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#mieux dormir
buzznolimit · 2 months
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L’alimentation bon pour le sommeil à voir sur Buzz No Limit
Êtes-vous insomniaque ? Dans ce cas, il est bon de savoir que votre alimentation peut favoriser un sommeil réparateur ? Buzz No Limit vous propose une vidéo à télécharger sur les plats recommandés pour combattre l’insomnie. Découvrez quels aliments peuvent vous aider à mieux dormir et intégrer ces conseils à votre routine nocturne. Rendez-vous dans la section Buzz pour accéder à cette vidéo,…
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kachmedcom · 2 years
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Dormez-vous plus ou moins de 5h par nuit
Saviez-vous que dès l'âge de 50 ans, dormir moins de 5 heures par nuit dégrade fortement votre santé.
En effet, dormir moins de 5 heures par nuit vous expose à une dégradation de votre santé*. Les experts recommandent 7 à 8 heures de sommeil par nuit pour un adulte. Mais descendre sous la barre des 5 heures par nuit dès l'âge de 40 ans va favoriser le développement des maladies chroniques chez l'adulte.
Les personnes de 50 ans et plus qui dorment moins de 5 heures par nuit ont 30 % de chances supplémentaires de développer au moins 2 maladies chroniques par rapport à celles qui dorment entre 7 et 8 heures par nuit ! Ce risque augmente même à 40 % chez les plus de 70 ans.
Inversement, dormir plus de 8 heures par jour provoque le même effet, une augmentation du risque de maladies chroniques car votre sommeil est considéré comme de moins bonne qualité si vous dormez plus de 8 heures par jour.
Découvrez comment dormir mieux et avoir un bon sommeil
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perduedansmatete · 6 months
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je viens de capter que je prends plus d’anxiolytiques pour dormir en ce moment car j’ai arrêté de rentrer tous les soirs en ayant bu du coup c’est bien mais en même temps c’est pas bien
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luma-az · 1 year
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Elle s'appelle Blanche
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 15 août 
Thème : Le corps/six mois dormir
. .
C’est… perturbant.
Le corps est là depuis longtemps, il est impossible qu’il en soit autrement. Il n’a pas été enterré, il a été posé dans la forêt, et la terre, les feuilles mortes et les plantes se sont accumulées dessus petit à petit. Sans oublier qu’on sait très bien que la demoiselle a été assassinée il y a six mois. Une avalanche de preuves le démontre, dont une vidéo. Il ne manquait que le cadavre.
Le cadavre est frais comme une rose.
L’inspectrice s’accroupit tout en mettant sur sa main un gant en latex. Elle a beaucoup de choses à examiner sur ce corps, mais sa première impulsion est de chercher le pouls. La victime a l’air si vivante…
Sous ses doigts, la peau est douce et élastique. Tiède.
Son propre cœur bat à tout rompre. Non, ce n’est pas possible que la jeune fille soit vivante, qu’elle n’ait fait que dormir six mois, à même le sol, dans cette forêt si…
Une forêt si enchanteresse, et si calme à la fois. Pas un bruit, ni un pépiement d’oiseau, ni un bourdonnement d’insecte. Le corps repose dans une clairière, exactement où il faut pour qu’un rayon de soleil doré l’illumine. L’endroit a des allures de cathédrale végétale.
L’inspectrice ne trouve pas le pouls, bien sûr, quelle idée absurde. En attendant elle a trouvé le corps signalé par le promeneur, et en dépit de ses bizarreries il est temps d’enclencher la procédure. Appel au poste, protection du périmètre, envoi de la police scientifique… Elle a hâte d’avoir l’avis du légiste sur ce cas. Vraiment très étran...
Elle était en train de saisir sa radio quand une chouette fond sur elle et lui laboure la main de ses serres. Ah, d’où elle sort, cette saleté ? Ça fait un mal de chien ! Et depuis quand les chouettes se pointent en plein jour ?
En regardant autour d’elle pour chercher son agresseuse à plumes, l’inspectrice s’aperçoit que chaque branche de chaque arbre est recouverte d’animaux. Oiseaux, écureuils, chauve-souris. En-dessous, les buissons sont remplis également de lapins, de renards, de blaireaux, de daims et de cerfs – sans oublier toutes les bestioles de la forêt qu’elle serait incapable d’identifier. Tout ce petit monde reste là, sans un bruit, se contentant de la fixer des yeux d’une manière qui la terrifie.
Lentement, prudemment, elle amorce à nouveau le geste d’attraper sa radio. Toutes les têtes bougent au rythme de sa main.
Une voix bourrue la fait sursauter :
« Allons, ce n’est pas la peine de faire ça, mademoiselle.
Elle se retourne. Personne. Ah, non, son interlocuteur est nettement plus bas. C’est une personne atteinte de nanisme – si c’est comme ça qu’on dit pour être politiquement correct aujourd’hui, en tout cas il ne donne pas envie de l’appeler « personne de petite taille ». Rien chez lui n’a l’air très petit, à part bien sûr la hauteur. Il est très large, très fort, et sa voix ressemble au bruit d’une avalanche de pierres.
Plus que nerveuse, l’inspectrice passe en mode automatique et lui répond d’une voix sèche :
 — Inspectrice Zenigata, police criminelle. Je vous prie de dégager la zone, ceci est une scène de crime dans une enquête en cours.
— Non, répond tout simplement le nain. Ceci est un lieu de recueillement pour nous tous. Vous voulez la voir ?
— De recueill… Monsieur, vous savez qu’il y a un cadavre là ?
— Elle s’appelle Blanche, et elle n’est pas morte.
— Vous la connaissez ! Vous allez avoir de nombreuses questions à répondre au poste…
— Non.
Il s’avance. Il n’a rien de menaçant dans son attitude, si on ignore le fait qu’il ressemble à une force de la nature, et que l’inspectrice n’est absolument pas certaine qu’elle pourrait le maitriser s’il le fallait. Comment peut-on humainement être aussi large que haut ? Elle ne va quand même pas lui tirer dessus !
