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#conversation quotidienne
coursdefrancais · 9 months
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Comment construire un vocabulaire pour débutant ?
Comment construire un vocabulaire pour débutant : Guide Complet pour Élargir Vos Compétences Linguistiques.
Le développement d'un vocabulaire solide est essentiel pour acquérir des compétences linguistiques durables. Que vous soyez un apprenant débutant ou quelqu'un cherchant à élargir ses horizons linguistiques, cet article offre un guide complet sur la construction d'un vocabulaire efficace. Découvrons ensemble les stratégies pour transformer votre lexique de débutant en une base linguistique robuste.
Chapitre 1 : Lire régulièrement pour enrichir votre vocabulaire La lecture est l'un des moyens les plus puissants d'élargir votre vocabulaire. Explorez comment choisir des textes adaptés à votre niveau et engagez-vous dans une lecture régulière pour rencontrer de nouveaux mots et expressions.
Chapitre 2 : Utiliser des applications d'apprentissage de langues Les applications modernes peuvent être des alliées précieuses dans la construction d'un vocabulaire. Découvrez comment les applications d'apprentissage de langues peuvent transformer votre apprentissage en une expérience interactive et ludique.
Chapitre 3 : Pratiquer la conversation quotidienne L'interaction verbale est cruciale pour ancrer de nouveaux mots dans votre mémoire. Apprenez comment engager des conversations quotidiennes, même simples, pour mettre en pratique votre vocabulaire en contexte.
Chapitre 4 : Créer des listes de vocabulaire personnalisées Organisez vos nouveaux mots en créant des listes personnalisées. Explorez des méthodes pour structurer vos listes, les réviser régulièrement et les adapter à vos besoins linguistiques spécifiques.
Chapitre 5 : Apprendre par thèmes spécifiques Abordez la construction de vocabulaire de manière ciblée en apprenant par thèmes spécifiques. Que ce soit le vocabulaire professionnel, les loisirs, ou les voyages, cette approche vous permet de construire un vocabulaire adapté à vos besoins.
Chapitre 6 : Écouter des podcasts et des émissions éducatives L'écoute régulière de podcasts et d'émissions éducatives offre une exposition constante à une variété de mots et d'accents. Découvrez comment intégrer cette pratique dans votre routine quotidienne.
Chapitre 7 : Jouer à des jeux éducatifs Transformez l'apprentissage en une expérience ludique en jouant à des jeux éducatifs. Explorez des options qui allient divertissement et apprentissage pour renforcer votre vocabulaire de manière amusante.
Chapitre 8 : Revoir et renforcer régulièrement La révision régulière est la clé pour ancrer de nouveaux mots dans votre mémoire à long terme. Découvrez des stratégies efficaces pour revoir et renforcer votre vocabulaire de manière systématique.
Conclusion : Comment construire un vocabulaire pour débutant est une aventure passionnante qui ouvre les portes à de nouvelles possibilités linguistiques. En suivant les conseils de cet article, vous pouvez créer une base solide pour votre lexique, que vous cherchiez à communiquer efficacement dans une nouvelle langue ou à perfectionner vos compétences existantes. Engagez-vous dans une approche diversifiée, pratiquez régulièrement et observez comment votre vocabulaire se développe, vous rapprochant chaque jour de la maîtrise linguistique.
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mochademic · 5 months
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100 Days of Productivity [Day: 80] || 100 Jours de Productivité [Jour: 80]
interesting conversations were had in the office today. since I work alongside a few other FSL people [French Second Language], the conversation came up about how best to learn. Duolingo came up & all of us agreed that while it's a good app to practice already learned skills, it provides very little in terms of actually learning the language. before I enrolled in actual French classes, I used a combination of other language programs, listened to podcasts that were in slow-French [as people tend to speak quickly when talking in a language they're familiar with] but one of the biggest things that helped me learn was actually watching children's shows/reading children's books. no matter the language, any content produced for learning-age children use the basics of that language in order to communicate.
combining oral practice [speaking] as well as listening to & reading in a language are all essential in fluency. I started learning French in grade school at a young age, & even now I still struggle sometimes, especially when using it to communicate professionally. my grammar still isn't perfect, but thankfully I'm in an environment where I get to cultivate those skills daily - plus I have this blog where I write in both languages as regularly as I can :]
currently listening // we fell in love in october by girl in red
Des conversations intéressantes ont eu lieu au bureau aujourd'hui. Come je travaille avec quelques autres personnes en FLS [français langue seconde], la conversation a porté sur la meilleure façon d'apprendre. Duolingo a été évoqué et nous avons tous convenu que, bien qu'il s'agisse d'une bonne application pour mettre en pratique les compétences déjà acquises, elle n'apporte pas grand-chose en termes d'apprentissage réel de la langue. avant de m'inscrire à des cours de français, j'ai utilisé une combinaison d'autres programmes linguistiques, j'ai écouté des podcasts en français lent [car les gens ont tendance à parler vite lorsqu'ils parlent dans une langue qui leur est familière], mais l'une des choses qui m'a le plus aidé à apprendre a été de regarder des émissions pour enfants ou de lire des livres pour enfants. quelle que soit la langue, tout contenu produit pour des enfants en âge d'apprendre utilise les bases de cette langue afin de communiquer.
la combinaison de la pratique orale [parler], de l'écoute et de la lecture dans une langue est essentielle à la fluidité. J'ai commencé à apprendre le français à l'école primaire à un jeune âge, et même maintenant j'ai encore parfois des difficultés, surtout quand je l'utilise pour communiquer professionnellement. ma grammaire n'est toujours pas parfaite, mais heureusement je suis dans un environnement où je peux cultiver ces compétences quotidiennement - en plus j'ai ce blog où j'écris dans les deux langues aussi régulièrement que je le peux :]
chanson // we fell in love in october par girl in red
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from-derry · 7 months
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Voici enfin la tant attendue annexe de la vie quotidienne. C’est en réalité la première partie de l’annexe concernant Derry et de ce fait l’une des plus importantes. Elle pose vraiment les bases du lore.
Quelques petites précisions importantes avant d’entamer votre lecture :
- c’est un premier jet ! Compte tenu du nombres de questions qui trouvent leur réponse dans cette annexe, nous la publions maintenant.
- Elle sera sujette à changements, réorganisation, ajouts jusqu’à l’ouverture du forum.
Vie quotidienne
La vie à Derry est résolument tournée vers la survie de la communauté. On organise le quotidien autour de tâches utiles, voire essentielles au bon fonctionnement général. Il est attendu que tout le monde participe à l’effort collectif.
Technologie :
L’eau courante et l'électricité sont présentes à Derry, sans que personne n’en connaisse l’origine. 
