Tumgik
#j’ai rien compris là
laudys83 · 1 year
Text
Quand t’apprends ce matin que ton bébé a des soucis de santé qui peuvent être très graves
Et que ce soir tu apprends que quelqu’un que tu apprécies beaucoup dans la fandom te trouve - en résumé - cheloue et veut plus te parler
Bah tu craques et tu chiales comme quand t’avais quinze ans et que tu comprenais pas pourquoi tout ce que tu faisais que tu croyais bien était en fait détesté par les autres
Et en plus Milan a perdu
Journée de merde
8 notes · View notes
selidren · 9 days
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Automne 1924 - Champs-les-Sims
1/3
Cher cousin,
Je sais que je n'ai pas encore reçu votre réponse, mais je me suis dit que j'allais tout de même vous écrire, au moins une petite lettre.
Tous les changements dont je vous ai parlé se sont bel et bien produits, et la maison est bien vide. Heureusement, cela semble avoir frappé Antoine, car il revient plus souvent à la maison alors même qu'il a commencé ses études. Il n'a pas envie de me l'avouer, mais je crois que ça a aussi beaucoup avoir avec la nouvelle bonne engagée par Maman après le départ de Madame Armadet. Elle s'appelle Aurore Laroche, elle a a peu près notre âge pour peu que je puisse en juger (je n'ai pas osé lui poser la question) et elle est vraiment jolie. Je pense qu'il est clair que mon frère est intéressé, mais de son côté, c'est dur à dire. Elle est assez impassible la plupart du temps, mais c'est vrai qu'elle sourit peut-être davantage quand Antoine est dans les parages. Mais personne ne doit savoir, même pas Maman, et surtout pas Grand-Mère.
Transcription :
Aurore « Que faites-vous là Monsieur ? »
Marc-Antoine « Ah bonsoir ! Je suis venu prendre quelques affaires c’est tout. »
Aurore « Et vous êtes ? »
Marc-Antoine « Pardon ? Oh, je suis Marc-Antoine Le Bris. Heu… et vous ? Je ne vous avais jamais vue. »
Aurore « Ah vous êtes le fils du maître de maison ! Que je suis bête, j’aurai du m’en douter, vous lui ressemblez comme deux gouttes d’eau ! Je suis Aurore Laroche, votre mère m’a engagée comme bonne la semaine passée. »
Marc-Antoine « Enchanté Mademoiselle Laroche. Faites comme si je n’étais pas là. Comme je le disais, je ne faisais que récupérer des affaires. »
Aurore « Je me disais bien que vous aviez passé l’âge de dormir dans la chambre d’enfants. »
Marc-Antoine « Vous seriez surprise. C’est avant tout que j’ai les pieds qui dépassent largement du lit maintenant, alors je me suis installé dans l’ancienne chambre de mon oncle, au grenier. »
Aurore « On ne m’a pas prévenue. Attendez un peu que je monte la faire. »
Marc-Antoine « Ce ne sera pas nécessaire, je peux m’en occuper moi-même. »
Aurore « J’insiste Monsieur, je tiens à bien faire mon travail. Votre mère a dit de façon assez cryptique qu’il me faudrait sans doute faire mes preuves. Alors de quoi aurai-je l’air si je laissais son fils faire la poussière et changer lui-même les draps du lit ? Vous savez au moins que cette chambre n’a pas été occupée depuis des mois ? »
Marc-Antoine « Faire vos preuves ? Je n’y connais pas grand-chose, mais j’ai l’impression que vous tenez plutôt bien l’intérieur. En tous cas de ce que j’en ai vu depuis mon retour. »
Aurore « Je sais, c’est étrange. Votre mère a dit quelque chose à propos de votre grand-mère je crois… »
Marc-Antoine « Attendez, je crois que j’ai compris. C’est ma mère qui vous a engagé ? »
Aurore « Oui. Comme je vous l’ai déjà dit. »
Marc-Antoine « Vous n’êtes pas du coin vous non ? »
Aurore « Je ne vois pas le rapport. Et pour ce que ça vaut, je ne vois pas non plus où vous voulez en venir. »
Marc-Antoine « Ce n’est rien. C’est juste juste, d’ordinaire, c’est ma grand-mère qui engage les domestiques. »
Aurore « Je vois... »
Marc-Antoine « Mademoiselle Laroche, vous avez pénétré par mégarde sur le lieu d’une lutte de pouvoir domestique, et ce dans le camp de ma mère. »
Aurore « Ah… Je comprends mieux pourquoi elle m’a dit que j’étais la seule qu’elle recevait. Et j’imagine que toutes les filles du coin se sont soigneusement tenues à l’écart… Mince ! J’ai bien besoin de ce travail moi ! »
Marc-Antoine « Dans ce cas je suis navré, mais vous voilà coincée avec nous. »
7 notes · View notes
iranondeaira · 2 months
Text
Tumblr media
« Aussi terrible que cela puisse être, je veux connaître la vérité, docteur. Est-ce qu'être humain est une maladie incurable ?
- Par Quino
Disons que « rien n’est plus long que la véritable naissance d’un être humain » et qu’une fois engagé sur le chemin il n’y a pas de retour possible …
D’aucuns diront " telle est la voie " , il n’y a juste aucune carte qui indique le chemin, la voie est cachée, "les morts la gardent " diront d’autres, ( désolé pour les réfs, je crois que "j’aime" amener l’autre sur des sentiers qu’il ne pense pas à emprunter … ) mais ces autres ne savent pas à quel point ils ne sont pas loin de toucher juste, ils ne savent pas qu’ils ne savent pas … après tout la composante à laquelle je fais allusion par " énigme " est dans son essence extrêmement difficile à saisir, tellement qu’on l’écarte consciencieusement je dirais même …
Vous pouvez en trouver des traces un peu partout … cela demande de s’aventurer … loin … Un certain R. Carter pourrait vous désigner d’un doigt lunaire un escalier qui descend, un café saupoudré d’épice à l’odeur de cannelle tendu par un colonel devenu vieux égaré dans un autre désert que le sien ( vous avez le choix du désert quoiqu’une ancienne légende laisse entendre à l’instar des océans qu’ils ne sont qu’une seule et même étendue de sable ) peut vous amener entre … Une grande armoire au fond d’un grenier, un échangeur d’une gare d’où partent de nombreuses traverses , un terrier, le pont d’un baleinier de l’ancien temps où d’un autre vaisseau , une vielle carte au trésor d’une île imaginaire d’une cité qui rêve … un petit théâtre parisien où ne se joue qu’une seule et même pièce d’un vieux rhinocéros ceci en attendant un certain G qui ne vous aidera pas en définitive et la pluie vous poussera peut-être à pousser la porte d’une vielle librairie ou un vieux libraire vous déconseillera un certain livre car " il n’est pas pour les enfants" … et sans savoir pourquoi vous " l’emprunterez " … en vous disant que vous le rapporterez car vous n’êtes pas un voleur quand bien même certaines choses se volent car personne ne peut vous les donner … vous essayerez de regarder entre l’encre et le papier telle cette histoire d’un perroquet qui se mirant dans un miroir chercha la troisième face … vous vous essayerez peut-être à une partie d’échec contre vous-même touchant par là même ce que les " quatre cavaliers " ( les principaux ) ont exploré sans cesse et dont ils n’ont fait que pousser la porte bien qu’ils aient ouvert la voie, vous pourrez même l’entendre entre les notes de musique d’une chanson car paraît-il que la musique donne à faire pénétrer dans les oreilles ce qui n’y est pas communément admis … du moins si vous prêtez l’oreille aux paroles ( Ne me quitte pas est beaucoup de choses mais en rien une chanson d’amour , la version de Barbara elle si ) …
ha oui et méfiez vous des mots 🎶 Les mots que vous employez n'étant plus "les mots"
Mais une sorte de conduit
À travers lequel les analphabètes se font bonne conscience… 🎶 ils se jouent de nous …
La vie est une énigme dirait une sorcière … et une réalité à vivre répondrait une autre … allons voir plus loin si vous le voulez bien pensera le marin …
D’aucuns vous diront que ça n’arrive que dans les films en oubliant ( mais ils ont oublié tellement de choses ) que les films sont une fenêtre ouverte sur … et qu’ils jouent eux-mêmes dans leur propre film sans savoir de quel côté ils sont , dans la salle où sur l’écran … tas de viandes parmi d’autres dans un troupeau parmi d’autres…
On vous parlera peut-être d’une salle des miroirs , de l’autre côté … je vais vous dévoiler un " secret " j’ai longtemps cru que c’était cet endroit qu’il fallait trouver … beaucoup le croient et je n’ai compris pourquoi que très récemment pourquoi on n’allait pas au-delà … au-delà est ce dont parlait un ermite aveugle dans un désert sur une planète de dunes … un lieu où paraît-il les femmes ne peuvent pas aller du moins est-ce les dires de sorcière qui tamisent les gens tels du matériel humain à polir … j’en ai discuté longtemps et souvent avec une de celles que je nomme les Sorcières en allusion hommage au surnom de ma mère donné par des confrères et collègues en références à cette histoire contée dans un grand livre et quelques films ( qu’elle ironie d’ailleurs qu’aujourd’hui ce livre revienne … quand on connaît les tenants et aboutissants… une tempête vient du désert … du plus profond de nous … ) j’en ai discuté souvent disais-je et j’ai fini par trouver pourquoi elles ne pouvaient pas ( du moins en partie) , il est difficile d’aller dans un endroit où vous êtes … la femme avec qui j’ai cette longue discussion depuis plusieurs années n’émettait aucune objection quant à cette " conclusion " oui il est difficile d’aller dans un endroit où vous êtes … Oui il y a un " lieu " où on n’aime pas regarder …
Et ce que ne disent pas ( Hormis si vous rencontrez un Stalker ) les contines les contes ou les légendes inachevées c’est qu’on n’en revient pas inchangé ni même indemne ( ou l’inverse ) … il y a toujours une pancarte avec une mise en garde " ne vous approchez pas du bord " " ne regardez pas en bas " …
Et très souvent dans les contes de fées " à la fin ils meurent tous " … c’est là que réside une des clés, celle qui vous amènera à rencontrer votre Ghola … et vous donnera à faire de vous avec ce que l’on a voulu faire de vous jusque-là …
4 notes · View notes
uneessencesensible · 6 months
Text
N°2145 – Dimanche 18 février 2024
Je suis heureuse qu’il soit rentré. Il a compris, je pense, que ce week-end a été dur pour moi. Il n’a pas rechigné à mes demandes de câlins. Il m’a rassurée, beaucoup parlé de son week-end pour me montrer que tout s’est bien passé. Il m’a demandé pour moi, comment cela a été avec mon amie. Ceci dit, mon cœur balançait entre la culpabilité d’avoir ressentir des émotions négatives pendant quarante-huit heures alors qu’il n’y avait rien de mal et la joie de le trouver, de voir que mes angoisses ne sont pas réelles et que j’ai su gérer à peu près mes sauts d’humeurs. Tout s’est stabilisé dans la soirée, pour que je me sente bien. J’aurai aimé dire apaisée, mais ce n’est pas totalement le cas. Ce n’est rien. C’est déjà très bien que je me sente mieux ce soir et que je ne sois pas envahie, encore une fois, de pensées à deux balles. J’ai fait au mieux, c’est l’important. Faire de son mieux, quand on sait que ce ne sera pas à la hauteur de ce qu’on pourrait faire, dans d’autres circonstances. Désormais, je me rappelle du positif, après que la tempête soit passée. Elle est passée grâce à cette idée de me recentrer sur moi-même et de me focaliser sur son retour plutôt que sur le passé. Mon petit cœur va mieux, ma tête se porte mieux, je suis contente. Il est là, on est tous réunis, c’est le plus important.