Mais elle se sent très seule dans cette forêt, sous le feu du regard des animaux dont au moins un a l’air d’avoir la rage, et la situation n’est plus sous son contrôle depuis beaucoup trop longtemps. Elle attrape enfin sa radio et appelle du renfort.
Elle n’entend rien en retour. Pas même en crachotement. Comme si l’appareil était éteint, ou mort.
En attendant, l’homme a presque atteint le cadavre. Il se penche devant et soupire :
— Mes frères et moi voulions lui créer un cercueil de verre. Vous savez, pour la protéger de la terre. Mais elle aimait tellement la nature. Elle aurait voulu sentir les racines des plantes pousser sur elle, vous comprenez ?
— Reculez ! Dernier avertissement ! Reculez tout de suite ou je tire !
— N’est-elle pas magnifique ? ajoute le nain en se tournant vers l’inspectrice. N’avez-vous pas envie de la sauver ?
Elle sort son arme de service de son étui. Elle ne s’en est jamais servi et ne voit pas par quel miracle toute cette histoire ne finira pas en bavure, mais il est hors de question qu’elle laisse s’échapper cet homme. Même si ce n’est pas lui l’assassin – c’était un chasseur, qui lui a arraché le cœur au couteau de survie, un meurtre horrible – il est sans aucun doute un complice.
Et un taré. Il s’agenouille devant le cadavre et commence à nettoyer délicatement la terre qui recouvre son visage.
— Arrêtez ça ! Levez les mains en l’air, ou je tire !
— Vous êtes sûre, mademoiselle Zenigata ? Vous ne préféreriez pas la sauver ? Vous auriez dû la connaître. Elle était si gentille. Vous seriez si heureuses, toutes les deux.
— Je…
Quelle histoire de fous. Du début à la fin. Comment est-ce qu’elle peut se sortir de…
— N’insiste pas, dit une autre voix aussi rocailleuse que la première.
Un autre nain est arrivé, au moins aussi massif que le premier. Et un autre. Combien sont-ils en tout, et d’où sortent-ils à la fin ? Elle n’a entendu aucune voiture !
Le premier lui répond :
— Elle pourrait être la bonne. Elle pourrait la réveiller.
— Non, mon frère. Tu ne vois pas qu’elle est terrifiée ? Elle n’a pas ce que nous cherchons. Il faudrait le cœur d’un prince…
— Les princes n’existent plus. Elle a un cœur de chevalier protecteur, c’est déjà beaucoup. Ça pourrait marcher…
L’inspectrice balaie la clairière du regard, pistolet en avant. Ils sont sept, puissants, barbus, massifs, qui semblent avoir émergés de la terre elle-même. Et ces satanés bestiaux qui n’arrêtent pas de la fixer…
Un nain à la longue barbe blanche prend la parole – sa voix ressemble au grondement d’un tremblement de terre et il est à peine compréhensible :
— Si elle avait voulu le faire, elle l’aurait fait. Patience, mes frères. Le temps n’est pas encore venu. »
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Lorsque l’inspectrice se réveille, il fait nuit, et il ne reste personne – ni corps, ni nains, ni animaux. Rien que la vague sensation d’être passé très près de quelque chose d’extraordinaire, et de l’avoir manqué.
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deescontinuity · 2 years
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J'ai un ptn de rhume, et évidemment c'est la semaine où j'ai plein de trucs de prévu (c'est à dire : deux), et ÉVIDEMMENT y'en a un c'est demain, vraiment jpp
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fitnessmith · 4 months
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2 techniques pour améliorer la qualité du sommeil profond
2 techniques pour augmenter votre sommeil profond, booster votre testostérone, votre confiance en vous et votre énergie.  On en parle aujourd'hui, lien en bio @fitnessmith ou dans votre boite mail. #sommeil #confiance #testosterone #fitness
Augmentez votre sommeil profond sans couper vos écrans pour booster votre testostérone, votre confiance en vous et votre énergie. Le sommeil profond est la phase de sommeil qui permet de réparer le corps, de consolider la mémoire, mais aussi d’avoir un bon équilibre hormonal. Durant le sommeil profond, le système glymphatique (glial – lymphatique) élimine les déchets du cerveau. Parmi ces…
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nedgis · 6 months
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Belid : l’excellence suédoise au service du bien-être !
Dans le vaste univers du luminaire design, Belid se distingue par son engagement envers la qualité, l’innovation et le bien-être. Depuis sa création en 1969, cette entreprise suédoise s’est imposée comme l’un des leaders du marché en Europe du Nord. Belid incarne la fusion parfaite entre l’artisanat traditionnel et la technologie de pointe. Un héritage artisanal qualitatif Belid a toujours été…
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jeanchrisosme · 5 months
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Ne jamais forcer une relation. Parfois, il vaut mieux passer à autre chose, que de s'accrocher à une personne qui ne comprend pas qui tu es vraiment. Malheureusement il y aura des moments où ton absence t'enseignera ce que ta présence ne peut pas. Vous devez arrêter de vous briser le cœur en essayant de faire fonctionner une relation qui n'est clairement pas censée fonctionner pour commencer. Vous ne pouvez pas forcer quelqu'un à se soucier sincèrement de vous. Tu ne peux pas forcer quelqu'un à t'être fidèle. Vous ne pouvez pas forcer quelqu'un à être la personne dont vous avez besoin eux futurs. La vérité c'est que parfois la personne que vous désirez le plus est la même personne dont vous seriez le mieux sans. Vous devez comprendre que certaines choses sont faites pour entrer dans votre vie, mais pas pour rester. Tout ce que tu fais pour montrer ton amour, tu dois l'être attention à ne pas se perdre en essayant de réparer ce qui n'aurait jamais dû être là en premier lieu. Vous ne pouvez pas obtenir la relation dont vous avez besoin de quelqu'un qui n'est pas prêt à réciproquer l'amour que vous lui donnez. Je sais que c'est dur quand tu rencontres quelqu'un et que ton cœur ressent, c'est la personne avec qui tu pourrais passer une éternité, et tu commences à accepter qu'elle ne soit pas cette personne que tu pensais qu'elle devait être. Et peu importe le nombre de fois où tu pleures pour dormir la nuit, tu finiras par guérir de ta relation précédente et trouveras celle que tu as toujours désirée. Votre avenir vous apportera maintenant une compréhension des raisons pour lesquelles les choses n'ont pas fonctionné dans vos relations précédentes. Une chose que j'ai apprise au fil des ans, c'est que « Il vaut mieux être célibataire que d'être dans une relation en se contentant de moins. ” S'ils te voient comme une option, alors ils ne méritent pas d'être une priorité dans ta vie. Suis mon conseil et ne cours jamais après quelqu'un qui ne te poursuit pas.