Il n’existe aucun moyen de communiquer avec le reste du monde. Internet, le réseau téléphonique, la radio, rien ne semble fonctionner à Derry. Parfois, si on joue avec les stations de radios, il peut vous sembler entendre des voix ou de la musique, mais c’est bien souvent très fugace. 
A l’intérieur de Derry, les communications par talkie-walkies fonctionnent, pour peu d’avoir du matériel fonctionnel. Chaque leader de groupe de la communauté en possède un qui permet de communiquer entre la ville et la maison en cas d’urgence. 
Il arrive que certains objets électroniques s’animent seuls sans que personne n’y touche. Les lumières s’allument aussi parfois seules... ou s’éteignent. Les habitants ont pris l’habitude de l’ignorer. 
À Derry, l’utilisation des appareils électriques modernes est assez aléatoire. Parfois cela fonctionne, parfois pas du tout, sans qu’aucune logique ne se démarque. Il n’est pas toujours possible de recharger ces derniers. 
Nourriture et repas : 
Les habitants de Derry vivent en autonomie complète et ne peuvent consommer que ce qu’ils trouvent ou produisent. Les épices se font rares, de même que les sucreries, le café ou tous vivres de la sorte. Les habitants produisent par contre de l’alcool artisanal, pas toujours très bon, mais efficace. Il est fait souvent à partir de pomme de terre ou de maïs. On y distille aussi de l’excellente eau de vie à partir de la production de fruits. 
Au centre bourg, les repas sont traditionnellement servis au diner et il est de coutume d’aller manger le matin afin de partager avec le reste de la communauté. En journée, le diner est ouvert à tout le monde pour un café ou une collation. Il est possible, pour les habitant·es du centre bourg de venir le soir prendre à manger à emporter pour celles et ceux qui ne cuisinent pas. 
A la maison commune, les repas sont pris en commun et préparés à tour de rôle par les résident·es selon un calendrier pré-établi. Il n’est pas obligé de manger ensemble, mais les repas sont souvent partagés entre la cuisine, la salle à manger et le salon en fonction des conversations. 
Locomotion :
S’il y a des voitures à Derry, on ne trouve pas d’essence autre que celui provenant des véhicules échoués dans la ville. On s’y déplace principalement à pied ou à vélo. Les véhicules fonctionnels sont réservés aux urgences. 
Santé et hygiène :
L’accès aux médicaments est aussi strictement régulé. Ces derniers sont une denrée particulièrement rare. Il arrive parfois à un habitant chanceux de découvrir au hasard de ses promenades une trousse de secours. Pour la majorité des soins, il faut compter sur le savoir collectif qui se transmet au fil des générations et de la formation des nouveaux soignants. Les produits d’hygiène et de soin sont principalement produits par les herboristes. 
Saison et rythme de vie :
La vie de Derry est principalement dictée par les saisons et l’heure à laquelle le soleil tombe. Ainsi, la période hivernale est plus morne que l’été. Les sociabilités se font et se défont au fur et à mesure des saisons. 
Le temps d’activité ne s’organise pas en horaire de bureau, mais en fonction des besoins ou de la demande. Certains rôles sont plus demandeurs que d’autres. A quelques exceptions comme le travail d'élevage, il est rare qu’on occupe toute la journée son poste, c’est plus souvent en demi journée qu’on s'organise. 
Moeurs générales :
Derry vit coupée du monde et de son évolution générale. L’arrivée de nouveaux habitants dans la ville donne toujours la mesure du temps qui est passé, plus que n’importe quelle technologie devenue obsolète. On peut évaluer le temps vécu à Derry à la mentalité de chacun·e. 
Talisman :
Il est de coutume d’accrocher près de l’entrée principale un talisman. Celui-ci est gravé dans le bois, la pierre ou dans un bout de poterie. On y reproduit des symboles dont personne ne connaît le sens exact. La croyance est qu’il empêchent les créatures de passer par l’entrée protégée. On ignore s’ils ont un véritable effet. Personne à Derry ne sait qui a trouvé ou inventé les talismans, mais ils sont en place depuis toujours, semble-t-il. Personne ne s’est risqué à sortir avec un talisman autour du cou la nuit pour s’assurer qu’ils étaient réellement efficaces. Difficiles à reproduire, ils s'abîment rapidement, se brisent assez souvent lorsqu’on fait cuire la poterie et trouver des pierres suffisamment grosses et non friables pour les graver est souvent compliqué. Ils sont donc rares et considérés comme précieux. 
Sanctions :
Il n’existe pas de lois à proprement parler à Derry, outre la convention du partage des biens. Les shérifs des années passées ont néanmoins instauré deux sanctions. 
Construite devant l’ancienne poste, il y a une boite où l’on enferme les habitants durant une nuit pour les punir d’un petit délit. Ceux-ci sont laissés à l’appréciation du shérif en place. De mémoire actuelle, la boite n’a pas été utilisée. Les crimes (comme le meurtre) sont punis par le bannissement - cela équivaut à une peine de mort puisque sans talisman, personne ne survit longtemps dans les bois entourant Derry.  
Cachettes :
Dans les rares cas où l’on se retrouve dehors à la nuit tombée, il existe quelques cachettes connues des habitants. D’un confort rudimentaire, elles ne sont à investir qu’en cas d’extrême urgence et ne garantissent pas une aussi bonne protection que les habitations.  
Confort de vie :
De nombreux objets du quotidien en dehors de Derry manquent ou se font rares. Le plus souvent, c’est le système débrouille qui prime. On recycle beaucoup, on reprise énormément et on tire les machines jusqu'à ce qu'elles rendent l'âme.
Armement :
Les armes à feu sont interdites à Derry, du moins en principe. Il y en a quelques unes à dispositions chez le Shérif et sous contrôle d’Isidro à la maison commune, mais il est admis que sauf raisons particulières il n’est pas autorisé d’en posséder. Bien sûr, il est toujours possible de contourner la règle et d’en dissimuler mais si on découvre la vérité, gare aux conséquences. 
Relations centre-bourg / maison commune :
Les relations entre la maison commune et le Centre-bourg sont dans l’ensemble plutôt bonnes. L’ouverture de la maison commune a laissé néanmoins des traces dans la mémoire de Derry que l’on peut retrouver aujourd’hui. Les habitant·es de la maison commune ont tendance à rester ensemble, si bien que lorsqu’ils descendent en ville dans les lieux communs, on peut ressentir une sorte de réserve mâtinée de méfiance. Les habitant·es du Centre-bourg ont toujours l’impression artificielle qu’on vient piquer dans leur garde-manger. C’est notamment grâce au chassé-croisé des activités dans les différentes communautés que l’ambiance reste agréable malgré tout.
Éducation :  
La ville compte très peu d'enfants, l'école ne possède donc qu'une classe unique. On y apprend à lire, écrire, compter ainsi que les connaissances pratiques pour survivre au quotidien à Derry, comme faire son savon, planter des graines, raccommoder ses vêtements, etc. 
