdu notre mère hier soir.Nelva - Veuillez prier pour la santé de mon mari.Faveur - S'il vous plaît, priez pour que je dépasse une phase écrasante de ma vie, pour que ma mère et moi ayons bientôt une maison et pour que ma mère trouve un bon travail. Merci pour votre engagement et merci d'exister !
Marjon Bosman - Bennis Coordinateur Réseau de Prière
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antonio-velardo · 1 year
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Antonio Velardo shares: The Art of Drinking? Right This Way Sil Vous Plaît. by Chantel Tattoli
By Chantel Tattoli Anya Firestone leads what she calls “cou-tours” around Paris: Tours tailored to the clients’ interests, be they dinosaurs, drag queens or booze. Published: July 1, 2023 at 05:01AM from NYT Style https://ift.tt/yhbgvt1 via IFTTT
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descalibrary · 2 years
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An urgent call for my luvvis @nikeclassicliterature2 and @booksinbangkok to set a book date with me at the @neilson.hays.library ASAP... sil vous plaît!!!!! Des ✨ #bookishindonesia #bookaholic #bookstagram #bookstagramindonesia #bibliophile #bookreview #bookreviewer #booknerd #bookaddict #bookblogger #bookaesthetic #bookenthusiast #booksbooksbooks #descalibrary #descaslibrary #descareading2022 #fictionbook #literaturejunkie #nonfiction #igreads #igbook #instaread #instabooks #ReadTheWorld22 #riotgrams #BookstagramReels #bookdate #Booksale #NeilsonHaysLibrary #Books (at Neilson Hays Library) https://www.instagram.com/p/CkUqNKor4d3/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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cestmoiquand · 4 years
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Pour les gens qui ont vu Tenet peut on créer un groupe de discussion, je viens de penser à un truc et j ai besoin que qn m aide Ahahaha
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duskodair · 4 years
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getting called a lady at work :((
getting called a child at work :||
getting called a gentleman at work :))
getting called a person(?) at work :D
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Comme ci comme ça. J'ai 15 ans et mes pronom ils/elles. Et toi? J'aime jouer les jeux vidéo et la natation! Tu et moi un amies?? (Sil vous plaît)👉👈
-👑
I’ve stated before my pronouns are He/Him. Maybe I should consider creating a pinned post for this. Anyway, I’ve never been much of a gamer myself, so what else could a friendship with you bring to the table? As far as I can tell you don’t have much that makes you stand out from any other 15 year old. 
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joaniepencil · 3 years
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Fanatique de muffins
Disclamer: Syverson ne m'appartient pas.
Ne pas copier s'il vous plaît.
C'est ma première publication! Votre avis est le bienvenu.
Avertissement : langage corsé.(un peu 🤭😉)
Chapitre 2
(Langage des signes en italique)
4 mois plus tard.
-Vous devriez venir capitaine, le barbecue communautaire est un évènement du quartier qu’il ne faut pas manquer. C’est très familiale. Vous savez le 34 est une grande famille, tout le monde connaît tout le monde. Ça vous ferait du bien de décompresser un peu et rencontrer des gens. Il y a de très jolies jeunes femmes dans le coin vous savez..
Sy leva a peine la tête du rapport qu’il était en train d’écrire à la mai.
- Mon chien me suffit.
Elle remit une pile de dossier bien droite sur son bureau. Elle ne voulait pas lâcher le morceau même s’il aurait préféré qu’elle parte et le laisse travailler.
-Un peu de compagnie dans la nuit ne fait de mal à personne…
« Pourquoi ses putains d’américains se mêle toujours de tout! »
Il soupira.
-Si je vous promets d’y aller me laisserez-vous travaillez tranquille?
Madame Pratt hocha la tête, elle prit le rapport qu’il lui tendit et sortit en dandinant ses fesses sous sa grande robe fleurie.
Ce dimanche-la chez les Morgan c’était le branle-bas de combats.
-Tu as pensé aux cornichons… et au fromage… Luke passait en revu le contenu de la glacière préparée par Billie. La jeune femme finissait de préparer sa salade de couscous agrumes et canneberges en ignorant son frère. Si elle se mettait à lui répondre ils seraient en retard.