9 notes · View notes
etoilementeuse · 24 days
Text
diabolik lovers : haunted dark bridal — ayato ; dark 04 [traduction française]
Tumblr media
——La scène débute dans une salle de classe.
Yui : (On nous a donné tellement de devoirs aujourd’hui...)
(Je n’arrive pas à me concentrer à la maison, alors je vais rester un peu ici pour travailler.)
——Ayato arrive.
Ayato : Yo ! Viens, la planche à pain, on rentre.
Yui : Ayato-kun... Je t’ai demandé de ne plus m’appeler comme ça.
Ayato : Le problème, c’est que je me rappelle pas de ton prénom.
Par contre, quand je te regarde, “planche à pain”, ça me vient tout seul. Genre : planche-à-pain.
Yui : … … !
(I-Ils ne sont peut-être pas très gros, certes, mais tout de même...!)
C’est Yui, Komori Yui ! Rappelle-toi en, s’il te plaît...
Ayato : Bref, qu’est-ce que tu fais, de toute façon ?
Yui : (I-Il ne m’écoute même pas...)
… Tu ne vois pas ? Ce sont les devoirs qu’on nous a donné aujourd’hui.
Ayato : Tch, sérieux !? Personne ne fait ces trucs !
Yui : Tu es l’une des rares personnes à ne pas les faire !
Ayato : Sérieux, pourquoi tu les fais pas à la maison ? Allez, viens, on rentre.
Yui : Je ne peux pas me concentrer quand je suis à la maison à cause d’une certaine personne, alors je les fais ici.
Ayato : J’ai faim. Allez, rentrons pour que je puisse manger !
——Ayato lui vole son cahier.
Yui : H-Hey ! Rends-le moi !
Ayato : Pas moyen ! Je te le rendrai une fois à la maison.
Yui : (… Il n’est pas croyable !)
… Ah ! Une jolie fille avec une grosse poitrine vient de passer dans le couloir !
Ayato : Quoi !?
Yui : Je t’ai eu !
——Yui reprend son cahier des mains d’Ayato.
Ayato : Argh...! La peste !
Yui : Tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même d’avoir été si crédule~!
(C’est toujours lui qui m’embête d’habitude, alors je peux bien lui rendre la pareille, non ?)
(Ça me donne un peu l’impression qu’on est des camarades de classe ordinaires.)
(… Ayato-kun, si tu n’avais pas été un vampire... Je me demande si on aurait pu bien s’entendre.)
Ayato : T’as du cran pour faire ce genre de choses au grand Ayato¹...
Yui : (Uhh... Il est en colère ? Malgré tout, je ne dois pas flancher !)
➛ Je n’ai pas peur ! (♥) Yui : M-Même si tu fais cette tête, tu ne me fais pas peur ! Ayato : Hmm ? Voyons voir ça. Yui : Huh...!? ——Ayato frappe ses mains sur le bureau. Ayato : Dans ce cas... Je vais devoir redoubler d’efforts pour te terroriser.
➛ Si tu veux rentrer, rentre seul ! Yui : Je ne partirai pas avant d’avoir fini. Si tu veux rentrer, rentre seul. Ayato : … … … … Yui : (J-Je l’ai dit, ça y est !) Ayato : Fait chier. Yui : Huh...!? —— Ayato frappe ses poings sur la table. Ayato : Je ne déteste pas les femmes qui ont du caractère... Mais celles qui vont trop loin m’insupportent. Yui : A-Attends... Ayato : Je vais faire en sorte que tu ne puisses plus te rebeller.
Yui : Kya...!
—— Ayato défait le noeud de l’uniforme de Yui.
Yui : A-Ayato-kun !?
Ayato : Tu ne veux pas rentrer, j’ai compris. Je ne peux rien y faire.
Alors j'ai qu’à te mordre ici.
Yui : A-Attends ! Il y a encore des élèves ici...!
Ayato : Qu’est-ce que tu racontes ? Regarde, il n’y a que toi et moi ici.
Yui : I-Il y a des gens dans le couloirs... Ils pourraient nous voir...!
Ayato : C’est bien ! Ça rend les choses encore plus excitantes.
——Ayato mord Yui.
Yui : Ah...!
(J-Je ne dois surtout pas faire de bruit ! Quelqu’un pourrait entendre !)
Ayato : Haha... ton cou est sensible, hein ?
Yui : … !
Ayato : C’est ça, j’aime cette expression. Tu peux faire du bruit, ça m’est égal.
Yui : Ah... Nn...
Ayato : Hehe, hey, retire tes mains de là. Ne couvre pas ta bouche.
Yui : … C-C’est bon, j’ai compris, j’ai perdu ! Rentrons à la maison !
Ayato : Hm, trop tard.
Je me demande combien de temps tu peux tenir sans faire de bruit. Voyons voir !
——Ayato mord Yui de nouveau.
Yui : … … !
Ayato : [bruits de succion]
Yui : … Gh...
(J-J’ai vraiment mal... J’ai l’impression qu’il mord plus fort que d’habitude.)
Ayato : Haha, tu fais vraiment de ton mieux.
Yui : T-Tu n’en as pas déjà assez ?
Ayato : Haa ? Tu fais la courageuse maintenant ? Ça me donne encore plus envie d’entendre ta voix.
Yui : Kya...! M...Mm—!
Ayato : [bruits de succion]
Yui : (Ah, ma tête... J’ai la tête qui tourne...)
Ayato : [bruits de succion]
——Yui s’écroule.
Ayato : Mince. J’en ai trop bu ?
J’ai bien aimé cette situation. On devrait le refaire une prochaine fois.
Yui : (Mon corps est faible... Je ne peux plus bouger...)
Ayato : Bon, comme je suis repus, je vais rentrer. À plus, planche à pain !
Yui : Huh...!?
(Il va vraiment me laisser seule ici !?)
(C’est cruel...)
Ayato : En fait... J'ai pas vraiment envie que tu te fasses attaquer par un de ces vampires bas de gamme.
——Ayato se rapproche.
Yui : Hein...?
Ayato : Tu es ma proie. Ne vas pas tituber comme ça alors que tu saignes encore.
L’odeur de ton sang est dangereuse. On ne sait pas quel genre de personne il peut attirer.
Yui : (“Ne vas pas tituber comme ça”... À qui la faute ?)
Ayato : Je t’escorte personnellement jusqu’à la maison. Tu devrais te sentir honorée.
Yui : (C’est frustrant... Mais... Ce n’est pas si désagréable, pour une fois...)
(Je ne sais pas trop quel genre d’expression je devrais afficher...)
¹ Pour ceux qui n'ont pas accès aux dialogues du jeu, Ayato se réfère souvent à lui-même comme “Ayato-sama”. Le suffixe -sama est utilisé lorsque l'on s'adresse à quelqu'un que l'on respecte énormément. On l'utilise notamment pour s'adresser à des divinités, ou à l'Empereur du Japon et sa famille. Il est difficile de traduire en français toutes les subtilités de ses dialogues, mais sa manière de s'exprimer est très arrogante et supérieure.
ㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤ
ㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤ
ㅤ ← [dark 03]ㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤ[dark 05] → 
ㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤ
ㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤ
3 notes · View notes
pupurpupull · 10 months
Text
Texte écrit en début d’année pour une revue qui semble en pause/abandon
Il y'a des redondances (résonances ça fait plus classe) avec le petit chapitre “Gâteau de pute” du livre l'etoile de mer car écrit au même moment sur les base des même notes
Voilou
***
Celle qui sort.
La nuit a été ma première et ma seule vocation, le lieu et le foyer de toutes mes rêveries enfantines. Dans la cour de récré se distribuent les rôles du papa, de la maman et j'annonce aux camarades que moi je ne veux être ni le père ni la mère : je suis la jeune adulte, celle qui sort la nuit. On m'assigne le rôle du bébé.
Durant de longues heures passées dans les salles de concert et les trajets nocturnes, ma peau subit les résilles des collants, le vent, la pluie, les tabourets. Le bitume et le béton martèlent la chair de mes pieds. Les salles de concert sont pleines de filles tristes au corps fatigué.