Animaux :
On trouve quelques animaux à Derry et plusieurs cas de figure. Certains sont arrivés avec leur propriétaire dans la ville. Certains apparaissent de façon inconnue. Il est possible de les attraper et de tenter de les domestiquer. Le bétail est assez limité : quelques vaches, quelques chèvres, quelques cochons, quelques poules. 
 Concernant le gibier, on trouve principalement de petits animaux sauvages : lapins, oiseaux, lièvre, faisan, etc. Le grand gibier existe mais se fait plus rare. Il faut souvent s’enfoncer loin dans les bois pour le débusquer et cela n’est pas sans risque. 
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septperceptions · 7 days
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L’année marque une pause à cet instant, maintenant. Les frissons parcourent mon esprit. La flamme des bougies danse au rythme de celui qui tambourine dans ma poitrine. Le piano s'accorde aux mots écrits sur le clavier. Le silence est appréciable, la respiration reste simple. La douceur caresse mon visage autant que la vie aujourd'hui. Le soleil illumine sans brûler, la pluie ajoute des perles sur les joues sans les inonder, le cœur est léger sans semblant. Le néant ne fait plus peur, car il ne m'inonde pas de questions. Les sourires sont légers, la colère ne tient pas en place plus de trois minutes. Les émotions négatives s'ennuient, alors elles déguerpissent. Les plantes poussent timidement. Tout s'emboîte parfaitement. La vie ne laisse plus place au doute. Je n'ai plus peur d'être seule, encore moins d'être abandonnée. L'amour sain est silencieux. Ce qui nous donne de l'anxiété lorsqu'on le rencontre, nous, ces âmes écorchées, c'est le silence des baisers qu'il offre. Habitués aux cris, aux coups, aux injures et aux larmes, le silence de l'amour sain, la lenteur des caresses, la délicatesse des baisers et la liberté de vivre sans nous oublier est déconcertante. Certains pourraient le trouver ennuyeux, ou se tromper en pensant que l'amant ne nous aime en rien ; c'est à ce moment que la maturité se crée. L'amour sain n'a pas besoin de courants d'air violents, l'amant n'a pas besoin de vivre pour l'être aimé, il vit pour lui en aimant l'autre. Il aime l'autre dans le silence, dans les conversations profondes, dans la tendresse des gestes, des pensées. Il aime l'autre dans le quotidien. Ils s'aiment en se choyant, sans s'étouffer. L'amour sain est une épreuve pour ces âmes qui n'ont connu que le bruit du chaos. Il est normal de vouloir retrouver le chaos quotidiennement avec des mots plus hauts que l'autre ou avec l’auto sabotage, puisque c'est la zone de confort de l'enfant intérieur. L'adolescent montre l'énervement et l'enfant montre la tristesse. Pour aimer sainement, il faut apprécier le silence, le temps qu'on nous accorde pour mieux nous connaître ; pour aimer sainement, il faut pardonner à l'enfant et à l'adolescent, il faut leur donner le pouvoir de grandir dans des murs sains. L'enfant n'a besoin de trouver le réconfort que dans son propre corps, l'adolescent n'a besoin de méditer qu'après avoir fait sortir toute la colère qui le rongeait. L'adulte, quant à lui, doit pouvoir profiter du silence, de l'amant sain : il sera l'être aimé qui aime à son tour.
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selidren · 8 months
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Printemps 1916 - Champs-les-Sims
5/9
Mais même en deuil, Constantin reste Constantin. Il côtoie sans doute de nombreux pères au front, qui doivent parler avec nostalgie de leurs enfants et de ce qu'ils auront envie de faire avec eux une fois la guerre finie. Connaissant mon mari, il est fort probable que de telles conversations aient éveillé un sentiment de culpabilité chez lui. Car son absence m'a définitivement fait prendre conscience qu'il ne s'implique pas assez dans la vie de nos enfants. Mais je laisse cette frustration pour la fin des combats. Comment pourrait-il concevoir de telles considérations domestiques alors qu'il craint pour la survie d'Adelphe chaque jour et voit sa propre vie menacée quotidiennement ? Il m'arrive même de me dire, en pensant à vous, que vous avez vécu d'impensables souffrances mais qu'au moins vous êtes en sécurité chez vous.
Dans tous les cas, un inconnu lui a mis en tête l'idée d'embrasser les enfants. Adelphe le fait, mais ce n'est pas aussi général qu'il semble le croire. Sauf que comme la plupart des promiscuités entre un père et ses enfants, il déteste cela, à tel point qu'il rechigne à prendre les petits dans ses bras. Dans son esprit, il s'est donc dit qu'il pourrait faire un effort, et réserver cette marque d'affection à Noé uniquement. Les leçons de sa grand-mère sur l'importance de l'héritage n'ont pas eu que l'effet escompté, car il ne réalise pas à quel point ses deux soeurs en ont été jalouses. Il a ainsi enlacé Noé devant ses soeurs et ensuite refusé de leur offrir la même chose alors que j'étais partie lui chercher ses pantoufles. Cléo a donc fait une immédiate crise de larmes et c'est avec un air offensé et dramatique digne de Sarah Bernhardt qu'elle lui a remis sa carte de voeux au matin de Noël. Sélène a boudé de façon plus discrètes pendant plusieurs jours. Antoine n'a pas montré son émotion, comme c'est de plus en plus commun chez lui, et sa ressemblance avec son père semble alors dépasser le physique.
En tant que mère, comment puis-je expliquer à mes enfants que seule la plus grande reçoit l'affection de leur père ?