Cody Bret
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ernestinee · 7 months
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TW su*cide
Tu sais quand tu vois des gens dans la rue, parfois peut-être que tu leur imagines une vie rocambolesque. Là on est près d'une sortie de métro, en haut de l'escalier, on voit Daphné qui a raté deux fois sa ts et à côté d'elle c'est Martin. Elle l'a embauché pour la tuer et il l'a confondue avec une autre. Maintenant elle n'est plus sûre de vouloir mourir et Martin ne la tuera que si elle retrouve ses certitudes.
C'est le pitch d'"Accident de personne", ça parle de dépression, d'envies d'en finir, de maladie incurable, de masculinité toxique, de neuroatypie et de psychopathologie. Des sujets sérieux et profonds mais dans un style décontracté et piquant, qui rend la lecture fluide, j'ai lu ce livre en deux fois, je l'ai juste posé pour dormir.
C'est le premier livre de Florence Mendez, il y a des petits indices qui traduisent cet effet "premier livre", l'envie d'en dire beaucoup, l'envie de placer telle ou telle réflexion, et ça n'alourdit pas le style parce que c'est sa voix qui parle, la femme vengeresse, incisive et terriblement sensible qui souhaite passer un message. Ça ne conviendra pas à tous les lecteurs, et tant mieux.
⭐⭐⭐⭐⭐
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e642 · 4 months
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Je suis super fatiguée je sais que mon discernement est altéré mais j'ai plein d'envies.. j'ai envie de supprimer tous mes réseaux, j'ai envie de partir à l'autre bout du monde faire du yoga et me faire oublier, envie d'arrêter la fac, j'ai aussi envie de larguer mon mec, j'ai envie de me préparer et aller pécho 15 mecs en une soirée, j'ai envie de dormir 4j, j'ai envie qu'on me dise que je suis incroyable, j'ai envie d'allumer une clope qui ne s'arrête jamais, j'ai envie de me réveiller avec une peau sublime, j'ai envie de plus jamais remettre les pieds chez moi, j'ai envie d'éclater mon téléphone par terre, j'ai envie d'aller me baigner à la mer, j'ai envie de bronzer seins nus, j'ai aussi envie de plonger et ramasser des coquillages, j'ai envie d'aller boire un verre avec mon ex, j'ai envie qu'on s'occupe de moi comme si j'étais précieuse, j'ai tellement envie de partir d'ici pour aller voir ailleurs, j'ai envie d'avaler cette boule d'angoisse qui m'écorche la trachée, j'ai envie qu'on m'intéresse, j'ai envie d'avoir le permis et conduire 15h sans m'arrêter, j'ai envie d'aller dans un putain de spa et me faire masser, j'ai envie qu'on me fasse éclater de rire, j'ai envie de plus, de mieux, j'ai envie d'acheter de nouveaux habits genre plein vraiment, j'ai envie d'aller dans une rage room, j'ai envie de pleurer en énorme quantité, j'ai aussi envie d'aller crier un bon coup je sais pas où, j'ai envie d'avoir un chat et rester avec lui toute ma vie, j'ai envie d'envoyer un message à tous les gens inutiles qui traînent dans mes dm pour plus jamais avoir à lire leur insipide et imbuvable vie, j'ai envie d'aller au cinéma, j'ai envie d'avoir une passion. Mais comme j'ai rien de ça, bah j'ai envie de rien du coup.
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selidren · 9 days
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Automne 1924 - Champs-les-Sims
1/3
Cher cousin,
Je sais que je n'ai pas encore reçu votre réponse, mais je me suis dit que j'allais tout de même vous écrire, au moins une petite lettre.
Tous les changements dont je vous ai parlé se sont bel et bien produits, et la maison est bien vide. Heureusement, cela semble avoir frappé Antoine, car il revient plus souvent à la maison alors même qu'il a commencé ses études. Il n'a pas envie de me l'avouer, mais je crois que ça a aussi beaucoup avoir avec la nouvelle bonne engagée par Maman après le départ de Madame Armadet. Elle s'appelle Aurore Laroche, elle a a peu près notre âge pour peu que je puisse en juger (je n'ai pas osé lui poser la question) et elle est vraiment jolie. Je pense qu'il est clair que mon frère est intéressé, mais de son côté, c'est dur à dire. Elle est assez impassible la plupart du temps, mais c'est vrai qu'elle sourit peut-être davantage quand Antoine est dans les parages. Mais personne ne doit savoir, même pas Maman, et surtout pas Grand-Mère.