Je flâne entre les toilettes et le bar, je cherche des pièces de monnaie, je vis ma timidité le plus pleinement qu’il est possible de le faire, je trouve une ombre dans laquelle m’asseoir. J’attends que quelque chose se passe et vienne me modifier. Quand je bois suffisamment, j'accepte des mains dans mon slip et des ébats grotesques dans les buissons. La nuit brutalise mon corps et mes organes, elle m’ennuie, me désespère, elle me remplit de rien. Il n’y a rien de plus vide et plus bête que mes nuits. Cela tombe bien : j'aime le vide et j’aime la bêtise. La nuit est mon âme sœur.
Voilà quelques semaines que je me promène avec ce qui ressemble à un petit ami. C’est si rare que je renifle la moindre tendresse. Mon museau sombre dans des coudes, de la nuque, de l’oreille et des mailles de tshirt sans que jamais l’odeur de la mort ne vienne à poindre. Un tel réconfort n'est pourtant jamais gratuit.
Je dis “mon mec” dans les conversations et personne ne réagit. C’est donc que je suis normale ! et donc il est normal pour les gens de me voir faire des choses normales. Personne ne semble avoir compris de quelles horreurs est fait l’amour.
En classe de cinquième j’ai constaté que mes seins tombaient déjà, l'idée d’être aux yeux des garçons un thon intouchable s’est installée dans chaque cellule de ma peau. Les séries TV et les romans ont continué de faire naître divers songes de romances. Je les ai cultivés comme les bactéries secrètes d'un laboratoire hermétique.
Je dis “mon mec” dans les conversations et j’ai le sentiment de répudier mon monde. Le monde des cageots et leurs élevages de moisissures.
Il est 4h30 et mon mec me demande pourquoi on ne rentre pas, qu’est-ce que je trouve ici d'intéressant ? Nous sommes fatigués, je ne sais pas quoi lui répondre.
一 Je suis désolée, je ne veux pas rentrer. Je préfère rester c’est toujours ça qu’ils n'auront pas !
一 Qui ça “ils” ? Moi je vais rentrer toi tu restes ?
Je lui demande de m’attendre et rassemble lentement mes affaires.
Dans le tramway, Un mec met un coup de sac à dos sur ma tête, et mon voisin me défend :
一 Eh ! Oh !
一 Oh la la désolé
一 T'as mis un p'tit coup là ! mais allez c'est pas grave !
Les deux parlent très peu le français. Ils se sourient. Le voisin sort de son sac une barquette cellophanée de poulet Le Gaulois. Il murmure quelque chose qui semble le rendre heureux.
Je prends la main de mon mec avec l’impression de contaminer le monde.
Il me semble que si je rentre (chez moi, dans mon foyer, dans mon lit, dans les bras de mon petit ami) mes progénitures clandestines s’éteindront. J’aimerais que le chauffeur de tramway m’emmène au dépôt et me recouvre d’une vieille couverture sale. Tant que je reste dehors…
Je tourne la clé dans la serrure de mon studio et la nuit se dissout dans une orgie de produit à lentilles et de dentifrice. Sous la couette, mon mec se colle à mon corps que je fige ; il touche une peau que je crispe. «Tu es ma paresseuse préférée». Je simule les modulations de l’endormissement. J'entends l’emballage d’une capote se déchirer et son sexe comprimé de latex se faufile dans l’obscurité menaçante des draps. Je marmonne : «Tu vois, tu as fini par rentrer.»
Ce n’est pas grave, rien n’est grave. Tout est normal et je suis normale. La prochaine nuit me repêchera. Toujours ça qu’ils n'auront pas.
11 notes · View notes
coeurencrise · 4 months
Text
Samedi 1er juin 2024,
Je me souviens de toi. Tu me paraissais immense. Homme de soixante-et-onze ans aux signes d'âge apparents. Des rides et des cheveux blancs. Une longue barbe. Tu cristallisais l'hiver en un faciès, alliant le ciel et la neige. Pourtant, aucune preuve de faiblesse ne transparaissait. N'importe quel mot sortant de ta bouche semblait décuplé par ton savoir. Tu m'as parlé de communisme, de tes œuvres architecturales. De ton fils. Je buvais tes paroles et ne refusais jamais ton vin, et encore moins tes cigarettes. Tu remplissais toujours mon verre, je finissais tes bouteilles. Mon cœur débordait de ta générosité, affûté par ta tendresse. Encore aujourd'hui, j'arrive à te trouver un air affable.
Que m'as-tu fait ? Ce soir-là, qu'est-ce que Mehdi a mis dans mon verre ?
De ses yeux aussi, je me souviens. De grands yeux. Globuleux, certainement. Comme s'ils avaient beaucoup à regarder et à transmettre, incapables de tenir en place. Son expression me hante. Personne ne m'a observé avec tant de lubricité. Il y avait quelque chose de véritablement pervers dans sa façon de me sourire et m'observer.
Un an après, j'ai lu Lolita. Peut-être que j'essayais de comprendre ce que tu pouvais voir chez moi. Je me suis projetée sur Dolorès. J'ai cru que je t'avais provoqué, que c'était ma faute. On me l'a souvent dit.
Lundi 3 juin 2024,
L’idée que les monstres possèdent un même et répugnant visage est fausse. Au contraire, ils ont l’air sympathiques. Ils le sont aussi. Le diable ne séduit pas en étalant ses mauvais plans. Il sait prendre son temps et jouer de sa musique. C’est son charme, l’envahisseur. Le début de tout anéantissement, la raison de finir par tout craindre.
Le mal est habile et rôde sur les traits des anges. Ce n’est pas pour rien qu’il est si divinement représenté. Regarde le tableau de Cabanel. On aurait presque envie de se jeter dans ses bras, de le sentir tout entier. Lorsque je suis allée le voir l’an dernier, j’ai de suite compris que Lucifer en personne pourrait me tenter, surtout avec une telle gueule.
C’était pareil pour toi. Les vieillards sont souvent pardonnés pour leur lubricité. Je suppose que leur apparence fait serment de faiblesse, mais toi, tu ne m’as jamais paru inoffensif. À quinze ans, je me doutais de tes penchants, et quand je regarde des types comme Matzneff, l’horreur me frappe du coup de l’évidence. Toi, tu semblais sortir d’une carte postale. Une caricature du père Noël, mais avec un bagage plus lourd, plus intéressant. J’aimais les gens intelligents, me sentir petite et bête. Je pense que c’est en partie pour ça que tu m’attendrissais et que je niais tant les faits se présentant à moi.
Je pense souvent à toi. Peut-être tous les jours. Et à ton fils et à ses amis et à mes anciens amis et aux hommes qui n’ont jamais cessé de me malmener. Quand j’ai peur de marcher dehors, je me rappelle que le vrai danger réside au plus près. Qu’il suffit d’un instant de confiance pour tout chambouler.
J’ai voulu croire que tu voulais mon bien.
Un baiser, c’est doux. Les lèvres sont comme deux petits coussins, deux parcelles de paradis. Nuageuses et veloutées.
Et puis, derrière, il y a trente-deux dents. Des bouts d’émail fixes et toujours prêts à déchirer, voire liquider. Une stature qui réduit aisément en bouillie.
Quand tu me faisais la bise, une certaine chaleur émanait de toi. La chaleur de ton corps, celle qu’il contient et qui menaçait de prendre l’intégralité du mien. Ça a quelque chose de dégoûtant, au fond. Déborder ainsi sur quelqu’un. Sur moi. Sur la petite amie de ton fils. Son ex, ensuite.
J’ai lu Ma Sombre Vanessa. Immédiatement, j’ai trouvé Jacob Strane affreux et prévisible. Nabokov a de nombreuses fois été cité au cours de cette lecture, dont son œuvre la plus connue, Lolita, et quelques vers de Feu pâle.
« Ma sombre Vanesse, aux zébrures carminées, Mon papillon adorable et béni… »
Je ne sais plus trop. Disons que Nabokov m’a toujours rampé sous la peau. C’est la première plume qui m’a transcendé de par sa virtuosité. Lolita m’a hanté, aussi. Il… Elle, m’a fait questionner la légitimité de ma position, et à quel point j’ai pris part à tout ça. Est-ce que je me rendais compte que c’était une sorte de jeu ? Oui. J’avais quinze ans et j’ai toujours été précoce, alors je m’en doutais bien. Je pense que j’aimais les hommes plus âgés, le fait de plaire. J’avais besoin d’une échappatoire, de trouver une utilité à ce qui faisait de moi une adolescente triste et franchement pitoyable. Il m’est arrivé de préférer te parler plutôt que traîner avec ton fils. Trouves-tu que je t’ai provoqué ? Et est-ce que ça fait de moi le problème ?
Mais jamais, jamais je n’aurais cru qu’il m’arriverait ça. Que je serais forcée dans cette spirale qui, je suppose, m’a retourné le cerveau. D’abord, il y a eu l’autre, deux semaines plus tôt. Qui avait mis ses doigts en moi, s’est tordu entre mes jambes. Qui a dit qu’il m’aimait, qu’il n’avait jamais vu de fille aussi parfaite que moi. J’avoue avoir été flattée. Moi, je me détestais.
Je n’avais envie de rien, pourtant. Ce que l’on pense être une réaction positive n’est qu’une façon de faire glisser la chose plus facilement. La mouille devient alors comme de la rouille. Horripilant, n’est-ce pas ? Pour surmonter la peur, je sais que le corps se raidit. Au fil des années, j’ai aussi vu jusqu’où ma mémoire allait pour me détourner de la honte et de la répression.