-Non me dis pas que tu as fais cette salade dégueulasse! Bill! Je déteste le coucous!
Billie leva les bras au ciel.
-Et alors! Je trouve ça meilleur que tes burgers dégoulinant de gras saturés! Je monte me changer, charge la voiture j’arrive.
Elle enfila une jolie robe à petits carreaux blanc et rouge très année 50 avec une petite boucle blanche sur la poitrine et une grande jupe bouffante qui lui arrivait à mi- mollet. Elle agença le tout avec un paire de sandales à talons plats en cuir blanc lacés sur ses chevilles. Le pique nique était dans un parc gazonné, les talons hauts seraient pour une autre fois. Ses cheveux rouge étaient déjà coiffés en une belle queue de cheval bouclée. Quand elle descendit l’escalier, Luke la regardait avec un air désapprobateur.
--Tu es trop belle pour un pique-nique de policiers…
Elle soupira.
-Si tu pouvais je suis certaine que tu me ferais porter un voile de nonne! Il eut enfin l’air satisfait.
-Oui!! Quelle bonne idée! Je pourrais aussi te faire porter une ceinture de chasteté!
-Fuck you Morgan.
Il lui fit un doigt d’honneur.
Ils prirent le chemin de la voiture.
-On va chercher Jane?
Il secoua la tête. Il ouvrit la portière de sa petite BMW.
-Non, elle va nous retrouver là-bas.
Le parc était déjà plein de gens. Billie prit une grande respiration. Elle n’aimait pas beaucoup les grandes foules. C’était souvent compliqué pour elle de comprendre les conversations à plusieurs. En fait c’était épuisant, heureusement que beaucoup de gens la connaissait.
Elle disposa les plats qu’elle avait préparé et discuta un peu avec des connaissances. Plusieurs personnes l’ignoraient parce qu’ils croyaient qu’elle ne les comprenait pas. Plusieurs autres lui posait des questions sur l’enlèvement qu’elle avait déjoué. Elle répondait le plus rapidement possible sans s’attarder.
Elle sentit une paire de bras l’entouré par la taille.
Elle se retourna, la jolie fiancée de son frère lui faisait un immense sourire.
-Billie ! Comment ça va ? Montre moi tes dents!
Billie lui montra son nouveau sourire. Elle n’avait pas encore l’habitude de ses nouvelles dents beaucoup trop parfaite. Jane la tenait à bout de bras.
-Seigneur Dieu mais tu es encore plus belle! Tu vas totalement m’éclipser à mon propre mariage!
Billie sourit et rougit en baissant les yeux.
-Arrête tu vas être parfaite! Je vais me mettre un sac de patate comme robe d’accord?
-Oui tu es mieux. Elle regarda derrière Billie. Sally Johnson la femme d’un collègue de Luke, s’approcha toute excitée en dandinant son excès de poids vers elles.
- Vous avez vu là bas? Qui est cet homme monstrueusement sexy? Elle pointa de son gros double menton le nouveau capitaine. Elle avait raison Syverson était à tomber. Un simple t-shirt noir et un jean moulait son corps massivement musclé. Une vieille casquette râpée contenait ses boucles brunes. Plusieurs femmes le regardait avidement.
-C’est le nouveau capitaine. James Syverson, oui on l’a déjà rencontré. Lui dit Jane. Il a arrêter le fou qui a explosé une fenêtre de mon chalet.
Cette nuit fatidique faisait encore faire des cauchemars presque toutes les nuits à Billie. Elle ne pouvait plus dormir dans le noir.
En un court instant, elle revécu l’instant précis où le capitaine entrait dans le chalet et envoyait Jones au sol. Jane lui toucha doucement le bras.
-Hey ça va ? Tu as l’air ailleurs.
Billie secoua la tête et sourit.
-Oui ça va. Viens manger. Elle l’entraina avec elle vers la table du buffet loin du capitaine. Madame Pratt se servait dans les crudités dès qu’elle vit Billie, elle l’a serra contre son cœur.
--Mon petit chat. Comment tu va?
Billie sourit. Madame Pratt était comme une mère pour eux.
-Ça va plutôt bien. J’ai recommencer à travailler la semaine dernière. Je suis encore un peu enflée mais ça va.