Transcription :
Aurore « Que faites-vous là Monsieur ? »
Marc-Antoine « Ah bonsoir ! Je suis venu prendre quelques affaires c’est tout. »
Aurore « Et vous êtes ? »
Marc-Antoine « Pardon ? Oh, je suis Marc-Antoine Le Bris. Heu… et vous ? Je ne vous avais jamais vue. »
Aurore « Ah vous êtes le fils du maître de maison ! Que je suis bête, j’aurai du m’en douter, vous lui ressemblez comme deux gouttes d’eau ! Je suis Aurore Laroche, votre mère m’a engagée comme bonne la semaine passée. »
Marc-Antoine « Enchanté Mademoiselle Laroche. Faites comme si je n’étais pas là. Comme je le disais, je ne faisais que récupérer des affaires. »
Aurore « Je me disais bien que vous aviez passé l’âge de dormir dans la chambre d’enfants. »
Marc-Antoine « Vous seriez surprise. C’est avant tout que j’ai les pieds qui dépassent largement du lit maintenant, alors je me suis installé dans l’ancienne chambre de mon oncle, au grenier. »
Aurore « On ne m’a pas prévenue. Attendez un peu que je monte la faire. »
Marc-Antoine « Ce ne sera pas nécessaire, je peux m’en occuper moi-même. »
Aurore « J’insiste Monsieur, je tiens à bien faire mon travail. Votre mère a dit de façon assez cryptique qu’il me faudrait sans doute faire mes preuves. Alors de quoi aurai-je l’air si je laissais son fils faire la poussière et changer lui-même les draps du lit ? Vous savez au moins que cette chambre n’a pas été occupée depuis des mois ? »
Marc-Antoine « Faire vos preuves ? Je n’y connais pas grand-chose, mais j’ai l’impression que vous tenez plutôt bien l’intérieur. En tous cas de ce que j’en ai vu depuis mon retour. »
Aurore « Je sais, c’est étrange. Votre mère a dit quelque chose à propos de votre grand-mère je crois… »
Marc-Antoine « Attendez, je crois que j’ai compris. C’est ma mère qui vous a engagé ? »
Aurore « Oui. Comme je vous l’ai déjà dit. »
Marc-Antoine « Vous n’êtes pas du coin vous non ? »
Aurore « Je ne vois pas le rapport. Et pour ce que ça vaut, je ne vois pas non plus où vous voulez en venir. »
Marc-Antoine « Ce n’est rien. C’est juste juste, d’ordinaire, c’est ma grand-mère qui engage les domestiques. »
Aurore « Je vois... »
Marc-Antoine « Mademoiselle Laroche, vous avez pénétré par mégarde sur le lieu d’une lutte de pouvoir domestique, et ce dans le camp de ma mère. »
Aurore « Ah… Je comprends mieux pourquoi elle m’a dit que j’étais la seule qu’elle recevait. Et j’imagine que toutes les filles du coin se sont soigneusement tenues à l’écart… Mince ! J’ai bien besoin de ce travail moi ! »
Marc-Antoine « Dans ce cas je suis navré, mais vous voilà coincée avec nous. »
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alexar60 · 1 year
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Repartir à zéro
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Jeanne regardait la jambe artificielle posée sur la table. Assise dans un fauteuil roulant, elle attendait que l’infirmière explique comment la porter. Pendant ce temps, Antony préparait les barres parallèles.
Cela t’aidera à avancer, dit-il tout en serrant une vis.
Le bord de la prothèse recouvrit le moignon. Aussitôt, l’infirmière se redressa avant de pousser le fauteuil. Et, une fois devant les barres, elle aida Jeanne à se relever. La jeune amputée avait une appréhension de sentir cette chose cogner contre sa cicatrice. Elle n’osait jamais toucher le bout de ce qui lui restait. La peur de réaliser qu’elle ne pourra plus jamais marcher ni courir comme avant. Toutefois, cette crispation ne dura pas longtemps.
Elle attrapa une des barres et s’installa au milieu du chemin préparé. Puis, encouragée par Antony et l’infirmière, elle s’élança. L’effort parut surhumain. Elle trainait cette jambe en carbone. Elle n’arrivait pas à la lever. Son visage devint rouge de colère mais aussi de honte.
Ne t’énerve pas. Prends ton temps et ça viendra par la suite, réagit calmement Antony.
Jeanne regarda cet homme qu’elle côtoyait depuis presqu’un an. Il était présent pour la rééducation de ses bras et son autre jambe. Il était aussi présent, même si ce n’était pas son rôle, quand elle réapprenait à parler convenablement. C’était devenu un peu son mentor, le seul homme qui montrait ouvertement de la confiance pour elle.
Dès lors, elle inspira un grand coup pour calmer son empressement. L’infirmière était partie s’occuper d’un autre patient. Plus loin, un second kiné aidait un amputé à s’assoir dans son fauteuil. Jeanne s’agrippa fortement aux barres. Puis, elle réussit à faire un pas. Toutefois, la prothèse rappa le tapis. Antony sourit et approuva cet effort d’un signe de tête.
Je sais que tu dois tout reprendre depuis le début, mais dis-toi que Rome ne s’est pas construite en un jour. Dit-il.
La séance dura une heure avant que Jeanne ne retourne dans sa chambre. Elle se sentait exténuée et resta dans le fauteuil plutôt que de retourner sur son lit. La fatigue commençait à envahir son esprit. Seulement, elle avait peur de dormir. Elle avait peur des cauchemars qui lui faisaient revivre son accident.
Elle lui avait dit de ralentir, mais il n’entendait rien. Son compagnon avait trop bu et voulait rentrer vite. L’Opel fracassa un muret de sécurité avant de s’écraser dans un fossé. Il est mort de ses blessures. Quant à Jeanne, la tôle écrasa sa jambe. Sa tête entra dans le parebrise obligeant une chirurgie reconstructive d’urgence. Elle ne voulait pas dormir. Elle ne voulait pas revivre ça.
Durant toutes les semaines suivantes, Jeanne fit des progrès et put enfin marcher en utilisant la jambe artificielle. Antony était fier d’elle. Jamais, il n’avait rencontré quelqu’un avec autant de volonté. Dès qu’elle levait cette jambe, elle riait comme un enfant qui réussissait un test. Néanmoins, cette volonté nécessitait d’énormes efforts. Aussi, elle ne marchait correctement que pendant quelques minutes. Ensuite, elle s’asseyait ou tenait fermement une des barres parallèles afin de reposer sa vraie jambe.