Ton locataire… Ah, je ne sais pas. Je ne sais pas ce qu’il m’a fait. Je ne sais pas ce que tu m’as fait non plus. Ni toi, ni les autres. Vous êtes une image floue dans mon esprit, un nombre d’heures que je me passe encore et encore. Un épisode en replay ? On n’oublie rien de rien, finalement. Cette peur gravée dans mon ventre, cette éclipse qui sous mes paupières s’imprime à peine on me touche. Je suis encombrée.
La mécanique du viol, je dois dire qu’elle est vraiment spéciale. Elle m’étonne sans cesse.
Les années se sont écoulées et qu’est-ce que j’en ai perdu, du temps. Tellement à essayer de me réparer, d’enfouir ce souvenir et même à l’accabler d’autres impasses. On a dû me voir comme une fille facile mais moi, j’ai surtout cherché à recréer quelque chose. Rejouer la scène et me convaincre que ce n’était pas si désagréable. J’ai cru à ma mascarade, cru à l’idée que moi, ce que j’aimais, c’était les monstres.
Je n’ai jamais su dire non, ni penser à moi. Longtemps, j’ai véritablement cru que mon corps était un objet qu’il fallait user. Un torchon fait pour essuyer des marées de foutre et d’illusions. Tu sais, il m’arrive encore de penser que mon destin est scellé sur les trottoirs et que je pourrais tout foutre en l’air n’importe quand, mais je crois que ça a changé.
Aujourd’hui, j’ai vingt-et-un ans. Ça va faire six ans depuis, et j’ai envie de te le dire : non, tu ne m'as pas eue. Ni toi, ni les autres. Ni la mort, ni les envies de suicide, ni les tentatives, ni l’échec. La gamine que j’étais, je l’ai prise par la main pour la foutre à la porte. Je n’ai plus de temps à accorder à ce que vous m’avez fait, et mon cœur n’essaie plus de vous pardonner.
J’avance enfin. Mon existence ne s’est pas arrêtée et c’est franchement marrant de le constater. Quand je me réveille et que je me sens à peu près bien, je me surprends. Ça me révolte presque. Combat acharné qui a pris plus de la moitié de mes jours. Je ne suis peut-être pas vouée au déclin, ni condamnée à vendre mon corps. Je vais enfin bouger. Je vais partir loin de vous. Ne plus passer devant ta maison, ne plus redouter de vous croiser. Je vais vivre près de la mer et entendre les vagues me mener partout où vous ne pourrez jamais m’atteindre.
J’ai plusieurs fois écrit à votre propos. Désormais, ma plume dépeindra des miracles. Et quand je serai au sommet, j’humilierai votre condition un par un. Tout ce que vous avez tu, je le révélerai. Je vais éclore des milliers de fois. Ce sera ma vengeance.
4 notes · View notes
75zit · 2 years
Text
… Mon maître rebeux avait décidé que nous allions sortir dans un bar gay, c’est un bar qui organise des soirées à thème. Ce soir là c’était soirée kiffeurs. Bien sûr c’est lui qui avait choisi les vêtements que j’allais porter. Son choix s’était arrêté sur un ensemble survet en cuir vegan, avec un jock strap, des cho7 blanches Lacoste que je portais par dessus l’élastique du bas du pantalon, qui était remonté au dessus de mes chevilles, et ma paire de TN noires. Sous la veste du survet il avait décidé que je ne mettrai rien d’autres qu’un harnais, qu’il voulait que tout le monde voit en ne remontant pas le zip jusqu’en haut.
Quand nous sommes arrivés au bar, l’endroit était gavé de monde, tous sappés dans le thème de la soirée. Je passais devant pour créer un passage à mon maître qui était collé juste derrière moi. Si je suis son soumis à dispo en privé, quand on sort, il me traite face aux gens comme son copain ou un pote en fonction des circonstances.
On est arrivé au bar pour commander un verre et ensuite on s’est frayé un chemin parmi la foule.
Il salua quelques connaissances et trouva un groupe de potes qui étaient installés à un table.
On s’est installés avec eux mais comme il n’y avait qu’une seule place de libre, mon maître s’asseya et me dit de m’asseoir sur lui.
Je kiffes quand il me considère comme son copain et qu’on a des attitudes de couple.
La soirée se passait, on discutais avec ses potes lorsqu’il me dit à l’oreille : « j’ai envie de toi salope, j’ai mon zob bien raide qui se frotte contre ton boule, j’ai envie de te pénétrer maintenant ».
Bien sûr ses paroles m’ont chauffé direct surtout que d’être à califourchon sur lui me donnait envie aussi de me faire ken.
Le pantalon de survet qu’il avait choisi a, en plus de la matière qui est kiffante, une autre particularité bien hot : il a un double zip devant et derrière.
Lui avait choisi de mettre un débardeur blanc qui marque bien sa musculature, une veste de survet adidas chile62 et un bermuda en jean un peu destroy avec des AM90 aux pieds.
Il me dit : « soulève toi un petit peu que je bouge ma queue qui est coincée ». Bien sûr c’est ce que je fît et me réinstalla sur lui quelques secondes après.
Il m’avais tiré par les hanches vers lui de façon à être maintenant assis juste au dessus de son zob que je sentais en effet raide et bien dur.
Tout en continuant à parlait avec le groupe, je sentais qu’il commençait à baisser la fermeture éclair arrière de mon survet mais ne pouvait pas le faire en entier. Là j’ai compris : il voulait que je m’assois sur sa queue bien raide, devant tout le monde, sans que personne ne s’en rende compte et continuer à faire semblant de rien. Le bar était tellement full que personne ne s’en serait aperçu. Je décidais alors de l’aider dans son entreprise, me souleva à peine et discrètement passa ma main sous la table de façon à attraper la tirette du zip et l’ouvrit entièrement.
Je me suis calais à nouveau contre mon maître et doucement tira sur les côtés de mon pantalon de façon à ce que l’ouverture de la fente arrière s’écarte bien. Je pouvais maintenant sentir sa tige bien raide contre la raie de mon boule. J’en avait le vertige et des bouffées de chaleur. Il me dit à nouveau à l’oreille « soulevé toi encore un peu discrètement, fais en sorte que que personne ne remarque rien, je vais te foutre ma grosse queue de rebeux dans ton cul de salope et tu vas t’empaler dessus ». Putain j’avais vu juste, il voulait m’enculer devant tout le monde. Waouh j’en pouvais plus d’excitation. Je me suis donc soulevé discrètement comme si je cherchais quelque chose dans la poche de mon pantalon. Lorsque je sentis son gland contre mon trou bien ouvert, je me suis délicatement assis : fuck mon maître était entrain de me bzer devant tout le monde au milieu d’un bar sans que personne ne s’en aperçoive.
Je kiffais ma race, je sentais des petits coups sec dans ma chatte pendant que nous continuions à discuter. Nous avons continué comme ça pendant un bon moment, tantôt c’est moi qui bougeait mon boule, tantôt lui m’attrapait par les hanches ou passer sa main dans mon dos, sous la veste pour attraper le harnais et tirais à fond pour me niker bien profond. J’étais en extase d’avoir la teub de mon maître dans le boule tout en ayant l’air de rien devant ses amis. Et le plus excitant encore c’était quand de temps en temps il me susurrait des choses à l’oreille comme « Tu la kiff sale tapette la queue de ton maître et te faire bzer devant tout le monde » ou « je vais te féconder sale chienne comme une pute au milieu du bar »… putain c’est clair que je kiffais ça….
***********************************************************
... My Arab master had decided that we would go out to a gay bar, it's a bar that organises theme parties. That evening it was a kiffeurs evening. Of course it was he who chose the clothes I was going to wear. His choice had been decided on a vegan leather overcoat set, with a jock strap, Lacoste white soxs that I wore over the elastic at the bottom of the pants, which was raised above my ankles, and my pair of black TN. Under the overcoat jacket he had decided that I would put on nothing but a harness, that he wanted everyone to see by not raising the zip to the top.
When we arrived at the bar, the place was full of people, all covered in the theme of the evening. I was passing by to create a passage to my master who was stuck just behind me. If I am his submissive available in private, when we go out, he treats me in front of people like his boyfriend or a friend depending on the circumstances.
We arrived at the bar to order a drink and then we made our way among the crowds.
He greeted some acquaintances and found a group of friends who were sitting at a table.
We settled with them but as there was only one free seat, my master sat down and told me to sit on him.
I like it when he considers me his boyfriend and we have couple attitudes.
The evening was passing, we were talking with his friends when he said in my ear: "I want you bitch, I have my very stiff cock rubbing against your ass, I want to penetrate you now".
Of course his words warmed me up directly especially since riding on him also made me want to make myself fucked.
The overcoat pants he had chosen have, in addition to the material that is cheeky, another very hot feature: it has a double zip on the front and back.
He had chosen to put on a white tank top that marks his musculature well, an adidas chile62 overcoat jacket and a slightly destroyed denim bermuda shorts with AM90s on their feet.
He says to me: "lift yourself up a little while I move my cock that is stuck". Of course, that's what I did and resett down on him a few seconds later.
He had pulled me by the hips towards him so that I was now sitting just above his zob that I felt indeed stiff and very hard.
While continuing to talk with the group, I felt that it was starting to lower the back zipper of my survet but could not do it in its entirety. There I understood: he wanted me to sit on his hard dick, in front of everyone, without anyone realising it and continuing to pretend nothing. The bar was so full that no one would have noticed. I decided to help him in his business, barely lifted me up and discreetly passed my hand under the table so as to grab the zipper and opened it completely.
I fell against my master again and gently pulled on the sides of my pants so that the opening of the back slot moved away well. I could now feel his hard cock against the ray of my ass. I was dizzy and hot flashes. He says to me again in the ear "lift yourself up a little more discreetly, make sure that no one notices anything, I'm going to fuck you my big dick in your slutty ass and you'll stack yourself on it". Fuck I had just seen, he wanted to bugger me in front of everyone. Wow, I could do more excitement. So I got up discreetly as if I were looking for something in the pocket of my pants. When I felt his hard cock against my well-open hole, I gently sat down: fuck my master was bzering me in front of everyone in the middle of a bar without anyone noticing it.