Transcription :
Arsinoé « Papa, c’est toi ? Qu’est-ce que tu fais ici ? »
Constantin « J’ai les chaussures si sales que ta mère m’a ordonné de rester ici en attendant qu’elle m’amène mes charentaises. Elle ne veut pas que je souille le tapis du salon. »
Arsinoé « Ce n’est pas ça, mais Maman a dit que tu étais encore à la guerre pour Noël. »
Constantin « Et bien non, je suis ici pour la semaine, nous allons passer les fêtes ensembles.  Tu es contente ? »
Arsinoé « L’institutrice dit que peu d’enfants ont la chance d’avoir leur Papa pour les fêtes. Avec les autres élèves, nous avons rédigé des cartes de voeux pour nos pères courageux qui restent au front pour nous protéger. J’ai de la chance, je vais pouvoir te la donner moi-même. »
Constantin « C’est très gentil. Tu me la donneras au matin de Noël. »
Constantin « Arsinoé, pourquoi n’embrasses-tu pas ton père ? »
Arsinoé « Mais on ne t’a jamais embrassé. »
Constantin « Nous allons changer cela. Un bon père embrasse ses enfants. »
Arsinoé « Cléopâtre et Sélène ont demandé à Maman pourquoi nous n’embrassions qu’elle. Elle a répondu que tu n’aimais pas. »
Constantin « C’est vrai. Mais je ferai une exception pour toi. »
Arsinoé « Pourquoi moi ? »
Constantin « Parce que tu es mon aînée. »
Arsinoé « Et alors ? »
Constantin « Tu es mon aînée et mon héritière, cela fait de toi quelqu’un de plus important. Je dois donc faire une exception pour toi. Maintenant, embrasse ton père. »
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pauline-lewis · 1 month
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La fresque de l'été
C’est toujours la même rengaine. Entre 18h et 20h, le dernier dimanche des vacances, je me mets à paniquer. Je regarde mon bureau du coin de l’œil, je sais que je vais le retrouver dès le lendemain et j’essaie de voler du temps au temps pour faire tout et n’importe quoi — tout sauf travailler. Alors je coupe à la va-vite ce chemisier que j’ai envie de coudre depuis quelques jours, j’ajoute deux points à ma broderie Glazig, j’attrape un livre qui traîne sur ma table de nuit depuis trop longtemps (Dîner à Douarnenez de Claude McKay). J’essaie de ne pas penser aux romans de la rentrée littéraire qui s’empilent dans ma bibliothèque, à mon livre sur la comédie musicale que j’ai décidé de jeter à la poubelle et que je dois reprendre de zéro (ça devient presque un sketch cette histoire). Comme à (presque) chaque vacance, je constate sans savoir quoi en penser que je n’ai pas écrit un mot. Enfin si, j’en ai écrit un tas mais dans ma tête, ce qui reste ma manière préférée de m’adonner à cette activité en préservant son caractère éphémère, spontané. J’ai écrit toute une critique de Maestro de Bradley Cooper en flottant dans les eaux bretonnes rafraîchissantes. J’ai commencé une fiction et repris un chapitre sur Chantons sous la pluie en brodant. Mais mon ordinateur est resté éteint et les stylos n'ont pas quitté mon pot à crayons. J’ai fait la paix avec le fait que j’ai besoin, régulièrement, de faire des pauses et de laisser les mots et les sentiments repousser en moi comme les framboisiers du jardin qui renaissent plusieurs fois dans la saison. Il n’y a pas assez de mouvements intérieurs pour permettre de moissonner des textes quotidiennement. Alors on attend.
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Anyway. Je n’avais pas prévu de faire ce petit bilan estival mais pendant les vacances je suis allée prendre un café avec une personne que j’ai rencontrée sur Instagram (coucou Marine) et avec qui j'ai eu une conversation qui m’a fait beaucoup réfléchir sur l’écriture personnelle, l’écriture collective, sur le fait d’écrire un premier jet qu’on peaufinera plus tard et sur quelques névroses partagées. J’ai râlé toutes les vacances sur le fait que j’étais tellement mieux quand je ne regarde pas 172 stories par jour sur Instagram (et c’est vrai), mais je suis vraiment reconnaissante de toutes ces rencontres que les réseaux permettent. Je suis contente de tout ce qu’Internet arrache à mon introversion naturelle. Bref, Marine au hasard de la conversation m’a dit qu’elle aimait bien lire mon blog, et je me suis rendue compte que je l’avais beaucoup délaissé ces derniers temps par l’habituel de cocktail de travail / autres projets / « à quoi bon » divers et variés. Alors voilà que je me suis assise à mon bureau pour écrire ces quelques lignes et raconter ce que j’avais vu, lu, aimé (ou non).
Pendant mes vacances je suis allée faire un stage de broderie pour apprendre à manier le crochet de Lunéville, qui permet de poser des perles, des paillettes et de beaux fils dorés. J’ai tout de suite adoré le geste répétitif, adoré la sensation du crochet qui perce l’organza, adoré voir se dessiner des motifs ultra bling. J’essaie très fort de ne pas théoriser quoi que ce soit de la broderie, pourtant je n’ai pas pu m’empêcher de constater à quel point elle ressemble à l’écriture. Un exercice de patience, de répétition, point après point, mot après mot. Un exercice d’humilité, aussi, car il faut sans cesse défaire, refaire. Quand je brode je suis dans un état mental étrange, j’ai l’impression de ne penser à rien et de penser à tout dans un même mouvement. Les pensées s’entrechoquent, comme toujours, mais je ne les attrape pas forcément. Je les laisse passer, et c’est assez grisant. Je suis tout à mes mains, tout à mon corps (c’est peut-être ce que ressentent les sportifs, mais je n’ai pas la chance d’aimer le sport donc je ne le saurai probablement jamais).
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Au retour du stage, j’ai rattrapé Maestro de Bradley Cooper sur Netflix. Je n’avais pas un a priori très positif sur ce film, n’ayant pas aimé sa variation molle autour de A Star is Born (la version Cukor / Garland / Mason étant à mes yeux un chef d’œuvre inégalé), trop centrée autour du personnage masculin à mes yeux. Mais comme j’aime beaucoup Leonard Bernstein, j’ai quand même eu envie de découvrir Maestro. Outre les partis-pris esthétiques qui m’ont laissée perplexe (l’usage du noir et blanc, les travellings étranges, la seule séquence de comédie musicale qui tombe à plat…) j’étais très étonnée par son choix de ne s’intéresser presque qu’au volet intime de la vie du compositeur et chef d’orchestre. J’aurais pu être contente que le film n’efface pas le côté « grand Artiste torturé » de Bernstein, qui a fait souffrir ses proches et notamment sa femme. Mais ce n’était pas forcément une raison pour complètement occulter ce qui a rendu sa vie et sa carrière intéressante (et notamment ce tiraillement entre musique classique et culture populaire/comédie musicale, et j'en ai évidemment beaucoup voulu au film de ne pas parler de West Side Story). Bref, un biopic qui donne l’étrange sentiment de passer à côté de son sujet et m’a fait me dire qu’il fallait peut-être arrêter de se vautrer dans la vie des grands artistes torturés pour montrer autre chose, enfin. J’ai aussi revu Le parrain qui m’a touchée aux mêmes endroits qu’à l’époque où je l’ai découvert. J’avais cependant complètement oublié à quel point les personnages féminins étaient des concepts plus que des personnes. Comme de simples chevilles dans le récit qui servent à faire avancer tel ou tel arc narratif. La mère, l’épouse battue par son mari et Apollonia, l’idéal féminin muet. J’ai repensé à la série The Offer, vue récemment, qui raconte l’écriture et le tournage mouvementés du film. On y voit Coppola et Puzo écrire le film, deux hommes autour d’une piscine.