Je trouve aussi que tu t’exprimes bien mieux. Tu parles toujours lentement mais ta voix, les mots que tu prononces sont nettement plus clairs.
Ça va m’aider pour trouver du travail, dit-elle.
Elle était professeure de sport. Dans son état, il était compliqué de continuer. Elle envisageait de reprendre des études. Une assistante sociale l’avait orientée sur un centre pour réadaptation professionnelle. Par contre, elle n’avait pas encore trouvé son prochain métier ou sa future spécialité. Antony encouragea sa patiente à refaire au moins un aller-retour entre les barres, puis d’essayer de traverser la salle. Elle mit une vingtaine de minutes pour faire les exercices demandés. Vingt minutes pénibles mais encourageantes.
Le lendemain, Jeanne ne se présenta pas à sa rééducation. Dès lors, Antony monta dans sa chambre pour la gronder. Il détestait qu’on ne respecte pas le programme. Il frappa à la porte. Personne ne répondit. En reconnaissant le kiné, une infirmière intervint immédiatement pour ouvrir. Jeanne ne s’intéressa pas à eux. Elle était dans la salle de bain. Le jeune homme fut gêné de la découvrir entièrement nue. Elle était debout, à côté de son fauteuil. Elle se regardait à travers une glace. Elle était horrifiée par cette jambe de bois. Elle regarda Antony et l’infirmière. Ses yeux étaient rouges et humides.
Même pour ça, je dois m’habituer, affirma-t-elle.
Les deux agents hospitaliers demeurèrent silencieux. Jeanne s’appuya contre la barre de la douche et se retourna sans quitter des yeux le grand miroir. Elle caressa les cicatrices de sa mâchoire. Bien qu’ils ne fussent pratiquement pas visibles, elle les voyait toujours en premier. Ensuite, ses doigts frôlèrent le carbone froid de la prothèse.
Je ne sais pas si je me sentirais capable d’être aimée, ajouta-t-elle. Je suis devenue…
Une belle femme !
Elle dévisagea Antony pendant que l’infirmière posait un peignoir sur ses épaules. Elle proposa à Jeanne de s’assoir sur son fauteuil. Cette dernière refusa préférant le faire seule.
Tu es toujours une belle femme, confirma Antony. Seulement, tu dois apprendre à l’accepter. Tu dois tout reprendre depuis le début. Il existe de nombreuses personnes qui vivent avec des bras ou des jambes en moins, et qui sont mariés. Tu as besoin d’aide pour tout réapprendre, on est là pour ça.
Jeanne l’écoutait. En même temps, elle regardait par la fenêtre les gens se promener dans le parc de l’hôpital. Il lui était difficile d’accepter que sa vie ne sera plus jamais comme avant. Et qu’elle devait repartir à zéro. Mais ce jour-là, elle comprit aussi qu’Antoine fera tout pour qu’elle y arrive.
Alex@r60 –août 2023
Photo de Riana Lisbeth
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aisakalegacy · 4 months
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Hiver 1919, Hylewood, Canada (18/21)
Mais Layan, elle, est très bavarde malgré sa difficulté à exprimer ce qu’elle veut dire, et nous trouvons toujours le moyen de nous comprendre, que ce soient par de cris ou des mimes. Quand elle ne cuisine pas, elle m’accompagne au jardin et à la nurserie, et nous conversons à notre manière de toutes sortes de choses, à notre manière, avec des mots simples et des rires. Je suis curieusement heureuse de son arrivée…
[Transcription] Eugénie LeBris : Bonjour, ma chère Layan ! Layan Bahar : Bonjour à toi aussi Madame. Eugénie LeBris : Les filles ont ben dormi ? Layan Bahar : Très bien ! Sommeil comme des pierres. Toi, par contre, tu n’as pas bien dormi. J’ai entendu l’autre côté du mur, tu étais débout, tchack, tchack, tchack. Maria n’était pas contente. Eugénie LeBris : C’est vrai, pardon. Avec mon mari toujours en voyage et les enfants qui demandent tant d'attention, j’ai de la difficulté à trouver un moment de repos et j’ai l’esprit qui bouillonne le soir. Layan Bahar : Oh, Madame, je suis désolée d'entendre ça. Peut-être tu devrais prendre un peu de temps. Eugénie LeBris : Je sais que vous avez raison, mais c'est plus facile à dire qu'à faire. J'ai tellement de responsabilités à la maison. Layan Bahar : Maria a dimanche matin. J’ai vendredi. Toi, tu as quand ? Eugénie LeBris : Moi, je ne travaille pas… Layan Bahar : Les enfants c’est le travail. Le jardin, la couture, c’est le travail. Layan Bahar : Ecoute Madame. Aujourd’hui je fais les bakhlava. Tu envoies tes enfants chercher les noix. Très amusant ! Ils vont jouer, revenir fatigués, manger les bakhlava, manger koshari, ventre lourd ! Ils vont dormir tôt. Qu’est-ce que tu veux faire aujourd’hui ? Eugénie LeBris : J’ai des bas à repriser qui s’entassent depuis des semaines. Layan Bahar : Ça peut attendre une semaine de plus. Eugénie LeBris : Je dois amener la chaise du grand-père chez le rempailleur. Layan Bahar : Pas urgent. Grand-père mort, pas besoin de chaise. Quoi d’autre ? Eugénie LeBris : La veste que Lulu m’a laissée à détacher… Layan Bahar : Je fais la veste pendant la cuisson. Quoi d’autre ? Eugénie LeBris : Je dois répondre à la lettre de ma cousine depuis des mois… Layan Bahar : C’est mieux. Tu me donnes la veste. Tu réponds à la lettre. Les enfants dehors. Aujourd’hui, tranquille ! Ce soir tu dors bien. Pas de « tchack tchack tchack ». Oui ? Eugénie LeBris : Merci beaucoup pour votre gentillesse. Je pourrais vraiment utiliser un peu d’aide. Layan Bahar : Tu as fait beaucoup pour moi et ma fille. C'est une petite chose.