It was fucking so good , I felt small dry blows in my pussy while we continued to talk. We continued like this for a long time, sometimes it was me who moved my ass, sometimes he grabbed me by the hips or passed his hand through my back, under the jacket to grab the harness and pulled hard to introduce me deep. I was ecstatic to have my master's dick in the hole while looking like nothing in front of his friends. And the most exciting thing was when from time to time he whispered things in my ear like "You like your master's dick and make you fucked in front of everyone" or "I'm going to fertilise you bitch like a whore in the middle of the bar"... damn it's clear that I liked that....
117 notes · View notes
Text
Tumblr media
Philosophie, dialectique et psychanalyse
Pour peu que nous considérions le terme de perversion dans son acception originelle de détournement, de déviation d’une tendance par rapport à son but dit "naturel", nous partirons du «déni de la dimension du sujet à proprement parler», pour opposer:
• aux philosophies "perverses" car elles font l'apologie de l'individu compris comme un être corporel, vivant, allant de soi, incarné dans un "monde" conçu comme le lieu "naturel" de son inscription (un monde dans lequel il entretient des rapports avec les autres)…
• la philosophie authentique, qui est celle de l'hystérique, celle inaugurée par Socrate, dont la caractéristique principale est de partir d'emblée d'un sujet travaillé intérieurement par son «manque-à-être», un sujet divisé par la question de savoir:
1/ ce qu'il est pour le désir de l'Autre et
2/ ce que l'Autre semble attendre de lui ;
un sujet véritablement sujet, assujetti donc, ne pouvant se concevoir a priori que dans le retrait subjectif, une radicale extériorité par rapport à la prétendue réalité dite "objective".
Ainsi, l’homme, l’être, l’individu, la personne, le da-sein, le sujet… ce sont des mots qui chacun définissent un certain horizon de sens. Et de non-sens.
• Dans la tradition philosophique pré-lacanienne, ce qui s’appelle sujet (cf L’herméneutique du sujet de Foucault) n’est pas en soi sexualisé, la "sexualisation" c’est quelque chose qui se passe au niveau empirique, contingent, pour cette pensée, il y aurait ainsi d’abord un sujet, et ensuite interviendrait sa sexualisation…
• Dans la théorie psychanalytique, c’est l’inverse, c’est la sexuation (la coupure) qui est la condition formelle a priori de la constitution d’un sujet, raison (entre autres) pour laquelle le sujet de l’inconscient, le sujet de la psychanalyse, est toujours a priori un sujet divisé, un sujet clivé, un sujet barré, inconsistant, qui se note $ (S barré).
Le $ujet c'est tout le contraire d'un individu, puisque l'indivision est le contraire de la division.
Le sujet de l'inconscient, qui n'est autre que le sujet du Cogito cartésien, non transparent à lui-même, comme l'a démontré Lacan, est rigoureusement exogène à l'univers des statistiques, et n'a rien à voir avec les élucubrations universitaires pseudo-égalitaristes abstraites des Gender Studies ou des études de marché. «La science est une idéologie de la suppression du sujet» note Lacan…
Le sujet de l'inconscient ne parle pas "directement", mais ça parle de lui dans le strict cadre de l'énonciation productrice d'un énoncé, et c'est seulement par là qu'il s'appréhende, notamment par la médiation du psychanalyste capable d’en entendre quelque chose dans une écoute dite "analytique", ce qui implique le recours à la dialectique.
La dialectique consiste à repérer le point commun dans ce qui constitue a priori les oppositions dans leur apparence inconciliable.
Dans le cas du jugement esthétique (par exemple: qu’est-ce que le Beau?), nous avons:
- le premier temps (thèse) qui est celui du jugement dogmatique: ce qui est beau, c’est ce que je connais déjà comme objet que je trouve beau
- dans un deuxième temps (antithèse), je me rends compte que c’est la culture spécifique du sujet qui prédétermine ce qui est beau pour lui, et j’en arrive donc au jugement sceptique qui aboutit au relativisme culturel: tout se vaut, il n’y a pas de beau en soi, chacun sa vérité…
- le troisième temps (synthèse) permet de poser le problème de manière différente, le jugement dialectique permet de saisir le point commun entre les deux temps précédents: dans les deux cas, le beau semble dépendre de quelque chose d’externe au sujet, cependant si je ressens un plaisir esthétique, ce n’est pas dans l’objet extérieur qu’il s’agit de chercher les critères décisifs du beau, mais bien chez le sujet lui-même.
Or s’il y a plaisir (esthétique) c’est qu’il y aura eu un désir (subversion du sujet et dialectique du désir), si j’ai du plaisir à boire, c’est que j’aurai eu soif, le plaisir de boire présuppose la soif (sauf pour les boit-sans-soif...) car nous dit Spinoza, nous ne désirons pas une chose parce qu’elle est belle mais nous trouvons des choses belles parce que nous les désirons.
La synthèse au plan dialectique intègre donc les deux propositions qui précèdent (thèse et antithèse) et reprend la position de l’antithèse mais en lui faisant faire un pas de plus, le pas décisif, qui consiste à réintégrer le sujet de l’énonciation dans son énoncé.
Le problème s’en trouve déplacé et ne se pose plus de la même manière, la question ne peut plus se poser comme «qu’est-ce que le Beau» mais: «qu’est-ce que, toi, tu appelles le Beau?»
C’est la manière de questionner propre à Socrate qui fait passer la question du plan objectif «qu’est ce qu’une chose?» au plan du sujet «qu’appelles-tu, toi, cette chose?», rappelant que ce sont toujours à des mots que nous avons affaire a priori, et que chaque sujet est à considérer dans sa singularité absolue.
Voilà pourquoi Lacan considère Socrate comme le premier psychanalyste («l’hystérie géniale de Socrate») et Hegel comme «le plus sublime des hystériques»...
4 notes · View notes
selidren · 9 days
Text
Tumblr media Tumblr media
Printemps 1924 - Champs-les-Sims
10/10
Ou alors elle se trouvera là où elle a toujours voulu être. J'admire chez elle cette certitude un peu illusoire avec laquelle elle mène sa vie. On a souvent l'impression qu'elle ne doute de rien, qu'elle sait exactement ce qu'il faut faire. Je vous ai déjà dit que c'est elle qui a encouragé ma liaison avec Jean ? Je ne crois pas. J'espère pour elle qu'elle vivra toutes ces magnifiques aventures qu'elle fantasme tant et qu'elle m'écrira les détails dans ses lettres. Je suis persuadée que de toute façon, nous ne la verrons plus beaucoup à la maison à partir de l'automne. J'espère bien revoir mon frère cependant. Il est n'est pas souvent là, et il me manque beaucoup. J'ai bien un autre petit frère, mais nous n'avons plus beaucoup de centres d'intérêt en commun depuis quelques années, et de toute façon, il va à son tour entrer au pensionnat cette année. Si j'ai un jour un fils, je ne sais pas si j'aurai envie de le laisser aller là-bas, il me manquerait encore plus qu'Antoine j'imagine.
Je sens que les changements seront plus radicaux que prévu. Petite Eugénie (qui adore écouter aux portes) dis que Papa et Maman veulent retourner en Egypte, mais ce serait pour s'y installer. Ce serait vraiment une catastrophe. Je n'ai absolument pas envie que cela arrive.
J'ai été ravie de vous écrire cher cousin.