Madame Pratt n’avait pas besoin de savoir qu’elle se réveillait en hurlant 1 nuit sur 2.
-Bill tu sais ce qu’on devrait faire ce soir? Lui demanda Jane.
-Non quoi?
- On devrait sortir danser ! Ça fait tellement longtemps!
Billie plissa les yeux.
-Je ne suis pas sur que ca soit une bonne idée,…
Luke lui enserra la taille.
-Quoi donc qui n’est pas une bonne idée?
-Allez danser.
Luke haussa un sourcil.
-Tu as raison ce n’est pas une bonne idée. Viens, je veux te présenter quelqu’un.
Il lui prit son assiette des mains et la posa sur la table. Il l’emmena vers une table de pique nique remplis de gens donc le capitaine. Luke la guida vers un jeune homme aux cheveux bruns coupé très court.
Il se leva précipitamment à son approche et lui tendit une main délicate et moite. Il était à peine plus grand qu’elle et la silhouette d’un fétu de paille. Il portait une affreuse chemise verte pâle et de petite lunette ronde.
-Billie je te présente Owen, Owen voici ma petite sœur Billie.
-Enchantée Howard.
Elle lui tendit la main.
--Non en faite c’est Owen.
Billie regarda son frère en fronçant des sourcils. Plusieurs personnes les regardaient et elle détestait cela.
-Owen.
-Ho pardon. Enchantée Owen. Ravie de faire votre connaissance.
--Owen travail au service de comptabilité du poste. Je crois que vous pourriez avoir quelques trucs en commun….
Billie sourit à Owen et se retourna vers son frère.
-Je vais te tuer.
-Mais bien sûr. Tiens prends ma place. Je vais aller voir ou en est la cuisson des burgers.
Owen entreprit de lui parler de long en large de son travail. Tout en mangeant, il ne la regardait qu’à l’occasion. Billie avait beau faire de son mieux elle ne comprenait pas grand-chose.
--Owen, tu peux me dire ce que Luke t’a dit? Sur moi? Tu peux me regarder s’il te plaît? Elle serra le point sur la table. Elle avait bien conscience que la table était pleine de monde et qu’elle ne devait pas trop élevée la voix mais Dieu qu’elle était en train de bouillir par en dedans. Elle tournait le dos à presque toute la table.
Owen avait la bouche pleine Il avala rapidement.
-Il m’a dit que tu étais célibataire, que tu étais sourde mais que tu comprenais très bien quand même avec ton appareil.
Billie sourit de son sourire le plus faux.
-D’accord. Il continua de parler de tout et de rien. Luke arriva avec un plateau de Cheese burger.
-Tu m’en passe un s’il te plaît. Cette salade de couscous est infecte, je dois changer le goût.
Billie se leva lentement et prit un sandwich et le déposa dans son assiette. Elle avait envie de lui écraser dans le visage. Elle fixa son frère un peu plus loin qui discutait avec son capitaine. Luke la regarda du même coup Syverson se tourna vers elle. Luke n’eut pas besoin qu’elle dise qu’on que ce soit pour savoir qu’elle était furieuse.
Elle se redressa bien droite et dit à Owen.
-Ravie de t’avoir rencontrer Owen. Je dois y aller. Luke a besoin de moi.
-Mais il a rien dit.
-Pas besoin. Un truc de jumeau… bye.
Elle fit le tour de la table et se retrouva près de Luke et Syverson. Il la regardait de ses grands yeux bleus foncé. Effectivement il était monstrueusement sexy, encore plus de près mais elle était trop furieuse pour s’en souciée.
-Je peux te parler un instant cher frère…. Elle prit le bras de Luke.
-Désolé capitaine. Elle l’entraina déjà avec lui.
-Pas de problème. La famille avant tout. Il lui sourit.
-C’est quoi le plan avec Owen? La prochaine fois que tu veux me présenter quelqu’un dit la vérité au moins bon sang! Je ne suis pas un morceau de viande à vendre! Luke lui fit de gros yeux.
-Baisse le ton. Tu en train de me hurler dessus devant tout le monde là.
Elle croisa les bras et risqua un œil derrière elle. Effectivement, plusieurs personnes les regardaient plus ou moins discrètement. Elle baissa le ton.