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nvminnd · 7 months
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Ça fait des mois que j'ai une idée de fic avec Galessin et Angharad (en mode Brotp je précise) basée sur cet épisode
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J'ai pas le temps de l'écrire mais je veux me la sortir de la tête, alors voilà les grandes lignes :
"Faut qu'on se tire" : les premiers mots de la fic prononcés par Angharad à l'adresse de Galessin
Angharad revient d'un énième "rencard" avec Perceval et elle vient de comprendre (enfin) que Perceval ne passera jamais le cap de la demander en mariage
Elle a bien réfléchi : pour s'extirper de sa condition de bonniche et être indépendante, sa meilleure option est de faire un peu comme Lancelot et de se tirer. Elle est debrouillarde, elle s'en sortira
Galessin se demande en quoi ça le concerne
Angharad lui propose de se tirer avec elle. Lui aussi, c'est sa meilleure option pour ne plus être à la botte de personne
Là y'aurait un dialogue avec Galessin qui nie par peur de sortir de sa routine et Angharad qui essaie de le secouer un peu (y'aurait sûrement quelques parallèle avec Loth, sauf que là Angharad essaierait de le faire sortir de la noix de Saint Jacques au lieu de l'enfoncer)
Galessin met quelque part l'argument qu'il tient à son confort et que la vie de bohème à faire du camping c'est pas son truc (il a déjà essayé de jouer à être pauvre, il a pas aimé)
Angharad lui fait remarquer que le camp de Lancelot c'est pas franchement le luxe, et que quitte à dormir par terre dans la boue, autant le faire en étant libre
Galessin flippe un peu de la réaction de Loth s'il se barre. "S'il me retrouve je suis mort"
Angharad lui répond qu'elle sent que les choses vont bouger à Kaamelott, avec le départ de Lancelot et de la reine, et que Loth sera sûrement plus occupé à foutre la merde dans la politique pour s'assurer d'avoir un belle place dans le futur du royaume que de courir après lui.
Pas mal de débat un peu philosophique et psychologique sur les craintes et les désirs des deux.
Galessin finit par accepter
Angharad dit qu'elle voudrait emmener Guenièvre aussi pour la sauver de sa situation. Elle ne peut pas la laisser seule avec ce taré de Lancelot.
Les 2 prévoient un plan de fuite pendant que Lancelot est hors du camp
Guenièvre, enchaînée au lit, rechigne au début par principe mais Angharad la persuade vite.
Le trio fuit dans la nature. Là y'aurait des échanges marrants entre les 3, sur comment s'organiser, qui monte le camp, qui part chasser etc.
Angharad est une badass de la nature, dans la même categorie que Léodagan
Du coup Galessin prend plutot les tours de gardes pour protéger Guenièvre
Y'aurait sûrement une discussion un peu gênante mais interessante entre les 2
Le royaume s'effondre progressivement autour d'eux. Ils entendent dire qu'Arthur a replanté l'épée et ne gouverne plus.
Galessin et Angharad sont bien contents d'avoir quitté tout ça, mais Guenièvre s'inquiète pour Arthur. Elle veut retourner auprès de lui à Kaamelott
Grosse dispute "c'est trop dangereux, pourquoi vouloir retourner là bas avec lui, etc." (Galessin est toujours terrorisé par l'idée que Loth puisse le retrouver)
Galessin et Angharad (Angharad d'abord, Galessin après) réalisent qu'ils sont en train de faire à Guenièvre ce que tout le monde a toujours fait : lui imposer sa conduite. Ne voulant pas reproduire cette erreur, ils se résignent.
Ils font discrètement parvenir un mot à Arthur, lui disant de se rendre à un certain endroit pour revoir Guenièvre.
Guenièvre et Arthur se retrouvent, Galessin et Angharad en retrait.
Arthur toise Galessin et Angharad. Silence pesant.
Anghard brise la glace avec un simple "On a bien pris soin d'elle"
Arthur voit que Guenièvre est en bonne santé, ça lui suffit.
Il les salut d'un dernier signe de tête.
Galessin et Angharad retournent à leur camp, et construisent leur nouvelle vie du mieux possible sans plus jamais se mêler des affaires du royaume.
Le titre de la fic ça serait un truc genre "La reine, la bonniche et la noix de Saint Jacques"
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seynne · 13 days
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Légende de l'Empereur (pour dormir)
Summary : Story in French, the Emperor feels Tav unable to sleep and decides to help them. I worked on it all the day, and tried to do something particular with it.
And I have no idea if it will be shown or what. It was both a writing exercice about sleep stories and another writing exercice in poetry, and I do not know if it will show.
I know not a lot of thing about sleep stories, the genre, but I needed to write something - and since I'm going to be unable to sleep tonight for... very particular reasons, I'll work on translating it.
English version here
Story (POV: the Emperor, speaking to Tav):
Je le sens, tu sais.
Je sens ton esprit agité, ces mille et mille pensées.
Cette paix, se refusant à toi. Cette fébrilité, en ton corps et ton âme.
Je le sais fort bien.
Ce n’est pas désagréable de veiller, sauf par choix.
Je le conçois et le comprends, et sens aussi l’épuisement qui te gagne.
Veux-tu de l’aide ?
Oh non, (chuckle) je ne peux rien faire d’ici. Ce ne serait que temporaire.
Plutôt, je voudrais te raconter quelque chose, une histoire. Un songe, si tu préfères.
Un instant de mon passé.
Une image, magnifique, que j’aime à me remémorer…
Un instant d’un voyage, éphémère, auquel parfois encore je me surprends à rêver.
Te souviens-tu du coquillage que tu as trouvé dans mon antre ?
Ce jour-là j’en avais, par sentimentalité, ramassé un autre, cependant il me semble…
Il me semble l’avoir confié à un membre de mon équipage un soir où, tout comme toi, les bras de Morphée ne cessaient de l’éluder.