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Dans mon Year of Reading de chez Shakespeare and Co, j’ai reçu la BD This Country de Navied Mahdavian, qui m’a émue aux larmes. C’est un récit autobiographique qui raconte comment l’auteur, sa femme et son chien quittent tout pour s'installer au milieu de nulle part en Idaho après avoir vécu des vies de citadin. Il explore la manière dont il apprend à vivre au rythme de la nature, à connaître les animaux, à planter des légumes, à se passer de certains conforts. Mais aussi la violence sourde de se frotter, en tant que personne racisée, à une Amérique raciste et conservatrice. J’ai eu le sentiment qu’il évitait absolument toutes les facilités de son sujet (du "retour à la nature"), qu’il avait dans son regard une poésie, un respect pour son sujet, une vraie honnêteté qui lui permettent de questionner la signification profonde du foyer. C’est venu appuyer à un endroit très sensible de mon cœur, dans cette petite alcôve au fond de moi où je range la grande question : comment vivre, comment être heureux·ses dans ce monde ? Elle vit là, avec les interrogations sans réponses. Mahdavian ne m’a pas apporté de réconfort mais une bouffée de poésie, une respiration après une longue apnée.
Comme chaque été, je suis restée chez moi en Bretagne pendant les vacances. Les gens s’en étonnent, souvent, de l'idée que l'on peut ne pas partir. Pourtant ces quelques semaines étaient pleines d’aventures. Manger un burger vegan à la librairie l’Autre Rive avant de marcher dans la forêt de Huelgoat. Chanter du Céline Dion en regardant le soleil se coucher avec mes sœurs. Faire la planche sur l’une des plages de notre enfance. Lire dans le jardin. Et plein d’autres choses qui sont si petites qu’on ne les raconte même pas, qu’on se contente de les coller sur les murs de sa maison intérieure comme les minuscules carreaux d’une mosaïque. À la fin de l’été, ces souvenirs forment une magnifique fresque, mais il faut savoir faire un ou deux pas en arrière. La BD de Mahdavian m’a fait penser à tout cela, à ma famille, à ma maison, à une fragilité, aussi, avec laquelle il faut savoir composer.
Avant la fin des vacances, j’ai lu Dîner à Douarnenez de Claude McKay (Héliotropismes, traduit par Jean-Max Guieu), un récit très court écrit par cet auteur de la Harlem Renaissance dont je ne connaissais pas du tout l’œuvre. Il y raconte l’histoire d’une rencontre dans la ville du Finistère. Je l’ai lu le dernier dimanche des vacances et la première phrase m’a beaucoup émue : « Lorsque j’ai vu Douarnenez, je suis retombé amoureux ». Il continue et décrit la baie, les bateaux, les couleurs de la Bretagne, l’expérience d’être un homme noir dans cette ville en 1925. Je me suis dit, en le refermant, que c’était probablement le premier été où je ne retournais pas dans cette ville qui était celle de mes grands-parents. Ma grand-mère est morte il y a un peu plus de deux ans. J’ai ressenti comme un vide de ne pas avoir arpenté les Plomarc’h, de ne pas avoir contemplé la « plus belle baie du monde », de ne pas être passée devant la maison à la porte bleue. Porte repeinte depuis. J’ai ressenti comme le poids d’une absence. Le temps du petit récit, j’ai eu l’impression de colmater ce vide et de remonter le temps.
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Quoi de mieux qu’un petit film de Preston Sturges pour finir les vacances ? Un film de Preston Sturges avec Barbara Stanwyck ET Henry Fonda. Je n’avais jamais vu The Lady Eve (Un cœur pris au piège, je déteste vraiment ces vieux titres VF) même si je me souvenais d’avoir lu à son sujet dans Pursuits of Happiness – The Hollywood Comedy of Remarriage, l'essai de Stanley Cavell sur la comédie du remariage. J’adore le cinéma hollywoodien des années 40, Barbara Stanwyck et la screwball comedy j’ai donc été enchantée par ce film, qui m’a malgré tout semblé plus sombre que d’autres du même genre. Bien que pourvu de l’habituelle happy ending, c’est une fable assez cruelle sur l’amour, les classes sociales (plus grave par exemple que le Holiday de George Cukor, un de mes films favoris) et sur les standards impossibles auxquels les femmes doivent se mesurer (être de bonne famille, riche, "vertueuse",...). On y retrouve une de mes dynamiques préférées du cinéma de l’époque : une femme brillante et vive tombe amoureuse d’un homme un peu mou agité par une passion étrange (ici, les serpents). Il y a quelque chose dans ces dialogues rythmés et ces situations décalées qui m’apporte vraiment une joie profonde.
Et maintenant, back to work !
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swedesinstockholm · 3 months
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3 mai
ughhhhhhhhhhhhhhh. voilà tout ce que j'ai à dire. je croyais que j'allais mieux depuis que je fais mes grandes promenades quotidiennes mais aujourd'hui une vache m'a regardée et j'ai commencé à pleurer pendant qu'adrianne lenker chantait and your love is all i want. j'étais persuadée que la vache avait compris que j'avais le coeur brisé, j'avais l'impression qu'elle voyait jusqu'au fond de mon âme avec ses grands yeux, même si je portais des lunettes de soleil. et puis elle a continué à se frotter la tête contre le tronc d'arbre et je me suis approchée de deux autres vaches qui passaient leurs gros museaux roses par dessus la barrière pour que je les caresse mais je savais pas si je pouvais les toucher ou pas alors je suis restée plantée là sans rien faire avec mes larmes qui coulaient sur mes joues en espérant que je les rendais pas trop tristes. un peu plus loin y avait une fille ou alors un garçon aux cheveux longs qui regardait les vaches comme moi planté.e derrière la barrière sans bouger. je me suis demandé s'il/elle était triste comme moi ou pas. ça aurait pu être le début d'une comédie romantique. à part ça le reste de ma promenade n'était pas triste du tout le soleil filtrait entre les arbres dans la forêt et j'ai découvert un petit étang en me trompant de chemin et j'ai envie d'y retourner asap, maintenant que j'arrive à sortir de la maison tous les jours.