-Ne te mêle pas de ma vie privée, je suis très bien toute seule. Je n’ai pas besoin que tu me trouve quelqu’un. Luke s’approcha et mit les mains sur ses épaules.
-Ok ma petite crotte. Je vais bientôt me marié j’aurais préféré savoir que tu n’étais pas toute seule.
-Pas avec ce gars ! Jane avait raison, j’ai besoin de bouger on devrait sortir ce soir.
-Bill je ne crois pas que…
Elle lui fit ses yeux de petit chiot et joint ses mains sous son menton.
-Sil te plaît.. Viens avec nous! Amène quelques gars avec toi si tu veux…. S’il te plaît… Je vais t’emmener des muffins tous les matins pendant un mois ! Luke croisa les bras sur la large poitrine.
-Ok mais tu changes ta robe!
Billie lui fit un grand sourire et lui plaqua un baiser sur la joue.
Elle s’en fut en souriant.
-Alors quelqu’un a envie de sortir ce soir? Déclara Luke en revenant vers sa table. Quelques filles on envie d’aller danser…
-Elles ont besoin d’un chaperon? Je croyais que ta sœur était majeur? Demanda Harrison. Morgan le fusilla du regard. Il ne répondit rien et se tourna vers les autres. Quelques uns acceptèrent avec joie. Billie Morgan était plus que populaire.
-Et toi Capitaine?
Sy prit un gorgé de café froid.
-Je ne suis pas vraiment un danseur…
-Pas grave. Les filles n’ont pas vraiment besoin de partenaires c’est plus..
-Pour leur servir de garde du corps, compléta Evans. Luke lui envoya un regard mauvais. Evans lui donna un grande claque dans le dos. T’inquiète, moi aussi je ne lâcherai pas ma sœur d’une semelle si on avait ramasser ses dents à la pelle. Compte sur moi.
--Merci mec. Aller capitaine vient avec nous. Les femmes sont jolies au Molly’s..
-D’accord.
Si elles étaient aussi belle et fougueuse que Billie Morgan, il ne dirait certainement pas non.
Sy sortit le grand jeu pour ce soir là. Il n’était pas sortit dans un bar depuis belle lurette mais il se doutait bien que les choses n’avait pas changé pour autant. Il mit une simple chemise marine à petit carreaux vert ultra confortable et une bonne paire de jeans. Il touche de parfum, un peu de gel pour tenir les cheveux et voilà.
Il eut un peu de mal à retrouver le Molly’s, en entrant la musique Danse lui tapa directement dans le torse. Il n’eut pas de mal à retrouver Morgan et Evans au bar, ils essayaient de discuter en prenant une bière. Aucune fille en vu.
-Hey Capitaine tu es venu!?
Sy se commanda une bière et regarda autour de lui. Effectivement les femmes ici étaient toutes très jolies. Une belle brune lui fit même les yeux doux.
Son regard fut plutôt attiré sur la piste de danse un peu plus loin.
Billie et la fiancée de Morgan dansaient sur la piste de danse. Sy n’avait jamais rien vu de pareille. Billie ondulait en symbiose parfaite avec la musique. Suivant chaque coup de basse avec son bassin. Elle dansait tellement bien que Sy se demanda si elle était vraiment sourde. Les filles dansaient sans se soucier des autres autour d’elle. Elle avait troqué sa jolie robe à carreaux contre une haut noir sans manche et un jean bleu. Très simple mais très joli.
Il se penchant sur Morgan pour lui demander :
-Elle fait comment pour danser comme ça ?
Luke suivit son regard.
-Elle sens les vibrations, elle suit aussi les mouvements des autres danseurs.
Il l’observa un instant. Jane lui servait de repère quand le tempo changeait elle s’adaptait facilement.
-Je dois dire que ta jumelle m’impressionne.
--Hahaha attends de mieux la connaître. C’est une vrai tête de mule.
Sy saisit la balle au rebond.
-Un peu comme son jumeau?
Luke lui envoya un coup de coude avec un sourire en coin. La musique devint un peu plus douce et les filles revinrent vers eux.
Elles le saluèrent d’une mouvement de tête. Sy avait eu l’impression de mettre Billie mal a l’aise cette après midi et il eu la même impression ce soir là. Elle restait le plus loin possible de lui. Elle vola la bière de Morgan et la bu presque en entier.