Noé
Transcription :
Albertine « Cléo… Ma grande fille, pourquoi est-ce que cela a l’air de te bouleverser à ce point ? Et que faisais-tu à la boite aux lettres ? »
Cléopâtre « Maman, je… Comment se fait-il que je sois la seule que la passion fuit ? »
Albertine « Mais… mais de quoi parles-tu ? »
Cléopâtre « Vous et Papa, Sélène et son Berto, A… bref vous avez compris… Moi aussi je veux une histoire d’amour passionnée, des émotions qui tourbillonnent et qui vous donnent l’impression de vous noyer de bonheur… Moi, je brûle tout sur mon passage ! »
Albertine « Je ne comprends rien ma chérie… Tu y auras droit aussi un jour, j’en suis sure, qu’est-ce qui te fait croire le contraire ? »
Cléopâtre « Il y a ce garçon avec qui j’écris… Enfin, un ami d’Antoine. Il nous a mis en contact et… j’ai été très amoureuse Maman. Mais trop, beaucoup trop. »
Albertine « Oh ma chérie... »
Cléopâtre « Il m’a dit dans sa dernière lettre que j’étais trop brûlante pour lui, et qu’il ne pouvait pas me donner ce que je voulais alors… Je lui ai répondu. Je l’ai supplié… Mais je n’ai jamais eu de réponse. Alors j’attends. »
Albertine « Ma Cléo… Il y a tout à aimer en toi. Le feu qui t’animes ne brûle pas trop fort, il fait en réalité de toi quelqu’un de précieux. C’est un magnifique outil de création, et une lumière qui te fait briller. Si ce garçon ne peut pas le voir, c’est qu’il n’est pas celui qu’il te faut. Mais il n’est que le premier, il y en aura d’autres. »
Cléopâtre « Comment en être sure ? Et puis je l’aime... »
Albertine « Je sais que c’est très dur, mais il faut l’oublier. Si il ne veut pas que vous alliez plus loin, ce n’est pas la peine de persévérer. Je sais simplement que si ton père et moi avons pu nous trouver, il n’y a pas de raison que tu ne trouves pas quelqu’un un jour. Pleure autant que tu veux, cela te fera du bien. Puis, pense à la suite. Tu vas faire de brillantes études, et ta carrière littéraire sera plus brillante encore. »
Cléopâtre « Mais l’amour...��»
Albertine « Cléo, tu as toujours aimé l’idée de l’amour. Mais il n’est pas tout. Si j’aime ton père, je n’ai pas que lui comme raison de vivre. Ne te définis pas comme une amoureuse avant tout. Tu le trouveras. Mais avant, pense à toi et à ce que tu accompliras. Et quoi qu’il arrive, n’oublie pas que ta Maman sera là pour t’aider ou même juste pour épancher tes larmes. »
9 notes · View notes
latigrhess · 2 months
Text
J’ai jamais trop su ce que tu me trouvais. Certes, j’étais un peu belle, je suçais bien, j’avais des fesses rondes et pleines, mais une bouche veloutée et une apparence pas trop bâtarde, d’habitude, c’était pas assez pour gardez des gars comme toi. Les seuls hommes qui me voulaient toute entière c’était les hommes un peu laids, ceux qui miroitait le stéréotype que j’incarnait. Ils avaient les cheveux longs, les miens étaient courts, ils savaient jouer des instruments, et j’écrivais. Ils buvaient du bon café, connaissaient les refrains des tounes underground que je leur faisais écouter, ils avaient les mains pleine de cornes et portaient en tout temps des souliers de randonnés, ils avaient lâché le cegep après leur troisième session en travail social ou en art com lettre. C’était une harmonie des faux artistes. Toi, tu fittait pas là-dedans, tu la faussais, cette harmonie, avec ton linge neuf pas trouvé au Estrie aide pis ta petite coupe ben belle ben placée. J’était un orage sans contrôle, une fuckfriend controversée, mais toi t’étais à peu près normal, sauf quand t’entrais dans mon appart sale. T’étais pas comme les autres non plus, ça, j’ai jamais compris non plus. Tu me disais la vérité. Tu mentais, mais sur le futur, quand tu disais que t’allais pas t’en aller, que t’étais là pour rester, mais a pars ça, t’étais crissement honnête. C’est peut-être pour ça que jte croyais plus que les autres, quand tu me disais que j’étais belle, pis que quand, dans tes yeux, je voyais un reflet d’amour, je te faisais naïvement confiance. Tu m’as jamais dit je t’aime, mais tu l’as fait, avec ton corps, avec tes yeux, pis avec tes retours qui n’ont jamais cessé. Des fois, je faisais exprès d’être trop folle pour que t’aille pu envie de moi, comme ça, j’avais pas à faire d’effort pour avoir du self respect. Toute mes amies me disaient que j’méritait mieux, pis mes chums de gars voulaient te pèter en deux. Mais tu revenais tout le temps. Tu reviens encore tout le temps, t’es comme un frisbee perdu dans le vent, que je cherche sans cesse, et que je me résous à attendre, patiemment. J’ai espionné la page Instagram de toutes tes exs, et elles étaient toutes le genre de filles qui me regardent avec un mélange de peur et de dégout. Elles étaient toutes belles, par exemple, contrairement à moi. J’était un peu belle, mais le genre de beauté qui n’est qu’accompagné que d’amour, de passion. Des fois, j’étais jalouse, de ces filles pognées dans la male gaze, qui, malgré leurs manques de créativité, pouvaient, des gars comme toi, garder. En fait, j’ai jamais voulu de gars comme toi. Je voulais le gars que t’étais avec moi. Mais lui existais quasiment jamais, dès que de chez moi tu partais, vers les filles avec pas de poils sous les bras, tu repartais. Peut-être que tu m’aimais parce que j’étais tout le temps, au grand jour, celui que tu étais sous l’ombre de l’ingénieur accomplis. Peut-être que tu m’aimais parce que t’avais pas à avoir honte d’être paumé, d’être damnée, à une chute éternelle, qu’on ne sait comment arrêter. Peut-être que c’était not that deep aussi. Peut-être que ça a jamais voulu rien dire, que c’était du sexe c’est toute, peut-être qu’avec toute les filles tu te perdais dans leurs iris pis que c’était toi, le joker, pas moi. Peut-être que t’étais juste pas comme les autres pour moi, mais que moi, j’étais une copie carbone des autres.
3 notes · View notes
lepalaisdeslarmes · 1 year
Text
Fatih
Plus que jamais, Fatih profita de sentir ton parfum, la sensation de ta peau blottit entre ses bras. Pendant votre séparation, il aurait été prêt à se damner pour ne serait-ce qu'un instant, être à nouveau ainsi. Il te serra comme rarement. - Toi et moi, moi et Orhan...On ne rattrapera jamais ce temps perdu, malheureusement. La chose qu'on peut faire, c'est savourer chaque seconde les uns avec les autres. Et, anéantir mon père avec ce qu'il n'a jamais su apprécier. Il vint déposer un baiser sur le haut de ton crâne avant de se détacher pour défaire sa cravate, pensif. L'homme fronça les sourcils, comme à chaque fois qu'il avait une idée. Il murmura ensuite " la famille...". - Il me semble qu'il te reste des vacances niveau soldes. J'aimerais qu'on parte en Turquie, le mois prochain avec le petit. La première raison est que je veux profiter de vous deux et lui faire découvrir ses racines... Mais, faut aussi que je retrouve les miennes. J'ai très peu de souvenirs mais Il a coupé le contact de manière violente avec mes tantes et grands-parents. Personne n'a jamais compris. Dernièrement, mon géniteur les a évoqué en les qualifiant de " gênantes pour l'entreprise". En tant que personne qui sommes nous aussi pas à la hauteur de lui, on devrait peut-être se pencher sur leur cas. Qu'en dis-tu? Il avait eu l'idée des vacances bien avant de se rappeler de l'existence de sa famille paternelle. Fatih redoutait la fin de ce week-end malgré tout et pouvoir s'imaginer en Turquie avec toi était un élément pour le rassurer aussi.
Tumblr media
- C’est certain, mais maintenant que tu es là, hors de question de te maintenir à l’écart de la vie de notre.. fils. La brune pince ses lèvres entre elles brièvement avant de te regarder faire, un petit sourire en coin. Cependant elle fronce les sourcils à cette proposition. C’est une bonne idée. - Tu crois ? J’ai perdu le compte sur mes vacances je dois avouer, enfin... Ça serait bien d’aller rendre visite à nos famille, ça leur fera plaisir de voir le petit. A vrai dire, Efsun n’avait rien dit à ses tantes concernant sa grossesse le sujet était bien trop douloureux. Et comment expliquer ta disparition ? Enfin fausse disparition pour le coup.  Revenant à elle, elle te regarde, surprise. - Gênantes dis-tu ? Qu’est-ce qu’il veut cacher à tout prix ? Est-ce que ta famille pourrait savoir quelque chose ? Peut être que cela vaut le coup d’aller là-bas et mener une petite enquête. Bon au moins vous serez loin de tout, et vous pourrez profiter tranquillement.
16 notes · View notes
Text
De Julian à Kieran
CORRESPONDANCE PRIVÉE : TOUTE DIVULGATION ENTRAINERA LA PEINE DE MORT
De la part de : Julian Blackthorn de Blackthorn Hall
A l’attention de : Kieran, Roi de la Cour des Ténèbres
Eh bien nous sommes revenus de la Cour des Lumières. Bonne nouvelle : nous avons la pelle à poisson. Mauvaise nouvelle : nous n’avons pas appris grand-chose et nous avons éveillé beaucoup de soupçons. Mais je serai ravi de te raconter le déroulé des événements, en espérant que ça te soit utile. J’espère aussi que tu considèreras que c’est un échange équitable contre la faveur que tu dois maintenant à un phouka. (Je suis quasiment certain que cette faveur impliquera de te demander d’acheter un chapeau.)
Nous étions assez nerveux à l’idée d’y aller, même avec l’invitation d’Adaon : la dernière fois que nous étions dans le Royaume des Fées, ça ne s’était pas bien passé. Tout n’était que fumée grise, neige, phalènes et terres qui dépérissaient. Tout ça semble être du passé maintenant, le Royaume a de nouveau l’air en pleine santé. C’était l’automne là-bas, et le sol était recouvert de feuilles, toutes rouges et dorées.
Bref, nous avons suivi les instructions d’Adaon et sommes entrés dans le Royaume par un vieux tertre dans le parc de Primrose Hill. Nous nous sommes retrouvés dans une clairière où deux immenses portes en bois émergeaient du sol. Et Adaon était là pour nous accueillir, ce qui était sympathique de sa part.
Mais il n’avait pas du tout l’air content. Il s’est précipité vers nous et nous a avoué qu’il avait dû dire à la Reine que nous venions.
- Il ne se passe pas grand-chose sous son toit, a-t-il ajouté, dont elle n’a pas connaissance. C’est pour cette raison qu’elle a la main mise sur le pouvoir depuis tout ce temps, en partie.
Il avait un regard si misérable qu’Emma lui a assuré que tout allait bien et que nous ne faisions rien que la Reine désapprouverait, ni même dont elle se soucierait. Il a vaguement secoué la tête :
- L’on ne sait jamais ce dont Sa Majesté se souciera. Ni ce qu’elle désapprouvera. Elle m’a prié de vous conduire tous les deux dans la salle du trône dès votre arrivée, et c’est donc ce que je dois faire.
Là, j’ai commencé à être un peu plus inquiet. J’ai rappelé à Adaon qu’il avait garanti notre sécurité. Il a répondu :
- Selon les lois de l’hospitalité, sans parler des Accords, elle ne peut pas vous faire de mal ni vous retenir contre votre gré, si votre but est vertueux.
Mais il a de nouveau secoué la tête.
- Laisse-moi deviner, ai-je lancé. La Reine seule a le pouvoir de déterminer si notre but est vertueux ou non.
Adaon a esquissé un faible sourire.
- Exactement.
Mais il nous a conduit vers la salle du trône.