4 mai
je reviens du mariage de s., c'est e. du lycée qui m'a ramenée ou plutôt son mari qui conduisait la voiture qui n'avait pas de poignées de porte mais un bouton invisible sur lequel il fallait appuyer et puis ça s'illuminait, comme la voiture de a. mardi qui affichait mercedes benz en lettres illuminées sur le pas de la portière que je l'ai ouverte, étrange monde parallèle des gens mariés qui conduisent des voitures de luxe. même si a. n'est pas mariée. quand ils m'ont laissée sortir e. a dit mais t'habites tout près du lycée! et j'ai pas osé lui dire que j'avais pas changé de maison depuis. je m'étais préparée à expliquer ma vie d'écrivaine précaire en cas de conversation mais personne ne m'a posé de questions, à part une fille insupportable qui m'a demandé de but en blanc si j'étais française et puis elle a pas arrêté de répéter je SAVAIS que vous étiez française je l'ai tout de suite deviné j'ai habité quatre ans à paris vous savez et puis elle a appelé son mari aussi insupportable qu'elle en criant honey she's french! i knew it! not gonna lie je me sens tellement monstrueuse ces derniers temps que j'ai pris le compliment, vu que dans sa bouche, pétrie de clichés comme elle était, you look french était un compliment.
s. ressemblait à ma barbie préférée de quand j'étais petite avec la grande robe bustier à paillettes reine des glaces ou je sais plus quoi. elle ressemblait à un rêve de mariée. leurs amis ont fait des discours remplis d'expressions préfabriquées à base de pièces de puzzle qui s'emboitent parfaitement et de match made in heaven et de s. made d. a better person mais pourquoi c'est toujours la fille qui fait du mec a better person et jamais le contraire? c'était cliché sur cliché sur image toute faite et personne avait l'air de s'en apercevoir. mais le pire c'était le jeu de la chaussure. ils étaient tous les deux assis sur une chaise dos à dos et la soeur de s. leur posait des questions genre who's a better cook? (elle) who's a better craftsman? (véridique, c'était même genré au masculin et tout) (donc lui évidemment) who takes care of the house? (elle) who's gonna be the stricter parent? (elle) etc et à chaque fois qu'ils répondaient la même chose (en levant ou leur propre chaussure ou celle de l'autre donc) les gens applaudissaient. donc sa soeur demandait qui c'est qui s'occupe le plus de la maison? et ils levaient tous les deux la ballerine blanche à petit talon discret de princesse disney de s. en l'air et les gens applaudissaient comme si on était en 1950. j'arrivais à peine à cacher mon dégoût, j'espère que les photographes m'ont pas prise en flagrant délit de non participation à la mascarade de l'hétérosexualité. franchement j'en veux pas de celle-là.
à table au resto j'étais entourée de couples, les filles dans leurs robes de demoiselle d'honneur stretch couleur parme et les mecs dans leurs costumes de banquiers, évidemment j'ai pas pu résister à la tentation de m'imaginer assise à côté de r. je me demandais ce qu'il penserait de tout ça lui, s'il se moquerait des invités, je suis pas sûre en fait parce qu'il est moins méchant que moi, il juge pas comme moi, c'est un vrai gentil, il a un gros coeur en or (je vais me faire pleurer). je fixais mon téléphone en espérant faire apparaitre son nom. il m'a envoyé un truc à deux heures du matin en rentrant du concert d'a. lenker et ce matin quand je l'ai vu, même si c'était une vidéo à la con, j'étais contente parce que ça voulait dire qu'il était pas au lit avec une fille (ou un mec qui sait). tant qu'il m'envoie des vidéos de merde au milieu de la nuit pour me prouver qu'il est bien seul dans son lit, ça va. who's talking about toxic now. je pensais à ça pendant que je les regardais tous se bécoter amoureusement autour de la table et j'avais un peu envie de mourir quand même.
j'ai passé un bon moment de l'après-midi perchée en haut des escaliers avec mon téléphone à discuter de notre pièce radiophonique avec ru. et s. et puis des mangas de kabi nagata avec une fille sur ig. tous les gens qui passaient me demandaient are you alright? et je leur répondais par un grand sourire rassurant. la fille d'ig racontait sa vie dans ses stories en disant comment elle transformait sa vie en fiction (sa seule et unique relation amoureuse de sa vingtaine, sa relation avec la solitude, etc). j'ai pas vraiment envie de faire de la fiction moi, je préfère la réalité à la fiction, même si la réalité transformée en récit devient un peu de la fiction, mais ça reste des éléments reconnaissables de la vie réelle. parfois je me dis que j'aimerais avoir une deuxième vie dans une dimension parallèle où je pourrais écrire des livres totalement autobiographiques sans avoir peur de blesser personne/passer pour une frappadingue parce que les personnes que je mentionne n'existeraient pas dans cette dimension-là. à supposer que dans cette autre dimension j'arrive à écrire. dans tous les cas parler de kabi nagata avec cette fille m'a rappelé le projet initial de mon livre, avant que je me laisse embarquer dans cette histoire de poésie là.
à part ça j'ai pas dansé ce soir mais au moins j'avais pas envie de pleurer, je répondais à des "tu danses pas?" imaginaires par des "c'est à cause de mon ptsd" dans ma tête. je pensais au workshop à tictac de l'année dernière quand je m'étais levée pour danser sur une chanson de lady gaga comme si je faisais partie du monde normal avec les autres. je me demande encore ce qui s'est passé ce jour-là. est-ce que ça se reproduira un jour? je pensais aussi à r. qui s'était levé sans m'attendre ni même me regarder pour aller danser à la fin de la soirée de performances en juin, comme pour bien me faire comprendre qu'il avait zéro intention de rapprochement physique. l'autre jour en regardant parlement j'ai mis sur pause sur un plan d'extérieur du berlaymont pour voir si je reconnaissais la façade du resto avec les petits auvents noirs sous lesquels on s'était abrités lorsqu'il avait commencé à pleuvoir. je crois que c'est à ce moment-là que j'ai commencé à sentir qu'il était pas attiré par moi.
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e642 · 1 year
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La dépression je la vois à tellement d'endroits, même dans des recoins. Je la vois quand je passe quotidiennement des heures à esquinter ma peau, inlassablement, triturer les mêmes zones, puis culpabiliser et mettre de la crème hydratante. Je la vois quand je reste des heures sur les réseaux sociaux, pas que ça m'intéresse mais ça fait un bruit de fond. Je la vois quand j'attends d'être en hypoglycémie pour manger. Je la vois dans chaque personne, groupe de personnes, lieux que je croise et qui m'oppresse sans réelle raison. Je la vois dans l'anhédonie. Dans le vide. Dans la sensation de rien qui me manque et tout qui me manque à la fois. Je la vois dans le bordel quotidien de mon 18m carré, tous les deux jours je fais un grand ménage et en attendant, j'entasse. Je la vois quand j'arrive pas à me lever, ou juste prendre une douche. Je la vois dans ma façon de traiter les informations qui m'arrivent, ou justement, dans ma façon de ne pas y prêter d'attention propre. Je la vois dans le ton de mes conversations, so jovial, si creux, si désintéressé, il fait quand même toujours illusion. Je la vois quand je regarde mes bras et que je vois que tout ces centimètres de peau lacérés blanchissent et que ça me donne l'impression que tout mon passé est remis en question, comme nié et que j'ai l'impérieux besoin d'y remédier. Je la vois dans le noir, quand j'ose même pas allumer la lumière pour me voir, je prends mes douches dans le noir dorénavant. Je la vois dans la haine et le profond chagrin qui évoluent sans ne jamais s'estomper pour autant. C'est elle que je croise tout le temps.