-Hé!
Elle lui envoya un baiser.
-Pourquoi on ne prend pas une table? demanda Evans.
En moins de deux, ils avaient une belle grande table avec une banquette.
D’autres personnes vinrent les rejoindre. La brune s’incrusta a leur table. Elle faisait du charme à Sy jouant avec ses cheveux . Elle n’avait rien de subtil ou de mystérieux. Elle tenta même de lui toucher l’entre-jambe.
Il saisit son poignet et la repoussa.
-Non, désolé mais non.
La brune repartie insultée.
--Voyons mec! Tu aurais pu te taper cette fille comme ça! Lui dit Evans en claquant des doigts.
-Je ne suis pas un homme facile tu sais! J’ai besoin d’un peu plus que ça pour m’étendre dans un lit!
Evans éclata de rire.
-Tu es un comique toi finalement.
-Oui mais n’en parle à personne sinon…. Il passa un doigt sur sa gorge.
Sy se leva pour aller au toilette et décida d’aller prendre l’air il faisait une chaleur d’enfer dans la boîte de nuit.
Sur le patio, Billie prenait l’air elle aussi. Son haut sans manche lui collait à la peau. Elle buvait de l’eau pendant qu’un type lui parlait en se penchant sur elle. Il avait le visage complément dans la pénombre. Elle avait l’air ennuyée évidemment elle ne pouvait pas comprendre. Aussitôt qu’elle vit Sy elle lui lança un regard désespéré. Sans réfléchir, Sy s’approcha et lui dit.
-Bee ma belle je te cherchais partout. Il prit Billie par la taille. Elle lui arrivait à peine plus haut que l’épaule, sa main faisait presque la moitié de sa taille. Elle se colla sur lui et elle leva des yeux reconnaissant vers lui.
-Je t’attendais mon amour. Je te présente. ..
Le gars en question fila sans demander son reste. Ils se mirent à rire.
--Merci. Il ne voulait pas comprendre que j’entends rien. .
Elle s’éloigna en une pirouette. Il fit comme s’il n’avait rien remarqué. Il se mit face à la lumière.
-Ça doit être pénible parfois.
-Oui beaucoup. Surtout dans les bars, les gars saoul c’est le pire!
Sy sourit doucement elle avait une façon unique de s’exprimer.
Elle frissonna la fraîcheur de la soirée commençait à se faire sentir, ses vêtements humides la refroidissait. Jane arriva en titubant un peu.
-Billie!!! C’est ici que tu te cache?! Ma poulette tu fais quoi ici? Je t’attends pour danser. Elle l’a saisit par la taille et manqua de la faire tombé.
-Jane ! Sérieusement! Tu es bourrée! Encore! Luke va te faire une crise tu sais. Jane avait de la difficultés à tenir debout. Sy lui donna un coup de main pour la maintenir debout.
Jane titubait fortement.
-Qu’est ce qu’elle a bu ?
-Pas tant que ça… Merde… Elle eu un haut le cœur. Sy la retourna vite fait vers la balustrade juste à temps pour qu’elle vomisse en bas de la terrasse.
-Bordel Jane!!! Elle n’a pas manger de la journée…. Cette putain d’obsession pour sa robe de mariée…
Billie essayait de la maintenir debout.
--Va chercher Luke s’il te plaît.
Il revient deux minutes plus tard avec son frère.
-Bordel!
Jane était totalement dans le cirage elle hoquetait et délirait.
-C’est ton… nouveau mec Bill? Il est très sexy….. Chris va être jaloux…
La jeune femme ne l’écoutait pas elle n’aurait pas pu de toute façon.
Luke la prit dans ses bras et la souleva de terre telle la Mariée qu’elle allait bientôt être.
-Viens petite sœur on rentre à la maison.
Billie fit un sourire désolé à Sy qui lui rendit son sourire.
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"63 routine kiss with RickyxCassidy sil vous plaît?? I'm sorry to ask again!!!!
63. Routine Kisses Where The Other Person Presents Their Cheek/Forehead For The Hello/Goodbye Kiss Without Even Looking Up From What They’re Doing
“I’m heading out!”