Le thème de l’automne était tout aussi présent dans cette salle que dans la clairière. Même davantage. Mais ce n’était pas par rapport à la fin de la période de végétation, ni à la tristesse que l’été soit fini. C’était plutôt comme une célébration des récoltes. Ce que je veux dire, c’est qu’il y avait des cornes d’abondance débordant de calebasses, de pommes, de poires, d’épis de maïs. Il y avait des ballots de foin, ce qui est assez drôle parce que personne dans cette salle du trône n’a jamais fait de ballots de foin, crois-moi. Des pixies avec des ailes de papillon ardentes faisaient le tour du plafond.
La Reine était, sans surprise, sur son trône. Elle portait une robe qui était faite entièrement, je te le jure, de scarabées d’un vert étincelant cousus ensemble. Ses cheveux encadraient son visage comme une explosion de flammes rouge doré. Elle n’a plus l’air chétif et décharné, tel que la dernière fois que nous l’avions vue, et elle semblait irradier un pouvoir qui lui manquait avant.
Il y avait les groupes d’elfes habituels dispersés dans la salle – des courtisans, je suppose – commérant, gloussant, assis avec indécence. Donc tout paraissait normal de ce côté-là. Ils nous ont à peine adressé un regard. Ils ont simplement tendu le cou, compris que nous n’étions pas intéressants et repris leur flânerie.
Je m’attendais à ce que la Reine se mette tout de suite à nous insulter, mais elle était en réalité assez cordiale. Pas chaleureuse. Mais pas hostile non plus. Évidemment elle a voulu que nous la complimentions pour la décoration d’abord. Elle a désigné la salle du trône d’un grand geste de la main et entamé la conversation :
- Vous avez choisi une charmante saison pour venir nous rendre visite.
- C’est plus fun que la dernière fois, a remarqué Emma.
- Et pourtant, vous avez choisi de revenir, a commenté la Reine comme si ça la réjouissait, malgré… l’absence de fun lors de notre dernière rencontre.
- Nous n’avions pas vu notre ami Adaon depuis longtemps, ai-je déclaré. Le plaisir de sa compagnie nous manquait.
- Si telles sont vos paroles, a répliqué la Reine.
Je suppose que ça se traduit par « C’est clairement des conneries ».
- Comme vous vous en doutez certainement, je ne suis pas sans savoir que votre frère est le consort du Roi de la Cour des Ténèbres.
- Seulement l’un de ses consorts, a corrigé Emma.
La Reine l’a ignorée.
- Assurément, vous avez anticipé que je vous soupçonnerais d’espionnage.
- Nous ne sommes pas ici pour le Roi de la Cour des Ténèbres, ai-je déclaré, mais plutôt pour nos intérêts à la Cour des Lumières. Notre famille est en effet liée à la Cour des Lumières de plusieurs manières. Comme vous le savez.
La Reine m’a également ignoré.
- Votre meilleure défense, selon moi, est qu’il est si évident que l’on vous choisisse comme espions, que certainement Kieran Kingson (je pense que c’était censé être une insulte envers toi, ou moi, ou nous deux) ferait un choix plus réfléchi.
- C’est bien vrai, est intervenue Emma.
- Eh bien, a lâché la Reine. Racontez-moi une fable. Quelle est la raison de votre venue ?
J’ai pensé que nous n’avions rien à perdre avec la vérité – nous ne faisions vraiment rien dont la Reine aurait dû se soucier. Alors je lui ai raconté toute l’histoire : nous avons hérité d’une maison à Londres, la maison est maudite, nous voulons rompre la malédiction. J’ai insisté sur le fait que ni la maison ni la malédiction n’étaient liées au Petit Peuple. (Je n’ai pas mentionné Round Tom, puisque j’ai pensé que ça nous éloignerait du sujet principal.)
Pour rompre la malédiction, nous devons (entre autres choses) obtenir cette pelle à poisson. Nous avons appris qu’elle était ou avait été la propriété de Socks MacPherson le phouka. Nous sommes venus négocier avec lui pour la récupérer, et nous nous sommes arrangés avec Adaon pour recevoir une invitation parce que nous n’avions aucun moyen de contacter MacPherson directement.
- Tout ce que nous voulons, a continué Emma, c’est faire du troc avec MacPherson pour récupérer la pelle à poisson. Nous pouvons faire ça juste ici, dans la salle du trône, si l’on peut le faire appeler.
La Reine a semblé très intéressée tout d’un coup :
- Vous êtes prêt à régler cette affaire ici, sans jamais visiter la Cour à proprement parler ?
J’ai confirmé que nous partagions grandement le désir de la Reine que nous ne visitions pas la Cour.
Elle a paru surprise, mais elle a appelé l’un des courtisans et lui a chuchoté quelque chose.
- On enverra chercher le phouka, a-t-elle annoncé. Prince Adaon, quand les Nephilim auront terminé leur négociation avec lui, vous les escorterez dehors et leur donnerez congé.
Adaon a répondu par une révérence.
- Et maintenant, a repris la Reine avec un rapide mouvement des yeux, je vous prie de m’excuser, car je vois que l’on me demande.
Nous nous sommes décalés pour la laisser descendre de son trône. J’ai vu qu’un homme était entré. Je ne l’ai pas reconnu, mais c’était clairement quelqu’un d’important : il était vêtu complétement différemment de toutes les autres personnes. Au lieu de la tenue appropriée pour la Cour, il portait une cape à capuche gris-vert, et son visage était dissimulé par un masque en forme de tête de faucon. Ses vêtements étaient plus appropriés pour la chasse en forêt que pour autre chose, mais ils étaient parfaitement propres. Je ne savais pas quoi penser de lui. Mais je me suis dit qu’il valait mieux inclure sa description. Tu m’as dit de faire attention à tout ce qui pouvait être nouveau ou discordant, et je ne pouvais pas m’empêcher de penser qu’il l’était.
Nous avons attendu en discutant avec Adaon pendant quelques minutes avant que Socks MacPherson n’arrive. Nous avions déjà rencontré quelques phoukas avant – l’un d’entre eux est le portier du Marché Obscur de Los Angeles, comme tu t’en souviens peut-être – et j’avais pensé que MacPherson serait comme eux, mais non, c’est un type complétement différent. Il portait un immense chapeau rond en fourrure d’où dépassaient ses oreilles. C’était beaucoup pour un seul chapeau.
Il semblait surpris que la Reine nous ait laissés seuls. Il a affirmé qu’il était désolé si nous avions été tourmentés outre mesure à cause de lui. Je lui ai précisé qu’elle avait probablement eu l’intention de nous surveiller de son regard menaçant mais qu’elle avait dû partir à l’improviste. MacPherson a haussé les épaules :
- Elle croit que tout est un mouvement dans sa partie d’échecs à cinq dimensions. Mais parfois, quelqu’un veut simplement m’échanger quelque chose contre un ustensile de cuisine. En parlant de ça, j’ai la pelle à poisson.
Il avait avec lui une sorte de sac fourre-tout dont il a sorti la pelle. Tout de suite, le Détecteur de Fantômes a sonné bruyamment. MacPherson a sursauté et est allé se cacher derrière l’un des groupes de courtisans. Mais nous voyons toujours son chapeau. (Et ses oreilles qui tremblaient au-dessus du chapeau.) Alors nous nous sommes approchés et lui avons expliqué que c’était simplement un outil qui détectait les objets maudits que nous recherchions, et que le bruit était une bonne nouvelle puisque ça confirmait que la pelle à poisson était bien celle que nous recherchions. Puis les courtisans nous ont éloignés ; nous les empêchions de reprendre leur important badinage.
Socks a grommelé, c’était à parier, ce « minable Spoon » lui avait donné une pelle à poisson maudite.
- Je ne sais pas pourquoi j’ai accepté ce marché, a-t-il poursuivi. Je n’en ai même pas l’utilité. Je suis végétarien.
Il nous a enfin demandé ce que nous avions à offrir, nous lui avons annoncé que c’était une faveur de ta part et avons expliqué en quoi nous étions qualifiés pour offrir une telle chose. Il a trouvé l’offre acceptable et nous avons ramené la pelle à poisson à la maison.
En résumé : Sock MacPherson est protégé par la Cour des Lumières mais n’a pas hésité une seule seconde à accepter une faveur de la Cour des Ténèbres. La Reine reste méfiante, elle avait des soupçons sur nous. Mais il faut aussi s’en méfier parce que son comportement était étrange. C’est certain que la Cour des Lumières cache quelque chose, étant donné que la Reine a été extrêmement soulagée au moment même où elle s’est rendu compte que nous n’allions pas quitter la salle du trône pour aller jeter un œil à la Cour. Mon intuition, qui n’a pas vraiment de fondement, c’est qu’elle ne cache pas quelque chose, mais bien quelqu’un – s’il s’agissait d’un objet, sûrement pourrait-elle le cacher quelque part où nous ne pourrions pas le voir ? Mais ce n’est qu’une impression.
C’est tout. Je te suis infiniment reconnaissant, comme toujours, pour toute ton aide. Je suis sûr que tu t’attendais à plus d’informations que le contenu de cette lettre, mais j’espère que tu y trouveras une utilité.
Embrasse Mark et Cristina pour nous. Nous t’embrassons également. Et surtout, gloire à Kraig.
Julian
Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction d’Eurydice Bluenight ©
Le texte original est à lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/688227415184588800/julian-to-kieran
7 notes · View notes
uneessencesensible · 8 months
Text
N°2100 – Mardi 28 novembre 2023
Mon intuition me disait que cette formation allait me faire de l’effet. Je le sentais. Au plus profond de moi. C’est une thérapeute. Ils ont une sacrée approche, que beaucoup n’ont pas ou ne peuvent comprendre et ressentir. Quand on parle de soi, le peu qu’on puisse dire, ils ressentent les choses, comme si c’était inné chez eux.