Nous étions partis à l’aventure tout le jour.
Sur le Wandering Eye, c’est bien cela, tu as bien deviné.
Toute la journée nous avions manœuvré les voiles, manié les cordages, prêté attention à la houle…
Nous avons vogué au fil des vagues, au gré du vent.
Assoiffés d’aventures, d’or, de connaissances et d’autres breloques.
Je pense me souvenir même que nous avions repoussé quelques pirates au passage, et…
Non, rassieds-toi.
Rallonge-toi, ne te redresse pas, ne t’affole pas.
Je n’essaie pas de t’exciter davantage, je veux apaiser ton cœur, t’aider à te détendre. Mais, peut-être un jour te raconterai-je cela à une table dans une taverne, si tu en as vraiment envie, mon ami.
Reprenons, maintenant.
J’étais en train de te raconter mon aventure.
Je disais que, le soir venu, nous avons trouvé une île en apparence vierge.
Elle n’était pas très grande.
J’en ai trouvé de bien plus majestueuses, d’immenses, mais…
L’on ne sait jamais, même sur la plus petite île du monde peut t’attendre une vraie perle, le plus beau des joyaux.
Après avoir mouillé et ancré le navire, nous sommes partis en exploration.
En petits groupes, mordus de curiosité mais également de prudence, nous avons quadrillé l’île de notre mieux.
Notre quête s’est révélée vaine de richesses, mais nous avons découvert en revanche des fruits, de l’eau fraîche, et une végétation qui dépasse ton imagination.
Un peu similaire à celle où le génie t’a envoyé en punition pour avoir volé son anneau de magie, oui, (chuckle). Et en effet, tu as aussi raison, il est possible qu’elle n’ait pas été aussi déserte que prévu, mais là encore, c’est une histoire plutôt réservée pour une soirée au bord d’un feu crépitant et de repas aux fumets enivrants.
Tu t’égares…
Détends-toi, s’il te plaît, mon ami.
Ferme tes yeux, inspire profondément, et concentre-toi sur ma voix.
Oui.
Merci bien.
Ce soir-là, après nous être promenés dans toute l’île en humant le merveilleux parfum des fleurs, et en guettant les sons de la faune locale, nous avons tout recoupé.
Il n’y avait rien, rien qui trahissait le moindre signe de civilisation.
Alors nous sommes rentrés bredouilles, les mains vides de tout sauf de nourriture et d’eau.
Quoique déçus, nous fûmes soulagés en même temps, et afin de ne pas gâcher l’instant, on se rassembla sur l’île pour se repaître d’un festin frais de ceviche et de fruits frais.
La joie d’être en vie et de nous restaurer de si bons plats reprit ses droits sur l’avidité.
De bien meilleure humeur, assis sur la plage, nous avons trinqué à la santé de tout un chacun, sous, bien évidemment, tu t’en doutes, des flots d’alcool, et on s’est détendus.
Après tous ces efforts, et ces célébrations, nous étions tous épuisés.
Nous avons défini les quarts de surveillance, afin de maintenir une certaine vigilance constamment.
On s’est préparés à dormir, nos ventres pleins, nos esprits un peu hébétés, et nos cœurs contents. Beaucoup de mes hommes s’endormirent dans le sable, aussi dangereux cela était-ce, mais nous étions jeunes, et un brin trop insouciants parfois.
J’aimais cette vie.
Mais tout comme toi, ce soir-là…
Ce soir-là le sommeil se refusait à moi. Pourtant, j’étais heureux. Très excité, trop peut-être. J’aurais continué longtemps, s’il ne m’avait pas fallu me reposer.
Alors, plutôt que de tourner dans tous les sens, j’ai préféré regarder les étoiles.
Tu sais, j’ai toujours aimé les étoiles. Non seulement d’innombrables légendes en parlent… Mais elles nous aident à nous diriger, elles nous bercent le soir, et leur lumière est à nulle autre pareille.
Hmm…
Et je vais t’avouer une chose…
C’est un comble, que le jour où j’ai enfin pu naviguer entre elles avec mon propre navire, je n’avais plus le contrôle de mon être. Un jour, peut-être.
Ce soir-là, j’ai donc contemplé la voûte céleste.
Les bras croisés derrière ma nuque, j’ai commencé par accepter le bien-être.
J’ai commencé par laisser mon corps reposer dans le sable encore chaud d’une journée entière passée au soleil.
Mon cœur et mon âme en paix, cela est devenu un plaisir, de sentir chacun de mes membres s’y enfoncer et y rester lové, comme dans un berceau.
Sentant la douce étreinte de la nuit les submerger, mais mon esprit encore aux aguets, je pris le temps de contempler les étoiles et de détailler les constellations de Corellian, de la Harpe, et du Dragon de l’Aube.
Au début, je le fis un peu par agacement, mais cela devint vite agréable. Comme un jeu, peut-être. Après tout, j’étais bien. Je baignais dans le parfum des fruits et de la mer, dans un cocon d’une agréable chaleur non étouffante, j’entendais les vagues s’agiter, j’entendais aussi mes camarades ronfler…
Mais alors que je contemplais le Dragon, il s’est produit quelque chose de fantastique, de merveilleux.
Ce fut, progressivement, comme si les étoiles n’étaient plus seulement que des points en apparence fixes, mais qu’elles s’animaient au fur et à mesure, qu’elles prenaient vie.
J’avais l’impression que derrière ces formes géométriques d’étoiles, des tissus d’une très faible, très douce lumière, se déroulaient et s’étendaient, tels les voiles d’un navire céleste conduits par d’autres aventuriers.
Il est probable qu’il s’agissait plutôt de millions et de millions d’étoiles plus lointaines encore.