Cassidy didn’t even bother to look up from her book. After a few months of dating, she was used to the routine. She moved her head to allow Ricky to brush aside her bangs to press a kiss to her forehead.
“Love you!”
“Love you too.”
Send me a prompt, please!
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swedesinstockholm · 4 years
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lettres à Kristen Stewart #3
Chère Kristen,
Vingt-et-un ans je me suis réveillée à midi et demi dans la chambre de Fabienne en entendant la nouvelle chanson des Strokes à la radio. Elle était en train de me faire un gâteau qui sentait la banane jusque dans mon lit. Je m'étais échappée en douce du tout dernier étage de l'institut d'art et d'archéologie où tout le monde avait l'air sérieux pour prendre le train pour Zurich et m'enfuir de Paris qui voulait pas de moi. Ou alors je voulais pas de Paris. Un jour une fille que j'aimais pas m'a demandé mais est-ce que tu profites de ce que Paris a à t'offrir au moins? et j'ai eu envie de la gifler. J'avais une très grande télé dans mon nouvel appart où je regardais les Anges de la téléréalité 3 le matin au lieu d'aller en cours (je crois qu'ils étaient à Miami) ou alors des docs arte sur des artistes qui me faisaient rater mes disserts parce que je me rendais compte que je préfèrerais faire de l'art plutôt que de la littérature. La littérature qu'on nous enseignait en deuxième année de licence de lettres du moins. Depuis le début j'espérais passer aux rattrapages pour pouvoir dire Fuck it et partir m'inscrire dans une école d'art mais comme j’étais bonne élève ça me faisait peur, j'arrivais pas à m'en ficher complètement. La nuit je m'endormais bercée par le générique d'It's Always Sunny in Philadelphia engloutie dans mon grand canapé d'angle gris foncé. J'aimais bien la nuit. J'ai écrit dans mon journal: "Je vis la nuit parce que j'ai jamais envie d'être le lendemain."
Y avait un énorme sapin touffu sur la petite place devant la maison et j’ai vu des cygnes qui nageaient sur le fleuve quand on est allées acheter du fromage à raclette. On a passé le weekend à discuter, mais je lui ai pas dit qu'à Paris je pleurais la nuit parce que j'étais amoureuse d'une fille. Parfois je m'imaginais que je lui racontais tout à travers un torrent de larmes sur skype, mais c'est jamais arrivé. J’y arrivais pas. J'arrivais pas à lui dire que quand elle était assise à côté de moi en amphi et qu'elle écrivait sur la page de droite son coude était tout près de moi et j'essayais de définir si j'avais envie de le toucher son coude, si j'avais envie de me rapprocher encore plus près, si j'avais envie de l'embrasser oui, oui? Un soir j'ai cassé mon stylo à force de tirer dessus parce que son genou était en train de toucher ma cuisse en cours de cinéma. On est allées voir Drive ensemble et j'ai passé des semaines à sourire au vide dans le métro en écoutant I don't eat I don't sleep I do nothing but think of you. En cours de grammaire une fille qui voulait devenir journaliste sportive m'a proposé d'aller le voir avec elle mais j'ai poliment décliné non je peux pas j'y vais déjà avec une autre fille qui me plaît plus que toi. Je crois bien qu'elle flirtait avec moi, elle, mais je m’en suis rendu compte à peu près un an plus tard.
J. je pouvais pas flirter avec. D'abord je savais pas comment on fait, et puis elle m'intimidait trop pour que j'arrive à détendre mes muscles, elle ma paralysait jusqu'au cerveau, j'avais même peur de lui faire la bise. Elle avait l'esprit vif et querelleur et elle marchait avec de grandes enjambées déterminées. Quand je marchais à côté d'elle je me sentais au dessus du monde et en même temps je me demandais combien de temps il me restait avant qu'elle se rende compte que j'étais sans intérêt. C'est quand qu'elle va se lasser c'est quand qu'elle va se lasser c'est quand qu'elle va se lasser comme une lourde épée au dessus de ma tête prête à me tomber dessus à tout moment. Elle me rendait malade mais j'allais en cours rien que pour la voir.