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valerieoualid · 9 months
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Vie quotidienne, enfants, sexualité… Des couples de trentenaires multiplient les canaux de conversation numériques. Un sujet illustré par Lisa Carpagnano, paru dans L'Obs.
Daily life, children, sexuality… Couples in their thirties are increasing the number of digital conversation channels. A subject illustrated by Lisa Carpagnano, published in L'Obs.
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fcleadership · 1 year
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(FC Leadership)
🎧 Découvrez le dernier # de Podcast de la série " Écouter avec Empathie, dernière et importante Clé de Voûte du Leadership Inspirant." 🎙️
Chers amis leaders et auditeurs passionnés,
Nous sommes ravis de vous présenter notre tout nouveau podcast, "sur l'Empathie". Rejoignez-nous dans ce voyage captivant à travers ces thèmes puissants de l'empathie, de la compréhension mutuelle et de la croissance en tant que leader.
Durant les 9 épisodes de la saison 7, nous avons exploré les différentes facettes de notre caractère pour un leadership d’impact et l'empathie la dernière est d’une importance capitale. Nous vous partageons des conseils et des approches pratiques pour cultiver cette qualité essentielle dans notre vie quotidienne. Que vous soyez un passionné de développement personnel, un leader en quête de meilleures relations ou simplement quelqu'un qui souhaite créer un monde plus compatissant, ce podcast est pour vous.
Rejoignez-nous chaque semaine pour une dose d'inspiration, de réflexion et de conseils concrets pour renforcer vos compétences et enrichir vos interactions avec les autres. L'empathie est une lumière qui peut illuminer les ténèbres, et nous sommes impatients de la partager avec vous.
Abonnez-vous dès maintenant pour ne manquer plus aucun un seul épisode. Préparez-vous à plonger dans des conversations enrichissantes et à découvrir comment l'empathie peut vraiment changer nos vies.
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Ensemble, faisons briller la lumière de l'empathie pour un caractère inspirant. 🌟
Avec empathie,
Fadler
Leadership Coach
#PodcastEmpathie #DéveloppementPersonnel #Leadership #Bienveillance
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ernestinee · 2 years
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Mon jeu du moment avec l'ado : intégrer dans les conversations quotidiennes, à l'insu de tout le monde, des phrases tirées de morceaux de rap. Et compter les points.
Aujourd'hui, devant son énorme fail en chimie : "Bah ouais tu t'es mis d'dans, fais pas miskine" (Menace Santana, QVLN)
On vient de passer quelques mois à faire pareil, mais avec les expressions désuètes.
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Chaque nouvelle année est l'équivalent d'un terrain vague. Tout est à faire, au début l'âme sont les plans. Les secondes représentent les murs qui nous protègent. Les regards sont les fenêtres que l'on ouvrent sur autrui, les mots sont le mobilier qui est nôtre confort et nous mets à l'aise pour nos conversations, le silence est nôtre toit pour que tout soit d'or. Pendant que le monde tourne faites le tour du propriétaire dans le bruit de la vie quotidienne qui se termine sur son 31. Bonne année
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selidren · 2 years
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Automne 1903 - Champs-les-Sims
3/5
Mais vous vous demandez sans doute comment Constantin s’est réacclimaté à nos latitudes, il est rarement dissert sur le sujet. Après avoir passé autant de temps loin de nous, même si j’ai pu compter sur plus d’un lettre par semaine en moyenne, c’est un Constantin changé qui est revenu. D’un point de vue physique, la vie à la dure l’a fortifié. Il a un peu plus la carrure de son père qu’auparavant, même si je me suis abstenu de lui en faire la remarque. Je l’ai trouvé aussi plus indépendant, et bien plus capable de suivre une conversation qui ne l’intéresse pas. Ce séjour lui a fait le plus grand bien, et je sais qu’il sera très heureux de repartir dans quelques années. 
En ce qui concerne la vie quotidienne, s’adapter à nouveau au rythme de la maison et à nos habitudes a été plus complexe. Rose a été d’une patience infinie, mais si il y a bien une chose qui n’est pas allée en s’arrangeant, c’est bien l’entêtement de mon cousin. De son côté, il espérait que partir si loin susciterait plus de curiosité des membres de sa famille pour ce qu’il fait. Cela n’a malheureusement pas été le cas.
Transcription :
Rose : Bon sang Constantin ! Mais qu’est-ce que c’est que cette odeur ? Depuis quand n’as tu pas pris de bain ?
Constantin : Oh... plusieurs jours j’imagine. Je ne sens rien, vraiment.
Rose : Constantin, tu sais que je suis pas aussi à cheval sur l’hygiène que Grand-Mère, mais si je t’ai attendu pour souper ce soir, ce n’est pas pour profiter de tes relents de marécage putride. 
Constantin : Tu exagères. Tu sais, dans le désert, nous n’avions pas l’occasion de nous laver tous les jours, et il fallait parfois composer avec les mêmes vêtements plusieurs jours. 
Madame Legens : Monsieur veut-il que je lui fasse couler un bain ? Je pourrai réchauffer l’assiette plus tard.
Constantin : C’est gentil Madame Legens, vous êtes bien prévenante. Faites donc, mais j’insiste pour finir mon souper avec ma soeur d’abord. Je lui ai promis après tout de lui raconter les anecdotes de voyage qui n’ont pas été notées dans mon carnet de bord. 
Madame Legens : Mademoiselle ?
Rose : Laissez... J’imagine que l’odeur rendra le récit plus immersif.
Constantin : C’était agréable de discuter avec toi Rose. Je ne vais pas faire attendre Madame Legens et aller prendre mon bain tant qu’il est chaud.
Rose : J’ai beaucoup aimé tes histoires. Mais... dis moi...Y a t-il beaucoup de femmes sur les chantiers.
Constantin : Pas une seule. 
Rose : Il serait temps que cela change.
Constantin : J’imagine. Cela signifie que l’égyptologie t’intéresse ? Je pourrai te montrer mes livres si tu veux.
Rose : La médecine me suffit, et je n’y suis pas encore. Je ne peux pas être sur tous les fronts. 
Constantin : C’est dommage.
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les-toupies-h · 2 years
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Décortiquez le tumulte grondant de la mer pour en extraire le rythme du bruit des vagues. Apprenez de l'embrouillamini de la conversation quotidienne à démêler la ligne vivante qui porte les autres. Disposez, côte à côte, les couleurs pures pour apprendre à connaître leurs contrastes et leurs affinités. Allez à l'important. 。☆✼★ J o y e u x N o ë l ★✼☆。
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christophe76460 · 1 day
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#versetbibliquedujour #meditation 🔴 Des Paroles Qui Édifient
Éphésiens 4:29 nous enseigne à surveiller les paroles que nous prononçons.