Un phénomène selon lequel, sous un certain angle de vue, jaillit un halo comme en trompe-l’œil que ce soir, tout particulièrement, je remarquai… Et ce soir-là en mon esprit connaissance et savoir se turent volontairement, et ce fut le côté rêveur qui prit le dessus.
On aurait dit… que les constellations prenaient vie.
Un astrologue n’aurait pu imaginer plus beau spectacle, l’on aurait dit que le dessin qu’on leur attribue se superposait à elles.
Plus que tout encore, on les aurait dit vivantes. C’était comme si, à chacun de mes souffles, à chacune de mes inspirations, correspondait leur mouvement.
Le Dragon de l’Aube respirait, et doucement, actionna d’un ample geste ses ailes.
Bientôt, tel un poisson dans l’eau, il se mit en mouvement dans la plus grande des grâces, comme poussé à la fois par sa pure volonté sur les ailes du vent.
Au travers de chaque constellation, tout autour, il passait.
Parfois sur son chemin l’on protestait, parfois on se joignait à lui, parfois on le célébrait par un peu de musique.
Sur la lune il s’arrêta, et s’enroula autour d’elle tel le plus charmant des manteaux puis déploya ses majestueuses ailes dont il l’enveloppa, la tête posée sur elle et les yeux fermés, comme un amoureux épuisé.
Son voyage l’avait épuisé. Mais malgré son repos, tout ce que sa danse avait effleuré en son sillage et taquiné prit vie petit à petit et quitta sa place.
L’on dit que la Trame est splendide, laisse-moi à mon tour te l’affirmer.
Mes yeux étaient lourds, et je ressentais le plaisant tiraillement du sommeil, mais mon esprit luttait, car je voulais voir, je voulais tout voir…
Je voulais voir cette canopée céleste qui par caprice peut-être, ou par douceur, avait pris vie ; ce spectacle qui se produisait et perdurait encore devant mes paupières, et qui, au gré de mon souffle, s’occupait de ses propres affaires.
Là avait lieu un congrès de dieux, devenus à la fois minuscules et immenses.
Là, des créatures magiques et divines se chamaillaient, et là encore, une créature humanoïde d’apparence passait ses doigts dans de longs cheveux.
Elle me tournait le dos, et je voulus tendre la main vers elle, mais ma main ne me répondait plus, cela ne me dérangea toutefois pas. Ma simple volonté avait suffi.
La créature tourna légèrement le nez vers moi en sentant ma présence.
D’un sourire divinement tendre elle m’envoya un signe de paix, que je lui rendis d’un battement de cœur admiratif.
Je crois… Sans en être sûr… Que ma contemplation a duré toute une nuit. Cet état de grâce où mon cœur, mon âme, mon corps, ma conscience, tout s’est envolé pour suivre la danse des étoiles.
J’ignore si c’était un rêve.
M’étais-je endormi ? Ou ai-je rêvé ?
Je sais uniquement que quand le matin s’est levé… J’avais vu toutes ces étoiles se coucher et me murmurer une chose.
« À demain soir ».
Bonne nuit, mon ami.
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lisaalmeida · 1 year
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Restez célibataire jusqu’à ce que vous rencontriez la personne qui vous fera rire jusqu’à en pleurer.
Celui/celle qui guérira toutes les douleurs qui vous ont été causées par le passé.
Et qui vous les fera oublier.
Celui/celle qui vous montrera que l’amour n’est pas une confusion ou une douleur.
Restez célibataire jusqu’à ce que vous rencontriez cette personne et que vous saurez avec confiance qu’il y a quelque chose.
Et il ne s’agira pas seulement d’avoir confiance en vous mais d’avoir confiance dans la relation.
Celui/celle qui vous apprendra à faire confiance à quelqu’un d’autre que vous-même.
La personne qui vous appellera quand elle aura dit qu’elle le ferait.
Celui/celle qui renverra les messages qui ne vous feront jamais douter.
Restez célibataire jusqu’à ce que vous rencontriez la personne qui se présentera.
Celui/celle qui vous respectera et vous traitera mieux que quiconque auparavant.
Celui/celle qui vous construira et croira en vous même si c’est le/la seul(e).
Celui/celle qui vous fera dormir un peu mieux la nuit parce qu’il/elle sera à côté de vous.
Celui/celle qui vous manquera avant même de dire au revoir.
Restez célibataire jusqu’à ce que vous rencontriez la personne qui dira exactement ce qu’elle ressent pour vous et qui n’aura pas peur de le dire.
Celui/celle qui non seulement vous présentera à sa famille mais vous fera sentir que vous en faites partie.
Restez célibataire jusqu’à ce que vous rencontriez la personne qui vous regardera à travers la pièce et avec qui vous pourrez avoir un dialogue silencieux ensemble.
La personne qui saura comment vous faire sentir mieux lors d’une mauvaise journée.
Celui/celle dont la présence vous fera sentir un peu plus complet(e).
Celui/celle qui redéfinira ce que vous pensiez de l’amour dans le passé.
Restez célibataire jusqu’à ce que vous rencontriez la personne qui vous assurera qu’elle vous veut dans son avenir.
Celui/celle que vous regarderez dans les yeux, et vous verrez les 50 prochaines années.
Celui/ celle qui dira que je t’aime et vous le ressentirez de tout votre être.
Celui/ celle avec qui vous pourrez vous disputer parfois, mais vous deux ne cesserez jamais de vous battre pour l’autre.
Restez célibataire jusqu’à ce que vous rencontriez quelqu’un qui vous rendra meilleur(e).
Celui/ celle qui vous rendra plus heureux que vous n’auriez pu le croire.
Celui/ celle à qui vous penserez lorsque ces chansons apparaissent. Et vous monterez le son un peu plus fort.
Restez célibataire jusqu’à ce que vous rencontriez quelqu’un qui sera votre meilleur(e) ami(e).
Votre meilleure moitié...
Votre âme soeur...
La personne sans qui vous ne pourrez pas vivre après l’avoir connue...
Jusque là , restez célibataire...
Kirsten-corley
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