J'avais pas envie de retourner à la misère dans ma pièce unique après avoir goûté à la vie douce en Suisse Kristen. J'aimais bien être bercée par les bruits de fontaine sous les fenêtres de l'appartement multipièces biscornu de ma copine. Dans Sils Maria, le film d'Assayas, vous allez à Zurich avec Juliette Binoche et tu lui ouvres la porte d'entrée d'un hôtel de luxe, je crois, et à chaque fois je me dis Ugh Kristen fuck me up. Je me dis ces mots exactement. Fuck me up. Je sais même pas ce que ça veut dire exactement. J'ai essayé de retrouver la scène mais elle a disparu. Peut être que je confonds avec le moment où tu serres la main à quelqu'un avec ta poignée de main masculine, masculine? énergique. Ou les deux petits creux sur le bas de ton dos quand tu te baisses pour rentrer dans une break noire. Je sais plus. A 21 ans tu sortais avec ta première copine, je l'ai lu dans une interview. Tout d'un coup tout le monde s'est mis à te demander si tu étais lesbienne, mais toi tu savais pas. Cet été là à New York un type qui tournait un clip à Battery Park était venu me demander si j'étais lesbienne à moi aussi. J'avais les cheveux très courts depuis le mois de mars et je portais des chemises à carreaux boutonnées jusqu'en haut. Il me trouvait mignonne mais il me disait qu'il avait un sixième sens qui savait détecter les lesbiennes. J'ai dit ah non, non non je suis pas lesbienne, et puis je me suis regardée dans la glace au dessus des lavabos dans les toilettes du McDo, si, si si, je savais.
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itsdesigner18 · 4 years
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LA CONFIANCE EN SOI . Avoir de la confiance en Soi .
Le manque de confiance n’est pas de Dieu , c’est une œuvre de satan.
*Je vous demande de vous munir de votre Bible et disposer vos cœurs à ce message*
•Avoir confiance en soi c'est avant tout se connaître, c'est croire en son potentiel et en ses capacités. •Le manque de confiance en soi s'exprime au travers d'une multiplicité de sentiments : timidité, manque d'assurance , la peur , le doute , se rabaisser soi même etc .
Qui es tu ? Est-ce que réellement tu sais qui tu es ?
Tu ne pas être là en ce moment entrain de lire ça et ne pas savoir qui tu es maintenant. Je parle aux enfants de Dieu , à cela qui ont donné leurs vies À Christ Jésus , qui ont reçu le Salut et se sont abandonné dans la voiture du Seigneur Dieu , où Le Saint-Esprit est le chauffeur et toi le passager .
«Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de son Fils qui crie:ABBA-Père - Ga4:6» «Cet Esprit lui-même atteste lui-même à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. -Rom8:16»
-Alors Qui Tu Es ?
TU ES ENFANT DE DIEU , fils/fille adoptif de Dieu par le Saint-Esprit, qui t’as rendu « donc héritiers: héritiers de Dieu , cohéritiers de Christ »
Donc , je veux te faire savoir que cet Esprit que tu as reçu , Le Saint-Esprit , le consolateur que tu as reçu en toi , en ton cœur n’est pas n’importe qui . «Car ce n’est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné, mais un Esprit de force , d’amour et de maîtrise de soi.-2tim1:7» . Alors par le Saint-Esprit Tu es fort(e) , rempli d’Amour et de maîtrise de soi . TU N’ES PAS N’IMPORTE QUI SIL TE PLAÎT.
La timidité n’est pas de Dieu , la peur , le sous-estime , le rabaissement de soi personnel , NON CE NEST PAS DE DIEU, ce n’est pas du Saint-Esprit, c’est un mensonge du diable , c’est un venin que le malin t’injecte et dans Le Nom de Jésus ce venin est anéanti -Amen !
Faudrait apprendre à discerner dès maintenant que , le manque de confiance n’est pas de Dieu , c’est un attrait de la chair, et tout ce qui est lié à la chair conduit à la mort . Nous enfants de Dieu nous sommes sous Le Règne de L’Esprit .
Lisons Romains 8:3-5 .
Saches que tu es de Dieu , tu n’es plus esclaves de la mort , de la timidité , de la gêne .