La matinée s’était bien passée jusqu’à ce fameux moment. Elle parlé du harcèlement, de la journée mondiale qui y est dédiée et de cette vidéo pour l’occasion. Elle a demandé si nous souhaitions la regarder. Sur l’instant, je n’y voyais aucun mal à la visionner. Je pensais surtout être assez forte pour encaisser ça. Cette chose dont j’étais victime pendant des années. Sur quatre minutes de vidéo, j’ai tenu deux minutes. C’est beaucoup, mais je n’aurai pas pensé que l’impact aurait été si fort à mon égard. J’ai tourné la tête, elle l’a remarqué et m’a demandé si je souhaitais couper la vidéo. J’ai dit oui. Je n’ai même pas senti les larmes arriver. Elles sont sorties toutes seules. Libératrice de quelque chose, d’un ressentiment que je gardais au fond de moi.
J’ai géré comme j’ai pu. Quelques temps après, j’ai dû me recentrer sur moi-même. J’ai dû retourner dans ma bulle et je ne voulais pas qu’on me dérange. De base, j’aurai laissé couler, mais la formation n’était pas finie, alors il fallait encaisser le reste. Je lui ai dit à cette femme. Je ne m’y attendais pas. Je ne m’y attendais pas à ce que cela me fasse autant d’effet, puisque j’essaie toujours de me mettre à la page en ce qui concerne les maux de notre société, pour y faire face à mon travail. Le harcèlement continue toujours de briser, de faire souffrir. Il y a encore, et toujours, des personnes qui délient leur langue pour faire mal au plus profond de l’âme. J’en ai vu des vidéos, mais celle-ci a fait écho en moi et cela a réveillé certaines choses.
La coupure m’a fait beaucoup de bien. Les enfants m’ont beaucoup aidé à penser à autre chose. Ils m’ont tous fait un câlin, comme s’ils ressentaient que j’étais peinée.
La seconde partie de la journée à débuter avec un mal de ventre. Une digestion très compliquée, alors que le repas était léger. J’ai mis du temps avant de comprendre qu’il s’agissait d’un mal nerveux. Les effets de la vidéo étaient encore là et je sentais que ce n’était pas fini. J’ai laissé couler, je l’écoutais d’une oreille, mais j’avais hâte de rentrer chez moi. Tout ça, c’était sans compter que nous finissons par parler de la violence. De la violence que les enfants peuvent reproduire, à cause du modèle parental qu’ils ont. Encore heureux, ce ne sont pas tous les enfants, j’en suis la preuve vivante. Je gardais un bon cap, jusqu’à ce que le sujet de la violence des enfants bifurque sur la violence conjugale. Je me contenais. Elle a dit une phrase symbolique, selon moi, qui était « On sait que cette femme se fait frapper dessus et personne ne dit rien ? ». Et oui, je tremblais, c’est tellement vrai. Bien des fois, personne ne fait rien. Que ce soit pour le harcèlement, la violence, l’intimidation, et j’en passe.
J’avais peur d’un dérapage. La boule de chaleur que je vois comme de la rancœur revenait. Comme avant. Cela faisait longtemps qu’elle n’était pas venue me voir et elle ne m’avait pas manqué. Je ne me sentais pas. J’ai eu peur que mes collègues dérapent, disent quelque chose du style « Elles n’ont qu’à partir » ou toute sorte phrase toute faite qui ne rime à rien.
Quand nous avons fait le tour de table, je lui ai dit. Ce sujet-là était le sujet de trop. C’était un sujet qui faisait écho en moi, beaucoup trop pour que je puisse apprécier le moment. J’ai mis du temps avant de partir du travail, tant j’étais chamboulée. J’ai pleuré en rentrant et je suis restée un moment sans rien faire. C’est passé, mais j’ai compris que je n’avais pas totalement guéri de certaines choses. Même après plusieurs mois de thérapie, les blessures sont toujours présentes. Mais à force de travail, j’y arriverai. J’en suis sûre. Je dois me laisser du temps pour tout ça. Cela a été une journée assez dure, pleine de prise de conscience et je dois accepter que ce soit mon passé et que parfois, il refait surface, même quand je ne le souhaite pas.
8 notes · View notes
luma-az · 1 year
Text
Pour bien commencer, ma petite journée...
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 29 août 
Thème : café/dernières fois
. .
C’est fini, j’arrête le café.
C’est mauvais pour la santé, ça me stresse, ça gêne mon sommeil. Sans oublier que c’est dégueulasse. Je ne peux pas le boire sans rajouter du lait ou du sucre – ou encore mieux, les deux, voir même de la chantilly. Je ne l’aime même pas, le café. Ça va être très simple. Sevrage sec. De toutes manières, je n’en buvais pas tant que ça. Je ne suis même pas sûre que je verrai une différence.
.
J’ai envie de mourir.
Le mal de crâne est une horreur. Mes pensées ne sont plus qu’un petit tas de boue vaseuse mollement agitées par le bâton d’un gamin à moitié endormi. Et j’ai moins d’énergie qu’un combat de pokémon entre un coconfort et un chrysacier.
Pitié, que quelqu’un m’achève.
Tant pis, je vais reprendre un café. Il faut que je survive à cette journée, et que je sois opérationnelle pour la réunion. C’est important, c’est pour mon travail ! Et ce sera la dernière fois.
.
Bon. Ça n’a pas été la dernière fois, mais je me contrôle maintenant. Pas plus d’une tasse par jour, le matin, histoire de dormir malgré tout. Oui, tant qu’à me limiter à une tasse, on est plutôt sur un mug, voir un bol, mais après tout c’est un classique, le bol de café le matin, et ça n’a jamais empêché personne de dormir, non ? Ça suffira bien.
.
Ça n’a pas suffit. Ça n’a pas suffit du tout. Il faut vraiment que j’arrête. Il faut absolument, définitivement que j’arrête. Cette nuit, j’ai dormi trois heures. Celle d’avant, quatre. Celle d’encore avant, quatre et demi. Et la précédente, deux.
J’ai tenu un certain temps, et là je m’écroule.
Ce que je compense avec plus de café.
Donc maintenant c’est bon, j’ai compris ma leçon. C’est triste, il y a des milliards de gens qui vivent très bien sous caféine, ce n’est pas mon cas, il faut que je me fasse une raison. Cette fois, c’est la dernière fois. Promis, juré, craché, j’arrête.
.
Je suis une loque essorée jusqu’à la moelle de la dernière goutte d’énergie qui lui restait.
Que quelqu’un m’achève.
Comment fonctionnait mon cerveau, avant ? Il y a bien eu une époque où ce cerveau marchait sans caféine. Je m’en souviens. A peu près.
Plus envie de rien. Tout s’accumule.  Et s’accumule. Et s’accumule…
. Ok, j’ai repris, mais j’étais très stressée ! Et puis une tasse ça ne va pas me tuer. Ce n’est pas de la cigarette non plus !
Cette fois, c’est dit, c’est décidé, c’est la dernière fois.
.
.
youtube
18 notes · View notes
mmepastel · 4 months
Text
Tumblr media
News Parfums.
J’ai failli me racheter Never Spring de Björk & Berries car vraiment, j’ai adoré le porter… mais j’ai fait un tour à Santa Rosa, et mon cœur a fait boum pour le parfum d’Etat Libre d’Orange, Sous le Pont Mirabeau.
C’est marrant, c’est le premier que j’ai senti dans la boutique où je suis restée longuement, mais je l’avais repéré dans la presse par-ci par-là quand il était sorti l’été dernier. Je me souvenais juste que je l’avais estimé intéressant, que je pensais qu’il pourrait me plaire, je ne me souvenais plus du tout du descriptif.
Je l’ai vaporisé sur une touche d’essai, et je l’ai trouvé très étonnant, très mystérieux et équilibré, j’avais du mal à définir quelque chose de dominant, c’était comme un halo très envoûtant, très agréable.
J’ai bien compris que c’était un hommage à Paris, avec une forme de mélancolie avec ce titre emprunté à Apollinaire mais je n’ai pas ressenti quoique ce soit en rapport avec la capitale, ni avec la mélancolie.
C’est un mélange qui évolue lentement quand on le détaille (alors qu’au début j’étais saisie par son ensemble qui m’avait semblé indéfinissable), qui mêle tout d’abord (ce que j’ai identifié ensuite) quelque chose de légèrement piquant : la bergamote et des baies roses, ensuite, on distingue une odeur de bois fumé (l’encens, sans doute)et en même temps des notes aquatiques, presque proches du melon ; mais ces notes aquatiques évoquent plutôt l’océan que la Seine selon moi, il y a quelque chose d’iodé que j’ai beaucoup aimé ; puis on sent au fil du temps le bois s’arrondir, se faire doux et sophistiqué à la fois, un bois chic, du santal nous dit-on, et aussi du cèdre, de l’ambre gris, associés à la douceur de la vanille et du musc.
Je n’ai pas distingué les notes de figue et de violette, mais je ne suis pas étonnée qu’elles soient présentes dans ce parfum nouveau que j’aime car, surtout pour la figue, c’est un ingrédient récurrent dans les jus qui me séduisent.
Ensuite, j’en ai mis au creux du poignet et je suis allée me balader pour vérifier son évolution, et m’assurer que j’avais bien un coup de foudre (un autre m’avait plu aussi, mais c’était une Cologne, alors j’avais peur de sa tenue). Je suis revenue l’acheter assez vite.
Ce que j’aime, c’est de sentir en même temps le bois et l’eau, si je puis dire, un mélange peu habituel, parfaitement harmonieux, qui est réconfortant, hors saison pourrait-on dire, et l’impression d’avoir à faire avec de la qualité. Je me fais rarement ce type de remarque, mais il me semble que rien n’est « cheap » dans ce parfum (pas le prix non plus 🥴), rien ne semble factice, même les notes synthétiques sont bluffantes. Les couches de la pyramide olfactive se superposent et s’organisent à merveille, elles ne se volent pas la vedette. En résulte un ensemble super chic et enveloppant, assez unique, pas tapageur mais plein de caractère, étourdissant de douceur.
Ci-dessous les notes annoncées par le parfumeur :
Tumblr media
2 notes · View notes