Chaque mot a un poids et un impact, soit pour encourager, soit pour blesser.
L’apôtre Paul nous exhorte ici à ne laisser sortir de nos bouches que des paroles qui édifient, qui apportent la grâce, et qui construisent les autres.
Nos paroles devraient être un reflet de la bonté et de l'amour de Dieu, en apportant encouragement et force à ceux qui les entendent.
Ce verset nous rappelle aussi que nos conversations quotidiennes peuvent être des instruments de bénédiction. En choisissant de parler avec sagesse et bienveillance, nous permettons à ceux qui nous écoutent d’expérimenter la grâce de Dieu.
🔴 Faisons de nos langues des outils pour construire et non pour détruire.
#ÉtudeBiblique #versetdujour #ParoleDeDieu #versetbiblique #meditationbiblique
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darkpalmor · 19 days
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4 SEPTEMBRE 2024
Programme de rentrée et de petits morceaux.
1°) Improvisation sur thème imposé (5 minutes, 5 lignes) : Un mot riche de sens pour l’inspiration. Le verbe « secouer ».
Quand on secouera les cocotiers, il faudra surveiller ce qui en tombe : un coquin, une coquine, un coco, ça va encore. Si c’est un singe, attention : ça mord et ça griffe. Si c’est un ancêtre mal accroché, il faudra lui creuser un lit de repos éternel dans le sable de la plage.
2°) Démarreur (10 minutes) : 6 mots pour une histoire de haine. « Il la haïssait, cette vieille vache. » On partira de cette phrase (début du roman Dissimulation de preuves, de Donna Leon, 2004) pour raconter une histoire pleine de méchanceté, qui se finira de façon brusque.
Il la haïssait, cette vieille vache. Depuis le temps qu’elle donnait plus de coups de pieds que de bidons de lait, qu’elle traînait le long des chemins en semant exprès ses bouses sur les zones encore propres de la route départementale, il avait envie de s’en débarrasser. Mais voilà, elle lui faisait un veau par an, et quel veau ! Un mâle chaque fois, un qui attire les primes, un de ceux que les bouchers s’arrachent, un que les voisins envient et réclament pour en faire un géniteur de leurs génisses de merde… Alors il lui criait dessus sans cesse, lui refilait un coup de trique sur les jarrets pour la faire avancer, la menaçait de l’équarrisseur… Le jour où il eut son petit AVC et qu’il se trouva allongé sur la litière alors qu’il s’apprêtait à lui adapter les trayons de la machine, elle se coucha bien tranquillement sur lui, de tout son poids, ses cinq cents kilos se relevèrent un quart d’heure plus tard, et elle attendit la suite des événements.
Il la haïssait, cette vieille vache de professeur de musique. Des gammes, toujours les mêmes notes, tiens tes doigts comme ceci, reprends à la mesure 17, tu n’y arriveras jamais, à la semaine prochaine… Etc. Le violon, ça lui sortait par les trous de nez. Il en faisait des cauchemars, il voyait des archets partout. Et ses parents qui lui demandaient s’il avait fait des progrès ! Et son petit frère qui avait la chance de faire poney au lieu de musique ! Il allait devenir fou, il voulait tuer quelqu’un. Aussi, quand elle lui annonça fin juin que ses parents avaient fait le sacrifice de lui payer une année supplémentaire il fut incapable de se retenir, et lui brisa sur la tête une belle imitation de Stradivarius, qui avait tout de même coûté plus de deux mille euros, et il repartit, calme et soulagé. Juste après, il avait piscine. Et la monitrice était vraiment canon.
3°) États d’âme dans le placard (10-15 minutes) : L’aspirateur s’ennuie. On fera parler cet objet domestique, et il nous dira sa vie quotidienne, ses joies, ses peines…
Mes compagnons de travail m’ennuient. Le balai brosse se la joue prétentieuse, la tête au-dessus de tout le monde, bien appuyé sur son manche dans le petit seau en plastique, il nous méprise tous même quand on le ramène avec les cheveux trempés. Le balai à franges, lui, n’a aucune conversation. Toujours la tête dans le seau, il lâche des borborygmes incompréhensibles, et il pue. Quant aux trois serpillières, c’est rien que des loques effrangées, étalées en vrac sur le vieux porte-torchons qu’on a mis au rebut. Moi, je rumine. Il ne faut pas croire que, même débranché, je ne pense pas. Je rumine tout ce que le mari de madame me fait subir : et que je te cogne contre les plinthes ! Et que je te coupe le souffle sur le tapis persan ! Et que je te déroule le câble d’alimentation comme pour démarrer une tronçonneuse ! On me bourre de saloperies inimaginables et innommables. Cet abruti, la dernière fois, m’a fait aspirer une crotte de chat échappée de la litière. Je me suis senti tout visqueux et j’ai failli vomir. J’attends patiemment le court-circuit final qui me délivrera, je rêve que cet imbécile, un jour de bringue, me plonge dans la cuvette des WC. Alors là, les amis, je vous le jure, je lui promets une électrocution parfaite. Il va sentir passer les watts et les volts ! Pour moi, ce sera juste un petit flash, rapide, sans souffrance. Libre ! Enfin libre !
4°) Défragmentation (15 minutes) : Étoffer des bribes. Voici cinq extraits de petits poèmes d’un même auteur, Noël Bernard. Il s’agira de les replacer, dans l’ordre qu’on voudra, et de les étoffer en une dizaine de lignes, en construisant un discours adressé à une personne qui sera peu à peu identifiable. « … vague après vague il se brise au pied des murailles … » « … cette braise dans ton cœur enflamme une … » « … Lève les bras vers le ciel, fais pleuvoir l’eau qui … » « … détourne tes yeux de l’enfant qui … » « … livre son mystère à qui sait l’ouvrir … »
Cette braise dans ton cœur enflamme une passion qui emportera tout sur son passage, un torrent d’amour du bien et de la justice qui te donnera tout pouvoir sur le monde qui t’entoure. Comme un océan, vague après vague il se brise au pied des murailles de cet univers de violence, mais il finira par les abattre. Allez ! Lève les bras vers le ciel, fais pleuvoir l’eau qui alimentera ce flot salvateur ! Ne fais plus confiance à celui qui détourne tes yeux de l’enfant qui pleure, regarde en face les douleurs, prends pitié des souffrances, et agis ! Ouvre ton cœur, et tu verras, mon ami, toi qui jusqu’ici ne te préoccupais de rien, que l’humanité livre son mystère à qui sait l’ouvrir, et la Fraternité s’étendra sur la Terre, enfin.
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