TU N’ES PAS FAITE POUR TE CACHER , tu n’es pas une souris , « Tu es la lumière du monde , Une ville située sur une hauteur ne peut pas être cachée . Quand on allume une lampe , ce n’est pas pour la mette sous le boisseau , mais sur son support , et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison . De même , que votre lumière brille aux yeux des hommes , pour qu’en voyant vos bonnes actions ils rendent gloire à votre Père qui est aux cieux .-Matt5:14-16»
Je bénis le Seigneur quand je vois un message de notre sœur Meline dans notre groupe groupe whatsapp , en voyant ses messages , je sais déjà qu’elle va nous édifier , nous encourager et nous booster , Alleluia ! En voyant les bonnes actions de notre sœur , je rends Gloire à Dieu , en voyant ça , comment ne pas penser à elle , a prier pour elle , à bénir Le Seigneur et lui dire merci de nous avoir donné une sœur avec ce charisme dans Ton Royaume !
Donc voyez chers amis , en Christ nous sommes des nouvelles créatures , le monde ancien est passé , voici qu’une réalité nouvelle est là. Le Seigneur Jésus à tout accompli , même notre changement , il nous devancé, il sait tout et c’est pour ça Qu’Il nous a envoyé Le Saint-Esprit . Celui qui change , et dans Le Nom De Jésus , étant sous son joug , tu as le courage , la force , l’assurance et , la confiance en toute chose . -Amen
Pas une confiance qui fait que ton comportment change , ta nature , je parle du certain caractère avec lequel Dieu ta crée pour démarquer ta différence, ceci ne changera pas il restera intact . Si tu es de nature douce , tu le restera , si tu es de nature chaud , tu le restera . DIEU NE CHANGE PAS TA PARTICULARITÉ, IL L’AMÉLIORE. -Amen .
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Donc ayant Le Saint-Esprit en toi , tu as en toi , en ton fond , cette assurance , cette confiance d’être immuniser , protéger , être Enfant De Dieu .
Maintenant nous allons prendre autorité dans nos vies , pour terrasser les forces du mal et faire comprendre à ces derniers que maintenant nous savons qui nous sommes !
DONC TIMIDITÉ, MANQUE DE CONFIANCE, DÉPÔTS DES MENSONGES DE SATAN , EN MOI JE VOUS LIE PAR LE SANG DE JÉSUS CHRIST , VOTRE REIGNE SACHEVE DANS MA VIE , JE NAI PAS REÇU UN ESPRIT DE MENSONGE , DE PARESSE ,DE TIMIDITÉ , DEGOISME ,DE RACINE DU MAL , JE DÉCLARE DONC SUR MA VIE LA MANIFESTATION DES CHARISME DU SAINT ESPRIT QUI EST MON PARTAGE AU NOM DE JÉSUS CHRIST . JE DÉCLARE QUE DANS LES CIEUX , SUR LA TERRE , SOUS LA TERRE , DANS LES EAUX , DANS MA VIE , DANS MON ÂME , DANS MON ESPRIT JESUS CHRIST EST SEIGNEUR . JE NE SUIS PLUS ESCLAVE DE LA CHAIR MAIS JE SUIS ENFANT DE DIEU PAR JESUS CHRIST ET PAR LE SAINT-ESPRIT.—AMEN
Merci pour cette lecture , Gloire à Dieu , merci Jésus , Gloire et honneur à L’Esprit Saint , Au Nom De Jésus
-amen
•Écrit par InTheSoul , inspiré par le Saint-Esprit. Merci
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mightbewriting · 4 years
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19 for the meta asks, sil’ vous plaît
merci pour le question, mon amie! (i took 12 years of french and i’m still unsure if that is a grammatically correct sentence lol)
19.  Is there something you always find yourself repeating in your writing? (favourite verb, something you describe ‘too often’, trope you can’t get enough of?)
oh jesus. i’ve had to start ctrl+f searching for the word ‘just’ and then mass culling them from my google doc. and @icepower55 still manages to find several of them every time. it’s so bad. idk if it’s a phase or what but holy smokes. also, elemental imagery...especially water but fire creeps in a lot, too. i...need to do a better job of stretching myself xD
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aidez-moi-svp · 5 years
Text
Le départ
Salut, je commence à étudier en ligne, alors je fais un blog!
Je m’appelle Juliette.  :)  Aidez-moi, sil vous plaît!
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